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: VERRIERE.BAH LA •CAÎIIÉD.IIALE OU MAà;
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LA LÉGENDE DE SAINT JULIEN.
-..6E %'EIÇV 4V PROFIT DE PAUVPiEg , PlUS 1O C.
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IMPÎIIMERTE-LIBEAÏRTE DE Cil. EicUELfl',LUE DE LÀ -PAILLE 7 10.-;• -••
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RESTAURATIONtt-DUNE
VERRIÈRE•DANS LA CATHÉDRALE DU. MANS;
OFFRANt
LA LÉGENDE DE S. JULIEN.
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Une des richesses dont la ville du Mans peut -se glorifier à juste. titre, ce sont les magnifiquesvitraux conservés dans notre église cathédrale; ilssont dignes, sous tous les rapports, d'inspirer unintérêt véritable aux amis des arts. .
La première décoration de vitraux dans cetteéglise; dont l'histoire nous ait conservé le souve—nir, date de l'évêque Hoèl, c'est-àt.dire de la fin duXI°siècle; selon toute apparence il ne nous enrester aucune- partie cemplette. Ceux du chevet fu-rent enlevés quand les chanoines; avec l'autorisa-tion de Philippe—Auguste, étendirent le choeur au-delà des murs de ville; ceux de la nef disparurent
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peu h peu pour la restauration des nouvelles ver-rières. Ces fragments,:couleiir de rubis et de saphirset si Heu faits pour récréer la vues comme le disaitle bon abbé Suger, n parlant des-vitraux de Saint-Denis, se remarquent encore dans divers compar-timents par lotir brillant éclat..
Les croisées du Ms,-côté du choeur ,remontent àla 'moitié du XII! siècle; et même avant 1254,car Geofroy de Lou5lon, alors évêque ? transfératdtté mêbe ahhéelé céfts dé Saiiit Juliéfl -dan lesnouveaux bâtiments; 'les divèrs corps d'états don-nèrent chacun une tdFblid gaÈnie de plusieurs cier-.ge, et les laboureur ètles signerons du voisinagefiient J3 dépetie 'de dinq teuêtr» Nous 'serionstenté de reporter à la firidu même siècle les grau-des . croisées éuperposées, qui, par leur dessin etleur ordonnance, semblent appartenir à cette épo-que où même au commencement du siècle suivant.La grande rose appartieht à l'épiscopat d'Adàrn -Châtelain ,'c'est-à-dire aux trente premières an-nées dû XV° siècle; enfin nous fetrouvons quel-ques panneaux du-XVI° dans là chapelle dCrN*Ddu Chevet.'" -. t tt -
L'époque où l'on itrôUti'isit ladutûniè dyg'at-.- nit'dé Vitrés lés féhétS de§ égliseà 4stpeh r-
t.éi'ne, tepefidimt on petit la, fixek' '$ùt- là FàWcévers la fin du IIP aièélé, toffiujie un fait.h 'Øeù Prèàprouvé par la chronique :de Grégoire de Tours;pour. -l'Anglèterre, au Vil° sièclé- croprès-les. actesdes évêqhes dYorék:an VIII pour l'Italie ',commeFaffirme un. passage d'Anastase le, Bibliothécaire;enfiù.au .JX p ourla Gefmanie. D'un autrecôFortunat, dans .-sSpoésies ',j'auJ-le-'Silentiaitedans
- sa description, du temple. ,de Sainte--Séphié; 'don-nept'tout lien de croire que ces vitraux étaieht co'-.1orié, et placés principalement au chevet des égli-
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ses,. en -patiarit. de effets adnïirables de lumièreproduits par le sol&I lévant. -
'T.dutes èe àiiennes biliques mit diàparii 'de—Fuis Ioàg—.temps, ' successivement ra*tgées par JeFrancs, lesGot.hs et les Vandales; Pais on pour-rait èut-'être supposer 4'iiné partie 4 ces ViTtres, estimés dun 'haut prix , dont les texiplesé taient ornés, furent 'soustraits a la barbarie etconservés ,avc soin, pour .reparaîtr& dnâ 1detemps meilleurs,
Le chrisUanisme, si favôrable à l'émancipationintellectuelle, vit', durant plusieurs siècles, ses pro-grès -suspendus par -l'erivahisserncnrdes hordesbarbares, qui firent disparaître, dans e' sang et lecarnage,, les-.traœ.dela cii'ilisation...
