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MOUVEMENT DRAMATURGIES MUSIQUES ET VOIX JEUNE PUBLIC CINÉMA MARS 2017 N° 295 CINÉMA L’autre côté de l’espoir / A. Kaurismäki

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MouveMent

DraMaturgies

Musiques et voix

jeune public

cinÉMa

—Mars2017 N° 295—

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L’autre côté de l’espoir / A. Kaurismäki

Du 15 février au 7 mars

lovingDE JEFF NICHOLS

Jeff Nichols mise sur la sobriété pour relater l’histoire vraie de Richard et Mildred Loving, un Blanc et une Noire qui se marient contre les lois segrégationnistes de l’Amérique de 1958.

De cette histoire vraie qui changea le cours de la loi, de ce combat pour un droit civique essentiel (celui d’aimer qui on veut), Jeff Nichols n’a pas tiré un fi lm dogmatique. Le réalisateur a mis en avant les petits détails de la vie amoureuse de ce couple, les petites choses qui font une vie, pour livrer un fi lm sobre, simple, à l’image de ces héros qui se seraient bien passés de l’être.

Sa caméra fi lme au plus serré les mains de travailleur de Richard, les demi-sourires de Mildred, les jeux des enfants comme pour mieux faire de nous un intime de ce couple ordinaire qu’on ne veut pas lâcher. Jamais le fi lm ne verse dans le pathos, ne s’attarde surl’inacceptable de la situation.

Joel Edgerton est à l’aune de ce parti-pris. Le comédien, semblable à un bloc de pierre, laisse peu transparaître ses sentiments et brille dans le fi lm par un jeu tout en retenue. Sa partenaire, Ruth Negga, est une découverte, un diamant auquel Jeff Nichols donne tout son éclat.

Sophie benamonL’express - 17 mai 2016

Du 22 février au 7 mars

nocesDE STEPHAN STREKER

Élevée dans les traditions de son pays d’origine, le Pakistan, Zahira n’en est pas moins une jeune fi lle moderne qui entend vivre comme les jeunes gens de son âge en Belgique, dualité qui la renvoie sans cesse à des dilemmes insolubles. Dès le début du fi lm, on apprend qu’elle est enceinte du garçon dont elle est amoureuse. La raison voudrait qu’elle ne poursuive pas cette grossesse mais une telle décision est incompatible avec les obligations de la religion à laquelle elle appartient. Elle vit dans une famille aimante et qu’elle aime. Pourtant, dés lors qu’elle décide de vivre avec un garçon qui ne répond pas aux critères culturels et religieux exigés par la famille, les apparences à sauver et la crainte du déshonneur familial dépassent toute forme d’amour.Arguant que c’est la situation qui est monstrueuse et non pas les protagonistes qui eux-mêmes la subissent, le réalisateur prend un soin tout particulier à respecter le point de vue de chacun des personnages, afi n de susciter l’empathie et surtout de laisser la liberté au spectateur de se fonder sa propre opinion. Néanmoins, s’il évite tout jugement, il n’oublie pas de dénoncer toute l’horreur de cette privation de liberté réservée aux membres féminins d’une famille dont le principal souci est de perpétuer des règles désuètes et injustes et de maintenir jusqu’à l’intolérable la sauvegarde des apparences.

Claudine LevanneurAvoir-alire.com - Février 2017

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— Etats-Unis - 2016Durée : 2h03

Scénario : jeff nicholsPhotographie : adam StoneMontage : julie MonroeMusique : david Wingo

Avec joel edgerton, ruth negga, Marton csokas, nick kroll

Sélection offi cielle, Cannes 2016

— Belgique, France, Luxembourg, Pakistan - 2016Durée : 1h38

Scénario : Stephan StrekerPhotographie : grimm vandekerckhoveMontage : jérôme guiot, Mathilde Muyard

Aveclina el arabi, Sébastien houbani, babak karimi, neena kulkarni, olivier gourmet

Meilleure actrice, meilleur acteur, Angoulême 2016

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Fiona, bibliothécaire canadienne, débarque à Paris pour venir en aide à sa vieille tante en détresse. Mais Fiona se perd et tante Martha a disparu. C’est le début d’une course poursuite dans Paris à laquelle s’invite Dom, SDF égoïste et aussi séducteur que collant.La noirceur, c’est dans l’air du temps. Mais dans ce fi lm, nous résistons à l’air du temps. À travers nos lunettes clownesques, nous regardons le monde et nous le décrivons avec humour et compassion. L’histoire est volontairement simple, pour donner une place à notre langage physique. Partant de trois corps cabossés, chacun perdu dans sa forme d’errance, nous parlons du désir, de la solidarité, de la liberté. Et, comme dans tous nos fi lms, de la beauté non-conventionnelle qui se niche dans nos défauts, nos maladresses, notre différence : Martha, 88 ans, lutte pour garder sa liberté, mais elle est désynchronisée, le décalage entre ses ambitions et son âge fait ressortir toute son humanité. Paris pieds nus est une invitation à écouter son corps, suivre son instinct, lâcher ses orteils…abel & Gordon

