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Saint Germain le Scot, Évangélisateur de la Côte des Isles Claude Bastian, Groupe Histoire de l’Association Franco-Britannique de la Côte des Isles La légende A Carteret, la tradition orale confortée par un texte latin du XVIIème siècle (publié en 1891 par Léopold Delisle) rapporte que Saint Germain le Scot est venu de la mer sur une roue de chariot- d’où son nom de Saint Germain à la Rouelle. Il y aurait accompli trois miracles : d’abord il aurait terrassé un dragon niché dans la fosse du Serpent sous la falaise de Carteret. Puis il aurait ressuscité un jeune homme tué par le susdit dragon. Enfin, pour baptiser les villageois il aurait fait jaillir une source, la fontaine Saint Germain dont l’eau peut guérir les maladies des yeux. On retrouve des variantes de cette légende dans la tradition orale d’autres paroisses de la Côte Ouest du Cotentin : Flamanville, Querqueville, Saint Germain sur Ay. Toutes ces paroisses ont une église consacrée à Saint Germain le Scot. A Carteret, c’est la « Vieille église » sous le Cap, abandonnée en 1684 au profit de la chapelle Saint-Louis. A Flamanville-Diélette, lieu probable du débarquement du Saint, c’était Saint Germain de la Mer. La tradition locale y situe le dragon dans le trou Baligand tout proche. Dans toutes ces variantes le dragon est une représentation évidente du paganisme que Germain est venu combattre. (Voir Figure 1, vitrail de la Chapelle Saint Louis) L’enfance de Germain le Scot et l’évangélisation de la Côte des Isles Ce n’est qu’au XVIIème siècle qu’une hagiographie critique situe la naissance de celui qui allait devenir Germain le Scot sur les bords de la Clyde (environs de Glasgow) vers 420. Son père Audinius, officier légionnaire y aurait été envoyé par Rome pour maintenir les incursions des Pictes et y aurait épousé sa mère Aquila. En 429 , le pape Célestin I er envoie le missionnaire Germain d’Auxerre en Page 1

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Page 1: Web viewIl se rend d’abord à la basilique Saint-Pierre. Il y pria si longtemps qu’il y fut retrouvé endormi. Dans ses songes,

Saint Germain le Scot,Évangélisateur de la Côte des

IslesClaude Bastian,

Groupe Histoire de l’Association Franco-Britannique de la Côte des Isles

La légendeA Carteret, la tradition orale confortée par un texte latin du XVIIème siècle (publié en 1891 par Léopold Delisle) rapporte que Saint Germain le Scot est venu de la mer sur une roue de chariot- d’où son nom de Saint Germain à la Rouelle. Il y aurait accompli trois miracles : d’abord il aurait terrassé un dragon niché dans la fosse du Serpent sous la falaise de Carteret. Puis il aurait ressuscité un jeune homme tué par le susdit dragon. Enfin, pour baptiser les villageois il aurait fait jaillir une source, la fontaine Saint Germain dont l’eau peut guérir les maladies des yeux.

On retrouve des variantes de cette légende dans la tradition orale d’autres paroisses de la Côte Ouest du Cotentin : Flamanville, Querqueville, Saint Germain sur Ay. Toutes ces paroisses ont une église consacrée à Saint Germain le Scot. A Carteret, c’est la « Vieille église » sous le Cap, abandonnée en 1684 au profit de la chapelle Saint-Louis. A Flamanville-Diélette, lieu probable du débarquement du Saint, c’était Saint Germain de la Mer. La tradition locale y situe le dragon dans le trou Baligand tout proche. Dans toutes ces variantes le dragon est une représentation évidente du paganisme que Germain est venu combattre. (Voir Figure 1, vitrail de la Chapelle Saint Louis)

L’enfance de Germain le Scot et l’évangélisation de la Côte des IslesCe n’est qu’au XVIIème siècle qu’une hagiographie critique situe la naissance de celui qui allait devenir Germain le Scot sur les bords de la Clyde (environs de Glasgow) vers 420. Son père Audinius, officier légionnaire y aurait été envoyé par Rome pour maintenir les incursions des Pictes et y aurait épousé sa mère Aquila. En 429, le pape Célestin I er envoie le missionnaire Germain d’Auxerre en Bretagne au contact des Scots et des Pictes. Accompagné de Loup et du jeune Sénart, il part combattre l’hérésie pélasgienne qui nie le péché originel et la nécessité de la grâce15. Ils y font la rencontre d’Audinius et d’Aquila. Séjournant parmi eux, ils se lièrent d’amitié. « L’intelligence dans les sciences » de leur fils retint l’attention des missionnaires. Ils acceptent le baptême. Germain d’Auxerre demanda à être le parrain du fils et selon la tradition l’aida à sortir de la piscine baptismale en lui donnant son nom Germain9.

