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M a t h ie u D oD u c Sommaire Page 2 : Retour vers les annes 70 Page 3 : IUFM: rforme de la formation des matres Page 4 : Communiqus divers Page 5: Rased Page 6 : Listes complmentaires Page 7: Pas de bbs la consigne Page 8: Agenda/Contacts

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Page 1: cgteducaix.ouvaton.orgcgteducaix.ouvaton.org › IMG › pdf › Janvier2010.pdf · C•lestin Freinet avec ses premiers inspecteurs, apparemment serviteurs z•l•s de l’ordre

Mathieu

Do Duc

Sommaire

Page 2 : Retour vers les ann�es 70 Page 3 : IUFM: r�forme de la formation des ma�tres Page 4 : Communiqu�s divers Page 5: Rased Page 6 : Listes compl�mentaires Page 7: Pas de b�b�s � la consigne Page 8: Agenda/Contacts

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(non il ne s'agit pas d'une mauvaise �mission de vari�t�st�l�visuelles)

Jusque dans les ann�es 1970, des suppl�ants �ventuels recrut�s� dans la rue � ou presque assuraient les remplacements desma�tres absents au coup par coup et de fa�on tout � fait al�atoire:certaines �coles/villes ne voyaient jamais un rempla�ant et les�l�ves des � ma�tres � absents �taient r�partis dans des classesd�j� largement charg�es (plus de 30 �tait assez courant m�medans les endroits qui de nos jours sont consid�r�s en � ZEP � etqui n'�taient donc pas plus � prioritaires � que les autres).Ces rempla�ants �taient r�tribu�s au minimum, n'avaient aucuneindemnit� de d�placement, des mauvaises langues disant m�meque la cellule de l'IA qui s'en occupait leur calculait savammentleur temps annualis� de fa�on � ce qu'ils ne d�passent pas les 6mois leur permettant de toucher le salaire pendant les vacancesd'�t�, en tout cas c'�tait souvent le cas, ce qui explique les nonremplacements vus plus haut.En 1975 environ furent cr��s les postes de � titulairesrempla�ants � non ce n'est pas une blague, c'�tait le terme utilis�:c'�tait en g�n�ral des titulaires, normaliens sortants qui assuraientle m�me r�le, ne touchant pas d'indemnit�s de d�placement euxnon plus ni ... l'indemnit� de logement que touchaient les autrestitulaires. Suite � des mouvements de gr�ve y compris destitulaires, les anciens rempla�ants furent titularis�s et leur corpsdisparut. On donna aux nouveaux � ZIL � des frais ded�placement qui attir�rent m�me certains enseignants en fin decarri�re, mais ces indemnit�s diminuant � mesure de d�cretssupprimant par exemple leur versement pendant les jours sansclasse intercal�s entre deux jours de d�placement, les personnelsfuirent ces postes plus tr�s attractifs, les remplacements se faisantpar ailleurs de plus en plus longs, de par la disparition progressivedes postes de brigades (remplacements longs).Les directeurs � l'�poque attendaient souvent leur d�charge assezlongtemps quand ils y avaient droit: nombreux �taient lesdirecteurs de petites �coles sans aucune d�charge ... �a n'a gu�rechang� depuis d'ailleurs ... surtout l� o� les classes ferment enraison de la logique comptable � la mode.Il n'y avait pas d'aides �ducateurs dans les �coles, les seulspr�caires �tant les � suppl�ants �ventuels, rempla�antsnon titulaires �. De nos jours ces postes de pr�caires (� emploisassist�s � d'apr�s l'administration) se font de plus en plusnombreux dans l'�cole publique, alors que leur utilit� demanderaitde stabiliser sur ces postes des personnels titulaires avecperspective de carri�re ce qui est plus motivant et formateur aum�tier que ... aucune perspective ni formation du tout.La libert� p�dagogique �tait des plus minime, l'�cole Freinetnotamment ayant assez �t� malmen�e, ce qui avait donn� �l'�poque la publication par l'ICEM d'un pamphlet intitul� � l'Ecolesous surveillance � lequel relatait notamment les d�m�les deC�lestin Freinet avec ses premiers inspecteurs, apparemmentserviteurs z�l�s de l'ordre � p�dagogique � en place. Petit � petitcette pression se fit moins forte, la surveillance de la corporationpar l'inspection et la mise en concurrence des personnels autravers de la note p�dagogique et des promotions suffisant �garder une majorit� des enseignants dans la droite ligne. Mais leph�nom�ne des d�sob�isseurs et certains cas de r�sistancep�dagogique trait�s impitoyablement par de nouveaux serviteurs

