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CINÉMA FéVRIER 2014 - N° 263

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Niort • Moulin du Roc

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volume 1 du 5 au 11 février volume 2 du 12 au 18 février

NyMphoMANIACde Lars voN Trier

Nymphomaniac est la folle et poétique histoire du parcours érotique d’une femme, de sa naissance jusqu’à l’âge de 50 ans, racontée par le personnage principal, Joe, qui s’est autodiagnostiquée nymphomane.

(…) En attendant le Volume 2, difficile de dire si le film est misandre ou misanthrope, féministe ou misogyne, philosexuel ou sexophobe, hors morale (Joe) ou confit de morale (Seligman) : avec Lars, tout est toujours bifide, réversible, et il pousse le spectateur à considérer Joe aussi bien comme une amazone admirable qui vengerait des siècles de domination masculine que comme une “mauvaise personne” qui utilise les hommes comme des Kleenex. A suivre…C’est avec ces mots que Serge Kaganski (Les In-rocks) terminait sa critique du Volume 1. A l’heure où nous mettons sous presse, le Volume 2 n’est pas encore sorti. Mystère...

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du 5 au 11 février

12 yeArs A slAve de sTeve mcQueeN

dans ce long film de souffrances humaines endurées au cœur des magnifiques décors naturels de la Louisiane, le cinéaste raconte l’histoire vraie de solomon Northup, américain noir, homme libre, musicien marié et père de famille, enlevé en 1841 dans le nord des états-unis pour être vendu dans le sud et réduit en esclavage dans les plantations. (…)

Une fois de plus, Steve McQueen montre qu’il a des choses à dire, et il les formule sans détour. Comme les précédents, son dernier film empoigne sans faire sem-blant les questions profondes que le sujet appelle. En s’emparant – à rebours de la tradition narrative – de la figure d’un Américain libre réduit en esclavage par d’autres Américains, il offre un nouveau point de vue – qui n’a rien d’anecdotique – sur un des épisodes les plus douloureux de l’histoire du pays.

« Je veux vivre, pas simplement survivre », dit Solo-mon, homme éduqué, sachant lire et écrire, à ceux dont il partage la condition. La différence entre l’es-clave né libre et celui qui n’a connu que la captivité est considérable : le premier sait exactement quelle part d’humanité lui est niée.

Arnaud SchwartzLa Croix – 22 janvier 2014

— Danemark - 2013 Volume 1 : Durée 1h58 Volume 2 : Durée : 2h03

Scénario : Lars von TrierPhotographie : Manuel Alberto ClaroMontage : Molly Malene Stensgaardavec : Charlotte Gainsbourg / Stellan Skarsgård / Stacy Martin / Shia Labeouf / Uma Thurman.

— Etats-Unis - 2013 / Durée : 2h13

Scénario : John Ridley Photographie : Sean BobbittMusique : Hans Zimmer

avec : Chiwetel Ejiofor / Michael Fassbender / Brad Pitt / Benedict Cumberbatch

9 nominations aux Oscars 2014Meilleur film dramatique, Golden Globes 2014

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Un opéra rescapé des camps nazis Composé et répété en 1943 par les détenus du camp de Terezin, à une soixantaine de kilomètres de Prague, l’opéra n’y a jamais été joué. fruit de la censure des autorités du camp ou conséquence du départ funeste vers auschwitz de son auteur, le compositeur et chef d’orchestre viktor ullmann, dont on perd la trace dés son entrée au camp d’extermination le 16 octobre 1944. (…)L’art comme résistance«Ce qui m’intéressait, c’est la force de l’Art comme moyen de survie : c’était le moyen pour ces déportés de se sentir humains et de résister. Parfois ils se transmettaient un poème à l’oreille comme le plus précieux des trésors», s’émeut Louise Moaty, 35 ans. L’opéra de chambre, com-posé avec les moyens du bord, utilise des instruments hétéroclites comme le banjo et le saxophone. Il raconte l’histoire de l’empereur Overall, dont la folie tyrannique invente une guerre totale de tous contre tous. La Mort, qualifiée de «mort jardinière», refuse de se laisser régenter et décide de cesser de faire mourir les hommes jusqu’à ce qu’elle emmène l’em-pereur. «C’est un appel à réintégrer la mort dans la vie, à se réapproprier la mort, pour ces hommes à qui on volait jusqu’à leur propre fin», rappelle Louise Moaty.L’Express – 21 janvier 2014

TArifS de 10€ à 36€ durée : 1h

mardi 11 février 20h30

l’eMpereurd’AtlANtIsou La morT abdiQuede vikTor uLLmaNN / eNsembLe ars Nova direCTioN musiCaLe : PhiLiPPe NahoN mise eN sCèNe : Louise moaTy

entre mai 1943 et mars 1944, sur le territoire français encore occupé, seize hommes appartenant à tous les partis politiques, tous les syndicats et tous les mouvements de résistance vont changer durablement le visage de la france. ils vont rédiger le programme du Conseil National de la résistance intitulé magnifiquement : « Les jours heureux ».

