1990, bon état, f 1€¦ · safran accroché à l'aileron a rorigine, l'architecte...
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1990, bon état, 300 ;tJOOFDam la catégorie des neuf "':~t;es,le Sun Light ,~1 1apportie1l1 aux ualeurs sûrçs.Bien entretenu pa' son /'
propriétaire. !ean-Clau4f~,!:9~1~,~.~q~a~ ~:7~éjà 1pareollnl pres de 10 OO@;mllle~~qul'n:pnt pratlqu~ment
pas olIéré son état.
1
III!
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Une occasion mise à nu
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rit
La table à cartes a tout d'une grande: siège avec coffre, bibliothèque, tiroirs et placards.
GIB'SEA92
9,107,703,201,80
1 150340052
33,5033,50
HaurouxStrat.verre
Gibert Marine
ETAP30 FIRST305
9,10 9,357,65 8,203,15 3,251,74 1,35
1 375 1 3503 600 3 600
50,40 4926,30 30,50
24,10 18,50We Ridder J.BerretStrat.verre ' Strat.verre
Etap Yâchti n9 Bénéteau
ET LES AUTRES
Le Sun Light 31face à ses concurrents
CARACTÉRISTIQUES SUN LlGHT31
Long. de la coque (enm) 9,15long. de la flot. en m. 7,70Bau maxi (en m) 3,23Tirant d'eau (enm) 1,45lest (enkg) 1 180Défllacement (enkg) 3 100Suif. de voilure (en m2) 48
Surf. du génois (en m2) 30,30Surfacede la GV. 17,70Architecte D. Andrieu
Matériau Strat. verre
Constructeur Jeanneau
un bon état de propreté malgréun séjour dans l'eau de plusieursmois. Certes, elle s'explique parla qualité de l'antifouling, duNautix A3 érodable. Mais sonétat de surface ne fait que confirmer le caractère de notre propriétaire qui a toujours apportébeaucoup de soin à refaire sa carène. En tout cas, une premièreinspection lève une partie duvoile, pas de phénomène d'osmose ni de trace de chocs au niveau de la quille, généralementsigne d'échouages accidentels.Il faudra seulement penser àtraiter la fonte du lest qui présente des traces de corrosion.
Pour l'heure. c'est par une miseau sec dans les sangles que nousattaquons cette journée lorientaise. Une opération rondementmenée par les pros du travelliftdont la gentillesse est à l'égalede leur savoir-faire. Là. à mesure que la coque révèle ses dessous, c'est bien une heureusesurprise qui attend tous les observateurs. dont notre expert trinitainJean-~'liche1 Viant.La carène et ses appendices sont dans
.•.
Un bon étatde surface
Déofamil - c'est le nom de ceSun- Light - a gardé l'éclat blancde sa première jeunesse. Certes,certains signesextérieurs tendentà prouver que Jean-Claude estplutôt à ranger dans la catégoriedes plaisanciers soigneux. Unetoile épaisse est fixée entre lacoque et les défenses. Un taudprotège la grand-voile. Et encette période d'hivernage, le génois a été dégréé de l'enrouleur,un modèle sérieux de marqueFurlex. Naturellement, la gaffeest rangée dans la bôme, la barrefranche est bloquée par un bout,lesdrisses fixéespar des sandowspour lesempêcher de battre. Sûr,ce vendeur a du respect pour sonmatériel.
JEAN-CLAUDE AMODÉO
Le mètre en plus« Celui-là, je le garderai 20 ans », s'étaitpromis Jean-ClaudeAmodéo en achetcm
en 90 son Sun Ligh.31. Aujourd'hui, il lerevend pour ocheter ~plus gros, un Bavcric34. « Il faut être ur.
peu fou », reconncù-~je ne l'ai encorejamais vu. Seuleme-'sur plans. Mais ilreprend ce que j'ciaimé sur le Sun Lido"c'est-à-dire deux ~
cabines, un
gra nd carré.
.Et puis rap- ~port qualité .. ~prix, il
e5i imbattable. »
Comme bon nombre
: en:re nous, Jean
Ç:t.de et Brigitte, sone::>o'Jse,ont donc cra:;~ DOurle mètre en: _5. Ce sera le cin-
: -';~-ed'une longue0e :-;-IOfCée en 84:-.-e-: _,. S;art 7 de
:-e: '.'.:3crd, suivi par_- :~':';:J77 en 86,_- :-,; 32 en 88, le50_ - ~'c-' 31 en 90.
