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245 Grand-Duché de Luxembourg. Memorial des Großherzogthums Luxemburg. Samedi, 11 avril 1908. 22. Samstag, 11. April 1908. Arrêté du 8 avril 1908, concernant l'organisation d'un service phylloxérique. LE MINISTRE D'ÉTAT, PRÉSIDENT DU GOUVERNEMENT ; Vu l'art. 7 de la loi du 12 mai 1905, concer- nant les mesures à prendre contre l'invasion et la propagation du phylloxéra ; Arrête : Art. 1 er . Il est institué pour la surveillance officielle des plants de vignes : un service phylloxérique permanent, et un service temporaire. I. — Service phylloxérique permanent. Art. 2. Le service phylloxérique permanent comprend les organes suivants : 1° les surveillants locaux, les experts cantonaux, et le commissaire de surveillance pour la viti- culture. Art. 3. Le vignoble du Grand-Duché sera divisé en circonscriptions de surveillance par le Directeur général du service afférent. Chacune de ces circonscriptions est placée sous la surveillance d'un surveillant local. Art. 4. Les surveillants locaux sont nommés et révoqués par le Directeur général du service afférent. Leurs attributions seront plus amplement dé- terminées par une instruction ministérielle. Ils sont placés sous l'autorité des experts can- tonaux et sont obligés de suivre les instructions Beschluß vom 8. April 1908, die Einsetzung eines Reblausdienstes betreffend. Der Staatsminister, Präsident der Regierung; Nach Einsicht des Art. 7 des Gesetzes vom 12. M a i 1905, über die Abwehr und Unter- drückung der Reblaustrankheit; Beschließt: Art. 1, Zur amtlichen Beaufsichtigung der Reb- pflanzungen wird: 1° ein ständiger, 2° ein zeitiger Reblausdienst eingerichtet. I. Ständiger Reblausdienst. Art. 2. Der ständige Reblausdienst begreift folgende Organe: 1° die Lokalbeobachter; die Kantonalsachverständigen; den Weinbauaufsichtskommissar. Art. 3. Das Weingelände des Großherzogtums wird durch den zuständigen Generaldirektor in engere Aussichtsbezirke eingeteilt. Jeder Aussichtsbezirk wird einem Lokalbeob- achter unterstellt. Art. 4. Die Lokaibeobachter werden durch den zuständigen Generaldirektor ernannt und entlassen. I h r e Befugnisse werden des nähern durch mi- nisterielle Anweisung bestimmt. Dieselben unterstehen den Kantonalsachverstän- digen und sind verpflichlet, den Anträgen der letz- MEMORIAL DU

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Page 1: A - N° 22 / 11 avril 1908

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Grand-Duché de Luxembourg.

Memorialdes

Großherzogthums Luxemburg.

Samedi, 11 avril 1908. N° 22. Samstag, 1 1 . Apr i l 1908.

Arrêté du 8 avril 1908, concernant l'organisationd'un service phylloxérique.

LE MINISTRE D'ÉTAT, PRÉSIDENT

DU GOUVERNEMENT ;

Vu l'art. 7 de la loi du 12 mai 1905, concer-nant les mesures à prendre contre l'invasion etla propagation du phylloxéra ;

Arrête :

Art. 1er. I l est institué pour la surveillanceofficielle des plants de vignes :

1° un service phylloxérique permanent, et2° un service temporaire.

I. — Service phylloxérique permanent.

Art. 2. Le service phylloxérique permanentcomprend les organes suivants :

1° les surveillants locaux,2° les experts cantonaux, et3° le commissaire de surveillance pour la vit i-

culture.

Art. 3. Le vignoble du Grand-Duché seradivisé en circonscriptions de surveillance parle Directeur général du service afférent.

Chacune de ces circonscriptions est placéesous la surveillance d'un surveillant local.

Art. 4. Les surveillants locaux sont nomméset révoqués par le Directeur général du serviceafférent.

Leurs attributions seront plus amplement dé-terminées par une instruction ministérielle.

Ils sont placés sous l'autorité des experts can-tonaux et sont obligés de suivre les instructions

Beschluß vom 8. Ap r i l 1908, die Einsetzungeines Reblausdienstes betreffend.

D e r Staatsminister, P r ä s i d e n tder Regierung;

Nach Einsicht des Art. 7 des Gesetzes vom12. Mai 1905, über die Abwehr und Unter-drückung der Reblaustrankheit;

Beschließt:Art. 1, Zur amtlichen Beaufsichtigung der Reb-

pflanzungen wird:1° ein ständiger,2° ein zeitiger Reblausdienst eingerichtet.

I. Ständiger Reblausdienst.

Art . 2. Der ständige Reblausdienst begreiftfolgende Organe:

1° die Lokalbeobachter;2° die Kantonalsachverständigen;3° den Weinbauaufsichtskommissar.

Art . 3. Das Weingelände des Großherzogtumswird durch den zuständigen Generaldirektor inengere Aussichtsbezirke eingeteilt.

Jeder Aussichtsbezirk wird einem Lokalbeob-achter unterstellt.

Art . 4. Die Lokaibeobachter werden durch denzuständigen Generaldirektor ernannt und entlassen.

Ihre Befugnisse werden des nähern durch mi-nisterielle Anweisung bestimmt.

Dieselben unterstehen den Kantonalsachverstän-digen und sind verpflichlet, den Anträgen der letz-

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de ces derniers, de même que celles qui leurseraient données directement par le commissairede surveillance pour la viticulture.

Art. 5. Il sera délivré au surveillant local parle commissaire de surveillance pour la viticul-ture, un pouvoir l'autorisant à pénétrer dans lesvignobles de sa circonscription, même contrele gré du propriétaire. Ce pouvoir doit être ex-hibé au propriétaire qui l'exige.

Les surveillants locaux ne pourront, toutefois,pénétra' dans les serres ni dans les jardins at-tenant à une habitation et compris dans la mêmeenceinte clôturée, que pendant le jour et seule-ment sous l'assistance du juge de paix ou dubourgmestre.

Les noms des surveillants locaux seront publiésannuellement par la voie du Mémorial et enoutre affichés dans les communes intéressées.

Art. 6. Le surveillant local reçoit du chef dutemps voué aux investigations une indemnité de5 fr. par jour. Ne seront toutefois prises en con-sidération que les seules investigations faites à lasuite d'une instruction ou d'un ordre émanantsoit du Directeur général du service afférent,soit du commissaire de surveillance pour laviticulture, soit d'un expert cantonal.

Art. 7. Les vignobles de chacun des cantonsde Grevenmacher, Remich et Echternach sontplacés sous la surveillance d'un expert cantonal.Les cantons voisins, dont les territoires viticolessont de moindre étendue, pourront être placéspar le commissaire de surveillance pour la viti-culture sous la surveillance de l'un des troisexperts cantonaux.

Art . 8. Les experts cantonaux sont nomméset révoqués par le Directeur général du serviceafférent.

Ils sont placés sous l'autorité du Commissairede. surveillance pour la viticulture, dont ilsdoivent suivre scrupuleusement les instructions.

