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Dans ce dossier lesMEILLEURESADRESSESde la région pourréaliser le rêve devotre vie !

CONSTRUIRE : Le projet de toute une vie !Parce qu’une maison, c’est bien davantage que des murs et un toit, pas question de démarrer votre chantier tête baissée ! Au fil des pages qui suivent, vous trouverez des idées, des conseils, des bons plans et des bonnes adresses pour vous aider dans tous vos projets, qu’il s’agisse de construction ou de rénovation.

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ARCHITECTE • PLAN • TERRASSEMENT • MAÇONNERIE • COUVERTURE • FERMETURE • ÉLECTRICITÉ • MENUISERIE • CHAUFFAGE

MAISON NEUVEUNE MAISON EN BOIS,EN BRIQUE OU EN BÉTON ?Quel matériau choisir pour la construction d’une maison ? Le bois revient en force, la brique gagne du terrain et le béton se main-tient. Chacun a ses atouts.

Le boisSur le marché de la construction, le bois revient en force dans nos régions grâce à ses qualités écologiques. Ce matériau ancestral est naturel et renouvelable, sans oublier son effet bénéfique sur l’atmos-phère puisqu’il stocke le gaz carbonique lors de sa croissance. À la fois robuste et léger, il possède des qualités de portance appréciées pour la structure de la maison : charpente, ossature (murs), poteaux et poutres. Sa souplesse lui permet de s’adapter aussi bien aux construc-tions classiques qu’aux maisons contemporaines. Contrairement aux idées reçues, il fait preuve d’une bonne tenue au feu, répondant à la même réglementation en la matière que les autres matériaux. Sa force d’inertie et sa faible conductivité, supprimant les effets de condensa-tion et évitant les déperditions de chaleur, en font un excellent isolant thermique. Réputées pour s’intégrer harmonieusement dans le pay-sage, les maisons en bois sont cinq fois moins lourdes que les maisons maçonnées, ce qui réduit le coût des fondations et la durée du chantier en facilitant l’implantation sur des terrains meubles ou pentus. Plus en-core que pour un autre matériau, la bonne conception du bâtiment garantit sa longévité, à l’image de la maison à ossature bois actuelle-ment très en vogue. Elle est constituée d’une trame de panneaux mu-raux au sein desquels on intègre un isolant avant de les recouvrir d’un habillage intérieur et extérieur. Le bois a, malgré toutes ses qualités, un inconvénient majeur : il est sensible à l’humidité et fragile face aux insectes xylophages. Il faut donc le traiter régulièrement (tous les 10

ans) ou choisir une essence imputrescible comme le mélèze dont la teinte vire au gris au fil du temps.

La briqueLa brique creuse classique s’efface peu à peu au profit de la brique al-véolaire, couramment appelée Monomur. Fabriquée elle aussi en terre cuite, elle présente un réseau d’alvéoles plus dense, fin et serré qui lui confère un fort potentiel isolant, équivalent à celui d’un mur doublé de 10 cm de laine de verre. Plus la brique est épaisse (30 à 37,5 cm), plus elle répond aux exigences de haute qualité environnementale (HQE). On peut l’utiliser pour bâtir les murs extérieurs d’une maison sans avoir à ajouter une isolation complémentaire. De plus, sa résistance mécanique (une seule brique peut supporter plus de 100 tonnes !) et l’assemblage par des joints minces de colle éliminent les ponts ther-miques ou points froids entre le mur et le plancher ou le refend. Revers de la médaille : sa mise en oeuvre réclame une technicité différente du savoir-faire habituel des maçons. Pour conserver ses atouts, la brique Monomur doit impérativement être utilisée par un professionnel qui en maîtrise la pose.

Le bétonLe bloc de béton tradi-tionnel, mieux connu sous le nom de parpaing, est composé de graviers et d’eau. Ses principales qualités sont sa solidi-té et sa longévité. Il est également bon marché, mais ses performances en termes d’isolation sont insuffisantes pour répondre aux nouvelles exigences thermiques.

Il faut donc lui ajouter un isolant, ce qui a pour effet de faire grimper son prix. Se rapprochant de la pierre, le bé-ton cellulaire (ou siporex) constitue une alternative pour la réalisation de murs périphériques. C’est un matériau léger et simple à poser. Composé de chaux, de sable, de poudre d’aluminium et d’eau, il se présente sous la forme d’un bloc plein mais sa faible résistance à la vapeur d’eau le fragilise. Ce défaut peut cependant être corrigé par un enduit exté-rieur de qualité, d’autant qu’il existe désormais des blocs de béton cellulaire d’une profondeur de 50 cm, compa-tibles avec le label BBC (bâtiment basse consommation).

APEI-Actualités. Fabienne Lisse

MAISON NEUVE : LE BOIS ET LE CONTEMPORAIN ONT LA COTE À quoi ressemblent les constructions neuves d’au-jourd’hui ? Compactes, lumineuses et contempo-raines, elles sont au top de l’isolation. Répondant bien à ces critères, les maisons en bois ont la cote.

Sur le marché de la construction neuve, la tendance évolue. La crise est passée par là mais aussi les nouvelles normes en matière d’économies d’énergie et de réduc-tion des gaz à effet de serre. Les budgets plus contraints des familles, auxquels s’ajoute la flambée des prix du fon-cier, limitent la superficie des parcelles et la taille des mai-sons. La surface moyenne habitable se situe actuellement entre 90 et 100 m2. Hormis dans les secteurs protégés où subsiste une forte identité architecturale gravée dans les plans locaux d’urbanisme, le style traditionnel n’a plus le vent en poupe. Ce sont les maisons contemporaines, voire design, qui séduisent les ménages dé-sireux de faire construire. Lorsqu’ils en ont les moyens, ils font volontiers appel à un ar-chitecte afin d’adapter au mieux leur future demeure à leur mode de vie, tout en y appor-tant une touche personnelle.

Exigence thermiqueAujourd’hui, l’espace intérieur est organisé autour d’une vaste pièce à vivre servant à la fois de séjour et de salle à manger. La sépara-tion avec la cuisine a tendance à disparaître. La taille des chambres est en général com-prise entre 10 et 12 m2. À l’étage, elles sont disposées autour d’un palier afin de perdre le moins de place possible. Les couloirs d’accès sont définitivement bannis. En revanche, les plans des constructeurs illustrent la volonté de faire pénétrer au maximum la lumière naturelle à l’intérieur des pièces. Outre l’ap-port de baies vitrées, il s’agit aussi de veiller à l’orientation de la maison en évitant de placer des ouvertures sur la façade nord. En janvier 2013, date de la mise en place de la nouvelle réglementation thermique, les constructions neuves doivent respecter la norme BBC (bâtiment basse consomma-tion). On voit ainsi apparaître des maisons

aux formes plus compactes qui se prêtent mieux à cette exigence. L’isolation est renforcée et les systèmes de chauffage évoluent. Les poêles à bois design font l’objet d’un véritable engouement et les maisons à ossature bois connaissent un succès grandissant car elles sont bien adaptées aux aspirations écologiques et esthétiques. Le mariage de ce matériau avec la pierre, l’alu et le verre est particulièrement en vogue.

APEI-Actualité

PORTES ET SERRURES BLINDÉES POUR SE PROTÉGER Pour protéger votre domicile des risques de cambriolage, il est conseillé d’opter pour une porte d’entrée blindée équipée d’une serrure de haute-sécurité. Voici quelques repères pour bien choisir.

Dans près de la moitié des cambriolages, les malfaiteurs s’introduisent à l’intérieur du domicile de leurs victimes en passant par la porte d’en-trée. Il leur suffit souvent de quelques secondes pour l’ouvrir en utili-sant des moyens aussi divers qu’astucieux. Les spécialistes de la sécuri-té observent toutefois qu’une tentative d’effraction est abandonnée si la porte résiste plus de 3 à 4 minutes. Pour la protéger, il apparaît donc indispensable d’équiper sa maison d’une porte et d’une serrure blin-dée, mais ce n’est pas toujours facile de faire son choix car les options proposées sont assez techniques. En premier lieu, vérifiez que le maté-riel qu’on vous propose affiche la norme délivrée par le centre national de prévention et de protection (CNPP) qui garantit ses capacités de

résistance aux tentatives d’effraction. Pour les blocs-portes, il s’agit de la certification BP1, BP 2 et BP 3. Pour les serrures, c’est la certification A2P complétée d’une à trois étoiles. Trois niveaux de sécurité sont en effet retenus en fonction du temps de résistance du blindage (5, 10 ou 15 minutes) aux techniques employées par le cambrioleur : perçage, sciage, crochetage, arrachage, etc.


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PLOMBERIE • CARRELAGE • PARQUET • DÉCORATION • ESPACE VERT...FOCUS :SUR LE CHAUFFAGE

Le chauffage au bois se taille un beau succèsSource d’énergie la moins chère et la moins polluante du marché, le bois séduit de plus en plus de familles pour leur chauffage. Un succès mérité.

En volume, la France est le premier pays consommateur européen de bois énergie. 80 % de ce bois est utilisé pour le chauffage domestique. C’est ainsi l’équivalent de 45 millions de m3 de bois empilés qui est utilisé chaque an-née pour chauffer 6 millions de logements. L’objectif fixé suite au Grenelle de l’Environnement est d’atteindre 9 millions de logements équipés d’un appareil de chauffage au bois, d’ici 2020. Et ce, sans consommer davantage de ressource bois ! Cela est possible car, outre la bûche, le combustible bois prend aussi la forme de granulés ou pellets qui sont obtenus par la compres-sion de sciures de bois de feuillus et de résineux. Le succès du bois s’explique par un de ses principaux atouts : c’est un combustible disponible en abondance localement. Sa récolte contribue à l’entretien des forêts et à leur gestion durable, ainsi qu’à la lutte contre les incendies. Elle participe aussi, avec sa transformation, à créer des emplois de proximité.

