aménagement d’une zone de mouillages et d’euipements léges

Aménagement d’une Zone de Mouillages et

d’Equipements Légers (ZMEL) adaptée aux unités de

grande plaisance en baie de Pampelonne

Réf. Commune de Ramatuelle Novembre 2020 page 2

Maître d’ouvrage : Commune de Ramatuelle Hôtel de Ville 60 Boulevard du 8 mai 1945 83350 Ramatuelle

Maître d’œuvre : Via convention de mutualisation Service Espaces maritimes Communauté de communes du Golfe de Saint-Tropez Hôtel Communautaire 2, rue Blaise Pascal 83310 Cogolin

Rédaction :

- Frédéric THIEBAUT – Chargé de missions techniques et pédagogiques - service Espaces

maritimes

- Grégory SYLLA – Chargé de mission Natura 2000 – service Espaces maritimes

- Jean-philippe MORIN – Chef du service Espaces maritimes

Validation : - Sébastien CRUNET – Directeur des Services Techniques Mairie de Ramatuelle - Guy MARTIN – Chef de Cabinet Mairie de Ramatuelle - Roland BRUNO – Maire de Ramatuelle Ce document doit être cité sous la forme suivante : Commune de Ramatuelle / Communauté de communes du Golfe de Saint-Tropez ; Service Espaces

maritimes, 2020. Aménagement d’une Zone de Mouillages et d’Equipements Légers (ZMEL) adaptée

aux unités de grande plaisance en baie de Pampelonne. Résumé du dossier de demande

d’autorisation environnementale – 21 pages.


1. Contexte du projet ...................................................................................................................... 4

2. Localisation .................................................................................................................................. 4

3. Etat actuel du site de projet ........................................................................................................ 5

4. Description du projet .................................................................................................................. 7

5. Incidences du projet et mesures de réduction, d’évitement ou de compensation associées .. 12

6. Suivi environnemental envisagé................................................................................................ 20

7. Remise en état du site après exploitation ................................................................................. 21

8. Compatibilité du projet ............................................................................................................. 21

Figure 1 : Localisation du projet (scan 25 IGN) ........................................................................................ 4

Figure 2 : Photographie aérienne du site, vu du sud (ULM Flying Safari) ............................................... 5

Figure 3 : Tranchée creusée dans l’herbier et vaste zone de matte morte colonisée par Caulerpa

taxifolia et Caulerpa cylindracea (CCGST) ............................................................................................... 5

Figure 4 : Bouée de surface et exemple de dispositif d’ancrage écologique sur herbier de posidonie ... 7

Figure 5 : Plan de masse du projet (CCGST) ............................................................................................. 8

Figure 6 : Projet d’organisation du plan d’eau et de réglementation associée à la ZMEL en phase 2

(CCGST) .................................................................................................................................................. 10

Figure 7 : Effets positifs induits par le projet ......................................................................................... 13

Figure 8 : Tableau des mesures d’évitement, de réduction, de compensation ou d’accompagnement

des effets négatifs notables du projet ................................................................................................... 19

Figure 9 : Prospection de la zone concernée par l’algue envahissante Caulerpa taxifolia en 2012

(CCGST) .................................................................................................................................................. 20

Figure 10 : Chronologie prévisionnelle des suivis de l’herbier de posidonie sur la zone de projet

(CCGST) .................................................................................................................................................. 20


1.

Le projet porté par la commune de Ramatuelle décrit dans le dossier de demande d’autorisation

environnementale, dont ce document constitue le résumé, porte sur la création d’une Zone de

Mouillages et d’Equipements Légers (ZMEL) adaptée aux unités de grande plaisance dans la baie de

Pampelonne. Il correspond à la mesure B1.4 du Document d'Objectif Natura 2000 du site Corniche

varoise (site n°FR9301624) intitulée : "Aménagement de dispositifs d'amarrage fixes adaptés aux

navires de plaisance et de grande plaisance".

Il vise à la fois à préserver l’environnement marin en protégeant l’herbier de Posidonie de la moitié

nord de la baie et à y améliorer les conditions d’accueil et de sécurité des navires. Il fournit une

alternative au mouillage forain tout en laissant le choix aux usagers, le mouillage restant libre et

gratuit sur les fonds sableux.

