almanach

24
1992 2007

Upload: kamil-tchalaev

Post on 06-Mar-2016

213 views

Category:

Documents


0 download

DESCRIPTION

Almanach Almanach

TRANSCRIPT

Page 1: Almanach

1992 2007Maquette, saisie et textes : Kamil TchalaevCommentaires en italique : Sabine Jamet

Dessin de la couverture :Nadia Shihab (performanse cabines, biennale d’Istanbul)

Crédits photos : voir la liste à la page 23© Ecole Sauvage, pour l’Assemblée Générale NALI

Paris-Genève, janvier 2007

Page 2: Almanach

Ecole Sauvage NALIhistorique

4 juin 1989: Inauguration Underground de la

“Svabodnaya Academia” (CBA), Académie

Libre, à Moscou.

Ses fondateurs, jeune avant-garde artistique

moscovite : Alexis Blinov, Irene Bourmistrova,

Katia Ryjikova, Gor Chahal, Alexandre

Boutouzov “Fagot”, les frères Aleinikov, Kamil

Tchalaev, Garry Vinogradov, Boris

Yukhananov...

Creation du ThéâtrePost. Coproduction avec le

groupe underground “Métro” de Yuri Tsariow lors

de l’exposition au Grand Manège, Congrès de

l’Eurofuturisme à Moscou. Parallèlement, des

théâtres, tels “Ermolova” et le studio “Presnia

Rouge”, accueillent ses spectacles-performanc-

es. Importante présentation pluridisciplinaire rue

Vorovskogo, chez Anatoli Vassiliev, création de

la Symphonie n°1 de Kamil Tchalaev.

Timour Novikov,

peintre avant-gardiste, fonde et théorise -

il s’agit du néo-classicisme russe -

la Nouvelle Académie des beaux-arts à Saint-

Petersbourg, en 1993, qu’il dirige jusqu’à sa

mort en 2002.

Le mouvement du Cinéma Parallèle s’initie et se

développe autours des frères Aleinikov, Igor et

Gleb, à Moscou, Evgeni Yuffit, entre Leningrad

et la capitale, tourne de nombreux films de fic-

tion absurdes et expressionnistes, sous la

dénomination du “nécro-réalisme”.

2 23

Crédits photos

Page 2Irène Bourmistrova, Katia Ryjikova, le ténordu choeur de l'église de Vagankovo, Galina Net Galina Yurova. Moscou 4 juin 1989.ThéâtrePost chez le théâtre d’Ermolova, "Lamarche pecheresse d'Athanase de Nikitineau-delà des trois mers"; Gor Chahal, Sasha“Fagot” Boutouzov avec Mitia Myshkine,Kamil Tchalaev. Moscou, 1987Timour Novikov, Petersbourg, années 90Alexandre Sokourov avec les réalisateurs ducinéma parallèle : Igor Aleiniov, GlebAleinikov, Evgeni Yuffit. Moscou, fin 80

Page 3Véra Aleinikova, années 90Kamil Tchalaev, photo Oleg Myshkine.Moscou, 1988

Page 4Affiche d'une exposition dans les ateliers rueJuliette Dodu. Paris, 1991Ollivier Morane dans son bureau à la Base,Levallois-Perret, 1992. Photo K.T.Premier président de la NALI, François deLaubrière, Bretagne, 2006. Photo K.T.Un article dans le “Parisien”, 1992

Page 5Quatuor GLAGOL, Festival de la musiquerusse à Enschede, Pays-Bas, 1994.Photo Yuli GalperinePremière page de la traduction de Lermontovpour la Comédie Française, éditions del'Imprimerie Nationale, 1992Sabine Jamet, Comédie Française, 1992.photo D.R.Kamil Tchalaev, flayer du concert au Passagedu Nord Ouest, Paris 1995. Photo D.R.Première page du programme des "Profanes",performance-spectacle donné par KamilTchalaev et Sabine Jamet au centre culturelDarphane-Amire à Istanbul, 1996

Page 6(colonne de Gauche)Logo brodé du festival d'Assos 1997Genji Ito, Sabine Jamet et les enfants devantle pont ottoman, Assos, 1996Photo K.T.(colonne de Droite)Kamil Tchalaev avec les enfants,à l'entrée du village d'Assos. Photo S.J."Enfance de l'Art", performance avec lesenfants du village. Allégorie du feu.Photo Flavio Albanese, Roma

Page 7(colonne G)Ismail, K.T. et Husein, Assos 1997Photo Cagla OrmanlarPlage de Kadirga, mer Egée, installation etphoto Kamil Tchalaev. Turquie 1997(colonne D)S.J., Huseyin Katircioglu, Tugçe Ulugün,Assos 1996"Secret des étoiles filantes", les enfants,le comédien Ivan Duruz, le public du festivald'Assos, 1997. Photo D.R.

Page 8Premier logo du Collectif 12 (8 mètres de long, feuilled'acier) réalisé par Chantal Rousseau à Mantes, 2000Spoon-bell suspendu près du siège réalisé par AlexisObolensky. Nice, France, ca. 1999. Photo K.T.

Page 9(colonne G)Chantal Rousseau, S.J. et les enfants d'atelier des éten-dards, Mantes 2000. Photo K.T.Khalid, photographié par Abdessamad, adolescents duVal Fourré. Image réalisée lors des ateliers menés par laphotographe Céline Bonnarde.. Cette image et quelquesautres ont été imprimée sur les serf-volants.L'équipe des serf-volantistes du Val a gagné le premierprix au festival de Dijon.(colonne D)En-tête de l'article du Libération, écrit par MayaBouteiller, le 3 octobre 2000.Article du “Courrier de Mantes”, octobre 2000

Page 10(colonne G)Alexis Khhvostenko lors des répétitions de l'Opéraurbain, Mantes-la-Jolie, 2000. Photo K.T.Maquette de scénographie de l'Opéra urbain, réaliséepar Patrick Quédoc. Montreuil, 2000. Photo P.Quédoc(colonne D) Une photo de Khalid, atelier CélineBonnarde, Mantes 2000. Panneau de la ville de Mantes,2000. Photo K.T.

Page 11(colonne G)Carrière de Porcheville face à Mantes, 2000. K.T. etKhvost avaient l’idée de la projection des images sur lasurface blanche de cette carrière ainsi que sur le verrede la station EDF. Photo de repérage K.T.Photo en basLes Tours Sonnantes, Troisième acte de l'Opéra urbain,en attendant la chute des tours dont on voit une enarrière plan (bandée au centre de l'image). Silouettes dumusicien camerounais François Essindi et des enfants,notamment des familles Boo-Bakary et M’BayePhoto panoramique Patrick Quédoc(colonne D) Journaliste et musicien Anton Nikkila, invitéaux Tours Sonnantes, près du dragon de la constructionde Khvost et Oleg Elovoy. Mantes, 2000. Photo K.T.

Page 12Yuri Titov avec un vaisseau mystique. Maison de retraitedu Comité Zemgor, Cormeilles 2001. AlexandrePogoretzky et son tableau en arrière plan. Maison deretraite du Comité Zemgor, Cormeilles 2001. Photos K.T.Sabine Jamet, résidence à Mérida, Venezuela, 2006Photo D.R.

Page 13Yakov Kaploun et Fima Lebedinskaya, Odessa, 1934Photo anonyme. Affiche de l'assemblée générale NALIEcole Sauvage.

Page 14Shirvani Chalaev et Kamil Tchalaev. Exécution del'Hymne national du Daghestan. Salle Cortot, Paris, 4décembre 2006. Photo Nabil BoutrosQuatuor de l'Ecole Sauvage : K.T. alto, NicolasArtamonov 1er violon, Grégory Artamonov 2d violon,Marc Trembovelski violoncelle. Collectif 12, 4 nov. 2006.Photo Siméon Artamonov.

Page 154e Sessions de l'EcoS à Odessa : IMC Artiom filmeavec Hi8. L’ombre de la projection murale d’un enfantIMC jouant du saxoflute. Photos K.T.Yuri Titov dans son atelier, cadre du film CCCCC555

Page 16Affiche du concert d'Eric Himy, salle Cortot.Sabine Jamet et Vlada du centre IMC, 3e Session àOdessa. Photo K.T.

Page 17Abdoul, de l’association Eveil Matin, dirigée par lasoeur Marie-Paule, est en train d'enregistrer unmoteur électrique lors des ateliers EcoS à Mantes laJolie pour l’animation "Qui a tué Mr R". Photo K.T.Avant et après la performance "Tishina" (Silence)dans la cour du musée d'art d'Odessa.Konstantin Skoptsov, peintre, membre de la NALIPhotos K.T.

Page 18Marionnette du professeur Frank Einstein, réaliséepour le tournage du film d’animation "Qui a tué Mr R".Direction d'atelier marionnettes et photo NatachaKantor.ENSATT, Ateliers “Origines du son et mouvement”,une étude extérieure du mouvement, place SaintIrénée, Lyon. Webcam K.T.S.J., Svetlana Dutka, Dr. Vitaly N., Vika, K.T.Maison de réhabilitation des enfants OMC, Odessa,2005, photo automatique.

Page 19K.T. et Karlheinz Essl, Bomb Recto Verso, Adélaide,Péniche Opéra, Paris, 2004. Photo D.R.Affiche du concert au conservatoire Rachmaninov"Hommage à Moussorgsky".Recherches chorégraphiques en milieu urbain :danseur Omer Uysal, Tunnel à Istiklal, Istanbul 2004.Photo Arif NN.

Page 20Flayer et photo de l'exposition "la Manche”, Mantes2003Danseuse japonaise Tombo et S.J., le marché duBarbès, une performance lors des “recherches choré-graphiques : déchets”. Photo num. K.T.

Page 21Ecole Sauvage (famille M'Baye) visite le muséeRodin. Photo K.T.Daryush Tari, les Tours Sonnantes, Mantes 2000.Photo Estelle LesagePerformance au temple d'Athéna, chorégraphie etphoto S.J.Festival d'Izmit, Serap et Lais, chorégraphie S.J.,photo K.T.

Page 22Tristan et Iseult, stage au Collectif 12, une esquissede chorégraphie S.J. Photo K.T.Les Tours Sonnantes, le dernier acte. Au centre, surla boule en bois Yahya, à gauche John Livengoodavec un micro-perche. Photo Estelle LesageK.T. avec krestobass (Croix-basse), Paris 1998. PhotoRoman Zima.