Des appareilsperformantsSur le plan écologique, le bois est une ressource renouvelable dont l’impact sur l’effet de serre est considéré comme neutre car la quantité de dioxyde de carbone (CO2) émise lors de sa combustion correspond à celle qu’il a stockée, par la photosynthèse, lors de sa croissance. Par ailleurs, la fabrication des granulés permet de recycler les déchets de bois issus des scieries et menuise-ries. De surcroît, les nouveaux poêles, inserts et chaudières bois améliorent considérablement l’efficacité énergétique. Ils atteignent des rendements à plus de 80 %. À titre de comparaison, celui d’une cheminée ouverte plafonne à 10 % ! Les consommateurs profitent désormais de repères facilement identifiables pour choisir la qualité du bois utilisé, à l’image des certifications NF Bois de chauffage ou NF Granulés biocombustibles. La classification Flamme Verte

indique, pour sa part, la performance des appareils de chauffage bois. En-

fin, la filière professionnelle se structure, notamment autour de la marque de qualité France Bois Bûche, réunissant des entreprises et des partenaires institutionnels.

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Structure robuste et serrure à pointsUne porte blindée doit avoir une épaisseur minimale de 70 milli-mètres, soit environ le double d’un modèle standard. Il faut qu’elle

soit constituée de matériaux robustes avec une structure et un pan-neau en acier, auxquels s’ajoute un isolant thermique et phonique. Ces impératifs n’empêchent pas de garder un aspect esthétique grâce à une gamme de plus en plus variée d’habillages recouvrant les faces intérieure et extérieure. Enfin, les paumelles servant au sup-port et à la rotation de la porte doivent être renforcées afin d’éviter que celle-ci ne puisse être sortie de ses gonds. S’équiper d’une ser-rure à points est recommandé. Comprenez points de fermeture dis-posés sur le côté de la porte et parfois en haut ou en bas. En tournant la clé dans le cylindre, vous entraînez le mouvement de ces pênes qui coulissent dans le dormant encadrant la porte, se bloquent et

provoquent le verrouillage complet. Leur nombre dépend du niveau de sécurité recherché, de 3 à 7. Pour un ensemble porte-serrure de

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POUR QUELLE PORTE D’ENTRÉE OPTER ? Pour choisir la porte d’en-trée qui convient le mieux à votre maison, il vous faudra prendre en compte plusieurs critères : perfor-mance thermique, sécuri-té, esthétique… Le choix est vaste.

C’est en la franchissant que vous quitterez l’environne-ment extérieur pour péné-trer dans l’intimité de votre habitat. En l’ouvrant aux visiteurs, vous illustrerez votre sens de l’accueil et en la refermant, vous contri-buerez à assurer la sécurité de votre intérieur. Ce rôle de protection ne doit pas être négligé lorsque vous choisirez la porte d’entrée de votre maison neuve. Si vous op-tez pour une version blindée, vous prendrez un maximum de précau-tions mais vous pouvez aussi vous contenter d’un modèle standard à condition de le doter d’une ser-rure certifiée A2P comprenant au moins cinq points de fermeture. La qualité du ou des matériaux com-posant votre porte est primordiale à plusieurs titres. Pour votre sécu-rité, encore, car la robustesse est essentielle face à des cambrioleurs qui n’hésitent pas à employer les grands moyens, y compris le dé-coupage des matières plastiques. Pour la performance thermique aussi, afin d’entrer dans les normes BBC en vigueur. Celle-ci est indi-quée par le coefficient Ud qui doit être inférieur ou égal à 1,7 W/m2.K.

Bois, alu, PVC…Trois grandes catégories de ma-tériaux se partagent le marché de la porte d’entrée. Isolant naturel, le bois offre sa noblesse et son ca-ractère authentique en s’adaptant bien aux constructions tradition-nelles. Mieux vaut choisir les es-sences résistantes aux intempéries et prévoir un traitement régulier pour sa face extérieure. N’ayant pas besoin d’entretien, le bois composite constitue une bonne alternative, tout comme la formule mixte alliant les atouts du bois et de l’aluminium. Ce dernier est réputé pour sa solidité et apporte une touche contem-poraine de qualité, se déclinant dans de nombreux styles et couleurs. Pratique et d’un bon rapport qualité-prix, le PVC affiche de bonnes performances globales, surtout le haut de gamme, et s’intègre facilement à des architectures variées. En neuf, les dimensions standard sont fixées à 215 cm de haut sur 90 cm de large mais la mode est actuellement aux ouvertures plus larges que proposent cer-tains fabricants. Sur le plan esthétique, vous trouverez forcément

votre bonheur car les portes d’entrée se déclinent en monobloc ou en partie vitrée, dans tous les styles (classiques, contemporains, très mo-dernes) avec de multiples possibilités de couleurs et de compositions décoratives. N’oubliez tout de même pas d’assurer l’harmonie avec les fenêtres, portes-fenêtres ou baies vitrées.

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OUVER-TURE À DISTANCE GRÂCE À LA DOMO-TIQUE Basée à l’origine sur l’automatisation des portails, portes de garage ou volets roulants, la domo-tique est en pleine évolution. Elle per-met aujourd’hui de gérer les ouvrants à distance, simulta-nément à d’autres équipements.

Profiter d’une mai-son intelligente, c’est

gagner en confort et en sécurité pour toute la famille, et plus particu-lièrement pour les personnes âgées ou à mobilité réduite qui bénéfi-cient ainsi d’une véritable aide à la vie quotidienne. Car la domotique va aujourd’hui bien au-delà de la simple motorisation d’un portail ou d’un volet roulant. Elle permet notamment d’actionner une alarme, de piloter les appareils électroménagers, de gérer le chauffage, l’éclairage et plus globalement la consommation d’énergie. Dans les maisons

neuves, la domotique est souvent mise en œuvre par un circuit élec-trique filaire, intégré dans les murs lors de la construction, relié à une centrale de commandes équipée d’un écran tactile pour la program-mation et le contrôle. Mais grâce au développement des appareils connectés à Internet et à la miniaturisation des capteurs, elle connaît actuellement une évolution rapide vers le « sans fil » et gagne en sim-plicité d’utilisation. Les smartphones, box, tablettes et ordinateurs en deviennent les outils incontournables.

Commandes simultanéesLes progrès technologiques liés aux ondes radio permettent d’acti-ver à distance et simultanément plusieurs équipements (y compris de marques différentes) puis de vérifier grâce à un rétro-signal que la commande a bien été exécutée. C’est possible pour les volets rou-lants ou battants, les stores intérieurs et extérieurs, le portail, la porte du garage, les fenêtres de toit, les appareils électriques, etc. Que de gestes répétitifs – et parfois douloureux pour les aînés – ainsi évités


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Isolation des combles Qu’ils soient aménagés ou perdus, il est indispensable d’isoler les combles pour le confort thermique de toute la maison.

Dans une maison mal isolée, plus de 30 % des déperditions thermiques s’ef-fectuent par le toit. De fait, l’isolation des combles est indispensable. Lorsque les combles sont perdus (c’est le cas pour les greniers inhabités), l’opération est plus facile à réaliser. Elle consiste à poser un isolant sur le plancher des combles qui fait écran avec les pièces situées au-dessous. Plusieurs possi-bilités s’offrent à vous. S’il s’agit d’un plancher haut, vous pourrez étaler au sol un matériau en panneau ou en rouleau, et superposer deux épaisseurs d’isolant en orientant le pare-vapeur vers le bas. Afin d’éviter les ponts ther-miques, la jointure avec la toiture doit être calfeutrée, tout comme le passage des câbles électriques ou autres gaines. Si les combles n’ont pas de plancher mais des solives apparentes sur le plafond de la pièce intérieure, il est plus aisé de faire appel à la technique du soufflage. À l’aide d’une machine spé-cialisée, des flocons d’isolant sont projetés au sol. Par leur faculté à se nicher dans tous les espaces, ils garantissent une homogénéité ayant pour effet de supprimer les ponts thermiques. La ouate de cellulose est le matériau le plus adapté à cette technique qui s’emploie aussi désormais avec de la laine mi-nérale. La pose d’un pare-vapeur est recommandée.

! En hiver par exemple, lorsqu’il fait encore nuit quand vous partez de chez vous le matin, vous pouvez programmer l’ouverture des vo-lets au lever du jour, tout en vérifiant que toutes les portes sont bien fermées sans avoir be-soin de faire le tour de la maison. En parallèle, le chauffage se met-tra automatiquement en veille et l’alarme en service. Tout cela en un seul clic ! En cas d’absence prolongée, les volets peuvent s’ouvrir et se fermer à certaines heures de la journée pour simuler votre présence. Vous pouvez aussi gérer les imprévus lorsque vous êtes en dé-placement. Ainsi, pour ne pas rater une li-vraison, votre smartphone vous permettra d’ouvrir la porte du garage afin que le colis y soit déposé et la refermer aussitôt après. Et si votre enfant a oublié sa clé, vous avez même la possibilité de déverrouiller la porte d’entrée à distance.

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DES SOLUTIONS CONTRE L’EFFRACTION Face à la recrudescence des cam-briolages, mieux vaut prendre ses précautions. Comme l’isolation ou le chauffage, la sécurité doit être prise en compte dès la construction de la mai-son.

Le nombre de cambriolages est en hausse de plus de 6 % en France. Les résidences secondaires sont particulièrement visées mais aussi le domicile des particuliers, même si les malfaiteurs cherchent à éviter au maximum la confrontation physique. La majorité des intrusions a lieu dans la journée. Pour les éviter, les solutions sont diverses et pas forcément onéreuses. Pour plus de facilité et une meilleure efficacité, il est conseillé de les mettre en œuvre dès la construction de votre maison neuve. L’installation d’un système d’alarme filaire, dont la fiabilité et la durée de vie sont op-timales, est d’autant plus aisée que vous l’aurez configuré au préalable pour pro-téger les pièces que vous souhaitez. Les câbles reliant détecteurs, centrale et sirène

sont directement intégrés au bâti et sont capables de couvrir une importante superficie. Ce système peut être intégré à un réseau domotique plus complet gé-rant l’ensemble de vos appareils électriques. Une fois installé dans la maison, le recours à une alarme sans fil est toujours possible. Dans les deux cas, vous pouvez être prévenus à distance de l’intrusion via votre télé-phone portable ou déclencher l’intervention d’une société de télésurveillance.