Sous le règne de ChaHengnc, génie vaste etprofond, ani des science s'et' des lettres, on. voites arts sortir du long,sommeil, dans' icquclils sem-
blaient énseveliretreparaître avec une véritablesplendeur. Sous Louis—le—Débonnaire le dessin 4ciLa peiùture font encore des 4progrès sensibles .jus—'qua ta fin du X siecle, puis une nouvelle deca-dence, prduite par l'irruption des., peuples duNod, se fait sentir .tout .2i,Lcoùp, .et se frolongcdurant uné. longue tiériode.
t À.vant dc temps , . lds vitres en eenleur, dontles églises étaient ornées prsentaieht -de v&i_!tables mosaïques transpatentes donUtoùt l'eff5t
t 'la beauté consistaient dans 'Fagéncement-et ladisposition des teintes. Au XI0 siècle contier là\réritablepéinttie sur -verre;, c'est-à-dire- là-présentation -M sujets hi$oriquS :appropriés auxlieux où .ils devaieht figurer. A une époque oùles'lettres étaient complètement déchues, on sentit
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la nécessité de conètvet aux fidèleà le souvenirdes faits les 'plis importants de la religion, Mle moyen le iilus naturel d'instruire ke r espritrut de parler cdnst'nimient leurs yeux. Alors'èn voit les vitraux des églises, reproduire en ta-bleaux l'ancien et le"nouveau Testament, les actesde's Apôtres et des martyrs, et l'histoire des saints
:parons. Toutes 'ces peintures , il eSt vrai ', sei'essentaierlt de la barbari& dans laquelle les arts'étaieht tqnbés; de simples traits noirs, en couleursvitrifiables, servaient à'tracer, sur-des verres teints -eu pâ,les contours des 'figures et les lignes droitesdes di'aperies. Cet état de choses se maintint pentdant les XI' et XIIe siècles, et se prolongea versle milieu du Xli? ;c'étaient alors de petits sujetsappliqués sur des 'fonds mosaïqués , de, formeronde ou ovale téillés en lozanges ou coupés à
• 6 pans, encdiés dans des bordtires d'un assezbel effet Plus tard on essaya , tout en ménageantla teinte du verre-; dintioduire quelques
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chures , destinées à" donner plus de relief aux- étoffes ; «mais le dessein n'en conserva pas moins-ses formes lourdes' èt' sans grâce, tout-à-fait en
• rapportavec la sculpture et l'architecture de cette• - poque. Enfin Le Cimabue paraît àFlorence , et
son génie, entravé par le mauvais goût du temps,,• se borne à indiquer une routé non yelle, suffisant
pour opérer une révolution - dans - les arts. , Laseconde moitié du' XII? iècle 'peut donc être con-sidérée comme une époqhe de transition,assez sen-sensible pour n'&ë,:pas confondue avec les ou-vrages antérieurs. -
Le XIVC siècle sort 'de l'espèce de contrainte oùil avait toujours été maintenu ; il s'amélioresous le rapport du dessin; il se hasarde peu à peuà faire l'emploi du clair-obscur, des ombres et des
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• -'- reflets dans le nu et dans les draperies ; il. aban-donne les détails minutieux et les tableaux de che-
valet, s'il est '
permis de sexprimer ainsi , pou!'-leur substituerdes figijies colossales et isolées' deDois tirés de l'ancien Testament d'apôtres, desaints ou de pieux évêques du lieu où, ils sont -représentés. Ces figures, brdinairempnt accompa-gnées d'attributs suffisants pour les îaii'ereçon-naître, offrent encore souvent, sur des cartouchesou des. banderolles déroulés , soit leur nom , soitune légende en lettres tourneure, eu en caractères -
• bullatiques.. Elles reposent ordinairement sur dèspiédestauxen forrùe debalustre, etsontcourûùnées
àpar des espèces de pinacles, tout--fait en rapportavec lé goût alors dominant de l'architecture ' Pla-tés entre les meneaux destinés à séparer de vastescroisées, ces figures sont encore entouiée,defrises'
- ssez grâcieuses . thins leurs ornements ; on y, re-trouve des •rinceaux et des fleurons d'un bon goùtHLes amortissements des rosaces et des trois-fouillessupérieurs, précédemment remplis par des verresen teintes plates, de .div&sS couleurs, comrpen-'cent i être ornés de tètes d'anges ou de séraphins.
