· web view... (hangars ou aires d’entreposage temporaire équipés de palettes fixes et...

89
APPEL A PROPOSITIONS « OPERATIONS INNOVANTES SUR LA SECURITE ALIMENTAIRE ET NUTRITIONNELLE EN AFRIQUE DE L’OUEST » DIRECTIVES POUR LES SOUMMISSIONAIRES Document réalisé dans Appui : Opérateurs : D épartem entAgriculture, Environnem entetR essources en Eau D epartm entofA griculture, Environm entand W ater R esources A genceR égionale pourl’A gricultureet l’A lim entation R egional A gency forA gricultureand Food Groupement : IRAM Bureau ISSALA AEDES

Upload: dangkhue

Post on 15-Sep-2018

212 views

Category:

Documents


0 download

TRANSCRIPT

Page 1:  · Web view... (hangars ou aires d’entreposage temporaire équipés de palettes fixes et couvertes de toit sur les places de marchés) pour faciliter la commercialisation des produits

APPEL A PROPOSITIONS

« OPERATIONS INNOVANTES SUR LA SECURITE ALIMENTAIRE ET

NUTRITIONNELLE EN AFRIQUE DE L’OUEST »

DIRECTIVES POUR LES SOUMMISSIONAIRES

Document réalisé dans le cadre du Programme d’Appui à la

Sécurité Alimentaire en Afrique de l’Ouest (PASANAO)

Appui : Opérateurs :

I. Présentation Générale.............................................................................................................. 4II. Conditions Générales.................................................................................................................5

1

Département Agriculture, Environnement et Ressources en Eau

Department of Agriculture, Environment and Water Resources

Agence Régionale pour l’Agriculture et l’Alimentation

Regional Agency for Agriculture and Food

Groupement :IRAM

Bureau ISSALAAEDESLARES

Page 2:  · Web view... (hangars ou aires d’entreposage temporaire équipés de palettes fixes et couvertes de toit sur les places de marchés) pour faciliter la commercialisation des produits

II.1 Clauses générales...............................................................................................................5II.2 Mode opératoire.................................................................................................................6II.3 Présentation des propositions.....................................................................................6II.4 Audit, reporting, évaluation et capitalisation........................................................7II.5 Monnaie de contrat et monnaie de paiement........................................................7II.6 Connaissance des lieux et des conditions de l’Appel à Propositions..........7II.7 Ouverture des propositions et comité de sélection............................................7II.8 Détermination de la conformité des propositions..............................................8II.9 Evaluation et classement des propositions............................................................8II.10 Droit reconnu à l’ARAA de rejeter toute proposition.........................................8II.11 Amélioration des dossiers techniques et financiers provisoirement retenus ………………………………………………………………………………………………………8II.12 Caractère confidentiel.......................................................................................................8II.13 Information sur le processus de sélection et d’octroi.........................................9II.14 Signature du contrat de subvention............................................................................9

III. Conditions Particulières..........................................................................................................9III.1 Moyens financiers disponibles.....................................................................................9III.2 Couverture thématique...................................................................................................9III.3 Nature des actions éligibles...........................................................................................9III.4 Nature des organisations éligibles..........................................................................10III.5 Organisations ciblées.....................................................................................................10III.6 Montant maximal de la subvention.........................................................................10III.7 Mode opératoire..............................................................................................................10III.8 Durée des actions............................................................................................................10III.9 Modalités de financement...........................................................................................11III.10 Modalités d’évaluation.............................................................................................11III.11 Audit, reporting, évaluation et capitalisation.................................................11III.12 Documentation administrative complète........................................................11

IV. Synthèse par thématique couverte par l’appel à propositions........................12V. Justification détaillée pour chaque thématique couverte par l’appel à propositions.........................................................................................................................................14

V.1 Thématique 1 : Stockage et commercialisation des produits agricoles et gestion des risques de marché...............................................................................................14V.2 Thématique 2 – Comportements Alimentaires : enjeux pour la valorisation des ressources locales......................................................................................23

VI. Critères et grille de notation de la note succincte de projet.............................30VII. Critères et grille de notation de la proposition détaillée...................................31Annexe A : Formulaire de note succincte de projet (NSP).............................................34Annexe B : Formulaire de proposition détaillée.................................................................36Annexe C : Modèle Budget (Hors Taxe)...................................................................................42Annexe D : Cadre logique de l'action........................................................................................45Annexe E : Données concernant le Soumissionnaire et le Projet.................................46Annexe F : Fiche de renseignements du soumissionnaire..............................................47Annexe G : Fiche de renseignements de chaque partenaire du projet.....................50Annexe H : Déclaration de partenariat....................................................................................51Annexe I : Check List.......................................................................................................................52Annexe J : Fiche d’identification bancaire..............................................................................53Annexe K : Fiche de déclaration d'intégrité, d'éligibilité et d'engagement environnemental et social……………………..………………………………………………………57

2

Page 3:  · Web view... (hangars ou aires d’entreposage temporaire équipés de palettes fixes et couvertes de toit sur les places de marchés) pour faciliter la commercialisation des produits

Annexe L : Dossier Administratif Complet.............................................................................60

3

Page 4:  · Web view... (hangars ou aires d’entreposage temporaire équipés de palettes fixes et couvertes de toit sur les places de marchés) pour faciliter la commercialisation des produits

APPEL A PROPOSITION CEDEAO/AFD :« OPERATIONS INNOVANTES POUR LA SECURITE

ALIMENTAIRE ET NUTRITIONNELLE»

I. PRÉSENTATION GÉNÉRALE1. La Communauté Economique des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), par le biais de

l’Agence Régionale pour l'Agriculture et l'Alimentation (ARAA) basée à Lomé, et avec le concours financier de l'Agence Française de Développement (AFD), se propose de subventionner des organisations nationales, régionales ou internationales pour la réalisation de projets innovants en faveur d’une amélioration de la sécurité alimentaire et nutritionnelle en Afrique de l’Ouest.

2. Deux thématiques sont ciblées par le présent Appel à Propositions (AàP) : a. Stockage et commercialisation des produits agricoles et gestion des risques de marché.b. Comportements alimentaires : enjeux pour la valorisation des ressources locales.

3. L’initiative « Opérations innovantes pour la sécurité alimentaire et nutritionnelle » s’inscrit dans la mise en œuvre de la politique agricole commune de la CEDEAO (ECOWAP). Elle vise, d’une part, à développer la capacité de gestion de fonds compétitifs par l’ARAA, responsable de la mise en œuvre de l’ECOWAP et, d’autre part, à stimuler le développement de pratiques innovantes dans le domaine de la sécurité alimentaire et nutritionnelle dans la région CEDEAO.

4. La CEDEAO dispose à ce titre d’une enveloppe de 1,475 millions d’Euros, pour le financement dans la région d'un certain nombre de projets qui devront être mis en œuvre sur une période de dix-huit (18) mois maximum. Les montants minimum et maximum des subventions octroyées par la CEDEAO à chacun des deux domaines visés par l’Appel à Propositions sont précisés dans la Section « Conditions particulières ».

5. La sélection sera effectuée par l'ARAA sur la base d’une note succincte de projet (voir formulaire en Annexe A) et d’une proposition détaillée (voir modèle en Annexe B), accompagnées d’un budget détaillé (Annexe C), du cadre logique (Annexe D) et des documents administratifs (Annexes E à L). Le soumissionnaire est tenu également de transmettre un dossier administratif complet (Annexe L) avant la signature du contrat.

6. Les soumissionnaires sélectionnés seront ensuite invités à élaborer, en étroite relation avec l'ARAA, dans un délai d’un mois, à compter de la notification des résultats de la sélection, une proposition finale qui devra intégrer les éventuelles recommandations suggérées par l’ARAA.

7. Les contrats de subvention seront signés par la CEDEAO.

8. Les dossiers d’AàP sont disponibles à compter du 1er JUIN 2015 sur les sites internet suivants:

CEDEAO : http://www.ecowas.intARAA : http://araa-raaf.orgAFD : http://afd.dgmarket.comHub Rural: http://www.hubrural.orgCILSS : http://www.cilss.bfOCDE/RPCA : http://www.food-security.netNANTS : http://www.nants.org/.

4

Page 5:  · Web view... (hangars ou aires d’entreposage temporaire équipés de palettes fixes et couvertes de toit sur les places de marchés) pour faciliter la commercialisation des produits

9. Les avis d’Appel à Propositions sont également publiés dans 1 (un) journal gouvernemental et 1 (un) privé dans chaque pays membre de la CEDEAO. Les avis sont également publiés sur les sites internet des ministères en charge de l’Agriculture et ceux en charge de la Coopération régionale des pays membres de la CEDEAO.

10. Les propositions seront rédigées en français ou en anglais.

11. La version papier des propositions devra être réceptionnée au plus tard le 24 JUILLET 2015 à 12 H 00 heure de Lomé à l’adresse suivante :

Agence Régionale pour l’Agriculture et l’Alimentation (ARAA),128 Bd du 13 janvier, Immeuble BIDC 3ème étage porte 301 D

01 BP 1816 Lomé-Togo.

A l’attention de Monsieur le Directeur Exécutif de l’ARAA

12. La version électronique des notes succinctes et des propositions détaillées, en format PDF, devra être reçue au plus tard le 24 JUILLET 2015 à 12 H 00 heure de Lomé aux adresses électroniques suivantes :

[email protected] et [email protected]

Avec la mention « A l’attention de Monsieur le Directeur Exécutif de l’ARAA»

13. Toute proposition arrivée après la date et l'heure indiquée ci-dessus sera rejetée.

14. Des demandes d’informations peuvent être adressées à Monsieur le Directeur Exécutif de l’ARAA au plus tard le 1er JUILLET 2015 à 12h00 par mail uniquement, aux adresses suivantes :

A : [email protected]

et CC : [email protected]

15. Après cette date limite de « demandes d’informations », plus aucune question ne sera traitée.

II. CONDITIONS GÉNÉRALES

II.1 Clauses générales16. L’initiative vise à financer des projets portés par des organisations dont le statut est

précisé dans la Section « Conditions particulières ».

17. Ces organisations devront :

démontrer leur capacité à mettre en œuvre des projets d’envergure : seront qualifiées uniquement les organisations dont le budget du projet soumis ne représente pas plus de 35% des ressources annuelles moyennes des trois (3) derniers exercices (2012-2013-2014) de l’organisation soumettant la proposition ;

disposer d’expériences dans la mise en œuvre de projets de développement ; et

disposer d’expériences préalables dans l’une des thématiques décrites dans la Section « Conditions particulières ».

18. Les organisations ciblées pour présenter les propositions sont précisées dans la Section « Conditions particulières »

5

Page 6:  · Web view... (hangars ou aires d’entreposage temporaire équipés de palettes fixes et couvertes de toit sur les places de marchés) pour faciliter la commercialisation des produits

19. Des groupements étant encouragés, les activités et rémunérations prévisionnelles de chaque organisation partenaire devront apparaître explicitement dans les différentes composantes du projet.

II.2 Mode opératoire 20. L’ARAA se propose de cofinancer les dépenses nécessaires à la réalisation de projets

conçus et définis par les organisations pour la durée maximale précisée dans la Section « Conditions particulières »

21. Les organisations internationales ou régionales soumettant une proposition sont encouragées à travailler en partenariat avec d’autres organisations nationales ou locales, dans la perspective de répondre à l’exigence d’ancrage local des projets, et en vue de permettre le renforcement des capacités locales.

22. Les projets devront nécessairement être conçus, définis et mis en œuvre en accord avec les institutions publiques locales compétentes et leurs partenaires.

23. La part maximale du concours de l’ARAA au budget total du projet est précisée dans la Section « Conditions particulières » de l’appel à propositions, ainsi que les documents qui doivent figurer dans le dossier administratif en garantie dudit cofinancement.

24. L’éligibilité des coûts est décrite de manière détaillée dans la Section « Conditions particulières » de l’appel à propositions. De manière générale sont considérés comme non éligibles les coûts suivants :

les dépenses non directement liées au projet ; les prestations effectuées dans le cadre d’une intervention en qualité d’opérateurs

dans d’autres projets financés par l’ARAA ou la CEDEAO, en cours d’instruction ou d’exécution ;

des dépenses pour lesquelles un financement a initialement été accordé par un autre bailleur ;

les dettes et les charges de la dette ; les provisions pour pertes ou dettes futures éventuelles ; les intérêts débiteurs ; les pertes de change ; et les crédits à des tiers.

25. Le financement des opérations des projets sélectionnés s’effectuera par tranches, deux (2) avances et un versement final, dont les proportions sont précisées dans la Section « Conditions particulières ». Les soumissionnaires prendront en charge tous les frais afférents à la préparation et à la transmission de leurs offres et l’ARAA ne sera en aucun cas tenue responsable de ces coûts, ni tenue de les payer.

26. Les dépenses prises en compte par l’ARAA ne seront éligibles qu’à compter de la date de signature du contrat de subvention.

II.3 Présentation des propositions 27. Le soumissionnaire est tenu de vérifier et compiler la check-list en Annexe I avant l’envoi

de la documentation à l’ARAA. La check-list fait partie intégrante de la documentation à transmettre à l’ARAA.

28. La sélection des propositions sera effectuée par l’ARAA sur la base :

d’une note succincte de projet (document original) accompagnée d’une série de documents administratifs (voir Annexe A) ; et

d’une proposition détaillée (document original) accompagnée d’une série de documents administratifs (voir Annexe B).

6

Page 7:  · Web view... (hangars ou aires d’entreposage temporaire équipés de palettes fixes et couvertes de toit sur les places de marchés) pour faciliter la commercialisation des produits

29. Le soumissionnaire est tenu également de transmettre un dossier administratif complet avant la signature du contrat (se référer à la liste des documents administratifs en Annexe L)

30. Les propositions seront rédigées en français ou en anglais. La note succincte de projet et la proposition détaillée seront placées dans deux enveloppes séparées, fermées et cachetées, indiquant leur contenu, et portant chacune la mention : « Réponse à l’Appel à Propositions de l’Initiative « Opérations innovantes pour la sécurité alimentaire et nutritionnelle » – A n’ouvrir qu’en séance de dépouillement ». Ces deux enveloppes seront placées dans une enveloppe fermée et cachetée avec l’adresse de l’ARAA indiquée plus haut, avec la mention : « Réponse à l’Appel à Propositions de l’Initiative Opérations innovantes pour la sécurité alimentaire et nutritionnelle  – A n’ouvrir qu’en séance de dépouillement ». L’enveloppe principale doit également contenir un support numérique (clé USB ou CD) avec la documentation complète en version format PDF.

31.  Pour les propositions provisoirement retenues, les soumissionnaires seront ensuite invités à compléter, dans un délai de deux (2) semaines à compter de la notification des résultats de la sélection, leur proposition initiale en intégrant les éventuels éléments complémentaires suggérés par l'ARAA. Le dossier devra enfin être validé par l'ARAA avant d’être transmis aux autorités compétentes de la CEDEAO pour l’octroi des subventions.

II.4 Audit, reporting, évaluation et capitalisation 32. L’ARAA se réserve le droit de procéder à des audits et des évaluations (ex-ante, mi-

parcours ou ex-post) des actions en cofinancement, sur fonds propres ou sur financements spécifiques, à compter de la signature du contrat et tout au long de la période de mise en œuvre du projet.

33. Des rapports techniques et financiers périodiques portant sur les activités mises en œuvre dans le cadre du Projet devront être transmis à l’ARAA pour vérification formelle avant le décaissement des tranches suivantes de subvention. Les modalités de reporting sont précisées dans les Conditions particulières.

II.5 Monnaie de contrat et monnaie de paiement

34. Les soumissionnaires établiront obligatoirement leur proposition en Euros, la monnaie du contrat de subvention. Le budget devra être établi en Hors Taxes, ferme et non révisable.

II.6 Connaissance des lieux et des conditions de l’Appel à Propositions35. Par le fait même de déposer leurs propositions, les soumissionnaires sont réputés :

avoir pris connaissance des conditions de l’Appel à Propositions décrites dans les présentes et les accepter ;

avoir une parfaite connaissance de la nature et de l’envergure des actions à réaliser, des conditions de travail locales ainsi que de toutes les sujétions que ces actions comportent ; et

avoir pris connaissance des conditions générales et particulières (Sections II et III) de l’Appel à Propositions.

II.7 Ouverture des propositions et comité de sélection 36. L’ouverture des propositions puis la sélection des propositions seront effectuées à Lomé,

au siège de l’ARAA par un Comité d’évaluation. L’ouverture des propositions aura lieu après la date de clôture de dépôts/réception des soumissions.

7

Page 8:  · Web view... (hangars ou aires d’entreposage temporaire équipés de palettes fixes et couvertes de toit sur les places de marchés) pour faciliter la commercialisation des produits

37. Le Comité de sélection procède ensuite à la vérification de la liste des propositions reçues en format papier et la compare avec la liste des propositions reçues en format électronique ; la version électronique est privilégiée ; si seule la version papier d’une proposition est disponible, le Comité de sélection

informera le soumissionnaire qui aura cinq (5) jours pour transmettre la version électronique. Après ce délai, le soumissionnaire qui n’aura pas envoyé la version électronique sera disqualifié ; et

si seule la version électronique aura été transmise à la date limite, la proposition sera admise et le soumissionnaire devra faire parvenir la version papier avant la signature du contrat de subvention.

