bonbon 17eme - avril 2012
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édito 'Bon'jour !
Président
Jacques de la Chaise
jacques@lebonbon.fr
Photo couverture
Flavien Prioreau
Rédactrice en chef
Annabelle Ruchat
annabelle@lebonbon.fr
Graphiste
Alexandra Praud
alexandrapraud@gmail.com
Secrétaire de rédaction
Sophie Rosemont
Rédaction
Marie Messager
www.mariemessager.wordpress.com
Antonin Delimal, Cécile Grandcour
Photographes
Benjamin Cayzac
bencayzac.tumblr.com
Atome
atomephoto.com
Alexandra Lloveras
alexandra-lloveras.blogspot.com
Petites annonces
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01 48 78 15 64
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31 bis, rue Victor-Massé 75009 Paris
SIRET 510 580 301 00016
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Régie grands comptes
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06 33 54 65 95
Coup de chance, coup de grâce, coup de théâtre, coup de sang, coup de
fi l, coup de chaud, coup du sort, coup de tête, coup fourré, coup franc,
coup d’œil, coup de gueule, coup de grisou, coup d’épée dans l’eau,
coup de vieux, coup de mer, coup de foudre, coup de collier, coup de
semonce, coup de bambou, accuser le coup, coup bas, coup de fouet,
coup de barre, coup de pouce… C’est fou le nombre d’expressions à base
du mot « coup », qui, si l’on y réfl échit, revèle quand même une certaine
violence. Sauf quand c’est à vous qu’on les fait, c’est pourtant rigolo de
faire les 400 coups… Avec un peu d’astuce et d’espièglerie, Le Bonbon
vous incite d’ailleurs à faire preuve d’insouciance et à réaliser ce mois-
ci les coups les plus absurdes juste pour le fun : offrir un bouquet de
fl eurs en chocolat de chez Huashis à une inconnue, faire un concours du
plus gros mangeur de pizzas chez Colonna, aller aux trois concerts d’af-
fi lée du Spark comme des groupies, décider de se marier rien que pour
vous offrir un album de photos décalées réalisé par Loove Photography,
apprendre la céramique (oui la céramique) avec Sophie de Courtis, mon-
ter une boutique d’objets design à l’instar des copines des Cocottes en
Papier… Avec le Bonbon, on reste branché : en avril on ne perd pas le fi l.
Annabelle Ruchat
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GRATUITS
TOUS LES DIMANCHES DU 8 AVRIL AU 13 MAI
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LES DIMANCHES AU GALOPcourses et animations pour tous
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sommaire
6. Colonna 10. Le Spark
20. Arnaud Le Guilcher 22. Sophie de Courtis
14. Zou
28. Loove Photography
5. Le Bon Timing
6. Le Bon Commerçant
10. La Bonne Étoile
12. Les Bons Plans
14. Le Bon Art
16. Le Bon en Arrière
17. Le Bon Job
18. Les Bons Shops
20. Le Bon Homme
22. Le Bon Artisan
24. Le Bon Look
26. Les Bons Snapshots
28. Le Conte est Bon
30. Le Bon Agenda
32. Les Bonnes Adresses
Avril 2012
ENTRÉEET PARKING
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le bon timing Les événements à ne pas manquer !
DR
/ D
R /
DR
/ D
R
Martine Verschooren
Des toiles qui symbolisent l’amour, la sensualité, les
passions, la nature… Détournements, humour et jeux
tabous, mise en scène de fantasmes, introspection
de l’intimité, harmonie enveloppante, les peintures
de cette artiste belge n’ont qu’un but : réveiller nos
sens ! A découvrir absolument. Du 11 avril au 12 mai
à la Galerie Courcelles Art Contemporain.
110, boulevard de Courcelles. Tél. 09 82 33 20 16
Samuel Bollendorff - 3,6 millions de personnes en
situation de mal-logement. 10 millions touchées par
la crise du logement. 600 000 logements considérés
comme indignes. Pire que les difficultés quotidiennes,
l’impossibilité de se projeter dans l’avenir. Samuel Bol-
lendorff a réalisé un reportage photo percutant, qui va
bien au-delà des mots et des chiffres, pour interpeller
les pouvoirs publics. À l’abri de rien. Jusqu’au 5 juin à la
Galerie photo Fnac Etoile. 26-30, avenue des Ternes.
La Galerie Photo Up expose Cahuate Milk
C’est notre dernier coup de coeur : les clichés d’un
jeune photographe du Sud, musicien, poète, et même
«réparateur de grains de sable». Nous exposerons sa
très belle série de portraits sans visage : «Sans un
mot».
Entrée libre - à partir du 26 avril, Atelier Photo Up.
13, rue Brochant - www.photo-up.fr
photo
peinture
expo photo
concert No Mad ?
Eldorado, troisième album de No Mad ?, rassemble
onze pièces musicales, fantastiques ou psychédé-
liques, mises en scène comme une série de courts-
métrages. Un road movie rock et jazz, mélodique
et onirique, donné par un étonnant orchestre sep-
tocéphale.
Le 17 avril à l’Européen. 5, rue Biot.
www.no-mad.org
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le bon commerçant
Une Parisienne sublimée par un beurre de corni-
chon (mixé au blender, effet sorbet salé succulent)
et parsemée de jambon sélectionné, une Salsice à
la Caponata (lamelles d’aubergines et courgettes
à l’ail) saupoudrée de délicats copeaux de tome, ou
encore, tout simplement une Margarita à la burrata
crémeuse à souhait et au basilic frais, le choix et la
qualité ne manque pas chez Cyril Colonna…
Dire que notre homme a une sacrée personnalité
serait un euphémisme. Car avant de reprendre ce
restaurant de la rue Lemercier début 2012, on peut
dire qu’il a vécu mille vies. Commercial dans l’âme, il
monte à 14 ans son premier commerce, en vendant
les fruits du verger de son grand-père ! Etudes de
médecine, vente de presse, peintures (qui décorent
d’ailleurs de ses couleurs à la Basquiat les murs de
ce lieu), organisateur d’expositions, Directeur Artis-
tique, délégué pharmaceutique, responsable cos-
métique et même moniteur de plongée en Corse, sa
terre natale, Cyril semble avoir tout essayé. Ce qu’il
aime ? Le mouvement, le changement. On comprend
qu’il change de métier tous les cinq ans en moyenne.
