amÉliorer la santÉ des canadiens : une ......et de la volontØ d aider au nom du bien commun. Œ...
TRANSCRIPT
![Page 1: AMÉLIORER LA SANTÉ DES CANADIENS : UNE ......et de la volontØ d aider au nom du bien commun. Œ Selon une Øtude, les jeunes vivant dans des quartiers à niveau ØlevØ d efficacitØ](https://reader034.vdocuments.pub/reader034/viewer/2022051920/600d036426576f3c576203a0/html5/thumbnails/1.jpg)
AMÉLIORER LA SANTÉDES CANADIENS :
UNE INTRODUCTION ÀLA SANTÉ EN MILIEU
URBAIN
Publié le 21 novembre 2006
![Page 2: AMÉLIORER LA SANTÉ DES CANADIENS : UNE ......et de la volontØ d aider au nom du bien commun. Œ Selon une Øtude, les jeunes vivant dans des quartiers à niveau ØlevØ d efficacitØ](https://reader034.vdocuments.pub/reader034/viewer/2022051920/600d036426576f3c576203a0/html5/thumbnails/2.jpg)
À propos de l�Institut canadien d�information sur la santé (ICIS)
Information sur la santé
Recherche et analyse
Indicateurs de santé
Banques de données
NormesJeter les bases de l�information sur la santé
Brosser le tableau des soins de santé
Enrichir nos connaissances sur la santé
À l�avant garde de l�information
Resp
ect d
e la v
ie pr
ivée,
conf
iden
tialit
é et s
écur
ité
Com
mun
icatio
n, co
nsul
tatio
n et
diff
usio
n
![Page 3: AMÉLIORER LA SANTÉ DES CANADIENS : UNE ......et de la volontØ d aider au nom du bien commun. Œ Selon une Øtude, les jeunes vivant dans des quartiers à niveau ØlevØ d efficacitØ](https://reader034.vdocuments.pub/reader034/viewer/2022051920/600d036426576f3c576203a0/html5/thumbnails/3.jpg)
L�Initiative sur la santé de la population canadienne (ISPC)
Mission de l�ISPC
− Aider à mieux comprendre les facteurs qui influent sur la santé des individus et des collectivités.
− Contribuer à l'élaboration de politiques qui réduisent les inégalités et améliorent la santé et le bien-être des Canadiens.
![Page 4: AMÉLIORER LA SANTÉ DES CANADIENS : UNE ......et de la volontØ d aider au nom du bien commun. Œ Selon une Øtude, les jeunes vivant dans des quartiers à niveau ØlevØ d efficacitØ](https://reader034.vdocuments.pub/reader034/viewer/2022051920/600d036426576f3c576203a0/html5/thumbnails/4.jpg)
Fonctions stratégiques de l�ISPC
Production des connaissances Synthèse des politiques
Transfert des connaissances Échange des connaissances
![Page 5: AMÉLIORER LA SANTÉ DES CANADIENS : UNE ......et de la volontØ d aider au nom du bien commun. Œ Selon une Øtude, les jeunes vivant dans des quartiers à niveau ØlevØ d efficacitØ](https://reader034.vdocuments.pub/reader034/viewer/2022051920/600d036426576f3c576203a0/html5/thumbnails/5.jpg)
Principaux secteurs stratégiques de l�ISPC, 2004-2007
Lieu et santéTransitions saines vers
l�âge adulte Poids santé
![Page 6: AMÉLIORER LA SANTÉ DES CANADIENS : UNE ......et de la volontØ d aider au nom du bien commun. Œ Selon une Øtude, les jeunes vivant dans des quartiers à niveau ØlevØ d efficacitØ](https://reader034.vdocuments.pub/reader034/viewer/2022051920/600d036426576f3c576203a0/html5/thumbnails/6.jpg)
Membres du Conseil de l�ISPC(en août 2006)
Cordell Neudorf (président par intérim)
Richard Lessard (président en congé sabbatique)
Monique Bégin John Millar
André Corriveau Ian Potter
Lynn McIntyre Elinor Wilson
Deborah Schwartz Michael Wolfson (membre d�office)
Gerry Predy Gregory Taylor (membre d�office)
Judy Guernsey
![Page 7: AMÉLIORER LA SANTÉ DES CANADIENS : UNE ......et de la volontØ d aider au nom du bien commun. Œ Selon une Øtude, les jeunes vivant dans des quartiers à niveau ØlevØ d efficacitØ](https://reader034.vdocuments.pub/reader034/viewer/2022051920/600d036426576f3c576203a0/html5/thumbnails/7.jpg)
Membres du Groupe consultatif d�expertsCordell Neudorf (président), Saskatoon Health Region
Marie DesMeules, Division de la surveillance et de l�évaluation des risques, Agence de santé publique du Canada
Karen Dufton, Communications, Infrastructure Canada
James Dunn, Centre for Research on Inner City Health
Trevor Hancock, ministère des Services de santé de la Colombie-Britannique
Michael Hayes, Université Simon Fraser
Russell Mawby, Logement, Services communautaires et de protection, Ville d�Ottawa
Michael Wolfson, Statistique Canada
![Page 8: AMÉLIORER LA SANTÉ DES CANADIENS : UNE ......et de la volontØ d aider au nom du bien commun. Œ Selon une Øtude, les jeunes vivant dans des quartiers à niveau ØlevØ d efficacitØ](https://reader034.vdocuments.pub/reader034/viewer/2022051920/600d036426576f3c576203a0/html5/thumbnails/8.jpg)
POURQUOI ÉTUDIER LA SANTÉ EN MILIEU URBAIN?
