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RAPPORT ANNUEL 2004COSOB

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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

Le Président,

Alger le 13 juillet 2005

Monsieur le chef du Gouvernement,

J’ai l’honneur de vous présenter le rapport annuel 2004 de la Commission d’Organisation et de Surveillance des Opérations de Bourse conformément aux dispositions de la loi n° 03-04 du 17 février 2003, modifiant et complétant le décret législatif n° 93-10 du 23 mai 1993 relatif à la bourse des valeurs mobilières.

S’agissant d’un premier rapport présenté aux autorités publiques, une brève rétrospective de l’action de la COSOB dans l’édification du marché financier s’impose.Cette action s’inscrit nécessairement dans le vaste programme de réforme du système financier engagé par les pouvoirs publics.

En effet, la mise en place d’un marché financier en Algérie constitue un axe important des réformes économiques devant doter le pays d’instruments économiques et financiers modernes à même de contribuer efficacement à l’avènement d’une économie de marché.

Son développement doit contribuer à assurer la transition vers le financement de l’économie par le marché procurant ainsi aux opérateurs économiques des ressources aussi bien internes qu’externes nécessaires à leur développement.

Ce développement est d’autant plus nécessaire que l’économie est appelée à s’ouvrir davantage sur l’extérieur dans un contexte marqué par de profondes mutations dans l’économie mondiale.

La mise en place d’un marché financier en Algérie est récente. Il faut rappeler que, contrairement aux pays voisins, l’Algérie ne disposait pas d’une bourse et que par conséquent les traditions en matière d’opérations boursières étaient inexistantes.

Il fallait donc mettre en place non seulement les conditions préalables à l’émergence du marché financier mais également les institutions nécessaires à son fonctionnement.

Dans ce cadre, les pouvoirs publics ont pris des mesures portant sur le cadre juridique, l’organisation institutionnelle, la fiscalité et la formation des différents acteurs du marché.

Rapport annuel 2004 COSOB

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Au plan juridique, ces mesures se sont traduites par la refonte en 1993 du Code de commerce qui a introduit de nouveaux instruments financiers ainsi que de nouvelles règles d’organisation et de fonctionnement des sociétés par actions. Elles se sont traduites aussi par la promulgation, la même année, du décret législatif n°93-10 du 23 mai 1993 relatif à la bourse des valeurs mobilières qui constitue la loi-cadre du marché financier et qui définit le rôle et les prérogatives des différents intervenants ainsi que les dispositions relatives à la transparence, au bon fonctionnement du marché et à la protection des investisseurs en valeurs mobilières.

Au plan institutionnel, ces mesures ont permis la mise en place de la Commission d’Organisation et de Surveillance des Opérations de Bourse (COSOB) chargée de la régulation du marché, de la Société de Gestion de la Bourse des Valeurs (SGBV) chargée de la gestion des transactions en bourse, des Intermédiaires en Opérations de Bourse (IOB) chargés de la négociation des valeurs mobilières et enfin d’une société d’investissement à capital variable (SICAV).

Au plan fiscal, et afin d’encourager l’épargne à s’investir en bourse, le gouvernement a édicté des dispositions relatives à l’exonération fiscale des valeurs mobilières cotées.Au plan de la formation, la COSOB, avec l’appui du Ministère des finances, a organisé une formation pilote destinée à former une première promotion de professionnels du marché. Cette formation a été organisée en Algérie et complétée par des stages à l’étranger.Ces différentes mesures ont permis le démarrage effectif du marché par l’introduction en bourse de quatre titres : il s’agit de l’obligation SONATRACH et des actions de l’entreprise publique ERIAD SETIF, du groupe SAIDAL et de l’EGH El Aurassi.Le lancement de ces différentes opérations a suscité un intérêt certain des investisseurs pour ces instruments offerts au public sur le marché financier naissant qui est ainsi devenu une réalité dans le paysage financier algérien.Dans ce cadre, il y a lieu de citer la particularité de l’expérience algérienne tenant au fait que c’est la COSOB qui a été en charge de l’organisation du marché et de son démarrage effectif. Conformément à la mission que lui a conférée le législateur, la COSOB a, depuis son installation en décembre 1995, entrepris la mise en place du cadre institutionnel et réglementaire qui devait permettre l’organisation des premières opérations sur le marché des valeurs mobilières.Cette action s’est traduite par l’élaboration du cadre réglementaire définissant notamment les obligations d’information du public par les émetteurs de valeurs mobilières, les règles d’exercice du métier d’intermédiaire en opérations de bourse ainsi que les règles de fonctionnement du marché boursier.

Rapport annuel 2004 COSOB

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Sur le plan des activités du marché des valeurs mobilières, l’analyse de l’évolution des cours des sociétés cotées laisse apparaître une forte baisse par rapport à leur cours d’introduction.

Si l’on rapporte l’évolution des cours des sociétés cotées à l’évolution de leur situation financière et notamment à leurs résultats, on est amené à constater qu’il n’y a pas de corrélation entre les deux, comme cela aurait été le cas dans un marché suffisamment développé.

L’explication à cette tendance baissière du marché est plutôt à rechercher au niveau du contexte dans lequel se met en place le marché financier en Algérie et aux mécanismes de son fonctionnement.

L’expérience tirée de ces opérations a par ailleurs permis d’identifier les améliorations à d’apporter en vue de la mise à niveau du marché avec les exigences et attentes des opérateurs économiques, des investisseurs nationaux et étrangers.

Cette nécessaire mise à niveau a d’ailleurs déjà commencé par des actions structurelles telles que la mise en place d’un dépositaire central des titres appelé à gérer les titres de manière moderne, professionnelle et sécurisée, le projet de modernisation du marché boursier, la réforme bancaire à travers notamment le système de paiement qui contribuera d’une manière significative à l’amélioration des conditions de déroulement des opérations de bourse.

Il faut rappeler que le marché financier algérien est à ses débuts et qu’il évolue dans un environnement où la culture boursière est encore très insuffisante et dans un système financier en pleine mutation.

Par ailleurs, après un démarrage encourageant, le nombre d’introductions en bourse a connu une stagnation qui n’a pas manqué d’avoir un effet négatif sur la perception par les investisseurs des perspectives de développement du marché financier.

Il semble clair que le développement du marché financier en Algérie dépend pour une grande part du processus de privatisation des entreprises publiques. Le secteur privé, bien que montrant des signes d’intérêt pour la bourse, demeure hésitant tant que le système financier notamment reste marqué par des lenteurs dans son fonctionnement.Il faut également reconnaître que le fonctionnement actuel du marché connaît des insuffisances auxquelles la Commission, en concertation avec les pouvoirs publics, tente d’apporter des réponses à travers la mise en œuvre d’un certain nombre d’actions.

Rapport annuel 2004 COSOB

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L’année 2004 a été marquée par trois faits saillants au niveau du marché financier algérien :

- L’entrée en activité du dépositaire central des titres La mise en place du dépositaire central des titres constitue un projet structurant du marché financier. Cet organisme de place va permettre, par une gestion dématérialisée des titres, un fonctionnement du marché selon les standards internationaux en termes de délais et de sécurité de traitement des opérations.

- L’essor du marché obligataire

Durant l’année 2004, plusieurs emprunts obligataires ont été émis par de grandes entreprises publiques. Le recours croissant à ce marché traduit un intérêt certain des entreprises algériennes pour ce mode de financement et montre que le marché financier peut jouer un rôle significatif dans le financement de l’économie.

- La relance du processus d’introduction en bourse

La décision du CPE d’introduire en bourse onze entreprises publiques dans le cadre de l’ouverture de leur capital constitue un signal fort des autorités publiques pour la relance de la bourse d’Alger.

Le programme de travail de la COSOB a été, en 2004, et continuera d’être, largement dicté par la nécessité de la mise à niveau de la bourse d’Alger, de l’élévation du niveau de qualification des professionnels du marché, de l’amélioration de la qualité de l’information publiée par les émetteurs et de la diffusion de la culture financière dans le public.Cependant, toutes ces actions ne pourront produire leur plein effet que si elles sont soutenues par un approvisionnement régulier du marché en titres nouveaux.

