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Maîtrise d’œuvre

Réf : B-4892

Maîtrise d’ouvrage

MARCHES PUBLICS DE TRAVAUX

Communauté de Communes de la Région de

Nozay

4-CAHIER DES CLAUSES TECHNIQUES PARTICULIERES

Objet du marché

Viabilisation de la zone d’activités de la croix blanche à Abbaretz

C.C.T.P.

Tel: 02 40 79 51 51 - Fax: 02 40 79 51 60 email: [email protected]

Communauté de Communes de NOZAY 9 rue de l'Eglise BP 27 44 170 NOZAY

Cabinet géomètre B.C.G.

Agence de BLAIN BP 14. 16, rue Pierre Morin. 44130 BLAIN Tel: 02 40 79 02 70 Fax: 02 40 79 13 65

C.C.T.P. Zone d’activités de la croix blanche à Abbaretz

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SOMMAIRE

CHAPITRE I – DEFINITION DE L’OPERATION

Article I.1 – Nature de l’opération : ………….………………………………………………...…. p 5

Article I.2 – Définition de l’opération : ………………………………………………………….. p 5 Article I.3 – Consistance des travaux : ……………………………………………………….… p 5 Article I.4 – Travaux hors marché : ………………………………………………………….….. p 6 Article I.5 – Informations diverses : ……………………………………………………………... p 6 Article I.6 – Calendrier prévisionnel d’exécution d es travaux : ………………………….…. p 7

CHAPITRE II – PROVENANCE DES MATERIAUX

Article II.1 – Provenance : ……………………………………………………………………..….. p 8 Article II.2 – Vérification et réception des matéri aux et produits : …………………………. p 8

CHAPITRE III – NATURE DES OUVRAGES - MODE D’EXECU TION DES TRAVAUX Article III 1 – Voirie : ……………………………………………………………………………….… p 9

a) Décaissement b) Couche de forme c) Fabrication et mise en œuvre GNT d) Grave bitume et béton bitumineux e) Bordures f) Maçonnerie g) Réfections chaussées

Article III 2 – Assainissement : ………………………………………………………………….. p 14

a) Sable alluvionnaire pour mortiers en bétons b) Granulats pour bétons c) Ciments pour mortiers et bétons d) Ouvertures des fouilles e) Caractéristiques des tuyaux f) Regards de visite


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g) Pose de tuyaux h) Joints i) Remblaiement des tranchées j) Ouvrages annexes k) Fonte de voirie l) Tuyaux en P.V.C. pour refoulement m) Ouvrage de régulation du bassin

Article III 3 – Poste de Refoulement : .………………………………………………………..…. p 16

CHAPITRE IV – MODALITES GENERALES D’EXECUTION

Article IV.1 – Etat des lieux : ………………………………………………………………………..... p 21 Article IV.2 – Piquetage sur le terrain – dossiers d’exécution – dispositions générales : … p 21 Article IV.3 – Nettoyage et protection des ouvrages : …………………………………………... p 21 Article IV.4 – Présentation du projet des installat ions de chantier de l’entreprise : ............ p 22 Article IV.5 – Ecoulement des eaux – épuisements : …………………………………………….. p 22 Article IV.6 – Organisation du chantier et conduite des travaux : ……………………………... p 22 Article IV.7 – Maintien et remise en état des ouvra ges souterrains existants : ……………... p 23 Article IV.8 – Limitation d’emploi d’engins mécaniq ues : ………………………………………... p 23 Article IV.9 – Nuisance du chantier : …………………………………………………………….….… p 23 Article IV.10 – Essais : ……………………….………………………………………………………….. p 24 Article IV.11 – Dossiers de récolement : ………………………………………….……………....… p 26


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CHAPITRE I : DEFINITION DE L'OPERATION

ARTICLE I.1 - NATURE DE L'OPERATION

Le présent Cahier des Clauses Techniques Particulières concerne la viabilisation du lotissement d’activité de la croix blanche à Abbaretz

ARTICLE I.2. - DEFINITION DE L'OPERATION L'opération projetée comprend : - La réalisation de voies nouvelles - La remise en état de voirie - Le nettoyage des terrains - La construction de collecteurs et branchements, et grilles eaux pluviales. - Le refoulement Eaux Usées - Les réseaux d’assainissement EU

ARTICLE I.3. - CONSISTANCE DES TRAVAUX Les travaux comprennent un seul lot

LOT UNIQUE : Terrassement – Voirie – Assainissement

-Les terrassements :

- le nettoyage du terrain - le décapage de la terre végétale (épaisseur de 0.30 m en moyenne), - l'abattage d'arbres et arbustes, de haies – débroussaillage de parcelle - les terrassements nécessaires pour la mise à la cote du fond de forme - le rabotage et le sciage de chaussée, des revêtements existants si nécessaires

- La chaussée : - la fourniture, le transport et la mise en oeuvre de G.N.T 10/80 (épaisseur 0.30 m), - la fourniture, le transport et la mise en oeuvre de G.N.T B 0/31.5 (épaisseur 0.20 m), - la fourniture et mise en œuvre de grave Bitume classe 3 sur 12cm - couche de roulement 6cm BBSG 6cm - la pose de bordures

- Accotements:

- la fourniture, le transport et la mise en oeuvre de G.N.T B 0/20 - un revêtement bicouche

- Assainissement eaux pluviales

- la construction de collecteurs eaux pluviales de diamètre 300 mm ou plus et la réalisation des branchements aux réseaux et regards existants,


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- la construction de grilles et de regards-avaloirs sur les nouveaux collecteurs et sur le réseau existant, - les mises à niveau nécessaires, - l'hydrocurage du réseau, l’inspection télévisée par caméra et le plan de récolement.

- Assainissement eaux usées

- la construction de collecteurs eaux usées et la réalisation des branchements aux réseaux et regards existants, - la fourniture et la pose du poste de refoulement - les mises à niveau nécessaires, - l'hydrocurage du réseau, l’inspection télévisée par caméra, essais étanchéité et le

plan de récolement

ARTICLE I.4. - TRAVAUX HORS MARCHE

La construction du réseau d'éclairage public, la fourniture et la pose des luminaires et MT/BT se déroulera en partie pendant l'exécution des travaux du présent marché dont le Maître d'ouvrage est le Syndicat d'Electrification Départemental. La construction du réseau d’eau potable se déroulera également en partie pendant l’exécution des travaux du présent marché dont le Maître d’ouvrage est le Syndicat intercommunal d’Alimentation en Eau Potable de la région de Pont-Château St Gildas des Bois. Les travaux devront être coordonnés.

ARTICLE I.5 . - INFORMATIONS DIVERSES - Préambule

Les définitions de prix figurant aux bordereaux des prix comprennent toutes les fournitures et les mises en œuvre nécessaires à la complète réalisation des travaux définis dans le présent C.C.T.P., les plans et profils. Elles comprennent notamment, les chargements, transports et déchargements nécessaires, la fourniture et la pose de panneaux pour la signalisation temporaire de chantier, les dispositifs pour assurer l'accès aux riverains, le nettoyage des voies publiques en cours et en fin de travaux, la remise en état des emplacements mis à disposition pour le stockage des matériaux et matériels nécessaires à l'exécution des travaux, le nivellement des lieux de dépôt des déblais.

