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Les 24 Préludes de Chopin: nouvelle version par Brailowski
Alexandre Brailowski qui, jusqu'ici, enregistrait en exclu-sivité pour RCA Victor, so partage maintenant entre cette maison et Columbia. Pour celle-ci il vient en effet de grever les vingt-quatre Préludes op. 28 de Chopin, qu'il avait d'ailleurs déjà enregistrés pour Victor en 1952 (ce microsillon, LM-1150, est malheureusement discontinué).
On pourrait croira que la nouvelle interprĂ©tation ost trĂšs supĂ©rieure Ă la premiĂšre, mais il n'en est rien. EcoutĂ©s simultanĂ©ment, les deux enregistrements se valent. Brai-lowski Ă©tait dĂ©jĂ Ă son apogĂ©t il y a huit ans, sa technique n'est ni meilleure ni moins prĂ©cise aujourd'hui, et sa conception des PrĂ©ludes reste Ă peu prĂšs la mĂȘme. Techniquement, le nouvel enregistrement Columbia no dĂ©passe pas tellement l'ancien Victor qui, on s'en rend compte aujourd'hui, Ă©tait d'uno rare perfection.
On sait que ces PrĂ©ludes n'annoncent rien : ce sont tout simplement des Ă©tats d'Ă me, les 24 heures d'une journĂ©e magnifiquement remplie ... Ce sont les morceaux Ăš la fois les plus courts et probablement les plus profonds do tout l'oeuvre de Chopin qui ne s'y montre ni trop romantique ni trop "patriotique" mais "universel" plus que nâimporte oĂč ailleurs. Le compositeur y passe de le plus grande tristesse Ăš la plus grande joie, et des morceaux trĂšs difficiles d'exĂ©cu-tion y voisinent avec des piĂ©cettes que jouent tous les dĂ©butants ep piano. Ce disque est Ă©ditĂ© en hommage au 150e anniversaire de la naissance du compositeur. (Columbia, ML- 5444 ; en stĂ©rĂ©o, MS-4119).
Claude Gingras
ALEXANDRE BRAILOWSKI
MICHEL LEGRAND, cetto fois, dĂ©laisse t'orchestre eu pro-fit du piano accompagnĂ© seule-ment d'une contrebasse et de la percussion. Chez Legrand, on ne sait qui prĂ©fĂ©rer, de l'exĂ©cutant ou de l'improvisa-teur. Ses arrangements de chansons françaises sont trĂšs fantaisistes mais jamais exa-gĂ©rĂ©es ni gratuites; tout co qu'il fait est trĂšs libre, trĂšs "fou", mais toujours trĂšs cons-truit, toujours musical. C'est de l'improvisation "composĂ©e". Legrand multiplie les notes au-tour do la ligne mĂ©lodique prin-cipale, mais aucune de ces no-tes ne semble de trop et jamais on ne perd de , vue le thĂšme, et ce quelles que soient les hau-teurs oĂč la fantaisie du pianis-te-arrangeur t'a propulsĂ©. Et quand il no fait pas do varia-tions do notes, Legrand se livre Ă des recherches rythmiques ou harmoniques que l'on Ă©couto avec intĂ©rĂȘt, curiositĂ© ou Ă©ba-hissement. Et il n'hĂ©site pas Ă laisser parfois la vedefto Ăš ses deux camarades (incidemment, le batteur Gus Wallex est extra-ordinaire!). Le disque groupe douze morceaux "parisiens", dont neuf contiennent le nom do Paris dans leur titre. TrĂšs bon arrangement. ("Legrand Pia-no", Columbia, CL-1441; en stĂ©rĂ©o, CS-8237).
C.G.
VA R I il
D'Enrico Caruso Ă Mario Lanza La onde de Karajan"Sonorama
Deux disques pour le prix d'un seul. C'est l'offre qua fait RCA Victor aux amateurs de "bel canto" qui, en achetant le dernier microsillon de Mario Lanza, se voient offrir, comme prime, un microsillon de son grand-pĂšre spirituel, le grand
Caruso . . . Lo disque de Lanza a été enregistré peu de temps avant sa mort prématurée mais il ne laisse entrevoir aucun signe du mal qui devait l'emporter.