Je vous prie d’agréer, Monsieur le Chef du Gouvernement, l’expression de ma haute considération.

Ali Sadmi

Rapport annuel 2004 COSOB

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Chapitre I Présentation de la Commission d’Organisation et de Surveillance des Opérations de Bourse 9

1- la protection des investisseurs en valeurs mobilières 102- le bon fonctionnement et la transparence du marché des valeurs

mobilières11

3- les pouvoirs de la Commission 11

Chapitre II Evolution du cadre juridique 13

1- Le code de commerce 152- Le décret législatif n° 93-10 relatif à la bourse des valeurs

mobilières15

3- Le règlement général du dépositaire central des titres et le règlement relatif à la tenue de compte-conservation

16

ChapitreIII Activités du marché des valeurs mobilières 19

1- Le marché des actions 201-1 Les ordres présentés sur le marché 201-2 Evolution des cours 211-3 Les transactions réalisées 23

2-Le marché obligataire 243-Informations périodique et permanente 254-Les Organismes de Placement Collectif en Valeurs Mobilières

(OPCVM)26

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Chapitre IVIntermédiation Boursière et infrastructures de marché 27

1- Les intermédiaires en opérations de bourse (IOB) 282- La société de gestion de la bourse des valeurs mobilières

(SGBV)29

3- Le dépositaire central des titres 31

Chapitre V Communication et actions pédagogiques 35

1- Organisation d’un séminaire sur les titres d’emprunt 362- Journées d’information sur le marché financier en Algérie 363- Edition de supports pédagogiques 374- Les relations avec les médias 38

Chapitre VI Coopération intenationale 39

1- Coopération avec les organismes de régulation 402- Coopération avec l’agence canadienne de développement

international (ACDI)40

3- Coopération dans le cadre du programme MEDA 41

ANNEXES 42

Annexe 1 : Organigramme général de la COSOB 43Annexe 2 : Quelques indicateurs sur les sociètés cotées 44Annexe 3 : Titres de Capital et de Créance 45Annexe 4 : Cours des actions et obligations 46Annexe 5 : Présentation des comptes de la COSOB pour l’année 2004 48

SOM

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Rapport annuel 2004 COSOB

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Présentation de la Commission

d’Organisation et de Surveillance

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Créée par le décret législatif n° 93-10 du 23 mai 1993, modifié et complété, relatif à la bourse des valeurs mobilières, la Commission d’Organisation et de Surveillance des Opérations de Bourse (COSOB) est une autorité de régulation indépendante dotée de la personnalité morale et jouissant de l’autonomie financière

La COSOB est composée d’un Président et de six (06) membres.

Le Président est nommé par décret présidentiel pour un mandat de quatre ans.Les membres de la Commission sont nommés en fonction de leurs compétences financières et boursières pour une durée de quatre (4) ans, par voie réglementaire, selon la répartition suivante :

- un magistrat proposé par le ministre de la justice;- un membre proposé par le ministre chargé des finances;- un professeur d’université proposé par le ministre chargé de l’enseignement supérieur;- un membre proposé par le gouverneur de la Banque d’Algérie;- un membre choisi parmi les dirigeants des personnes morales émettrices de valeurs mobilières ;- un membre proposé par l’ordre national des experts comptables, commissaires aux comptes et comptables agréés.La COSOB bénéficie d’une subvention allouée sur le budget de l’Etat et perçoit des redevances sur les actes et services rendus dans l’exercice de ses attributions.

Les règles d’assiette, de calcul et de recouvrement des redevances sont fixées par voie réglementaire.La Commission a pour mission d’organiser et de surveiller le marché des valeurs mobilières en veillant notamment :

1- A la protection des investisseurs en valeurs mobilières :

La COSOB veille à la protection des investisseurs par la délivrance d’un visa sur les notices d’information établies par toute entreprise qui fait appel public à l’épargne à l’occasion d’une émission de valeurs mobilières, d’une introduction en bourse ou à l’occasion d’opérations d’offres publiques.

En plus de ce contrôle préalable de l’information, la Commission exerce un contrôle a posteriori sur les sociétés admises à la cote et qui porte sur les publications légales et réglementaires auxquelles sont soumises ces sociétés : états financiers et rapports annuels notamment.

Le visa de la Commission ne comporte pas d’appréciation sur la qualité de l’opération envisagée par l’émetteur. Il signifie que l’information contenue dans les notices d’information est pertinente, cohérente et suffisante pour permettre à l’investisseur de prendre sa décision de souscrire ou d’acquérir des valeurs mobilières en connaissance de cause.

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2- Au bon fonctionnement et à la transparence du marché des valeurs mobilières :

La surveillance du marché a pour objectif principal d’assurer l’intégrité et la sécurité du marché des valeurs mobilières par le contrôle des activités des intermédiaires en opérations de bourse, des teneurs de compte -conservateurs de titres, de la société de gestion de la bourse des valeurs, du dépositaire central des titres et des organismes de placement collectif en valeurs mobilières.

Cette surveillance permet au régulateur de s’assurer que :- les intermédiaires en opérations de bourse respectent les règles visant à protéger le marché de tout comportement frauduleux ou inéquitable;- le marché fonctionne selon les règles garantissant la transparence et la protection de l’investisseur;- l’administration et la gestion des titres sont effectuées conformément aux dispositions légales et réglementaires les régissant.

3-Les pouvoirs de la Commission :

Afin de lui permettre d’accomplir ses fonctions, le législateur a doté la Commission de pouvoirs réglementaire, d’agrément, de contrôle, d’enquête, disciplinaire et arbitral.

Le pouvoir réglementaire :

Dans le cadre de la législation régissant le marché financier, la Commission élabore des règlements soumis à l’approbation du ministre chargé des finances.

Les règlements édictés concernent notamment :- les règles professionnelles applicables aux intermédiaires en opérations de bourse (I.O.B), aux organismes de placement collectif en valeurs mobilières (OPCVM), aux teneurs de compte - conservateurs de titres;- les obligations d’information par les sociétés lors d’émission de valeurs mobilières par appel public à l’épargne;- la gestion de portefeuille de valeurs mobilières;- les règles de fonctionnement de la société de gestions de la bourse des valeurs (S.G.B.V) et du dépositaire central des titres.

Le pouvoir d’agrément et d’habilitation :

La Commission agrée :- les intermédiaires en opérations de bourse;- les sociétés d’investissement à capital variable (SICAV) et les fonds communs de placements (FCP);- elle habilite les teneurs de compte – conservateurs de titres.

Le pouvoir de surveillance, de contrôle et d’enquête :

Ce pouvoir permet à la Commission de s’assurer en particulier :- que les intervenants du marché respectent les dispositions légales et réglementaires régissant le marché;- que les sociétés faisant appel public à l’épargne se conforment aux obligations d’information auxquelles elles sont soumises;- que les rectificatifs ont été apportés en cas d’irrégularités constatées.Pour exécuter sa mission de surveillance et de contrôle, la Commission est habilitée à effectuer des enquêtes auprès de sociétés ou d’institutions financières concernées par une opération sur valeurs mobilières.

IRapport annuel

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Le pouvoir disciplinaire et arbitral :

Il est institué au sein de la COSOB une chambre disciplinaire et arbitrale qui comprend outre le Président, deux (02) membres élus parmi les membres de la COSOB et deux (02) magistrats désignés par le ministre de la Justice.Le Président de la COSOB assure la présidence de la chambre.

- En matière disciplinaire, la chambre est compétente pour instruire tout manquement aux obligations professionnelles et déontologiques des I.O.B ainsi que toute infraction aux dispositions législatives et réglementaires qui leur sont applicables.- En matière arbitrale, la chambre est compétente pour instruire tout litige technique résultant de l’interprétation des lois et règlements régissant le fonctionnement du marché boursier intervenant :- entre I.O.B;- entre I.O.B et la Société de Gestion de la Bourse des Valeurs (SGBV);- entre I.O.B et leurs clients;- entre I.O.B et sociétés émettrices.