Abel & Gordon reviennent avec leur cinéma burlesque et poétique. Voilà un fi lm inclassable, revigorant et enchanteur, où deux clowns improbables affrontent le monde (et Paris) avec leur regard d’enfants et leurs corps cabossés. L’errance devient malice et rencontre ; la vieillesse jeu et désir ; le cinéma conte et humanité. Emmanuelle Riva et Pierre Richard intègrent la troupe, pour notre plaisir sans jugement et sans réserve.

Ciné32

(…) Le comique d’Abel et Gordon réside dans un comique de geste : leur interprétation respective est incroyablement physique. L’héritage du cinéma muet ou de Jacques Tati est très présent, mais le duo, au lieu de les imiter, les caricaturent, les remet à l’air du temps, et cela fonctionne parfaitement. Abel et Gordon signent avec Paris pieds nus un joli fi lm, léger et réconfortant.

nicolas raffi nCineuropa.org - Octobre 2016

— Belgique, France - 2016Durée : 1h23

Scénario : dominique abel, Fiona gordonPhotographie : claire childéric, jean-christophe leforestierMontage : Sandrine deegen

Avec Fiona gordon, dominique abel, emmanuelle riva, Pierre richard

Du 8 au 21 mars

paris pieDs nusD’ABEL ET GORDON

Fiona, bibliothécaire canadienne, débarque à Paris pour venir en aide à sa vieille tante en détresse. Mais Fiona se perd et tante Martha a disparu. C’est le début d’une course

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Du 8 au 14 mars

le secret De la cHaMbre noireDE KIYOSHI KUROSAWA

Stéphane, ancien photographe de mode, vit seul avec sa fi lle qu’il retient auprès de lui dans leur propriété de banlieue. Chaque jour, elle devient son modèle pour de longues séances de pose devant l’objectif, toujours plus éprouvantes. Quand Jean, un nouvel assistant novice, pénètre dans cet univers obscur et dangereux, il réalise peu à peu qu’il va devoir sauver Marie de cette emprise toxique.

Selon moi, la tragédie c’est le récit de quelqu’un qui agit motivé par la poursuite d’un bonheur, la réalisation d’un désir ordinaire, mais qui bute contre plusieurs hasards malheureux, et aboutit à un résultat catastrophique. C’est pour cela que cette histoire n’implique ni victime ni agresseur, ni bien ni mal. (...)Les jeunes gens sont les personnes les plus atteintes par la douleur de la séparation imposée par la mort. Mais du fait même de sa jeunesse, le personnage principal du Secret de la Chambre Noire trouve un jour de la lumière pour éclairer une vie encore longue et dure. Aussi tragique que soit la résolution du récit, j’aimerais que cet espoir ténu laisse au spectateur un arrière-goût léger. Je ne suis plus jeune moi-même depuis déjà longtemps, mais je voudrais que mes fi lms – et si possible le cinéma en tant que moyen d’expression – le restent pour toujours. Kiyoshi Kurosawa

Du 1er au 7 mars

MoonligHtDE BARRY JENKINS

Après avoir grandi dans un quartier diffi cile de Miami, un jeune Noir tente de trouver sa place dans le monde. Moonlight évoque son parcours, de l’enfance à l’âge adulte.

Avec Moonlight, Barry Jenkins signe l’une des claques de ce début d’année. Un drame à la fois frontal, puissant, bouleversant, sans cesse balancé entre tendresse et rudesse. Il ne faudra pas attendre longtemps pour voir sa force intrinsèque nous exploser au visage. Construit en trois parties chapitrées, Moonlight déploie sa grandeur dès ses premières gammes, et une introduction qui nous promet un attachement indéfectible à son beau personnage en décalage avec le monde dans lequel il est contraint d’évoluer. (…)

De sa résistance à son abandon, de son réveil à sa fuite, en passant par sa construction personnelle entre une homosexualité refoulée et une mère toxicomane, Barry Jenkins nous offre à voir un fabuleux personnage de cinéma confectionné dans un réalisme frissonnant. (…)

Poétique, cruelle et déchirante, cette adaptation du roman de Tarell McCraney est un trésor d’authenticité et d’humanité. Un fi lm fort, important, à plus forte raison dans une certaine Amérique où l’acceptation de la différence est encore un problème.

nicolas rieuxMondocine.net - Février 2017

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le— France, Belgique, Japon - 2016Durée : 2h10

