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§14 : « Mais où est-il, ton Dieu ? »

« Le Seigneur va me venir en aide. C’est pourquoi je ne me suis pas laissé abattre ». (Is. 50:7)

Par mail, j’ai envoyé les brouillons des premiers chapitres de ce livret à soeur Catherine afin qu’elle discerne mes propos. Elle m’a répondu. Malgré sa grande délicatesse, je ne me sens pas vraiment comprise. Je souffre à cause de ma foi. Je doute de moi. J’ai mal au cœur toute la journée : je ne sais plus où j’en suis ! « Mais où es-tu mon Dieu ? Pourquoi m’abandonnes-tu ? »

Je suis troublée, mais étant donné que la veille de ce jour, j’ai écrit au sujet de la Vierge Marie, je me dis que je ferais bien de mettre en pratique ce que je viens de prêcher ! Je me tourne donc vers Marie !

« Maman du Ciel, j’ai mal ! Aide-moi, je ne vois pas clair ! Au secours ! Aide-moi dans ce combat spirituel ! »

Façon de tenir compagnie à Marie, j’ouvre un livre marial, très désuet, peu importe. Je le feuillette et découvre le récit des apparitions de Marie à sainte Catherine Labouré, rue du Bac à Paris et l’histoire de la médaille miraculeuse. C’est très beau. Quand on pense à notre maman du ciel, elle se fait proche. Marie est proche de ceux qui comptent sur elle. Elle nous fait du bien en nous rapprochant du cœur brûlant d’amour de Dieu. J’ai à cœur de partager un peu ce que j’ai lu et qui m’a remonté le moral.

La médaille miraculeuse : Marie dit à Catherine Labouré :

« Faites, faites frapper une médaille sur ce modèle (que Marie lui montre). Les personnes qui la porteront avec piété recevront de grandes grâces,

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surtout en la portant au cou; les grâces seront abondantes pour ceux qui auront confiance. »

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Je me souviens alors de ce gamin de 8 ans. Dans la ferme familiale, il était monté en haut du fenil, où l’on garde le foin pour l’hiver. Et il était tombé sur la tête, d’une hauteur d’environ 3 mètres. Courant alors vers sa mère, il lui dit : « Heureusement, j’avais ma médaille ! »

Des mains de Marie, partent des rayons. Catherine explique: « Une voix me disait au fond du cœur: « Ces rayons sont le signe des grâces que la Très Sainte Vierge obtient aux personnes qui les lui demandent. »

Je continue la lecture, je médite, je prie le chapelet, je demande des grâces. Je décide de porter à nouveau la médaille miraculeuse. Je répète la prière qui accompagne cette médaille :

« Ô Marie, conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous. »

Je m’endors, réconfortée par la douce présence de Marie… Le matin, je décide de faire quelque chose pour elle. Je contacte madame Léona Pirlet. Cette octogénaire, quand elle était jeune, a été guérie de plusieurs tumeurs cancéreuses à Banneux, où Marie est apparue. Et depuis, elle témoigne de sa guérison et elle reçoit des personnes chez elle et elle prie avec elles. Certaines sont guéries, d’autres pas. Lorsqu’on avait prié ensemble pour un malade de ma famille, je lui avais promis de revenir enregistrer son témoignage. J’ai bien envie de retourner chez elle. Je lui téléphone. Sa réponse :

« On verra. Il y a de plus en plus de souffrances ! On me demande sans cesse des prières ! »

Je comprends bien qu’elle ne peut pas accueillir tout le monde. Avec ça qu’elle est très âgée ! Et je lui ai déjà rendu visite… !

« Il faut prier, dit-elle. On récite le chapelet vendredi. » Bien que déçue un moment par sa réponse, je comprends la

leçon: j’ai reçu assez ! Je ne peux pas me laisser abattre par le refus. A moi maintenant de donner, de parler des grâces reçues.

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« Je ne suis pas très catho, mais…. »

L’après-midi, avec Étienne, je vais à une fête d’anniversaire de mariage. J’aime bien me distraire mais pas trop longtemps, car les gens sont parfois fatigants lorsqu’ils ont bu un peu trop, ou lorsqu’ils font des commérages. Nous commencions à déguster le gâteau lorsqu’un convive se met à parler de son voyage à Lourdes, non pour en relever le positif, mais pour se plaindre du côté commercial de cette ville. « Ça y est, ça va encore déraper », me dis-je ! On va encore s’attaquer à l’Église, à la dévotion mariale, etc. on va en arriver avec le problème des prêtres pédophiles. Ça ne me plaît pas… Vite, une prière intérieure ! Contre toute attente, voilà que la tournure de la discussion devient intéressante : la maîtresse de maison elle-même profite des plaintes de son hôte pour donner son petit témoignage personnel. Elle rattrape ainsi la situation (comme on peut rattraper une mayonnaise maison « qui tourne »).