Ce programme est encore au coeur du système social français puisqu’il a donné naissance à la sécurité sociale, aux retraites par répartition, aux comités d’entreprises, à la liberté de la presse, etc.Ce film vise à retracer le parcours de ces lois, pour en réhabiliter l’origine qui a aujourd’hui sombré dans l’oubli. Raconter comment une utopie folle dans cette période sombre devint réalité à la Li-bération. Raconter comment ce programme est démantelé depuis. Questionner la réalité sociale d’aujourd’hui, et voir comment les valeurs uni-verselles portées par ce programme pourraient irriguer le monde de demain.

— France – 2013 / Durée : 1h37Photographie : Jean-Christophe HainaudMontage : Stéphane PerriotMusique : Laurie Derouf—

du 5 au 11 février

les Jours heureuxde GiLLes PerreT

mercredi 5 février à l’issue de la séance de 20 heures. Rencontre publique avec Gilles Perret

Cette rencontre a été possible grâce à une belle collaboration avec nos partenaires : la Ligue des Droits de l’homme, la Libre Pensée 79, l’association des Déportés et internés, résistants et patriotes des Deux-Sèvres et l’Université Populaire Niortaise.

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du 5 au 11 février

the luNChboxde riTesh baTraila, une jeune femme délaissée par son mari, se met en quatre pour tenter de le reconquérir en lui préparant un savoureux déjeuner. elle confie ensuite sa lunchbox au gigantesque service de livraison qui dessert toutes les entreprises de bombay. Le soir, ila attend de son mari des compliments qui ne viennent pas.en réalité, la lunchbox a été remise accidentellement à saajan, un homme solitaire, proche de la retraite. Comprenant qu’une erreur de livraison s’est produite, ila glisse alors dans la lunchbox un petit mot, dans l’espoir de percer le mystère.

serait-ce dans les petits plats indiens que l’on fait les meilleures comédies sentimen-tales ? La recette séduit, aussi subtile qu’habilement épicée.

(…) Hollywood a du souci à se faire : avec cette comédie sentimentale, Ritesh Batra prouve que l’on peut réussir une délicieuse romance épistolaire à partir d’une simple boîte en fer. Accidentelle bouteille à la mer devenue boîte à lettres mobile, la gamelle éclaire le passé et les attentes de deux coeurs so-litaires, et ses allers et retours - un ballet à travers Bombay - créent un vrai suspense. C’est évidemment un état des lieux de son pays que le cinéaste des-sine par petites touches : une Inde « émergente » où s’asseoir dans le bus tient du miracle et où certains, trop tendres pour la modernité, se réfugient dans la nostalgie et écoutent les chansons de vieux films bollywoodiens, par exemple. Mais une Inde en pleine évolution, aussi. A l’image de l’héroïne, qui ose, en dé-finitive, refuser les traditions et décide de prendre son envol pour enfin vivre sa vie.Guillemette OdicinoTélérama – 11 décembre 2013

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lulu feMMe Nue de sóLveiG aNsPaCh

La seule fois où Lulu tient la promesse de son titre, elle sort d’une baignade automnale sur une plage de vendée. Toute nue, donc. et plus que gironde. Ce qui n’est pas une surprise, puisque c’est karine viard, vénus beauté naissant des eaux, qui s’est glissée dans le corps de Lulu. Cette baignade est comme le sésame de Lulu femme nue. se laver, se décrasser, mais faire de ce nettoyage un désir. Telle est la vie de Lulu, quadragénaire encalminée dans quelques rôles dont elle n’assure pas la mise en scène : femme de son mari, mère de ses trois enfants, etc. (…)

hors pair. Solveig Anspach filme l’hymne à la joie d’une liberté pas à pas retrouvée. Mais plutôt Debussy que Wagner dans sa musique délicate. C’est un sentiment océa-nique qui domine, où les flux des petits plaisirs (s’oindre les mains de crème dans le cabinet de toilette de l’hôtel) ou le tsunami d’un nouvel amour (avec Charles, c’est-à-dire Bouli Lanners, on la comprend et on l’envie), bagarrent avec le reflux des rappels à l’ordre (social) et à la raison (des familles).Lulu, plutôt à marée haute que basse, n’est pas une niaise pour autant. Mère en fugue, épouse démis-sionnaire, mais prête à des solidarités éclair avec des inconnus de fortune, dont une vieille Marthe, anar-cho-senior incarnée par une Claude Gensac hors pair. Ces temps-ci, le cinéma français est plein de ces per-sonnages qui se retrouvent après s’être perdus de vue : Elle s’en va d’Emmanuelle Bercot, Suzanne de Katell Quillévéré et aujourd’hui Lulu. Ça n’est pas la pire des nouvelles que ces trois films soient réalisés par des femmes avec des femmes.