Indépendamment d'un certain cabotinage, Lanza possédait une voix trÚs belle et trÚs puissante qui aurait pu lo conduire trÚs loin. Il chant» ici une douzaine de mélodies italiennes, la plupart napolitaines : "Vieni sul mar", "Ideele", "Santa Lucia", "Musica proibita" et d'autres aussi universellement connuos mais dont les titres le sont moins (il chante aussi une piÚce en français, "Pour un baiser"). Enregistrement fait en Italie, trÚs bon orchestre, enregistrement excellent. ("Mario Lanza Sings Caruso Favorites", RCA Victor. LM-
2393 ; en stéréo, LSC-2393). '
Quant au disque de Caruso (repiquages de trÚs vieux 78-tours) il est évidemment offert à titre de document histo-rique. Ces enregistrements ont été effectués entre 1904 et 1920 (Caruso mourait en 1921) et, malgré les efforts sur- humains déployés par les ingénieurs modernes, on a peine à distinguer le timbre de la voix : c'est plutÎt un filet qu» l'on entend; et les "orchestres" sonnent comme des orgues de barbarie.
MalgrĂ© tout, c» microsillon de Caruso constitue un» aubaine comme il n'en est pas souvent offert. Tout d'abord, il comprend quinze extraits d'opĂ©ra, dont plusieurs sont des duos ou des ensembles qui nous permettent d'entendro, avec Caruso, d'autres voix immortelles de l'Age d'Or de l'OpĂ©ra Ainsi, le Quatuor de "Rigoletto" (avec Galli-Curei, De Luca el ,^.erân^' Sextuor de "Lucia di Lammermoor" (avec Galli-Curei, Do Luca, Journet, Egener et Bada), le duo do La Boheme" : "O Soavo fanciulla" (avec Farrar), la duo
de II Trovatore" : "Ai nostri montl" (avec Louis» Hom.r), et naturellement Caruso seul dans les grands airs d'"A!da". , R po,«tto;> "LŸ Gioconda", "Pagllacei", "L'Ellsir d'amoro", I» "Largo" do Haendol, etc.
Aufro avantage de la tachniquo modern* ... ces quint* morceaux n» vous coĂ»tant rien, alors qu'il n'y a pat si long-temps, Ă I Ă©poque du 78-tour», un disqua d» 51.35 n* comportait qu» deux de ces piĂšces... Bien plus,.on consultant les cata-loguas des annĂ©es '20, ces disques, rĂ©etnf, Ă l'Ă©poqu», s» vendaient Ă des prix astronomiques, soit $4, 55 et mĂȘme 5« chacun. (RCA Victor, SP-33-75).
Claud* Gingras
Le dynamisme de Herbert von Karajan est bien connu. Sa baguette trace dans l'air des arabesques de feu. Des musi-ciens, il exige de la vigueur, de l'exaltation, voire de la fré-nésie. Si on peut lui reprocher de rechercher l'éclat, on s'in-cline devant le brio qu'il com-munique à set interprÚtes.
Avec Karajan, une piĂšce mu-sicale prend l'allure d'un» con-quĂȘte nouvelle. Aussi est-ce avec un peu d'apprĂ©hension qu* nous abordons l'audition des deux sites de ballet "Lac des cygnes" et "La belle au bois mant" de Tchaikowsky que von Karajan a dirigĂ©es pour Angel, apprĂ©hension d* courte durĂ©*. Karajan est parfaitement Ă l'aise et Tchaikowsky semble ĂȘtr» le maĂźtro qu'il prĂ©fĂšre. C'est brillant. Trop brillant, peut-ĂȘtre mais quelle vitalitĂ©, quelle Ă©nergie, quelle faconde dans le meilleur sens du ter-me.
Comme un certain thĂ©Ăątre, la musique est parfois victim* d» conventions intouchables et sous prĂ©texte d'un respect frigide on en arrive Ă des auditions sans nerf et sans utile valeur du mĂȘme fait. Von Kara|an, rendons-lui ce tĂ©moignage, im-prime sa griffe personnelle et s'il prend quelques libertĂ©s, elles ne sont pas eutranciĂšres au point do troubler la paix dans laquella repos* le bon maitr» russe. (Angel, 35740; en tĂ©rĂ©o, S-35740).