« Je ne suis pas très catho, dit-elle, pas pratiquante, mais à Lourdes, j’y suis allée quand j’étais petite, avec ma maman. J’avais une verrue qui ne voulait pas partir. Le médecin l’avait déjà brûlée, en vain. A Lourdes, maman m’a dit : « mets ton pied dans l’eau »… Je n’y croyais pas… Je l’ai fait quand même. J’ai été guérie. »

Un des convives se met alors à blaguer à propos des chaises roulantes à Lourdes. J’interviens :

« Il ne faut pas rire avec ça ! Il y a de fameuses guérisons à Lourdes et ailleurs. Ce matin, dis-je, j’ai parlé avec une dame, Leona Pirlet. A Banneux, elle a été guérie de plusieurs tumeurs cancéreuses (thyroïde, utérus etc.) Elle avait maigri d’une trentaine de kilos et elle allait mourir. Quelqu’un l’a invitée à une retraite à Banneux. On y a prié pour elle et elle a été guérie. Elle n’avait pas la foi en y allant. »

« Guérie de… ? » « De toutes ses tumeurs ! » dis-je. « Et j’en connais une autre qui habitait ici tout près, elle était condamnée à mourir dans les quelques mois qui suivaient le diagnostic du médecin.

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A Lourdes, elle a demandé à Marie de lui accorder encore dix ans de vie. Sa maman l’a grondée : « tu aurais dû demander 20 ans » ! Elle a été guérie, elle a encore eu un fils après et elle a eu le temps de l’élever… » Étonnement général !

« Et je pourrais encore vous raconter d’autres histoires. Mais... c’est vrai que tout le monde ne guérit pas ».

En effet, j’aurais pu leur parler de Françoise, une amie de 35 ans atteinte d’un cancer du poumon. Je l’avais encouragée à aller à Lourdes. Elle y alla avec son mari, grâce au voyage que les « Equipes Populaires » organisèrent pour l’occasion, avec l’argent récolté dans le village. En arrivant à la gare de Lourdes, avec le train spécial pour les malades, Françoise a cessé de souffrir. Elle mourut après un dialogue dont on ne percevait pas le son, avec quelqu’un de l’au-delà. Elle était paisible. Sa paix reposa sur son mari. Celui-ci reçut les grâces pour vivre le deuil dans la sérénité. Il téléphona lui-même de Lourdes pour avertir ses enfants.Depuis lors, il accompagne régulièrement « Les Équipes Populaires » qui continuent d’organiser des voyages à Lourdes pour les malades de la région.

Marie n’est pas sourde à nos appels. Même si elle ne répond pas à toutes nos prières comme nous le souhaitons, elle fait néanmoins toujours quelque chose si nous lui ouvrons notre cœur.

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« Je ne suis pas très croyante, lança quelqu’un, mais quand ma sœur a été aux portes de la mort, j’ai prié une dizaine de « Je vous salue Marie » et elle a été sauvée. Le médecin a dit : «On voit bien qu’il y a la foi ! »

Un convive parla de son voyage en avion : «  Il y a eu un problème technique. J’ai tellement eu peur que je me

suis mis à prier, alors que je ne prie jamais !  »

« Dommage, dis-je, qu’il faut qu’ils aient des problèmes personnels pour que les gens prient ! Il faudrait prier aussi quand tout va bien pour nous et prier pour ceux qui ne prient pas et pour tous les autres qui vivent dans des conflits immenses : la Syrie, le Congo, …et pour ceux qui sont très malades ou en prison… »

Exposé à Nevers, le corps de Bernadette Soubirous demeure mystérieusement intact.

Incroyable : nous ne sommes pas seuls !

Au seuil de cette journée, je fais le point. Incroyables, tous ces gens qui ne sont pas de grands croyants, mais qui témoignent de leur foi! Merci Dieu, merci, Marie ! La foi n’est pas morte !