Gérard Lefort / Libération – 21 janvier 2014

— Inde, France, Allemagne – 2013Durée : 1h42Scénario : Ritesh BatraPhotographie : Michael SimmondsMusique : Max Richteravec : Irrfan Khan / Nimrat Kaur Nawazuddin SiddiquiSemaine de la Critique,Festival de Cannes 2013Sélections officielles, Festival de Toronto 2013, Londres 2013, Amsterdam 2013—

— France - 2013 / Durée : 1h27

Scénario : Sólveig Anspach, Jean-Luc GagetAdapté de la bande-dessinée Lulu femme nue d’Étienne Davodeau Photographie : Isabelle Razavet Musique : Martin Wheeler

avec : Karin Viard / Bouli Lanners / Claude Gensac /Pascal Demolon—

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Lundi 10 février 18h

vol spÉCIAlde ferNaNd meLGar

après La Forteresse, qui décrivait les conditions d’accueil des demandeurs d’asile en suisse, fernand melgar porte son regard vers la fin du parcours migratoire. au centre de détention administrative de frambois, des hommes sont emprisonnés dans l’attente d’un renvoi du territoire helvétique. Leur demande d’asile a échoué, ils sont sommés de repartir après, pour certains, avoir passé plusieurs années en suisse, travaillé, payé des impôts, fondé une famille. si leur incarcération peut durer jusqu’à 24 mois, l’annonce du renvoi intervient quant à elle sans crier gare, et sa mise à exécution est imminente.

Dans ce huis clos carcéral, la tension monte au fil des jours. D’un côté des gardiens pétris de valeurs hu-manistes, de l’autre des hommes en bout de course, vaincus par la peur et le stress. Se nouent alors des rapports d’amitié et de haine, de respect et de révolte jusqu’à l’annonce de l’expulsion vécue comme un coup de poignard. Cette relation s’achève la plupart du temps dans la détresse et l’humiliation. Ceux qui refusent de partir seront menottés, ligotés et installés de force dans un avion. Dans cette situation extrême le désespoir a un nom : vol spécial.

Lundi 10 février 20h

the IMMIgrANt de James Gray

1921. ewa et sa soeur magda quittent leur Pologne natale pour la terre promise, New york. arrivées à ellis island, magda, atteinte de tuberculose, est placée en quarantaine. ewa, seule et désemparée, tombe dans les filets de bruno, un souteneur sans scrupules. Pour sauver sa soeur, elle est prête à tous les sacrifices et se livre, résignée, à la prostitution.L’arrivée d’orlando, illusionniste et cousin de bruno, lui redonne confiance et l’espoir de jours meilleurs. mais c’est sans compter sur la jalousie de bruno...

Le visage d’une femme. Dans cette église où elle s’est réfugiée pour s’abandonner, enfin, au chagrin, James Gray filme Marion Cotillard comme une héroïne de tragé-die, accueillant soudain en elle une grâce qu’elle n’espère plus. Comme une star du cinéma muet, aussi : on dirait Lillian Gish dans certains mélos de Griffith. La beau-té à l’état pur... Durant le long temps que dure ce plan magnifique, on contemple cette femme en détresse, éclairée par la lumière des cierges et un choeur de voix qui semblent, un instant, l’apaiser... (…)Avec l’aide de son chef opérateur, Darius Khondji, James Gray transforme New York en décor d’opéra ocre et sombre. Ellis Island, lieu d’espoir des immi-grés, devient un château maléfique à la Dumas.Toute cette noirceur est bousculée, niée, annihi-lée par celle dont James Gray fait son héroïne, au sens le plus noble du terme. Son porte-parole. Et une source d’espoir : celle qui, par sa douceur sans limites, résiste à l’infamie. Une guerrière. Et une lumière devant laquelle le Mal s’efface, interloqué.

Pierre MuratTélérama – 27 novembre 2013

— Suisse – 2011 / Durée : 1h40

Photographie : Denis JutzelerMontage : Karine SudanMusique : Wandifa Njie

Premier prix du Jurydes Jeunes, Premier prix du Jury Œcuménique, Festival de Locarno 2011—

— Etats-Unis – 2013 / Durée : 1h57Scénario : James Gray, Richard MenelloPhotographie : Darius KhondjiMusique : Chris Spelman

avec : Marion Cotillard / Joaquin Phoenix / Jeremy Renner / Dagmara Dominczyk

Sélection officielle, Festival de Cannes 2013—

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En collaboration avec le Festival Teciverdi

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du 12 au 18 février

toNNerrede GuiLLaume braCun rockeur trop sentimental, une jeune femme indécise, un vieux père fantasque. dans la petite ville de Tonnerre, les joies de l’amour ne durent qu’un temps. une disparition aussi soudaine qu’inexpliquée et voici que la passion cède place à l’obsession…

