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Pierre Boucheny Directeur de la Recherche France [email protected] +33 1 53 65 35 06 Fabien Le Disert, CFA Analyste Financier / Banque de Détail [email protected] +33 1 53 65 36 71 Adrien Henry Analyste Financier / Banque de Détail [email protected] +33 1 70 98 85 65 Ludovic Allègre, CFA Analyste Financier / Banque de Détail [email protected] +33 1 70 81 57 90 Mikael Vanhamme Analyste Financier / Banque de Détail [email protected] +33 1 53 65 35 61 12 Jun 2020 No. 23 Direction de la banque de Détail Pierre Boucheny Directeur de la Recherche France Fabien Le Disert, CFA Responsable de la Recherche Banque de Détail

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Pierre Boucheny Directeur de la Recherche France

[email protected] +33 1 53 65 35 06

Fabien Le Disert, CFA Analyste Financier / Banque de Détail

[email protected] +33 1 53 65 36 71

Adrien Henry Analyste Financier / Banque de Détail

[email protected] +33 1 70 98 85 65

Ludovic Allègre, CFA Analyste Financier / Banque de Détail [email protected] +33 1 70 81 57 90

Mikael Vanhamme Analyste Financier / Banque de Détail [email protected] +33 1 53 65 35 61

12 Jun 2020 No. 23

Direction de la banque de Détail

Pierre Boucheny Directeur de la Recherche France

Fabien Le Disert, CFA Responsable de la Recherche Banque de Détail

Table des matières

La Tendance

Notre Sélection de Valeurs (au 12/06/2020)

Entrée de Rémy Cointreau

Environnement macro-économique Indicateurs essentiels

Actualités sectorielles

Fiches valeurs

ALD

ArcelorMittal

Hennes & Mauritz

Rémy Cointreau

CAC 40 et Euro Stoxx 50 - variations depuis le début de l’année

Guide des valeurs - CAC 40 et Euro Stoxx 50 (au 10/06/2020)

Agenda de la semaine à venir

Europe Revue Hebdomadaire No. 23 12 Jun 2020

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Europe Revue Hebdomadaire No. 23

12 Jun 2020

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La Tendance Après une des meilleures performances hebdomadaires du CAC 40 la semaine dernière (+10.7%), l’optimisme des investisseurs a laissé la place aux craintes. L’indice parisien a effectivement clôturé jeudi (11/06) en forte baisse, reflétant une bien mauvaise performance sur la semaine (-7% jeudi à la clôture). Plusieurs éléments sont à l’origine de cette volte-face des marchés : 1) des perspectives prudentes de la Fed ; 2) la résurgence de nouveaux cas de COVID-19 dans une grande partie des Etats-Unis et 3) des prévisions alarmistes de l’OCDE pour 2020. Par ailleurs, après le plan destiné à l’Automobile, le gouvernement français a annoncé mardi (9/06) son plan destiné au secteur Aéronautique. Même si les montants sont quelque peu inférieurs aux estimations, nous pensons que celui-ci devrait permettre d’éviter une vague de licenciements et de pertes de compétences. Enfin, nous revenons sur les différents changement au sein de notre stratégie.

La Bourse a pris un « aller-retour ». Après une très bonne performance au début au mois de juin, les marchés sont lourdement retombés cette semaine, à l’image du CAC 40 qui est « revenu » en dessous des 5 000 points. L’optimisme des investisseurs a été effectivement mis à mal cette semaine par plusieurs éléments.

1) Prudence du côté de la Fed. Malgré un discours très accommodant, Jerome Powell n’est pas parvenu à rassurer les marchés. Pourtant, en plus de maintenir le statu quo sur les taux directeurs [0-0.25%], le président de la Fed a indiqué qu’ils resteraient à des niveaux proches de zéro au moins jusqu’en 2022. De plus, la Fed s’est engagée à maintenir ses rachats d’actifs de USD 80 md/mois pour les bons du Trésor et de USD 40 md pour les prêts immobiliers titrisés. Concernant ses projections économiques, la Fed table désormais sur une contraction de 6.5% du PIB aux Etats-Unis en 2020 et un rebond de 5% en 2021 ainsi qu’un taux de chômage de 9.3% cette année.

2) Résurgence de nouveaux cas de COVID-19 aux Etats-Unis. Déjà secoués par toutes les manifestions en soutien à George Floyd, les Etats-Unis doivent faire face à un rebond du nombre de cas de COVID-19 dans plusieurs Etats. Celui-ci est suffisant pour faire craindre une 2nde vague de contamination alors que le pays est déjà le plus touché dans le monde (environ 115 000 décès).

3) L’OCDE abaisse ses prévisions pour 2020. L’organisation a abaissé mercredi ses prévisions compte tenu de l’impact de l’épidémie sur l’économie mondiale. L’OCDE table désormais sur une baisse de 6.0% du PIB en 2020, avant un rebond de 5.2% dans le cas où l’épidémie serait maintenue « sous contrôle ». Dans le cas d’une 2nde vague, la baisse pourrait même atteindre 7.6% cette année. Dans tous les cas, le PIB devrait subir en 2020 sa pire contraction en temps de paix.

Un plan pour l’aéronautique afin d’éviter le crash ! Le plan de EUR 15 md pour la filière aéronautique, dévoilé par le gouvernement mardi (9/06), devrait soulager le secteur à court terme. Il contient aussi des mesures intéressantes pour le long terme et devrait permettre d’éviter une vague de licenciements et de pertes de compétences (savoir-faire français reconnu). Celui-ci prend en compte l’aide de EUR 7 md déjà apportée à Air France-KLM, laissant donc EUR 8 md pour l’Aérospatial et la Défense. Ce montant est légèrement en dessous des prévisions puisque les observateurs s’attendaient plutôt à un plan de EUR 10-15 md pour le secteur (i.e. hors Air France), mais il reste significatif !

1) Que contient ce plan ? Dans le détail, EUR 1.5 md consistent en des Prêts Garantis par l’Etat (PGE) et EUR 3 md en des garanties exports (important pour soutenir la demande), auxquels s’ajoutent la création de 2 fonds d’investissement pour l’aéronautique de EUR 1.3 md : 1) un de EUR 500 m d’ici l’été 2020, qui grossira jusqu’à EUR 1 md (contributions de Airbus, Safran, Thales, Dassault Aviation et de Bpifrance) et aura pour objectif de développer un réseau d’équipementiers de taille moyenne et d’éviter leur prise de contrôle par des sociétés étrangères et 2) un de EUR 300 m pour moderniser les usines de TPE/PME du secteur. Enfin, EUR 800 m de commandes militaires sont prévu pour la Défense et EUR 1.5 md seront engagés en dépenses de R&D sur 3 ans. Celles-ci auront pour objectif d’inventer l’avion du futur (neutre en carbone grâce à l’hydrogène) d’ici 2035.

2) La réaction du patron de Airbus. Guillaume Faury s’est dit « très heureux » du plan et a exclu un nouvel ajustement de la production dans l’immédiat (déjà réduite

de 1/3 début avril). Cette nouvelle va à l’encontre des anticipations de l’industrie (qui s’attend à des baisses de cadence supplémentaires) mais est positive pour Airbus (opinion positive, objectif de cours de EUR 77.00). Le prolongement du chômage partiel (2 ans) pour les salariés du secteur est une très bonne nouvelle. Ce schéma devrait en effet permettre d’éviter des licenciements massifs (100 000 selon le gouvernement en cas d’inaction, soit environ 1/3 des salariés de la filière).

Stratégie Kepler Cheuvreux. Ces dernières semaines, les gérants d’actifs se sont rapidement repositionnés sur des valeurs de moindre qualité, notamment les petites et moyennes valeurs américaines ou les actions des pays développés hors Etats-Unis (par rapport aux grandes entreprises technologiques américaines). Les marchés obligataires semblent aussi validé le passage de témoin entre la sécurité (valeurs défensives) et le risque (valeurs plus cycliques) puisque le rendement des Treasuries s’est soudainement tendu d’une vingtaine de points de base (pb) début juin. Dans ce contexte, la faiblesse du dollar américain donne pour nous le signal qu’une dégradation des Etats-Unis de « surpondérer » à « neutre » est pertinente dans notre allocation internationale. Le Japon et surtout l’Europe sont les principaux bénéficiaires de ce mouvement. En revanche, nous restons toujours vigilants sur les pays émergents (sous-pondérer), même si la faiblesse du dollar apporte un bol d’air à ces pays.

La surperformance des segments cycliques du marché devrait se poursuivre encore plusieurs mois puis s’essouffler à la fin de l’été. A la rentrée, la réalité économique et sociale reviendra en force de notre point de vue, empêchant ces valeurs d’aller plus loin dans leur rallye. Les répercussions des actions menées par les Banques centrales et les gouvernements ne seront pas toutes visibles immédiatement. Pour le moment, nous décidons de poursuivre le rééquilibrage de nos recommandations sectorielles. Nous dégradons ainsi notre recommandation de neutre à sous-pondérer sur la Pharmacie et Biotechnologies, sur les Equipements et Services de santé et sur l’Agroalimentaire et Boissons. Le marché pourrait exagérer la rotation et pénaliser ces secteurs, qui sont l’emblème de la « qualité » en Europe. Nous dégradons aussi notre recommandation sur le secteur de la Distribution alimentaire et sur celui des Soins personnels de surpondérer à neutre.

Par ailleurs, la faiblesse du dollar américain envoie pour nous un meilleur signal pour le secteur des Matériaux. Nous relevons donc une nouvelle fois notre recommandation de « neutre » à « surpondérer » sur ce secteur. Les investisseurs veulent croire que les perspectives de croissance ne peuvent que s’améliorer en partant « d’aussi bas » en avril, ce qui nous incitent à être plus optimistes pour les valeurs industrielles. Nous relevons également notre recommandation de neutre à surpondérer pour les équipements électroniques. Enfin, nous relevons notre recommandation : 1) de neutre à surpondérer sur le plus petit compartiment des Services financiers et 2) de sous-pondérer à neutre sur les Médias et les Automobiles & Equipementiers, deux secteurs symboles des titres value cycliques délaissés depuis le début de l’année. En contrepartie, nous dégradons notre recommandation de surpondérer à neutre sur les secteurs des Services aux collectivités et des Télécoms (défensifs).

Adrien Henry, Analyste financier / Banque de Détail

Europe Revue Hebdomadaire No. 23 12 Jun 2020

Reproduction totale ou partielle interdite 4

Notre Sélection de Valeurs (au 12/06/2020) Document à usage d'informations. Il ne s'agit en aucun cas d'un portefeuille type ou d'une quelconque indication de stratégie d'investissement.

Entrée de Rémy Cointreau

2019 a permis à Atos de rebondir, en regagnant progressivement la confiance des investisseurs, notamment grâce à une meilleure dynamique commerciale. En 2020E, malgré la crise du COVID-19, nous pensons que Atos a les moyens de résister au ralentissement économique comme le groupe bénéficie de caractéristiques défensives liées à sa part de revenus récurrents (70% du CA). De plus, certaines de ses activités pourraient « bénéficier » du contexte actuel (télétravail, sécurisation de données). Concernant l’endettement, grâce au bon timing de la cession du reste de ses titres Worldline, Atos ne devrait plus avoir de dettes d’ici fin 2020, ce qui lui laisse la possibilité de réaliser des fusions-acquisition dans le big data et la cybersécurité où les multiples sont désormais plus attractifs. Enfin, la valorisation actuelle nous semble très attractive.

