24-m- electrophilie et nucléophilie

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24-M- Electrophilie et nucléophilie I. SN1 (Mesure de la force d’un nucléofuge) Hydrolyse du chlorure de tertiobutyle : (Mesplède verts, inorga p209 + Daumarie Florilège p71) Mesure de la vitesse de la réaction par conductimétrie. Pour montrer qu’on a bien une SN1 changer les proportion du solvant. Hydrolyse de l’iodure de tertiobutyle : (même manip que précédemment) comparaison de la constante de vitesse et discuté de la nucléophilie ( e- délocalisé : Plus un anion est volumineux, plus ses électrons externes seront mobiles, plus sa nucléophilie sera grande. Cela est attribué à la polarisabilité du doublet électronique. Plus ce doublet est éloigné du noyau atomique, plus la nucléophilie du nucléophile sera grande). Remarque I - le meilleur nucléophile et le meilleur nucléofuge qui est souvent utilisé comme catalyser dans les réactions de substitution I. Réduction du Benzyle par le Borohydure de sodium NaBH 4 (Blanchard p303) II. Addition : Aldolisation croisée : Réaction du cinnamaldéhyde sur la propanone. avec suivi CCM (Belin TS nouveau programme 2011) Filtration sur Büchner. Tf. Rendement (discuté surtout des sous produit) (Chimie organique expérimentale -Blanchard p284) I. SN1 : Hydrolyse du chlorure (et iodure) de tertiobutyle (Mesure de la force d’un nucléofuge) (Daumarie Florilège p71)

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Page 1: 24-M- Electrophilie et nucléophilie

24-M- Electrophilie et nucléophilie

I. SN1 (Mesure de la force d’un nucléofuge)

Hydrolyse du chlorure de tertiobutyle : (Mesplède verts, inorga p209 + Daumarie Florilège p71)

Mesure de la vitesse de la réaction par conductimétrie.

Pour montrer qu’on a bien une SN1 changer les proportion du solvant.

Hydrolyse de l’iodure de tertiobutyle : (même manip que précédemment)

comparaison de la constante de vitesse et discuté de la nucléophilie ( e- délocalisé : Plus un anion est volumineux, plus ses électrons externes seront mobiles, plus sa nucléophilie sera grande. Cela est attribué à la polarisabilité du doublet électronique. Plus ce doublet est éloigné du noyau atomique, plus la nucléophilie du nucléophile sera grande). Remarque I- le meilleur nucléophile et le meilleur nucléofuge qui est souvent utilisé comme catalyser dans les réactions de substitution

I. Réduction du Benzyle par le Borohydure de sodium NaBH4 (Blanchard p303)

II. Addition : Aldolisation croisée : Réaction du cinnamaldéhyde sur la propanone. avec suivi CCM (Belin

TS nouveau programme 2011) Filtration sur Büchner. Tf. Rendement (discuté surtout des sous produit)

(Chimie organique expérimentale -Blanchard p284)

I. SN1 : Hydrolyse du chlorure (et iodure) de tertiobutyle (Mesure de la force d’un nucléofuge)

(Daumarie Florilège p71)

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La pente de la courbe nous donne k (en s-1) Pour ce montage on peut s’arrêter là et comparer k(chlorure de tertiobutyle) > k(iodure de tertriobutyle) ( e- délocalisé : Plus un anion est volumineux, plus ses électrons externes seront mobiles, plus sa nucléophilie sera grande (resp : meilleur nucléofuge). Cela est attribué à la polarisabilité du doublet électronique. Plus ce doublet est éloigné du noyau atomique, plus la nucléophilie du nucléophile sera grande). Remarque I- le meilleur nucléophile et le meilleur nucléofuge qui est souvent utilisé comme catalyser dans les réactions de substitution Attention : Pour lorsque j’ai fait l’expérience la courbe était croissante et non décroissante comme indiqué sur le livre. Je n’arrive pas à faire le calcul de ln avec latis pro La constante de vitesse d’ordre 1 ne suffit pas à dire qu’on a une SN1. En effet l’eau étant le solvant en large excès pour une SN2 on va avoir un ordre apparent et là aussi on va retrouver une constante de vitesse d’ordre un avec une constante apparente. Pour Montrer qu’on a bien une SN1 et non une SN2 : il faut montrer l’influence du solvant. Donc faire la réaction avec un mélange eau-acétone différent. Si on a bien précence d’un carbocation la condition exprimée plus haut sera vérifiée.