Petits équipements en renfortIl est également préférable de prévoir avec le constructeur le choix d’une porte blindée, d’une ser-rure multipoints, de vitrages anti-effraction, de poi-gnées à clé pour les fenêtres et de volets sécurisés. Cela dit, le renfort d’équipements ultérieurs est tou-jours utile. Il existe par exemple des verrous sécurisant les baies vitrées qui sont connues comme des issues faciles à fracturer. Leur principe est de solidariser en un seul bloc les deux vantaux d’une baie coulissante. Des barres de sécurité peuvent être installées pour les fenêtres s’ouvrant par le haut, pour les volets à battants ou les portes de garage. Afin d’éviter l’effrac-tion par arrachage, il est facile d’installer une cornière anti-pince en métal sur le cadre de la porte, ce qui empêche le passage d’un pied-de-biche ou d’un outil entre la porte et le chambranle. Enfin, pour faire croire aux cambrioleurs qu’il y a quelqu’un dans la maison, pensez au simulateur de présence. Il s’agit d’un petit appareil à programmation digitale hebdomadaire qui allume et éteint une lampe à des moments différents en variant les durées d’éclairage. Une autre version re-produit l’effet d’une télé allumée avec changements de couleurs, d’intensité, accélération et ralentissement des scènes. APEI-Actualités

LE BLOC BÉTON TIENT LE CHOCIncontournable sur le marché de la construction de-puis des décennies, le bloc béton traditionnel est aujourd’hui concurrencé par des matériaux plus iso-lants. Mais sa nouvelle génération s’adapte aux nou-velles exigences thermiques.

Qu’on l’appelle parpaing, agglo ou moellon, le bloc béton est longtemps resté incontournable sur les chantiers de construction. D’ordinaire composé de graviers, de sable, de ciment et d’eau, c’est un matériau résistant, recyclable et peu coûteux.Son rapport qualité/prix explique son succès, d’autant que sa mise en oeuvre est facile. Ses matières premières sont abondantes, disponibles à proximité et son procédé

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de fabrica-tion est r a p i d e , sans avoir recours à la cuisson comme la brique. Du coup, il est peu gour-mand en é n e r g i e grise. Un bon p o i n t e nv i ro n -nemental re n fo rcé par l’ap-p a r i t i o n du bloc béton rec-tifié dont les fa-çades pla-nes per-m e t t e n t d ’ a p p l i -quer une méthode

de pose limitant l’utilisation de produit liant. Un joint de colle mince remplace l’épaisseur de mortier, avec des économies d’eau et une moindre production de déchets à la clé.Mais malgré ses qualités, le bloc béton a un talon d’Achille. C’est sa piètre faculté d’isolation thermique et acoustique qui n’en font plus le matériau privilégié à l’heure des bâtiments basse consommation. Pour améliorer ses performances, il faut donc lui ajouter un isolant, au minimum sur sa paroi intérieure, ou de préfé-rence en extérieur afin de corriger également les ponts thermiques.

InnovationsCe handicap l’oblige à innover. Ainsi, sa forme évolue avec des blocs à emboîtement qui améliorent la perméabilité du mur et d’autres en forme de L pour les angles afin d’assurer la continuité de l’isolation. Un modèle avec isolant intégré propose une solution pour atteindre un meilleur taux de déperdition thermique. Dix centimètres de polystyrène expansé sont pris entre deux couches de bé-ton. Il existe aussi une variante en deux épais-seurs, le bloc porteur étant relié à un bloc plus léger par une plaque isolante, également en polystyrène expansé.Une autre alternative consiste à intégrer, dans la composition des blocs béton, des granulats légers dotés d’une meilleure résistance ther-mique, à l’image de la pierre ponce ou de l’ardoise expansée. Sans oublier le béton cellulaire dont le processus de fabrication (à base de sable, de ciment et de chaux auxquels on ajoute de la poudre d’alu-minium comme agent d’expansion) aboutit à une structure compo-sée à 80 % de cellules d’air, lui conférant un haut pouvoir isolant qui augmente avec l’épaisseur du bloc. Sur 50 centimètres, il répond aux normes BBC.

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L’AUTOCONSTRUCTION, CELA NE S’IMPROVISE PAS Bâtir sa maison soi-même permet de faire des économies et souvent, d’adopter une démarche écologique. Un choix séduisant mais réclamant une sérieuse préparation.

Même pour un bricoleur chevronné n’ayant pas peur des gros travaux, construire une maison de ses propres mains reste un défi de taille ! Pour-tant, l’autoconstruction qui avait quasiment dis-parue pendant un demi-siècle connaît actuelle-ment un net regain d’intérêt. Cet engouement prend racine dans la crise avec la hausse des prix de l’immobilier et le resserrement du bud-get des ménages. Outre l’aspect économique, il relève aussi d’une démarche anticonformiste et écologique. Des jeunes couples voulant ac-céder à la propriété souhaitent en effet échap-per aux formules standardisées fréquemment proposées par les promoteurs, pour monter un projet personnalisé. Leur motivation est aussi écologique. Désireux d’opter pour une concep-tion bioclimatique de leur future maison, ils ren-contrent des difficultés à imposer leurs choix

aux artisans et ne trouvent pas forcément à proximité les entreprises compétentes en la matière.

Un terrain adaptéPour se lancer dans l’autoconstruction, il ne suffit pas de se retrous-

ser les manches. Il faut d’abord trouver un terrain adapté, ce qui est rarement le cas des parcelles en vente dans les lotissements car les contraintes d’aménagement qui y sont imposées s’avèrent souvent incompatibles avec les souhaits des autoconstructeurs. Un terrain isolé demande de multiples vérifications. Est-il constructible ? Quelles sont les possibilités de raccordement aux réseaux ? Quel est le coefficient d’occupation des sols ? Des obligations ou interdictions sont-elle stipulées au plan local d’urbanisme ? Ensuite, il y a de nom-breuses démarches administratives à effectuer, notamment pour le permis de construire, les assurances, le plan de financement, etc.

Chantier participatifPour les plans de la maison, il est conseillé de faire appel à un archi-

tecte mais il est aussi possible de les réaliser soi-même sur des logiciels spécialisés. Pour le chantier, les choix à faire concernent les techniques de construction, les fondations, le choix des matériaux, la toiture, les menuiseries, la plomberie, les sanitaires, l’évacuation des eaux usées, l’électricité, l’isolation, le chauffage, la mise en place de solutions ther-miques alternatives comme les capteurs solaires ou le puits canadien... Comment s’en sortir ? Tout seul, sûrement pas, mais sur Internet, les échanges d’information et les retours d’expérience entre autoconstruc-teurs fournissent une aide fort utile. La solidarité est réelle avec la mise en place de chantiers participatifs et formateurs relayée par les associa-tions régionales œuvrant pour la promotion de l’éco-construction. Des

coopératives proposent aussi un accompagnement technique, de la location de matériel et des achats groupés.

APEI-Actualités

HABITATRÉNOVATION CHANGER LES HUISSERIES :

DU CONFORT EN PLUS Les fenêtres et portes-fenêtres contribuent à l’isola-tion thermique et acoustique des logements. Chan-ger les vieilles huisseries améliore votre confort, sous certaines conditions.

10 à 15 % de la chaleur s’échappe par les fenêtres. Pour réaliser des économies d’énergie, mieux vaut donc remplacer les vieux modèles en simple vitrage, à l’enca-drement défaillant. Pour plus d’efficacité, il est conseillé d’inscrire ces travaux dans une démarche d’isolation plus globale. Plusieurs éléments entrent dans la qua-lité d’une fenêtre : sa surface vitrée, sa menuiserie et son installation. L’indice de performance thermique d’une paroi vitrée et de sa menuiserie est indiqué par le coefficient Uw. Plus celui-ci est faible, plus le produit est performant. Afin de profiter du crédit d’impôt de transi-tion énergétique (CITE), l’indice d’une fenêtre doit être inférieur ou égal à 1,3 W/m2.K, celui d’une fenêtre de toit inférieur à 1,5 W/m2.K et celui d’une porte-fenêtre à 1,7 W/m2.K. Le facteur de transmission solaire est un autre repère, compris entre 0 et 1. Plus il est grand, plus la quantité d’énergie transmise est importante, à savoir dans le cadre du CITE, le Sw doit être supérieur ou égal à 0,3 pour une fenêtre, et 0,36 pour une fenêtre de toit ou porte-fenêtre. Concernant l’acoustique, il existe 4 classes, de Ac 1 à Ac 4 en fonction de la réduction du nombre de décibels. La plus élevée est la plus perfor-mante.


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PLOMBERIE • CARRELAGE • PARQUET • DÉCORATION • ESPACE VERT...FOCUS :Stores : Les nouveautés

Les nouveaux stores s’adaptent à tous les types d’ouvertures, sont munis de gadgets « bien-être » et se commandent d’un seul clic !

Finesse et décorationEn rouleaux, panneaux, bateaux, à persiennes horizontales ou en bandes verticales, les stores s’adaptent à toutes les envies d’aménagement, grâce à des centaines de coloris, de motifs et de matières. « Les toiles perforées sont une tendance actuelle, souligne Gilles Roussel, le PDG de Roussel Stores. Elles conviennent même pour des baies de 4 à 5 mètres de haut et offrent un grand choix de mécanismes ». Les parois japonaises coulissantes sont aussi de plus en plus appréciées pour modeler voire cloisonner les volumes inté-rieurs. Les stores sont devenus des produits très déco, à l’image de la nouvelle collection de Velux®, qui propose un système de tissus interchangeables en un clin d’œil.

Extérieur : embellir la façade L’atout déco est aussi très fort pour l’outdoor : les stores doivent être en harmonie avec le style de l’habitation tout en étant personnalisés, tant au niveau des dimensions que des couleurs. Vous pouvez même les accorder à la teinte des pots de fleurs ou du mobilier de jardin ! Les bannes avec lambre-quins sont la nouveauté qui permet d’améliorer le confort aux heures où le soleil est bas (Océania chez Hermès Stores par exemple). Et la grande ten-dance, c’est la pergola à lames orientables, un excellent compromis entre le store et la véranda.