Page 3: Almanach

Juin

Fête de la musique, avec orchestre uni de l’Ecole Sauvage.Au “Petit ney”, Café littéraire, Porte de Montmartre, Paris 18

AvrilDécouverte et apprentissage des Arts de la Scène“Tristan & Iseult”, création d’une tragédie musicaleAvec les élèves de 5ème du Lycée Clémenceau,ZEP du Val Fourré.Ateliers, émissions radio, CD

Janvier

Ateliers de Pratiques Artistiques Friche A.Malraux-Collectif 12. Enregistrement des travaux sonoresavec “orchestre uni” au collectif 12.Premières apparitions du nom éponyme.

“Autoportrait Ecole Sauvage 2001”, CD, Mantes-la-Jolie (France)Walter & Closette Archives, CD Partoff collection

2000

Octobre

Les Tours SonnantesOpéra urbain en 3 jours et 3 actes, Mantes-la-JolieProduction la ville de Mantes, Collectif 12Avec les enfants et les artistes invités : Genji Ito (Japon-Usa),Anton Nikkila (Finland), Alexis Khvost et Oleg Elovoy (Russie),François Essindi (Cameroun), Norbert Estèbe (France)

1999

“Ancien pluviomètre du lac de Lapasosa”Installation sonore éolienne, avec Patrick QuédocPyrénées, frontière franco-espagnoleEnregistrement nocturne numérique, 60’

1998

Création de la Croix Basse, instrument hybride

22

Igor et sa femme Vera perdront leurs vies dans

le crash de l’avion russe en 1994.

En juin 1989, par un mouvement de rupture bien

conscient, déçu de l’art et persuadé de l’impos-

sibilité de diriger une “Académie” sans une édu-

cation digne de ce nom, le président de la

Svabodnaia Academia Kamil Tchalaev émigre,

d’abord en Finlande, ensuite en France. Il est

encouragé tout d’abord par Anton Nikkila, jour-

naliste finlandais, ensuite, en France, aidé par

les dissidents polonais. Une soif de la connais-

sance pousse à cette époque dehors de l’URSS

un autre fondateur de l’Académie Libre, le spé-

cia-liste de l’informatique de la première heure

Alexis Blinov, qui s’installera à Londres.

Immigration, études et survis pour les uns, “émi-

gration interne” et implosion casanière, pour les

autres.

A Moscou, les meilleurs forces continuent leur

lutte artistique contre un adversaire de moins en

moins identifiable.

Après le putsch, la rupture est assumée par une

“installation sans retour” en France.

Les années d’études et une plongée dans les

milieux d’émigration russe de première et sec-

onde vagues.

3

Page 4: Almanach

2002

MaiRecherches et Exp. Chorégraphiques en milieuurbain : Corps et Villes : les abris bus“Brut, opération commandos” Film vidéo (23’)bd du Maréchal Juin, Mantes-la-Jolie (France)

Mars

ODTÜ uluslarasi Çagdas Dans Gûnleri-Recherches et Expériences Chorégraphiques enmilieu urbain; ateliers et performances en collab-oration avec la chorégraphe Emre Coyuncuogluet le groupe Baobab.Ankara (Turquie)

Février-Juillet

Molière, Amphitryonmise en scène Anatoli VassilievMusique originale du spectacle, Kamil Tchalaevavec participation de John Livengood etDaryoush TariThéâtre de la Comédie Française, Paris

2001

Septembre

Festival d’AssosIn memoriam Huseyin KatircioluPerformance dans les ruines du templed’Athéna, (Turquie)

Août

Festival In[ternational de Théâtre de rue d’Izmit“Musique Ablatif”, création avec le groupe d’en-fants du village d’Assos.

Recherches et Expériences Chorégraphiquesen milieu urbain.Avec participation de Lais Foulc (France)

21

En France, au début 90 s’opère unedécouverte du mouvement des squats,assortie de la participation active aux“travaux de table et de scène” dans lesateliers de la rue Juliette Dodu, rencontrede Alexei Khvost, Yura Titov, Yura Gourovet tant d’autres; quelques manifestationsmusicales et performances aux Angesdes Récollets, un engagement pouressayer de sauvegarder ces lieux dansleur état non-conformiste.

La NALI se formalise à Paris au momentde la disparition de l’URSS, en 1992.L’Assemblée constituante se tient à laBase, centre artistique à Levallois-Perret,lieu d’expositions appartenant à OllivierMorane, ancien de “l’Hôpital Ephémère”,qui accueille un grand nombre des pein-tres de l’avant-garde picturale, et nonseulement russes. La Base sera vendueen 1997 pour se transformer en Rigpa deParis, centre du zen-bouddhisme région-al, — c’est dire que les vibrations yétaient positives!!!

La Nouvelle Académie Libre est enreg-istrée sous forme d’Association Loi 1901en avril 1992, par les soins de son pre-mier Président et co-fondateur, vicomteFrançois de Laubrière. Dans le règlementde l’Association, un lien de principe avecAcadémie Libre de Moscou est souligné.

Action légale de la NALI se matérialised’abord sous forme de concerts duQuatuor vocal “Glagol”, formé parTchalaev en même 1992 avec le con-cours des 3 jeunes musiciens etchanteurs russes, arrivés en France à larecherche d’études et d’emploi.

4

Page 5: Almanach

Le “Glagol” est engagé à la ComédieFrançaise cette même année 1992.Pendant deux saisons incomplets, il seproduit dans le “Bal Masqué” deLermotov mis en scène par AnatoliVassiliev, musique de scène d’AlexandreGlazounov (Bal Masqué de VsevolodMeierhold en 1919), transcrite pour unpetit ensemble par Kamil Tchalaev.

La relation entre les anciens protago-nistes moscovites se renoue. A laComédie Française survient égalementune nouvelle amitié avec Sabine Jamet,qui aboutira à une longue période de vieet travail en commun.

Pour des raisons de santé, la promotiondu quatuor s’arrête après une tournée àEnschede, au Pays-Bas, puis reprendpour un concert au Passage du Nord-Ouest en 1995. La NALI entre en périodede l’action latente durant quelquesannées.

1996 est une année cruciale, le premiervoyage en Turquie du tandemJamet/Tchalaev. Pendant ce festivald’Assos, en plus des prestations con-venues du théâtre local (au milieu desmontagnes d’Asie Mineure et de la merd’Egée), leur désir de “dépasser le cadre”se concrétise par le premier essai deréalisation théâtrale avec les enfantsd’Assos.

La présence d’une ribambelle de mômesdans les rues de ce village de 800 habi-tants, appelle une proposition de travailqui aboutira au premier “show” en tempsréel, “Enfance de l’Art” créé sur, autour etsous un pont ottoman à l’entrée du villageantique de Behramkale.

5

Février

Ateliers de Pratiques Artistiques Friche A.Malraux-Collectif 12Mantes-la-Jolie (France)

2003

Novembre

Ateliers de Pratiques Artistiques (musique, danse, image, arts plastiques) Traces etEmpreintes à la mer, sur la terre et dans les airsExposition photos de Fabienne Augié,Projection du film “La Manche” (20’)Friche A.Malraux-Collectif 12, Mantes-la-Jolie (France)

Octobre

Recherches et Expériences Chorégraphiques en milieu urbain : Corps et Villes :IETT-FuniculaireTünel Festival 02, Istanbul (Turquie)Film vidéo (16’)

Juillet-Août

Rech. et Exp. Chorégraphiques en milieuurbain : Corps et Villes : les déchets“La Chapelle” Film-vidéo (13’)Barbès, Paris

Mars-Juin

Rech. et Exp. Chorégraphiques en milieu urbain : Corps et Villes : les cabines“100 façons de téléphoner …” Film rélalisé par Orhan Göztepeen partenariat avec Yildiz Université, Istanbul (Turquie)

20

Page 6: Almanach

2004

Novembre

Ateliers de Pratiques Artistiques (musique, danse, image, arts plas-tiques), en partenariat avec l’Association Eveil Matin au Val Fourré,Friche A.Malraux-Collectif 12, Mantes-la-Jolie (France)

Octobre

BOMB RECTO VERSOMeeting voices & electronicsavec le compositeur Karlheinz Esslà la Péniche Opéra, “Adélaïde”, Paris

Ateliers de Pratiques Artistiques avec les enfants sans abri du Centre “Way home”,conférence “au sujet de la Musique contemporaine”.Session d’enregistrement d’une séquence de 11 minutes (Doroga).Tournage du “Krokodil plus” en webcam et vidéo.Ateliers de Recherches Chorégraphiques au Centre Culturel israëlite “Migdal”.

Août

Ateliers de Pratiques Artistiques (musique, danse, image, arts plastiques), en partenariat avecl’Association Eveil Matin au Val FourréFriche A.Malraux-Collectif 12, Mantes-la-Jolie (France)Juin

Recherches et Expériences Chorégraphiques en milieu urbain :Corps et Villes : Istiklal, le TramwayFilm vidéo (15’)

Récital Moussorgski, avec Zeynep Poyraz, pianoTünel Festival 03, Istanbul (Turquie)

Mai

Recherches et Exp. Chorégraphiques en milieu urbain : Corps et Villes : les gares Tournage de “OstKreutz”, vidéo & webcam, Berlin (Allemagne)

Avril

IX encuentro International de danza en paisajes urbanosRecherches chorégraphiques en milieu urbain: “Danza Celular”, performances et ateliers, en collabora-tion avec la Cie Danza del Alma, La Habana (Cuba)

19

Pendant ce festival, se nouent des rela-tions cordiales avec Danilo Nigrelli, alorscomédien de la troupe italienne deCommedia del Arte, et Genji Ito, le musi-cien de la même companie, un new-yorkais d’origine japonaise.Avec leur concours, inclassable, notrepremière oeuvre avec les enfants du vil-lage suscite une interrogation chez leshabitués turcs du théâtre contemporain :“c’était très simple, bien efficace et si pro-fond... que vouliez vous dire par ce quenous avions vu et entendus?”...

C’était aussi bien une question pour lesauteurs... qui cherchaient dans le proces-sus du travail plutôt un “comment” que le“pourquoi”.

“L’Enfance de l’art” a été fondée sur l’his-toire des 4 éléments qui se proposaient àtravers leurs allégories aussiimmatérielles que tangibles; les pleursd’enfants assis au bord d’un fleuvedesséché au son d’une flûte; les rires de

la mobilité soudaine à l’apparitions écla-tante par sa vigueur sonore d’unemobylette traversant le pont; les improvi-sations d’un quatuor soufflant dans desbouteilles en verre, avec les tons descen-dant moyennant le versement de l’eau;une danse autours des chaises dis-posées du dos au public...

