arts libre du 14 décembre 2012
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© S.A. IPM 2012. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.
Supplément à La Libre Belgique - N°167 - Semaine du 14 au 20 décembre 2012
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Focus Marché de l’artUne vente d’art et objetsprécieux a été marquée parde forts contrastes. P.14
Bruxelles attire des galeriesétrangères alors que deslocales s’installent ailleurs.P.5
A Gand, Jacques Charliercrée un pastiche grandeurnature. PP.2-3
Expo en vue
COUR
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© S.A. IPM 2012. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.
2 L'actu SEMAINE DU 14 AU 20 DÉCEMBRE 2012 ARTS LIBRE 3L'actuSEMAINE DU 14 AU 20 DÉCEMBRE 2012 ARTS LIBRE
l Expo en vue
L’art en son statut social
h A Gand, Jacques Charlier investit de ses “Peintures de bureau” tous les espacesde la galerie Fortlaan 17 transformée en lieu d’affaires un lendemain de fête.Un pastiche grandeur nature.
EN OCCUPANT LES TROIS ÉTAGES DE LA GALERIEgantoise, Jacques Charlier ne s’est pas privé d’y allerd’une vaste installation totale à laquelle participetout ce qui se trouve dans les espaces de la galerie,jusqu’au moindre détail. Il travaille un peu à la manière de Guillaume Bijl en transformant un lieu pourlui donner une autre fonction, à l’énorme différenceprès que tout ici est du Charlier et que le bureau évoqué ressemble à s’y méprendre à une galerie d’art.L’ambiguïté sur laquelle joue constamment l’artisteliégeois marque son empreinte dès l’abord, d’autantplus que l’on se situe dans une maison bourgeoisedont la connotation déteint également sur la proposition qui trouve ici son cadre idéal.
Le décor ? Un lendemain de fête bien arrosée dansun bureau, à la fois lieu d’affaires, d’accueil, de conversation, qui se veut de style moderne bon genre etbelle prestance dans lequel rien en principe ne de
vrait dénoter. Il y règne un certain désordre, confettiset serpentins, bouteilles de champagne et d’alcool,étant les résidus les plus tangibles des festivités. Onne sait exactement où l’on se trouve mais les publications savamment disséminées, le mobilier assez typé,les peintures accrochées aux murs, feraient pencherpour un bureau privé où se pratique le commerce del’art. Ce n’est ni une galerie, ni une maison privéemais un entre deux où l’on mise sur la convivialité,où le client doit se sentir confortablement à l’aisedans un environnement agréable, adéquat, porteurde messages bien positifs et rassurants. S’il règne unecertaine pagaille, ce n’est que temporaire, tout rentrera dans les normes calculées dès le passage du service de nettoyage.
En plaçant sur le bureau, les fauteuils, les tables, desrevues d’art, des catalogues de salles de ventes desplus prestigieuses ouvertes à certaines pages précises
(les bonnes valeurs), en posant des objets décoratifschoisis et surtout en montrant des peintures, de vraisCharlier faux Richter, Rothko, Dorazio et autres… oncomprend rapidement que l’artiste pointe à la foisun comportement récurrent dans les milieux deshautes affaires et, par la parodie, qu’il vise aussi l’unede ses cibles favorites, les stratégies commerciales, dela production à la diffusion, du système artistique.Jacques Charlier opère ainsi par glissements et imbrications qui jettent le trouble, conduisent à sourireet à percevoir la zone critique qui atteint le sommetdans cette photographie où posent le boss (l’artiste)et sa secrétaire. On s’assume jusqu’à l’autodérision !
Par cette installation, inspirée par la série américaine Mad Men qui campe une agence de publicitésise sur Madison Avenue à New York dans les années
soixante, Jacques Charlier entend interroger le rôlesouvent assigné à l’art dans les bureaux. Le prestigeet l’image priment, on se fabrique une identité, onassoit son statut social par œuvres interposées. L’artn’est pas présent pour luimême mais comme refletde ce que l’on est supposé être professionnellement,socialement, financièrement, avec dose culturelle etintellectuelle en valeur ajoutée. Dans ce contexte,l’art est un outil parmi d’autres, les œuvres sont desemblèmes, des images BCBG rassurantes. Un hasardsi l’art abstrait domine ? Non, il faut être modernesans choquer. Mais que fait donc cet homme isolé quisemble évoluer en apesanteur dans ces peintures ?Que veutil ? Il est perdu, désorienté, baladé ? Pas bonsigne ! Et si l’on revenait à l’humain ?Claude Lorent
Infos pratiques
Jacques Charlier. OfficePaintings et mini-rétrospective.Galerie Fortlaan, 17, rue Fortlaan,9000 Gand. Jusqu’au 26 janvier.Du mercredi au vendredi de 14hà 18h, samedi de 12h à 18h.La galerie sera fermée du 23décembre au 8 janvier inclus.
Commentaire
Création etmarché : quelrapport ?
Par Roger Pierre Turine
Les grands artistes, les vrais, ne sontpas dupes de la pièce dans laquelle ilsjouent ! Qu’on leur fait jouer. Pas toujours à leur insumais alors, souvent, àleur corps défendant. Jusqu’à ce qu’ilss’insurgent à l’encontre d’unmiroiraux alouettes dont ils ne sortent niindemnes, ni vainqueurs. Les tireurs deficelles sont plusmalins, œil et oreilleaux aguets du bon coup fourré. Eux,leur truc, c’est la pompe à fric plus quela pompe aux gratons chère aux Bourbonnais. Eux, c’est la rentabilité opérationnelle et fi de l’émotion. L’art poureux : un alibi de plus. Et c’est vrai àtous les niveaux. Au niveau institutionnel, quand des politiciens sans autrecharisme voient dans un subterfugeartistique lemoyen d’arrondir vers lehaut un budget jusqu’alors brut decoffrage. L’art alibi existe hors touteconsidération romantique, culturelle.L’art refuge aussi quand politiques,économistes et fonctionnaires standardisés lorgnent, comme un seul homme,les potentielles rentrées juteuses d’uneopération artisticomédiatique qui feraparler la poudre au profit d’un Etatqui, par ailleurs, se fout de l’art commede colintampon. Lesmarchands, lesgaleristes, c’est tout autre chose. Ilsfont unmétier, noble en soi, qui lesoblige à en retirer quelque profit, unequestion de survie. Nous connaissonsde ces galeristes qu’obnubilent unsacerdoce, un amour de l’art qu’ilssont, quelque part, les seuls à pouvoirpromouvoir, au bénéfice d’artistes quine le leur rendent pas toujours. Imbroglio tout ça ? Ce billet n’a d’autre finque d’aider à ouvrir l’œil. Simplistes auvu d’unemondialisation du tout àl’égout sauf s’il rapporte, ces considérations nous sont venues à la lectured’une interview du Nouvel Observateur, relayée dans un récent Journaldes Arts. En exergue, le coup de gueuledu grand Anselm Kiefer : “J’interdis àmes galeristes d’exposer mes œuvres dansles salons et les foires, ce sont des endroitsabominables où les gens ne prennentmême pas le temps de regarder lesœuvres. Ils viennent là pour consommer.Pour moi, l’art ce n’est pas du loisir.Aujourd’hui, on mélange tout, l’art et ledesign, l’art et la mode, c’est ridicule.L’art exige un effort, une attention.” Améditer et rapprocher du credo deGiacometti avouant à Caroline, sondernier modèle : “Qu’estce que créer ?Faire, faire et refaire. C’est cela créer.Refaire sans cesse. Là où j’en suis”. Legrand Alberto disait ça quelquesmoisavant demourir !
Bio express
Il est né liégeois en 1939 et le reste aujourd’huitout en étant un artiste plasticien reconnu interna-tionalement. Annexant le tout de l’art, surtoutcontemporain, il le prend de face, de biais, derevers pour le décortiquer jusque dans sa substan-tifique moelle. Que ce soit en peinture, en photo-graphie, en installation, en intervention, en musi-que et l’on en passe, son propos qui tient volon-tiers du pastiche n’est pas seulement critique, ilest lucidement à contre sens de tous les courants.Ce qui n’empêche pas Jacques Charlier, en chevalde Troie, d’exposer au Palais des Beaux-Arts deBruxelles, au Mudam à Luxembourg, et en rétros-pective au S.M.A.K. à Gand. Ses œuvres font partiede collections d’Etats et muséales.
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De gauche à droite, Jacques Charlier, Office Paintings, photo (éd. “ex.), 2012; “Art Men 13”, acryliquesur bois, 165 x 190 cm, 2011 et une œuvre de la mini-rétrospective, Painting for “Peau de Balle”, huileet acrylique sur panneau et objets, 108 x 142, 1991.
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ÉVENTCélébrant comme il se doit, entre amis et connaissances, la fin dumonde le 21 décembre,Jacques Charlier et la Fortlaan 17, proposerontdès le lendemain une exposition souvenir del’apocalypse annoncée. Pas de doute qu’il subsistera de beaux restes et que le monde nouveaucomme le Beaujolais chaque année renaîtra deses cendres. Et Jacques Charlier annonce pourl’occasion rienmoins qu’une Zone absolue ! Lepremier événement d’une ère nouvelle se teindra donc le samedi 22 et le dimanche 23 décembre, de 14h à 18h, au 17 de la rue de laSenne, à 1000 Bruxelles. Un rendezvous quis’impose.
“Il semble que nous soyonsassignés à la rétrospectiveinfinie de tout ce qui nous aprécédés. Ce qui est vrai de lapolitique et de la moralesemble vrai de l’art aussi.”Jean Baudrillard(cité par l’artiste)
© S.A. IPM 2012. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.
3L'actuSEMAINE DU 14 AU 20 DÉCEMBRE 2012 ARTS LIBRE
l Expo en vue
L’art en son statut social
(les bonnes valeurs), en posant des objets décoratifschoisis et surtout en montrant des peintures, de vraisCharlier faux Richter, Rothko, Dorazio et autres… oncomprend rapidement que l’artiste pointe à la foisun comportement récurrent dans les milieux deshautes affaires et, par la parodie, qu’il vise aussi l’unede ses cibles favorites, les stratégies commerciales, dela production à la diffusion, du système artistique.Jacques Charlier opère ainsi par glissements et imbrications qui jettent le trouble, conduisent à sourireet à percevoir la zone critique qui atteint le sommetdans cette photographie où posent le boss (l’artiste)et sa secrétaire. On s’assume jusqu’à l’autodérision !
Par cette installation, inspirée par la série américaine Mad Men qui campe une agence de publicitésise sur Madison Avenue à New York dans les années
soixante, Jacques Charlier entend interroger le rôlesouvent assigné à l’art dans les bureaux. Le prestigeet l’image priment, on se fabrique une identité, onassoit son statut social par œuvres interposées. L’artn’est pas présent pour luimême mais comme refletde ce que l’on est supposé être professionnellement,socialement, financièrement, avec dose culturelle etintellectuelle en valeur ajoutée. Dans ce contexte,l’art est un outil parmi d’autres, les œuvres sont desemblèmes, des images BCBG rassurantes. Un hasardsi l’art abstrait domine ? Non, il faut être modernesans choquer. Mais que fait donc cet homme isolé quisemble évoluer en apesanteur dans ces peintures ?Que veutil ? Il est perdu, désorienté, baladé ? Pas bonsigne ! Et si l’on revenait à l’humain ?Claude Lorent
Infos pratiques
Jacques Charlier. OfficePaintings et mini-rétrospective.Galerie Fortlaan, 17, rue Fortlaan,9000 Gand. Jusqu’au 26 janvier.Du mercredi au vendredi de 14hà 18h, samedi de 12h à 18h.La galerie sera fermée du 23décembre au 8 janvier inclus.
Bio express
Il est né liégeois en 1939 et le reste aujourd’huitout en étant un artiste plasticien reconnu interna-tionalement. Annexant le tout de l’art, surtoutcontemporain, il le prend de face, de biais, derevers pour le décortiquer jusque dans sa substan-tifique moelle. Que ce soit en peinture, en photo-graphie, en installation, en intervention, en musi-que et l’on en passe, son propos qui tient volon-tiers du pastiche n’est pas seulement critique, ilest lucidement à contre sens de tous les courants.Ce qui n’empêche pas Jacques Charlier, en chevalde Troie, d’exposer au Palais des Beaux-Arts deBruxelles, au Mudam à Luxembourg, et en rétros-pective au S.M.A.K. à Gand. Ses œuvres font partiede collections d’Etats et muséales.
De gauche à droite, Jacques Charlier, Office Paintings, photo (éd. “ex.), 2012; “Art Men 13”, acryliquesur bois, 165 x 190 cm, 2011 et une œuvre de la mini-rétrospective, Painting for “Peau de Balle”, huileet acrylique sur panneau et objets, 108 x 142, 1991.
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ÉVENTCélébrant comme il se doit, entre amis et connaissances, la fin dumonde le 21 décembre,Jacques Charlier et la Fortlaan 17, proposerontdès le lendemain une exposition souvenir del’apocalypse annoncée. Pas de doute qu’il subsistera de beaux restes et que le monde nouveaucomme le Beaujolais chaque année renaîtra deses cendres. Et Jacques Charlier annonce pourl’occasion rienmoins qu’une Zone absolue ! Lepremier événement d’une ère nouvelle se teindra donc le samedi 22 et le dimanche 23 décembre, de 14h à 18h, au 17 de la rue de laSenne, à 1000 Bruxelles. Un rendezvous quis’impose.
“Il semble que nous soyonsassignés à la rétrospectiveinfinie de tout ce qui nous aprécédés. Ce qui est vrai de lapolitique et de la moralesemble vrai de l’art aussi.”Jean Baudrillard(cité par l’artiste)
© S.A. IPM 2012. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.
4 L'actu SEMAINE DU 14 AU 20 DÉCEMBRE 2012 ARTS LIBRE 5L'actuSEMAINE DU 14 AU 20 DÉCEMBRE 2012 ARTS LIBRE
l Expo en vue
Les savantes variationsplastiques d’Uslé
JUAN USLÉ N’AVAIT PLUS EXPOSÉ EN FRANCE depuis1995 (chez Templon) et le voici à la Une chez Lelongavec une exposition tout en contrastes et séductionsdiverses. De la peinture en veuxtu en voici et, en cestemps relativement lourds pour une forme d’art ancestrale et heureusement inexpugnable, l’artiste basquefrappe un beau coup. Nous ne le connaissions guère,même s’il exposa à Anvers chez Tim Van Laere et auSmak à Gand et cette découverte est à saluer, car ellenous conforte l’idée que la création plastique actuelleest loin d’être asphyxiée par les ersatz, pourvu que devrais tempéraments s’en mêlent.