- Nivellement Les cotes de nivellement indiquées sur les documents sont rattachées au Nivellement

Général de la France (I.G.N. 1969). - Profils Les coupes types sont à titre indicatif. Il faudra, dans la mesure du possible, suivre le

terrain naturel. Dans cet optique, les profils pourront être fournis par le Maître d’oeuvre. - Structures Les différentes structures à mettre en place sont indiquées dans le bordereau des prix

et sur les coupes types. - Implantations


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L'implantation des ouvrages à exécuter est à la charge des entreprises. L'intervention d'un géomètre est vivement conseillée. Dans ce cas, le fichier du projet d'aménagement au format DWG pourra être fourni sur disquette par le Maître d'œuvre.

- Signalisation Pendant toutes les périodes d'activité et d'interruption d'activité, de jour comme de nuit,

les entrepreneurs auront la charge du maintien et du bon fonctionnement des dispositifs de sécurité mis en place.

- Accès Les accès aux entreprises, dépendances, devront être maintenus dans les meilleures

conditions possibles, notamment par l'installation de passerelles munies de mains courantes et offrant un maximum de sécurité.

- Services publics

Les entreprises devront veiller à la bonne conservation des canalisations publiques ou

privées et en cas de perturbations dans leur fonctionnement, quelqu'en soit l'origine, faciliter l'intervention des services de maintenance concernés.

ARTICLE I.6 - CALENDRIER PREVISIONNEL D'EXECUTION DES TRAVAUX

Le délai d'exécution des travaux sera de 4 mois

1ère phase : 2 mois : Terrassement – Assainissement – Voirie 1ère phase

2ème phase : 2 mois : Finition de voirie (après les constructions) Le calendrier prévisionnel sera ajusté au moment du démarrage du chantier en

concertation avec les entrepreneurs sans que le délai d'exécution fixé dans l'acte d'engagement pour l'ensemble du marché puisse être modifié.

Les prestations hors marché énumérées à l'article I.4 ci-dessus étant exécutées

simultanément aux travaux du présent marché, une coordination constante entre tous les entrepreneurs et concessionnaires de réseaux devra être mise en place. Une copie de toute correspondance sera adressée au Maître d'œuvre.


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CHAPITRE II : PROVENANCE DES MATERIAUX

ARTICLE II.1. - PROVENANCE

Tous les matériaux et produits nécessaires à l'exécution des travaux seront fournis par

l'Entrepreneur. Ils devront provenir de carrières et d'usines agréées par l'Administration et être conformes aux normes françaises en vigueur le 1er du mois de la remise des offres.

ARTICLE II.2. - VERIFICATION ET RECEPTION DES MATERIAUX ET PRODU ITS

Tous les matériaux et produits seront vérifiés et reçue avant leur emploi. Ils seront, à

cet effet, disposés par l'Entrepreneur conformément aux instructions du Maître d'œuvre : l'Entrepreneur sera tenu de faire enlever sur le champ ceux qui seront rebutés et d'en approvisionner d'autres. S'il ne se conforme pas à cette prescription, le Maître d'Oeuvre pourra, aux frais de l'Entrepreneur, faire transporter d'office aux décharges publiques, le sable, les ciments, pierres et cailloux, etc... et marquer à la peinture les tuyaux, etc... qui, ayant été rebutés, seront maintenus sur le chantier.

L'Entrepreneur aura à supporter tous les frais relatifs à la vérification et à la réception

des matériaux et produits, notamment les frais des analyses que le Maître d'œuvre pourrait ordonner.

Nonobstant cette réception, les matériaux et produits qui, soit au moment de l'emploi

soit après, jusqu'à la réception des ouvrages, seraient reconnus défectueux ou avariés seront rebutés et remplacés aux frais de l'Entrepreneur.


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CHAPITRE III : NATURE DES OUVRAGES - MODE D'EXECUTI ON DES TRAVAUX

ARTICLE III.1. - VOIRIE

a) - Décaissement

Le décaissement sera réalisé de manière à maintenir tous les accès des riverains.

Les produits des déblais seront évacués en un lieu de dépôt définitif à la charge de l'entrepreneur. L'Entrepreneur devra prendre toutes les précautions nécessaires pour ne pas porter

détériorations aux réseaux divers existants. Il sera responsable des avaries pouvant résulter de son chantier.

Après compactage, le fond de forme ne devra comporter aucune dénivellation

susceptible de constituer des zones d'accumulation des eaux d'infiltration.

L'Entrepreneur devra maintenir une pente suffisante à la surface des parties excavées et exécuter en temps utile les saignées, rigoles, fossés et ouvrages provisoires nécessaires à l'évacuation des eaux hors des excavations ; si au cours des travaux il était conduit à procéder par pompage, les frais correspondants resteraient à sa charge.

L'Entrepreneur sera responsable des conséquences des perturbations qu'il apportera

dans le régime de l'écoulement des eaux de surface notamment au regard des propriétés riveraines.

Si des purges sont nécessaires, les excavations sont à exécuter jusqu'à la profondeur

fixée par le Maître d'œuvre. La cote théorique des déblais est rattrapée, suivant l'approbation du Maître d'œuvre, à l'aide de bons matériaux provenant du chantier ou par des matériaux d'apport de catégorie D de la norme NFP 11-300.

Le compactage des fonds de forme devra être conduit de façon à obtenir en tout

point, une portance telle que le module EV2 de l'essai de plaque ou le module dynamique à la Dynaplaque soit supérieure à 35 MPa.

b) - Couche de forme 10/100

Les granulats pour la couche de forme en matériaux concassés de carrière seront de catégorie D conforme à la norme 11-300 et contenant moins de 4 % de fines.

La grave 0/31,5 pour fermeture sera de catégorie CIIIb conforme à la norme 18-540.

c) - Fabrication et mise en œuvre de la G.N.T. B

- Fabrication de la G.N.T./B.

La centrale de malaxage utilisée sera au moins de la classe 1. La commande de l'alimentation en eau sera asservie à l'arrivée des granulats dans le malaxeur.


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- Mise en œuvre de la G.N.T./B.

L'atelier de mise en œuvre sera relié à la centrale de malaxage par liaison radiotéléphonique.

La mise en œuvre de GNT par temps de pluie continue et intense est interdite.

d) - Grave bitume et béton bitumineux

- Composition des enrobés

Pour l'exécution du présent marché, la composition des enrobés doit répondre aux spécifications suivantes :

- G.B.3 : Grave bitume de classe 3 conforme à la norme NFP 98-138.

- B.B.S.G. : Béton bitumineux semi-grenus conforme à la norme NFP 98-130.

- Granulats pour grave-bitume et béton bitumineux

Les matériaux pour grave-bitume et béton bitumineux seront entièrement concassés et résulteront du mélange d'au moins trois coupures granulométriques normalisées.

Ils seront de la catégorie BBIIa.

- Liant pour grave bitume et béton bitumineux

Le liant hydrocarboné utilisé doit être un bitume pur répondant aux spécifications de la norme T 65-001, ou un bitume modifié.