Ce septembre 1996 peut être considérécomme le premier pas de l’EcoleSauvage, le balbutiement sur ce cheminencore indéterminé mais ô combienéclairé grâce aux amitiés réciproquessous le soleil du midi, les rires de la petiteassistance, heureuse et fière de sa par-ticipation à un festival international dethéâtre dans une zone rurale et antique...

Il y a eu un retour l’année suivante. Cettefois, en prévision d’un travail avec lespetits du village, le nombre de partici-pants augmenta.

6

Page 7: Almanach

L”Ecole Sauvage, avant lettre, débarquaiten Turquie avec deux enfants françaisesissues de l’émigration (algérienne etrusse). Le groupe s’est renforcée d’uncomédien franco-suisse Ivan Duruz, déjàfamilier au 1er festival d’Assos en 1995,et une toute jeune scénographe SoniaIvkoff. Le spectacle, aussi bien que leFestival de cette année 1997, était fortdifférent, plus de moyens, plus demonde, quelques incompréhensions lin-guistiques...

Assos 1997 a été marqué par la partici-pation d’une classe entière de l’écolelocale secondaire; costumés, ordonnés,procéssionnés, les enfants scandaient“Connaissez-vous le secret de la liberté?”en français puis en turc. Tout était beau-coup mieux organisé et financé et... plustrivial, comme souvent lorsque l’on jouepour une deuxième fois.

Le festival de l’année 1998 n’a pas eulieu faute du financement.

S’en est suivie une présentation dudossier ad hoc à l’AFAA, avec uneréponse que “la Turquie ne fait pas partiedes nos priorités du moment Finalement,le fondateur du festival, metteur en scèneHuseyin Katircioglu en personne, mis lepoint à cette initiative, en tombant du toitde son nouveau local acheté pour sonthéâtre grâce au mécénat de Mrs EllenStuwart, la Mama du théâtre homonymeà New York, Est-village. Huseyin est morten une heure et cette aventure s’est doncarrêtée, en 2001, quelques mois après letremblement de terre.

Sur ce passage de décennie, force est deconstater que ce “pays de l’orient” agravé quelque chose d’indélébile dansles coeurs des fondateurs. Il fallaitchercher une issue à cette énergie departage, aller vers les gens non admisdans le cercle initiatique de la culture etde sa consommation. De cette époquedatent les débuts de l’Ecole Sauvage àMantes la Jolie.

7

Avril

Ateliers de Pratiques Artistiques (musique, image, arts plastiques), enpartenariat avec l’Association Eveil Matin au Val FourréFriche A.Malraux-Collectif 12, Mantes-la-Jolie (France)

Mars

X Encuentro International de danza en paisajes urbanos La Habana(Cuba)Recherches Chorégraphiques : Performances et ateliersTournage et montage du film vidéo.Avec la participation de la danseuse Dilek Dervisoglu, (Turkiye) et en collaboration avec la Cie Espiral etla chorégraphe Liliam Padron, Matanzas (Cuba)

Février

Ateliers de Pratiques Artistiques (musique, vidéo, arts plastiques), en partenariat avec l’Association EveilMatin au Val FourréFriche A.Malraux-Collectif 12, Mantes-la-Jolie

“Origines du son et mouvement”, pratiques artistiquesauprès des étudiants de la faculté de la mise en scèned’Anatoli Vassiliev.ENSATT, Ecole Nationale Supérieure des arts et techniquesdu théâtre, Lyon

Janvier1ère session des ateliers de l’Ecole Sauvage.

Thérapie instrumenitale et chant contact. Enregistrement du CD “Maison d’Ange d’Or”avec les enfants IMC, collection d’instruments et piano préparé.Prises de vue webcam...“A- Les enfants sont physiquement trop sollicités. Des temps de silencesemblent nécessaires. Sans doute, l’étage d’arthérapie devrait se spé-cialiser dans cette matière du silence.

B- La manipulation d’instruments étrangers à leur propre mécanique corporelle amène les enfants dans une pratiqueinstinctive de leur propre corps, l’oubli, et les libère des entraves médicales et psychologiques.C- Les enfants n’ont pas de problèmes et vivent leur handicap dans leur nature. Eduquer les adultes, les parents et enparticulier les mères qui en plus d’un sentiment de culpabilité évident souffrent le handicap de leur enfant comme unefatalité.” SJ

Recherches chorégraphiques en milieu urbain : Corps et Villes : le centre Commercial “AthenaMekhaniki Ukraina”, OdessaTournage et montage du film vidéo Hi8 (34’)

18

Page 8: Almanach

Tout a commencé par une virée de la“voiture-cloche” au Val Fourré, un soir dudécembre 1998.

A ce moment, la politique urbaine s’in-téressait de plus en plus à de nouveauxlieux culturels, proposant une alternativeaux squats artistiques, fermés les unsaprès les autres, et en même temps, plusouverts que les scènes nationales béné-ficiant des espaces adéquates. Ainsi estapparue La Belle de Mai à Marseille. Cemoment propice a permis aussi la signa-ture d’une convention entre la Ville deMantes et le Collectif 12, rassembléautour de Catherine Boskowitz. Legroupe pluridisciplinaire d’artistesresponsables prenait en possession tem-poraire les locaux d’une ancienne entre-prise de vitrerie, basée sur un boulevardà mi-chemin entre le centre ville et lequartier bien mal famé du Val Fourré.

La première manifestation visible duCollectif 12 était donc ce parade desvoitures insolites, opérations baptisée“Mante roule les mécaniques”. Unedouzaine de véhicules était transformédans le hangar de l’entreprise, par lescréateurs différents, sous un regarddéterminant de la coordinatrice du projet.C’est à ce moment qu’une R4 Express,de couleur beige, s’est trouvé libre etqu’elle a correspondu au désir de trans-formation.

Le volume utilitaire de sa carrosserie, unefois évidé, faisait apparaître une réso-nance digne d’un gros volume. Sur le toit

de l’automobile étaient installés lescordes en rotin, très graves, et les cordesmédium en métal filé; deux tuyaux verti-caux étaient intégrés : moyennant lesembouchures de trombone, on pouvait ysortir quelques barrissements d’éléphant.

A l’intérieur de la voiture était suspenduun instrument inventé et réalisé enTurquie pendant le festival 1997, lespoon-bell, composé de 46 sonnailles demouton, en bronze tourné, accordés parquart de ton sur presque toute lalongueur de deux octaves, exceptéquelques graves espacés, au milieu del’instrument. L’ensemble des sonnaillesétait accroché par les filins de chanvressur un long billot brut de profile triangu-laire irrégulier, attaché à son tour pardeux câbles à une vieille cuillère à soupelongue, qui a prêté le nom à cet enginbruiteur zen, à la fois doux et rigoureux.

8

Novembre

BOMB VERSO RECTOPerformance-concert avec le compositeur Karlheinz ESSLFondation “Sammlung Essl” à Klosteneuburg (Autriche)

Ateliers de Pratiques Artistiques (musique, image, artsplastiques), en partenariat avec l’Association Eveil Matinau Val FourréFriche A.Malraux-Collectif 12, Mantes-la-Jolie (France)Projection du court-métrage “Qui a tué Mr R?”

Juillet-Août

2ème session des ateliers de l’Ecole Sauvage Centre de réhabilitation des enfants Infirmes moteur cérébraux“Deux jours avec Bogdan, Vika, Axana, Katia et les autres astronautes dont nous ne connaissonspas les prénoms!J’ai pu constater une capacité d’écoute et une hypersensibilité aux sons très développées. J’aiobservé comment les sons d’air (ney, voix, chant, conques) amènent les enfants dans un étatimmédiat de relaxation et décontraction musculaire des membres (mains et pieds pour Julia etBogdan et colonne vertébrale pour Katia).Vika: Je ne sais pas pourquoi Vika ne veut pas tourner la tête, c’est comme un jeu pour elle.Recentrée. Comme une araignée. Vika comprend mon français!” SJ

“Silence”, performances avec artiste peintre et performer Konstantin Skoptsov,avec la participation de la danseuse Sophia Rodriguez Pacheco, (Venezuela)Cour du Musée d’Art OccidentalTournage du film “Art-thérapie à Dom Angela” au centre IMC.Odessa (Ukraina)

Ateliers de Pratiques Artistiques (musique, image, arts plastiques), en partenariatavec l’Associaˇtion Eveil Matin au Val FourréFriche A.Malraux-Collectif 12, Mantes-la-Jolie (France)

Mai-Décembre

Tournage du premier essai cinématographique en 16 mm “Yuri Titov CCCCC555”Maison de retraite du comité Zemgor, Cormeilles en Parisis (France)

17

Page 9: Almanach

24 mai

Hommage à Mozart et SchumannRécital piano Eric HIMYSalle Cortot, Paris

Avril

Recherches et Expériences Chorégraphiques enmilieu urbain : Guérir du Cancer, en partenariatavec l’association l’Embellie, Jardin des Plantes,Paris

Ateliers de Pratiques Artistiques (théâtre et artsplastiques), en partenariat avec l’Association EveilMatin au Val FourréFriche A.Malraux-Collectif 12, Mantes-la-Jolie (France)

Février-Mars

3ème session des ateliers de Pratiques Artistiques(musique et danse) de l’Ecole SauvageCentre de réhabilitation des enfants Infirmesmoteur cérébraux.Tournage en 16 mm du film “Nepravilny Joukd’après Alexei Zoubkov” (poète handicapé).Odessa (Ukraina)

Ateliers de Pratiques Artistiques (théâtre et artsplastiques), en partenariat avec l’Association EveilMatin au Val FourréFriche A.Malraux-Collectif 12, Mantes-la-Jolie

Janvier

Recherches et Expériences chorégraphiques en milieu urbain : Corps et Froid, quai n° 8 Sablières de Paris

2005

Décembre

Recherches et Expériences chorégraphiques en milieu urbain : Corps et Immobilité quai n° 8 Sablières de Paris“La respiration et la circulation de l’air dans le corps dans une concentration et conscience de lamatière éliminent les tensions dans les structures osseuse et musculaire.” SJ

16

Le lendemain, un jeune en tournant avecle spoon a failli terminer dans une étaled'oeufs, au célebre marché du vendredi,sur la dalle du Val Fourré. Ecole Sauvages'essayait dans l'expression urbaine dansune zone qui ne s'y prêtait pas facile-ment.