Uslé est de ceuxlà, qui n’hésite pas, depuis des années déjà, à diversifier ses propos entre une peinturecomblée de silences et de lumières incidentes et uneautre qui s’enflamme et joue sa partition entre uneimagerie presque baroque et un choix de couleurs vives. Dans le catalogue, Jean Frémon a les mots justespour dire un état de fait qui est signature et credo :“Peindre c’est incarner, rendre tangible, matériel, vivant,une idée, une sensation, une vision, un concept.”
Uslé partage sa vie entre New York et Saro, en Cantabrie. C’est là que, depuis 1997, il poursuit une série detoiles – et le peintre préfère le mot “famille” à “série” –
d’un format toujours identique – 274 x 203 cm – ettoujoursle même dans sa formulation : fond noir, ligneshorizontales irrégulières et blanches, jeu de petitstraits verticaux, eux aussi irréguliers, base blanche dela toile. Des tableaux qu’il démarre, invariablement, endébut de soirée et poursuit la nuit durant, sa toile setrouvant à plat sur une table basse. Rigueur et calme,solitude du soir pour un ouvrage qu’Uslé apparenteaux battements et rythmes de son pouls quand il appuie brosse ou pinceau sur la toile en gestation. Ces tableaux ont un titre unique “Soñé que Revelabas” qui,s’il peut être traduit “J’ai rêvé que tu révélais” et faireréférence au surgissement de l’image photographiquedans le révélateur, fait plus largement référence au moment magique, unique et mystérieux, du tableau menéau port, qu’on découvre ébloui par la lumière qui,comme chez un Soulages, surgit du noir.
Le texte de Frémon est essentiel et fort beau quimontre à quel point Uslé fait corps et biens avec sonœuvre, y insufflant sans relâche le rythme de sa vie.Rythme dès lors tout intérieur, spatial et temporel,nourri par le flux qui le pousse à poser ses couleurs et
ses sensations. Dans cette famille de tableaux verticaux, grand format, Uslé constate l’impossibilité de répéter deux fois les mêmes traits, les mêmes sonorités etrésonnances. Ce qui va de soi, une vie n’étant jamais lamême d’un instant à l’autre, même si les gestes pour yparvenir peuvent paraître identiques. Tableaux crééspar nécessité et Uslé insiste : “Je ressens un besoin de faireces tableaux, comme s’il s’agissait d’un rituel, ou d’uneprière : je cherche à associer le calme et l’action, j’essaie dene pas penser, d’écouter mon corps.”
L’autre versant de son ouvrage, c’est la couleur. Autreméthode, autres particularités stylistiques, “pour nepas devenir esclave d’une formule. Ne pas se peindre soimême.” Et ses toiles colorées tranchent carrément :oranges, verts, jaunes, mauves et gris entremêlés s’endonnent à cœur joie en des sarabandes de lignages, dequadrillages, de formes qu’on croit deviner sans les reconnaître vraiment. Une sorte de monde mécanique etindustriel disloqué et fantasque, quasi jubilatoire. ChezUslé, deux univers s’entrechoquent tout en s’épousantharmonieusement. De la haute voltige réussie.Roger Pierre Turine
h Première chez Daniel Lelong pourle peintre espagnol Juan Uslé et partagede sensations entre nuit noireet chromatismes ardents.
PRIXDe 22000 à 110000 euros.
“Soñè que Revelabas” : “Jecommence ces tableaux par unerecherche du silence. C’est un peul’écho des battements du cœur, leroulement des vagues sur le sable.”Juan Uslé
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Juan Uslé, “Desplazado matriz”, 2011, vinyle, dispersion et pigment sur toile203 x 275 cm. A droite, “Soñé que revelabas” (Yukon), 2012, vinyle, dispersion etpigment sur toile 274 x 203 cm.
Infos pratiques
Galerie Lelong, 13 rue de Téhéran, 75008 Paris.Jusqu’au 12 janvier, du mardi au vendredi, de 10h30à 18h ; le samedi, de 14 à 18h30.Infos : www.galerie-lelong.com. Catalogue.Paris en 1h22 avec Thalys, 25 fois par jour.www.thalys.com
Bio express
Né à Santander en 1954. Vit et travaille à New York età Saro. En 2010 a exposé au Musée d’Art moderne etcontemporain de Palma ; en 2011, expos Galerie JoanPrats,à Barcelone, et Cheim & Read, à New York ; en 2012,Galerie Soledad Lorenzo, à Madrid, et Lelong, à Paris.
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l Focus
La mobilité artistiqueinternationale
CHACUN DANS LE MILIEU del’art contemporain s’accorde àconsidérer que Bruxelles devientune plateforme européenneavec laquelle il faut compter. Lesprincipales raisons évoquéessont la curiosité d’un public international, la qualité de vied’une ville à dimension humaine, le prix relativement accessible des loyers, l’action duWiels et la présence des collectionneurs belges et français.
Cet engouement pour Bruxelles est intéressant à plus d’un titre car les mouvements des galeries et aussi des artistes étrangersqui sont nombreux à s’installerchez nous, est également le refletde la mobilité et des stratégiesd’un marché qui confirme mondialement son expansion et sacroissance. La mondialisation amarqué un tournant dans lespratiques de diffusion de l’art. Lapremière conséquence fut latransformation, la consolidationinternationale et les extensionsdes grandes foires traditionnellement établies d’art contemporain. Même la modeste ArtBruxelles a opéré un virage aupoint de s’imposer à un niveau
européen. La seconde fut la multiplication de ces foires et leurinstallation dans des régions dumonde où elles n’avaient pascours. La troisième concerne lecomportement des grandes galeries qui ont décidé de ne plus attendre la ponctualité de ces foirespour diversifier leurs points dechute dans le monde et toucherainsi en direct et en permanenceles nouveaux publics potentiels,en Europe, aux ÉtatsUnis, maisaussi en Chine et en Amériquedu Sud principalement. Peu dedoute que le MoyenOrient etl’Inde, par exemple, suivent rapidement. White Cube ouvre à Rioaprès Hong Kong (un signe del’extension du marché), Perrotinouvre à NewYork, Gagosiancompte douze galeries dans lemonde dont Hong Kong et Genève, Bernard Ceysson encompte cinq en Europe…
Bruxelles dans cette expansion ? Elle n’a pas résisté à la vague, mieux, elle l’a attirée et s’estmême perchée quelque part audelà de la morosité ambiantecréée par la crise. Les Rech, Riva,Gladstone, Waldburger, Tulips&Roses, Obadia,… récemmentLazarew (Paris), Krethlow(Berne), Mot International (Londres), Feizi, ParisBeijing, Motive(Amsterdam), Claering (Broadway)… s’y sont installées, soit endéménageant, soit en se dédoublant. D’autres mouvements sefont jour, comme Sébastien Ricou qui a gagné le haut de la villeou la galerie DuboisFriedlandqui va poursuivre ses activitésdès janvier dans la même rueSouveraine du quartier Louise.
Au Sablon, on compte désormaisLa galerie Julien et la galerie Roberto Polo. Et la Rainhart Gallery,spécialisée dans l’art de l’Amérique du Sud vient de s’ouvrir à larue de Washington ! Les galeriesanversoises ferment, lorgnent surBruxelles et s’y installent commeVan der Mieden. Et un nouveauphénomène est apparu, double.Pour la première fois, une galeriebruxelloise va se dédoubler surplace. Au printemps, Xavier Hufkens qui insiste sur la prioritéqu’il donne à Bruxelles, va youvrir une seconde galerie, pasloin de la sienne. Les jeunes ytrouveront une place adéquate.Et, autre nouveauté qui inverse latendance, des galeries bruxelloises ont entendu les sirènes del’étranger et partent ouvrir uneseconde enseigne. Antonio Nardone, en partenariat, a désormaispignon sur rue à Turin où il montre en ce moment une bonnedouzaine d’artistes belges. JanMot s’est posé “pour se faire plaisir” en seconde résidence àMexico où il travaille avec MarioGarcia Torres et où il côtoie debons collectionneurs. Enfin, depuis huit mois Walter De Weerdt(Nomad Gallery) prend l’ambiance latino à Miami où il faitdécouvrir avec succès la génération émergente d’artistes africains tout en organisant ainsiqu’à Bruxelles, des popupshows. Ses participations aux foires américaines lui ont donné levent en poupe au point de placerdes œuvres d’Aimé Mpane en detrès bonnes collections américaines. A suivre.Claude Lorent
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GALERIENO
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BRUX
ELLES/MIAMI
Aimé Mpane, Mapasa (Twins), 2012. Une œuvre de l’artiste présentée par la galerieNomad Bruxelles/Miami et acquise par la Phillips Collection in Washington D.C.
h Bruxelles attire sanscesse de nouvellesgaleries d’artcontemporainétrangères alors que desenseignes localess’installent ailleurs.
Sm’ArtFoire OFF
Version 2013 à T&TLa première s’est tenue à La Bourse. Vu lesuccès, la seconde et les suivantes occuperont 5600 m² à Tour et Taxis et rassembleront cette fois 40 galeries. La foired’art contemporain, bien entendu internationale, OFF, comme son nom l’indique, reprendra donc du service parallèlement à la Art Brussel, juste en décalaged’un jour et avec des horaires qui offriront une belle complémentarité pour lesvisiteurs et les galeristes. Elle change denom aussi, OFF toujours mais Art Fair2013. On y retrouvera une grande partiedes participants de la première mouturemais pas mal de nouveaux venus, desItaliens et autres. Elle se veut spacieuse,conviviale et aérée. A la barre ? Pas dechangement, le galeriste bruxellois Antonio Nardone qui donne rendezvous le19 avril 2013. A noter que la Slick s’annonce également pour une seconde édition bruxelloise. (C.L.)
Coup de griffeP comme…Peinture bien évidemment mais aussi encertains cas comme politique, plinthure(à la Charlier), peinturlure ou poubelle,le tout dans le même panier. Et on vientde le vérifier peinture n’est nullementsynonyme de art. Après une vie de politicien, JeanClaude Van Cauwenberghedevient artiste peintre, suite à un boutde conduite avec le prof Charles Szymkowicz. Mais voilà, avec des chromoscriards qui font mal aux couleurs etd’une affligeante pauvreté plastique onne passe pas la rampe de l’art. Qu’on se ledise. Et pour une fois que la RTBF en sonjournal sur la Première parle d’une expodans une galerie d’art, elle s’est plantée !A moins qu’il ne s’agissait pas de cela ? Paussi comme people, peutêtre. (C.L.)
Michel MouffeBela éditionDepuis 2007 Bela Editions produit desmultiples d’art contemporain à tiragestrès limités. Ces éditions sont l’occasiond’acquérir des œuvres originales d’artistes connus à prix doux. Une aubainepour les fêtes ? Parmi les artistes représentés, on citera Michel François, AnnVeronica Janssens, Lawrence Weiner,Daniel Buren, Lucia Bru, Lionel Estève,Saâdane Afif, Dan Graham… et MichelMouffe, auteur en 2009 de “Barby”, destissus monochromes imprimés, tendussur châssis et forme en métal, selon leprincipe même de son travail pictural.En cette fin d’année, en association avecle joalier designer Enric Majoral, il propose une sculpture double, CollateralDamage. La galerie Bela, située 28, rueLens à Bruxelles présente en permanence les éditions. Du mercredi au samedi de 14h à 18h. (C.L.)
ErratumDans notre édition du 7 décembre, lenom de notre jeune artiste Arts Libre aété orthographié de deux manières. Labonne orthographe est : Delphine Deguislage. Nos excuses auprès de l’artisteet de nos lecteurs.
© S.A. IPM 2012. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.
5L'actuSEMAINE DU 14 AU 20 DÉCEMBRE 2012 ARTS LIBRE
ses sensations. Dans cette famille de tableaux verticaux, grand format, Uslé constate l’impossibilité de répéter deux fois les mêmes traits, les mêmes sonorités etrésonnances. Ce qui va de soi, une vie n’étant jamais lamême d’un instant à l’autre, même si les gestes pour yparvenir peuvent paraître identiques. Tableaux crééspar nécessité et Uslé insiste : “Je ressens un besoin de faireces tableaux, comme s’il s’agissait d’un rituel, ou d’uneprière : je cherche à associer le calme et l’action, j’essaie dene pas penser, d’écouter mon corps.”
L’autre versant de son ouvrage, c’est la couleur. Autreméthode, autres particularités stylistiques, “pour nepas devenir esclave d’une formule. Ne pas se peindre soimême.” Et ses toiles colorées tranchent carrément :oranges, verts, jaunes, mauves et gris entremêlés s’endonnent à cœur joie en des sarabandes de lignages, dequadrillages, de formes qu’on croit deviner sans les reconnaître vraiment. Une sorte de monde mécanique etindustriel disloqué et fantasque, quasi jubilatoire. ChezUslé, deux univers s’entrechoquent tout en s’épousantharmonieusement. De la haute voltige réussie.Roger Pierre Turine
PRIXDe 22000 à 110000 euros.
“Soñè que Revelabas” : “Jecommence ces tableaux par unerecherche du silence. C’est un peul’écho des battements du cœur, leroulement des vagues sur le sable.”Juan Uslé
Infos pratiques
Galerie Lelong, 13 rue de Téhéran, 75008 Paris.Jusqu’au 12 janvier, du mardi au vendredi, de 10h30à 18h ; le samedi, de 14 à 18h30.Infos : www.galerie-lelong.com. Catalogue.Paris en 1h22 avec Thalys, 25 fois par jour.www.thalys.com
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l Focus
La mobilité artistiqueinternationale
CHACUN DANS LE MILIEU del’art contemporain s’accorde àconsidérer que Bruxelles devientune plateforme européenneavec laquelle il faut compter. Lesprincipales raisons évoquéessont la curiosité d’un public international, la qualité de vied’une ville à dimension humaine, le prix relativement accessible des loyers, l’action duWiels et la présence des collectionneurs belges et français.
Cet engouement pour Bruxelles est intéressant à plus d’un titre car les mouvements des galeries et aussi des artistes étrangersqui sont nombreux à s’installerchez nous, est également le refletde la mobilité et des stratégiesd’un marché qui confirme mondialement son expansion et sacroissance. La mondialisation amarqué un tournant dans lespratiques de diffusion de l’art. Lapremière conséquence fut latransformation, la consolidationinternationale et les extensionsdes grandes foires traditionnellement établies d’art contemporain. Même la modeste ArtBruxelles a opéré un virage aupoint de s’imposer à un niveau
européen. La seconde fut la multiplication de ces foires et leurinstallation dans des régions dumonde où elles n’avaient pascours. La troisième concerne lecomportement des grandes galeries qui ont décidé de ne plus attendre la ponctualité de ces foirespour diversifier leurs points dechute dans le monde et toucherainsi en direct et en permanenceles nouveaux publics potentiels,en Europe, aux ÉtatsUnis, maisaussi en Chine et en Amériquedu Sud principalement. Peu dedoute que le MoyenOrient etl’Inde, par exemple, suivent rapidement. White Cube ouvre à Rioaprès Hong Kong (un signe del’extension du marché), Perrotinouvre à NewYork, Gagosiancompte douze galeries dans lemonde dont Hong Kong et Genève, Bernard Ceysson encompte cinq en Europe…
Bruxelles dans cette expansion ? Elle n’a pas résisté à la vague, mieux, elle l’a attirée et s’estmême perchée quelque part audelà de la morosité ambiantecréée par la crise. Les Rech, Riva,Gladstone, Waldburger, Tulips&Roses, Obadia,… récemmentLazarew (Paris), Krethlow(Berne), Mot International (Londres), Feizi, ParisBeijing, Motive(Amsterdam), Claering (Broadway)… s’y sont installées, soit endéménageant, soit en se dédoublant. D’autres mouvements sefont jour, comme Sébastien Ricou qui a gagné le haut de la villeou la galerie DuboisFriedlandqui va poursuivre ses activitésdès janvier dans la même rueSouveraine du quartier Louise.
