06.11 au 03.12 2013

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programme du 6 nov. au 3 déc. 2013 le théâtre scène nationale de Saint-Nazaire salle Jacques Tati photo du film Haewon et les hommes

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Saint-Nazaire • Fanal

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programme du 6 nov. au 3 déc. 2013le théâtre scène nationale de Saint-Nazaire

salleJacques

Tati

phot

odu

film

Hae

won

etlesho

mmes

calendriersemainedu 6 au 12novembre jeudi 7 vendredi 8 samedi 9 dimanche 10

Mon âme par toi guérie 18h 15h ciné-café 19h 18h45Une chambre en ville - 20h30 + débat 17h15 15h et 21hJust the wind (VO) 16h 18h 21h15 16h45

et 20h30 + échange

semainedu 13 au 19novembre mercredi 13 jeudi 14 vendredi 15 samedi 16 dimanche 17

Lettre à Momo (VF) 16h - - 17h 15hUnfair world (VO) - 20h30 + débat - - -Les enfants des mille… - - 20h 21h 17h15+ Septembre chilien (VO) + débatDans un jardin… (VO) - 18h 16h et 18h 19h15 20h

semainedu 20 au 26novembre mercredi 20 jeudi 21 vendredi 22 samedi 23 dimanche 24

Paysages… (VO) 20h30 + débat - - - -Haewon… (VO) - 18h30, 20h30 16h30 16h30 20hPrintemps dans… (VO) - - 18h30 - -Djomeh (VO) - - 20h30 + débat - -Sopro - - - 18h30 -Shree 420 (VO) - - - 20h -L’été de Kikujiro (VO) - - - - 15h30El mudo (VO) - - - - 18hContes chinois 15h - - 11h15 11h15

+ goûter + brunch + brunch

semainedu 27 novembreau 3 décembre mercredi 27 jeudi 28 vendredi 29 samedi 30 dimanche 1er

Le Grand’Tour 19h 19h 15h et 21h15 19h 20hThe last waltz (VO) - 21h 17h 21h 15h30One + one, sympathyfor the devil (VO) 21h 17h 19h15 - 18hMa maman est en 15h - - 11h 11hAmérique… + goûter + brunch + brunch

Mon âmepar toi guériedrame de François Dupeyron• France • 25 septembre 2013• couleur • 2h04avec Gregory Gadebois, CélineSallette, Jean-Pierre Darroussin,Marie Payen…d’après le roman de FrançoisDupeyron Chacun pour soi, Dieus’en fout (Éditions Léo Scheer)

Frédi perd sa mère. Cette dernière luia transmis un don. Il ne veut pas enentendre parler mais il est contraint,forcé de reconnaître que ses mainsguérissent… Il s’interroge. D’où vientce don ? Qu’importe, il l’accepte…

« Lyrisme, lumière hivernale, humanitéservent ce film ultrasensible tourné avecles habitants de Fréjus et sur les motosqu’aime tant Grégory Gadebois (magistralde bout en bout et figure de plus en plusaffirmée du cinéma français) ».Sophie Grassin – TéléCinéObs

« Massif, taiseux (Grégory Gadebois,sublime), Frédi ressemble aux hérostragiques des films noirs hollywoodiens– Robert Mitchum, John Garfield –,souhaitant vivre en paix, mais toujoursrattrapés par le destin (…) ».Pierre Murat – Télérama

« Le naturel des situations est (…)confronté à l’émouvant récit d’unerédemption tout autant qu’à une sorte deconte de fées vériste. Cette hybridationau dosage subtil fait toute la singularitédu nouveau long-métrage de FrançoisDupeyron ».Jean-François Rauger – Le Monde

Une chambreen villefilm musical de Jacques Demy• France • 1982, ressortie versionrestaurée 27 octobre 2013• couleur • 1h32avec Michel Piccoli,Danielle Darrieux, Richard Berry,Dominique Sanda, Jean-FrançoisStévenin

Nantes, 1955. Les chantiers navals sonten grève. François Guilbaud, métallurgistefiancé à Violette, rencontre Édith. Unepassion naît entre eux mais il ne sait pasqu’elle est la fille de La Colonelle chezqui il loue «une chambre en ville». Quantà Édith, elle a un mari jaloux, Edmond.Édith et François, submergés par lapassion, réalisent qu’ils ne sont rienl’un sans l’autre. La grève pour le droitau travail des ouvriers se durcit et prendde l’ampleur : une muraille de casques,de boucliers et de matraques se dresse.