Le projet s’articule avec le Schéma d’Aménagement de la Plage de Pampelonne élaboré par la

commune et approuvé le 15 décembre 2015, par décret n° 2015-1675, qui vise à protéger, aménager

et mettre en valeur la plage et l’arrière plage naturelle de Pampelonne.

Il fait l’objet d’une demande d’Autorisation d’Occupation Temporaire du domaine public maritime

(article L2124-5 du Code Général de la Propriété des Personnes Publiques), et d’une demande

d’autorisation environnementale au titre de la Loi sur l’Eau (articles R.181-1 et suivants du Code de

l’Environnement) dont ce document constitue le résumé non technique.

Le projet de Zone de Mouillages et

d’Equipements Légers (ZMEL) se situe à

l’est de la presqu’île de Saint-Tropez,

sur la commune de Ramatuelle (Var)

qui constitue l’une des dix communes

du canton de Sainte-Maxime et l’une

des douze communes de la

Communauté de communes du Golfe

de Saint-Tropez.

Il est localisé en baie de Pampelonne, à

7 milles nautiques du port et du golfe

de Saint-Tropez.

Figure 1 : Localisation du projet (scan 25 IGN)


La baie de Pampelonne est un mouillage privilégié pour les unités de grande plaisance qui y

convergent quotidiennement en saison. Le mouillage y est pour l’essentiel :

- Saisonnier et dense (jusqu’à 350 bateaux observés simultanément),

- Hétérogène en termes de tailles de navires (de 5 à 163 mètres),

- Diurne et limité dans le temps de la fin de matinée à la fin de l’après-midi,

- Etroitement lié à la fréquentation des établissements de plage qui conditionnent le choix

de la zone de mouillage dans la baie.

Figure 2 : Photographie aérienne du site, vu du sud (ULM Flying Safari)

La moitié nord de la baie abrite un herbier de Posidonie qui subit chaque saison les impacts répétés

des ancres et des chaînes des navires au mouillage.

Figure 3 : Tranchée creusée dans l’herbier et vaste zone de matte morte colonisée par Caulerpa taxifolia et Caulerpa cylindracea (CCGST)


Face à ce constat imposant la recherche d’une solution durable pour la protection de l’habitat

d’intérêt communautaire prioritaire « Herbiers à posidonies »- code UE 1120, une large concertation

a été engagée dans le cadre des groupes de travail Natura 2000 conduits en 2012. Le projet de

création de la ZMEL a ainsi été proposé et débattu parmi d’autres alternatives, puis validé et inscrit

au Document d’Objectifs du site Corniche varoise.

Parmi les alternatives envisagées, aucune mieux que la ZMEL ne permettait de concilier le maintien,

voire le développement, des activités anthropiques et les impératifs de préservation de

l’environnement. En effet :

- L’absence de modifications des usages actuels verrait la poursuite des dégradations de

l’herbier de posidonie avec in fine la perte de biodiversité, la baisse des ressources

halieutiques, la diminution des phénomènes d’atténuation de la houle et de dépôt de

banquettes protectrices, aggravant les phénomènes d’érosion de la plage support de

l’économie balnéaire,

- En diminuant les capacités d’accueil à Pampelonne, l’interdiction totale du mouillage sur

les herbiers nuirait à l’activité économique du site, tout en reportant la pression de

mouillage vers d’autres zones sensibles,

- La définition de points de mouillages sur des zones déjà dégradées est impossible

compte tenu du nombre de points nécessaires, de la complexité de la zone ne présentant

pas de limites franches mais une mosaïque complexe d’herbier vivant et de matte morte,

et interdirait la reconquête de l’herbier,

- La généralisation du géopositionnement dynamique se heurte au faible nombre de

navires équipés et se révèle inconciliable avec la baignade,

- Enfin, le renvoi du mouillage en deçà de la limite inférieure de l’herbier poserait des

problèmes d’abri et d’éloignement de la plage inconciliables avec les usages dans la baie.

A l’issue de la phase de concertation accompagnant la définition des mesures de gestion du site

Corniche varoise, la Communauté de communes du Golfe de Saint-Tropez, gestionnaire du site, a

engagé des études multidisciplinaires pour étudier la faisabilité du projet de ZMEL. Celles-ci ont

consisté en la réalisation d’études acoustiques et géotechniques du sous-sol, en l’étude des

conditions météo-océaniques de la zone de projet, pourvoyeuses de données servant de base au

dimensionnement et au chiffrage des ouvrages. S’en est suivie l’analyse de la faisabilité

fonctionnelle, économique et juridique du projet.