II.8 Détermination de la conformité des propositions 38. Les soumissionnaires dont les propositions n’auront pas été jugées conformes du point de

vue administratif (au regard de la liste des documents constituant le dossier de soumission), en seront informés par le Comité de sélection. Les dossiers ne comprenant pas soit la note succincte, soit la proposition détaillée seront disqualifiés. Les autres documents manquants pourront être transmis, en version électronique, dans un délai de 5 jours à partir de la date de communication de la part de l’ARAA. Les soumissionnaires devront transmettre également la version papier des documents manquants avant la signature du contrat de subvention.

39. Le Comité peut éliminer les propositions émanant de soumissionnaires n’ayant manifestement pas la capacité humaine, sécuritaire et financière à mettre en œuvre un projet dans le pays concerné.

II.9 Evaluation et classement des propositions 40. Le Comité de sélection des propositions effectuera l’évaluation et la comparaison des

propositions qui auront été reconnues conformes aux dispositions prévues. Les critères d’évaluation et les modalités de notation sont précisés dans la Section « Conditions particulières »

II.10 Droit reconnu à l’ARAA de rejeter toute proposition 41. L’ARAA se réserve le droit de rejeter toute proposition, d’annuler la procédure d’Appel à

Propositions aussi longtemps que la CEDEAO n’a pas attribué la ou les subventions, sans encourir pour autant une responsabilité quelconque à l’égard des soumissionnaires concernés et sans devoir les informer des raisons pour lesquelles l’Appel à Propositions aura été annulé ou leur proposition rejetée.

II.11 Amélioration des dossiers techniques et financiers provisoirement retenus42. L’ARAA enverra aux soumissionnaires provisoirement retenus des recommandations et

suggestions pour améliorer et finaliser la proposition. Les soumissionnaires auront un (1) mois pour les intégrer dans les propositions. Les soumissionnaires qui n’auront pas intégré les recommandations de l’ARAA seront disqualifiés.

II.12 Caractère confidentiel 43. Aucune information relative à l’examen, aux éclaircissements, à l’évaluation, à la

comparaison des propositions et aux recommandations relatives à l’attribution de la ou des subvention(s) ne pourra être divulguée aux soumissionnaires ou à toute autre personne étrangère à la procédure d’examen et d’évaluation, après l’ouverture des plis et jusqu’à l’annonce de l’attribution de la ou des subvention(s) à ou aux organisation(s) retenue(s).

8

Page 9:  · Web view... (hangars ou aires d’entreposage temporaire équipés de palettes fixes et couvertes de toit sur les places de marchés) pour faciliter la commercialisation des produits

44. Toute tentative effectuée par une organisation pour influencer le comité au cours de la procédure d’examen, d’évaluation et de comparaison des propositions conduira au rejet de la proposition de cette organisation.

II.13 Information sur le processus de sélection et d’octroi 45. La liste des organisations et propositions dont les notes succinctes de projet auront obtenu

la notation minimale requise sera publiée sur les sites web indiqués plus haut. Une fois le dossier technique et financier formellement validé par le soumissionnaire et le concours accordé par les instances de décision internes, les organisations dont les propositions détaillées auront été retenues pour l’octroi des subventions par le comité de sélection en seront informées par courrier électronique.

II.14 Signature du contrat de subvention 46. L’ARAA enverra à l’organisation bénéficiaire de la subvention, un courrier l’informant

de la validation finale du projet, puis le projet de convention de financement pour accord avant signature.

47. Les conventions de financement seront signées par l’organisation porteuse du projet et par les autorités compétentes de la CEDEAO.

III. CONDITIONS PARTICULIÈRES

III.1 Moyens financiers disponibles48. L’appel à proposition vise à financer des projets d’une durée inférieure à 18 mois, et

dispose d’un budget total de 1,475 millions d’Euros (1.475.000 EUR).

III.2 Couverture thématique49. L’appel à proposition vise à soutenir des propositions de projets relatifs aux deux

thématiques suivantes :

stockage et commercialisation des produits agricoles et gestion des risques de marché ; montant indicatif disponible : un million d’euros (1 000 000 EUR) ; et,

comportements alimentaires : enjeux pour la valorisation des ressources locales ; montant indicatif disponible : quatre cent soixante-quinze mille euros (475 000 EUR).

III.3 Nature des actions éligibles50. L’appel à proposition vise à soutenir des projets de différentes natures :

Cofinancement de projets pilotes : étant donnée la durée d’exécution du financement disponible (18 mois), seront favorisés les projets déjà par ailleurs financés, et en recherche de cofinancement. Pour les cofinancements déjà acquis, les soumissionnaires devront présenter le contrat de subvention ; pour les cofinancements encore en phase d’instruction, une lettre d’intention de la part du bailleur de fonds potentiel doit être présentée ; dans ce cas, la possibilité d’un contrat tripartie doit être envisagée. Si le cofinancement est apporté par le soumissionnaire, une garantie bancaire doit être apportée ; si le cofinancement est apporté sous autre forme, la contribution du soumissionnaire doit être clairement démontrée dans la proposition. Les propositions devront être en mesure de démontrer explicitement en quoi le cofinancement sollicité permettra de renforcer l’opération pilote initiale (renforcement géographique, élargissement thématique, renforcement du dispositif expérimental, etc.).

9

Page 10:  · Web view... (hangars ou aires d’entreposage temporaire équipés de palettes fixes et couvertes de toit sur les places de marchés) pour faciliter la commercialisation des produits

Evaluations : seront éligibles les projets d’évaluation et de méta–évaluation1, visant à documenter de façon précise et robuste les effets et impacts immédiats et potentiels de démarches innovantes en relation avec les thématiques prioritaires pour l’Appel à Proposition. Les propositions devront être en mesure de démontrer de façon précise le caractère innovant et d’intérêt régional des opérations à évaluer, mais aussi, elles devront être en mesure de précisément formuler les méthodologies d’évaluation proposées, en mettant l’accent sur la complémentarité entre démarches qualitatives et quantitatives.

Capitalisation et diffusion de l’information : seront éligibles les projets permettant de capitaliser sur les enseignements issus d’expériences menées dans plusieurs pays de la région CEDEAO, éventuellement renforcés par des expériences menées en dehors de la région CEDEAO. En dehors de la qualité de la méthodologie proposée, les projets de ce type seront évalués sur la qualité et la faisabilité de la démarche proposée pour la diffusion des enseignements auprès des acteurs de la région CEDEAO.

51. La nature des projets n’est pas exclusive. Les propositions émanant d’un porteur de projet unique et combinant des actions de différentes natures sont encouragées. Dans ce cas, le plafonnement de la subvention correspond à la somme des plafonds des opérations de différentes natures combinées dans la proposition. Enfin, dans ce cas, le porteur de projet devra identifier séparément les moyens matériels et financiers nécessaires à la mise en œuvre de chacun des volets de l’action proposée.

III.4 Nature des organisations éligibles52. Le soumissionnaire ou un de ses partenaires devra être une structure relevant du droit de

l’un des Etats membres de la CEDEAO.

III.5 Organisations ciblées53. Les organisations ciblées sont identifiées pour chaque thématique et pour chaque nature

d’intervention dans les fiches synthétiques présentées ci–dessous (Section IV).

III.6 Montant maximal de la subvention54. Les plafonds sont spécifiés pour chaque thématique et pour chaque nature d’intervention

dans les fiches synthétiques présentées ci–dessous (Section IV).

III.7 Mode opératoire55. Les propositions présentées devront associer différentes catégories de structures telles

que : universités, centres de recherche, centres de formation, ONG, organisations professionnelles régionales, collectivités locales, entreprises privées, etc.

56. Un soumissionnaire donné ne peut être porteur que d’une seule proposition par thématique. En revanche, il peut figurer en tant que partenaire dans une autre (ou plusieurs autres) proposition(s).

57. Les soumissionnaires établiront obligatoirement leur proposition en Euro. Le budget devra être établi en Hors Taxe, ferme et non révisable. Les modalités de calcul du/des taux de change à appliquer dans les projets seront précisées dans les contrats des subventions.

1 Etude visant à analyser les résultats de plusieurs études d’évaluation disponibles sur des sujets proches.

10

Page 11:  · Web view... (hangars ou aires d’entreposage temporaire équipés de palettes fixes et couvertes de toit sur les places de marchés) pour faciliter la commercialisation des produits

III.8 Durée des actions58. L’ARAA se propose de contribuer, pour une durée de dix-huit (18) mois maximum, au

financement de dépenses nécessaires à la réalisation de projets conçus et définis par les soumissionnaires.

III.9 Modalités de financement59. Le financement des opérations des projets sélectionnés fera l’objet de deux avances et

d’un versement final comme suit : 40% d’avance à la signature du contrat de subvention ; 40% à la remise d’un rapport technique et financier validé par l’ARAA, attestant

notamment un taux d’exécution à hauteur de 70% ; et 20% à la remise du rapport d’exécution final et d’un audit attestant l’utilisation des

avances reçues.

60. Le bénéficiaire s’engagera à retourner à l’ARAA les fonds non utilisés dans les 3 mois suivant la date de limite d’utilisation des fonds. Par ailleurs, l’ARAA se réserve le droit de solliciter le remboursement des ressources insuffisamment justifiées dans les mêmes délais.

III.10 Modalités d’évaluation61. La notation des notes succinctes de projet sera établie sur 100 points selon les critères du

tableau de la Section VI.

62. La notation des propositions détaillées sera établie sur 100 points selon les critères du tableau de la Section VII.

63. Le processus qui conduit à l’accord de financement est effectué en trois phases : Pré-qualification sur la base des notes succinctes de projet selon les critères présentés

dans la Section VI : seules les notes succinctes de projet ayant atteint une notation totale d’au moins 70 seront admises à la phase suivante de sélection ; l’évaluation des notes succinctes n’est utilisée que pour la sélection des propositions qui seront admises aux phases suivantes du processus de sélection, mais elle ne sera pas prise en compte pour la sélection définitive.

Notation des propositions détaillées selon les critères présentés dans la Section VII  : seules les notes succinctes de projet ayant atteint une notation totale d’au moins 70 seront qualifiées ; les propositions ayant obtenu les notations les plus élevées seront financées dans les limites des fonds disponibles pour chaque thématique.

Après la sélection du projet, l’ARAA engagera un dialogue avec le soumissionnaire en vue d’enrichir la proposition. Les soumissionnaires qui n’intégreront pas les amendements suggérés par le Comité de Sélection seront disqualifiés ; le soumissionnaire reste libre de ne pas poursuivre l’instruction de la proposition si les recommandations ne lui semblent pas acceptables.

III.11 Audit, reporting, évaluation et capitalisation64. Les soumissionnaires doivent inclure dans leur proposition financière la réalisation d’un

audit financier externe pour l’utilisation des avances reçues. Les soumissionnaires sélectionnées contracteront avec un cabinet d’audit dont les modalités de sélection et la sélection finale seront soumises à l’avis de non objection de l'ARAA. Le cabinet effectuera les vérifications nécessaires concernant la bonne utilisation des fonds du projet. Le rapport d’audit sera du domaine public. Les fonds pour le contrat d’audit seront inscrits sur le budget du projet.

11

Page 12:  · Web view... (hangars ou aires d’entreposage temporaire équipés de palettes fixes et couvertes de toit sur les places de marchés) pour faciliter la commercialisation des produits

65. Des rapports techniques et financiers semestriels portant sur les activités mises en œuvre dans le cadre du Projet devront être transmis à l’ARAA, en complément du rapport d’audit.

III.12 Documentation administrative complète66. Avant la signature du contrat de subvention, les soumissionnaires retenus seront tenus à

fournir la documentation administrative complète qui figure en Annexe L.

12

Page 13:  · Web view... (hangars ou aires d’entreposage temporaire équipés de palettes fixes et couvertes de toit sur les places de marchés) pour faciliter la commercialisation des produits

IV. SYNTHÈSE PAR THÉMATIQUE COUVERTE PAR L’APPEL À PROPOSITIONS

Thématique 1 : Stockage et commercialisation des produits agricoles et gestion des risques de marché

Objectif principal de la thématique 1

Soutenir des initiatives innovantes favorisant l’émergence à l’échelle régionale d’un système de stockage privé adéquat contribuant à une commercialisation performante des produits agricoles et, ainsi, à la stabilisation des marchés régionaux des produits agricoles.

Objectifs spécifiques de la thématique 1

Soutenir des innovations visant à développer les formes efficaces de stockage et de commercialisation des produits agricoles (warrantage, tierce détention, contractualisation, achats à terme ou option d’achats), les systèmes d’informations en temps réel sur les marchés, à l’instar des systèmes d’informations utilisant la téléphonie mobile (SIM Phone)

Capitaliser sur les expériences innovantes développées dans la région en matière de stockage privé, d’évaluation des stocks et des flux transfrontaliers, de commercialisation groupée, de partenariat entre organisations de producteurs et opérateurs privés et publics, de warrantage ou de tierce détention, de systèmes d’information sur les marchés et de gestion des risques de marché notamment par rapport aux chocs de transmission des prix internationaux.

Questions Prioritaires

Quels instruments de stockage et de commercialisation efficaces pour répondre durablement à la volatilité des prix des produits agricoles ?

Quels modes de gestion des risques de marché des produits agricoles en plus des systèmes de stockage pour améliorer la transparence et l’accès au marché (systèmes d’information, mécanismes de warrantage et tierce détention, contrat à terme, règlement des litiges commerciaux, etc.).

Acteurs ciblés OP, ONG, interprofessions nationales ou régionales, opérateurs économiques privés intervenant dans le stockage et la commercialisation

Partenariats encouragés

Réseaux commerçants, transformateurs, ONG, OP, acheteurs institutionnels, instances de normalisation et de certification, SIM

Nature des interventions Projets pilotes Evaluations /Capitalisation Diffusion

Volume financier disponible 1 000 000 €

Niveau de cofinancement maximum du projet par le guichet CEDEAO

Max 75% Max 75%

Plafond de la subvention CEDEAO par projet 200 000 € 75 000 €

13

Page 14:  · Web view... (hangars ou aires d’entreposage temporaire équipés de palettes fixes et couvertes de toit sur les places de marchés) pour faciliter la commercialisation des produits

Thématique 2 – Comportements Alimentaires : enjeux pour la valorisation des ressources locales

Objectif principal .

Améliorer la prise en compte des comportements alimentaires dans les interventions de développement rural et de promouvoir des approches alimentaires qui valorisent les productions locales et contribuent à l’amélioration des régimes alimentaires des populations.

Objectifs spécifiques Soutenir des innovations portées par des filières locales qui 1) prennent en compte les déterminants du comportement alimentaire et 2) contribuent à l’adoption de bonnes pratiques alimentaires.

Contribuer à une meilleure compréhension des comportements alimentaires en Afrique de l’Ouest par une revue des informations disponibles concernant : les pratiques de consommation et leurs évolutions ; la qualité nutritionnelle des ressources locales ; les initiatives développées par les filières locales pour améliorer les pratiques alimentaires

Questions Prioritaires

Innovation pour améliorer les pratiques de consommation Intérêt nutritionnel de l’innovation Respect des réglementations nationales autour de

l’alimentation Acteurs ciblés Projets pilotes   :

Acteurs de secteurs productifs (organisation de producteurs, opérateurs privés engagés dans la transformation ou valorisation de ressources locales) associés (ou non) à des acteurs de la santé, à des centres de recherches techniques, à des organisations non gouvernementales ou à des associations de consommateurs.Etudes :Instituts de recherche de la région CEDEAO, bureaux d’études, ONG.

Partenariats encouragés

Les partenariats avec les institutions publiques nationales ou régionales sont encouragés et seront évalués positivement lors de l’examen des propositions.Les partenariats public–privé sont encouragés et seront évalués positivement lors de l’examen des propositions.

Nature des interventions Cofinancement de projets pilotes

Evaluations /Capitalisation Diffusion

Volume financier disponible 475 000 €Niveau de cofinancement maximum du projet par le guichet CEDEAO

Max 90% Max 90%

Plafond de la subvention CEDEAO par projet

150 000 € 75 000 €

14

Page 15:  · Web view... (hangars ou aires d’entreposage temporaire équipés de palettes fixes et couvertes de toit sur les places de marchés) pour faciliter la commercialisation des produits

V. JUSTIFICATION DÉTAILLÉE POUR CHAQUE THÉMATIQUE COUVERTE PAR L’APPEL À PROPOSITIONS

V.1 Thématique 1 : Stockage et commercialisation des produits agricoles et gestion des risques de marché

Problématique et défis associés en termes d’innovation pour et par les politiques publiquesLe stockage de proximité, moyen privilégié de régulation des marchés en Afrique de l’Ouest

67. Depuis la crise alimentaire de 2007-2008, générée par une forte hausse des prix internationaux des matières premières agricoles (céréales, huiles, sucre, lait, etc.), la relative stabilité et la baisse tendancielle des prix des produits agricoles a cédé la place à une forte instabilité des prix. Cette nouvelle donne internationale a des impacts considérables sur la sécurité alimentaire des pays d’Afrique de l’Ouest, notamment en raison de leur forte dépendance vis-à-vis du marché international du riz, principale source d’ajustement de la demande dans la région. Cette volatilité des prix internationaux des céréales est venue amplifier l’instabilité intra et inter annuelle ainsi que les facteurs habituels des crises alimentaires qui se multiplient depuis les années 2000 en Afrique de l’Ouest, particulièrement dans la bande sahélienne.