« Il y a peu de films que j’ai vouluscomme celui-ci. Peu de films que j’airêvés comme celui-ci ». Jacques Demy

À sa sortie, le 27 octobre 1982, le filmde Jacques Demy fait l’unanimité dansla presse. Mais le public boude : 3 165entrées le premier jour, à peine 20 000la première semaine, soit une décevantequatorzième place au box-office. Faitrarissime, les critiques se mobilisentalors. Dans L’Humanité, Libération et

Télérama, ils signent un manifeste oùils dénoncent un système de distribu-tion qui privilégie les mastodontes, enl’occurrence L’As des as, de Gérard Oury.Dans la foulée, ils achètent une demi-page de publicité dans Le Monde pourproclamer : «Le film à voir aujourd’hui,c’est Une chambre en ville».

«C’est le chef-d’œuvre méconnu deJacques Demy. Une chambre en villeraconte une passion amoureuse entreun ouvrier (Richard Berry) et unebourgeoise libérée (Dominique Sanda,troublante à souhait), contrariée parles circonstances historiques. Mais, à ladifférence des Parapluies…, où l’Histoire,la guerre d’Algérie, se situe hors champ,Une chambre en ville se déroule à Nantesen 1955, quand les chantiers navalssont en grève et que la répression desmanifestations se durcit. Les scènesd’affrontements entre ouvriers et CRS,aux allures de tableaux d’opéra, sontd’ailleurs parmi les plus beaux mou-vements du film. Dans le rôle de la mèrede la jeune femme, Danielle Darrieuxest exquise en aristo faussement sage.Tandis que Michel Piccoli, en marchandde télés, atteint le sublime dans lepathétique. Mélo social magnifiquementmis en scène, Une chambre en villebénéficie d’une partition à la fois lyrique etnerveuse, signée par Michel Colombier».Politis

en partenariat avec Version originalequi présentera et analysera le filmlors de la séance du vendredi 8 octobreà 20h30

du 7 au 10 novembre du 8 au 10 novembre

ciné-classic

coupde cœur

Just the winddrame de Bence Fliegauf• Hongrie/France • juin 2013• couleur • 1h38 • VOSTFavec Katalin Toldi,Gyöngyi Lendvai, Lajos Sárkány…• Grand Prix du Jury (Ours d’Argent)- Berlinale 2012 / Prix du Jury - ParisCinéma 2012

Un village hongrois, aujourd’hui. Mari etses enfants Anna et Rio, roms d’origine,subissent sans broncher un quotidienprécaire, dans l’espoir d’un jour meil-leur, celui où ils vont rejoindre le père,émigré au Canada. Partir, prendre unnouveau départ, loin du racisme crasseuxdes villageois et… vivre. Mais en attendantle grand jour, il faut rester vigilant, auxaguets, car mystérieusement au villageet dans tout le pays, des familles entièresde Roms sont assassinées…

« Rarement on a vu une caméra portéeà l’épaule traquant aussi précisémentses personnages. (…) Un vrai travaild’artiste situé dans un contexte authenti-quement politique, au sens profond duterme ». Jean Roy – L’Humanité

« Jamais manichéen, l’auteur ne cherchepas à désigner les coupables mais àrestituer un climat d’oppression psycho-logique, et à magnifier ses personnagesprincipaux, membres d’une famille Rom».Isabelle Regnier – Le Monde

La séance du jeudi 7 novembre à 20h30est proposée en partenariat avecAmnesty International qui proposeraun échange à l’issue de la projection.

Unfair worldUn monde injuste

comédie dramatiquede Filippos Tsitos• Grèce/Allemagne • 2011• couleur • 2h • VOSTFavec Christos Stergioglou,Antonis Kafetzopoulos,Theodora Tzimou…• Coquillage d’Argent du meilleurréalisateur et Coquillage d’Argentdu meilleur acteur - Festival de SanSebastian 2011 (Espagne)

Sotiris, enquêteur de police à Athènes,n’a qu’une obsession : être équitable.Il juge les suspects d’après sa moralepersonnelle, pas toujours conforme àla loi. Quand il abat un agent de sécuritécorrompu afin de prouver l’innocenced’un détenu, Dora, la femme de ménage,s’avère être l’unique témoin du crime.En dépit de sa dépendance envers elleet du manque de compassion qu’ellelui témoigne, il continue de la percevoircomme son unique complice. Tandisque l’honnête Sotiris tombe amoureuxde l’impitoyable Dora, il ne réalise pasque son patron le suspecte chaquejour un peu plus d’être un meurtrier…

«Une fabuleuse comédie mélancoliquesous l’influence de Kaurismäki et Taticonfondus ».

séance unique, jeudi 14 novembre à20h30, en partenariat avec l’associationVersion Originale et la Maison desÉcrivains Étrangers et des Traducteursdans le cadre de la onzième édition deMeeting «Comme en quatorze - Athènes/ Santiago», en présence des écrivainsgrecs invités.

