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W Entreprise du mois : CR SYSTEM Homme du mois : Frédéric Anfray DIRIGEANT DU GROUPE AGP ContactEntreprises95 Bimestriel n°120 février-mars 2016 Réf. C. 140 Bâtiment intelligent et automatisation fotolia.com - Business center ©Sergey Nivens

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Entreprise du mois :

CR SYSTEMHomme du mois :Frédéric AnfrayDIRIGEANTDU GROUPE AGP

ContactEntreprises95

Bimestriel n°120février-mars 2016

Réf. C. 140

Bâtiment intelligent et

automatisation

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Février-Mars 2016 – n°140 – Contact Entreprises 3

Sommaire

Annonceurs

DOSSIERLe bâtiment intelligent .................p.5 à 9

ALLIECO ENVIRONNEMENT - C’CLIM -

CHAMBRE DE COMMERCE DU VAL D'OISE -

COMMUNAUTÉ D'AGGLOMERATION DE CERGY-

PONTOISE - CONSEIL DÉPARTEMENTAL

DU VAL D’OISE - CLUB ACE - CRIT CENTER -

EMILIE - FOUGERAY-FLAMANT DÉMÉNAGEMENT -

LES PARCS DE SAINT OUEN L’AUMONE - MONTI -

OLIVIER VIGNAL PAYSAGISTE - PROCARIST -

SIREMBALLAGE - SOCIÉTÉ GÉNÉRAL -

SOMAG - WAGRAM EDITION -

Édition : MF PROMOTION, Agence Conseil en Communication - B.P. 78447 - 95807 Cergy-Pontoise cedex - Téléphone : 01 34 25 97 08 - Fax : 01 34 24 84 83 -www.mfpromotion.fr - Directrice de la publication : Virginie PAVIOT [email protected] - rédactrice en chef : Audrey LEMEUR [email protected] - rédacteurs : Audrey Le Meur, Nolwenn Ramanantsoa - SARL au capital de 7622,45 euros - RCS Pontoise B 352 519 292 - Code APE 744B - Tirage : 8 000 exemplaires

Quand le bâtiment va…

Tout va, c’est ce que l’on dit. Mais est-ce laréalité ? Sur le plan national, nouveau recul

d’activité de 3% en volume et 30 000 suppressions d’emplois.Sur le plan local, les entreprises adhérentes à la Fédération duBâtiment enregistrent moins de défaillances (69 en 2015 contre94 en 2014). Et les carnets de commandes se sont un peudégarnis. 2016 semble s’annoncer sous le signe de la reprise(que l’on estime à +0,9% dans le secteur). Certes, l’année 2016n’affichera pas encore d’amélioration de l’emploi dans lebâtiment. Grâce à ce frémissement, les effectifs globaux sestabiliseront dans un premier temps, alors qu’en l’absence dereprise, le secteur aurait encore perdu de 30 000 à 40 000postes au niveau national ! Compte tenu du décalage entre l’ajustement des effectifs etl’activité, ce n’est que fin 2016 que le secteur devrait devenircréateur net d’emplois… Les ventes de logements neufs étant reparties à la hausse en2015 entrainent la construction de nouveaux programmes. Ledéveloppement du Grand Paris est aussi attendu avecimpatience par nos entreprises pour se remettre à un rythme detravail plus soutenu. Le bâtiment devient intelligent ets’automatise, l’innovation intervient dans tous les corps demétier et c’est le sujet de notre dossier. Toutes les compétences sont dans le Val d’Oise. A vous d’endécouvrir quelques unes. Et espérons pouvoir redire avecconfiance “quand le bâtiment va, tout va”.

Bien cordialementVirginie Paviot

INFOS ENTREPRISES....................p. 14 à 16

CARNET ................................................p. 18

SORTIR ..................................................p. 19

www.contact-entreprises.net

ENTREPRISE DU MOISASWO France, CR SYSTEM..........................................p.12

HOMME DU MOISFrédéric Anfray, dirigeant du groupe AGP ....................p. 13

ACE .......................................... p. 10 à 11

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Smart grids et smart buildings, automatismes, domo-tique, immotique, bâtiments connectés, régulation etgestion technique (GTB)… autant de termes qui conver-gent vers la même tendance de fond. L’évolution de nossociétés met en perspective notre obligation deconduire les changements,qu’ils soient volontaires ou àmarche forcée… Désormais,la question prioritaire n’estplus seulement de dimi-nuer l’empreinte carbonedes bâtiments (à traversl’éco-construction et lesénergies passives), maisaussi d’agir de manière ac-tive pour réduire sa fac-ture énergétique, de fairede tangibles économies!nancières, tout en amé-liorant le confort et lasécurité des occupants.

EnergivoreLe bâtiment reste de loin lesecteur le plus consommateur d’énergie, représentant, àlui seul, plus de 40% des dépenses énergétiques de laFrance. L’objectif est une réduction de moitié desconsommations. La qualité du bâti, avec une bonne iso-lation et des vitrages performants, est le premier pasvers cet objectif. Mais cela ne su"t plus. Il faut désor-mais gérer la manière dont il est occupé et exploité.Pour cela, le monitoring des équipements est indispen-

sable pour en mesurer les consommations et pouvoirainsi apporter des solutions d’amélioration, via no-tamment la mise en place de procédés “d’efficacitéénergétique”.

Vous avez dit intelligent ?Un bâtiment le devient à partir du moment où saconsommation d’énergie est mesurée et contrôlée grâceà des systèmes. Avec le déploiement des compteurs intel-ligents, des réseaux haut-débit, la profusion de nouveauxcapteurs, et la mise à disposition de plates-formes enopen source, les innovations logicielles connaissent unenouvelle accélération. La vague numérique révolutionnele bâtiment à travers un écosystème d’objets intelligentsinterconnectés, pilotables à distance. A partir de ces #ux d’informations, les besoins d’énergiepeuvent être optimisés. Fondée sur la mise en réseaud’automatismes chargés de piloter, pièce par pièce ou à

l’échelle d’un site, les fonctionsd’éclairage, d’ombrage,de chau$age-ventila-tion-climatisation (CVC)et autres lots tech-niques, la gestion intelli-gente des systèmes etéquipements du bâti-ment contribue pleine-ment à un usagerationnel et maîtrisé del’énergie, en parfaite sym-biose avec les besoins. Ces nouvelles technolo-gies, associées au déploie-ment des réseauxélectriques intelligents(smart grids) vont se re-trouver de plus en plus au

cœur du fonctionnement du bâtiment. De nombreuxexemples #eurissent ici et là. Quelques entreprises duVal d’Oise en ont fait leur sujet de prédilection : fabri-cants, installateurs accompagnent de nombreux projetsavec l’ambition d’apporter des solutions techniques tou-jours les plus e"caces. Désormais, sur toutes les lèvres,le mot d’ordre est : faire plus avec moins.

Bâtiment intelligent et

automatisation :

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DOSSIER

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L’équipe de la FFB VO quittera en avril 2016ses actuels locaux pontoisiens pour Cergy(zone d’activités Francis Combes), où laFédération fait actuellement construire denouveaux locaux. La Fédération duBâtiment du Val d’Oise occupera bientôt cebâtiment dernière génération, fait de verre,de béton, de bois et d’acier, doté de nom-breuses fonctions intelligentes. Ce siège auxlignes modernes disposera de bureaux, d’unatrium, de salles de réunion, et réunira surun même site l’ensemble des partenaires dela FFB tels que la BTP Banque, des servicesassurance… Pour sa conception, le bâtiment, vitrine du savoir-fairedes entreprises du département, a mobilisé trois cabi-nets d’architectes (Atrium 95, Archival, et Studio4) ainsiqu’une dizaine d’entreprises valdoisiennes titulaires dumarché (SNRB, Menuiseries Lefort, SGEA, Degré

Celsius, Monti, Spac, Boutisse, Coverbac, Taveau,ESF…). “C’est la règle que vous avions fixée et définiedès le départ, précise William VINAND, secrétaire gé-néral de la FFB : ne faire intervenir sur ce chantier quedes entreprises locales, puisque toutes les compé-tences et tous les savoir-faire sont dans le Val d’Oise !La proximité permet une plus grande réactivité. Nousbataillons pour favoriser l’économie circulaire et ainsiœuvrer pour l’emploi dans le département. Plus large-ment, la FFB mène un travail de fond pour que les en-treprises valdoisiennes soient consultées de manièreprioritaire. De nombreux chantiers comme l’ITC àRoissy, Europa City ou le Grand centre à Cergy sortirontde terre dans les années à venir. Les entreprises localesont une carte à jouer.”

TENDANCES : 2016, l’amorce d’une repriseSelon la FFB, les carnets de commandes du bâtiment sesont un peu regarnis en 2015, tant dans les entreprises

de dix salariés et plus que chez les artisans.Ainsi, le point le plus bas aura été atteint en2015, soldant une perte d’activité de 21,1 %à prix constants depuis 2007. En 2016, le bâ-timent connaîtra donc un début de reprise,estimé à +0,9 % en volume. Il faudra toute-fois attendre 2017 pour que le secteur re-noue avec une croissance soutenue. Le marché de la régulation et de la GTB, dé-pendant du secteur du bâtiment, fébrile de-puis la crise économique, est appelé à croîtrelui aussi. La réglementation thermique (RT2012) devrait l'amener à décoller puisqu'elleintroduit, outre des objectifs de maîtrise del'énergie, une obligation de mesure desconsommations d’énergies et d'informationdes occupants.