Une nouvelle fois, je pense à mes enfants ! Combien je voudrais qu’ils vivent leur vie avec le Seigneur, avec Marie !

« Quand prendrez-vous le relais de la prière ? Allez-vous attendre que ça aille très très mal, pour vous décider enfin à

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prier ? A prier régulièrement ? A prier intensément ? »

Au seuil de cette journée, je me dis aussi : soyons vigilants ! Veillons sur le contenu de nos conversations : tout n’est pas édifiant, et même plus : certains propos nuisent à la foi, nuisent à l’Eglise. En Europe, il n’est pas nécessaire que des islamistes brûlent des bâtiments et assassinent les chrétiens, il suffit de la dérision des chrétiens eux-mêmes pour détruire la foi et l’Eglise ! Or il est URGENT de rendre VIE à la FOI personnelle et de reconstruire l’EGLISE !

Osons donc manifester notre mécontentement quand c’est nécessaire ! Osons dire stop ! Stop aux médisances, stop aux blasphèmes, stop aux jurons ! Ne rougissons pas de notre foi mais exprimons-la !

Au seuil de cette journée, je me dis encore ceci : arrêtons de chercher des signes ! Mais soyons nous-mêmes « signes » pour les autres ! Osons témoigner là où nous sommes. Donnons ce que nous avons reçu, si petit soit -il. Ne soyons plus simplement des consommateurs à l’affût des signes, à l’affût du merveilleux mais soyons des témoins ! Décider d’être témoin, c’est décider d’entrer dans un combat spirituel.

Quel plaisir y a-t-il à être des personnes « va comme je te pousse! », des chrétiens tièdes, fades ? Ah ! Si tous les chrétiens pouvaient avoir la force des saumons qui remontent le courant des fleuves en donnant de solides coups de reins !

Au seuil de cette journée, je me dis encore : pourquoi être toujours en train d’attendre des autres (comme madame Pirlet) qu’ils prient pour nous, à nos intentions ? Dieu attend que nous priions nous aussi et il peut nous toucher et toucher nos malades, là où ils sont. Il attend nos prières ferventes, prêt à nous faire grandir dans la foi si nous le lui demandons.

Marie est présente partout. Il y en a qui vont sans cesse en pèlerinage. Ne vaudrait- il pas mieux qu’ils offrent leur voyage à des personnes moins fortunées ? Mais si ! Comme je parlais à mère

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Catherine des pèlerinages, elle m’avait dit : « C’est d’abord dans son cœur qu’il faut prier Marie ! » Et voilà que je rencontrais des gens tout ordinaires qui, un jour, avaient prié Marie dans leur cœur et avaient été secourus !

« Seigneur, je te rends grâce ! »

Jésus et sa mère allaient eux aussi à la fête.

Toute occasion leur était bonne pour être témoins de l’Amour du Père et ainsi faire grandir le Royaume de Dieu.

Cette fois-là, ils assistent à un repas de noce. Saint Jean dans son Évangile au chapitre 2 raconte cet événement:

« Il y eut une noce à Cana en Galilée et la mère de Jésus était là. »

Tiens ! On parle de Marie avant de parler de Jésus ! C’est qu’elle va avoir un rôle important à jouer ! Je continue la lecture :

« Jésus lui aussi fut invité à la noce ainsi que ses disciples ».

A cette fête, bien entendu, Jésus et Marie croisent des invités comme eux et le personnel de service. Attentive aux personnes, Marie remarque que le vin manque. Jésus aussi bien sûr le remarque car rien ne lui échappe, mais ce n’est pas dit dans le texte. Il laisse Marie l’interpeller : – Délicatesse de Jésus qui laisse une place de choix à la femme. – (J’aime !) Il attend « l’intercession » de sa maman pour intervenir. Marie dit à Jésus :

« Ils n’ont plus de vin ! »… et puis elle s’adresse aux disciples et leur dit :

« Faites tout ce qu’Il vous dira. » Et le miracle s’accomplit, au cours d’un repas ! Le vin coule à

nouveau, vin meilleur que le premier d’ailleurs. La fête peut continuer ! « Jésus manifesta sa gloire et ses disciples crurent en lui. »

Sans doute, faut-il une clé de lecture pour découvrir à travers un fait réel, en plus du signe visible, toute la portée symbolique d’un tel acte… Mais je vous laisse chercher vous-mêmes ! « Qui cherche

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trouve ! »