z�l�s montrent qu'un nouvel ordre p�dagogique semble se mettreen place depuis quelque temps. Il existait de grandes in�galit�s entre les villes au niveau dufinancement des �coles par les mairies locales pas toutes ais�es ni... favorables � l'�cole publique et pr�f�rant apparemment l'Ecolepriv�e. Ces disparit�s semblaient s'�tre att�nu�es � l'aide desubventions des collectivit�s locales mais l'abandon futur de la taxeprofessionnelle ne va pas dans le bon sens et risque de nouveau decr�er des disparit�s entre les communes.La formation des ma�tres �tait critiqu�e car le contenu de cetteformation dans les � �coles normales � n'�tait pas toujours tr�sadapt� � la pratique ult�rieure du m�tier par les futurs � ma�tres �.Le salaire des ma�tres �tait consid�r� comme bas: cat�gorie B dela fonction publique soit en d�butant 1,50 fois le SMIG de l'�poque.On � revalorisa � la carri�re des ma�tres en cr�ant le corps des� professeurs des �coles � , une nouvelle p�riphrase rempla�ant lemot � instituteur �, on int�gra, sans reconstitution de carri�re�videmment pour la majorit�, les instituteurs dans ce corps (avecun premier passage d'�chelon augmentant le salaire de ...-0,86 € !),on ouvrit les IUFM et le salaire de d�but de carri�re des nouveauxenseignants du primaire, cat�gorie A de la fonction publique, devintde l'ordre de ... 1,25 fois le SMIG de cette nouvelle �re (1,20 � cejour). Les critiques sur la mauvaise adaptation de cette formationperdur�rent. La nouvelle r�forme de la formation des ma�tres avecla masterisation, la mise dans les classes � � cru � de d�butantssans aucune formation p�dagogique (plus d'ann�e deformation/stage r�mun�r�e) et une grille de salaires plus hauts enth�orie mais report�e plus tard dans l'�ge, n'augurent gu�re d'uneperspective de carri�re plus gratifiante ni d'une qualit� de formationapte � g�n�rer une p�dagogie tr�s �volu�e. Alors 2010: retour vers le pass� ou ... vers le pass� d'un mondeparall�le mais gu�re plus s�duisant ?

Jacques Candas

Journal du premier degr� URSDEN Aix-Marseille Janvier 2010 pg 2

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Luc Chatel et Val�rie P�cresse ont au moins une qualit� : unegrande capacit� de rassemblement… des organisations syndicales,de lyc�ens et de parents, des autorit�s universitaires (CPU et CDIUFM) qui se retrouvent contre les projets des deux ministressur la formation des ma�tres. C’est le sens de la large mobilisation du mardi 15 d�cembre. Les ministres de l’�ducation et de l’Enseignement sup�rieurmontrent qu’ils ne ma�trisent ni le calendrier ni la m�thode d’uner�forme de la formation mal engag�e et non amendable de notrepoint de vue. L’objectif est de supprimer, encore et toujours, des postes �l’image des pr�c�dentes "r�formes" du 1er degr� et du bacprofessionnel. Ici, les postes de fonctionnaires stagiaires sont remplac�s par desstages en responsabilit�s (108 heures) pour des �tudiantsvacataires et bouches trous ; l�, une ann�e de formation enalternance entre le terrain (1/3) et l’IUFM (2/3 temps) remplac�par une formation partag�e (50/50). A terme, ce sont les IUFM(jamais cit�s) qui risquent de disparaitre dans les tours de passede passe des ministres.