Mais amoureux de la pizza depuis l’en-
fance, Cyril s’est «toujours attaché à trouver la
meilleure. Je voulais donc essayer de la propo-
ser comme je rêvais de la manger». Jamais à
court de rêves, et confiant en sa bonne étoile,
le touche-à-tout à qui tout réussit se lance.
Son idée ? Ne pas ouvrir une simple pizzeria, mais
devenir un véritable créateur de pizza, inventer,
imaginer. « Ca peut paraître prétentieux, mais c’est
vraiment le but : c’est pour cette raison que j’ai par
exemple créé “La Parisienne” : grâce à mon beurre de
cornichons, dont je garde l’astuce secrète, j’ai obtenu
le bon vieux jambon-beurre revisité ! La “A.Pittiloni”,
elle, se prépare avec une pâte noire, sur laquelle
vienne se poser une fricassée de poulpes et de
seiches… » Peu commun en effet. Et la “Salmone” ?
Un Brocciu, le fameux fromage corse, au zeste de
citron, accompagné de saumon gravlax (le meilleur),
ainsi que de roquette et de parmesan. Quant à la
Funghi, on ne se contentera pas de champignons de
Paris en boîte – pas le genre de la maison – puisque
cèpes et trompettes de la mort viennent s’ajouter à la
cème et à la mozarella… On en salive d’avance.
Pour le reste, Cyril veut «une bonne pâte, proche
de la pâte à pain, une sauce tomate d’héritage, des
ingrédients frais et soigneusement sélectionnés».
Pour avoir testé, le Bonbon confirme : sa pizza est un
régal de finesse, de subtilité, de saveurs… Et pour la
modique somme de 12,50 à 20,50 €, on ne va pas se
priver de revenir.
«Je veux que dans cet endroit, les clients se fassent
plaisir de l’entrée au dessert, confie encore Cyril. Je
sélectionne des entrées de haut niveau, le nec plus
ColonnaCréateUr de PizzaS
Communiqué Annabelle Ruchat
Photo Elise Thiriau
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le bon commerçant
ultra des sardines, que l’on trouve chez Los Pepe-
retes. C’est un poisson fin, le meilleur du monde
quand il est bien préparé». Egalement bientôt à
la carte, le fameux Vittelo Tonnato (veau froid à la
sauce au thon, spécialité italienne), à déguster avec
un verre de rosé, a la préférence de notre hôte, qui
connaît le secret de la recette ainsi que des desserts
élaborés en collaboration avec son ami Romuald
Royer (chef du restaurant le Lido à Propriano,
tout fraichement étoilé).»Ici tout est fait main. Je
fabrique mes desserts, ma sauce tomate, comme ma
mère et ma grand-mère me l’ont appris, ma pate…».
Un gage de qualité, donc. Pour le reste, il se fournit
chez les petits producteurs italiens, espagnols et
corses, et va même «à la recherche du petit « papi
»qui ramasse ses girolles».
Et en amateur de bonne chère, il tient naturellement
à proposer une carte des vins choisis : Côte Rôtie,
dont il est «amoureux», Il Frappato, «une merveille
régulièrement en rupture de stock», le Sancerre de
son ami Pascal Jolivet, qui abreuve les plus grands
restaurants du monde, le Mosconi de ses cousins
à Tizzano, la charcuterie de J.Y Pantalacci à Pro-
priano».
Bref, tout de A à Z fait l’objet d’une recherche appro-
fondie, pour ne pas passer à côté de l’excellence. Du
coup, les pizzas sont le reflet de cette minutieuse
recherche. Le reflet de l’exigence de Cyril. Car le plus
important, c’est la qualité optimale, et la satisfaction
du client. Il n’a donc pas négligé non plus l’ambiance
et la décoration, en optant pour un aspect à la fois
industriel et convivial : «Je veux que les gens se sen-
tent comme chez… moi», confesse-t-il. Quand on
vous dit qu’on a affaire à une forte personnalité !
Colonna Créateur de pizza
34 rue Lemercier
Tél. : 01 43 87 14 70
8 — 17
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la bonne étoile
rodé sur la scène des clubs branchés de la capitale,
le Spark a inauguré en mars, le temps d’un jam avec
Peter doherty, la nouvelle collection de vêtements
imaginée par le prince des tabloïds anglais pour
l’enseigne the Kooples. Quelques semaines après
une session studio sous la houlette du dandy punk
Patrick eudeline, voilà que le groupe sort son pre-
mier album.
Bilan ? Une série de titres puissants et dans l’air
du temps, biberonnés aux racines du rock sixties.
Si vous allez être emballé ? Vous rigolez ou quoi ?
Résumé des épisodes précédents…
Ils s’étaient baptisés les Spark Shyver à l’origine. Pen-
dant trois ans, de l’Élysée Montmartre au New Mor-
ning, du Point Éphémère au Bus Palladium, du Gibus
à la Machine du Moulin Rouge, ils ont fait pas mal
dodeliner du noctambule. Crochetant leurs atomes
autour de références communes (au débotté : Muddy
Waters, les Doors, John Lee Hooker, Michel Polna-
reff…), le groupe impose en live un son au potentiel
aussi fort que ses décibels. Pas étonnant que, dès
2010, leur chemin croise celui de Patrick Eudeline
– ex-leader du groupe Asphalt Jungle – qui décide
sur un coup de tête de produire les lurons. Pourquoi
faire la fine bouche ? Ils ont beau avoir la vingtaine
(en moyenne générale), les membres du Spark ont la
tête assez bien faite pour saisir l’opportunité d’une
direction artistique de qualité. Est-ce parce qu’on
fait salle comble au Chacha et au Tigre qu’on peut se
passer d’être ambitieux ?