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On peut discuter de la réaction faite avec différents solvant pour montrer qu’on a bien une SN1 : en dessinant cette courbe au tableau (pour le montage cinétique) Influence du solvant (polaire) : Les produit de l’étape cinétiquement déterminante sont ionique (carbocation+ anion), ils sont d’autant mieux stabilisé que le solvant est polaire. D’après le polstulat de Hammond, il stabilise aussi l’état de transition (ET1) et baisse l’énergie d’activation de l’étape cinétiquement déterminante.

Pour une réaction se déroulant selon un mécanisme

SN1, l’énergie d’activation de l’étape cinétiquement

déterminante est plus basse dans un solvant polaire

protique, la réaction est donc accélérée

Remarque : On exerce un contrôle cinétique mais

aucun changement au niveau thermodynamique

donc l’énergie des réactifs et des produits de la réaction bilan seront toujours au même niveau

Remarque : Un solvant polaire protique augmente la vitesse du mécanisme SN1, en formant des liaisons hydrogène avec le nucléofuge. Celles-ci vont polariser davantage la liaison C—X et faciliter sa rupture, ce qui favorise la formation du carbocation

la loi d’Arrhénius : 𝒌 = 𝑨 𝒆𝒙𝒑 (−𝑬𝒂

𝑹𝑻)

+

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Question : Pourquoi la réaction inverse ne se fait pas ? Voir leçon pour explication : Mais en gros c’est parce que H2O est en large excès par rapport à Cl- et c’est pourquoi la réaction ne se fait pas.

II. Réduction du Benzyle par le Borohydure de sodium NaBH4 (Blanchard p303)

Synthèse de l’hydrobenzoïne à partir du benzile

I. Transformation réalisée La transformation de la 1,2-diphényléthanedione ou benzile en 1,2-diphényléthane-1,2-diol ou

hydrobenzoïne est réalisée en utilisant comme réducteur, le tétrahydruroborate de sodium (ou borohydrure

de sodium), NaBH4.

L’équation de la réaction de réduction associée à cette transformation est :

II. Données • Benzile : M = 210,23 g.mol-1 ; fus = 94-95 °C sous 1,013 bar ; R : 36, S : 26-36.

• Hydrobenzoïne : M = 214,27 g.mol-1 ; fus = 137-139 °C sous 1,013 bar.

III. Dispositif expérimental utilisé

IV. Manipulation a. Réduction

• Introduire dans le ballon rôdé de 250 mL parfaitement sec, quelques billes de verre ou grains de pierre ponce, 2 g de 1,2-diphényléthanedione (benzile) avec un entonnoir à solide et 25 mL d’éthanol à 95° avec une éprouvette graduée.

• Mettre le ballon dans le chauffe-ballon et lui adapter un réfrigérant à boules. Chauffer doucement le mélange jusqu’à dissolution du benzile.

• Laisser refroidir à température ambiante après avoir enlevé le chauffe-ballon. La solution étant refroidie, enlever le réfrigérant et placer un agitateur magnétique sous le ballon.

• Ajouter, à l’aide d’un entonnoir à solide, 0,4 g de tétrahydruroborate de sodium, NaBH4, en poudre et agiter à température ambiante pendant 10 minutes. La solution initialement jaune doit se décolorer.

C C

O O2) H2O

1) NaBH4CH

OH

CH

OH

1,2-diphényléthanedione (benzile)

1,2-diphényléthane-1,2-diol (hydrobenzoïne)

benzile

+

éthanol à 95°

+

pierre ponce

benzile

+

NaBH4

+

éthanol à 95°

eau

eau

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b. Hydrolyse

Ajouter 30 mL d’eau distillée puis porter le mélange réactionnel à reflux pendant 5 minutes.

c. Isolement du produit

Laisser refroidir, puis ajouter 60 mL d’eau distillée glacée dans le ballon.

Verser le contenu du ballon dans un becher parfaitement propre.