Toujours plus de confort avec la domotique En 2015, l’esthétisme va de pair avec l’innovation technologique. La nouvelle génération de stores est intelligente et sensible à votre bien-être : capteurs solaires ou de vent, ouverture et fermeture automatiques et motorisées, bras équipés de systèmes d’éclairage à LED, de brumisation (Brumisoft® de Sto-ristes de France), de musique et de chauffage… Les solutions connectées s’intègrent facilement dans les modèles anciens comme plus contemporains. « Somfy est le leader mondial de la domotique, reprend Gilles Roussel. Sa nouveauté : la box domotique Tahoma® qui permet de motoriser entre autres les volets et stores, avec option rénovation sans câble – pas besoin de refaire installation électrique de la maison. Cette gestion de la maison est révolutionnaire. On en installe même dans les appartements haussman-niens parisiens ! ».

APEI-Actualités. C. L.-L.

Remplacer le châssisCôté menuiserie, vous avez le choix entre plusieurs matériaux propo-sant une multitude de solutions esthétiques et un bon niveau de sécurité anti-intrusion. Robuste et élégant, le bois est très coté dans l’habitat traditionnel. Écono-mique et isolant, le PVC s’applique mieux aux petits formats qu’aux grands. Moderne et recyclable, l’alu as-sure aussi une bonne isolation lorsqu’il est équipé de rupteurs de ponts thermiques. Il existe aussi des alter-natives mixtes bois-alu ou bois-PVC. Au moment de l’installation, il est possible de changer de fenêtre en recouvrant le dormant existant (châssis de l’ancienne fenêtre) à condition qu’il soit en bon état. C’est plus économique mais moins efficace qu’un remplace-ment total, dormant compris. Cette dernière méthode garantit en effet une meilleure isolation thermique et acoustique.

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AUDIT OU DIAGNOSTIC : SUIVEZ LE GUIDE ÉNERGÉTIQUE ! Audit énergétique, diagnostic thermique, diagnostic de perfor-mance énergétique... Comment y voir plus clair dans ces dispo-sitifs ?

Ils concernent tous votre logement mais dans des circonstances différentes. Au bout du compte, leurs résultats peuvent vous aider à

décider s’il vous sera né-cessaire de réali-ser des travaux p o u r faire des écono-m i e s d’éner-g i e . L’a u d i t é n e r -gétique d o i t

obligatoirement être réalisé avant le 1er janvier 2017 dans les im-meubles en copropriété d’au moins 50 lots, dont le permis de construire a été déposé avant le 1er juin 2001. Concernant toutes les parties communes et privatives, donc les appartements, il vise à établir le classement énergétique du bâtiment et à faire des proposi-tions de travaux si nécessaire. C’est le syndicat des copropriétaires qui doit faire réaliser l’audit et décider d’un plan d’économies d’énergie en fonction des résultats. Le diagnostic de performance énergétique (DPE) intervient lors de la vente ou de la location d’un bien immobi-lier. Obligatoire pour informer l’acheteur ou le locataire, il ne présente

qu’une valeur indicative et une estimation (sur facture ou standardisée) de la consommation d’énergie du lo-gement qui peut s’avérer assez éloignée de la réalité. Le contenu du DPE est réglementé. Il décrit le loge-ment (surface, orientation, murs, fenêtres, matériaux, etc.), ses équipements de chauffage, de production d’eau chaude sanitaire et de ventilation. Le DPE abou-tit à un étiquetage « Energie » pour la consommation d’énergie primaire et « Climat » pour la quantité émise de gaz à effet de serre. Ces étiquettes affichant un classement de A à G sont rendues publiques par les agents immobiliers.

Analyse préciseLe diagnostic thermique a l’intérêt de vous aider à déterminer en quoi consistera la rénovation énergé-tique de votre maison. Il n’est pas obligatoire mais conseillé avant de se lancer dans de coûteux travaux. Vous pouvez faire appel à un bureau d’études ou à un artisan qui va identifier les faiblesses du bâti-ment grâce à une analyse chiffrée précise prenant en compte les usages des habitants et une caméra ther-mique montrant les endroits où il y a des déperditions de chaleur. Il propose ensuite un plan d’améliorations énergétiques à réaliser dans un ordre précis et dans une période étalée dans le temps. Le diagnostic ther-mique coûte entre 400 et 800 € mais permet d’éviter de faire des travaux inutiles. Il peut faire l’objet d’une aide financière de votre région.

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L’OSSATURE BOIS POUR AGRANDIR LA MAISON Légère mais dotée d’une grande capacité de por-

tance, l’ossature bois se joue des contraintes techniques. C’est la solution idéale pour une extension de votre maison.

L’ossature bois est composée de montants verticaux espacés de 40 à 60 cm, reliés en bas, en haut et au milieu par des traverses horizon-tales. Arrimée sur une chape de béton, elle supporte le plancher et la toiture. Un isolant thermique est placé entre les montants. Ce sys-

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tème constructif présente de nombreux avan-tages pour l’agrandissement d’une maison. Les qualités mécaniques du bois assurent en effet une grande portance alors que son poids limi-té, cinq fois moins lourd que le béton, permet de réduire le coût des fondations et la durée des travaux. Le chantier s’avère plus simple et plus rapide que pour une structure maçon-née. Les éléments constituant l’extension sont fabriqués en atelier, à la demande et sur me-sure. Ils sont ensuite assemblés sur place. Ces qualités modulaires facilitent aussi le transport des montants, lisses et panneaux. Un véritable atout dans les zones difficiles d’accès ou en ville où les espaces sont limités, si par exemple, le passage est étroit pour accéder au chantier.

Atouts thermiquesLe bois se plie à toutes les envies architectu-rales et se marie aussi bien aux pavillons tradi-tionnels qu’aux formes des maisons contem-poraines. Ses atouts thermiques permettent de construire des murs moins épais, entraînant un gain de place allant jusqu’à 10 % de la surface habitable, tout en conservant un bon niveau d’isolation. L’ossature bois peut accueillir entre ces montants différents types de matériaux iso-lants. Sa conception permet d’éviter les ponts thermiques, d’autant que le bois conjugue force d’inertie et faible conductivité, suppri-mant ainsi les effets de condensation et les dé-perditions de chaleur. Naturellement résistant au feu, il est aussi un bon isolant acoustique car il absorbe les ondes sonores. L’habillage exté-rieur d’une ossature bois est souvent consti-tué d’un bardage bois mais il peut également prendre la forme d’un parement de briques ou d’un revêtement en enduit.

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LA SURÉLÉVATION, UNE SOLUTION POUR AGRANDIR Surélever sa maison est un bon moyen de gagner de l’espace, sans empiéter sur la sur-face au sol. Très prisée en ville, cette solution se décline de plus en plus en ossature bois.

La famille s’agrandit mais impossible de pous-ser les murs ! Avant de vous résoudre à démé-nager, êtes-vous sûr d’avoir envisagé toutes les solutions d’extension ? En l’absence de surface au sol autour de la maison, reste la possibilité de créer un étage supplémentaire ou de créer une pièce au-dessus du garage. De tels tra-vaux peuvent paraître compliqués et coûteux mais, si l’on y regarde de plus près, ils s’avèrent avantageux. Une surélévation vous évite en effet une acquisition foncière et apporte de la plus-value à votre maison. Si la toiture est vieil-lissante, autant profiter de sa réfection pour rehausser les murs et la surélever. En premier lieu, vous devrez consulter le plan local d’urba-nisme en vérifiant notamment la hauteur maxi-male autorisée des bâtiments et le coefficient d’occupation des sols (COS). Si votre projet correspond aux règles en vigueur dans votre commune, il vous faudra faire une demande de permis de construire et afficher l’autorisation au moins deux mois avant le début des travaux, ce délai permettant au voisinage de manifester un éventuel désaccord.

Gare au poidsFaire appel à un architecte n’est pas obligatoire, si l’extension ne porte pas la superficie totale du logement à plus de 170 m2. Il peut néan-moins vous apporter des solutions architecturales innovantes en fonc-tion des contraintes techniques et de votre budget. Deux types d’ossa-ture permettent de réaliser une surélévation. Vous pourrez opter pour le béton ou les briques, si ces matériaux assurent une continuité avec la construction existante et si les fondations d’origine sont capables de supporter la pression exercée par cette charge supplémentaire. L’ossa-ture bois a l’avantage de contourner ce problème en raison de sa légè-reté. Sa préfabrication en atelier simplifie également le chantier qui est ainsi plus rapide, donc moins cher, et plus propre (pas de mortier ni de temps de séchage). L’esthétique naturelle et moderne du bois séduit car elle se marie bien avec différents styles de maison. Sans oublier que l’ossature peut aussi adopter un habillage en zinc ou en ardoise.

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MÉTISSE®, L’ISOLANT RECYCLÉ Créé par des entreprises solidaires, Métisse® est un matériau iso-lant conçu à partir de vêtements de seconde main en coton. Il se pose en rouleau, en panneau ou en vrac.

Difficile d’imaginer votre vieux jean servant d’isolant thermique dans votre maison ! Et pourtant, c’est de cette idée qu’est né un matériau écologique et solidaire dont les performances font désormais l’objet de reconnaissances techniques. Depuis 30 ans, le Relais est un réseau d’entreprises qui propose des emplois durables aux personnes en si-tuation d’exclusion sociale. Membre d’Emmaüs France, ce réseau d’in-sertion compte 28 antennes régionales et a déjà créé 2 200 emplois.

Chaque année, il récupère 90 000 tonnes de textiles grâce à un parc de 16 000 conteneurs. 90 % de cette collecte est valorisée. Les vêtements usagés ne pouvant être revendus sont triés, les fibres sont effilochées et subissent une transformation industrielle dans une usine française, aboutissant à la fabrication d’une laine d’isolation, bio-sourcée et in-novante, baptisée Métisse®. Sa composition sans formaldéhydes, sans composés organiques volatils et sans sels de bore lui vaut une certifi-cation environnementale et sanitaire. Ses composés phosphorés-azo-tés et le procédé de traitement réalisé au coeur de la fibre lui confèrent longévité, sécurité contre le feu, résistance à la vapeur d’eau et inertie aux moisissures.