De cette rencontre avec saint Germain d’Auxerre, le « jeune Germain » entretient un profond intérêt pour les sciences et la théologie. Il devient prêtre à l’âge de 25 ans9. Il désire retrouver son parrain et évangéliser le continent, mais ne trouvant pas de passeur, il prie le seigneur de lui envoyer un moyen de traversée. Le seigneur exauce son vœu en lui envoyant une roue de chariot qui sera son véhicule légendaire. La rouelle serait probablement une embarcation circulaire irlandaise (curraghs) faite d’une ou deux peaux de bœuf tendues sur une armature en osier. Cet épisode est à rapprocher d’un personnage de la mythologie irlandaise Mog Ruith, qui voyage sur les eaux avec une roue.

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Quand Il aborde à Dielette, le préfet Maximien lui demande de dompter un dragon à sept têtes qui terrorise la population. Ce qu’il fait, et le préfet impressionné se convertit avec six cent soldats. Germain reste un peu plus de trois mois en Cotentin, exterminant les dragons et baptisant les foules.

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La diffusion du Christianisme dans l’Empire Romain au IVème siécle.(Voir Figures 2, 3 et 4)

Vers l’an 300, malgré les persécutions des deux premiers siècles, près d’un dixième de la population de l’empire romain avait adopté la religion chrétienne, surtout au Proche Orient et en Afrique du Nord. De plus, cette religion faisait preuve d’un étonnant dynamisme dans les cités de l’empire, dont Rome. Dans le même temps, une tétrarchie exerçait la fonction impériale. Constantin, héritier d’un des tétrarques parvient à éliminer deux de ses rivaux et à partager l’empire avec Licinius. Sa mère était chrétienne et dès son arrivée au pouvoir il prit le parti de s’appuyer sur la nouvelle religion pour consolider l’unité de l’empire et de renoncer aux persécutions.

Le 13 Juin 313 Constantin et publie à Milan avec Licinius un édit de tolérance qui lui rallie les chrétiens. En 324, une guerre éclate entre Licinius et Constantin. Constantin la gagne à Andrinople et Chrysopolis et devient le premier empereur chrétien.

Constantin interviendra dans les affaires de l’église au concile de Nicée (325) pour condamner le schisme arianiste et fera exiler le prêtre Arius. Il inaugure ainsi le cesaropapisme, une pratique de gouvernement qui mêle les affaires séculières aux affaires religieuses. En 330 Il fonde Constantinople comme nouvelle capitale de l’Empire. En 396, l’empire est divisé en orient grec et occident latin.

Pérégrination de Germain dans l’empire occidental(Voir Figure 5)

L’évangélisation de la côte ouest du Cotentin a fait la renommée de Germain. Cette partie de sa mission n’était sans doute pas la plus périlleuse, comme en témoigne l’épisode avec le préfet Maximien. Cependant, la suite de son périple a montré son infatigable détermination à propager la foi chrétienne dans un empire contesté par les invasions barbares.Voulant d’abord rejoindre Germain d’Auxerre, il passe par Bayeux. Suivant la tradition il se présente aux portes de la cité. Accompagné de ses disciples et d'une troupe de catéchistes. Il expose ses exigences aux fonctionnaires locaux : la libération des paysans n'ayant pas pu payer l'impôt et du vin pour célébrer la messe. Le gouverneur de la ville refuse d'accéder à la requête du saint. La légende veut qu'une série de miracles se produisent. Saint Germain fait écrouler une partie du rempart de Bayeux, tandis qu'un homme ressuscite de parmi les morts. Le gouverneur accède aux demandes du saint. Renonçant à rejoindre son parrain, il quitte les limites de l’actuelle Normandie pour se diriger vers la Moselle et y retrouver l’évêque saint Sever, témoin de son baptême. En chemin il poursuit son action sur la Gaule du Nord correspondant à la Belgique et à la région de la Frise. L’accueil que lui réservent les Germains est des plus rudes. « Il est souvent chassé des villages et flagellé ». C’est dans ce contexte difficile que Germain arrive à Trèves. La ville épiscopale qu’il découvre a déjà fait l’objet de plusieurs dévastations dues aux invasions répétées des barbares.L’évêque Sever est contraint d’abandonner son siège épiscopal sous la pression des Francs de plus en plus nombreux dans la région, mais également des Alamans et des Burgondes. Germain semble avoir pris part à cette évangélisation. Les deux missionnaires sans protection impériale sont malmenés et chassés de leurs divers lieux de prédication. Ils doivent apprendre à composer pour attirer vers l’Église une population nomade sans lieux de culte fixes et constamment en mouvement. Sever, pour récompenser la ferveur de son disciple sacre Germain évêque régionnaire : « Fonde des églises de Dieu, là où il n’y en a pas, et, là où il y en a, occupe-toi d’instruire prêtres et ministres ». Avant de le libérer, il lui confie également « l’essentiel des usages pénitentiels ainsi qu’un long

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périple à travers la Gaule, l’Italie et l’Espagne ». Germain quitte Trèves pour se rendre à Cologne où il rend visite à l’évêque Séverin. Puis il se met en route pour Rome.