Leurs attributions seront plus amplement, dé-terminées par instruction ministérielle. — L'art.5 du présent arrêté leur est applicable danstoute sa teneur.

teren sowie den ihnen von dem Weinbauaufsichts-kommissar unmittelbar erteilten Anweisungen Folgezu, leisten.

Ar t . 5. Dem Lokalbeobachter wird von demWeinbauaufsichtskommissar eine Vollmacht erteilt,die ihn zum Betreten der Weinberge seines Be-zirks, auch ohne die, Einwilligung der Eigentümerermächtigt, Tiefe Vollmacht muß aus Verlangendem Eigentümer vorgezeigt werden.

Das Betreten der Treibhäuser sowie der anein Wohnhaus stoßenden und in derselben Ein-friedigung belegenen Gartenanlagen ist den Lokal-beobachtern, jedoch nur während der Tageszeit undim Beisein des Friedensrichters oder Bürger-meisters gestattet.

Die Namen der Lokalbeobachter werden jährlichim „Memorial" veröffentlicht und anßerdem inden betreffenden Gemeinden durch Anschlag be-kannt gemacht.

Ar t . 6. Der Lokalbeobachter erhält für die aufdie Besichtigungen verwendete Zeit eine Vergütungvon 5 Franken an Tagegeldern; hierbei kommenjedoch nur die infolge einer Anweisung oder ei-nes Austrages seitens des zuständigen General-direktors, des Weinbauaufsichtskommissars oderdes Kantonalsachverständigen stattgehabten Besich-tigungen in Betracht.

Art. 7. Das Weingelände der Kantone Gre-venmacher, Remich und Echternach wird je einemKantonalsachverständigen unterstellt. Die anlie-genden Kantone, deren Weingebiet weniger er-heblich ist, können durch den Weinbauaufsichts-kommissar einem der drei,Sachverständigen zuge-wiesen werden.

A r t . 8. Die Kantonalsachverständigen werdenvon dem zuständigen Generaldirektor aus Widerrufernannt.

Sie unterstchen dein Weinbauaufsichtskommissar,und haben dessen Weisungen genau zu ent-sprechen.

Ih re Befugnisse werden des nähern durch mi-nisterielle Anweisung bestimmt. Art . 5 dieses Be-schlusses ist in feiner Gesamtfassung auf sie an-wendbar.

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Art. 9. Les fonctions d'expert cantonal nesont pas rémunérées. Toutefois, il aura droità une somme de 8 fr. par journée, sans autresfrais de séjour, et aux frais de route d'un con-ducteur agricole auxiliaire, ces derniers, con-formément aux arrêtés g.-d. des 3 mai 1869et 29 décembre 1900.

Art. 10. La surveillance générale du vignobledu Grand-Duché est confiée au commissaire desurveillance pour la viticulture.

Il est nommé et révoqué par le Directeur gé-néral du service afférent qui désignera égalementun suppléant devant remplacer le titulaire encas d'empêchement.

Art. 11. Le commissaire de surveillance pourla viticulture a pour mission de diriger et desurveiller l'exécution de toutes les mesuresprises dans l'intérêt de la lutte contre le phyl-loxéra, de contrôler la manière dont les per-sonnes employées au service de la lutte contrele phylloxéra s'acquittent de leurs fonctions,ainsi que de provoquer toutes les mesuresexigées par les circonstances.

Il adressera annuellement au Directeur gé-néral du service afférent un rapport sur lestravaux effectués pendant l'année écoulée et lesrésultats qu'ils ont donnés.

Art. 12. Les fonctions du commissaire desurveillance pour la viticulture sont gratuites ;il touchera toutefois les mêmes frais de route etindemnité de séjour que le commissaire de dis-trict, conformément à la loi du 17 mai 1874,art. 4.

II. — Service phylloxérique temporaire.

Art. 13. Pendant la saison la plus favorableaux investigations, le commissaire de surveil-lance pour la viticulture formera des équipesvolantes qui examineront avec toutes les me-sures de précaution voulues, une partie desplantations de vignes du pays.

Ces équipes seront composées d'un nombrede personnes approprié aux circonstances etdirigées par des experts.

Ar t . 9. Das Amt eines Kantonalsachverstän-digen ist unentgeltlich. Doch hat derselbe Recht aufeine Summe von 8 Franken per Tag, ohne an-dere Tagegelder, und auf die Reisekosten einesHilfs-Ackerbaukondukteurs, und zwar nach Maß-gabe der Großh. Beschlüsse vom 3. M a i 1869und 29. Dezember 1900.

Ar t . 10. Die allgemeine Aufsicht über dasWeingelände des Großherzogtums gehört demWeinbauaufsichtskommissar.

Der Weinbanaufsichtskommissar sowie dessenStellvertreter werden von dem zuständigen Ge-neraldirektor auf Widerruf ernannt.

Ar t . 1 1 . Dem Weinbauaufsichtskommissar liegtes, ob, alle Maßnahmen zur Bekämpfung derReblaus zu leiten und zu beaufsichtigen, die Tä-tigkeit der bei der Reblausbekämpfung beschäf-tigten Personen zu überwachen, sowie die je nachLage der Verhältnisse erforderlichen Maßregelnanzuregen.

Der Weinbauaufsichtskommissar hat dem, zu-ständigen Generaldirektor jährlich einen Berichtüber die im verflossenen Jahre vorgenommenenArbeiten und deren Ergebnisse zu erstatten.

Art . 12. Die Tätigkeit des Weinbauaufsichts-kommissars ist ehrenamtlich. Er hat jedoch An-spruch auf dieselben Reisekosten und Tagegelder,wie der Distriktskommissar, gemäß Gesetz vom 17.Ma i 1874, Art, 4.

II. Zeitiger Reblausdienst.Art . 13. Während der für die Beobachtung

günstigen Jahreszeit bildet der Weinbauaufsichts-kommissar fliegende Kolonnen, die unter Beach-tung aller passenden Vorsichtsmaßregeln, einenTeil der Rebpflanzungen des Landes zu unter-suchen haben.

Diese Kolonnen bestehen aus einer entspre-chenden Anzahl Personen und werden von Sach-verständigen geleitet.

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Le commissaire de surveillance pour la viti-culture établira annuellement pour ces équipesvolantes un plan de travail à approuver par leDirecteur général du service afférent.

Art. 14. La haute surveillance et la hautedirection des travaux des équipes volantes ap-partient au commissaire de surveillance pour laviticulture.

I l devra être informé immédiatement par lechef d'équipe :

1° de toute modification au plan de travail quideviendrait nécessaire à la suite de circons-tances particulières pendant la campagne;

2° de toute absence de l'expert attribué àl'équipe ;

3° de la fin des investigations dans une com-mune.

Art. 15. L'indemnité des experts sera fixéepar Ie Directeur général du service afférent.

Art. 16. Une circulaire ministérielle déter-minera plus amplement le mode de travail deséquipes et les devoirs des différentes personnesdont elles se composent.

Le chef d'équipe devra toujours être porteurdu pouvoir visé à l'art. 5 ci-dessus.