La Commission dispose, pour son fonctionnement, d’un secrétariat doté de services administratifs et techniques,composés :- d’un secrétaire général;- de conseillers placés auprès du président;- de trois (3) directions (affaires juridiques et administratives, opérations et information financières, développement et surveillance du marché).

Les membres de la commission: Ali SADMI Président nommé par

décret présidentielMabrouk HOCINE Proposé par le

Ministre de la justiceMustapha TAMELGHAGHET

Proposé par le Ministre chargé des finances

Mohamed BOUSSOUMAH

Proposé par le Ministre chargé de l’Enseignement Supérieur

Saïd DIB Proposé par le Gouverneur de la Banque d’Algérie

Lanouar HADDOUD Représentant les personnes morales émettrices de valeurs mobilières

Ali HADJ ALI Représentant de l’ordre national des experts comptables, commissaires aux comptes et comptables agréés

IRapport annuel 2004 COSOB

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Evolution du cadre juridique

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II

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Un cadre juridique cohérent et adapté au contexte algérien constitue une des conditions préalables au développement du marché financier.

En effet, l’expérience tirée des premières opérations d’introduction de sociétés en bourse, bien que courte, a permis d’identifier les entraves et les dysfonctionnements sur le plan juridique qui risquent d’empêcher le développement et le fonctionnement régulier du marché financier.

La COSOB, en sa qualité d’organe de proposition de textes législatifs et réglementaires, tel que cela lui a été conféré par le décret législatif n° 93-10 du 23 Mai 1993,modifié et complété, relatif à la bourse des valeurs mobilières, avait entrepris un examen des textes qui régissent le marché financier afin d’émettre des propositions d’amendements en vue d’adapter le cadre juridique aux exigences apparues à travers la mise en place pratique des institutions du marché et de la réalisation d’opérations d’appel public à l’épargne qui se sont traduites par la cotation de titres en bourse.

A ce titre, la COSOB a proposé au gouvernement un avant –projet de loi portant sur des propositions d’amendements au décret législatif n°93-10 du 23 mai 1993 relatif à la bourse des valeurs mobilières. Les amendements visaient essentiellement à :

- préciser le statut et les missions de la COSOB ; celle-ci est ainsi définie comme une autorité de régulation indépendante dotée de la personnalité morale et jouissant de l’autonomie financière. - démonopoliser l’activité d’intermédiaire en opérations de bourse en l’élargissant notamment aux banques et aux établissements financiers ;- donner un ancrage juridique au dépositaire central des titres ;- préciser les activités que les intermédiaires en opérations de bourse (IOB) sont habilités à effectuer ;- introduire des dispositions relatives aux franchissements de seuils de participation dans le capital des sociétés cotées afin de protéger les actionnaires minoritaires.

Ces amendements ont été adoptés au cours de l’année 2003 à travers la loi n°03-04 du 17 février 2003, modifiant et complétant le décret législatif n°93-10 du 23 mai 1993 relatif à la bourse des valeurs mobilières.

La mise en œuvre de la loi n°03-04 du 17 février 2003 s’est traduite, au cours de la même année, par l’adoption par la COSOB des règlements visant à encadrer les activités du dépositaire central des titres et des teneurs de compte conservateurs.

IIRapport annuel 2004 COSOB

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Les missions d’intérêt public du dépositaire central des titres et le nouveau régime des titres imposent la mise en place d’un cadre juridique clair et cohérent qui définit les responsabilités et obligations du dépositaire central des titres, les relations avec ses adhérents, les principes de l’inscription en compte des titres ainsi que les conditions d’exercice de l’activité de tenue de compte conservation.

Dans ce cadre, il convient de rappeler le cadre juridique dans lequel devait évoluer le dépositaire central des titres.

1- Le code de commerce :

Les dispositions de l’article 715bis37 du code de commerce prévoient l’inscription en compte de titres et la tenue de compte par un intermédiaire habilité : «les valeurs mobilières émises en Algérie peuvent soit être matérialisées par la remise d’un titre soit faire l’objet d’une inscription en compte…».

Lorsque le titre est au porteur, le compte est tenu par un intermédiaire habilité. Lorsque le titre est nominatif, le compte est tenu par l’émetteur.La dématérialisation des titres dans la phase actuelle sera volontaire. C’est-à-dire que toute société cotée ou qui demandera son admission en bourse devra prévoir dans ses statuts la forme de l’inscription en compte de ses actions.

Pour ce qui est des valeurs du Trésor, l’arrêté qui définit les conditions de leur émission prévoit leur inscription en compte.De même que pour les obligations émises par les sociétés par actions, c’est le contrat d’émission qui définit la forme scripturale des titres.

2-Le décret législatif n° 93-10 du 23 mai 1993 relatif à la bourse des valeurs mobilières :

Ce texte, modifié et complété par la loi n°03-04 du 17 février 2003, constitue actuellement la loi cadre du marché financier algérien. Conformément aux options retenues par le comité de pilotage et transcrites dans le rapport final relatif au schéma directeur de mise en place d’un dépositaire central des titres, il s’agissait d’introduire les dispositions induites par la dématérialisation volontaire des titres et qui vont consacrer la création du dépositaire central et l’activité de tenue de compte titres.

L’option retenue par le comité de pilotage du projet consistait à introduire deux articles de portée générale qui donnent un ancrage juridique au dépositaire central des titres, d’une part, et qui confient à la COSOB le pouvoir de réglementer les conditions d’inscription en compte et d’exercice de l’activité de tenue de compte, d’autre part.

IIRapport annuel

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Les amendements adoptés sont rédigés comme suit :

«Article 19 ter : lorsqu’un émetteur de titres, qu’il soit Etat, collectivité locale, organisme public ou société par actions, use de la faculté d’émettre des titres inscrits en compte, les titres au porteur ne peuvent être inscrits que chez un intermédiaire habilité par la commission d’organisation et de surveillance des opérations de bourse en qualité de teneur de compte -conservateur de titres.Les conditions d’habilitation des teneurs de compte titres et de contrôle de l’activité sont précisées par un règlement de la commission d’organisation et de surveillance des opérations de bourse».

«Article 19 quater : les fonctions de dépositaire central des titres sont exercées par un organisme institué sous forme de société par actions.Les statuts et leurs modifications, la nomination du directeur général ainsi que des principaux dirigeants du

dépositaire central des titres doivent être approuvés par le ministre chargé des finances après avis de la commission d’organisation et de surveillance des opérations de bourse.Sur rapport motivé de la commission d’organisation et de surveillance des opérations de bourse et à titre conservatoire, le ministre chargé des finances peut démettre le directeur

général du dépositaire central des titres et/ou les principaux dirigeants et pourvoir à leur remplacement dans l’attente de la nomination par le conseil d’administration d’un nouveau directeur général et/ou de nouveaux dirigeants.Les missions du dépositaire central des titres susceptibles de permettre le dénouement des opérations contractées sur les marchés réglementés ou de gré à gré consistent en :

- la conservation des titres qui permet l’ouverture de comptes au nom des intervenants agréés,- le suivi du mouvement des titres d’un compte à un autre,- l’administration des titres pour permettre aux intervenants agréés d’exercer leurs droits y afférents,

- la codification légale des titres,- la publication d’informations relatives au marché”.

3-Règlement général du dépositaire central des titres et règlement relatif à la tenue de compte conservation :

Suite à l’adoption des amendements précités, la Commission a édicté deux règlements qui viennent préciser et encadrer l’activité du dépositaire central des titres et celle de teneur de compte conservateur.