FFB Val d’Oise : un nouveausiège opérationnel dès avril

SBA, toujours plus d’adhérentsCréée en 2012, cette association professionnelle fédère 80 organisations représentantes de l’ensemble des corpsde métiers liés au bâtiment et aux acteurs de la Smart City, pour penser et définir le Smart Building. Son ambitionest de permettre à ses membres (industriels, sociétés de services, bureaux d’études, architectes, constructeurs, pro-moteurs, aménageurs ou startup innovantes), de contribuer à développer la filière et tirer la valeur du bâtiment versle haut, pour l’ensemble des parties prenantes : propriétaires, usagers, collectivités. La SBA s’est en effet donné pourmission de tisser une transversalité qui permet aux différents acteurs du bâtiment d’échanger en amont en prenanten considération les enjeux majeurs que sont le numérique, mais aussi l’environnement et le développement dura-ble. www.smartbuildingsalliance.org

FORMATIONL’Université à la pointeDepuis 2010, l’Université de Cergy-Pontoisepropose un master professionnel " bâtiment in-telligent " à la croisée du génie civil, du génieélectrique et de l’informatique industrielle, pourformer de futurs cadres de niveau Bac + 5 endeux ans (futurs chargés d’affaires, chefs deprojet ou encore ingénieurs d’études et déve-loppement). Les diplômés gèrent des projets dela conception à la réalisation du bâtiment etdisposent d’une double compétence : la maî-trise des performances énergétiques durablesdu bâtiment ainsi que l’intégration des nou-velles technologies de communication et d’in-formation pour l’habitat. Ils interviennent dansplusieurs domaines : maintenance du bâtiment,installation technique et énergétique ou encoregestion énergétique de parcs immobiliers. Laformation s’est dotée d’un conseil de perfec-tionnement, organe d’audit et de conseil com-posé de professionnels. Ces spécialistesencadrent les enseignements appliqués dumaster. La formation fait partie de la chaireéco-quartiers et villes durables, en partenariatavec le tissu socio-économique.Tél : 01 34 25 69 00 - www.u-cergy.fr

Un salon dédié au bâtiment intelligentLe salon Intelligent Building Systèmes revientpour sa 7e édition les 8 et 9 novembreprochains à Paris Porte de Versailles (Pavillon2.2). Cet événement est une plateforme uniquede rencontres et d’échanges professionnelsconsacrée au marché du Bâtiment Intelligentpour la performance des bâtiments tertiaires,industriels et collectifs.www.ibs-event.com

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DOSSIER

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Europa, ainsi a-t-il été baptisé. Les salariésdu siège du groupe SPIE, ainsi que deux deses !liales de spécialité, SPIE Oil & GasServices et SPIE Nucléaire, ont emménagédans leurs nouveaux locaux. Ce bâtimentperformant, aux lignes inédites, s’imposecomme la vitrine des savoir-faire du leadereuropéen indépendant des services multi-techniques, dans les domaines de l’énergie etdes communications. Spie, qui accompagneses clients dans la conception, la réalisation,l’exploitation et la maintenance d’installa-tions économes en énergie et respectueusesde l’environnement, a souhaité mettre enœuvre sur ce site un concentré de ses savoir-

faire, pousser l’exemplarité à son maximumet aller extrêmement loin dans la démarche. Cet édifice intelligent nouvelle génération a mobilisépendant 16 mois les équipes de SPIE Ile-de-France Nord-Ouest et de SPIE Communications qui ont piloté et réa-lisé toute la mise en œuvre des lots techniques :chauffage – ventilation – climatisation, plomberie, pla-fonds actifs, électricité courant fort/courant faible, géo-thermie et réseaux de communication (voix – données -images). Parmi les objectifs fixés : être exemplaire entermes d’efficient buildings (confort d’usage, services,efficacité énergétique, sécurité, sûreté). Ainsi, pour as-surer une limitation des consommations énergétiques à57kWh par m! et par an (éclairage, eau chaude sanitaire,chauffage, rafraîchissement...), différents dispositifs ont

été installés : pas moins de75 compteurs thermiques,120 compteurs électriques,400 détecteurs de présenceainsi que 30 compteurs surles installations de plomberie.Le tout est relié au systèmede gestion technique du bâti-ment (GTB) et à un portailénergétique développé en in-terne pour stocker les me-sures et créer des alertes deconsommation. Ces données

peuvent être analysées en temps réel par les équipes dupôle services de SPIE lle-de-France Nord-Ouest, encharge de l’exploitation du bâtiment. Grâce à ce flot d’in-formations, il est possible d’identifier, en temps réel, lesécarts entre consommation réelle et de référence, etmettre en œuvre les actions d’améliorations et d’écono-mies possibles. Ce bâtiment regroupe quelque 450 sa-lariés qui ont pris leurs quartiers le 18 janvier dernier.

Le nouveau siège social de Spie,exemplaire en matière de GTB

32 mois de chantier à la DéfenseLe groupe vient d’annoncer la signature d'uncontrat portant sur le renouvellement de plusde 6 000 modules de traitement d'air ainsi quesur la rénovation des locaux techniquesd'étages des tours Alicante et Chassagne,construites en 1995, siège de Société Généraleà la Défense. Le contrat concerne la remise àneuf totale de 6 130 modules de traitementd'air situés dans les 160 locaux techniques desdeux tours et la modernisation complète deslocaux techniques associés. A la clé, une aug-mentation sensible des performances énergé-tiques et environnementales des deux tours, lamise en œuvre de fonctionnalités nouvellespour rendre le bâtiment plus intelligent etconfortable, grâce notamment au remplace-ment des dispositifs gérant les stores et leséclairages de l'ensemble du siège. Le chantierdevrait s’achever !n 2018.

Les débuts de l’activité de Kieback&Peter re-montent à 1927 à Berlin, en Allemagne. Al’origine de cette entreprise familiale, deuxingénieurs, Erich Kieback et Paul Peter. Lasociété est historiquement spécialisée dansle domaine des systèmes de régulation dechau"age et de climatisation. Tournées versl’innovation, les activités se sont diversi!éesen matière de Gestion Technique duBâtiment (GTB), secteur dans lequel legroupe est aujourd’hui un leader européen.Acteur incontournable des solutions innovantes et intel-ligentes de la GTB, Kieback&Peter est concepteur, fa-bricant et distributeur de ses produits et solutions.L’entreprise intervient principalement dans les systèmeset automates de régulation de chauffage, de climatisa-tion, éclairage, stores et automatismes (avec des pro-duits tels que des capteurs, actionneurs, servo-moteurs,vannes, régulateurs et automates, logiciels de supervi-

sion, périphériques, accessoires…). Elle s’appuie surplus de 1000 salariés à travers le monde, dont une cin-quantaine en France, une quarantaine d’agences répar-ties dans toute l’Europe, un site de production unique enAllemagne et un service Recherche-Développement, quis’attache à mettre au point des concepts novateurs, as-sure les études et la conception des produits et solutionsde demain. Preuve à l’appui : partenaire de Bosch pourla gestion de la ventilation dans les bâtiments à grandvolume d’air, le groupe se démarque depuis peu avec uneinnovation brevetée, récemment mise sur le marché. Parle biais de capteurs et d’un logiciel de pilotage intelli-gent, ce système (Climotion) contrôle les flux d’air, letaux d’humidité et la température dans les grands bâti-ments. “Avec les installations de ventilation ou de cli-matisation classiques, les occupants ressentent descourants d’air, des zones froides, précise Tina MUHE, encharge du marketing pour la filiale française, basée àEragny. Le nouveau système que nous proposons au-

jourd’hui gère le mélange d’air par un flux régulier etlent de l’air soufflé, ce qui diminue la puissance absor-bée des moteurs de ventilateurs et optimise les besoinsénergétiques. Grâce à ce système, l’économie moyenneest de 30% et peut aller bien au-delà.”Le savoir-faire de Kieback&Peter est applicable à touttype de structure : les gares, aéroports, hôpitaux, écoles,universités, piscines, parkings, bureaux, banques, admi-nistrations, centres commerciaux, cinémas... La France,où le groupe est présent depuis 1995 à travers quatresites (dont trois agences à Lyon, Nantes et Marseille),est un marché de prédilection pour le groupe, qui compteà son actif de nombreuses réalisations prestigieuses,telles que Musée Mac Val, le pôle Culturel Chabran àDraguignan, le siège d’Allianz à La Défense, le CHU dePontoise, le Ministère de l’Industrie, la Gare Du Nord,Aéroport de Paris, mais aussi l’hôtellerie haut de gamme,l’un de ses fers de lance. Tél. : 01 34 30 22 33 - www.kieback-peter.fr

Kieback&Peter : la !abilité allemande

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Février-Mars 2016 – n°140 – Contact Entreprises

DOSSIER

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Après avoir opéré un repositionnement deses activités, le groupe ABB est aujourd’huiun acteur fournisseur majeur de solutionsdans le monde de la GTB et plus globalementdans le monde des Smart Buildings et bâti-ments connectés. S’il est vrai quele groupe est présent sur ce mar-ché historique depuis plus de 25ans, le secteur connaît depuisquelques années un bouleverse-ment assez profond. Le monde“Smart” se développe à grand pas.Pour les équipementiers de la ré-gulation et de la gestion techniquedes bâtiments (GTB), l'heure estdésormais aux solutions globales,avec des systèmes de plus en plusprécis et performants en matièred’analyse et de gestion des don-nées, qui ouvrent une nouvelle ère.Philippe PALLUEL, ingénieur devente Grands Projets chez ABB, a accepté denous faire partager son expertise sur lesujet.

Quels sont les principaux changements qui s’opèrent ?Nous disposons aujourd’hui de solutions d’efficacitéénergétique extrêmement innovantes. L’offre d’ABBcouvre la totalité des besoins des bâtiments tertiaires etindustriels, et regroupe toutes les fonctions techniquesprincipales telles que l’éclairage, le chauffage, la cli-matisation ou la gestion automatique des stores et vo-lets en un seul et même système intelligent. L’ensemblede la distribution électrique est instrumenté pour per-mettre une baisse de la consommation d’énergie plusimportante, la mesurer, la réguler, la contrôler…

En tant que fabricant, ABB dispose aujourd’hui d’une gamme très large…Le groupe se positionne avant tout comme construc-teur de produits et solutions. Pour la partie installa-tion, nous nous appuyons sur un réseau d’intégrateurslocaux certifiés. Notre catalogue est de plus en plusfourni grâce à de nombreux développements réalisésen interne, mais aussi à des opérations de croissanceexternes qui permettent de le compléter (telle queNewron System). Nous avons fait évoluer nos produitshistoriques, avec, par exemple, la mise sur le marchéd’une nouvelle génération de disjoncteurs intelligents.Ce type de produit permet de gérer la consommation

d’énergie totale d’un bâtiment en mesurant la puis-sance instantanée et en donnant des ordres à d’autresdisjoncteurs en aval. Il assure ainsi la gestion descharges de l’installation électrique basse tension, touten étant connecté aux systèmes de supervision et ga-rantit des non dépassements de puissance.