Scénario : kiyoshi kurosawa, catherine Paillé, eléonore MahmoudianPhotographie : alexis kavyrchineMontage : véronique langeMusique originale : grégoire hetzel

Avec tahar rahim, constance rousseau, olivier gourmet, Mathieu amalric

— Etats-Unis - 2016Durée : 1h51

Scénario : barry jenkinsPhotographie : james laxtonMontage : nat Sanders, joi McMillonMusique : nicholas britell

Avec naomie harris, Mahershala ali, trevante rhodes, andré holland

Meilleur fi lm dramatique, Golden Globes 2017—

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Helsinki. Deux destins qui se croisent. Wikhström, la cinquantaine, décide de changer de vie en quittant sa femme alcoolique et son travail de représentant de commerce pour ouvrir un restaurant. Khaled est quant à lui un jeune réfugié syrien, échoué dans la capitale par accident. Il voit sa demande d’asile rejetée mais décide de rester malgré tout. Un soir, Wikhström le trouve dans la cour de son restaurant. Touché par le jeune homme, il décide de le prendre sous son aile.

Avec ce film, je tente de mon mieux de briser le point de vue européen sur les réfugiés considérés tantôt comme des victimes objets de notre apitoiement, tantôt comme des réfugiés économiques qui avec insolence veulent prendre notre travail, nos femmes, nos logements et nos voitures.La création et le développement de nos préjugés en stéréotypes ont une sombre résonance dans l’histoire de l’Europe. L’Autre côté de l’espoir est, je l’avoue volontiers, un film qui tend dans une certaine

mesure et sans scrupules à influer sur l’opinion du spectateur et essaie de manipuler ses sentiments pour y parvenir.

aki Kaurismäki

S’il y a bien un cinéaste tendre, c’est bien Kaurismäki, sous ses airs d’ogre finlandais. Après Le Havre, où il racontait l’histoire d’un vieil homme qui recueillait un petit garçon africain sans papiers, Aki est de retour dans son pays et va narrer la rencontre entre un quinquagénaire qui en a marre d’être représentant en chemises et un immigré syrien.Kaurismäki raconte des hommes qui n’ont rien en commun sinon un don inné pour la solidarité. Ils ne se parlent pas beaucoup mais ils agissent. On rit beaucoup (Kaurismäki n’a absolument rien perdu de son humour pince-sans-rire). Et une petite larme coule parfois au coin de l’œil. Oui, l’espoir n’est pas mort tant que Kaurismäki reste en forme. Un des ses meilleurs films.

Jean-baptiste morainLesinrocks.com – 15 février 2017

Finlande - 2017Durée : 1h38

Scénario : aki kaurismäkiPhotographie : timo SalminenMontage : Samu heikkilä

Avec Sherwan haji, Sakari kuosmanen, ilkka koivula, janne hyytiäinen

Sélection offi cielle, Berlin 2017

Du 15 mars au 4 avril

l’autre cÔtÉ De l’espoirDE AKI KAURISMÄKI

cinquantaine, décide de changer de vie en quittant sa femme

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Du 22 au 28 mars

paulaDE CHRISTIAN SCHWOCHOW

1900, Nord de l’Allemagne. Paula Becker a 24 ans et veut la liberté, la gloire, le droit de jouir de son corps, et peindre avant tout. Malgré l’amour et l’admiration de son mari, le peintre Otto Modersohn, le manque de reconnaissance la pousse à tout quitter pour Paris, la ville des artistes. Elle entreprend dès lors une aventure qui va bouleverser son destin. Paula Modersohn-Becker devient la première femme peintre à imposer son propre langage pictural.

Ce qui transparaît de Paula dans ses écrits, c’est son appétit de vivre pleinement, y compris une vie sexuelle, de découvrir et d’embrasser le monde. Son oeuvre en découle. Les peintres de son époque, ceux de Worpswede notamment, étaient beau-coup plus réalistes et reproduisaient surtout la na-ture. Paula, elle, voulait exprimer des sentiments àtravers ses oeuvres. L’autre force de Paula, c’est bien sûr de ne pas écouter les injonctions. Les vieux peintres de Worpswede proclamaient qu’une femme ne peut pas créer d’art, seulement des enfants. Paula s’en fi chait, et à 17 ans elle pei-gnait déjà bien plus brillamment qu’eux tous. À ce niveau, elle peut servir de modèle aujourd’hui encore à toutes les jeunes femmes.

Christian Schwochow

Du 22 au 28 mars

traMontaneDE VATCHE BOULGHOURJIAN

Rabih, un jeune chanteur aveugle, est invité avec sa chorale à se produire en Europe. Lors des formalités pour obtenir son passeport, il découvre qu’il n’est pas le fi ls biologique de ses parents. Un mensonge qui l’entraîne dans une quête à travers le Liban, à la recherche de son identité. Son périple dresse aussi le portrait d’un pays meurtri par les confl its, incapable de relater sa propre histoire.

