41996 08 11 resume reglementation-7 que le desenfumage verticale

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  • RSUMDE LA RGLEMENTATIONDU DSENFUMAGE NATUREL

    RGL

    EMEN

    TATI

    ON

    www.sih.fr

  • SIH : DES SOLUTIONS DURABLES ..............................p.3

    RT 2012 ......................................................................p.4

    LUMIRE NATURELLE .................................................p.7

    DSENFUMAGE ........................................................p.10

    TABLISSEMENTS INDUSTRIELS ET COMMERCIAUX (E.I.C.) ........................................p.12

    ENTREPTS COUVERTS SOUMIS AUTORISATION 1510 (I.C.P.E.) ..............................p.16

    TABLISSEMENTS RECEVANT DU PUBLIC (E.R.P.) ...p.18

    BTIMENTS DHABITATION ......................................p.22

    DESCRIPTIFS ET PRINCIPES DES FAMILLES DE CAGES DESCALIERS ...................p.23

    ENTRETIEN ET VRIFICATIONS OBLIGATOIRES ..........................................................p.24

    PLANNING DES OPRATIONS DE REVENDICATION DU SSI ANNEXE .......................p.25

    FUSIBLE THERMIQUE ...............................................p.26

    RGLEMENTATION 1200 JOULES .............................p.27

    SOMMAIRE

  • SIH : DES SOLUTIONS DURABLES

    D U RABLE

    DU

    RABLEDUR

    ABLE

    D

    UR

    ABL E

    SIH cr un label exclusif Uw DURABLE pour les produits ayant une valeur Uw infrieure ou gale 1,5 w/m2.K.

    Ces produits permettent de rduire de prs de 50% les changes thermiques entre lintrieur et lextrieur du btiment.

    Toiture (isolant, membrane dtanchit)

    Temp. Ext. 0C

    < Zone plus chaude(environ 17C)

    Temp. Int. 20C

    UN LABEL EXCLUSIF

    3

    VOILE-VOTE ET VOILE-DME : Votes et lanterneaux avec protection solaire. D U RABLE

    D

    UR

    ABLEDURAB

    LE

    DU

    RAB

    L E

    VOILE-DME UW DURABLE : Produits rupture de ponts thermiques.

    Une valeur Uw de 1,5 w/m.K*

    ISOLHIS COIFFANT :Lanterneaux et DENFC avec isolation renforce.

    Une valeur Uw de 2,3 w/m.K*

    ISOLHIS BAC :Lanterneaux et DENFC avec isolation renforce.

    Une valeur Uw de 1,8 w/m.K*

    ISOLHISLanterneaux et DENFCavec isolation renforce.

    Une valeur Uw de 2 w/m.K*

    ISOLHIS UW DURABLE

    La rponse optimale dans lisolation.Produits rupture de ponts thermiques.

    Une valeur Uw de 1,5 w/m.K*D U RABLE

    D

    UR

    ABLEDURAB

    LE

    DU

    RAB

    L E

    VOTE ISOLHISVotes isolation renforce.

    Une valeur Uw de 2,2 w/m.K*

    EXUPLUSDENFC pour votes pour gagner en confort avec plus disolation thermique.

    Une valeur Uw de 2 w/m.K*

    * Valeurs sortie dusine calcules selon le guide EUROLUX permettant de dterminer le coeffi cient de transmission thermique des lanterneaux daprs le projet de norme EN14963. Pour le calcul de la dperdition prendre la surface dveloppe extrieure de lappareil. Valeur moyenne variant suivant la dimension de lappareil.

    Une gamme de produits mieux isols permettant de rduire la dperdition thermique des btiments.

  • LA NOUVELLE RGLEMENTATION RT 2012 La Rglementation Thermique Grenelle Environnement 2012 gnralise les Btiments Basse consommation.

    La nouvelle rglementation publie fin 2010, sera mettre en application :

    au 1er Juillet 2011 pour le secteur tertiaire, aux btiments publics et aux zones ANRU,

    au 1er janvier 2013 pour le rsidentiel.

    Les objectifs de la Rglementation Thermique 2012 :

    une consommation dnergie primaire (Cmax) limite 50 kWh/m2/an partir de 2012 (150 kWh/m2/an actuellement avec la RT2005),

    une priorit donne la qualit de la conception grce lindice Bbiomax du bti,

    un bouquet nergtique quilibr.

    RT 2012

    4

  • LE CUR DE LA RGLEMENTATION THERMIQUE : TROIS EXIGENCES DE RSULTATS

    1. Lexigence defficacit nergtique minimale du bti : le besoin bioclimatique ou Bbiomax

    Cette exigence dfinit une limitation simultane du besoin en nergie pour les composantes lies la conception du bti (chauffage, refroidissement et clairage), imposant ainsi son optimisation indpendamment des systmes nergtiques mis en uvre.

    Elle valorise notamment le niveau disolation, la mitoyennet et la conception bioclimatique (accs lclairage naturel, aux apports solaires, grce un maximum de surfaces vitres orientes au sud). Ce coefficient remplace le Ubat (coefficient de transmission surfacique moyenne de lenveloppe) prsent dans la RT 2005 et qui prenait en compte uniquement le niveau disolation du bti.

    Il sagit dune innovation conceptuelle majeure de cette nouvelle rglementation thermique, sans quivalent en Europe : alors que la RT 2005, le label BBC ou encore les labels PassivHaus ou Minergie fixent des exigences spcifiques sur lisolation ou sur les besoins lis au seul chauffage, la Rglementation Thermique Grenelle Environnement 2012 apprhende, par un indicateur unique, la qualit intrinsque de la conception du btiment.

    Lexigence a t place au niveau des pratiques constates sur les actuels btiments BBC. Avec la Rglementation Thermique Grenelle Environnement 2012 , les besoins en nergie des btiments neufs sont diviss par 2 2,5 par rapport la pratique actuelle RT2005. La valeur moyenne du Bbiomax est module selon la localisation gographique, laltitude, le type dusage du btiment, et pour les maisons individuelles, la surface habitable.