![Page 9: AMÉLIORER LA SANTÉ DES CANADIENS : UNE ......et de la volontØ d aider au nom du bien commun. Œ Selon une Øtude, les jeunes vivant dans des quartiers à niveau ØlevØ d efficacitØ](https://reader034.vdocuments.pub/reader034/viewer/2022051920/600d036426576f3c576203a0/html5/thumbnails/9.jpg)
La santé et le milieu urbain
� 80 % de la population canadienne (24 millions) vit dans un milieu urbain de plus de 10 000 habitants
� Le milieu urbain peut influer sur divers aspects de la santéet du bien-être :� Accès aux aliments et habitudes alimentaires� Exposition ambiante (air, eau, bruit)� Emploi� Logement� Accès aux services de santé� Exposition à des situations potentiellement dangereuses� Réseaux de soutien social
![Page 10: AMÉLIORER LA SANTÉ DES CANADIENS : UNE ......et de la volontØ d aider au nom du bien commun. Œ Selon une Øtude, les jeunes vivant dans des quartiers à niveau ØlevØ d efficacitØ](https://reader034.vdocuments.pub/reader034/viewer/2022051920/600d036426576f3c576203a0/html5/thumbnails/10.jpg)
Comparaison entre les pays
Comparaison au sein d�un quartier :logement
Comparaison entre les provinces et les territoires
Comparaison entre les villes
Comparaison entre les quartiers
COMPRENDRE LA SANTÉ EN MILIEU URBAIN
![Page 11: AMÉLIORER LA SANTÉ DES CANADIENS : UNE ......et de la volontØ d aider au nom du bien commun. Œ Selon une Øtude, les jeunes vivant dans des quartiers à niveau ØlevØ d efficacitØ](https://reader034.vdocuments.pub/reader034/viewer/2022051920/600d036426576f3c576203a0/html5/thumbnails/11.jpg)
Objectifs du rapport
1. Promouvoir la discussion sur le lien entre divers aspects associés au lieu et la santé.
2. Jeter la fondation pour des rapports à venir de l�ISPC dans le domaine du lieu et de la santé en se penchant d�abord sur des résultats pour la santé précis et des aspects des régions urbaines.
3. Présenter une évaluation préliminaire des politiques et des interventions qui ont pour but d�améliorer la santé chez les Canadiens vivant en milieu urbain.
4. Compléter les travaux en cours de l�ISPC sur la santé des Canadiens en milieu rural.
![Page 12: AMÉLIORER LA SANTÉ DES CANADIENS : UNE ......et de la volontØ d aider au nom du bien commun. Œ Selon une Øtude, les jeunes vivant dans des quartiers à niveau ØlevØ d efficacitØ](https://reader034.vdocuments.pub/reader034/viewer/2022051920/600d036426576f3c576203a0/html5/thumbnails/12.jpg)
Quoi de neuf dans ce rapport? (1)
Le rapport se penche sur les liens entre la santé et les aspects sociaux et physiques des quartiers et du logement en milieu urbain.
Espace : les caractéristiques physiques ou géographiques d�un endroit � son emplacement (comme une maison).
Lieu : les aspects sociaux d�un endroit � ce que signifie un endroit pour une personne (comme un domicile).
![Page 13: AMÉLIORER LA SANTÉ DES CANADIENS : UNE ......et de la volontØ d aider au nom du bien commun. Œ Selon une Øtude, les jeunes vivant dans des quartiers à niveau ØlevØ d efficacitØ](https://reader034.vdocuments.pub/reader034/viewer/2022051920/600d036426576f3c576203a0/html5/thumbnails/13.jpg)
Quoi de neuf dans ce rapport? (2)
Le rapport présente de nouvelles analyses de l�ISPC sur les résultats et les comportements relatifs à la santé entre les régions urbaines du Canada.
Il présente également de nouvelles analyses de l�ISPC sur les résultats et les comportements relatifs à la santé entre les quartiers des trois villes les plus populeuses du Canada, ainsi que les villes les plus peuplées de la région des Prairies et de l�Est du Canada.
� Vancouver� Calgary� Toronto� Montréal� Halifax
![Page 14: AMÉLIORER LA SANTÉ DES CANADIENS : UNE ......et de la volontØ d aider au nom du bien commun. Œ Selon une Øtude, les jeunes vivant dans des quartiers à niveau ØlevØ d efficacitØ](https://reader034.vdocuments.pub/reader034/viewer/2022051920/600d036426576f3c576203a0/html5/thumbnails/14.jpg)
Sources de données et résultats du rapport
Résultats d�intérêt� État de santé autodéclaré, stress perçu, blessures,
surpoids et obésité, tabagisme, activité physique, besoins de services de santé non comblés autodéclarés, consommation d�alcool
Sources de données1. Statistique Canada
� Cycle 2.1 de l�ESCC (2003)� Recensement (2001)
2. ICIS� Registre national des traumatismes (2003-2004)� Bases de données sur le personnel infirmier� Base de données médicales Scott�s
![Page 15: AMÉLIORER LA SANTÉ DES CANADIENS : UNE ......et de la volontØ d aider au nom du bien commun. Œ Selon une Øtude, les jeunes vivant dans des quartiers à niveau ØlevØ d efficacitØ](https://reader034.vdocuments.pub/reader034/viewer/2022051920/600d036426576f3c576203a0/html5/thumbnails/15.jpg)
L�ÉTAT DE SANTÉ DANS LES DIFFÉRENTES RÉGIONS URBAINES :
RÉSULTATS ET COMPORTEMENTS RELATIFS ÀLA SANTÉ DE DIFFÉRENTES VILLES
CANADIENNES
![Page 16: AMÉLIORER LA SANTÉ DES CANADIENS : UNE ......et de la volontØ d aider au nom du bien commun. Œ Selon une Øtude, les jeunes vivant dans des quartiers à niveau ØlevØ d efficacitØ](https://reader034.vdocuments.pub/reader034/viewer/2022051920/600d036426576f3c576203a0/html5/thumbnails/16.jpg)
Population déclarant un état de santéexcellent ou très bon
Victoria, Vancouver, Abbotsford, Saskatoon, Regina, London, Oshawa, Hamilton, St. Catharines/Niagara, Kitchener, Ottawa/Gatineau, Sherbrooke, Trois-Rivières, Québec, Montréal, Saint John et Halifax n�étaient pas significativement différentes de la moyenne des RMR, au seuil de 0,05 .
67* 67*63* 63*
59 56* 53* 53* 53* 53* 53*
0
20
40
60
80
100C
alga
ry
St.