La quête de vérité de Rabih sur ses origines l’oblige à s’enquérir d’événements spéci-fi ques de la Guerre Civile Libanaise (1975 - 1990). Au lieu de faits tangibles dont il a besoin pour résoudre son énigme, Rabih fait face à des mythes, des fantasmes et des mensonges - personne ne lui livre la vérité qu’il attend. C’est un phénomène com-mun au Liban depuis la fi n de la guerre : afi n de s’en protéger ou de s’en exonérer, on fabrique le passé de toutes pièces, en le manipulant voire en le dissimu-lant purement et simplement. (…)

La musique permet à Rabih d’exprimer sa propre histoire qui, peu à peu, prend un nouveau sens au fur et à mesure qu’il sera témoin des réalités du pays. Sa musique fi nira en véritable lamentation dé-nonçant cette fragmentation du pays et cette amné-sie volontaire, qui l’affectent tant. Pour autant, c’est cette même musique qui prouve que ce lien culturel existe et qu’il y a lieu d’espérer une acceptation, un apaisement, une guérison du pays.

Vatche boulghourjian

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— Liban, France - 2016Durée : 1h45

Scénario : vatche boulghourjianPhotographie : james lee PhelanMontage : nadia ben rachidMusique : cynthia Zaven

Avec barakat jabbour, julia kassar, Michel adabashi, toufi c barakat

Semaine de la critique, Cannes 2016—

— Allemagne, France - 2016Durée : 2h03

Scénario : Stefan kolditz, Stephan SuschkePhotographie : Frank lammMontage : jens klüberMusique : jean rondeau

Avec carla juri, albrecht abraham Schuch, roxane duran

Piazza grande, Locarno 2016—

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Du 11 au 19 mars Tarif unique 4 €

la ronDe Des couleursPROGRAMME DE 6 COURTS-MÉTRAGES D’ANIMATION

Au fi l des saisons, sur le pelage des animaux, ou encore dans une boîte de crayons, les couleurs sont partout ! Même la musique a ses couleurs ! Un pro-gramme de 6 courts-métrages qui fera découvrir aux plus petits un univers bariolé et bigarré.

looks, le Petit lynx gris - Un petit lynx gris a bien du mal à trouver sa place parmi ses cama-rades aux couleurs chatoyantes. Mais, contre les moqueries, il va trouver une parade pleine de gentillesse et être ainsi accepté.

Mailles - Une vieille dame est plongée dans ses pensées. Son tricot l’entraîne alors dans un voyage au cœur de ses souvenirs de jeunesse.

Piccolo concerto - Piko, une petite fl ûte bleue, part à la découverte de nouveaux instruments, des mélodies colorées et d’un genre musical qu’il ne connaissait pas !

la Fille qui parlait chat - Dans un monde terne et trop bien organisé, une petite fi lle rêve de couleurs et de joie, au grand dam de sa maman si sérieuse...

la comptine de grand-père - Aux yeux d’une petite fi lle, son grand-père est une montagne, un arbre et parfois même un océan. Son imagination est infi nie ! À partir des sons qu’elle entend, de ses pensées et des odeurs, elle invente pour son grand-père et elle un monde onirique.

le Petit crayon rouge - Et si la couleur rouge disparaissait ? Alors que le petit crayon rouge et ses amis représentent un jardin plein de couleurs, ils sont interrompus par un insecte malicieux qui pousse le petit crayon rouge par la fenêtre…

Du 1er au 12 mars Tarif unique 4 €

panique tous courtsDE VINCENT PATAR ET STÉPHANE AUBIER

4 courts fi lms d’animation pour retrouver les nouvelles aventures d’Indien et Cowboy, les deux célèbres héros de la série d’animation belge, Panique au village.

la rentrée des classes (26 mn)Indien et Cowboy sont sur le départ pour une magnifi que croisière sur un paquebot de luxe, mais ils se sont emmêlés les pinceaux. Ils ont complètement oublié qu’au-jourd’hui, 1er septembre, c’est la rentrée des classes ! Adieu les îles exotiques, nos amis se retrouvent désespérés sur les bancs de l’école à subir la monotonie des cours.

le bruit du gris (3 mn)En plan fi xe, le hall de la maison de Cheval, gris et terne. Cowboy, Indien et leurs com-parses, plus allumés les uns que les autres, remplissent le lieu, lui donnant vie, couleur et son. Mais un empêcheur de tourner en rond vient tout foutre par terre…

laurent le neveu de cheval (5mn)Le neveu de Cheval, Laurent, vient séjourner chez son oncle. D’apparence innocente, Laurent est en réalité un sale gosse qui va faire vivre le pire à Cowboy et Indien.

janine et Steven en vacances (5mn)Pendant les vacances de Janine et Steven, Cowboy et Indien sont censés garder un oeil sur le bon fonc-tionnement de la ferme. Cependant les animaux ne comptent pas se laisser contrôler aussi facilement…

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— Belgique, France - 2016Durée : 39 mnÀ partir de 5 ans—

— Durée : 38mnÀ partir de 3 ans—

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En avant-programme de Moonlight les 1er, 4 et 7 février

tHe MaKerde chriStoPher keZeloS / durée : 5 mn 30Une étrange créature lutte contre le temps pour achever la plus importante et la plus belle création de sa vie.