Au Sablon, on compte désormaisLa galerie Julien et la galerie Roberto Polo. Et la Rainhart Gallery,spécialisée dans l’art de l’Amérique du Sud vient de s’ouvrir à larue de Washington ! Les galeriesanversoises ferment, lorgnent surBruxelles et s’y installent commeVan der Mieden. Et un nouveauphénomène est apparu, double.Pour la première fois, une galeriebruxelloise va se dédoubler surplace. Au printemps, Xavier Hufkens qui insiste sur la prioritéqu’il donne à Bruxelles, va youvrir une seconde galerie, pasloin de la sienne. Les jeunes ytrouveront une place adéquate.Et, autre nouveauté qui inverse latendance, des galeries bruxelloises ont entendu les sirènes del’étranger et partent ouvrir uneseconde enseigne. Antonio Nardone, en partenariat, a désormaispignon sur rue à Turin où il montre en ce moment une bonnedouzaine d’artistes belges. JanMot s’est posé “pour se faire plaisir” en seconde résidence àMexico où il travaille avec MarioGarcia Torres et où il côtoie debons collectionneurs. Enfin, depuis huit mois Walter De Weerdt(Nomad Gallery) prend l’ambiance latino à Miami où il faitdécouvrir avec succès la génération émergente d’artistes africains tout en organisant ainsiqu’à Bruxelles, des popupshows. Ses participations aux foires américaines lui ont donné levent en poupe au point de placerdes œuvres d’Aimé Mpane en detrès bonnes collections américaines. A suivre.Claude Lorent
COUR
TESY
GALERIENO
MAD
BRUX
ELLES/MIAMI
Aimé Mpane, Mapasa (Twins), 2012. Une œuvre de l’artiste présentée par la galerieNomad Bruxelles/Miami et acquise par la Phillips Collection in Washington D.C.
h Bruxelles attire sanscesse de nouvellesgaleries d’artcontemporainétrangères alors que desenseignes localess’installent ailleurs.
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6 Les galeries SEMAINE DU 14 AU 20 DÉCEMBRE 2012 ARTS LIBRE 7Les galeriesSEMAINE DU 14 AU 20 DÉCEMBRE 2012 ARTS LIBRE
GaleriesBRUXELLES
VertigeMathieu Boxho. Sculptures. Mousse,bas nylon, résine, soldats en plastique,plomb, caoutchouc... se superposent ets'assemblent pour donner naissance àdes formes ouvertes ou fermées.‣ Jusqu'au 26·12. Du L. au V. de 10 à16h, présence de l'artiste le S. 15·12de 14 à 17h.URue de Veeweyde 60 - 1070 Bruxelles -02 523 37 68 - www.galerievertige.be
ABCHommage à Andre Eijberg. Rétrospec-tive des dessins entre 1979 et 2010.‣ Jusqu'au 29·12. Du Ma. au S. de10h30 à 12h30 et de 14h30 à 18h30.URue Lebeau 53 - 1000 Bruxelles -02 511 32 53 ou 0475 37 59 27
Albert DumontXavier Martin. Peintures. ‣ Jusqu'au23·12. Du J. au D. de 13h30 à 19h ousur rdv.URue Léon Lepage 43 - 1000 Bruxelles -02 512 49 43 - www.galeriedumont.be
Albert IerItinéraires XXXIII. Hommage à Ed-mond Dubrunfaut autour des artistesde la galerie. ‣ Jusqu'au 13·01. DuMa. au S. de 13 à 19h, le D. de 11 à 13h.URue de la Madeleine 45 - 1000 Bruxelles -02 512 19 44 - www.artsite.be/albert1
Alice GalleryAdjusting Infinity. Photos de NicolasKarakatsanis. ‣ Jusqu'au 21·12. DuMe. au S. de 14 à 18h ou sur rdv.URue du Pays de Liège 4 - 1000 Bruxelles -02 513 33 07 - www.alicebxl.com
aliceday - project spaceLe Suicide Altruiste. Peintures de BartBaele. ‣ Jusqu'au 22·12. Du Ma. au S.de 14 à 18h ou sur rdv.UQuai au Bois à Brûler 39 - 1000 Bruxelles -02 646 31 53 - www.aliceday.be
B-GalleryJoris Perdieus. La métropole et sonagitation constituent la source d’inspi-ration de ses installations et sculpturesstylisées. ‣ Jusqu'au 15·12. Du Me. auS. de 13 à 18h, fermé les j.f.UGalerie Bortier - Rue Saint-Jean 17 -1000 Bruxelles - 02 279 64 03www.brupass.be
Catherine BastideConstellation of Forms & Processes.Carte Blanche à Amélie Laplanche, avecManuel Burgener, Lorna Macintyre etFreek Wambacq. ‣ Jusqu'au 19·01. DuMa. au S. de 11 à 18h ou sur rdv.URue Vandenbrandenstraat 1 - 1000 Bruxel-les - 02 646 29 71www.catherinebastide.com
Emilie DujatSois sage, ô ma douleur... Oeuvres deJean-Marc De Pelsemaeker. ‣ Jusqu'au20·01. Les J. et V. de 11 à 17h, le S. de11 à 18h et le D. de 11 à 16h ou sur rdv.URue Ernest Allard 22 - 1000 Bruxelles -0475 83 31 67 - www.galerielibertine.com
Espace BlancheAndré Navez. ‣ Jusqu'au 06·01. de14 à 18h, présence de l'artiste les S.,D. et j.f.URue Marché au Charbon 3 - 1000 Bruxelles- 02 510 01 41 - www.espaceblanche.be
Fine Art StudioZinkpè. Oeuvres de l'artiste béninois
Zinkpè. ‣ Jusqu'au 06·01. Du Me. auS. de 11 à 18h ou sur rdv.URue des Sablons 13 - 1000 Bruxelles -02 514 25 92 - www.fineartstudio.be
Gladstone GalleryKeith Haring. Peintures. ‣ Jusqu'au21·12. Du Ma. au S. de 12 à 18h.URue du Grand Cerf 12 - 1000 Bruxelles -02 513 35 31 - www.gladstonegallery.com
Group 2 GallerySites naturels, urbains et industriels.Peintures et dessins de Roger Dudant.‣ Jusqu'au 22·12. Du Me. au S. de 14 à18h.URue Blanche 8 - 1000 Bruxelles -02 539 23 09http://artalog.net/gallery/gallery.php?id=286
J. Bastien-ArtUn monde en quatre dimensions. Ar-chitecte visionnaire et dessinateur re-nommé, Luc Schuiten travaille depuisde nombreuses années à imaginer lefutur de nos villes. Résolument engagédans une pensée écologique, il imaginela mutation de grandes cités. Pourcette expo, il s'agira de Shangai.‣ Jusqu'au 20·01. Du Ma. au S. de 11 à18h30, le D. de 11 à 13h, fermé les j.f.URue de la Madeleine 61 - 1000 Bruxelles -02 513 25 63 - www.jbastien-art.be
Jan MotAWB 082-3317 7922. Oeuvres de SvenAugustijnen. ‣ Jusqu'au 12·01. Du J.au S. de 14 à 18h30 ou sur rdv.
URue A. Dansaert 190 - 1000 Bruxelles -02 514 10 10 - www.janmot.com
Keitelman GalleryThe Space of Variations. Peintures deJames Brown. ‣ Jusqu'au 12·01. DuMa. au S. de 12 à 18h ou sur rdv.URue van Eyck 44 - 1000 Bruxelles -02 511 35 80 - www.keitelmangallery.com
MH GalleryA voir et à manger. Oeuvres de PierreDessons, Yann Goerlinger, CelinaGram, Frédérique Jacquemin, Mai Ta-bakian... ‣ Jusqu'au 22·12. Du J. au L.de 11 à 18h, le D. de 10 à 13h ou surrdv.URue Haute 11 - 1000 Bruxelles -0478 84 89 81www.mathildehatzenberger.eu
MOT InternationalTomas Bernardet. ‣ Jusqu'au 19·01.Du Me. au S. de 11 à 18h ou sur rdv.Ur. Vandenbranden 1 - 1000 Bruxelles -02 511 16 52 - www.motinternational.org
Nomad GalleryCameron Platter. ‣ Jusqu'au 12·01. DuJ. au S. de 12 à 18h30 ou sur rdv.URue de Laeken 99 - 1000 Bruxelles -0475 21 92 50 - www.nomadgallery.be
Pierre HalletAurélie William Levaux. Broderies.‣ Jusqu'au 23·12. Du Ma. au S. de14h30 à 18h30 (fermé le Me.), le D. de11h30 à 13h30.
URue E. Allard 33 - 1000 Bruxelles -02 512 25 23 - www.galeriepierrehallet.com
Quest 21Berliner Grafiker: Affiches culturellesde la ex-RDA. Tirages originaux de lapériode 1968-1982. ‣ Jusqu'au 16·12.Le Me. de 12 à 16h, les V. et S. de 12 à18h.UAvenue de Stalingrad 21 - 1000 Bruxelles -0473 81 36 90 - www.quest21-art.be
Sorry We're ClosedLongmore. Oeuvres de Sean Landers.‣ Jusqu'au 21·12. 24h/24.URue de la régence 65 - 1000 Bruxelles -0478 35 42 13 - www.sorrywereclosed.com
SynthèsePierre Duclou. Oeuvres récentes surtoile et sur papier. ‣ Jusqu'au 22·12.Du J. au S. de 14h30 à 18h30.URue E. Allard 24 - 1000 Bruxelles -02 514 40 55 - www.galeriesynthese.be
van der MiedenVilla Volta. Oeuvres de Dirk VanderEecken. ‣ Jusqu'au 22·12. Du Me. au S.de 14 à 18h.URue d’Alost 10 - 1000 Bruxelles -02 513 62 12 - www.vandermieden.com
Young GalleryMagic Circus. Dans les photos de Kris-tian Schuller, le cirque sert de décor àdes histoires imaginaires où des sil-houettes féminines colorées côtoientdes clowns ou des éléphants.‣ Jusqu'au 26·01. Du Ma. au S. de 11 à18h30.UAvenue Louise 75b (Hôtel Conrad) -1050 Bruxelles - 02 374 07 04www.younggalleryphoto.com
ArtiscopeWomen’s Roundabout. Exposition col-lective. ‣ Jusqu'au 25·01. Du L. au V.de 14 à 18h ou sur rdv, fermé du 21-12au 07-01.UBoulevard Saint-Michel 35 - 1040 Bruxelles- 02 735 52 12 - www.artiscope.be
QuadriRoger Dewint. Gravures récentes et li-vres illustrés. ‣ Jusqu'au 22·12. Les V.et S. de 14 à 18h ou sur rdv.UAvenue Reine Marie-Henriette 105 -1190 Bruxelles - 02 640 95 63www.galeriequadri.be
Albert BaronianThe Paris Objects. Peintures de Tho-mas Bogaert. ‣ Jusqu'au 22·12. DuMa. au S. de 12 à 18h.URue Isidore Verheyden 2 - 1050 Bruxelles -02 512 92 95 - www.baronianfrancey.com
Almine RechOlga Forever !. Oeuvres de FrancescoVezzoli. ‣ Jusqu'au 02·02. Du Ma. auS. de 11 à 19h.URue de l'Abbaye 20 - 1050 Bruxelles -02 648 56 84 - www.alminerech.com
anyspaceDarkaesth. Oeuvres de Jean-Luc Moer-man, Gert & Uwe Tobias, Bozidar Bra-zda, Frederic Fourdinier, Daniel Johns-ton... ‣ Jusqu'au 12·01. Du J. au S. de14 à 18h ou sur rdv.URue Van Eyck 59 - 1050 Bruxelles -0471 88 26 17 - www.anyspace.be
ArtemptationNo Name. Oeuvres d'Igor Dumont,Chantal Gillet et Johanne 8. ‣ Jusqu'au22·12. Du Ma. au V. de 11 à 18h30, le S.de 12 à 18h.UAvenue Louise 475 - 1050 Bruxelles -02 669 77 78 - www.artemptation.com
Arthus GalleryBoundaries - Edge of Silence. Photosde Jörg Bräuer. ‣ Jusqu'au 26·01. Du
Ma. au V. de 14 à 18h30, le S. de 11 à18h30 ou sur rdv.URue Simonis 33 - 1050 Bruxelles -02 544 07 25 - www.arthusgallery.com
Bodson-EmelinckxCristallisation du paysage. Oeuvresd'Albano Afonso. ‣ Jusqu'au 22·12. DuMe. au S. de 14 à 19h.URue de Hennin 70 - 1050 Bruxelles -02 648 40 06 - www.bodson-emelinckx.com
Box GalerieAmericana. Photos de Marina Cox,Larry Fink, Debbie Fleming Caffery, Mi-chael Kenna, Bernard Plossu, TakeshiShikama, Bill Steber, Mark Steinmetz etMichel Vanden Eeckhoudt. ‣ Jusqu'au05·01. Du Me. au S. de 14 à 18h.URue du Mail 88 - 1050 Bruxelles -02 537 95 55 - www.boxgalerie.be
Didier DevillezWho's Who ?. Oeuvres de Jacques Ca-lonne et Eugène Savitzkaya.‣ Jusqu'au 15·12. Du J. au S. de 14 à18h30 ou sur rdv.URue E. Van Driessche 53 - 1050 Bruxelles -02 215 82 05 - www.galeriedidierdevillez.be
Elaine Levy ProjectInside, Outside, Downside. Oeuvresde Philippe van Wolputte. ‣ Jusqu'au
15·12. Du J. au S. de 14 à 19h ou surrdv.URue Fourmois 9 - 1050 Bruxelles -02 534 77 72 - www.elainelevyproject.com
Fred LanzenbergStéphane Erouane Dumas. Peintures.‣ Jusqu'au 12·01. Du Ma. au V. de 14 à19h, le S. de 10 à 19h ou sur rdv.UAvenue des Klauwaerts 9 - 1050 Bruxelles- 02 647 30 15 ou 0475 73 40 15www.galeriefredlanzenberg.com
Galerie d'YsDuo. Peintures de Mario Gigli, dessinset gravures de Sabine Delahaut.‣ Jusqu'au 16·12. Du J. au S. de 14 à18h, le D. de 11 à 15h.URue de l'Arbre Bénit 84 - 1050 Bruxelles -0499 22 57 66 - www.galeriedys.com
Jozsa GalleryNe me dis pas au revoir. Peintures deKrista Autio. ‣ Jusqu'au 22·12. Du J. auS. de 12 à 18h ou sur rdv.URue Saint-Georges 24 - 1050 Bruxelles -0478 48 77 09 - www.jozsagallery.com
Libre CoursFlux. Peintures d'Isabel Michel.‣ Jusqu'au 22·12. Du J. au S. de 14h30à 18h30 ou sur rdv.URue de Stassart 100 - 1050 Bruxelles -0473 59 02 85 - www.galerielibrecours.eu
Nadine FerontEnd of the world party. Oeuvres de Ju-lien Ammillard, Amélie Bouvier, Mooli-nex, Jonas Ranson, Transquinquenal...‣ Jusqu'au 21·12. Du J. au S. de 14 à18h30.URue Saint-Georges 32 - 1050 Bruxelles -02 640 34 44 - www.nadineferont.com
Nathalie ObadiaIn Between. Exposition collective.Oeuvres de Carole Benzaken, JorgeQueiroz, Enoc Perez, Guillaume Bres-son, Ramin Haerizadeh, Sarkis, Ben...‣ Jusqu'au 22·12. Du Ma. au V. de 10 à18h, le S. de 14 à 18h.URue Charles Decoster 8 - 1050 Bruxelles -02 648 14 05 - www.galerie-obadia.com
Puls Contemporary CeramicsHappy Christmas Clay. Oeuvres deZsolt Jozsef Simon, Malene HartmannRasmussen, Hugo Meert et Aneta RegelDeleu. ‣ Jusqu'au 22·12. Du Me. au S.de 13 à 18h.URue du Page 19 - 1050 Bruxelles -02 640 26 55 - www.pulsceramics.com
Rodolphe JanssenSean Landers. Peintures récentes.