Après un paysage concurrentiel tendu pour le secteur des télécoms, nous pensons que l’environnement prix en France est en train de s’améliorer. De plus, l’accent porté à la qualité des services et du réseau de Bouygues Télécom a été une stratégie payante puisque la clientèle a été élargie et les ARPU ont progressé en 2019. Par ailleurs, Bouygues Télécom a été le principal contributeur de la croissance du REX courant sur l’exercice (+19%). L’objectif de flux de trésorerie de EUR 300 m a également été atteint, ce qui a permis au groupe d’assainir sa situation financière. Toutefois, le groupe a suspendu ses perspectives 2020 en raison du COVID-19. Dans la division Construction, l’impact dépendra de la durée d’interruption des chantiers.

Alors que Elis est fortement impactée par l’épidémie de coronavirus, nous pensons que la société présente des arguments solides à moyen terme (bonne organisation du management, leader dans presque tous les pays, bonne flexibilité de sa base de coûts et de ses dépenses d’investissement - CAPEX et structure financière résiliente). D’ailleurs, le groupe a déjà pris des mesures contre le COVID-19 pour protéger sa rentabilité, ses flux de trésorerie (fermetures temporaires de 30 usines, diminution des effectifs, recours au chômage partiel, réduction des CAPEX) et sécuriser au maximum sa structure financière. La correction est donc exagérée et le point d’entrée semble particulièrement attractif pour se positionner à moyen terme. Le CA supérieur aux attentes au 1T20 a d’ailleurs rassuré les investisseurs, même si l’impact de la crise se fera surtout sentir au 2T20E.

De notre point de vue, le développement structurel du ferroviaire en Europe devrait être bénéfique pour Getlink à moyen/long terme. Même si le groupe s’est bien préparé pour l’après-Brexit, l’accélération du COVID-19 sur le continent pénalisera fortement son activité. Alors que 2020 devait être une année de rebond du trafic à la suite des perturbations causées par le Brexit et les mouvements sociaux en France, nous tablons dorénavant sur une baisse significative du trafic (-20% E). D’ici 2022E, nous devrions retrouver les niveaux de 2019. Concernant le projet ElecLink (interconnexion électrique entre le Royaume-Uni et la France), autre catalyseur de notre cas d’investissement, sa mise en service est susceptible d’être reportée à 2022.

Le retour de la consommation sera une des clés du redémarrage de l’économie européenne et Hennes and Mauritz nous semble bien positionnée pour en bénéficier. En effet, le groupe suédois vend des vêtements abordables en termes de prix (compatible avec une baisse du pouvoir d’achat des consommateurs) et ne sera pas touché par la baisse des flux touristiques (consommation locale). De plus, le groupe a investi de manière significative dans le digital ces dernières années (SEK 30 md, soit la moitié des dépenses d’investissement en 2015-19), ce qui lui a permis de rattraper les meilleurs élèves du secteur avec une croissance des ventes en ligne de 34% sur les 12 derniers mois. A long terme, la crise pourrait aussi freiner la compétition sur les prix et permettre à Hennes and Mauritz de gagner des parts de marché.

Notre potentiel de hausse sur ING (environ 25%) est significatif, d’autant plus que les hypothèses utilisées dans notre modèle ne sont pas agressives. Nous apprécions : 1) la capitalisation solide de la banque néerlandaise avec un ratio CET 1 > 14% ; 2) la diversification du portefeuille de crédits de ING (faible exposition aux PME et aux crédits à la consommation) ; 3) son positionnement digital ; 4) le bon contrôle des coûts marketing et 5) les efforts de réduction de coûts. De manière totalement contre-intuitive, le 2T20E pourrait être bon et un nouveau DG pourrait être bientôt nommé pour succéder à Ralph Hamers, qui s’apprête à rejoindre UBS. Le responsable de la gestion des risques, Steven van Rijswijk, serait notre premier choix pour lui succéder.

La force des entreprises spécialisées dans les gaz industriels comme Linde (ou son concurrent français Air Liquide) repose sur la nature oligopolistique de ce marché, qui permet des hausses de prix significatives (faible concurrence). De plus, Linde a une bonne visibilité sur ses activités puisque certains contrats ont une durée supérieure à 10 ans et contiennent une clause Take or Pay, c’est-à-dire que l’acheteur s’engage sur un montant minimum à payer, que le gaz lui soit livré ou non. Globalement, la croissance des BPA devrait être tirée par : 1) les synergies issues de la fusion avec Praxair ; 2) la gestion des coûts et 3) les hausses de prix. Ces caractéristiques font de Linde un titre de qualité avec une bonne visibilité sur la croissance. Ce profil devrait être recherché par les investisseurs dans le contexte actuel.

Nous pensons que la dynamique de Merck KGaA dans sa division Santé devrait accélérer au cours des prochains trimestres. L’un des principaux catalyseurs que nous identifions est le traitement contre les scléroses en plaques, le Mavenclad, qui a encore battu le consensus de 15% au cours de l’exercice 2019. De plus, les perspectives 2020 de marges dans la division ont été bien supérieures à nos attentes et nous pensons que le sentiment de marché pourrait être renforcé en 2020 (résultats du TGF Beta Trap). Par ailleurs, les derniers investissements réalisés dans la division Sciences de la vie semblent porter leur fruit (CA : +9.5% en 2019). Enfin, selon le management, le COVID- 19 devrait avoir un impact négatif (limité) de 1% sur les ventes 2020. Selon nous, l’éventuel recul de la demande sera perçu comme un élément exceptionnel, avec un effet de rattrapage en 2021E.

AtosCours au Var. Extrêmes. Croissance PE Rdt Potentiel

11/06/2020 Hebdo 1 an glissant BPA 2020E 2020E

+ haut + bas sur 3 ans

EUR 6 9 .0 0 - 1.3% 81.06 45.15 2% 9.2 3.0% 23%

Objectif de cours EUR85.00

BouyguesCours au Var. Extrêmes. Croissance PE Rdt Potentiel

11/06/2020 Hebdo 1 an glissant BPA 2020E 2020E

+ haut + bas sur 3 ans

EUR 2 7 .0 8 - 8.7% 41.20 23.16 - 3% 15.5 6.0% 22%

Objectif de cours EUR33.00

ElisCours au Var. Extrêmes. Croissance PE Rdt Potentiel

11/06/2020 Hebdo 1 an glissant BPA 2020E 2020E

+ haut + bas sur 3 ans

EUR 10 .9 3 - 7.9% 18.82 6.07 - 4% 16.5 1.0% 46%

Objectif de cours EUR16.00

GetlinkCours au Var. Extrêmes. Croissance PE Rdt Potentiel

11/06/2020 Hebdo 1 an glissant BPA 2020E 2020E

+ haut + bas sur 3 ans

EUR 12 .8 6 - 9.9% 16.92 8.62 - 3% 110.1 3.0% 9%

Objectif de cours EUR14.00

Hennes , MauritzCours au Var. Extrêmes. Croissance PE Rdt Potentiel

11/06/2020 Hebdo 1 an glissant BPA 2020E 2020E

+ haut + bas sur 3 ans

SEK 14 4 .6 0 - 7.6% 211.65 105.88 1% 76.7 7.0% 35%

Objectif de cours SEK195.00

ING GroupCours au Var. Extrêmes. Croissance PE Rdt Potentiel

11/06/2020 Hebdo 1 an glissant BPA 2020E 2020E

+ haut + bas sur 3 ans

EUR 6 .2 8 - 4.3% 11.08 4.30 - 15% 7.5 7.0% 29%

Objectif de cours EUR8.10

LindeCours au Var. Extrêmes. Croissance PE Rdt Potentiel

11/06/2020 Hebdo 1 an glissant BPA 2020E 2020E

+ haut + bas sur 3 ans

EUR 17 9 .8 0 - 4.2% 208.60 139.20 11% 28.8 2.0% 17%

Objectif de cours EUR210.00

Merck KGaACours au Var. Extrêmes. Croissance PE Rdt Potentiel

11/06/2020 Hebdo 1 an glissant BPA 2020E 2020E

+ haut + bas sur 3 ans

EUR 10 3 .0 0 - 0.1% 125.60 81.26 11% 16.9 1.0% 18%

Objectif de cours EUR122.00

Europe Revue Hebdomadaire No. 23 12 Jun 2020

Reproduction totale ou partielle interdite 5

Notre Sélection de Valeurs (au 12/06/2020) Document à usage d'informations. Il ne s'agit en aucun cas d'un portefeuille type ou d'une quelconque indication de stratégie d'investissement.

Plusieurs vecteurs structurels devraient contribuer à la croissance de Orpea (+9.4% en 2019). Le vieillissement de la population, l’augmentation du nombre de personnes dépendantes ainsi que le manque d’installations pour satisfaire la demande sont autant d’éléments qui apportent de la visibilité sur l’activité. Face à l’épidémie de COVID-19, le groupe a mis en place plusieurs mesures barrières pour empêcher sa propagation (i.e. contrôle de la température, restrictions des visites). Même si les objectifs 2020 ont été suspendus, nous jugeons le profil rendement/risque attractif et la valorisation actuelle offre un point d’entrée intéressant compte tenu du profil de qualité du groupe.

Rémy Cointreau (RCO) présente selon nous des arguments intéressants. Le groupe opère dans un marché du cognac oligopolistique avec des barrières à l’entrée élevées, et la croissance à long terme devrait être soutenue par la rareté des inventaires et la premiumisation. De même, la nouvelle stratégie de la société - plus ciblée et davantage axée sur le client - devrait rassurer le marché. Selon nous, la meilleure dynamique à court terme et la levée des restrictions liées au COVID-19 devraient permettre aux investisseurs de se focaliser sur les perspectives de long terme de RCO. D’ailleurs, nous continuons de penser que le consensus sous-estime le potentiel de rentabilité à moyen terme du groupe.

Rubis pourrait être un des seuls gagnants de la crise actuelle (coronavirus et chute des prix du pétrole). En effet, la société devrait bénéficier de la baisse des prix du pétrole (activité de distribution) et du retour à une situation de contango (prix futures > prix spot) sur le marché pétrolier (activité de stockage). A titre d’information, les marges de la division Distribution de Rubis (Rubis Energie, 2/3 du REX courant) sont inversement corrélées au cours du pétrole alors que l’activité de stockage (Rubis Terminal) est directement liée à la structure du marché pétrolier (une situation de contango augmentera la demande de stocks des traders). Par ailleurs, Rubis dispose de marges de manœuvre confortables pour réaliser des opérations de croissance externe, ce qui représente un catalyseur additionnel pour notre cas d’investissement. La baisse du cours de Bourse nous semble totalement injustifiée et nous pensons qu’une opportunité existe pour jouer un fort rebond du titre.

Nous pensons que les investisseurs devraient favoriser les entreprises avec une plus forte exposition au militaire (Défense) dans le secteur Aérospatial en raison de l’effondrement du trafic passagers. Thales est donc un titre de premier choix, même si l’impact du COVID-19 a été plus important que prévu (problèmes de productivité, report de signature de nouvelles commandes notamment dans la biométrie). Après un 2T20 qui s’annonce « très difficile » selon les mots du management, le groupe prévoit un retour rapide à une croissance profitable, ce qui constitue un message positif et nous laisse penser que les objectifs de moyen terme sont toujours crédibles. Pour rappel, Thales vise : 1) une croissance organique des ventes de [3-5%] sur 2019-23 (incluant Gemalto) et 2) une Mop comprise entre [11.5-12%] en 2023. La valorisation est donc selon nous attractive.