Dans la série des hasards heureux, le Spark se
pose là. Grâce à Kisskissbankbank – la plateforme
de « crowdfunding » par mécénat des internautes
– le groupe parvient dès 2011 à faire financer son
album. De quoi mieux savourer sa rencontre, il y a un
an tout pile, avec Peter Doherty – ex-chanteur des
Libertines – dans un bar du Marais. S’ensuivent une
série de concerts avec la star la plus cool et la moins
ponctuelle de la planète… Une chance que l’énergie
déployée par le Spark ne soit pas moins électrique
que ses amplis, car nos compères doivent parfois
assurer tout seuls le spectacle en raison des impon-
dérables du chanteur so british… Certes, le groupe
provoque parfois une effervescence adolescente de
bon aloi au moment de reprendre des standards tels
que « Gloria » de Van Morrison ou « Sympathy for the
Devil » des Rolling Stones entre deux compositions
LeSpark
SoN oLd-SChooL, toN ModerN (et iNVerSeMeNt)
Texte Antonin Delimal
Photo Mathieu Zazzo
de son cru en français, mais euh… rien de mal à ça,
si ? On est mainstream ou on ne l’est pas.
À l’heure où se confirme la prestation du groupe le 6
avril dans le show culte Taratata présenté par Nagui
sur le service public (France 2, excusez du peu…), le
Spark a aussi accepté de se produire dans l’émis-
sion télé Boulevard des planches réalisée en plein
théâtre du Casino Barrière à Deauville. Pour ne rien
gâcher, en l’occurrence, la partition musicale du
groupe et son interview par Fabien Lecœuvre sont
à ne pas rater sur… Normandie TV ! Qu’importe le
canal, pourvu qu’on ait l’ivresse, non ? Au fond, l’idée
n’est-elle pas toujours de révéler au grand public des
talents imbattables ? Voilà qui tombe à pic.
Le Spark
En concert le 2 avril au Baron. En live le 6 avril dans
l’émission Taratata. Et le 6 avril aux Folies Pigalle.
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les bons plans Communiqué Annabelle Ruchat
Les Cocottes en Papier Une mine d’idées cadeaux
À l’origine, deux copines. Graphistes. Qui ont le goût
du beau donc, l’amour des lignes, du design, des
couleurs et des matériaux. alors quand elles ne tra-
vaillent pas sur Photoshop, illustrator… pour des
agences de pub ou des maisons d’édition, que font-
elles ? « et si on montait une boutique Cocotte ? ».
C’était il y a tout juste un an : Les Cocottes en Papier
sont nées. Dans un ancien salon de coiffure, Caroline
et Aude installent leur concept-store au cœur d’un
quartier où le genre ne pullule pas, pas très loin de la
Fnac des Ternes, mais dans une petite rue adjacente,
la rue de Fourcroy. Elles y réunissent un bric à brac
chic dégoté sur les blogs, véritables mines à trésors,
ou chinés dans des magasins qu’elles affectionnent
ou qu’elles découvrent par hasard. Maroquinerie,
bijoux, vaisselle, objets insolites, le tout de qualité :
de grandes marques telles que Sentou ou La Petite
Mendigote côtoient les créations originales de gra-
phistes prometteurs ou de jeunes talents, comme les
exquises broches sur bois de la créatrice espagnole
fondatrice de la marque Depeapa. On pénètre ici
pour toucher le cuir précieux d’un très enviable sac
Nat & Nin, et on découvre les inventions de ceux dont
tout le monde parlera demain. C’est d’ailleurs le but
avoué des Cocottes en Papier : « On avait envie avant
tout de partager nos coups de cœur. On a installé
notre bureau à l’arrière pour notre job de graphiste,
mais on voulait se diversifier ; devant, on joue un peu
à la marchande ! ». Et on trouve quoi, comme idées
cadeaux ici ? De tout, de l’unique, de l’original. Même
le coin Kids laisse pantois, entre frises murales
géantes et sets de table à colorier, doudous «hype»,
bavoirs esprit liberty, appliques murales en forme
d’arbre ou de voiture… Et puis un calendrier per-
pétuel, des cartes de vœux, des pochettes Iphone
signés Barnabé aime le café, les foulards en soie de
la petite marque danoise qui monte qui monte, Beck-
sondergaard… Dans une ambiance cosy et fun, les
Cocottes en Papier apportent une bouffée d’art au
cœur d’un quartier qui en manque parfois. Ne frap-
pez pas, entrez !
7, rue de Fourcroy. Tél. 01 77 17 09 93
www.les cocottesenpapier.com
http://lescocottesenpapier.typepad.fr
Facebook : Le Comptoir des Cocottes
Twitter : @Cocottes_Minute
© D
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les bons plans Texte Cécile Grandcour
HuashisUne fête de Pâques enchanteresse
envie de nouveauté, de créativité, d’originalité ?
Pour Pâques, huashis va vous combler.
Tout en restant dans l’élégance propre à cette cho-
colaterie haut-de-gamme, les idées cadeaux pour
la fête la plus sucrée de l’année ne manquent pas :
traditionnel œufs et cloches en chocolat au lait ravi-
ront les enfants bien sûr, mais les grands trouveront
également leur bonheur, puisqu’un festival d’inven-
tions toutes plus cacaotées les unes que les autres
devraient combler les plus exigeants. Par exemple,
l’escarpin en chocolat, à offrir à la Cendrillon de votre
cœur.