IIRapport annuel 2004 COSOB

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3.1 Règlement n° 03-01 du 18 Mars 2003 portant règlement général du dépositaire central :

Le règlement a pour objet de définir les règles de fonctionnement du dépositaire central qui prend la dénomination de «Algérie Clearing» et les règles de gestion du système de règlement-livraison des titres.Le règlement définit les catégories d’établissements qui peuvent être adhérents d’Algérie Clearing ainsi que les conditions de leur adhésion.

L’admission d’un adhérent est prise par le conseil d’administration d’Algérie Clearing sur la base d’un dossier administratif dont le contenu est défini par une instruction du dépositaire central.

Sont également précisées dans le règlement général les règles de conservation et de fonctionnement des comptes courants titres.

La deuxième partie du règlement général définit les règles de fonctionnement du système de règlement-livraison géré par Algérie Clearing.

Le système de règlement-livraison permet de réaliser automatiquement et de manière simultanée le règlement et la livraison des titres négociés sur un marché réglementé ou de gré à gré.

Le système comprend deux étapes de traitement prises en charge par les sous-systèmes d’ajustement, d’appariement et de dénouement.Le sous-système ajustement permet aux collecteurs d’ordres, qui sont essentiellement les banques teneurs de comptes, et aux négociateurs de s’accorder sur les ordres exécutés en bourse.Le sous-système appariement permet de valider des opérations conclues entre deux établissements hors du marché réglementé.

Le sous-système dénouement prend en charge les opérations de livraison dans les comptes courants du dépositaire central et les opérations de règlement espèces dans les comptes de la banque centrale qui participe au fonctionnement du système de règlement-livraison en tant que banque de règlement.

3.2 Règlement n° 03-02 du 18 Mars 2003 relatif à la tenue de compte conservation :

Ce règlement, pris conformément aux attributions de la COSOB en matière réglementaire fixées par l’article 31 de la loi précitée, a pour objet de définir lesconditions d’habilitation et d’exercice de l’activité de tenue de compte titres.Les banques et les établissements financiers ainsi que les intermédiaires en opérations de bourse peuvent, après leur habilitation par la COSOB, exercer l’activité de teneur de compte.

IIRapport annuel

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Les établissements qui demandent l’habilitation doivent adresser à la COSOB un dossier dont le contenu est défini par instruction.

Pour être habilité à exercer l’activité de teneur de compte, l’établissement requérant doit s’engager à respecter les exigences en termes de moyens et de procédures fixées dans le cahier des charges défini par une instruction de la COSOB.

Le cahier des charges fixe les moyens et procédures du teneur de compte, la nomenclature des comptes ainsi que les règles de fonctionnement de la comptabilité titres.

Les relations entre le teneur de compte et son client sont définies par une convention d’ouverture de compte titres établie avant toute comptabilisation de titres dans les livres du teneur de compte.

IIRapport annuel 2004 COSOB

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Activités du marché des

valeurs mobilières

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1/ Le marché des actions :

A la fin de l’année 2004, seules trois valeurs sont cotées sur la bourse d’Alger : il s’agit des titres de capital d’Eriad-Sétif (secteur agro-alimentaire), de l’EGH El-Aurassi (hôtellerie) et de Saidal (secteur pharmaceutique). Le flottant mis sur le marché représente, pour rappel, 20% du capital de ces sociétés cotées.La capitalisation boursière au 31/12/2004, a été de : 10 100 000 000 DA

1-1 LES ORDRES PRÉSENTÉS SUR LE MARCHÉ :

Durant l’année 2004, 820 ordres au total (tous titres confondus) ont été présentés sur le marché.

La plus grande partie de ces ordres, soit 676 ordres représentant 82% du total, concerne des ordres de vente. Il s’agit donc d’un marché plutôt vendeur au regard du nombre d’ordres de vente présentés sur le marché. Le tableau ci-après illustre la répartition des ordres par titre :

TITRENOMBRES D’ORDRES

Achat VenteERIAD SETIF 23 66

SAIDAL 22 514EL AURASSI 99 96

TOTAL 144 676

A titre de rappel, durant l’année 2003, 1545 ordres au total ont été présentés sur le marché. Ainsi l’année 2004 a enregistré une baisse du nombre d’ordres de 48% par rapport à l’année 2003.

VOLUME DE L’OFFRE ET DE LA DEMANDE :

La demande globale présentée sur le marché, pour les trois titres de capital, dépasse très largement l’offre. En effet, le volume total de la demande représente 306 911 actions, contre 236 607 actions en 2003, ce qui représente une augmentation de 30 %.

L’offre globale, pour les trois titres de capital, enregistrée durant l’année 2004 est de 104 481 actions, contre 156 911 actions pour l’année 2003, soit une diminution de 33 %.

Sur le plan du volume, le marché est plutôt demandeur. Cette tendance se maintient pour la deuxième année consécutive.

La répartition par titre de l’offre et de la demande présentées sur le marché est donnée par le tableau suivant :

TITRENOMBRES D’ORDRES

Achat VenteERIAD SETIF 6397 9045

SAIDAL 6776 72667EL AURASSI 294100 22769

TOTAL 307273 104481

Ainsi, la demande globale de titres dépasse l’offre globale. Toutefois, en considérant les titres individuellement, le marché demeure toujours offreur pour les actions d’ ERIAD Sétif et de SAIDAL et largement demandeur pour l’action El- AURASSI.

III

Rapport annuel 2004 COSOB

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Le graphe ci-dessous illustre la répartition par titre de l’offre et de la demande présentées sur le marché durant l’année 2004.

Sur l’ensemble des volumes de titres présentés en bourse, seuls 7% des ordres d’achat et 21% des ordres de vente ont été satisfaits. Les proportions affichées durant l’année 2003 étaient respectivement de 17% et 25%.

Le taux de satisfaction des ordres nous renseigne sur la faiblesse de la liquidité qui caractérise le marché boursier dans la phase actuelle de son développement.

1-2 EVOLUTION DES COURS :

L’analyse de l’évolution des cours est basée sur l’observation de deux indicateurs importants à savoir :

- le niveau des cours par rapport au cours d’introduction;- la volatilité des cours.

a- le niveau des cours :

Durant l’année 2004, les cours des titres de capital ont connu différents niveaux.Pour indication, les cours des titres cotés ont fluctué à l’intérieur des fourchettes suivantes :

(DA)2003 2004

ERIAD Sétif 945-1050 1000-1050

SAIDAL 380-470 345-365EL

AURASSI 250-270 260-280

Comme indiqués par les fourchettes, les cours minimums enregistrés durant cette année étaient de 1000 DA, 345 DA et 260 DA respectivement pour ERIAD Sétif, SAIDAL et EL-AURASSI, soit une variation de cours à la baisse de 56 %, 59% et 35%, par rapport aux cours d’introduction qui sont respectivement de 2300 DA, 800 DA et 400 DA.

La moyenne annuelle des cours enregistrés durant l’année 2004 est de 1015, 350 et 270 DA respectivement pour l’action ERIAD-Sétif, l’action Saïdal et l’action El AURASSI (contre 980, 430 et 255 DA pour l’année 2003). Cette moyenne annuelle des cours illustre la stabilité des cours par rapport aux fourchettes de cours enregistrés durant toute l’année 2004.

b- La volatilité des cours :

Cet indicateur qui se mesure par l’amplitude de la fourchette des cours cotés, nous renseigne sur la stabilité du marché en termes d’équilibre et de convergence des prix offerts et demandés. En effet, plus la volatilité est grande plus le marché est instable.

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Durant l’année 2004, les fourchettes des cours enregistrés ont fait ressortir les amplitudes suivantes : • 50 DA pour l’action ERIAD Sétif, contre 105 DA en 2003;• 20 DA pour l’action SAIDAL, contre 90 DA en 2003;• 20 DA pour l’action El Aurassi, en 2003 et en 2004.