Attendre la cristallisation dans un bain : eau + glace pilée.

Filtrer la solution froide sur un Büchner et rincer les cristaux avec un peu d’eau glacée, puis les

essorer.

Essorer au maximum le solide obtenu entre des feuilles de papier filtre.

Terminer le séchage des cristaux à l’étuve réglée à = 90 °C.

Peser les cristaux obtenus.

d. Tests complémentaires et identification

• Dissoudre, dans un tube à essai contenant environ 2 mL d’alcool à 95°, une pointe de spatule de

1,2-diphényléthanedione ou benzile. Ajouter quelques gouttes de la solution obtenue dans un

tube à essai contenant 2 mL de solution de 2,4-dinitrophénylhydrazine, et agiter le tube.

Observer et conclure.

• Dissoudre, dans un tube à essai contenant environ 2 mL d’alcool à 95°, une pointe de spatule du

produit synthétisé. Ajouter quelques gouttes de la solution obtenue dans un tube à essai

contenant 2 mL de solution de D.N.P.H. et agiter le tube. Observer et conclure.

• Mesurer la température de fusion des cristaux obtenus à l’aide d’un banc Kofler ou d’un tube de

Thiele (éventuellement, selon l’équipement du lycée).

• Chromatographie sur couche mince

- Préparation de la cuve à élution : l’éluant est un mélange cyclohexane/acétate d'éthyle dans les

proportions 5/1 en volume.

- Préparation de la plaque de chromatographie : préparer la plaque de façon à réaliser trois dépôts.

- Réalisation des dépôts :

• Dépôt A : solution de benzile dans l’éther diéthylique (ou éthoxyéthane) ;

• Dépôt B : solution d’hydroxybenzoïne dans l’éther diéthylique (ou éthoxyéthane) ;

• Dépôt C : solution d’hydroxybenzoïne préparée dans l’éther diéthylique (ou éthoxyéthane).

- Elution et révélation :

Les dépôts sont révélés après élution à la lampe UV (254 nm).

Attention ! Ne pas regarder la lampe. Porter des lunettes de protection.

Ne pas mettre les mains sous la lampe sans porter de gants !

VII. Questions 1. Pourquoi le ballon utilisé au début de l’expérience doit-il être parfaitement sec ?

2. Quel est le principe du chauffage à reflux ?

3. Pourquoi les cristaux obtenus sont-ils lavés avec de l’eau froide ?

4. Interpréter les tests complémentaires réalisés avec la D.N.P.H.

5. L’équation globale de la réduction d’une fonction cétone en alcool secondaire par le

tétrahydruroborate de sodium est :

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a. Ecrire l’équation de la réaction correspondant à la réduction du benzile par le tétrahydruroborate de sodium

( une molécule de benzile porte deux fonctions cétone).

b. Etablir le tableau descriptif de l’état du système au cours de la transformation chimique réalisée et montrer

que le benzile est le réactif limitant.

c. En déduire la masse théorique d’hydrobenzoïne qui doit se former et le rendement de cette synthèse.

M (g.mol-1) : C = 12 ; O = 16 ; H = 1 .

Compléments d’information pour l’enseignant

• Le tétrahydruroborate de sodium en poudre s’hydrolyse rapidement. Pour éviter cette hydrolyse, il est

commercialisé sous forme de comprimés ou de plaquettes. Un comprimé contient 0,4 g de

tétrahydruroborate de sodium et une plaquette environ 0,92 g. Si un comprimé ou une demi-plaquette est

utilisé, il faut le réduire à l’état de poudre, avec un mortier et un pilon bien secs, juste avant de le mettre à

réagir. Mettre des gants et des lunettes pour réaliser cette opération.

• Le tétrahydruroborate de sodium, NaBH4, est en excès comme le montre le calcul suivant :

n(NaBH4) = 83,37

4,0 = 1,06.10-2 mol ;

n(benzile) = 2102 = 9,5.10-3 mol donc n(cétone) = 2 n(benzile) = 1,9.10-2 mol (une molécule de benzile porte

deux fonctions cétone) ;

D’après l’équation, n(NaBH4)stoechiométrique = ( )

4

benzilen =

4

10.9,1 2−

= 4,75.10-3 mol.