- On voit aussi, paraître, au pied des grandes fi-gures, les portraits dés donateurs, accompagnésde leurs armoiries d'autres fôis d'inscriptions, et -souvent ifattributs.a'ppJicables à leur tat ou à leurpbsition; La fin dwXlV' siècle, fut signalée paf une -de ces précieuses découvertes propres 'n faire unerévolution dans les Oïrts du dessin. Jean Van Eyck,•. plus connu sous le nomtde Jean 'de Bruges, chi-miste habile et peintre distingué, venait de- dé.-cbuvrir' la peinture à. l'huile 'et avait trouvé lemoyen de remplacer le vérre coloré dans la pâte
- par l'invention des émaux ou couleui-s métal-. --. liques ;susceptibles de se vitrifier.' - -
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Ji "êS tié dé èoflcévoir ''it g& âvhi*àgeMce nouveau procédé, quand on 1M, sur une table'de verre blanc, eriduitè d'uée.ttliois6urnjiifoièèy gràv&, hu riben de1émei.iétMlhûdes ornements d'un dcssin delicat, et formej-desbi oderies et des fe'stons par une nodvele cou—
des'émaux nom e'llement iiventés Mors disparurenten partie ces nombrenes pièces derapport, né—cessités dans lés moindres details par la variétédès 'éoiliir; t. Fart s'dn?icbi de rnbyens mn-connus et d unekecntjon plus facile, les drape-ries devinrent plu riches ,'les' îgurès Tûrent titi-fées 'asec 'Plus de'soin; 'et les 'parties IS moinsimportantes furent -étudiées 'avec une minutieuseattention,
Les progres de la jeinture sur verre, durant larn ajeùre partie du siècle suivant, ne Çureqt pasassez sensibles pour perniettre .débli! des lis
• tinctions bien apparentes ; cpendaht, on fut déjàremarquer une, certaine amélioration dans le des-sin des tétes', et une, scrupuleuse subtilité de traitspour indiquer, la ba'rbeet les cheveux,. d'où ré—suIte. ncesaifipent. encore beaucoup: de !duret de dureté dans 'les, contours.. .
Ada fin-du ..xve siècle, on bomrhence.à-voirl'aitse ' dévelopèr: peu :à;peu. Le génie ct- le* talent d'Albert Durer se .font::sstir dans:-une déspùrties 'les plus impértabtes de, la eintùre; la
- pèrspective, devientlétu&:principale des. artistes;'ils abandonnent. la marche. 'dés 'vieux 'mattres; lessitS gracieux etia belle, ntureont l'objet :'deleur irnitation.et-l'oncvoit'des'figures placées dansdes niches . d'une architecture délicàtemSt tra-vaillée, ou-sur des étoffes .d'une'riéhe ordonnance.
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On y rSnnaît, à •n'en -'as douter; une .marchepositive vers le. peItfetionnement 4 80881, dès lespremiers temps du XVI' siècle., la peintw'e sutverre se montre-t--elle avec éclat;, chaque ,jàur elIQacquiert un nouveau mérite 'et bientôt :.elle])a!vient à son plus haut degré de -gloire. Is sciencedu dessin et de 'la perspective-, le»tente du clair-obscur, ne bissent plus rien--'a 4ésirer.;; -on remar-que alors -tes délicieuses compositions, où sejiétachent; au milieu d'un paysage gracieux ou dunearchitecture élégante, des figures remarquables parde charmantnirs de têtes, 4s con-tours rmo1lewqdes -bien entendues..