« M ais o ù e s t- il t o n D i e u ? »

Certains se posent vraiment cette question et ils ne savent pas à qui la poser. Je m’adresse à vous, mes enfants, et à vous tous qui avez reçu une éducation chrétienne : nous avons essayé de vous apprendre à vivre en chrétiens, à réagir chrétiennement aux diverses situations de la vie de tous les jours: pardonner, servir, prier, aller en retraite, rejeter les mauvais films, éviter les mauvaises compagnies, accueillir, sourire… Il vous reste certainement quelque chose de cette éducation. Je vous en conjure : transmettez ce petit quelque chose, dans votre vie de tous les jours ! Il y a des gens qui ont soif de Dieu. Vous pouvez les éclairer… Si vous ne le faites pas, qui le fera ? Peut-être personne !

http://www.youtube.com/watch?v=eI90Nr07hNg.

« Tu dois être témoin de ce que tu as vu et entendu » dit l’apôtre (Actes 22:15).

« Tu avais prié pour moi ? »Parfois, je remets en mémoire des interventions divines à mes

enfants : rappelez-vous, papa et son problème de cigarillos ! Il fumait de plus en plus. Un jour, il sut arrêter, sans trop de difficulté. Il me demanda : « Tu avais prié pour moi ? » « A votre avis ? Lui aussi, il prie, il pratique sa foi et à cette époque, quand vous étiez petits, nous faisions la prière du soir ensemble, on priait avant le

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repas… Une prière n’est jamais perdue, dit-on. On dit aussi que Dieu exauce la prière des petits-enfants.

« Je vais faire pipi au lit toute ma vie ? » Et toi, à l’âge de 7 ans, tu souffrais d’énurésie liée à une faiblesse de la vessie. Même que, soufflant dans un trombone à coulisse, tu avais mouillé ton pantalon. Tu étais inquiet :« Je vais faire pipi au lit toute ma vie ? » Pour ne pas me déranger, tu te levais parfois la nuit, décidé à changer toi-même tes draps. Le traitement médical ne servait à rien.

Lors d’une réunion de prière, agenouillés devant le Saint-Sacrement, nous avons prié ensemble, simplement. La nuit suivante, tu as encore eu un problème mais je t’ai rassuré : « Le Seigneur Jésus nous a entendus. Patiente encore mon chéri ! » Et ce fut la fin de ton énurésie. Merci Jésus !

« Des bouchons dans les oreilles, ou autre chose ? » Et toi, rappelle-toi. Un soir, tu es venue me trouver. Tu m’as dit: « Je ne sais pas dormir : j’entends des bruits dans ma tête. » Pensant que tu avais un bouchon de cérumen, je t’ai mis des gouttes dans les oreilles. Tu continuais à te plaindre. Je t’ai alors donné un chapelet. Tu as prié. Tu t’es endormie. Le lendemain, à nouveau, tu étais dérangée par ce même phénomène. Nous avons prié ensemble : « Seigneur, montre-nous la source de ce problème ! » Chapelet en mains tu t’es endormie. Le lendemain, par hasard, mon attention a été attirée par une poupée africaine posée sur l’appui de la fenêtre de ta chambre. J’ai pensé : « Ça vient peut-être de là ! C’est peut- être un objet qui a été « travaillé » par des sorciers ! » Sans te le dire, j’ai pris la poupée et je l’ai brûlée dans le jardin. Les bruits dans ta tête ont disparu. J’ai alors lu cette parole de la Bible : « J’ai prié et le discernement m’a été donné. » Merci Seigneur, merci Marie ! Plus tard, tu m’as donné plus de détails concernant ce que tu entendais. C’était des cris d’hommes, des cris puissants ; de plus, tu voyais une corde se balancer… Tout cela t’était insupportable. Sans la foi, ma chérie, que serais-tu devenue ?