-:_-':'e.~- :;-~g~teur sur:.=-~.-=- ';;:onhc, Jean-
Ci-dessus, leplan d'emménagements dela version teamcorrespondant ànotre Sun Light3J. Ci-contre,la versionpropriétaireavec cuisine enlong face aucarré.
Claude partage sonactivité d'informaticien
avec sa passion dubateau: mille milles
par an, une dizaine derégates à Lorient etprès de cinq semoinesde croisière pendantl'année des Scilly, auxAnglo-Normandes en
passant par les îlesbretonnes ou la côte
basque. Jean-Claudeferait mentir les statis
tiques, tant il aimenaviguer. « C'est vrai,reconnaît-il, qu'horssaison, quel bonheur.En été, je me fais parfois du souci. Au
moteur, le Sun Light31n'est pas toujours faci-
lement manœuvrant.
» Nabody is perofect.
('r.
Rien de très grave et d'anormalsur un bateau de huit ans. A signaler également que l'hélicebec-de-canard (Jean-Claude estaussi régatier) a du jeu, et qu'ilfaudra certainement veiller à sonremplacement. Là encore, toutcela est dans la logique deschoses. Mais nous ne trouvonsaucune trace de jeu dans l'arbred'hélice, dans la chaise ou dansla mèche du safran. Quant à lacarène, vue cette fois sous l'anglearchitectural, elle nous ramènequelques années en arrière, à
une époque où la jauge JORavait encore quelque influencesur la conception de nos croiseurs. Les entrées d'eau sont enU et les fonds assez plats. Lemaître-bau est assez reculé sanstoutefois entraîner une déformation exagérée des volumesarrière. Le lest au bord d'attaqueincliné autorise l'échouage lelong d'un quai, grâce à sa longuesemelle horizontale. Une pratique aujourd'hui reléguée auxoubliettes avec nos voiliers modernes. Quant au safran, s'il est
ici suspendu e! légèrement compensé. il faut préciser qu'ilmarque en 1989 le passage duSun Ligh! 30 au Sun Light 31.
Safran accrochéà l'aileron
A rorigine, l'architecte DanielAndrieu avait dessiné, sur le SunLigh! 30, un safran accroché àun aileron. Trois ans plus tard,parallèlement au rajout d'unejupe, le 30 devenu 31 se voyait
équipé d'un safran compensé.Ce safran, il nous tarde qu'il retrouve son élément. Tout commeil nous tarde que la pluie daigneenfin nous laisser entrevoir unpetit coin de cielbleu. Notre premier vœu sera exaucé. Pas le second. Cela dit,il nous en faudraitplus pour freiner notre envie delarguer les amarres. Encore unpeu de patÜ:nce. Car, c'est parune visite en règle des emménagements que nous saluonsnotre retour à la mer. Matelas
sur la tranèhê, équipets vidés, 1 ~
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Un Sun Light 31 mis à nu
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~ ..... .. ~ -. -
-; .... - - .-
fonds propres, génois soigneusement plié, une nouvelle fois,notre propriétaire montreraqu'il sait donner un sens au mothivernage. En tout cas, pour sataille, force est de reconnaîtreque le volume est plutôt généreux et judicieusement organisé surtout dans cette versionbaptisée team par le chantier.Elle se caractérise par une cuisine en L et une table centrale,contrairement à la version propriétaire où la cuisine est en longface au carré. Pour la table centrale, rien à redire. Au port, sagrande taille combinée à delongues banquettes permet à sixpersonnes de se tenir autour sansvraiment se gêner.
Maître-bau : c'est la largeurmaximum du bateau, prise auniveau du pont. On parle demaitre-bau important ou demaître-bau étroit.
Triradial : s'utilise pour détinir,sur un spi, la forme d'assemblagedes laizes.Sur le spi de Déofamil,les laizes qui partent du pointd'écoute et du point d'amure serejoignent selon une lignemédiane.