Dès la fin du XVIC siècle, le goût de la pehii-rturc-sut vetre .diminuersensiblement., les grandSentreprises sont abandonnées, et l'on put. pré'-Noir la décadence -oWcet art devait tomber ;dans lesiècle suivant Lés artistes distingues sentirent laiiéeessité de côn&rer leurs talents à dautres geIr*de travaux,-et 'ceux -qtii continuèrent à &en occu.Ver encore, se bornèrent' à -d&,petiteé 'coi positions, ressèprée dans de adres -étroits. -On€se -contente 'bientôt .après de quelques -légère? .)OI-'-,dures; ornées le plus souvent;de-fleurs de !ys, en-tourées-de rineeaux,setvanfcornrne-d'encadrerncntaux armoiries des-donateurs; Enfin;-,, cet'.art -étdiçtombé dans un tel état de discrédit, -q&au- milieudu: dèrnier siècic.on 'comptait tà 'Paris -un ;seulpeintre-vitrier, trop peu occupé poui n'êtrepasobligé d'avoir recours-è -une •antre.branche-d'in-dustriè. On put dès-lors regarder ;la '-peinture 'sur -verre comme un art dont-le secret.ctatt.perdu ,,et -cette, opinion, -fausse dans son principe j scrépai-;dit .bientôt-detouscôtés; : aù-point de-devenir;pqpu-.taire.
- Dès-lors--les églises perditcnt -une de 'leursplu-
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,Mhes décorations; hne èlatté hy ndÇitie 'int.rô'dtiÇ-sitclàns !ea tmp1Sde là méditrttion;& les mille> re-
• - •flets de l'are -en-.-, ciel ' ii ftirent'pliis jugés néces-§aires'potii' rappelèi'aux âmes des fidèlesFimagde Dieu daàs tout l'éclat de sigloirt. NospèteS;ihiewi itispirés,:'dônnaiS . à peine àleursé'gliS priniitiVe'un étrôitpassge 'u la Au-S
• mièré - plu :tatd . quand l'architecture- subit de-no uvellés 1 nkdifieatS ils sentirent 'la néâessitéde coserer à •lieux saints uùè teinte .sombre,Si fav6tablejria pISre.! Les vatrières-øffran leshistoires de la Biblnt les légendes dotées'; empê-chèrent les rayons 'du soleil de venir troubler 'lêdrpicuit jeddeillûreIIt. .t '1.1/(:.i'I
• tfQul hbble 1 et gaintenthôùskisin dans la piétédes fldèlès#à, tettê époque ,'si mal connue; si niippréciée Isdu fle'râpport' de son -esprit 1, tl sestnrs de se connaissances ;iouirproduire cesVates r*no'ilùtà do?t.iat sciïle eonception' peut
• -nous' 1frayer -atijburd'hui.':Dns Ce temps -toutes-les péfl éesrse leoncntraient sur un ,pdint; 'dans.
- . - temps7•Sn-n'éiit ftdsiblé 'à la foi: Alors'les rois t-les grandseeigneurs ne dédaignaient pasde venir, dépser'leui- offfande à côté dwdenicr del'artisan , et l'Egi se . reconnaissante enregistrait sans'distinctidn'ie soiivehit de leurs-dons; sur- ses vi-'trMit hit&iqûe. - f T '•..." Grâde aùx constants de quelques hem-'nids hèw'eusement'inspirés p la restauration desvjêtx'fiionuments;dansleur pureté primitive, p-
- •ratt'a'njùbrd'hùi désiùée'pàr tous1es ami g des artsLe gouvrnernent lui-rhêrnè 'empresse de faVo-'risèr l'élan que t Rous sommes heureux f de signa
'leri aussi-voyonkinclus déjà--'i grarkl nombre d'é-glises reprendre leur ancien aspectét les baies de
'1ùrs,fehêtres 'serSpiif 'de Verres' deçoulburs
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- Sons ce dernier iipport la cathédrale du -Man5nous offre im véritable chef4'œuvre du genre; lagrande croisée de la nef vient de se reinplir. d'uneverrière composée -de 21 tableaux; dont dix seulement sont anciens, bien que tous paraissent aux -yeux les plus 'exercéi appartenir à la niéme'.épo-rque.'La boiklure, iiùitée de vitraux, anciens, Sentièrement faite à neùf et- le tout semblerait sortid'un atelier du XIllb ièCle ,-si on ne lisait ail bas:
- -.CETTE VERRiÈRE À ÉTÉ RESTAURÉE'
•-
- , ET REFAITE 'EN PARUa
PAR M: FIALEIX, ART°. PEINhtE DELÀ NANUF 0.DE SÈVRES,'r • .