R. C.
&DÚs qu il s agit du répertoire favori des Anglais dans le
domain» du théùtre lyrique léger, nommément les opéras- comiques de Gilbert & Sullivan, c'est naturellement à la D'Qyly Carte Opera Company qu* l'on pense. C'est chez elle qu* depuis bientÎt cent ans s» préserve d'année en année, fidÚlement, le tradition, on dovrait dira les traditions établies lors d» la création do "H.M.S. Pinafore", "Trial by Jury", "Th* Pirates of Penzance", "Princess Ida", "The Mikado", "Patience", etc.
C'est la D'Oyly Carte qui nous offre sur disques la partition complete de "H.M.S. Pinafore", cette plaisante caricatura chantee sur la marine anglaise. Pour tous ceux qui goûtent cet humour anglais si particulier, c'est un régal. (London, 2 dis-ques, A-4234; en stéréo, OSA-1209).
De Gilbert & Sullivan, RCA Victor nous offr» aussi un rĂ©pertoire choisi â prĂšs d'une dizaine d'airs favoris â avec la participation du Ralph Hunter Choir. C'est un choeur amĂ©ri-cain, mais nettement orientĂ© dans la bonne tradition fixĂ©e par la D'Oyly Carte. MĂȘme l'accent y est!... Et l'on sait qu'ici l'accent devient aussi important que, en français, l'accent d* Marseille pour "Marius", (Victor, LM-21U; en stĂ©rĂ©o, LSP- 2115).
Schumann chanté par Cesare Valleili
L» lied n'est pas le genr» dans lequel s» spécialise Cesare Vallettl, mais grée* Ú un* émo-tion naturelle et une étude sé-rieuse du style, gréce aussi ù une excellente prononciation al-lemand» et une voix élevée et limpid* convenant au sujet, le jeune ténor italien, favori des auditoires new-yorkais, offr» du cyel» de Schumann "Dichter- liebe" ("Les Amours du poÚte") une interprétation intéressante, qui bénéficie du concours du pianists Leo Taubman at d'un *nregi|tr*ment trÚs réussi. L» disque est complété par six autres mélodies de Schumann, notamment "Dor Nussbaum" ("Le Noyer"). Textes allemands et traductions anglaises. (RCA Victor, LM-2412; en stéréo, LSC-2412). C.G.-----------------------------------------------
Voici un autre numĂ©ro du magazine sonore âSonorama" (celui de juin) avec son ha-bituelle formule concise et ri- vante, ses sujets aussi variĂ©s que possible, ses articles brefs, ses photos inĂ©dites et surtout âet câest pour cela quâon achĂšte la revueâses petits disques (dâordinaire six) qui, en 33 tours et une heure, font revivre chez vous les principaux Ă©vĂ©nements du mois Ă©coulĂ©, avec les trucages sonores et les voix mĂȘmes de ceux qui ont Ă©tĂ© les vedettes de ces Ă©vĂ©nements.
On entend M. Khrouchtchev faire des menaces Ă M, Eisen-hower puis, nouvelles plus agrĂ©ables, on Ă©coute le â1 willââ de Margaret et de son Tony Armstrong (avec com-mentaires de Jean Cocteau!); plus loin câest Pascale Petit qui dit (assez mal) un poĂšme du Prince des poĂštes, Paul Fort, qui vient de mourir.
Un autre disque nous fait entendre quelques chansons gagnantes du "Coq de la chan-son française", concours an-nuel lancĂ© en France parmi les compositeurs et paroliers amateurs ; le nouveau jeune premier de lâĂ©cran français Jean-Pierre Belmondo nous fait entendre ses trous chan-sons favorites, notamment âWhy ?" chantĂ©e par Frankie Avalon (!). Dans le mĂȘme domaine, Jacqueline Joubert, la cĂ©lĂšbre animatrice de la TV française, nous prĂ©sente la musique enivrante dâun film que Ton ne verra pro-bablement jamais ici.,, âLa Dolce vita"."Sonoramaâ de juin compor-
te aussi un reportage sur les pilotes de lâautomobile et leur obstination Ă faire un mĂ©tier qui met leur vie quotidienne-ment en danger. Les questions fusent, et les rĂ©ponses aussi. Pendant les funĂ©railles de lâun de ces champions, diffĂ©rentes voix, comme venant dâoutre- tombe, Ă©voquent sur un fond dâorgue funĂšbre les noms dâautres hĂ©ros de lâautomobile de course morts au cours des derniĂšres annĂ©es. Le truc est morbide, mais câest quand mĂȘ-me lĂ que la formule de âSa- voramaâ trouve son vĂ©ritable emploi. Ajoutons que le son de ces petits disques flexibles est trĂšs bon.