Pouvez-nous nous parler des produits déployés au sein de votre siège à Cergy ?ABB a mis place au sein de ses propres bâtiments lessolutions d’efficacité énergétique qu’il développe.C’est le cas du siège social situé au Parc de l’Horloge,vitrine des offres de l’activité Basse Tension et siteréférence. Refait à neuf en 2014, il est entièrementéquipé avec des systèmes d’automatisation avancés,comprenant un suivi centralisé. Il permet de faire dé-couvrir à nos clients nos technologies en situationréelle et de démontrer leurs nombreux atouts. Le bâtiment est notamment équipé d’une GTB qui as-sure la commande du chauffage, de la climatisation,de la ventilation, des stores et de l’éclairage. Des ré-gulateurs de température, des capteurs de luminosité,des détecteurs de présence et de luminosité sont ins-tallés dans tout le bâtiment, et associés à une ges-tion horaire. La mesure des énergies sur le site esttrès poussée grâce à la mise en place de compteursinstallés de façon pyramidale, qui donnent une carto-graphie très détaillée des consommations. Pour les il-lustrer et les visualiser en temps réel, un écran estinstallé à l’accueil du site, visible par tous. Un sys-tème de restitution des données de mesure et decomptage permet de suivre et d’analyser les consom-mations d’énergie de chaque usage des bâtiments ter-tiaires et industriels. Cela a permis de réaliser uneéconomie substantielle de 25% depuis l’ouverture dusite. Nous dupliquons ce type d’installation un peupartout et finalisons actuellement le chantier du cen-

tre d’entrainement de la Fédération Française deTennis à Roland Garros.

Quelles sont les évolutions à venir sur ce marché ?La basse tension est un marché en pleine croissance.Elle implique une révolution des systèmes électriqueset une évolution importante du monde tertiaire.Jusqu’à récemment, dans le cadre des appels d’offres,la GTB était un sous lot d’un lot technique. Elle devientde plus en plus un lot à part entière. Cette activité re-présente environ 25% des effectifs du siège (qui em-

ploie près de 250 personnes à Cergy). C’est un secteurd’avenir, qui a maintenant recours à l’utilisation deprotocoles de communication ouverts et normalisés,permettant de mixer les produits et d’aller plus loindans la démarche. Les bâtiments sont désormais ca-pables de communiquer avec l’extérieur dans le cadred’une gestion multi-sites. Nous avons déjà mis enplace ce type d’architecture à Cergy, qui sera le pre-mier bâtiment d’une longue série. Pour accompagnerces mutations, la GTB est pourvoyeuse d’emplois etfait émerger de nouveaux métiers, de nouvelles com-pétences. Toute la chaine est impliquée et doit se met-tre à niveau. Le métier est destiné à évoluer vers lafourniture de services associés et vers le data, afin detraiter l'ensemble des données récoltées dans les bâ-timents. Les mutations du secteur impliquent donc unenécessaire adaptation de la part des opérateurs pourmonter en compétence.

La GTB engendre cependant un surcoût,n’est ce pas un frein dans le contexte actuel ?Une construction récente sans GTB ne se vendra pasou ne se louera pas aussi bien qu’un bâtimentéquipé. Cela est valable dans le tertiaire, l’industrie,l’hôtellerie, la logistique ou les hôpitaux. Les inves-tisseurs savent qu’elle apporte de la valeur, il y a uneprise de conscience. Aujourd’hui, on n’achète plusseulement des mètres carrés mais aussi une consom-mation en KWh. Tél. : 01 34 40 25 25 - new.abb.com/fr

ABB : bâtiment connecté, une révolution en marche

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DOSSIER

Wago est fournisseur de systèmes ouvertsd’automatisation pour les secteurs du bâti-ment, de l’industrie, du process et de la ges-tion des énergies. Le groupe participe àl’amélioration de la performance énergé-tique en développant des solutions inno-vantes, basées sur des protocoles ouverts quis'intègrent aux installations existantes. Fondée en 1951 en Allemagne, la société s’est im-posée comme le leader mondial de la tech-nologie de connexion électrique parressort, une alternative auxconnexions à vis usuelles, devenuestandard mondial. Il est aussil’inventeur de l’entrée sortiedéportée modulaire. Grâce àses solutions, le groupe affichedes références aussi presti-gieuses que The Squaire, unbâtiment entièrement auto-matisé pour lequel il a reçu unMIPIM Award. Ce complexe debureaux de 140 000 m2 situé surla gare de l’aéroport à Francfort, dispose de la plusgrande surface utilisable en Allemagne, et abrite, entreautres, les locaux des filiales du KPMG, Lufthansa,Arthur D Little et deux hôtels de Hilton.

Plus performantPour améliorer ses process, le groupe a réalisé en 2014de nombreux investissements pour la modernisation deson atelier de production et de montage situé à Roissy(où se trouve également son siège social). Avec ses

1500 m2 de superficie (670 m2 magasin/stockage et830 m2 production), il emploie à lui seul une quarantainede salariés (120 salariés sur l’ensemble du site) qui fa-briquent les produits destinés au marché hexagonal etoffrent un service de proximité aux clients et fournis-seurs. En liaison avec le bureau d’études, l’atelier as-sure la production, l’usinage, l’assemblage, la brasure,

le contrôle et la livraison des produitsWago dans toute la France. Une

partie des postes de travail a étérénovée et de nouveaux outils

ont été installés afin derenforcer la sécurité et les

tests en production.Pour protéger lescomposants suscepti-

bles d’être endommagéspar des décharges élec-

trostatiques lors de leur mani-pulation, l’atelier s’est équipé d’une

zone protégée, dans laquelle des manipula-tions spécifiques sont à effectuer afin d’éviter tout

risque. L’atelier a mis en place un nouveau service “mé-thodes et essais” pour internaliser la plupart des essaiseffectués lors du développement de nouveaux produits(auparavant externalisés). Du matériel de test complé-mentaire a ainsi été acheté, un nouveau poste créé etde nombreux efforts mis en place afin d’améliorer leconfort de travail des salariés et l’ergonomie, (avec lesconseils avisés de la médecine du travail, afin de ré-duire au maximum les problèmes liés à l’exécution destâches répétitives).www.wago.fr

Wago, à l'avant garde avec les “Innovative Connections”

Omni Décors :quand le sol devientactifBasée à Ennery, la société Omni Décors, diri-

gée par Benoît MONTI, se positionne sur un

nouveau marché. Celui du revêtement de sol in-

telligent. Cette PME de 25 personnes, qui inter-

vient dans la pose de revêtement de sol,

l’application de peinture intérieure et exté-

rieure, proposera, dans les prochaines se-

maines, une surface connectée, produit très

novateur notamment destiné aux établisse-

ments de santé ou au secteur de la petite en-

fance. Il permettra d’alerter les puéricultrices

ou les soignants en cas de chute, de choc ou

de mouvement, par exemple. Ce système fonc-

tionne avec des capteurs, un feuillard sous le

revêtement, relié à un réseau connectique, ca-

pable de détecter les mouvements et d’alerter

en temps réel.

Tél. : 01 34 24 24 00

http://groupeomnidecors.fr

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10 Février-Mars 2016 – n°140 – Contact Entreprises

InfosACE

Le jeudi 17 décembre, au restaurant Pitchand Putt à St-Ouen-l’Aumône, les adhé-rents et sympathisants du club se sont re-trouvés pour célébrer cette année passéeensemble. Plus de cinquante participants ontrépondu présents. Pour donner de la saveurà cette soirée, deux membres ont pris part àson organisation : Maïmouna BECART (Traiteur DINOGO) aconcocté un repas métissé, mêlant notesasiatiques et africaines ; Raphaël LAHCENE(Restaurant Pitch and Putt) a mis à disposi-tion les lieux, nous réservant un accueil etun service de qualité.L’ambiance était au rendez-vous. Plusieurs sur-prises ont ponctué la soirée, avec, notamment laprésence de deux actrices, venues nous donnerun avant goût d’un événement actuellement àl’affiche au Théâtre 95, “En héritage” de Joël

DRAGUTIN. D’abord silencieux, les spectateursse sont laissés prendre au jeu de cette “bandeannonce” surprenante, avec l’envie d’en décou-vrir plus. Rendez-vous a été donné aux ama-teurs pour une représentation programmée à lami-février. Cette pièce raconte un après-demaintrès proche à travers lequel quatre personnagesd’une vingtaine d’années sont confrontés à deschoix cruciaux, dans leurs histoires personnelleset sociales, reflet de notre société actuelle. La deuxième surprise est arrivée un peu plustard dans la soirée avec Fred, professeur dedanse kizomba (danse d’origine angolaise quis’est propagée en Europe), accompagné de sapartenaire. La musique a ampli la salle le tempsd’une démonstration, avant qu’une douzained’adhérents ne rejoignent à leur tour la pistepour s’y essayer et tenter de reproduire les pasen rythme.