Dans un jardinje suis entrédocumentaire de Avi Mograbi• France/Suisse/Israël • juillet2013 • couleur • 1h37 • VOSTFavec Avi Mograbi, Ali Al-Azhari,Yasmine Al-Azhari-Kadmon…

Dans ce dialogue entre le réalisateuret son vieil ami Ali Al-Azhari fantasmeun «ancien» Moyen-Orient, dans lequelles communautés n’étaient pas séparéespar des frontières ethniques et religieuses,un Moyen-Orient dans lequel même lesfrontières métaphoriques n’avaient pasleur place. Dans l’aventure communed’Ali et Avi, de ce voyage qu’ils entre-prennent vers leurs histoires respectivesdans une machine à remonter le tempsnée de leur amitié, le Moyen-Orientd’antan – celui dans lequel ils pourraientcoexister sans efforts – refait surfaceavec une grande facilité.

« Avec ce regard sur l’ennemi désigné,le cinéaste suggère magnifiquementla fraternité des destins ».Mathilde Blottière – Télérama

« Cette manière de tresser ensemblele rêve et la réalité, l’utopie et le concret,la croyance tenace dont elle témoignedans la capacité de l’homme à s’arracheraux assignations, est rien de moins querévolutionnaire ».Isabelle Regnier – Le Monde

« D’une mélancolie tenace, Dans unjardin je suis entré ravive la mémoire– et refonde l’utopie – d’un Moyen-Orientsans frontières ethniques ni confes-sionnelles ».Thomas Fouet – Les Fiches du Cinéma

du 7 au 10 novembre jeudi 14 novembre(Meeting)

du 14 au 17 novembre(mois du filmdocumentaire)

ciné-débat

ciné-débat

Les enfantsdes 1000 joursdocumentaire de Claudia SotoMansilla, Jaco Bidermann• France • 2 octobre 2013• couleur • 1h30 • VOSTF

Pour tuer l’expérience inédite des «millejours » de l’Unité populaire du gouver-nement Allende, une dictature férocemenée par Pinochet a été nécessaire.Quel était le danger ? Que s’est-il passépendant ces trois ans si occultés del’histoire chilienne ? Certains de ceuxqui ont accompagné Salvador Allendedans cette aventure racontent l’espoiret l’engouement du rêve socialiste maisaussi les difficultés et la lutte pour plusd’égalité et de partage face à la cruautélibérale.

« L’histoire chilienne est un concentrédu 20e siècle : un Front populaire, ungouvernement socialiste révolutionnaireet démocratique, un coup d’état orchestrépar les États-Unis, une dictature et lelaboratoire du néolibéralisme mondialisé.C’est une histoire pleine d’horreur et devie. Pour que finalement l’horreur n’aitpas le dernier mot et pour que l’expé-rience singulière de l’Unité populairepuisse continuer à résonner, il nous asemblé important de faire ce film, etde le montrer. Il nous semble en effet

important de revisiter ces trois annéesde l’histoire du Chili. Dans cette périodeoù le monde semble ne plus savoiroù il va, prenons le temps d’écouterquelques-uns de ceux qui ont accom-pagné Salvador Allende dans cetteaventure dont ils parlent quarante ansplus tard avec autant d’enthousiasmeet d’espoir… »Claudia Soto Mansilla et Jaco Bidermann

« Un film vivant sur la mémoire, à lafois mélancolique et stimulant ».Nicolas Marcadé – Les Fiches du Cinéma

« Il ne s’agit pas seulement de mémoire,mais de l’élan retrouvé à constater, ens’attelant à l’écriture de l’histoire desvaincus, qu’ils sont restés jeunes, decette jeunesse révolutionnaire, et qu’ilsle resteront toujours ».Luc Chessel – Les Inrockuptibles

« Cette plongée au cœur du Chili deSalvador Allende, à la rencontre de ceuxqui ont œuvré pour un bouleversementpolitique et social profond, dresse leportrait complexe d’une dictature ».Renan Cros – Première

soirée-débat, vendredi 15 novembreà 20h30 avec Claudia Soto Mansilla,co-réalisatrice des Enfants des Millejours.