Gréement courant: soncontraire est le gréement dormant. Le gréement courant comprend toutes les manœuvres nonfixes, drisses, balancines, bosses deris. Le gréement dormant comprend tous les câbles servant auhaubannage, étai, bas-étai, bashaubans, galhaubans, pataras.
Les motspour le dire ...
En mer, Jean-Claude utilise également la table pour se concocter une couchette de mer confortable. Pour ce faire, il baisse larallonge bâbord, et rajoute uncoussin. Il bénéficie alors d'unesuperbe couchette de 1,90m delong pour 0,80 m de large, utilisable sous les deux amures. Car,au cas où vous ne l'auriez pasdeviné, Jean-Claude est un bonmangeur de milles. A ce titre, ila toujours bien apprécié la tableà cartes de son bateau, aux dimensions généreuses (0,82 m x0,54 m), équipée d'une bibliothèque, d'un tiroir, et d'un siègede navigateur abritant un coffre.De même, il n'a jamais eu à seplaindre de la cabine. arrièr~. oudu cabinet de toilette - même sile placard à cirés, créé dans sapartiearrière,estplutôtdugeme 1 ~
Un bon mangeu •.de milles
Entrée sous spi deDéofamil au pied
de la citadelle.Gréé en tête, le
Sun Light 31 a unspi triradial d'unesurface généreuse
de 75 m2•
i~6
ESTIMATIONS
Coque-pont: 180 000 F.Moteur: 25 000 F.
Gréement voilure: 45 000 F.
Electronique: 12 000 F.Sécurité: 1a 000 F.
Divers équipements: 8 000 F.Total: 280 000 F.
À L'HEURE DU BILAN
La conclusion de l'expertIMPRESSION GENERALE
Ce voilier a été très régulièrement entrete
nu et ré-équipé par son propriétaire qui
l'a acheté neuf. Il s'agit d'une occasionrare, dont les quelques travaux de remise
en état (traitement de la quille, remplacement de l'hélice) n'empêcheront pas unenavigation immédiate.
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Un Sun Light 31 mis à nu
1986- 1992
Sun Light en quatre datesSeptembre1986.
Pour la première fois,
le Sun Light 30 est
présenté au Grand Pavoisde La Rochelle. Deux for
mules d'emménagement
sont proposées : une ver
sion propriétaire aveccuisine en long face au
Surveillerle génois
Ainsi, à l'heure d'armer le bateau, il faut se rendre à l'évidence. Si les passavants sontlarges, on doit cependant composer avec lés trois cadènes quiles encombrent. Il y a dix ans,lors du lancement du -SunLight30,le gréement à barres de flèchepoussantes n'était pas encorerentré dans les mœurs. Le mâtde Déofamil a deux étages debarres de flèche dans l'axe et esttenu par une paire de bas-haubans avant, de galhaubans etd'inters, ainsi que par une pairede bas-haubans arrière. Bilan:trois cadènes par bord. Pour legréement courant, pas de commentaires superflus à ajouter.Tout fonctionne. Le hale-bas rigide évite l'utilisation d'une balancine. Les écoutes de génoispassent par une poulie de renvoi à plat -pont avant de revenirsur des winches Harken 40 selftailing. La barre d'écoute degrand-voile est située sur l'avantdu cockpit et fixée sur le bridgedeck. Sa positionreste d'ailleursla meilleure façon de faire la différence entre le Sun Light 31 etle Sun Odyssey 31. Elle est, surce dernier, fixée sur le rouf.
Moteur! Le Yanmar2GM ne sefait pas prier pour démarrer. Ilne nous faut que quelques minutes pour envoyer le génois etla grand-voile, deux voiles quidatent de 1995. La première,coupée par la voilerie Elvstr6mest équipée sur sa face avantd'un Zip FurI permettant de rattraper le creux. La seconde toujours signée Elvstr6m est équipée de lattes forcées. Au près, ilva sans dire que c'est le génoisqu'il faut surveiller avant tout.Sa surface est pratiquerrientdouble de celle de la grand-voile.A la barre, même si le vent nesouffle pas en tempête, loin s'enfaut, Déofamil se révèle vivantà faire marcher. Histoire de faireprendre l'air au triradial, nousnous lançons même dans unpetit bord de spi poume rien gâcher de cette sortie qui a commeun goût d'adieu pour Brigitte etJean-Claude Amodéo. Il n'esten effet pas si facile de se séparer d'un fidèle compagnon.Mais, juré ! Dernière sortie oupas,il est hors de question de nepas donner à leur Sun Light 31,l'incontournable petit coup depropreté.Depuis dixans,ilsl'onttoujours fait. Pourquoi donc y
déroger? ~~
990. Le 3 1 seéécIine en Sun Fastet Sun Odyssey 31reconnaissable àsa oorre d'écoutesur le rouf. Dans laversion dériveurlesté, le winch demanœuvre estsous la table.