Luxembourg, le 8 avril 1908.

Le Ministre d'État, Présidentdu Gouvernement,

EYSCHEN.

Für die fliegenden Kolonnen stellt der Wein-bauaufsichtskommissar jährlich einen der Geneh-migung des zuständigen Generaldirektors zu unter-breitenden Arbeitsplan auf.

Ar t . 14. Die Oberaufsicht und Oberleitung derTätigkeit der fliegenden Kolonnen gehört demWeinbauaufsichtskommissar.

Ger Kolonnenführer hat dem Weinbauaufsichts-kommissar sofort Mitteilung zu machen, wenn:

1° während der Arbeiten eintretende Umständeein Abweichen von dem Arbeitsplan notwendigmachen,

2° der der Kolonne zugeteilte SachverständigeNicht mitarbeitet,

3° die Arbeit in einer Gemeinde beendet ist.

Ar t . 15. Die Entschädigung der Sachverstän-digen wird durch den zuständigen Generaldirektorfestgesetzt.

Art . 16. Ein ministerielles Rundschreiben be-stimmt des nähern die Verrichtungen der Kolonnensowie die Dienstobliegenheiten der Personen, auswelchen sie bestehen.

Der Kolonnenführer hat die unter Art. 5 er-wähnte Vollmacht stets bei sich zu führen.

Luxemburg, den 8. April 1908.

Der Staatsminister, Präsidentder Regierung,

E y s c h e n .

Anweisung zur Ausführung des Ministerialbeschlusses vom 8. April, 1908, betreffend dieEinsetzung eines Reblausdienstes

A. Ständiger Reblausdienst.

I. Allgemeine Bestimmungen.

Das Weingelände der Weinbautreibenden Gemeinden des Großherzogtums wird in engere Auf-sichtsbezirke eingeteilt. Diese Bezirke sollen in der Regel nicht mehr als 50 Hektar umfassen.Die diesbezüglichen Vorschläge haben der Distriktskommissar von Grevenmacher und der ständigeAusschuß der Weinbaukommission in kürzester Feist der Zentralverwaltung einzusenden.

Die Ernennung der Kantonalsachverständigen und der Lokalbeobachter hat der Distriktskom-missar von Grevenmacher bei der Zentralbehörde zu beantragen; hierbei soll er nach Möglichkeitnur solche Bewerber berücksichtigen, die mit Erfolg einen staatlichen Reblauskursus des In- oderAuslandes befolgt, oder bei den Begehungen, Untersuchungen und Bekämpfungsarbeiten die für

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den Reblausdienst nötigen Kenntnisse erwerben haben. Durch die Annahme ihrer Ernennungverpflichten sich die Bewerber das ihnen übertragene Amt gewissenhaft auszuüben und zwar so-lange bis ihnen der Entlassungsbeschluß des Generaldirektors zu Händen gelangt ist, auch indem Falle, wenn sie ihre Entlassung selbst beantragt haben.

Während der Begehungen müssen sowohl die Kantonalsachverständigen, wie die Lokalbeobachterstets die ihnen durch den Weinbauaufsichtskommissar gemäß Art . 5 des Beschlusses vom h. utigenTage auszustellende Vollmacht (Anlage A und A1) bei sich führen und Dieselbe auf Verlangenvorzeigen. Bei ihrer Entlassung haben sie diese Vollmacht an den Weinbauaufsichtskommissarwieder abzuliefern.

2. Die Lokalbeobachter.

Den Lokalbeobachtern liegt es ob:1) in den ihnen zugewiesenen Bezirken — sowohl in den Meinbergen, wie, auch in Gärten

und Handelsgärtnereien, wo sich Reben befinden — die Wachstums-und Gesundbeitsverhältnisseder Rebe sorgfältig zu überwachen und namentlich auf alle Krankbeitserscheinungen der Rebeihre Aufmerksamkeit zu richten:

2) den Reupflanzungen ihre Aufmerksamkeit zu widmen und darüber zu wachen, daß nichtgegen das bestehende Verbot bewurzelte oder unbewurzelte, einheimische oder irgendwelche aus-ländische Reben ans einem fremden Weinbaubezirk oder gar auf reblausverdächtigen Gegendenin die Gemarkung eingeführt werden.

Zu diesem, Zwecke hat der Lokalbeobachter nicht nur dauernd bei Gelegenheit seiner privatenGeschäftswege den ihm zugewiesnen Bezirk zu beobachten, sondern noch besonders z w e i m a ljährlich, und zwar, insoweit seitens des Weinbauaufsichtskommissars nicht anderweitige, An-ordnungen getroffen werden, einmal im Frühjahr, nach Beendigung der allgemeinen, Pflanz-zeit und das zweite M a l im Sommer, zwischen dem 15. Ju l i und 1. September, einer. ge-nanen Besichtigung zu unterziehen.

a) Bei den Frühjahrsbegängen bat der Lokalbeobachter hauptsächlich und insbesondere die imLaufe des Winters und Frühjahrs in feinem Bezirke aus geführten Reuanlagen zu beobachten,sowohl zusammenhängende Jungfelder, wie auch Einzelpflanzungen in den Weinbergen und inden Gärten, an den Häusern und vorkommenden Falls in der Treibhäusern. An der Handder später zu erwähnenden Aumeldererzeichnisse für Reupflanzungen ist festzustellen, ob die vor-handenen Reupflanzungen vorschriftsmäßig angemeldet worden sind; im Falle des Vorfindensnicht angemeldeter Reupflanzungen hat der Lokalbeobachter die Pflicht, der Ortspolizelbehorde(Bürgermeister, oder Polizeikommissar) sofort Anzeige zu erstatten und die Ermittelung der Her-kunft der angepflanzten Reben zu beantragen. Auch ist dem Kantonalsachverständigen von demVorkommnis Meldung zu machen.

b) Die Behänge im Sommer, während der Zeit vom 15. Ju l i bis zum 1. September, sinddergestalt vorzunehmen, daß der Lokalbeobachter jede verdächtige Erscheinung an einem odermeh er en Weinstöcken zu bemerken im Stande ist, die sich aus einer Abweichung von der nor-malen Beschaffenheit der Reben in derselben Weinbergslage ergibt, oder die, insofern es sichum Haus- oder Gartenreben handelt, dem gesunden Wüchse in Gartenböden nicht entfpicht.Die Besichtigung der Weinstöcke hat sich ausschlief lich auf die äußerlich wahrnehmbare Beschaffen-heit zu erstrecken; jedwedes Augraben der Weinstöcke zum Zwecke der Besichtigung oder Unter-suchung der Wurzeln, ist dem Lokalbeobachter strengstens untersagt.

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c) Außerdein ist der Lokalbeobachter verpflichtet, von Allem, was sollst bezüglich des Ver-dachtes der Reblauskrankheit innerhalb des ihm zugewiesenen Aufsichtsgebietes zu seiner Kenntnisgelangt, namentlich auch, falls es sich um gesetzwidrige Einführung von Neben aus fremdenWeinbaubezirken bandelt, unverzüglich der Ortspolizeibehörde und dem WeinbauaufsichtskommissarAnzeige zu erstatten.