La soirée a été très appréciée, comme en ont té-moigné les participants. Ranjee MUDHOO(Cinergy) avait laissé sur son Facebook un petitmessage amical : “Moment très sympathique !Les réunions se succèdent, les projets avancent...autant de bonnes raisons de marquer une pausepour prendre le temps d’un moment convivial,hors de la sphère professionnelle. L'accueil cha-leureux, la gentillesse et la joie de vivre sont tou-jours au rendez-vous.”Toujours à la recherche de lieux et d’idées nou-velles, nous avons déjà d’autres projets en têtepour la soirée de fin d’année du club, (notez ladate du jeudi 15 décembre), avec l’organisationd’une soirée dans un tout nouvel endroit àCergy, Koezio, concept d’épreuves indoor quipromet un moment riche en émotions fortes.

club ACE : 01 34 25 97 08

Vie du club…

Fin d’année avec Pitch and Putt etDinogo : recette gagnante

Le 22 janvier dernier, les adhérents du clubse sont retrouvés pour un événement tradi-tionnel désormais bien ancré : le partage dela galette. Ce rendez-vous est généralementorganisé chez l’un des membres du club.Cette année, au tour de GAIA Gestion, diri-gée par Magali PAILLOUX, d’ouvrir ses portesaux adhérents, sympathisants et clients (plusd’une cinquantaine de personnes).L’entreprise, installée au Plessis-Bouchard, s’ap-puie sur une équipe de 8 salariés motivés, etévolue dans le métier du recouvrement decréances, avec une approche qui se veut réso-lument bienveillante. “Nous ne créons pas lesdettes, a rappelé Magali PAILLOUX, mais noussommes là pour aider les personnes rencontrantdes difficultés de paiement àtrouver des solutions. Nous lesaccompagnons avec la mise enplace d’échéanciers quand celaest nécessaire. Ici, comme vousavez pu le remarquer lors de lavisite, nous ne sommes pas or-ganisés en plateforme d’appels,chacun possède son bureau : àl’image de cet environnementde travail, nous apportons desservices personnalisés aux

créanciers. C’est la philosophie et l’état d’espritde Gaia.” Si une grande partie de l’activité de lasociété est aujourd’hui tournée vers le médical,où les besoins sont importants, la PME démarrebien l’année puisqu’elle vient de remporter uncontrat cadre avec Keolis, filiale de la SCNF(transport de personnes) pour laquelle Gaia vagérer les PV impayés. “Nous interviendronsd’abord sur quelques sites pilotes, puis nousmonterons progressivement en charge.”

Les réseaux au cœur de la stratégie d’entrepriseLa dirigeante est également une femme de ré-seau et s’appuie sur un panel de prestataires,pour bon nombre, issus du club ACE. “Je suis très

impliquée dans les réseaux, j’y ai trouvé des four-nisseurs compétents et de confiance, avec les-quels je travaille aujourd’hui. Certainsm’accompagnent depuis de très nombreuses an-nées.” Après avoir présenté ses collaborateurs,Magali PAILLOUX a tenu à tous les appeler à sescôtés : François LANDRAS, Mediacom pour l’ins-tallation téléphonique et la gestion des commu-nications; Corinne MAITRE-DUFEU Sigex, expertcomptable; Christian GARNIER, Score + qui lasuit au jour le jour dans son développement etson positionnement stratégique. Mais aussiAlain LEALI de Lead Info, créateur d’un logicielde gestion développé spécifiquement pour lesbesoins de Gaia; Sophie BRIEN, décoratrice, quia réalisé l’aménagement de la salle de réunionde Gaia (baptisée le Dôme), Virginie PAVIOT, MFPromotion, pour la communication et l’identitévisuelle, Thibaut POUPAERT et BorisKROMPHOLTZ, Maelys, spécialisés dans la vidéod’entreprise, mais aussi Joël ARDOUIN et SabineDECHAUMONT (formation et entretien profes-sionnel), Rachel DE ALMEIDA Ford-groupeJallu-Berthier, et Astrid Tanel Olivarius. Encoreun grand merci à Magali PAILLOUX, pour cetteanimation réussie, qui a permis de découvrirl’autre facette d’un métier mal connu.Tél. : 01 34 44 75 75 - www.gaiagestion.fr

Gaia Gestion reçoit les adhérents pour la galette

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N o u v e a u x A d h é r e n t s

Pierre-Yves GAUDILLAT, 49ans, n'est pas du genre àsuivre une voie toute tra-cée et bien balisée, il pré-fère multiplier les pistes etse lancer sur des terrainsaccidentés. Aussi expressifaux commandes de sonquad que derrière un microou une caméra, ce cham-pion du monde de quad

plusieurs fois recordman a su concilier sestrois passions, le sport, le journalisme et la réa-lisation. Depuis 1994, il collabore à l'émissionTurbo sur M6 en qualité de journaliste es-sayeur. Depuis 2013 il écrit et réalise pour lachaîne Planète A&E différents documentaireset réalise des prises revue aériennes en drone.Pierre-Yves GAUDILLAT se consacre égalementdepuis quelques années à la production et réa-lisation de programmes pour la télévision etfilms publicitaires pour de grandes agences.Infatigable, il s’est lancé parallèlement dansune tout autre aventure en 2014 : la reprise durestaurant franchisé Class’croute de Cergy, àl’entrée des Trois Fontaines. Class'croute est leleader de la livraison de la restauration rapidehaut de gamme, livrée en entreprise sur l’ag-glomération. L’établissement propose égale-ment une offre diversifiée de coffrets repas,formules cocktail et petits-déjeuners pour or-ganiser réceptions et réunions professionnellessur la région de Cergy et dans son restaurantplace du square Columbia à Cergy PréfectureTél. : 01 30 75 07 07 /http://www.classcroute.com

Mandats chez nosadhérentsLes adhérents Romain LEMAIRE (FL-Associés) vientd’être élu juge au tribunal decommerce de Pontoise etMichel ALEXEEF (AzurTechnologies) prend la prési-dence du tribunal desprud’hommes.

Si vous avez des interrogationsou besoin de conseils, n’hésitezpas à les contacter. Michel Alexeef : 01 61 02 02 [email protected] Romain Lemaire : 01 34 43 04 [email protected]

Dates à retenir19 février : AssembléeGénérale au centre de tri de laPoste, Parc de l’Horloge àCergy) 8 mars : Déjeuner desfemmes au Moulind’Orgemont co-organisé avecl’AIBT et les FCE95 auMoulin d’Orgemont àArgenteuil17 mars : Salon efferves-cence à Saint-Ouen l’Aumône.14 avril : Formation secou-risme avec Procarist (Saint-Ouen l’Aumône)Avril : Rencontre entre les en-treprises et les élus valdoi-siens, en charge de l’économieau niveau régional. Présenced’un grand compte à confir-mer : PSA 19 Mai : soirée nautique àl'Île de loisirs à partir de 17h.

Pierre-Yves GAUDILLAT, Class’croute

Philippe RUSU, 38 ans, dirige lasociété CR System (lire notreportrait du mois). Après l’obten-tion d’un BTS Contrôle Industrielet Régulation Automatique,Philippe RUSU rejoint le groupeSauter Regulation en tant qu’in-génieur de ventes systèmes. En2006, il intègre la société Tranecomme support de vente sys-tèmes. Désireux de fonder son

entreprise et de proposer à ses clients une ap-proche transversale et des solutions d'immotique“clés en main”, il crée en 2010 CR System, avec lavolonté d'apporter dans les bâtiments un haut ni-veau de confort aux utilisateurs, pour une consom-mation d'énergie minimale. Il fait aujourd’hui lechoix d’intégrer un réseau de chefs d’entreprisesafin de rencontrer d’autres créateurs d’entreprises,confrontés aux mêmes enjeux, de recueillir leurspoints de vue sur des sujets qui dépassent souventle cadre du simple outil de production. “On dit sou-vent que le chef d’entreprise est seul à la barre deson bateau. Même si je prends en compte l’avis demes proches collaborateurs lorsque j’ai des déci-sions stratégiques à prendre pour l’avenir de l’en-treprise, le choix final m’appartient avec toutes lesconséquences que cela implique. Aucun collabora-teur salarié, même ayant un haut niveau de res-ponsabilité, aucun partenaire externe (banquier,expert-comptable, conseiller stratégique…), n’estautant impliqué, professionnellement et person-nellement, dans la vie de l’entreprise que le diri-geant créateur lui-même.”Tél. : 01 75 72 02 16 - 06 44 31 49 [email protected]

Philippe RUSU, CR System

Raphaël TOLLU, 45 ans, est le nouveau directeur de l’agence de Pontoise et prend le re-lais en tant qu’adhérent ACE. De formation juridique, diplômé d’une maîtrise de droitdes affaires et fiscalité, il fait ses premiers pas dans la location de véhicules industriels.Il a travaillé une dizaine d’années dans ce secteur, notamment comme directeurd’agence, avant de basculer vers le monde de l’intérim et des RH. Il intègre alors legroupe Randstad, puis Triangle et rejoint un cabinet de recrutement. Cet amateur de VTTchapote une équipe de 4 permanents au sein de l’agence pontoisienne, qui se veut gé-

néraliste et joue la carte de la proximité. Tél. : 01 34 25 95 95

Raphaël TOLLU, Ergalis

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Au sein même de son bâtiment, CR system a mis enœuvre un large panel de solutions : programmation ho-raire du chauffage et de la climatisation en fonction deconsignes de température assignées à chaque pièce oc-cupée, éclairage modulable selon la luminosité et lesheures, ventilation, station météo, le tout avec pilotagecentralisé, depuis le Smartphone, le PC ou la tablettetactile. “Nous finalisons l’aménagement de notre show-room, explique Philippe RUSU, avec la mise en réseaude l’ensemble des équipements. Nous avons égalementintégré des compteurs électriques et d’eau par zone afind’avoir un regard précis sur nos consommations, de lesanalyser et voir où nous pouvons opérer des réductions.Dans l’atelier, des aerotherms ont été installés avecdeux sondes de température sans fil et sans pile, équi-pés de capteurs solaires.” L’ensemble des solutions in-tégrées par CR system dans son propre bâtiment,l’entreprise les déploie également partout en France,pour le compte de ses clients. La PME affiche de trèsbelles références : le nouveau siège d’ABB à Cergy,l’Assemblée Nationale, le site de Volkswagen France àRoissy, ou encore l’Aren’ice à Cergy, actuellement encours de construction, où l’équipe met en place un sys-tème informatique pour piloter l’ensemble des installa-tions techniques CVC (chauffage ventilationclimatisation). Elle a également à son actif le CHUd’Amiens, le bâtiment Plastic Omnium dans l’Oise maisaussi le centre d’entrainement de Roland Garros et lesiège de Lagardère Active.