C. G.
POLLY BERGEN possĂšde, mieux que nâimporte quelle autre chanteuse populaire, cet-te qualitĂ© rare quâon appelle "une voix de micro" et qui donne lâimpression que non seulement lâartiste chanle pour vous seul mais quâelle se trou-ve chez vous en personne. . ,11 est vrai aussi que Polly Ber-gen est aidĂ©e ici dâun enregis-trement dâune qualitĂ© excep-tionnelle. Sur ce rĂ©cent micro-sillon, en douze chansons, elle chante lâamour sous diffĂ©rents cieux et diffĂ©rents climats: "April lu Paris" et "Autumn In New Yorkâ, "September In The Rain" et âJune In Janua-ryâ, "Moonlight In Vermont" et "Canadian Sunset", "The Things We Did Last Summer" ct "It Might As Well BeSpring", etc. Somptueux ac-compagnement du grand or-chestre de Frank DcVol. ("Four Seasons 0( Love", Co-lumbia, CL-1451 ; en stĂ©rĂ©o, CS-8246). C. G.
ALAIN DENYS a pour lui son physique. Avec un bon micro, câest dĂ©jĂ quelque chose. Sans blague, il faut du front, et peut- ĂȘtre aussi du travail, pour en-registrer du LĂ©o FerrĂ©. Câest du moins lâopinion de LĂ©o FerrĂ© sur le disque. Alain Dcnys est meilleur dans certaines mĂ©lo-dies. Il a enregistrĂ© deux chan-sons de FerrĂ©: "Les Forainsâ et "La Mafia". Les Forains sont dâune poĂ©sie et dâune mĂ©-lancolie dont il sait rendre les nuances. Il a inscrit au pro-gramme Ă©galement une chan-son de Germaine Dugas, âDeux enfants du mĂȘme Ăąge", ainsi que "Continue ta tournĂ©eâ, de Claude LĂ©veillĂ©. Plusieurs au-tres chansons permettent Ă©ga-lement Ă Alain Dcnys de don-ner sa mesure pour les ama-teurs de disques de nos chan-teurs canadiens. (Select, SP- 12.034). J.S.
PAUL 'WITH of ANNETTE WARRL les deux fameux pianistes-, .ettislcs amĂ©ricains, viennent de graver un microsil-lon qui fera les dĂ©lices des amateurs du genre. Paul ct Annette (M. et Mme dans la vie privĂ©e) jouent fort agrĂ©able-ment et avec un ensemble par-fait. Pendant quâun joue la mĂ©-lodie, lâautre brode de jolies variations, ct vice versa. Le disque comporte douze mor-ceaux trĂšs variĂ©s : "Pick Your-self Upâ, âCarioca" 'dĂ©li-cieux ! i âMy Funny Valentineâ, âAll The Things You Arcâ, â.'Iâve Got You Under My Skinâ, etc. Parfaite âsĂ©parationâ des deux pianos en stĂ©rĂ©o. l'Tlis And 11ersâ, Capitol, T-1356; en stĂ©rĂ©o, ST-1356).
L'ORCHESTRE DE CLEBA- NOFF, le Mantovani des disques Mercury, ce qui nâest pas peu dire, vient dâenregistrer un mi-crosillon groupant uniquement des chansons populaires euro-pĂ©ennes. Les violons dessinent la mĂ©lodie sur laquelle dâautres instruments comme la guitare ct lâaccordĂ©on viennent greffer quelques beaux solos. Le disque nous offre, entre aulrcs piĂšces, "Autumn Leaves", "Non Di- menticar", "La Rondeâ, "San-ta Luciaâ, "Auf WiĂšdersehcn, My Dearâ, "Avril au Portu-gal", âBonjour tristesse", "Great Songs Of The Conti-nent", Mercury, MG-20484; cn stĂ©rĂ©o, SR-6011B3).