John
's
Edm
onto
n
Win
nipe
g
Moy
enne
des
RM
R
Toro
nto
Sag
uena
y
Kin
gsto
n
Thun
der B
ay
Win
dsor
Gre
ater
Sud
bury
Pou
rcen
tage
de
la p
opul
atio
n de
12
ans
et p
lus
![Page 17: AMÉLIORER LA SANTÉ DES CANADIENS : UNE ......et de la volontØ d aider au nom du bien commun. Œ Selon une Øtude, les jeunes vivant dans des quartiers à niveau ØlevØ d efficacitØ](https://reader034.vdocuments.pub/reader034/viewer/2022051920/600d036426576f3c576203a0/html5/thumbnails/17.jpg)
Population déclarant avoir une vie extrêmement ou relativement stressante
Abbotsford, Edmonton, Calgary, Regina, Thunder Bay, Grand Sudbury, Windsor, London, Kitchener, St. Catharines/Niagara, Hamilton, Toronto, Oshawa, Kingston, Ottawa/Gatineau, Trois-Rivières, Saguenay et Saint John n�étaient pas significativement différentes de la moyenne des RMR, au seuil de 0,05 .
30* 30* 29*25 22* 21* 21* 20* 19* 19*
0
20
40
60
80
100
Mon
tréal
She
rbro
oke
Qué
bec
Moy
enne
des
RM
R
Van
couv
er
Vic
toria
Win
nipe
g
Sas
kato
on
Hal
ifax
St.
John
'sPour
cent
age
de la
pop
ulat
ion
de 1
8 an
s et
plu
s
![Page 18: AMÉLIORER LA SANTÉ DES CANADIENS : UNE ......et de la volontØ d aider au nom du bien commun. Œ Selon une Øtude, les jeunes vivant dans des quartiers à niveau ØlevØ d efficacitØ](https://reader034.vdocuments.pub/reader034/viewer/2022051920/600d036426576f3c576203a0/html5/thumbnails/18.jpg)
LA VIE EN MILIEU URBAIN :LES QUARTIERS ET LA SANTÉ
DOCUMENTATION CHOISIE
![Page 19: AMÉLIORER LA SANTÉ DES CANADIENS : UNE ......et de la volontØ d aider au nom du bien commun. Œ Selon une Øtude, les jeunes vivant dans des quartiers à niveau ØlevØ d efficacitØ](https://reader034.vdocuments.pub/reader034/viewer/2022051920/600d036426576f3c576203a0/html5/thumbnails/19.jpg)
Pourquoi se pencher sur les résultats relatifs à la santé dans différentes régions géographiques?
L�étude des données au seul niveau des RMR pourrait masquer certaines inégalités entre les quartiers d�une même RMR.
� Des facteurs individuels comme le niveau de scolarité, le revenu et les comportements relatifs à la santé ont tendance à être fortement liés aux différences en matière de santé.
� Certaines études suggèrent l�existence d�un lien supplémentaire, potentiellement important, entre certains aspects de la santé et les caractéristiques des quartiers dans lesquels les personnes vivent.
![Page 20: AMÉLIORER LA SANTÉ DES CANADIENS : UNE ......et de la volontØ d aider au nom du bien commun. Œ Selon une Øtude, les jeunes vivant dans des quartiers à niveau ØlevØ d efficacitØ](https://reader034.vdocuments.pub/reader034/viewer/2022051920/600d036426576f3c576203a0/html5/thumbnails/20.jpg)
Caractéristiques sociales des quartiers (1)Les réseaux et les ressources de soutien social
Cohésion sociale : l�étendue de l�interdépendance et de la solidarité entre les groupes de la société.
� Une étude a révélé que le manque de cohésion des quartiers et les problèmes locaux perçus étaient associés à des problèmes autodéclarés de santé physique et mentale.
Efficacité collective : une mesure de la confiance mutuelle et de la volonté d�aider au nom du bien commun.
� Selon une étude, les jeunes vivant dans des quartiers à niveau élevé d�efficacité collective avaient un indice de masse corporelle plus faible que ceux des quartiers ayant un niveau moyen d�efficacité collective.
![Page 21: AMÉLIORER LA SANTÉ DES CANADIENS : UNE ......et de la volontØ d aider au nom du bien commun. Œ Selon une Øtude, les jeunes vivant dans des quartiers à niveau ØlevØ d efficacitØ](https://reader034.vdocuments.pub/reader034/viewer/2022051920/600d036426576f3c576203a0/html5/thumbnails/21.jpg)
Caractéristiques sociales des quartiers (2)Diversité culturelle
En 2001, 73 % des immigrants se sont établis à Toronto, Montréal et Vancouver.
Les résultats des études sur la concentration ethnique ne sont pas concluants :
� Des chercheurs canadiens ont souligné le rôle positif d�une concentration ethnique pour améliorer l�intégration des collectivités d�immigrants.
� Certains chercheurs soutiennent que ces régions renforcent la persistance des inégalités sociales sur le plan de l�intégration au marché du travail et nuisent à l�acquisition linguistique ainsi qu�àla réussite scolaire.
![Page 22: AMÉLIORER LA SANTÉ DES CANADIENS : UNE ......et de la volontØ d aider au nom du bien commun. Œ Selon une Øtude, les jeunes vivant dans des quartiers à niveau ØlevØ d efficacitØ](https://reader034.vdocuments.pub/reader034/viewer/2022051920/600d036426576f3c576203a0/html5/thumbnails/22.jpg)
Influences socioéconomiquesIl existerait, selon certaines recherches, un lien entre la prospérité d�un quartier et les effets favorables sur la santéet ce, en tenant compte du revenu, des caractéristiques démographiques et de facteurs relatifs à la santé au niveau individuel.
Des influences socioéconomiques sur les écarts entre les quartiers par rapport à la santé ont été observées dans un certain nombre de résultats relatifs à la santé.
� Mauvaise santé mentale� Problèmes de comportement chez les enfants� Crises cardiaques� Niveaux d�accès et d�utilisation des soins de santé� Taille et poids des enfants
![Page 23: AMÉLIORER LA SANTÉ DES CANADIENS : UNE ......et de la volontØ d aider au nom du bien commun. Œ Selon une Øtude, les jeunes vivant dans des quartiers à niveau ØlevØ d efficacitØ](https://reader034.vdocuments.pub/reader034/viewer/2022051920/600d036426576f3c576203a0/html5/thumbnails/23.jpg)
Caractéristiques physiques : la sécuritéIl existe un lien possible entre la santé et l�accès à un logement, à un lieu de travail et à une aire de jeu sécuritaires.
� Beaucoup des aires de jeu situées dans les quartiers définis comme ayant de grands besoins sociaux ne répondent pas aux normes de sécurité de la ville.