Geben dem Lokalbeobachter aus privater Quelle Anzeigen über wahrgenommene verdächtigeErscheinungen zu, oder hat er selbst derartige Betrachtungen gemacht, so hat er den Sachver-halt unverzüglich an Ort und Stelle zu prüfen und dabei sein Augenmerk nicht nur auf solcheUmstände zu richten, die unmittelbar das Vorhandensein der Reblaus befürchten lassen, sondernauch auf alle übrigen Anzeichen, die eine ungewöhnliche Beschaffenheit der Neben bekunden. Vondem Befunde hat der Lokalbeobachter dem Weinbauaufsichtskommissar unter Darlegung der mut-maßlichen Ursachen, der verdächtigen Erscheinungen unverzüglich Anzeige zu erstatten, damit als-dann seitens des letzteren ungesäumt eine eingehende Untersuchung veranlaßt werden kann.

Der Lokalbeobachter bat über sämtliche in dem ihm zugewiesenen Bezirk vorkommende Reu-pflauzungen von Reben — bewurzelt oder unbewurzelt — gleichviel ob in zusammenhängendenJungfeldern oder in einzelnen Weinstöcken zur Ausbesserung von Lücken in älteren Pflanzungenoder in Gärten, au Häusern, in Treibhäusern usw, Buch zu führen in Form einer Rachweisungnach der angebogenen Anlage B.

Zum Zwecke der laufenden Eintragungen in diese Nachweisung hat der Lokalbeobachter min-destens monatlich von dem zuständigen Kantonalsachverständigen eine Abschritt der daselbst ein-gelaufenen, seinen Bezirk betreffenden „Anmeldungen" von Weinpflanzungen einzusordern, damiter am Schlusse der Rebenpflanzzeit in der Lage ist, gelegentlich des vorzunehmenden Frühjahrs-beganges die in den Weinbergen und Gärten seines Bezirkes vorgefundenen Neuanlagen mit denEintragungen seiner Rachweisung zu verg eichen und auf diese Weise etwa vorgekommene nichtvorschriftsmäßig angemeldete Reupflanzungen festzustellen und pflichtgemäß zur Anzeige zu bringen.

Bis spätestens zum 1. November jeden Jahres hat der Lokalbeobachter die Nachweisung überdie Reupflanzungen an den Kantonalsachverständigen einzureichen.

Der Lokalbeobachter hat über seine Tätigkeit sorgfällige Eintragungen in das nach der auge-bogenen Anlage C anzulegende „Revisionsbuch" zu machen. Tiefe Eintragungen sind spätestensan dem auf die Beobachtung folgenden Tage vorzunehmen.

Das Revisionsbuch st dem Weinbauaufsichtskommissar, sowie dem zuständigen Kantonalsach-verständigen jederzeit, auf Verlangen vorzulegen.

Ohne weitere Aufforderung ist dasselbe nach Vornahme sämtlicher Besichtigungen, spätestensbis zum 1. November jeden Jahres, dem zuständigen Kantonalsachverständigen einzureichen.

Es wird dem Lokalbeobachter zur besonderen Pflicht gemacht, die Eintragungen in das Re-visionsbuch sorgfältig und sachgemäß vorzunehmen.Die Loka beobachter haben den ihnen von dem Weinbauaufsichtskommissar erteilten Weisungen.Folge zu leisten, also namentlich über bestimmte Fragen Auskunft zu erteilen und Aufträge, diesich auf die Besichtigung besonderer Weinberge beziehen, auszuführen.

Als zu vergütende Verrichtungen des Lokalbeobachters sind nur die vorstehend vorgeschriebenenFrühjahrs- und Herbstbegehungen und solche Begänge anzusehen, die infolge dienstlicher Auf-forderung zur Begleitung der Kantonalsachverständigen, der fliegenden Kolonnen oder infolgeauderer besonderer Anordnung ausgeführt werden. Die Aufstellung seiner Vergütung hat derLokalbeobachter mit dem Revisionsbuche an den zuständigen Kantonalsachverständigen einzureichen.

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3. Die Kantonalsachverständingen.Der Kantonalsachverständige hat allen von dem Weinbauaufsichtskommissar an ihn ergebenden

Ersuchen in Reblausangelegenheiten zu entsprechen, auf Verlangen Gutachten abzugeben und Reb-pflanzungen, Reben, Rebteile usw. zu untersuchen.

I h m liegt insbesondere ob:1) die Tätigkeit der Lokalbeobachter zu überwachen und den ihm zugewiesenen Bezirk währendder für die Beobachtung günstigen Jadreszeot zu begehen;2) Mitteilungen über verdächtige Erscheinungen ohne Verzug auf ihre Nichtigkeit zu prüfen

und Wahrnehmungen, die den Verdacht einer Reblausver enchung erwecken oder auf Verletzungeiner zum Schutz gegen die Reblaus erlassenen Vorschrift oder Anordnung schließen lassen, sofortdem Weinbauaufsichtskommissar anzuzeigen;

8) besondere Aufmer samkeit über den Befolg der Vorschriften über Reuanlagen und Nach-pflanzungen, den Verkehr mit Reben und anderen Pflanzen und den Anbau amerikanischer Rebenzu richten;

4) über die Begehung und Besichtigung der Rebpflanzungen ist ein „Rebschänbuch" nach Art-lage D zu führen;

5) für jeden Anssichtsbezirk ein Verzeichnis, der Rebschuten, in denen Reben zum Verkauf ge-zogen werden, und der Rebpflanzungen in Haudeisgartnereien nach Anlage E anzulegen und inStand zu halten;

6) eine Abschrift dieses Verzeichnisses dem Weinbauaufsichtskommissar alljährlich bis zum 1. De-zember vorzulegen;

7) die unter Nr. 5 genannten Anlagen jährlich mindestens einmal zu untersuchen.Ausnahmen von der Vorschrift jährlicher Untersuchungen sollen in der Regel nur für solche

kleinere Rebschulen zugelassen werden, die lediglich dem örtlichen Bedarfe dienen.Die Begehungen der Kantonalsachverständigen haben in der Zeit vom 15. August bis Ende

September stattzufinden, nachdem die Lokalbeobachter die ihrigen beendet haben. Sie werdenbei ihren Begehungen von dem je zuständigen Lokalbeobachter begleitet. Sie kontrollieren dabeides letzteren Tätigkeit auch an Hand des von demselben ihnen vorzulegenden Revisionsbuches,lassen sich über die gemeldeten schlechten Stellen nähere Auskunft erteilen usw. Der Kantonal-sachverständige legt dann nach Beendigung seiner Begehungen die Revisionsbücher der Lokalbe-obachter dem Weinbauaufsichtskommissar vor.

Bei der Untersuchung von Rebschulen ist eine Anzahl von Reben zu einwurzeln.Wurzeluntersuchungen soll der Kantonalsachverständige nubeschadet vorstehender Bestimmung,

in der Regel nur auf Anordnung des Weinbauaufsichtskommissars vornehmen, es sei denn, daßihm bei seiner Anwesenheit in einer Gemeinde Tatsachen zur Kenntnis kommen, die eine sofortige.Untersuchung notwendig oder wünschenswert machen. In diesem Falle hat die Untersuchung, inGegenwart des Lokalbeobachters zu erfolgen.