- Dope d'adhésivité

L'adjonction éventuelle d'un dopé d'adhésivité doit être conforme à la norme NFP 98-150.

- Fabrication et mise en œuvre des enrobés

La fabrication et la mise en œuvre des enrobés sont définies dans la norme NFP 98-150.

Les enrobés sont fabriqués à l'aide d'une centrale de catégorie "C", "D", ou "E".

Les centrales de catégorie "SE" doivent avoir fait l'objet d'une autorisation d'emploi délivrée par le Directeur des Routes (Ministère de l'Equipement).

La capacité de la centrale doit être au minimum de 150 t/h.

- Transport et mise en œuvre des enrobés

Le bâchage des camions est obligatoire. L'atelier de mise en œuvre est relié à la centrale d'enrobage par liaison

radiotéléphonique. Le nettoyage du support est à la charge de l'entrepreneur. Une couche d'accrochage à l'émulsion cationique à 65 % de bitume est réalisée

mécaniquement à la rampe à raison de 400 g/m² de bitume résiduel. Le répandage ne sera réalisé que sur supports secs. Le répandage des matériaux enrobés est effectué au finisseur.

Toute intervention manuelle derrière le finisseur doit être réduite au minimum : en

particulier l'apport d'enrobés jetés à la volée est interdit.


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La température de mise en œuvre sera conforme aux indications de l'article 14.3.1

des clauses techniques du fascicule 27 du C.C.T.G. Le béton bitumineux ou grave bitume qui serait approvisionné sur le chantier à une

température inférieure aux prescriptions, sera rebuté et non rémunéré. Le répandage par temps de pluie est interdit. Le répandage sur supports mouillés est soumis à l'accord du Maître d'œuvre sous

réserve qu'il n'y ait pas de flaques d'eau et que la couche d'accrochage ait été préalablement répandue.

Sauf accord du Maître d'œuvre la mise en œuvre des enrobés est interdite dès lors

que la température extérieure est inférieure à 5 degrés Celcius. Joints longitudinaux (en cas de chantier sous circulation).

A la fin de chaque journée de travail, les bandes de répandage doivent être arrêtées sur un même profil en travers. En cas de force majeure, si une dénivellation subsistait, l'entrepreneur est tenu de mettre en place la signalisation réglementaire pour avertir du danger.

Joints transversaux. Les joints transversaux des différentes couches seront décalés d'au moins un mètre. Le sifflet de raccordement provisoire doit avoir au moins un mètre de longueur. Les raccordements à la voirie existante seront réalisés par engravures biaises par

rapport à l'axe longitudinal de la chaussée. Ces dernières sont dimensionnées de façon qu'il n'y ait pas de changement brusque dans le profil en long de la chaussée.

- Compactage

Les modalités de compactage, dont l'atelier sera composé de cylindres vibrant et de compacteurs à pneus, sera déterminé par la réalisation d'une planche d'essai.

En cas de modification de l'atelier de compactage en cours de chantier du fait de l'Entrepreneur, il sera procédé à une nouvelle planche d'essai aux frais de celui-ci.

e) - Bordures en béton

Les prescriptions ci-après ont été définies à partir des indications contenues dans le guide de mise en œuvre "LES PIERRES NATURELLES EN VOIRIE URBAINE" CERTU Août 1995.

La mise en œuvre des matériaux devra être effectuée suivant les recommandations du document précité.

- Assises

Quelques soient les matériaux utilisés en assise, la formulation est à adapter avec les gravillons locaux disponibles et après étude d'un laboratoire.

Béton maigre (norme NFP 98-170)

Granulats 0/20 ou 0/14 au moins de classe C111 (norme P 18-101)

Sables au moins de classe C (norme P 18-101)


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Dosage entre 200 et 250 kg de ciment CPS CEM 11/A ou 11/B 32,5 ou 42,5

Caractéristiques minimales à obtenir en laboratoire :

- soit la résistance à la traction par fendage supérieure à 1,7 MPa (norme NFP 18-408),

- soit la résistance à la compression supérieure à 20 MPa (norme NFP 18-406) Le béton proviendra d'une centrale BPE et sera soit compacté soit vibré.

- Fiche d'identité des matériaux en pierre naturelle (réf. norme expérimentale B 10-601).

Chaque fourniture devra avoir une fiche d'identité engageant le fournisseur. Elle comportera obligatoirement les informations suivantes :

- le nom et l'adresse des fournisseurs des bordures :

- Caractéristiques des pavés, dalles et bordures

L'usure au disque métallique et la résistance à la compression seront mesurées respectivement selon les normes NF B 10-508 et 10-509.

Selon les catégories d'usage les valeurs obtenues devront être les suivantes :

Usage Catégorie 1 Catégorie 2 Catégorie 3 Poids Lourds

Essais Piétons Véhicules légers Trafic faible Cat 3 a

Trafic moyen Cat 3 b

Valeur minimale en MPa à la résistance à la compression Usure maximale au disque métallique en mm

40

32

40

32

60

32

80

25

La masse volumique devra être supérieure à 2,5 (Norme NFP 18 554) et le coëfficient d'absorption d'eau inférieur à 2 % (Norme NFP 98 304).

- Gélivité :

Quelque soit leur usage, les matériaux devront être capables de supporter au minimum 144 cycles de gel-dégel (en zone de gel modéré ou faible (norme NF P 98-401).

- Macrotexture

La mesure de macrotexture sera réalisée sur l'élément seul s'il est assez grand ou si les éléments unitaires posés conformément aux règles de mise en œuvre, sera faite par l'essai de hauteur au sable appelé "HS vraie" (norme NF P 98-216-1°.

La valeur minimale conseillée, pour des zones soumises à la circulation automobile (catégorie 3) est de : HSv > 0,5 mm.

- Microtexture

La mesure de microtexture réalisée sur des éléments unitaires sera faite par l'essai STRT, mesure de la rugosité de surface à l'aide du pendule de frottement (norme NF P 18-578).


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La valeur minimale conseillée, pour des zones soumises à la circulation automobile (catégorie 3) est de : SRT> 0,45.

- Autres caractéristiques

L'aspect et les tolérances dimensionnelles sont définis dans la norme NF P 98-401.

f) – Maçonnerie - Ciment

Le ciment employé doit être de ce catégorie CPS 45 R ou CPS 45 conformes aux normes NFP 15-301 et son utilisation conforme à la norme NFP 15-010.

- Fondations

Les fondations sont en béton n° 2 CPA 250 kg/m3, ag régats 0/25-P.

- Granulats pour béton

Les granulats moyens et gros doivent avoir un coefficient de dureté (LA) au plus égal à 35. Le sable ne doit pas comporter plus de 30 % en poids de calcaire. Il doit satisfaire aux conditions fixées par le fascicule 23 du C.C.T.G., sa courbe granulométrique, notamment est comprise dans les limites suivantes :

Proportion en poids (en %) d'éléments traversant les tamis

0,16 mm 0,315 mm 0,63 mm 1,25 mm 2,5 mm 5 mm

2 à 10 % 10 à 30 % 28 à 55 % 45 à 80 % 70 à 90 %

95 à 100 %

- Eau de gâchage

Ses qualités sont définies par la norme NF P 18-303.