Dans la continuitéDiplômé d’un BTS automatisme et régulation indus-

trielle, Philippe RUSU, qui avait “déjà en tête de créersa boîte à 30 ans”, a tout d’abord évolué comme tech-nicien, ingénieur commercial puis responsable com-mercial pour des groupes comme Sauter Régulation etTrane, dans le domaine de l'automatisation de bâti-ments, avant de prendre des fonctions de management.“Lorsque j’ai démarré, les automatismes concernaientprincipalement le génie climatique, avant de gagnerprogressivement tous les métiers (éclairage, consom-mation énergétique, exploitation des sites à dis-tance…). Pourtant, un vrai cloisonnement demeuraitentre toutes les solutions proposées par les fabricants.Je n’étais pas pleinement satisfait ni convaincu desprestations que je vendais. Les produits ne correspon-daient pas forcément aux besoins. C’est à ce moment làque mon projet de création d’entreprise a pris forme,afin d’offrir aux entreprises une approche multi-tech-nique, de jouer le rôle de ciment et de coordinateurentre tous ces métiers. Indépendant des fabricants, CRSystem s’appuie sur un panel de fournisseurs qui pro-posent des produits pertinents et conviviaux, capablesde gérer et centraliser toutes les solutions au sein d’unmême bâtiment.” Aujourd’hui, l’entreprise travaille avecquatre fabricants principaux : Distech Controls, Wago,Iconics, Ineasoft ainsi qu’ABB, qui s’appuient sur la PMEcomme intégrateur local.

Une véritable expertiseEn 2010, Philippe RUSU lance ce concept novateur, enoffrant aux entreprises des solutions globales et despackages complets clés en main, tout en profitant d’uncadre normatif et réglementaire encourageant la miseen œuvre de solutions d’efficacité énergétique. Au fil

du développement, le dirigeant a construit ses équipesen s’entourant d’un panel de spécialistes en automa-tisme, électricité, informatique industrielle, génie cli-matique pour l’étude et l’installation. “J’ai mis en placeun management collaboratif où chacun apporte sescompétences, précise le patron, tandis que je m’occupedu développement commercial.” Pour le dirigeant, 2016sera une année de consolidation. “On m’a souvent re-proché d’aller trop vite et de ne pas toujours regarderderrière moi pour voir si les autres suivaient. Au coursdes prochains, nous a allons prendre le temps de réor-ganiser les process, réaffecter les gens aux postes oùils seront les plus efficaces et ainsi souffler un peuavant de repartir.”

CR System inaugurera ses locaux dansles prochaines semaines, vitrine de sonsavoir-faire. Toujours un tempsd’avance, Philippe RUSU s’est déjà fixéde nouveaux objectifs : décrocher desmarchés en direct avec les maîtresd’ouvrage et ne plus intervenir, àterme, en tant que sous-traitant ; attaquer l’export avec des zones ciblestelles que le Moyen Orient, où la PMEinterviendrait en tant que bureaud’études, et se concentrer sur les oppor-tunités locales. Le patron espère ainsi doubler sonchiffre d’affaires d’ici 5 ans.

La société intervient dans undomaine d’activité encore malconnu mais devenuincontournable : l’immotique.Proche de la domotique, mais àl'échelle d'un grand bâtiment,d’une usine, d’un hôpital ou d’unlieu public, ce métier complexeassocie automatisme, informatiqueet électronique. Il permetd’optimiser les consommationsénergétiques et d’assurer la gestionintelligente du site. Philippe RUSU,chef d’entreprise dynamique, autempérament “fonceur”, est à latête de cette entreprisesaintouennaise prometteuse. Il lèvele voile sur son activité, lancée en2010, qui emploie déjà 18collaborateurs, enregistre un chiffred’affaires de 2,4 M! et devraitpoursuivre à bon rythme sacroissance dans les années à venir.

CR System déploie son énergiedans l’immotique

Activité : Solutions d’immotique - Effectif : 18 personnes - Chiffre d’Affaires : 2,4 M!6, rue Django Reinhardt - 95310 Saint-Ouen l’AumôneTél. : 01 75 72 02 17 - [email protected] - www.crsystem.eu

entreprise du mois

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13Février-Mars 2016 – n°140 – Contact Entreprises

Plus jeune, quel métier vouliez-vous exercer ?J’avais en tête de faire une école d’ingénieur en infor-matique, mais j’étais plutôt hermétique aux mathéma-tiques. Je me suis alors dirigé vers des études de gestionpour embrasser la profession d’expert comptable. C’estun travail de « besogneux », qui demande une dizained’années d’études avant d’être diplômé. J’ai d’abord in-tégré un cabinet parisien, puis j’ai créé le mien en 1994,à Argenteuil, avant de me spécialiser en fiscalité et droit.Dans le même temps, j’ai validé un DESS en fiscalité ap-pliquée, un DU gestion du patrimoine et DU d’ingénieriedu patrimoine du chef d’entreprise. Cela m’a permis deme focaliser sur des dossiers qui m’intéressaient davan-tage, dans le domaine de la transmission d’entreprise etde la gestion du patrimoine, où je pouvais apporter, entant que conseil, une vraie valeur ajoutée à mes clients.

Comment votre chemin a-t-il croisé celuides anciens actionnaires du groupe ?J’intervenais depuis 1989 en tant que conseil auprès deBernard POLET, le fondateur. J’ai participé à la structu-ration juridique du groupe avec la création de la holdingAGP en 1992, puis j’ai pris part à toutes ses évolutionsimportantes. En 2011, plusieurs actionnaires ont pré-paré leur départ à la retraite. Je me suis alors positionnépour rentrer au capital de l’entreprise que j’ai intégréedans le cadre d’un LBO. J’ai suscité la surprise, les as-sociés ne s’attendaient pas à ce que je sois candidat aurachat. Pour moi, c’était le bon moment, je l’ai perçucomme une opportunité de changer de métier et de dé-marrer une nouvelle aventure professionnelle. Je la par-tage aujourd’hui avec mon associé José ALVES, qui gèrela partie technique et la production.

De quelle manière cette transition s’est elle opérée ?Il faut le temps de trouver ses marques, de redécouvrirune société que l’on a appréhendée des années durant

d’un point de vue extérieur. C’est une expérience trèsriche. Le plus difficile, lorsqu’on reprend les rênes d’unesociété, ce n’est pas tant la charge de travail que l’ondoit absorber, mais plutôt la gestion de l’humain etl’adaptation avec les salariés. Par ailleurs, j’ai la chanced’avoir pu m’appuyer sur les anciens associés, qui m’ai-guillent encore sur un plan stratégique. Leurs expé-riences et connaissances me sont précieuses.

Peu de temps après votre arrivée, vous avezprocédé à des changements majeurs…En décembre 2012, Madicob, qui assure la fabricationde nos équipements de sécurité (contre l'incendie, pourle désenfumage naturel et l'aération des locaux) a quittéArgenteuil pour s’installer à Saint-Ouen l’Aumône, dansun bâtiment rénové. Parallèlement, nous avons regroupéà Osny, sur 3800 m2, AGP (la holding), Polet (en chargedes installations), Spem (entretien et réparation des sys-tèmes) et Prodexo (société acquise en 2013 dédiée aumontage). Toutes ces entités étaient jusque là éclatéessur différents sites, ce qui n’était pas cohérent en termed’organisation. L’équipe profite maintenant de locauxfonctionnels, nos clients peuvent apprécier nos produitsmis en situation, notamment un système de désenfu-mage innovant développé exclusivement pour le comptedu groupe Velux. Evoluant dans un secteur très “normé”,nous avons également mis en place de nombreuses cer-tifications, et ouvert une filiale à Rennes, dédiée à laformation, la société ACSI.

Quel dirigeant êtes-vous ?J’aime le travail en équipe. Je fixe le cadre, donne lecap, mais je laisse à mes collaborateurs une certaine li-berté pour avancer. Je prône la communication en in-terne, le dialogue, impulse un mode participatif. Mescollaboratrices directes n’hésitent pas à me faire partde leurs remarques, dont je tiens compte dans mes dé-cisions. Nous débriefons après chaque projet pour fairele point sur ce qui est à améliorer, ce qui a fonctionné.

En matière de valorisation du personnel, je favorise laformation et la promotion interne. Nous avons fait mon-ter en gamme certains collaborateurs, qui ont pris desresponsabilités et ont démontré leurs capacités d’adap-tation. Il faut parfois les pousser, certains doutent, maisn’hésitent pas à se donner trois fois plus lorsqu’ils sesentent en confiance. C’est une satisfaction de les voirévoluer et pour certains, se révéler. Je suis aussi trèsfavorable à l’apprentissage. Nous avons actuellementquatre jeunes. Former est un pari intéressant, aussi bienpour les tuteurs que pour l’entreprise.

Frédéric Anfray est aujourd’hui biendans son rôle de chef d’entreprise. Ilreconnaît avec satisfaction qu’unebonne ambiance règne dans la société,“même si, au départ, il n’a pas étésimple de casser les barrières entre ladirection et les salariés. En terme dedéveloppement, le patron commence àréfléchir aux opportunités à l’export,un axe à considérer, conscient que “legroupe a tout à y gagner”. Tourné versles autres, membre de Plato, du clubACE et de BNI, Frédéric Anfray estaussi un fervent amateur de voituresanciennes, son bol d’oxygène lorsqu’ils’autorise une pause extra-profession-nelle en sortant sa 2ch de 1958.