    Illustration des diffrents paramtres intervenant dans le calcul de lindicateur du besoin climatique : traitement de ltanchit lair des fentres, fentre double vitrage, protection solaire (limiter les apports solaires en t), isolation des murs extrieurs, orientation des baies vitres au sud (rcupration de la chaleur et de la lumire en hiver), bonne inertie de la dalle pour un meilleur confort thermique (t/hiver), garage au nord (espace tampon), masque vgtal au nord

    5

    SIH tant sensible toutes ces volutions, diffrentes amliorations produits sont dveloppes et proposes tant sur laspect de la permabilit lair, lisolation thermique, lapport de lumire naturelle et la rduction de leffet de serre (facteur solaire).

    Ainsi vous trouverez, dans nos classeurs et sur notre site internet, les gammes ISOLHIS, ISOLHIS Uw DURABLE, VOILE DME Uw DURABLE, permettant de rpondre ces problmatiques lies lenveloppe du btiment.

  • Lexigence de consommation conventionnelle maximale dnergie primaire : le Cmax Cette exigence porte sur les consommations de chauffage, de refroidissement, dclairage, de production deau chaude sanitaire et dauxiliaires (pompes et ventilateurs), soit 2 usages supplmen-taires par rapport ceux pris en compte dans la RT 2005.

    Conformment larticle 4 de la loi Grenelle 1 , le Cmax est de 50 kWh/m/an dnergie primaire, modul selon la localisation gographique, laltitude, le type dusage du btiment, la surface moyenne des logements et les missions de gaz effet de serre.

    Lexigence impose, en plus de loptimisation du bti exprime par le Bbio, le recours des quipements nergtiques performants, haut rendement.

    Illustration des quipements performants pour une consommation nergtique rduite : ventilation performante (naturelle, naturelle assiste, simple flux, double flux), nergies renouvelables (pan-neaux photovoltaques et panneaux solaires), chauffage thermo-dynamique (PAC air/eau, PAC gothermique), chauffe-eau ther-modynamique solaire, gestion automatique des protections solaires et des ouvrants, plancher chauffant, chaudire condensation, granuls, bois, micro-cognration pour le chauffage et leau chaude sanitaire.

    Lexigence de confort dt dans les btiments non climatiss linstar de la RT 2005, la RT 2012 dfinit des catgories de btiments dans lesquels il est possible dassurer un bon niveau de confort en t sans avoir recourir un systme actif de refroi-dissement. Ces catgories (CE1 et CE2) dpendent du type doc-cupation et de la localisation (zone climatique, altitude, proximit de zones de bruit).

    Pour ces btiments, la rglementation impose que la temprature la plus chaude atteinte dans les locaux, au cours dune squence de 5 jours trs chauds dt, nexcde pas un seuil.

    Outre le fait que cette exigence amliorera le confort des occupants des futurs btiments en priode de forte chaleur, et participera donc la limitation des impacts des canicules, elle constitue galement une mesure importante de limitation du dveloppement de la climatisation.

    Quelques exigences de moyens Pour garantir la qualit de mise en uvre :

    traitement des ponts thermiques significatifs, pour mettre laccent sur les derniers gisements rentables en termes disolation,

    traitement de ltanchit lair de lenveloppe des logements, au niveau du seuil de lactuel label BBC, induisant une vrification de la qualit de la finition.

    Le Facteur Lumire du Jour (FLJ) Lvolution des rglementations thermiques de chaque pays euro-pen est directement lie la directive europenne 2010/31/UE du 19 mai 2010 relative la performance nergtique des btiments. Ainsi la future RT 2012 franaise est faite de telle sorte que laspect lumire naturelle est pris en compte et valoris, que ce soit sur laspect conomie ralise en clairage artificiel quen apport nergtique gratuit en hiver.

    De ce constat, les principaux fabricants franais de lanterneaux ponctuels et filants se sont runis par le biais du GIF (Groupement des Installateurs de Fentres coupe-feu) afin de mettre au point une mthode de calcul permettant de dterminer la proportion de lumire naturelle pntrant dans un btiment laide dclairage znithal.

    Le syndicat a consult un bureau dtudes spcialis dans le domaine de lclairage artificiel et naturel. En commun, le cahier des charges de ltude a t cr, ayant pour finalit llaboration dune mthode gnrale simple et harmonise de calcul permettant la fois de dfinir lefficacit lumire dune ouverture sous un ciel couvert, et aussi de calculer les rsultats obtenus lintrieur du btiment pour une implantation donne en toiture.

    La mthode permet alors de rpondre lindicateur le plus utilis dans les dmarches de qualit environnementale actuelles, le Facteur Lumire du Jour.

    Il traduit le rendement lumineux dun btiment. Il est gal la proportion de lumire arrivant en un point sur une surface intrieure en comparaison avec le niveau lumineux atteint lextrieur, au mme moment. Il sagit donc de la division de deux clairements simultans.

    RT 2012

    6

  • LUMIRE NATURELLE

    Le Facteur Lumire du Jour est un indicateur

    qui fait rfrence dans les dmarches de qualit

    environnementale. Le rfrentiel HQE a choisi

    la cible 10 confort visuel pour la cration

    dun environnement intrieur satisfaisant sur le plan

    visuel sous une forme plus qualitative que

    quantitative. Laccent est mis sur laccs la lumire

    naturelle avec par exemple un FLJ minimum de 2,5%

    dans les bureaux et 2% dans lenseignement.

    (Voir tableau les FLJ de rfrence en page suivante)

    7

  • TABLEAU AVEC LES FLJ DE RFRENCE :

    Type de btiment Activit FLJ moyen (%)

    FLJ minimum (%)

    Endroit de la mesure

    Aroport et station de bus

    Zone de rception, douane et zone dimmigration Zones de circulation, salons

    2 2 2

    0,6 0,6

    0,6

    Bureaux Comptoirs et bureaux Plan de travail

    Salles de concerts et de sminaires

    Foyer, auditoire Couloir Escaliers

    1 2 2

    0,6 0,6 0,6

    Plan de travail Sol Sol

    Bureaux de dessin Gnral 5 2,5 Sur les tables

    Lintrieur des btiments en gnral Hall dentre et zones de rception 2 0,6 Plan de travail

    Hpitaux

    Rceptions et salles dattente Salles de consultation Pharmacies Salles de lecture

    2 5 5 5

    0,6 1 3

    1,5

    Plan de travail Hauteur du chevet Plan de travail Tables

    Bibliothques tagres (rayonnages) 5 1,5 Plan vertical

    Muses et galeries dart Gnral 5 1 Plan de travail

    Bureaux gnrauxquipement de bureautique, contrl manuellement Ordinateurs

    5 5

    2

    2,5

    Clavier de contrle Clavier

    coles

    Salles de runion Salles de classe Salles de cours dart Laboratoires Salles des professeurs, locaux communs

    1 5 5 5 5

    0,3 2 2 2

    1,5

    Plan de travail Bureaux Chevalets Plan de travail Plan de travail

    Halls de sport Gnral 5 3,5 Plan de travail

    Redcouvrir la lumire naturelle Le maintien dun lien avec lextrieur est primordial pour ltre humain. De nos jours, nous passons une forte proportion de notre temps lintrieur despaces clos.