L'épisode de la voiture cloche a bien ter-miné, malgré quelques inconvénientsdont les frayeurs de l'encadrementsongeant au lynchage des artistestéméraires et irresponsables : mais il n'ya eu que le vol des clefs de la R4, et laperte dans le feu de l'action de quelquessonnailles. Après le discours sur le toit dela voiture, les esprits se sont calmés, etmême cela a servi à une sorte de clefd'entrée dans la cité, le souvenir de cettefolle virée restant un long moment dansle subconscient collectif de la jeunessede l'époque.

Il est évident que l'environnement dans lequartier n'était pas propice à l'expressionartistique, encore moins venant des intel-lectuels parisiens ou étrangers. Pourtant,les grands changements allaient s'ensuivre, une nouvelle politique de l'urban-isme à l'échelle humaine, les démolitionsdes tours, l'intifada en 2000, le 11 sep-tembre...

C'est précisément en 2000, lors des"Tours sonnantes" que l'école sauvagese détermine comme une entité. Lespetits, plus au moins au courant del'épisode de la voiture, étaient biencurieux de nos méthodes. Nous con-tinuions à fréquenter à la fois le quartieret les responsables politiques. La restruc-turation de l'urbanisme étant program-

9

Page 10: Almanach

Cette description détaillée est donnéenon seulement en guise d’hommage à uninstrument qui a vu de multiplespaysages et a été porté par d’innom-brables mains, pour finalement dis-paraître dans le démantèlement du clubrusse de la rue de Paradis, domaine priv-ilégié du poète, écrivain, sculpteur etpeintre Alexis Khvost, mort à Moscou il ya deux ans.

Cela se fait également eu égard l’impor-tance de l’impact de cette création forte-ment hybride et bien indéterminée, sesimages et auditions. Selon une autre pos-sibilité, le spoon-bell fut un instrumentpionnier, à la frontière d'une éthiqueinstrumentale et éducative naissante quis'authentifiera sitôt sous la dénominationde l’Ecole Sauvage et augurera l’utilisa-tion des différents objets sonores etvisuels dans la communication avec lesenfants et adultes.

En fonction du point d'observation, jepense que depuis les tours du quartierdes peintres au Val Fourré, où la voiturecloche s'est égarée un soir du décembre1998, la vision était toute différente decelui qui conduisait la voiture. La scènede cette rencontre est bien gravée dansnotre memoire des relations art-sociétéurbaine.

Succinctement, la voiture était entouréd'une foule compacte des adolescents etjeunes adultes de la cité, qui se disaientirrités par le bruit qu'elle produisait.Néanmoins, l'audace et l'aspect déplacéde la chose devait bien fonctionner car,après quelques discussions et unedémonstration du spoon-bell en action,les plus ouverts au dialogue l'ont essayéà leur tours. C'est à ces moments précisque l'on s'aperçoit de la similitude entreles instruments de musique et les armes.

10

Août-Septembre

Quatrième session des ateliers de Pratiques Artistiques (thérapie instrumentale,chant contact et recherches chorégraphiques) de l’Ecole Sauvage Centre de réhabilitation des enfants Infirmes moteur cérébraux“J’ai observé qu’une grande partie des enfants handicapés sont gauchers” SJ

Projection-diaporama d’une galerie de portraits de l’Ecole SauvageOdessa (Ukraina)

Ateliers de Pratiques Artistiques (théâtre et arts plastiques), en partenariat avecl’Association Eveil Matin au Val FourréFriche A.Malraux-Collectif 12, Mantes-la-Jolie (France)

Juillet

Recherches et Expériences Chorégraphiques : Corps et Vide“Avec l’expérience du vide, le poid du corps disparait. C’est une sensation tenue et légère. Il

existe plusieurs combinaisons possibles: a- le vide et les os, dans les os, autour des os et entreles os, b-le vide et les muscles, plus complexe, dépendant du système nerveux, c- le vide et lesorganes et la peau.” SJ,Monastère de l’Abbaye de Tamié, Albertville (France)

Juin

Recherches et Expériences Chorégraphiques en Milieu Urbain : Guérir du Cancer,en partenariat avec l’association l’Embellie, quai n° 8 Sablières de Paris“Le huit est une forme interne préconçue qui permet de libérer le corps et mobiliser la colonnevertébrale sans avoir nécessairement une connaissance du corps et de sa mécanique. Le huitinduit une précision du geste dans l’improvisation et une identité propre à chaque corps.” SJ

Mai

9èmes Rencontres autour de l’Art SingulierPremière projection publique du film“Yuri Titov CCCCC555” (16 mm, 20’)Auditorium du MAMAC, Nice (France)Une critique du film par Laurent Danchin,spécialiste d’art brut et écrivain.

15

Page 11: Almanach

REALISATIONS

2006

Octobre-Décembre

“Bulevar”, Investigaciones y Experiencias Coreograficas en Espacios UrbanosInstituto Universitario de Danza de CaracasCaracas, Mérida (Venezuela)

4 Décembre

Concert du Compositeur Shirvani CHALAYEVMusique savante du DaghestanChoeur et orchestre, dir. Kamil TchalaevSalle Cortot, Paris

4 Novembre

Concert du Quartet d’enfants de l’Ecole SauvageQuatuor n°1 op. 2, 1988, Moscou© Ed. Musik FabrikCommande du Festival d’Imatra, FinlandeFriche A.Malraux-Collectif 12, Mantes-la-Jolie(France)

Septembre

Projection des films Cinéma Parallèle 2“Yuri Titov CCCCC555” 16 mm, 20’“Nepravilny Jouk d’après Alexei Zoubkov”, 16 mm, 14’“4ème session de l’Ecole Sauvage à Odessa” vidéo, 15’Débat autours du handicap, l’art et le cinémaCinéma d’Arts et d’Essais “Maski˘”, Odessa (Ukraine)

Recherches et Expériences Chorégraphiques en milieu urbain : Corps et VerticalitéMusée Rodin, Paris

“Il ya une vérité dans l’absence de chronologie de la verticalité à explorer. C’est la pyramide. Laverticalité est ce qui constitue l’essence de l’humanité: tenir debout sur une constructionvertébrale. C’est l’arbre. Da Vinci dessine la verticalité de l’image, Bach écrit la verticalité du son.Le corps s’organise du bas vers le haut dans son schéma osseux, musculaire et sanguin, dans lamatière et la lumière.” SJ

14

mée, l'idée de créer un événementautours d'une chose aussi banale que ladémolition de deux tours d'habitation aenchanté Pierre Bédier, et le couple desprotagonistes de l'Ecole Sauvage aobtenu une commande et une carteblanche. Ainsi le nom de "Tours son-nantes" a été retenu, largement annoncédans la presse et mis en valeur par lesmédias.

Et évidemment, le processus de la prépa-ration était plus riche et intéressant quel'événement en soi. Le jour J de la démo-lition, l'implosion des immeubles de 18étages désossés et bandées était consid-érée par les auteurs de l'opéra urbain noncomme un événement central, maiscomme une partie de l'oeuvre en expan-sion, qui devait durer 3 jours. La dedansétaient intégrés les sonneries descloches des églises de la ville, l'équipe acréé une série d'émissions à la radiolocale "Droit de Cité", qui a même changésa programmation durant ces trois joursde l'Opéra, précédent la démolition.

Notre équipe internationale était com-posée de musicien new-yorkais Genji Ito(celui du festival d'Assos; mort du canceren 2001, cette participation devaitdevenir sa dernière apparition enEurope), Alexis Khvost avec son assis-tant Oleg Elovoy (les deux ne sont plus),un artiste de la scène électro finlandaise,Anton Nikkila (journaliste de Helsinki donton parle dans les débuts de l'émigrationdu président de CBA).

à suivre...

11

Page 12: Almanach

A VENIR

2008

Théâtre musical contemporain de Modest Moussorgski(1839-1881)Création des opéras sur les textes de N.Gogol“Le Mariage” et “La Foire Sorotchinsky”Avec Anatoli Vassiliev, metteur en scène

80ème anniversaire de Yuri TITOV,philisophe, peintre et architecteExposition fondamentale dédiée à l’artiste“Projets mystiques, dessins et suspentions”www.yuri-titov.com

Ecole Sauvage, Fondation POGO, ACER Russie.“La vie et la mort d’un fils d’émigrés russes”Edition d’un livre-almanach autour de l’oeuvresociale et picturale d’Alexandre POGORETZKYTunis, 1926 - Cormeilles, 2005

2007

Novembre-Décembre

Série de concerts musique de chambre :G. Scelsi, E. Denissov, Sh. Chalayev,K. TchalaevEnsemble des maîtres et d’élèves del’Ecole Sauvage, SolistesSalle Cortot, Paris

Juin-Septembre

“Bulevar II”, Investigaciones y Experiencias Coreograficas en Espacios UrbanosInstituto Universitario de Danza de CaracasTournée et résidences Caracas, Mérida (Venezuela)

12

21 juin

Création mondialeMarequiem pour choeur mixte et cloches de la Maison Brûlée. Fête de la musique, Odessa (Ukraina)

4 juin

Concert-hommage à mon Grand-pèreCentenaire de la naissance du compositeur Yakov KAPLOUN (1907 - 1985)Préludes pour violon et piano 1932, Quatuor à cordes1947-1956, Marche concertante 1942, Poème “Ukrainema terre natale” 1942, pour soliste, choeur etorchestre. Transcription pour un orchestre de chambreCréation francaiseKamil Tchalaev, Requiem Aeternam 1993 (éd.Tangram)pour voix solistes, orgues, piano, celesta et mandolineSalle Antré MarchalInstitut National des Jeunes Aveugles, Paris

Avril

Création musique pour claviers séparés & contrebasse solo“Thérèse Philosophe” de Boyer d’ArgensMise en scène d’Anatoli Vassiliev.Théatre National Odéon, Ateliers Berthier, Paris19 représentations

Février

Ateliers de Recherches Chorégraphiques :Guérir du Canceren partenariat avec l’association l’EmbellieRésidence au monastère de l’Abbaye de TamiéAlbertville (France)

Janvier

Assemblée générale de la NALI Ecole SauvageExposition de la photographe invitée Yana ZerkalovaPrésidente Professeur Nina Rausch de TraubenbergMaison des associations du 7ème arrondissementParis