En avant-programme de Paris pieds nus les 11, 12, 18 et 21 février

WalKing on tHe WilD siDede Fiona gordon et doMinique abel durée : 13 mnUn matin, un célibataire timide entre en collision avec une grande rousse. C’est le coup de foudre. Comment revoir cette femme que le destin a mise sur sa route ? La seule chose qu’il sait d’elle, c’est qu’elle travaille dans le quartier nord, là où les femmes vendent leurs charmes. Ce qu’il ne sait pas, c’est qu’elle est femme de ménage...

En avant-programme de L’autre côté de l’espoir les 23, 25 et 28 février

les pieDs sous la tablede FranÇoiS Morel et Marc-henri duFreSne durée : 8 mnMaurice et Lucien vivent tous les deux dans la même rue. L’un est célibataire, l’autre veuf. Quand Lucien a perdu sa femme, Maurice lui a dit «Vous viendrez manger à la maison, Lucien». Depuis, Lucien vient chaque jour...

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Jeudi 16 mars 20h15

soirÉe D’ouverture(s)nouvelle(s) scÈne(s)Pour l’inauguration du festival, Nouvelle(s) Scène(s) propose un plateau d’exception avec la rencontre improbable d’une pianiste virtuose et d’un maître de la scène électronique mondiale, ainsi que le retour d’une des plus belles découvertes de ces dernières années.Musiques contemporaines, électroniques et pop : un mélange des genres harmonieux dont le secret est la véritable marque de fabrique du Festival.vaneSSa Wagner & MurcoF (Musiques Contemporaines et electroniques)

FranÇoiS & the atlaS MountainS (Pop)

tariFS dE 10 e À 25 e

Le festival se poursuivra au Moulin du Roc et dans des lieux insolites et festifs de Niort du 17 au 19 mars.

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Les 15 et 17 mars

FranKdE LEnnY abraHamSon

Jeune musicien rêvant d’être une rock star, Jon croise le chemin d’un groupe de pop avant-gardiste à la recherche d’un nouveau clavier. Il devient vite le protégé de Frank, leur leader, aussi fascinant que mystérieux : ce génie musical vit dissimulé en permanence sous une grande tête en papier mâché. Entre phases de doute et éclats de créativité, rap-ports fusionnels et crises de confi ance, l’en-registrement du premier album du groupe et les concerts les conduiront dans une véri-table aventure humaine de l’Irlande jusqu’au Texas !

conFérence de nicolaS thévenin

Enseignant de cinéma et directeur de la publication de la revue Répliques, Nico-las Thévenin est invité par le Festival Nouvelles Scènes pour proposer au public du Moulin du roc, une analyse et un décryptage du fi lm de Lenny Abrahamson, Frank.

Mercredi 15 mars - 20h00vendredi 17 mars - 14h00

— Grande-Bretagne, Irlande - 2014Durée : 1h35

Scénario : jon ronson, Peter StraughanPhotographie : james MatherMusique : Stephen rennicks

Avec domhnall gleeson, Maggie gyllenhaal, Scoot Mcnairy, Michael Fassbender—

Lundi 6 mars 20h30 Mardi 7 mars 19h00

cYbersmarion aUbErt / HÉLÈnE arnaUd tHÉÂtrE dE L’ESQUiF

Cybers est une pièce qui, par le prisme du transhumanisme, interroge notre façon d’être au monde. Les nouvelles technologies font désormais partie de nos vies, et changent nos façons d’être, d’aimer, de travailler, de consommer, de vieillir, de mourir. D’aucuns, parmi les transhumanistes les plus insensés, songent même à ne plus mourir du tout. (…) Mais est-ce que ces quêtes n’engendrent pas folie, souffrance, et tragi-comédie ? Les nouvelles technologies peuvent-elles nous rendre plus humains ? C’est quoi, notre humanité ?