Kommen durch Berichte der Ortspolizeibehörden, der Lokalbeobachter oder auf andere WeiseTatsachen zur Kenntnis des Weinbauaufsichtskommissars, die den Verdacht einer Verseuchungoder der Verletzung einer zum Schutze gegen die Reblaus erlassenen Vorschrift erwecken, so istdem Kantonalsachverständigen alsbald Gelegenheit zu geben, sich darüber zu äußern.

Vor Ausführung der Untersuchung einer reblausverdächtigen Pflanzung ist der Verfügungs-berechtigte oder dessen Stellvertreter hiervon zu benachrichtigen. Sind dieselben nicht aufzufinden,so ist der Beistand der Ortspolizeibehörde in Anspruch zu nehmen.

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Eine vollständige Entwurzelung der zu untersuchenden Weinstöcke wird in den meisten Fällennicht nötig sein, es wird vielmehr die einfache Bloslegung und Untersuchung von Seitenwurzelngenügen. Jedenfalls bat eine vollskandige Entwurzelung nur ausnahmsweise und nur dann zuerfolgen, wenn eine genügende Feststellung des Sachverhaltes auf andere Weise nicht zu erlangen ist.

Wird ein entwurzelter Rebstock für gesund befunden, oder sind andere Schäden nicht zu ver-meiden gewesen, so ist betreffs der dem Eigentümer zu bewilligenden Entschädigung gemäß denunter dem Kapitel: „Zeitiger Reblausdienst" vermerkten Anweisungen zu verfahren.

Wird von dem Kantonalsacheverständigen die Reblaus an einem Ort entdeckt, so ist dem Wein-bauaufsichtskommissar unter genauer Bezeichnung des verseuchten Grundstücks, erforderlichen Fallsauf telegraphischem Wege, hiervon Anzeige zu erstatten.

Unabdengig von den Anordnungen der Ortspolizeibehörde hat der Kantonalsachverständigesofort alle diejenigen Anordnungen zu treffen, welche die Gefahr der Verschleppung des Insektesoder einer weiteren Ausbreitung der Seuche zu befertigen geeignet sind.

Zu diesem Zwecke sind die bei der Untersuchung hlosgelegten oder abgetrennten wurzeln wiedermit Erde zu bedecken und ist der Boden mit zwanzigprozentiger Kresolseisenlosung zu überbrausen,in einem Umfange, in welchem es die vorlausigen Sicherheitsmaßregeln erfordern.

Die infizierte Stelle und deren nächste Umgebung von mindestens 2 10 Dieser ist durch dieUmziehung von Draht oder in anderer geeigneter Weise abzusperren.

Weiter ist dafür zu sorgen, daß die gebrauchten Geräte und das Schuhwert famtlicher Personen,die das Grundstuck betreten haben, mit Kresolseifenlosung desinfiziert werden.

Endlich ist die Ortspolizeibehörde um Ausstellung einer das Betreten des Seucheherdes unddie Entnahme von Reben oder Rebteilen u. s. w. aus demselben untersagenden Warnungstafelersuchen.Der Seucheherd ist bis auf weiteres durch einen zu bestellenden zuverlässigen Wachter zubewachen.

Ueber den Befund der Untersuchung und uber die den mutmaßlichen Ursprung der Verseuchungbetreffenden Umstände, sowie über die vorläufig getroffenen Maßregeln hat der Kautonalsach-verständige dem Aufsichtskommissar unverzuglich und eingehend zu berichten und die weiter zutreffenden Maßregeln in Vorschlag zu bringen.

B. Zeitiger Reblausdienst.

Zur Ergänzung der Tätigkeit des nach Art. 2 bestellten Aufsichtspersonals hat der Auffichts-kommissar während der für die Beohachtung günstigen Jahreszeit Personen, die zu Wurzelunter-suchungen befähigt sind, in entsprechender Anzahl unter Fuhrung von in diesen Arbeiten erfahrenenSachverständigen zu Kolonnen zu vereinigen. Diese haben, unbeschadet der in der Umgebungvon Seucheherden gebotenen besonderen Maßregeln, alle dem Weinbau dienenden Rebpflanzungenunter Vornahme einer entsprechenden Zahl von Wurzeluntersuchungen in regelmäßiger Wiederkehrzu begehen so, daß jede Rebpflanzung nach längstens 2 Jahren wieder an die Reihe kommt. Ingefährdeten Gegenden ist die Zeitfolge dieser engeren Untersuchungen nach Bedarf zu verkürzen,während sie für Rebpflanzungen, die vereinzelt außerhalb eines geschlossenen Weinbangebietesliegen, verlängert werden kann.

Des ferneren werden Begehungskolonnen gebildet, die unter Beachtung aller passenden Vor-sichtsmaßregeln jährlich einen Tei l der Rebpflanzungen des Landes zu begehen haben. Diese Be-gehungsabteilung besteht aus einem Leiter und einer entsprechenden Anzahl von Sachver-ständigen und Arbeitern.

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Die Sachverständigen, sowohl für die engeren Untersuchungen wie für die Begehungen werdenim Austrag des zuständigen Generaldirektors durch den Weindauaufsichtskommissar, unter Vor-behalt jederzeitigen Widerrufes, zu den Arbeiten herangezogen. Dieselben verpflichten sich, imFalle der Kündigung durch Unterfertigung der angebogenen Erklärung (Anlage F) eine vierzehn-tägige Kündigungsfrist einzuhalten.

Die Arbeiten geschehen unter Leitung des Weinbauaufsichtskommissars. Die Ausführung der-selben erfolgt durch Kolonnen von je 2—6 Sachverständigen, die einem hierzu bestimmten Sach-verständigen, dem sogenannten Kolonnenführer unterstellt sind, und denen eine entsprechendeAnzahl Arbeiter beigegeben wird. Der Kolonnenführer erhält von dem Weinbauaufsichtskom-missar eine Vollmacht (Anlage G), die ihn zur Vornahme der ihm übertragenen Untersuchungenund sonstigen Arbeiten — auch gegen den Willen der Weinbergsverfügungsberechtigtenermächtigt.

Den Sachverständigen wird die gewissenhafte Ausführung der ihnen übertragenen dienstlichenVerrichtungen zur Pflicht gemacht Der Führer hat den Anordnungen des Weinbauaussichts-kommissars, das Kolonnenmitglied denjenigen des Führers unbedingt Folge zu leisten.

Jedem Führer wird durch den Weinbauaufsichtskommissar ein bestimmt abgegrenztes Arbeitsfeldzugewiesen, über das hinaus derselbe seine Tät gkeit nicht auszudehnen befugt ist, es sei denn,daß ihn zwingende Gründe hierzu veranlassen, wovon der Weinbauaufsichtskommissar sofort inKenntnis zu setzen ist. Für die Arbeiten sollen nur solche Arbeiter eingestellt werden, die mit denWeinbauarbeiten vertraut sind, und so weit als tunlich, sollen dieselben aus den Orten desbetreffenden Arbeitsfeldes entnommen werden.