68. L’instabilité intra-annuelle est liée à une mise en marché trop concentrée sur la période de récolte en raison des faibles capacités de stockage des producteurs, de dispositifs défaillants de financement de ce stockage et de la mise en marché différée, alors que les producteurs ont des besoins de trésorerie importants. L’instabilité interannuelle est, quant à elle, liée à la forte variabilité de l’offre domestique et extérieure d’une année sur l’autre, principalement en raison des conditions climatiques.

69. L’instabilité des prix est aussi liée à la faible diversification des produits stockés qui restent très concentrés jusqu’à présent sur les grains (céréales et niébé notamment). Les produits dérivés de la transformation des racines et tubercules (gari et farine de manioc, cossettes de manioc, cossettes et farine d’igname, pomme de terre, patate douce) constituent une alternative importante pour l’atténuation de la volatilité des prix des produits agricoles dans les pays côtiers. Malheureusement, les possibilités offertes par ces produits ne sont pas suffisamment prises en compte dans les stratégies de stockage alimentaire, principalement les opportunités offertes par le manioc, dont la récolte peut s’étaler sur plusieurs mois, donnant ainsi une grande flexibilité au délai de la transformation qui assure la disponibilité du produit en tout temps (Yérima, 1995 2). Pourtant, conditionnés de manière adéquate, les produits agroalimentaires à base de racines et tubercules peuvent se conserver aussi longtemps que les céréales. Leur combinaison aux céréales dans les rations de base (cas des farines et du gari dans la préparation des rations à base de céréales) permet de mitiger une forte augmentation des dépenses alimentaires des ménages, liée à la flambée des prix des céréales. De même, le stockage des produits très périssables que sont l’oignon, la pomme de terre et la tomate est également un défi majeur car l’Afrique de l’Ouest dépend fortement des importations de ces produits pour sa consommation. Ce défi est d’autant plus important que la source

2 Yérima, B.(1996) Contribution des racines et tubercules dans les stratégies de sécurité alimentaire en Afrique de l’Ouest, Mémoire de Master of Science, CIHEAM-IAM Montpellier, France.

15

Page 16:  · Web view... (hangars ou aires d’entreposage temporaire équipés de palettes fixes et couvertes de toit sur les places de marchés) pour faciliter la commercialisation des produits

des revenus de nombreuses populations repose sur ces produits, notamment l’oignon pour lequel les femmes ont acquis un savoir-faire en matière de transformation, pour conférer au produit une aptitude au stockage de longue durée, à travers ses dérivés (feuilles, tiges, bulbes hachées ou pilées) séchés ou déshydratés. Il en est de mêmes des découpes de tomates séchées.

70. Ces possibilités de stockage, permettant de rendre disponible les produits sur une période plus longue de l’année et d’atténuer ainsi la volatilité des prix des produits agricoles sur les marchés de l’Afrique de l’Ouest sont encore sous exploitées.

71. Dans ce contexte, il se produit un cercle vicieux : l’instabilité des prix pénalise les investissements dans la production agricole et maintient le secteur bancaire à l’écart d’un secteur jugé à risque. Et le faible investissement dans la production aggrave l’instabilité sur les marchés. La réduction de l’instabilité des prix sur les marchés d’Afrique de l’Ouest constitue par conséquent une condition de la réussite des programmes de développement des productions agricoles.

72. Parmi ces moyens, le développement du stockage de proximité a été identifié par la CEDEAO comme un élément fondamental, et constitue l’un des axes majeurs du Programme régional d’Appui à la Régulation des Marchés en Afrique de l’Ouest (PARMAO) adopté par le comité ministériel spécialisé AERE de la CEDEAO en septembre 2013 à Lomé. En effet, le développement du commerce des produits agricoles de la région repose largement sur l’existence d’un système de stockage privé techniquement et économiquement efficace et de systèmes d’informations facilitant l’accès des acteurs aux différents marchés de la région pour améliorer leurs revenus.

De nombreux freins au développement à grande échelle du stockage de proximité

73. Les initiatives en faveur du stockage au niveau des producteurs et de leurs organisations coopératives (lignes de financement de la collecte et du stockage, financement des infrastructures, warrantage avec ou sans tierce détention, etc.) se sont multipliées ces dernières années. Elles permettent d’améliorer la valorisation des produits et la rémunération des producteurs concernés, en exploitant le gap de prix entre la récolte et la soudure. Cependant, les analyses montrent que les volumes mis en marché sur une base coopérative restent pour l’instant très faibles (quelques dizaines de milliers de tonnes à l’échelle de la région). En particulier, le développement du warrantage est freiné par une forte exposition au risque prix, exacerbée par l’absence de mécanismes de couverture de ce risque, la mauvaise maîtrise de l’information de marché et la mise en œuvre parfois approximatives des techniques de gestion logistique et financière des stocks, l’incapacité des Institutions de Micro Finance (IMF) à répondre à la demande de financement des organisations de paysannes (Coulter, 2014)3. En effet, l’une des exigences du warrantage et de la commercialisation groupée est de fournir des produits homogènes (bien calibrés) conservés dans les mêmes standards de stockage.

74. Les producteurs et leurs organisations souffrent d’un déficit en matière d’infrastructures de stockage adéquates pour échelonner l’offre des produits sur les marchés. Les commerçants dans leur grande majorité ont souvent une aversion pour le stockage de longue durée à cause des coûts élevés de celui-ci et des risques prix dont ils ont une faible maîtrise. Les systèmes de stockage couramment utilisés sont de faibles capacités répondant à une rotation rapide des stocks. Ils sont généralement polyvalents, accueillant des produits de diverses natures (céréales, niébé, dérivés des racines et tubercules, légumes secs, farines diverses, etc.), exposés à des risques de contagion parasitaires qui augmentent lorsque la durée de stockage s’allonge. Des mécanismes innovants et efficients de stockage dont l’efficacité est avérée, qui améliorent la conservation des produits, réduisent les risques d’attaques et de contagion des parasites, atténuent la

3 Coulter, J. , Sullivan & Worcester, (2014) Study on appropriate warehousing and collateral management systems in sub-Saharan Africa and Madagascar, Final Report

16

Page 17:  · Web view... (hangars ou aires d’entreposage temporaire équipés de palettes fixes et couvertes de toit sur les places de marchés) pour faciliter la commercialisation des produits

volatilité des prix, répartissent les risques de marché entre plusieurs intervenants du commerce tout en sécurisant la production sont rares dans la région. Ceux qui existent ne sont pas suffisamment capitalisés à travers l’espace CEDEAO et l’on ignore leur adéquation à la capacité d’investissement des producteurs et OP, des commerçants et des transformateurs.

75. Une autre contrainte importante au développement du stockage réside dans l’insuffisance des fonds de roulement suffisants aussi bien du côté des commerçants que des organisations de commercialisation des produits agricoles. Les fonds de commerce utilisés par les petits commerçants à faibles capitaux constituent également un fonds de garantie de la sécurité alimentaire et sociale du ménage. Ils servent à financer à la fois des investissements sociaux et plusieurs activités commerciales s’inscrivant dans une stratégie de gestion des risques de marchés (risques prix notamment). Ils ne permettent pas de construire des entrepôts appropriés. Les sources de financement des activités de commercialisation sont essentiellement informelles. Elles sont ancrées sur des tontines, des petits crédits de fin d’apprentissage, des dons, des fonds propres ou des remboursements en nature de prêts à taux d’intérêt usuraires accordés à des producteurs souvent vulnérables. L’accès au crédit formel auprès des banques classiques et des institutions de micro finance existe, mais reste limité par plusieurs facteurs dont la faible couverture géographique de ces institutions de financement, les taux d’intérêts élevés qui alimentent les spéculations sur les marchés et les systèmes de garantie inadaptés. A ces contraintes s’ajoutent l’absence ou l’inefficacité des réseaux commerciaux intégrés, notamment les réseaux de stockage à l’échelle régionale qui favoriseraient les économies d’échelle et l’intégration commerciale de la région. De même, le manque d’actifs corporels ou financiers suffisants et fiables dont disposent les organisations de commercialisation ne facilite pas leur accès aux crédits bancaires.

76. En matière d’accès à l’information, beaucoup de systèmes d’information sur les marchés (SIM) existant fournissent souvent des informations périmées en ce sens qu’elles sont déphasées pour permettre la prise de décision immédiate. Ces SIM ne disposent pas non plus de grille d’analyse à moyen terme qui permettrait de faire des anticipations et de prévenir les chocs éventuels sur les marchés.

Des points clefs sur lesquels agir au niveau microéconomique

77. Si la mise en place de mécanisme de couverture du risque relève essentiellement d’une action au niveau des institutions de micro finance et du système bancaire, ces risques peuvent, au niveau microéconomique, être amoindris par :

le développement d’infrastructures de stockages de proximité à même de minimiser les pertes post-récoltes des ménages ;

des mécanismes tels que le warrantage formalisé des stocks de proximité, répondant aux exigences du marché et permettant de gager les productions, pour avoir un accès au crédit et éviter de précariser les revenus ;

la mise en place et le fonctionnement efficace de systèmes d’information sur les marchés en temps réel basés sur la téléphonie mobile (SIM-Phone) ;

le développement d’une contractualisation adaptée des achats et ventes des produits entre d’une part, les producteurs et leurs organisations et, d’autre part, les commerçants, négociants et agro-industries, voire les institutions nationales, régionales et internationales intéressées par la sécurité alimentaire et la promotion du commerce et développement.

L’importance du renouveau des politiques publiques pour mieux maîtriser la volatilité et la flambée des prix78. La nécessité d’une politique publique de régulation des marchés s’est réimposée lors de la

crise économique et alimentaire de 2008 face à la fragilité des mécanismes et instruments

17

Page 18:  · Web view... (hangars ou aires d’entreposage temporaire équipés de palettes fixes et couvertes de toit sur les places de marchés) pour faciliter la commercialisation des produits

de résilience utilisés par les populations et les pouvoirs publics de la région ouest africaine pour réguler les marchés et amoindrir les chocs externes et internes liés aux imperfections du marché.

Une stratégie de stockage qui repose sur trois lignes de défense

79. C’est dans ce contexte que la CEDEAO a adopté dans le cadre de la mise en œuvre du PARMAO, une stratégie régionale de stockage de sécurité fondée sur trois lignes complémentaires de défense : (i) la première ligne de défense concerne les stocks de proximité, généralement mis en place et gérés par des organisations locales ou des collectivités décentralisées ; (ii) la deuxième ligne de défense repose sur les stocks nationaux de sécurité gérés par les Etats ou cogérés par ceux-ci et leurs partenaires financiers ; (iii) une réserve régionale de sécurité alimentaire (RRSA), complémentaire des deux premières, constitue la troisième ligne de défense.

80. A l’heure actuelle, les expériences accumulées dans le cadre de la deuxième ligne de défense se limitent à :

la gestion des stocks publics et à la coordination des informations sur les aides alimentaires physiques et financières ;

la coordination et le suivi de l’information sur les banques de céréales en vue de renforcer la sécurité alimentaire à la base ;

la collecte, le traitement, l’analyse et la diffusion d’informations sur les marchés des produits agricoles.

81. Dans le cadre de la troisième ligne de défense, la CEDEAO a préparé la mise en œuvre de la RRSA : après la réalisation d’une étude de faisabilité en 2012, trois études préparatoires ont été conduites en 2013/2014. Ces études4ont porté respectivement sur l’unité technique de gestion de la réserve, sur la contractualisation RRSA – sociétés publiques de stockage et le déclenchement de la réserve physique et sur la mise en place d’une Cellule Info Stock fournissant les produits d’information et d’aide à la décision. Une étude complémentaire portant sur les mesures de déclenchement d’une réserve financière est en cours de réalisation. Par ailleurs, un fonds régional et une bourse régionale des produits agroalimentaires sont envisagés dans le cadre du programme d’appui à la régulation du marché en Afrique de l’Ouest (PARMAO).

82. Quant aux actions en vue de la promotion de la première ligne de défense, elles sont encore balbutiantes. Pour combler cette lacune, l’ECOWAP/PDDA, dans sa dimension « appui à la commercialisation et au stockage de proximité, à travers le PARMAO, envisage d’intervenir selon deux axes complémentaires :

La structuration des filières par le développement des actions d’appui aux réseaux régionaux d’organisations de producteurs et interprofessions, visant à « accompagner et renforcer les stratégies de commercialisation des produits déployées par les producteurs (système de warrantage, constitution de stocks régionaux, bourse des produits agricoles). Cette activité inclut l’appui au réseautage des systèmes décentralisés de commercialisation groupée, le renforcement des capacités techniques des acteurs et les possibilités d’accès à des crédits bonifiés».

Le développement du stockage et de la commercialisation par le secteur privé, dont les OP. Cela suppose d’une part, de promouvoir des entreposeurs professionnels et de développer les investissements dans les infrastructures de stockage sur une base économique viable et, d’autre part, de sécuriser l’implication du secteur bancaire dans le financement du stockage et de la commercialisation via le développement du warrantage ou de la tierce détention. Il s’agit ainsi de progresser vers des dispositifs structurels intégrés qui promeuvent le triptyque entreposage/commercialisation/sécurité de financement dans les bassins de production de l’espace CEDEAO.

4 Réalisées sous l’égide de l’ARAA dans le cadre du PASANAO.

18

Page 19:  · Web view... (hangars ou aires d’entreposage temporaire équipés de palettes fixes et couvertes de toit sur les places de marchés) pour faciliter la commercialisation des produits

Des dispositifs structurels intégrés qui promeuvent le triptyque entreposage-commercialisation-sécurité de financement

83. En effet, le warrantage représente un énorme potentiel en termes d’expansion du stockage de proximité en zone excédentaire. Il repose sur la formalisation du système d’entreposage, la création de liens directs avec le secteur financier et la possibilité d’articuler des activités complémentaires. Il offre la possibilité à tout agriculteur ou toute agricultrice de donner sa récolte en gage du remboursement d’un prêt sollicité pour financer le début du cycle de production suivant, ou toute autre activité de production agricole (élevage notamment). Ce système appelé aussi « système de certificat d’entrepôt », « crédit sur nantissement de stocks », « crédit stockage », ou « crédit warranté » est vecteur de gain économique tout en permettant de sécuriser les productions. Il permet le renforcement des capacités des producteurs dans le domaine commercial à travers la formation sur le fonctionnement du marché régional et international et la recherche des débouchés.

84. Ainsi, en raison des possibilités qu’il offre, le warrantage est peut être un moyen pour développer un marché agricole organisé qui augmente le profit des producteurs. Il peut déboucher sur la mise en œuvre de marchés à terme d’envergure régionale et internationale. De ce fait, il bénéficie d’une attention particulière de la CEDEAO, qui envisage sa promotion dans le cadre du Programme régional d’appui à la régulation du marché en Afrique de l’Ouest (PARMAO), à travers la mise en place de lignes de refinancement et d’un fonds de garantie. La promotion du warrantage s’inscrit donc dans une politique d’encouragement ou d’incitation des petits producteurs et des organisations de producteurs(OP) de la région à stocker en groupe leurs produits, créant ainsi une économie d’échelle pour peser sur le marché, et mitiger l’instabilité des prix tout en profitant de toutes les opportunités marchandes. Dans ce sens, elle constitue un instrument de politique de régulation du marché de la CEDEAO et contribue à « la promotion d’un environnement commercial et global favorable au développement agricole » qui forme le deuxième pilier de l’ECOWAP.

85. Dans le prolongement du warrantage, la tierce détention recèle beaucoup d’intérêt à cause de son potentiel de contractualisation du stockage à grande échelle, de contrôle de la qualité des produits stockés, et de gestion des crises alimentaires. Elle est basée sur la souplesse des contrats individualisés, le traitement professionnel des stocks permettant la contractualisation facile avec des transformateurs ou des opérateurs institutionnels, l’externalisation de la fonction de gestion de stock lorsque les OP ne disposent pas de toutes les compétences nécessaires et, enfin, les économies d’échelle. Ce système, largement adopté avec succès en Afrique de l’Est et Australe, n’est pas encore utilisé en Afrique de l’Ouest. Il pourrait servir de cadre de contractualisation privée entre la Réserve Régionale de Sécurité Alimentaire (RRSA) de la CEDEAO et des opérateurs privés (notamment de grands fermiers) ou des collectivités locales disposant de grands moyens de stockage. A l’instar du warrantage, la tierce détention repose sur des procédures simples mais rigoureuses qui définissent les conditions et modalités de dépôt de la marchandise, le dénouement du mécanisme, les obligations du tiers détenteur et les avantages tirés par le déposant en matière de financement et de remboursement du crédit en général sans risque, sauf en cas de mévente.

86. L’intérêt de la tierce détention est de permettre aux organisations de producteurs (OP) qui ne disposent pas d’infrastructures de stockage adéquates, de faire stocker par un tiers des produits achetés ou collectés auprès de leurs membres, évitant ainsi que ceux-ci ne les bradent, et, après, de les revendre à d’autres opérateurs économiques ou à des institutions publiques nationales ou régionales (dont la Réserve Régionale de Sécurité Alimentaire).