Les résultats de ces études ainsi que les retours d’enquêtes auprès des usagers du site réalisées lors

des saisons estivales sur la zone de mouillage ont ainsi permis d’esquisser le projet d’organisation du

mouillage en baie de Pampelonne.


Le projet de ZMEL se compose de cinq zones (cf. carte page suivante) :

- Les zones A, B et C dédiées à l’accueil des navires de grande plaisance, installées sur les

zones sensibles d’herbiers de posidonie actuellement concernées par le mouillage forain,

- La zone D située sur l’actuelle zone d’AOT individuelles dite de la Capilla, et

correspondant à un usage de bateaux résidents de 5 à 15 mètres,

- La zone E regroupant et réorganisant les bouées de mouillage existantes le long de la

ZIEM sur toute la longueur de la plage, essentiellement des bouées mises à disposition de

leur clientèle par les établissements de plage.

Les mouillages sont répartis en fonction de la taille des navires accueillis de la côte vers le large. Des

circulations sont aménagées entre ces zones, d’autres au sein de ces zones pour accéder aux bouées.

Phasage du projet

Compte tenu de l’ampleur du projet, des investissements nécessaires, et des incertitudes liées aux

évolutions de la fréquentation de la zone, la réalisation des travaux pourrait être envisagée en deux

phases :

- Une première phase devrait avoir lieu entre mars et juin 2022 (selon calendrier révisé), et

concerner la réorganisation des dispositifs existants de la zone D et de la zone E, ainsi que la

création des deux extrémités nord et sud de la ZMEL grande plaisance (zone A et zone C

partiellement) pour une mise en service à l'été 2022.

- Si l’intégralité du projet n’est pas réalisée dès son démarrage, la seconde phase pourrait être

activée après un ou plusieurs exercices d'exploitation, portant sur la partie centrale (zone B

et nord de la zone C) envisagées comme zone d'expansion de la ZMEL grande plaisance en

fonction des besoins avérés et de leur évolution. La ZMEL pourra au final comprendre jusqu'à

210 postes de mouillage dont 60 pour unités de grande plaisance.

Caractéristiques techniques des mouillages

Figure 4 : Bouée de surface et exemple de dispositif d’ancrage écologique sur herbier de posidonie


Figure 5 : Plan de masse du projet (CCGST)


Les exigences environnementales et techniques suivantes s’appliqueront aux mouillages :

- La bouée de surface doit pouvoir soutenir la masse du mouillage dans l’eau, et

éventuellement permettre le débarquement d’un marin pour aider à connecter les amarres

des plus grandes unités.

- La liaison entre la bouée de surface et la ou les bouée(s) submergée(s) est composée de

chaîne, ligne textile nylon ou ligne élastique Seaflex offrant le meilleur compromis

poids/élasticité/résistance.

- Les bouées submergées sont conçues pour éviter en toutes circonstances le ragage de la

ligne de mouillage sur le fond. Dans certains cas ces flotteurs de grandes dimensions

pourront être dimensionnés pour reprendre une partie des efforts.

- La liaison entre la ou les bouée(s) submergée(s) et les ancrages est composée de chaîne,

ligne textile nylon ou ligne élastique Seaflex offrant le meilleur compromis

poids/élasticité/résistance.

- Les types d’ancres utilisés sont choisis pour leur efficacité et leur moindre intrusivité selon

la nature et la sensibilité des fonds.

Déroulement des travaux

L’implantation des ancrages devrait débuter en fin d’hiver ou début de printemps 2022 (selon

calendrier révisé). Les travaux se déclineront en quatre phases :

- Phase 1 : Enlèvement des macrodéchets,

- Phase 2 : Implantation des ancrages,

- Phase 3 : Equipement des lignes de mouillage,

- Phase 4 : Tests de résistance.

Description de la phase d’exploitation

L'exploitation de la ZMEL sera confiée à un délégataire par la commune de Ramatuelle via une

procédure de Délégation de Service Public.

La carte ci-après représente l’organisation du plan d’eau (cercles d’évitage des différentes bouées,

circulations, matérialisation des zones de mouillage forain…) et la réglementation associée (zones

interdites au mouillage, limitation de vitesse…) à l’issue de la deuxième phase de réalisation du

projet.