A la tête d’un cabinet d’expertise comptable jusqu’en 2012, FrédéricAnfray est passé de l’autre côté du miroir pour reprendre l’activitéd’AGP, l’un de ses clients historiques. Avec plusieurs entités (Spem,Madicob, Polet, Prodexo et ACSI), le groupe, spécialisé dans la sécu-rité incendie et le désenfumage naturel (fabrication mais aussi ins-tallation, maintenance, formation…), rassemble 95 collaborateurs.Frédéric Anfray en porte le développement, avec une dynamique etun regard nouveaux. Un vrai challenge pour ce dirigeant de 53 ansqui a restructuré et regroupé l’ensemble des activités sur deux prin-cipaux sites, afin d’en rationnaliser le fonctionnement. Une autrepage s’écrit pour le groupe, né il y a près de 40 ans, qui assure 100%de sa production dans le Val d’Oise.

homme du mois

Frédéric Anfray,dirigeant du groupe AGP

Activité : sécurité incendie - désenfumageCA : 18 M! - Effectif : 95 pers., recrutementsen cours (commerciaux et bureau d’études) 14 rue du Petit Albi 95 520 OsnyTél. : 01 30 72 00 32 - [email protected] - www.polet.fr - www.madicob.fr

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ENTREPRISES

Hédiard ouvre son laboratoire de productionalimentaire à ArgenteuilLa Direction générale d’Hédiard représentéepar Fabrice TRIVERO, a officiellement annoncél’implantation au cours de l’année 2016 du la-boratoire de fabrication de l’entreprise, quis’étendra sur près de 8000 m2, quai de Bezons àArgenteuil. Ce site de production alimentaireservira notamment à la réalisation des 200 000repas VIP de l’UEFA Euro 2016 pour laquelleHédiard a été sélectionné comme partenaire of-ficiel. Il fournira également l’ensemble des pro-duits frais de la boutique historique Hédiardsituée place de la Madeleine à Paris. Cette déci-sion de la Maison Hédiard, avec le soutien de

son actionnaire DO & CO, est le fruit de plu-sieurs mois de travail et d’échanges. En mairie, on se félicite de l’installation de lamarque “qui véhicule des valeurs d’excellence,de tradition et d’authenticité”. Cette arrivée de-vrait se traduire par la création d’une centained’emplois locaux. Ce laboratoire de productionsera l’un des piliers de la relance d’Hédiard, fleu-ron de l’épicerie fine depuis 1854, qui a pourambition de faire rayonner son savoir-faire enFrance et dans le monde. Les produits Hediardsont commercialisés dans 39 boutiques et181 corners Hediard répartis dans 30 pays à tra-

vers l’Europe, l’Asie, leMoyen-Orient, l’Amériquedu Nord et du Sud etl’Afrique. Si la plupart desboutiques Hediard béné-ficient d’un emplacementprestigieux au cœur desgrandes villes ou dans lesplus grands aéroports dumonde, certaines bou-tiques mettent en scènetout ou partie de lagamme maison et l’asso-cie aux plus belles spécia-lités locales.

Oscaro choisit Cergy pourrenforcer son outil logistiqueOscaro double sa surface de stockage avec un nouvel entrepôt baséà Cergy-Saint-Christophe. Le distributeur de pièces détachées parinternet, trop à l’étroit au sein de sa plate-forme de Gennevilliersde 10 000 m!, vient de prendre en location un entrepôt de22 000 m! dans l’agglomération, entièrement réaménagé et répon-dant aux nouvelles normes, situé à côté du site de Louis Vuitton.Cette nouvelle implantation créera au moins 250 emplois.La société Oscaro a été fondée en janvier 2001 par Pierre-Noël LUIGGI. Enl’espace de 10 ans, la société, pionnière de la vente en ligne de pièces au-tomobiles, a nettement contribué à ouvrir le marché de la pièce automo-bile sur internet,se faisant ainsiconnaître auprèsdes particuliersen France, enEspagne et enAllemagne. Lasociété se four-nit directementauprès des plusgros équipe-mentiers ou des

principaux grossistes en pièces détachées (Bendix, Bosch, Champion,Ferodo, Hella, Knecht, Lucas, Magneti Marelli, Monroe, NGK, Sachs,Valeo,…) et traite plusieurs milliers de commandes par mois, disposantd’un stock sans équivalent en France. Leader sur ce marché, le spécialiste de la vente de pièces de rechange enligne vient de signer un bail de six ans ferme pour la location de ce bâ-timent. Afin de poursuivre son développement et d’accompagner sa crois-sance, le groupe s’est fixé pour ambition de se développer àl’international, en s’attaquant à de nouveaux marchés au nord de l’Europe(Allemagne, Autriche et Benelux). Avec sa base logistique de Gennevilliers,

l’opérateur ne couvrait jusqu’ici que laFrance, l’Espagne et le Portugal. Oscaro en-tend ainsi atteindre le cap du milliard d’eurosde chiffre d’affaires d’ici à quatre ans, contre300 M! en 2014. La mairie de Cergy se ré-jouit de cette arrivée génératrice d’emploislocaux, avec des recrutements pour despostes de manutentionnaires, magasiniers,caristes à pourvoir.2, boulevard du Moulin-à-VentCergy-le-Haut

Filpack s’offrel’Univers del’emballageLa société l'Univers de l'Emballage (250salariés - CA 80 M!), basée à Toulouse etprésente sur toute la France au traversd'un réseau d'une vingtaine d'agences, estl'un des leaders de la distribution de pro-duits et systèmes de conditionnementpour les marchés des fruits et légumes etdes industries services. Le fonds d'inves-tissement Industries & FinancesPartenaires (Paris) à qui elle appartient, acédé récemment ses parts au groupeFilpack. Affichant un chiffre d’affaires de45M!, ce dernier, implanté à Pierrelaye,fait figure de spécialiste dans les solutionsde conditionnement de fruits et légumeset de protection des cultures. L'opérationdevrait générer des synergies significativesfondées sur de fortes complémentaritésproduits, clients et géographiques. Filpackrenforce son leadership national sur lesegment fruits et légumes et accède ausecteur industriel qui bénéficie d'un fortpotentiel de croissance.www.filpack.fr

Février-Mars 2016 – n°140 – Contact Entreprises

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Septembre 2015 – n°137 – Contact Entreprises 15

ENTREPRISES

Nouvelle formule pour le RIE du Vert GalantLes habitués ont senti la différence. Unesalle de restauration réaménagée, une vo-lonté de proposer des plats plus qualitatifset une offre totalement revisitée… Elior arepris la main depuis quelques mois sur leRIE du Vert Galant (Saint-Ouen l’Aumône)pour lui redonner un second souffle.Chaque midi, ce sont près de 600 salariésdes parcs qui le fréquentent, un chiffre à lahausse depuis la fermeture du RIE desBéthunes fin décembre 2015. Gilles POULIQUEN et son équipe sont sur labrèche. Le midi, les clients se pressent autour desquatre stands proposés dans le self : plat du jour,plats régionaux ou étrangers, “vite un bon plat”pour les salariés pressés, ou grillades barbecue.Pour ceux désirant manger au bureau, des sand-wichs sont en libre service. Tout est préparé surplace, avec des produits frais. Les salariés ontaussi accès à un “salade bar”(crudités à volonté),

à un “fruit bar” et bientôt un bar fromage blanc.De gros efforts de présentation et de valorisa-tion des produits ont été faits pour attirer l’œilde salariés ne consacrant pas plus de 30 à 40 mnà leur déjeuner. Régulièrement, des animations(Chandeleur, nouvel an chinois…) sont mises enplace. Mais il n’y a pas que le contenu de l’as-siette qui a changé. “Tout a été réaménagé, lespeintures refaites, précise le responsable du RIE.Nous avons essayé d’épurer au maximum la dé-coration et créé un coin café. Les assiettes, les

couteaux, les plateaux ont aussi été intégrale-ment changés. En haut, à la pizzeria brasserie,des travaux plus importants ont été réalisés, dansun esprit design. Finies les anciennes nappes,place à du mobilier moderne.” L’équipe (17 per-sonnes au total) a dû s’adapter et revoir son or-ganisation pour satisfaire, non plus 400estomacs, mais près de 600 chaque jour, suite àla fermeture du RIE des Béthunes, trop vétuste.Le restaurant est ouvert à tous de 11h30 à 14h.Accueil souriant garanti !

Trop cher le RIE ?Plus de choix, meilleur, mais plus cher… certainsconsommateurs se plaignent d’une hausse destarifs. Il est vrai que certains modes de calcul ontchangé. Le président des parcs, Pierre Coyauds’en explique : “Le prix moyen du plat est de3,50 !, majorés des droits d’admission, pris encharge entre 50 et 100% par l’employeur.

Rappelons que seules 80 entreprisesfréquentent la restauration collective.C’est la raison pour laquelle le conseild’administration a décidé de supprimeren 2016 - sur les 67 !de charges com-munes - 21 ! correspondant auxcharges de la restauration.”

Trop vétuste le RIE ?Déjà d’importantes améliorations ontété apportées. “Le conseil d’administra-tion reste à l’écoute des consomma-teurs, assure Véronique VALDER,déléguée générale. Aujourd’hui, noussommes bien conscients que des effortssont à faire pour atténuer le bruit am-biant et apporter à l’ensemble un esprit

plus cosy. Le mobilier sera changé dans les moisà venir, d’autres travaux de rénovation sont pré-vus à terme et l’équipe travaille actuellement àl’amélioration des sens de circulation afin de flui-difier les files d’attente. Toutes les remarques sontprises en compte pour apporter des solutionsconcrètes et satisfaire le plus grand nombre.”

Contacts : 01 34 32 33 [email protected]

Siremballagedéménageraen 2017Sur ses terrains de Vaux-sur-Seine, le dy-namique PDG de la société Siremballageprojette la construction d’un bâtiment de580 m2 sur trois niveaux, dont deux ni-veaux dédiés au siège social qui quitterales installations de Boisemont avant la fin2017. Ce sont ainsi 135 salariés qui bou-geront de quelques kilomètres.www.siremballage.fr

Que vous soyez un grand compte ou une PME - PMI, dans les services et l’industrie,

participez au salon Effervescence le 17 mars à St-Ouen-l’Aumône.