Une mise en réseau des acteurs du marché

19

Page 20:  · Web view... (hangars ou aires d’entreposage temporaire équipés de palettes fixes et couvertes de toit sur les places de marchés) pour faciliter la commercialisation des produits

87. Un autre enjeu de politique publique, lié à la commercialisation et au stockage des produits agricoles, correspond à la mise en réseau des acteurs du marché. L’efficacité de la commercialisation en termes d’approvisionnement des marchés réside dans la synergie entre les acteurs de la collecte primaire et les gros commerçants et négociants. Les réseaux informels impliqués dans la commercialisation des produits agricoles sont anciens et efficaces dans la connexion entre les bassins de production et ceux de consommation, notamment en période de crise. Ces réseaux peuvent renforcer la fluidification des échanges et la structuration des chaînes de valeur. Ils peuvent contribuer, dans un cadre interprofessionnel organisé, à une meilleure régulation du marché et à la promotion du stockage par les organisations de producteurs (OP) et le secteur privé. Ils peuvent également faciliter la mise en œuvre de la Réserve Régionale de Sécurité Alimentaire, à travers des approvisionnements régionaux auprès d'acteurs professionnalisés.

Une certification de la qualité et la contractualisation de la commercialisation

88. Les appuis publics et privés à la certification de la qualité des produits sont également nécessaires pour le développement de la contractualisation de la commercialisation, des achats à terme ou des options d’achats des produits agricoles. De tels mécanismes se développent dans certains pays comme le Nigeria entre les grandes fermes agricoles et les industries agro-alimentaires.

La mise en place d’infrastructures de commercialisation groupée

89. Les politiques publiques peuvent également soutenir la mise en place d’infrastructures d’accueil marchandes autres que les magasins de stockages privés (hangars ou aires d’entreposage temporaire équipés de palettes fixes et couvertes de toit sur les places de marchés) pour faciliter la commercialisation des produits agricoles sur sites des marchés notamment par temps de pluies.

Objectif général de l’Appel à Proposition en lien avec la thématique90. Il s’agit de soutenir des initiatives innovantes favorisant l’émergence à l’échelle

régionale d’un système de stockage privé adéquat contribuant à une commercialisation performante des produits agricoles et, ainsi, à la stabilisation des marchés régionaux de produits agricoles

Objectif(s) spécifiques de la propositionOS1 : Soutenir des innovations visant à :

développer les formes efficaces de stockage et de commercialisation des produits agricoles (warrantage, tierce détention, contractualisation, achats à terme ou option d’achats), les systèmes d’informations fournissant en temps réel, des données utilisables par les acteurs du commerce sur les marchés, à l’instar des systèmes d’informations utilisant la téléphonie mobile (SIM Phone) ;

lisser les fortes variabilités intra annuelles et inter annuelles par la stabilisation des offres sur les marchés, la maîtrise des flux nationaux et transfrontaliers ;

favoriser la formation des réseaux marchands et de stockeurs privés ;

développer le partenariat entre les acteurs du commerce/stockage et ceux de la transformation et des institutions d’appui à la sécurité alimentaires ;

maîtriser et réduire les risques de marchés.

OS2 : Capitaliser sur les expériences innovantes développées dans la région en matière de :

20

Page 21:  · Web view... (hangars ou aires d’entreposage temporaire équipés de palettes fixes et couvertes de toit sur les places de marchés) pour faciliter la commercialisation des produits

stockage privé et public qui permettent de réduire la saisonnalité des prix et d’assurer la disponibilité permanente des produits sur les marchés ;

évaluation des stocks et des flux transfrontaliers pour mieux apprécier l’ampleur du commerce potentiel aux échelles nationales et régionales et anticiper sur les chocs (déficit ou surabondance) ;

warrantage et/ou de tierce détention, qui d’une part, relèvent les défis posés par ces instruments (gestion pérenne et transparente des infrastructures de stockage, renforcement des capacités techniques et financières des acteurs, de marketing, etc.) dans les pays de la région où ils sont utilisés (Coulter 2014) ; d’autre part, favorisent la professionnalisation des acteurs de la commercialisation des produits agricoles ;

commercialisation groupée, qui permet de bénéficier des économies d’échelle, d’avoir un pouvoir de négociation et de favoriser l’apprentissage de la construction de la qualité à travers le calibrage/normalisation des produits pour répondre aux exigences de la contractualisation des achats et des exportations ;

partenariats entre organisations de producteurs et opérateurs privés (commerçants, transformateurs) et publics (acheteurs institutionnels) ;

systèmes d’information sur les prix, les niveaux des stocks, les caractéristiques des produits, l’intensité et le volume des flux, la structure du marché, qui répondent bien aux besoins effectifs des acteurs du commerce sur les marchés, en temps réel ;

gestion des risques de marché notamment par rapport aux chocs de transmission des prix internationaux, aux aléas climatiques et autres calamités naturelles, à tous les facteurs qui influencent négativement les la circulation et les niveaux des stocks marchands.

Questions prioritairesQ1 : Mise en place d’instruments de stockage efficaces pour répondre durablement à la volatilité des prix des produits agricoles.

91. Le développement du stockage de proximité orienté vers l’approvisionnement des marchés, à travers la mise en place des infrastructures privées de stockage, incite les acteurs privés à s’impliquer efficacement dans la régulation des marchés et promeut leur rôle moteur dans le dispositif de lutte contre les crises alimentaire et la volatilité des prix. Les disponibilités alimentaires de la CEDEAO évaluées annuellement dans les bassins de production et à partir des importations suffisent pour stabiliser l’offre dans la région. Mais l’insuffisance des systèmes de stockage et de commercialisation efficaces et l’imperfection de la connexion de ceux existant avec les bassins de consommation contribuent à amplifier les défaillances du marché notamment en termes d’approvisionnement régulier et limitation de volatilité des prix. L’amélioration des systèmes existant et la promotion de systèmes innovant contribuent à atténuer les tensions sur les marchés et à améliorer l’efficacité de la commercialisation des produits agricoles, en réduisant la saisonnalité qui est une caractéristique majeure des marchés agricoles de la région.

92. Les questions prioritaires auxquelles l’innovation proposée doit répondre tournent autour des points suivants :

quelles infrastructures de stockage pour accroître l’efficacité de la commercialisation des produits agricoles, dont les produits les périssables qui exigent des savoir-faire très spécifiques ?

L’innovation proposée en matière de stockage des produits périssables tels que l’oignon et la tomate permet-elle la disponibilité de ces produits de manière durable sur les marchés pour atténuer les variations des prix, entre les périodes d’abondance

21

Page 22:  · Web view... (hangars ou aires d’entreposage temporaire équipés de palettes fixes et couvertes de toit sur les places de marchés) pour faciliter la commercialisation des produits

(récoltes) et celles de rareté?

Les racines et tubercules sont également très périssables lorsqu’ils ne sont pas transformés. L’innovation apporte-t-elle une réponse adéquate à leur stockage et à celui de leurs dérivés de manière durable ?

les stocks marchands et les flux transfrontaliers sont-ils mieux évalués, que ce qui est fait par les dispositifs existants ?

les systèmes d’informations fournissent-ils des informations utilisables par les acteurs du commerce en temps réel sur les marchés, à l’instar des systèmes d’informations sur les marchés utilisant la téléphonie mobile (SIM Phone).

les instruments de stockage/commercialisation (warrantage, tierce détention, contractualisation) sont-ils axés sur le développement du commerce des produits agricoles et contribuent-ils à l’atténuation des instabilités d’offres et de prix sur les marchés local, national et régional. Ces instruments innovants permettent-ils de professionnaliser les acteurs notamment en termes de contrôle de qualité, assurance des produits, traitement des stocks qui restent les défis majeurs de la commercialisation des produits agricoles (Kolambigue5, 2011 ; Coulter, 2014) ?

93. L’innovation doit s’inscrire dans les stratégies nationales et régionales de développement du stockage privé et de commercialisation des produits du cru. Elle doit apporter une réponse appropriée à la saisonnalité des produits et contribuer à assurer la stabilité des prix dans tout l’espace CEDEAO tout en faisant de la commercialisation des produits agricoles une activité profitable et équitable. De ce point de vue, les mécanismes de warrantage et de tierce détention ne doivent pas se limiter à offrir uniquement des gains économiques aux producteurs tout en leur sécurisant la production. Ils doivent être suffisamment intégrés, valorisant ainsi les chaînes de valeurs, et promouvoir les interprofessions pour assurer une meilleure équité du marché. Dans le cadre des commercialisations groupées, l’innovation doit apporter une solution efficace aux problèmes de « passager clandestin » qui a pour effet de rompre le pouvoir de négociation conférée par la réalisation d’une économie d’échelle à travers la vente groupée. Elle doit résoudre les risques d’hétérogénéité des produits par la mise en place d’un système de tri, de calibrage et de conservation qui donne plus de valeur aux produits. Elle doit proposer une démarche novatrice de recherche des débouchés dans la région ouest africaine et au-delà. L’information étant une variable capitale de l’activité commerciale, l’innovation doit résoudre efficacement les problèmes liés aux asymétries d’information pour accroître la profitabilité de la vente groupée par rapport aux ventes individuelles. L’innovation peut également être orientée vers le développement d’un marché régional plus apte à atténuer la volatilité des prix à travers par exemple la formation de réseaux de stockage privé interconnectés entre les pays de la CEDEAO et qui s’appuie sur un système logistique efficace et sur la diffusion de l’information commerciale en temps réel. Dans le cas de ces réseaux de stockage privé, l’innovation doit trouver une réponse appropriée au risque de formation d’oligopoles (ententes tacites pour fixer le prix ou faire la rétention de stocks) conduisant à une augmentation excessive des profits des acteurs concernés. Elle peut également assurer une interconnexion fonctionnelle avec des réseaux de consommateurs et d’utilisateurs des produits.

Q2 : La gestion des risques de marché des produits agricoles

94. La gestion des risques de marché des produits agricoles dépend de l’efficacité/efficience et de la répartition spatiale des systèmes de stockage qui assurent une disponibilité permanente de l’offre en tout lieu et en tout temps. Les stocks sont donc une variable fondamentale de la gestion des risques de marché. Toutefois, la gestion des risques de marché va au-delà de la gestion physique des stocks. Elle couvre également la

5 Konlambigue, M. (2011), Rapport sur la revue des expériences de récépissés d’entreposage et de warrantage pour le financement de l’agriculture en Afrique de l’Ouest. Rapport commandité par la CNUCED

22

Page 23:  · Web view... (hangars ou aires d’entreposage temporaire équipés de palettes fixes et couvertes de toit sur les places de marchés) pour faciliter la commercialisation des produits

disponibilité et l’accès aux informations sur les caractéristiques du marché ainsi que la capacité à connecter l’offre disponible en tout lieu de l’espace à la demande de consommation. Elle exige aussi une capacité d’évaluation permanente des stocks et de leurs vitesses de rotation, des flux nationaux, régionaux, etc. et de leur intensité. Elle est enfin fondée sur la capacité d’anticipation des chocs susceptibles de provoquer des crises : mécanismes de transmission de la volatilité des prix internationaux ou régionaux, d’une part ; ajustement/instabilité de l’offre liés aux aléas climatiques, d’autre part. L’efficacité économique de la commercialisation des produits agricoles dépend des systèmes innovants qui favorisent un accès facile, moins onéreux et équitable des acteurs du marché aux informations utilisables c’est-à-dire non désuètes, qui facilitent la distribution et la circulation des produits, augmentent l’intensité des flux nationaux et transfrontaliers. Elle est aussi liée à la mise en place des méthodes et outils adéquats d’analyse et d’anticipation susceptibles de prévenir les chocs.

95. Dans ces conditions, l’innovation ne doit pas être envisagée uniquement dans une logique de gestion de crise. Elle doit être orientée vers la mise en place des dispositifs viables, permanents et durables qui procèdent par anticipation sur la disponibilité pan territoriale des produits agricoles. Elle doit apporter une réponse efficace aux problèmes d’asymétrie d’information, en mettant les informations de marché à la disposition des acteurs, de manière égale et équitable.

96. Dans les cas de warrantage et de tierce détention, la gestion des risques concerne les aspects techniques, notamment de conservation des produits, qui ne sont pas toujours maîtrisés par les OP ou le propriétaire de magasin. Elle s’intéresse au non-respect des échéances, par exemple, le retard dans la constitution des stocks, par rapport aux échéances convenues avec une Institution de Micro Finance (IMF).Elle concerne aussi, à la survalorisation du produit, à l’absence de bonnes pratiques, d’appui-conseil et de marketing social, de standards approuvés, de systèmes d’agrément exigeant une bonne couverture assurance, et surtout aux risques de méventes, etc. (Kolambigue, 2011)

Question transversale97. La question du genre. Les activités commerciales d’une manière générale et le

commerce des produits agricoles en particulier, occupent une place de choix parmi les femmes et les jeunes utilisés (es) comme apprentis (es) commerçants, manutentionnaires ou courtiers dans la plupart des pays de la CEDEAO. Les adultes vulnérables des milieux urbains, notamment sont également capturés par la commercialisation des produits agricoles, qui dans le courtage, qui dans la manutention ou la fonction de magasinier.

98. Dans plusieurs pays de région, les femmes sont présentes à tous les maillons des chaînes de valeurs allant de la collecte primaire des produits à leur utilisation finale. Leur capacité de réaction par temps de crise alimentaire constitue la première ligne de défense pour une sécurité de proximité au niveau des ménages. L’innovation proposée doit créer les actions permettant d’accroître le rôle des femmes dans la commercialisation en augmentant leur capacité d’intervention dans la collecte et le regroupement des produits, les exportations et importations intra régionales. Elle doit renforcer leur capacité en négociations marchandes, en contractualisation des achats et dans la mise aux normes des produits commercialisés. En effet, un des problèmes récurrents de la commercialisation des produits agricoles et l’hétérogénéité des produits et leur taux d’impureté et d’humidité élevés qui sont obstacles à la contractualisation des achats avec les industries agroalimentaires, aux exportations via les grands négociants, etc.

99. Quant aux adultes vulnérables impliqués dans la manutention des produits commercialisés et dans le courtage, l’innovation doit améliorer leur savoir-faire et favoriser leur professionnalisation dans ces deux métiers.

23

Page 24:  · Web view... (hangars ou aires d’entreposage temporaire équipés de palettes fixes et couvertes de toit sur les places de marchés) pour faciliter la commercialisation des produits

Nature des actions privilégiées100. Les projets doivent permettre le développement d’actions innovantes tenant compte

des questions prioritaires mentionnées ci-dessus. Ceux visant à tester la pertinence d’une innovation en matière de stockage, de commercialisation groupée, de mise en réseau des acteurs, d’évaluation des flux transfrontaliers de gestion des risques covariants et à capitaliser les expériences régionales seront privilégiés.

101. La diffusion de l’innovation à l’échelle de la région n’est pas exclue, mais le travail global de capitalisation semble être un préalable indispensable pour construire une démarche régionale cohérente pouvant induire le développement du commerce régional des produits agricoles.

Tester la pertinence et l’efficacité d’une (ou plusieurs) innovation(s)

102. Des projets pilotes innovants visant à améliorer les circuits de commercialisation, les techniques de conservation et la mise en place des stocks de proximité orientés vers le marché, la mise en réseaux des stocks, la contractualisation de la commercialisation notamment avec les industries agroalimentaires et les groupements de transformateurs locaux, nationaux ou régionaux, le développement des flux transfrontaliers et une meilleure gestion des informations sur les marchés qui permettent la prise de décisions opérationnelles des acteurs en temps réel sont soutenues.

Capitaliser sur les expériences régionales de mise en œuvre à différentes échelles 

103. Une action de capitalisation conduite à l’échelle de la région peut être soutenue. Elle doit faire un état des lieux des expériences de gestion des risques de marché et des modalités de commercialisation afférentes. L’action peut inclure des études de cas détaillées d’expériences spécifiques et innovantes développées à l’échelle d’un pays ou de plusieurs pays sur des produits spécifiques.

V.2 Thématique 2 – Comportements Alimentaires : enjeux pour la valorisation des ressources locales

Description de la problématique, et des défis associés en termes d’innovation pour et par les politiques publiques.

Comportement alimentaire et Transition Nutritionnelle104. Les comportements alimentaires sont façonnés par un ensemble de facteurs qui

interagissent les uns avec les autres. Il s’agit : de facteurs internes à l’individu, ou déterminants biologiques, tels que le goût, la faim, l'appétit qui varient avec le statut physiologique de chacun ; et de facteurs externes  tels que :

o les caractéristiques du produit alimentaire (son apparence, son goût, ..) ;o des déterminants économiques tels que le prix des aliments, le revenu disponible au

niveau du ménage ; o des déterminants physiques  : la production alimentaire locale, l'existence de marchés,

de points de ventes et leur accessibilité ; o des déterminants culturels tels que les croyances, les attitudes, les connaissances, et

sociaux   : les règles propres à un ménage, une famille, une communauté, …. qui fixent les rythmes, les fréquences des repas, les usages de partage, de priorité, …

105. Les comportements alimentaires ne sont pas constants ; l’évolution de l’environnement naturel, marchand, technologique, … entraine des modifications des pratiques d’alimentation.