13

Page 13: Almanach

A VENIR

2008

Théâtre musical contemporain de Modest Moussorgski(1839-1881)Création des opéras sur les textes de N.Gogol“Le Mariage” et “La Foire Sorotchinsky”Avec Anatoli Vassiliev, metteur en scène

80ème anniversaire de Yuri TITOV,philisophe, peintre et architecteExposition fondamentale dédiée à l’artiste“Projets mystiques, dessins et suspentions”www.yuri-titov.com

Ecole Sauvage, Fondation POGO, ACER Russie.“La vie et la mort d’un fils d’émigrés russes”Edition d’un livre-almanach autour de l’oeuvresociale et picturale d’Alexandre POGORETZKYTunis, 1926 - Cormeilles, 2005

2007

Novembre-Décembre

Série de concerts musique de chambre :G. Scelsi, E. Denissov, Sh. Chalayev,K. TchalaevEnsemble des maîtres et d’élèves del’Ecole Sauvage, SolistesSalle Cortot, Paris

Juin-Septembre

“Bulevar II”, Investigaciones y Experiencias Coreograficas en Espacios UrbanosInstituto Universitario de Danza de CaracasTournée et résidences Caracas, Mérida (Venezuela)

12

21 juin

Création mondialeMarequiem pour choeur mixte et cloches de la Maison Brûlée. Fête de la musique, Odessa (Ukraina)

4 juin

Concert-hommage à mon Grand-pèreCentenaire de la naissance du compositeur Yakov KAPLOUN (1907 - 1985)Préludes pour violon et piano 1932, Quatuor à cordes1947-1956, Marche concertante 1942, Poème “Ukrainema terre natale” 1942, pour soliste, choeur etorchestre. Transcription pour un orchestre de chambreCréation francaiseKamil Tchalaev, Requiem Aeternam 1993 (éd.Tangram)pour voix solistes, orgues, piano, celesta et mandolineSalle Antré MarchalInstitut National des Jeunes Aveugles, Paris

Avril

Création musique pour claviers séparés & contrebasse solo“Thérèse Philosophe” de Boyer d’ArgensMise en scène d’Anatoli Vassiliev.Théatre National Odéon, Ateliers Berthier, Paris19 représentations

Février

Ateliers de Recherches Chorégraphiques :Guérir du Canceren partenariat avec l’association l’EmbellieRésidence au monastère de l’Abbaye de TamiéAlbertville (France)

Janvier

Assemblée générale de la NALI Ecole SauvageExposition de la photographe invitée Yana ZerkalovaPrésidente Professeur Nina Rausch de TraubenbergMaison des associations du 7ème arrondissementParis

13

Page 14: Almanach

REALISATIONS

2006

Octobre-Décembre

“Bulevar”, Investigaciones y Experiencias Coreograficas en Espacios UrbanosInstituto Universitario de Danza de CaracasCaracas, Mérida (Venezuela)

4 Décembre

Concert du Compositeur Shirvani CHALAYEVMusique savante du DaghestanChoeur et orchestre, dir. Kamil TchalaevSalle Cortot, Paris

4 Novembre

Concert du Quartet d’enfants de l’Ecole SauvageQuatuor n°1 op. 2, 1988, Moscou© Ed. Musik FabrikCommande du Festival d’Imatra, FinlandeFriche A.Malraux-Collectif 12, Mantes-la-Jolie(France)

Septembre

Projection des films Cinéma Parallèle 2“Yuri Titov CCCCC555” 16 mm, 20’“Nepravilny Jouk d’après Alexei Zoubkov”, 16 mm, 14’“4ème session de l’Ecole Sauvage à Odessa” vidéo, 15’Débat autours du handicap, l’art et le cinémaCinéma d’Arts et d’Essais “Maski˘”, Odessa (Ukraine)

Recherches et Expériences Chorégraphiques en milieu urbain : Corps et VerticalitéMusée Rodin, Paris

“Il ya une vérité dans l’absence de chronologie de la verticalité à explorer. C’est la pyramide. Laverticalité est ce qui constitue l’essence de l’humanité: tenir debout sur une constructionvertébrale. C’est l’arbre. Da Vinci dessine la verticalité de l’image, Bach écrit la verticalité du son.Le corps s’organise du bas vers le haut dans son schéma osseux, musculaire et sanguin, dans lamatière et la lumière.” SJ

14

mée, l'idée de créer un événementautours d'une chose aussi banale que ladémolition de deux tours d'habitation aenchanté Pierre Bédier, et le couple desprotagonistes de l'Ecole Sauvage aobtenu une commande et une carteblanche. Ainsi le nom de "Tours son-nantes" a été retenu, largement annoncédans la presse et mis en valeur par lesmédias.

Et évidemment, le processus de la prépa-ration était plus riche et intéressant quel'événement en soi. Le jour J de la démo-lition, l'implosion des immeubles de 18étages désossés et bandées était consid-érée par les auteurs de l'opéra urbain noncomme un événement central, maiscomme une partie de l'oeuvre en expan-sion, qui devait durer 3 jours. La dedansétaient intégrés les sonneries descloches des églises de la ville, l'équipe acréé une série d'émissions à la radiolocale "Droit de Cité", qui a même changésa programmation durant ces trois joursde l'Opéra, précédent la démolition.

Notre équipe internationale était com-posée de musicien new-yorkais Genji Ito(celui du festival d'Assos; mort du canceren 2001, cette participation devaitdevenir sa dernière apparition enEurope), Alexis Khvost avec son assis-tant Oleg Elovoy (les deux ne sont plus),un artiste de la scène électro finlandaise,Anton Nikkila (journaliste de Helsinki donton parle dans les débuts de l'émigrationdu président de CBA).

à suivre...

11

Page 15: Almanach

Cette description détaillée est donnéenon seulement en guise d’hommage à uninstrument qui a vu de multiplespaysages et a été porté par d’innom-brables mains, pour finalement dis-paraître dans le démantèlement du clubrusse de la rue de Paradis, domaine priv-ilégié du poète, écrivain, sculpteur etpeintre Alexis Khvost, mort à Moscou il ya deux ans.

Cela se fait également eu égard l’impor-tance de l’impact de cette création forte-ment hybride et bien indéterminée, sesimages et auditions. Selon une autre pos-sibilité, le spoon-bell fut un instrumentpionnier, à la frontière d'une éthiqueinstrumentale et éducative naissante quis'authentifiera sitôt sous la dénominationde l’Ecole Sauvage et augurera l’utilisa-tion des différents objets sonores etvisuels dans la communication avec lesenfants et adultes.

En fonction du point d'observation, jepense que depuis les tours du quartierdes peintres au Val Fourré, où la voiturecloche s'est égarée un soir du décembre1998, la vision était toute différente decelui qui conduisait la voiture. La scènede cette rencontre est bien gravée dansnotre memoire des relations art-sociétéurbaine.

Succinctement, la voiture était entouréd'une foule compacte des adolescents etjeunes adultes de la cité, qui se disaientirrités par le bruit qu'elle produisait.Néanmoins, l'audace et l'aspect déplacéde la chose devait bien fonctionner car,après quelques discussions et unedémonstration du spoon-bell en action,les plus ouverts au dialogue l'ont essayéà leur tours. C'est à ces moments précisque l'on s'aperçoit de la similitude entreles instruments de musique et les armes.

10

Août-Septembre

Quatrième session des ateliers de Pratiques Artistiques (thérapie instrumentale,chant contact et recherches chorégraphiques) de l’Ecole Sauvage Centre de réhabilitation des enfants Infirmes moteur cérébraux“J’ai observé qu’une grande partie des enfants handicapés sont gauchers” SJ

Projection-diaporama d’une galerie de portraits de l’Ecole SauvageOdessa (Ukraina)

Ateliers de Pratiques Artistiques (théâtre et arts plastiques), en partenariat avecl’Association Eveil Matin au Val FourréFriche A.Malraux-Collectif 12, Mantes-la-Jolie (France)

Juillet

Recherches et Expériences Chorégraphiques : Corps et Vide“Avec l’expérience du vide, le poid du corps disparait. C’est une sensation tenue et légère. Il

existe plusieurs combinaisons possibles: a- le vide et les os, dans les os, autour des os et entreles os, b-le vide et les muscles, plus complexe, dépendant du système nerveux, c- le vide et lesorganes et la peau.” SJ,Monastère de l’Abbaye de Tamié, Albertville (France)

Juin

Recherches et Expériences Chorégraphiques en Milieu Urbain : Guérir du Cancer,en partenariat avec l’association l’Embellie, quai n° 8 Sablières de Paris“Le huit est une forme interne préconçue qui permet de libérer le corps et mobiliser la colonnevertébrale sans avoir nécessairement une connaissance du corps et de sa mécanique. Le huitinduit une précision du geste dans l’improvisation et une identité propre à chaque corps.” SJ

Mai

9èmes Rencontres autour de l’Art SingulierPremière projection publique du film“Yuri Titov CCCCC555” (16 mm, 20’)Auditorium du MAMAC, Nice (France)Une critique du film par Laurent Danchin,spécialiste d’art brut et écrivain.

15

Page 16: Almanach

24 mai

Hommage à Mozart et SchumannRécital piano Eric HIMYSalle Cortot, Paris

Avril

Recherches et Expériences Chorégraphiques enmilieu urbain : Guérir du Cancer, en partenariatavec l’association l’Embellie, Jardin des Plantes,Paris

Ateliers de Pratiques Artistiques (théâtre et artsplastiques), en partenariat avec l’Association EveilMatin au Val FourréFriche A.Malraux-Collectif 12, Mantes-la-Jolie (France)

Février-Mars

3ème session des ateliers de Pratiques Artistiques(musique et danse) de l’Ecole SauvageCentre de réhabilitation des enfants Infirmesmoteur cérébraux.Tournage en 16 mm du film “Nepravilny Joukd’après Alexei Zoubkov” (poète handicapé).Odessa (Ukraina)

Ateliers de Pratiques Artistiques (théâtre et artsplastiques), en partenariat avec l’Association EveilMatin au Val FourréFriche A.Malraux-Collectif 12, Mantes-la-Jolie

Janvier

Recherches et Expériences chorégraphiques en milieu urbain : Corps et Froid, quai n° 8 Sablières de Paris

2005

Décembre

Recherches et Expériences chorégraphiques en milieu urbain : Corps et Immobilité quai n° 8 Sablières de Paris“La respiration et la circulation de l’air dans le corps dans une concentration et conscience de lamatière éliminent les tensions dans les structures osseuse et musculaire.” SJ

16

Le lendemain, un jeune en tournant avecle spoon a failli terminer dans une étaled'oeufs, au célebre marché du vendredi,sur la dalle du Val Fourré. Ecole Sauvages'essayait dans l'expression urbaine dansune zone qui ne s'y prêtait pas facile-ment.