    Notre il est adapt de manire assez remarquable la richesse du spectre issu du soleil et des rediffusions dans le ciel et les nuages. Les modulations de la lumire naturelle nous renseignent sur la mto extrieure, cest aussi un indicateur temporel : lheure de la journe, la saison.

    Des tudes ont dmontr que la lumire naturelle contribue fortement :

    au bien-tre des personnes (cycle du sommeil par exemple), un meilleur apprentissage (milieu scolaire par exemple), une amlioration des ventes (commerce o la lumire naturelle

    prdomine sur lartificielle),

    de meilleures conditions de travail (efficacit, scurit, confort).

    Les niveaux atteints lextrieur sont sans commune mesure avec les conditions dclairage artificiel habituelles, le Code du Travail impose que les btiments soient conus et disposs de manire ce que la lumire naturelle puisse tre utilise pour lclairage des locaux destins tre affects au travail lorsque les activits ne sy opposent pas (Articles 232-235).

    En outre, dans le contexte nergtique actuel, le rle de la lumire naturelle lintrieur des btiments devient un enjeu important. En effet, avec un quipement performant et une gestion efficace de lclairage artificiel, sadapter ainsi la lumire du jour, permet de raliser des conomies en KWh (et donc en CO2) pouvant aller de 20 50%.

    8

  • LUMIRE NATURELLE

    9

  • DSENFUMAGE

    10

  • LE DSENFUMAGE NATUREL

    ObjectifsMaintenir praticables les cheminements utiliss pour lvacuation des personnes et favoriser lintervention des secours en :

    diminuant la teneur des gaz toxiques,

    maintenant un taux doxygne suffi sant,

    conservant un maximum de visibilit.

    Dangers de la fumeEmpcher la propagation du feu, en vacuant vers lextrieur chaleur, gaz et imbrls. Les fumes et gaz de combustion produits par le feu perturbent souvent, et interdisent parfois lva-cuation des occupants et lintervention effi cace des services de secours dans les btiments en cas dincendie.

    Elles prsentent plusieurs dangers qui agissent directement sur la scurit des personnes et des biens :

    la temprature : brlures internes par inhalation des gaz chauds ; les fumes sont un facteur important de la propagation de lincendie en raison de leur temprature qui facilite la pyrolyse et linfl ammation des matriaux combustibles et de leur com-position qui comprend de nombreux imbrls gazeux,

    lopacit : gne pour lvacuation ; le manque de visibilit peut, dune part contrarier et mme empcher lvacuation, en faisant perdre aux occupants leur point de repres et dautre part, retar-der lintervention des services de secours,

    lasphyxie : par manque doxygne, loxygne tant consomme par le feu,

    la toxicit : parmi les gaz mis par les matires en combustion lors dun incendie, les plus dangereux sont : le monoxyde de carbone (CO), les hydrocarbures, les oxydes dazote (NOx), lacide cyanhydrique (HCN), lammoniac (NH3) etc. En outre quelques minutes peuvent suffi re pour rduire la concentration en oxygne, entranant les victimes vers la syncope, voire la mort,

    la corrosivit : certains imbrls gazeux acides (HCI, H2SO4 par exemple) reprsentent un danger aussi bien pour lorganisme que pour les lments du btiment ou les biens situs dans le local (structures mtalliques, composants lectroniques).

    Le principe du dsenfumage naturel En raison de leur faible masse volumique, les fumes chaudes ayant tendance slever, le salut se trouve dans la plupart des cas prs du sol, l ou les tempratures sont les plus basses et lair le moins toxique, et le plus riche en oxygne.

    Le dsenfumage naturel issu du tirage thermique, est ralis par des amenes dair extrieur et des vacuations de fumes en toiture appeles exutoires de dsenfumage ou DENFC, qui communiquent directement avec lextrieur.

    Les volumes dsenfumer doivent rester raisonnables, la premire des contraintes est donc de crer des zones ou compartiments susceptibles de contenir les fumes avant lvacuation pour viter leur propagation. Ce compartimentage est ralis par des crans verticaux (ou crans de cantonnement) situs en partie haute des locaux directement sous la toiture ou sous plafond. Il dlimite des cantons dont la surface ne doit pas excder 1600 m2 et dont la plus grande dimension ne doit pas excder 60 m.

    La surface utile douverture des exutoires de dsenfumage est fonction de la surface du feu qui dpend du type dexploitation, de la hauteur du local, et de lpaisseur de la couche de fumes (Ef) dtermine par la hauteur des crans verticaux.

    Leffi cacit du dsenfumage naturel est galement conditionne par la surface et le placement des amenes dair frais en partie basse du btiment.

    11

  • TABLISSEMENTS INDUSTRIELS ET COMMERCIAUX (E.I.C.)

    12

  • Les locaux qui doivent tre dsenfums Les locaux en rez de chausse et en tage de plus de 300 m2.

    Les locaux aveugles de plus de 100 m2.

    Tous les escaliers.

    Le type dexutoire utiliserExutoire de dsenfumage naturel DENFC (Dispositif dvacuation Naturelle de Fumes et de Chaleur) conforme la norme europenne EN 12-101-2 : 3 admis au marquage CE.

    Caractristiques des exutoires (Instruction Technique IT 246 Paragraphe 3.8.) Classe de fiabilit Re 300.