- Sable pour mortier

Le sable doit satisfaire aux conditions des normes NF P 18-301 et NF P 18-304, il comprend au moins 75 % de silice et contient en poids plus de 5 % de grains fins traversant le tamis de 0,315 mm. La dimension maximale des éléments est de 2,5 mm et l'équivalent de sable minimal de 90 %.

- Exécution des travaux.

L'Entrepreneur doit prendre toutes les dispositions nécessaires pour ne pas dégrader

les ouvrages (bordures, candélabres ..) en utilisant notamment des madriers et panneaux pour les franchissements d'engins.

La réfection des ouvrages détériorés, quelqu'en soit l'importance, est faite aux frais de

l'entreprise. En cours et en fin de chantier, le nettoyage des surfaces minérales est à la charge de l'entreprise.


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g) Réfections provisoires et définitives des chaus sées et trottoirs

En complément des articles 82 et 83 du fascicule 71, les réfections de chaussées et

trottoirs se feront de la manière suivante : 1 - Tous les rétablissements se feront conformément aux prescriptions ci-après,

ainsi qu'aux indications, en cours de travaux, du Maître-d'Oeuvre et du service compétent ayant la charge normale des revêtements.

Les prix consentis par l'Entrepreneur tiennent implicitement compte de ces

suggestions et des conséquences qui peuvent en résulter. L'administration se réserve le droit, en cas de non-observation des prescriptions ci-

dessus, de faire effectuer les revêtements aux frais de l'Entrepreneur du présent lot par une tierce entreprise choisie par elle.

Les prix consentis par l'Entrepeneur incluent la fourniture de tous les matériaux

neufs nécessaires. Ces matériaux neufs ne pourront être mis en oeuvre qu'après accord du Maître d'Oeuvre sur leurs qualité.

L'Entrepreneur remplacera, en outre, à ses frais par des pavés ou bordures neufs de

même qualité et échantillon ceux et celles qu'il aurait fendus, épaufrés ou perdus dans les opérations de démontage ou rétablissement des revêtements et bordures.

2 - L' Entrepreneur assurera l'entretien de tous les rétablissements (même ceux

restant provisoires) en cours de travaux et jusqu'à la fin du délai de garantie. Les prix tiennent implicitement compte des opérations de reprise nécessaires suivant indications du Maître d'Oeuvre.

3 - Le rétablissement provisoire de revêtement des chaussées, caniveaux et trottoirs

se fera sans flache sur l'ancien profil ; les saillies ne seront admises que si elles sont inférieures à 3 cm et arrondies pour être non dangereuses. Le rétablissement définitif se fera sans flash, ni saillies sur l'ancien profil.

4 - Les rétablissements de chaussées, accotements et trottoirs, seront exécutés

conformément aux prescriptions suivantes :

ARTICLE III.2. ASSAINISSEMENT

a) Sable alluvionnaire pour mortiers et bétons

Le sable alluvionnaire proviendra obligatoirement d'une exploitation autorisée. L'équivalent de sable mesuré au piston sera supérieur à 80.

b) Granulats pour bétons

Ces granulats seront conformes aux prescriptions de la norme NFP 18-301. Leur

coefficient Los Angelès sera inférieur à 25.


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c) Ciments pour mortiers et bétons

L'entrepreneur utilisera un ciment Portland composé (C.P.J.) de classe 45, conforme

aux normes : . NFP 15-300 : Liants hydrauliques - Vérification de la qualité des livraisons -

Emballage - Marquage. . NFP 15-300 : Liants hydrauliques - Définitions -Classifications et spécifications des

ciments et titulaires de la marque N.F. - V.P.

d) Ouverture des fouilles :

Les fouilles seront exécutées conformément aux prescriptions de l'article 5.3 du fascicule 70 du C.C.T.G. Les déblais ne convenant pas au remblaiement seront évacués.

L'entrepreneur exécutera tous les travaux d'ouverture et de maintien des fouilles et

tranchées dans les terrains de toute nature. Il fera notamment tous les étaiements et blindages nécessaires, même jointifs, quelle que soit la nature du terrain rencontré, et effectuera les démontages d'ouvrages qu'il pourra rencontrer.

La tranchée aura une largeur maximale à sa base égale au diamètre extérieur du tuyau

augmenté de 0,20 m de chaque côté. L'entrepreneur devra se conformer aux mesures de sécurité figurant dans les

documents officiels en vigueur au moment des travaux. L'entrepreneur sera seul responsable de tous les éboulements qui pourraient survenir,

de tous les dommages que pourraient éprouver les maisons riverains, les monuments, ouvrages d'art, ouvrages souterrains publics ou privés, les canalisations de toutes sortes, des détériorations survenant aux revêtements du sol et des accidents qui pourraient arriver quel qu'en soit le motif.

Il réglera les dommages correspondants sans l'intervention de l'Administration.

e) Caractéristiques des tuyaux. Les tuyaux PVC et béton des réseaux EP/EU seront conformes aux prescriptions des

normes NF. Les canalisations Ø 160 et 200 pour les eaux usées seront constituées de tuyaux de raccords en polychlorure de vinyle classe 34 ISO dont l’une de leurs extrémités comportera une emboîture façonnée.

f) Regard de visite.

Les regards de visite Ø 800 / Ø 1000 et accessoires seront conformes au cahier des

charges QUALIF-FIB. Les dispositifs de fermeture seront du type « PAMREX PONT A MOUSSON ou similaire, dans tous les cas, devront être agrées par le Maître d’œuvre.

g) Pose des tuyaux.

Aucun lit de pose ne devra être mis en place et aucune pose de tuyau ne devra être

entreprise avant que le Maître d'œuvre, dûment appelé par l'Entrepreneur, n'ait été à même de procéder ou de faire procéder à la vérification du fond des fouilles.

L'entrepreneur procédera alors à la mise en place du lit de pose constitué sur la

largeur de la fouille par une couche de sable bien serré de 0,10 m d'épaisseur sous la génératrice


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inférieure du tuyau et dont le niveau supérieur sera de part et d'autre du tuyau à une hauteur au-dessus du radier au tiers (1/3) du diamètre de la canalisation.

L'entrepreneur veillera particulièrement à ce que les files d'éléments soient

parfaitement rectilignes et leur pente absolument régulière entre deux regards consécutifs (ou entre les points d'origine et d'aboutissement pour les branchements).

h) Joints.

Tous les éléments nécessaires à la construction des réseaux d'assainissement seront

raccordés entre eux à l'aide des pièces spéciales prévues par le fabricant. Les joins "caoutchouc" ou "élastomère" entre tuyaux seront posés suivant les

prescriptions de l'article 43 du fascicule 70 du C.C.T.G. Si l'utilisation de joints souples n'est pas possible pour le raccordement des

branchements dans les ouvrages en béton, les tuyaux comporteront un bout sablé.

i) Remblaiement des tranchées.

Le remblaiement des tranchées s'effectuera conformément aux dispositions de l'article 5.8 du fascicule 70 du C.C.T.G.

j) Ouvrages annexes. Les enduits à l'intérieur des regards de visite et bouches d'égout seront réalisés au

mortier de ciment. Tous les angles rentrants ou saillants seront arrondis suivant une courbe de 0,02 m au moins de rayon. L'étanchéité de la liaison radier-cheminée devra particulièrement être soignée, si le radier est coulé sur place et la cheminée préfabriquée.