‣ Jusqu'au 21·12. Du Ma. au V. de 10 à18h, le S. de 14 à 18h.URue de Livourne 35 - 1050 Bruxelles -02 538 08 18www.galerierodolphejanssen.com
Sébastien Ricou GalleryVeil of the invisible one. Oeuvres deManor Grunewald. ‣ Jusqu'au 26·01.Du J. au S. de 12 à 18h30 ou sur rdv.URue Souveraine 54 - 1050 Bruxelles -02 350 71 31 - www.ricougallery.com
Twig GalleryPleasure Centre. Oeuvres de DaveMcDermott. ‣ Jusqu'au 22·12. Du Ma.au V. de 11 à 18h30, le S. de 12 à 18h.URue Tenbosch 74 - 1050 Bruxelles -02 344 23 68 - www.twiggallery.com
Xavier HufkensPièces à conviction. Oeuvres de MichelFrançois. ‣ Jusqu'au 12·01. Du Ma. auS. de 11 à 18h.URue Saint-Georges 6-8 - 1050 Bruxelles -02 639 67 30 - www.xavierhufkens.com
XXL ART on Waterloo 503Tout en art pour 2013. Exposition desartistes de la galerie. ‣ Jusqu'au
19·01. Du J. au S. de 14 à 18h.UChaussée de Waterloo 503 - 1050 Bruxel-les - 0472 45 81 49
Zedes Art GalleryFood for Thought. Photos de NatalyaZaloznaya, Thierry Gonze, et photos etobjets de Vincent Strebell. ‣ Jusqu'au21·12. Du Me. au V. de 12 à 18h et le S.de 14 à 18h.URue Paul Lauters 36 - 1050 Bruxelles -02 646 00 04 - www.zedes-art-gallery.be
Aeroplastics ContemporaryAl Farrow. Oeuvres récentes.‣ Jusqu'au 22·12. Du Ma. au V. de 11 à18h, le S. de 14 à 18h ou sur rdv.Hoodoo Eternity. Oeuvres de RyutaAmae, Nicolas Crombez, Bernard Gi-gounon, Tracey Snelling, Mircea Suciu,Kate Waters... ‣ Jusqu'au 22·12. Ho-raires ci-dessus.URue Blanche 32 - 1060 Bruxelles -02 537 22 02 - www.aeroplastics.net
Antonio NardoneInstants Fossiles. Oeuvres de Béné-dicte van Caloen. ‣ Jusqu'au 23·12. DuMe. au S. de 14 à 18h ou sur rdv.
Estampes et trio gagnant
Quelle plus belle réunion possible que cellequi, à la galerielibrairie, chez Lelong, réunitles estampes de trois noms de magiciens à leurmanière ! Ryman, Scully, Serra : il n’en faut pasdavantage pour s’y sentir en pays decomplicité, de gravures reines qui, sans criergare, signent et illuminent des évidences. Dessilences et des intériorités sourdes à toutecomplaisance, quand l’Américain Ryman(1930, Nashville), dans des aquatintes de1972, la joue, belle habitude chez lui, blancsur blanc, retenue et apaisement. De jeux deverticales et d’horizontales, de colorations etconstructions gorgées de sensibilité, l’IrlandaisSean Scully (Dublin, 1945) tire des bonheurschromatiques (illu.) qui semblent nés de rêvesemplis de nature et de saisons de la vie. Enfin,contraste frappant entre deux Américainsaussi entreprenants en leurs tempsréciproques, le sculpteur Richard Serra (1939,
San Francisco) n’y va pas par quatre cheminsen noircissant entièrement sa page blanche, etça résonne, ça tumulte autant que cela apaise,ces noirs profonds dégorgeant leurs mystères àla pelle. De Serra aussi, il y a ses “PromenadeNotebook”, constructions sculpturalesréduites avec tact et mesure aux deuxdimensions. Et il y a ses “Bight”, déclinaisonsserpentines perpétrées de taches, datées 2011.Tous bonheurs de papier qui, tous comptesfaits, ont parfois bien plus à dire que tantd’autres élucubrations tellement plusprétentieuses, insipides. On le répète : unrégal à savourer entre blanc et noir, couleurs etpartage de vérités premières. (R.P.T.)
UGalerie Lelong, 13 rue de Téhéran, 75008Paris. Jusqu’au 12 janvier (attention : fermetureexceptionnelle du 23/12 au 2/1 inclus). Infos :01.45.63.38.62 et www.galerielelong.com
Jeux
COPY
RIGH
TGA
LERIELELO
NG/PHO
TOFA
BRICEGIBE
RT
Soulages : l’œuvre impriméPierre Soulages, un nom qui claque comme drapeau noir auvent. Le vent de l’insoumission aux forces colorées quinieraient la valeur lumineuse de l’Outrenoir. Un sacerdoceremis sur le tapis de ses toiles et papiers depuis plus d’unquart de siècle. Depuis que cet opiniâtre des combats avecl’ange comme avec l’âge ne se soucie pas plus de ses 93printemps que des préséances artistiques dans un mondebousculé et basculé par des cotes d’alerte qui n’en sont pas,dollars et euros à tous les étages de la créativité. Soulages vason chemin, imperturbable, tranquille, déterminé. En 2003, laBNF Bibliothèque nationale de France avait exposé son œuvreimprimé et la réédition de l’important catalogue, complétédepuis, qui en était issu, accompagne le corpus entier de sesgravures d’ores et déjà offert au futur Musée Soulages deRodez (sa ville natale) qui devrait être inauguré en 2014.Inventeur né, Soulages a contraint la peinture à ses dévotionsaux champs lumineux. Il n’a pas agi moins fermement avecl’estampe, soumise à ses expérimentations et trouvailles. Leparcours est édifiant, des premières eauxfortes de 1952, traitspuissants architecturés de bleu et de noir, aux lithographies,puis aux sérigraphies de 2008, bruns y jonglant avec noirs etblancs. Mis en mots qui chantent par Pierre Encrevé etEmmanuel Pernoud, ce beau livre carré est empli d’audacesenchantées de lumières. (R.P.T.)
U“Soulages : l’œuvre imprimé”, coédition Bibliothèque nationale deFrance et Musée Soulages, 210 pages lumineuses, environ 40 euros
Un livre
BNF
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7Les galeriesSEMAINE DU 14 AU 20 DÉCEMBRE 2012 ARTS LIBRE
Ma. au V. de 14 à 18h30, le S. de 11 à18h30 ou sur rdv.URue Simonis 33 - 1050 Bruxelles -02 544 07 25 - www.arthusgallery.com
Bodson-EmelinckxCristallisation du paysage. Oeuvresd'Albano Afonso. ‣ Jusqu'au 22·12. DuMe. au S. de 14 à 19h.URue de Hennin 70 - 1050 Bruxelles -02 648 40 06 - www.bodson-emelinckx.com
Box GalerieAmericana. Photos de Marina Cox,Larry Fink, Debbie Fleming Caffery, Mi-chael Kenna, Bernard Plossu, TakeshiShikama, Bill Steber, Mark Steinmetz etMichel Vanden Eeckhoudt. ‣ Jusqu'au05·01. Du Me. au S. de 14 à 18h.URue du Mail 88 - 1050 Bruxelles -02 537 95 55 - www.boxgalerie.be
Didier DevillezWho's Who ?. Oeuvres de Jacques Ca-lonne et Eugène Savitzkaya.‣ Jusqu'au 15·12. Du J. au S. de 14 à18h30 ou sur rdv.URue E. Van Driessche 53 - 1050 Bruxelles -02 215 82 05 - www.galeriedidierdevillez.be
Elaine Levy ProjectInside, Outside, Downside. Oeuvresde Philippe van Wolputte. ‣ Jusqu'au
15·12. Du J. au S. de 14 à 19h ou surrdv.URue Fourmois 9 - 1050 Bruxelles -02 534 77 72 - www.elainelevyproject.com
Fred LanzenbergStéphane Erouane Dumas. Peintures.‣ Jusqu'au 12·01. Du Ma. au V. de 14 à19h, le S. de 10 à 19h ou sur rdv.UAvenue des Klauwaerts 9 - 1050 Bruxelles- 02 647 30 15 ou 0475 73 40 15www.galeriefredlanzenberg.com
Galerie d'YsDuo. Peintures de Mario Gigli, dessinset gravures de Sabine Delahaut.‣ Jusqu'au 16·12. Du J. au S. de 14 à18h, le D. de 11 à 15h.URue de l'Arbre Bénit 84 - 1050 Bruxelles -0499 22 57 66 - www.galeriedys.com
Jozsa GalleryNe me dis pas au revoir. Peintures deKrista Autio. ‣ Jusqu'au 22·12. Du J. auS. de 12 à 18h ou sur rdv.URue Saint-Georges 24 - 1050 Bruxelles -0478 48 77 09 - www.jozsagallery.com
Libre CoursFlux. Peintures d'Isabel Michel.‣ Jusqu'au 22·12. Du J. au S. de 14h30à 18h30 ou sur rdv.URue de Stassart 100 - 1050 Bruxelles -0473 59 02 85 - www.galerielibrecours.eu
Nadine FerontEnd of the world party. Oeuvres de Ju-lien Ammillard, Amélie Bouvier, Mooli-nex, Jonas Ranson, Transquinquenal...‣ Jusqu'au 21·12. Du J. au S. de 14 à18h30.URue Saint-Georges 32 - 1050 Bruxelles -02 640 34 44 - www.nadineferont.com
Nathalie ObadiaIn Between. Exposition collective.Oeuvres de Carole Benzaken, JorgeQueiroz, Enoc Perez, Guillaume Bres-son, Ramin Haerizadeh, Sarkis, Ben...‣ Jusqu'au 22·12. Du Ma. au V. de 10 à18h, le S. de 14 à 18h.URue Charles Decoster 8 - 1050 Bruxelles -02 648 14 05 - www.galerie-obadia.com
Puls Contemporary CeramicsHappy Christmas Clay. Oeuvres deZsolt Jozsef Simon, Malene HartmannRasmussen, Hugo Meert et Aneta RegelDeleu. ‣ Jusqu'au 22·12. Du Me. au S.de 13 à 18h.URue du Page 19 - 1050 Bruxelles -02 640 26 55 - www.pulsceramics.com
Rodolphe JanssenSean Landers. Peintures récentes.
‣ Jusqu'au 21·12. Du Ma. au V. de 10 à18h, le S. de 14 à 18h.URue de Livourne 35 - 1050 Bruxelles -02 538 08 18www.galerierodolphejanssen.com
Sébastien Ricou GalleryVeil of the invisible one. Oeuvres deManor Grunewald. ‣ Jusqu'au 26·01.Du J. au S. de 12 à 18h30 ou sur rdv.URue Souveraine 54 - 1050 Bruxelles -02 350 71 31 - www.ricougallery.com
Twig GalleryPleasure Centre. Oeuvres de DaveMcDermott. ‣ Jusqu'au 22·12. Du Ma.au V. de 11 à 18h30, le S. de 12 à 18h.URue Tenbosch 74 - 1050 Bruxelles -02 344 23 68 - www.twiggallery.com
Xavier HufkensPièces à conviction. Oeuvres de MichelFrançois. ‣ Jusqu'au 12·01. Du Ma. auS. de 11 à 18h.URue Saint-Georges 6-8 - 1050 Bruxelles -02 639 67 30 - www.xavierhufkens.com
XXL ART on Waterloo 503Tout en art pour 2013. Exposition desartistes de la galerie. ‣ Jusqu'au
19·01. Du J. au S. de 14 à 18h.UChaussée de Waterloo 503 - 1050 Bruxel-les - 0472 45 81 49
Zedes Art GalleryFood for Thought. Photos de NatalyaZaloznaya, Thierry Gonze, et photos etobjets de Vincent Strebell. ‣ Jusqu'au21·12. Du Me. au V. de 12 à 18h et le S.de 14 à 18h.URue Paul Lauters 36 - 1050 Bruxelles -02 646 00 04 - www.zedes-art-gallery.be
Aeroplastics ContemporaryAl Farrow. Oeuvres récentes.‣ Jusqu'au 22·12. Du Ma. au V. de 11 à18h, le S. de 14 à 18h ou sur rdv.Hoodoo Eternity. Oeuvres de RyutaAmae, Nicolas Crombez, Bernard Gi-gounon, Tracey Snelling, Mircea Suciu,Kate Waters... ‣ Jusqu'au 22·12. Ho-raires ci-dessus.URue Blanche 32 - 1060 Bruxelles -02 537 22 02 - www.aeroplastics.net
Antonio NardoneInstants Fossiles. Oeuvres de Béné-dicte van Caloen. ‣ Jusqu'au 23·12. DuMe. au S. de 14 à 18h ou sur rdv.