    Classe de surcharge de neige :

    - SL 250 pour les altitudes infrieures ou gales 400 m,

    - SL 500 pour les altitudes suprieures 400 m et infrieures ou gales 800 m,

    - SL 500 au-del de 800 m avec des dispositifs constructifs emp-chant laccumulation de neige.

    (La classe SL 0 est utilisable si la rgion nest pas susceptible dtre enneige).

    Classe de temprature ambiante T 0.

    Classe dexposition la temprature B 300.

    La surface dexutoires mettre en place1/100e de la surface au sol du local. La surface prendre en compte est la surface gomtrique Av des exutoires.

    En vrifiant que cette surface corresponde au minimum une surface Aa de 1/200me de la surface au sol du local (ce qui signifie que les exutoires doivent avoir au minimum une surface araulique Aa gale la moiti de leur surface gomtrique Av, soit un coefficient araulique minimum de 0,50).

    En cas dutilisation dexutoires ayant un coefficient araulique infrieur 0,50, il faut tenir compte de leur surface araulique Aa dans le calcul, et non pas de leur surface gomtrique Av.

    13

  • Nombre minimum dexutoires et implantation Pente de toiture infrieure ou gale 10% : 1 exutoire pour

    300 m2 minimum (tout point dun canton ne devant pas tre spar de lexutoire par une distance horizontale suprieure 4 fois la hauteur de rfrence, cette distance ne pouvant dpasser 30 m).

    Pente de toiture suprieure 10% : pas de minimum (les exu-toires doivent tre implants le plus haut possible, leur milieu ne devant pas tre situ en-dessous de la hauteur de rfrence).

    Cantons de dsenfumageLes locaux de plus de 2000 m2 ou de plus de 60 m de longueur seront dcoups en cantons de dsenfumage aussi gaux que possible dune superficie maximale de 1600 m2. La longueur dun canton ne doit pas dpasser 60 m. Ils ne doivent pas, autant que possible, avoir une superficie infrieure 1000 m2. Les cantons sont dlimits par des crans de cantonnement ou par la confi-guration de la toiture.

    crans de cantonnementLes cantons seront dlimits par des crans de cantonnement. Les crans de cantonnement sont des sparations verticales places en sous-face de la toiture ou du plafond de faon sopposer lcoulement de la fume et des gaz de combustion. Leur bord infrieur est normalement horizontal. La hauteur des crans correspond en gnral lpaisseur de la couche de fume Ef et dtermine la hauteur libre de fume.

    Lpaisseur de la couche de fume Ef est au moins gale 25% de la hauteur de rfrence lorsque celle-ci est infrieure ou gale

    8 m. Elle est de 2 m lorsque la hauteur de rfrence est sup-rieure 8 m. Pour les locaux ayant une hauteur de rfrence suprieure 8 m et dont la plus grande dimension nexcde pas 60 m, on peut admettre, labsence dcrans de cantonnement.

    Amenes dairDes amenes dair frais doivent se situer en faade hors de la zone enfume. Dans le cas dun local comportant un seul canton, la surface libre totale des amenes dair doit tre au moins gale la surface gomtrique totale des exutoires du local. Dans le cas de locaux diviss en plusieurs cantons, cette amene dair peut se faire par les cantons priphriques. La surface libre des ame-nes dair doit tre au moins gale la somme des surfaces gomtriques des exutoires de deux cantons ayant les plus grandes surfaces utiles dexutoires.

    Commande automatique par fusible thermique Un dispositif de dclenchement automatique (fusible thermique) par exutoire (paragraphe 4.1 dispositif de dclenchement de la norme europenne EN 12101-2 :2003).

    Dispositif obligatoire sauf cas particulier (voir tableau page 26).

    14

  • LES COMMANDES DISTANCECommande mcanique par treuil 1 treuil ne peut commander quun seul exutoire.

    Longueur maximale du cble : 15 m si son cheminement est visible dans son ensemble depuis le sol du local, 8 m dans les autres cas.

    Maximum 4 poulies de renvoi dangle.

    Au dpart du treuil le cble doit tre protg sur une hauteur de 1,50 m par un tube rigide.

    Le cble doit tre soutenu tous les 2 m sur les parcours horizontaux.

    Commande pneumatique armoire incendie bouteilles CO2 Commandes manuelles douverture et de refermeture des exutoires dun canton par armoire de commande incendie bouteilles CO2 percutables.

    Dans les cantons de plus de 500 m2 de surface au sol, la com-mande ouverture des exutoires doit tre scinde en deux parties approximativement gales, rparties chacune sur lensemble du canton.

    Il faudra mettre en place deux commandes ouverture dclenchant simultanment en quinconce, chacune la moiti des exutoires du canton (bi-zone).

    En exploitation normale, refermeture des exutoires du canton depuis le sol par larmoire de commande incendie au moyen de bouteilles CO2 percutables.

    Les commandes doivent tre disposes prs des portes de sortie.

    LES TEXTES RGLEMENTAIRES EN APPLICATIONScurit incendie Code du Travail dcret N 92-332 du 31 mars 1992 Arrt dapplication du 5 Aot 1992.

    Le dsenfumage naturelArticle R.235-4-8 du code du travail et article 14 de larrt du 5 Aot 1992.

    Instruction Technique Ministrielle I.T. 246 et I.T. 247 du 3 mars 1982 modifie par larrt du 22 mars 2004 pour tous les locaux.

    Matriaux La partie clairante des exutoires doit avoir un classement au

    feu selon les Euroclasses B ou E sans chute de gouttelettes enflammes.

    Les dmes et les embases en polyester doivent tre conformes aux normes franaises NF P 37.418 et NF P 37.417.

    Texte non rglementaire de lAPSADRgle R 17 de lAssemble Plnire des Socits dAssurance Dommages. Cette rgle relative la conception et linstallation dexutoires de fumes et de chaleur est plus contraignante que lIT 246. Son utilisation est laisse lapprciation du client.

    TABLISSEMENTS INDUSTRIELS ET COMMERCIAUX (E.I.C.)

    15

  • Les locaux qui doivent tre dsenfums Tous les locaux.

    Le type dexutoire utiliserExutoire de dsenfumage naturel DENFC (Dispositif dvacuation Naturelle de Fumes et de Chaleur) conforme la norme europenne EN 12-101-2 : 3 admis au marquage CE.