.10U5 LA.DIRECTIÔN DE M. DELARUE, ARcurl\ DU
Cet-e v,erriàre, commencée le'l ! septeiiibr. 4840et terminée le 28:mrs 4841, est composée de 18à 20 mille morceaux de verre, qui ont subi l'àc^ioàdu feu: Elle -porte 9 mètres de hauteur, sur 5 de
• largeur.'..••,•• La légdnde de saint Julien- se: trouve reprdduite
dans ce vitrail. Voici- l'ordre adopté dans les 21médaillons' (2): '. •.'t--
49 n20 n21 n•-16r.48v.17.&'.
13v.flr.4n.IOn. . 41 . 'r.42,r. •.- -.' 7n;'" Sr.O r..-.
,.4r. . 'On.--:In.2r,-i- . 3ii':.• I
• -
(4) La coupe des verres dia mise en plomb ouvété Mitdsùe'ebeaucoup dinLclligcnce, par .31. Liégeois.-..'
(2).La lettre n. ludique les pnqcuuxent1èreSôitôfats'neuf; lalettre r,, ceux qui ont seuIemcnt4té rsauit.
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42 -
•WSint' Julien ' taht i pâFti dé ''Romé Pour vnir.prêcher lEvangile dans les Gaules arriva prè
•de la i,ille du Mans, èt vant dpénét.rer, voulut•signaler sa- présence Par un m'itacle. -
N.° 2. Du . hhùt de l6urs murailles, les habitant le voiént,drriver, g sernblênt prévoir Fit»-portance:d&.lâ mission dont il est chargé. Dans.cemoment, ils se trouvaient
lpnes de l'eau néces-
aiieà Wurs besoini: instruit de'kur désolationet après :Woir.. imploré la miséricorde divine,
N.° 4. il fixe son bâton en terre, et il en jaillit --aussitôt , une source d'eau abondante çL .pur.
N ° 3 Ce prodige eut heu en présence duned'une foui&itnombrble dé personnes venues'à sarencontre.--,,.••'J-., j ) .
N° 4. Toutes s'empressèrent dexalteries louanTges.du saint.. Au moment. :où, pleines 4e .recon—»aissance, elks se ..prosternentà ses pieds, Jl leuràoiÏné'sà bénédiction........ Elles, voulurent ensuite le ;conduke auprès dleur chef; nommé Defensor, y,
N° 6. arrivé à la porte du palais,, il 'rndit1avue ,à un aveugle qu'il. y trouva . demandant l'an—mône. Ce secondmiracle prodùiit la-plus, vive impression siw tous l(à assistants, et redoubla Fem--pressement du'goùv.erneur, '• ,
N° 7. qui viiit çau4evânt-du saint,,N° 5. et-le reçut èhcz liii hvéc lès marqués 'de
la plus haute distinction. '. - . .Jdlifjè'utmimjx reconnaître ses bontés qu'en
• Jui faisant envisager i'efreur dans laquelle il latf-• guissait4 .efen..Iui :donnant.les 'premièrês notiondè
slarcligion chrétienne.
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• :Bient&ies, efforts dusaint - évêqne furent cou-ronésde succès : Défensor'et..sa fenime,, nomméeCodda, se conertii eut
• .N8:.et reçurent lebaptème,'avec.toute, leurfamille, et une grandc'partie de la noblesse et1dupeuple;.«/"àr:'tmL,.wN? 9: puis il leur, donna sa'bndiotkn..