Par ailleurs, il y a lieu de souligner que l’année 2004 a été marquée par une fréquence élevée de séances infructueuses pour tous les titres. Cette situation s’explique en grande partie par la divergence entre les prix offerts et les prix demandés, d’une part, et par un ralentissement des activités des IOB suite à la réorganisation institutionnelle de l’intermédiation en bourse, d’autre part. En effet, sur les 54 séances de bourse organisées durant l’année 2004 le nombre de séances fructueuses enregistrées par titre se présente comme suit :10 séances pour l’action ERIAD Sétif (contre 15 séances en 2003) ;10 séances pour l’action SAIDAL (contre 22 séances en 2003) ;37 séances pour l’action EL AURASSI (contre 41 séances en 2003) ;

L’évolution des cours par titre durant l’année 2004 est présentée par les graphes ci-dessous.

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1-3 LES TRANSACTIONS REALISEES :

Le volume de titres échangés durant l’année 2004 est faible par rapport au volume de titres présentés sur le marché. En effet, sur un volume total de 104 481 titres offerts, seuls 22 183 titres ont été échangés, ce qui correspond à un taux d’exécution de 21%, contre 39693 en 2003 soit une diminution de 44%.

Il y a lieu de noter que durant l’année 2004, sur le total des actions échangées en bourse, 17444 se rapportent àl’action EL AURASSI soit 79% du total des actions échangées en bourse. Les volumes d’actions ERIAD Sétif et SAIDAL échangées sont respectivement de 2958 (soit 13% du total échangé) et 1781 (soit 8 % du total échangé).

Le graphe suivant met en évidence l’évolution du volume d’actions échangées en bourse relatif à chaque titre pour les années 2003 et 2004.

Il en ressort les remarques suivantes :

§ Une baisse du volume des échanges pour l’action El-AURASSI, malgré un nombre de séances fructueuses pour ce titre plus élevé que celui des autres titres.

§ Une chute remarquée des volumes des échanges concernant l’action ERIAD Sétif et l’action SAIDAL due en grande partie au nombre élevé de séances de cotation infructueuses.

En terme de montant échangé, les transactions en bourse réalisées durantl’année 2004 totalisent un montant de 8.4 millions de dinars, contre 17.25 millions DA en 2003, réparti comme suit :

ERIAD Sétif : 3 millions de DA (contre 8 millions de DA en 2003) SAIDAL : 0.6 millions de DA (contre

2.7 millions de DA en 2003)El-AURASSI : 4.7 millions de DA (contre 6.53 millions de DA en 2003)

La baisse des montants échangés s’explique en grande partie par la baisse importante des volumes échangés dont les raisons ont déjà été évoquées ci dessus.

IIIRapport annuel

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Le graphe suivant illustre la part de chaque titre par rapport au montant total échangé en bourse durant 2004 :

Concernant la liquidité des titres, les volumes échangés rapportés à leur flottant (part du capital mise sur le marché ) donnent les proportions suivantes :

ERIAD Sétif : 0.3% (contre 0.8 % en 2003)

SAIDAL : 0.1% (contre 0.3 % en 2003) El-AURASSI : 1.4% (contre 2.1 % en 2003)

Ces ratios, loin des hypothèses fixées au démarrage de la bourse et qui étaient de 15%, nous renseignent sur la faible liquidité du marché.

2- Le marché obligataire :

Après une période de désaffection pour le financement des investissements par le marché, l’année 2004 a été marquée par la reprise des émissions obligataires par appel public à l’épargne. En effet, trois emprunts obligataires ont été émis au cours de cette année. Les fonds levés ont atteint 49,29 milliards de dinars. Il faut

relever que cette reprise a été amorcée au deuxième semestre 2003 par le lancement de deux emprunts obligataires au profit de la société de refinancement hypothécaire (SRH) et de la société SONATRACH. Ces émissions par appel public à l’épargne leur avaient permis de lever 7,48 milliards de dinars.

2-1 - Emprunts obligataires d’Air Algérie :

La compagnie Air Algérie a procédé à l’émission de deux emprunts obligataires. Le premier a eu lieu au mois de mars 2004 et le second au mois de novembre 2004. Ces deux emprunts avaient pour objectif le financement de l’acquisition de nouveaux avions et ce, dans le cadre du renouvellement de la flotte de la compagnie.

Le premier emprunt obligataire portait sur un montant de 4,4 milliards de dinars. Destiné exclusivement aux banques et aux investisseurs institutionnels, cet emprunt comportait deux tranches :

-une tranche dite « titres sériés » avec un taux facial de 3%et une maturité variant entre un an et trois ans ;- une tranche dite « ballon » avec un taux facial de 3,75% et une maturité de 5 ans.

Le second emprunt obligataire portait sur un montant de 24,89 milliards de dinars. Cet emprunt comportait également deux tranches :- la première tranche, destinée au grand public, portait sur un montant de 14,18 milliards de dinars avec une maturité de 6 ans et un taux facial progressif tous les deux ans (3%, 3,75% et 6%);

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- la seconde tranche, destinée aux banques et aux investisseurs institutionnels, portait sur un montant de 10,71 milliards de dinars avec une maturité variant entre 2 et 5 ans et un taux facial oscillant entre 3% et 3,75%.

2-2 - Emprunt obligataire SONELGAZ :

SONELGAZ a émis un emprunt obligataire de 20 milliards de dinars, destiné à financer des projets d’investissement portant sur l’extension de ses capacités de production.Réservé aux banques et aux investisseurs institutionnels, cet emprunt comportait trois tranches : - une tranche de 8 milliards de dinars, d’une maturité de 5 ans et un coupon de 3% ;- une tranche de 6 milliards de dinars, d’une maturité de 6 ans et un coupon de 3,25% ;- une tranche de 8 milliards de dinars, d’une maturité de 7 ans et un coupon de 3 ,50%.

Les titres correspondant aux emprunts obligataires ci-dessus indiqués ont été émis sous forme dématérialisée par inscription en comptes auprès des intermédiaires habilités par la COSOB.L’agrément des banques en qualité d’intermédiaire en opérations de bourse et leur habilitation en qualité de teneurs de compte- conservateurs de titres, la mise en place d’Algérie Clearing et l’appui technique apporté par la coopération internationale ont certainement contribué à la relance du marché obligataire.

3-Information périodique et permanente :

En vertu du règlement COSOB N° 2000-02 du 2 janvier 2000, les sociétés cotées sont tenues de publier leurs états financiers annuels et semestriels ainsi que l’opinion du ou des commissaire(s) aux comptes sur la sincérité et la régularité desdits états. Elles sont également tenues de porter à la connaissance du public toute information importante ou événement affectant l’activité ou la situation financière de la société.

Au cours de l’année 2004, les sociétés cotées ont procédé à la publication, dans les délais, de leurs états financiers, dans des quotidiens à diffusion nationale à l’exception de l’ERIAD Sétif qui a sollicité une prorogation de délai de publication suite au report de la tenue de l’assemblée générale des actionnaires.

Elles ont également procédé à la publication des communiqués de presse portant sur la convocation des assemblées générales, les résolutions adoptées, les modalités et délais de paiement des dividendes.

Il faut cependant noter que la politique de communication et d’information à l’adresse des actionnaires et du public en général est peu développée. En effet, celle-ci est souvent réduite à l’insertion de communiqués de presse dont le support de diffusion (quotidiens) et le nombre de parutions (limité) ne permettent pas une diffusion assez large et effective de l’information.

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Par ailleurs, il faut souligner l’absence de publications financières spécialisées et, par conséquent, de commentaires et d’analyses permettant, notamment aux petits porteurs, de mieux comprendre l’évolution des résultats des sociétés et leur situation financière.