    Exutoire commande pneumatique muni dun thermofusible individuel.

    La surface dexutoires mettre en placeExutoires commande automatique et manuelle dune surface utile Aa qui ne doit pas tre infrieure 2% de la surface de chaque canton (article 7).

    Nombre minimum dexutoires et implantation Au moins 4 exutoires pour 1000 m2 de superficie de toiture

    (la surface utile Aa de chaque exutoire ntant pas infrieure 0,5 m2 ni suprieure 6 m2 ).

    Ils ne doivent pas tre implants moins de 7 m des murs coupe-feu sparant les cellules.

    Cantons de dsenfumage Les locaux sont dcoups en cantons dune superficie maximale

    de 1600 m2.

    La longueur dun canton ne doit pas dpasser 60 m.

    Les cantons sont dlimits par des crans de cantonnement ou par la configuration de la toiture.

    crans de cantonnement Les cantons seront spars par des crans de cantonnement.

    Les crans de cantonnement sont des sparations verticales places en sous-face de la toiture ou du plafond de faon sopposer lcoulement de la fume et des gaz de combustion.

    Amenes dairDes amenes dair frais doivent se situer en faade hors de la zone enfume. La superficie gomtrique totale des amenes dair doit tre gale la superficie des exutoires du plus grand canton.

    Commande automatique par fusible thermiqueUn thermofusible par exutoire.

    Dispositif obligatoire sauf cas particulier (voir tableau page 26).

    ENTREPTS COUVERTS SOUMIS AUTORISATION 1510 (I.C.P.E.)

    16

  • LES COMMANDES DISTANCE Commandes manuelles douverture par armoire de commande

    incendie bouteilles CO2 percutables (au minimum installes en deux points opposs de lentrept, de sorte que lactionnement dune commande empche la manuvre inverse par la ou les autres commandes).

    Commandes manuelles facilement accessibles depuis les issues du btiment ou de chacune des cellules de stockage.

    LES TEXTES RGLEMENTAIRES EN APPLICATIONScurit incendie Arrt du 5 aot 2002 relatif la prvention des incendies

    dans les entrepts couverts soumis autorisation sous la ru-brique 1510 (ancienne 183 ter), publi au Journal Officiel le 1er janvier 2003.

    Le dsenfumage naturel Articles 6 & 7 de larrt.

    Matriaux Article 6 : les matriaux de remplissage des exutoires et les

    matriaux utiliss pour les clairants ne doivent pas, lors dun incendie, produire de gouttes enflammes.

    17

  • TABLISSEMENTS RECEVANT DU PUBLIC (E.R.P.)

    18

  • Les locaux qui doivent tre dsenfums Les locaux en rez de chausse et en tage de plus de 300 m2.

    Les locaux aveugles de plus de 100 m2.

    Tous les escaliers.

    Le type dexutoire utiliserExutoire de dsenfumage naturel DENFC (Dispositif dvacuation Naturelle de Fumes et de Chaleur) conformes la norme europenne EN 12-101-2 : 3 admis au marquage CE.

    Caractristiques des exutoires (Instruction Technique IT 246 Paragraphe 3.8.) Classe de fiabilit Re 300.

    Classe de surcharge de neige :

    - SL 250 pour les altitudes infrieures ou gales 400 m,

    - SL 500 pour les altitudes suprieures 400 m et infrieures ou gales 800 m,

    - SL 500 au-del de 800 m avec des dispositifs constructifs emp-chant laccumulation de neige.

    ( La classe SL 0 est utilisable si la rgion nest pas susceptible dtre enneige).

    Classe de temprature ambiante T 0.

    Classe dexposition la temprature B 300.

    La surface dexutoires mettre en placePour le dsenfumage des ERP, on utilise la notion de surface utile des exutoires selon lIT 246 paragraphe 7.1.1. La surface utile est la surface Aa dfinie par les essais arauliques des exutoires selon la norme europenne EN 12-101-2 : 3.

    Pour les locaux de moins de 1000 m2 : 1/200me de la surface au sol.

    Pour les locaux de plus de 1000 m2 : la surface utile des exutoires Aa sera conforme aux directives de calculs de lI.T. 246 (elle devra tre indique soit par un bureau de contrle soit par la D.D.S.I.S. Direction Dpartementale des Services Incendie et de Secours de votre prfecture).

    19

  • Nombre minimum dexutoires et implantation Pente de toiture infrieure ou gale 10% : 1 exutoire pour

    300 m2 minimum (tout point dun canton ne devant pas tre spar de lexutoire par une distance horizontale suprieure 4 fois la hauteur de rfrence, cette distance ne pouvant dpasser 30 m).

    Pente de toiture suprieure 10% : pas de minimum (les exu-toires doivent tre implants le plus haut possible, leur milieu ne devant pas tre situ en-dessous de la hauteur de rfrence).

    Cantons de dsenfumageLes locaux de plus de 2000 m2 ou de plus de 60 m de longueur seront dcoups en cantons de dsenfumage aussi gaux que possible dune superficie maximale de 1600 m2. La longueur dun canton ne doit pas dpasser 60 m. Ils ne doivent pas, autant que possible, avoir une superficie infrieure 1000 m2. Les cantons sont dlimits par des crans de cantonnement ou par la confi-guration de la toiture.

    crans de cantonnementLes cantons seront dlimits par des crans de cantonnement. Les crans de cantonnement sont des sparations verticales places en sous-face de la toiture ou du plafond de faon sopposer lcoulement de la fume et des gaz de combustion. Leur bord infrieur est normalement horizontal. La hauteur des crans correspond en gnral lpaisseur de la couche de fume Ef et dtermine la hauteur libre de fume. Lpaisseur de la couche de fume Ef est au moins gale 25% de la hauteur de rfrence lorsque celle-ci est infrieure ou gale 8 m. Elle est de 2 m lorsque la hauteur de rfrence est suprieure 8 m.

    Pour les locaux ayant une hauteur de rfrence suprieure 8 m et dont la plus grande dimension nexcde pas 60 m, on peut admettre, labsence dcrans de cantonnement.