En avant-programmesur toutes les séances

Septembrechiliendocumentaire de Bruno Muel,Théo Robichet et Valérie Mayoux• France • 1973, ressortie2 octobre 2013 • 40’avec Simone Signoret,Pierre Santini, Pierre Kast…• Prix Jean Vigo 1974 - Colombed’Argent, Festival de Leipzig 1973

Compte-rendu à chaud des journéesqui ont suivi le coup d’état du généralPinochet. À Santiago la peur se lit surles visages. Des militants de l’Unitépopulaire osent cependant parler,ébauchent des explications, font partau monde de leur détermination. Lesobsèques de Pablo Neruda donnentlieu à la première manifestation contrele régime.

« La mise en regard de ces deux docu-ments, illustrant de façon frappante lavivacité du sentiment politique chezceux qui partagèrent le rêve de l’Unitépopulaire, reste saisissante ».Noémie Luciani – Le Monde

« (...) comment ne pas frissonner devantcette chronique des premiers coupsportés par la junte à l’Unité populaire,tournée à Santiago juste après le coupd’État ? » Mathilde Blottière – Télérama

« Septembre chilien s’inscrit parfaite-ment dans la forme du cinéma de luttedes années 1970 où l’heure était à lacollaboration ».Raphaëlle Pireyre – Critikat.com

du 15 au 17 novembre(mois du filmdocumentaire)

ciné-débat

Paysagesmanufacturésdocumentairede Jennifer Baichwal• Canada • 2007 • couleur• 1h26 • VOSTF• Prix du Meilleur longmétrage canadienau festival de Toronto en 2006

Lors d’un voyage en Chine, le photo-graphe canadien Edward Burtynskydocumente les effets néfastes de lapollution et de l’industrialisation sur lespaysages naturels. Ce documentaire està la fois une œuvre d’art et une réflexionsur l’industrialisation, la mutation despaysages et la condition humaine.

« La nature transformée par l’industrieest un thème prédominant dans montravail. Ces images sont des métaphoresdu dilemme de notre existence moderne ;elles tentent d’établir un dialogue entreattraction et répulsion, séduction etcrainte. Pour moi, ces images agissentcomme des miroirs de notre époque ».Edward Burtynsky

« Ce n’est plus l’envers du décor. C’estle vrai décor, d’une beauté terrifiante :le nouveau monde que nous fabriquons.Aucun cri militant, ici, pas de dénon-ciation : juste un regard ».Le Canard enchaîné

« Souvent impressionnant, parfoisterrifiant. Citoyens du monde, voiciune œuvre indispensable ». Excessif

En partenariat avec le Centre de CulturePopulaire, mercredi 20 novembre àpartir de 19h.

Déroulement de la soirée :19h - 19h30 - Lectures d’extraits deCulture Pop’, qui paraît aux éditionsCénomane à l’occasion du 50e anni-versaire du CCP. Un écrit collectif de9 auteurs ayant participé à un atelierd’écriture avec l’écrivain Sylvain Coher,à partir d’entretiens d’anciens salariés,artistes et administrateurs du CCP.19h30 - pause apéritive20h30 - projection de photographiesdes ateliers avec le photographeSerge Lhermitte et du film Paysagesmanufacturés et débat sur le thème« Photographie et monde industriel ».En présence de Serge Lhermitte,de salariés et de Sylvain Maresca,Professeur de sociologie à l’Universitéde Nantes, membre du laboratoired’Histoire Visuelle Contemporaine.

Haewonet les hommescomédie dramatiquede Hong Sangsoo• Corée du Sud • 16 octobre 2013• couleur • 1h30 • VOSTFavec Jung Eunchae, Lee Sunkyun,Yu Junsang, Jane Birkin…• Sélection officielle Festival de Berlin2013

Métisse, Haewon entretient une relationamoureuse avec Seongjun, l’un de sesprofesseurs à l’université. Quand ellemet fin à cette aventure, elle est gagnéepar la mélancolie. Sa mère, dont elle esttrès proche, lui annonce sa décision des’installer au Canada. Avant de partir,celle-ci lui conseille de suivre ses désirs.Désespérée, Haewon contacte à nouveauSeongjun. Ce jour-là, le couple rencontredes étudiants dans un restaurant et leurrelation est révélée, au grand désarroida la jeune femme. Haewon est de plusen plus perturbée et Seongjun émet l’idéequ’ils partent ailleurs tous les deux…