Soulages : l’œuvre impriméPierre Soulages, un nom qui claque comme drapeau noir auvent. Le vent de l’insoumission aux forces colorées quinieraient la valeur lumineuse de l’Outrenoir. Un sacerdoceremis sur le tapis de ses toiles et papiers depuis plus d’unquart de siècle. Depuis que cet opiniâtre des combats avecl’ange comme avec l’âge ne se soucie pas plus de ses 93printemps que des préséances artistiques dans un mondebousculé et basculé par des cotes d’alerte qui n’en sont pas,dollars et euros à tous les étages de la créativité. Soulages vason chemin, imperturbable, tranquille, déterminé. En 2003, laBNF Bibliothèque nationale de France avait exposé son œuvreimprimé et la réédition de l’important catalogue, complétédepuis, qui en était issu, accompagne le corpus entier de sesgravures d’ores et déjà offert au futur Musée Soulages deRodez (sa ville natale) qui devrait être inauguré en 2014.Inventeur né, Soulages a contraint la peinture à ses dévotionsaux champs lumineux. Il n’a pas agi moins fermement avecl’estampe, soumise à ses expérimentations et trouvailles. Leparcours est édifiant, des premières eauxfortes de 1952, traitspuissants architecturés de bleu et de noir, aux lithographies,puis aux sérigraphies de 2008, bruns y jonglant avec noirs etblancs. Mis en mots qui chantent par Pierre Encrevé etEmmanuel Pernoud, ce beau livre carré est empli d’audacesenchantées de lumières. (R.P.T.)
U“Soulages : l’œuvre imprimé”, coédition Bibliothèque nationale deFrance et Musée Soulages, 210 pages lumineuses, environ 40 euros
Un livre
BNF
© S.A. IPM 2012. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.
8 Les galeries SEMAINE DU 14 AU 20 DÉCEMBRE 2012 ARTS LIBRE 9Les galeriesSEMAINE DU 14 AU 20 DÉCEMBRE 2012 ARTS LIBRE
Contact
Agenda culturel :Tél. : 02.211.27.23Email : agenda@lalibre.be
Mise en abymeThomas Bernardet (France, 1975– Vit à Bruxelles) est à sa manièreun prédateur. Une photo dans larue, un morceau de papierdécoupé, la repro d’une œuvred’un artiste, une invitationd’expo… Il accumule des imagesqui retiennent son attention,décide de se les approprier et deles inclure dans ses “DocumentsTravaillés”, ainsi qu’il lesnomme. A partir de ces données,il recompose une autre imageplurielle qui peut aller du simpleagencement à une véritable miseen abyme. Il superpose, il décale,il agence, il inverse, il colle oulaisse flotter, il accumule desmatériaux divers, parfois ilrépète l’exercice en plusieursdéclinaisons. On ne chercherapas de sens précis à ce travaild’association sur des pagesblanches, parfois se glissera unepointe d’humour, mais le plaisirest celui d’éprouver les éléments
choisis au contact des autresdans des dispositifs esthétiquesconçus et réalisés par l’artiste.A ces séries un peu littérales dansleur propos, on préférera de loincelle des “Ajourées” où à partird’une photographie des grillessont méticuleusementdécoupées et recontextualiséessur fond blanc en incluant lanotion de vide et d’espace, ainsique celle du dépaysement, letout dans une formulationesthétique qui tient autant dudessins, de la peinture que de laphotocollage. A retenir aussi laphoto inversée “Reklav Snave”(Walker Evans) et le “Pasd’entrée vidéo” sur fond bleu.(C.L.)
UThomas Bernardet. GalerieMotinternational, 1 rueVandenbranden, 1000 Bruxelles.Jusqu’au 12 janvier. Dumercredi ausamedi de 11h à 18h.
Associations
COUR
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MOT
INTERN
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A l’étranger
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GAL.B.CE
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FranceMessager et Nannucci – Edition
Paris – Galerie Michèle Didier“Whichever word”, un texte en néon (illu) inédit de MaurizioNannucci est présenté chez la galeriste belge conjointement àMa collection de proverbes d’Annette Messager. Un intérêtparticulier pour les mots et les couleurs rassemble les deuxœuvres, la première est éditée en bleu, jaune et rouge, la seconde en mots colorés.U Jusqu’au 5 janvier. Galerie mfcMichèle Didier, 66 rueNotreDame de Nazareth, 75003 Paris. www.micheledidier.com
Sabine Weiss – PhotographieParis – Galerie Guillaume
A travers les clichés de 1950 à 1990, on découvre des êtressaisis dans leur quotidien. Sans artifice, avec un sens aigu ducadrage et une maîtrise parfaite de la lumière et des contrejours, la photographe cherche à capter l’essentiel et traite dela thématique de la main, qui est en filigrane dans l’ensemblede son travail.U Jusqu’au 12 janvier. Galerie Guillaume, 32 rue de Penthièvre,75008 Paris. www.galerieguillaume.com
Collectif – PhotoParis – Magda Danysz
Qiu Minye, Wang Tong (illu.), Chen Xiaowei, Xu Zhe et FengFangyu forment la jeune génération émergente de la photographie chinoise. Témoins de la Chine actuelle, moderne etdynamique, ils prouvent à travers leurs clichés la capacité desartistes à regarder aujourd’hui la Chine en face.U Jusqu’au 22 décembre. Galerie Magda Danysz, 78, rue Amelot,75011 Paris. www.magdagallery.com
Ziad Antar – PhotographieParis – Galerie Almine Rech
L’artiste libanais (1978) utilise des pellicules périmées et unvieil appareil Kodak Reflex datant de 1948. Le sujet est pourtant contemporain, des bâtiments sensés évoquer la modernité, des gestes architecturaux grandioses (illu : La roue deLondres, 2012)… mais l’image floue, avec des taches, évoquel’idée que l’on se fait de l’échec photographique.U Jusqu’au 22 décembre. Galerie Almine Rech, 19 rue Saintonge,75003 Paris. www.alminerech.com
SuisseArmleder et Dolla – Peinture
Genève – Galerie Bernard CeyssonEn gestion partagée de l’espace intérieur/extérieur, John MArmleder (Genève, 1948) investit la grande surface vitrée dela galerie, tandis que Noël Dolla (Nice, 1945) expose une dizaine de pièces toutes récentes, faisant le lien avec l’héritagedes années Supports/Surfaces et aujourd’hui.U Jusqu’au 12 janvier. Galerie Bernard Ceysson, 7, Rue duVieuxBillard, 1205 Genève. www.bernardceysson.com
Pays-BasMeschac Gaba – Sculpture
Amsterdam – Lumen TravoL’exposition de l’artiste béninois (vit à Amsterdam), le “Lac deSagesse”, est un travail sur la mémoire, l’histoire et la reconnaissance. L’installation comprend 12 cubes de verre poséssur miroir et contenant autant de cerveaux de personnagesqui ont influencé la vie de l’artiste. Parmi ceuxci, MarcelBroodthaers.U Jusqu’au 12 janvier. Lumen Travo Gallery, Lijnbaansgracht314, 1017WZ Amsterdam. www.lumentravo.nl
NILS
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URue Saint-Bernard 34-36 - 1060 Bruxelles -02 333 20 10www.galerieantonionardone.be
AutomatesgalerieAnimals 7. Sculptures en bronze de Jac-ques Jauniaux et sculptures mixed-me-dia de Dean Patman. ‣ Jusqu'au 20·12.Du Me. au S. de 13 à 18h ou sur rdv.UChaussée de Charleroi 24-26 -1060 Bruxelles - 0487 16 32 23www.automatesgalerie.be
D+T ProjectGeometric Analogies. Oeuvres deMona Vatamanu et Florin Tudor.‣ Jusqu'au 22·12. Du J. au S. de 12 à18h30.URue Bosquet 4 - 1060 Bruxelles -02 537 76 30 - www.dt-project.com
FaiderLever du jour. Oeuvres de Michael Kra-vagna. ‣ Jusqu'au 22·12. Du Me. au V.de 14 à 19h, le S. de 14 à 18h ou surrdv.URue Faider 12 - 1060 Bruxelles -02 538 71 18 - www.galeriefaider.be
Le Salon d'ArtLe Combat avec l'âge. Peintures récen-
tes de Pierre Alechinsky. ‣ Jusqu'au24·12. Du Ma. au V. de 14 à 18h30, leS. de 9h30 à 12h et de 14 à 18h.URue de l'Hôtel des Monnaies 81 -1060 Bruxelles - 02 537 66 40www.lesalondart.be
Libre ChoixLes Garde-Temps. Oeuvres sur papierde Michel Bocart. ‣ Jusqu'au 23·12. DuV. au D. de 14 à 19h.URue Defacqz 152 - 1060 Bruxelles -0476 77 53 60 - www.librechoix.be
Pascal PolarVisions. Exposition collective. Oeuvresde Miroslav Tichý, Maïmouna Guerresi,Max Neumann, Bernadette Prédair,Karl Waldmann... ‣ Jusqu'au 02·02.Du Ma. au S. de 14 à 19h ou sur rdv.UChaussée de Charleroi 108 - 1060 Bruxel-les - 02 537 81 360 ou 0477 25 26 92www.pascalpolar.be
Valérie BachThere's no place like home. Depuis sesdébuts, Jeanne Susplugasplace la mé-dication et les addictions au coeur desa pratique, mêlant installation, des-sin, photographie et vidéo. ‣ Jusqu'au19·01. Le Me. de 14 à 18h, du J. au S.de 11 à 13h et de 14 à 19h ou sur rdv.URue Faider 6 - 1060 Bruxelles -02 502 78 24 - www.galerievaleriebach.com
Galerie VerhaerenUne collection - Souvenir. Expositionde l'asbl “Croiseregard” - Photos deGaby Rehm. ‣ Jusqu'au 20·01. Du Me.au S. de 14 à 18h, le D. de 10 à 13h, en-trée libre.URue Gratès 7 - 1170 Bruxelles -02 662 16 99 - www.lavenerie.be
HAINAUT
COUILLETJacques CeramiFood for Swans. Photographies et en-registrements sonores de Mirjam Sie-fert réalisés durant ses séjours au BrayHead, un immense hôtel de style victo-rien situé à dans la ville irlandaise deBray, au bord de la plage. ‣ Jusqu'au23·12. Du Me. au V. de 14 à 19h, le S.de 11 à 18h, fermé les j.f.URoute de Philippeville 346 - 6010 Couillet- 071 36 00 65 ou 0477 78 44 34www.galeriecerami.be
THUINAntécédence / Galerie EphémèreJE est NOUS. Oeuvres d'André Fromont,Christian Grenier et Fred Michiels.
‣ Jusqu'au 20·01. Du Me. au D. de14h30 à 18h30 ou sur rdv.URue Diale Colas 5 - 6530 Thuin -071 51 00 60
LIÈGE
LIÈGENadja VilenneL'Idiotie des palmiers. Oeuvres de Ra-phaël Van Lerberghe. ‣ Jusqu'au22·12. Du J. au S. de 14 à 18h ou surrdv.Sans titre. Oeuvres de Walter Swen-nen. ‣ Jusqu'au 22·12. Voir ci-dessus.URue du Commandant Marchand 5 -4000 Liège - 04 227 19 91www.nadjavilenne.com
SPACEBates Motel. En prenant comme pointde départ le célèbre film d'Hitchcock,“Psychose”, l'expo souligne les inspira-tions communes et jeux d'influence en-tre cinéma de genre et art contempo-rain. Avec des oeuvres de Cathy Alva-rez, Pascal Bernier, XavierNoiret-Thomé, Emilia Ukkonen, SophieLangohr... ‣ Jusqu'au 17·02. Du V. auD. de 15 à 17h ou sur rdv.UEn Féronstrée 116 - 4000 Liège -0485 56 63 90 - www.space-collection.org
SPAGalerie AzurAlfredo Garzon. Rétrospective de l'ar-tiste argentin, rendant hommage à unevie entière consacrée à la sculpture, àla peinture et à la joaillerie. ‣ Jusqu'au16·12. Du Me. au S. de 11 à 18h, le D.de 11 à 13h et de 15 à 18h ou sur rdv.UAvenue Reine Astrid 48 - 4900 Spa -087 77 11 88 - www.galerieazur.be
STAVELOTTriangle bleuFree. Yves Zurstrassen présente sontravail pictural inspiré du free jazz.
‣ Jusqu'au 23·12. Du J. au D. de 14 à18h30 ou sur rdv.UCour de l'Abbaye 5 - 4970 Stavelot -080 86 42 94 - www.trianglebleu.be
NAMUR
JAMBESDétourBob Verschueren. En privilégiant lesvégétaux à travers ses installations, ilvalorise le premier medium des civili-sations. ‣ Jusqu'au 29·12. Du Ma. auV. de 12h30 à 17h30, le S. de 14 à 18hou sur rdv, fermé les j.f.UAvenue Jean Materne 166 - 5100 Jambes -081 24 64 43 - www.galeriedetour.be
NOVILLE-SUR-MÉHAIGNEAu détour du cheminTerritory of Broken Dreams. Les photo-graphies d'Alexandra Demenkova ex-plorent les périphéries russes, ces vil-lages restés presque en marge de l'his-toire et des évolutions récentes de laFédération de Russie. ‣ Jusqu'au17·01. Du J. au S. de 9h30 à 18h30, leD. de 9h30 à 12h30.URue du Village 147 - 5310 Noville-sur-Mé-haigne - 081 74 70 36 - www.addc.be
ANVERS
ANTWERPENFifty One Fine Art PhotographySleeping Beauties. La nouvelle sériede Friederike von Rauch. ‣ Jusqu'au26·01. Du Ma. au S. de 13 à 18h ou surrdv.UZirkstraat 20 - 2000 Antwerpen -03 289 84 58 - www.gallery51.com
Micheline SzwajcerVintage Discounter. Oeuvres de Fran-çois Curlet. ‣ Jusqu'au 26·01. Du Ma.au V. de 10 à 18h30, le S. de 12 à18h30.UVerlatstraat 14 - 2000 Antwerpen -03 237 11 27 - www.gms.be
Tim Van Laere GalleryBeing Here. Oeuvres de Fred Bervoets,Armen Eloyan, Gelitin, Adrian Ghenie,
Kati Heck, Jonathan Meese, Peter Ro-giers, Rinus Van de Velde et Aaron vanErp. ‣ Jusqu'au 26·01. Du Ma. au S. de13 à 18h.UVerlatstraat 23-25 - 2000 Antwerpen -03 257 14 17 - www.timvanlaeregallery.com
Zeno X GalleryHommage à Raoul De Keyser. ‣ Du19·12 au 26·01. Du Me. au S. de 14 à18h, fermé du 22-12 au 01-01.ULeopold De Waelplaats 16 - 2000 Antwer-pen - 03 216 38 88 - www.zeno-x.com
BORGERHOUTBase-Alpha GalleryIce Hypnotic Therapy #2. Oeuvres deRémi Tamburini. ‣ Jusqu'au 22·12. DuMe. au S. de 14 à 18h.Ruth Van Haren Noman. Peintures.‣ Jusqu'au 22·12. Voir ci-dessus.UKattenberg 12 - 2140 Borgerhout -03 295 86 36 - www.basealphagallery.com
ZANDHOVEN7S Art GalleryVenus in zwart & wit. Photos d'AndreBrito. ‣ Jusqu'au 25·01. Du L. au J. de11h30 à 19h, le V. jusqu'à 22h.ULangestraat 219 - 2240 Zandhoven -03 385 88 64 - www.7sgallery.com
FLANDRE ORIENTALE
GENTFortlaan 17Office Paintings. Oeuvres de JacquesCharlier. ‣ Jusqu'au 26·01. Du Me. auV. de 14 à 18h, le S. de 12 à 18h, fermédu 23·12 au 08·01.UFortlaan 17 - 9000 Gent - 09 222 00 33www.fortlaan17.com
AntoineMortier, latransfigurationdu réel
Accompagnantl’exposition éponyme,qui se tient aux AnciensAbattoirs de Mons
jusqu’au 6 janvier et qui est à voir séance tenante, un beaulivre de Prisme Editions témoigne de l’activité picturaled’Antoine Mortier (19081999) durant un demisiècle deremises constantes sur un métier qui lui était sacerdoce,conviction et salut. Homme de son temps, héritier d’unExpressionnisme flamand tendu et costaud, coriace, Mortiern’a pas fait dans la dentelle. Il allait à l’abordage de sestableaux comme il pédalait sur son vélo de course, la rage auventre. Authentique et décidé, réduisant à sa merci toutsuperflu, tout entrave à sa liberté du coup de brosse et detension. Mortier fut, par rapport à d’autres grandscontemporains – un Kline, un Soulages, par exemple – uncréateur recréant avant tout son quotidien. A l’encontre deceuxlà, jamais il ne se départit d’un environnement quiétait aussi sa raison de vivre et créer. D’où cette“Transfiguration du réel”, constante et révélatrice d’unparcours au long cours, qu’explicite tellement bien CamilleBrasseur, par ailleurs commissaire de l’exposition montoise.Tout au long de sa vie, Mortier a approfondi des thématiquesliées aux objets et sujets qui étaient aussi sa vie. Brasseur entémoigne idéalement, écriture souple et fouillée, étudeprécise et approfondie, témoignage vibrant et lucide. (R.P.T.)