106. L’urbanisation rapide observée dans les pays en développement, et les changements de modes de vie qu’elle implique, entraine une évolution des comportements

24

Page 25:  · Web view... (hangars ou aires d’entreposage temporaire équipés de palettes fixes et couvertes de toit sur les places de marchés) pour faciliter la commercialisation des produits

alimentaires. On parle de transition alimentaire ou nutritionnelle pour qualifier le passage :

a. d’une alimentation monotone, basée essentiellement sur les céréales et/ou les tubercules, riche en amidon, pauvre en graisse et associée à une vie physiquement active

b. à une alimentation plus diversifiée mais riche en sucres, en graisses animales saturées et en aliments transformés, pauvre en fruits, légumes et fibres et associée à un mode vie sédentaire.

107. L’Afrique de l’Ouest n’échappe pas à la transition alimentaire : si les populations rurales conservent des modèles alimentaires « traditionnels » ; les urbains ont tendance à modifier leurs pratiques ; ils consomment aujourd’hui relativement moins de produits céréaliers et de féculents et plus de matières grasses, de sucre rapide, de viande. Ces changements peuvent avoir des conséquences économiques et des conséquences sanitaires.

Transition Nutritionnelle : quels enjeux pour les filières locales de production ? 108. La transition alimentaire correspond à l’émergence d’une demande nouvelle de la part

des consommateurs urbains. Les modes de consommation traditionnels qui requièrent des espaces de stockage, des temps longs de préparation sont souvent inadaptés aux contraintes des modes de vie urbains (manque d’espace, manque de temps). Par ailleurs, en ville, les populations découvrent de nouvelles opportunités : leurs revenus monétaires augmentent, et elles se voient offrir une gamme plus large de produits alimentaires importés ou non.

109. Avec une population croissante dont les revenus sont plus élevés qu’en zone rurale, les zones urbaines représentent un marché attractif sur lequel les productions locales se positionnent. Afin de se maintenir sur ce marché en expansion il leur est nécessaire de s’adapter aux attentes des consommateurs en proposant des produits attractifs et compatibles au mode de vie de la population urbaine.

110. Des études récentes de la consommation en Afrique de l’Ouest montrent une percée, sur les marchés, des céréales importées, en particulier du blé et du riz, au détriment des céréales traditionnelles ; elles révèlent également que, jusqu’ici, les filières locales résistent et trouvent dans les marchés urbains régionaux des débouchés importants6.

111. Par ailleurs, les villes d’Afrique de l’Ouest ont stimulé le développement de nouvelles activités (restauration de rue, petites unités de transformation) fréquemment portées par des femmes installées dans l’informel. Ces acteurs économiques facilitent le maintien des produits locaux dans les régimes alimentaires urbains en cherchant à répondre aux attentes des consommateurs.

112. Ces acteurs peuvent faire preuve de dynamisme, d’innovation et de réelles capacités d’adaptation. Cependant, ce sont des opérateurs fragiles, soumis à des contraintes importantes : faible accès aux crédits, aux équipements, aux intrants à la formation ; approvisionnement fluctuant en qualité et en quantité, marché segmenté avec des exigences en terme de qualité sanitaire, gustative, de service, …

Transition Nutritionnelle : quels enjeux pour la santé publique ?

113. Une part importante de la population ouest-africaine demeure en situation de sous-nutrition : les prévalences de sous-nutrition infantile sont élevées ; les carences en particulier en vitamine A, en fer et en zinc sont multiples et prononcées. Ceci a des conséquences   économiques  : les carences en vitamines et minéraux peut représenter, dans

6 Consommation alimentaire en Afrique de l’Ouest et Centrale. Bricas et al ; Le Demeter 2014

25

Page 26:  · Web view... (hangars ou aires d’entreposage temporaire équipés de palettes fixes et couvertes de toit sur les places de marchés) pour faciliter la commercialisation des produits

les pays les plus touchés, à une perte de 10% de productivité du fait des maladies ou des décès qu’elle engendre7 ; mais également des conséquences humanitaires : dans 13 des 15 pays de la CEDEAO, le taux de mortalité des moins de 5 ans est supérieur à 100/1000 8 et plus d’un tiers de ces décès est lié à la malnutrition.

114. Ces problèmes de carence et de sous-nutrition côtoient des pathologies liés à une « suralimentation ». En effet, la transition nutritionnelle observée en zone urbaine s’accompagne d’une progression du surpoids, de l’obésité, et des maladies chroniques associées telles que le diabète et les maladies cardio-vasculaires.

115. Des enquêtes ponctuelles révèlent que la situation est préoccupante : Par exemple, en 2010, une étude conduite que dans deux quartiers de Ouagadougou estime que 36% des femmes et 14,5% des hommes sont en surpoids9La croissance de la population urbaine rend les projections pessimistes : certains estiment que les cas de diabète en Afrique Subsaharienne pourraient doubler d’ici à 203510.

116. Ainsi, les pays de la CEDEAO sont confrontés simultanément aux problèmes de sous-nutrition et de surpoids : ce « double fardeau » de la malnutrition peut coexister dans un même environnement, voire dans les mêmes ménages ; il représente une contrainte majeure en termes de santé publique et complexifie les stratégies de prévention de la malnutrition.

117. Dans la suite du texte le terme « malnutrition » désigne à la fois les pathologies de sous-nutrition ou de surnutrition

Renforcer les systèmes alimentaires locaux pour améliorer les comportements alimentaires

118. Encourager l’adoption de nouveaux comportements alimentaires est une des approches pouvant contribuer à l’amélioration de la situation nutritionnelle en Afrique de de l’Ouest.

119. Les préoccupations associées aux pratiques d’alimentation sont souvent portées par les services de la santé et leurs partenaires qui développent des stratégies de prévention de la malnutrition.

120. Cependant, les pratiques de consommation alimentaire d’un individu dépendent du système alimentaire dans lequel il évolue. Celui-ci inclut les modes d’approvisionnement (production, achat, cueillette, don …), de stockage, de transformation, la préparation des plats et pour finir la prise alimentaire. Promouvoir un changement de pratiques alimentaires ou la consommation d’un produit particulier nécessite de prendre en compte les différentes étapes et les déterminants qui aboutissent à la prise alimentaire.

121. L’adhésion et la participation des acteurs engagés dans la production ou la valorisation des ressources alimentaires locales dans des stratégies d’amélioration des comportements alimentaires peuvent constituer un atout important : ce sont des acteurs clés qui peuvent faire évoluer le système alimentaire et, ainsi, contribuer à des changements durables des comportements alimentaires.

7 The Global Hidden Hunger Indices and Maps: An Advocacy Tool for Action. Muthayya1, et al.8 Unicef 2013 ; Améliorer la nutrition de l’enfant, un objectif impératif et réalisable pour le progrès de

l’enfant. http://www.unicef.fr/userfiles/UNICEF_NutritionReport_FR.pdf9 Becquey Elodie, Savy Mathilde, Danel P., Dabiré H. B., Tapsoba, S., Martin-Prevel Yves. Dietary

patterns of adults living in Ouagadougou and their association with overweight. Nutrition Journal, 2010, 9, p. 13. doi:10.1186/1475-2891-9-13

10 International Diabetes Federation; McKinsey Global Institute analysis. Overcoming obesity: An initial economic analysis (Nov 2014)

26

Page 27:  · Web view... (hangars ou aires d’entreposage temporaire équipés de palettes fixes et couvertes de toit sur les places de marchés) pour faciliter la commercialisation des produits

Les impacts des actions de communication, de type « Information Education Communication » (IEC) ou « Communication pour le Changement de Comportement » (CCC), ne peuvent être déconnectées des contextes locaux. Leur efficacité sera renforcée si les systèmes alimentaires sont propices à l’adoption de bonnes pratiques.

Sans amélioration des pratiques alimentaires, la lutte contre les carences en micronutriments restera tributaire d’actions qui ne s’appuient pas sur les ressources locales : les supplémentations qui consistent à distribuer des vitamines ou des minéraux aux individus exposés à la malnutrition (enfants, femmes enceintes) sont des interventions « à impact rapide » dont l’efficacité est reconnue et qui doivent être planifiées par les services de santé.

En parallèle, des actions en faveur du changement de comportement basées sur la valorisation des aliments locaux de haute valeur nutritive doivent être encouragées. Leur mise en œuvre implique de connaître et promouvoir les potentialités locales (produits de cueillette saisonnière), les capacités locales de production (animale et végétale), les aliments disponibles (et accessibles) localement, les bonnes pratiques de conservation, de transformation et de préparation culinaire qui préservent une qualité optimale au produit.

122. Les stratégies permettant de maintenir les produits locaux sur les marchés urbains en expansion doivent être renforcées : elles représentent un enjeu économique et peuvent également répondre à des enjeux de santé publique en influant sur le rythme et le contenu des processus de transition nutritionnelle.

Quels enjeux pour les politiques publiques en termes d’innovation ?123. Les filières de production alimentaire constituent un potentiel en termes de création

de valeur économique et de création d'emplois. Elles peuvent par ailleurs faciliter un développement cohérent des territoires en établissant des liens entre les zones rurales et les centres urbains.

124. Les politiques publiques peuvent améliorer leur appui aux filières en prévoyant l’amélioration des informations relatives aux marchés, l’appui à la structuration des filières, la mise en place de systèmes de certification de qualité ou d’origine, l’organisation de campagne de promotion des produits locaux, ...

125. Cependant, les enjeux ne se limitent pas à des questions de développement économique. En effet, l’amélioration des comportements alimentaires est un enjeu de santé publique concernant directement les pouvoirs publics.

126. Des initiatives locales, portées par des opérateurs privés ou par des ONG, cherchent à améliorer la consommation alimentaire des populations. Elles doivent être encouragées. Pour autant, la promotion de tel ou tel aliment local pour améliorer la ration alimentaire est souvent laissée à l’appréciation d’acteurs de terrain qui peuvent disposer d’une connaissance partielle ou erronée des ressources locales ; des opérateurs privés peuvent, de leur côté, mettre en avant des allégations nutritionnelles non fondées. Ces interventions doivent être encadrées et suivies :

127. Une bonne connaissance des comportements alimentaires locaux et de leur diversité à l’échelle de chacun pays de la région serait nécessaire pour encourager et encadrer efficacement le développement de telles interventions. Ainsi, il serait important de répertorier, au niveau des pays de la région et des différentes zones de moyen d’existences qui les composent, un état des lieux des pratiques alimentaires de documenter l’intérêt des ménages pour les produits actuellement disponibles, qu’ils soient issus de la cueillette, produits par le ménage ou achetés sur le marché. Ce travail pourrait permettre de formuler des recommandations destinées aux acteurs investis sur des programmes de gestion des ressources naturelles, d’environnement, de production

27

Page 28:  · Web view... (hangars ou aires d’entreposage temporaire équipés de palettes fixes et couvertes de toit sur les places de marchés) pour faciliter la commercialisation des produits

animale ou végétale ou de santé communautaire, qui peuvent contribuer à améliorer les pratiques alimentaires en valorisant les productions locales.

128. Concernant spécifiquement le secteur de l’agriculture et des productions animales, il s’avère que les politiques agricoles et de sécurité alimentaire prennent partiellement en compte la question de la consommation alimentaire: (1) la consommation est un enjeu quand elle implique le recours à des importations ; les politiques relatives à l’agriculture et l’élevage s’engagent alors à accroitre les niveaux de production pour réduire la pression sur la balance commerciale ; (2) la satisfaction des besoins caloriques est également un enjeu et l’approvisionnement des marchés en céréales est suivi par les dispositifs de prévention des crises alimentaires.

129. En revanche, la satisfaction des besoins nutritionnels et la couverture des besoins en vitamines ou minéraux sont rarement un objectif des secteurs de l’élevage et de l’agriculture. Certaines spéculations, comme les légumes locaux, largement consommés en Afrique de l’Ouest, dont les qualités nutritionnelles sont reconnues de longues dates11

sont souvent négligés par les politiques agricoles qui semblent favoriser des productions maraichères plus exotiques  dont la production est plus aléatoire et qui ne rentrent pas systématiquement dans l’alimentation locale.

130. Actuellement, les politiques agricoles mesurent leur impact sur la consommation en utilisant les informations disponibles : poids des importations alimentaires ou couverture de besoins céréaliers. En l’absence d’enquête alimentaire d’envergure régulière, ces politiques ne mesurent pas leur impact sur l’amélioration des pratiques alimentaires.

131. Les politiques agricoles et d’élevage devraient aujourd’hui aller au-delà des enjeux de disponibilité et proposer des modes de production, de transformation et de distribution durables qui favorisent l’accès des populations à une alimentation locale et nutritive adaptées aux contraintes de leur mode de vie. Les politiques d’agriculture et d’élevage peuvent contribuer à l’adoption de bonnes pratiques alimentaires : en identifiant et en appuyant les spéculations et les chaines de valeur les plus à mêmes d’améliorer la couverture des besoins nutritionnels des populations rurales et urbaines. Dans cette perspective, l’adoption d’outils permettant le suivi de la consommation alimentaire locale est indispensable pour mesurer l’impact de ces stratégies.

Objectif général de l’appel à proposition en lien avec la thématique132. L’objectif général est d’améliorer la prise en compte des comportements alimentaires

dans les interventions de développement rural et de promouvoir des approches alimentaires qui valorisent les productions locales et contribuent à l’amélioration des régimes alimentaires des populations.

Objectif(s) spécifiques de la proposition 133. Les objectifs spécifiques viseront à

Soutenir des innovations portées par des filières locales qui 1) prennent en compte les déterminants du comportement alimentaire et 2) contribuent à l’adoption de bonnes pratiques alimentaires.

Contribuer à une meilleure compréhension des comportements alimentaires en Afrique de l’Ouest par une revue des informations disponibles concernant : les pratiques de consommation et leurs évolutions ; la qualité nutritionnelle des ressources locales ; les initiatives développées par les filières locales pour améliorer les pratiques alimentaires.

11 Annales de la nutrition et de l’alimentation, Vol 21, n°2. 1967. Aliments de l’Ouest Africain – tables de composition

28

Page 29:  · Web view... (hangars ou aires d’entreposage temporaire équipés de palettes fixes et couvertes de toit sur les places de marchés) pour faciliter la commercialisation des produits

Questions prioritaires  Répondre à une demande de consommation

134. L’intervention innovante proposée ne doit pas répondre à un problème de production mais s’inscrire réellement dans la réponse à une demande ou à un besoin de consommation des populations ciblées. Aussi, l’impact de l’intervention ne devra pas se limiter à mesurer l’intérêt de l’innovation pour les acteurs économiques impliqués mais également s’attacher à estimer les bénéfices pour les régimes alimentaires des populations ciblées. Les méthodes utilisées pour apprécier le besoin et évaluer l’impact devront être détaillées.

Intérêt nutritionnel de l’innovation 

135. L’intérêt nutritionnel de l’intervention devra être argumenté. En tenant compte :

des problèmes nutritionnels spécifiques observés dans la zone d’intervention et chez les populations ciblées par l’intervention,

des caractéristiques intrinsèques du(es) produit(s) (composition nutritionnelle en macro-et micronutriments)

Respect des réglementations nationales relatives à l’alimentation

136. Les démarches proposées devront s’inscrire dans les cadres réglementaires nationaux / régionaux et respecter les recommandations en vigueur en matière d’alimentation. En particulier devront être respectées :

Les réglementations et normes relatives à la qualité des produits. Les interventions proposées devront expliquer comment le risque de contamination sanitaire est pris en compte, à travers des mesures lors du choix des matières premières, des processus de fabrication, de conditionnement, de transport, de stockage et à travers les conseils et modalités de conservation et préparation du produit par le consommateur

Les partenariats et la coordination 137. Les enjeux de l’appel à proposition justifient le développement de partenariat entre

différents acteurs : acteurs du secteur du développement rural (OP, Services techniques de l’agriculture, de l’élevage, de l’environnement, instituts de recherche, …) , de la santé, de la société civile (association de consommateurs, ONG intervenant dans l’appui aux filières ou dans le secteur de la santé ou de la nutrition), opérateurs privés impliqués dans la production, la transformation ou la commercialisation des produits, ... La proposition devra mentionner l’ensemble des acteurs qui seront directement impliqués dans l’intervention, préciser quel sera leur rôle, leur responsabilité et décrire les mécanismes qui seront mobilisés pour assurer la coordination de l’intervention.

Questions transversales  : La question du genre est centrale pour des interventions en lien avec l’alimentation.

Les interventions devront s’assurer que les femmes sont associées à l’intervention mais également que leur besoins spécifiques sont pris en compte, en tant que partenaires dans la mise en œuvre et en tant que bénéficiaires directs ou indirects de l’intervention.

Les impacts de l’intervention sur l’environnement devront être analysés et les mesures prises pour atténuer les externalités négatives détaillées.

Population vulnérable : Les enjeux alimentaires ne peuvent être déconnectés des questions de vulnérabilité individuelle et sociale. Les propositions devront expliquer comment elles prennent en compte la vulnérabilité urbaine et/ou rurale et comment leurs impacts sur les populations vulnérables sont mesurés.