Alors que les films précédents de Brac se référaient de manière assez évidente aux réalisa-tions de Rohmer et de Rozier, ce premier long semble davantage s’éloigner de ces modèles pour trouver une voie plus personnelle, à mi-chemin entre le film d’auteur à la française et des références aux films de genre, notamment par l’introduction d’éléments tirés du polar. Outre des qualités d’écriture indéniables, Tonnerre bénéficie surtout de la contribution d’acteurs exceptionnels au premier rang desquels l’excellent Vincent Macaigne. Plus in-tériorisé que dans ses précédentes créations, l’acteur se love dans la psychologie torturée d’un homme qui n’a pas fait le deuil d’un passé chahu-té avec son père et qui cherche à se perdre dans une sentimentalité exacerbée avec une jeune fille indécise (convaincante Solène Rigot). On retrouve également avec bonheur Bernard Menez. Il incarne ici à la fois la vieillesse, mais aussi une certaine sagesse qui vise à prendre ce qu’il y a de mieux dans la vie, au lieu de se morfondre dans un passé n’apportant que souffrance et remords. Il est donc à la fois l’élément comique du film (ses récitations des vers de Musset à son chien, friand de poésie, sont à se tordre de rire), tout en étant aussi la voix de la sérénité qui fait tant défaut au per-sonnage principal. (…)

Virgile dumezavoir-alire.com – janvier 2014

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du 12 au 25 février

IdA de PaweL PawLikowski

Pologne, 1962. avant de prononcer ses voeux, une jeune orpheline élevée au couvent part enquêter sur ce qui est arrivé à sa famille sous l’occupa-tion nazie. elle est aidée de sa tante, une juge communiste, seul membre de sa famille encore en vie.

L’image est belle comme une photo. Celle d’une petite nonne aux yeux noirs, conso-lant sa tante dont on vient d’apprendre la blessure intime. Bien d’autres instantanés restent en mémoire après la projection d’Ida, tant les plans sont beaux, ouatés par un noir et blanc dont on admire les mille nuances. Ida n’est pas seulement une réussite esthétique : le film de Pawel Pawlikowski, qui a tendance à rafler des prix dans tous les festivals où il est présenté, réussit à faire d’un sujet âpre un histoire simple et émouvante, dans un monde qui paraît à la fois très loin et très proche.Ce monde, c’est la Pologne communiste des années 60. Ida, une jeune nonne orpheline, s’apprête à pro-noncer ses vœux. Alors qu’elle se croyait sans famille, elle rencontre une tante qui lui apprend que ses parents étaient juifs. Cette tante, juge à la retraite qui boit, fume et sort pour noyer son malheur, l’em-mène dans son village natal pour chercher ce qui est arrivé à sa famille pendant la guerre. Avec trois fois rien – des plans muets, un morceau de Coltrane, une simple phrase -, une tendresse pudique rapproche Ida et Wanda. Alors que la triste vérité sort littéra-lement de terre, la jeune fille découvre pour la pre-mière fois la vie hors du couvent. (…)

Jennifer LesieurMetronews.fr – 20 décembre 2013

France – 2013 / Durée : 1h40Scénario : Guillaume Brac, Hélène RuaultPhotographie : Tom HarariMontage :Damien MaestraggiMusique : Roveravec : Vincent Macaigne / Solène Rigot / Bernard Ménez

Sélection officielle, Festival de Locarno 2013

— Pologne – 2013 / Durée : 1h19Scénario : Pawel Pawlikowski, Rebecca Lenkiewicz

Photographie : Lukasz Zal, Ryszard LenczewskiMontage : Jaroslaw Kaminski

avec : Agata Kulesza / Agata Trzebuchowska / Dawid Ogrodnik

Prix Fipresci,Festival de Toronto 2013Grand Prix aux Festivals de Londres 2013 et Varsovie 2013—

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du 19 février au 4 mars

oNly lovers left AlIvede Jim JarmusCh

dans les villes romantiques et désolées que sont détroit et Tanger, adam, un musicien underground, profondément déprimé par la tournure qu’ont prise les activités humaines, retrouve eve, son amante, une femme endurante et énigmatique. Leur histoire d’amour dure depuis plusieurs siècles, mais leur idylle débauchée est bientôt perturbée par l’arrivée de la petite soeur d’eve, aussi extravagante qu’incontrôlable.

(…) Jarmusch est parti d’une idée géniale : Adam et Eve ont survécu en devenant des vampires qui vivent parmi les humains (la nuit seulement, bien sûr) depuis deux mille ans. Ils ont tout connu, le Moyen Âge, la peste, les révolutions, et le film nous les présente aujourd’hui, à l’heure de la mondialisation néo-libérale. Ce couple de succubes a les traits magnifiques de la minérale et pâle Tilda Swinton et la silhouette romantique noire de Tom Hiddleston, entre rocker shelleyien et dandy fin de siècle. Pour survivre, ils ont besoin de leur dose quoti-dienne de sang, groupe O négatif, qu’ils ingèrent dans de jolis verres à liqueur façon porto millésimé.