L’autre idée de génie, c’est le bouquet de fleurs
en chocolat. Emballé façon fleuriste, dans un
beau papier de soie aux couleurs vives, l’atten-
tion en ravira plus d’une… Vous imaginez ? Tout
à coup, un inconnu vous offre des fleurs… en
chocolat. Il sera parfait aussi aussi pour les
mamans (leur fête arrive à grands pas) qui vou
draient bien recevoir autre chose que la symbolique
gerbe d’œillets rouges.
Entre dragées multiciolores, sucettes chamallows
enrobées de chocolat, et bonbons ganaches saveurs
fruits, fleurs et pralinés, on retrouve chez Huashis
tous les classiques : le ballotin de rochers ou encore,
en exclusivité, les savoureuses noisettes grillées
caramélisées au lait, à se damner…
Côté salon de thé, s’ajoute aux classiques café
ristretto et chocolats chauds à l’ancienne une nou-
velle carte de boissons, plus estivale : goûtez le sirop
à l’eau de rose, et ne passez pas à côté de la citron-
nade à l’ancienne ou du chocolat frappé, qui accom-
pagnent particulièrement bien la succulente glace
artisanale.
Huashis en deux mots ? Chic et unique.
53, rue de Tocqueville.
Tél. 01 71 60 60 55
www.huashis.com
© D
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le bon art
dans la réalisation, les thèmes abordés et les maté-
riaux employés, les tableaux de zou sont résolument
modernes. Pourtant, ils semblent faire le pont entre
passé et présent. Comme un palimpseste, les diffé-
rentes couches semblent se révéler par l’action du
temps, comme autant de strates qui permettent
d’approfondir la lecture de l’œuvre. Si vous êtes déjà
passé dans une station de métro en réfection où les
carreaux retirés des murs laissent apparaître des
couches d’affiches que personne n’a jamais trouvé
bon de retirer entièrement au fil des années, qui se
superposent et s’opposent, vous aurez une idée de
ce qu’on ressent devant l’œuvre de cette artiste.
Des mots qui s’entrechoquent, surpris les uns avec
les autres, presque à leur insu, des mots qui sem-
blent se rencontrer fortuitement sur la toile, dans un
éclatement de couleurs chaudes qui se font douces
à l’œil, pour former un sens incongru, drôle ou frap-
pant, cela n’est pas sans rappeler le travail de Jac-
ques Villeglé, le grand « maroufleur » d’affiches.
Dans son travail, on retrouve avec plaisir les ins-
pirations de Zou : Basquiat pour la force des cou-
leurs, Rauschenberg pour les collages ou encore
Tàpies, l’artiste catalan qui faisait littéralement
sortir la matière de ses tableaux. Car, justement, ce
qui intéresse particulièrement cette artiste autodi-
dacte, c’est la matière, la superposition de couches
qui donne la force et le volume de ses toiles. Pour
cela, elle utilise toutes sortes de matériaux jetables
auxquels elle offre une seconde vie : papier, carton,
journaux… Les journaux surtout car, tombée dans la
presse toute petite, elle en fait aujourd’hui le support
principal de son art.
Avant de mettre la main à la pâte, Zou réalise un gros
travail de recherche d’images, de plans, d’affiches
de publicité ou de cinéma, ainsi que de matériaux en
lien direct avec le sujet traité. Après cette construc-
tion autour du thème, de la couleur et de la matière,
elle « sculpte » ces éléments pour faire surgir l’œuvre.
La technique du Mash’Up, d’inspiration internet, lui
permet l’assemblage d’informations, autour de son
thème, choisi au fil de son imagination, de l’actualité
et, bien sûr, des coupures de presse.
Il ne vous reste plus qu’à ouvrir grands les yeux.
exposition du 4 au 18 avril.
Galerie L’œil du Prince
30, rue Cardinet.
www.zou-paintings.com
ZouUNe artiSte eNtre 2.0 et rétro
Texte Marie Messager mariemessager.wordpress.com
Photo Zou
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le bon en arrière
Dans la succursale de la Banque de France, place du
général Catroux, on imagine aisément qu’y vivaient
jadis de grands seigneurs qui, dans le petit matin
brumeux, la plume au chapeau et la moustache fré-
tillante, partaient chasser le chevreuil par la plaine
giboyeuse. On se fi gure les demoiselles en corsets et
jupons festoyer aux banquets et puiser l’ivresse
dans des coupes d’or. Ses briques rouges,
son profi l sombre et ses gouttières aux
allures de gargouilles laissent même
croire que, par une nuit d’orage,
un terrible meurtre y a eu lieu et
que, depuis, un spectre décapité
hante les lieux, sa tête sous le
bras tel Saint Denis, dès que les
banquiers ont quitté leurs gui-
chets. Et bien, si l’on imagine tout
cela, c’est qu’on lit trop.
Car la réalité est tout autre. Déjà, il n’y
a plus de guichetières à hanter depuis
un bon moment : le bâtiment est en travaux.
Ensuite, les gouttières ne sont que des têtes de pois-
sons qui ne font pas du tout peur. Enfi n, tristement
pour ses 6 000 m2, personne n’y a jamais vécu. Cet
hôtel splendide ne fut édifi é entre 1878 et 1882, sur
le modèle des châteaux de Blois et de Gien, que pour
accueillir la collection d’art d’Emile Gaillard, grand
banquier devant l’éternel et notamment celui de Vic-
tor Hugo. Collection de meubles, bibelots, tapisseries
et tableaux dont on peut imaginer l’ampleur puisqu’il
lui fallut un bâtiment entier pour la contenir, ce que
ne pouvait plus faire les appartements de Gaillard
rue Daru (qui devaient eux-mêmes être d’une taille
coquette). À la mort de celui-ci, en 1902, qui n’était
pas seulement un spéculateur mais aussi le meilleur
élève de Chopin, une fois sa collection dispersée par
Drouot, des billets de banque s’installèrent en
1919 entre ces murs après que la Banque
de France les eût rachetés. Malheureu-
sement, on ne peut plus, jusqu’en
2014, mettre le pied dans cet hôtel
depuis qu’il a été décrété qu’il
n’était pas assez rempli (un cer-
tain fonctionnalisme adminis-
tratif exige que tout espace soit
optimisé) et qu’on allait donc y
fourrer la Cité de l’économie et de
la monnaie, musée pédagogique et
ludique, sorte de Cité des sciences
des sous pour montrer aux enfants
comment c’était du temps où il y avait
encore de l’argent. Suspense donc.