L'épisode de la voiture cloche a bien ter-miné, malgré quelques inconvénientsdont les frayeurs de l'encadrementsongeant au lynchage des artistestéméraires et irresponsables : mais il n'ya eu que le vol des clefs de la R4, et laperte dans le feu de l'action de quelquessonnailles. Après le discours sur le toit dela voiture, les esprits se sont calmés, etmême cela a servi à une sorte de clefd'entrée dans la cité, le souvenir de cettefolle virée restant un long moment dansle subconscient collectif de la jeunessede l'époque.

Il est évident que l'environnement dans lequartier n'était pas propice à l'expressionartistique, encore moins venant des intel-lectuels parisiens ou étrangers. Pourtant,les grands changements allaient s'ensuivre, une nouvelle politique de l'urban-isme à l'échelle humaine, les démolitionsdes tours, l'intifada en 2000, le 11 sep-tembre...

C'est précisément en 2000, lors des"Tours sonnantes" que l'école sauvagese détermine comme une entité. Lespetits, plus au moins au courant del'épisode de la voiture, étaient biencurieux de nos méthodes. Nous con-tinuions à fréquenter à la fois le quartieret les responsables politiques. La restruc-turation de l'urbanisme étant program-

9

Page 17: Almanach

Tout a commencé par une virée de la“voiture-cloche” au Val Fourré, un soir dudécembre 1998.

A ce moment, la politique urbaine s’in-téressait de plus en plus à de nouveauxlieux culturels, proposant une alternativeaux squats artistiques, fermés les unsaprès les autres, et en même temps, plusouverts que les scènes nationales béné-ficiant des espaces adéquates. Ainsi estapparue La Belle de Mai à Marseille. Cemoment propice a permis aussi la signa-ture d’une convention entre la Ville deMantes et le Collectif 12, rassembléautour de Catherine Boskowitz. Legroupe pluridisciplinaire d’artistesresponsables prenait en possession tem-poraire les locaux d’une ancienne entre-prise de vitrerie, basée sur un boulevardà mi-chemin entre le centre ville et lequartier bien mal famé du Val Fourré.

La première manifestation visible duCollectif 12 était donc ce parade desvoitures insolites, opérations baptisée“Mante roule les mécaniques”. Unedouzaine de véhicules était transformédans le hangar de l’entreprise, par lescréateurs différents, sous un regarddéterminant de la coordinatrice du projet.C’est à ce moment qu’une R4 Express,de couleur beige, s’est trouvé libre etqu’elle a correspondu au désir de trans-formation.

Le volume utilitaire de sa carrosserie, unefois évidé, faisait apparaître une réso-nance digne d’un gros volume. Sur le toit

de l’automobile étaient installés lescordes en rotin, très graves, et les cordesmédium en métal filé; deux tuyaux verti-caux étaient intégrés : moyennant lesembouchures de trombone, on pouvait ysortir quelques barrissements d’éléphant.

A l’intérieur de la voiture était suspenduun instrument inventé et réalisé enTurquie pendant le festival 1997, lespoon-bell, composé de 46 sonnailles demouton, en bronze tourné, accordés parquart de ton sur presque toute lalongueur de deux octaves, exceptéquelques graves espacés, au milieu del’instrument. L’ensemble des sonnaillesétait accroché par les filins de chanvressur un long billot brut de profile triangu-laire irrégulier, attaché à son tour pardeux câbles à une vieille cuillère à soupelongue, qui a prêté le nom à cet enginbruiteur zen, à la fois doux et rigoureux.

8

Novembre

BOMB VERSO RECTOPerformance-concert avec le compositeur Karlheinz ESSLFondation “Sammlung Essl” à Klosteneuburg (Autriche)

Ateliers de Pratiques Artistiques (musique, image, artsplastiques), en partenariat avec l’Association Eveil Matinau Val FourréFriche A.Malraux-Collectif 12, Mantes-la-Jolie (France)Projection du court-métrage “Qui a tué Mr R?”

Juillet-Août

2ème session des ateliers de l’Ecole Sauvage Centre de réhabilitation des enfants Infirmes moteur cérébraux“Deux jours avec Bogdan, Vika, Axana, Katia et les autres astronautes dont nous ne connaissonspas les prénoms!J’ai pu constater une capacité d’écoute et une hypersensibilité aux sons très développées. J’aiobservé comment les sons d’air (ney, voix, chant, conques) amènent les enfants dans un étatimmédiat de relaxation et décontraction musculaire des membres (mains et pieds pour Julia etBogdan et colonne vertébrale pour Katia).Vika: Je ne sais pas pourquoi Vika ne veut pas tourner la tête, c’est comme un jeu pour elle.Recentrée. Comme une araignée. Vika comprend mon français!” SJ

“Silence”, performances avec artiste peintre et performer Konstantin Skoptsov,avec la participation de la danseuse Sophia Rodriguez Pacheco, (Venezuela)Cour du Musée d’Art OccidentalTournage du film “Art-thérapie à Dom Angela” au centre IMC.Odessa (Ukraina)

Ateliers de Pratiques Artistiques (musique, image, arts plastiques), en partenariatavec l’Associaˇtion Eveil Matin au Val FourréFriche A.Malraux-Collectif 12, Mantes-la-Jolie (France)

Mai-Décembre

Tournage du premier essai cinématographique en 16 mm “Yuri Titov CCCCC555”Maison de retraite du comité Zemgor, Cormeilles en Parisis (France)

17

Page 18: Almanach

L”Ecole Sauvage, avant lettre, débarquaiten Turquie avec deux enfants françaisesissues de l’émigration (algérienne etrusse). Le groupe s’est renforcée d’uncomédien franco-suisse Ivan Duruz, déjàfamilier au 1er festival d’Assos en 1995,et une toute jeune scénographe SoniaIvkoff. Le spectacle, aussi bien que leFestival de cette année 1997, était fortdifférent, plus de moyens, plus demonde, quelques incompréhensions lin-guistiques...

Assos 1997 a été marqué par la partici-pation d’une classe entière de l’écolelocale secondaire; costumés, ordonnés,procéssionnés, les enfants scandaient“Connaissez-vous le secret de la liberté?”en français puis en turc. Tout était beau-coup mieux organisé et financé et... plustrivial, comme souvent lorsque l’on jouepour une deuxième fois.

Le festival de l’année 1998 n’a pas eulieu faute du financement.

S’en est suivie une présentation dudossier ad hoc à l’AFAA, avec uneréponse que “la Turquie ne fait pas partiedes nos priorités du moment Finalement,le fondateur du festival, metteur en scèneHuseyin Katircioglu en personne, mis lepoint à cette initiative, en tombant du toitde son nouveau local acheté pour sonthéâtre grâce au mécénat de Mrs EllenStuwart, la Mama du théâtre homonymeà New York, Est-village. Huseyin est morten une heure et cette aventure s’est doncarrêtée, en 2001, quelques mois après letremblement de terre.

Sur ce passage de décennie, force est deconstater que ce “pays de l’orient” agravé quelque chose d’indélébile dansles coeurs des fondateurs. Il fallaitchercher une issue à cette énergie departage, aller vers les gens non admisdans le cercle initiatique de la culture etde sa consommation. De cette époquedatent les débuts de l’Ecole Sauvage àMantes la Jolie.

7

Avril

Ateliers de Pratiques Artistiques (musique, image, arts plastiques), enpartenariat avec l’Association Eveil Matin au Val FourréFriche A.Malraux-Collectif 12, Mantes-la-Jolie (France)

Mars

X Encuentro International de danza en paisajes urbanos La Habana(Cuba)Recherches Chorégraphiques : Performances et ateliersTournage et montage du film vidéo.Avec la participation de la danseuse Dilek Dervisoglu, (Turkiye) et en collaboration avec la Cie Espiral etla chorégraphe Liliam Padron, Matanzas (Cuba)

Février

Ateliers de Pratiques Artistiques (musique, vidéo, arts plastiques), en partenariat avec l’Association EveilMatin au Val FourréFriche A.Malraux-Collectif 12, Mantes-la-Jolie

“Origines du son et mouvement”, pratiques artistiquesauprès des étudiants de la faculté de la mise en scèned’Anatoli Vassiliev.ENSATT, Ecole Nationale Supérieure des arts et techniquesdu théâtre, Lyon

Janvier1ère session des ateliers de l’Ecole Sauvage.

Thérapie instrumenitale et chant contact. Enregistrement du CD “Maison d’Ange d’Or”avec les enfants IMC, collection d’instruments et piano préparé.Prises de vue webcam...“A- Les enfants sont physiquement trop sollicités. Des temps de silencesemblent nécessaires. Sans doute, l’étage d’arthérapie devrait se spé-cialiser dans cette matière du silence.

B- La manipulation d’instruments étrangers à leur propre mécanique corporelle amène les enfants dans une pratiqueinstinctive de leur propre corps, l’oubli, et les libère des entraves médicales et psychologiques.C- Les enfants n’ont pas de problèmes et vivent leur handicap dans leur nature. Eduquer les adultes, les parents et enparticulier les mères qui en plus d’un sentiment de culpabilité évident souffrent le handicap de leur enfant comme unefatalité.” SJ

Recherches chorégraphiques en milieu urbain : Corps et Villes : le centre Commercial “AthenaMekhaniki Ukraina”, OdessaTournage et montage du film vidéo Hi8 (34’)

18

Page 19: Almanach

2004

Novembre

Ateliers de Pratiques Artistiques (musique, danse, image, arts plas-tiques), en partenariat avec l’Association Eveil Matin au Val Fourré,Friche A.Malraux-Collectif 12, Mantes-la-Jolie (France)

Octobre

BOMB RECTO VERSOMeeting voices & electronicsavec le compositeur Karlheinz Esslà la Péniche Opéra, “Adélaïde”, Paris

Ateliers de Pratiques Artistiques avec les enfants sans abri du Centre “Way home”,conférence “au sujet de la Musique contemporaine”.Session d’enregistrement d’une séquence de 11 minutes (Doroga).Tournage du “Krokodil plus” en webcam et vidéo.Ateliers de Recherches Chorégraphiques au Centre Culturel israëlite “Migdal”.