� L�apparence d�un quartier est liée au taux d�activité physique et le taux de surpoids et d�obésité.
� La perception d�un faible niveau de la sécurité d�un quartier est liée à une réduction de l�activité physique.
� Les résidents qui apprécient les caractéristiques physiques de leur quartier ont moins tendance à qualifier leur santé de passable ou de mauvaise que ceux qui n�aiment pas leur quartier.
![Page 24: AMÉLIORER LA SANTÉ DES CANADIENS : UNE ......et de la volontØ d aider au nom du bien commun. Œ Selon une Øtude, les jeunes vivant dans des quartiers à niveau ØlevØ d efficacitØ](https://reader034.vdocuments.pub/reader034/viewer/2022051920/600d036426576f3c576203a0/html5/thumbnails/24.jpg)
Caractéristiques physiques : la circulationPrincipale cause de blessureEn 2003, les collisions impliquant un véhicule à moteur se classaient au deuxième rang des causes de blessures suffisamment graves pour nécessiter une hospitalisation chez les Canadiens des régions urbaines.
VitesseOn dénombre plus de décès dans les régions rurales où la limite de vitesse est plus élevée (1 539 contre 936); le nombre de blessures personnelles est plus élevé dans les régions urbaines (110 511 contre 41 639).
Densité de la populationUne étude américaine a révélé que les comtés enregistrant des taux plus faibles de décès liés à la circulation routière étaient également plus densément peuplés et ceux qui comptaient le plus de destinations accessibles par la route.
![Page 25: AMÉLIORER LA SANTÉ DES CANADIENS : UNE ......et de la volontØ d aider au nom du bien commun. Œ Selon une Øtude, les jeunes vivant dans des quartiers à niveau ØlevØ d efficacitØ](https://reader034.vdocuments.pub/reader034/viewer/2022051920/600d036426576f3c576203a0/html5/thumbnails/25.jpg)
Déplacement entre les quartiers et à l�intérieur d�un quartier : l�utilisation d�un véhicule personnelOn a établi un lien entre l�expansion du marché du travail dans les banlieues et une hausse de la tendance à se déplacer en automobile.
� Les données du Recensement de 2001 montrent que parmi les navetteurs des 27 RMR du Canada, 71 % se rendaient au travail enautomobile.
� Près de 6 % des navetteurs se déplaçaient au travail à pied et àpeine un peu plus de 1 %, à bicyclette.
� En 2001, trois des RMR les plus importantes du Canada (Montréal, Ottawa/Gatineau et Toronto) comptaient les plus petites proportions de navetteurs conduisant un véhicule pour se rendre au travail; toutefois, ceux-ci représentaient près des deux tiers des navetteurs de ces villes.
![Page 26: AMÉLIORER LA SANTÉ DES CANADIENS : UNE ......et de la volontØ d aider au nom du bien commun. Œ Selon une Øtude, les jeunes vivant dans des quartiers à niveau ØlevØ d efficacitØ](https://reader034.vdocuments.pub/reader034/viewer/2022051920/600d036426576f3c576203a0/html5/thumbnails/26.jpg)
L�accès à des services de santé et d�alimentation
En 2001, un lien a été établi entre la présence d�un nombre supérieur de médecins actifs à l�intérieur d�une RMR et une plus grande proportion de résidents qualifiant leur état de santé de « bon » ou de « mieux que bon », mais aucun lien semblable n�a été établi avec une espérance de vie plus longue.
� En 2003, de nouvelles analyses de l�ISPC ont révélé des écarts entre les RMR quant aux besoins de services de santé non comblés autodéclarés et, dans certains cas, des écarts entre les RMR d�une même province.
Les caractéristiques de l�environnement nutritionnel, comme la proximité de marchés d�alimentation et le coût des aliments, pourraient avoir un lien avec une saine alimentation.
![Page 27: AMÉLIORER LA SANTÉ DES CANADIENS : UNE ......et de la volontØ d aider au nom du bien commun. Œ Selon une Øtude, les jeunes vivant dans des quartiers à niveau ØlevØ d efficacitØ](https://reader034.vdocuments.pub/reader034/viewer/2022051920/600d036426576f3c576203a0/html5/thumbnails/27.jpg)
Déplacement entre les quartiers et à l�intérieur d�un quartier : les modes de transport
57 % des navetteurs ayant moins de cinq kilomètres àparcourir pour se rendre au travail utilisaient leur automobile :
� Facilité de déplacement entre le point de départ et la destination
� Avantages perçus qu�ils croient obtenir en utilisant leur automobile
� Revenu
� Sexe� Âge� Période écoulée depuis l�immigration
![Page 28: AMÉLIORER LA SANTÉ DES CANADIENS : UNE ......et de la volontØ d aider au nom du bien commun. Œ Selon une Øtude, les jeunes vivant dans des quartiers à niveau ØlevØ d efficacitØ](https://reader034.vdocuments.pub/reader034/viewer/2022051920/600d036426576f3c576203a0/html5/thumbnails/28.jpg)
Déplacement entre les quartiers et à l�intérieur d�un quartier : la pollution liée à la circulation routière
Le transport est un facteur important de pollution atmosphérique au Canada.
� En 1999, les automobiles et les camions légers produisaient près de 50 % des émissions totales de gaz à effet de serre liées au transport.
� Le transport en commun produit moins d�émissions de gaz à effet de serre.
� Les moteurs à combustion interne servant à alimenter les véhicules et l�équipement contribuent à la formation du smog, lequel peut avoir des effets indésirables tant sur l�environnement que sur la santé des gens.
� Les résultats relatifs à la santé liés à la pollution atmosphérique comprennent la mortalité respiratoire post-néonatale et, dans certains cas, les problèmes respiratoires.
Certaines sources liées à la circulation routière peuvent affecter la qualité de l�eau que l�on boit et le bruit auquel nous sommes exposés en milieu urbain.