Dans Cybers, on trouve, pêle-mêle, un groupe de jeunes kamikazes bioconservateurs, un bloc-opératoire des années 2900, un monsieur Casseau âgé de 807 ans, une robote Mélissa 727, des transhumanistes progressistes, des amours contrariées, des femmes d’aujourd’hui bien oppressées, des reporters, des gamers, des journalistes, des scientifi ques, des ignares et des spécialistes, des teufeurs, un cyber-poussin, nos désirs, nos chagrins, notre soif de séduire, notre appétit de progrès, nos peurs, et le temps, le temps qui passe.

tariFS dE 10 e À 26 e dUrÉE : 1H30

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Jeudi 9 mars 20h30 Vendredi 10 mars 19h00

sans objetaUrÉLiEn borY / CiE 111

Emergeant de la pénombre sous une lourde bâche plastifi ée, c’est d’abord une créature informe qui, comme prisonnière de son enveloppe, décrit une série de fi gures énigmatiques. Puis, deux hommes costumés s’en viennent la délivrer, nouant avec l’outil animé une relation ambiguë où se mêleront attirance et répulsion, peur et séduction, complicité et rejet.

Naturellement, si on peut dire, la machine (rescapée dans la «vraie vie» de dix ans de travail sur une chaîne de montage dans l’industrie automobile) s’humanisera au gré des fi gures (jusqu’à jeter des oeillades au public), à mesure que nos congénères verront, eux, leur condition s’altérer, d’anamorphoses en gestes saccadés(...)Gilles renault / Libération

Face à la puissance de la machine, la souplesse et la plasticité des acrobates. Sur la scène : deux interprètes et un puissant robot. S’entame alors une dance machine, aussi redoutable que fascinante pour une confrontation homme-machine pleine d’humour. Une rêverie poétique sur l’espace et la lumière, qui mêle danse, théâtre, acrobatie et arts visuels. Semeur de troubles sensoriels, le metteur en scène de cette rencontre du troisième millénaire, Aurélien Bory, est une signature singulière dans le paysage du nouveau cirque.théatre contemporain. net tariFS dE 10 e À 32 e dUrÉE : 1H10

Samedi 11 mars dès 13h30

taKavoirPréparez-vous pour le grand 8 !

Le festival Takavoir pose ses smartphones et déroule le tapis rouge au Moulin du Roc pour sa 8ème édition.

—13h30 : Pot d’ouverture et début des festivités14h : les associations Hors-Champs, la Bêta-Pi et la Mouette à 3 queues proposent de nombreux ateliers accessibles à tous et gratuits : Flip-book vidéo, cardboard, fi lmer avec des outils de poche, coder son plan-séquence, incrustation sur fond vert, scratch, réalité augmentée à la main, la boite à balbuciné…14h : concours jeunes réalisateur dans la salle Philippe Avron : Projection et remise des prixde 14h À 18h : gros plan sur Philip k. dick dans l’auditorium de la Médiathèque Pierre Moinot20h30 : compétition offi cielle dans le grand théâtre Projection des fi lms sélectionnés, remise des prix et une sélection des meilleurs fi lms du Mobile Motion Film Festival de Zurich invité pour l’occasion.—

aCCÈS LibrE

Mardi 14 mars 19h00

screensSaraH CarrÉ / StÉPHanE boUCHEriE

Baptiste ! Vous n’auriez pas vu Baptiste ? Je l’ai cherché. Au carnaval. Baptiste ne rate jamais le carnaval. C’est pour ça. Toute la nuit. C’est long la nuit. Je suis fatigué.

Depuis trois jours Baptiste a disparu. Depuis trois jours Robin Reynart est sans nouvelle de son fi ls de dix-sept ans. Il s’interroge sur les causes de l’altercation qui a provoqué le départ du jeune homme. Qu’aurions-nous fait à sa place ? Laisser Baptiste s’abrutir des nuits entières devant l’écran? Le laisser s’éloigner petit à petit? Comment en arrive-t-on là ? Comment en arrive-t-on aux mains avec son fi ls ?

Le père évoque sa relation à un fi ls de plus en plus étranger, à un ado qui, entre addiction et détachement, se construit dans des relations virtuelles. Mais ce père qui parle comme un boss, entre tablette et oreillette, ne trouve comme remède à sa propre solitude que la présence virtuelle de ses milliers d’amis connectés. Ainsi, paroles du père et paroles du fi ls interrogent un quotidien envahi par les écrans et nous renvoient la balle.théatre contemporain. net

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Dimanche 19 mars 16h00

cosi Fan tutte W. a. moZart / a. t. dE KEErSmaEKEr

Philippe jordan : direction musicaleanne teresa de keersmaeker : mise en scène et chorégraphieorchestre et choeurs de l’opéra national de Parisavec les danseurs de la compagnie rosas

«En ce moment vous aimez un homme, vous en aimerez un autre ; l’un vaut l’autre parce qu’aucun ne vaut rien.»despina, acte i, scène 9

