boÎte À outils - a'urba · 2019. 7. 16. · boite À outils outils de programmation &...
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BOÎTE À OUTILSoutils de programmation & d’agencement
au service de l’aménagement
Cahier 6GUIDE DE PROGRAMMATION
BOITE À OUTILSoutils de programmation & d’agencementau service de l’aménagement
SOMMAIRE
8 objectifs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
Outils pour favoriser l’eau & la nature dans l’espace public . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
Outils pour libérer l’espace public et renforcer la politique de stationnement métropolitain .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
Outils pour concevoir des lieux capables d’évoluer . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
Outils pour ponctuer l’espace public de lieux de pause . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24
Outils pour favoriser le maillage des circulations pédestres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28
Outils pour choisir les bons aménagements de sécurité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36
Outils pour intégrer dans les pratiques le juste-coût & la récupération de l’existant . . . . . . 40
Outils pour favoriser la participation et expérimenter . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46
4 - Guide de programmation - Boîte à outils
8 OBJECTIFS
gérer les eaux pluviales
- 3°
développer des ilots de
fraîcheur
nature + eau
pour apaiser le quartier
penser un espace public
inondable (si besoin)
intégrer en amont la prise en
compte de la trame verte & bleue
intégrer la gestion de l ’eau au
delà du périmètre de projet
> bassins versant
> continuités écologiques
se servir des ambiances procurées par
la variété des espaces verts longeant la voirie(squares, parcs, jardins, espaces verts privés des copropriétés etc.)
rendre visible l ’eau
et ses accès
veiller attentivement à l ’interface
ville-nature
favoriser au maximum
la cohabitation
nature/technologie
penser la place de l’eau dans les ZA/ZI
(bassin rétention/agrément/noues, etc.)
l ’arbre comme élément d ’agrément,
élément identitaire (point de repère, patrimoine etc.),
élément de confort (ICU, adaptation au changement
climatique, santé etc.)
concevoir en fonction des masses boisées
jouer avec les dénivelés
(talus, fossés, buttes) etc.laisser de la place pour la
végétation spontanée
accueillir la biodiversité
> épaisseur des berges naturelles
prendre en compte
le paysage à grande échelle dans les aménagements
choisir des matériaux perméables et laisser
apparaître la végétation spontanéemettre en place des chaussées drainantes
planter en alignement
pour souligner les dispositifs de mails
et les espaces plutôt circulés
végétaliser en bosquet et strati�é
les lieux de pause
végétaliser les surlargeurs végétaliser les pieds de façadescréer des saillies de trottoirs végétalisées> gestion des eaux pluviales (jardin de pluie)
> sécurisation du piéton
gérer les eaux pluviales
> bande plantée
> noue
favoriser les surfaces perméables
> stationnement
> voie piétonne / cyclable
> lieu de pause
planter dès que possible
> accompagner les clôtures avec du végétal
> renforcer le végétal « privé »
privépublic
modeler le terrain pour obtenir des
limites public/privé qualitatives
(fossés, noues, talus, etc. plantés)
dans les secteurs adaptés, mettre
en place des systèmes intégrés de
gestion de l ’eau participant à la
dé�nition d ’un paysage plus
qualitatif
>bassins
aménager la voie par rapport au
cours d ’eau :
> surface d ’extension des crues
> surfaces praticables
au moins 1 place/5 dédiée à
un espace de plantations
�����
+
concentrer l'aménagement
sur les espaces les plus fréquentés
anticiper l'évolutivité
de la végétationanticiper l'évolutivité
de la végétation
planter le lieu de pause sur le
parcours
planter en fonction du milieu
(espèce végétale + mode
d'implantation)
planter en continuité de la
végétation existantevéri�er la présence de risque
inondation / incendie pour planter
en conséquence
faire intervenir une végétation
spéci�que pour marquer un lieu
véri�er le bassin versant auquel
appartient l'espace public
programmer l'espace public comme
micro- bassin versant
préciser le type de
gestion pluviale attendu
préciser les proportions d'espaces
perméables / poreux / imperméables
+- -
les arbres isolés =
repères sur le parcours
es arbres d'alignement = affirmer la
continuité du parcours
Les arbres en bosquets = ombre +
biodiversité
aménager les ombres en même
temps que les arbres
gérer les espaces plantés
en fonction de l'intensité d'usagestrati�er la végétation
rythmer le parcours par les
plantations favoriser une végétation �ltrante
préférer une bande plantée à une
fosse de plantation
planter pour protéger du vent planter entre les points
d'approvisionnement et
d'évacuation des eaux
aménager les pentes de l'espaces
public
favoriser les espaces perméables et
poreux
prévoir un système d'arrosage
adapté en cas de faible pluviométrie
aménager la végétation spontanée
1 - Favoriser l’eau et la nature dans l’espace public
encourager le stationnement
résidentiel foisonné
pour gagner de la place,
savoir hiérarchiser les modes
selon les besoins
pour optimiser l ’espace,
élargir et / ou abaisser les trottoirs
... et en fonction de ce nouveau paradigme,
diminuer ponctuellement/occasionnellement
la place des véhicules moteursrepenser les modèles
> favoriser une faible utilisation de la
voiture, au pro�t des TC et des modes doux
X
V
compenser / mutualiser /
foisonner
rationaliser le stationnement
sur l ’espace public
structurer l ’espace public
>espace de respiration
>végétation
>point de repère
contrôler/réguler le stationnement
x
développer le stationnement 2 roues
aligner le mobilier urbain
nécessaire
organiser / réguler
le stationnement sur chaussée aux HC
> à la place des voies bus
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21 B
US
BU
S
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organiser / réguler
le stationnement-minute
ou l ’aire de livraison
prévoir des emplacements
réservés
pour la technique(ordures ménagères, livraisons,
compteurs etc.)