    Amenes dairDes amenes dair frais doivent se situer en faade hors de la zone enfume. Dans le cas dun local comportant un seul canton, la surface libre totale des amenes dair doit tre au moins gale la surface gomtrique totale des exutoires du local. Dans le cas de locaux diviss en plusieurs cantons, cette amene dair peut se faire par les cantons priphriques. La surface libre des ame-nes dair doit tre au moins gale la somme des surfaces gomtriques des exutoires de deux cantons ayant les plus grandes surfaces utiles dexutoires.

    Commande automatique par fusible thermiqueUn dispositif de dclenchement automatique (fusible thermique) par exutoire (paragraphe 4.1 dispositif de dclenchement de la norme europenne EN 12101-2 :2003).

    Dispositif obligatoire sauf cas particulier (voir tableau page 26).

    20

  • LES COMMANDES DISTANCECommande mcanique par treuil 1 treuil ne peut commander quun seul exutoire.

    Longueur maximum du cble : 15 m si son cheminement est visible dans son ensemble depuis le sol du local, 8 m dans les autres cas.

    Maximum 4 poulies de renvoi dangle.

    Au dpart du treuil le cble doit tre protg sur une hauteur de 1,50 m par un tube rigide.

    Le cble doit tre soutenu tous les 2 m sur les parcours hori-zontaux.

    Commande pneumatique armoire incendie bouteilles CO2 Commandes manuelles douverture et de refermeture des exutoires dun canton par armoire de commande incendie bouteilles CO2 percutables.

    Dans les cantons de plus de 500 m2 de surface au sol, la commande ouverture des exutoires doit tre scinde en deux parties approximativement gales, rparties chacune sur len-semble du canton.

    Il faudra mettre en place deux commandes ouverture dclenchant simultanment en quinconce, chacune la moiti des exutoires du canton (bi-zone).

    En exploitation normale, refermeture des exutoires du canton depuis le sol par larmoire de commande incendie au moyen de bouteilles CO2 percutables.

    Les commandes doivent tre disposes prs des portes de sortie.

    LES TEXTES RGLEMENTAIRES EN APPLICATIONScurit incendie Dcret N 73-1007 du 31 octobre 1973.

    Arrt du 25 juin 1980 modifi (articles R123-1 R 123-55) portant approbation du Rglement de Scurit contre lincendie dans les tablissements recevant du public.

    Le rglement de scurit correspondant article DF 3 qui renvoie lIT 246.

    Le dsenfumage naturel Larrt du 22 juin 1990 relatif aux tablissements de 5me cat-

    gorie.

    Instruction Technique Ministrielle I.T. 246 et I.T. 247 du 3 mars 1982 modifie par larrt du 22 mars 2004 pour tous les locaux.

    Linstruction I.T. 263 du 30 dcembre 1994 pour les atriums.

    Matriaux La partie clairante des exutoires doit avoir un classement au

    feu selon les Euroclasses B ou E sans chute de gouttelettes enflammes.

    Les dmes et les embases en polyester doivent tre conformes aux normes franaises NF P 37.418 et NF P 37.417.

    TABLISSEMENTS RECEVANT DU PUBLIC (E.R.P.)

    21

  • BTIMENTS DHABITATION

    Les locaux qui doivent tre dsenfums1re famille pas dobligations.

    Les cages descalier dans les :

    2e famille,

    3e famille A et B,

    4e famille.

    Les cages descalier dans les immeubles de grande hauteur I.G.H. (voir tableau).

    Le type dexutoire utiliserExutoire de dsenfumage naturel DENFC (Dispositif dvacuation Naturelle de Fumes et de Chaleur) conforme la norme euro-penne EN 12-101-2 :3 admis au marquage CE.

    La surface dexutoires mettre en placeUne ouverture libre de 1 m2 au moins mesure lhorizontale, dbouchant lair libre et ferme en temps normal, excluant toute ventilation permanente.

    LES TEXTES RGLEMENTAIRES EN APPLICATION Rglementation incendie des btiments dhabitation Arrt du 31 Janvier 1986 relatif la protection contre

    lincendie des btiments dhabitation paru au Journal Officiel du 5 mars 1986 (modifi le 18 Aot 1986).

    Article 25 et article 29.

    Le dsenfumage naturel Pour les IGH immeubles de grande hauteur Article GH 29.

    Les mcanismes de commande distance doivent tre conformes lInstruction Technique Ministrielle IT 246.

    La partie clairante des exutoires doit avoir un classement au feu selon les Euroclasses B ou E sans chute de gouttelettes enflammes.

    Matriaux Les dmes et les embases en polyester doivent tre conformes

    aux normes franaises NF P 37.418 et NF P 37.417.

    22

  • DESCRIPTIFS ET PRINCIPES DES FAMILLES DE CAGES DESCALIERS

    prvoir (rfrences SIH)

    Famille Type habitation Description Hauteur En partie haute du dernier tage Au rez-de-chausse

    1re famille Individuelle

    Habitations isoles jumeles en bandes structures

    non indpendantes

    En bandes structures indpendantes

    Niveau maximum

    R + 1

    R + 0R + 1

    Pas dobligation Pas dobligation

    2me famille

    Individuelle

    Collective

    Habitations isoles jumeles en bandes structures

    non indpendantes

    En bandes structures indpendantes

    Habitation collective

    > R + 1 R + 1

    > R + 1

    R + 3 (III)

    Exutoire de dsenfumage CE mcanique

    Botier CO2 avec cartouches issu kit complet rf. 4580

    (compris liaison par monotube cuivre / prvoir goulotte PVC)

    Treuil standard issu kit complet rf. 4260 (IV) (compris liaison par

    cble et poulies)

    Treuil dclenchement CO2 issu kit complet rf. 4580(compris liaison par cble

    et poulies)

    3me famille A Collective

    3 conditions : R + 7 maxi D 7 m (I)

    Accs escalier atteint par voie chelle

    R + 7

    Exutoire de dsenfumage CE mcanique

    Treuil dclenchement lectrique, dtecteur de fumes et DAD, issus kit complet rf. 4380

    (compris liaison par cble et pou-lies / prvoir liaison lectrique)

    Bouton poussoir issu kit complet rf. 4380(prvoir liaison lectrique)