Figure 6 : Projet d’organisation du plan d’eau et de réglementation associée à la ZMEL en phase 2 (CCGST)


La réservation et le paiement de la location d’une bouée se fera à distance, via une plateforme

internet (ou application smartphone), ou un opérateur téléphonique garantissant la gestion

transparente de la zone. Des services annexes pourront se développer.

Un règlement particulier de police encadrera ces services ainsi que les conditions d’accès à la ZMEL. Il

stipulera les règles d’utilisation des bouées, les usages autorisés et conduites à tenir en matière de

protection de l’environnement (projet de règlement de police en annexe du dossier de demande

d’autorisation environnementale).

Le projet de ZMEL constitue en lui-même une mesure avant tout destinée à éviter l’incidence des

mouillages sur les herbiers de posidonie et présente des effets positifs intrinsèques sur

l’environnement, l’économie, la santé et le cadre de vie.

Le tableau ci-après liste ces effets positifs induits par le projet.


Effets positifs induits par le projet, indépendamment des mesures d’évitement, de réduction, de

compensation ou d’accompagnement envisagés

RIS

QU

ES

IMPACTS EN SITUATION ACTUELLE

NIVEAUX D’IMPACT

EFFET INTRINSEQUE DU PROJET

INDICATEURS IMPACTS

RESIDUELS

Enjeux environnementaux

Dég

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on

s su

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erb

iers

de

Po

sid

on

ie /

Cym

od

océ

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Dégradation des herbiers par les mouillages forains

Très Fort Interdiction du mouillage forain sur les herbiers dans la baie

Respect de la réglementation / Suivis environnementaux

Nul

Dissémination de l'algue envahissante Caulerpa taxifolia

Très Fort Interdiction du mouillage forain sur les herbiers dans la baie

Suivis environnementaux

Nul

Per

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Impacts sur la faune benthique par les mouillages forains

Fort Interdiction du mouillage forain sur les herbiers dans la baie

Respect de la réglementation

Nul

Enjeux sur la santé, la sécurité, le cadre de vie

Po

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l'air

Pollution de l'air par les usagers

? Limitation des déplacements entre le golfe et Pampelonne

Suivis de fréquentation

?

Inci

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la

sécu

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na

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qu

e Risques de dérapages, de collisions, d’emmêlement des mouillages

Moyen Amélioration de la sécurité des mouillages

Suivis des incidents ou accidents sur la zone

Nul

Enjeux économiques

Inci

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lag

e

- -

Développement d'activités économiques de services associés à la ZMEL

Services et emplois créés, économie générée

Positif

Dégradation des herbiers par les mouillages, impactant l'espace plage support de l'économie balnéaire

Moyen

Protection de la posidonie contribuant au maintien de la stabilité de la plage

Evolution physique de la plage

Positif

Gên

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ctiv

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pêc

he

pro

fess

ion

nel

le

Dégradation des herbiers par les mouillages, impactant la ressource halieutique

-

Protection de la posidonie impactant positivement la ressource de pêche

Evolution de la ressource

Positif

Figure 7 : Effets positifs induits par le projet


Le projet de ZMEL peut néanmoins comporter des incidences négatives notables en phase chantier

comme en phase exploitation, un certain nombre de mesures sont envisagées pour éviter, réduire,

compenser voire accompagner leurs effets notables.

Afin de bien prendre la mesure de leur pertinence, il convient de garder à l’esprit que beaucoup

d’incidences détaillés ci-après existent d’ores et déjà sur la zone du fait de la fréquentation

saisonnière de la zone de mouillage que le projet ne vise pas à accroître, mais à organiser. C’est le cas

par exemple des émissions atmosphériques, des risques de rejets d’effluents, des niveaux

d’émissions sonores... Aussi, l’analyse de l’incidence environnementale du projet ne peut se faire

dans l’absolu, mais bien en considérant les incidences négatives et positives que la mise en place de

la ZMEL implique relativement à la situation existante.

Le tableau ci-après présente de façon synthétique mais exhaustive les mesures envisagées, leur

nature et les indicateurs qui permettront de juger de leur efficacité. Il se décompose selon les

rubriques suivantes :

- Les risques pesant sur les enjeux classés en 3 types (environnement ; économie ; santé-

sécurité-cadre de vie),

- La phase du projet concernée (chantier ; exploitation),

- Les incidences identifiées du projet, et le niveau d’impact de ces incidences, en 4 catégories

(négligeable ; très faible ; faible ; moyen),

- Les mesures envisagées, leur nature, les indicateurs proposés pour juger de leur efficacité et

le niveau d’impact résiduel escompté.