Les ouvrages annexes pourront être, au choix de l'Entrepreneur, coulés sur place ou

préfabriqués. Les éléments préfabriqués proviendront d'usines titulaires du label de qualité :

Qualif .I.B. Les joints entre éléments de regards en béton seront en butyl. Les matériaux utilisés en remblaiement autour des ouvrages après la mise à la cote

des recouvrements, seront soigneusement compactés par couche de 0,20 m maximum. Lorsqu'une remise à la cote des plaques de recouvrement sera nécessaire, après

l'exécution des couches de surface, les raccords autour du cadre seront exécutés à l'aide d'un produit à base de résine, type "SURFASOL" ou similaire sans que l'entrepreneur puisse prétendre à une rémunération supplémentaire.

Les regards de visite à cheminée circulaire de 1 mètre de diamètre seront équipés

d'échelons en acier inoxydable.

k) Fonte de voirie Toutes les fontes de voirie seront conformes à la norme EN 124.


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Le Maître d'œuvre indiquera à l'entrepreneur les fontes à déposer qui devront être remises au Maître d'Ouvrage.

l) Inspection par caméra.

Le contrôle du réseau par passage caméra sera réalisé par une entreprise spécialisée. Si des anomalies de construction ou d'étanchéité sont constatées, le nouveau contrôle, après reprises des conduites, sera à la charge de l'Entrepreneur, aux conditions établies avec l'entreprise chargée du contrôle.

m) Tuyau refoulement

Les canalisations de refoulement pourront être en polychlorure de vinyle non plastifiés

et de couleur normalisée grise, Le diamètre sera précisé par l’entrepreneur en fonction du refoulement à réaliser. (Solution de base Ø 81.4 /90)

n) Ouvrage régulation Bassin

Voir coupe type des ouvrages (plans)

ARTICLE III.4 – POSTE DE REFOULEMENT

3.4.1 -Condition de réalisation L'entrepreneur devra valider toutes les données issues des plans. 3.4.2 –Consistance des travaux L'Entreprise s'étend à toutes les fournitures, transports, main-d'oeuvre et sujétions de toute nature nécessaire à la réalisation complète de la station de relèvement, prête à être mise en service, y compris la fourniture et la mise en place de la machinerie élévatoire, de toutes les conduites (avec butées) et de tous les équipements nécessaires. En résumé, l'Entreprise s'étend à tous les travaux et moyens de toute nature à mettre en oeuvre pour la réalisation intégrale des ouvrages et aux sujétions de toute sorte pouvant être rencontrées pour mener ces travaux à bonne fin.

- Génie Civil Les travaux comprennent notamment : 1. tous les terrassements nécessaires à l'exécution de la station en terrain de toute nature,

même le rocher, avec fouilles, extraction, remontée et évacuation des déblais au lieu de dépôt agréé, (y compris frais d'accès à la décharge) étaiements et blindages des fouilles, jointifs ou non, par tous moyens quels qu'ils soient, tous les épuisements et drainages nécessaires pour la construction, remblai autour de l'ouvrage qui ne devra être exécuté que lorsque le dit ouvrage aura acquis une solidité suffisante (tenir compte de la sous-pression).

2. l'exécution d'une semelle de propreté en béton non armé de 0,15 m d'épaisseur minimum. 3. l'exécution, en béton armé, de l'ouvrage proprement dit : bâche de pompage et chambre

séparée pour robinetterie.


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l'ouvrage pourra être réalisé soit en éléments préfabriqués soit coulé en place. Dans tous les cas, les notes de calcul, les plans de ferraillage..., ainsi que le type de ciment employé devront être soumis à l'agrément du Maître d'Oeuvre (le ciment Portland artificiel est interdit en infrastructure).

4. l'exécution des bétons de formes, des massifs supports, butées des conduites, etc... Ces massifs et butées seront reliés au béton armé au moyen de fers ménagés à cet effet, lors de l'exécution du béton armé. La forme du radier de la cuve sera conçue de manière à éviter la sédimentation, ainsi que la formation de tourbillons vers l'aspiration des pompes.

5. le cas échéant, l'exécution des enduits nécessaires. Sur les parois du bassin d'accumulation

et notamment la dalle de couverture, l'entrepreneur prendra les dispositions nécessaires pour assurer la protection du béton et éviter toute corrosion, due en particulier à la condensation et à l'agressivité des effluents. L'enrobage des aciers par le béton ne doit pas, en outre, être inférieur à 0,03 m.

6. la fourniture et la mise en place de l'équipement de service: dispositif d'aération, grillages,

trappes, etc..

la fermeture des ouvrages enterrés sera réalisée par des regards fontes-acier plein pour chaussée (résistance 400 KN) , à savoir : - pour la chambre à vannes : cadre rond identique à ceux utilisés sur le réseau gravitaire (diamètre de passage utile supérieur à 600 mm) PAMREX articulé D400 ou équivalent avec système de verrouillage. - pour la fosse de pompage : des trappes articulées sur charnières et verrouillables, NORINCO série TI ou équivalent: équipées de clés de verrouillage. L'équipement devra être conforme à la réglementation en vigueur, notamment du point de vue de la sécurité. Pour ce faire, la trappe sera équipée d'une protection anti-chute, réalisé sur charnière et décomposée en élément indépendant propre à chaque pompe. L'espacement entre barreaux ou mailles de caillebotis ne permettra pas le passage d'un pied et la surface sera anti-dérapante.

7. les conduites de liaisons extérieures : les tuyaux utilisés seront du même type que ceux

auxquels ils se raccordent et l'étanchéité avec les ouvrages de génie civil devra être assurée au moyen des pièces appropriées : joints, manchons de scellement, etc.. La fondation et le remblaiement seront réalisés intégralement en sable anti-argile. Une vanne d'isolement sera positionnée sur le réseau gravitaire en amont immédiat du poste de refoulement, dans un regard de visite.

8. la fourniture et la pose de fourreaux et de chambres étanches nécessaires pour les

alimentations EDF et FRANCE TELECOM, entre les supports des concessionnaires et les armoires, ainsi qu'entre ces mêmes armoires et le poste de pompage (conformément aux réglementations et avis de EDF et FRANCE TELECOM.

NOTA : 1. en dehors des pièces en fonte-acier, toutes les parties métalliques seront : -au droit de la bâche de pompage : en inox minimum 304L. -sur les ouvrages annexes : en inox ou en acier galvanisé à chaud (après accord). 2. la station sera conçue et réalisée de façon que le niveau sonore atteint à proximité

immédiate de celle-ci lors du fonctionnement du pompage ne dépasse pas les normes en vigueur.

3. toutes les dispositions complémentaires pour mettre le voisinage à l'abri des odeurs sont

implicitement comprises dans l'offre.