Veolia devrait selon nous continuer de tirer profit de ses qualités défensives, tout en bénéficiant de la demande structurelle croissante pour les services environnementaux. De même, nous continuons d’apprécier l’approche financière équilibrée du groupe, avec des flux de trésorerie suffisants pour financer la croissance (dépenses d’investissement) et les dividendes. Les cessions d’actifs devraient quant à elles financer les potentielles opérations de fusions/acquisitions. Concernant le COVID-19 et la décision du gouvernement français de geler les factures d’électricité, de gaz et d’eau pour les PME, l’impact devrait surtout se faire sentir au niveau du BFR (et non sur les résultats). A ce stade, l’effet négatif devrait être limité sur l’EBE et nous pensons que le bilan de Veolia est assez solide pour encaisser ce choc. Enfin, la valorisation de Veolia nous semble toujours attractive.

Dans une optique défensive, nous pensons que Vivendi a sa place dans notre Sélection de Valeurs car : 1) le titre n’a que légèrement surperformé le CAC 40 en 2020 et 2) les activités du groupe (musique, TV payante, agence de média, édition de livres, jeux) sont peu exposées à l’épidémie de coronavirus et à la croissance mondiale. Concernant Universal Music Group (UMG), même si la dynamique devrait être moins flamboyante qu’en 2019, nous restons confiants dans les perspectives de cette division, qui bénéficie de 8 des 10 artistes vendant le plus d’albums dans le monde. Le titre devrait aussi bénéficier du programme de rachats d’actions (5% du capital) lorsque le seuil de EUR 26.00 est franchi en baisse. Après la cession de 10% de UMG à Tencent, nous pensons qu’une partie du cash pourrait être utilisée pour augmenter le montant dédié aux rachats d’actions. Peu d’entreprises devrait exécuter des achats d’actions dans les prochains mois …

OrpeaCours au Var. Extrêmes. Croissance PE Rdt Potentiel

11/06/2020 Hebdo 1 an glissant BPA 2020E 2020E

+ haut + bas sur 3 ans

EUR 9 9 .7 2 - 5.8% 128.50 72.70 6% 28.0 1.0% 40%

Objectif de cours EUR140.00

Rémy CointreauCours au Var. Extrêmes. Croissance PE Rdt Potentiel

11/06/2020 Hebdo 1 an glissant BPA 2020E 2020E

+ haut + bas sur 3 ans

EUR 115 .10 - 7.5% 140.70 83.60 1% 47.4 1.0% 22%

Objectif de cours EUR140.00

RubisCours au Var. Extrêmes. Croissance PE Rdt Potentiel

11/06/2020 Hebdo 1 an glissant BPA 2020E 2020E

+ haut + bas sur 3 ans

EUR 4 3 .5 8 - 3.8% 57.10 35.70 6% 14.9 4.0% 26%

Objectif de cours EUR55.00

ThalesCours au Var. Extrêmes. Croissance PE Rdt Potentiel

11/06/2020 Hebdo 1 an glissant BPA 2020E 2020E

+ haut + bas sur 3 ans

EUR 6 9 .0 4 - 8.5% 110.00 55.16 6% 13.1 3.0% 30%

Objectif de cours EUR90.00

VeoliaCours au Var. Extrêmes. Croissance PE Rdt Potentiel

11/06/2020 Hebdo 1 an glissant BPA 2020E 2020E

+ haut + bas sur 3 ans

EUR 2 0 .3 6 - 4.8% 28.90 16.97 3% 22.5 3.0% 13%

Objectif de cours EUR23.00

VivendiCours au Var. Extrêmes. Croissance PE Rdt Potentiel

11/06/2020 Hebdo 1 an glissant BPA 2020E 2020E

+ haut + bas sur 3 ans

EUR 2 2 .11 - 1.6% 26.31 17.57 10% 20.5 3.0% 24%

Objectif de cours EUR27.50

Europe Revue Hebdomadaire No. 23 12 Jun 2020

Reproduction totale ou partielle interdite 6

Environnement macro-économique Indicateurs essentiels Croissance du PIB par zone géographique Les taux d'intérêt (au 10/06/2020)

% var. 2018 2019 2020E 2021E

Etats-Unis 2.9 2.3 -3.7 3.8 Zone euro 1.8 1.2 -5.3 4.5

Royaume-Uni 1.4 1.3 -5 3.9 Japon 0.8 1.0 -3.4 1.6 Chine 6.6 6.1 2 8 Inde 6.1 5.0 4.7 4.3 Brésil 1.3 1.1 -2.5 2.8 Russie 2.5 1.3 -2 2.2

Monde 3.2 2.6 -2.3 4.3 Source : Factset consensus

%

Taux directeur zone euro 0.00

Taux directeur US 0.00/0.25

Euribor 3 mois -0.33

10 ans zone Euro -0.33 (-0.35)

10 ans US 0.74 (0.76)

Entre parenthèses. chiffres de la revue précédente

La croissance dans la zone euro Différentiel de taux directeurs

% var. 2018 2019 2020E 2021E

Allemagne 2.0 1.4 -5.0 4.0 France 2.1 1.3 -4.9 4.3

Italie 1.2 0.6 -7.7 5.0 Espagne 1.7 0.8 -5.7 4.1

Zone euro 1.8 1.2 -5.3 4.5 Source : Factset consensus

Prix du pétrole EUR/USD

Brent (baril) USD 41.73 le 10/06/2020 EUR/USD 1.1352 le 10/06/2020

Prévisions

Taux, change et matières premières

Moyenne annuelle 2019E 2020E 2021E

Taux directeur zone euro (%) 0.00 0.00 0.00 Taux directeur US (%) 2.16 0.5 0.38

Taux à 10 ans zone euro (%) -0.21 -0.42 -0.2 Taux à 10 ans US (%) 2.14 0.93 1.2

Inflation zone euro (%) 1.2 0.5 1.3 Inflation US (%) 1.8 1.1 1.7 EUR/USD 1.12 1.1 1.13 Brent (USD/b) 64.2 37.4 50.5

Source : Factset consensus

0,00

0,50

1,00

1,50

2,00

2,50

3,00

J J A S O N D J F M A M J J A S O N D J F M A M J

Source : Datastream

Etats-Unis

Zone euro

2018 2019 2020

10

15

20

25

30

35

40

45

50

55

60

65

70

75

80

85

90

J J A S O N D J F M A M J J A S O N D J F M A M J

Source : Datastream

2018 2019 2020

1,00

1,05

1,10

1,15

1,20

J J A S O N D J F M A M J J A S O N D J F M A M J

Source : Datastream

2018 2019 2020

Source : Datastream

Europe Revue Hebdomadaire No. 23 12 Jun 2020

Reproduction totale ou partielle interdite 7

Cours et valorisation des marchés

CAC 40 Euro Stoxx 50

CAC 40 5 053.42 points le 10/06/2020 Euro Stoxx 50 3 293.71 points le 10/06/2020

Dow Jones

Nasdaq

Dow Jones 26 989.99 points le 10/06/2020 Nasdaq 10 020.35 points le 10/06/2020

Valorisation des marchés

Zone euro

(Euro Stoxx 50) France

(CAC 40) Etats-Unis (S&P 500)

Indice (au 10/06/2020) 3 293.71 5 053.42 3 190.14 Croissance BPA (%) - médiane

2020/2019E -15.1% -26.0% -12.5% 2021/2020E 13.4% 23.3% 16.5%

P/E 2019 médian 14.9 15.3 18.5 P/E 2020E médian 18.0 22.6 23.4 P/E 2021E médian 16.0 15.5 18.9

3 500

3 800

4 100

4 400

4 700

5 000

5 300

5 600

5 900

6 200

6 500

J J A S O N D J F M A M J J A S O N D J F M A M J

Source : Datastream

2018 2019

Source : Datastream 2020

2 200

2 400

2 600

2 800

3 000

3 200

3 400

3 600

3 800

4 000

J J A S O N D J F M A M J J A S O N D J F M A M J

Source : Datastream

2018 2019 2

18 000

18 800

19 600

20 400

21 200

22 000

22 800

23 600

24 400

25 200

26 000

26 800

27 600

28 400

29 200

30 000

J J A S O N D J F M A M J J A S O N D J F M A M J

Source : Datastream2018 2019 2020

6 000

6 250

6 500

6 750

7 000

7 250

7 500

7 750

8 000

8 250

8 500

8 750

9 000

9 250

9 500

9 750

10 000

J J A S O N D J F M A M J J A S O N D J F M A M J

Source : Datastream

2018 2019 2020

Europe Revue Hebdomadaire No. 23 12 Jun 2020

Reproduction totale ou partielle interdite 8

Actualités Sectorielles 12 Jun 2020

Aérospatiale et défense / France (10-06-2020) Performance depuis le 31/12/2019 Valeur préférée

Secteur -13.8% Thales : Opinion Positive / Objectif de cours de EUR 90.00

Euro Stoxx 50 -12.1%

Performance relative -1.7%

Le plan de EUR 15 md pour la filière aéronautique dévoilé par le gouvernement mardi 9/06 devrait soulager le secteur à court terme. Il contient également des mesures intéressantes pour le long terme et devrait permettre d’éviter une vague de licenciements et de pertes de compétences (savoir-faire français reconnu dans l’Aéronautique). Celui-ci prend en compte l’aide de EUR 7 md apportée à Air France, laissant donc EUR 8 md pour l’Aérospatial et la Défense. Ce montant est légèrement en dessous des prévisions puisque les observateurs s’attendaient plutôt à un plan de EUR 10-15 md pour le secteur (i.e. hors Air France), mais il reste significatif. Dans le détail, EUR 1.5 md consistent en des Prêts Garantis par l’Etat (PGE) et EUR 3 md en des garanties exports (point le plus important selon nous pour soutenir la demande), auxquels s’ajoutent la création de fonds d’investissement pour l’aéronautique de EUR 1.3 md (soutien en fonds propres aux PME) mais aussi EUR 800 m de commandes pour la Défense et EUR 1.5 md de dépenses de R&D sur 3 ans. Le patron de Airbus, Guillaume Faury, s’est dit « très heureux » du plan et a exclu un nouvel ajustement de la production dans l’immédiat (déjà réduite de 1/3 début avril). Pour rappel, 40 avions A320 sont actuellement produits chaque mois. Cette nouvelle va à l’encontre des anticipations de l’industrie (qui s’attend à des baisses de cadence supplémentaires) mais est positive pour Airbus. Enfin, le prolongement du chômage partiel (2 ans) pour les salariés du secteur est une très bonne nouvelle.

Actualité s sect oriell es

Pétrole et gaz (08-06-2020)

Performance depuis le 31/12/2019 Valeur préférée

Secteur -25.4% Total: Opinion Positive / Objectif de cours de EUR 41.00

Euro Stoxx 50 -12.1%

Performance relative -13.3%

Les pays de l’Opep+ se sont mis d’accord sur la prolongation des coupes de production jusqu’en juillet (9.5 millions de barils par jour, mb/j). Des mécanismes stricts de compensation ont été introduits (après juillet) en cas de non-respect des règles par certains pays entre mai et juillet (Angola, Iraq, Nigéria). Cette décision est une victoire pour l’Arabie saoudite puisqu’elle ne laisse pas de place aux « passagers clandestins ». Aux Etats-Unis, le nombre de forages actifs continue sa trajectoire baissière, mais le point bas est maintenant proche selon nous à 284 unités (-500 unités depuis le début de l’année). Nous estimons désormais que la production américaine devrait diminuer d’environ 2 mb/j d’ici fin 2020E à 10.9 mb/j, sans baisse additionnelle significative en 2021E. Les cours du Brent sont repassés au-dessus de USD 40/baril et la structure de « super contango » s’est bien atténuée, ce qui est un signe encourageant. Nous estimons que l’offre sera déficitaire sur le marché pétrolier au 3T20E (-1.6 mb/j) et au 4T20E (-3.5 mb/j) malgré une demande toujours faible (mais en amélioration avec la sortie du confinement) au 2S20E. Cette configuration devrait soutenir les prix. Ainsi, nous maintenons nos prévisions sur le Brent avec un prix moyen de : 1) USD 40/baril en 2020E ; 2) USD 45/baril en 2021E et 3) USD 50/baril à long terme. Les futures 12 mois sur le Brent (un bon repère pour la valorisation des majors pétrolières) sont passés de USD 38/baril à USD 45/baril en seulement un mois, permettant le rallye des valeurs pétroliers.