Il reste encore des espaces disponibles pourprendre part à cet événement local qui permet

des rapprochements entre acteurs écono-miques de proximité, c’est journée d’échanges

business, vitrine du savoir-faire valdoisien.L'ADPAVAB (association des industriels

d’Argenteuil - Bezons) s’est rapprochée dedeux autres associations d’entrepreneurs,

l’AIBT (Beauchamp Taverny) et le club ACE,pour organiser la quatrième édition de cesalon professionnel tourné vers l’industrie.

Une centaine d’exposants est attendu et déjàune dizaine de grands comptes ont répondufavorablement. Les organisateurs espèrent

faire le plein de participants grâce au soutiende partenaires tels que le MEVO, CGPME 95,

CEEVO, FFB (fédération du bâtiment) ou encore de la CCI.

De 14h30 à 17h30 ouverture aux visiteurs à, lajournée sera ponctuée de mini-conférences surle thème “l’industrie innovante” et expositionde véhicules nouvelles générations (véhicules

électriques ou autonomes).Pour exposer : 190 ! pour les adhérents,

290 ! pour les entreprises non-adhérentes aux associations.

http://www.saloneffervescence.fr/index.htm

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Février-Mars 2016 – n°140 – Contact Entreprises16

ENTREPRISES

Mérieux NutriSciences : le Parmesan sans contrefaçonMérieux NutriSciences (Cergy) lance unenouvelle méthode d'analyse permettant auxproducteurs et aux consommateurs d’identifierl’authenticité du fromage ParmigianoReggiano. Selon la liste du rapport de laCommission européenne de 2013, les produitslaitiers sont le quatrième groupe de produitsles plus fréquemment frelatés en Europe. Dansce groupe de produits, les fromages haut-de-gamme sont en tête de liste. En Italie, un grandnombre de fromages sont étiquetésAppellation d’Origine Protégée (AOP), surtoutle Parmigiano Reggiano, un fromagedu nord de l'Italie. En dépit del'existence de ce label, plusieursproduits peuvent être vendus àdes consommateurs, en préten-dant être du Parmigiano

Reggiano, mais étant en réalité des fromagesde moindre qualité. Soutenu par le Consortium du ParmigianoReggiano avec de nombreux échantillons au-thentiques, Mérieux NutriSciences a développéune méthode d'authentification de nouvellegénération qui est en mesure de déterminer sile fromage est en effet du ParmigianoReggiano. La méthode combine de puissantesanalyses avec des statistiques avancées et denombreux paramètres évalués. Ce modèle

prend en compte en particulier le pro-cessus de production, l'origine géogra-

phique, ainsi que le type d'alimentspour animaux pour évaluer l'authen-

ticité du fromage testé. Cette mé-thode nouvellement créée aiderales producteurs et les consom-mateurs à s’assurer qu'ils achè-tent uniquement des produitsauthentiques et permettra deréduire les risques defraude.

Tél.": 01 39 78 23 3811 G Rue Lavoisier

95220 Herblay

L’équipementier Sira est entré dans le giron del'Indien AequsDirigé par Alain BLEVIN, l'équipementier fran-çais Sira propose son expertise dans les do-maines de l'usinage de précision, del'assemblage et de l'essai des moteurs, des trainsd'atterrissage et des commandes d'aéronefs,ainsi que la soudure et la fabrication des mo-dules d'aéronefs. Employant plus de 300 per-sonnes, dont un site majeur basé àSt-Ouen-l'Aumône, il vient d'entrer dans legiron de l'Indien Aequs (900 salariés), quiétend ainsi la portée de son écosystème aéros-patial mondial. La nouvelle société fera partiedes exploitations d'Aequs Aerospace en France.Le groupe Aequs prévoit de doubler de tailleavec l'acquisition de l'équipementier françaisSira. “Nous étions en contact avec Sira depuis2011 pour établir un partenariat. Sira détient denombreux savoir-faire mais n'avait pas lesmoyens de les proposer au niveau mondial”, aexpliqué à l'AFP son PDG, Aravind MELLIGERI.“Nous avons de notre côté une stratégie d'im-plantation mondiale pour répondre aux attentesde nos clients.” Aequs devrait porter son chiffred'affaires annuel à environ 100 M$ grâce à l'ac-quisition de Sira.

Association gagnantePour Alain BLEVIN, “c'est une étape stratégiquequi améliorera la croissance future des unitésopérationnelles de Sira. Le secteur aéronautiquese mondialise de plus en plus et Sira aura désor-mais la capacité de s'adapter aux attentes de sesprincipaux clients avec une offre globale, qui seradésormais garantie par Aequs”. Le groupe indienva récupérer deux clients clé de Sira, à savoirSafran et Dassault. Sira a en particulier uncontrat annuel de 600 000 ! pour fournir descomposants du Rafale, l'avion de combat queDassault tente de vendre à l'Inde. De son côté,Aequs compte Airbus parmi ses grands clients.Le groupe Sira, basé à St-Ouen-l'Aumône, estaussi présent à Pierrefitte (93), Chanteloup-les-Vignes (78), Châtillon-le-Duc (25), Aubigny-sur-Nère (18 - filiale Risoud Précision), Cholet (49 -filiale Sadam) ainsi qu'à Tanger, au Maroc.Aequs, qui compte 900 salariés, est quant à luibasé dans l'Etat du Karnataka (sud de l’Inde) etpossède un site à Houston, aux Etats-Unis.

Tél. : 01 34 30 46 00www.sira-groupe.com

CrêpesParty àEnnery avecCrit CenterLe groupe Crit Center, installé à Osny etdirigé par Vincent COUTEAU, et lesMenuiseries Saint-Antoine ont orga-nisé une animation crêpes, le 12 févrierdernier, à Ennery. Spécialiste du bâtiment,Crit Center fournit plus de 15 000 réfé-rences en peinture, décoration, outillage,protection, quincaillerie à des clients deproximité, parmi lesquels la PME deSébastien COGUIC: “Crit Center est notrefournisseur historique pour les peintures.Nous avons d’excellentes relations avecl’équipe. Nous avons décidé d’organisercette dégustation conjointe pour partagerun moment ensemble, inviter quelques en-treprises de la Chapelle Sainte Antoine, desmembres de BNI, des clients mais aussi nossalariés”. Ce moment d’échanges a étél’occasion d’évoquer les projets à venir,dont celui de la Tiny House que souhaitedévelopper la menuiserie. “Nous allonsbientôt nous lancer dans la construction denotre premier modèle, précise le dirigeant.La Tiny house est une maison en bois isoléeet BBC d’une vingtaine de mètres carrés,montée sur une remorque. Ce concept derésidence mobile vient des USA. La popula-rité de ces petites maisons respectant tousles principes de base de l’architecture, esten pleine explosion. Nous aimerions le dé-mocratiser en France et nous faire uneplace sur ce marché d’avenir.”www.menuiseriesaintantoine.fr Tél. : 01 30 38 40 70www.critcenter.frTél. : 01 34 43 49 30

Présent sur trois sites (Pantin,Gentilly et Osny), Crit Center, entreprise familiale, a été fondéeen 1987. Elle appartient augroupe Crit, notamment connudans le travail temporaire et lesservices aéroportuaires. CritCenter compte aujourd’hui 25collaborateurs, enregistre unchiffre d’affaires de 6,5 M! et dispose, en complément depuis2010, d’une plate-forme de venteen ligne. La société fournit exclu-sivement les professionnels (bâtiment, industrie), entreprisesde service, mais aussi administrations, collectivités locales, écoles et lycées…

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CARNET

Michel ORTIZ,directeur de lasuccursale départementalede la Banque deFrance Michel ORTIZ, 59 ans, a faittoute sa carrière au sein del’institution. Il y entre après

une maîtrise en droit privé, un diplôme del’institut d’études politiques de Paris et une li-cence d’histoire. Il occupe plusieurs postes àla direction des études puis à l’inspection gé-nérale, devient responsable service des entre-prises avant de passer directeur adjoint àTroyes, Saint-Brieuc puis Dijon. En 2002, il estpromu directeur, d’abord à Alençon, Pantin(2004 à 2010), Périgueux (2010 à 2015) et re-joint en novembre 2015 la succursale pontoi-sienne qui compte une cinquantaine decollaborateurs, succédant à Philippe PRÉVOST.Deux tiers des effectifs de la succursale seconsacrent actuellement aux questions du su-rendettement (en baisse de 12% par rapport àl’an dernier). Le service des entreprises de laBDF gère quant à lui le suivi de la conjonctureet établit les cotations des entreprises dont lechiffre d’affaires est supérieur à 750 000 !. “Ilest important que les entreprises concernées,près de 3000 dans le département, compren-nent que la cotation Banque de France n’estpas une sanction, mais directement liée à desprobabilités de défaillances et tient compte dumanque de liquidités et de fonds de roulement.Elle offre un accès au crédit plus facile et peutêtre demandée par des fournisseurs”, insisteMichel ORTIZ, qui souhaite échanger sur cethème avec les dirigeants valdoisiens. A savoirque la Banque de France propose égalementaux entreprises une expertise financière,Geode, qui permet de mettre en exergue leurspoints forts et leurs points faibles, d’établir undiagnostic et de mettre en place un prévision-nel. En 2016, c’est de bon augure, le directeurnous promet une croissance de +1,5% avecune légère accélération de l’activité par rap-port à 2015.

Joëlle CASTROprend les rênesdes FCE 95Les Femmes Chefsd’Entreprise du Val d’Oise(FCE 95) ont procédé à unchangement de présidencelors de l’AssembléeGénérale du 19 janvierdernier. Pour prendre la

suite d’Anne-Laure NABAT, dirigeante de la so-ciété Tellier, les membres ont choisi JoëlleCASTRO, très impliquée dans de nombreusesorganisations, figure emblématique de l’asso-ciation depuis la création de la délégation val-doisienne en 2012. La nouvelle présidente estaussi directrice générale du groupe familialAGS/Mobilitas, leader en matière de déména-

gement international qui regroupe 3800 per-sonnes pour un CA total de 300 M!. JoëlleCASTRO a plusieurs cordes à son arc et fait va-loir son expérience à l’international en parrai-nant les entreprises dans le cadre des CCEF(conseillers du commerce extérieur de laFrance). Elle fait partie du board des “asso-ciates members” de LACMA, (La Latin Americanand Caribbean International MoversAssociation), une organisation qui rassembleles entreprises de déménagement les plus pres-tigieuses d’Amérique Latine et des Caraïbesmais également dans le monde entier.