favoriser l ’utilisation du
marquage au sol
(aplats de peinture, logos etc.)
aménager le stationnement
en pensant à sa gestion efficace & réversible
pk
sillo
rdc > 3m
implanter des bandes mixtes et modulables
stationnement VP
stationnement 2 roues
lieu de pause/station TC
plantations (bacs)
espace poubelles
aire de livraisons
aire de jeux
terrasseterrasse
plantations (bacs)
borne wi�/rechargement
fontaine à eau
implanter des bandes mixtes
> stationnement/arrêt minute
> plantations en bacs
> extension trottoirs, etc.
pour des questions de lisibilité,
aménager de manière minimaliste
organiser le stationnement sur rue
> privilégier le stationnement longitudinal
favoriser la �uidité et la continuité
des sols via un plateau partagéne pas démutiplier à outrance les
potelets & la signalétique(à minima, mutualiser les appuis)
X V2 - Libérer l’espace public et renforcer la politique de stationnement métropolitain
penser à la gestion temporelle de la voirie> différentes affectations des voies selon les heures (HP/HC)
> sens de circulation variables
> adaptation des vitesses etc.
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aménager des espaces polyvalents & révérsibles
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en jouant sur les heures de la journée,
les temps de la semaine,
proposer des lieux adaptés aux usages
et du confort pour tous
étendre les principes
du secteur « projet » au contexte
environnant (si possible)
> court, moyen & long termes
penser la conception des espaces publics en lien
avec le phasage opérationnel
puis les temps du chantier
prendre en compte la capacité d ’évolution de la nature
(risques inondations / glissements de terrain / pousse
de la végétation etc.)
implanter des bandes mixtes et modulables
prévoir une voie impaire
(3° ou 5° �le)aménager une
�le réversible
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3
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modi�er l ’affectation des voies
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BU
S
stationnement VP
stationnement 2 roues
lieu de pause/station TC
plantations (bacs)
espace poubelles
aire de livraisons
aire de jeux
terrasseterrasse
plantations (bacs)
borne wi�/rechargement
fontaine à eau
pour anticiper l ’apaisement des
quartiers, et selon le plan de
circulation, penser à mettre en place
une priorité à droite
prendre en compte les espaces publics autour des
délaissés infrastructurels (rocade, voies ferrées etc.)
et la capacité d ’évolution de certaines infrastructures
à plus long terme
espace deprojet
connecteuraménités
penser aux mutations de l ’urbain
pour le prolongement ou
l ’adaptation de l ’espace public
travailler des lieux
d ’intensité d ’usages>micro-centralités
>carrefours
>pôle multimodal
> porte d ’entrée des ZAE
préverdir / planter /
équiper les délaissés
et concentrer sur
l ’espace public de la
voirie l ’essentiel
penser à une desserte efficace logistique et en TC
des ZA : affectation des voies différentes selon les
heures
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TCSP :
6h30-9h30
17h-19h30
logistique :
le reste du temps
prévoir un traitement évolutif
> ouvert aux usages
> préservation de la biodiversité
pour mieux réguler,
favoriser l ’infostructure
et tous les outils de régulation
@
identi�er des surlargeurs pour créer de
nouvelles aménités(lieux de pause, espaces plantés en bosquets etc.)
permettre l ’appropriation de délaissés
en attente d ’aménagement
> lieux de pause et d ’expérimentation
implanter des bandes mixtes
> stationnement/arrêt minute
> plantations en bacs
> extension trottoirs, etc.
créer de la perméabilité espace public/espace privé
pour favoriser des occupations différentes de l ’espace
selon les moments de la journée et ses usages> rôle des rez de chaussée des programmes adjacents
> traitement des clotures
public privé
promouvoir un espace public expérimental
très évolutif
zone de test
reconquérir temporairement un espace> « pavement to plazas »
> « site pre-vitalization »
> « parking-day »
organiser une piétonisation
temporaire de la rue> « open streets »
> play streets »
programmer des commerces temporaires,
du mobilier urbain éphémère etc.>pop-up retails/cafés
>food trucks
>chair bombing
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3 - Concevoir des lieux capables d ’évoluer
implanter des lieux de pause / aires de jeux
sur les larges trottoirs,
les trottoirs élargis sur la chaussée,
à proximité des endroits adaptés
(équipements, services, TC etc.)