Août

Ateliers de Pratiques Artistiques (musique, danse, image, arts plastiques), en partenariat avecl’Association Eveil Matin au Val FourréFriche A.Malraux-Collectif 12, Mantes-la-Jolie (France)Juin

Recherches et Expériences Chorégraphiques en milieu urbain :Corps et Villes : Istiklal, le TramwayFilm vidéo (15’)

Récital Moussorgski, avec Zeynep Poyraz, pianoTünel Festival 03, Istanbul (Turquie)

Mai

Recherches et Exp. Chorégraphiques en milieu urbain : Corps et Villes : les gares Tournage de “OstKreutz”, vidéo & webcam, Berlin (Allemagne)

Avril

IX encuentro International de danza en paisajes urbanosRecherches chorégraphiques en milieu urbain: “Danza Celular”, performances et ateliers, en collabora-tion avec la Cie Danza del Alma, La Habana (Cuba)

19

Pendant ce festival, se nouent des rela-tions cordiales avec Danilo Nigrelli, alorscomédien de la troupe italienne deCommedia del Arte, et Genji Ito, le musi-cien de la même companie, un new-yorkais d’origine japonaise.Avec leur concours, inclassable, notrepremière oeuvre avec les enfants du vil-lage suscite une interrogation chez leshabitués turcs du théâtre contemporain :“c’était très simple, bien efficace et si pro-fond... que vouliez vous dire par ce quenous avions vu et entendus?”...

C’était aussi bien une question pour lesauteurs... qui cherchaient dans le proces-sus du travail plutôt un “comment” que le“pourquoi”.

“L’Enfance de l’art” a été fondée sur l’his-toire des 4 éléments qui se proposaient àtravers leurs allégories aussiimmatérielles que tangibles; les pleursd’enfants assis au bord d’un fleuvedesséché au son d’une flûte; les rires de

la mobilité soudaine à l’apparitions écla-tante par sa vigueur sonore d’unemobylette traversant le pont; les improvi-sations d’un quatuor soufflant dans desbouteilles en verre, avec les tons descen-dant moyennant le versement de l’eau;une danse autours des chaises dis-posées du dos au public...

Ce septembre 1996 peut être considérécomme le premier pas de l’EcoleSauvage, le balbutiement sur ce cheminencore indéterminé mais ô combienéclairé grâce aux amitiés réciproquessous le soleil du midi, les rires de la petiteassistance, heureuse et fière de sa par-ticipation à un festival international dethéâtre dans une zone rurale et antique...

Il y a eu un retour l’année suivante. Cettefois, en prévision d’un travail avec lespetits du village, le nombre de partici-pants augmenta.

6

Page 20: Almanach

Le “Glagol” est engagé à la ComédieFrançaise cette même année 1992.Pendant deux saisons incomplets, il seproduit dans le “Bal Masqué” deLermotov mis en scène par AnatoliVassiliev, musique de scène d’AlexandreGlazounov (Bal Masqué de VsevolodMeierhold en 1919), transcrite pour unpetit ensemble par Kamil Tchalaev.

La relation entre les anciens protago-nistes moscovites se renoue. A laComédie Française survient égalementune nouvelle amitié avec Sabine Jamet,qui aboutira à une longue période de vieet travail en commun.

Pour des raisons de santé, la promotiondu quatuor s’arrête après une tournée àEnschede, au Pays-Bas, puis reprendpour un concert au Passage du Nord-Ouest en 1995. La NALI entre en périodede l’action latente durant quelquesannées.

1996 est une année cruciale, le premiervoyage en Turquie du tandemJamet/Tchalaev. Pendant ce festivald’Assos, en plus des prestations con-venues du théâtre local (au milieu desmontagnes d’Asie Mineure et de la merd’Egée), leur désir de “dépasser le cadre”se concrétise par le premier essai deréalisation théâtrale avec les enfantsd’Assos.

La présence d’une ribambelle de mômesdans les rues de ce village de 800 habi-tants, appelle une proposition de travailqui aboutira au premier “show” en tempsréel, “Enfance de l’Art” créé sur, autour etsous un pont ottoman à l’entrée du villageantique de Behramkale.

5

Février

Ateliers de Pratiques Artistiques Friche A.Malraux-Collectif 12Mantes-la-Jolie (France)

2003

Novembre

Ateliers de Pratiques Artistiques (musique, danse, image, arts plastiques) Traces etEmpreintes à la mer, sur la terre et dans les airsExposition photos de Fabienne Augié,Projection du film “La Manche” (20’)Friche A.Malraux-Collectif 12, Mantes-la-Jolie (France)

Octobre

Recherches et Expériences Chorégraphiques en milieu urbain : Corps et Villes :IETT-FuniculaireTünel Festival 02, Istanbul (Turquie)Film vidéo (16’)

Juillet-Août

Rech. et Exp. Chorégraphiques en milieuurbain : Corps et Villes : les déchets“La Chapelle” Film-vidéo (13’)Barbès, Paris

Mars-Juin

Rech. et Exp. Chorégraphiques en milieu urbain : Corps et Villes : les cabines“100 façons de téléphoner …” Film rélalisé par Orhan Göztepeen partenariat avec Yildiz Université, Istanbul (Turquie)

20

Page 21: Almanach

2002

MaiRecherches et Exp. Chorégraphiques en milieuurbain : Corps et Villes : les abris bus“Brut, opération commandos” Film vidéo (23’)bd du Maréchal Juin, Mantes-la-Jolie (France)

Mars

ODTÜ uluslarasi Çagdas Dans Gûnleri-Recherches et Expériences Chorégraphiques enmilieu urbain; ateliers et performances en collab-oration avec la chorégraphe Emre Coyuncuogluet le groupe Baobab.Ankara (Turquie)

Février-Juillet

Molière, Amphitryonmise en scène Anatoli VassilievMusique originale du spectacle, Kamil Tchalaevavec participation de John Livengood etDaryoush TariThéâtre de la Comédie Française, Paris

2001

Septembre

Festival d’AssosIn memoriam Huseyin KatircioluPerformance dans les ruines du templed’Athéna, (Turquie)

Août

Festival In[ternational de Théâtre de rue d’Izmit“Musique Ablatif”, création avec le groupe d’en-fants du village d’Assos.

Recherches et Expériences Chorégraphiquesen milieu urbain.Avec participation de Lais Foulc (France)

21

En France, au début 90 s’opère unedécouverte du mouvement des squats,assortie de la participation active aux“travaux de table et de scène” dans lesateliers de la rue Juliette Dodu, rencontrede Alexei Khvost, Yura Titov, Yura Gourovet tant d’autres; quelques manifestationsmusicales et performances aux Angesdes Récollets, un engagement pouressayer de sauvegarder ces lieux dansleur état non-conformiste.

La NALI se formalise à Paris au momentde la disparition de l’URSS, en 1992.L’Assemblée constituante se tient à laBase, centre artistique à Levallois-Perret,lieu d’expositions appartenant à OllivierMorane, ancien de “l’Hôpital Ephémère”,qui accueille un grand nombre des pein-tres de l’avant-garde picturale, et nonseulement russes. La Base sera vendueen 1997 pour se transformer en Rigpa deParis, centre du zen-bouddhisme région-al, — c’est dire que les vibrations yétaient positives!!!

La Nouvelle Académie Libre est enreg-istrée sous forme d’Association Loi 1901en avril 1992, par les soins de son pre-mier Président et co-fondateur, vicomteFrançois de Laubrière. Dans le règlementde l’Association, un lien de principe avecAcadémie Libre de Moscou est souligné.

Action légale de la NALI se matérialised’abord sous forme de concerts duQuatuor vocal “Glagol”, formé parTchalaev en même 1992 avec le con-cours des 3 jeunes musiciens etchanteurs russes, arrivés en France à larecherche d’études et d’emploi.

4

Page 22: Almanach

Juin

Fête de la musique, avec orchestre uni de l’Ecole Sauvage.Au “Petit ney”, Café littéraire, Porte de Montmartre, Paris 18

AvrilDécouverte et apprentissage des Arts de la Scène“Tristan & Iseult”, création d’une tragédie musicaleAvec les élèves de 5ème du Lycée Clémenceau,ZEP du Val Fourré.Ateliers, émissions radio, CD

Janvier

Ateliers de Pratiques Artistiques Friche A.Malraux-Collectif 12. Enregistrement des travaux sonoresavec “orchestre uni” au collectif 12.Premières apparitions du nom éponyme.

“Autoportrait Ecole Sauvage 2001”, CD, Mantes-la-Jolie (France)Walter & Closette Archives, CD Partoff collection

2000

Octobre

Les Tours SonnantesOpéra urbain en 3 jours et 3 actes, Mantes-la-JolieProduction la ville de Mantes, Collectif 12Avec les enfants et les artistes invités : Genji Ito (Japon-Usa),Anton Nikkila (Finland), Alexis Khvost et Oleg Elovoy (Russie),François Essindi (Cameroun), Norbert Estèbe (France)

1999

“Ancien pluviomètre du lac de Lapasosa”Installation sonore éolienne, avec Patrick QuédocPyrénées, frontière franco-espagnoleEnregistrement nocturne numérique, 60’

1998

Création de la Croix Basse, instrument hybride

22

Igor et sa femme Vera perdront leurs vies dans

le crash de l’avion russe en 1994.

En juin 1989, par un mouvement de rupture bien

conscient, déçu de l’art et persuadé de l’impos-

sibilité de diriger une “Académie” sans une édu-

cation digne de ce nom, le président de la

Svabodnaia Academia Kamil Tchalaev émigre,

d’abord en Finlande, ensuite en France. Il est

encouragé tout d’abord par Anton Nikkila, jour-

naliste finlandais, ensuite, en France, aidé par

les dissidents polonais. Une soif de la connais-

sance pousse à cette époque dehors de l’URSS

un autre fondateur de l’Académie Libre, le spé-

cia-liste de l’informatique de la première heure

Alexis Blinov, qui s’installera à Londres.

Immigration, études et survis pour les uns, “émi-

gration interne” et implosion casanière, pour les

autres.

A Moscou, les meilleurs forces continuent leur

lutte artistique contre un adversaire de moins en

moins identifiable.