« Un petit chef-d’œuvre et il n’y a riende péjoratif dans cet oxymoron. HongSangsoo n’a jamais cherché à impres-sionner par de grands effets de mise enscène et pourtant qui aujourd’hui peutrevendiquer une écriture cinémato-graphique aussi originale, poétiqueet inventive ? » Olivier Père, directeurde l’Unité Cinéma d’ARTE France

« Le quatorzième film d’Hong Sangsooest d’une grâce infinie. (…) Nouvellesvariations sur le thème amoureux pourle cinéaste coréen. Connue mais tou-jours renouvelée, une partition prochede la perfection ».Jean-Baptiste Morain – Les Inrockuptibles

mercredi 20 novembre(mois du filmdocumentaire)

du 21 au 24 novembre

ciné-débat

Festival des3 Continentsdu 19 au 26 novembreà Nantes, La Turballe,Le Pouliguen et Saint-Nazaire

Chaque année depuis 1979, à lafin du mois de novembre à Nantes,le Festival des 3 Continents proposedes films de fictions et documen-taires, d’Afrique, d’Amérique latineet d’Asie. Pour l’édition 2013, autourd’une compétition internationaleprésentant 12 films inédits, le F3Cinvitera le spectateur à s’aventureren Afrique du Sud, à voyager dePékin à Hong Kong, fêtera les 100ans du cinéma indien et porterason regard sur le cinéma brésiliencontemporain.

Comme chaque année, les sallesJacques Tati (Saint-Nazaire), lePax (au Pouliguen) et Atlantic (LaTurballe) s’associent au festivalen accueillant un choix de filmsdes différentes sélections.

Printemps dansune petite villemélodrame de Fei Mu• Chine • 1948 • noir et blanc• 1h33 • VOSTFavec Cui Chaoming, Wie Wei,Shi Yu, Li Wie, Zhang Hongmei…

En Chine, au printemps 1946, un an aprèsle retrait des troupes japonaises, unejeune femme, Yuwen, s’ennuie dans unepetite ville ravagée par les bombes.Son mari est atteint de la tuberculoseet un ami docteur vient lui rendre visite.Celui-ci ne se montre pas insensibleau charme de Yuwen...Film phare de l’histoire du cinémachinois, Printemps dans une petite villeest aujourd’hui considéré comme l’un desmeilleurs films chinois jamais réalisés.Chaque plan, chaque geste, chaquedialogue, dévoilent l’invisible : l’âmedes personnages, leur état intérieur,leurs désirs et leur désespoir.

projection unique, vendredi 22novembre à 18h30, sélection « DePékin à Hong-Kong… ».

Shree 420comédie musicale de Raj Kapoor• Inde • 1955 • noir et blanc •2h48 • VOSTF

Un jeune diplômé se rend à Bombay pourtenter sa chance. Il est pris entre sonamour pour une modeste institutriceet la tentation de l’argent facile. Unhommage affirmé à Charlie Chaplin.Tournée dans de fabuleux décors destudio, cette fable morale affirme encorela qualité du duo Nargis-Raj Kapoor.

Projection unique, samedi 23 à 20h,sélection «Le cinéma indien a 100 ans !».

Djomehcomédie dramatiquede Hassan Yektapanah• Iran/France • 2001 • couleur• 1h34 • VOSTFavec Jalil Nazari, Rashid Akbari,Mahmoud Behraznia…• Caméra d’Or - Festival deCannes 2000

Djomeh est un jeune Afghan, tout justearrivé en Iran pour travailler. Mahmoud,propriétaire d’une ferme et vendeur delait, l’embauche et le prend sous sonaile. Très attaché à l’idée de se marier,Djomeh confie à Mahmoud son amourpour la fille de l’épicier. Il est cependantmal vu qu’un Afghan épouse une Ira-nienne. Djomeh se tourne alors versMahmoud, le propriétaire de la ferme.Malgré leurs différences ethniqueset sociales, ce dernier ne reste pasinsensible à l’histoire du jeune homme,à ses combats et à ses espoirs.