N°'l O.Juliêtï àyaht tlehandé"à :péfnsorunaaisoP dont il pût 'faite ûne église, le !ou%'eau;et
fervent chrétien lui .offrit'sôni.pfopt&palSet:luien remit la dé; cette Eglis f'Viqnentcqnsa-cite en l'honneur, de la Minte \rierge , de saintPierre ,t do aiùtl'aul; 'ii:u;.;,' • r f-Touiefois, -ces -heureux. commencements 'nefu-rent pas entièrement: débarrassés d'entraves. Deuxpuissants seigneurs,, et Jovinien,.se moùtrerent fortement attaches a I idolâtrie Mais ,Dieu
Jpermit que 1 deu* de leurs enfants fùsent frapps'dé la' rùd?t. Saùt Jùlien'les' rendit à :.k-ie ét 'lésdeux seigneurs, a la vue d'un pouvor si mèu-veilleux, brisèrùnt 1rs 'fausses 'ihXagès,''""
41',I 'i•'..N° 16 vinrent sesonmettre a la 1w nouvellem
etdeandèrent lé Mptèhê. Jiïlieti' M?ait"i klanté 'bi'croix sur cette terre nouvellement chrétienne ériproduisantun 'miracle;, il Idevait rendre ses prédi- -caticLtiSe ctrùuvan't fau;village.de»'Pr.uill&4!Egujllé ,',!4fr'n "
N° 12 il renddla ieaun jeune'homme/mortle jour -r&édént.,'-d'était»1e-fiIs "du-'seigneiir"d'ulieu, qui, en recônnaissance de ce bienfait ,
No 11 fit donner le baptrne a soh 'fils et 1i'I 1consacra avec tous ses biens à 1 Egbse
M° 13 ARuillc, dans leendômois, deh-tfatùe 'filé
-V posédée :ddst oni:!ot;iJ j»
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— 14 -
• -.:qo 4; 41 sut aus'jir e's ferventes 'prières, 1é-livrer un jeune enfant, qu'un scfpent monstrueuxavait enlacé de ses nombreux replis.
N° 45. Comme il passa ivin jo'ur' devant la pri-son six criminels, dont il croyait le repentir sincère,implorèrent son secours mais vainement il sdlli-cita leur liberté dési magistrats. Toutefois Dieuexauça .se-prièrew en faveur de ces malheureux;à' peine:venait--il 'de la4erm. inr, que les portess'ouvrirent et leurs .chaînes. se brisèenL--'-L&pannSuindiqfié sbus le n18, a été en-tièrement refait 'h neuf. On aieprésenté saint Ju-lien donnant à 1)éfensor la mission d'aller à Angdrs;
$ Sus ignorons ii ce fait est exact, nous ho le con-naissons pas dans les-légendaires.
N° 47 ,prélat se sentant affaibli et croyant•sa fin prochaine, se retira •à quatre lieues du Mans,
•• dan' s le-village de SMùt-Marçeau"' où il mourut• 1e27 janVier. ;"
14e ii° Q1 est entièreient allég6rique; c'est l'âmede saint Julien qui monte au ciel sous la figure d'unahgé. Dah les pan.deaux 49 et 20, deux angessont occupes a l'encenser
-Nous devons dire en terminant cette notice que•c'st par les efforts petsévérants de M. Delartie
• architecte - du' département, que nous avons oh-tenu .cette importaûte restauration. NoUs avons Res-poirqu'il.nen restera pas là, et que-le temps n'est
• pas éloigné , oi4,nous.pourrons voir toutes les croi-sées se- couvrir de verres de couleur, comme, nos
• pères les avaient pnrnitisernent établies
;çNoussommes atssi heireuxd'êtrd Ici l'inter-•pi-Me de l'opinion émise par toutes' les personnes
H,•.s
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appelées à visiter cette verrière, c'est queM.Fiakxa fait preuve d'un véritablq laient , et que son --
•essai ne laisse rien -à désirer: -r,
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Le Mans; 11 avril 1841-. -L -
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