Confort d’étéCette laine de coton recyclé possède des qualités thermiques, acous-tiques et mécaniques la hissant au niveau des matériaux d’isolation les


DOSSIER SPÉCIAL

PLOMBERIE • CARRELAGE • PARQUET • DÉCORATION • ESPACE VERT...FOCUS :Comment financer la construction oul’achat d’un logement ?

Le financement de l’acquisition ou de la construction d’un logement peut être réalisé de diverses façons. En effet, si certaines personnes peuvent financer tout ou partie grâce à un apport personnel, il est également possible pour des per-sonnes qui ne disposent pas d’apport personnel de financer la totalité de l’opération avec des prêts, parfois aidés par l’État.

Quels éléments constituentl’apport personnel ?Votre apport personnel peut être constitué notamment par :• Vos propres économies,• Vos placements sur un compte épargne logement (CEL) ou un livret ( livret A, d’épargne populaire ou de développement durable),• L’épargne acquise au titre de la participation dans l’entreprise

Quels prêts me permettentd’acheter mon logement ?Vous pouvez obtenir, sous conditions, différents types de prêts, notamment :• Prêt épargne logement, obtenus grâce à un plan d’épargne loge-ment (PEL) ou un compte épargne logement (CEL),• Prêt à taux zéro renforcé (PTZ+),• Prêt conventionné d’accession sociale (PAS),• Prêt Action logement (ex-1% logement),• Prêt accordé par une caisse de retraite ou une mutuelle• Prêt accordé aux fonctionnaires,• Prêt classique, accordé par une banque,• Prêts relais (prêts contractés dans l’attente de la vente du logement précédent).Attention : certains prêts sont soumis à des conditions de ressources (PTZ+, PAS, voir le prêt classique).

Quel est le taux d’endettement maximum ?Le taux d’endettement se détermine en effectuant le rapport entre :• Les charges (remboursement des emprunts, pensions à verser, charges du logement...),• Et les revenus du ménage.Il n’y a pas de taux maximum d’endettement, mais il est coutume de considérer que votre endettement ne devrait pas dépasser le tiers de vos revenus.

plus couramment utilisés. Son coefficient de conduc-tivité (0,039 W/mk) est aussi performant que celui des laines minérales. Métisse® garantit un confort d’été su-périeur à la moyenne grâce à un déphasage (le temps que la chaleur pénètre dans l’habitat) de 6 à 8 heures pour une épaisseur de 200 mm. Sans oublier ses pro-priétés acoustiques exceptionnelles avec une absorp-tion des sons de 95 %, déjà reconnues dans les salles de spectacle. Pour l’isolation murale, en sous-toiture ou pour les bas de planchers, Métisse® se vend en rouleaux sur une épaisseur de 80 mm à 120 mm. Des panneaux de 80 mm à 200 mm sont également disponibles pour les cloisons. À l’image de la ouate de cellulose, l’isolant textile s’utilise aussi en vrac à souffler dans les combles perdus. Pour en savoir plus : www.isolantmetisse.com

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VOTRE VMC A BESOIN D’ENTRETIEN Pour respirer un air sain dans la maison, le système d’aération doit être performant. L’entretien régulier de la ventilation méca-nique contrôlée y contribue.

De nombreuses maisons sont désormais équipées d’une VMC. Ce système de ventilation mécanique est indispensable dans les lo-gements bénéficiant d’une isolation performante car il permet de renouveler l’air intérieur et d’empêcher ainsi l’humidité de s’instal-ler. Il est composé d’un bloc moteur-ventilateur relié à des bouches d’extraction pour évacuer l’air des pièces humides et à des grilles d’entrée qui injectent de l’air extérieur dans la maison. Une fois ins-tallée, il est rare que l’on pense à entretenir la VMC. D’autant que le bloc d’extraction est souvent installé dans les combles et donc pas facile d’accès. Pourtant, un contrôle du mécanisme permet d’éviter

le risque d’incendie en cas de surchauffe. Un signe doit vous alerter : lorsque le moteur devient bruyant, c’est qu’il est encrassé. Plusieurs vérifications s’imposent au niveau de la courroie, de l’échangeur, des gaines et des filtres. Il est conseillé de faire appel à un professionnel au moins une fois tous les deux ans. Les plombiers-chauffagistes pro-posent des contrats de maintenance spécifiques.

Nettoyage de printempsÀ chaque printemps, vous pouvez nettoyer les bouches d’aération par vous-même. Cela évitera que les poussières accumulées encrassent la ventilation, avec pour conséquence de vous faire respirer un air pollué et de créer des problèmes de condensation à l’intérieur de l’habitat. Si vous êtes équipé d’une VMC simple flux, il suffit de démonter le capot des bouches d’extraction et des entrées d’air, puis de le décrasser avec un chiffon humide. Avec l’aspirateur, dépoussié-rez la partie restée fixée au mur puis remettez le capot en place. Si vous profitez d’une VMC double flux, les poussières sont capturées par les filtres et il faut donc penser à les remplacer régulièrement. Une mesure d’encrassement est indiquée sur l’appareil. Lorsque le niveau de sécurité est atteint, faites appel à un pro-fessionnel.

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HABITAT INTÉRIEURLES FRANÇAIS ET LA DÉCOPour se remonter le moral, les Français s’offrent un soin bien-être ou… refont entièrement leur salon ! Et n’hésitent pas (s’)

investir pour créer un intérieur cocooning et gai.

Une histoire d’amourBoutiques de décoration avec pignon sur rue et en ligne, enseignes spécialisées et rayons dédiés dans les jardineries, vente à domicile et pop up stores : la déco est partout et les Français en sont de plus en plus friands. Selon le dernier sondage Ipsos sur ce thème, fin 2014, plus de 3 Français sur 4 se disent in-téressés par les thèmes de la décoration intérieure, et parmi eux, 52 % y attachent une grande importance. Ils sont aussi nombreux à aimer flâner dans les maga-sins juste pour le plaisir, et cèdent à un achat impulsif au moins une fois par an.

Tendance déco-coaching« Les Français aiment la déco, mais ils veulent être aidés, explique Céline Monnier, DG France de l’entre-prise PartyLite, spécialiste de la vente de bougies par-fumées et accessoires de décoration. Ils souhaitent une décoration personnalisée, être acteur de ce qui se passe chez eux, et aiment fabriquer de leurs mains ». Aujourd’hui, on note un véritable engouement pour les ateliers de coaching qui permettent de passer un moment ensemble, d’échanger et de fabriquer une décoration personnalisée et unique. « Nous avons revu tout notre concept de présentation des produits en conseillant nos clients à domicile, et nous avons créé des ateliers déco à thèmes : un grand succès en France ! L’entreprise s’est adaptée à cette nouvelle ‘déco-manie’ des Français, à ce nouveau type de consommation ».

Envies de cocooning Le climat social actuel pousse à des envies de cocoo-ning… Les bougies et les coussins sont les accessoires indispensables dans tout intérieur cosy ; la bougie est

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FOCUS :ENTRETIEN CHAUDIÈRE

Pensez à l’entretien de votre chaudièreVotre chaudière fioul, gaz ou bois, doit faire l’objet d’un entretien annuel. C’est obligatoire pour votre sécurité et utile pour votre consommation d’énergie.

Même si vous êtes un excellent bricoleur, pas question de réaliser par vous-même l’entretien de votre chaudière ! L’opération doit être effectuée chaque année par un professionnel qualifié. C’est obligatoire pour toutes les chau-dières dont la puissance nominale est comprise entre 4 et 400 kilowatts, qu’elles fonctionnent au fioul, au gaz ou au bois. La législation précise que le but essentiel de cet entretien est d’éviter les risques d’intoxication au mo-noxyde de carbone (CO).En cas de défaut d’étanchéité, votre chaudière peut en effet émettre ce gaz invisible et inodore mais mortel en cas d’inhalation prolongée. Le contrôleur le détecte à l’aide d’un appareil spécifique. Si sa présence est avérée, il doit vous en informer et prendre les mesures nécessaires (ventilation, change-ment du conduit de fumée) ou maintenir la chaudière à l’arrêt au cas où le taux relevé est supérieur à 50 ppm.

Évaluation du rendementOutre la détection du CO, la présence d’autres polluants atmosphériques (oxydes d’azote, composés organiques volatils) est évaluée et comparée aux valeurs d’émissions de référence. La visite d’entretien comprend également la vérification du bon fonctionnement de la chaudière, son nettoyage et son réglage si nécessaire. Le rendement de la chaudière fait également l’objet d’une évaluation, au regard des appareils les plus performants du marché. En disposant d’indications fiables sur la performance énergétique et envi-ronnementale de votre chaudière, vous pouvez ainsi adapter son usage afin de faire des économies d’énergie de l’ordre de 5 à 10 %. Le professionnel in-tervenant à votre domicile se doit de vous conseiller à cet effet, concernant les améliorations à apporter à votre installation de chauffage ou au besoin de remplacer l’appareil. Une attestation mentionnant l’ensemble des opérations effectuées doit vous être remise, au plus tard 15 jours après la visite d’entretien annuelle. Que vous soyez locataire ou propriétaire, l’entretien est à votre charge, si votre logement est équipé d’une chaudière individuelle.

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d’ailleurs l’objet commun par excellence des magasins de décoration !« L’ambiance olfactive entre aussi en ligne de compte, poursuit Cé-line Monnier. Les Français sont très attirés par tout ce qui est fruité et floral, et encore plus l’été ». Le côté « nature » est en effet une grande tendance générale. Enfin, la déco est aussi une manière de faire plai-sir en offrant à des amis ou à des proches un joli objet, idéalement fait-maison !


PEINTURE POUR TOUS LES GOÛTSChaque année, le lancement de nouvelles teintes donne envie de tout relooker ! D’autant que les gammes misent sur la facilité d’utilisation et une composition saine.