« La manière de filmer de Yektapanahdonne à tout ce qui apparaît dans lecadre une valeur qui gratifie chacun,le cinéaste sait pourtant tirer aussiparti de la qualité de jeu de ses acteurs,par des chemins peu usités et avec deseffets étonnants ».Jean-Michel Frodon – Le Monde

projection unique, vendredi 22 novembreà 20h30, sélection « À la croisée deschemins ».

en partenariat avec Version Originalequi proposera un débat avec ArnaudHée, critique de cinéma pour Études,membre du comité de rédaction et critiquepour la revue cinématographique enligne Critikat.

les 22 et 23 novembre(Festival des 3 Continents)

vendredi 22 novembre(Festival des 3 Continents)

Soprodocumentairede Marcos Pimentel• Brésil • 2013 • couleur• 1h13 • sans paroles

Entouré de montagnes, isolé du monde,immergé dans le silence, un petit villagerural du Brésil vit une vie immuable. Ici,l’existence des êtres humains, en totalesymbiose avec la nature, est réduite àses besoins primaires. Des naissanceset des morts rythment le lent passagedu temps.

Projection unique, samedi 23 à 18h30.Film présenté en Compétition interna-tionale.

El mudodrame social de Diegoet Daniel Vega • Pérou • 2013• couleur • 1h26 • VOSTF

Après une courte enquête, la policeconclut que le tir qui a failli tuer lefonctionnaire de justice ConstantinoZegarra n’était en fait qu’une balleperdue. Mais Constantino, convaincuque quelqu’un a tenté de l’éliminer,ré-ouvre une enquête qui l’amènebientôt à franchir les limites imposéespar sa fonction pour prouver qu’il araison.

Projection unique dimanche 24novembre à 18h, Film présenté enCompétition internationale.

L’été de Kikujirocomédie de Takeshi Kitano• Japon • 1999 • couleur • 2h01• VOSTF • à voir en familleavec Takeshi Kitano, YusukeSekiguchi, Kayoko Kishimoto…

Le petit Masao ne sait que faire de sonété. Il rencontre Kikujiro, un yakuza enretraite, bourru et un peu idiot, qui luipropose de partir à la mer. Ils vont par lamême occasion partir à la recherchede la mère de Masao, qu’il n’a jamais vue.

« L’eté de Kikujiro repose sur une seuleidée, mais qui, prise dans le contextede ce film magnifique, faussementsentimental et d’une extrême dureté,résonne à chaque image de plus en plusfort. L’enfant n’est pas un alter egomais un double ».Samuel Blumenfeld – Le Monde

« C’est simple, c’est beau, c’est gai,c’est mélodieux, c’est japonais : c’estl’intelligence faite film ».Jean-Yves Katelan – Première

Projection uniquedimanche 24 novembre à 15h30,sélection « À la croisée des chemins ».

Attention : billetterie spécifique Festivaldes 3 Continents. La carte 6 entrées ducinéma Tati ne pourra être acceptée.Coupon 1 entrée : plein 6 € / réduit 5 €Carnet 5 entrées : plein 25 € / réduit 22 €Catalogue : 5 € - Affiche : 2 €

Le grand’Tourcomédie dramatiquede Jérôme Le Maire• Belgique • juillet 2013• couleur • 1h45avec Denis Burton, PierreFontaine, Christian Henrard…• Amphore d’Or - Festival Internationaldu Film Grolandais de Toulouse 2012• Programmation ACID (Association ducinéma indépendant pour sa diffusion)Cannes 2011

10 hommes dans la quarantaine, 10 amis,rejoignent à pied «le carnaval du monde»pour faire la fête, marcher à traversbois, le temps d’un week-end, sansfemmes ni enfants. Faire un tour, enquelque sorte. Ils ne reviendront quesix mois plus tard, et encore, pas tous !

« Un hymne à la fumisterie, et à la libertéqui l’accompagne en sous-main. (…) Unesorte de Délivrance burlesque, saucewallonne. (…) Il est clair que le vrai sujetdu film est l’utopie et qu’il en offre uneperspective assez actuelle ».Jacques Mandelbaum – Le Monde

« Le road movie alterne la truculencepure et les moments de spleen de ces« adulescents» effrayés de passer à côtéde leur vie ». Jérémie Couston - Télérama

« Une aventure humaine que l’on neconnaîtra qu’une fois dans sa vie. Oujamais. Entre documentaire et fiction,Jérôme Le Maire va filmer ce périple,écrivant à mesure le destin non écritde ces hommes en route pour ailleurset nulle part ».Dominique Widemann – L’Humanité

les 23 et 24 novembre(Festival des 3 Continents)

dimanche 24 novembre(Festival des 3 Continents)

du 27 novembreau 1er décembre

coupde cœur

du 28 novembreau 1er décembre

du 27 novembreau 1er décembre

temps forton the rock !Du 27 au 30 novembre, le théâtrevivra au son du rock avec Americanrock trip, une stand-up conférencede Stéphane Malfettes sur sonpériple aux USA à la découvertedes musées du rock et autrescabinets de curiosités consacrésau rock, une performance vocalede Corinne Cicolari qui chanteJanis Joplin et Jim Morrison acapella, la poésie rock d’AlbertMarcœur et de Et bien d’autres…Enfin, La face cachée de la lunede Thierry Balasse et LaurentDailleau qui, avec leurs musicienset chanteurs, nous rejouerontl’album mythique des Pink Floyd.