CHORALE PETE KING. -La chorale de Pete King, l une des meilleures en AmĂ©rique, n dĂ©diĂ© un album complet Ă la musique ct aux chansons de Hank Williams; câest un hom-mage bien mĂ©ritĂ© rendu Ă ce compositeur demeurĂ© fort po-pulaire. Comme Ă lâaccoutu-mĂ©e, la chorale se surpasse dans les arrangements vrai-ment uniques des succĂšs de Williams comme "Hall As Much", âWeary Blues From
Waitinââ, âJambalaya" ct â1 Canât Help It". Pour les ama-teurs de rythme Ă la Hank Wil-liams, lâalbum de la chcraie Pete King est un succĂšs du genre. <Kapp, "The Hank Wil-liams Songs With The Pete Kink Chorale, KL-1186; en stĂ©-rĂ©o, KS-3186).
CONWAY TWITTY â Câest le nom dâun nouveau chanteur de "rock ân rollâ qui se rĂ©vĂšle ici comme une effroyable imi-tation, une caricature dâElvis Presley, tout particuliĂšrement dans certains succĂšs dâElvis tels que "Heartbreak Hotel" et "Just Because". Le disque con-tient douze chansons, avec lâha-bituel accompagnement d e choeurs, de guitare, de basses. ("Lonely Blue Boy". MGM, E-3818; en stĂ©rĂ©o. SE-3818),
BROOK BENTON â Sa voix chaleureuse et sa personnalitĂ© font de ec jeune âcrooner" noir l'hĂ©ritier le plus digne du grand Nat "King" Cole. Pas surprenant que plusieurs mai-sons : Mercury, Camden, Epic, se lâarrachent ! Sur ce nouveau microsillon, on trouvera des interprĂ©tations de "Tell Mc Now Or Never", "In A Dream", "So Close", "May 1", "One By One", "1 Love You In So Many Ways" (titre gĂ©-nĂ©ral du disque), etc. (Mer-cury, MG-20585; en stĂ©rĂ©o, SR- 60225).
r LES 45-TOURSLES FRERES FLAMINGO: âEl
Twoâ et -Chu Tanneâ. Ensemble dirigĂ© par Georges Tremblay. Deux ballades en français sur un rythme» sud-amĂ©ricain. âChu TannĂ©â est du pue argot franco-canadien.
<Victor. 57-3474)GUYLAINE GUY: âQuand tu dis
que ta m'aimes*â et âLa porte aâĂ©st fermĂ©e". Orchestre dirigĂ© par Hu-bert Degex. Des quâil est question de Guylaine. on peut s'attendre A du travail professionnel. Bravo !
(Victor. 57 5477)JACQUES JOURDAN: 'l» Vais*
canadienne" et "O Dio Mioâ\ Or-chestre et les Rythmlcs dirigĂ©s par Michel Broulllelle. EntraĂźnante et amusante, cette valse musette cana-dienne ! (Victor. 57-5471)
ROGER MIRON: âIl doit purtir" et âCâest toi". Ensemble dirigĂ© par Georges Tremblay. Le premier est un gaspillage de notes, de mots et *--------------------------------------------------------------
IA PRESSE, MONTREAL, SAMEDI, 23 JUILLET 1960de... vinyl > Le second est un calyp-so un peu mieux tourne.
(Victor, 57-3473*HOMER ET JETHRO: âSink the
Bismarck" et âHeâll Have to Go". La premiĂšre est la chanson-thĂšme dâun film a succĂšs et Homer et Jethro U rendent d'une façon des Plus vivantes. (Victor, 47-7i44>.
RAY PETERSON : Tell Laura 1 Love Her" et âWedding Day". La premiĂšre mĂ©lodie confondera les adolescents avides de sensations, car l'interprĂ©tation de Peterson est frĂ©nĂ©tique pour ne pas dire plus. (Victor. 47-7743).