Europe Revue Hebdomadaire No. 23 12 Jun 2020

Reproduction totale ou partielle interdite 9

Luxe (03-06-2020)

Performance depuis le 31/12/2019

Valeur préférée

Secteur -4.4% Hermès: Opinion Positive / Objectif de cours de EUR 820.00

Euro Stoxx 50 -12.1%

Performance relative +7.7%

Depuis notre dernier commentaire sectoriel (17/03), les valeurs du luxe européen ont bien rebondi en Bourse. La dynamique des ventes au 1T20 a été très faible (-25% en moyenne), mais le pire reste encore à venir comme le 2T20E devrait marquer la pire performance trimestrielle de l’histoire des valeurs du luxe (-50% des ventes). Dans ce contexte, nous avons préféré revoir en baisse nos estimations pour le 2S20E et 2021E car l’impact du coronavirus pourrait être plus important que prévu. Même si nos estimations au départ étaient plutôt conservatrices, nous avons préféré réduire de nouveau nos anticipations pour le secteur en 2020E (-24% en 2020E). Face à une situation complétement inédite pour les valeurs du luxe, nous avons privilégié une approche plus prudente compte tenu de : 1) l'absence probable de flux touristiques internationaux en 2020 (reprise progressive en 2021), sachant que les achats des touristes en général comptent pour 40% du CA du secteur ; 2) l’impact des mesures de distanciation sociale qui limitent la fréquentation dans les magasins et 3) la récession mondiale probable au 2S20E pourrait empêcher une forte reprise des achats par la clientèle locale. Dans ce contexte, la consommation de produits de luxe pour la clientèle chinoise, qui est un des principaux catalyseurs des ventes du secteur, devrait être significativement réduite et exclusivement orientée vers des achats locaux (en prenant comme hypothèse un flux touristiques presque nul en 2020E). De plus, nous nous sommes attardés sur la stratégie des managements, notamment dans la gestion des stocks qui est très importante pour les perspectives de résultats futurs. En effet, en fonction de leur positionnement début 2020, nous pensons que certains groupes pourraient être clairement confrontés à des risques de stocks excessifs.

Variation des principaux indices sectoriels Indices sectoriels Euro Stoxx large (~300 valeurs)

au 10/06/2020 Variation depuis le

début de l'année

Technologie 5.0%

Santé -0.5%

Services aux collectivités -1.0%

Distribution -1.2%

Services financiers -3.2%

Produits ménagers et de soin personnel -4.4%

Chimie -6.3%

Télécommunications -6.8%

Euro Stoxx 50 -12.1%

Médias -13.1%

Biens et services industriels -13.8%

Bâtiment et matériaux de construction -15.4%

Immobilier -16.2%

Agroalimentaire et boissons -17.3%

Assurance -18.2%

Automobiles et équipementiers -19.8%

Voyage et loisirs -20.2%

Matières premières -23.2%

Pétrole et gaz -25.4%

Banques -31.3%

Fiches val eurs

Europe Revue Hebdomadaire No. 23 12 Jun 2020

Reproduction totale ou partielle interdite 10

ALD (EUR 9.17) 10 juin 2020

Opinion Positive / Objectif de cours EUR 12.00 Fabien Le Disert, CFA

Analyste financier / Banque de Détail

Au 31/12 (EUR) 2019 2020E 2021E 2022E

CA (m) 9 778 10 404 11 272 11 329

EBE (m) 795 713 515 683

REX (m) 691 565 345 531

RNpg publié (m) 564 431 257 395

BPA retraité 1.40 1.07 0.64 0.98

Dividende net 0.63 0.50 0.30 0.45

P/E (x) 9.3 8.6 14.4 9.4

VE/EBE (x) 29.8 30.8 44.5 35.7

ROE retraité (%) 14.8 10.6 6.1 9.0

Dettes fin./FPropres (%) 452.7 428.0 444.7 449.9

Actionnariat : Flottant 20.2%, Société Générale 79.8%. Résultats du 2T20 : 3/08/2020.

ALD

A Louer pour le Déconfinement ! ALD Automotive (ALD) est un leader mondial des solutions de mobilité. Le groupe compte environ 6 700 employés dans 43 pays et gère une flotte de 1.78 million de véhicules (au 31/03/20). ALD propose deux types d’offre : 1) dans le cadre de la location longue durée (FSL), le client confie au groupe le financement et la gestion de son parc automobile en contrepartie d’un loyer mensuel et ALD est le propriétaire des véhicules et 2) dans le cadre de la gestion de flotte (FMS), le client reste propriétaire de son parc automobile sans en supporter la gestion au quotidien, assurée par ALD. Ainsi, le groupe compte trois activités : 1) les contrats de location (48% de la marge brute en 2019) ; 2) les services (46%) et 3) la revente des véhicules (CSR) arrivant au bout de leur location (6%).

Événements récents •ALD a dévoilé ses résultats du 1T20 mercredi 6/05. La marge brute a reculé de 1.8% à EUR 326 m, en ligne avec les attentes. Sans prendre en compte l’activité de revente de véhicules (CSR), qui a souffert des premiers effets de la pandémie de COVID-19 (-83%) avec une dépréciation de EUR 9 m (report de certaines ventes et baisse attendue des prix sur le marché de l’occasion), la croissance de la marge brute aurait été de 3.1% (+2.2% pour le consensus). •Outre le CSR (prix de revente - valeur résiduelle) de EUR 43 au 1T20 (vs EUR 253 en 2019), le COVID-19 a aussi eu un impact sur le coût du risque, qui a augmenté de 71% au 1T20. Logiquement, le REX (EUR 146 m) est ressorti en dessous des attentes (EUR 155 m).

Opportunités •Le positionnement unique de ALD, à mi-chemin entre une filiale de banque (Société Générale) et un acteur indépendant, lui permet de signer ses propres partenariats et de faire croître sa flotte de véhicules de manière rapide (environ 10% en moyenne sur les 5 dernières années). Le groupe est ainsi capable de transformer des rivaux potentiels, comme des filiales d’autres banques ou de constructeurs, en partenaires grâce à des offres en marque blanche, c’est-à-dire que la marque ALD est invisible pour le consommateur final. La diversification du mix clients vers les TPE/PME et les particuliers est une bonne stratégie à long terme, même si elle pourrait être freinée par la pandémie à court terme. •Le développement de ALD à l’international permet des économies d’échelles et augmente son potentiel commercial. ALD est devenu le 3ème plus gros acteur par la taille de sa flotte et le 1er en termes de couverture régionale. Ce point est crucial car la taille est primordiale pour négocier des rabais importants sur le prix des véhicules (ensuite loués) auprès des fournisseurs (grâce aux grosses quantités achetées). Ainsi, ALD est devenu un partenaire de référence sur l’ensemble de la chaîne de valeur de la location et des services (assurance, maintenance, assistance, gestion des pneumatiques). •Le risque de crédit a évidemment augmenté en raison de la pandémie de COVID-19 mais reste selon nous bien maîtrisé car : 1) ALD est propriétaire de sa flotte dans le cadre de la location longue durée (FSL) et bénéficie donc d’un collatéral liquide (les véhicules) et 2) le portefeuille de clients est équilibré (faible dépendance à quelques grands comptes, forte diversification sectorielle du portefeuille et bonne qualité de crédit des clients). Outre la gestion du coût du risque, la réduction des dépenses opérationnelles via des efforts de digitalisation a permis une diminution constante du

coefficient d’exploitation (ajusté) de ALD de 54% en 2014 à moins de 50% en 2018 puis 49% en 2019. Globalement, nous pensons que l'amélioration des marges devrait se poursuivre à moyen terme. •La valorisation actuelle est selon nous très attractive car la baisse du titre a été exagérée depuis le début de la pandémie (ratio P/BV 2021E de 0.9x contre une moyenne historique de 1.5x).

Risques •Pour tenir compte de la récession, nous avons réduit nos estimations. L’effet des mesures de confinement sur les activités a été simple : le retour et les livraisons de véhicules ont été impossibles car les concessions automobiles étaient fermées. Les extensions de contrat ont donc été privilégiées. Toutefois, la récession pénalisera la croissance de la flotte, surtout si les clients ne souhaitent pas faire de renouvellement à la fin de la location (réduction des budgets). Même si ALD est protégé par la durée des contrats (3.5 ans en moyenne), nous préférons faire preuve de vigilance et nous tablons désormais sur une croissance nulle de la flotte en 2020-21E (vs +1% en 2009 puis +6.5% en 2010). Comme la marge brute est corrélée à la croissance de la flotte (les véhicules forment la majorité des actifs - 80% - et sont à l’origine de la location, des services et de la revente), celle-ci devrait être sous pression. •Nous avons relevé notre estimation du coût du risque en raison de la hausse de la probabilité de défaut de certains clients (TPE/PME). Le marché de l’occasion devrait aussi souffrir de la crise, affectant l’activité de reventes de véhicules (CSR). En 2009, ALD avait reconnu une perte nette de EUR 1 000/véhicule. Nous tablons sur EUR 0/véhicule en 2020E et une perte nette de EUR 500/véhicule en 2021E (vs +EUR 225/véhicule auparavant pour ces 2 années). •L’essor des véhicules électriques pourrait être un risque pour le groupe. En effet, cette technologie devrait nécessiter moins de maintenance, pénalisant ainsi les revenus des services.

Conclusion La marge brute sera sous pression lors des prochains semestres (absence de croissance de la flotte). Toutefois, nous pensons que ALD a une bonne stratégie à long terme et la valorisation nous paraît attractive. Opinion positive. Objectif de cours de EUR 12.00.

Nombre d'actions 404.1 m

Capitalisation boursière EUR 3 706 m

Flottant

Volume quotidien ('000) 251

Indice CAC 40 5 053.4

Code ISIN FR0013258662

Croissance annuelle des BPA sur 3 ans -23%

Rendement 2020E 5.5%

Taux de distribution 2020E 428%

789

1011121314151617

j j a s o n d j f m a m j j a s o n d j f m a m j

Cours DJ Stoxx 600

Europe Revue Hebdomadaire No. 23 12 Jun 2020

Reproduction totale ou partielle interdite 11

ArcelorMittal (EUR 9.67) 10 juin 2020

Opinion Neutre / Objectif de cours EUR 10.00 Fabien Le Disert, CFA

Analyste financier / Banque de Détail

Au 31/12 (USD) 2019 2020E 2021E 2022E

CA (m) 70 615 66 006 72 826 75 171

EBE (m) 5 195 3 541 4 677 4 920

REX (m) -627 621 1 757 2 000

RNpg publié (m) -2 454 -681 704 910

BPA retraité -2.40 -0.67 0.69 0.89

Dividende net 0.30 0.00 0.37 0.34

P/E (x) N.S. N.S. 15.9 12.3

VE/EBE (x) 5.7 6.4 4.9 5.7

ROE retraité (%) -6.1 -1.8 1.9 2.4

Dettes fin./FPropres (%) 23.1 23.8 24.8 23.7

Actionnariat : Flottant 54.5%, Famille Mittal 35.6%, BlackRock 5.1%, Capital Group 4.8%. Résultats du 2T20 : 30/07/2020.