U“Mortier, la transfiguration du réel”, Prisme Editions, 216pages en couleurs, trilingue. 39,50 euros
Le livre de la semaine
PRISMEÉD
ITIONS
Arts Libre. Supplément hebdomadaireà La Libre Belgique. Coordination ré-dactionnelle : Gilles Milecan et Camille
de Marcilly. Réalisation : IPM Press Print. Administrateur délégué-éditeur responsable : François le Hodey. Rédacteur en chef : VincentSlits. Rédacteur en chef adjoint : Pierre-François Lovens. Conceptiongraphique : Bruno Bausier, Jean-Pierre Lambert. Publicité : MartineLevau (0032.2.211.29.12 – martine.levau@ipmadvertising.be).
© S.A. IPM 2012. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.
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Contact
Agenda culturel :Tél. : 02.211.27.23Email : agenda@lalibre.be
A l’étranger
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FranceMessager et Nannucci – Edition
Paris – Galerie Michèle Didier“Whichever word”, un texte en néon (illu) inédit de MaurizioNannucci est présenté chez la galeriste belge conjointement àMa collection de proverbes d’Annette Messager. Un intérêtparticulier pour les mots et les couleurs rassemble les deuxœuvres, la première est éditée en bleu, jaune et rouge, la seconde en mots colorés.U Jusqu’au 5 janvier. Galerie mfcMichèle Didier, 66 rueNotreDame de Nazareth, 75003 Paris. www.micheledidier.com
Sabine Weiss – PhotographieParis – Galerie Guillaume
A travers les clichés de 1950 à 1990, on découvre des êtressaisis dans leur quotidien. Sans artifice, avec un sens aigu ducadrage et une maîtrise parfaite de la lumière et des contrejours, la photographe cherche à capter l’essentiel et traite dela thématique de la main, qui est en filigrane dans l’ensemblede son travail.U Jusqu’au 12 janvier. Galerie Guillaume, 32 rue de Penthièvre,75008 Paris. www.galerieguillaume.com
Collectif – PhotoParis – Magda Danysz
Qiu Minye, Wang Tong (illu.), Chen Xiaowei, Xu Zhe et FengFangyu forment la jeune génération émergente de la photographie chinoise. Témoins de la Chine actuelle, moderne etdynamique, ils prouvent à travers leurs clichés la capacité desartistes à regarder aujourd’hui la Chine en face.U Jusqu’au 22 décembre. Galerie Magda Danysz, 78, rue Amelot,75011 Paris. www.magdagallery.com
Ziad Antar – PhotographieParis – Galerie Almine Rech
L’artiste libanais (1978) utilise des pellicules périmées et unvieil appareil Kodak Reflex datant de 1948. Le sujet est pourtant contemporain, des bâtiments sensés évoquer la modernité, des gestes architecturaux grandioses (illu : La roue deLondres, 2012)… mais l’image floue, avec des taches, évoquel’idée que l’on se fait de l’échec photographique.U Jusqu’au 22 décembre. Galerie Almine Rech, 19 rue Saintonge,75003 Paris. www.alminerech.com
SuisseArmleder et Dolla – Peinture
Genève – Galerie Bernard CeyssonEn gestion partagée de l’espace intérieur/extérieur, John MArmleder (Genève, 1948) investit la grande surface vitrée dela galerie, tandis que Noël Dolla (Nice, 1945) expose une dizaine de pièces toutes récentes, faisant le lien avec l’héritagedes années Supports/Surfaces et aujourd’hui.U Jusqu’au 12 janvier. Galerie Bernard Ceysson, 7, Rue duVieuxBillard, 1205 Genève. www.bernardceysson.com
Pays-BasMeschac Gaba – Sculpture
Amsterdam – Lumen TravoL’exposition de l’artiste béninois (vit à Amsterdam), le “Lac deSagesse”, est un travail sur la mémoire, l’histoire et la reconnaissance. L’installation comprend 12 cubes de verre poséssur miroir et contenant autant de cerveaux de personnagesqui ont influencé la vie de l’artiste. Parmi ceuxci, MarcelBroodthaers.U Jusqu’au 12 janvier. Lumen Travo Gallery, Lijnbaansgracht314, 1017WZ Amsterdam. www.lumentravo.nl
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‣ Jusqu'au 23·12. Du J. au D. de 14 à18h30 ou sur rdv.UCour de l'Abbaye 5 - 4970 Stavelot -080 86 42 94 - www.trianglebleu.be
NAMUR
JAMBESDétourBob Verschueren. En privilégiant lesvégétaux à travers ses installations, ilvalorise le premier medium des civili-sations. ‣ Jusqu'au 29·12. Du Ma. auV. de 12h30 à 17h30, le S. de 14 à 18hou sur rdv, fermé les j.f.UAvenue Jean Materne 166 - 5100 Jambes -081 24 64 43 - www.galeriedetour.be
NOVILLE-SUR-MÉHAIGNEAu détour du cheminTerritory of Broken Dreams. Les photo-graphies d'Alexandra Demenkova ex-plorent les périphéries russes, ces vil-lages restés presque en marge de l'his-toire et des évolutions récentes de laFédération de Russie. ‣ Jusqu'au17·01. Du J. au S. de 9h30 à 18h30, leD. de 9h30 à 12h30.URue du Village 147 - 5310 Noville-sur-Mé-haigne - 081 74 70 36 - www.addc.be
ANVERS
ANTWERPENFifty One Fine Art PhotographySleeping Beauties. La nouvelle sériede Friederike von Rauch. ‣ Jusqu'au26·01. Du Ma. au S. de 13 à 18h ou surrdv.UZirkstraat 20 - 2000 Antwerpen -03 289 84 58 - www.gallery51.com
Micheline SzwajcerVintage Discounter. Oeuvres de Fran-çois Curlet. ‣ Jusqu'au 26·01. Du Ma.au V. de 10 à 18h30, le S. de 12 à18h30.UVerlatstraat 14 - 2000 Antwerpen -03 237 11 27 - www.gms.be
Tim Van Laere GalleryBeing Here. Oeuvres de Fred Bervoets,Armen Eloyan, Gelitin, Adrian Ghenie,
Kati Heck, Jonathan Meese, Peter Ro-giers, Rinus Van de Velde et Aaron vanErp. ‣ Jusqu'au 26·01. Du Ma. au S. de13 à 18h.UVerlatstraat 23-25 - 2000 Antwerpen -03 257 14 17 - www.timvanlaeregallery.com
Zeno X GalleryHommage à Raoul De Keyser. ‣ Du19·12 au 26·01. Du Me. au S. de 14 à18h, fermé du 22-12 au 01-01.ULeopold De Waelplaats 16 - 2000 Antwer-pen - 03 216 38 88 - www.zeno-x.com
BORGERHOUTBase-Alpha GalleryIce Hypnotic Therapy #2. Oeuvres deRémi Tamburini. ‣ Jusqu'au 22·12. DuMe. au S. de 14 à 18h.Ruth Van Haren Noman. Peintures.‣ Jusqu'au 22·12. Voir ci-dessus.UKattenberg 12 - 2140 Borgerhout -03 295 86 36 - www.basealphagallery.com
ZANDHOVEN7S Art GalleryVenus in zwart & wit. Photos d'AndreBrito. ‣ Jusqu'au 25·01. Du L. au J. de11h30 à 19h, le V. jusqu'à 22h.ULangestraat 219 - 2240 Zandhoven -03 385 88 64 - www.7sgallery.com
FLANDRE ORIENTALE
GENTFortlaan 17Office Paintings. Oeuvres de JacquesCharlier. ‣ Jusqu'au 26·01. Du Me. auV. de 14 à 18h, le S. de 12 à 18h, fermédu 23·12 au 08·01.UFortlaan 17 - 9000 Gent - 09 222 00 33www.fortlaan17.com
AntoineMortier, latransfigurationdu réel
Accompagnantl’exposition éponyme,qui se tient aux AnciensAbattoirs de Mons
jusqu’au 6 janvier et qui est à voir séance tenante, un beaulivre de Prisme Editions témoigne de l’activité picturaled’Antoine Mortier (19081999) durant un demisiècle deremises constantes sur un métier qui lui était sacerdoce,conviction et salut. Homme de son temps, héritier d’unExpressionnisme flamand tendu et costaud, coriace, Mortiern’a pas fait dans la dentelle. Il allait à l’abordage de sestableaux comme il pédalait sur son vélo de course, la rage auventre. Authentique et décidé, réduisant à sa merci toutsuperflu, tout entrave à sa liberté du coup de brosse et detension. Mortier fut, par rapport à d’autres grandscontemporains – un Kline, un Soulages, par exemple – uncréateur recréant avant tout son quotidien. A l’encontre deceuxlà, jamais il ne se départit d’un environnement quiétait aussi sa raison de vivre et créer. D’où cette“Transfiguration du réel”, constante et révélatrice d’unparcours au long cours, qu’explicite tellement bien CamilleBrasseur, par ailleurs commissaire de l’exposition montoise.Tout au long de sa vie, Mortier a approfondi des thématiquesliées aux objets et sujets qui étaient aussi sa vie. Brasseur entémoigne idéalement, écriture souple et fouillée, étudeprécise et approfondie, témoignage vibrant et lucide. (R.P.T.)
U“Mortier, la transfiguration du réel”, Prisme Editions, 216pages en couleurs, trilingue. 39,50 euros
Le livre de la semaine
PRISMEÉD
ITIONS
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10 Adjugé! SEMAINE DU 14 AU 20 DÉCEMBRE 2012 ARTS LIBRE 11Adjugé!SEMAINE DU 14 AU 20 DÉCEMBRE 2012 ARTS LIBRE
RaphaëlDe mémoired’amateurs d’artet de commissairespriseurs, iln’est pas sûr quele record obtenupar le dessin deRaphaël figurantune têted’homme, sansdoute un apôtre,soit battu de sitôt. Le recordn’est pas situédans la somme
obtenue mais bien dans le timing, entre le début des enchères et leur fin. En effet, il aurafallu dixsept minutes pour venir à bout desconvoitises et finalement la feuille a quitté définitivement le château de Chatsworth contrela modique somme de 36,6 millions d’euros.Le duc de Devonshire va pouvoir entretenirson château, les centaines de membres de sonpersonnel, acheter du matériel neuf et s’il leveut, agrandir ses territoires pour rivaliseravec ceux du duc de Buccleuch qui dépassentles 600000 hectares.
36 600 000€
SOTH
EBYS
Van der AstCette superbe nature morte defruits et de coquillages poséssur un entablement était à vendre le 5 décembreà Londres chezSotheby’s. La va
cation du soir comprenait trois tableauxd’époque Renaissance de la collection du ducde Devonshire, comme le dessin de Raphaëlcité cicontre. Cette nature morte était annoncée à 400000 £. Le panneau mesurait 36 x50 cm. Il était signé du peintre brabançon Balthasar van der Ast, né à Middelburg en 1593. Ildécéda à Delft en 1657. Au final, le marteaufut frappé à 1497250 £.
1 497 250 £
SOTH
EBY’S
Haute-ÉpoqueLe 5 décembredernier chezPiasa, on procédadans une salle del’hôtel Drouot àune dispersionconsacrée à laHauteEpoque.Quelques lotsémergèrent avecbrio à l’instard’une plaque enserpentine représentant le Christavec la Vierge et
saint JeanBaptiste, tous debout. Ce lot sansdoute byzantin du XIe siècle a été adjugé à223 600 €. Il y eut encore une très belle enchère pour un groupe sculpté dans du tilleul,vers 1550 et par un artiste de l’Allemagne dusud, anonyme. Il s’agissait d’une “Crucifixion”. Le produit total de la vacation fut de778 914 €.
223 600 €
PIAS
A
l Vente publique
Eclectic chicet plusshabby chic
h Esther Verhaeghe de Naeyerchange de maison mais pas degenre. De PBA à Millon il n’y aqu’un pas.
DIMANCHE PROCHAIN, À 15H, IL Y AURAune vente amusante chez Millon au “Forum”,derrière l’église du Sablon. Mais en attendantce jour, il faut aller ce vendredi et demain enla rue Mignot Delstanche (51) qui n’est pasune adresse très habituelle pour visiter uneexposition précédant une vente publique.L’exposition se déroule dans une maison particulière, chamboulée en salles de représentation éphémère pour acclimater les amateurs aux objets et aux espaces dont on espère qu’ils ressemblent à ce mariage degenres et d’idées offerts par Esther Verhaeghe de Naeyer. L’idée est celle qui fonctionnasi bien chez PBA au Sablon à savoir de réunirdes objets de vitrines, des meubles décoratifsou meublants parfois cocasses, toujours curieux et surtout plein de fantaisie. Sortir del’ordinaire, telle est la voie tracée par le concept qui s’appellera désormais “EclecticChic” pour ne pas reprendre l’ancienne appellation.