Après le putsch, la rupture est assumée par une

“installation sans retour” en France.

Les années d’études et une plongée dans les

milieux d’émigration russe de première et sec-

onde vagues.

3

Page 23: Almanach

Ecole Sauvage NALIhistorique

4 juin 1989: Inauguration Underground de la

“Svabodnaya Academia” (CBA), Académie

Libre, à Moscou.

Ses fondateurs, jeune avant-garde artistique

moscovite : Alexis Blinov, Irene Bourmistrova,

Katia Ryjikova, Gor Chahal, Alexandre

Boutouzov “Fagot”, les frères Aleinikov, Kamil

Tchalaev, Garry Vinogradov, Boris

Yukhananov...

Creation du ThéâtrePost. Coproduction avec le

groupe underground “Métro” de Yuri Tsariow lors

de l’exposition au Grand Manège, Congrès de

l’Eurofuturisme à Moscou. Parallèlement, des

théâtres, tels “Ermolova” et le studio “Presnia

Rouge”, accueillent ses spectacles-performanc-

es. Importante présentation pluridisciplinaire rue

Vorovskogo, chez Anatoli Vassiliev, création de

la Symphonie n°1 de Kamil Tchalaev.

Timour Novikov,

peintre avant-gardiste, fonde et théorise -

il s’agit du néo-classicisme russe -

la Nouvelle Académie des beaux-arts à Saint-

Petersbourg, en 1993, qu’il dirige jusqu’à sa

mort en 2002.

Le mouvement du Cinéma Parallèle s’initie et se

développe autours des frères Aleinikov, Igor et

Gleb, à Moscou, Evgeni Yuffit, entre Leningrad

et la capitale, tourne de nombreux films de fic-

tion absurdes et expressionnistes, sous la

dénomination du “nécro-réalisme”.

2 23

Crédits photos

Page 2Irène Bourmistrova, Katia Ryjikova, le ténordu choeur de l'église de Vagankovo, Galina Net Galina Yurova. Moscou 4 juin 1989.ThéâtrePost chez le théâtre d’Ermolova, "Lamarche pecheresse d'Athanase de Nikitineau-delà des trois mers"; Gor Chahal, Sasha“Fagot” Boutouzov avec Mitia Myshkine,Kamil Tchalaev. Moscou, 1987Timour Novikov, Petersbourg, années 90Alexandre Sokourov avec les réalisateurs ducinéma parallèle : Igor Aleiniov, GlebAleinikov, Evgeni Yuffit. Moscou, fin 80

Page 3Véra Aleinikova, années 90Kamil Tchalaev, photo Oleg Myshkine.Moscou, 1988

Page 4Affiche d'une exposition dans les ateliers rueJuliette Dodu. Paris, 1991Ollivier Morane dans son bureau à la Base,Levallois-Perret, 1992. Photo K.T.Premier président de la NALI, François deLaubrière, Bretagne, 2006. Photo K.T.Un article dans le “Parisien”, 1992

Page 5Quatuor GLAGOL, Festival de la musiquerusse à Enschede, Pays-Bas, 1994.Photo Yuli GalperinePremière page de la traduction de Lermontovpour la Comédie Française, éditions del'Imprimerie Nationale, 1992Sabine Jamet, Comédie Française, 1992.photo D.R.Kamil Tchalaev, flayer du concert au Passagedu Nord Ouest, Paris 1995. Photo D.R.Première page du programme des "Profanes",performance-spectacle donné par KamilTchalaev et Sabine Jamet au centre culturelDarphane-Amire à Istanbul, 1996

Page 6(colonne de Gauche)Logo brodé du festival d'Assos 1997Genji Ito, Sabine Jamet et les enfants devantle pont ottoman, Assos, 1996Photo K.T.(colonne de Droite)Kamil Tchalaev avec les enfants,à l'entrée du village d'Assos. Photo S.J."Enfance de l'Art", performance avec lesenfants du village. Allégorie du feu.Photo Flavio Albanese, Roma

Page 7(colonne G)Ismail, K.T. et Husein, Assos 1997Photo Cagla OrmanlarPlage de Kadirga, mer Egée, installation etphoto Kamil Tchalaev. Turquie 1997(colonne D)S.J., Huseyin Katircioglu, Tugçe Ulugün,Assos 1996"Secret des étoiles filantes", les enfants,le comédien Ivan Duruz, le public du festivald'Assos, 1997. Photo D.R.

Page 8Premier logo du Collectif 12 (8 mètres de long, feuilled'acier) réalisé par Chantal Rousseau à Mantes, 2000Spoon-bell suspendu près du siège réalisé par AlexisObolensky. Nice, France, ca. 1999. Photo K.T.

Page 9(colonne G)Chantal Rousseau, S.J. et les enfants d'atelier des éten-dards, Mantes 2000. Photo K.T.Khalid, photographié par Abdessamad, adolescents duVal Fourré. Image réalisée lors des ateliers menés par laphotographe Céline Bonnarde.. Cette image et quelquesautres ont été imprimée sur les serf-volants.L'équipe des serf-volantistes du Val a gagné le premierprix au festival de Dijon.(colonne D)En-tête de l'article du Libération, écrit par MayaBouteiller, le 3 octobre 2000.Article du “Courrier de Mantes”, octobre 2000

Page 10(colonne G)Alexis Khhvostenko lors des répétitions de l'Opéraurbain, Mantes-la-Jolie, 2000. Photo K.T.Maquette de scénographie de l'Opéra urbain, réaliséepar Patrick Quédoc. Montreuil, 2000. Photo P.Quédoc(colonne D) Une photo de Khalid, atelier CélineBonnarde, Mantes 2000. Panneau de la ville de Mantes,2000. Photo K.T.

Page 11(colonne G)Carrière de Porcheville face à Mantes, 2000. K.T. etKhvost avaient l’idée de la projection des images sur lasurface blanche de cette carrière ainsi que sur le verrede la station EDF. Photo de repérage K.T.Photo en basLes Tours Sonnantes, Troisième acte de l'Opéra urbain,en attendant la chute des tours dont on voit une enarrière plan (bandée au centre de l'image). Silouettes dumusicien camerounais François Essindi et des enfants,notamment des familles Boo-Bakary et M’BayePhoto panoramique Patrick Quédoc(colonne D) Journaliste et musicien Anton Nikkila, invitéaux Tours Sonnantes, près du dragon de la constructionde Khvost et Oleg Elovoy. Mantes, 2000. Photo K.T.

Page 12Yuri Titov avec un vaisseau mystique. Maison de retraitedu Comité Zemgor, Cormeilles 2001. AlexandrePogoretzky et son tableau en arrière plan. Maison deretraite du Comité Zemgor, Cormeilles 2001. Photos K.T.Sabine Jamet, résidence à Mérida, Venezuela, 2006Photo D.R.

Page 13Yakov Kaploun et Fima Lebedinskaya, Odessa, 1934Photo anonyme. Affiche de l'assemblée générale NALIEcole Sauvage.

Page 14Shirvani Chalaev et Kamil Tchalaev. Exécution del'Hymne national du Daghestan. Salle Cortot, Paris, 4décembre 2006. Photo Nabil BoutrosQuatuor de l'Ecole Sauvage : K.T. alto, NicolasArtamonov 1er violon, Grégory Artamonov 2d violon,Marc Trembovelski violoncelle. Collectif 12, 4 nov. 2006.Photo Siméon Artamonov.

Page 154e Sessions de l'EcoS à Odessa : IMC Artiom filmeavec Hi8. L’ombre de la projection murale d’un enfantIMC jouant du saxoflute. Photos K.T.Yuri Titov dans son atelier, cadre du film CCCCC555

Page 16Affiche du concert d'Eric Himy, salle Cortot.Sabine Jamet et Vlada du centre IMC, 3e Session àOdessa. Photo K.T.

Page 17Abdoul, de l’association Eveil Matin, dirigée par lasoeur Marie-Paule, est en train d'enregistrer unmoteur électrique lors des ateliers EcoS à Mantes laJolie pour l’animation "Qui a tué Mr R". Photo K.T.Avant et après la performance "Tishina" (Silence)dans la cour du musée d'art d'Odessa.Konstantin Skoptsov, peintre, membre de la NALIPhotos K.T.

Page 18Marionnette du professeur Frank Einstein, réaliséepour le tournage du film d’animation "Qui a tué Mr R".Direction d'atelier marionnettes et photo NatachaKantor.ENSATT, Ateliers “Origines du son et mouvement”,une étude extérieure du mouvement, place SaintIrénée, Lyon. Webcam K.T.S.J., Svetlana Dutka, Dr. Vitaly N., Vika, K.T.Maison de réhabilitation des enfants OMC, Odessa,2005, photo automatique.

Page 19K.T. et Karlheinz Essl, Bomb Recto Verso, Adélaide,Péniche Opéra, Paris, 2004. Photo D.R.Affiche du concert au conservatoire Rachmaninov"Hommage à Moussorgsky".Recherches chorégraphiques en milieu urbain :danseur Omer Uysal, Tunnel à Istiklal, Istanbul 2004.Photo Arif NN.

Page 20Flayer et photo de l'exposition "la Manche”, Mantes2003Danseuse japonaise Tombo et S.J., le marché duBarbès, une performance lors des “recherches choré-graphiques : déchets”. Photo num. K.T.

Page 21Ecole Sauvage (famille M'Baye) visite le muséeRodin. Photo K.T.Daryush Tari, les Tours Sonnantes, Mantes 2000.Photo Estelle LesagePerformance au temple d'Athéna, chorégraphie etphoto S.J.Festival d'Izmit, Serap et Lais, chorégraphie S.J.,photo K.T.

Page 22Tristan et Iseult, stage au Collectif 12, une esquissede chorégraphie S.J. Photo K.T.Les Tours Sonnantes, le dernier acte. Au centre, surla boule en bois Yahya, à gauche John Livengoodavec un micro-perche. Photo Estelle LesageK.T. avec krestobass (Croix-basse), Paris 1998. PhotoRoman Zima.

Page 24: Almanach

1992 2007Maquette, saisie et textes : Kamil TchalaevCommentaires en italique : Sabine Jamet

Dessin de la couverture :Nadia Shihab (performanse cabines, biennale d’Istanbul)

Crédits photos : voir la liste à la page 23© Ecole Sauvage, pour l’Assemblée Générale NALI

Paris-Genève, janvier 2007