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- Machinerie élévatoire

L'Entreprise comprend: la fourniture, la fabrication, le transport des lieux de fabrication, le montage, la peinture ou la galvanisation, les essais et la mise en parfait ordre de marche des machines et matériels ci-après et toutes sujétions inhérentes : 1. Deux groupes électro-pompes immergés (type de roues et caractéristiques à préciser par

l'entrepreneur) pour eaux résiduaires. L'entrepreneur devra justifier le choix du matériel en précisant notamment le calcul des pertes de charges, la puissance électrique consommée, l'encombrement, le volume utile, la protection anti-bélier, etc..

2. La commande pour le démarrage et l'arrêt suivant le niveau de l'effluent dans le bassin

d'accumulation. Le système de commande et de mesure de niveaux sera fait par une sonde à ultrasons de marque Milltronics ou équivalent. Le niveau d'arrêt devra tenir compte de la nécessité d'éviter le désamorçage des groupes et l'entrepreneur devra justifier en conséquence la hauteur de marnage retenue pour le calcul de la bâche d'accumulation. Le dispositif comprendra en parallèle trois flotteurs: niveau bas (NB), niveau haut (NH) et niveau très haut (NTH : signalisation d'alarme).

La mise en marche de la pompe devra pouvoir se faire manuellement et automatiquement. La marche automatique devra pouvoir reprendre son cours normal après une commande manuelle ou après une coupure accidentelle de courant, ou une inversion de phase, etc..(un défaut sur une pompe).

3. L'appareillage de protection, contrôle et mesure qui comprendra au minimum : A) Protections électriques et hydrauliques : L'entrepreneur devra s'assurer que le relais différentiel du disjoncteur EDF provoque la disjonction de l'armoire au premier défaut stoppant l'ensemble de la marche de la station; ces prestations seront conformes au décret du 14 Novembre 1962, relatif à la protection des travailleurs, ainsi qu'à la norme C15.100. Enfin, ce disjoncteur différentiel sera susceptible de supporter les intensités de démarrage en charge des moteurs. Les frais du bureau de contrôle "électricité" et de Consuel devront être inclus dans l'offre. B) Contrôle et mesure électrique et hydraulique : 4. L'équipement électrique de la station à partir du point de livraison EDF.

Toutes les canalisations électriques pour la réalisation des problèmes posés jusqu'aux différents points d'utilisation seront en câbles étanches parfaitement protégés et conformes aux prescriptions officielles et normes U.S.E. Elles seront posées en fourreaux entre l'armoire de commande et la station. Les sections de ces différents câbles seront justifiées. Les traversées des parois de maçonnerie ou béton se feront dans des tubes fer traités, noyées dans la paroi et étanche. En cas de panne, pour la mise en place de la pompe de secours, les dispositions nécessaires sont à prévoir pour débrancher et reprendre l'alimentation électrique à partir de l'armoire.

L'ensemble de l'appareillage électrique et automatisme sera regroupé dans un coffret étanche et fermant à clé, avec un indice de protection minimum de IP 2X.

L'armoire électrique disposera d'une double porte comportant les éléments suivants :


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- 1 voltmètre et son commutateur - 1 compteur horaire par pompe - 1 ampèremètre par pompe - 1 voyant marche et 1 voyant défaut pompe - 1 commutateur 3 positions (Manuel; Arrêt; Auto) - 1 commutateur 2 pompes (Automate; Armoire) - 1 bouton poussoir « test lampe» - 1 voyant sous tension

Ainsi que tout le matériel permettant le contrôle et l'état des équipements, notamment : - 1 disjoncteur magnétométrique par pompe - 1 contrôleur de phase - 1 résistance de chauffage -1 transformateur de commande

A noter que tous les appareils de mesure seront équipés d'un écran (ou cache) isolant, évitant les contacts directs.

Le soumissionnaire devra fournir 2 schémas définitifs (1 dans l'armoire et 1 dans le dossier du maître d'ouvrage), ceci après approbation par le service de l'assainissement du dit schéma. Au niveau du câblage, les informations allant à l'automate seront branchées sur un bornier distinct avec des fils d'une couleur différente au câblage électromécanique. Les commandes qui sortent de l'automate seront aussi d'une couleur différente.

5. Automatisme et télétransmission.

La commande des pompes à partir des niveaux bas et haut, devra pouvoir être assurée tantôt par l'armoire électrique elle-même, tantôt par un automate (les bobines des contacteurs seront envoyées sur un bornier).

L'entreprise assurera la fourniture, la mise en place et le paramétrage de cet automate, dont les caractéristiques sont les suivantes: - Il devra disposer au minimum de 8 entrées TOR, 1 entrée ANA et 2 sorties TOR - Il aura notamment des fonctions « Compteur» et « Chronomètre ». - Marque PERAX (P200XM), SOFREL (S50) ou équivalent.

L'automate a pour fonctions : - la commande et la permutation automatique des pompes, - l'acquisition des informations (niveaux bâche, temps de marche de la pompe, défauts) et la retransmission par ligne RTC sur le superviseur de l'usine d'épuration de Sautron.

Il sera posé dans l'armoire électrique, en respectant les consignes (distance, câblage, repérages...) fournie par le constructeur. Les alimentations BT et RTC seront protégées par des parasurtenseurs.

6. Les clapets de retenues et robinets-vannes

Un clapet à boule et une vanne de sectionnement seront prévus sur chaque refoulement et positionnés dans une chambre indépendante de la cuve de pompage. Par ailleurs, une purge sera réalisée en fond de cette chambre (le génie civil devra comporter une inclinaison vers le point de purge) clapet anti-retour.

A noter, que le soumissionnaire devra communiquer au maître d'ouvrage les fiches techniques de la robinetterie (vanne, clapet...) présente sur le site.

7. La prise de manomètre avec les canalisations de liaisons nécessaires équipées de vannette


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et bouchons 15/21 (INOX 204L minimum). 8. La canalisation de refoulement et toutes les pièces de raccord en fonte ou en tube acier

inoxydable. L'entrepreneur devra prévoir les pièces nécessaires au démontage et au remontage aisés des canalisations et appareils. Les diamètres des refoulements seront déterminés et justifiés par l'entrepreneur. Afin de pouvoir renforcer ultérieurement les capacités de pompage du poste, une manchette d'adaptation devra être mise en place sur chaque refoulement, permettant un démontage aisé de la robinetterie.

9. Les dispositifs de fixation (goujons, pattes, colliers, etc..) des appareils, tuyauteries,

canalisations et conducteurs divers hydrauliques, électriques ou autres. Ces matériels seront en inox 204L minimum au droit de la bâche de pompage. En dehors il pourront être en acier galvanisé à chaud. Les colliers seront en deux pièces afin de faciliter les démontages éventuels.

10. La mise à la terre de toutes les installations conformément aux prescriptions et normes

officielles et l'appareillage de protection des travailleurs. 11. Tous les différents accessoires, non définis ou omis dans le présent cahier, et nécessaire à

la mise en parfait ordre de marche de l'installation, au contrôle de cette bonne marche et à la sécurité.

NOTA : 1. Les garanties de fonctionnement et d'exploitation devront s'étendre à l'installation complète

comprenant l'ensemble des appareils que l'entrepreneur jugera utile d'établir pour que les conditions spécifiées ci-dessus soient satisfaites.