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« Des fantômes chez nous ? Même pas peur ! Mais faut pas les provoquer ! »

Une fois, ce furent des bruits étranges dans la maison : comme si des objets se déplaçaient seuls ; le téléphone mural qui, à minuit, se met à faire de la musique ! Je vous ai dit : « N’ayez pas peur ! Le père Rémels va venir dans quelques jours, il coupera les liens avec les esprits qui nous taquinent et il bénira la maison ! » Ainsi fut fait. Le père nous rendit visite en la fête des archanges Gabriel, Michel et Raphaël, le 29 septembre. Merveilleuse compagnie céleste ! Depuis lors, tout est rentré dans l’ordre. Merci Seigneur ! NB. Lors de sa visite, j’en ai profité pour demander le pardon de mes péchés. Le père me dit : « Rien de tel que la confession pour faire fuir les démons ! » Merci, Père Rémels. Pas compliquée la vie spirituelle finalement !... mais mieux vaut ne pas s’approcher volontairement du chien enragé qu’est Satan, mieux vaut ne pas jouer avec le feu ! (Cfr. chapitre 34 du tome 2)

Sans la foi, comment aurions-nous fait face à ces épreuves ? Comment nous en serions-nous tirés ? Sans la prière, comment l’épouse, la maman, belle-maman, grand-maman que je suis pourrait-elle tenir le coup ? Si personne ne m’avait enseigné qui est Jésus, quel est son message, comment serait-on sorti de ces situations difficiles, qui ne sont que des exemples parmi d’autres ? Aujourd’hui, il y a encore bien des situations qui nécessiteraient que je prie davantage… Que de problèmes s’arrangeraient si j’étais plus priante, si je jeûnais davantage… Dommage que ma foi soit si faible ! « Pardon, Seigneur ! Aide-moi à mieux vivre ma foi ».

Merci à vous, parents, éducateurs, hommes d’église, qui nourrissez la foi des enfants, des jeunes, des adultes…! Continuez, courage ! Merci à vous, priants anonymes dont la prière retombe en pluie de grâces sur nous ! Merci ! Merci ! Croire ! Prier ! Combien nous avons de la chance quand nous croyons en la puissance de la prière ! Il serait regrettable de ne pas essayer de transmettre cet héritage spirituel

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autour de nous. Nous devons témoigner. C’est une question de vie ou de mort. C’est un combat spirituel, car il s’agit d’aller à contre-courant de l’esprit du monde.

« C'est vous qui êtes les fils des prophètes, les héritiers de l'Alliance que Dieu a conclue avec vos pères ». (Actes 3 :24)

« C'est vous qui en êtes les témoins. » (Luc 24:48)

« Tout repose sur la foi au nom de Jésus : c'est ce nom qui a donné la force à cet homme, que vous voyez et que vous connaissez ; oui, la foi qui vient de Jésus a rendu à cet homme une parfaite santé en votre présence à tous » (Actes 3).

http://www.larousse.fr/encyclopedie/vie-sauvage/saumon/184568

Les saumons nagent à contre-courant ! Il ne se laissent p a s emporter par le courant de la rivière ».

Résistons à l’esprit du monde ! On se moque de la religion ?

Montrons qu’elle nous fait vivre ! On dit du mal de l’Église ? Affirmons qu’elle est notre mère et qu’une bonne mère, même toute ridée, on l’aime parce qu’elle nous a donné la vie, parce qu’elle nous aide à grandir, qu’elle nous corrige, parce qu’elle sera toujours là à nous ouvrir sa porte, et à nous porter dans la prière. Même si elle a des lacunes, même si elle porte en son sein de grands pécheurs, l’Église nous apporte la vie. Que ferait-on sans la Parole de Dieu,

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l’Eucharistie, le sacrement de réconciliation, les institutions caritatives… ? Avouons-le : le péché de quelques-uns ne remet pas en doute les qualités des autres. Comme dans toute famille humaine d’ailleurs. A l’Église, nous apprenons à prier, à l’Église, nous rencontrons des frères et sœurs avec qui partager notre foi… Aller à l’Église, c’est un combat, un combat qui en vaut la peine ! Un combat contre le « Qu’en dira-t-on ? » un combat contre soi-même, contre la paresse,…

Au juste, qu’est-ce qui vous retient d’aller à l’Église ? Parfois même de prier ? Et si vous demandiez à l’Esprit Saint de vous éclairer en vérité ? « Dieu ne refuse jamais l’Esprit Saint à  ceux  qui  le  lui  demandent. »

Témoigner : « non par la force mais par ton Esprit » Terry Jones !