“Eclectic Chic” sera la première d’une sériede ventes que Mme Verhaegen nomme “la
boratoires”, soit des ventes à thèmes, qui sevoudront originales, divertissantes et transversales. La prochaine aura lieu pour le printemps !
En attendant, on pourra acheter avec légèreté un petit cabinet flamand ancien(3 000 €) ou une lampe design de Louis Weisendorf (1 200 €) ou encore un pied d’éléphant en guise de porteparapluies (800 €).Mais il y aura aussi un petit ours polaire naturalisé mais pas par PierreYves Renkin (2500
€), voire quelques tapis géométriques de Kilims dont les prix sont très variables mais pasl’esthétique. Un des plus beau lots ce sera unerobe en papier, peinte par Isabelle de Borchgrave dont on espère 5 000 €. Il y a justetrop de meubles de design nordiques quifont croire que ce sont des invendus ou desstocks de marchands. A part ça, on s’amusebeaucoup.Ph.Fy.U Infos : www.millonassocies.com
ESTH
ERVE
RHAE
GHEDE
NAEY
ER
De Pierre-Yves Renkin, on trouvera cette “Tête decaméléon” en papier mâché avec yeux en verre,montée sur socle. Le lot est annoncé à 500/800 €.Ci-dessous, table basse en aluminium coulé, signéeChale sur le bord. Edition en deux exemplaires, débutannées 1980. L’estimation varie de 12000 à16000€.
David AubertVoici un nom queseuls sans doute lesbibliophiles versésdans les textes renaissants de la courde Bourgogne connaissent. C’était unécrivain et relieurqui travailla pourPhilippe le Bon. Ilmourut en 1479.C’est à lui que l’ondoit les “Actes deGillion de Trazegnies”, volume ma
nuscrit passé en vente chez Sotheby’s le 5 décembre et qui appartenait jusquelà au duc deDevonshire cité par ailleurs.Aubert avait rédigé cette chronique pour Louis de Gruuthuse, en1464. Il était un des personnagesles plus puissants de son temps etpossédait une bibliothèque importante. 180 volumes furentdonnés par son fils à François Ier
roi de France. Le volume ici sortitdes collections royales dès leXVIe siècle. Il était le dernierconnu en mains privées de cetteprovenance brugeoise. Le lot a étévendu entre les estimations à3849250 £.
3849250£
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EBY’S
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11Adjugé!SEMAINE DU 14 AU 20 DÉCEMBRE 2012 ARTS LIBRE
l Vente publique
Eclectic chicet plusshabby chic
boratoires”, soit des ventes à thèmes, qui sevoudront originales, divertissantes et transversales. La prochaine aura lieu pour le printemps !
En attendant, on pourra acheter avec légèreté un petit cabinet flamand ancien(3 000 €) ou une lampe design de Louis Weisendorf (1 200 €) ou encore un pied d’éléphant en guise de porteparapluies (800 €).Mais il y aura aussi un petit ours polaire naturalisé mais pas par PierreYves Renkin (2500
€), voire quelques tapis géométriques de Kilims dont les prix sont très variables mais pasl’esthétique. Un des plus beau lots ce sera unerobe en papier, peinte par Isabelle de Borchgrave dont on espère 5 000 €. Il y a justetrop de meubles de design nordiques quifont croire que ce sont des invendus ou desstocks de marchands. A part ça, on s’amusebeaucoup.Ph.Fy.U Infos : www.millonassocies.com
De Pierre-Yves Renkin, on trouvera cette “Tête decaméléon” en papier mâché avec yeux en verre,montée sur socle. Le lot est annoncé à 500/800 €.Ci-dessous, table basse en aluminium coulé, signéeChale sur le bord. Edition en deux exemplaires, débutannées 1980. L’estimation varie de 12000 à16000€.
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12 Le marché SEMAINE DU 14 AU 20 DÉCEMBRE 2012 ARTS LIBRE 13Le marchéSEMAINE DU 14 AU 20 DÉCEMBRE 2012 ARTS LIBRE
l Ouverture
Une perle sur le Sablon
h Leysen en est à sa troisième adressesur le Sablon. En allant toujours plushaut. La nouvelle boutique est superbe.Tout est à l’avenant.
NON, LE SABLON À BRUXELLES n’est pas mort pour lecommerce d’art. Les derniers jours et semaines montrent avec netteté que des gens jeunes et dynamiquesy croient encore. Ce que nous disait Roberto Polo la semaine passée pour montrer ses certitudes sur unquartier sans pareil, a été confirmé avec force et foi pard’autres acteurs éminents de la place la plus chic et laplus internationale de notre capitale.
L’opportunité de cette semaine trône sur les têtes desLeysen, Henri, Maxime (qui a fait ses armes chez Cartier à Londres) et Perrine. Depuis le 5 décembre leurnouvel espace est ouvert après de très lourds travaux.Le père et deux de ses enfants possèdent les clés d’unavenir prometteur posé sur des bases solides. La maison Leysen existe depuis 1855 avec un critère majeur :bien faire. Les Leysen sont “Fournisseur brevetés de laCour” et à ce titre, ils se doivent d’être parfaits en tout.
L’architecture ici les aide beaucoup. De l’ancienne maison occupée par la firme Flamentdéployée dans la grande galerie sur lemême trottoir, on n’aura gardé que la façade. C’était une demeure avec de petitssalons, idéale pour de la décoration maisinadaptée pour de la haute joaillerie,notamment pour des questions de sécurité. Les murs ont été renforcés partout, de même que les baies et ouvertures, ce qui fit dire à Maxime Leysen unsouvenir cocasse remontant à la dernière guerre mondiale. “Au début duconflit mon arrièregrandpère a mis lestrois quarts du stock dans des cylindres enmétal puis les a enfouis dans les murs sousune épaisse couche de plâtre. On a retrouvé75 % des lots dissimulés et donc dans l’immeuble de la rue duMarché aux Poulet où lamaisonétait installée depuis les années de la BelleEpoque, il reste quelques cylindres. Mais l’immeuble aété vendu en 1979, quand nous sommes venus au Sablon, à l’émir du Qatar”.
Et notre hôte de se réjouir de codiriger une des trèsrares maisons de joaillerie belge ayant pu se maintenir
à travers le temps et passer crises et guerres, avec plusou moins de bonheur.
Le passage à une nouvelle génération est la plus bellechose qui puisse arriver à ces négociants. D’autant plusque la jeune Perrine a créé sa propre ligne de bijouxexposés à des prix attractifs. Il en est de même avec desbijoux conçus au Brésil et présentés entre 50 et 300 €;c’est aussi beau que c’est bon marché. Par ce biais lesLeysen s’ouvrent aux 2535 ans et notamment auxjeunes mariés et aux jeunes parents. “Ce sont des acheteurs réguliers en bijoux commémoratifs en quelquesorte”, nous disait notre hôte. Mais les bijoux degrande qualité sont également recherchés. Les Leysensont de ce point de vue de créateurs à peu près sansconcurrence à Bruxelles et c’est à Paris et à Londresqu’il faut trouver une réelle rivalité et notammentchez Graff qui est le plus fort au monde. “Là aussi c’estune histoire très belle, qui mériterait un livre car ce sieurGraff a commencé dans les galeries Burlington près del’Académie à Londres et qu’en une seule vie, il est devenu lejoaillier le plus puissant de GrandeBretagne”. On souhaite aux jeunes Leysen d’aller sur la même voie dusuccès mais aussi d’atteindre une clientèle internationale et notamment celles des pays orientaux où la capacité de dépenses dans le secteur des bijoux contemporains est immense. On l’a vu à la Biennale des Antiquaires à Paris. Les Chinois étaient là, partout.Philippe Farcy
LEYS
EN
LEYS
EN
Bague “Arabesque” en orrose et saphirs et bague dela collection “Bahia”.
l Vente publique
Le millionde Millon enbandes dessinées
LES EXPÉRIENCES BÉDÉPHILES DE L’ÉTUDE MILLON EN collaboration avec Alain Huberty et Marc Breyne de la Galerie desPetits Papiers continuent à porter des fruits intéressants. Ellesmontrent que nul n’est besoin de se trouver à Paris pour obtenir des cotes internationales. En vendant plus de 80 % des 318lots pour près d’un million deux cent mille euros, l’étude se positionne comme la seule rivale de “Banque Dessinée” qu’animent les Partz et Moretus. L’autre concurrence se trouve à Parisavec Artcurial.
Il y eut quelques très belles enchères sur les artistes classiques et déjà anciens, à l’instar de cette rare planche de Roba extraite de l’album “Jeux de Bill”, estimée entre 25 000 et30 000€, qui a atteint 40 483€. Signalons encore ce gag de“GaiLuron” réalisé par Gotlib, estimé à 3500€, qui a trouvépreneur à 5158€.
Parmi les œuvres phare de la vacation, la planche tant attendue d’Uderzo, extraite de “La Grande Traversée”, a largementdépassé la valeur expertisée. Estimée entre 70 000€ et80000€, celleci a été adjugée à 134 948€. Les autres grandessignatures du IXe art qui ont également surpassé la valeur expertisée.
Citons notamment cette encre de Chine réalisée par Franquin pour un gag de Gaston, estimée à 50 000 €, qui a atteint73608€ ou encore l’édition originale de l’album “On a marchésur la Lune”, signé d’Hergé et des trois astronautes, qui a presque doublé son estimation pour trouver acquéreur à 12268€.
Puis il y avait une section d’érotique de fort belle tenue, voirefacture, dont celles qui regardaient le numéraire ne furent pasinnocentes et étaient parfois accessibles. Ce fut le cas avec labelle feuille (240 x 400 mm) de Liberatore figurant “Sana deface”, pour laquelle on donna 1 400 €, sans les frais commepour les autres chiffres cités ensuite. Il n’y eut pas beaucoup decoups d’éclat financier dans cette partie à l’exception bien sentie d’une encre et aquarelle de Manara figurant Claudia assisesur une chaise. La feuille était intitulée “Le Stanze del desiderio”. Annoncé entre 18000 et 20000 €, le lot fut disputé jusqu’à 34000 €.
“L’Extase de sainte Thérèse” du même auteur fit moins bienen se vendant juste audessus de l’estimation haute à 10 000 €.Mais quel coup de crayon plein de sensualité chez cet artisteitalien qui apparaissait encore à travers une gouache de 1999intitulée “Aphrodite”. Le lot s’en alla à 7 800 € à l’estimationbasse. Nous avions évoqué Manara naguère à propos de sesaquarelles inspirées de Wagner. Pour la feuille figurant “Walyrie”, on donna 11 000 €. Et pour la “Walkyrie II”, on démarrales enchères à 7 000 € pour les terminer presque aussitôt à1 000 € de plus.Ph. Fy.
MILLO
N
Au lot 168, ontrouvait de Roba,
“Jeux de Bill”,estimés entre
25000 et 30000€.La feuille fut vendue
40483€.
h Trop contentle grandAlexandre,d’avoir réussi àdépasser le capdu milliond’euros pourune vacation deBD à Bruxelles.
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13Le marchéSEMAINE DU 14 AU 20 DÉCEMBRE 2012 ARTS LIBRE
l Vente publique
Le millionde Millon enbandes dessinées
LES EXPÉRIENCES BÉDÉPHILES DE L’ÉTUDE MILLON EN collaboration avec Alain Huberty et Marc Breyne de la Galerie desPetits Papiers continuent à porter des fruits intéressants. Ellesmontrent que nul n’est besoin de se trouver à Paris pour obtenir des cotes internationales. En vendant plus de 80 % des 318lots pour près d’un million deux cent mille euros, l’étude se positionne comme la seule rivale de “Banque Dessinée” qu’animent les Partz et Moretus. L’autre concurrence se trouve à Parisavec Artcurial.
Il y eut quelques très belles enchères sur les artistes classiques et déjà anciens, à l’instar de cette rare planche de Roba extraite de l’album “Jeux de Bill”, estimée entre 25 000 et30 000€, qui a atteint 40 483€. Signalons encore ce gag de“GaiLuron” réalisé par Gotlib, estimé à 3500€, qui a trouvépreneur à 5158€.
Parmi les œuvres phare de la vacation, la planche tant attendue d’Uderzo, extraite de “La Grande Traversée”, a largementdépassé la valeur expertisée. Estimée entre 70 000€ et80000€, celleci a été adjugée à 134 948€. Les autres grandessignatures du IXe art qui ont également surpassé la valeur expertisée.
Citons notamment cette encre de Chine réalisée par Franquin pour un gag de Gaston, estimée à 50 000 €, qui a atteint73608€ ou encore l’édition originale de l’album “On a marchésur la Lune”, signé d’Hergé et des trois astronautes, qui a presque doublé son estimation pour trouver acquéreur à 12268€.
Puis il y avait une section d’érotique de fort belle tenue, voirefacture, dont celles qui regardaient le numéraire ne furent pasinnocentes et étaient parfois accessibles. Ce fut le cas avec labelle feuille (240 x 400 mm) de Liberatore figurant “Sana deface”, pour laquelle on donna 1 400 €, sans les frais commepour les autres chiffres cités ensuite. Il n’y eut pas beaucoup decoups d’éclat financier dans cette partie à l’exception bien sentie d’une encre et aquarelle de Manara figurant Claudia assisesur une chaise. La feuille était intitulée “Le Stanze del desiderio”. Annoncé entre 18000 et 20000 €, le lot fut disputé jusqu’à 34000 €.
“L’Extase de sainte Thérèse” du même auteur fit moins bienen se vendant juste audessus de l’estimation haute à 10 000 €.Mais quel coup de crayon plein de sensualité chez cet artisteitalien qui apparaissait encore à travers une gouache de 1999intitulée “Aphrodite”. Le lot s’en alla à 7 800 € à l’estimationbasse. Nous avions évoqué Manara naguère à propos de sesaquarelles inspirées de Wagner. Pour la feuille figurant “Walyrie”, on donna 11 000 €. Et pour la “Walkyrie II”, on démarrales enchères à 7 000 € pour les terminer presque aussitôt à1 000 € de plus.Ph. Fy.
MILLO
N
Au lot 168, ontrouvait de Roba,
“Jeux de Bill”,estimés entre
25000 et 30000€.La feuille fut vendue
40483€.
h Trop contentle grandAlexandre,d’avoir réussi àdépasser le capdu milliond’euros pourune vacation deBD à Bruxelles.
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14 Le marché SEMAINE DU 14 AU 20 DÉCEMBRE 2012 ARTS LIBRE 15Le marchéSEMAINE DU 14 AU 20 DÉCEMBRE 2012 ARTS LIBRE
l Vente publique
Me Aguttes entre joieet stupeur
A PARIS, CE 7 DÉCEMBRE, ON VIT encore la Chine briller, quand l’Europe patinait. Le monde change. Ce qui s’estpassé vendredi dernier dans les salles 1et 7 de l’hôtel Drouot louées par l’étudeAguttes fut assez emblématique de la situation culturelle que nous traversons.