Arcel orMitt al

Qui a besoin d’acier ?

Issu de la fusion entre Arcelor et Mittal Steel en 2006, ArcelorMittal (MT) est le numéro un mondial dans la fabrication d'acier, avec 89.8 millions de tonnes produites en 2019. Poursuivant une stratégie d'intégration verticale, MT a fortement investi dans les activités minières, devenant ainsi l’un des plus importants producteurs de minerai de fer et de charbon dans le monde. MT couvre l'ensemble des produits du marché de l'acier (aciers plats, aciers longs et aciers inoxydables). Le groupe a des clients dans 160 pays et dispose de sites de production dans 18 pays différents. MT compte plus de 190 000 salariés et son CA 2019 s’est reparti géographiquement de la manière suivante : 1) Europe (53%) ; 2) Amérique du Nord (26%) ; 3) Brésil (11%) et 4) Asie, Afrique et CEI (10%). Par segment, les activités de MT se sont divisées de la façon suivante : 1) 94% pour les activités de sidérurgie et 2) 6% pour les activités minières.

Événement récent •ArcelorMittal (MT) a dévoilé des résultats supérieurs aux attentes au 1T20, illustrant une discipline stricte en matière de production. Dans le détail, l’EBE a progressé de 4.5% en séquentiel pour atteindre USD 1 md, soit 15% de mieux qu’attendu, tandis que la perte opérationnelle a été contenue (USD 0.4 md) malgré USD 92 m de dépréciations et USD 457 m d’éléments exceptionnels. La perte nette s’est établie à USD 1.1 md tandis que la génération de flux de trésorerie (FCF) n’a été que très légèrement négative (-USD 0.3 md) grâce à une bonne gestion du BFR.

Opportunités •Nous pensons que la demande en provenance du secteur de la construction devrait être plus résiliente que celle du secteur automobile. Dans ce contexte, MT nous paraît être mieux positionné que ses concurrents directs en Europe. En effet, MT est l’acteur le plus global (bénéficiant du rebond de la demande chinoise) et devrait profiter de sa moindre exposition au secteur automobile. Nous tablons toutefois sur une baisse marquée des livraisons d’acier en 2020E (-10%), puis sur un rebond en 2021E (+6%), signifiant une contraction de 32% de notre prévision d’EBE 2020E avant un fort rebond (du même ordre de grandeur) en 2021E. •Lors des crises économiques précédentes, MT a montré une grande flexibilité pour ajuster ses besoins de trésorerie afin de protéger ses liquidités. L’année 2020 ne devrait pas faire exception puisque le groupe a réduit ses prévisions de besoin de trésorerie de USD 4.5 md à USD 3.5 md grâce à : 1) la baisse de ses dépenses d’investissement (CAPEX) de USD 3.2 md à USD 2.4 md ; 2) l’annulation de son dividende sur les résultats 2019 (payé en 2020) et 3) des baisses de coûts généralisées. •MT a généré des flux de trésorerie (FCF) positifs depuis 2012, ce qui a permis un désendettement progressif (bienvenue !) avant la crise actuelle. Nous tablons sur des FCF légèrement positifs en 2020E grâce aux mesures d’économies annoncées. Le groupe disposait de USD 9.8 md de liquidités (au 31/03) pour affronter la crise (plus une ligne de crédit supplémentaire de USD 3 md) et a récemment lancé une augmentation de capital afin de réduire plus rapidement sa dette nette au niveau souhaité (USD 7 md).

Risques •En raison de la pandémie de COVID-19, qui a entraîné un confinement dans de nombreux pays, l'Union européenne (UE) devrait subir sa pire récession économique depuis la crise financière de 2008-09. Dans ce contexte, nous craignons que la demande d’acier soit en berne en Europe en 2020E. Notre scénario de base était initialement une baisse d'environ 10%, mais nous craignons que notre scénario pessimiste (-15%) soit désormais plus probable. Avant même cette crise, l’industrie sidérurgique en Europe et (dans une moindre mesure aux Etats-Unis) était déjà affectée par des problèmes de surcapacités… •En raison du manque de visibilité, MT n’a donné aucune indication précise sur ses livraisons d’acier en 2020 (-30% attendu au 2T20). Si notre scénario pessimiste se matérialisait, nous serions amenés à réviser nos prévisions d’EBE de manière significative en 2020E (-44%), 2021E (-15%) et 2022E (-9%), sachant que ILVA reste un problème pour la rentabilité des activités européennes. Dans ce cas de figure et malgré les efforts du groupe, la génération de FCF pourrait donc repasser dans le rouge et le cours de Bourse pourrait ainsi se rapprocher de ses points bas historiques (<EUR 6 en 2016). •Les tensions géopolitiques sont une menace pour la demande d’acier. En effet, le retour de la guerre commerciale entre la Chine et les Etats-Unis pourrait avoir des conséquences pour un titre cyclique comme MT exposé à la demande chinoise. Par ailleurs, un Brexit sans accord commercial négocié (de plus en plus crédible) affecterait aussi la demande européenne (déjà en berne). •MT est une des plus gros émetteurs de CO2 sur le sol français et au niveau européen. Même si ArcelorMittal Europe s’est fixé comme objectif de « réduire ses émissions de CO2 de 30% d’ici à 2030 pour contribuer au Pacte vert de la Commission européenne », les investisseurs ESG pourraient rester à l’écart du titre (décote structurelle comme pour les valeurs pétrolières ?).

Conclusion Malgré le redémarrage de l’activité en Chine, la demande mondiale d’acier devrait être en berne en 2020E. Les risques sont nombreux sur le dossier. Opinion neutre. Objectif de cours de EUR 10.00.

Nombre d'actions 1 021.9 m

Capitalisation boursière EUR 9 878 m

Flottant

Volume quotidien ('000) 18,274

Indice CAC 40 5 053.4

Code ISIN LU1598757687

Croissance annuelle des BPA sur 3 ans -48%

Rendement 2020E 0.0%

Taux de distribution 2020E 24%

5

10

15

20

25

30

35

j j a s o n d j f m a m j j a s o n d j f m a m j

Cours DJ Stoxx 600

Europe Revue Hebdomadaire No. 23 12 Jun 2020

Reproduction totale ou partielle interdite 12

Hennes & Mauritz (SEK 155.40) 10 juin 2020

Opinion Positive / Objectif de cours SEK 195.00 Ludovic Allègre, CFA

Analyste financier / Banque de Détail

Au 30/11 (SEK) 2018/19 2019/20E 2010/21E 2021/22E

CA (m) 232 755 201 324 249 767 257 675

EBE (m) 28 398 29 556 42 079 44 571

REX (m) 17 346 4 839 17 178 20 454

RNpg publié (m) 13 443 3 121 12 517 15 223

BPA retraité 8.12 1.89 7.56 9.20

Dividende net 0.00 9.75 9.75 0.00

P/E (x) 20.1 82.4 20.5 16.9

VE/EBE (x) 9.7 11.0 7.8 7.4

ROE retraité (%) 23.3 6.0 32.8 68.0

Dettes fin./FPropres (%) 9.4 146.0 245.6 469.5

Actionnariat : Flottant 54.3%, Stefan Persson 40.3%, Lottie Tham 5.4%. CA du 2T19/20 (clos fin mai) : 15/06/2020.

Henne s & Ma uritz

Une valeur pour jouer la reprise Le groupe suédois Hennes & Mauritz (H&M) est le n°2 mondial du textile, derrière Inditex et devant Gap. H&M s'est développé autour du concept de « fast-fashion » (vêtements de mode au renouvellement très fréquent). Présent dans 74 pays avec plus de 5 000 magasins fin novembre 2019, le groupe s'articule autour de 9 enseignes : 1) sa marque H&M ; 2) COS ; 3) Monki ; 4) Weekday ; 5) & Other Stories ; 6) H&M Home ; 7) ARKET et 8) Afound. A titre d’information, le groupe a annoncé l'arrêt de sa marque Cheap Monday à la fin du mois de novembre 2018. Géographiquement, les ventes 2018/19 (clos fin novembre) se sont réparties entre les régions : 1) Europe/Afrique (67%) ; 2) Amériques (18%) et 3) Asie/Océanie (15%).

Événement récent •H&M a publié des ventes solides au 1T19/20 (clos fin février), en hausse de 5% en devises locales, légèrement au-dessus des attentes (4.4%). La chute du CA en Chine a été quelque peu compensée par un effet calendaire favorable (1 jour de plus en février). Par ailleurs, le groupe a publié son point d’activité en avril, faisant état : 1) d’une chute de 46% des ventes en mars (1er mois du 2T19/20) et 2) de résultats du 1T19/20 bien au-dessus du consensus.

Opportunités •Que la reprise soit en V ou en W, le redémarrage de l’économie semble de plus en plus se matérialiser. Les réponses monétaires (Banques centrales) et budgétaires (Etats) ont été rapides et massives, et le déconfinement entamé dans de nombreux pays européens se déroule bien. La réouverture des économies n’a donc (pour l’instant) pas eu de conséquence sanitaire négative, ce qui nous rend plus optimistes pour les prochains mois. Par conséquent, nous avons décidé de devenir globalement plus favorables sur les titres cycliques comme H&M. De notre point de vue, le retour de la consommation sera une des clés du redémarrage de l’économie européenne et H&M nous semble bien positionnée pour en bénéficier. En effet, le groupe suédois vend des vêtements à des prix abordables (compatibles avec une baisse du pouvoir d’achat des consommateurs) et ne devrait pas être touchée par la baisse des flux touristiques (consommation locale). •H&M devrait selon nous sortir plus fort de la crise du COVID-19. Plusieurs raisons expliquent notre vision : 1) la société devrait bénéficier de la consolidation du secteur (gain de parts de marché) ; 2) les pressions sur la marge brute pourraient diminuer du fait de la fin de la guerre des prix et 3) la rentabilité des ventes en ligne devrait s’améliorer et se normaliser après une période de conditions de livraison particulièrement avantageuses. En outre, H&M a selon nous les moyens de renégocier ses achats, ses crédit-baux, ses frais de personnel et ses investissements pour mitiger l’impact de la pandémie à court terme. D’ailleurs, le groupe avait adapté ses commandes très tôt lorsque la crise était localisée en Chine, ce qui lui avait permis d’améliorer ses niveaux d’inventaires. •Au cours des dernières années, H&M a investi de manière significative dans le digital (SEK 30 md, soit la moitié de ses dépenses d’investissement entre 2015 et 2019), ce qui lui a permis de rattraper les meilleurs élèves du secteur (notamment Inditex). D’ailleurs, les ventes en ligne se sont montrées particulièrement

résilientes ces derniers mois, ce qui est un signe très encourageant (+44% en devises locales au 1T19/20, +17% en mars et +34% sur les 12 derniers mois). •Lors de sa publication annuelle, H&M a fait part de commentaires encourageants. Plus précisément, les objectifs en faveur d’une réduction des dépenses d’investissement (CAPEX) et d’une diminution du ratio stocks/CA ont renforcé notre optimisme sur le dossier. Nous pensons notamment que ces éléments permettront à H&M de continuer de verser un dividende attractif à partir de 2021E. Au global, nous sommes convaincus que les perspectives 2020/21E seront plus favorables. 4 éléments devraient soutenir la reprise du titre : 1) de meilleures collections ; 2) des stocks et des promotions moins importantes ; 3) la fermeture des magasins moins rentables et 4) une base de comparaison favorable en termes de croissance organique des ventes.