Nature des interventions privilégiées

29

Page 30:  · Web view... (hangars ou aires d’entreposage temporaire équipés de palettes fixes et couvertes de toit sur les places de marchés) pour faciliter la commercialisation des produits

138. Les interventions doivent s’inscrire dans l’objectif de l’appel à propositions et proposer des interventions innovantes contribuant à l’amélioration des comportements alimentaires par la mobilisation de filières locales. Elles doivent tenir compte des questions prioritaires mentionnées ci-dessus.

139. Les interventions visant à tester la pertinence d’une innovation seront considérées. La stratégie globale développée pour accompagner le changement de comportement devra être décrite en détail. La nature de l’innovation pourra porter sur :

Le choix des produits alimentaires : nouveau(x) produit(s), ou produit(s) traditionnel(s) jusqu’ici négligé(s) ou peu valorisé(s).

Les procédés de transformation, de stockage, de préparation ; l’innovation devra répondre à une contrainte pesant sur la consommation et/ou à un enjeu nutritionnel.

Les procédés de promotion et de commercialisation. Les modalités de contractualisation entre les différents acteurs de la filière :

producteurs, transformateurs, distributeurs, consommateurs. Le montage institutionnel mobilisé pour porter l’intervention.

140. Les propositions permettant de produire et capitaliser la connaissance en vue d’une meilleure compréhension des comportements alimentaires en Afrique de l’Ouest ; seront également considérées. Devront être envisagées des revues des informations disponibles et des gaps existants concernant : 

les pratiques de consommation ; la qualité nutritionnelle des ressources locales ; les initiatives développées par les filières locales pour améliorer les pratiques

alimentaires141. Ces travaux pourront être envisagés à différentes échelles géographiques (locales,

régionales, nationales..). La justification du choix de l’échelle adoptée devra être clairement apportée par le porteur de projet.

142. Les études d’impact mobilisant des méthodologies simples et reproductibles pour mesurer l’impact sur les pratiques alimentaires de l’usage d’une innovation peuvent être proposées.

143. La diffusion d’une innovation à l’échelle de la région n’est pas formellement exclue, mais semble prématurée à ce stade et difficile à coupler à un pilote dans le laps de temps restreint dédié à la conduite de l’intervention.

30

Page 31:  · Web view... (hangars ou aires d’entreposage temporaire équipés de palettes fixes et couvertes de toit sur les places de marchés) pour faciliter la commercialisation des produits

VI. CRITÈRES ET GRILLE DE NOTATION DE LA NOTE SUCCINCTE DE PROJET

RUBRIQUE Notation Ponderation Score maximum

1. Cohérence du projet 1 à 5 points Sous-total 40

1.1 Claire présentation du problème. Lien du problème défini avec les besoins de la région et du groupe cible 5 2 10

1.2 Claire définition des objectifs de l'action et de leur lien avec les objectifs de la thématique retenue 5 3 15

1.3 Caractère innovant de la proposition 5 3 15

2. Approche et gestion 1 à 5 points Sous-total 40

2.1 Cohérence entre les résultats escomptés, les activités prévues, l’approche et la méthodologie proposés

5 3 15

2.2 Expérience du candidat en matière de mise en œuvre de projet et de gestion financière 5 2 10

2.3 Expertise dans les domaines de l’AP en vue d’atteindre les résultats escomptés 5 3 15

3. Résultats et impact 1 à 5 points Sous-total 20

3.1 Précision et caractère concret des résultats escomptés à moyen terme 5 2 10

3.3 Impact sur les groupes cibles et les bénéficiaires finaux à long terme 5 2 10

Score total     100

Evaluation des notes succinctes

144. La note succincte de projet se verra attribuée une notation entre 20 et 100 conformément à la grille d’évaluation ci-dessus.

145. Les critères d’évaluation se subdivisent en rubriques et sous-rubriques. Pour chaque sous-rubrique, il est attribué une note comprise entre 1 et 5, conformément à l’échelle d’appréciation suivante : 1 = très insuffisant ; 2 = insuffisant ; 3 = moyen ; 4 = bon ; 5 = très bon.

146. Seules les notes succinctes de projet qui auront obtenu un score minimum de 70 points seront présélectionnées.

147. Seuls les soumissionnaires pré-qualifiés verront leurs propositions de projets détaillées étudiées.

31

Page 32:  · Web view... (hangars ou aires d’entreposage temporaire équipés de palettes fixes et couvertes de toit sur les places de marchés) pour faciliter la commercialisation des produits

VII. CRITÈRES ET GRILLE DE NOTATION DE LA PROPOSITION DÉTAILLÉERUBRIQUE Notation Pondération Score Max

1. Pertinence du projet 1 à 7,5 points Sous-total 25

1.1 La problématique abordée est-elle présentée de manière claire? Le lien de la problématique avec les besoins de la région et du/des groupe/s cible/s a-t-il été argumenté de manière adéquate ? 5 1 5

1.2 Les objectifs de l'action et leur lien avec la problématique retenue sont-ils bien définis? 5 1 5

1.3 Le caractère innovant de la proposition est-il pertinent par rapport à la thématique retenue ? Est-il bien présenté? 5 3 15

2. Méthodologie 1 à 5 points Sous-total 202.1 Est-ce que la structure générale du projet reflète l’analyse des problèmes de base ? 5 1 52.2 Est‐ce que le plan d’action est clair et réalisable? Les activités proposées sont-elles appropriées, pratiques et cohérentes avec les objectifs et résultats escomptés ? 5 2 10

2.3 Le niveau d’implication et de participation aux activités des partenaires est-il satisfaisant ? N.B : en l’absence de partenaires, la note doit être automatiquement de 1. 5 1 5

3. Capacité opérationnelle et financière 1 à 5 points Sous-total 25

3.1 Le demandeur et ses partenaires possèdent-ils une expérience en gestion de projets suffisante ? 5 1 53.2 Le demandeur et ses partenaires possèdent-ils une expertise technique suffisante ? (notamment, une connaissance des questions à traiter) 5 2 10

3.3 Le demandeur et ses partenaires possèdent-ils une capacité de gestion suffisante ? (notamment au regard du personnel, des équipements et de la capacité à gérer le budget de l’action). 5 1 5

3.4 Le demandeur dispose-t-il de sources de financement stables et suffisantes ? 5 1 5

4. Impact // Durabilité 1 à 5 points Sous-total 154.1 L’action est-elle susceptible d’avoir un impact tangible sur les groupes cibles ? 5 1 5

4.2 Est‐ce que le projet aura des effets multiplicateurs ? (notamment possibilité de répétition et extension des résultats du projet et dissémination des informations). 5 1 5

32

Page 33:  · Web view... (hangars ou aires d’entreposage temporaire équipés de palettes fixes et couvertes de toit sur les places de marchés) pour faciliter la commercialisation des produits

4.3 Est‐ce que les résultats attendus du projet sont durables? Au niveau financier (comment les activités seront financées après la fin du financement). Au niveau institutionnel (est‐ce qu’il y aura des structures permettant la poursuite des activités ? Est‐ce qu’il y aura une appropriation locale des résultats du projet ? Au niveau des politiques (si applicable) (quel sera l’impact structurel du projet ? Est‐ce qu’il contribuera l’amélioration du cadre juridique, des codes de conduites, méthodes etc.).‐

5 1 5

5. Budget et rapport coût-efficacité 1 à 5 points Sous-total 15

5.1 Est‐ce que la relation entre ressources (humaines et techniques) et résultats attendus est satisfaisante ? 5 1 5

5.2 Est-ce que les ressources (humaines et techniques) proposées sont-elles nécessaires pour la mise en œuvre du projet? 5 2 10

Score total   100

33

Page 34:  · Web view... (hangars ou aires d’entreposage temporaire équipés de palettes fixes et couvertes de toit sur les places de marchés) pour faciliter la commercialisation des produits

Evaluation des propositions détaillées

148. La proposition détaillée se verra attribuer une notation entre 20 et 100 conformément à la grille d’évaluation ci-dessus.

149. Les critères d’évaluation se subdivisent en rubriques et sous-rubriques. Pour chaque sous-rubrique, il est attribué une note comprise entre 1 et 5, conformément à l’échelle d’appréciation suivante : 1 = très insuffisant ; 2 = insuffisant ; 3 = moyen ; 4 = bon ; 5 = très bon.

150. Seules les propositions détaillées qui auront obtenu un score minimum de 70 points pourront être sélectionnées.

151. Un classement des propositions sera établi sur la base de la notation de la proposition détaillée.

34

Page 35:  · Web view... (hangars ou aires d’entreposage temporaire équipés de palettes fixes et couvertes de toit sur les places de marchés) pour faciliter la commercialisation des produits

ANNEXE A : FORMULAIRE DE NOTE SUCCINCTE DE PROJET (NSP)

Date limite de réception des demandes: …

Nom du demandeur:

Thématique choisie par le soumissionnaire :

Dossier N°

(Pour usage interne seulement)

Appel à proposition dans le cadre du … Appui Financier:

Appui Technique :

Logo Logo

AVERTISSEMENT

Veuillez compléter ce formulaire avec soin, conformément aux Lignes directrices à l’intention des demandeurs de subventions.

L’évaluation de votre demande ne sera effectuée que si votre « note de succincte de projet » est présélectionnée.

Page 36:  · Web view... (hangars ou aires d’entreposage temporaire équipés de palettes fixes et couvertes de toit sur les places de marchés) pour faciliter la commercialisation des produits

Le dossier de la note succincte de projet doit inclure les documents suivants :

Document unique de note succincte de projet rédigée scrupuleusement selon le modèle ci-dessous.

Page de garde (modèle en Annexe E) de la note succincte de projet signée par la personne habilitée à demander le cofinancement pour l’organisation.

Fiche de renseignements relatifs au soumissionnaire principal (demandeur) complétée (modèle de fiche en Annexe F) et signée par la personne habilitée à demander le financement pour l’organisation.

Fiche(s) de renseignements relatifs au(x) partenaires du projet complétée(s) (modèle de fiche en Annexe G)

Déclaration de partenariat (Annexe H) Checklist de documents à envoyer (Annexe I)

FORMAT ET CONTENU DE LA NOTE SUCCINCTE DE PROJET

La Note succincte de projet (NSP) doit suivre le canevas ci-dessous (la taille de la police de caractères ne peut être inférieure à Arial 10). Toute note succincte de projet ne répondant pas à ces exigences sera rejetée sans faire l’objet d’une évaluation.

Veuillez fournir les informations suivantes en utilisant les questions suivantes comme guide:

1. Résumé de l’action. (1 page)1.1 Brève description de l’action proposée

2. Pertinence: (1 page)2.1 Quelle est la pertinence de votre proposition au regard des besoins et des contraintes

du/de(s) pays ou région cible(s)? 2.2 Quels sont les problèmes à résoudre et les besoins à satisfaire? 2.3 Quels sont les acteurs impliqués (bénéficiaires finaux, groupes cibles)? 2.4 Quels sont les objectifs poursuivis et les résultats attendus?2.5 Quelle est la valeur ajoutée de l’action : qu’est-ce que l’action apporte par référence à

l’action du gouvernement (central ou local) et aux actions mises en œuvre par les acteurs non gouvernementaux?

3. Méthodologie et Durabilité: (1 page)3.1 Quels sont les activités principales du projet? 3.2 Quels seront vos partenaires principaux pour la mise en œuvre, quelle est la durée de

votre relation avec eux et comment seront-ils impliqués dans le projet ?3.3 Comment le projet atteindra-t-il son objectif de durabilité? 3.4 Le projet aura-t-il des effets multiplicateurs?

4. Capacité opérationnelle et expertise: (1 page)4.1 Quelle expérience possède votre organisation en matière de gestion de projet?4.2 Quelle expérience possèdent votre organisation et votre/vos partenaire(s) concernantLes problèmes à aborder?

5. Budget (modèle en annexe C)

6. Cadre Logique (modèle en annexe D)

36

Page 37:  · Web view... (hangars ou aires d’entreposage temporaire équipés de palettes fixes et couvertes de toit sur les places de marchés) pour faciliter la commercialisation des produits

ANNEXE B : FORMULAIRE DE PROPOSITION DÉTAILLÉE

Date limite de réception des propositions de projet: …

Nom du demandeur:

Thématique choisie par le soumissionnaire :

Dossier N°

(Pour usage interne seulement)

Appel à proposition dans le cadre du

Appui Financier:

Appui Technique :

Logo Logo

37

Page 38:  · Web view... (hangars ou aires d’entreposage temporaire équipés de palettes fixes et couvertes de toit sur les places de marchés) pour faciliter la commercialisation des produits

AVERTISSEMENT

Veuillez compléter ce formulaire avec soin, conformément aux Lignes directrices à l’intention des demandeurs de subventions.

La vérification de l’éligibilité de la proposition détaillée ne sera effectuée que pour les propositions qui auront été sélectionnées provisoirement à l’issue de l’évaluation des notes succinctes. Cette vérification se fera sur la base des documents requis par l’ARAA, dont la liste est donnée ci-dessous.

Toute proposition détaillée ne répondant pas à ces exigences sera rejetée sans faire l’objet d’une évaluation.

Il est attendu que la proposition détaillée réponde aux questions suivantes, en respectant le nombre de pages indiqué pour chaque section (la taille de la police de caractères ne peut être inférieure à Arial 10).

Le dossier de la proposition détaillée doit inclure : Document unique de proposition détaillée, dont le contenu doit suivre le schéma

présenté dans ce modèle (Annexe B) Budget de la proposition (modèle en Annexe C) Cadre logique de la proposition rédigé selon le modèle (Annexe D)  Page de garde de la proposition détaillée signée par la personne habilitée à demander le

financement pour l’organisation (Annexe E); Fiche de renseignements relatifs au soumissionnaire (demandeur) complétée et signée

par la personne habilitée à demander le financement pour l’organisation (modèle de fiche en Annexe F)

Fiche(s) de renseignements relatifs au(x) partenaires du projet complétée(s) (modèle de fiche en Annexe G)

Déclaration de partenariat (Annexe H) Déclaration d’intégrité, d’éligibilité et d’engagement environnemental et social dûment

signée par le porteur de projet (Annexe K) Check-list de documents à envoyer (Annexe I)

38

Page 39:  · Web view... (hangars ou aires d’entreposage temporaire équipés de palettes fixes et couvertes de toit sur les places de marchés) pour faciliter la commercialisation des produits

I. L’action

1. DESCRIPTION

1.1 Titre

1.2 Lieu(x)

Pays, région(s), ville(s)

1.3 Coût de l’action (du projet) et montant de la subvention demandée (Hors Taxe)

Total des coûts éligibles de l’action

(A)

Montant de la subvention demandée

(B)

% de la subvention demandée par rapport au total des coûts éligibles

de l’action (projet)

(C) = (B/A) x 100

€ € %

Veuillez noter que le coût de l’action et la contribution demandée doivent être exprimés en euros

1.4 Brève description du projet proposé (Maximum 2 pages12)

Durée du projet … mois

Objectifs du projet Objectif (s) global (aux)

Objectifs spécifiques

Partenaire(s)

Groupe(s) cible(s)13

Bénéficiaires finaux14

Résultats escomptés

Principales activités

12 Le nombre de pages indiqué est un maximum. Il peut être inférieur lorsque les subventions demandées sont d’un faible montant. NB : certaines notes de bas de page sont purement explicatives, et ne seront pas reproduites dans les formulaires de demande.

13 Les « groupes cibles » sont les groupes qui bénéficieront directement des effets positifs du projet.

14 Les « bénéficiaires finaux » sont ceux qui bénéficieront à long terme des effets du projet au niveau de la société ou du secteur au sens large.

39

Page 40:  · Web view... (hangars ou aires d’entreposage temporaire équipés de palettes fixes et couvertes de toit sur les places de marchés) pour faciliter la commercialisation des produits

1.5 Objectifs (Maximum 1/2 page)

Veuillez décrire le(s) objectif(s) global (aux) que l’action contribue à atteindre ainsi que l’objectif spécifique que l’action vise à accomplir.

1.6 Justification (Maximum 3,5 pages)

Veuillez fournir les informations requises en répondant aux questions suivantes :

1.6.1 Pertinence de l’action par rapport aux objectifs et priorités de l’appel à propositions.

1.6.2 Nature du problème à résoudre ; identification des besoins et des contraintes dans la zone d’intervention relatifs à la thématique retenue.

1.6.3 description des groupes cibles et des bénéficiaires finaux et estimation de leur nombre.

1.6.4 Raisons motivant le choix du/des groupe(s) cible(s) et identification de leurs besoins et contraintes. Comment l’action contribue-t-elle à satisfaire les besoins du ou des groupe(s) cible(s) et des bénéficiaires finaux ?

1.6.5 Prise en compte de l’aspect genre dans la proposition. Comment les activités proposées contribuent-elles à satisfaire les besoins particuliers relatives à la  vulnérabilité des femmes ?

1.7 Description détaillée des résultats et des activités (Maximum 8 pages)

Veuillez inclure le titre et une description détaillée de chaque résultat et de chaque activité programmée pour produire les résultats, en motivant le choix de ces activités et en précisant le cas échéant le rôle de chaque partenaire dans ces activités. A cet égard, la description détaillée des activités ne doit pas répéter le plan d’action (voir Section 1.9).