L’info bonus qui va dégoûter plus d’un habitant du
17e : l’hôtel Gaillard a failli devenir la mairie de l’ar-
rondissement au début du XXe siècle, ce qui aurait
été plus classe, plus central et plus agréable quand
on va chercher sa carte d’identité. Et puis non, la
mairie est restée dans les Batignolles en valorisant
le fonctionnel sur le gracieux, le moderne sur l’histo-
rique, le vilain sur le sublime.
Un palais pour mon argent !
Texte Marie Messager www.mariemessager.wordpress.com
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le bon job Texte Marie Messager www.mariemessager.wordpress.com
Photo DR
dans la grande famille du Grand journal, je demande :
le chargé de production. Bonne pioche.
Thomas, 28 ans, qui traîne ses sneakers dans le 17e
depuis ses 7 ans, rien que ça, a le job qui fait rêver
la moitié de la France : parce qu’il travaille sur la
plus grosse audience de l’access prime time, parce
qu’il a eu pendant deux ans le bureau à côté de
celui de la miss météo (Pauline puis
Charlotte), parce qu’il a déjà serré
la main de Jay-Z, fait une blague
à Steve Carell et vu Shakira se
déhancher à 10 mètres et qu’il
part tous les ans à Cannes
fouler le tapis rouge avec
une coupe de champagne à
la main (et accessoirement
travailler comme un forcené).
Mais les filles envient surtout son
job parce qu’il a déjà effleuré acci-
dentellement Yann Barthès, et qu’effleurer
accidentellement Yann Barthès, c’est le rêve ina-
voué de millions de filles et même de femmes d’un
certain âge. Rien de plus simple, en fait, puisqu’il a
commencé par travailler dans l’équipe du Petit jour-
nal. Depuis l’année dernière, resté dans la grande
maison, il tient le rôle d’une sorte de chef d’orchestre
qui permet à l’émission de se dérouler correctement.
Sans lui, dans un orchestre, ça serait la cacophonie
(ou de la musique très expérimentale) et, à la télé, ça
serait juste du grand n’importe quoi. Le Grand Jour-
nal, c’est pour la partie jour, car, tel Bruce Wayne, il
mène une double vie. Fourmillant d’idées (certaines
rumeurs disent « une par minute »), il développe, le
soir et le week-end, ses propres projets au sein de
V.O. Films où il est producteur associé avec Sarah
Coutausse, rencontrée sur les bancs de l’ISCOM.
La volonté de faire des films est
là depuis longtemps. Avec des
copains de lycée et du 17e, autant
de comédiens, monteurs, réali-
sateurs, il crée il y a quatre ans
une association : Les Copains
contents (parce qu’ils sont
copains et qu’ils sont contents).
Au sein de cette structure, il
écrit et produit des petits films,
de l’institutionnel au loufoque, avec
toujours ce credo : s’amuser et étonner.
Avec VO Films, il coécrit et produit la der-
nière publicité, chaude et frappante, pour la lutte
contre le Sida, dans laquelle joue l’irrésistible
actrice de Plus belle la vie, Dounia Coesens. En pro-
jet : une série avec le comique Redouanne Harjane, le
concours de courts métrages d’Audi, le prochain clip
d’Arthur H. Et bien d’autres choses, car cette tête
bien faite ne manque ni de volonté, ni d’imagination.
Du Petit au Grand journal
CiNé CiNéMa, tChi tCha
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les bons shops
© D
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Texte Cécile Grandcour
Timeless AestheticVotre beauté vous appartient !
aujourd’hui, hommes et femmes accordent de plus
en plus d’attention à préserver leur capital santé
et beauté. Mieux vivre, lutter contre les signes du
temps font quasiment partie de leur quotidien, de
leur hygiène de vie.
Quelles sont leurs attentes ? L’essentiel, tout sim-
plement : des soins offrant des résultats visibles,
rapides, pour un budget abordable. Si la précision et
l’efficacité de la médecine ou de la chirurgie esthé-
tique attirent, elles font néanmoins peur : les risques
existent toujours, la douleur post-opératoire, et le
budget empêche bien souvent de franchir le pas.
Alors quelle alternative pour être belle sans souffrir ?
Timeless Aesthetic a développé un concept inédit de
centre esthétique et anti-âge. Résultat : un nouvel
espace au cadre élégant, récemment refait à neuf
dans une ambiance design fuchsia et blanc, met la
technologie au service de la beauté.
À la convergence de la médecine esthétique et de
l’institut de beauté classique, ces centres offrent
des solutions personnalisées, globales, et surtout
des résultats visibles et probants. Pour tous les
soins Timeless Aesthetic , il existe un « avant »
et un « après ». Timeless Aesthetic travaille
à l’échelle internationale, en direct, avec des méde-
cins, des chercheurs, des laboratoires et des fabri-
cants d’appareils de soins esthétiques et de pro-
duits cosmétiques pour sélectionner les appareils
les plus novateurs, les protocoles de soins les plus
performants et les plus sécurisés. À la carte, vous
trouverez le révolutionnaire dermolissage, qui vous
fera une peau de bébé. Peaux mixtes, grasses ou à
tendance acnéique (pores dilatés, boutons, hypersé-
borrhée…), ridules, hyperpigmentation, peaux déshy-
dratées ou très sèches retrouvent miraculeusement
leur beauté.