HANK SNOW: âMiller's Cave" et âThe Change of the Tide". MĂ©-lodies tout Ă fait diffĂ©rentes : la premiĂšre est trĂ©pidante et pleine de feu. malgrĂ© toute la tristesse des paroles, lâautre est une balade ty-pique. (Victor. 47-7748).
JIM REEVES: âIâm Getting Bet-ter** et âI Know One". Beeves est un âmillionnaire* de la chanson. Son style plait au public nurd-ame-
ricain et ces deux agrĂ©ables mĂ©lo-dies sont de 1a mĂȘme veine. (Victor, 47 7756).
PIERE SENECAL : "Une aulr»foisâ et âMaman", deux mĂ©lodies auxquelles Georges Tremblay et son orchestre ont donnĂ© quelque chose de nouveau. SĂ©nĂ©cal est le prĂ©fĂ©rĂ© des jeunes et semble vouloir le rester longtemps. (Victor, 57-5479).
Musique juiveLeopold Stokowski, Ă I, tĂȘt»
de le "Symphony of the Air", a réuni ici deux des composi-teurs juifs les plus représenta-tifs : Ernest Bloch et Paul Ben- Haim (Frankenburger), qui il-lustrent respectivement, si l'on peut dire, l'Aecion et I» Nou-
âąpĂšre et mĂšre tu honoreras afin de ĂŒinre longuement."
LES FRĂNĂTIQUES... QUI SONT CES
FRĂNĂTIQUES?VOTRE ENFANT
PEUT-ĂTRE!LA VĂRITĂ DĂVOILĂE
SUR LES AFFREUX { DANGERS QUI \\ MENACENT 1 NOS ENFANTS.
LĂ PALMARES CANADIENVoici 1a liste des refrains qui
ont obtenu les 20 premiĂšres places au palmarĂšs canadien des chansons populaires composĂ©es (ou traduites* en français et prĂ©sentĂ©es au pro-gramme de CKAC * Le Hit Parade canadien â, le samedi aprĂšs-midi de 1 h. 10 Ă 2 h. Avec !e titre de cha-que chanson figurent son interprĂ©tĂ© e: la place qu'elle tenuil la se-maine derniĂšre.
1) âValentinoâ, Yvan Daniel (2*;2) âPapn aime maman". Paulette De Couival et Pierre iheriaull (1);3) âJâai rĂȘvĂ© dans les brasâ, ClaudeGirardin (5*; 4) âUn certain souri-reâ, Michel Louvain (3); 5) âUn sâamuse Ă l'amour". Michel Louvain (4); Ă©) âJe tâaime sans te connaĂźtre*â, Claude Vincent (U>; /> âl.a fille de la forĂȘtâ, Fernand Glgnac (12); I) âMain dans la mainâ, MichĂ©le Ri-chard (6*. 4) âUn soirâ. AndrĂ© Syl-vain (7): 10) âQuand on s'aime bien tous les deux'*, Yvan Daniel (10N 11) "Tu voudrais me voir pleurer", Les Trois Clefs «B): 17) âQuatreliges de rosesââ, AndrĂ© Lejeune il3». 13) âUne autre lois", Pierre SĂ©nĂ©cal ilĂ»): 14* âSi petite", Boslta Salvador <2U); 15) âK) Pasoâ. FrĂšres Flamingo (ll>; 14) âPourquoi partitâ. Raymond Btrthlaume, 17) "Un tiens vaut mieux que deux tu lâaurasâ. Yolan-da Liai; 11) âLoulouâ, Michel Pro-vost (18)1 17) âLa Madoneâ, Margot Lefebvre (19); 20) âSi Je pouvais croireâ, Fernand Glgnac 1143.
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Julien Duvivier annonce of-ficiellement quâil ne fera plus âSainte HĂ©lĂšne" pour des rai-sons de scĂ©nario. On ne lui laisse pas traiter cette tragĂ©-die historique comme il lâen-tendait. U ne veut pas roman-cer l'histoire, mais respecter
la vĂ©ritĂ©. Il a donc dĂ©cidĂ© de ne plus s'occuper que de son prochain film, âBoulevard", quâil tournera en aoĂ»t, et pour lequel il a engagĂ© le jeune interprĂšte des "400 coups", Jean-Pierre Lcaud.
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