Only Lovers Left Alive est un beau film lent, un voluptueux breuvage romantique infusé d’humour et de fétichisme rock’n’rollien. Grand film ? Non, mais peut-être mieux que ça : film élégamment griffé Jarmusch, belle morsure contagieuse. Serge Kaganski Les Inrockuptibles – 25 mai 2013

— Allemagne, Grande-Bretagne, France, Chyptre – 2013Durée : 2h03

Scenario : Jim JarmuschPhotographie : Yorick Le SauxMontage : Affonso GoncalvesMusique : Jozef Van Wissemavec : Tom Hiddleston / Tilda Swinton / Mia Wasikowska

Sélection officielle, Festival de Cannes 2013—

du 26 février au 11 mars

Week-eNdsd’aNNe viLLaCèQue

un rien suffit parfois à gâcher un week-end à la campagne. un simple ma-lentendu sur un parking de supermarché, un mauvais réflexe, et voilà que tout se détraque. rien ne va plus pour Christine. Jean la quitte. ses amis de toujours, sylvette et ulrich, sont un peu moins ses amis. Tout fout le camp. mais la vie est toujours pleine de surprises...

Karin : Une comédienne comme Karin, c’est une immense réserve d’énergie et de conviction pour un film. C’est surtout, au-delà du talent, une vérité humaine de ce qu’on a imaginé et qui paraissait inouï, extravagant, peut-être même invraisem-blable, mais qui prend corps tout à coup, là, devant vos yeux. Elle a donc rendu le film possible.

Noémie : Il faut beaucoup de douceur et de patience pour l’approcher, l’entrevoir vraiment, on n’est jamais certain d’avoir réussi à le faire. Mais elle a ce charme-là. Un charme très puissant, allié à une intelligence aigüe du cinéma.

Ulrich : Peu à peu, il a pris de l’ampleur, naturellement, sans forcer, sans jamais chercher à s’imposer.

Jacques : D’une certaine manière, si je me pro-jette dans le film, je suis évidemment amou-reuse de ce personnage. Donc, j’ai demandé ça à Jacques : faire en sorte qu’on puisse être amou-reuse de lui. Je lui ai demandé sans lui deman-der, mais il a parfaitement compris ma demande inexprimée.

Anne Villacèque

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— France – 2014 / Durée : 1h30

Scénario : Anne Villacèque, Sophie Fillières, Gilles Taurand Photographie : Pierre MilonMontage : Nelly Quettieravec : Karin Viard / Noémie Lvovsky / Jacques Gamblin / Ulrich Tukur

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du 19 au 25 février

goltzIus et lA CoMpAgNIe du pÉlICANde PeTer GreeNaway

danemark. 16e siècle. hendrik Goltzius est un célèbre peintre et graveur d’oeuvres érotiques. il aimerait ouvrir une imprimerie pour éditer des livres illustrés.il sollicite alors le margrave (marquis) d’alsace et lui promet un livre extraordinaire avec des images et des histoires de l’ancien Testament regroupant les contes érotiques de Loth et ses filles, david et bethsabée, samson et dalila, saint Jean-baptiste et salomé.Pour le séduire davantage, il lui offre alors de mettre en scène ces histoires érotiques pour sa cour.

entretien avec Peter Greenaway (extrait)de Meurtre dans un jardin anglais à Goltzius et la Compagnie du Pélican, les artistes peintres hantent vos films, pourquoi ?

J’ai toujours été fasciné par les peintres et les créateurs d’images. Je peignais avant de mettre en scène des films et aujourd’hui encore je peins, mais j’ai toujours été frustré par la peinture car elle ne comporte pas de bande son. En réalisant des films, je voulais faire des peintures musi-cales, ce qui serait une de mes définitions du cinéma.Malheureusement, le cinéma est devenu un art essen-tiellement textuel. Il est impossible de trouver un film qui aurait pour point de départ autre chose que du texte. Que vous vous appeliez Almodóvar, Eisenstein ou Godard, c’est la même chose. C’est tragique pour un mé-dium dont la matière première est l’image.

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du 26 février au 4 mars

Abus de fAIblesse de CaTheriNe breiLLaT

victime d’une hémorragie cérébrale, maud, cinéaste, se réveille un ma-tin dans un corps à moitié mort qui la laisse hémiplégique, face à une solitude inéluctable.alitée mais déterminée à poursuivre son projet de film, elle découvre vilko, ar-naqueur de célébrités, en regardant un talk-show télévisé. son arrogance crève l’écran avec superbe : maud le veut pour son prochain film.ils se rencontrent. il ne la quitte plus. elle aussi, il l’escroque et lui emprunte des sommes astronomiques. il lui prend tout mais lui donne une gaieté et une sorte de chaleur familiale.