Mesures prévues intégrées au projet

RIS

QU

ES

PH

ASE

INCIDENCES NIVEAUX D’IMPACT

MESURES

TYP

E1 INDICATEURS

D'EFFICACITE / EFFET

IMPACTS RESIDUELS

Enjeux environnementaux

Dég

rad

ati

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r h

erb

iers

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Po

sid

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Cym

od

océ

e

Ch

an

tier

Impacts sur les fonds par les dispositifs d'ancrages

Moyen

Positionnement métrique des ancrages et implantation préférentielle dans les zones de moindre sensibilité

R Suivis environnementaux

Faible

Impacts sur les fonds par les dispositifs d'ancrages

Moyen

Dispositifs d’ancrage adaptés aux types de fond et à leur sensibilité écologique


Faible

Impacts sur les fonds par les moyens de pose

Moyen

Réduction des contacts avec le fond sur les zones sensibles - Critères environnementaux du marché public et sanctions prévues en cas de non application


Faible

Augmentation de la turbidité par mise en suspension de sédiments

Négligeable Négligeable

Exp

loit

ati

on

Ragage sur le fond des lignes de mouillage

Faible Lignes équipées de flotteurs intermédiaires

E Suivis environnementaux

Nul

Report de la pression du mouillage forain vers d'autres zones sensibles

Faible

Stratégie globale de gestion des mouillages sur le littoral intercommunal

R Evolution des mouillages sur les zones sensibles

Très Faible

Baisse de l'activité photosynthétique due aux ombres portées des navires

Négligeable

Négligeable

1 E = mesure d’évitement / R = mesure de réduction / C = mesure de compensation / A = mesure d’accompagnement


RIS

QU

ES

PH

ASE


MESURES

TYP

E INDICATEURS D'EFFICACITE /

EFFET

IMPACTS RESIDUELS

Per

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de

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mif

ères

ma

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Ch

an

tier

Rejet de macrodéchets par le chantier impactant la faune marine

Faible

Critères environnementaux du marché public et sanctions prévues en cas de non application

E Propreté du chantier

Très Faible

Impacts sur la faune benthique par les moyens de pose

Faible

Réduction des contacts avec le fond sur les zones sensibles - Critères environnementaux du marché public et sanctions prévues en cas de non application


Très Faible

Impact des moyens de pose et des dispositifs d’ancrage sur les grandes nacres

Faible

Recherche préventive des grandes nacres à l'emplacement des points d'implantation des ancrages. Décalage le cas échéant.

R Très Faible

Dérangements sonores sur les mammifères marins

Faible

Veille permanente de présence des mammifères marins et arrêt temporaire du chantier le cas échéant

E

Très Faible

Exp

loit

ati

on

Perturbation sonores et/ou lumineuses

Faible

Niveaux d'émissions sonores et lumineuses encadrés par le règlement de police de la ZMEL

E Respect de la réglementation

Positif

Per

turb

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on

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hir

op

tère

s

Ch

an

tier

Dérangement sonore de l'avifaune

Très Faible Bornage des horaires du chantier

E Respect des règles du chantier

Très Faible

Rejet de macrodéchets par le chantier impactant l'avifaune

Très Faible



Très Faible

Exp

loit

ati

on

Perturbation sonores et/ou lumineuses

Faible

Niveaux d'émissions sonores et lumineuses encadrés par le règlement de police de la ZMEL


Très Faible


RIS

QU

ES

PH

ASE


MESURES

TYP


EFFET

IMPACTS RESIDUELS

Po

lluti

on

de

l'ea

u p

ar

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ma

cro

déc

het

s Ch

an

tier

Rejet de macrodéchets dans l'eau par le chantier

Faible



Très Faible

Exp

loit

ati

on

Pollution par macrodéchets

Faible Nettoyage régulier des macrodéchets sur le plan d'eau de la ZMEL

R Volumes collectés et propreté du plan d'eau

Positif

Pollution par macrodéchets

Faible Rejets interdits par le règlement de police de la ZMEL


Très Faible

Po

lluti

on

de

l'ea

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les

hyd

roca

rbu

res

Ch

an

tier

Rejet d'hydrocarbures lors du chantier

Faible

Critères environnementaux du marché public et sanctions prévues en cas de non application - maintenance des équipements