2. L'entrepreneur devra garantir notamment :

- l'élévation des débits dans les conditions indiquées au présent C.C. T.P. ; - la consommation d'énergie par m³ d'eau élevée; - un facteur de puissance de l'installation « tangente Phi » supérieur à 0,6 ; - les intensités et tensions nécessaires aux bornes des moteurs ; - un échauffement maximum pour marche continue à allure normale ; - les limites dans lesquelles les caractéristiques ci-dessus resteront stables.


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CHAPITRE IV : MODALITES GENERALES D'EXECUTION

ARTICLE IV.1. - ETAT DES LIEUX

L'entrepreneur est réputé avoir vu les lieux et s'être rendu compte de leurs

situations exactes, de l'importance et de la nature des travaux à effectuer.

ARTICLE IV.2. - PIQUETAGE SUR LE TERRAIN – DOSSIERS D’EXECUTION – DISPOSITIONS GENERALES

Les opérations de piquetage et de constitution des dossiers ou documents

d'exécution doivent être effectuées suivant le mode défini à l'article 44 du fascicule n° 71, à savoir : - reconnaissance et définition du tracé par le Maître d'Oeuvre ; - implantation du tracé et piquetage, et établissement de l'ensemble des dossiers ou

documents d'exécution par l'Entrepreneur. Ces opérations sont exécutées comme prévu à l'article 45 du fascicule n° 71

(paragraphes 1 et 2). Le dossier d'exécution comprend les pièces mentionnées à l'article 45.2 du

fascicule 71. Il est précisé : Que la recherche et l'obtention des permissions de voirie pour emprunt du

domaine public par les canalisations sont assurées par le Maître de l'Ouvrage quant il s'agit des voiries nationales, par l'Entrepreneur dans les autres cas.

Que la recherche des autorisations de passage en terrain privé est assurée par

l'Entrepreneur.

ARTICLE IV.3. - NETTOYAGE ET PROTECTION DES OUVRAGES

L’entrepreneur a la responsabilité du nettoyage et de la protection des ouvrages réalisés par ses soins jusqu’à la réception de l’ensemble du marché.

En ce qui concerne le nettoyage final avant réception : l’entrepreneur doit

l’enlèvement et l’évacuation des protections mises en place et le nettoyage des ouvrages ou équipements qui étaient protégés ainsi que le nettoyage des abords.

Après achèvement des travaux, mais avant leur réception, l’entrepreneur nettoiera

le chantier compris dans les limites d’emprise de tous les matériaux ou excédents. Les détritus de toute nature seront emportés à la décharge de l’entreprise. Les matériaux et les matériaux roulants - tels les granulats n’ayant pas fait prise seront balayés, ramassés et mis en dépôt ou évacués à la décharge de l’entreprise.

L’entrepreneur devra prendre toutes les dispositions pour éviter une quelconque

pollution des terrains et des bâtiments riverains du chantier. Il devra assurer en permanence le nettoyage des voies publiques empruntées pour le transport des matériaux.


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Outre les dispositions prévues ci-dessous, l’entrepreneur est tenu de procéder au nettoyage des voies dès que le maître d’œuvre en fera la demande.

L’entrepreneur est tenu d’intervenir pour la réparation des dégâts occasionnés lors

des travaux dans les plus brefs délais. Le maître d’œuvre se réserve le droit d’intervenir après mise en demeure par ordre de service, aux frais de l’entrepreneur.

ARTICLE IV.4 - PRESENTATION DU PROJET DES INSTALLATIONS DE CHAN TIER DE L'ENTREPRISE :

Le Maître d’Oeuvre pourra exiger que soient modifiées ou complétées les dispositions

envisagées si celles-ci lui paraissent manifestement insuffisantes ou si, elles ne donnent pas satisfaction, sans que l'entrepreneur puisse élever aucune réclamation en raison du trouble qui pourrait être apporté à ses prévisions.

Dans un délai de huit jours, à dater de la notification de l'approbation du marché, l'entrepreneur devra demander l'agrément des carrières et fournisseurs auprès desquels il compte s'approvisionner.

ARTICLE IV.5 - ECOULEMENT DES EAUX - EPUISEMENTS :

Il est spécifié que les épuisements font partie de l'entreprise et ne donnent lieu à aucune rémunération spéciale.

L'entrepreneur devra, sous sa responsabilité, assurer la protection de ses chantiers

contre les eaux de toute nature et de toute origine. Il devra, le cas échéant, se conformer aux prescriptions qui lui seront notifiées à cet

égard par le Maître d'Oeuvre, ainsi que pendant le délai de garantie, conformément à l'article 14 du fascicule 2 du C.C.T.G. Ces obligations comportent l'écoulement des eaux aux points bas.

Il assurera, sous sa responsabilité, l'évacuation des eaux de toutes origines depuis

les chantiers jusqu'aux exutoires existants ou à aménager. Ces obligations comprennent, en ce qui concerne les fouilles des ouvrages, la construction et l'entretien des dispositifs (rigoles, drains, puisards) de captage et d'évacuation des eaux, la fourniture éventuelle et l'entretien du matériel de pompage (y compris le matériel de rechange), la fourniture de l'énergie et du combustible, la main-d'oeuvre d'exploitation et de surveillance, la remise en état des lieux, etc... de telle façon que tous les ouvrages décrits dans le présent C.C.T.P. soient exécutés à sec.

L'entrepreneur devra, sous sa responsabilité et à ses frais, organiser ses chantiers

de manière que l'écoulement des eaux dans les caniveaux et les ouvrages existants soit maintenu en permanence et cela quelle que soit l'importance des venues d'eau.

ARTICLE IV.6 - ORGANISATION DU CHANTIER ET CONDUITE DES TRAVAUX :

L'entrepreneur est seul juge de la nécessité de clore ses chantiers et de l'efficacité du type de clôture.

L'entrepreneur devra permettre le passage de la circulation générale ou locale et l'exécution des services publics

L'entrepreneur sera responsable, jusqu'à l'expiration du délai de garantie du

maintien en bon état de service des voies, réseaux, clôtures et installations de toute nature, publiques ou privées, affectés par ses propres travaux. Il devra de ce fait, procéder à ses frais, à tous travaux de réparation, de réfection ou de nettoyage nécessaires.


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ARTICLE IV.7 -MAINTIEN ET REMISE EN ETAT DES OUVRAGES SOUTERRAI NS EXISTANTS :

Si, à l'occasion de l'ouverture des fouilles, des ouvrages souterrains de quelque nature que ce soit sont endommagés, l'Entrepreneur sera tenu de les faire remettre en état, dans les meilleurs délais, sans qu'il puisse prétendre à aucune indemnité.

L'entrepreneur ne sera pas admis à présenter des réclamations de quelque nature

que ce soit du fait de la présence de réseaux rencontrés longitudinalement ou transversalement à la tranchée.

En cas de détérioration accidentelle, leur remise en état sera effectuée aux frais de

l'entrepreneur sans qu'il puisse prétendre à indemnité. ARTICLE IV.8 - LIMITATION D'EMPLOI D'ENGINS MECANIQUES :

Il pourra être exigé par le Maître d'Oeuvre, sans plus-value, l'emploi de brise-béton

à commande hydraulique ou commandé par un groupe moto-compresseur dont le niveau sonore sera limité conformément aux dispositions de l'arrêté du 11 avril 1972 du Ministère de l'Environnement et des textes réglementaires postérieurs.