La Chine à travers des œuvres intéressantes et importantes du XVIIIe siècle acrevé les cotes préétablies par l’expertVincent l’Herrou que l’on reverra à laBrafa à Bruxelles dans un mois. Par contre, et sauf exception, ce fut le contraireavec les fournitures européennes de lamême période que les lots orientauxproposés en première partie de vacation. D’un côté, les milliers d’euros ontfilé avec vigueur et célérité quand ducôté européen, les lots se vendirent avecdifficulté dans une ambiance morne etparfois à des prix dérisoires qui firents’estomaquer le commissairepriseurde Neuilly qui en a vu beaucoup dans salongue carrière et qui n’en revenait pasde la braderie à laquelle il était contraint de participer. Commençons parles choses brillantes accumulées parune famille française qui possédait sesbiens d’ExtrêmeOrient depuis plus decent ans et qui, d’après l’expert, “ne savait pas grandchose de l’histoire ni ducontenu des pièces qu’elle voulait mettreen vente. Il m’a fallu travailler beaucoup
pour cerner tout l’intérêt du lot 56 quicontenait un rouleau peint par ZhiangWeibang (actif pendant l’ère Qianlong entre 173 et 1795), d’après Lu Huang.L’œuvre est datée de 1752 et j’ai pu retrouver la provenance impériale de ce lot”.
Il s’agissait d’une peinture en couleurssur papier de 304 x 54 cm, conservée demanière partielle car on sait que la totalité de l’objet mesurait plus de cinq mètres. Le lot était annoncé entre300 000 et 500 000 € et après plus decinq minutes d’enchères, c’est un téléphone qui l’emporta à 1,2 milliond’euros, plus les frais de 27,5 % TTC. Lasalle a applaudit cet achat avec une certaine vigueur, le faisant plus discrètement ensuite pour deux robes en soiejaune brodées du XIXe siècle et provenant elles aussi de la cour impériale.
Ici, Vincent L’Herrou avait placé lesbarres très basses malgré le parfait étatde ces pièces d’étoffe très fraîche. Il fitdémarrer les enchères à 3000 €d’autant que sa fourchette d’estimationfluctuait entre 4000 et 6000 €. Mais lasalle qui avait de l’appétit trouva lafourchette bien étroite et fit comprendre que les plats servis méritaientmieux que cela. La table était ornée dequatre convives en salle, sans oublierquelques amateurs sur le net et d’autresà nouveau aux téléphones. A 50 000 €,il y avait toujours quatre mains. A84 000, il en restait deux et c’est à85 000 € que le marteau chut, plus lesfrais toujours.
La seconde robe haute comme la précédente de 132 cm, fila droit dans lesmêmes étoiles partant à 5 000 € pourachever sa course bien audelà à
145 000 €. Suivait un grand tapis provenant de la Cité interdite. Il datait de lafin du XVIIIe siècle sans doute et mesurait 267 x 183 cm. En laine à couleurabricot pour le fond, orné d’une foule dedragons bleus, il entama sa course sousl’estimation basse soit 12000€. Il fallutà nouveau plusieurs minutes pour départager les amateurs et finalement lelot fut roulé à 70 000 €. Il y eut ensuiteune très belle bataille pour un cabinetindoportugais et son piétement en placage d’écailles brunes et de nacre, richement orné que L’Herrou pensait négocier entre 3000 et 4000 €. Ici encore lasalle montra un appétit qui fera la joiedu déposant car le lot fut vendu à31000€.
Vint le tour du mobilier européen avec
une mise en bouche batave quand apparut une grosse armoire(213 x 208 x 79 cm) à puissante corniche, toute marquetée de rinceaux etfleurs, sur ses côtés comme sur ses deuxportes et même les frises des trois planches. Les enchères démarrèrent à6 000 € et se clôturèrent péniblement à9 500 €, ce qui était juste sous l’estimation basse. Très peu de lots ici dépassèrent voire atteignirent l’estimationbasse.
C’est donc qu’il faut encore revoir lescotes à la baisse car les amateurs doiventconserver le sentiment de gérer les enchères à leur guise. Dans cet esprit, unetrès belle console en placage de bois deviolette, galbée et à deux tiroirs, estampillée Pelletier, était annoncée entre15 000 et 20 000 €. Elle ne fit que12 000 €, sans les frais il est vrai. Unbeau fauteuil à dossier plat d’époqueLouis XV en chêne massif, est parti péniblement à 120 €, au point de stupéfierMe Aguttes devant un tel désintérêt.
Puis on vit passer quatre fauteuils etun canapé à oreilles à huit pieds (trois àquatre places), pour 4 100 € sur unebase de 4500 à 8 000 € (fourchette biengrande, non ?). Une bergère d’époqueLouis XV, estampillée Julienne ne fitque 600 €; elle allait avec un canapédeux places qui ne fit que 1 200 €. Unbien beau secrétaire lui aussi Louis XVd’époque, estampillé de Malle eut biendu mal à se vendre et le marteau netomba qu’à 3 500 €. L’estimation basseétait fixée à 5 000 €. Et tout ceci dansune ambiance d’un morne, on ne vousdit pas. Parmi les lots importants, unepaire de gaines attribuées à Levasseur(époque Louis XVI) fit 210 000 €, soitl’estimation basse, puis un surtout detable en bronze ciselé et doré d’aprèsThomire, long de 370 cm, ne fit que55 000 €, et encore avec difficulté. Lesexperts de chez Dillée avaient escompté75000 à 80000 €.Philippe Farcy
h La vente du 7 décembrea été marquée par de fortscontrastes qui ont stupéfaitle commissairepriseur.
AGUT
TES
Ce rouleau peint en 1756 (détails) pour l’empereur de Chinea été vendu ce lundi chez Aguttes à Paris contre la sommede 1,2 million d’euros.
AGUT
TES
Chaudfontaine à Paris
CE LUNDI À 16 HEURES DÉBUTAIT LA VENTE DEtableaux modernes organisée par l’étude parisienneGrosDeletrez. Chose curieuse, la société de ventesvolontaires s’était vue confier deux ensembles provenant des familles ayant des liens avec les casinos.Le premier ensemble concernait le casino de Vichy“Elysée Palace” dont les dirigeants et en particuliersLéon Roubot, avaient commandé un peu avant laGrande Guerre, des décors muraux peints sur toiles.On était en 1910 et Georges Stein (18701955) reçut
une commande qui fit les délices des visiteurs. Steinfaisait partie de ces nombreux peintres à avoir décritles scènes des rues de Paris, rendues avec effervescence.
C’était le cas ici en partie, car Vichy, quand même,était et devait être la vedette de la commande. On vitdonc passer “L’Arrivée des Calèches” ou “La Fête desFleurs”, belle toile de 130 x 195 cm. Puis il y eut“L’Arrivée du Grand Prix à l’Hippodrome de Vichy”,suivi par une “Soirée élégante au Cercle des Sports”et enfin par “Le Dîner au Restaurant du Casino”. Toutes les toiles de dimensions identiques étaient annoncées entre 25 000 et 35 000 €. Elles firent dansl’ordre 23 000, 24 500, 24 000 et 25 000 €.
C’était une manière de se mettre en bouche avantd’aborder des objets qui provenaient de la collectionNellens, dirigeants bien connus de divers casinos bel
ges dont ceux du Zoute et de Chaudfontaine. RogerNellens fut notamment le propriétaire du “Rossignol”, charmant oiseau revu par Niki de SaintPhalleet Jean Tinguely. La sculpture de 200 x 220 x 125 cmmonta à 180 000 €, plus les frais. L’“Adam et Eve” desmêmes auteurs fila de 100 000 € à 480 000 €. Puisvint le tour du lot le plus important de la vente : “LeVoyage légendaire”. Il s’agissait d’une commande deJacques Nellens à Delvaux, alors âgé de 72 ans, pourle casino de Chaudfontaine. Les toiles mesuraient 13mètres sur 4m40 et furent livrées en 1974. On débuta les enchères à 400 000 €. Elles se terminèrent à2,3 millions d’euros plus les frais. Reste à savoirpourquoi personne dans le monde culturel belge n’abronché ! Achat français sembletil.Ph. Fy.U Infos : www.grosdelettrez.com
l Vente publique
GROS
“Le Voyage légendaire” de Delvaux, 1974, fut le clou de la vente chez Gros-Delettrez ce lundi, à Paris. On en donna 2,3 millions d’euros plus les frais.
h L’étude GrosDeletrez a vendu celundi les toiles de Delvaux qui ornaientle casino de Chaudfontaine.
© S.A. IPM 2012. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.
15Le marchéSEMAINE DU 14 AU 20 DÉCEMBRE 2012 ARTS LIBRE
Chaudfontaine à Paris
CE LUNDI À 16 HEURES DÉBUTAIT LA VENTE DEtableaux modernes organisée par l’étude parisienneGrosDeletrez. Chose curieuse, la société de ventesvolontaires s’était vue confier deux ensembles provenant des familles ayant des liens avec les casinos.Le premier ensemble concernait le casino de Vichy“Elysée Palace” dont les dirigeants et en particuliersLéon Roubot, avaient commandé un peu avant laGrande Guerre, des décors muraux peints sur toiles.On était en 1910 et Georges Stein (18701955) reçut
une commande qui fit les délices des visiteurs. Steinfaisait partie de ces nombreux peintres à avoir décritles scènes des rues de Paris, rendues avec effervescence.
C’était le cas ici en partie, car Vichy, quand même,était et devait être la vedette de la commande. On vitdonc passer “L’Arrivée des Calèches” ou “La Fête desFleurs”, belle toile de 130 x 195 cm. Puis il y eut“L’Arrivée du Grand Prix à l’Hippodrome de Vichy”,suivi par une “Soirée élégante au Cercle des Sports”et enfin par “Le Dîner au Restaurant du Casino”. Toutes les toiles de dimensions identiques étaient annoncées entre 25 000 et 35 000 €. Elles firent dansl’ordre 23 000, 24 500, 24 000 et 25 000 €.
C’était une manière de se mettre en bouche avantd’aborder des objets qui provenaient de la collectionNellens, dirigeants bien connus de divers casinos bel
ges dont ceux du Zoute et de Chaudfontaine. RogerNellens fut notamment le propriétaire du “Rossignol”, charmant oiseau revu par Niki de SaintPhalleet Jean Tinguely. La sculpture de 200 x 220 x 125 cmmonta à 180 000 €, plus les frais. L’“Adam et Eve” desmêmes auteurs fila de 100 000 € à 480 000 €. Puisvint le tour du lot le plus important de la vente : “LeVoyage légendaire”. Il s’agissait d’une commande deJacques Nellens à Delvaux, alors âgé de 72 ans, pourle casino de Chaudfontaine. Les toiles mesuraient 13mètres sur 4m40 et furent livrées en 1974. On débuta les enchères à 400 000 €. Elles se terminèrent à2,3 millions d’euros plus les frais. Reste à savoirpourquoi personne dans le monde culturel belge n’abronché ! Achat français sembletil.Ph. Fy.U Infos : www.grosdelettrez.com
l Vente publique
GROS
“Le Voyage légendaire” de Delvaux, 1974, fut le clou de la vente chez Gros-Delettrez ce lundi, à Paris. On en donna 2,3 millions d’euros plus les frais.
h L’étude GrosDeletrez a vendu celundi les toiles de Delvaux qui ornaientle casino de Chaudfontaine.
© S.A. IPM 2012. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.
16 L'actu SEMAINE DU 14 AU 20 DÉCEMBRE 2012 ARTS LIBRE
l Photographie
Retourvers le futur
À PRIORI, IL N’Y A RIEN DE PLUS antinomique que la photographie et l’avenir. En tantqu’image physique, la photo est toujours unetrace du passé et en tant qu’action, un enregistrement au présent. Ce n’est qu’en tantqu’image mentale qu’elle peut donner des simulacres du monde futur. À vrai dire, toutsimplement parce qu’elle se défait alors de saspécificité technique pour se fondre dans lemonde de l’imagination.
Dans “Cauchy Horizons”, la photographenéerlandaise Martine Stig fait le pari de nousprojeter dans l’avenir en photographiant cequ’elle voit (et non pas ce qu’elle crée) avec unappareil analogique. Cela peut sembler risquécar ce n’est précisément pas là un outil de demain. Cependant, c’est finement joué car utiliser l’argentique pour nous évoquer ce quin’existe pas encore, c’est aussi faire la démonstration que la photographie est bien plusqu’une empreinte physique. Mieux, c’estmontrer par l’empreinte physique qu’elle estaussi une empreinte immatérielle qui tinte augré de nos représentations.
Chez Motive Gallery où elle expose actuellement cette série, le visiteur est invité d’abord àun tour d’horizon esthétique, à une sorted’initiation formelle qui donne d’ailleurs trèsbien à “voir” cette idée de résonance dans le
monde de l’image. Ensuite, dans une secondesalle, ce même visiteur est emmené petit à petit dans une narration d’un tour du mondedont il se demande s’il est fictif ou réel. Cecipour se rendre compte en définitive qu’il nes’agit ni de l’un ni de l’autre, mais bien de l’unET de l’autre.
Martine Stig a effectivement bien voyagé àTunis, Shenzhen, Genève et Athènes et cequ’elle en a ramené ce sont “de brèves visions dufutur dans ces villes qui se trouvent dans des étatstransitoires” ou, dit autrement “l’impressionénigmatique d’un futur qui a déjà eu lieu”. Lamanière de les proposer en série évoque uneséquence cinématographique. Pas étonnant dela part d’une artiste qui utilise aussi ce médium et qui dans ses films “Sutori” (2007) et“Play” (2010) s’était déjà employée à transformer la réalité documentaire des villes modernes. On ne s’étonnera donc pas si “Cauchy Horizons” a des accents de la sciencefiction dontle cinéma a toujours fait ses choux gras. (Du“Voyage dans la lune” à “2001 : L’Odyssée del’espace” en passant par “Métropolis”, il s’esten effet écrit une sorte de grammaire esthétique du futur pour tous.) On comprendra surtout mieux que ce “vrai” voyage est en fait unemanière de nous emmener dans une visite dufutur par le biais de notre mémoire visuellecollective.Jean-Marc BodsonU “Cauchy Horizons”, photographies de. MartineStig. Bruxelles, Motive Gallery, rueVandenbranden, 1. Jusqu’au 12 janvier, dumercredi au samedi de 14 à 18h30. Info :http://www.motivegallery.nl
h Dans “Cauchy Horizons”,Martine Stig débusque unemémoire du futur.
L’impression énigmatique d’un futurqui a déjà eu lieu.
MAR
TINE
STIG
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