Risques •Les mesures de distancions sociales liées au COVID-19 devraient continuer de pénaliser le flux de personnes dans les magasins physiques. Ceci est un point pénalisant pour H&M puisque le groupe est présent sur un marché de masse et réalise environ 85-90% de son CA via ce canal. •Les modes de consommation sont actuellement en train d’évoluer vers une tendance plus écologique et des produits de qualité supérieure. Les consommateurs pourraient désormais préférer « consommer moins, mais mieux », l’inverse du « fast-fashion ». •Les acteurs du e-commerce représentent clairement une menace du fait des prix agressifs pratiqués. Certaines enseignes ont du mal à maintenir leurs parts de marché et cassent donc les prix.

Conclusion H&M devrait selon nous bénéficier de la rotation sectorielle en faveur des valeurs cycliques et du retour de la consommation en Europe. Nous pensons notamment que les prix abordables pratiqués par le groupe et son implantation locale soutiendront les ventes et les résultats futurs. Opinion positive. Objectif de cours de SEK 195.00. Sélection de Valeurs.

N o mbre d'act io ns 1 655.1 m

C apitalisat io n bo ursière SEK 257 198 m

F lo ttant

Vo lume quo tidien ( '000) 9,884

Indice C A C 40 5 053.4

C o de ISIN SE0000106270

C ro issance annuelle des B P A sur 3 ans 1%

R endement 2020E 6.3%

T aux de distribut io n 2020E 146%

100

120

140

160

180

200

220

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Cours DJ Stoxx 600

Europe Revue Hebdomadaire No. 23 12 Jun 2020

Reproduction totale ou partielle interdite 13

Rémy Cointreau (EUR 116.10) 10 juin 2020

Opinion Positive / Objectif de cours EUR 140.00 Ludovic Allègre, CFA Analyste financier / Banque de Détail

Au 31/03 (EUR) 2018/19 2019/20 2020/21E 2021/22E

CA (m) 1 126 1 025 977 1 092

EBE (m) 294 249 242 320

REX (m) 266 195 205 281

RNpg publié (m) 159 107 123 176

BPA retraité 3.38 2.36 2.43 3.50

Dividende net 2.65 1.00 1.65 1.70

P/E (x) 33.2 49.7 47.9 33.2

VE/EBE (x) 20.0 25.1 25.6 19.5

ROE retraité (%) 12.0 8.3 8.4 11.6

Dettes fin./FPropres (%) 22.2 30.6 24.0 29.4

Actionnariat : Flottant 47.4%, Orpar 37.9%, Récopart 14.7%. Résultats du 1T20/21 (clos fin juin) : 17/07/2020.

Rémy Coi ntre au

Un potentiel sous-estimé ! Fruit du rapprochement en 1990 des holdings contrôlant respectivement Rémy Martin et Cointreau, Rémy Cointreau (RCO) est le 2ème producteur et distributeur de vins et spiritueux en France (derrière Pernod Ricard) et se classe parmi les 10 premiers du secteur à l'échelle mondiale. Contrôlé par la famille Hériard Dubreuil, le groupe exploite un portefeuille de marques internationales, parmi lesquelles : le cognac Rémy Martin (n°2 mondial), la liqueur d'orange Cointreau, St-Rémy (1er brandy mondial), Passoa, Metaxa... L’activité du groupe s’articule autour de 3 divisions : 1) Maison Rémy Martin (73% du CA en 2019/20) ; 2) Liqueurs & Spiritueux (24%) et 3) Marques Partenaires (3%). En 2019/20, les ventes de RCO se sont réparties entre les Amériques (39%), l’Asie-Pacifique (34%) et la région Europe/Moyen-Orient/Afrique (EMEA : 27%).

Événement récent •Les résultats 2019/20 (clos fin mars) de RCO ont été supérieurs aux attentes (les ventes de EUR 1 025 m étaient déjà connues). Dans le détail, le REX courant a atteint EUR 215 m, en baisse de 22% en organique, mais 3% de mieux que prévu tandis que le REX ajusté, en recul de 30% en organique à EUR 124 m, est ressorti 5% au-dessus des attentes.

Opportunités •RCO jouit actuellement d’un positionnement stratégique favorable, avec : 1) un marché premium bénéficiant d’une croissance historique 2x supérieure à celle du marché de masse (notamment soutenue par la rareté des stocks de spiritueux) ; 2) une position d’acteur spécialisé unique dans l’industrie, se traduisant par une expertise et une création de bénéfices accrues ; 3) un marché du cognac oligopolistique (80% des ventes du marché sont réalisées par les 4 grands acteurs) et 4) une industrie du cognac profitant de barrières à l’entrée conséquentes (investissements importants nécessaires dans les stocks d’eaux-de-vie, acteurs historiques bien en place et image prestigieuse). •Dans le cadre de son revirement stratégique initié en 2015 et de l’évolution de sa stratégie annoncée en 2020 (surtout digitale), RCO a entrepris un repositionnement structurel de son portefeuille de produits. La modification de son mix produits s’articule autour de deux grands axes : 1) la premiumisation de son offre en se concentrant sur ses activités à fortes marges et 2) le désinvestissement de son activité de Marques Partenaires (3% du CA en 2019/20 vs 7% en 2018/19 et 14% en 2014/15). Par ailleurs, la stratégie digitale devrait désormais se focaliser sur : 1) le développement d’outils numériques pour interagir avec les consommateurs et 2) la hausse du e-commerce. Nous pensons que le groupe améliorera sa position concurrentielle grâce à cette stratégie plus ciblée et davantage axée sur les clients. D’ailleurs, nous avons été agréablement surpris par la communication du management lors de sa publication annuelle, avec : 1) un léger relèvement des perspectives pour le 1T20/21 et 2) des objectifs de marges long terme ambitieux (72% de marge brute et 33% de Mop d’ici 2030).

•Comptant pour 60% des ventes de cognac de RCO, les marchés américains et chinois représentent les principaux moteurs de croissance de RCO. En effet, ces marchés bénéficient d’une tendance séculaire orientée vers les spiritueux de qualité et haut de gamme. Cette tendance est notamment portée en Chine par : 1) le nombre conséquent de jeunes arrivant à l’âge légal pour consommer de l’alcool (~15 m de jeunes/an) ; 2) la croissance économique plus robuste ; 3) la technologie et l’innovation et 4) l’évolution des modes de consommation. Par ailleurs, aux Etats-Unis, l’originalité et le mix prix sont les maîtres mots de cette tendance. •La levée des restrictions liées au COVID-19 dans les principaux pays devraient permettre aux investisseurs de se focaliser sur les perspectives de long terme de RCO. D’ailleurs, nous pensons que le consensus sous-estime le potentiel de rentabilité à moyen terme. Nous tablons sur une Mop de 28-29% sur les 4-5 prochaines années (vs 21% pour l’année fiscale 2020, clos fin mars), plaçant RCO parmi les meilleurs élèves du secteur.

Risques •RCO pourrait être pénalisé par : 1) un ralentissement de la consommation de cognac en Chine et aux Etats-Unis ; 2) une seconde vague épidémique ; 3) une faiblesse prolongée du dollar (une grande partie des produits est commercialisée en dollar alors que les coûts sont libellés en euro) ; 4) des conditions climatiques difficiles pour la production de cognac et une évolution de la demande vers des spiritueux autre que le cognac.

Conclusion RCO opère dans un marché du cognac très concentré, structurellement porteur, et bénéficie d’une stratégie pertinente. De plus, l’évolution favorable de l’épidémie de COVID-19 devrait soutenir les résultats 2020/21E. Dans ce contexte, nous pensons que le consensus sous-estime le potentiel du groupe à moyen terme. Opinion positive. Objectif de cours de EUR 140.00. Sélection de Valeurs.

N o mbre d'act io ns 50.6 m

C apitalisat io n bo ursière EUR 5 871 m

F lo ttant

Vo lume quo tidien ( '000) 145

Indice C A C 40 5 053.4

C o de ISIN FR0000130395

C ro issance annuelle des B P A sur 3 ans 1%

R endement 2020E 1.4%

T aux de distribut io n 2020E 24%

80

90

100

110

120

130

140

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Cours DJ Stoxx 600

Europe Revue Hebdomadaire No. 23 12 Jun 2020

Reproduction totale ou partielle interdite 14

CAC 40 – variation des cours par valeur depuis le début de l’année

Cours au % de la somme des Variation sur Variation hebdomadaire Variation depuis le

10/06/2020 capitalisations l'année 2019 depuis le 03/06/2020 début de l'année

Valeurs EUR boursières (%) (%) 2020 (%)

HERMES 767.0 5.1 37.4 -0.8 15.1

WORLDLINE 69.0 0.8 49.6 -2.5 9.2

DASSAULT SYSTEMES 152.7 2.5 41.3 -0.4 4.2

SCHNEIDER ELECTRIC 94.8 3.5 53.2 -0.7 3.6

SANOFI 90.7 7.2 18.5 2.1 1.2

L'OREAL 266.6 9.4 31.2 -1.4 1.0

AIR LIQUIDE 126.2 3.8 28.0 0.1 0.0

STMICROELECTRONICS 23.9 1.4 92.0 -3.5 -0.5

CARREFOUR 14.5 0.7 0.3 -0.2 -3.3

ATOS 71.6 0.5 40.1 3.9 -3.7

LVMH 398.4 12.7 60.4 1.3 -3.8

PERNOD RICARD 146.7 2.5 11.2 0.9 -8.0

VEOLIA 21.7 0.8 32.1 0.2 -8.6

VIVENDI 23.3 1.7 21.3 6.6 -9.7

CAPGEMINI 97.2 1.0 25.5 3.6 -10.8

KERING 522.0 4.2 42.2 3.5 -10.8

LEGRAND 64.3 1.1 47.3 1.5 -11.5

ESSILORLUXOTTICA 118.1 3.3 23.0 -2.8 -13.0

VINCI 85.8 3.3 37.5 -4.8 -13.3

SAINT-GOBAIN 31.5 1.1 25.2 1.0 -13.7

MICHELIN 94.0 1.1 25.8 -5.6 -13.9

DANONE 63.6 2.8 20.1 2.1 -13.9

ORANGE 10.9 1.8 -7.3 -3.6 -17.2

THALES 73.9 1.0 -9.3 -2.5 -20.1

ENGIE 11.4 1.8 15.0 -1.8 -20.8

BOUYGUES 29.0 0.7 20.9 -3.5 -23.5

AXA 19.2 2.9 33.2 0.7 -23.6

PUBLICIS GROUPE 30.6 0.5 -19.4 3.6 -24.1

TOTAL 37.0 6.1 6.5 1.6 -24.8

BNP PARIBAS 37.4 2.9 33.8 3.3 -29.3

SAFRAN 96.5 2.4 30.6 -1.5 -29.9

PEUGEOT 14.4 0.8 14.2 -0.3 -32.6

CREDIT AGRICOLE S.A. 8.6 1.6 37.1 1.1 -33.6

ACCOR 26.9 0.5 12.5 -2.9 -35.5

SODEXO 66.7 0.6 18.0 -1.9 -36.9

ARCELORMITTAL 9.7 0.7 -13.8 -2.4 -38.2

RENAULT 24.9 0.5 -22.7 3.7 -41.1

AIRBUS 75.0 3.7 55.4 9.6 -42.6

SOCIETE GENERALE 15.8 0.8 11.5 6.0 -49.1

UNIBAIL-RODAMCO-WESTFIELD 63.0 0.5 3.9 -5.4 -55.2

CAC 40 5 053.42

26.4 0.6 -15.5

Somme des capitalisations boursières (EUR md) 1 586.34

SBF 120 3 981.07

25.2 0.3 -15.4

Principaux indices européens

DAX 30 12 530.16 25.5 0.3 -5.4

AEX 559.28 23.9 -0.4 -7.5

IBEX 35 7 663.90 11.8 0.5 -19.7

FTSE MIB 19 758.01 28.3 0.6 -15.9

FTSE 100 6 329.13 12.1 -0.8 -16.1

Europe Revue Hebdomadaire No. 23 12 Jun 2020

Reproduction totale ou partielle interdite 15

EURO STOXX 50 – variation des cours par valeur depuis le début de l’année

Cours au % de la somme des Variation sur Variation hebdomadaire Variation depuis le