![Page 29: AMÉLIORER LA SANTÉ DES CANADIENS : UNE ......et de la volontØ d aider au nom du bien commun. Œ Selon une Øtude, les jeunes vivant dans des quartiers à niveau ØlevØ d efficacitØ](https://reader034.vdocuments.pub/reader034/viewer/2022051920/600d036426576f3c576203a0/html5/thumbnails/29.jpg)
LA VIE EN MILIEU URBAIN : LES QUARTIERS ET LA SANTÉ
NOUVELLES ANALYSES DE L�ISPC SUR LES CARACTÉRISTIQUES DE LA SANTÉ ENTRE
CINQ VILLES CANADIENNES
![Page 30: AMÉLIORER LA SANTÉ DES CANADIENS : UNE ......et de la volontØ d aider au nom du bien commun. Œ Selon une Øtude, les jeunes vivant dans des quartiers à niveau ØlevØ d efficacitØ](https://reader034.vdocuments.pub/reader034/viewer/2022051920/600d036426576f3c576203a0/html5/thumbnails/30.jpg)
Nouvelles analyses de l�ISPC : caractéristiques en matière de santé entre les différents types de quartiers
Vancouver, Calgary, Toronto, Montréal et Halifax
Les quartiers de chaque ville ont été regroupés selon cinq variables socioéconomiques afin de créer des types de quartiers relativement homogènes.
� pourcentage de diplômés d�études postsecondaires� revenu médian � pourcentage des nouveaux immigrants (5 ans)� pourcentage des familles monoparentales� pourcentage des personnes vivant seules
![Page 31: AMÉLIORER LA SANTÉ DES CANADIENS : UNE ......et de la volontØ d aider au nom du bien commun. Œ Selon une Øtude, les jeunes vivant dans des quartiers à niveau ØlevØ d efficacitØ](https://reader034.vdocuments.pub/reader034/viewer/2022051920/600d036426576f3c576203a0/html5/thumbnails/31.jpg)
Analyses des quartiers par l�ISPCDe nouvelles analyses démontrent que les résultats et les comportements relatifs à la santé varient selon le quartier dans lequel les personnes vivent.
Les taux varient selon le quartier à Toronto et Vancouver seulement.
� Blessé au cours des 12 derniers mois
Les taux semblent être moindres dans les quartiers qui sont pour la plupart situés près des centres-villes.
� Surpoids et obésité autodéclarés(IMC >25)
En général, les taux sont plus élevés chez les résidents des quartiers enregistrant un pourcentage de diplômés d�études postsecondaires supérieur à la moyenne et un revenu médian supérieur à la moyenne.
� État de santé autodéclaréexcellent ou très bon� Actif ou modérément actif physiquement� Non-fumeur
Type de quartierRésultat ou comportement
![Page 32: AMÉLIORER LA SANTÉ DES CANADIENS : UNE ......et de la volontØ d aider au nom du bien commun. Œ Selon une Øtude, les jeunes vivant dans des quartiers à niveau ØlevØ d efficacitØ](https://reader034.vdocuments.pub/reader034/viewer/2022051920/600d036426576f3c576203a0/html5/thumbnails/32.jpg)
RMR de Vancouver
![Page 33: AMÉLIORER LA SANTÉ DES CANADIENS : UNE ......et de la volontØ d aider au nom du bien commun. Œ Selon une Øtude, les jeunes vivant dans des quartiers à niveau ØlevØ d efficacitØ](https://reader034.vdocuments.pub/reader034/viewer/2022051920/600d036426576f3c576203a0/html5/thumbnails/33.jpg)
Quartiers de Vancouver : différences dans les résultats et les comportements relatifs à la santéExcellente ou très bonne santé, activité physique intense ou modérée
Les résidents des quartiers enregistrant un revenu médian ou un pourcentage de diplômés d�études postsecondaires supérieurs à la moyenne sont plus susceptibles de déclarer avoir une excellente ou une très bonne santé et faire de l�activité physique que les résidents des autres types de quartiers.
Tabagisme
Les personnes vivant dans les quartiers les plus prospères de Vancouver sont moins susceptibles de déclarer être fumeurs que les autres résidents de Vancouver.
Blessures
La proportion de résidents déclarant avoir été blessés au cours de la dernière année est plus faible dans les quartiers ayant un fort pourcentage de nouveaux immigrants et enregistrant un faible revenu médian que dans les autres types de quartiers.
Surpoids et obésité autodéclarés
Les taux de surpoids et d�obésité sont plus élevés dans les quartiers enregistrant un revenu médian élevéet où la proportion de diplômés d�études secondaires est inférieure à la moyenne que dans les quartiers enregistrant un pourcentage élevé de nouveaux immigrants ou de personnes vivant seules.
![Page 34: AMÉLIORER LA SANTÉ DES CANADIENS : UNE ......et de la volontØ d aider au nom du bien commun. Œ Selon une Øtude, les jeunes vivant dans des quartiers à niveau ØlevØ d efficacitØ](https://reader034.vdocuments.pub/reader034/viewer/2022051920/600d036426576f3c576203a0/html5/thumbnails/34.jpg)
RMR de Calgary
![Page 35: AMÉLIORER LA SANTÉ DES CANADIENS : UNE ......et de la volontØ d aider au nom du bien commun. Œ Selon une Øtude, les jeunes vivant dans des quartiers à niveau ØlevØ d efficacitØ](https://reader034.vdocuments.pub/reader034/viewer/2022051920/600d036426576f3c576203a0/html5/thumbnails/35.jpg)
Quartiers de Calgary : différences dans les résultats et les comportements relatifs à la santéExcellente ou très bonne santé, tabagisme
Les résidents des quartiers enregistrant un revenu médian et un pourcentage de diplômés d�études postsecondaires supérieurs à la moyenne ont plus tendance à déclarer avoir une excellente ou une très bonne santé, et moins tendance à déclarer être fumeurs que les résidents des autres types de quartiers.
Activité physique intense ou modérée
Les résidents des quartiers enregistrant un revenu médian et un pourcentage de diplômés d�études postsecondaires supérieurs à la moyenne sont plus enclins à faire de l�activité physique que les résidents des quartiers enregistrant un revenu médian et un pourcentage de diplômés d�études postsecondaires inférieurs à la moyenne.
Blessures
Le pourcentage des résidents déclarant avoir été blessés au cours de la dernière année ne varie pas de façon significative d�un type de quartier à l�autre.
Surpoids et obésité autodéclarés
Les résidents des quartiers enregistrant un revenu médian et un pourcentage de diplômés d�études postsecondaires inférieurs à la moyenne sont plus susceptibles de déclarer avoir un surpoids ou être obèses que les résidents des quartiers affichant un pourcentage de diplômés d�études postsecondaires supérieur à la moyenne et un revenu médian inférieur à la moyenne.