1.8 Méthodologie (Maximum 4 pages)

Description détaillée des éléments suivants:

1.8.1 Méthode de mise en œuvre et raisons motivant le choix de la méthodologie proposée.

1.8.2 Si l’action prolonge une action existante, veuillez expliquer de quelle manière elle repose sur les résultats de cette action.

1.8.3 Si l’action s’inscrit dans le cadre d’un programme plus vaste, veuillez décrire comment l’action s’insère dans ce programme et comment la coordination est assurée.

1.8.4 Veuillez exposer les synergies potentielles avec les politiques et stratégies, nationales et régionales, du secteur visé par la thématique retenue. Dans quelle mesure le projet contribuera-t-il à alimenter les décisions et discussions sur la conception et la mise en œuvre des programmes nationaux et régionaux dudit secteur ?

1.8.5 Quelle innovation sur le plan organisationnel, institutionnel, méthodologique ou technique est proposée par le projet ?

1.8.6 Procédures de suivi - évaluation (interne et/ou externe).

40

Page 41:  · Web view... (hangars ou aires d’entreposage temporaire équipés de palettes fixes et couvertes de toit sur les places de marchés) pour faciliter la commercialisation des produits

1.8.7 Description de la participation et du rôle des différents acteurs (partenaire(s) local (aux) groupes cibles, autorités locales, etc.) dans l’action et des raisons motivant le rôle de chaque acteur.

1.8.8 Ressources humaines proposées pour la mise en œuvre de l’action (par fonction – il n’y a pas lieu de préciser le nom des personnes).

1.8.9 Principaux moyens proposés pour la mise en œuvre de l’action (équipement, matériel, etc.).

1.9 Durée et plan d’action

La durée de l’action sera de ___ mois.

Remarque: Le plan indicatif d’action ne doit pas mentionner de dates réelles mais simplement indiquer « mois 1 », « mois 2 », etc. Il est recommandé aux demandeurs de prévoir une marge de sécurité dans le plan d’action. Celui-ci ne doit pas comprendre des descriptions détaillées d’activités mais juste leur intitulé. D’éventuels mois sans activités peuvent être inclus dans le plan d’action et dans la durée de l’action.

Le plan d’action doit être rédigé conformément au modèle suivant :

Année 1 Semestre 1 Semestre 2

Activité Mois 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 Organisme responsable de la mise en œuvre

Exemple exemple ExemplePréparation Activité 1(titre)

Partenaire local 1

Exécution Activité 1(titre)

Partenaire local 1

Préparation Activité 2 (titre)

Partenaire local 2

Etc.

Année 2 Semestre 1

Activité Mois 1 2 3 4 5 6 Organisme responsable de la mise en œuvreExemple exemp

leExemple

Préparation Activité 1(titre)

Partenaire local 1

Exécution Activité 1(titre)

Partenaire local 1

Préparation Activité 2 (titre)

Partenaire local 2

Etc.

41

Page 42:  · Web view... (hangars ou aires d’entreposage temporaire équipés de palettes fixes et couvertes de toit sur les places de marchés) pour faciliter la commercialisation des produits

2. RESULTATS ESCOMPTES

2.1 Impact escompté sur les groupes cibles/bénéficiaires (Maximum 2 pages)

Veuillez indiquer de quelle manière le projet va améliorer :

2.1.1 La situation des groupes cibles/bénéficiaires.

2.1.2 Les capacités techniques et de gestion des groupes cibles et/ou du/des partenaire(s).

2.2 Résultats concrets (Maximum 1 page)

Veuillez être précis et quantifier les résultats attendus autant que possible. Indiquez notamment les publications prévues.

2.3 Effets multiplicateurs (Maximum 1 page)

Veuillez décrire les possibilités de reproduction et d’extension des résultats du projet.

2.4 Durabilité (Maximum 3 pages)

Veuillez distinguer les trois aspects:

2.4.1 Aspect financier et économique : comment seront financées les activités et/ou la structure de gestion à la fin de la subvention?)

2.4.2 Aspect institutionnel : existera-t-il des structures permettant la poursuite des activités à la fin de l’action? Est-ce qu’il aura une « appropriation » locale des résultats de l’action ?

2.4.3 Aspect politique éventuel : quel impact structurel aura l’action ? Par exemple mènera-t-elle à une amélioration de la législation, des codes de conduite, des méthodes, etc. ?

2.5 Cadre logique

Veuillez compléter l’annexe D

3. BUDGET DE L’ACTION

Veuillez remplir l’annexe C.

4. SOURCES DE FINANCEMENT ATTENDUES

Veuillez préciser les sources de financement (ressources propres du soumissionnaire ou autre bailleur de fonds) en indiquant celles qui sont déjà acquis et celles qui sont prévues.

42

Page 43:  · Web view... (hangars ou aires d’entreposage temporaire équipés de palettes fixes et couvertes de toit sur les places de marchés) pour faciliter la commercialisation des produits

VIII. ANNEXE C : MODÈLE BUDGET (A LIBELLER EN HORS TAXE)Titre du projetBudget (Monnaie) (1) Année 1 Année 2      

Coûts

Unité Quantités Coût unitaire

Total Unité Quantités Coût unitaire

Total Total Années 1

&2(2)

contribution du demandeur au cofinancement

Subvention demandée

1. Ressources humaines                      1.1 Salaires (montants bruts incluant les charges de sécurité sociale et les autres coûts correspondants, personnel local)                       1.1.1 Technique Par mois       Par mois             1.1.2 Administratif/ personnel de soutien Par mois       Par mois            1.2 Salaires (montants bruts incluant les charges de sécurité sociale et les autres coûts correspondants, personnel expatrié/international) Par mois       Par mois            1.3 Per diems pour missions/voyages(3)                       1.3.1 A l'étranger (personnel affecté à au projet) Per diem       Per diem             1.3.2 Sur place (personnel affecté au projet) Per diem       Per diem             1.3.3 Participants aux séminaires/conférences Per diem       Per diem            Sous-total Ressources humaines              2.Voyages                      2.1. Voyages internationaux Par vol       Par vol            2.2. Trajets locaux Par mois       Par mois            Sous-total Voyages              3. Equipement et fournitures(4)                      

3.1 Location de véhicules Par véhicule      Par

véhicule            3.2 Mobilier, matériel d'ordinateur                      3.3 Machines, outils etc.                      3.4 Pièces détachées/matériel pour machines, outils                      

Page 44:  · Web view... (hangars ou aires d’entreposage temporaire équipés de palettes fixes et couvertes de toit sur les places de marchés) pour faciliter la commercialisation des produits

3.5 Autre (préciser)                      Sous-total équipement et fournitures              4. Bureau local                      4.1 Location de bureaux Par mois       Par mois            4.2 Consommables - fournitures de bureau Par mois       Par mois            4.3 Autres charges de fonctionnement (tél/fax, électricité, maintenance) Par mois       Par mois            Sous-total Bureau local              5. Autres coûts, services (5)                      5.1 Publications                      5.2 Etudes, recherche                      5.3 Coûts de vérification                      5.4 Coûts d'évaluation                      5.5 Traduction, interprètes                      5.6 Coûts des conférences/séminaires                      5.7 Actions de communication et visibilité(6)                      Sous-total Autres coûts, services              6. Autres                                                                    Sous-total Autres              7. Sous-total des coûts directs éligibles de l'Action (1 à 6)              

8. Provision pour imprévus (5% maximum)                     

9. Total des coûts directs éligibles de l'Action (7+8)              

10. Coûts administratifs (7)               

     

11. Total des coûts éligibles (9+10) (Hors Taxe)              

 NOTA BENE : Il faut noter que le cofinancement s’applique uniquement sur les chapitre 3 ; chapitre 4 points 4.1 et 4.3, chapitre 6 

(1) La description des articles doit être suffisamment détaillée et doit montrer chacune de leurs composantes principales. Le nombre d'unités et le taux unitaire

44

Page 45:  · Web view... (hangars ou aires d’entreposage temporaire équipés de palettes fixes et couvertes de toit sur les places de marchés) pour faciliter la commercialisation des produits

doivent être précisés pour chaque composante en fonction des indications fournies. Les coûts unitaires peuvent, lorsque cela est pertinent, être basés sur des coûts moyens(2) Il s'agit du total tenant compte de toutes les années du projet. Ce total inclus la subvention et la part du cofinancement(3) Indiquer les pays où les per diems sont encourus, et les taux applicables. Les per diems couvrent le logement, les repas, les frais de transport à l'intérieur du lieu de mission et les menues dépenses.(4) Coûts d'acquisition ou de location.(5) A détailler. Les montants forfaitaires ne sont pas acceptés.(6) Les activités de communication et de visibilité devraient être planifiées et budgétisées à chaque étape de la mise en œuvre du projet. (7) Il s'agit d'un forfait couvrant les coûts indirects de l'action et pour lequel le bénéficiaire de la subvention ne doit pas fournir de documents justificatifs. Il s'agit par exemple des frais de personnel supplémentaires indirects

NB: Le soumissionnaire est seul responsable de l'exactitude de l'information financière fournie dans ces tableaux.

45

Page 46:  · Web view... (hangars ou aires d’entreposage temporaire équipés de palettes fixes et couvertes de toit sur les places de marchés) pour faciliter la commercialisation des produits

ANNEXE D : CADRE LOGIQUE DE L'ACTION

  Logique Indicateurs objectivement Sources et moyens Hypothèses  d'intervention Vérifiables de vérification  

ObjectifsQuel sont les objectifs généraux d'ensemble Quels sont les indicateurs-clefs Quelles sont les sources  

généraux auxquels l'action va contribuer ? liés à ces objectifs généraux ? d'information pour ces indicateurs?           Objectif Quel objectif spécifique Quels indicateurs montrent Quelles sources d'information Quels facteurs et conditions hors de laspécifique l'action doit-elle atteindre en détail, que l'objectif existent et peuvent être responsabilité du Bénéficiaire

 comme contribution aux objectifs globaux de l'action est atteint ? rassemblées ? Quelles sont les sont-elles nécessaires pour atteindre cet

      méthodes pour obtenir objectif ? (Conditions externes)      ces informations ? Quels sont les risques       à prendre en considération ?         

RésultatsLes résultats sont les réalisations qui vont Quels indicateurs permettent Quelles sont les sources Quelles conditions externes doivent

attenduspermettre l'obtention de l'objectif spécifique de vérifier et de mesurer que d'information pour ces être réalisées pour obtenir les résultats

  Quels sont les résultats attendus ? l'action atteint les résultats indicateurs ? attendus dans le temps escompté ?  (Numérotez ces résultats) attendus ?                      

ActivitésQuelles sont les activités-clefs à mettre Moyens : Quelles sont les sources Quelles pré-conditions sont requises

à développer en œuvre, et dans quel ordre, afin de Quels moyens sont requis d'information sur le déroulement avant que l'action commence ?   produire les résultats attendus ? pour mettre en œuvre ces de l'action ? Quelles conditions hors du contrôle   (Groupez les activités par résultats) activités, par exemple personnel, Coûts direct du Bénéficiaire doivent être    matériel, formation, études, Quels sont les coûts de l'action ? réalisées pour la mise en œuvre     fournitures, installations leur nature ? (Détail dans le des activités prévues ?    opérationnelles, etc. ? budget de l'action)           

46

Page 47:  · Web view... (hangars ou aires d’entreposage temporaire équipés de palettes fixes et couvertes de toit sur les places de marchés) pour faciliter la commercialisation des produits

ANNEXE E : DONNÉES CONCERNANT LE SOUMISSIONNAIRE ET LE PROJET

(Page de garde pour la note succincte et la proposition détaillée)

Titre de l’appel à propositions

Thématique retenue

Demandeur

Acronyme

Nationalité

Statut juridique

Adresse

N° de téléphone

Numéro de fax

Adresse électronique de l’organisme

Site internet de l’organisme

Contact –projet

Adresse électronique contact-projet

Titre du projet

Partenaires locaux

Lieux (pays, région(s), ville(s))

Coût total du projet

Contribution demandée à l’ARAA

Contribution d’autres partenaires éventuels

Taux Cofinancement (%)

Durée du projet

Page 48:  · Web view... (hangars ou aires d’entreposage temporaire équipés de palettes fixes et couvertes de toit sur les places de marchés) pour faciliter la commercialisation des produits

ANNEXE F : FICHE DE RENSEIGNEMENTS DU SOUMISSIONNAIRE Le soumissionnaire confirme que l’ensemble des partenaires impliqués dans cette proposition ont été consultés et ont donné leur accord pour leur participation.

Préciser le nombre total de partenaires impliqués dans le projet. :

Nom complet de l’organisme :

Acronyme :

Adresse postale :(à laquelle toutes les correspondances concernant ce projet devront être envoyées)

Lieu d'implantation du siège social :(si différent de l'adresse postale)

Téléphone :

Fax :

Adresse électronique :

Site internet :

Objet de l’organisme :

Zone(s) d’intervention :

Secteur(s) d’intervention :Appartenance à des collectifs, réseaux, plates-formes :Principales publications de l’organisme

Personne(s) de contact pour ce projet :

Référent technique :(nom, téléphone et adresse e-mail)

Référent financier :(nom, téléphone et adresse e-mail)

Référent administratif :(nom, téléphone et adresse e-mail)Nom, prénom et qualité de la personne responsable du dossier de demande de cofinancement15

Nom et prénom du directeur exécutif : (ou équivalent)

Date de création :

15 Joindre au dossier administratif la liste des personnes habilitées à signer les contrats et tout autre document officiel pour l'association

48

Page 49:  · Web view... (hangars ou aires d’entreposage temporaire équipés de palettes fixes et couvertes de toit sur les places de marchés) pour faciliter la commercialisation des produits

Statut Juridique :

Les références de la déclaration à la Préfecture :N° Date DépartementLa date de publication au Journalofficiel :Le cas échéant, la date de reconnaissance d’utilité publique :Le cas échéant, la date d’agrément par le ministère, lequel :

Nom et prénom du président :

Nom et prénom du secrétaire général:

Nom et prénom du trésorier :Nombre de membres duConseil d’Administration16:Date de l’Assemblée générale au cours de laquelle ont été élus les membres du CA et du bureau actuels:Date d’échéance des mandats de cesmembres :Date prévisionnelle de la prochaineassemblée générale :

201__ 201__ 201__Nombre de membres : Nombre de cotisants : Montant des cotisations :

Effectifs au siège de l’organisme Total (ETP)17 Temps plein Temps partielSalarié (s)Bénévole(s)

Total

Effectifs à l’étranger : Total (ETP) Temps plein Temps partiel

Salarié (s) expatrié(s)

Salarié (s) local (aux)

Volontaire(s)

Bénévole(s)

Total

Rubriques budgétaires par pôle dedépenses

Montants totaux des fonds alloués au cours des trois dernières années201__ % 201__ % 201__ %

16 Joindre la liste détaillée au dossier administratif

17 Equivalent Temps Plein.

49

Page 50:  · Web view... (hangars ou aires d’entreposage temporaire équipés de palettes fixes et couvertes de toit sur les places de marchés) pour faciliter la commercialisation des produits

Fonctionnement de l’organismeFrais de personnel (salariés siège etterrain [expatriés et locaux])

Charges locatives

Frais financiers, impôts et taxesFrais de communication et de collecte de fonds

Sous-total

Interventions (maximum 10 rubriques)

..

..

..

Sous-total

TOTAL

Je soussigné (e), en ma qualité de personne responsable au sein de l’organisation soumissionnaire pour cette action (projet), certifie que les informations données dans cette fiche de renseignement sont correctes:

Lieu et date:

Nom:

Fonction :

Signature:

50

Page 51:  · Web view... (hangars ou aires d’entreposage temporaire équipés de palettes fixes et couvertes de toit sur les places de marchés) pour faciliter la commercialisation des produits

ANNEXE G : FICHE DE RENSEIGNEMENTS DE CHAQUE PARTENAIRE DU PROJETLe soumissionnaire confirme que l’ensemble des partenaires impliqués dans cette proposition ont été consultés et ont donné leur accord pour leur participation.

Nom complet de l’organisme :

Acronyme :

Adresse postale :

Lieu d'implantation du siège social : (si différent de l'adresse postale)

Téléphone :

Fax :

Adresse électronique :

Site internet :

Personne(s) de contact pour ce projet :

Nom et prénom du directeur exécutif : (ou équivalent)

Date de création :Statut Juridique :(Joindre au dossier technique le certificatd’enregistrement ou l’équivalent, si la structure est informelle le préciser ici.)

Nom et prénom du président : (ou équivalent)

Nombre de membres composant le Conseil d’Administration :

Liste des membres du CA :

Objet de l’organisme :

Principaux domaines d’intervention :

Ressources humaines de l’association:

Budget total annuel en euros :

Principaux donateurs :

Appartenance à des réseaux, des fédérations, collectifs, réseaux, etc. :

Historique et nature de la coopération avec le/les partenaire(s) : liens institutionnels et contractuels

Rôle et implication dans la préparation du projet proposé :

Rôle et implication dans la mise en œuvre du projet proposé :

Expérience d’actions similaires en fonction de son rôle dans la mise en œuvre de l’action proposée :

51

Page 52:  · Web view... (hangars ou aires d’entreposage temporaire équipés de palettes fixes et couvertes de toit sur les places de marchés) pour faciliter la commercialisation des produits

ANNEXE H : DÉCLARATION DE PARTENARIAT

Important: Cette déclaration doit être fournie par chacun des partenaires.