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Il se rend d’abord à la basilique Saint-Pierre. Il y pria si longtemps qu’il y fut retrouvé endormi. Dans ses songes, Paul et Pierre lui rendirent visite et lui intimèrent « d’être courageux et fort… de ne jamais cesser de propager la vrai foi… pour accéder à l’éternelle récompense ».Le biographe de saint Germain oublie d’éclairer le lecteur sur les raisons de son voyage à Rome. Est-il venu chercher la confirmation de sa dignité épiscopale auprès du saint Père ? Est-ce encore le pape Léon lui-même qui l’envoya en Espagne dans le but de ramener les Wisigoths ariens vers le catholicisme ? Si ces questions demeurent sans réponse et font douter l’auteur dom Jean la porte sur sa venue à Rome, on le retrouve en Euskadi. Son passage est en effet attesté par son biographe en Pays basque espagnol dans les environs de la commune de Tolosa. Il aurait ensuite prolongé son voyage jusqu’au Nord-Ouest de l’Espagne afin de rejoindre ses compatriotes bretons récemment installés dès la fin du Ve siècle et au début du VIe siècle mais également bien avant lors de leur service sous les ordres des lieutenants romains Maxime, Gérontius et Constantin. La communauté bretonne y était résolument chrétienne et était placée sous la direction de l’évêque résidant à Montonedo. Il y séjourna et y prêcha. Ayant pris conscience que son travail d’évangélisation touchait à sa fin, il se décida à rembarquer pour la Grande Bretagne.

Le dernier voyage en Grande-Bretagne De retour sur son sol natal, Germain est accueilli par la population. Il est écouté, attire l'amour des foules et impose même le respect aux prêtres païens bretons. Les faits et gestes du saint rapportés sur l'île entrainèrent une véritable vénération. Durant dix-huit mois, Germain s'employa à marquer son passage par la construction et la dotation d'églises. Germain est finalement contraint de quitter l'île de Grande-Bretagne où la situation politique s'aggrave continuellement pour les Bretons. Durant la seconde moitié du Ve siècle les Angles et les Saxons débarquent à l'est en forçant la zone défensive du litus saxonicus insulaire. Ils massacrent et refoulent la population bretonne vers l'ouest, tandis que Pictes et Scots grignotent leurs frontières du nord. Une partie des bretons s'abritent au pays de Galles derrière la fortification Offa's Dyke(sic) tandis que les autres, dépossédés de leurs terres, prennent la mer pour la future Bretagne continentale. Le saint se joint à l'exode breton sur le continent.À la recherche d'un témoignage archéologique du passage de Germain, l'auteur Charles Grosset mena une partie de ses investigations aux pays de Galles dernière enclave bretonne face à la colonisation anglo-saxonne. Son attention se porta plus particulièrement sur une pierre gravée retrouvée à Pentre Poeth dans le canton de Brecon Beacons Cette pierre fut mise au jour en 1878 et se trouve actuellement exposée au Bristish Museum. Elle fut étudiée récemment par Nash Williams et Macalister. Sur la face principale elle expose une inscription latine et celtique : signifiant « offert par Maccutrenus Salicidunus ». Sur la seconde face, on retrouve trois ensembles rupestres représentant successivement : un homme sur une barque, un saint domptant un dragon et un évêque avec sa crosse. J. Romilly Alen y voit une représentation de saint Michel et le dragon. Ce dernier auteur se range aux arguments avancés en 1901. Charles Grosset insiste sur un point occulté par Romilly : la représentation de l'homme sur sa barque ou sa rouelle. Cet épisode propre à saint Germain rattacherait ces gravures aux "trois épisodes principaux de la vie de saint Germain".