Provoqués par Don Alfonso, vieux philosophe cynique, deux jeunes idéalistes décident de mettre à l’épreuve la fi délité de leur amante. L’amour leur infl igera une amère leçon : ceux qui se croyaient phénix et déesses se découvriront corps désirants… Étrange musique que celle de ce Così fan tutte, complexe dans sa symétrie, souriante et pourtant d’une mélancolie presque sacrale. Étrange musique dont chacune des notes semble destinée à nous faire accepter la perte – perte du paradis, perte de la jeunesse, perte de l’être aimé – pour dessiner un monde où tout se transforme, tout est mouvement. Ce laboratoire de l’érotisme ne pouvait qu’inspirer Anne Teresa De Keersmaeker, chorégraphe, qui excelle à rendre visible sur scène la géométrie profonde des œuvres. Avec six chanteurs doublés de six danseurs, elle met en scène le désir qui unit et sépare les êtres, pareil aux interactions entre les atomes qui, quand elles se brisent, rendent possibles de nouvelles liaisons.

tariFS dE 10 e À 20 e dUrÉE : 3H40 aVEC EntraCtE

Mardi 21 mars 20h30

DorsaF HaMDani barbara/FairoUZ

dorsaf hamdani : chantdaniel Mille : direction musicale, accordéonlucien Zerrad : arrangements, guitare, oudZied Zouari : violonYousef Zayed : percussions, oud

Libres et mystérieuses, romantiques et frondeuses, adulées de part et d’autre de la Méditerranée, Barbara et Fairouz hantent l’imaginaire des chansons française et arabe : dans cet hommage croisé, la Tunisienne Dorsaf Hamdani imagine le dialogue entre les deux divas. Alternant les chansons de chacune, elle leur prête sa voix ourlée tout en nuances, épousant notamment les accents primesautiers de Barbara avec un mimétisme saisissant. (...)

Ailleurs (La Solitude, Dis, quand reviendras-tu ?...), oud et violon ajoutent une pointe de luxuriance orientale bienvenue. Mais c’est l’arabe qui sied le mieux à Dorsaf Hamdani. L’orchestration dépouillée, avec guitare et percussions, fait entendre Fairouz autrement : elle est la Barbara libanaise, à la fois douce, poignante et sensuelle dans son infi nie mélancolie.anne berthod / Télérama

tariFS dE 10 e À 32 e

Jeudi 23 mars 20h30 Vendredi 24 mars 19h00

pixelmoUrad mErZoUKi / CiE KaFiG

Imaginez : sous vos yeux sur scène, un danseur esquive de quelques pas une pluie virtuelle, laquelle ruisselle ensuite sur les planches. Un tableau inconcevable pensez-vous ? C’est pourtant bien l’une des scènes proposées par le chorégraphe Mourad Merzouki dans son spectacle Pixel, réalisé avec l’aide des artistes numériques Adrien Mondot et Claire Bardainne.

Avec le numérique, ces spectacles voient leurs capacités d’innovations se démultiplier, pour le plus grand plaisir de leurs spectateurs. Et c’est là tout le projet de Pixel : mobiliser de nouveaux outils pour offrir une expérience inédite à la salle.

Grâce à une série de projections vidéos sur le sol de la scène ainsi que sur un tulle dans le fond, les danseurs sont plongés dans un décor onirique interactif, dirigeant progressivement leur chorégraphie. Une nouvelle méthode qui ne sonne pas pour autant le glas de l’improvisation. Depuis la régie, un technicien équipé d’une tablette et d’un stylet adapte les projections en fonction des mouvements des danseurs. Un dialogue entre les deux, pour mieux faire rêver les spectateurs, si bien que l’on se demande souvent qui de la vidéo ou du danseur dirige l’autre.

agathe Wolff et Camille Gicquel / Arte

tariFS dE 10 e À 32 e dUrÉE : 1H10

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Vendredi 24 et samedi 25 mars

roc’n’sticKs Le premier événement des Sarcasticks arrive à Niort !Ces passionnés de jeux-vidéos s’installent 2 jours durant au Moulin du Roc.

—vendredi 24 MarS, à partir de 18h00 :exposition retrogaming : 30 ans d’histoire du jeu-vidéoNocturne : Animations, concours, tournois, speedrun,… SaMedi 25 MarS

10h00 : ouverture des portes - Expo, stands, bornes d’arcades, inscriptions aux tournois 12h00 : début des compétitions14h00 : conférence M. dubois - l’histoire du jeu-vidéo15h00 : débat - La culture vidéo ludique17h00 : Phases fi nales des compétitions19h00 : Projection du fi lm-documentaire The King of Kong, de Seth Gordon.Des fans de jeux-vidéos tentent de battre des records du monde sur des bornes d’arcades classiques.—

aCCÈS LibrE

Mardi 28 mars 19h00

la petite renarDerusÉe LEoS JanaCEK / orCHEStrE dE L’oPÉra dE LimoGES

Réalisé pour la télévision en 2003, le fi lm La Petite Re-narde rusée met l’opéra de Leos Janácek à la portée de chacun. Sur scène, Laurent Pillot propose sa version en dirigeant 46 musiciens de l’Orchestre de l’Opéra de Li-moges. Cette projection prend alors majestueusement la dimension d’un ciné-concert.