Des figures du rock, nous enretrouverons aussi dans deuxdocumentaires musicaux degrands noms du cinéma, MartinScorsese et Jean-Luc Godard.

The last waltzdocumentaire musicalde Martin Scorsese• USA • 1978 • couleur• 1h57 • VOSTFavec Bob Dylan, Paul Butterfield,Neil Young, Ronnie Hawkins,Eric Clapton…

En 1976, après 15 ans de tournée, TheBand, ancien groupe de Bob Dylan, tiresa révérence avec un dernier concert àSan Francisco. Des figures majeures dela musique américaine des années 1960-1970 tels que Ronnie Hawkins, Neil Young,Bob Dylan, Muddy Waters, Eric Clapton…sont présents pour cette dernièreaventure. Ce concert historique estentrecoupé d’interviews des membres dugroupes réalisées par Martin Scorsese.

Martin Scorsese filme des musiciensd’exception en pleine création ausommet de leur parcours. Il exploreaussi les coulisses de cette vie sur laroute, consacrée à la transmission deleur passion à un public tout aussipassionné. Un film essentiel sur lacréation musicale.

« C’est un Scorsese déboussolé par letournage harassant de New York, NewYork qui accepta comme une mannela proposition de filmer ce concert.À l’arrivée : un film typiquementscorsesien, avec Bob Dylan filmé enprince christique, Emmylou Harrischantant en robe bleue, comme uneVierge, un halo de lumière au-dessus dela tête, Robbie Robertson confessantvouloir «porter le poids des péchés dumonde » : c’est toute la thématique del’auteur de Taxi Driver et de Raging Bullqui resurgit, vertigineuse rencontre ».Nagel Miller – Télérama

One + one,Sympathyfor the devildocumentaire musicalde Jean-Luc Godard• Grande-Bretagne • ressortie mai2006 • couleur • 1h44 • VOSTFavec The Rolling Stones (MickJagger, Keith Richards, BrianJones, Charlie Watts & BillWyman), Frankie Dymon,Bernard Boston, Sean Lynch,Danny Daniels, Clifton Jones…

Jean-Luc Godard filme des scènesde contestations politiques avec desmembres des Black Panthers, montéesen parallèle avec des séances d’enre-gistrement des Rolling Stones. Il suiten particulier la création de la chansonSympathy for the Devil, coupée pardes scènes de révolution à l’extérieurdu studio. En dépassant les limites dugenre par un montage original, Godardrestitue les réalités de la compositionde la musique rock et permet ainsid’approcher la musique au travail, enpleine création. La veine militante estaussi un des fils conducteurs de cefilm-puzzle, montrant les liens entrecréation artistique et utopie sociale.

« Un songe révolutionnaire qui neressemble à rien qui n’ait déjà été fait.Godard filme une séance d’enregistre-ment des Rolling Stones comme unepuissante métaphore du développement.(…) Les scènes de répétitions des Stonesalternent avec des séquences de poppolitique. (…) Du pur génie ».Joseph Morgenstern, Newsweek, 1970

Lettre à Momofilm d’animationde Hiroyuki Okiura• Japon • 25 septembre 2013• 2h • version française• à partir de 7 ans ‘• Prix du jury, Mon premier Festival2012 - Paris

Momo tient dans sa main une lettreinachevée écrite par son père, océa-nographe, disparu en mer. Cette lettre,qui commence par « Chère Momo »,est restée blanche. Après son décès,Ikuko, la mère de Momo, décide dequitter Tokyo avec sa fille et de rejoindreson île natale, l’île de Shio. Les deuxfemmes vont habiter chez l’oncle et latante d’Ikuko qui se réjouissent de voirarriver un peu de sang neuf sur leurîle vieillissante. Mais Momo a la têteailleurs. Elle aimerait savoir ce queson père a voulu lui écrire avant dedisparaître. Un jour, elle distingue uneombre aux côtés de sa mère. Puis, dansle grenier de la maison, elle découvreque les figures d’un roman illustréont disparu et elle entend des bruitssuspects…

En partenariat avec SCALA, réseaude salles de cinéma associatives enLoire-Atlantique

Contes Chinois IIIUn programme de3 courts-métrages d’animation• collectif • Chine • 1960-1985• couleur • 59 ‘ • à partir de 4 ans

Trois contes universels, nourris d’unemusique magique pleine de vie, desensibilité et d’humour.