![Page 36: AMÉLIORER LA SANTÉ DES CANADIENS : UNE ......et de la volontØ d aider au nom du bien commun. Œ Selon une Øtude, les jeunes vivant dans des quartiers à niveau ØlevØ d efficacitØ](https://reader034.vdocuments.pub/reader034/viewer/2022051920/600d036426576f3c576203a0/html5/thumbnails/36.jpg)
RMR de Toronto
![Page 37: AMÉLIORER LA SANTÉ DES CANADIENS : UNE ......et de la volontØ d aider au nom du bien commun. Œ Selon une Øtude, les jeunes vivant dans des quartiers à niveau ØlevØ d efficacitØ](https://reader034.vdocuments.pub/reader034/viewer/2022051920/600d036426576f3c576203a0/html5/thumbnails/37.jpg)
Quartiers de Toronto : différences dans les résultats et les comportements relatifs à la santéExcellente ou très bonne santé
Les résidents des quartiers enregistrant un revenu médian et un pourcentage de diplômés d�études postsecondaires supérieurs à la moyenne ont plus tendance à déclarer une excellente ou une très bonne santé que les résidents des quartiers ayant un revenu médian et un pourcentage de diplômés postsecondaires inférieurs à la moyenne, et que ceux des quartiers ayant un pourcentage de nouveaux immigrants supérieur à la moyenne.
Blessures, activité physique intense ou modérée
Les résidents des quartiers les moins prospères de Toronto, et qui ont un pourcentage deux fois plus élevéde nouveaux immigrants comparativement à la moyenne de la ville, ont moins tendance à déclarer être actifs physiquement et à indiquer avoir été blessés au cours des 12 derniers mois que les résidents des autres quartiers.
Tabagisme
Le pourcentage de résidents déclarant être fumeurs ne varie pas de façon significative d�un type de quartier à l�autre.
Surpoids et obésité autodéclarés
Les taux de surpoids et d�obésité autodéclarés sont plus faibles dans les quartiers qui sont principalement situés dans la région du centre-ville ou dans les banlieues éloignées que dans les quartiers qui sont des banlieues situées aux abords est et ouest de la région du centre-ville.
![Page 38: AMÉLIORER LA SANTÉ DES CANADIENS : UNE ......et de la volontØ d aider au nom du bien commun. Œ Selon une Øtude, les jeunes vivant dans des quartiers à niveau ØlevØ d efficacitØ](https://reader034.vdocuments.pub/reader034/viewer/2022051920/600d036426576f3c576203a0/html5/thumbnails/38.jpg)
RMR de Montréal
![Page 39: AMÉLIORER LA SANTÉ DES CANADIENS : UNE ......et de la volontØ d aider au nom du bien commun. Œ Selon une Øtude, les jeunes vivant dans des quartiers à niveau ØlevØ d efficacitØ](https://reader034.vdocuments.pub/reader034/viewer/2022051920/600d036426576f3c576203a0/html5/thumbnails/39.jpg)
Quartiers de Montréal : différences dans les résultats et les comportements relatifs à la santéExcellente ou très bonne santé, activité physique intense ou modérée
Les personnes vivant dans les quartiers avec le revenu médian et la proportion de diplômés d�études postsecondaires les plus élevés ont davantage tendance à déclarer avoir une excellente ou une très bonne santé et d�indiquer être actifs physiquement que les résidents des autres quartiers.
Tabagisme
Les résidents des quartiers enregistrant le revenu médian et la pourcentage de diplômés d�études postsecondaires les plus élevés sont plus susceptibles d�indiquer être actifs physiquement et ont moins tendance à déclarer être fumeurs que les résidents des autres quartiers.
Blessures
À Montréal, la proportion de résidents déclarant avoir été blessés au cours de la dernière année ne varie pas de façon significative d�un type de quartier à l�autre.
Surpoids et obésité autodéclarés
Comparativement aux autres types de quartiers, les résidents des quartiers ou la proportion de diplômés d�études postsecondaires est supérieure à la moyenne de la ville et le revenu médian est toutefois inférieur à la moyenne de la ville ont moins tendance à déclarer avoir un surpoids ou être obèses. Ce type de quartiers est en grande partie situé sur l�Île de Montréal, à l�est de la région du centre-ville .
![Page 40: AMÉLIORER LA SANTÉ DES CANADIENS : UNE ......et de la volontØ d aider au nom du bien commun. Œ Selon une Øtude, les jeunes vivant dans des quartiers à niveau ØlevØ d efficacitØ](https://reader034.vdocuments.pub/reader034/viewer/2022051920/600d036426576f3c576203a0/html5/thumbnails/40.jpg)
RMR de Halifax
![Page 41: AMÉLIORER LA SANTÉ DES CANADIENS : UNE ......et de la volontØ d aider au nom du bien commun. Œ Selon une Øtude, les jeunes vivant dans des quartiers à niveau ØlevØ d efficacitØ](https://reader034.vdocuments.pub/reader034/viewer/2022051920/600d036426576f3c576203a0/html5/thumbnails/41.jpg)
Quartiers de Halifax : différences dans les résultats et les comportements relatifs à la santéExcellente ou très bonne santé
Les résidents des quartiers enregistrant un revenu médian inférieur à la moyenne mais un pourcentage de diplômés d�études postsecondaires supérieur à la moyenne sont plus susceptibles que les résidents des autres types de quartiers de qualifier leur santé d�excellente ou de très bonne.
Tabagisme
Les résidents des quartiers les moins prospères de Halifax (pourcentage de diplômés d�études postsecondaires et revenu médian les plus faibles, et pourcentage de familles monoparentales le plus élevé ) sont plus susceptibles de déclarer être fumeurs que les résidents des autres types de quartiers.
Blessures, surpoids et obésité autodéclarés, activité physique intense ou modérée
La proportion de résidents déclarant être actifs physiquement, avoir un surpoids ou être obèses ou avoir été blessés au cours des 12 derniers mois ne varie pas de façon significative d�un quartier à l�autre.