Décorer « en un coup de pinceau »Cette expression prend tout son sens en 2015, car aujourd’hui la peinture s’applique très facilement sur toutes les surfaces – brique, bois, crépis, enduit, mé-tal - même les plus difficiles d’accès avec du matériel adapté (pistolet à peinture, rouleaux, pinceaux, bombe-spray…). Elle sèche en 4 heures (parfois en 2 heures), et la seconde couche est généralement envisageable en moins de 24 heures, parfois 16 heures seulement ! Les gammes spéciales rénovation ou récup’ (Syn-tilor, Durieu…) permettent par exemple de changer l’aspect d’une cuisine en un temps record.

Toujours plus performanteChic mais lavable, adhérente mais respirante, durable et résistante, la peinture moderne émet peu de COV. Elle peut même assainir l’air intérieur ! La gamme « Attitude » de Ripolin, par exemple, éliminerait jusqu’à 60 % du formaldéhyde présent dans une pièce et son action

est garantie 6 ans. Idéal pour les pièces comme le salon où bougies, cigarettes, tapis et meubles sont autant de sources de polluants.

Peindre… partout La peinture devient un élément de déco à part en-tière pour l’extérieur, et les marques comme Little Green sont des sources d’inspiration fabuleuses pour repeindre votre grille, vos murs et murets, vos menui-series et portes, le mobilier d’extérieur, le cabanon de jardin, et même le banc ou la mangeoire à oiseaux… Elle sublime tous les détails et devient de plus en plus ludique : on l’applique en fabriquant soi-même ses po-choirs et on ose toutes les couleurs.

Des teintes à la pointe des tendances Moonlight, Shiitaké, Forêt, Curaçao, Peacock, ou encore Pause Sucrée, Atelier Culinaire… On choisit désormais sa peinture comme on choisirait un cocktail sur la carte

d’un restaurant branché ! Les verts et bleus sont très tendance : kaki, vert de gris, vert bleuté chez Ressource, Plume de paon, Pachmina turquoise, vert Organdi chez Dulux Valentine « Couture » – une ligne issue d’une collaboration avec des spécialistes de la mode.

En parallèle, les pastels sont toujours appréciés et les couleurs à ca-ractère aussi : or, cuivre ou béton. Côté finitions, mat ou brillant, pail-leté ou métallisé : tous les choix sont possibles !


REVÊTEMENTS DE SOL SANS ENTRETIENUn sol qui nécessite peu d’entretien est synonyme de gain de

temps et de maison saine. Ces revêtements, tra-ditionnels ou innovants, ont vraiment tout pour plaire.

Revêtements durs : la tradition au goût du jourLe carrelage est un incontournable pour ceux qui recherchent un sol ultra-simple à vivre : un passage d’aspirateur puis de serpillière suffit à le garder en parfait état. Pour plus de facilité encore, choisissez-le moucheté, cela évitera que la moindre petite tache se remarque au premier coup d’œil ! Les dalles en pierre reconstituée sont aussi très prisées : hydrofugées et teintées dans la masse, elles ne demandent ni traite-ment ni précaution d’usage. Elles peuvent être instal-lées dans la cuisine comme sur la terrasse ou autour d’une piscine : tenue impeccable garantie ! Plus noble, le marbre, qui fait actuellement son grand retour, est un gage de durabilité. Enfin, la tendance actuelle est aux très élégants carreaux-ciment, qui sont très faciles d’entretien au quotidien, après passage d’une huile protectrice à la pose.

Les souples : pas moins naturels ni résistantsRésistants au passage du temps, les sols souples imitent autant le bois que la pierre, les carreaux ciment, le métal, le béton... En lames, en rouleaux ou en dalles, ils sont souvent écologiques et adaptés aux passages intensifs, car ils sont recouverts d’une couche dite « d’usure » en polyuréthane. Le parquet contrecollé, quant à lui, est vitrifié donc plus facile à vivre que le parquet massif. Sachez qu’il existe même des parquets en acier, originaux et propres en un clin d’œil !

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Ménage express Tout sol a besoin d’un minimum de nettoyage, évidemment. Le plus simple et le plus sain reste le savon noir à diluer dans l’eau ou des produits à base d’huiles essen-tielles. On adore par exemple la formule d’H2O at Home, avec le kit Balai Fluid qui permet en un seul geste de pulvériser du désinfec-tant à la menthe et à l’eucalyptus et de nettoyer en quelques mi-nutes, sans eau et sans effort !


PEINTURES ET RI-DEAUX ISOLANTSAlternative aux travaux ou com-plément pour améliorer votre confort, ces solutions de réno-vation isolent contre le froid, la chaleur, l’humidité, le bruit… et même les ondes !

Peintures thermiquesRéalisées sur une base aqueuse, avec résine et sans solvant ni COV, les nouvelles gammes de pein-tures isolantes thermiques pour l’intérieur s’appliquent sur tous types de supports. Contenant des particules creuses remplies d’air, elles captent la chaleur de l’air in-térieur, réchauffent la surface du mur et font disparaître le phéno-mène de paroi froide. Il en existe aussi pour application extérieure, à réaliser lors d’un ravalement de façade.

Peintures anti-humi-ditéLes protections contre l’humidité et la condensation sont réalisées sur une base de résine acrylique avec billes thermo-plastiques. Applicables en intérieur et en ex-térieur, elles forment une barrière efficace contre les infiltrations d’eau et peuvent être utilisées en préventif comme en curatif.

Peintures anti-bruitÀ base de microbilles de verre capables d’absorber les sons ai-gus et stridents, les peintures an-ti-bruit (gamme Silence chez V33) réduisent de moitié la perception des bruits extérieurs selon une étude du Centre scientifique du bâtiment, soit jusqu’à moins 15 dB. Il existe aussi des sous-couches an-ti-humidité qui permettent de ren-forcer encore leurs performances en créant un coussin supplémen-taire d’absorption des nuisances.

Lever de rideau sur les innovationsLes fenêtres sont des sources de dé-perdition de chaleur importantes. De nouveaux modèles de rideaux dits « thermiques » protègent du chaud comme du froid, en version été ou hiver, avec simple voilage ou doublure épaisse. Ils permettent de réaliser jusqu’à 46 % d’économies de chauffage. Depuis quelques années, ils peuvent aussi être pho-niques, atténuant fortement les bruits extérieurs. Enfin, les dernières innovations dans le domaine de l’isolation sont les peintures et rideaux anti-ondes électromagnétiques, en plein dé-veloppement !


LES SOLUTIONS POUR TOUT RANGERLe rangement, c’est souvent une corvée… Changez la donne, re-trouvez une maison ordonnée grâce à des accessoires malins, un mobilier adapté et quelques idées futées !

Ranger, c’est gagner de la place et du temps Un espace pour les papiers, un autre pour les jouets, un autre encore pour les vêtements d’hiver et d’été… Et ne pas procrastiner ! Pour y ar-river, investissez dans des rangements pratiques. La méthode FlyLady fait fureur en ce moment : lisez le livre ou inscrivez-vous à un de ses forums ou groupe sur Facebook, et chaque jour de la semaine, acquit-tez-vous d’une tâche de rangement par pièce de la maison. Tout est une question d’organisation !

Une place pour chaque chose…Optimisez chaque espace de votre habitation : sous-pente, sous-esca-lier, contremarches, dressing, zones exiguës, recoins… Vous pouvez vous faire aider d’un spécialiste, chez Archea, Kazed ou Espace Log-gia par exemple, qui dévoilera chez vous des « trésors d’espaces » et surtout qui saura comment en tirer parti. Les cuisinistes ou les spécia-listes des placards sont aussi d’une grande aide pour vous conseiller sur les meubles à compartiments et rangements sur-mesure. Dans les cuisines Hygena, on trouve même des espaces « pause café » avec un tiroir pour ranger les dosettes !

Ranger, c’est aussi décorerD a n s toutes les enseignes d ’ a m e u -b l e m e n t et de d é c o r a -tion, vous trouverez de larges g a m m e s d ’ é q u i -pements s p é -c i a l - ra n -g e m e n t . Et certains sites spé-c i a l i s é s c o m m e www.on-rangetout.com per-m e t t e n t de faire un shopping ciblé : ne l é s i n e z pas sur les pa-niers, les étagères, les boîtes de toutes formes et de toutes dimensions dans la cuisine comme dans la chambre des enfants ou la buanderie et le garage… Il existe une foule d’accessoires malins pour vous faciliter le quotidien, comme les rangements multipoches à suspendre dans l’intérieur des portes de placards, les organisateurs de vêtements, les portiques…

Transformer les murs en espaces de rangementPour ranger les rouleaux de papier dans les WC, le bois du poêle, les bouteilles d’eau ou de vin dans la cuisine, sans occuper de l’espace au sol, pensez verticalité ! Dans le garage, la buanderie ou le dressing, la tendance est aux systèmes de rangements complets (Ikéa, Lodus…) avec des matériaux faciles à installer, esthétiques et modulables. C’est presque magique !


BIEN CHOISIR SON MATELAS Le meilleur matelas est celui qui vous convient et apporte une solution à vos problèmes. Pour quel matériau et quelle fermeté opter ? Éléments de réponse.

Du naturel, surtout !« Pour vraiment profiter de vos nuits, choisissez avant tout des maté-riaux naturels et respirants, conseille Christine Péjaudier, directrice de l’entreprise Lit National. Les produits synthétiques font transpirer et nuisent au bon sommeil ». Latex végétal, ressorts, laine (la meilleure matière pour ses qualités thermiques)… C’est une histoire de préfé-rences et de sensations ! Chez Dunlopillo, un bon matelas se définit selon trois critères : « un bon accueil au premier contact, un soutien irréprochable et une aération optimale ».


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FOCUS :Assurance décès,incapacité, invalidité sur un crédit ?

Les assurances décès, incapacité et invalidité ne sont pas obligatoires mais peuvent être imposées à l’emprunteur par l’établissement prêteur. L’assurance prendra à sa charge le remboursement des échéances, en totalité ou en partie, si un de ces risques assurés survenait.