    3me famille B Collective

    Hauteur 28 m une seule des conditions ci-dessus non satisfaite

    Accs aux escaliers protgs moins de 50 m

    dune voie ouverture la circulation

    H 28 m (II)

    Exutoire de dsenfumage CE mcanique

    Treuil dclenchement CO2 issu kit complet rf. 4580(compris liaison par cble

    et poulies)

    Botier CO2 avec cartouches issu kit complet rf. 4580

    (compris liaison par monotube cuivre / prvoir goulotte PVC)

    4me famille CollectiveAccs aux escaliers protgs

    moins de 50 m dune voie ouverte la circulation

    H > 28 m (II)H 50 m

    Exutoire de dsenfumage CE mcanique

    Treuil dclenchement CO2 issu kit complet rf. 4580(compris liaison par cble

    et poulies)

    Botier CO2 avec cartouches issu kit complet rf. 4580

    (compris liaison par monotube cuivre / prvoir goulotte PVC)

    I.G.H. Collective Dernier niveau plus de 50 m du sol + 50 m

    Exutoire de dsenfumage CE mcanique (sans fusible)

    Treuil dclenchement CO2 issu kit complet rf. 4580(compris liaison par cble

    et poulies)

    Botier CO2 avec cartouches issu kit complet

    rf. 4580 (compris liaison

    par monotube cuivre / prvoir goulotte PVC)

    (I) D : distance entre la porte palire du logement le plus loign et laccs lescalier(II) H : distance entre le plancher bas du logement le plus haut et le sol accessible aux engins des services de secours(III) 4me tage duplex admis si pice principale et accs direct au 3me tage(IV) Conditions dinstallation : "La longueur du cble ne doit pas tre suprieure 15 ml si son cheminement est visibledans son ensemble, et 8 ml dans les autres cas" (extrait norme NF S 61-932). Au del de ces limites, opter pour le dispositif treuil dclenchement CO2.

    23

    LES COMMANDES DISTANCE (VARIENT SELON LA FAMILLE DU BTIMENT)

  • ENTRETIEN ET VRIFICATIONS OBLIGATOIRES

    Dispositions prendre Article R. 123-43 Les constructeurs, installateurs et exploitants sont tenus, chacun en ce qui les concerne, de sassurer que les installations ou quipements sont tablis, maintenus et entretenus en conformit avec les dispositions de la prsente rglementation.

    cet effet, ils font respectivement procder pendant la construc-tion, et priodiquement en cours dexploitation, aux vrifi cations ncessaires par des organismes ou personnes agrs dans les conditions fi xes par arrt du ministre de lintrieur et des ministres intresss. Le contrle exerc par ladministration ou par les commissions de scurit ne les dgage pas des responsabilits qui leur incombent personnellement.

    Article R. 123-44 Les procs-verbaux et comptes-rendus des vrifications prvues larticle prcdent sont tenus la disposition des membres des commissions de scurit. Ils sont communiqus au maire. Le maire, aprs avis de la commission de scurit comptente, peut imposer des essais et vrifi cations supplmentaires.

    Article R.123-51 Dans les tablissements Recevant du Public (E.R.P.), toutes les oprations dentretien et de vrifi cations effec-tues doivent tre notes dans le registre prvu cet effet. Toute modifi cation de linstallation devra obligatoirement tre suivie dune vrifi cation par un organisme agr.

    Entretien Article DF7 Il doit tre procd priodiquement par un personnel comptent aux oprations suivantes :

    entretien des sources de secours,

    entretien courant des lments mcaniques et lectriques selon les prescriptions des constructeurs,

    entretien des cellules de dtection sensibles aux fumes ou au gaz de combustion suivant la notice du constructeur.

    Vrifi cations techniques Article DF 8 Les installations de dsenfumage doivent tre vrifi es dans les conditions prvues larticle II du chapitre 1er du prsent titre.

    Textes rglementaires en application Code de la construction et de lhabitation - Articles R.123-43

    R.123-44 R.123-51.

    Rglement de scurit des tablissements Recevant du Public (E.R.P.) du 25 juin 1980 - dition 22 mars 1994 articles DF 7 DF 8.

    Rgle R 17 de lAPSAD (Assemble Plnire des Socits dAssurance Dommages) Rgles relatives la conception et linstallation dexutoires de fume et de chaleur.

    Norme franaise NF S 61.933 - Rgles dexploitation et de maintenance .

    24

  • PLANNING DES OPRATIONS DE VRIFICATIONS DU SSI ANNEXE (SELON NORME NF S 61-933)

    lments de linstallation Opration effectuer Priodicit Comptence norme NF S 61-931

    Niveau III minimum

    Exploitant

    Niveau IV ou installateur agr par le fabricantqualifi cation QUALIBAT 5442 ou qualit APSAD

    Commandes distance(manuelles ou automatiques)

    Constat de lintgrit des commandes (examen visuel)Entretien selon la notice du constructeurEssais (ERP IGH)Vrifi cation gnraleEssais de fonctionnementEntretien et maintenance

    quotidienne

    selon noticemensuelle

    annuelle

    X

    XX

    X

    Dtecteurs autonomes dclencheursBotierAlimentationAutomatismesRarmement (interne et externe)

    Vrifi cation de laspectVrifi cation secteur et batteriesVrifi cation fonctionnelledes organes commandsVrifi cation fonctionnelle

    semestrielle

    XX

    XX

    ExutoiresMcanismes ouverture-fermeture

    Vrifi cation visuellede la position dattenteMaintenance prventiveVrifi cation fonctionnellede louverture-fermeture(si les exutoires sont quips de contacts de position, la vrifi cation peut se limiter au contrle visuel sur le tableau de lunit de signalisation)Vrifi cation gnraleEssais de fonctionnementEntretien et maintenance

    quotidienneselon notice

    semestrielle

    annuelle

    XX

    X

    X

    Fusibles Vrifi cation de laspect selon notice X

    Niveau III : Personnel habilit par le chef dtablissement faire de la maintenance lmentaire ou du contrleNiveau IV : Personnel du fabricant ou installateur agr par lui

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  • FUSIBLE THERMIQUE

    Principaux cas o le dclenchement automatique par fusible thermique est interdit

    Dans les E.R.P. (tablissement Recevant du Public)

    Dans les E.I.C. (tablissement Industriels et Commerciaux)

    Dans les btiments dhabitation Dans les I.G.H. (Immeubles de Grande Hauteur)

    Les cages descalier y compris dans les Petits tablissements (P.E.)