![Page 42: AMÉLIORER LA SANTÉ DES CANADIENS : UNE ......et de la volontØ d aider au nom du bien commun. Œ Selon une Øtude, les jeunes vivant dans des quartiers à niveau ØlevØ d efficacitØ](https://reader034.vdocuments.pub/reader034/viewer/2022051920/600d036426576f3c576203a0/html5/thumbnails/42.jpg)
LA VIE EN MILIEU URBAIN : LE LOGEMENT ET LA SANTÉ
![Page 43: AMÉLIORER LA SANTÉ DES CANADIENS : UNE ......et de la volontØ d aider au nom du bien commun. Œ Selon une Øtude, les jeunes vivant dans des quartiers à niveau ØlevØ d efficacitØ](https://reader034.vdocuments.pub/reader034/viewer/2022051920/600d036426576f3c576203a0/html5/thumbnails/43.jpg)
Le domicile en tant que lieu, et la maison en tant qu�espace
Une étude canadienne a conclu à l�existence de liens entre l�état de santéet l�état de santé mentale autodéclarés :
� le sens que les gens donnent à leur domicile
� leur niveau de satisfaction à l�égard de leur domicile
� le sentiment de contrôle qu�ils éprouvent à l�égard de leur vie de famille
Une étude qualitative internationale a révélé que les gens associaient leur domicile aux éléments suivants :
� rituels et célébrations familiales
� sentiment de maîtrise, d�intimité, de sûreté et sentiment d�être dans un environnement familier
![Page 44: AMÉLIORER LA SANTÉ DES CANADIENS : UNE ......et de la volontØ d aider au nom du bien commun. Œ Selon une Øtude, les jeunes vivant dans des quartiers à niveau ØlevØ d efficacitØ](https://reader034.vdocuments.pub/reader034/viewer/2022051920/600d036426576f3c576203a0/html5/thumbnails/44.jpg)
La qualité convenable du logementSelon la Société canadienne d�hypothèques et de logement (SCHL), un logement convenable est défini par son occupant comme ne nécessitant pas de réparations majeures.
� Les logements ayant besoin de réparations majeures ont tendance àloger des ménages à faible revenu ou se situeraient dans les quartiers les plus démunis.
� Les diverses expositions aux agents biologiques, chimiques et physiques dans les logements, qui sont des facteurs de risque derésultats indésirables pour la santé :
� le plomb;
� la fumée de tabac ambiante;
� les acariens de la poussière, l�humidité et la moisissure;
� la fumée et les incendies;
� la sécurité et les escaliers dans le domicile.
![Page 45: AMÉLIORER LA SANTÉ DES CANADIENS : UNE ......et de la volontØ d aider au nom du bien commun. Œ Selon une Øtude, les jeunes vivant dans des quartiers à niveau ØlevØ d efficacitØ](https://reader034.vdocuments.pub/reader034/viewer/2022051920/600d036426576f3c576203a0/html5/thumbnails/45.jpg)
La taille convenable du logementLa SCHL définit un logement de taille convenable comme une unitéd�habitation qui « compte un nombre suffisant de chambres à coucher compte tenu de la taille et de la composition du ménage qui l�occupe, conformément à la Norme nationale d�occupation ».
� Les recherches ont permis d�établir un lien entre les logements surpeuplés ou de taille non convenable et des mauvais résultats relatifs à la santé physique (par exemple la tuberculose) et mentale.
� Divers facteurs pourraient influer sur le surpeuplement d�un logement :
� l�arrivée imprévue d�un membre de la famille; � l�immigration;� les préférences culturelles; � les raisons d�ordre financier.
![Page 46: AMÉLIORER LA SANTÉ DES CANADIENS : UNE ......et de la volontØ d aider au nom du bien commun. Œ Selon une Øtude, les jeunes vivant dans des quartiers à niveau ØlevØ d efficacitØ](https://reader034.vdocuments.pub/reader034/viewer/2022051920/600d036426576f3c576203a0/html5/thumbnails/46.jpg)
L�abordabilité du logement (1)
Selon la SCHL, un logement est abordable si les coûts équivalent à moins de 30 % du revenu d�un ménage avant impôts.
Les recherches montrent que les personnes qui sont propriétaires de leur maison déclarent généralement une meilleure santé que celles qui louent leur logement.
� Certains problèmes de santé, comme la dépression, le stress, la détresse psychologique et la mauvaise nutrition, ont étéassociés à la propriété et à la location dans les régions urbaines.
![Page 47: AMÉLIORER LA SANTÉ DES CANADIENS : UNE ......et de la volontØ d aider au nom du bien commun. Œ Selon une Øtude, les jeunes vivant dans des quartiers à niveau ØlevØ d efficacitØ](https://reader034.vdocuments.pub/reader034/viewer/2022051920/600d036426576f3c576203a0/html5/thumbnails/47.jpg)
L�abordabilité du logement (2)D�après les données du Recensement de 2001, environ deux tiers des ménages canadiens sont propriétaires de leur domicile et environ un tiers, locataires.
� En 2001, neuf ménages canadiens sur dix ayant les revenus les plus élevés étaient propriétaires de leur domicile et dépensaient environ 10 % de leur revenu sur le logement.
� Près des deux tiers des ménages ayant des revenus moindres (soit en deçà de 20 000 $) étaient locataires; beaucoup d�entre eux avaient un niveau de revenu pour lequel ils étaient considérés avoir des besoins impérieux de logement.
![Page 48: AMÉLIORER LA SANTÉ DES CANADIENS : UNE ......et de la volontØ d aider au nom du bien commun. Œ Selon une Øtude, les jeunes vivant dans des quartiers à niveau ØlevØ d efficacitØ](https://reader034.vdocuments.pub/reader034/viewer/2022051920/600d036426576f3c576203a0/html5/thumbnails/48.jpg)
CONCLUSION :METTRE LES POLITIQUES ET LES
PROGRAMMES EN PLACE
![Page 49: AMÉLIORER LA SANTÉ DES CANADIENS : UNE ......et de la volontØ d aider au nom du bien commun. Œ Selon une Øtude, les jeunes vivant dans des quartiers à niveau ØlevØ d efficacitØ](https://reader034.vdocuments.pub/reader034/viewer/2022051920/600d036426576f3c576203a0/html5/thumbnails/49.jpg)
Les politiques et la santé en milieu urbain : la sécurité dans les quartiersCe que nous savons�
� Un certain nombre de politiques, de directives et de règlements touchant l�aménagement des quartiers et la planification urbaine ont été évalués et ont permis d�établir un lien avec les résultats relatifs àla santé :
� l�amélioration de la visibilité des piétons et des cyclistes grâce àl�intensité accrue de l�éclairage des routes dans les quartiers peut entraîner des diminutions statistiquement significatives du nombre de collisions nocturnes mettant en cause un piéton et un véhicule;
� les taux de blessures et de collisions ont diminué dans les quartiers urbains grâce à diverses mesures visant à réduire la circulation routière, tel que le ralentissement des véhicules et la séparation des piétons et des véhicules (par exemple, les trottoirs, les îlots de refuge, les barrières pour piétons).