« Abus de faiblesse n’a rien d’un exutoire pour moi, contrairement à ce que certains ont pu croire. Je n’ai pas besoin de ça. Pour moi, je le répète, c’est un film comme les autres. D’ailleurs, sur le plateau, je disais toujours «Elle» et «Lui» pour parler des deux personnages principaux. Jamais «Moi». Ça c’est complètement tabou. Je n’aurais pas pu le supporter. Maud, c’est évidemment moi. Mais dans tous mes films, il y a de moi. »« Cela faisait longtemps que j’avais envie de travailler avec Isabelle Huppert. Je trouve qu’au-delà de son immense talent, elle a ce double aspect intellectuel et enfantin qui correspondait parfaitement au per-sonnage de Maud. »« Pour tous ceux qui me connaissent, Abus de fai-blesse est violent. Mais moi, je m’en prends moins dans la figure qu’eux. Parce que je fais un film. Parce que je raconte Maud et pas moi. »Catherine Breillat

— Pays-bas, Royaume-Uni, France, Croatie – 2012 / Durée : 1h56Scénario : Peter GreenawayMontage : Elmer LeupenMusique : Marco Robinoavec : F. Murray Abraham / Ramsey Nasr / Kate Moran / Pippo Delbono—

— France, Belgique, Luxembourg – 2013 / Durée : 1h44

Scénario : Catherine BreillatMontage : Pascale ChavanceMusique : Didier Lockwood

avec : Isabelle Huppert / Kool Shen / Laurence Ursino / Christophe Sermet—

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— CINÉgoûtersAM.22 fev.—

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en avant-programme de The lunchbox mer 5/02 : 20h30, ven 7/02 : 18h30, sam 8/02 : 20h30

lA CArte DE STÉFAN LE LAY / DURÉE : 7mn40Un jeune homme qui vit dans une carte postale en couleur tombe amoureux d’une jeune femme qui vit dans une carte postale en noir et blanc. Il est prêt à tout pour la rejoindre et rester avec elle.

en avant-programme de Tonnerre Jeu 13/02 : 20h15, sam 15/02 : 18h, mar 18/02 : 20h

lA QuArANtIèMe MArChe DE NICOLAS SAADA / DURÉE : 6mnUn fugitif se retrouve malgré lui invité surprise d’une réunion politique. Acculé, traqué, il s’improvise leader charismatique d’un soir.

en avant-programme de Les amis animaux sam 22/02 : 15h, dim 23/02 : 16h30, mar 25/02 : 15h45

le MoINeAu QuI Ne sAIt pAs sIffler DE SIRI MELCHIOR / DURÉE : 5mnAu pays des couleurs, tout le monde sait siffler. Tout le monde, sauf un petit moineau, incapable de produire le moindre son.

en avant-programme de Week-ends mer 26/02 : 20h30, sam 1/03 : 20h30, dim 2/03 : 18h

yA bAstADE SÉBASTIEN ROST ET GUSTAVE KERVERN / DURÉE : 11 mnUn centre d’éducation spécialisé va fermer ses portes. Des handicapés mentaux aidés par leurs éducateurs, vont alors prendre leur destin en main !

du 12 au 25 février

les AMIs ANIMAux ProGramme de Trois CourTs-méTraGes d’aNimaTioN de eva LiNdsTröm

un trait naïf, une nature luxuriante, des histoires parfois espiègles ou fantastiques... des films pour les tout-petits par une grande illustratrice scandinave.

UNE JOURNÉE CHEZ LES OISEAUxDeux jeunes oiseaux, munis de leur filet à papillons, partent à la chasse aux insectes. Ils s’éloignent de la maison et se perdent dans les bois. La nuit tombe, ils ont un peu peur...

JE FUGUEUn agneau s’ennuie dans sa prairie et franchit la clô-ture pour fuguer. Hébergé chez Monsieur Martre, il se demande si quelqu’un va finir par s’inquiéter de son absence.

MON AMI LOUISLouis le hibou se lie d’amitié avec une jeune femme avant de ren-contrer Jérôme, un autre hibou pas très recommandable.

— Suède – 2013Durée : 36mnà partir de 3 ans—

du 19 février au 4 mars

le pIANo MAgIQue ProGramme de Trois CourTs-meTraGes où Les uNivers meLodieux de ChoPiN eT beeThoveN s’aNimeNT Pour Les eNfaNTs.

LES DEMONS de Ludwig de Gabriel JacquelUn homme monte sur scène, s’assied sur son tabouret face au piano, et s’apprête à jouer. C’est Beethoven. Les deux com-pères Recto et Verso viennent très vite prendre possession du clavier et perturber la prestation du grand maestro.…

PL.iNk ! d’anne kristin bergeUn peintre d’art abstrait ressent le besoin de se détendre. Son jeune enfant l’aide en l’entraînant, comme dans une montagne russe, à l’intérieur de ses propres tableaux.