Second voyage en Normandie et Martyre sur la BresleDurant ce second voyage, une tempête se lève et terrorise l'équipage, le saint les rassure, apaise les flots et les côtes normandes se dessinent enfin à l'horizon Si le lieu précis de son débarquement demeure encore obscur, les deux auteurs normands André Rostand et Charles Grosset veulent voir dans l'ancienne chapelle Saint-Germain non loin de Crasville, le souvenir de son débarquement sur la côte de Morsalines. Le dernier des Romains Aetius fut assassiné en 454, les Francs se déversent alors en masse entre la Somme et la Loire. Lorsque Germain accoste en Normandie vers l'an 480, Syagrius se pose en successeur d'Aetius et étend son domaine de la Bretagne à Champagne-Ardenne. Dernier représentant de l'autorité gallo-romaine, il affecte des contingents francs romanisés pour empêcher

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d'autres invasions venant du Nord. La rivière la Bresle constitue alors la frontière septentrionale de ce nouveau royaume où des hommes de guerre francs se voient attribués des domaines en échange de sa protection. Deux de ces nobles se partagent le contrôle de la Bresle moyenne. Sonnhard reçoit le domaine au confluent de la Bresle et du Liger, et fondera l'agglomération de Sénarpont en Picardie. De l'autre côté de la Bresle, dans l'actuelle Normandie, l'importante bourgade de Vieux-Rouen tombe dans le lot contrôlé par Hubauld. Germain, peut-être inspiré par l'évêque de Rouen, se dirige vers cette région. Il reste un temps à l'écart des populations gallo-romaines à l'abri des grandes forêts où les populations indigènes viennent l’écouter dans des cabanes de fortune où, à « l'aide d’une table y célèbre le sacrifice de la messe ». Il rentre finalement en contact avec ces nobles francs. Il développe une amitié certaine avec le noble Sonnhard, tandis qu'il se voit interdire sous peine de mort l'accès à l'agglomération de Vieux-Rouen par le chef Hubauld.La riposte de saint Germain aux menaces du seigneur franc HubauldÀ Mortemer, il s'isole et demande au « Christ de l'assister dans le dernier pas de sa vie apostolique ». Entouré de ses compagnons, ils chantèrent l'office toute la nuit, et à l'aube du 2 mai se mirent en marche à travers la forêt, remontèrent la rivière jusqu'à voir Vieux-Rouen et le château d'Hubauld. Ses clercs réunissent le petit peuple autour du saint qui continue sa passion apostolique. La troupe armée d'Hubauld fait irruption bousculant les clercs « voulant protéger de leur corps le missionnaire ». Germain lance au ciel une dernière supplication :C'est au cours de cette prière, selon Charles Grosset, que le chef Hubault trancha lui-même la tête du saint d'un coup de glaive et la ficha sur un pieu indignant la population de Vieux-Rouen. Hubault défend à la population de s'approcher de la dépouille du saint qui est laissée en pâture aux animaux. Une jeune fille du pays quitta les terres d'Hubault de nuit pour prévenir le chef franc Sonnhard avec lequel Germain avait tissé des liens d'amitié. Le guerrier franc le fait enterrer sur ses terres. La tête du saint était restée sous la surveillance des gardes d'Hubault. La jeune fille retourna sur la rive gauche de la Bresle bravant la surveillance des gardes, ramena la tête dans le tombeau du saint. Autour du tombeau se développa le village de Saint-Germain-sur-Bresle. Les miracles et les dévotions des chrétiens sur la tombe de saint-Germain incitent les clercs à y ériger une église.Le rayonnement de Saint-Germain-sur-BresleLe tombeau de Saint-Germain à Saint-Germain-sur-Bresle devint le point d'ancrage des pèlerins de Picardie et de Haute-Normandie. Il attira des hommes illustres tel que Charles le Chauve selon les chroniques de 846 qui s'y rendit en allant combattre les Bretons de Nominoë.. La femme de ce dernier, Ermentrude, fit le don d'une étoffe de tissu précieux pour couvrir sa tombe. L'affluence est telle, que l'église primitive construite par Sénart n'avait plus la capacité d'accueil pour la masse des pèlerins. C'est pourquoi les moines bénédictins de l'abbaye de Saint-Fuscien aux bois vinrent fonder un prieuré à proximité de l'église. Les moines accueillent les pèlerins et leur permettent tour à tour de toucher la dépouille du saint par le bais de deux trous aménagés à cet effet Ils ravagent le pays de Bray se rapprochant dangereusement du corps du saint. Les moines bénédictins décident d'emmener les reliques vers l'Est du pays le 13 novembre 882. À Ribemont, près de la chapelle dédiée alors à sainte Anne une force mystérieuse scelle le corps du saint au sol. Les bénédictins n'ont alors pas d'autre choix que de s'y installer.

ReferencesAbbé Joseph Toussaint Carteret, port de pêche et plage Normande

Ed. La Fenêtre Ouverte- Paroisse de Carteret 1981Le trou Baligan Site web de flamanville.frSaint Germain-le Scot Wikipedia- Nombreuses références, dont :

Rosweld : Germanus Anglus Episcopus 1607Charles Grosset, Revue de la Manche 1960-1968Dom Jean Laporte, Moine de Saint Wandrille

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