Démarches à effectuerEn cas d’incapacité de travail ou d’invalidité, l’assuré doit le déclarer à son assureur dans les délais prévus aux conditions générales de son contrat. L’assureur lui adresse alors un dossier à remplir auquel l’assuré annexera les documents justifiant son état.À noter : l’assuré doit également effectuer dans les délais prévus les démarches vis à vis de son employeur.

Incapacité de travailIl s’agit de l’état dans lequel se trouve l’assuré qui ne peut absolument pas travailler. L’assurance prend alors en charge le remboursement des mensualités de prêt à la place de l’assuré, dans les conditions particulières précisées au contrat. Un délai de carence peut être appliqué.

InvaliditéL’invalidité correspond à une inaptitude (totale ou partielle) permanente : cette notion est définie dans les conditions générales du contrat. Si l’état de santé de l’assuré répond à la définition de ces critères de l’invalidité, l’assurance prend en charge les mensualités, soit partiellement, soit dans leur totalité, selon les dispositions du contrat.

Décès ou perte d’autonomieEn cas de décès ou de perte totale et irréversible d’autonomie, l’assurance prendra en charge tout ou partie du remboursement des échéances à l’établissement prêteur. Plusieurs cas de figure sont possibles.- Si le prêt est conclu par un seul emprunteur :En cas de décès ou de perte totale et irréversible d’autonomie de l’unique emprunteur, le capital restant dû est remboursé intégrale-ment par l’assureur à l’établissement prêteur.- Si le prêt est conclu par plusieurs emprunteurs :Le risque peut porter sur un seul emprunteur ou être réparti sur «plusieurs têtes».• Si le risque ne porte que sur un seul emprunteur, le fonctionne-ment est le même que s’il n’y avait qu’un seul emprunteur,• Si le risque est réparti, le capital restant dû ne sera remboursé que dans la proportion de la part assurée. La répartition est décidée par les co-emprunteurs à la signature de l’assurance.Par exemple : le prêt est conclu par 2 co-emprunteurs, le 1er étant assuré pour 30% et le second pour 70%. Si le 1er décède, l’assu-rance prendra en charge le remboursement de 30% du capital res-tant dû, le reste demeurant à la charge du second co-emprunteur.

Ferme ou souple ? Halte aux idées reçues, un matelas très ferme ne vous évitera pas le mal de dos ! Il faut avant tout essayer les différentes densités (moelleux, moyen, ferme ou extra-ferme) et choisir celui sur lequel vous vous sentez le mieux. « Ne crai-gnez pas de choisir du ‘souple et accueillant’ si l’ensemble sommier + matelas est de bonne qualité, précise la spécialiste. Vous pouvez d’ailleurs faire vérifier la bonne tenue de votre sommier à l’achat d’un nouveau matelas ». Et pensez au surmatelas, de plus en plus prisé : en duvet, en matière synthétique ou en laine.

À chacun son matelas La meilleure façon de choisir est de s’allonger en magasin sur différents modèles ! Les ven-deurs vous orienteront en fonction de vos be-soins, de votre poids, de votre taille et de vos habitudes de sommeil. Vous pouvez aussi faire une recherche sur Internet ou vous connecter aux nouvelles applications en ligne qui per-mettent de cibler le matelas le plus adapté par-mi des centaines de références : Profil Literie de Conforama.fr, Mymatelas.com ou Allomatelas.com par exemple.

Durabilité et poids, pensez-y !Un matelas se change tous les 10 ans s’il est de bonne qualité, tous les 5 ans s’il est de moyenne gamme. Ceux en laine peuvent être « redensifiés » tous les 7 ans, pour la moitié du prix d’un neuf. Et côté dimensions, « la tendance est aux matelas XL, explique Christine Pé-jaudier, les 160 ou même 2x2 mètres assurent un excellent sommeil. Mais attention, ce sont des matelas plus lourds (jusqu’à 50 kg) et donc plus difficiles à retourner à chaque changement de saison ! »


UN ARTISAN POUR MA CUISINESpécialisée dans la concep-tion et l’agencement de cui-sines, Alexandra Machet, gé-rante de Machet Créations à Pont-de-Beauvoisin en Isère, bat en brèche certaines idées reçues sur l’artisanat.

La fabrication d’une cuisine sur-mesure est-elle forcément plus onéreuse qu’une installation dite indus-trielle ?Il est très difficile de comparer les cuisines artisanales et celles de fabrication industrielle. La qualité sera toujours différente. Mais si on parle d’une cuisine lambda,

toute simple et sur les mêmes critères, on sera alors égal en termes de coût. Cependant, on cherchera toujours à aller plus loin dans le projet avec les clients. On va apporter un soin dans la personnalisa-tion que l’industriel ne pourra pas forcément offrir. À un moment donné, le magasin industriel est contraint par des standards. Il a aussi un chiffre d’affaires à réaliser. Le temps accordé à chaque client est limité car sinon, ce n’est pas rentable. En tant qu’artisan, on n’est pas sur la même notion de rentabilité même si bien sûr l’entreprise doit

tourner quand on est à son compte.

Vous êtes plutôt adepte du concept « construire pour durer » ?Dans tous les cas de fi-gure, on nous catalogue comme étant plus cher parce que nous allons plus loin dans la finition. Il vaut mieux parfois acheter un peu plus cher et mettre des bons maté-riaux pour être vraiment tranquille. Les cuisines, ce sont des investissements à long terme. On est là tout au long du projet et on suit le client jusqu’au bout.

L’artisan véhicule parfois une image un peu vieillotte. Qu’en dites-vous ?Les gens n’ont pas forcé-ment le réflexe de venir chez un artisan pour des réalisations très contem-poraines. Ce n’est pas an-cré dans leur esprit. Pour eux, on n’est pas à la page. Il existe pourtant une nouvelle génération d’ar-tisans qui s’informent et vont sur les salons. Et si un client veut du moderne, on va l’aider à mettre ses idées sur papier. On peut faire ce qu’il veut au ni-veau des couleurs, des formes. Il y a une liberté totale quand on vient nous voir puisque tout est individualisé.

APEI-Actualités.Marie-Sylvie Maufus

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TRANSITION ÉNERGÉTIQUE : QUELS OBJECTIFS ?Pour lutter contre le dérèglement climatique, la transition énergé-tique passe par la réduction des gaz à effet de serre, les économies d’énergie et les énergies renouvelables.

La transition énergétique, c’est changer notre façon de produire et de consommer de l’énergie. Cette évolution réclamée de longue date par certains, notamment les écologistes, apparaît aujourd’hui aux yeux de tous comme la solution permettant de lutter contre le réchauffement climatique. Il est en effet avéré que l’accumulation des émissions de gaz à effet de serre (G.E.S.) dans l’atmosphère, liée à l’utilisation inten-sive des énergies fossiles (pétrole, gaz, charbon) par l’activité humaine, entraîne une augmentation néfaste de la température moyenne. Si celle-ci dépassait deux degrés Celsius, les conséquences sur la planète et ses habitants pourraient être irréversibles.

Passer à l’actionDans ce contexte, il est urgent d’agir. D’autant que l’énergie est omni-présente dans notre vie quotidienne : pour fabriquer les produits que nous consommons, pour chauffer les logements, pour faire rouler les véhicules, pour faire fonctionner les équipements électriques, etc. Par conséquent, avoir des besoins plus sobres en énergie, gagner en effi-cacité énergétique en évitant les gaspillages et faire davantage appel aux énergies renouvelables sont considérés comme les piliers de la transition énergétique. On les retrouve dans la loi de transition énergétique, adoptée par le parlement français, qui fixe quatre grands objectifs à atteindre à l’ho-rizon 2025-2030 : réduire de 40 % les émissions de gaz à effet de serre, diminuer de 30 % la consommation d’énergies fossiles, ramener la part du nucléaire à 50 % de la production d’électricité, porter la part des énergies renouvelables à 32 % de la consommation énergétique finale (c’est-à-dire celle qui, au bout de la chaîne de transformation de l’éner-gie, est livrée au consommateur pour son usage). Diviser par deux la consommation finale d’énergie fait également partie des objectifs, mais cette fois d’ici 2050.

Bâti, transports, déchets...Le secteur du bâtiment constitue le principal gisement d’économies d’énergie car il représente 43 % de la consommation d’énergie natio-nale, en étant responsable de plus de 30 % des émissions de gaz à effet de serre. La rénovation énergétique des logements, notamment par une meilleure isolation, est prioritaire. Plusieurs mesures sont prises pour l’accélérer : allègements fiscaux, éco-prêt à taux zéro, chèque énergie pour les ménages modestes. En parallèle, la construction de bâtiments à énergie positive est préconisée. Il s’agit de bâtiments

conçus pour produire plus d’énergie qu’ils n’en consomment.Dans le domaine des transports, le choix est fait d’encourager le véhi-cule électrique avec le renouvellement des flottes des transporteurs publics, l’installation de 7 millions de points de recharge dans les 15 prochaines années et une prime versée pour l’achat d’un véhicule électrique en remplacement d’un vieux diesel.Les déchets, c’est de l’énergie qu’on met à la poubelle ! Symboles du gaspillage, ils doivent faire l’objet d’une réduction à la source, qui passe par exemple par la production de moins d’emballages. Il est prévu d’en mettre moitié moins en décharge d’ici 2025 et d’en recycler davantage. La lutte contre l’obsolescence programmée des appareils (fabriqués

pour une durée de vie limitée afin de le remplacer plus souvent par un nouvel achat) est intensifiée. Une écono-mie circulaire se met en place.Enfin, tous les s p é c i a l i s t e s s ’ a c c o r d e n t sur la nécessi-té d’accroître la production d’énergies re-n o u ve l a b l e s , même s’il reste des divergences d’opinion sur leur répartition dans le mix éner-gétique, avec ou sans le nucléaire. La France dis-pose d’un fort potentiel de ces sources d’éner-

gie accessibles : hydro-électri-cité, éolien terrestre et marin, hydrolien, solaire thermique et photovoltaïque, biomasse (bois et déchets agricoles), méthanisation.