Terry Jones, un pasteur intégriste, n’aime pas la religion musulmane. C’est son droit. Hélas, il a utilisé un moyen violent pour l’exprimer. Il a brûlé un exemplaire du Coran en public, provoquant une spirale de la violence. Quel dommage qu’un chrétien agisse de la sorte ! C’est un contre- témoignage. Ce n’est pas par la violence qu’on répond à la question : « Où est-il ton Dieu ? » 

« Ce geste hautement symbolique a déclenché des manifestations violentes de la part de la communauté musulmane d’Afghanistan, riposte encouragée par les mollahs. Bilan : une vingtaine de morts, dont sept travailleurs de l’ONU et une centaine de blessés. » Ces manifestations ont pris une telle ampleur que le président afghan, Hamid Karsaï est intervenu. Il a contacté Barack Obama. De son côté, le porte-parole de la province de Kandahar, fief taliban, a déclaré que le peuple avait le droit de montrer sa colère devant la désacralisation du Coran… Tout cela est la faute d’Américains idiots, infidèles et blasphématoires », a-t-il

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ajouté. Le président Obama n’a toutefois pas attendu l’interpellation de son homologue afghan pour condamner le geste « haïssable » du pasteur Terry Jones. Il déclara : « La désacralisation de tout texte saint, y compris le Coran, est un acte d’extrême intolérance et de sectarisme » Mais il ne manqua pas l’occasion d’ajouter: « Attaquer et tuer des gens innocents en représailles est révoltant et un affront à la décence humaine et à la dignité » (d’après Pascal ANDRÉ, journal « Dimanche » 15 avril 2011).

« Aimez vos ennemis », disait Jésus, et puis quoi encore ?

Terry Jones ne s’est pas inspiré de la vie de Jésus-Christ pour mener sa lutte. Il s’est laissé tenter par un mauvais esprit. Jésus, par contre, n’a jamais haï, il a toujours aimé, même ses ennemis.

Dieu est Père, il ne fait pas de différence entre les hommes. Cet amour inconditionnel, Jésus l’enseigne à ses disciples:

« Bénissez, ne maudissez pas ! Aimez vos ennemis ! » Il nous supplie de ne pas nous venger. Tandis que Jésus n’est pas

tombé dans la tentation, Terry Jones, lui, est tombé dans le piège ! Il n’a pas écouté les conseils de ceux qui voulaient empêcher son acte !

« Je suis le Chemin, la Vérité, la Vie » dit Jésus. Dans le doute concernant le chemin à suivre, il faut interroger Jésus,

s’inspirer de sa parole, demander l’aide des frères, n e p a s a g i r a v a n t q ue l e b r o u ill a r d n e so i t d i s s i p é . Jésus a marché sur nos chemins, il en connaît les difficultés. Il a tracé un chemin sûr, comme le fait un premier de cordée en montagne. Il est « Le Bon Berger » ! Il éprouve de la tendresse pour chacun, il donne sa vie pour ses amis et même pour ses ennemis ! Faisons comme lui et les autres pourront voir Dieu en nous.

« Qui m’a vu a vu le Père », dit Jésus et nous, nous devrions pouvoir dire :

« Ce n’est plus moi qui vis c’est Jésus qui vit en moi. »

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L’image de ma paroisse. 7/1/1990 Jean-Marie Bedez.

Déterminés à témoigner ?

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http://lapinbleu.over-blog.net/page/3

Par la musique, comme Blakopé ?

http://www.youtube.com/watch?v=No6DXdXzrzoDeterminé - par Blakopé http://www.youtube.com/watch?v=d_rnpY0vv08.

« Avec Dieu, mon temps, je ne vais pas le gaspiller… »

• bravo man, fonces, avec le Saint-Esprit et Il guidera ton œuvre et l’emmènera à produire beaucoup de fruits, à la gloire du Fils de Dieu! m a r t i n e tti282 il y a 9 mois

• déter!! “Jésus s’est donné pour nous, donc pour lui on se donne gars!! c’est ca frérot” faut l’annoncer, bless c’est du lourd ;-) a bb a m a t a n i a

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Magnifique est le Seigneur - TGen King https://www.youtube.com/watch?v=okCFmxiwptQ&index=1&list=RDokCFmxiwptQ

Un si grand miracle http://www.youtube.com/watch?v=lBD5JFFfR2E

Dieu, quel amour pour moi, quelle patience, Tu as conduit vers toi mon ignorance. Comment pouvais-je alors saisir Ce que ton cœur voulait m’offrir ? Un si grand miracle, un don si précieux, ….Ce don si merveilleux, comment le vivre sans le répandre à ceux qui veulent te suivre, sur les chemins où ils s’égarent, loin de la vie et de l’espoir ?