MichelALEXEEF :nouveau président duconseil desPrud’hommes L’audience solennelle duConseil des Prud’hommesde Pontoise s’est tenue le18 janvier dernier. Michel

ALEXEEF, dirigeant d’Azur Technologies, a étéélu à l’unanimité Président du conseil desprud’hommes et Isabelle MAUZAT, vice-prési-dente du CPH (suivant la règle de l’alternance: un président issu du “collège employeur” élupour un an, auquel succède un représentantdu “collège salarié” pour un an). Chef d’entre-prise d’une trentaine de salariés, MichelALEXEEF est conseiller prud’homme depuis1996, d’abord à Poissy avant de rejoindrePontoise il y a près de 8 ans. Il succède au-jourd’hui à Claude BASSET pour le collège em-ployeur et défend une justice à caractèrehumain. “Il nous appartient d’être justes, dansun esprit de rapprochement des parties, sanspour autant compliquer et alourdir la procé-dure, explique-t-il, d’être sensibles sur lescontentieux qui portent sur l'emploi, le paie-ment des salaires, le montant et le règlementd'indemnités qui doivent être traités prioritai-rement. Car derrière le problème juridique, il ya surtout des hommes et des femmes dont lasituation matérielle est difficile voire catas-trophique”

CGPME 95 :PierreKUCHLY, denouvelles responsabilitésau niveau régionalLe président de la CGPME

95 (Confédération générale des petites etmoyennes entreprises), Pierre KUCHLY, vientd’être nommé, en complément de ses fonc-tions dans le Val d’Oise, Président délégué etTrésorier de la CGPME Ile-de-France. PierreKUCHLY est le dirigeant de la société ERA-SIBà Argenteuil, spécialisée dans la fabricationd’électrovannes pour l’industrie. Au niveau

national, avec l’arrivée de François ASSELIN ily a tout juste un an à la tête de l’organisation,la CGPME s’inscrit dans une nouvelle dyna-mique et souhaite se moderniser. Ce reposi-tionnement devrait aboutir à un changementde nom et à une refonte de l’identité visuelled’ici la fin de l’année. Le groupement entendégalement s’attaquer au chantier de la repré-sentativité. Autant de sujets que va porter enrégion Pierre KUCHLY.

MagaliTERRASSON,Val d’OiseTechnopole Magali TERRASSON, quel’on connaissait en tantque chargée de mission auCEEVO (Comité d’expan-sion économique du Vald’Oise) et secrétaire géné-

rale du Carrefour Enseignement Supérieur-Entreprises du Val d’Oise (CESE 95), a quittéen janvier le poste qu’elle occupait depuis 7ans pour rejoindre l’ACCET-Val d'OiseTechnopole. Dans le cadre de ses nouvellesfonctions, Magali TERRASSON est chargée del’animation du pôle entrepreneuriat étudiant,de la mise en œuvre d’actions liées à l’entre-preneuriat (mentorat, reverse mentorat…). Elleest également responsable de l’espace de co-working et de Val d’Oise Incubation (incuba-teur basé à Neuville-sur-Oise). En matièred’innovation, elle gèrera la politique de label-lisation technopolitaine, mettra en place desanimations et évènements sur le thème del’innovation (Micmac Santé, transition éner-gétique, Robotique, fair business…), assurerala relation avec les équipes de recherche duterritoire, la coopération avec les laboratoiresde recherche ou encore l’ingénierie d’innova-tion avec les PME locales. Laureen POPIELUC,venue de la Chambre de Commerce et d'in-dustrie du Val d'Oise, lui succède au [email protected]

YannickBOËDEC,Président de l’agglomérationVal ParisisLa nouvelle agglomérationVal Parisis, issue de la fu-sion des communautésd’agglomération du Parisiset de Val-et-Forêt, a vu le

jour au 1er janvier 2016. Le 11 janvier, les 87élus communautaires ont élu son président,Yannick BOËDEC, 47 ans, maire de Cormeilles-en-Parisis depuis 2008 et conseiller départe-mental du Val-d'Oise depuis mars 2015. Lespriorités sont clairement établies : développe-ment économique, transports et sécurité.

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Sortir

Zaven PARÉ est un artiste chercheur, pionnier de la robotique dans les arts visuels. Son esprit foisonnantet le coup de crayon à l'origine de ses premiers rêves, l'amènent à concevoir des dispositifs vulnérables etfragiles à contre-courant des arts numériques et frôlant poétiquement avec l'idée de la panne. Il imagineainsi des objets à mi-chemin entre des sculptures mécaniques en morceaux et des installations de frag-ments de machines. A l'univers des Mecanos, il emprunte à ce jeu l'utilisation de pièces détachées deconstructions permettant l'assemblage d'instruments d'optiques, d'appareils mécaniques, de dispositifspneumatiques et électroniques. Pour cette exposition, il sera notamment possible de croiser un choeur de10 enfants qui murmurent, la relique d'un dieu éléphant robotisé et 28 antennes de voitures qui ont le trac.Un cabinet de curiosités mécaniques qui couinent et bougent. A découvrir du jusqu’au dimanche 20 mars.Centre des Arts - 12-16 rue de la Libération, à Enghien-les-Bains Tél. : 01 30 10 85 59 - [email protected] - www.cda95.fr

Sp

ecta

cle

s

La mécatronic, tout un art… jusqu’au 20 mars

Le chantier de Koezio sur la Plaine des Linandes avance à

grands pas. Après Sénart, Lille, c’est à Cergy (derrière le

magasin Décathlon, tout proche de la future Aren’Ice)

que le groupe fait construire un nouveau parc de loisir

urbain indoor de 6000 m2, au concept déjà bien

éprouvé. A Cergy, le parc n’est pas encore ouvert, les

derniers calages sont en cours, mais les réservations

sont déjà proposées aux entreprises et aux particu-

liers via le site internet qui voudraient être parmi les

premières à vivre cette expérience ludique, destinée à

renforcer l’esprit d’équipe. Chaque site Koezio attire au-

jourd’hui plus de 110 000 visiteurs par an (grand public et

professionnels dans le cadre team buildings notamment qui re-

présente plus d’un tiers de la clientèle) et emploie une trentaine de

personnes. Le site de Cergy promet lui aussi une belle aventure, sur-mesure et évolutive. Chacun va

pouvoir exploiter ses points forts au sein de l’équipe, traverser cinq mondes, réussir des épreuves

collectives d’action et de réflexion afin de récolter un maximum d’indices et résoudre une énigme fi-

nale. L’objectif est d’élaborer une stratégie commune à travers un jeu d’aventure valorisant, soli-

daire et riche en émotions. Le bâtiment cergyssois comprendra également des espaces de

séminaires équipés, mais aussi des bars et espaces de restauration. Au-delà du concept, Koezio va

être pourvoyeur d’emplois localement, puisqu’une trentaine de recrutements, à temps partiel, sont

prévus dans les semaines à venir, notamment auprès des étudiants de l’université de Cergy-

Pontoise. Le groupe entend s’appuyer sur des équipes jeunes et dynamiques, formées à la culture

de l’entreprise, dans l’optique de faire monter, à terme, ces jeunes diplômés, vers des postes d’en-

cadrement et de management. www.koezio.co

KOEZIO : le début de l’aventure

prévu pour le 2 avril

Samedi 12 mars à 20h : deux artistes réunis sur une seule etmême scène et pour quelques dates seulement. Tout d’abord DA-GOBA qui s’est progressivement imposé comme un des groupes ma-jeurs de la scène métal, notamment avec ses performances au HellFest et dans les clubs aux Etats-unis en 2013. Ensuite le groupe derock métal francilien BUKOWSKI qui a présenté au printemps 2015son 4e album chez Verycords/Warner. Le quatuor sort ainsi un peude son carcan personnel en allant lorgner vers des sonorités souventplus modernes, plus actuelles, plus poussées aussi. Mais aussi d’autres programmations comme l’exposition “Le re-tour des Rock’n’Roll Princesses” du 03 au 30 mars 2016 !Quelques dates à noter : le 17 mars à 20h30 : Ian Paice (Deep Purple) FT. Purpendicula; le 18 mars à 20h30 : Vianney +Amalia Casado; le 25 mars à 20h30 : Kanka + Dubmatix; le 26 mars à 20h30 : No one is innocent +Guests; le 05 juin à 18h : L.E.J le groupe montant francilien féminin Le forum – BD de l’Oise à Vauréal - 01 34 24 71 71 ou www.leforum-vaureal.fr

Le METAL OBS TOUR débarqueau FORUM DE VAUREAL

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Voyage médiéval à Montmagny les 21 et 22 marsAu programme : un campement re-constitué comme au Moyen Age pourcôtoyer jongleurs, acrobates, cheva-liers, hommes en armure et participerà la vie d'antan, de nombreuses ani-mations, spectacles et activités qui sesuccéderont à plusieurs endroits.L’occasion de découvrir l'humour duthéâtre médiéval, les danses et la mu-sique d'époque, le savoir-faire des arti-sans en costume (calligraphie, vitrail,frappe de monnaie...) et les combatsd'épée ou à cheval. Un carrousel seramis en place afin de proposer un spec-tacle équestre haut en couleur retra-çant la grande histoire de lachevalerie. Mais aussi cours d'es-crime, contes et récits, attelage pro-menant petits et grands ou défi pourtenter de faire reculer un cheval detrait. La place du village sera entouréed'échoppes et d'une taverne afin d'ini-tier les visiteurs à la gastronomie del'époque. Une sortie en famille de bonaloi.Montmagny Butte-Pinson, Tél. 01 34 28 69 45

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