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Travail coopératif
circonscription d’Altkirch 2008/2009
Aide-mémoire Pour écrire les textes au cycle 3
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Mode d’emploi
Document réalisé par Aline Verney, Alexandre
Royal, Roland Schlier, Edouard Riff
SOMMAIRE
Organisation ..................................................................................................................................................... 4
Usage ............................................................................................................................................................... 4
sur le fond..................................................................................................................................................... 4
Sur la forme .................................................................................................................................................. 5
utiliser directement l’aide-memoire enseignant pour l’élève...................................................................... 5
faire constuire entièrement l’aide-memoire .............................................................................................. 5
Position intermédiaire ............................................................................................................................... 5
Proposition de mode d’utilisation ..................................................................................................................... 5
Généralités ................................................................................................................................................... 5
Trois règles générales ................................................................................................................................ 5
Une nécéssité ............................................................................................................................................ 6
Un plus...................................................................................................................................................... 6
Partie grammaire ......................................................................................................................................... 6
G0 et G1.................................................................................................................................................... 6
G2 ............................................................................................................................................................. 6
G3 ............................................................................................................................................................. 7
G4.1 .......................................................................................................................................................... 7
G4.2 .......................................................................................................................................................... 7
Les récapitulatifs....................................................................................................................................... 7
CI .............................................................................................................................................................. 7
Remarque générale sur la conjugaison. .................................................................................................... 8
G5 ............................................................................................................................................................. 8
Orthographe ................................................................................................................................................. 8
OG ............................................................................................................................................................ 8
Le cas particulier d’OG5 ............................................................................................................................ 9
OL ............................................................................................................................................................. 9
Fondements théoriques .................................................................................................................................... 9
une vision de la grammaire cohérente, conforme aux programmes et abordable........................................... 9
une vision de la conjugaison synthétique....................................................................................................... 9
une forme facilitant la mémorisation et la mise en réseau des connaissances .............................................. 12
Mode d’emploi de l’enseignant
ORGANISATION
L’ensemble du document suit la logique d’organisation et le lexique des programmes de 2008. Les savoirs sont
organisés de façon à favoriser leur mise en réseau, c’est-à-dire sous forme de topogramme (ou carte mentales,
ou carte d’organisation d’idées, etc.)
Une signalétique est proposée. La voici :
G grammaire
G1 topogramme de grammaire numéro 1.
la notion est à acquérir au CE2.
la notion est abordée au CM1.
la notion est abordée au CM2.
la notion est développée du CM1 au CM2.
la progression n’est pas précisée dans les programmes.
Ce qui est éclairci est hors programme.
USAGE
SUR LE FOND
L’idée est de structurer l’usage des cours (topogrammes, cartes mentales…) lors de « l’écrire » en générale.
Quand l’enseignant corrige une rédaction, une dictée, une explication en Mathématiques, en Sciences… il
pourra avoir plusieurs niveaux de correction :
Le « très bon élève » : un trait dans la marge montre une erreur dans la ligne, qu’il faut trouver…
Le « bon élève » : l’erreur est soulignée.
L’élève « moyen » : l’erreur est soulignée et un renvoi vers le topogramme général est écrit, par
exemple : les hibous => OG1
L’élève « en difficulté » : l’erreur est soulignée et un renvoi vers le topogramme spécifique est écrit,
par exemple : les hibous => OG1 (E2)
SUR LA FORME
UTILISER DIRECTEMENT L’AIDE-MEMOIRE ENSEIGNANT POUR L’ELEVE
Il est possible de donner l’ensemble du document à l’élève (en version informatique ou papier). Dans ce cas,
c’est en l’utilisant que l’élève apprend. Un topogramme appris et compris (ou une case apprise et comprise) est
coloriée.
FAIRE CONSTUIRE ENTIEREMENT L’AIDE-MEMOIRE
Il est aussi possible de faire construire entièrement l’aide-mémoire par l’élève. Dans ce cas, le document sert
de référent au professeur. Ainsi, c’est en apprenant que l’élève construit son document.
POSITION INTERMEDIAIRE
Enfin, il est possible de prendre une position intermédiaire. C’est dans cette optique que sera développée
l’explication ci-après. Le document est distribué dans une version incomplète aux élèves (voir fichier
informatique). Il est complété au fur et à mesure de l’année. L’élève apprend et se construit son outil, guidé par
ce qui est donné en l’état.