10/06/2020 capitalisations l'année 2019 depuis le 03/06/2020 début de l'année

Valeurs EUR boursières (%) (%) 2020 (%)

NOKIA 3.9 0.7 -34.5 0.6 18.3

ASML 308.0 4.4 92.3 0.0 16.8

IBERDROLA 10.0 2.1 36.8 -1.3 10.8

DEUTSCHE BOERSE 152.8 1.0 33.5 -1.3 9.0

AHOLD DELHAIZE 24.1 0.9 1.0 1.4 8.1

ENEL 7.5 2.5 40.2 0.1 6.2

DEUTSCHE TELEKOM 15.1 2.4 -1.7 0.7 3.8

SCHNEIDER ELECTRIC 94.8 1.8 53.2 -0.7 3.6

SANOFI 90.7 3.8 18.5 2.1 1.2

L'OREAL 266.6 5.0 31.2 -1.4 1.0

SAP 120.5 4.9 38.4 1.2 0.1

AIR LIQUIDE 126.2 2.0 28.0 0.1 0.0

LINDE 187.9 3.3 37.7 -1.1 -1.5

LVMH 398.4 6.7 60.4 1.3 -3.8

PHILIPS 41.2 1.2 40.7 0.4 -5.4

BAYER 67.2 2.2 20.2 2.8 -7.8

UNILEVER 47.2 4.2 8.1 -0.8 -7.9

DEUTSCHE POST 31.0 1.3 42.2 1.4 -8.8

SIEMENS 105.3 3.0 19.7 0.3 -9.6

VIVENDI 23.3 0.9 21.3 6.6 -9.7

KERING 522.0 2.2 42.2 3.5 -10.8

MUNICH RE 234.3 1.1 38.0 0.0 -10.9

FRESENIUS SE 44.1 1.0 18.4 -0.7 -12.0

CRH 31.3 0.8 54.4 -1.0 -12.1

ESSILORLUXOTTICA 118.1 1.7 23.0 -2.8 -13.0

VINCI 85.8 1.7 37.5 -4.8 -13.3

DANONE 63.6 1.5 20.1 2.1 -13.9

ADIDAS GROUP 248.2 1.7 58.9 -0.8 -14.4

ALLIANZ 185.5 2.6 24.7 -0.6 -15.0

INDITEX 26.2 2.7 40.7 -2.1 -16.8

ORANGE 10.9 1.0 -7.3 -3.6 -17.2

BASF 55.2 1.7 11.5 0.0 -18.0

VOLKSWAGEN PREF. 143.2 2.5 26.9 0.0 -18.8

BMW 58.9 1.3 3.5 1.6 -19.5

ENGIE 11.4 0.9 15.0 -1.8 -20.8

DAIMLER 38.8 1.4 7.5 2.3 -21.4

TELEFONICA 4.8 0.8 -15.2 3.0 -22.9

AXA 19.2 1.5 33.2 0.7 -23.6

TOTAL 37.0 3.2 6.5 1.6 -24.8

INTESA SANPAOLO 1.7 1.0 21.1 1.8 -27.5

BNP PARIBAS 37.4 1.6 33.8 3.3 -29.3

AMADEUS 51.3 0.8 19.7 2.0 -29.6

SAFRAN 96.5 1.3 30.6 -1.5 -29.9

ENI 9.2 1.1 0.7 2.6 -33.3

BBVA 3.3 0.7 7.5 4.8 -33.5

AB INBEV 47.5 3.2 26.0 -1.4 -34.7

BANCO SANTANDER 2.4 1.3 -6.1 8.9 -34.8

ING GROUP 6.9 0.9 13.6 6.3 -35.8

AIRBUS 75.0 2.0 55.4 9.6 -42.6

SOCIETE GENERALE 15.8 0.4 11.5 6.0 -49.1

EURO STOXX 50 3 293.71

24.8 0.7 -12.1

Somme des capitalisations boursières (EUR md) 3 000.31

Principaux indices mondiaux

DJIA 30 26 989.99

22.3 2.7 -5.4

NASDAQ COMPOSITE 10 020.35

35.2 3.5 11.7

NIKKEI 225 23 124.95

18.2 2.3 -2.2

Europe Revue Hebdomadaire No. 23 12 Jun 2020

Reproduction totale ou partielle interdite 16

Guide des valeurs – CAC 40 (au 10/06/2020)

Cours au Capitalisation Croissance

Objectif

10/06/2020 boursière des BPA (%) PE Rdt de cours Opinion

Valeurs EUR EUR M 2020/2019E 2020E 2020E EUR

ACCOR 26.92 7 286 -81.3% 90.8 0.6% 33.00 Positive

AIRBUS 74.96 58 773 -13.4% 14.3 2.3% 77.00 Positive

AIR LIQUIDE 126.15 59 724 2.4% 25.9 2.3% 132.00 Positive

ARCELORMITTAL 9.67 9 878 N.S. N.S 0.0% 10.00 Neutre

ATOS 71.58 7 817 -7.5% 9.6 2.6% 85.00 Positive

AXA 19.17 46 487 -26.5% 9.5 7.5% 23.00 Positive

BNP PARIBAS 37.35 46 663 -31.8% 8.4 5.6% 34.70 Neutre

BOUYGUES 28.96 11 002 -33.1% 16.6 5.9% 33.00 Positive

CAPGEMINI 97.18 16 467 -3.0% 16.5 2.0% 103.00 Positive

CARREFOUR 14.46 11 669 2.4% 13.0 3.4% 17.40 Positive

CREDIT AGRICOLE S.A. 8.58 24 648 -47.3% 11.7 4.1% - -

DANONE 63.60 43 637 -0.6% 16.5 3.5% 70.00 Positive

DASSAULT SYSTEMES 152.65 40 338 1.2% 41.2 0.5% 125.00 Neutre

ENGIE 11.40 27 762 -18.3% 13.3 5.3% 13.00 Positive

ESSILORLUXOTTICA 118.10 51 672 -45.4% 49.2 1.0% 137.00 Positive

KERING 522.00 65 918 -40.6% 27.5 1.5% 590.00 Positive

HERMES 767.00 80 972 -16.6% 62.1 0.6% 820.00 Positive

LEGRAND 64.26 17 154 -19.1% 23.8 1.8% 68.00 Neutre

L'OREAL 266.60 149 104 -6.4% 38.3 1.8% 250.00 Neutre

LVMH 398.40 201 204 -27.7% 37.9 1.2% 400.00 Neutre

MICHELIN 93.98 16 788 -58.4% 23.3 2.1% 100.00 Positive

STMICROELECTRONICS 23.90 21 762 -31.7% 34.4 0.9% 27.00 Positive

ORANGE 10.87 28 902 -3.6% 10.0 6.4% 15.00 Positive

PERNOD RICARD 146.65 38 924 -14.5% 27.5 1.8% 135.00 Neutre

PEUGEOT 14.37 12 998 -48.8% 8.2 3.6% 20.00 Positive

PUBLICIS GROUPE 30.64 7 375 -18.0% 7.4 4.1% 42.00 Positive

RENAULT 24.85 7 349 N.S. N.S 0.0% 20.00 Neutre

SAFRAN 96.50 38 653 -31.9% 23.1 1.7% 79.00 Neutre

SAINT-GOBAIN 31.51 17 163 -49.9% 17.8 2.3% 36.00 Positive

SANOFI 90.69 113 916 -0.4% 15.3 3.6% 99.00 Positive

SCHNEIDER ELECTRIC 94.78 55 160 -16.3% 24.7 1.9% 84.00 Neutre

SOCIETE GENERALE 15.78 13 452 -72.6% 15.8 3.2% 16.50 Positive

SODEXO 66.70 9 835 -59.9% 32.8 1.8% 80.00 Positive

THALES 73.94 15 757 -22.4% 14.1 2.7% 90.00 Positive

TOTAL 37.02 96 309 -69.6% 30.2 7.4% 41.00 Positive

UNIBAIL-RODAMCO-WESTFIELD 62.96 8 711 -44.1% 9.1 8.6% 90.00 Positive

VEOLIA 21.66 12 287 -30.0% 23.9 3.2% 23.00 Positive

VINCI 85.80 52 013 -40.6% 24.3 2.1% 72.00 Neutre

VIVENDI 23.32 27 646 -25.4% 22.1 2.2% 24.00 Positive

WORLDLINE 68.96 12 607 1.7% 39.6 0.0% 58.00 Neutre

Moyenne arithmétique -27.6% 24.5 2.8%

Médiane -26.0% 22.6 2.2%

Moyenne pondérée -22.7%

Guide

Europe Revue Hebdomadaire No. 23 12 Jun 2020

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Guide des valeurs – EURO STOXX 50 (au 10/06/2020)