Les autres soins spectaculaires ? La réjuvénation
avec le Led, pour une peau raffermie, embellie et
rajeunie, l’amincissement avec le Kuma Shape, qui
redessinera vos courbes, mais aussi les soins tradi-
tionnels, tels que la dépilation longue durée, le blan-
chiment dentaire, et un espace manucurie. Outre
l’excellence des techniques proposées, une équipe
d’esthéticiennes triées sur le volet et passionnées
de soins chouchoutent leurs clients !
73 bis, avenue Wagram
Tél. 01 44 40 28 90
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les bons shops Communiqué Pascaline Lechene
Legendre IdéalResto nouvelle cuisine rue… Legendre !
Legendre idéal, au delà du brillantissime jeu de
mots, est le restaurant qui manquait dans le quartier
des Batignolles : ultra, design, melting pot, et pro-
posant une cuisine bistronomique. Un peu un resto
designomique, en somme.
Ambiance melting pot classe-décontractée, on y
croise à l’intérieur aussi bien des trentenaires en
bande de potes que des familles, couples, grand-
mères, collègues… bref, tout un monde hétéroclite
qui s’y côtoie de façon naturelle, et la mayonnaise
prend étonnamment bien, à l’image du quartier des
Batignolles.
La déco est sobrement moderne, feutrée dans la
lignée des bars à cocktails cachés si prisés.
L’assiette – on y vient ! – est succulente et d’une
finesse de pro. Après le mojito d’usage, spécialité du
bar, on se concentre sur la carte du restaurant. Les
plats changent très fréquemment, au gré des sai-
sons et humeurs du chef, et les noms aux envolées
lyriques ls rendent particulièrement alléchants. Pas
de panique, si l’on hésite, l’équipe est plus que ravie
de nous aider à choisir en décrivant par le menu la
composition et préparation de chacun.
Côté recommandations, vous devez goûter la spé-
cialité qui ne disparaît jamais de la carte : le burger
idéal. A tomber, et on commence à s’y connaître en
la matière dans Paris. Autrement, jetez-vous sur le
risotto, réussi à la perfection, les coquilles Saint-
Jacques (énormes) ou le tartare de daurade, s’il
figure sur le menu du moment.
Pour ne rien gâcher, le rapport qualité/prix est assez
bluffant : compter environ 50€ pour les intraitables
gourmets entrée-plat-dessert-vin voire apéro, fran-
chement, je dis yes. Dans le foisonnement d’adresses
du quartier, celle-ci est une super surprise pour se
faire un vrai-faux gastronomique : présent dans l’as-
siette, la prétention guindée en moins.
Ah, dernière chose, le gérant qui vous accueille res-
semble à Romain Duris. Je dis ça…
92, rue Legendre
Tél. 01 46 27 15 18
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Du mardi au samedi 12h-15h / 19h30-00h,
dimanche 11h30-16h
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le bon homme
Comme tout le monde, arnaud Le Guilcher a écrit
son premier roman pour en remontrer à une ingrate
après une claque sentimentale. trois ans après le
succès d’En moins bien chez Stéphane Million édi-
teur, c’est Pas mieux – la suite, aussi barrée – qu’on
annonce en version de poche. Un prétexte légitimis-
sime pour évoquer le parcours de cet écrivain ovni,
dont l’œuvre est au réalisme littéraire ce que les
ewoks sont à la planète tatouïne… en pire.
Il travaille depuis 15 ans pour le label Barclay. En
Mars 2009, quand l’éditeur Stéphane Million propose
à Arnaud Le Guilcher la publication de son travail de
« scribouilleur » (revendiqué), le jeune homme est le
premier abasourdi. C’est Yves Simon – avec lequel il
a collaboré chez Universal sur l’album Rumeurs – qui
a joué les intermédiaires. On a connu pire comme
bénédiction, non ? De sources recoupées, l’histoire
de ce bras cassé embarqué dans des tribulations
épiques incluant décès par morts violentes et glis-
sements de terrains ultra-médiatisés suite à son
plaquage par une gueuse aux mensurations de man-
nequin, couvait son potentiel. Rien de choquant à
ce qu’une suite, se déroulant quinze ans plus tard,
se soit illico imposée. Je vous la fais courte ? Dans
le deuxième opus, notre jeune femme très inspirée
revient un beau matin avec le fils adolescent de
notre Prix Nobel… Pourquoi se priver alors de nou-
velles embardées ?
Mais revenons à nos moutons. Bien avant d’habi-
ter le quartier des Batignolles, Arnaud Le Guilcher
jouait de la guitare et vivait en Bretagne. Hyperactif,
le jeune homme de 37 ans – qui écrit également des
chansons dans les rares fenêtres de tir de son emploi
du temps – travaille en parallèle à l’image d’artistes
musicaux bien en place comme Marc Lavoine ou
Renan Luce. Quand on a un jour participé, humble-
ment mais quand même, à la direction artistique
d’albums de monstres sacrés comme Alain Bashung
ou Noir Désir, on est tombé dans la potion magique,
non ? Total : auprès du dessinateur Joann Sfar
Texte Antonin Delimal
Photo Benjamin Cayzac
ArnaudLe Guilcher
iNVeNteUr d’hiStoireS foLK fUrieUSeS
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– réalisateur en 2005 du clip Tes lacets sont des
fées pour Dionysos – Arnaud Le Guilcher développe
aussi son goût pour la bédé. Mais qui l’ignore ? La vie
est une question de priorités, ou bien ? Normal que le
trublion soit aujourd’hui surtout attelé à l’adaptation
déjantée de ses récits idoines pour le cinéma. Si ses
lecteurs seront en reste ? Loin de là, qu’on se rassure :
un projet littéraire à mille bornes des précédents est
déjà en préparation, me glisse mon camarade… Voilà
qui est parfait ! Mais comment ça motus ?…
arnaud Le Guilcher
Pas mieux (Stéphane Million Éditeur)
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le bon artisan
au 54 rue la Condamine, se niche, côté jardin, l’ate-
lier de Sophie de Courtis, céramiste membre de
l’association Carré des Batignolles. Côté rue, c’est
une galerie ouverte aux passants, aux voisins, aux
amis. Un long établi, trois tours, deux fours électri-
ques, des pains de terre et de porcelaine et quelques
seaux emplis d’émaux côtoient joyeusement les piè-
ces tournées.