4-Les organismes de placement collectif en valeurs mobilières (OPCVM ) :

Cette catégorie d’investisseurs institutionnels est quasiment inexistante. En effet, depuis l’agrément de la sicav Célim en 1998, la COSOB n’a enregistré aucun nouveau dossier d’agrément bien que des déclarations d’intention aient été exprimées par certaines institutions financières.Cette situation peut s’expliquer par le nombre réduit de titres sur le marché. La reprise des opérations d’appel public à l’épargne est susceptible de favoriser le développement des OPCVM. En ce qui concerne la sicav Célim, celle-ci n’est toujours pas ouverte au public malgré la réunion de conditions favorables dont notamment l’entrée en activité du dépositaire central des titres. L’évolution des résultats de la sicav ainsi que de son actif net sont indiqués comme suit :- Evolution des résultats de la SICAV : (DA)Indicateurs Actifs Net Résultats Net

1999 136 322 930 11 730 4202000 161 871 927 11 618 9352001 160 500 370 9 473 2052002 158 426 298 8 049 7812003 157 470 669 3 454 3222004 160 083 901 4 628 081

Création et mise en place d’un organisme de placement collectif en valeurs mobilières (OPCVM) de taux:

Les perspectives d’amélioration de l’activité financière et boursière grâce notamment à de nouvelles émissions obligataires réalisées avec succès (SRH, Sonatrach, Air-Algérie, Sonelgaz) ou à venir, et à l’introduction en bourse envisagée de plusieurs grandes entreprises du secteur public ont incité la Banque Nationale d’Algérie (BNA) à créer une SICAV de taux en vue de diversifier ses instruments d’intervention sur le marché. A la demande de la COSOB, un expert a été mobilisé dans le cadre du programme MEDA pour assister la BNA dans la mise en place de cette SICAV. L’intervention de l’expert a porté sur les aspects organisationnels et opérationnels de montage d’un tel organisme : moyens humains et techniques, procédures internes, rôles du back-office et du dépositaire, commercialisation.

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Intermédiation Boursière et

infrastructures de marché

Chap

itre

IV

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1- Les intermédiaires en opérations de bourse :

Agrément des IOB et inscription des négociateurs :

Le décret législatif n° 93-10 du 23 mai 1993, modifié et complété, relatif à la bourse des valeurs mobilières a autorisé les banques, les établissements financiers, les sociétés d’assurance et les fonds de participation à exercer, à titre transitoire pour une période ne pouvant dépasser cinq ans à compter de la date de sa promulgation, l’activité d’intermédiation en opérations de bourse.

C’est ainsi qu’à la fin de l’année 1997, six banques commerciales publiques, un établissement financier et cinq sociétés d’assurance publiques ont reçu un agrément provisoire en qualité d’intermédiaire en opérations de bourse. Ces agréments ont permis la mise en place courant 1997 de la société de gestion de la bourse des valeurs (SGBV) dont les actionnaires sont les intermédiaires en opérations de bourse.

L’expiration fin mai 1998 du délai fixé par le décret législatif suscité a favorisé la création par ces douze intermédiaires en opérations de bourse de cinq sociétés par actions pour exercer à titre principal l’activité d’IOB. A fin 1998, Errached El mali, SOFICOP, SOGEFI, SPDM B/C et Union Brokerage ont obtenu l’agrément de la COSOB.

La promulgation de la loi n° 03-04 du 17 février 2003 modifiant et complétant le décret législatif n° 93-10 du 23 mai 1993 relatif à la bourse des valeurs mobilières, en permettant aux banques et aux établissements financiers d’exercer l’activité d’IOB en leur sein ou par le biais d’une filiale, a entraîné la liquidation des cinq sociétés IOB suscitées et la mise en place de départements titres au sein des banques publiques qui ont demandé et obtenu leur agrément.

Les banques ayant obtenu l’agrément de la COSOB pour exercer l’activité d’intermédiation en opérations de bourse sont :

Banque Date d’agrément

N° décision COSOB

Catégorie d’agrément

accordé

BADR 03/03/04 04/005

-Négociation pour compte propre-Négociation pour compte de tiers

BNA 14/03/04 04/007

-Négociation pour compte propre-Négociation pour compte de tiers

BDL 14/10/04 04/008

-Négociation pour compte propre-Négociation pour compte de tiers

BEA 03/10/04 04/014

-Négociation pour compte propre-Négociation pour compte de tiers

CPA 03/10/04 04/015

-Négociation pour compte propre-Négociation pour compte de tiers

CNEP/Banque 28/12/04 04/027 Agrément

provisoire

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A noter qu’au 31/12/2004 cinq agents négociateurs avaient obtenu la carte de négociateur délivrée par la COSOB.

Habilitation des teneurs de compte conservateurs :

La promulgation de la loi n° 03-04 a également permis la naissance d’une nouvelle activité : la tenue de compte conservation de titres. Cette activité qui requiert l’habilitation de la COSOB est exercée à fin 2004 par les six banques publiques.Les banques ayant obtenu l’habilitation de la COSOB en qualité de teneur de compte conservateurs de titres sont :

Banque Date d’habilitation

N° décision COSOB

BADR 24/02/04 04/001BNA 14/03/04 04/006BDL 14/03/04 04/002BEA 26/02/04 04/004CPA 24/02/04 04/003CNEP/Banque 13/07/04 04/011

Inspections et enquêtes :

Suite à la dissolution des SPA/IOB, filiales de banques et compagnies d’assurance, des missions d’inspection ont été effectuées par les agents habilités de la COSOB auprès de deux intermédiaires en opérations de bourse qui ont prononcé officiellement le démarrage des travaux de liquidation, à savoir SOFICOP/SPA et SOGEFI/SPA.

Ces missions ont été exécutées dans la forme et l’esprit des prescriptions légales et réglementaires régissant la cessation de l’activité d’intermédiation en opérations de bourse.A noter qu’au 31 décembre 2004, seule la SOFICOP/SPA avait achevé ses travaux de liquidation.

Retrait d’agrément :

La COSOB a procédé en date du 13 septembre 2004 au retrait de l’agrément provisoire accordé à Algiers Investment Partenership-AIP spa- en qualité d’intermédiaire en opérations de bourse, sur sa demande.

2-La société de gestion de la bourse des valeurs mobilières :

La société de gestion de la bourse des valeurs mobilières (SGBV) dont la mission principale est d’organiser les transactions portant sur les valeurs mobilières cotées a été constituée en mai 1997 par cinq banques publiques, un établissement financier privé et six sociétés d’assurances publiques agréés par la COSOB en qualité d’intermédiaires en opérations de bourse. Le capital initial de la société était de 24 millions de dinars détenu à parts égales par les actionnaires.

L’inauguration officielle de la bourse d’Alger a eu lieu en juillet 1999 après l’affectation d’un siège sis au boulevard Amirouche à Alger, l’installation d’un système de cotation informatisé et la définition des règles de fonctionnement du marché boursier.

IVRapport annuel

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Les premières opérations d’introduction en bourse ont été enregistrées durant le mois de septembre de la même année avec l’introduction des titres d’Eriad Sétif et de Saidal. Le titre de l’EGH El Aurassi ainsi que l’obligation de Sonatrach ont été introduits au cours du premier trimestre 2000.

Aucune nouvelle introduction n’a été enregistrée depuis cette période. Au 31/12/2004, la société ne gère que ces trois titres de capital après l’arrivée à échéance et le remboursement en janvier 2003 du titre de créance de Sonatrach.

L’actionnariat de la société a été modifié durant le second semestre 1998 après l’agrément de cinq IOB constituées sous forme de SPA qui ont remplacé les actionnaires fondateurs. Une nouvelle reconfiguration de l’actionnariat devra intervenir durant l’année 2005 après l’entrée dans le capital de la société des banques publiques nouvellement agréées pour l’exercice de l’activité d’intermédiation en bourse. L’achèvement de cette opération permettra la mise en conformité des statuts de la société avec la loi.

La faiblesse de l’activité boursière, et donc des ressources financières de la SGBV, a amené la société, dès 2002, à solliciter ses actionnaires pour une recapitalisation. Cette opération a permis de porter, en 2003, le capital de la société à 78 millions de dinars et d’assurer la continuité de son exploitation.

A la demande de la COSOB et dans le cadre du programme d’assistance MEDA, un audit des systèmes de cotation et de compensation de la SGBV a été établi.