On a bien n(NaBH4) > n(NaBH4)stoechiométrique.

• Pour les élèves, il faut faire établir le tableau descriptif de l’état du système au cours de la transformation

chimique.

L’équation (simplifiée) correspondant à la réduction du benzile par le tétrahydruroborate de sodium est :

Le tableau descriptif de l’état du système au cours de la transformation chimique est :

Equation NaBH4 + 2 benzile + 4 H2O → 2 hydrobenzoïne + NaB(OH)4

Quantité de matière

dans l’état initial (mol) 1,06.10-2 9,5.10-3 excès 0 0

Quantité de matière au

cours de la

transformation (mol)

1,06.10-2 – xmax

9,5.10-3 – 2 xmax

excès

2 xmax

xmax

Quantité de matière

dans l’état final (mol) 5,85.10-3 0 excès 9,5.10-3 4,75.10-3

NaBH4 2 C C

O O

4 H2O CH

OH

CH

OH

2 + Na + B(OH)4+ +

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La transformation est terminée lorsque 9,5.10-3 – 2 xmax = 0 donc xmax = 4,75.10-3 mol. Le benzile est le réactif limitant.

La composition du système est donnée à la dernière ligne du tableau.

La masse théorique d’hydrobenzoïne est : mth = 9,50.10-3 214 = 2,03 g.

Les expériences réalisées donnent une masse de l’ordre de 1,4 g soit un rendement de l’ordre de 70 % .

• Le mécanisme de cette réduction est le suivant :

Le tétrahydruroborate de sodium NaBH4 est un réducteur doux qui agit comme donneur d'ions

hydrure H-. Contrairement à LiAlH4, il peut être utilisé en milieu hydro-alcoolique, car il ne va pas réduire

l’alcool (mais seulement les fonctions aldéhyde ou cétone)

Mécanisme de la réaction

Le tétrahydruroborate de sodium peut théoriquement donner ses quatre ions hydrure, H-, mais pratiquement

les quatre ions hydrure ne sont jamais donnés.

B O

R '

R

R '

R

O

R R '

O

R R '

O

Equation

Equations des réactions ayant lieu au cours de l'hydrolyse en milieu acide

+ B(OH)4

R '

R

O

4

B Na + 4 H 2 O

R '

R

OH 4 + Na

R

R'

O B

4

+ NaNa + BH4 + 4

R'

R

O

Page 9: 24-M- Electrophilie et nucléophilie

Stéréochimie de cette réduction

La molécule d’hydroxybenzoïne possède deux atomes de carbone asymétriques. La molécule obtenue est le

méso dont la température de fusion est fus = 137-139 °C.

La réduction d’une fonction carbonyle par un ion hydrure est une addition nucléophile qui conduit à un

mélange racémique (50 % d’énantiomère de configuration absolue R et 50 % d’énantiomère de

configuration absolue S), car l’addition se fait de façon équiprobable de part et d’autre du plan contenant la

fonction carbonyle.

Dans le cas de la réduction du benzile, on observe une stéréosélectivité. En effet, on obtient majoritairement

l’hydrobenzoïne méso. Cette stéréosélectivité trouve son origine dans les phénomènes de complexation dus à

l’ion Na+ (assistance électrophile) intervenant dans le mécanisme réactionnel et par l’attaque préférentielle

de l’ion hydrure par la face la moins encombrée.

I. Addition nucléophile : Aldolisation croisée : Réaction du cinnamaldéhyde sur la propanone (Blanchard p284)

Réaction qui montre la labilité de l'hydrogène en α

A faire sur une feuille à coté de la hôte :

CH

OH

CH

OH

1,2-diphényléthane-1,2-diol (hydrobenzoïne)

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Protocole : Sous la hotte : Introduire dans un erlenmeyer 25 mL d’éthanol à 95%

Remarque :

- Si question : l’éthanol sert de solvant améliorer le contact entre le cinnamaldéhyde et la propanone

une fois cette dernière sous forme d’énnolate (polaire).Autrement on risque d’avoir 2 phases.

- Il est possible de faire cette même manipulation en faisant un suivi CCM (Voir Belin nouveau

programme) en réalisant l’expérience dans un bain de glace afin de ralentir la cinétique de réaction.