Tu n’as pas encore la foi ? Fais un pas…

Un demandeur d’asile me disait qu’il avait quitté son pays à cause du vaudou. Là-bas, la tradition veut que toute la famille adhère à cette pratique païenne. Or notre homme en avait marre de déterrer des morts, il en avait marre de voir que les guérisseurs, incapables de soigner les malades, refusaient le recours aux médicaments. Arrivé très tard à l’hôpital, alors qu’il se mourait, il a reçu la visite de chrétiens. Ils lui ont tendu une main. Il l’a saisie. Il a fait un pas : il a donné sa vie à Jésus-Christ. Guéri, il quitta sa famille qui le menaçait car il ne voulait plus du vaudou. Menacé, il chercha refuge chez nous. Ici, FEDASIL l’attendait. Il a été régularisé.

Dieu a besoin de chacun de nous pour manifester sa tendresse. Il faut qu’en nous voyant, l’on puisse dire : Dieu l’habite cette personne ! »

« Pose-moi comme un sceau sur ton Cœur ». (Ct. 8:6)

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N’hésitons pas à adresser cette prière à Dieu : « Pose-moi comme un sceau sur ton Cœur ». Nous aurons ainsi la réponse « en live » à la question : « Mais où est-il ton Dieu ? »

Ensuite, notre prière changera. Non plus des mots du bout des lèvres, non plus des demandes qui vont toujours dans le même sens : « donne-moi ci, donne-moi ça », mais des prières qui nous mettent à l’écoute de Dieu : « Seigneur, je t’aime ! Que puis-je faire pour te plaire ? Qu’attends-tu de moi ? »

Vraiment, il est temps de prier pour du vrai ! Comme dans toute relation, il faut qu’il y ait un échange en profondeur ! N’attendons pas que ça aille mal pour prier ! Robert Cogoi regrette d’avoir abandonné la prière :

Pardonnez-moi, Seigneur, Pardonnez mon erreurD´avoir laissé la prière de côté, Pardonnez-moi, SeigneurS´il y a longtemps que mon cœur, A oublié la façon de prier

http://www.youtube.com/watch?v=mZ-nfB-E_Pc&gl=BE

Prions sans cesse. La méditation de la Bible nous y aide. Les cantiques aussi.

ياربى طمنى خايف .اناhttp://www.youtube.com/watch?v=tzbal89uiz4&list=RD02ercCbxeiKN4

Aujourd’hui s’est levée la lumièrehttp://www.youtube.com/watch?v=_Sma5Rd9Nwo&list=PL03E21A1035377986

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Alléluia! Christ est vivant, ressuscité! ... Noel Colombierhttps://www.youtube.com/watch?v=t5TWIjOL9kM&index=17&list=PL32CC987A5C8F5BDC

Jean-Paul II récite le chapelet : 5e mystère joyeuxhttp://www.youtube.com/watch?v=srBDkwuBzX4.

Ave Maria : Montage d’images de films connus, sur la chanson Avé Maria d’Aznavour, 1978. http://www.youtube.com/watch?v=ZYDVUUAGffs

Ave Maria http://www.youtube.com/watch?v=Rj8EAgBnU8E.

P s a u m e 41 : http://www.youtube.com/watch?v=qOy2tXvqjcA

h t t p s : / / w w w . y o u t u b e . c o m / w a t c h ? v = b 9 n S M 4 F p F h I

« Comme un cerf altéré cherche l’eau vive, ainsi mon âme te cherche, toi, mon Dieu…  »

http://wordproject.org/verses/fr/prayer.htmhttp://www.wordproject.org/bibles/verses/french/02_prayer.htm

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Où est-il ton Dieu ? mon Dieu ? Flash-Back : Revenons rapidement au début de ce chapitre. J’y faisais part de mes doutes quant à ce livre : Dieu me demande-t-il bien de l’écrire ? Deux ans plus tard, je peux vous assurer que ces doutes se sont dissipés. Oui, le Seigneur me le demande. Oui, il m’en donne les moyens : je reçois des informations de beaucoup de personnes, et même de mère Catherine ! D’autre part, Internet regorge de magnifiques témoignages que je découvre en surfant, par hasard, … ! Quand Dieu nous confie une tâche, il donne aussi les moyens de l’accomplir. La Providence est toujours à l’œuvre. Dieu se sert de l’homme pour se manifester, pour agir à travers eux. Je ne dis plus : « Mais où es-tu, mon Dieu ? » Au contraire, je le vois agir en l’homme, la femme, l’enfant et en moi aussi.

