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Transcription :
Marche pour la paix en Tunisie
Voix off
Noire de monde : l’avenue du 20 mars qui commémore l’indépendance de la Tunisie. Comme les
Français après les attentats de Paris, les Tunisiens ont défilé par dizaines de milliers pour dire non au
terrorisme et rendre hommage aux victimes de l’attentat du musée du Bardo. Simples citoyens,
représentants de partis politiques, d’associations ou de syndicats, tous étaient là pour la même raison.
Femme interviewée
Je suis là bien sûr pour manifester contre le terrorisme parce que vraiment… le terrorisme bien sûr,
c’est connu, il n’a pas de patrie ; il ne peut pas être… ce n’est pas la Tunisie.
Homme interviewé
Nous devons sauvegarder la Tunisie parce qu’elle est notre héritage, notre mère, celle qui nous prend
dans ses bras. C’est l’unité nationale et le seul pays de tous les Tunisiens, peu importe les différences
de nos idées, de nos idéologies politiques et intellectuelles.
Voix off
Les responsables étrangers qui avaient fait le déplacement pour manifester leur solidarité ont rejoint
les manifestants à la mi-journée. À la tête du cortège placé sous haute sécurité : les présidents
français et tunisien, main dans la main. Entourés d’autres chefs d’État et de gouvernement tels que le
président de l’Autorité palestinienne et le Premier ministre italien, ils ont marché quelques centaines
de mètres le long de l’enceinte du musée du Bardo où ils ont rendu un dernier hommage aux 22
victimes dont les noms ont été inscrits dans le marbre.
François Hollande, président de la République française
Les Tunisiens voulaient aussi qu’il y ait cette solidarité internationale pour lutter, à leurs côtés, contre
le terrorisme. La France a eu aussi quatre de ses ressortissants qui ont été victimes de cet attentat
odieux, ici-même là où je m’exprime. Et il était très important que nous puissions aussi leur faire
hommage*.
Voix off
Peu avant le début de cette grande marche populaire contre le terrorisme, le ministre tunisien de
l’Intérieur a annoncé que neuf djihadistes avaient été abattus par les forces de l’ordre, dans le centre
du pays. Parmi eux, Lokman Abou Sakhr, le chef du principal groupe armé tunisien, accusés par les
autorités d’être les responsables de l’attentat du 18 mars.
* Dans ce contexte, l’expression « rendre hommage à quelqu’un » serait plus correcte.