Cours au Capitalisation Croissance

Objectif

10/06/2020 boursière des BPA (%) PE Rdt de cours Opinion

Valeurs EUR EUR M 2020/2019E 2020E 2020E EUR

AB INBEV 47.47 80 370 -38.3% 23.7 2.7% 50.00 Positive

ADIDAS GROUP 248.20 49 744 13.0% 22.5 1.6% 290.00 Neutre

AHOLD DELHAIZE 24.09 26 516 13.8% 12.5 3.2% 25.80 Positive

AIRBUS 74.96 58 773 -13.4% 14.3 0.0% 77.00 Positive

AIR LIQUIDE 126.15 59 724 2.4% 25.9 2.1% 132.00 Positive

ALLIANZ 185.54 84 792 -19.6% 12.2 5.2% 200.00 Positive

AMADEUS 51.28 23 102 5.8% 17.3 2.5% - -

ASML 308.00 131 103 15.6% 43.2 0.8% - -

AXA 19.17 46 487 -26.5% 9.5 7.5% 23.00 Positive

BASF 55.20 50 700 -62.0% 36.4 6.0% 46.00 Neutre

BAYER 67.15 65 970 17.4% 9.0 4.4% 73.00 Neutre

BBVA 3.31 22 091 - - - - Suspendue

BMW 58.89 37 978 -32.1% 11.6 4.2% 52.00 Neutre

BNP PARIBAS 37.35 46 663 -31.8% 8.4 0.0% 34.70 Neutre

CRH 31.34 27 798 2.2% 16.3 2.6% - -

DAIMLER 38.80 41 510 -64.1% 19.1 2.3% 37.00 Positive

DANONE 63.60 43 637 -0.6% 16.5 3.3% 70.00 Positive

DEUTSCHE BOERSE 152.80 29 032 6.2% 23.8 1.9% - -

DEUTSCHE POST 31.03 38 369 -24.7% 20.1 4.0% - -

DEUTSCHE TELEKOM 15.12 71 993 -13.9% 16.3 4.0% 20.00 Positive

ENEL 7.51 76 372 13.6% 14.1 4.4% - -

ENGIE 11.40 27 762 -18.3% 13.3 0.0% 13.00 Positive

ENI 9.23 33 544 N.S. N.S 9.3% - -

ESSILORLUXOTTICA 118.10 51 672 -45.4% 49.2 0.0% 137.00 Positive

FRESENIUS SE 44.14 24 605 6.2% 12.4 1.9% 62.00 Positive

IBERDROLA 9.99 64 446 5.3% 17.4 4.0% - -

INDITEX 26.17 81 563 -26.9% 30.5 1.3% 27.10 Positive

ING GROUP 6.86 26 773 -32.1% 8.2 10.1% 8.10 Positive

INTESA SANPAOLO 1.70 29 812 -45.0% 12.1 5.9% 2.00 Positive

KERING 522.00 65 918 -40.6% 27.5 1.5% 590.00 Positive

LINDE 187.85 98 657 -1.3% 29.0 1.7% 210.00 Positive

L'OREAL 266.60 149 104 -6.4% 38.3 1.6% 250.00 Neutre

LVMH 398.40 201 204 -27.7% 37.9 1.2% 400.00 Neutre

MUNICH RE 234.30 36 323 - - - - Suspendue

NOKIA 3.90 22 047 -6.3% 19.1 0.1% 4.20 Positive

ORANGE 10.87 28 902 -3.6% 10.0 4.6% 15.00 Positive

PHILIPS 41.18 36 929 -0.6% 20.6 2.1% 44.00 Neutre

SAFRAN 96.50 38 653 -31.9% 23.1 0.0% 79.00 Neutre

SANOFI 90.69 113 916 -0.4% 15.3 3.5% 99.00 Positive

SANTANDER 2.43 39 219 - - - - Suspendue

SAP 120.46 147 985 -0.9% 23.8 1.3% 109.00 Neutre

SCHNEIDER ELECTRIC 94.78 55 160 -16.3% 24.7 2.7% 84.00 Neutre

SIEMENS 105.34 89 539 -2.8% 15.8 3.6% 120.00 Positive

SOCIETE GENERALE 15.78 13 452 -72.6% 15.8 0.0% 16.50 Positive

TELEFONICA 4.80 24 922 -37.2% 11.0 8.3% 4.20 Neutre

TOTAL 37.02 96 309 -69.6% 30.2 7.2% 41.00 Positive

UNILEVER 47.16 68 887 -0.7% 18.6 3.5% 58.50 Positive

VINCI 85.80 52 013 -40.6% 24.3 3.6% 72.00 Neutre

VIVENDI 23.32 27 646 -25.4% 22.1 2.1% 24.00 Positive

VOLKSWAGEN PREF. 143.18 75 353 -46.4% 8.8 4.5% 163.00 Positive

Moyenne arithmétique -17.9% 20.3 3.2%

Médiane -15.1% 18.0 2.7%

Moyenne pondérée -14.4%

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Agenda de la semaine à venir

Semaine du 15 au 19 juin 2020

Statistiques et événements économiques

Lundi Chine : Production industrielle, ventes au détail,

investissement en immobilisations et taux de chômage de

mai.

Japon : Indice de l’activité tertiaire de mai.

Zone euro : Balance commerciale d’avril.

Etats-Unis : Indice manufacturier Empire State de juin.

Mardi Japon : Décision de la Banque du Japon (BoJ) sur les taux

directeurs.

Zone euro : Salaires du 1T20 et indice ZEW du sentiment

économique de juin.

Allemagne : Indice des prix à la consommation (IPC) de

mai, indice ZEW de la situation actuelle et du sentiment

économique de juin.

Royaume-Uni : Salaire moyen et taux de chômage d’avril,

nombre de demandeurs d’emploi de mai.

Etats-Unis : Ventes au détail de mai, production

industrielle et manufacturière de mai et indice NAHB du

marché immobilier de juin.

Mercredi Japon : Importations, exportations et balance commerciale de mai. Zone euro : Indice des prix à la consommation (IPC) de

mai.

Allemagne : Immatriculations de mai.

France : Immatriculations de mai.

Royaume-Uni : Immatriculations de mai, indice des prix à

la consommation (IPC) et à la production (IPP) de mai.

Etats-Unis : Permis de construire et mises en chantier de

mai et stocks hebdomadaires de pétrole brut.

Jeudi Royaume-Uni : Décision de la Banque d’Angleterre (BoE)

sur les taux directeurs.

Etats-Unis : Indice manufacturier de la Fed de

Philadelphie de juin et inscriptions hebdomadaires au

chômage.

Vendredi Japon : Indice des prix à la consommation (IPC) de mai.

Allemagne : Indice des prix à la production (IPP) de mai.

Royaume-Uni : Ventes au détail de mai.

Publications des sociétés

Lundi -H&M: Ventes du 2T20 (clos fin mai).

Mardi -

Mercredi -

Jeudi -

Vendredi -

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Avertissements spécifiques en matière d’analyse financière et communications importantes

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Les informations figurant dans les Études ont été obtenues à partir de différentes sources accessibles au public qui sont jugées fiables mais elles n'ont pas fait l'objet d'une vérification indépendante par KEPLER CHEUVREUX. KEPLER CHEUVREUX ne garantit pas et ne saurait être tenu responsable de l'exhaustivité ni de l'exactitude de ces informations, sans préjudice toutefois de toute disposition légale applicable. Cette publication est un résumé succinct basé sur un rapport de recherche préparé par Kepler Cheuvreux en langue anglaise à destination d’une clientèle institutionnelle et ne prétend pas contenir toutes les informations disponibles sur les thèmes abordés. Le rapport d’origine peut avoir été rendu public par Kepler Cheuvreux avant diffusion de cette publication. Des informations supplémentaires peuvent être disponibles sur demande. Toute reproduction des Études pour une nouvelle publication est interdite.

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Mesures organisationnelles et administratives pour la prévention et la gestion des conflits d’intérêts KEPLER CHEUVREUX a mis en place des procédures écrites conçues pour identifier et gérer les conflits d'intérêts qui pourraient découler de son activité de recherche. Ces procédures sont disponibles sur demande auprès du département conformité. Les analystes et autres employés de KEPLER CHEUVREUX participant à la publication et à la diffusion de rapports de recherche travaillent indépendamment de la division de banque d'investissement de KEPLER CHEUVREUX. Des barrières à l'information ainsi que des procédures ont été mises en place entre les analystes et le personnel chargé de la négociation des titres pour le compte de KEPLER CHEUVREUX ou de ses clients afin de s'assurer que les informations susceptibles d'influer sur les cours soient traitées conformément aux lois et réglementations applicables. KEPLER CHEUVREUX, ses filiales et ses partenaires (UniCredit Bank AG et Crédit Agricole Corporate and Investment Bank, Coöperatieve Rabobank U.A, Swedbank AB., Belfius), peuvent procéder à des transactions sur les instruments financiers mentionnés dans ce document pour leur propre compte ou pour celui de tiers, peuvent détenir des participations dans les sociétés émettrices de ces instruments financiers ou toute société de leur groupe, peuvent effectuer ou chercher à effectuer des opérations sur des instruments financiers, des opérations de banque, d’investissement ou tout autre service pour les sociétés émettrices ou les sociétés de leur groupe. KEPLER CHEUVREUX prévoit dans sa politique de ne pas informer l’émetteur de la recommandation avant publication et diffusion du rapport. Toutefois, il est possible que ce document ou certaines sections de ce document, excluant la recommandation, l’objectif de cours et tout autre élément de valorisation, ait été soumis à l’émetteur pour vérification factuelle.

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Nous vous invitons à consulter www.keplercheuvreux.com pour de plus amples informations en matière de gestion de l’analyse

financière et des conflits d’intérêts.

Communications de l’analyste

Informations concernant les analystes : La fonction de la ou des personne(s) chargée(s) des opinions contenues dans le

présent rapport est Analyste Financier, sauf indication contraire sur la fiche valeur ou publication. Certification des Analystes : Le ou les Analyste(s) Financier (s) dont les noms figurent en première page de cette étude et qui

sont principalement responsables de la préparation et du contenu de l'ensemble ou de certaines parties identifiées de cette étude certifient par la présente que toutes les opinions exprimées dans cette étude concernant chaque émetteur ou titre, ou toute partie identifiée de l'étude concernant un émetteur ou un titre couvert ici par l'analyste en recherche reflètent ses(leurs) opinions personnelles concernant ces émetteurs ou titres. Chaque Analyste Financier certifie également qu'aucune partie de sa rémunération n'est ou ne sera associée, directement ou indirectement, aux recommandations ou opinions spécifiques exprimées par lui dans les études. Chaque Analyste Financier certifie qu'il agit de manière indépendante et impartiale vis-à-vis des actionnaires et dirigeants de KEPLER CHEUVREUX et qu'il n'est affecté par les éventuels conflits d'intérêts qui pourraient survenir dans le cadre des activités de KEPLER CHEUVREUX. La rémunération des analystes est toutefois déterminée en fonction de la performance économique globale de KEPLER CHEUVREUX. Enregistrement des Analystes non américains : Sauf indication contraire, les analystes non américains dont le nom figure en

couverture des rapports sont des employés de KEPLER CHEUVREUX, société affiliée non américaine et société mère de Kepler Capital Markets, Inc., négociant-courtier enregistré auprès de la SEC et membre de la FINRA. Les Analystes en recherche employés par KEPLER CHEUVREUX ne sont pas enregistrés/certifiés en tant qu'analystes selon les règles de la FINRA/NYSE, ne peuvent être des personnes associées à Kepler Capital Markets, Inc.

Définition de la méthodologie des recommandations Le système de recommandation de KEPLER CHEUVREUXcomporte trois opinions: Positive, Neutre, Prudente. L’opinion Positive correspond à un potentiel d’appréciation, en termes absolus, d'au moins 10% sur 12 mois. L’opinion Neutre

correspond à un potentiel d’appréciation inférieure à 10%, en termes absolus. L’opinion Prudente correspond à une baisse anticipée du cours du titre.

Des objectifs de cours sont définis pour tous les titres couverts sur la base des perspectives à 12 mois. Les opinions et les valorisations des actions sont formulées en termes absolus et non par rapport à un indice de référence. L’opinion Suspendue correspond aux cas ou KEPLER CHEUVREUX n’émet pas d’opinion lorsque l’un de ses partenaires, dans

le cadre des accords de coopération conclus, agit en tant que conseiller dans le cadre d’une opération stratégique impliquant la société émettrice concernée, ou dans certains autres cas, tels que le départ d’un analyste. L’opinion Accepter l’offre est émise dans les cas d’une acquisition partielle ou totale ou pour toute autre opération de même

nature et pour laquelle nous considérons que l’offre de prix correspond à la valorisation des actions. L’opinion Refuser l’offre est émise dans les cas d’une acquisition partielle ou totale ou pour toute autre opération de même

nature et pour laquelle nous considérons que l’offre de prix ne correspond pas à la valorisation des actions. Dans la mesure où des objectifs de cours sont indiqués, ceux-ci sont fondés sur une ou plusieurs des méthodes suivantes : actualisation de cash-flows futurs, valorisation par somme des parties, et comparaison boursière. La politique de recherche actions de Kepler Cheuvreux est de mettre à jour les recommendations dès que cela est approprié au regard de nouveaux éléments, d’événements de marché ou de toute autre information pouvant avoir un impact selon l’opinion de l’analyste.

Informations juridiques et avertissements spécifiques

Sauf interprétation contraire imposée par le contexte, « KEPLER CHEUVREUX » désigne Kepler Cheuvreux et ses sociétés affiliées, filiales et entreprises associées.

Entité Kepler Cheuvreux et sites : SITE Autorité de Régulation Abrévation KEPLER CHEUVREUX S.A - France Autorité des Marchés Financiers AMF KEPLER CHEUVREUX, Sucursal en España Comisión Nacional del Mercado de Valores CNMV KEPLER CHEUVREUX, Frankfurt branch Bundesanstalt für Finanzdienstleistungsaufsicht BaFin KEPLER CHEUVREUX, Milan branch Commissione Nazionale per le Società e la Borsa CONSOB

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