Der Kolonnenführer hat für ein rechtzeitiges Engagement der für die Untersuchungen benötigtenArbeiter Sorge zu tragen, und zwar, sofern er mit den Ortsverhältnissen nicht bekannt ist, unterInanspruchnahme und unter Mitwirkung des Bürgermeisters.

Anfang und Ende der Arbeiten in einer Gemarkung soll dem Bürgermeister vom Führer an-gezeigt werden Beschränken sich die Arbeiten ans einzelne Gemarkungsteile, so ist dies in derAnzeige anzugeben.

Ein angenommener Arbeiter soll ohne triftigen Grund, der tunlichst dem Weinbauaufsichts-kommissar vorher mitzuteilen ist, nicht entlassen werden.

Der Führer hat nicht das Recht, ein Kolonnenmitglied zu entlassen.Nach Beendigung des Tagewerkes sollen die Sachverständigen und die Arbeiter, vor dem Ver-

lassen des Arbeitsfeldes, Schuhwerk und Geräte gründlich reinigen und für den Nachhausewegnur Straßen und Fuhrwege benutzen, soweit ein teilweises Durchkreuzen von Weinpflanzungennicht durchaus unerläßlich ist.

Nach Schluß der Weinberge ist der Führer dafür verantwortlich, daß die Arbeiter, solangesie sich im geschlossenen Weinbergsgelände befinden, sich stets unter Aufsicht befinden. Dies giltganz besonders für den Gang zur Arbeitsstelle und für de Heimkehr.

In reblausverdächtigen Gemarkungen, insbesondere in der Nähe von Reblausherden, sind vonjedem Heimwege — mittags und abends — auch von jedem Uebergange von einem Arbeitsfeldin ein anderes, Schuh- und Handwerkszeug mittelst Kresolwaffer zu desinfizieren, zu welchemZwecke die Abteilung während ihrer Tätigkeit in einem reblausverdächtigen Arbeitsfelde stetsKresolwaffer nebst Schuh- und Kleiderbürste mit sich zu führen hat.

Ohne triftigen Grund ist es dem Führer nicht gestattet, seine Kolonne zu verlassen.

22a

253

Page 10: A - N° 22 / 11 avril 1908

254

Das Untersuchen der Weinstocke ist mit möglichster Schonung der Pflanzungen auszuführen,dabei ist jedoch darauf zu halten, daß unbedingt von jedem zu untersuchenden Stocke Wurzelnaus den verschiedenen Bodenschichten, in der Regel je eine oder niedrere Wurzeln aus derobersten Tiefe, bei zweifelhaftem Ergebnis auch aus den untersten Bodenschichten, zur Unter-suchung gelangen. Wenn besondere Umstände auf ein Vorhandensein der Reblaus schließenWen, ' obgleich das Insekt an den untersuchten Wurzeln nicht gefunden wurde, so ist der Unter-suchende unter Zustimmung des Führers berechtigt, einen oder mehrere Stöcke gänzlich heraus-zunehmen behufs eingebender Untersuchung sämtlicher am Stocke vorhandenen Wurzeln. Findetsich auch dann die Reblaus nicht vor, so hat der Führer mit dem Verfügungsberechtigten eineVereinbarung zu treffen über den Wert des oder der zu entschadigenden gesunden Stöcke. Wenneine Einigung nicht erzielt werden kann, so ist dem Weinbauaufsichtskommissar Anzeige zu er-statten behufs Herbeiführung der Abschätzung des Schadens gemäß Großh. Beschluß vom 6.Januar 1908. Die Vereinbarung oder Abschätzung unterliegt in jedem einzelnen Falle der Ge-nehmigung des zuständigen General-Direktors.

Der Besichtigung der Untersuchung der geschlossenen Gärten und Hausstöcke bat in jedemFalle eine Anmeldung bei dem Besitzer oder Verfügungsberechtigten vorauszugehen. Im Falleder Weigerung des letzteren ist nach Art. 2 des Gesetzes vom 12. M a i 1905 zu verfahren.

Der Arbeiter darf die an der abgeschnittenen Wurzel haftende Erde nickt abklopfen.Die Begehung der Weinpflanzungen bat in der Weise zu erfolgen, daß die Sachverständigen

in Begleitung der ihnen zugeteilten Arbeiter in nicht zu engen und nicht zu weiten Abständenvon einander aufmerksam durch das Weingelände schreiten, dergestalt, daß dem Auge die Be-schaffenheit jedes Stockes bemerkbar ist und keine anormale oder Krankheitserscheinung entgeht,daß aber andererseits durch allzu geringe Abstände keine unnütze Zeitverschwendung eintritt.

Sobald sich krankhafte oder in der Entwickelung zurückgebliebene Stocke vorfinden, oder wennfremde, in der Gegend nicht übliche, insbesondere amerikanische Rebenarten bemerkt werden, sosind diese Stocke, soweit erforderlich auch deren nächste Umgebung, ans ein Vorhandensein derReblaus zu untersuchen. Diese Untersuchung ist, wenn die Ursache der Krankheit zweifelhafterscheint, auch auf die nächststehenden gesund scheinenden Stöcke auszudehnen. Sind auch danndie Zweifel nicht gehoben, so hat der Führer die verdächtige Stelle, unter Angabe der örtlichenLage und des Besitzers der Parzelle, dem Weinbauaufsichtskommissar zu melden.

Im Falle des Vorfindens von ohne ersichtlichen Grund ausgehauenen Weinbergsparzellenoder Parzellenteilen, namentlich jüngerer Pflanzungen, find de leeren Flächen auf ein Vor-handensein von Stockausschlägen zu untersuchen: diese und, soweit es angezeigt erscheint, dienächste Umgebung, sind auf Reblaus zu untersuchen.

Wenn sich bei einer Untersuchung die Gewißheit einer Reblausinfektion ergibt, so hat, fallsder Aussichtskommissar oder dessen Delegierter nicht anwesend ist, der Abteilungsleiter sofort allediejenigen Anordnungen zu treffen, welche die Gefahr der Verschleppung des Inseltes zu be-seitigen geeignet sind und des näheren unter den Dienstbefugnissen der Kantonalsachverständigenverzeichnet sind.

Zu den Begehungen sollen regelmäßig die Lokalbeobachter in Reblausaugelegenheiten zu-gezogen werden, und zwar soll jeder Lokalbeobachter die Begehungskolonne innerhalb der Grenzenseines Aufenthaltsbezirkes begleiten und dem Kolonneuführer diejenigen Weinpflanzungen be-zeichnen, die ihm während seiner Tätigkeit als Lokalbeobachter als „verdächtig" aufgefallensind. Der Führer soll es sich angelegen sein lassen, die Lokalbeobachter über die Reblaus-

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krankheit, sowie über sonstige gelegentlich der Begehungen beobachteten Nebenkrankheiten auf zu-klären und zu belehren.