L’idée est de faire plusieurs CCM successive afin de voir qu’on obtient de plus en plus le produit (il

faut chercher son nom)

Calculer le rendement : η = 𝑚𝑜𝑏𝑡𝑒𝑛𝑢𝑒

𝑚𝑡ℎé𝑜𝑟𝑖𝑞𝑢𝑒

Au vu des quantités c’est la propanone (acétone) qui est limitante :

𝑛𝑐𝑖𝑛𝑛𝑎 − 2𝑥𝑚𝑎𝑥 = 0 → 𝑥𝑚𝑎𝑥 =𝑛𝑐𝑖𝑛𝑛𝑎

2=

𝜌. 𝑉

2. 𝑀=

1,05(g/mL) × 4(mL)

2 × 132,16 g/mol= 0,016 mol

𝑛𝑝𝑟𝑜𝑝𝑎 − 𝑥𝑚𝑎𝑥 = 0 → 𝑥𝑚𝑎𝑥 = 𝑛𝑝𝑟𝑜𝑝𝑎 =𝜌. 𝑉

𝑀=

0,791(g/mL) × 1(mL)

58,08 g/mol= 0,014 mol

Donc on peut s’attendre à avoir : M du produit final : dicinnamalacétone : C20H18O

𝑚𝑡ℎé𝑜𝑟𝑖𝑞𝑢𝑒 = 𝑥𝑚𝑎𝑥 × 𝑀(C20H18O) = 0.014 × (20 × 12 + 18 + 16) = 3,836𝑔

η = 𝑚𝑜𝑏𝑡𝑒𝑛𝑢𝑒

𝑚𝑡ℎé𝑜𝑟𝑖𝑞𝑢𝑒=

1,91

3,836~50 %

Le rendement est faible et cela peut s’expliquer car lors de cette réaction on obtient quand même des sous produit car on ne peut empêcher les réactions parasites (attaque de l’énolate sur la propanone au lieu du cinnamaldéhyde)

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Prise de la température de Fusion : Tf = 130°C < 140 °C théorique et cela est du à des impuretés et des sous produit. Etant donné que qu’on a lavé avec de l’éthanol et pas de l’eau, pas besoin de mettre à l’étuve pour sécher. Juste laisser à l’air.

Remarque : l’acétone est le seul composé énolisable : le cinnamaldéhyde ne possède pas de H labile en 𝛼.

En effet le H en 𝛼 participant à une double liaison n’est pas énolisable car si on l’arraché on ajouterai une

charge – au carbone de la double liaison qui a déjà une forte densité électronique justement du fait de la

double laison, donc ce H n’est pas labile.

Remarque : l’aldéhyde est beaucoup plus réactif qu’une cétone vis-à-vis des nucléophiles à la fois pour

des raisons électronique (les groupements alkyles sont σ-donneurs et comblent le déficit électronique du

carbone de la fonction carbonyle, le rendant moins électrophile que la fonction carbonyle d’un aldéhyde)

et pour des raisons stériques (l’hydrogène, peu volumineux, ne gêne pas l’attaque du nucléophile).

- Mais il se peut quand même qu’il y ai une réaction avec une cétone d’où le moins bon rendement et

le sous produit présent sur le CCM (éluant : cyclohexane / acétate d’éthyle 80/20)

Pour révéler on peut utiliser une lampe IR ou la DNPH caractéristique de la fonction cétone.

Remarque 2 : On une C-alkylation et non une O-alkylation pour des raison orbitalaire.

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prototropie

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Remarque : Dans les conditions expérimentales le produit « tout » trans est très majoritaire ! Etat de transition

correspondant le plus bas en énergie du fait de la minimisation de la gêne stérique.

- Les réactions d’aldolisation et de cétolisation et leurs réactions inverses (rétroaldolisation et

rétrocétolysation) sont fréquentes dans l’organisme.

Remarque : à la place de l’aldolisation croisée, on peut faire la synthèse de l’aspirine

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Question :

Qu’est ce que le postulat de Hammond : Dans un mécanisme réactionnel, deux espèces qui se suivent et qui

sont proche en énergie, sont forcément proche en structure.

Annexe :

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