Le PiaNo maGiQue de martin ClappAlors qu’elle souhaite rejoindre son père, Anna découvre un piano brisé qui se transforme, comme par enchantement, en un engin volant. Accompagnée de son cou-sin, elle grimpe sur le piano ma-gique qui les emmène en voyage aux quatre coins de l’Europe.

— Durée : 47mnà partir de 6 ans—

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Jeudi 13 février 20h30 vendredi 14 février 19h

uM kulthuM,tu es MA vIe !TexTe eT mise eN sCèNehédi TiLLeTTe de CLermoNT-ToNNerre

ThéâTre irruPTioNNeL

E nfant, ma mère écoutait en boucle les disques de la chanteuse égyptienne Um Kulthum et je détestais ça ! Plus tard, j’apprenais que ma mère âgée de dix-neuf ans s’était fiancée avec un cousin lointain pour la seule raison qu’il avait en sa

possession deux places pour le concert que donnait Um Kulthum à Tunis cet été là. Séparée du cousin par la foule qui tentait de forcer l’entrée du stade, ma mère n’a ja-mais pu assister au récital de son idole. Dix ans après, à Paris, mon père (qui n’est pas le cousin lointain) réussit à lui obtenir des billets pour l’unique concert événement que donna Um Kulthum à l’Olympia. Une semaine avant le concert, la soeur de ma mère débarque de Tunisie enceinte de son deuxième enfant. Le jour du concert à 16h50, la soeur de ma mère perd les eaux. Suite à une commande du Théâtre de l’Est Parisien en 2000 sur le thème « Femmes et Pouvoir », j’ai écrit une courte pièce intitulée Un mouchoir blanc dans la main. Le texte retrace le périple d’une jeune fille dans les années soixante qui se rend à un concert d’Um Kulthum. Huit ans plus tard, grâce à une Villa Médicis Hors les murs au Caire, je pars sur les traces de la diva égyptienne pendant trois mois et j’en reviens avec un autre texte Tu es ma vie qui dresse un portrait en creux du mythe à travers les regards d’égyptiens d’aujourd’hui. Le spectacle est la rencontre de ces deux textes.

TArifS de 14€ à 30€ durée : 1h30

samedi 8 février 19h

le tour des bAbIlssPeCTaCLe musiCaL Pour PeTiTes eT GraNdes oreiLLes (TouT PubLiC à ParTir de 6 aNs)

direCTioN musiCaLe Geoffroy JourdaiNmise eN sCèNe NiCoLas viaLaveC douze ChaNTeurs des Cris de Paris

A vec Le tour des babils, Les Cris de Paris s’appuient sur leur virtuosité vocale pour faire découvrir aux grands et aux petits un monde pas si différent du nôtre mais où la parole a été remplacée par la musique, les cris, les hop, les

gloups, les zou.. et autres hein, bof, boum et patatatras.La musique ? Des créations vocales de David Colosio complétées par des pièces com-posées par Giacinto Scelsi, Clément Janequin, Georges Aperghis, Kurt Schwitters, Hans Schanderl, William J. Schinstine… Un univers sonore singulier où les musiques se mêlent et font écho aux tics de langages et aux onomatopées;

Avec le soutien exceptionnel de La Fondation Orange, du FCM, de l’Adami, de la Sacem, de Musique Nouvelle en Liberté et de l’Onda.

TArifS de 6€ à 10€ durée : 1h

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Jeudi 20 février 20h30 vendredi 21 février 19h

le lAIt et le MIelTexTe eT mise eN sCèNe : NiCoLas kerszeNbaumaveC La ComPLiCiTé de JeaNNe favreT-saadaLa ComPaGNie fraNChemeNT, Tu

C ’est l’histoire d’une jeune femme qui, pour découvrir qui elle est, s’installe dans un kibboutz du Neguev. C’est aussi l’histoire d’un pays, Israël, une histoire pleine d’idéaux, de violences et de contradictions. C’est l’histoire d’une rencontre entre

cette jeune femme, ce pays et quelques fantômes. C’est une histoire d’amour et de co-lère qui trébuche sans cesse.

Inspiré par les trois mois que Nicolas Kerszenbaum a passés dans des kibboutzim au printemps 2011, et par la correspondance qu’il y a entretenue avec l’ethnologue Jeanne Favret-Saada, Le lait et le miel est une fiction documentaire qui parle d’Israël, d’utopies et d’identités - mais qui, surtout, parle des choix qui nous forgent, et nous font tels que nous sommes.