Les systèmes de cotation et de compensation jouent un rôle central dans la sécurité et la rapidité des transactions boursières. Même s’ils ont fait l’objet d’une grande attention de la part de la SGBV (actuellement, ils sont informatisés), il n’en demeure pas moins que leur fiabilité peut s’avérer incertaine si le volume des échanges, le nombre de titres cotés et le nombre d’intervenants venaient à augmenter de manière significative.

Aussi, le rapport élaboré sur l’évaluation des systèmes mis en place par la SGBV a-t-il permis de formuler un certain nombre de recommandations à même :

§ d’améliorer les performances de la SGBV, compte tenu de la modernisation et du développement du marché (entrée en activité d’Algérie Clearing, augmentation du nombre de titres négociés sur le compartiment obligataire, ouverture prochaine du capital d’EPE) ;

§ de doter la société d’un plan de charge pour les trois années à venir et qui porterait notamment sur l’animation de place, la promotion du marché auprès du public, la formation des sociétés cotées à la communication financière…..

IVRapport annuel 2004 COSOB

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3- Le dépositaire central des titres :

Dans le cadre de la modernisation du marché financier algérien et conscients du rôle important que peut jouer un dépositaire central des titres dans le renforcement de la sécurité du marché, les pouvoirs publics ont décidé, au cours du dernier trimestre 2000, de confier à la COSOB la direction du projet de mise en place de cet important organisme de place.

Les premières actions entamées par la COSOB, en collaboration avec les services du ministère des finances, ont concerné le volet financement du projet. C’est ainsi que le financement de la partie études a été assuré par la Banque Mondiale, alors que le financement de la mise en place opérationnelle du projet a été assuré par le Trésor public français.

Un contrat d’assistance technique a été signé à Alger le 11 mars 2001 entre la COSOB et Euroclear France, dépositaire central des titres en France.

Pour assurer le suivi du projet, un comité de pilotage présidé par le Président de la COSOB a été institué. Il regroupait les représentants de la COSOB, de la Direction générale du Trésor, de la Banque d’Algérie, des IOB, des émetteurs, de l’ABEF, de la SGBV et d’Euroclear France. Ce comité se réunissait toutes les huit semaines.

L’évolution des chantiers administratif et technique a abouti à la création de la société Algérie Clearing spa le 19/11/2001. Les actionnaires fondateurs

sont cinq banques publiques et les trois sociétés cotées. A fin juin 2002, la société disposait de locaux, de personnel qualifié et de tous les équipements informatiques nécessaires à la mise en exploitation du logiciel acquis auprès d’Euroclear France.

Le chantier juridique a connu son aboutissement avec la promulgation de la loi n° 03-04 du 17 février 2003 modifiant et complétant le décret législatif n° 93-10 du 23 mai 1993 relatif à la bourse des valeurs mobilières.

La loi est venue ainsi consacrer la création du dépositaire central des titres, définir son organisation, ses missions et son fonctionnement.

La loi précitée stipule que lorsqu’une entité émet des titres inscrits en compte, les titres au porteur ne peuvent être inscrits que chez un teneur de compte-conservateur de titres habilité par la COSOB.

Le métier de teneur de compte-conservateur est une activité nouvelle introduite par la loi qui définit les conditions de son exercice.La publication au journal officiel n° 73 du 30/ 11/ 2003 des règlements de la COSOB vient compléter le cadre juridique du nouveau dispositif. Il s’agit notamment des règlements relatifs au règlement général du dépositaire central, à la tenue de compte-conservation des titres et à la participation au capital d’Algérie Clearing.

IVRapport annuel

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- Entrée en activité du dépositaire central des titres :

Le 28 juin 2004 est entré en activité le dépositaire central qui a pris en charge le règlement-livraison d’une action négociée en bourse. Cette entrée en activité a été rendue possible notamment par la mise en œuvre du rôle de la Banque d’Algérie en sa qualité de banque de règlement.

Si l’admission aux opérations d’Algérie Clearing des valeurs du Trésor ne pose pas de contraintes particulières en raison principalement de la forme « au porteur inscrit en compte » d’une bonne partie des émissions du Trésor, celle des valeurs cotées en bourse se fera progressivement et s’inscrira dans le temps compte tenu de la matérialisation de ces valeurs par des certificats physiques. Une procédure dite de ramassage des certificats physiques a été arrêtée et précise le rôle du dépositaire central des titres, des teneurs de comptes et des émetteurs.

Bien qu’il sera fait obligation aux actionnaires d’inscrire en compte leurs titres avant toute négociation

en bourse, il n’en demeure pas moins qu’une action de communication devra être menée en direction notamment des petits porteurs à l’effet d’ouvrir des comptes titres et surtout de choisir la forme au porteur identifiable. Prévue par le code de commerce et transcrite dans les statuts des sociétés cotées, la forme nominative présente des contraintes qui risquent d’alourdir le système.

Nonobstant cette lourdeur, le dépositaire central est préparé à prendre en charge tout type d’émissions y compris celles qui pourraient être, pour certaines considérations, matérialisées par des certificats physiques.

- Relations avec l’environnement :

Algérie Clearing fait partie du nouveau dispositif de conservation et de règlement-livraison qui fait intervenir la banque d’Algérie en qualité de banque de règlement, le Trésor public en qualité d’émetteur, les teneurs de compte-conservateurs de titres, les émetteurs, les banques, la SGBV, les négociateurs (IOB, SVT).

IVRapport annuel 2004 COSOB

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Le rôle de chacun de ces acteurs est clairement précisé notamment dans le règlement général du dépositaire. Ce même règlement et le règlement relatif à la tenue de compte-conservation des titres font obligation à Algérie Clearing de conclure des conventions avec chacun d’entre eux. Il y a lieu de souligner que la majorité de ces acteurs sont actionnaires d’Algérie Clearing.

- Contraintes de fonctionnement :

A sa création, Algérie Clearing a bénéficié d’un apport en capital de 65 millions de dinars. Près de la moitié de ce montant a été mobilisé pour le financement du matériel informatique et l’acquisition du logiciel. Précisons que pour le logiciel, un contrat de maintenance sera signé avec Euroclear France.

La seule contrainte interne que peutrencontrer Algérie Clearing est liée à la stabilité du personnel technique (notamment les ingénieurs en informatique) formé dans le cadre du partenariat avec Euroclear France.

Les contraintes d’ordre externe sont directement liées au niveau

d’activité du marché, à la cadence de l’opération de ramassage des titres cotés en bourse et au calendrier de l’inscription sur les livres d’Algérie Clearing des valeurs du Trésor.

- Equilibre d’exploitation :

Algérie Clearing, de par son caractère d’organisme interprofessionnel, n’a pas vocation à réaliser des bénéfices. Le souci premier de ses gestionnaires est d’assurer la couverture des charges. Il est également important qu’un tel organisme ne vienne pas alourdir les coûts de transaction.

Le dépositaire central ne peut lisser son activité et doit faire face aux pics d’activité ou aux concentrations d’opérations sur des périodes calendaires courtes (mises en paiement de coupons par exemple). Cela le conduit à disposer de moyens plus larges que ceux exigés par la stricte gestion de l’activité courante. Néanmoins, ce léger suréquipement ne doit pas conduire au déficit structurel et, sur le long terme, la recherche de l’équilibre financier reste l’objectif.

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2004 COSOB

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- Plan de développement :

Avec les capacités de traitement installées, Algérie Clearing peut admettre à ses opérations toutes les valeurs négociées de gré à gré ou sur les marchés réglementés.

La confirmation des opérations, effectuée dans un premier temps dans les locaux d’Algérie Clearing, peut être à court terme délocalisée chez les intermédiaires qui pourront assurer l’intégrité du système.

Le développement de ses capacités peut être envisagé dans le cas d’une généralisation du régime de l’inscription en compte des titres dans notre pays, une fois bien sûr décidée par les pouvoirs publics.