L'emploi d'explosifs sera soumis à l'agrément du Maître d'Oeuvre. L'attention de

l'Entrepreneur est appelée, en outre, sur les dispositions figurant à l'article 28 du fascicule 1 du C.C.T.G. concernant les déblais à la mine dans les terrains rocheux. ARTICLE IV.9 – NUISANCE DU CHANTIER :

L'entrepreneur devra maintenir en tous temps le chantier, y compris les aires de

stockage, libres d'accumulation de détritus ou matériaux détériorés ou rebutés. Les matériels d'installation et matériaux non indispensables à la poursuite des

travaux devront être évacués du chantier. L'entrepreneur devra, en fin de travaux, remettre à l'Administration, les chantiers et

emplacements mis à sa disposition, propres et nets dans les conditions jugées satisfaisantes par le maître d'oeuvre.

Il devra procéder à la remise en état de toutes les constructions, objets, lieux, qui

auraient souffert du fait de ces travaux. Les dépenses qui devront être faites par l'Administration aux lieux et place de

l'entrepreneur défaillant, seront déduites du montant des sommes lui restant dues. Les dispositions du décret n° 69-380 du 18 avril 19 69 posent le principe que les

bruits des chantiers ne doivent pas causer une gêne excessive pour le voisinage. Les matériels employés devront être conformes aux prescriptions édictées par les arrêtés du 11 avril 1972 du Ministre de la Protection de la Nature et de l'Environnement.

L'entrepreneur devra par des mesures appropriées (arrosage ...) limiter l'émission

de poussières pouvant apporter une gêne aux riverains.


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ARTICLE IV.10 – ESSAIS 1- Compactage - Portance

Contrôle par l’entreprise Les prix de fourniture et pose de canalisations comprennent l’auto-contrôle du

compactage, à savoir un essai type PANDA (ou similaire) sur chaque section de tranchée ouverte sous chaussée, y compris pour les traversées eaux pluviales. Les résultats de ces essais étant communiqués au Maître d’œuvre.

Vérification du compactage Des essais à la DYNAPLAQUE seront à réaliser sur la couche de fondation (GNT B

0/31,5), avant mise en œuvre de la grave bitume ou de béton bitumineux. Le coefficient de restitution, mesuré à la dynaplaque devra être supérieur à 50 %. Si les résultats ne sont pas convenables, l’entreprise devra, à sa charge, extraire le

remblai préalablement mis en place et le remettre en œuvre. La nouvelle vérification, à la dynaplaque, de la couche de fondation qui s’en suivra, sera à la charge de l’entreprise. Ce jusqu’à obtention d’un résultat correct.

2- Essais étanchéité : Réseau Eaux Usées

Les essais d’étanchéité devront être réalisés uniquement sur le réseau d’assainissement d’eaux usées dans le respect de la nome NF-EN 1610 en vigueur.

Les mesures seront effectuées avec des matériels étalonnés. Les résultats devront

être enregistrés. Les équipements automatiques de tests à l’air doivent être étalonnés une fois par an par un organisme accrédité « COFRAC mesure »

Les collecteurs principaux ainsi que les canalisations de branchement seront testés à

l’air indépendamment des regards. - Essai à l’air sur les canalisations

Le prestataire effectuera les essais d’étanchéité après remblayage des tranchées mais avant la réfection définitive des chaussées. Les essais des éléments des réseaux gravitaires sont réalisés selon la norme EN 1610 relative à la mise en œuvre et essai des branchements et collecteurs d’assainissement -Méthodologie

On mesurera soit un temps de chute de pression, soit, pour un temps donné, la

valeur de pression. Ces valeurs devront être conformes à des données prédéfinies en fonction de la nature et des caractéristiques du tronçon.

Les tests d’étanchéité à pression décroissante 50-40 millibars selon la procédure

retenue se déroulent en deux étapes.


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La première étape consiste en une saturation de toutes les canalisations du tronçon à

tester pendant 2 minutes à 60 millibars. Cette première étape a pour but d’homogénéiser la pression sur l’ensemble du tronçon.

La deuxième étape correspond au test proprement dit. Grâce à une purge, la

pression est ramenée progressivement à 50 millibars et le test peut commencer. La durée du test est fonction de la longueur du tronçon, de son diamètre et de la nature du matériau constitutif. La durée du test pour une canalisation en PVC Ø200 et de 220s (source CERIB).

Le test est déclaré conforme quand la pression mesurée est comprise entre 50 et 40

millibars (ou entre 100 et 85 millibars). Dans le cas contraire, il est déclaré non conforme.

L’équipement utilisé pour mesurer la chute de pression doit permettre la mesure avec une précision de 10 % de Dp. La précision de mesure du temps doit être de 5 secondes.

-Essais sur les regards Les regards de visite sont soumis à une épreuve d’étanchéité par simple remplissage

d’eau. Les canalisations aboutissant sur le regard sont bouchées au moyen d’obturateurs pneumatiques. Le délai d’imprégnation est de 24 heures pour les regards béton.

A la fin de la durée de l’essai, on mesure la quantité d’eau ajoutée afin de maintenir le

plan d’eau constant à la cote d’épreuve établie au-dessous de la tête du cône de réduction. Les rehausses feront l’objet d’un examen visuel sur la qualité de réalisation.

L’essai des regards sera une épreuve à pression variable dans la quelle on

mesurera, après 30mn, le volume d’eau qu’il faut pour revenir à la hauteur de remplissage initiale. Les tolérances à prendre en compte sont celles de la NF EN 1610.

3- Passage caméra

Passage caméra à faire sur réseaux EU-EP et les bra nchements EU - EP

La caméra couleur devra être adaptée au diamètre de la canalisation et centrée par

rapport à l’axe de la canalisation. Elle devra être munie d’une tête tournante et pivotante. L’utilisation d’une caméra à tête fixe est autorisée uniquement pour les branchements de petit diamètre.

La position de la caméra sera toujours notée par rapport à l’axe du regard origine de

l’inspection (cote zéro). L’inspection se fera d’axe en axe de regard en plaçant rigoureusement la tête de la caméra à la cote zéro (quand la caméra est dans le regard, la reculer si nécessaire). La vitesse d’avancement sera constante. La distance cumulée est notée depuis l’axe du regard de visite de l’inspection. Le sens d’inspection doit être noté. Chaque emboîtement fera l’objet d’un examen circulaire.


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ARTICLE IV.11 – PLAN DE RECOLEMENT :

Quinze jours avant la réception, l'entrepreneur devra soumettre au visa du Maître

d'œuvre le dossier de récolement des ouvrages réalisés Les cotes de nivellement qui y figureront devront être rattachées au Nivellement

Général de la France et rattaché en coordonnées au système LAMBERT II. Les plans seront établis suivant les prescriptions du Maître d’œuvre. Les cotes et les coordonnées seront dans le système NGF et rattachées au système LAMBERT II. Les plans seront remis sur fichiers numérisés au format DWG et 4 tirages papiers à l’échelle 1/200 ou 1/500.

Lu et accepté

Lu et accepté par l'Entrepreneur,

A , le

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