![Page 50: AMÉLIORER LA SANTÉ DES CANADIENS : UNE ......et de la volontØ d aider au nom du bien commun. Œ Selon une Øtude, les jeunes vivant dans des quartiers à niveau ØlevØ d efficacitØ](https://reader034.vdocuments.pub/reader034/viewer/2022051920/600d036426576f3c576203a0/html5/thumbnails/50.jpg)
Les politiques et la santé en milieu urbain : l�aménagement urbain et la santéCe que nous savons�
� Les politiques, qu�elles visent les normes d�émission, la disponibilitédu transport en commun ou la législation sur l�aménagement urbain, pourraient avoir un effet sur la qualité de l�air que nous respirons.
� Les gens vivant dans des quartiers avec un potentiel piétonnier élevéont davantage tendance à pratiquer au moins 30 minutes d�activitéphysique modérée à intense au cours d�une journée donnée.
� Les usagers du transport en commun peuvent pratiquer au moins 30minutes d�activité physique quotidienne en marchant depuis et vers les points d�embarquement.
![Page 51: AMÉLIORER LA SANTÉ DES CANADIENS : UNE ......et de la volontØ d aider au nom du bien commun. Œ Selon une Øtude, les jeunes vivant dans des quartiers à niveau ØlevØ d efficacitØ](https://reader034.vdocuments.pub/reader034/viewer/2022051920/600d036426576f3c576203a0/html5/thumbnails/51.jpg)
Les politiques et la santé en milieu urbain : les quartiers et l�aménagement urbainCe que nous ignorons �
� Nous en savons moins sur la façon dont les stratégies propres aux quartiers en matière de comportements relatifs à la santé se traduisent en résultats relatifs à la santé.
� Nous ne savons pas beaucoup de choses sur l�efficacité des interventions et des stratégies visant à modifier les caractéristiques sociales :
� il est difficile de concevoir et d�évaluer les interventions visant àaméliorer la qualité des rapports sociaux dans les quartiers quant à leur efficacité dans l�amélioration des résultats relatifs à la santé.
� Nous ignorons les conséquences de la mise en �uvre complète d�approches telles que le Développement intelligent et ses résultats, le cas échéant, sur la santé des collectivités.
![Page 52: AMÉLIORER LA SANTÉ DES CANADIENS : UNE ......et de la volontØ d aider au nom du bien commun. Œ Selon une Øtude, les jeunes vivant dans des quartiers à niveau ØlevØ d efficacitØ](https://reader034.vdocuments.pub/reader034/viewer/2022051920/600d036426576f3c576203a0/html5/thumbnails/52.jpg)
Les politiques et la santé en milieu urbain : le logement et la santé (1)Ce que nous savons�
� Il existe des directives, des codes et des normes régissant la qualité, la taille et l�abordabilité du logement à l�échelle nationale (par exemple, le Code national du bâtiment, la Norme nationale d�occupation).
� Il existe un certain nombre d�initiatives et d�interventions évaluées qui fournissent des éléments de preuve à propos de moyens pour accroître le caractère sécuritaire et sain d�un logement :
� programmes de prévention visant à diminuer les concentrations de plomb dans le sang;
� règlements provinciaux faisant la promotion de domiciles sans fumée;
� règlements en faveur de l�installation de détecteurs de fumée;
� installation de barres de soutien dans les logements.
![Page 53: AMÉLIORER LA SANTÉ DES CANADIENS : UNE ......et de la volontØ d aider au nom du bien commun. Œ Selon une Øtude, les jeunes vivant dans des quartiers à niveau ØlevØ d efficacitØ](https://reader034.vdocuments.pub/reader034/viewer/2022051920/600d036426576f3c576203a0/html5/thumbnails/53.jpg)
Les politiques et la santé en milieu urbain : le logement et la santé (2)Ce que nous ignorons�
� Nous ignorons l�importance des liens entre les aspects psychosociaux d�un domicile et la santé.
� Il y a peu d�information sur l�existence d�initiatives ou de recherches évaluées destinées à contrer le surpeuplement et ses conséquences associées à la santé.
� Nous ignorons la relation entre les différences dans les normes du code du bâtiment des provinces et des territoires et les résultats relatifs à la santé d�une province ou d�un territoire à l�autre.
� Nous en savons peu sur les interactions possibles entre les facteurs au niveau individuel et les facteurs au niveau des quartiers et leurs liens avec la santé.
![Page 54: AMÉLIORER LA SANTÉ DES CANADIENS : UNE ......et de la volontØ d aider au nom du bien commun. Œ Selon une Øtude, les jeunes vivant dans des quartiers à niveau ØlevØ d efficacitØ](https://reader034.vdocuments.pub/reader034/viewer/2022051920/600d036426576f3c576203a0/html5/thumbnails/54.jpg)
Conclusion� Les caractéristiques de la santé peuvent varier d�une ville à l�autre et
d�un quartier à l�autre dans les régions urbaines.
� Différents aspects sociaux et physiques (lieu et espace) d�un quartier et des logements qui s�y trouvent peuvent façonner ces différences.
� La combinaison des aspects propres au lieu et à l�espace peut à on tour façonner la vie quotidienne et la santé des gens vivant en milieu urbain.
� Un certain nombre de programmes et de politiques touchant les aspects propres au lieu des quartiers, du logement et de l�environnement ont été mis en place au Canada et dans le monde entier. Certains ont pu être évalués, mais beaucoup ne l�ont pas été.
� Nous avons tous un rôle à jouer sur le plan de la santé mais également dans d�autres secteurs, pour créer des lieux et des espaces sains dans les régions urbaines du Canada qui permettent aux Canadiens de s�entraider là où ils vivent, apprennent, travaillent et se divertissent.