http://92.catholique.fr/IMG/pdf/Levez_les_yeux_les_champs_sont_blancs_pour_la_moisson_.pdf

神的孩子.wmvhttp://www.youtube.com/watch?v=tDTEtAIKkw4

« Invoque-moi et je te répondrai ; je t’annoncerai des choses grandes et cachées dont tu ne sais rien. »

(Jr 33 :3)

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ANNEXE. Comment le pape François a redonné la foi à une

vedette de CNN.http://www.aleteia.org/fr/religion/article/le-retour-a-la-foi-dune-vedette-de-cnn-5802135144890368

Le récit de Carol Costello est une véritable déclaration d'amour au pape

François et au catholicisme. Chaque retour à la foi implique de s'en être

écarté un jour. C'est ainsi que démarre l'histoire de Carol. À 27 ans, son

petit frère, de deux ans son cadet, meurt. Elle ressent le besoin irrésistible

de se confier pour « comprendre pourquoi Dieu l'a pris ». Elle prend alors

son téléphone et tente de joindre le curé de sa paroisse d'origine. Une dame

lui répond que ce n'est pas possible si elle ne fait pas actuellement partie de

la paroisse. Elle raccroche, vexée par ce qu'elle croit être une règle dictée

directement par le Vatican. Face à ce qu'elle ressent comme une injustice,

elle jure de ne plus jamais rien demander au Seigneur.

« Chaque personne est un mystère »

Plusieurs dizaines d'années passent, Carol Costello a atteint la

cinquantaine. Depuis deux ans, l'exemple que donne ce Pape peu ordinaire

a transformé son rapport à Dieu : « Il y a quelque chose chez François qui

a réveillé ma foi, confie-t-elle. Il s'oppose pourtant à des choses que moi,

je soutiens avec passions, mais je me trouve captivée. » Une attraction qui

se concrétise lors d'une rencontre avec le cardinal Gerald Lacroix au

Québec qui lui aurait dit à propos du Pape : « Chaque personne est un

mystère... Ce qui est clair, c'est que cet homme jouit d'une véritable liberté

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intérieure. Il est en harmonie avec Dieu ». De quoi conforter un peu plus

cette intuition qui naît en elle.

En toute humilité

« Ceux qui sont proches de lui confient qu'il est se lève à 4 heures du matin

pour prier », assure Mgr Lacroix. Une preuve de sa grande humilité qui

résonne en Carol comme une réponse à toutes ses questions : « Voilà

pourquoi il défie la tradition et lave les pieds des handicapés, des femmes

et des fidèles d'autres religions. Et voilà pourquoi il a ordonné que l'on

construise place Saint-Pierre des douches pour les pauvres », se dit-elle.

Mais ce qui par dessus tout fait mouche dans l'esprit de la vedette de télé,

c'est sa tolérance, celle qui vient pardonner la jeune femme qu'elle était. «

François a dit : "Si une personne homosexuelle cherche avec bonne

volonté le Seigneur, qui suis-je pour la juger ? " ; ce commentaire m'a

laissée sans voix", avoue-t-elle. L'homosexualité a longtemps été un sujet

tabou pour le Vatican, pourtant le Pape a prononcé ces mots de bienvenue

». Le cardinal Lacroix insiste : « Bien sûr, l'Église catholique ne pourra

jamais promouvoir le mariage de personnes de même sexe, mais devons-

nous respecter les personnes homosexuelles ? Devons-nous leur souhaiter

la bienvenue ? Devons-nous les accompagner ? Bien sûr ! (…) L'Église na

va pas aussi loin que de les bénir, mais cela ne signifie pas que nous les

rejetons ».

Carol se sent touchées par les paroles du prélat même si, confesse-t-elle,

ses propres péchés qui la font se sentir indigne de Dieu. Mais comme le lui

fait remarquer le cardinal, « Jésus marchait avec les pécheurs, jusqu'à la fin

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». Et ce sont ces mots qui finissent par réconcilier Carol Costello avec sa

foi. « J'ai hâte de me rendre à l'église dimanche prochain. Et oui, je vais

m'incliner et prier pour recevoir le pardon et, si j'en suis digne, l'amour du

Christ », se réjouit-elle.  http://www.aleteia.org/fr/religion/article/le-retour-a-la-foi-dune-

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