PROPOSITION DE MODE D’UTILISATION
Les propositions qui suivent reflètent un point de vue. Elles ne prétendent ni être « ce qu’il faut faire », ni « ce
qu’il y a de mieux à faire ». Elles sont une base qui doit être confrontée et adaptée à la pratique et la sensibilité
de chaque enseignant.
Dans les explications qui suivent, l’aide-mémoire enseignant sert de base de connaissance pour l’enseignant.
L’élève, pour sa part, travaille sur le document correspondant à l’aide-mémoire élève.
GENERALITES
TROIS REGLES GENERALES
Le topogramme est donné en début d’apprentissage, après un temps de découverte ou d’étude (en
institutionnalisation).
Ce qui a été vu en classe est colorié.
Le topogramme peut, durant la phase d’appropriation, être complété par une affiche ou un cours.
UNE NECESSITE
Quand on demande à l’élève d’apprendre par cœur, le support d’apprentissage principal doit être le
topogramme car, du coup, l’élève se crée, plus ou moins consciemment, une image mentale des connaissances
apprises et de leurs liens avec les autres connaissances. Exemple : si j’apprends les exceptions E1 sur le
topogramme OG1.1, j’associerai machinalement ces exceptions aux pluriels et donc, quand j’entendrai
« pluriel », je penserai « E1 ».
UN PLUS
Quand les élèves dessinent, colorient, se crée une multitude de repères pour chaque case abordée, cela devrait
également faciliter la mémorisation.
PARTIE GRAMMAIRE
G0 ET G1
Ici, seuls quelques exemples sont à compléter. Les écrits sont volontairement minimalistes. Ils se concentrent
sur les mots-clefs.
Les exemples sont inventés par l’élève et écrits au crayon de papier. Cela permet à chaque élève de
s’approprier son outil de façon individuelle, voire émotionnelle. Ainsi, Pierre le footballeur aura le droit d’écrire
« On a gagné ! » tandis que Morgane la cavalière préfèrera « Quel beau cheval ! »… La correction par
l’enseignant permet de vérifier la bonne compréhension par l’élève : ici, pour G1.3, il s’agit bien de phrases
exclamatives.
G2
Ces topogrammes comportent peu d’explications pour l’élève. Ils peuvent être complétés par l’usage du
glossaire qui donnera les définitions des mots. L’idée, ici, était de donner une vision synthétique des classes et
des natures de mots. On a ainsi retenu la conception suivante : « la nature d’un mot est indépendante du
groupe de mots dans lequel il se trouve et est donnée par dictionnaire. »
D’une part, les techniques pour reconnaître la nature d’un mot étant multiples, il est souhaitable de compléter
ce topogramme par des affiches ou un cours complémentaire portant sur les techniques. D’autre part,
l’appropriation des techniques étant hautement liée à l’entrainement, il semble souhaitable de réactiver
régulièrement l’analyse grammaticale des natures (une fois par semaine au moins). De fait, à force
d’entrainement, les élèves se passeront des affiches et s’orienteront vers le topogramme quand ils auront « un
trou ».
G3
Ici, le choix a été fait de fournir un document peu personnalisable. L’élève colorie la case lorsqu’elle a été
abordée en classe. De cette façon, quand il utilisera le document pour s’aider, il saura qu’il devra regarder la
case coloriée, les autres cases n’étant pas utilisées pour le moment.
Les remarques concernant un cours complémentaire ou des affiches et des activités d’entrainement restent
valables ici encore (voir G2).
Notons que le verbe étant à la fois une nature et une fonction, il semble intéressant de parler de « noyau »
plutôt que de parler de « verbe » (ou de « nom ») de façon à limiter les confusions (un élève qui dira verbe
n’aura pas « faux », mais l’enseignant préférera utiliser le terme « noyau » ou « noyau-verbe »).
G4.1
En CM2, ce topogramme peut être utilisé par l’élève pour savoir quels temps employer dans son texte. Il est
souhaitable de colorier les signes identiques pour en faciliter la lisibilité.