TArifS de 11€ à 20€ durée : 1h30

mardi 18 février 20h30

trAgÉdIeChoréGraPhie : oLivier duboisuN Poème ChoréGraPhiQue Pour 18 daNseurs

F aire l’expérience d’une humanité aveuglante, éblouissante...assourdissante. Ne plus distinguer les corps pour qu’affleurent de ces masses en mouvement, des élans archaïques. Avec Tragédie, Olivier Dubois, nous propulse dans une

« sensation du monde » plus qu’une pièce chorégraphique. Le simple fait d’être homme ne fait pas Humanité, voilà la tragédie de notre existence. Car ce n’est que d’entre les corps, d’entre les pressions telluriques nées du pas de chacun et de par nos engagements conscients et volontaires que surgira cette humanité. Surexposés dans leur nudité, pour mieux incarner cette évidente variation anatomique, neuf femmes et neuf hommes proposent un état de corps originel, une sollicitation de leur genre humain débarrassé des troubles historiques, sociologiques, psycholo-giques... et permettre in fine un chœur tel un chant/corps glorieux.Ces femmes et ces hommes se fondent, disparaissent ; le frottement de leurs enga-gements crée le fracas. Une faille s’ouvre et laisse entrevoir dans ce tumulte tellu-rique, la précieuse transcendance d’une communauté humaine.renan Benyamina Festival d’Avignon 2012

TArifS de 14€ à 30€ durée : 1h30

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du 5 Au 11 fÉvrIer Mer. 5 Jeu. 6 veN. 7 sAM. 8 dIM. 9 luN. 10 MAr. 11

Les Jours heureux 14h / 20h** 14h30 14h45 16h15

The LuNChbox 15h30 / 20h30* 20h 18h30* 20h30* 18h30 19h30

12 years a sLave 17h30 16h30 / 19h 21h 15h45/ 20h30 17h15

NymPhomaNiaC (1) 18h 21h15 16h30 20h

voL sPéCiaL 18h

The immiGraNT 20h

LuLu femme Nue 14h / 16h 15h45 20h30 18h45 18h 21h15

du 12 Au 18 fÉvrIer Mer. 12 Jeu. 13 veN. 14 sAM. 15 dIM. 16 luN. 17 MAr. 18

NymPhomaNiaC ( 2) 20h 18h 17h 20h 19h30 18h

ToNNerre 16h30 20h15* 19h15 16h30 / 18h* 17h30 / 20h 20h*ida 18h30 16h30 21h 18h30 / 20h30 16h / 18h 20h15 18h

Les amis aNimaux 15h / 15h45 15h / 1 5h45 16h30 / 17h15

du 19 Au 25 fÉvrIer Mer. 19 Jeu. 20 veN. 21 sAM. 22 dIM. 23 luN. 24 MAr. 25

oNLy Lovers LefT aLive 15h30 / 18h / 20h15 16h 17h / 21h 15h45 / 18h / 20h15 16h / 18h15 / 20h30 15h45 / 18h / 20h 18h / 20h15

GoLTzius 20h 17h30 20h15 20h15 18h30

ida 18h15 19h15 16h / 19h45 17h15 / 18h45 18h30 16h30 / 20h45

Les amis aNimaux 15h* 16h30* 15h45*Le PiaNo maGiQue 14h30 14h45 15h30 14h45 14h45

du 26 fÉvrIer Au 4 MArs Mer. 26 Jeu. 27 veN. 28 sAM. 1er MArs dIM. 2 luN. 3 MAr. 4

Le PiaNo maGiQue 14h45 15h 16h 15h 14h45 14h45

oNLy Lovers LefT aLive 15h45 / 18h / 20h15 18h 18h45 / 21h 18h 15h30 / 18h15 / 20h30 15h45 / 18h / 20h30 15h45 / 18h15 / 20h30

abus de faibLesse 18h30 16h / 20h15 18h30 / 20h30 20h 16h / 20h 20h15 18h

week-eNds 20h30* 18h30 / 20h30 17h 16h / 18h15 / 20h30* 18h* 16h / 18h30 16h / 20h

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Mensuel cinéma du Moulin du Roc, Scène Nationale de Niort. 9 boulevard Main CS 18555 - 79025 Niort Cedex / Tel : 05 49 77 32 30www.moulinduroc.asso.fr / [email protected]édaction et choix des textes : Jacques Morel, Marc Lanel / Directeur de la publication : Paul-Jacques Hulot.

Les salles de cinéma du Moulin du Roc sont classées Art et Essai avec les labels «Recherche et Découverte» et «Jeune Public».Le Moulin du Roc est adhérent de l’ACOR, de l’AFCAE, de l’ACID, de l’ADRC, de l’Agence du Court-Métrage et de l’AFCA.

I.S.S.N.1161 - 7799 . Licences spectacles n°1-1061165/ n°2-1061166/ n°3-1061167

Conception graphique : BANG / Réalisation : S. Bourdin / Imprimé sur les presses de Raynaud Imprimeurs sur papier Magno satin, en 6000 ex.

* séance précédée d’un court-métrage / ** rencontre publique avec Gilles Perret