    Texte lgal de rfrenceAvis du Clopsi du 11 janvier 1996 article MS 60 1 et article PE 14 5 de larrt du 25 juin modifi

    En prsence dun systme de dtection incendie SSI de catgorie A

    Lorsque la rglementation limpose spcifiquement, le dsenfumage doit tre command uniquement par la dtection incendie

    Texte lgal de rfrence 3.6.2 de lIT 246

    Cages descalier protges labri des fumes dimmeubles de la 3 famille B et de la 4 famille

    Texte lgal de rfrenceArticle 29 de larrt du 31 janvier 1986

    Cages descalier des immeubles de grande hauteur

    Texte lgal de rfrenceArticle 29 4 arrt du 18 dcembre 1977 modifi

    En prsence dun systme de dtection incendie SSI de catgorie A

    Lorsque la rglementation limpose spcifiquement, le dsenfumage doit tre command uniquement par la dtection incendie

    Texte lgal de rfrence 3.6.2 de lIT 246

    En cas dutilisation de la technique dite de mise labri des fumes par surpression

    Texte lgal de rfrence 5.2 de lIT 246

    - -

    En cas dutilisation de la technique dite de mise labri des fumes par surpression

    Texte lgal de rfrence 5.2 de lIT 246

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  • RGLEMENTATION 1200 JOULES

    Les btiments concernsTous les lieux de travail et les tablissements Recevant du Public au titre du Code du Travail.

    Les appareils utiliserPour les lanterneaux dclairage et les exutoires de dsenfumage naturel faisant partie de la toiture, il est ncessaire de prvoir des appareils avec une partie clairante ayant subit avec succs lessai de rsistance 1200 joules. Pour les appareils ouvrants, il faut prvoir un dispositif appel - surface de recueil - par exemple une grille anti-chute ou un barreaudage agr 1200 joules.

    En labsence de textes prcis pour les essais concernant les coupoles, les exutoires et les votes, les CRAM, lINRS et la com-mission technique - exutoires - du GIF ont mis au point un nouveau protocole dessai de rsistance la traverse verticale dun corps mou de grande dimension pour lanterneaux ponctuels et pour lanterneaux continus ; lessai de rsistance dit 1200 joules.

    Essai consistant dterminer la rsistance la traverse dun sac sphroconique de 50 kg chutant dune hauteur de 2,40 m sur un lanterneau ponctuel ou continu mis en uvre sur son chevtre conformment aux normes DTU ou Avis Technique en vigueur.

    Afin de conseiller les matres douvrage et les chefs dentreprises sur la conduite tenir pour la prvention des risques daccidents du travail, ds la conception des btiments, les services prvention de certaines Caisses Rgionales dAssurance Maladie et les ing-nieurs de lInstitut National de Recherche et de Scurit ont dit diffrentes brochures rsumant leurs travaux.

    Ces brochures donnent, selon les risques, des recommandations au sens de la prconisation de solutions techniques. Ces solutions ne sont pas uniques et les matres douvrage ou les chefs dentre-prises nont pas lobligation de les suivre. Ils peuvent en effet mettre en uvre dautres solutions pour atteindre le mme but, cest--dire mettre les lieux de travail en conformit avec le Code du Travail.

    Brochures de lINRS prconisant la conception de toits rsistance 1200 joules et rappel des recommandations de lINRSBrochure ED 718 (page 51) Conception des lieux de travail au chapitre 7.7.1.1.

    Indique que les nouveaux locaux doivent tre conus pour permettre la pntration de la lumire naturelle (Code du Travail article R 235.2 R 235.2.3.).

    Les matriaux utiliss cet effet seront intrinsquement rsistants 1200 joules.

    Brochure ED 56 (page 558) Conception des ateliers relais au chapitre structure des btiments - paragraphe toitures.

    Prcise que les toitures doivent tres constitues de matriaux intrinsquement rsistants 1200 joules.

    Les coupoles et exutoires font partie de la toiture.

    Brochure ED 790 (page 80) Aide mmoire du BTP - paragraphe Risque de chutes travers la toiture.

    Lors de la construction ce risque peut tre supprim par lutili-sation de matriaux intrinsquement rsistants au choc suprieur 1200 joules.

    Brochure ED 773 / Conception des lieux de travail - Obligations du matre douvrage.

    Cette brochure reprend larticle R 235.6 du Code du Travail repris dans le Dcret 92.332 du 31 mars 1992.

    Les ouvrants en lvation ou en toiture ne doivent pas en posi-tion douverture, constituer un danger pour les travailleurs.

    Les textes rglementaires en application Code du Travail dcret n 92.332 du 31 mars 1992 fixant les

    obligations du matre douvrage.

    Code du Travail dcret n 92.333 du 31 mars 1992 fixant les obligations du chef dentreprise.

    Code du Travail dcret n 94.346 du 2 mai 1994 fixant les obligations des chefs dtablissements.

    Circulaire du Ministre du Travail DRT n 95-07 du 14 avril 1995 relative aux lieux de travail.

    Norme Franaise NFP 08.301 avril 1991 :

    - ouvrages verticaux des constructions,

    - essais de rsistance aux chocs - Chocs de corps.

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  • Votre Ingnieur Commercial

    Les exigences rglementaires voluant sans cesse, SIH se rserve le droit de modifier la conception de ses appareils. Toute utilisation ou toute mise en uvre des produits et accessoires SIH non conforme aux rgles de lart, avis techniques et/ou prconisation du fabricant dgage SIH de toute responsabilit. Illustrations non contractuelles.

    SIH - Le Haras - FR-57430 Sarralbe - FranceTl. +33 (0)3 87 97 75 00 - Fax +33 (0)3 87 97 90 83

    Membre du G.I.F. Groupement des fabricants et fabricants-installateurs de matriel coupe-feu et dvacuation des fumes

    Membre de la F.F.M.I. Fdration Franaise du Matriel Incendie

    www.sih.frDo

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