Après avoir participé à la création d’expositions
scientifiques à la Cité des Sciences, avoir fait de la
poterie son métier, « une passion autant qu’un art
de vivre », Sophie de Courtis se prend d’amour aussi
pour la céramique. « Créer des céramiques revient à
mener des expériences, à chercher avec patience et
détermination, à explorer et travailler beaucoup mais
cela implique, au-delà ou en deçà de la céramique à
proprement parler, d’inventer aussi des manières de
faire, et sans doute d’être », confie-t-elle.
La terre que Sophie travaille le plus ? La porcelaine
tendre, pour sa blancheur, sa translucidité, et la
douceur du kaolin (argile blanche à la base de la
fabrication de la porcelaine), qui caresse les mains
pendant l’étape du tournage. C’est aussi la plus diffi-
cile à travailler : « C’est une pâte très exigeante, sans
beaucoup de plasticité, ce qui suppose un geste sûr.
La porcelaine a d’ailleurs une forme de mémoire du
geste : après la cuisson, elle peut exprimer un état du
tournage antérieur à l’état final, dont elle aura gardé
la trace. Pour les très grosses pièces, j’utilise le grès,
en particulier un grès de Saint-Amand. Le grès por-
celainique est arrivé aussi depuis peu sur mon tour,
et il combinera peut-être les qualités de l’une et de
l’autre…»
Cette passion, Sophie de Courtis a à coeur de la par-
tager ; d’ailleurs après avoir appris la céramique,
certains élèves choisissent d’en faire leur métier.
« Mon savoir-faire de céramiste, en tournage et en
fabrication des émaux, j’ai le désir de le transmettre.
C’est un enseignement délicat car la céramique place
ces élèves déjà avancés en âge dans des attitudes
nouvelles, éventuellement bouleversantes, par rap-
port à leur vie quotidienne. Il n’y a pas d’immédiateté
dans la réalisation d’une pièce, mais au contraire un
apprentissage, des étapes successives, où le temps
joue, et ce n’est pas toujours facile à accepter. Abor-
der la céramique signifie cesser d’être dans la per-
formance, et surtout être dans le ressenti, et c’est un
peu contraire à l’époque… Revenir au toucher, tout
simplement, est la chose que j’ai parfois à faire réap-
prendre, tout comme retrouver des formes de pré-
sence, d’intensité de présence. La terre est vivante,
la relation avec elle l’est aussi, on ne peut pas faire
semblant d’être là : corps, sens et esprit sont enga-
gés ». Bref, Sophie nous offre d’apprendre bien plus
qu’un simple passe-temps artistique, un retour
nécessaire aux fondamentaux, et une possibilité de
se retrouver soi-même.
Sophie des Courtis
54, rue la Condamine.
Tél. 01 74 30 07 92
Sophiede Courtis
La CéraMiQUe C’eSt faNtaStiQUe !
Texte Cécile Grandcour
Photo Carré des Batignolles
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Pascaline Lechêne
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Communiqué Pull In
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Photographe
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© Alexandra Lloveras
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le conte est bon
Je m’en vais par cette belle journée printanière vous
conter l’histoire de deux photographes de mariage.
Vous croyez vraiment que je vais garder ce ton à
l’eau de rose ? détrompez-vous. Car les images de
Sonja et alexandre ne s’y prêtent pas. elles n’ont rien
des clichés « clichés » de jeunes couples à poses
figées, entourés de la famille et des témoins sur les
marches de l’église…
Loove Photograhy, c’est la rencontre entre l’univers
de la mode et celui du mariage. Entre Alexandre, pho-
tographe professionnel, et Sonja, qui a fait ses armes
matrimoniales à New York pendant huit ans. Une
simple discussion à une soirée, et l’idée était née :
Sonja, « à fond dans le mariage depuis toujours »,
propose à Alexandre de s’associer. Lui reste scep-
tique : la cérémonie classique en grandes pompes
ne fait pas vraiment partie de son univers artistique.
Et pourtant, il se lance : ça commencera d’ailleurs
par la photo des pompes de jeunes mariés, un cliché
qui symbolise bien l’esprit vintage et moderne des
images réalisées par nos deux acolytes.
Car Sonja axe beaucoup son regard sur les détails :
elle est l’œil de lynx de l’équipe, adepte des accessoi-
res décalés qui font la différence, quand Alexandre
s’avoue l’as de la mise en scène et de la composition.
Une aubaine quand les modèles sont des amateurs…
Résultat, ils obtiennent des images fortes, comme
celle du couple traversant la rue, clin d’œil à la cou-
verture de l’album Abbey Road des Beatles, ou encore
celle de la mariée en robe blanche accesoirisée d’un
perfecto.