Former moins pour supprimer plus… de postes, c’est latraduction dans l’�ducation des slogans simplistes que l’onretrouve au plus haut sommet de l’�tat. C’est non seulement hypoth�quer l’avenir des candidats quipr�parent les concours mais c’est aussi et surtout ne pas donnerles outils aux futurs personnels de l’�ducation nationale pourpermettre la r�ussite de tous les �l�ves. C’est une g�n�rationd’�tudiants et d’�l�ves sacrifi�s sur l’autel de la suppression d’unposte de fonctionnaire sur deux. Le bouclier fiscal et l’�p�e dela RGPP taillent en pi�ce un mod�le social et une ambition pourl’�ducation.Une autre r�forme est possible financ�e par un projet de justicefiscale de redistribution du capital. Il s’agit � la fois d’assurer une n�cessaire hausse de laqualification des personnels par une reconnaissance sous formede dipl�me (master) et de permettre une d�mocratisation desrecrutements. Le concours en fin de master 1 (M 1) ou en deuxi�me ann�e demaster (M2) renforce la s�lection sociale � l’oeuvre dansl’enseignement sup�rieur.

C’est pourquoi la CGT Educ’action revendique la cr�ation d’uneallocation d’�tude pour tous les �tudiants et des moyensrenforc�s pour la validation des acquis de l’exp�rience pour lessalari�s. Le concours aurait lieu au niveau de la licence (L 3), les deuxann�es suivantes � l’IUFM, maison commune reconnue despersonnels du 1er et du 2nd degr�s. Ces ann�es se feraient avecle statut de fonctionnaire-stagiaire permettant une formationprogressive et accompagn�e d�bouchant sur un master (bac + 5). Cela co�te cher… mais r�pond aux besoins des �l�ves et �l’ambition juste de la r�ussite de tous. C’est le sens de la p�tition "Enseigner, un m�tier qui s’apprend"que la CGT Educ’action fait signer. Ni pure protestation, ni plate soumission, la CGT Educ’actionporte donc sur la question de la masterisation une revendicationpositive (deux ann�es de formation pay�es), coh�rente (deuxann�es d�bouchant sur un master) et cr�dible (propos�e par denombreux collectifs – Grenoble par exemple)… La CGT Educ’action fera entendre sa voix et cette voie, mardi15 d�cembre, dans tous les IUFM !

Montreuil, le 8 d�cembre 2009

photos IUFM Canebi�re 15/12/09 - J. Candas

JacquesC

andas

Journal du premier degr� URSDEN Aix-Marseille Janvier 2010 pg 3

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Dyslexique, Dyspraxique, Dysphasique,Hyperactif, Troubles de l’attention…

Quelle scolarit� pour mon enfant � dys �

Quel projet scolaire dois-je mettre en place

Quels am�nagements puis je proposer � l’enseignant

Vers quels r��ducations et bilans, dois-je m’orienter

PPS, PAI, Kesako ?

Et bien d’autres ?????????? Sur lesquelles vousaimeriez �changer

Pour tenter de r�pondre � quelques unes d’entre elles,r�cup�rer de la documentation pratiqueet afin de partager un moment convivial,

nous vous proposons de nous rejoindre au prochainCaf� dys

entre 13H45 et 16H

MARDI 12 JANVIER 2010

CommuniquÄ d'Erwan Redon et ses dÄfenseurs / 24dÄcembre 2009Par une ordonnance de r�f�r� du 21 d�cembre 2009, le juge desr�f�r�s du Tribunal Administratif de Marseille a d�cid� desuspendre la sanction de d�placement d'office prise parl'Inspecteur d'Acad�mie le 22 septembre 2009, � la suite duconseil de discipline qui s'est tenu le 17 septembre 2009 et quiavait propos� cette sanction.Le juge des r�f�r�s a consid�r� que la proc�dure inique qui s'estd�roul�e devant le conseil de discipline �tait irr�guli�re,notamment au regard de la partialit� de son pr�sident, l'Inspecteurd'Acad�mie, qui n'a pas h�sit� � prendre parti publiquement surla mani�re de servir d'Erwan REDON, mais aussi du point de vuedes membres du conseil de discipline qui n'ont pas respect� lesr�gles du vote de la proposition de sanction (la majorit� desmembres pr�sents n'ayant pas vot� pour la sanction ded�placement d'office) et les exigences de motivation de l'avis (impossibilit� de d�terminer parmi les faits reproch�s � ErwanREDON, ceux de nature � justifier la proposition de sanction).