Très Faible

Rejet d'hydrocarbures lors du chantier

Faible

Plan et moyens d'intervention prévus en cas de pollution mineure

R Efficacité de la réponse en cas de pollution

Très Faible

Exp

loit

ati

on

Rejet d'hydrocarbures par les usagers

Faible

Opérations de maintenance / rejets / avitaillements interdits par le règlement de police


Très Faible

Rejet d'hydrocarbures par les usagers

Faible

Plan et moyens d'intervention prévus en cas de pollution mineure

R Efficacité de la réponse en cas de pollution

Très Faible

Po

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Ch

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Négligeable

Négligeable

Enjeux sur la santé, la sécurité, le cadre de vie

Po

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Ch

an

tier

Rejet d'eaux noires lors du chantier

Négligeable Chantier réalisé hors période estivale

E

Négligeable

Exp

loit

ati

on

Rejet d'eaux noires par les usagers

Moyen

Relargage d’eaux noires interdit / pompages réglementés par le règlement de police

E Analyses de la qualité des eaux de baignade

Très Faible


RIS

QU

ES

PH

ASE


MESURES

TYP


EFFET

IMPACTS RESIDUELS

Po

lluti

on

de

l'air

Ch

an

tier

Pollution de l'air lors du chantier

Faible

Critères environnementaux du marché public et sanctions prévues en cas de non application - maintenance des équipements

E

Très Faible

Exp

loi-

tati

on

Pollution de l'air générée par l’exploitant de la ZMEL

Très Faible

Prescriptions sur la motorisation des unités d’exploitation de la ZMEL

R Très Faible

Nu

isa

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Ch

an

tier

Nuisances générées lors du chantier

Moyen

Critères environnementaux du marché public et sanctions prévues en cas de non application - Exemplarité (propreté du chantier, horaires de travail en journée, en basse saison…)

R

Respect des règles du chantier / Interactions avec les riverains

Faible

Exp

loi-

tati

on

Nuisances générées par les usagers de la ZMEL, de jour ou de nuit

Faible

Pratiques encadrées par le règlement de police (émission sonores / lumineuses…)

R Interactions avec les riverains

Très Faible

Inci

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du

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jet

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la

sécu

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Ch

an

tier

Accident nautique lié au chantier

Faible Surveillance, signalisation et information adaptées

E Sécurité du chantier

Très Faible

Exp

loit

ati

on

Conflit d'usage ou accident nautique sur la ZMEL

Faible

Organisation spatiale des activités et mesures de limitation de vitesse (signalisation)

E Sécurité du plan d'eau

Très Faible

Dég

rad

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on

du

pa

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Exp

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Perception d'un paysage dégradé

Faible

Effets de dédensification, d’éloignement du mouillage et trouées visuelles vers le large. Prise en compte du critère paysage dans le choix des équipements.

R

Perception par les usagers de l'intégration du projet

Très Faible

Ris

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Dégradation du patrimoine archéologique sous-marin lors du chantier

Négligeable Saisie du DRASSM le cas échéant

E

Négligeable


RIS

QU

ES

PH

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MESURES

TYP


EFFET

IMPACTS RESIDUELS

Co

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Négligeable Négligeable

Enjeux économiques

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Ch

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tier

Impact du chantier sur la fréquentation des établissements de plage

Très Faible

Chantier réalisé hors période estivale – Renvoi des mouillages éventuels sur fonds sableux

E

Négligeable

Exp

loit

ati

on

Baisse d'attractivité de la zone en raison des coûts de location des bouées

Faible

Mouillage forain libre et gratuit sur les fonds sableux et évolution de l’offre de service

R Evolution de la fréquentation

Positif

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Ch

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Impact du chantier sur la fréquentation du mouillage

Très Faible

Chantier réalisé hors période estivale – Renvoi des mouillages éventuels sur fonds sableux

E

Négligeable

Exp

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on

Baisse d’attractivité en raison d’un risque de perception négative de la gestion de la zone

Très Faible

Principes de gestion transparentes (réservation / paiement), rapport annuel de gestion, instance de gestion

E

Evolution de la fréquentation et satisfaction des usagers

Positif

Baisse d'attractivité de la zone en raison des coûts de location des bouées

Très Faible

Mouillage forain libre et gratuit sur les fonds sableux et évolution de l'offre de services

R Evolution de la fréquentation

Positif

Figure 8 : Tableau des mesures d’évitement, de réduction, de compensation ou d’accompagnement des effets négatifs notables du projet


Le suivi environnemental du projet se déclinera à différents niveaux :

- Au quotidien, par les équipes de l’exploitant (veille permanente du plan d’eau, prélèvements

à fins d’analyses de la qualité des eaux de baignade),

- Sur le moyen et le long terme, par les suivis de l’état des biocénoses marines consécutif à la

mise en œuvre du projet, avec l’évolution des herbiers de posidonie sur la zone et la

dynamique de l’espèce envahissante Caulerpa taxifolia.