Während der Begehungen hat der Führer sein Augenmerk ans ein etwaiges Vorhandensein vonverbotswidriger Weinbergsdriesche zu richten, im Falle des Vorfindens sind Name und Wohnort desBesitzers und genaue Ortslage der betreffenden Parzellen festzustellen, zu vermerken und demBürgermeister anzumelden; auch ist dem Weinbauaufsichtskommissar am Schluß der Arbeiten einVerzeichnis sämtlich vorgefundener Weinbergsdriesche vorzulegen. Auch auf sonstige Verstöße gegendie zum Schütze gegen die Reblaus erlassenen Vorschriften ist zu achten und vorkommendenFalls dem Weinbauaufsichtskommissar Anzeige zu erstatten.

Die Begehungen haben sich auf sämtliche Weinpflanzungen des der Abteilung zugewiesenenArbeitsfeldes zu erstrecken, und zwar einschließlich der Gärten und Hausstöcke.

Im Falle der Auffindung eines Reblausherdes hat der Weinbauaufsichtskommissar sowohl diedurch die jeweilige örtliche Lage bedingten Schutzmaßregeln, als auch die Vernichtungsarbeitenzu bestimmen.

Der jährliche Arbeitsplan, den der Weinbauaufsichtskommissar dem zuständigen Generaldirektorzur Genehmigung zu unterbreiten hat, soll die Begehung durch fliegende Kolonnen jedes einzelnenWeinberges nach längstens acht Jahren wieder vorsehen.

Luxemburg, den 8. April 1908.Der Staatsminister, Präsident

der Regierung,Eyschen.

Herr in .ist auf Grund des Art. 4 (8) des Ministerialbeschlusses vom 1908, zum Lokalbeobachterfür den Aussichtsbezirt Nr , Gemeinde . . , ernannt worden, und befugt, in Erfüllung seinerAusgabe jederzeit die in Betracht kommenden Grundstucke zu betreten und dort die erforderlichen Arbeitenvorzunehmen.

Grevenmacher, den 19Der Weinbauaufsichtskommissar,

Herr . i nist auf Grund des Art. 8 des Ministerialbeschlusses vom 1908 zum Kantonalsachverständigenfur Reblansangelegenheiten für den Kanton Aussichtsbezirke Nr bis Nrernannt worden und befugt in Erfüllung feiner Aufgabe jederzeit mit feinen Gehülfen die in Betrachtkommenden Grundstücke zu betreten und dort die erforderlichen Arbeiten vorzunehmen.

Grevenmacher, den 19 .Der Weinbauaufsichtskommissar,

Vollmacht.Anlage A1.

Vollmacht.Anlage A.

255

Page 12: A - N° 22 / 11 avril 1908

256

Anlage B.

Aussichtsbezirk Nr.Nachweisung

des Lokalbeobachtersüber die vorgekommenen Neupflanzungen von Weinreben im Jahre.

Laufende

Nr.

Namen und Wohnortdes

Besitzers. Reb

enso

rte.

Stü

ckza

hl.

Ort

der Anpflanzung.

Herkunftder

Reben.

Bemerkungen,

Aussichtsbezirk Nr.Revisionsbuch

Anlage C.

für denLokalbeobachter

Laufende

Nr.

Angabe

der besichtigten Pflanzung.

Datumder

Besichtigung,Bemerkungen.

RebschaubuchAnlage D

des Kantonalsachverständigenfür den Kanton. Aussichtsbezirke Nr. bis Nr.

Datum

der

Besichtigung.

Zeitaufwand.

Abreise Rückkehr.Gemeinde.

Ort

genannt.

Angabe ob dieRevisionsbücher der

Lokalbeobachterrichtig geführt sind.

Bemerkungen.Krautheitserscheinungen

und Notizen uber denBezug fremder Robensind hier einzutragen.

Page 13: A - N° 22 / 11 avril 1908

257

Anlage EKanton

Verzeichnisder Rebschulen, in denen Reben zum Verkauf gezogen werden, sowie der Rebpflanzungen in Handelsgärtnereien.

Aufgestellt zu . . , den 19Der Kantonalsachverständige.

E r k l ä r u n g .Ich verpflichte mich hierdurch, im Falle meiner Zuziehung zu den Reblausbekämpfungsarbeiten im Groß

herzogtum Luxemburg, die einmal übernommene Arbeit nicht zu jedem beliebigen Zeitpunkte, sondern erstnach Ablauf einer vierzehntägigen Kündigungsfrist niederzulegen und von dieser Kündigung nur aus zu-länglichen Gründen Gebrauch zu machen.

Ort . , DatumUnterschrift:

VollmachtAnlage G.

Herr inist auf Grund des Art, 14 des Ministerialbeschlusses vom 1908 zum Sachverständigen-Kolonnenführer bezeichnet worden und befugt; in Erfüllung seiner Aufgabe jederzeit mit seiner aus .........Mann bestehenden Kolonne die in Betracht kommenden Grundstücke zu betreten und die erforderlichen Ar-beiten dort vorzunehmen.

Grevenmacher, den 19Der Weinbanaussichtskommissar,

Avis. — Administration communale.

Par arrêté grand ducal du 8 avril ct., M.Emile Souvignier, industriel à Bissen, a éténommé bourgmestre de la commune de Bissen,en remplacement de M. Jean Souvignier, décédé.

Luxembourg, le 11 avril 1908.

Le Directeur général de l'intérieur,H. KIRPACH.

Bekanntmachung. — Gemeindeverwaltung.

Durch Großh. Beschluß vom 8. d. Mts. istHr. Emil Souvignier, Industriel zu Bissen,zum Bürgermeister der Gemeinde Bissen, an Stelledes verstorbenen Hrn. Johann Souvignierernannt worden.

Luxemburg, den 11. Apri l 1908.Der General-Direktor des Innern,

H. Kirpach.

Lfd.Nr. Gemeinde.

Artder Anlage,

Flächeqm. Besitzer.

Tag Art Ergebnis

der Untersuchung.Bemerkungen.

Anlage F.

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258

Markt- und Ladenpreise. — Monat Februar 1908.

Bezeichnung

Lebensmittel

u. dgl.

Weizen

Mifchelfrucht.Roggen

Gerste

Hafer

Haldekorn

Erbsen

Bohnen

Linsen.

Kartoffeln

Weizenmehl

Roggenmehl

Mifchelmehl.

Ochsenfleisch.Kuh- od. Rindfl.

Schweinefl. frisch

gerauchert

Kalbfleisch.

Hammelfleisch

Butter

Eier

Stroh

Heu

Klee

Buchenholz

Eichenholz,

Weißholz.

M a ß

oder

Gewicht

100 Kg

per Kg.

P Dtzd

500 Kg

p. Stere.

Die

kirc

h.

26,40

24,84

23,10

23,00

19,73

20,00

25,00

35,00

35,00

7,00

0,50

0,40

0,45

1,90

1,90

1,80

2,50

1,75

2,30

2,95

1,00

30,00

40,00

35,00

17,50

8,50

6,00

Ech

ter n

ach

28,00

26,00

24,00

25,00

21,00

16,50

22,00

30,00

40,00

7,00

0,50

0,40

0,45

1,80

1,60

1,80

2,50

2,00

2,00

2,56

1,12

22,50

32,50

17,00

9,00

Elc

h a.

d.