Le juge des r�f�r�s a enjoint � l'administration de r�int�grer ErwanREDON au sein de l'�cole �l�mentaire des Convalescents(Marseille 1er arrondissement) dans un d�lai de un mois � compterde la notification de cette ordonnance.Cette d�cision est un encouragement � toutes celles et ceux quiluttent pour que les enfants retrouvent leur place dans un syst�me�ducatif qui en a effac� les sujets au profit de � machines �l�ves �. Pour ces enfants, les luttes se poursuivent quotidiennement, contreleur fichage dans la Base-El�ves (base-enfant !), contre la miseen bo�te �valuatrice, contre une aide sp�cialis�e au rabais avecl'aide personnalis�e, contre une p�dagogie d'�tat qui ne dit pas sonnom, pour le respect de leur droit � l'espace et au tempsn�cessaires pour se construire.Cette d�cision rappelle par ailleurs aux instances paritaires, quele droit s'applique pour touTEs, au del� des int�r�ts bien comprisentre syndicats et minist�re de l'�ducation ou de ses potentatslocaux.

Mathieu

Do Duc

Les personnels de l'�ducation nationale et toutes celles et ceuxattach�s � un service public d'�ducation continueront � sebattre contre l'archa�sme des commissions disciplinaires,contre la hi�rarchie de l'�ducation nationale.

Contact : Maitre S�meriva : 06 64 85 98 74Erwan Redon : 06 32 70 91 89http://education-resistance-autoritarisme.org

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Une lettre ouverte et une demande d'audience commune aupr�sdu ministre de l'�ducation Nationale, des organisationssyndicales, des associations professionnelles et des associationsde parents d'�l�ves.

Monsieur Luc Chatelministre de l'�ducation Nationale 110 rue de grenelle75357 Paris 07 sp

Monsieur le Ministre,

Si diff�rents dispositifs visent aujourd'hui � surmonter la diffi-cult� scolaire, dont les causes sont multiples et complexes,l'action sp�cifique des rased a fait la preuve de son efficacit�.l’�tude universitaire r�cente men�e par l’universit� Paris-Descartes l’a encore prouv�e. or, les personnels enseignantssp�cialis�s et psychologues qui y exercent actuellement, sont deplus en plus inquiets sur l’avenir des r�seaux d’aides sp�cialis�esaux �l�ves en difficult�. En 2008, si l'annonce de la suppression de 3 000 postesd'enseignants sp�cialis�s a entra�n� une mobilisationexceptionnelle (250 000 signatures pour la p�tition � sauvons lesrased �), 1500 d’entre eux ont �t� ferm�s et 1 500 personnels ont�t� nomm�s sur des postes dits � surnum�raires. le r�tablissementdes 3000 postes supprim�s s’av�re indispensable. par ailleurs, lecontexte actuel de suppression globale de 16 000 postes dansl’�ducation Nationale, ravive les inqui�tudes quant � desop�rations de fermetures de ces postes lors de la prochaine cartescolaire. Malgr� la parution de la circulaire 2009 088 soulignantl’existence des rased � l’�cole, et les promesses du minist�re surle maintien des aides sp�cialis�es E et G, nos interrogations surles prochains d�parts en formations sp�cialis�es se concr�tisent.il n’y a eu ainsi cette ann�e que 36 candidats retenus pour l’aider��ducative et 119 pour l’aide p�dagogique, alors qu’ils �taientrespectivement 252 et 544 l’ann�e pr�c�dente. Nous vous interpellons sur le caract�re tr�s d�stabilisant duclimat dans lequel se trouvent actuellement les personnelsconcern�s. pour tous les enseignants sp�cialis�s et lespsychologues, il est particuli�rement difficile de mener leursmissions avec une telle incertitude sur leur devenir. Enfin, le nouveau cadre universitaire de formation des ma�tresfait peser les plus grandes menaces sur le maintien du capa-sh etdeps. aussi, nous vous demandons l’ouverture de discussions surle devenir de l’ensemble des formations sp�cialis�es et descentres de formation ash. C’est pourquoi nous vous demandons de nous accorder uneaudience le plus t�t possible, afin de pr�ciser rapidement cespoints et pouvoir apporter aux �quipes, aux familles et pluslargement � l'ensemble du syst�me �ducatif, l'assurance que lesdispositifs d'aides sp�cialis�es auront les moyens de poursuivreleur mission pour la r�ussite de tous les enfants � l’�cole. Nous vous prions d’agr�er, Monsieur le ministre, l’expression denos sentiments respectueux.