Impresssionde montagne et d’eaude Te WeiPour le remercier de lui avoir portésecours sur le chemin vers son villagedans la montagne, un musicien trèsâgé initie un tout jeune garçon à sonart de la cithare.

Les trois moinesde Ah DaLa mise en image de ce proverbechinois ancien traditionnel :« Un moine seul porte deux seaux, deuxmoines ne portent plus qu’un seau etquand ils sont trois, ils manquent d’eau».Une foule de gags et d’inventions tantvisuelles que sonores un peu à la ma-nière de Tati.

Les Singes qui veulentattraper la lunede Zhou KeqinPar une belle nuit claire, un groupe desinges essaie d’attraper la lune etconstate qu’il ne pourra pas l’atteindre sifacilement.

dans le cadre d’École et Cinéma.

Ma maman esten Amérique,elle a rencontréBuffalo Billfilm d’animation de Marc Borealet Thibaut Chatel• France • 23 octobre 2013• couleur • 1h 15 • à partir de 5 ansD’après la bande dessinée deJean Regnaut et Emile Bravo

Une petite ville de province. Les années70. Jean a 6 ans, il fait sa rentrée à lagrande école. Quand la maîtressedemande à chaque enfant la professionde son père et de sa mère, Jean réalisequ’il n’est pas comme les autres,s’inquiète et invente une réponse : «mamaman est secrétaire». En fait, elle esttout le temps en voyage sa maman,alors elle envoie des cartes postalesà Michèle. Cette petite voisine, qui saitdéjà lire, les lit à Jean et celui-ci se prendà rêver. À moins que la réalité ne soittoute autre. Et ça, entre septembre etNoël de cette année-là, Jean commencetout juste à le comprendre…

« À la fois drôle, émouvant et toujoursjuste sur le plan psychologique, ce trèsjoli dessin animé sur l’enfance confrontéeà la disparition d’un proche sait boule-verser sans faire de chantage à l’émo-tion ». Avoir-alire.com

La projection du mercredi 27 novembreà 15h est proposée en partenariat avecEnfance et Famille et la Fédérationdes Maisons de Quartier.

cinémômes

du 13 novembreau 17 novembre

du 20 au 24 novembre(Festival des 3 Continents)

du 27 novembreau 1er décembre

à voir le moisprochain• Room 514 de Sharon Bar-Ziv

• Le coup de l’escalierde Robert Wise (Jazz et cinéma)

• Rendez-vous de juilletde Jacques Becker (Jazz et cinéma)

• La belle et la bêtede Jean Cocteau (avec SCALA)

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cinémômes• Goshu le violoncellistede Isao Takahata

• Père Frimasde Youri Tcherenkovet Le Noël de Komanekode Tsuneo Goda (cinéma de Noël)

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La programmation cinéma de lascène nationale c’est :salle Jacques Tati,33, bd Victor Hugoà Saint-Nazaire

programmationdu jeudi au dimanche

la salle Jacques Tati estéquipée pour la projectionnumérique mais conserveson projecteur 35 mm pourla diffusion de certainsfilms.

cet équipement a bénéficié del’aide du CNC, du Conseil Régional,du Conseil Général et de la Villede Saint-Nazaire

• plein 6 €• réduit* 5 €• carte 6 entrées 24 €• cinémômes** 3,50 €*abonné le théâtre, jeune de - 25 ans,demandeur d’emploi, adhérent CCP,La Couronnée, Version Originale,abonné des cinémas Pax au Pouliguenet Atlantic à La Turballe, bénéficiairede la Charte Culture et Solidarité**par enfant et par accompagnateur

attention, la séancecommence par le film !l’accueil cinéma est ouvert1/2 heure avant les séances

informationspratiquescinéma

tarifs

salle classée Art et Essai,

labellisée Recherche et Découverte,

labellisée Patrimoine

et, depuis 2013,

labellisée Jeune public

téléphone et répondeur programme :

02 40 53 69 63

www.letheatre-saintnazaire.fr

les projections ont lieu salle Jacques Tati33, bd Victor Hugo – 44 603 Saint-Nazairetéléphone 02 40 53 69 63 – www.letheatre-saintnazaire.fr conc

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