Figure 9 : Prospection de la zone concernée par l’algue envahissante Caulerpa taxifolia en 2012 (CCGST)

Concernant spécifiquement les herbiers de posidonie, le suivi envisagé vise avant tout à caractériser

la couverture surfacique de l’herbier sur la zone de projet. Ceci afin de mesurer, par l’observation de

l’arrêt des dynamiques régressives et de la reconquête spatiale de l’herbier, l’efficacité de la

protection du site par la mise en place de la ZMEL et la suppression des impacts occasionnés par les

mouillages forains. Les dispositifs de suivi comprendront à minima :

- Deux carrés permanents suivis tous les deux ans,

- Cinq à dix zones témoin de recouvrement observées et photographiées tous les deux ans,

- Une cartographie générale de la zone de projet tous les 8 ans.

Le tableau ci-dessous récapitule la fréquence des différents suivis de l’herbier envisagés pendant la

période d’exploitation de la ZMEL (2022 à 2036).

2021 2022 2023 2024 2025 2026 2027 2028 2029 2030 2031 2032 2033 2034 2035 2036

Carrés

Permanents

X X X X X X X X

Zones

Témoins

X X X X X X X X

Cartographie

complète

X X X

Figure 10 : Chronologie prévisionnelle des suivis de l’herbier de posidonie sur la zone de projet (CCGST)


Le projet, comme l’indique l’acronyme ZMEL, est constitué d’équipements légers permettant

d’envisager une réversibilité quasi-totale de ses installations. En effet, les seuls dispositifs

permanents du projet sont ceux en contact avec le fond marin (ancrages verticaux et corps-morts),

les éléments mobiles (lignes de mouillages et bouées) étant démontés à l’issue de chaque saison

d’exploitation.

Le cas échéant, la remise en état du site après exploitation consisterait ainsi en l’enlèvement de ces

systèmes d’ancrages.

Tout en étant techniquement possible, seul l’enlèvement des ancres scellées dans la roche et/ou des

ancres à expansion pose question. En effet, il est envisageable de procéder à leur extraction mais

cette opération, plus intrusive, conduirait à déstructurer la roche autour du point d’ancrage.

S’agissant de matériaux inertes dans le milieu, la solution in fine la moins impactante et la moins

coûteuse pourrait être de procéder à la découpe de la tête de l’ancre pour ne laisser aucun élément

dépasser du fond marin.

Le projet est compatible avec les objectifs de conservation du site Natura 2000 Corniche varoise dont

il constitue la mesure phare.

Le projet est compatible avec le plan d’action pour le milieu marin Méditerranée occidentale. La

mesure M033-MED2 y vise à « Définir une stratégie de gestion des mouillages des navires de grande

plaisance sur les secteurs à enjeux ». Les travaux d’état des lieux produits dans le cadre de cette

mesure pointent la baie de Pampelonne comme une zone à enjeux.

Le projet est compatible avec le Schéma Directeur d'Aménagement et de Gestion des Eaux Rhône-

Méditerranée 2016-2021 qui préconise dans la masse d’eau concernée par le projet (Cap Camarat –

ouest Fréjus) de « gérer les usages et la fréquentation sur un site naturel ».

Le projet apparait totalement cohérent au regard des objectifs du volet littoral et maritime du SCoT,

qui identifie en baie de Pampelonne une vocation ZMEL assortie d’une réglementation du mouillage

forain au nord, et une vocation mouillage forain libre au sud dans le sable.

Enfin, le projet de ZMEL répond à l’impératif de gestion du milieu marin exprimée dans le Schéma

d’Aménagement de la Plage de Pampelonne, qui préconise des mesures d’amarrage respectueuses

des fonds marins à mettre en place au plus tôt, avant que ne s’observent des dégradations

irréversibles du milieu marin.

aménagement d’une zone de mouillages et d’euipements léges

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