: --s-~:::-e."~.
Septembre 89.Changement de nom. Le
Sun Light 30 devient Sun
Light 31. Le safran quiétait accroché à un aileron est abandonné au
profit d'un safron suspendu. Le tableau arrière est
aussi revu. La coque est
rallongée et reçoit unejupe.Décembre 90.
Rechangement de nom.eest l'année de la nais
sance des deux gammeschez Jeanneau : Sun Fast
pour la course, Sun
Odyssey pour la croisiè
re. Le Sun Light 31devient donc Sun Fast 31
et Sun Odyssey 31 . Le
premier est équipé d'unlest plomb à grand tirant
d'eau alors que le Sun
Odyssey 31 est proposéavec le lest en fonte et est
dériveur lesté. Il est même
:xJSSible d'équiper d'une!:erre à roue.
Décembre 92-janvier 93.~-:::série est arrêtée. En six
="5, près de mille bateaux=.-~été construits, dont
750 Sun Light 30 et 31 etno Sun Odys.\ey 31 etS~":'fost 31. Sor. SOCCe5
;.;._~sere 'e s._~ o:y....Yay~. = :-.,.; 52f.: ,:i-- :-s st';','fS
trop étroit, ni trop large pour secaler les pieds. De même, assisau \"ent.on pourrait presque rester des heures au rappel tant, làencore, l'angle des hilaires estplutôt bien dessiné. Le coffre,lui, situé dans le cockpit sur tribord est unique et spacieux.Mais mieux vaut ne pas le surcharger outre mesure. « Si l'onn'on n'y prend pas garde, précise Jean-Claude, on risque, auport, de faire gîter le bateau surtribord. D'ailleurs, précise-t-il,c'est pour cette raison que je préfère naviguer avec le radeau desurvie amarré dans lajupe et nonpas stocké dans le coffre ». Naviguer, voilà bien ce qui nousmanque pour finir de cerner lapersonnalité du Sun Light 31.
carré et une version team
cuisine en L - celle quicorrespond à Déofamil.
Pour le lest, on a égaIement le choix: sJandard
en fonfe [1,45 m), grand
tirant d'eau en plOmb(1,78 m), et dériveur lesté: 1,10 m/2 m.
Un coffrespacieux
avouez que c'est plutôt bien.d'autant que le chantier n'a pasoublié de créer sur les faces latérales du rouf, un nombre suffisant de hublots (trois surchaque bord) pour éclairer largement l'intérieur.
Et le pont dans tout cela? Nousy voilà. Commençons par lecockpit·,qui est aussi bien conçupour la croisière que pourd'éventuelles empoignades enrégates: à la gîte, assis sur sesbancs, on apprécie la juste inclinaison des dossiers et la possibilité de disposer d'un espace ni
19B6.le Sun Light 30 estéquipé d'un safran accrochéà un aileron qui disparaîtraplus tard, en J989.
très petit. Globalement, le SunLight 31 n'a pas à renier sa silhouette qui a plutôt bien traversé les années. Tout comme iln'a pas à rougir de ses mensurations qui luipermettent de disposer d'un volume à vivre biendosé. Quelques chiffres pourfixer le débat: 1,80m de hauteursous barrots à l'entrée du carré; 1,70 m au niveau de la cloisonavant; 1,70 m dans la cabineavant et en prime, tout l'espacedisponible sous les planchers decouchettes pour y ranger le matériel. Enfin, on dispose aussirespectivement d' 1,74 m de hauteur dans le cabinet de toiletteet d' 1,77 m dans la cabine arrière,laquelle est munie de deuxpenderies. Pour un neuf mètres,
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