Les organisations syndicales (SE-UNSA, SGEN-CFDT,SNUIPP, SNUDI FO, CGT EDUC’ACTION), les associations

R�unions d''information syndicaleJanvier F�vrier 2010

(consulter le site cgteducaix.ouvaton.org)

Mathieu

Do

Duc

Journal du premier degr� URSDEN Aix-Marseille Janvier 2010 pg 5

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Tous ensemble pour d�fendre l’�cole publique

Chers citoyens, chers parents,Comme vous avez pu le constater, les �coles de notre acad�mie rencontrent de nombreux probl�mes pour r�pondre aubesoin de remplacements de professeurs des �coles absents ou en formation.Ce qui entra�ne des cons�quences inqui�tantes pour la scolarit� de vos enfants.- Les absences en maternelles ne sont pas remplac�es et il vous est demand� de garder vos enfants � la maison.- Les absences de courte dur�e en �l�mentaire sont peu ou pas remplac�es, les ZIL (ma�tres et ma�tresses rempla�ants)�tant affect�s � des postes de remplacement longue dur�e.Ces postes budg�tairement vacants ne leur sont pas destin�s, mais participent � la volont� de faire des �conomies de lapart du gouvernement, au d�triment de l’�cole publique et de l’�galit� des chances- Vos enfants sont mis en r�partition dans les autres classes, parfois pour plusieurs semaines, ce qui p�se lourdement surleur r�ussite.- Il est fait appel � des �tudiants sans formation et sans encadrement pour effectuer des stages en responsabilit� afin deremplacer les ma�tres en formation et s’occuper seuls de vos enfants.Pourtant, une solution existe :Chaque ann�e, les candidats au concours de professeur des �coles, laur�ats de la liste compl�mentaire, sont sollicit�s afinde pourvoir aux postes devenus vacants dans l’intervalle de deux concours avec des comp�tences ent�rin�es par le jurydu concours.A ce jour, notre acad�mie n’envisage pas encore de faire appel � sa liste compl�mentaire malgr� les besoins av�r�s surle terrain.Il est inacceptable que des remplacements soient laiss�s vacants, que des �conomies soient faites au d�triment del’�ducation des futurs citoyens, qu’il soit demand� aux familles de garder leurs enfants et aux �coles de r�partir les �l�vesdans d’autres classes alors qu’il existe un moyen deremplacement pour les cong�s parentaux, les disponibilit�s etles cong�s longue dur�e : la liste compl�mentaire.Mobilisons nous, ensemble pour interpeller les autorit�sresponsables.Contactons les Inspecteurs de l’�ducation Nationale d�s qu’uneabsence est constat�e.

Demandons le recrutement des laur�ats de la listecompl�mentaire,ce dispositif ayant fourni la preuve de son efficacit� jusque-l�.La r�ussite de nos �l�ves – vos enfants –ne doit �tre n�glig�e sous aucun pr�texte.