La Petite Renarde Rusée est une ode au monde vibrant de la nature, univers infi ni de sensations visuelles et sonores.

Il était une fois une jolie petite renarde qui vivait dans la forêt. Un jour que le soleil brillait haut dans le ciel, un garde-chasse la captura pour amuser ses enfants. Ceux-ci la tourmentèrent si méchamment qu’elle s’en-fuit dans la forêt après avoir croqué toutes les poules du poulailler. La petite renarde oublia vite tous ses mal-heurs dans les pattes d’un séduisant renard qui devint le père de ses petits…

tariFS dE 10 e À 20 e dUrÉE : 1H fa

mil

le

dès

6ans

du 1er au 7 MarS Mer. 1er jeu. 2 ven. 3 SaM. 4 diM. 5 lun. 6 Mar. 7

Moonlight 20h15* 18h 15h 16h . 20h* 18h15 16h30 14h . 20h15*

loving 16h 20h 18h - 16h 20h15 18h

noceS 18h15 14h 20h15 18h 20h15 18h30 16h

Panique touS courtS 14h . 15h 16h . 17h 14h . 17h 14h . 15h 15h - -

du 8 au 14 MarS Mer. 8 jeu. 9 ven. 10 SaM. 11 diM. 12 lun. 13 Mar. 14

PariS PiedS nuS 20h30 14h30 . 18h 16h30 . 18h15 20h* 18h* . 20h15 20h45 18h30

le Secret de la chaMbre noire 18h15 20h 14h . 20h 17h30 17h45 . 20h 16h15 . 18h30 20h15

Panique touS courtS - - - 15h30 17h - -

la ronde deS couleurS - - - 16h30 16h - -

du 15 au 21 MarS Mer. 15 jeu. 16 ven. 17 SaM. 18 diM. 19 lun. 20 Mar. 21

l’autre côté de l’eSPoir 16h . 18h30 . 20h30 - 16h30 . 18h30 14h . 20h 20h 16h . 18h . 20h 16h . 18h

PariS PiedS nuS 18h - 20h30 18h* - 15h45 20h*

Frank 20h + débat - 14h + débat - - - -

la ronde deS couleurS 15h Soirée d’ouverture(S) - 16h . 17h 15h - -

oPéra FilMé : coSi Fan tutte - dèS 20h15 - - 16h

du 22 au 28 MarS Mer. 22 jeu. 23 ven. 24 SaM. 25 diM. 26 lun. 27 Mar. 28

l’autre côté de l’eSPoir 18h15 14h . 20h15* 14h . 18h15 18h15 . 20h15* 16h . 18h . 20h15 18h 16h . 20h15*

traMontane 16h15 16h 20h15 14h . 20h30 15h45 . 20h 16h -

Paula 14h . 20h15 18h 16h 16h 17h45 20h 18h

the king oF kong - - - 19h (accès libre) - - -

MARS

201

7—

N° 295—

c i n É M a

9 bd main79000 niort

I.S.S.N.1161 - 7799 .Licences spectacles n°1-1061165/ n°2-1061166/ n°3-1061167

Mensuel cinéma du Moulin du Roc, Scène Nationale de Niort. 9 boulevard Main CS 18555 - 79025 Niort Cedex / Tel : 05 49 77 32 30

www.moulinduroc.asso.fr / [email protected]édaction et choix des textes : Marc Lanel, Jacques Morel

Directeur de la publication : Paul-Jacques Hulot.

Les salles de cinéma du Moulin du Roc sont classées Art et Essai avec les labels «Recherche et Découverte» et «Jeune Public», «Patrimoine et Répertoire» et labellisées «Europa Cinéma» .Le Moulin du Roc est adhérent de l’ACOR, de l’AFCAE, de l’ACID, de l’ADRC

I.S.S.N.1161 - 7799 .Licences spectacles n°1-1061165/ n°2-1061166/ n°3-1061167

tariFS cinéMa Plein tarif : 7 e carte aMdr : 5,50 e carte jMdr (-30 ans)et carte rMdr : 4,50 e Moins de 14 ans : 4 e lundi tarif réduit : 5,50 e forfait ciné 10 : 45 e

Conception graphique et réalisation : BANG / Imprimé sur les presses de Raynaud Imprimeurs sur papier Magno satin, en 6000 ex.

* séance précédée d’un court-métrage