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OPTER POUR UN PLANCHER CHAUFFANT Fonctionnant à basse tem-pérature, les planchers chauffants procurent une douce sensation de confort en diffusant une chaleur homogène. Électrique ou à eau, à vous de choisir !

Pourquoi opter pour un plancher chauffant ? En pre-mier lieu car ce système de chauffage n’encombre pas la surface habitable, contrai-rement aux radiateurs qui occupent de la place sur les murs. En effet, au lieu d’être localisé en quelques endroits de la maison, il permet la répartition de la chaleur de manière homogène. Alors que les radiateurs doivent être très chauds car leur sur-

face d’émission est faible, le plancher chauffe moins fort mais rayonne sur un espace plus large.Deux types de planchers chauffants sont proposés : électrique ou à circulation d’eau. Le premier fonctionne comme une résistance grâce à un câble électrique placé sur un isolant recouvrant entièrement le sol, puis enrobé dans une chape. Son installation est moins coûteuse et a l’avantage d’être plus appropriée dans le cadre d’une rénovation car le branchement se fait directement sur le circuit électrique existant. Moins compliqué que pour une liaison hydraulique, le chantier est plus rapide et nécessite donc une moins longue immobilisation des lieux, lorsque la maison est habitée.

CONSOMMATION ÉNERGÉTIQUELe plancher chauffant électrique présente néanmoins un inconvénient de taille : à l’usage, il entraîne une consommation énergétique impor-tante. Par conséquent, ce choix réclame un très bon niveau d’isolation de l’habitat afin de limiter la facture d’électricité.Le système à circulation d’eau présente une meilleure polyvalence énergétique. Il se raccorde en effet aussi bien à une chaudière bois ou gaz, qu’à une pompe à chaleur air/eau, géothermique ou à des pan-neaux solaires thermiques. L’eau chauffée seulement à 40°C circule au sein des tubes coulés dans la dalle du sol, permettant d’obtenir une température de surface de 25°C l’hiver. Ce qui limite la consommation d’énergie. Plus important au départ, l’investissement est ainsi nette-ment plus rentable à l’usage, d’autant qu’il profite de sa compatibilité avec les énergies renouvelables. L’installation d’un plancher chauffant à eau est bien adaptée aux constructions neuves.Que vous optiez pour un modèle électrique ou à eau, il est fortement conseillé de faire appel à un installateur qualifié. En revêtement de sol, le carrelage constitue la solution idéale. Les parquets bois, stratifiés, ou les matériaux souples comme la moquette ou le lino ne sont pas toujours recommandés, en raison de leur capacité isolante ou de leurs constituants et colles peu adaptés à la chaleur produite.

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CONNECTÉS POUR MIEUX RÉGULER Thermostats connectés et systèmes domotiques vous offrent la possibilité de réguler le chauffage de votre maison, pièce par pièce. Explications.

La connexion au wi-fi révolutionne la régulation du chauffage domes-tique. Relié à votre chaudière gaz, fioul ou bois, le thermostat d’am-biance classique vous permettait jusqu’alors de programmer la température souhaitée dans votre logement, par exemple à 19 degrés dans la journée et à 17 degrés la nuit. La nouvelle géné-ration est désormais connectée à votre smartphone ou tablette tactile et se pilote à distance grâce à une application ouvrant de multiples possibilités.C’est un bon moyen d’optimiser la gestion énergétique de la maison, tout en vous apportant davantage de souplesse. Vous pouvez visualiser en temps réel votre consommation et pro-grammer les périodes de chauffe. Les systèmes domotiques appliqués au chauffage sont capables de détecter si votre lo-gement est vide, de tenir compte de la température extérieure, du niveau d’isolation de la maison et de vos habitudes de vie. De ces éléments, ils déterminent la température intérieure adé-quate et régule la chaudière en conséquence. Certains sont do-tés d’un outil de géolocalisation permettant d’anticiper l’heure de votre retour afin que le niveau de chaleur requise soit atteint à cette heure-là. Idéal quand on part en vacances l’hiver !

Smart zoningLe chauffage multizones intelligent (smart zoning) fonctionne sur le même principe en proposant une nouvelle déclinaison dans chaque pièce de la maison. Des régulateurs à pile, sans fil, sont installés sur les radiateurs. Aucun raccordement n’est nécessaire, il suffit de les monter à la place prévue des têtes thermostatiques. Ils communiquent par wi-fi avec le thermostat central qui est programmé pour chauffer la pièce uniquement au moment où elle est utilisée. Pratique, notam-ment pour la salle de bains. Si vous ouvrez la fenêtre, le système peut même détecter le changement de température et couper immédiate-

ment le radiateur. Le smart zoning a l’avantage de s’adapter aux installations de chauffage hydraulique existantes. Il est également compatible avec les planchers chauffants et les convecteurs électriques. Comptez environ 400 euros pour un kit complet. Sa durée d’amortissement dépendra des économies d’énergie que vous aurez réalisées grâce à lui.

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POÊLES À BOIS : QUOI DE NEUF ?Les poêles à bois séduisent de plus en plus comme mode de chauffage principal ou

d’appoint. Leurs performances, leur design et leur programma-tion évoluent. À bûches, à granulés ou mixtes, à double combustion pour une ré-cupération maximale des calories, étanche avec une prise d’air en extérieur... Les solutions techniques apportant une valeur ajoutée aux poêles à bois sont de plus en plus nombreuses. Si vous êtes tenté par l’installation d’un appareil de ce type, choisissez en fonction des impé-ratifs liés à votre logement. N’hésitez pas à vous renseigner auprès des professionnels qualifiés RGE Qualibois et à comparer les modèles dans

les catalogues des fabricants.Les nouveaux modèles affichent des performances énergétiques et environnementales renforcées. Cette évolution continue a conduit le label Flamme Verte à se doter de deux nouvelles classes, à savoir 6 et 7 étoiles. Pour les appareils indépendants, dont les poêles, cela se traduit par un rendement supérieur à 75 % en bois bûche et de plus de 87 et 90 % en granulés, avec des taux d’émissions de monoxyde de carbone

et de particules fines divisées par deux ou trois par rap-port aux exigences de la catégorie 5 étoiles. Vous pouvez donc vous fier à ce label étoilé afin d’orienter votre choix.

Séries limitéesLes poêles à bois font de plus en plus l’objet d’une ap-proche design et pratique pour s’adapter à tous les in-térieurs. Ils deviennent un élément décoratif de premier plan dans les logements. Des séries limitées font leur ap-parition, à l’image des poêles à pellets d’une marque fran-çaise qui adoptent un look sportif évoquant l’univers des courses automobiles. Les formes classiques sont nette-ment concurrencées par une tendance minimaliste avec des lignes épurées, des formes circulaires et l’acier comme matériau se déclinant en plusieurs couleurs. Les hauteurs modulables et les versions compactes s’adaptent aux pe-tits espaces : couloirs, montées d’escaliers, etc.L’innovation passe aussi par le pilotage à distance, à l’aide d’une sonde analysant en temps réel les données de la combustion, d’un logiciel de programmation ou d’une télécommande programmable. L’usager peut ainsi régler la puissance de chauffe sans être sur place ou être averti du moment où il faut procéder à la recherche du com-bustible.

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DES AIDES FINANCIÈRES QUI ÉVOLUENTDes aides financières peuvent vous être accordées pour le rem-placement de votre système de chauffage par un équipement participant à la rénovation

énergétique de votre logement.

Améliorer l’efficacité énergétique de votre résidence principale vous permet de réaliser des économies sur vos factures d’énergie, de ga-gner en confort et d’agir pour l’environnement en réduisant les émis-sions de gaz à effet de serre. Les pouvoirs publics soutiennent cette démarche en accordant différentes aides financières : crédit d’impôt, éco-prêt à taux zéro, TVA réduite, programme « Habiter mieux » et in-terventions des collectivités locales.De nombreux changements sont apparus en 2015 pour faciliter l’accès à ces aides. Ainsi, le crédit d’impôt développement durable disparaît au profit du crédit d’impôt pour la transition énergétique (CITE). Ce dernier est plus simple et plus avantageux. Plus aucune condition de ressources n’est nécessaire pour en bénéficier. Il n’est plus obligatoire de réaliser un « bouquet de travaux » et un seul taux, fixé à 30 %, s’ap-plique, quel que soit l’équipement mis en œuvre par un professionnel RGE (Reconnu Garant de l’Environnement).

Critères techniquesLes équipements éligibles au CITE doivent répondre à des perfor-mances thermiques et des caractéristiques techniques précises. En matière de chauffage, sont concernés les chaudières à condensa-tion, les chaudières à micro-cogénération gaz, certaines pompes à chaleur (air/eau, géothermique, production eau chaude sanitaire), chauffe-eau solaire et système combiné, chaudières et poêles à bois, foyers fermés et inserts de cheminée intérieure. Le crédit d’impôt in-clut également les appareils de régulation et de programmation du chauffage, comme les thermostats d’ambiance ou robinets thermos-tatiques.Vous pouvez faire appel à l’éco-prêt à taux zéro (c’est-à-dire sans inté-rêts) pour un montant de travaux allant jusqu’à 30 000 €. Les critères techniques des travaux qu’il finance sont les mêmes que ceux du CITE. IL est possible de cumuler l’éco-prêt avec d’autres aides, dont le crédit d’impôt, en fonction du niveau des revenus de votre foyer fiscal.À noter que les travaux d’amélioration de la performance énergé-tique sont désormais les seuls à bénéficier d’un taux de TVA à 5,5 %. Si vous cherchez à obtenir des aides complémentaires, n’hésitez pas à vous tourner vers les collectivités locales (régions, départements, intercommunalités) qui sont nombreuses à en accorder. Enfin, pour les ménages les plus modestes, propriétaires d’un logement de plus de 15 ans dans un état jugé vétuste, le programme « Habiter mieux » de l’Agence nationale de l’habitat (Anah) propose une prime d’aide à la solidarité écologique (ASE) pouvant représenter jusqu’à 50 % du montant des travaux.Un guide pratique des aides financières 2015 est téléchargeable gra-tuitement sur www.ademe.fr. Vous pouvez aussi vous informer sur www.renovation-info-service.gouv.fr.

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