Les laur�ats de la liste compl�mentaire CRPE 2009Ne pas jeter sur la voie publique

Philippe

Guillen

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Lors de la mobilisation du 5 d�cembre (200 � 300 participants � Paris, 1700 signatures r�colt�es sur la carte p�tition).L’id�e a �t� �mise � la fin du rassemblement de demander � nouveau un Rdv � N. Morano + L. Chatel pour aller porter les cartesp�tition en notre possession, fa�on de leur souhaiter nos voeux pour les modes d'accueil en 2010 en remettant sur le tapis nos exigenceset revendications.

D'autre part, nous sommes contact�s par le groupe CRC du S�nat qui nous informe du d�p�t d'une proposition de loi sur les maisonsd'assistantes maternelles, �manant des m�mes s�nateurs qui ont �chou� sur ce point lors du PLFSS 2010. La commission des affaires sociales du S�nat doit l'examiner le 23/12. Voici le texte envoy� aux s�nateurs par le collectif dont nous sommes signataires.

� Sujet : Proposition loi Maisons assistants maternels : observations du collectif"Pas de b�b�s � la consigne"

A l'attention des membres de la Commission des Affaires sociales du S�nat et des Pr�sidents des groupes politiques du S�nat

Madame la Pr�sidente, Monsieur le Pr�sident, Madame la S�natrice, Monsieur le S�nateur, La Commission des Affaires sociales du S�nat va examiner le 22 d�cembre une proposition de loi relative � la cr�ation des Maisonsd'assistants maternels.Je vous transmets ci-joint les observations sur ce texte du collectif "Pas de b�b�s � la consigne" qui regroupe de tr�s nombreusesassociations et syndicats de professionnels de la petite enfance et de l'�ducation, ainsi que des organisations familiales et parentales.Nous y d�veloppons les arguments pr�cisant en quoi la proposition de loi relative aux maisons d'assistantes maternelles ne permetpas de satisfaire aux exigences minimales pour un dispositif qui correspond dans les faits � une structure d'accueil collective de pr�sd'une vingtaine de jeunes enfants : insuffisance de qualification et d'exp�rience de l'accueil collectif pour les assistants maternels,absence de r�glementation formalis�e de fonctionnement et d�faut d'encadrement et de dispositif de r�gulation de la structure. Nousdemandons que la proposition de loi soit retir�e en l'�tat et que soit abandonn�e la possibilit� pour les assistants maternels de seregrouper sans encadrement et normes de fonctionnement, et nous pr�cisons dans notre argumentaire quelles sont les normes minimales� pr�server pour l'accueil de jeunes enfants dans une telle structure collective. Les repr�sentants du collectif se tiennent � votre disposition pour tout �change suppl�mentaire sur cette proposition de loi.En vous remerciant de l'attention que vous pourrez porter � nos analyses et � nos demandes, je vous prie de croire, Madame laPr�sidente, Monsieur le Pr�sident,Madame la S�natrice, Monsieur le S�nateur, � l'expression de toute ma consid�ration. �

Journal du premier degr� URSDEN Aix-Marseille Janvier 2010 pg 7

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Je souhaite : prendre contactme syndiquer

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NatachaB�rard: 06.11.03.01.65

La Cgt Educ'action sur Arles :H�l�neNicolas: 06.14.79.20.42La Cgt Educ'action sur le vaucluse (84) :PhilippeFerreira06.71.06.93.30La Cgt Educ'action sur les hautes Alpes (05) :Christelle Garcia [email protected]

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Photos:Jacques CandasMathieu Do Duc

Permanences � l'IUFM :

BOURSE DU TRAVAIL CGT Aix-Provence04 42 23 29 76 : tous les mardis de 17h00 �19h00

SITE CANEBIERE : tous les mardis de 11h30 � 13h00

SITE AIX : les mercredis de 11h45 � 13h30

les jeudis de 12h30 � 14h00

SITE AVIGNON : les premiers jeudis de chaque mois de 11h00 � 13h00

SITE DIGNE : les troisi�mes jeudis de chaque mois de 11h00 � 13h00

Contacts :

AIXJo�l Galiay: [email protected]

MARSEILLE: Emmanuel Arvois: [email protected] Zariquiegui: [email protected]

MARSEILLE, AVIGNON, DIGNE: Jacques Candas: [email protected] (premier degr�)

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