«Les gens ne veulent pas avoir le même album que
leurs parents il y a des années, ils sont plus ouverts et
cherchent vraiment autre chose», confient Alexandre
et Sonja. Du coup, le bouche-à-oreille suffit à leur
faire de la pub, et ça marche. « C’est dû aussi à tous
les blogs de mariage qui proposent quelque chose de
différent, mode et rock. Tout ça est très américain
mais cette vague arrive peu à peu en France ». Le
thème phare du moment ? « Le vintage, le rétro… et le
photo booth, grâce auquel les mariés s’immortalisent
eux-mêmes à l’aide d’une télecommande, sur le lieu
Texte Annabelle Ruchat
Photo Loove Photography
LoovePhotographyLe MariaGe VU SoUS UN aUtre aNGLe
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de leur mariage, mais dans notre décor, nos acces-
soires, avec nos flash et notre mise en scène. Ils se
lâchent complètement, ça a beaucoup de succès.»
Loove Photography propose également des « Save
the date » : un faire-part de mariage, tout simple-
ment, mais en plus fun. Des photos, toujours dans
le même esprit, associées à des petits mots comme :
« Après une lutte de longue haleine, Boris a fini par
demander ma main ! ». Ca nous change du tradition-
nel « Mr et Mme Pouët pouët on l’honneur de vous
faire part de…»
www.loovephotography.com
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le bon agenda Agenda des manifestations culturelles
Photo
L’exposition de Samuel Bollendorff, à la Galerie Photo
Fnac des Ternes vous arrache les tripes et vous ouvre
les yeux, dans tous les sens du terme.
Jusqu’au 5 juin, à la galerie photo Fnac, 26, avenue
des Ternes.
Opéra
La Traviata
Retransmis depuis le Metropolitan de New-York, en
HD et son 5.1, Soirée Opéra depuis New-York, sur une
musique de Giuseppe Verdi dirigée par Fabio Luisi,
dans une mise en scène de Willy Decker. Avec la
célèbre Nathalie Dessay, Matthew Polenzani, Dmitri
Hvorostovsk …
Le 21 avril à 19h. Tarif unique : 30 €.
Club de l’étoile
14, rue Troyon.
www.clubdeletoile.fr
Peinture
Zou
Artiste peintre en techniques mixtes, Zou marie
toutes sortes de matériaux autour d’un thème
choisi,
inspiré de son quotidien : le bonheur, l’amitié, l’amour,
la tolérance, la femme… Ensuite, elle y associe des
articles de presse, des matières et des couleurs
chaudes de la terre. Tous ces matériaux (cendres,
journaux, carton…) que l’on aurait tendance à jeter,
elle essaye de leur donner une seconde vie, un
second regard…
Du 4 au 19 avril
Galerie L’Oeil du Prince
30 rue Cardinet
75017 Paris
Tél. : 01 42 26 50 49
www.loeilduprince.com
Concerts
NO MAD ? + 1ère Partie Denis Péan
No Mad ? nous livre un Road Movie Fantastique à
l’occasion de la sortie d’Eldorado, son troisième
album, qui rassemble onze pièces musicales,
fantastiques ou psychédéliques, mis en scène
comme une série de courts-métrages. Quant
à Denis Péan, chanteur du groupe Lo’jo, sur
les routes depuis vingt ans aussi bien dans les
30 — 17 31 — 17
le bon agenda Agenda des manifestations culturelles
grands festivals sur tous les continents que dans les
gargotes fanées de mondes incertains, il s’aventure
seul au piano, à l’harmonium indien, pour des slams
habités d’existences farouches…
Le 17 avril à 20h00 à l’Européen, 5, rue Biot.
www.no-mad.org
www.la-curieuse.com
Klezmer Nova
A l’occasion de la sortie du nouvel album de Klezmer
Nova, L’Entre-Deux, ils reviennentt pour 3 concerts
à l’Européen. Leur musique s’est toujours nourrie
des apports musicaux des régions où vivaient les
artistes. Poursuivant cette tradition, Pierre Wekstein,
après quatre ans passés à l’île de la Réunion, revient
avec un nouvel album pour Klezmer Nova.
Du 01 au 03 avril 2012, dimanche 16h puis 20h30, à
l’Européen, 5 rue Biot
www.klezmernova.com
Louis Ville + 1ère Partie Delphine Volange
Tom Waits, Arno ou Arthur H pour le timbre de la
voix, Brel pour l’émotion, le frisson et la force de
l’interprétation.
Bashung pour la flamboyance du désespoir,
les écorchures et l’art de la dérision, autant
d’éloges usées au fil des années par les
plumes expertes des critiques pour souligner le
talent et la singularité de Louis Ville. La chanson
française a un avenir.
Le 10 avril à 20h00 à l’Européen, 5 rue Biot.
Exposition
Rebecca Petry
Attention, derniers jours pour découvrir cette artiste
hors du commun, qui questionne la sexualité féminine
à travers ses peintures figuratives, sans tabous mais
sans vulgarité non plus.
Jusqu’au 7 avril, à la Galerie Courcelles Art
Contemporain.
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Tél. 09 82 33 20 16
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les bonnes adresses Régie publicitaire
charles@lebonbon.fr
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TIMELESS AESTHETIC
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HUASHIS CHOCOLATS
53, rue de Tocqueville
Tél. 01 71 60 60 55
KA INTERNATIONAL
4, rue Vineuse - 75016
Tél. 01 45 20 04 00
MARY CORSE
8, rue Nollet
Tél. : 09 67 04 91 03 - 06 88 85 67 84
FLEUR DELANGLE
34, rue Bayen
Tél. 01 44 09 80 50
BOUCHERIE 44
44, rue des Moines
Tél. 01 42 63 96 55
KHOL RESTAURANT
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Tél. 01 42 26 14 54
GLADY’S
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29, rue La Condamine
Tél. 01 43 87 76 58
ROUGE PASSION
14, rue Jean-Baptiste Pigalle - 75009
Tél. 01 42 85 07 62
PHOTO UP
13, rue Brochant
Tél. 09 50 91 81 83
PARIS NEUILLY IMMOBILIER
167, boulevard Pereire - Tél. 01 40 55 07 77
25, rue Jouffroy d’Abbans - Tél. 01 56 79 50 00
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