Dès le CE2, il est aussi possible d’utiliser ce type de présentation sous forme d’un affichage : on met une
gommette dans les temps que l’on peut utiliser dans notre texte. Du coup, on voit que d’autres temps existent,
mais on n’est pas obligé de les utiliser…
G4.2
Le document de présentation donne une vision synthétique des attentes institutionnelles… Les fiches à
compléter sont données et complétées au fur et à mesure de la séquence, de l’année, de la scolarité…
LES RECAPITULATIFS
Ces documents peuvent être donnés en cas de difficultés.
CI
Les cartes d’identités des verbes sont à construire et à compléter au fur et à mesure de la séquence, de
l’année, de la scolarité… Quelques exemples sont fournis (voir aide-mémoire enseignant). L’idée est d’organiser
les informations :
permettant de conjuguer un verbe irrégulier : il faut connaître ses principaux radicaux, ses
particularités (son radical et ses participes),
facilitant le repérage des verbes qui se ressemblent, permettant ainsi de les conjuguer.
REMARQUE GENERALE SUR LA CONJUGAISON.
L’idée de la partie G4 est de proposer une autre vision de la conjugaison, de la rendre plus intelligible. Ainsi, au
lieu se concentrer sur le traditionnel trinôme radical/temps/terminaison, nous avons pensé autrement.
Après observation, nous avons constaté :
Qu’il existait moins de 20 terminaisons :
Personnes Terminaisons
Je s, e, x, ai
Tu s, x
Il, elle, on d, a, t, e
Nous ons, mes
Vous ez, tes
Ils, elles nt
Que le présent était la base.
Que l’imparfait a toujours un « -i- » ou « -ai- » dans toutes les personnes.
Que le futur simple a toujours le son « R ».
Que le conditionnel a le son « R » du futur et le « -i- » ou « -ai- » de l’imparfait.
La encore, la notion d’entrainement semble importante. On pourra par exemple pratiquer la « conjugaison
mentale », avec ou sans topogramme sous les yeux avec des consignes du type :
Conjuguer faire, première personne du singulier, passé simple de l’indicatif.
Quel est le participe passé de « prendre » ?
Quel est le temps et le mode du verbe suivant : « Nous mangerons » ?
Quelle est la règle de formation du passé antérieur ?
…
G5
Cette fiche peut paraitre compliquée… Mais les accords grammaticaux sont loin d’être quelque chose de
simple. Pour l’élève, ce document synthétique résume ce que « je dois savoir à la fin du CM2 ». Il n’y a que 3
règles à connaître : « accord dans le GN », « accord avec le sujet » et « pas d’accord ».
Ces règles peuvent être affichées dans la classe avec des exemples. La question du comment renvoie à OG2 et
OG3.
ORTHOGRAPHE
OG
Nous proposons de fournir à l’élève l’ensemble des fiches OG. Les parties abordées seront coloriées au fur et à
mesure de l’apprentissage.
LE CAS PARTICULIER D ’OG5
Il y a deux fiches OG5… Les homophones ne sont jamais mis côte-à-côte pour ne pas créer de confusion.
OL
La fiche OL1 peut être donnée aux élèves, les listes sont écrites à la main.
FONDEMENTS THEORIQUES
Trois idées ont motivé et guidé nos travaux :
1. Proposer une vision de la grammaire cohérente, conforme aux programmes et abordable.
2. Proposer une vision de la conjugaison synthétique.
3. Proposer une forme facilitant la mémorisation et la mise en réseau des connaissances.
UNE VISION DE LA GRAMMAIRE COHERENTE, CONFORME AUX PROGRAMMES ET
ABORDABLE
Nous ne nous étendrons pas sur ce qui relève de la grammaire (hors conjugaison). Retenons que les recherches
furent nombreuses, laborieuses, souvent contradictoires. Nous avons suivi la logique suivante :
Les termes privilégiés sont ceux des programmes.
Les notions et définitions doivent être cohérentes et intelligibles pour l’élève et pour l’enseignant.
UNE VISION DE LA CONJUGAISON SYNTHETIQUE
La conjugaison a été abordée à partir des travaux présentés dans les pages suivantes.
UNE FORME FACILITANT LA MEMORISATION ET LA MISE EN RESEAU DES
CONNAISSANCES
La mise en forme relève de la logique de « carte mentale » :
Une vidéo : http://www.dailymotion.com/video/x1dmux_mind-mapping-finlande_family
Des exemples :
http://www.mindmapping.com/img/maps_fr.jpg