Un partenariat est une relation substantielle entre deux organisations ou plus impliquant un partage des responsabilités dans l’action financée par l’organe contractante. Afin de faciliter le bon déroulement de l’action, l’ARAA exige que tous les partenaires en prennent acte en acceptant les principes de bon partenariat définis ci-après.

1. Tous les partenaires doivent avoir lu le formulaire de demande de subvention (Note Succincte de Projet-NSP- et Proposition Détaillé- PD-) avant sa soumission à l’appel à proposition et compris ce que sera leur rôle dans l’action.

2. Le demandeur et ses partenaires doivent se consulter régulièrement et se tenir mutuellement informés du déroulement de l’action.

3. Tous les partenaires doivent recevoir des copies des rapports narratifs et financiers présentés à l’ARAA.

4. Les changements relatifs aux volets de l’action auxquels ils participent (par ex. en ce qui concerne les activités, les partenaires, etc.) doivent être acceptés par les partenaires concernés avant d’être proposés à l’ARAA. Si aucun accord entre partenaires n’a pu être trouvé, le demandeur doit le signaler lorsqu’il présente des modifications pour approbation.

Je soussigné (e), en ma qualité de personne responsable au sein de l’organisation partenaire, certifie que j’ai lu le contenu de cette déclaration et que je m’engage à satisfaire aux principes de bon partenariat.

Date et lieu :

Nom:

Fonction :

Signature:

52

Titre de l’action :

Organisation :

Nom :

Fonction:

Page 53:  · Web view... (hangars ou aires d’entreposage temporaire équipés de palettes fixes et couvertes de toit sur les places de marchés) pour faciliter la commercialisation des produits

ANNEXE I : CHECK LIST

AVANT D’ENVOYER VOTRE DEMANDE, VEUILLEZ VERIFIER QUE CHACUN DES ELEMENTS SUIVANTS DE VOTRE DOSSIER EST COMPLET ET REMPLIT LES CRITÈRES CI-DESSOUS:

A remplir par le demandeurOui Non

Le formulaire de Note succincte de projet (NSP), publié au titre de cet appel à propositions, a été utilisé pour la rédaction de la note succincte de projet.Le formulaire de Proposition détaillée (PD), publié au titre de cet appel à propositions, a été utilisé pour la rédaction de la proposition

La proposition est dactylographiée et est en français ou anglais

Les versions électroniques de la NSP et PD sont envoyées par courrier électronique aux adresses indiquées dans le document « Directives aux soumissionnaires »Une version papier identique à la version électronique est envoyée à l’ARAA accompagnée d’une version électronique (CD ou clé USB) de la proposition complète (NSP et PD) dans des enveloppés séparés (il s’agit de vérifier si le dossier de la NSP est mis dans une enveloppe séparée de celle contenant la PD)L’action sera mise en œuvre dans un ou plusieurs pays de l’espace CEDEAOLe soumissionnaire et chacun des partenaires locaux ont rempli et signé les fiches de renseignements (Annexes F et G) ainsi que la déclaration de partenariat (annexe H)Le soumissionnaire a rempli la fiche de la page de garde (Annexe E) qui accompagne la NSP et la PD

t est présenté dans le format requis (Excel), est libellé en euros et est joint à la NSP et à la PDcadre logique est rempli et est joint à la NSP et à la PDdurée de l’action est égale ou inférieure à 18 mois (durée maximale autorisée).subvention demandée est égale ou inférieure à … euroscontribution financière du soumissionnaire et/ou de ses partenaires est égale ou supérieur à… % du total des coûts éligibles.fiche de renseignement du demandeur signée est jointe au NSP et PD et une copie scannée envoyée par courrier électronique

fiches de renseignement des partenaires sont jointes à la NSP et PD et une copie scannée est envoyée par courrier électroniqueDéclaration de partenariat signée est jointe à la NSP et PD et envoyée par courrier électroniqueDéclaration d’intégrité, d’éligibilité et d’engagement environnemental et social

Page 54:  · Web view... (hangars ou aires d’entreposage temporaire équipés de palettes fixes et couvertes de toit sur les places de marchés) pour faciliter la commercialisation des produits

ANNEXE J : FICHE D’IDENTIFICATION BANCAIRE

Nom du compte18

Contact à la banqueContactFonctionAdresse

VilleCode postal

PaysTél.

Tél. mobileFAX

E-mail

BanqueNom de la banque

AdresseVille

Code postalPays

CompteNuméro du compte

IBAN19

Remarque :

18 Le nom ou le titre sous lequel le compte a été ouvert et pas le nom de l’agent autorisé

19 Si le Code IBAN (International Bank accountnumber) est appliqué dans le pays où votre banque est placée.

3 Il est préférable de joindre une copie de relevé de compte récent, dans lequel l’évènement le timbre de la banque et la signature du

représentant de la banque n’est pas exigée. La signature du titulaire de compte est obligatoire dans tous les cas.

54

Page 55:  · Web view... (hangars ou aires d’entreposage temporaire équipés de palettes fixes et couvertes de toit sur les places de marchés) pour faciliter la commercialisation des produits

ANNEXE K : DÉCLARATION D’INTÉGRITÉ, D’ÉLIGIBILITÉ ET D’ENGAGEMENT ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL (TEXTE À NE PAS MODIFIER)

Intitulé de l’appel d’offres :…………………………………………………………(le « Marché »)

A : ………………………………………………………………………………(le « Maître d’Ouvrage »)

1. Nous reconnaissons et acceptons que l’Agence Française de Développement (l' « AFD ») ne finance les projets du Maître d’Ouvrage qu'à ses propres conditions qui sont déterminées par la convention de financement qui la lie au Maître d’Ouvrage. En conséquence, il ne peut exister de lien de droit entre l’AFD et notre entreprise, notre groupement et nos sous-traitants. Le Maître d’Ouvrage conserve la responsabilité exclusive de la préparation et de la mise en œuvre du processus de passation de ses marchés et de leur exécution ultérieure.

2. Nous attestons que nous ne sommes pas, et qu’aucun des membres de notre groupement et de nos sous-traitants n’est, dans l’un des cas suivants :

2.1) être en état ou avoir fait l'objet d'une procédure de faillite, de liquidation, de règlement judiciaire, de sauvegarde, de cessation d'activité ou être dans toute situation analogue résultant d’une procédure de même nature ;

2.2) avoir fait l'objet d'une condamnation prononcée depuis moins de cinq ans par un jugement ayant force de chose jugée dans le pays de réalisation du projet pour l'un des actes visés aux articles 6.1 à 6.4 ci-après ou pour tout délit commis dans le cadre de la passation ou de l’exécution d’un marché20 ;

2.3) figurer sur les listes de sanctions financières adoptées par les Nations Unies, l'Union européenne et/ou la France, notamment au titre de la lutte contre le financement du terrorisme et contre les atteintes à la paix et à la sécurité internationales ;

2.4) en matière professionnelle, avoir commis au cours des cinq dernières années une faute grave à l’occasion de la passation ou de l’exécution d’un marché ;

2.5) n'avoir pas rempli nos obligations relatives au paiement des cotisations de sécurité sociale ou nos obligations relatives au paiement de nos impôts selon les dispositions légales du pays où nous sommes établis ou celles du pays du Maître d’Ouvrage ;

2.6) avoir fait l’objet depuis moins de cinq ans d’une condamnation par un jugement ayant force de chose jugée pour l'un des actes visés aux articles 6.1 à 6.4 ci-après ou pour tout délit commis dans le cadre de la passation ou l’exécution d’un marché financé par l’AFD ;

2.7) être sous le coup d’une décision d’exclusion prononcée par la Banque mondiale, à compter du 30 mai 2012, et figurer à ce titre sur la liste publiée à l’adresse électronique http://www.worldbank.org/debarr21 ;

2.8) s’être rendu coupable de fausses déclarations en fournissant les renseignements exigés dans le cadre du processus de passation du Marché.

3. Nous attestons que nous ne sommes pas, et qu’aucun des membres de notre groupement et de nos sous-traitants n’est, dans l’une des situations de conflit d’intérêt suivantes :

3.1) actionnaire contrôlant le Maître d’Ouvrage ou filiale contrôlée par le Maître d’Ouvrage, à moins que le conflit en découlant ait été porté à la connaissance de l’AFD et résolu à sa satisfaction.

20 Dans l’hypothèse d’une telle condamnation, vous pouvez joindre à cette Déclaration d’Intégrité les informations complémentaires qui permettront d’estimer que cette condamnation n’est pas pertinente dans le cadre du marché financé par l’AFD.

21 Dans l’hypothèse d’une telle décision d’exclusion, vous pouvez joindre à cette Déclaration d’Intégrité les informations complémentaires qui permettront d’estimer que cette décision exclusion n’est pas pertinente dans le cadre du marché financé par l’AFD.

55

Page 56:  · Web view... (hangars ou aires d’entreposage temporaire équipés de palettes fixes et couvertes de toit sur les places de marchés) pour faciliter la commercialisation des produits

3.2) avoir des relations d’affaires ou familiales avec un membre des services du Maître d’Ouvrage impliqué dans le processus de sélection ou le contrôle du marché en résultant, à moins que le conflit en découlant ait été porté à la connaissance de l’AFD et résolu à sa satisfaction ;

3.3) contrôler ou être contrôlé par un autre soumissionnaire, être placé sous le contrôle de la même entreprise qu’un autre soumissionnaire, recevoir d’un autre soumissionnaire ou attribuer à un autre soumissionnaire directement ou indirectement des subventions, avoir le même représentant légal qu’un autre soumissionnaire, entretenir directement ou indirectement des contacts avec un autre soumissionnaire nous permettant d’avoir et de donner accès aux informations contenues dans nos offres respectives, de les influencer, ou d’influencer les décisions du Maître d’Ouvrage ;

3.4) être engagé pour une mission de conseil qui, par sa nature, risque de s’avérer incompatible avec nos missions pour le compte du Maître d’Ouvrage ;

3.5) dans le cas d’une procédure ayant pour objet la passation d’un marché de travaux ou de fournitures :

i. avoir préparé nous-mêmes ou avoir été associés à un consultant qui a préparé des spécifications, plans, calculs et autres documents utilisés dans le cadre du processus de mise en concurrence considéré ;

ii. être nous-mêmes, ou l’une des firmes auxquelles nous sommes affiliées, recrutés, ou devant l’être, par le Maître d’Ouvrage pour effectuer la supervision ou le contrôle des travaux dans le cadre du Marché. 

4. Si nous sommes un établissement public ou une entreprise publique, nous attestons que nous jouissons d’une autonomie juridique et financière et que nous sommes gérés selon les règles du droit commercial.

5. Nous nous engageons à communiquer sans délai au Maître d’Ouvrage, qui en informera l’AFD, tout changement de situation au regard des points 2 à 4 qui précèdent.

6. Dans le cadre de la passation et de l’exécution du Marché :

6.1) Nous n’avons pas commis et nous ne commettrons pas de manœuvre déloyale (action ou omission) destinée à tromper délibérément autrui, à lui dissimuler intentionnellement des éléments, à surprendre ou vicier son consentement ou à lui faire contourner des obligations légales ou réglementaires et/ou violer ses règles internes afin d’obtenir un bénéfice illégitime.

6.2) Nous n’avons pas commis et nous ne commettrons pas de manœuvre déloyale (action ou omission) contraire à nos obligations légales ou réglementaires et/ou nos règles internes afin d’obtenir un bénéfice illégitime.

6.3) Nous n’avons pas promis, offert ou accordé et nous ne promettrons, offrirons ou accorderons pas, directement ou indirectement, à (i) toute personne détenant un mandat législatif, exécutif, administratif ou judiciaire au sein de l’Etat du Maître d’Ouvrage, qu’elle ait été nommée ou élue, à titre permanent ou non, qu’elle soit rémunérée ou non et quel que soit son niveau hiérarchique, (ii) toute autre personne qui exerce une fonction publique, y compris pour un organisme public ou une entreprise publique, ou qui fournit un service public, ou (iii) toute autre personne définie comme agent public dans l’Etat du Maître d’Ouvrage, un avantage indu de toute nature, pour lui-même ou pour une autre personne ou entité, afin qu’il accomplisse ou s’abstienne d’accomplir un acte dans l’exercice de ses fonctions officielles.

6.4) Nous n’avons pas promis, offert ou accordé et nous ne promettrons, offrirons ou accorderons pas, directement ou indirectement, à toute personne qui dirige une entité du secteur privé ou travaille pour une telle entité, en quelque qualité que se soit, un avantage indu de toute nature, pour elle-même ou pour une autre personne ou entité, afin qu’elle accomplisse ou s’abstienne d’accomplir un acte en violation de ses obligations légales, contractuelles ou professionnelles.

56

Page 57:  · Web view... (hangars ou aires d’entreposage temporaire équipés de palettes fixes et couvertes de toit sur les places de marchés) pour faciliter la commercialisation des produits

6.5) Nous n’avons pas commis et nous ne commettrons pas d’acte susceptible d’influencer le processus de passation du Marché au détriment du Maître d’Ouvrage et, notamment, aucune pratique anticoncurrentielle ayant pour objet ou pour effet d’empêcher, de restreindre ou de fausser le jeu de la concurrence, notamment en tendant à limiter l’accès au Marché ou le libre exercice de la concurrence par d’autres entreprises.

6.6) Nous-mêmes, ou l’un des membres de notre groupement, ou l’un des sous-traitants n’allons pas acquérir ou fournir de matériel et n’allons pas intervenir dans des secteurs sous embargo des Nations Unies, de l’Union européenne ou de la France.

6.7) Nous nous engageons à respecter et à faire respecter par l’ensemble de nos sous-traitants les normes environnementales et sociales reconnues par la communauté internationale parmi lesquelles figurent les conventions fondamentales de l’Organisation Internationale du travail (OIT) et les conventions internationales pour la protection de l’environnement, en cohérence avec les lois et règlements applicables au pays de réalisation du Marché. En outre, nous nous engageons également à mettre en œuvre les mesures d’atténuation des risques environnementaux et sociaux telles que définies dans le plan de gestion environnementale et sociale ou, le cas échéant, dans la notice d’impact environnemental et social fournie par le Maître d’Ouvrage.

7. Nous-mêmes, les membres de notre groupement et nos sous-traitants autorisons l’AFD à examiner les documents et pièces comptables relatifs à la passation et à l’exécution du Marché et à les soumettre pour vérification à des auditeurs désignés par l’AFD.

Nom En tant que _

Signature

Dûment habilité à signer l’offre pour et au nom de22

En date du ________________________________ jour de _________

22 En cas de groupement, inscrire le nom du Groupement. La personne signant l’offre au nom du Soumissionnaire joindra à l’Offre le Pouvoir confié par le Soumissionnaire.

57

Page 58:  · Web view... (hangars ou aires d’entreposage temporaire équipés de palettes fixes et couvertes de toit sur les places de marchés) pour faciliter la commercialisation des produits

ANNEXE L : DOSSIER ADMINISTRATIF COMPLETPour les projets provisoirement retenus, avant la signature des subventions, l’ARAA demandera l’envoie d’un dossier Administratif Complet pour vérifier l’éligibilité du soumissionnaire. Ce dossier devra être transmis en version papier à l’adresse suivante :

Agence Régionale pour l’Agriculture et l’Alimentation (ARAA), 128 Bd du 13 janvier, – 01 BP 1816 Lomé-Togo

A l’attention de Monsieur le Directeur Exécutif,

Le dossier sera fourni en un exemplaire papier comprenant: Copie des statuts certifiés conformes à l’original Copie de la déclaration d’enregistrement en préfecture et copie de la publication au Journal Officiel

[ou équivalent selon la législation en vigueur dans le pays d’implantation de l’organisation] Liste datée des membres des instances dirigeantes, du bureau et des principaux dirigeants et leurs

coordonnées, sur laquelle figure la date des dernières élections Organigramme daté et signé par le dirigeant Dernier compte-rendu d’Assemblée Générale ou au minimum l’ordre du jour de la dernière

assemblée générale et les principales résolutions, ainsi que toute pièce démontrant les activités engagées et réalisées et la vie associative avérée

Bilans et Comptes d’exploitation des trois derniers exercices (avec les annexes et notes explicatives), validés par l’AG, faisant ressortir l’origine (publique ou privée) des ressources financières. Ces informations devront être ensuite actualisées chaque année.

Budget prévisionnel pour l’exercice en cours et faisant apparaitre la liste des financements publics approuvés par l’organe chargé d’arrêter et d’approuver les comptes de l’organisation (en indiquant si possible s’ils sont acquis, sollicités ou à solliciter).

Documents qui prouvent les sources de cofinancement de l’action déjà acquises D’autres documents administratifs jugés nécessaires peuvent être demandé par l’organe contractant

N OTA B ENE  :

Il n’est pas nécessaire d’envoyer ce dossier administratif en même temps que la note succincte de projet et la proposition détaillée.

Seuls les documents indiqués dans l’Annexe A, B et K devront être envoyés avant la date limite de réception et d’ouverture des propositions.

Néanmoins, le dossier administratif complet doit être transmis à l’ARAA avant la signature du contrat de subvention.

---------------------------------------------------------------

58