IVRapport annuel 2004 COSOB

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Communication et actions

pédagogiques

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La faiblesse de la culture financière en Algérie milite en faveur de la mise en place d’une stratégie de communication à même de sensibiliser le grand public et de démystifier le marché financier pour les émetteurs et les investisseurs potentiels. Dans ce cadre, une série d’activités à caractère pédagogique a été initiée par la COSOB.

1-Organisation d’un séminaire sur les titres d’emprunts :

Cet événement visait à faire connaître aux investisseurs institutionnels, aux intermédiaires du marché et aux émetteurs, les règles d’émission et de négociation des titres d’emprunts obligataires cotés ou non cotés.

Le séminaire a été animé par des cadres des institutions du marché ainsi que par deux experts conseils canadiens.

2- Journées d’information sur le marché financier en Algérie :

Organisée les 29 et 30 septembre 2004 au Centre de Loisirs Scientifiques

d’Alger, cette manifestation visait à rendre la Bourse accessible aux investisseurs et à contribuer à la vulgarisation de son rôle et de son fonctionnement auprès du grand public.

Ces journées d’information ont été organisées sous forme d’une exposition (aménagement de stands d’information) et d’une animation continue d’ateliers par les acteurs du marché financier : COSOB, SGBV, Algérie Clearing, Banques, Sociétés d’Assurances, Sociétés émettrices…

Des supports documentaires ont été distribués lors de cette manifestation qui a été particulièrement appréciée par le public.Les impacts attendus de la mise en œuvre du plan de communication de la Commission sont notamment :

§ l’insertion institutionnelle de la COSOB ;

§ la présentation de la COSOB au public : rôle, missions, pouvoirs;

VRapport annuel 2004 COSOB

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§ la responsabilisation des acteurs clés du marché financier envers la dynamisation du marché des valeurs mobilières;

§ le renforcement des compétences des professionnels et des acteurs du marché;

§ la restauration de la confiance accrue des petits épargnants et du grand public dans les produits du marché des valeurs mobilières.

Le bilan est largement positif pour une première manifestation du genre qui a vu la participation d’une quinzaine d’institutions et attiré 1500 visiteurs.D’autre part, plus de 400 questionnaires ont été renseignés par les visiteurs. Par ailleurs, il a été enregistré une moyenne de 100 personnes pour chaque cycle de mini conférences programmées en marge des journées d’information.

Pour ce qui est de la couverture médiatique, plus d’une quinzaine de journalistes ont assisté à cet

événement pour lequel plus d’une douzaine d’articles ont été publiés, ceci en plus des dépêches des agences APS et AAI, ainsi que de la couverture radiophonique.

3-Edition de supports pédagogiques :

Il s’agit d’un guide des valeurs mobilières et d’une pochette «institutionnels» comprenant des fiches techniques.

Ces documents ont été distribués à l’occasion de ces journées afin de vulgariser pour le grand public tous les aspects liés au marché financier (acteurs, produits, fonctionnement de la bourse). Ils constituent des supports pédagogiques qui serviront lors de la réédition de ces journées d’information dans d’autres villes du pays.

VRapport annuel

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4-Les relations avec les médias :

Parmi les actions menées par la COSOB sur le plan de la communication extérieure figure notamment celle de développer les relations avec la presse nationale écrite et audiovisuelle afin de lui permettre de contribuer à la diffusion de la culture financière auprès du grand public.C’est ainsi que les manifestations organisées par la COSOB en 2004 ont bénéficié d’une large couverture par les médias nationaux.

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Coopération Internationale

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1- Coopération avec les organismes de régulation

Au niveau international, la Commission est devenue, depuis 2001, membre de l’organisation internationale des commissions de valeurs (OICV) qui regroupe l’ensemble des autorités de régulation des marchés financiers des différents pays.

La Commission participe aux travaux de l’OICV notamment à travers le comité des présidents, le comité des marchés émergents et le comité régional de l’Afrique et du Moyen Orient.

Deux cadres de la COSOB ont participé à un séminaire de formation organisé par l’OICV à Madrid sur le thème «méthodologie de transposition des principes de l’OICV».

Sur le plan bilatéral, la COSOB a signé des conventions de coopération avec ses homologues de la France, de l’Egypte et un accord de coopération avec la Belgique ayant pour objet l’assistance technique et l’échange d’informations et d’expériences en matière de régulation du marché financier.

La Commission est également membre de l’institut francophone de la régulation financière (IFREFI),

créé en 2002, qui a pour mission de promouvoir la formation, la coordination, la coopération technique entre ses membres, ainsi que l’étude de toute question relative à la régulation financière.

Un séminaire de formation des personnels des autorités francophones de régulation des marchés financiers s’est tenu à Rabat sur le thème «Régulation financière» auquel ont participé deux cadres de la COSOB.

2- Coopération avec l’Agence Canadienne de développement international (ACDI) :

Dans le cadre du programme de développement du secteur privé (PDSP) financé par l’agence canadienne de développement international (ACDI) et géré par CRC SOGEMA, la COSOB a bénéficié d’un appui technique dont le but est de lui permettre d’exercer plus efficacement sa mission de régulation du marché financier.

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La coopération a porté sur deux volets essentiels :

§ un volet réglementaire relatif aux conditions de négociation des obligations de sociétés non cotées en bourse;

§ un volet organisationnel lié au renforcement des capacités internes de la COSOB.

3- Coopération dans le cadre du programme MEDA :

Dans le cadre du projet d’appui à la modernisation du secteur financier algérien, financé par la commission européenne (programme MEDA), la COSOB a bénéficié d’un certain nombre de projets de nature à favoriser le développement du marché financier algérien. Il s’agit notamment de l’audit des systèmes de cotation et de compensation de la SGBV, de la formation de cellules d’ingénierie financière au niveau des banques publiques, de la tenue de compte conservation de titres et de la création d’un OPCVM de taux auprès d’une banque publique.

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Annexe 1 : Organigramme général de la COSOB

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Désignation ERIAD SETIF GROUPE SAIDAL EGH EL AURASSI Secteur d’activité Agroalimentaire Pharmaceutique Hôtellerie

Procédure d’introduction

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Pourcentage du flottant 20% 20% 20%Montant des fonds

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Nombre des titres offerts

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Valeur nominale de l’action

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Prix d’émission 2300 DA 800 DA 400 DA Cours de la 1ère

cotation2340 DA 825 DA 400 DA

Période de souscription du 02/11/ au 15/12/1998

du 15/02 au 15/03/1999

du 15/06 au 15/07/1999

Désignation SonatrachSecteur d’activité Hydro carbures

Montant de l’émission 5 Milliards de DA Montant des fonds levés 12 Milliards de DA

Durée de l’obligation 5 ans Date d’échéance 03-janv-03

Valeur nominale de l’action Coupures de 10.000 - 50.000 et 100.000 DA Taux d’intérêt 13%

Prix d’émission 98,50%Cours de la 1ère cotation 109,20%Période de souscription du 10/01/ au 28/02/1998.

Annexe 3 : Titres de Capital

Annexe 3 : Titres de Créance

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Cours de l’action ERIAD Sétifcours/Année 1999 2000 2001 2002 2003 2004Plus haut cours 2340 2325 2300 1645 1045 1050Plus bas cours 2300 2325 1560 1050 945 1000

Cours de l’action SAIDALcours/Année 1999 2000 2001 2002 2003 2004Plus haut cours 825 800 795 585 470 360Plus bas cours 765 710 510 510 395 345

Cours de l’action EGH EL AURASSIcours/Année 2000 2001 2002 2003 2004Plus haut cours 405 380 275 270 280Plus bas cours 365 260 210 250 260

annexe 4 : cours des actions et obligationsA

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Cours de l’obligation SONATRACHcours/Année 1999 2000 2001 2002Plus haut cours 109,2 111,0 112,4 106,0Plus bas cours 109,0 107,2 110,3 97,8

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Siège de la commission : 17, Campagne CHKIKEN - Val d’Hydra . AlgerTél : 021.59.10.15 Fax : 021.59.10.19

Site Web : www.cosob.com.dzEmail : [email protected] [email protected]

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