Alz

ette

.26,00

24,50

24,00

22,00

22,00

20,00

20,00

50,00

9,00

0,55

0,45

0,45

1,85

1,75

2,00

2,50

2,10

2,10

3,43

1,34

25,00

40,00

42,00

15,00

8,50

7,50

Gre

venm

ache

r.

26,00

24,00

22,00

20,00

22,00

22,00

20,00

50,00

9,00

0,50

0,38

0,40

1,70

1,70

1,80

2,20

1,80

2,511,20

30,00

45,00

14,00

7,50

Luxe

mbu

rg.

25,00

23,00

22,00

20,00

21,0024,00

32,00

32,00

48,00

8,00

0,51

0,32

0,41

2,10

1,90

2,00

2,50

1,93

2,02

2,93

1,27

32,78

43,33

43,33

15,00

10,00

Mersc

h.

28,00

25,00

24,00

22,50

23,50

30,00

30,00

37,50

8,00

0,50

0,30

0,40

1,85

1,85.

1,90

3,00

2,10

2,40

2,92

1 00

25,00

15,00

30,00

15,00

9,00

Red

inge

n

25,00

23,00

21,00

20,00

22,56

18,00

19,60

19,00

28,00

6,50

0,55

0,30

0,40

1,80

1,65

1,60

2,20

1,70

1,80

2,17

1 22

25,00

40,00

30,00

12,00

8,00

6,00

Rem

ich.

28,00

26,00

23,00

26,00

24,00

30,00

7,50

0,50

0,40

1,75

2,00

2,50

2,00

1,80

2,87

1 21

25,00

30,00

34,00

16,00

12,00

Ulslin

gen.

32,00

20,00

23,00

22,00

13,00

13,00

38,00

10,00

0,55

0,45

2,20

2,00

2,00

2,50

2,00

2,20

2,901,25

25,00

30,00

30,00

10,00

8,00

Via

nden

.

27,50

25,00

22,50

21,00

22,50

20,00

24,00

33,00

7,50

0,50

0,45

0,47

1,70

1,55

1,60

2,20

1,60

2,20

2,80

1 00

25 00

36,00

32,00

12,50

8,50

Wilt

z.

27,50

25,50

23,00

20,50

22,00

20,00

27,00

6,00

0,50

0,36

0,47

1,87

1,87

1,75

2,50

2,20

2,00

2 55

1,11

25,00

57,50

37,50

12,50

7,00

5,50

Page 15: A - N° 22 / 11 avril 1908

259

Avis. — Assurance-maladie.Par arrêté du soussigné en date de ce jour

les modifications apportées par l'assemblée gé-nérale du 31 mars 1908 aux art. 5 I et 29 desstatuts de la caisse de maladie de la société LeGallais Metz & Cie pour ses hauts fourneaux àEsch .s/A., ont été approuvées.

Bekanntmachung. — Krankenversicherung.

Durch Beschluß des Unterzeichneten vom heu-tigen Tage sind die an den Art. 31 und 29 desStatuts der Krankenkasse der Gesellschaft LeGallais Metz u. Co. für ihre Hoch-öfen zu Esch a. d. A l z . durch die General-versammlung vom 31. März 1908 vorgenommenenAenderungen genehmigt worden.

A r t 5, I, ist abgeandert, wie folgt :Vom Beginne der Krankheit ab freie arztliche Behandlung, freie Arznei sowie Brillen, Bruchbänder und älndiche

Heilmittel.Zu diesem Zwecke hat der Kassenvorstand mit den Aerzten, Apothekern, und wenn tunlich, mit Krankenhäusern,

schriftliche Verträge abzuschliessen, und zwar in doppelter Ausfertigung und höchstens auf die Dauer von fünf Jahren.Diese Verträge sind vom Medizinalkollegium zu begutachten.

A r t . 29, Absatz 2, erhält folgende Fassung:Ordentliche Generalversammlungen finden statt.1° im Dezember jeden Jahres zur Vornahme der Wahl des Revisions-Ausschusses und eventuell der teilweisen Neu

wahlen für den Vorstand.2" im April jeden Jahres zur Beschlussfassung über die Abnahme, der Jahres-Rechnung.

Luxembourg, le 9 avril 1908.Le Ministre d'État, Président

du Gouvernement,EYSCHEN.

Luxemburg, den 9. Apri l 1908.

Der Staatsminister, Präsidentder Regierung,

Eyschen.

Avis. — Règlement communal.

Dans ses séances des 24 octobre 1907, 14 no-vembre 1907 et 6 février 1908, le conseil com-munal de Hollerich a introduit certaines modi-fications au règlement en vigueur dans cettecommune concernant l'ouverture des rues pardes particuliers et la police des bâtiments. —Ce règlement a été dûment publié.

Luxembourg, le 9 avril 1908.

Le Directeur général de l'intérieur,H. KIRPACH.

Bekanntmachung. — Gemeindereglement.

In seinen Sitzungen vom 24. Oktober 1907,14. November 1907 und 6. Februar 1908, hatder Gemeinderat von Hollerich gewisse Auderungenan dem für diese Gemeinde bestehenden Regle-mente über die Anlage von Straßen durch Privateund die Baupolizei, vorgenommen. — Dieses Regle-ment ist vorschriftsmäßig veröffentlicht worden.

Luxemburg, den 9. Apri l 1908.

Der General-Direktor des Innern,H. Kirpach.

Avis. — Titres au porteur.I l résulte d'un exploit de l'huissier Weilzel de Luxembourg en date du 3 avril ct., qu'il a été fait opposition,

au coupon de 1906-1907 des actions nos 1247, 1872, 3535, 4567 et 4971, de la société en commandite desforges d'Eich établie à Eich sous la raison sociale de Le Gallais-Metz et Compagnie, chacune d'une valeurnominale de 1000 fr.

L'opposant prétend que les coupons dont s'agit ont été détruits ou égarés.Le présent avis est inséré au Mémorial en exécution de l'art. 4 de la loi du 16 mai 1891, concernant la

perte des titres au porteur.Luxembourg, le 11 avril 1908.

Le Directeur général des finances;M . MONGENAST.

Page 16: A - N° 22 / 11 avril 1908

Caisse d'épargne. — A la date du 9 avril 1908, le livret n° 97170 a été déclaré perdu. Le porteur du ditlivret est invité à le présenter dans la quinzaine à partir de ce jour, soit au bureau central, soit, à un bureauauxiliaire quelconque de la Caisse d'Epargne, et à faire valoir ses droits. Faute par le porteur de ce faire dansle dit délai, le livret en question sera déclaré annulé et remplacé par un nouveau.

A la date du 8 avril 1908, le livret n° 108886, a été annulé et remplacé par un nouveau.

Luxembourg, le 10 avril 1908.

Luxembourg; Imprimerie de la cour. V. Buck.

260