SN
organiser les lieux de pause
sur les trottoirs généreux et
bien orientés
penser au plan de circulation & de
régulation pour identi�er la
localisation des endroits
appropriés
>croisées des chemins
> quartiers apaisés
etc.
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cat B projet
espace apaisé
cat B standard
(hors secteur de projet
/à apaiser à terme)
identi�er la stratégie d ’apaisement des quartiers
>lieux de pause prioritaires
mettre à pro�t l ’appropriation de
délaissés en attente d ’aménagement
pour implanter des lieux de pause et
d ’expérimentationaménager avec des lieux de pause
>les espaces publics constitués,
identitaire d’un lieu, d’un quartier etc.
>les espaces de transitions
>les espaces à proximité d ’aménités
etc.
CATA
CAT B
implanter des lieux de pause à l ’interface
de deux voies,
en utilisant les sur-largeurs générées aux
carrefours
utiliser les bandes mixtes
pour localiser des lieux de pause
accompagnés de plantations en bacs
(forme d ’extension des trottoirs plantés)
créer des lieux de pause
dans des endroits stratégiques
>surlargeurs dans tissus
résidentiels
>espaces plantés
>abords équipements et
centralités
penser à des « arrêts »
le long du parcours dans les secteurs de nature :
porte d ’entrée/point info touristique/vues/�ore
particulières/lien TVB etc.
inventer un nouveau type
d ’espace public
dans les tissus résidentiels
pour créer des espaces partagés
> mobiliser les délaissés, les
bandes
> les raquettes etc.
cat C
cat Bligne multimodale
pole multimodal
implanter des lieux de pause autour/au sein
des espaces multimodaux
planter
en bosquets
strati�és
les lieux de pause
des lieux dédiés à la pause et à l ’agrément dans
les bandes mixtes :
des déclinaisons à adaptables selon le contexte
lieu de pause/station TC
plantations (bacs)
aire de jeux
terrasse
plantations (bacs)
borne wi�/rechargement
fontaine à eau
agrés/sport
espace pique-nique
plantations (bacs)
plantations (bacs)
espace deprojet
4 - Ponctuer l’espace public de lieux de pause
savoir ménager des points de repère et un
bon jalonnement pour favoriser la bonne
orientation du piéton
connecter - relier
(s ’appuyer sur les catégories B & C
principalement)
> un parcours confortable, à l ’abri des
nuisances
> la logique des raccourcis
en complément avec les parcours piétons,
favoriser la pratique du vélo
> s ’appuyer sur le réseau express (REVE)
> priorité aux intersections
assurer la priorité
piétonne et cycliste
aux intersections
aménager un plateau partagé
pour une appropriation optimale de
l ’espace public par les modes douxredonner une vraie place aux piétons sur
certains itinéraires par l ’apaisement :
> des centre-bourgs/centre-villes
>dans les quartiers résidentiels
> autour des parcs et des équipements
pro�ter de toutes les opportunités
générées par la trame viaire
pour favoriser la pratique piétonne
limiter les coupures infrastructurelles
connecter des impasses en
créant des espaces piétonniers
et des passages cyclables
mobiliser les emplacements
réservés ou les servitudes de
passage pour étoffer un
maillage doux
toujours privilégier
la continuité du trottoir
pour une �uidité des parcours piétons,
créer de la perméabilité espace public/espace privé> sol continu
> rôle des rez de chaussée
> clôtures non opaques
public privé
développer un réseau de
pérméabilités vertes et douces
(cat C) isolées de la chaussée
(cat A ou B)
CAT
B
CAT A
cat C
cat Bligne multimodale
pole multimodal
relier les quartiers
> réduire les impasses
favoriser la diversité
des parcours modes doux
aménager spécifiquement les
intersections des itinéraires doux
pour « faire repère »
> jalonnement
> traitement de sol
> plantations
penser l ’accessibilité à pied
des espaces multimodaux (et la prise en compte de la
marche dans les calculateurs d ’itinéraires TC)
justi�er une fonction de déplacement
> le long de la voie
affirmer une fonction de promenade
> itinéraire détourné (cat C)
structurer les réseaux doux à partir des
générateurs de �ux : centre-bourg,
pôles multimodaux, secteurs
d ’emplois, commerces-services-
équipements etc.
école parc
cat.
B
parc
aménager le confort du cheminement
doux par les plantations
privilégier les itinéraires indépendants
de la voie et connecter les impasses
aménager l'accès aux équipements en
affirmant des continuités de nature
programmer une signalisation
de l'itinéraireaménager des ilôts de fraîcheur sur le
parcours
mobiliser la participation habitante pour
l'aménagement de séquencess
prévoir des lieux de rafraichissement prévoir des points de vue privilégiés sur les
espaces traversésprogrammer en fonction
de l'intensité d'usage
préciser la multimodalité des modes doux
dans le temps
aménager des espaces adaptés
aux usages variables
développer une programmation
ludique pour tous
parc
PU
BLIC
/ A
- B
PU
BLIC
/ C
zone de test
aménager les bords entre
espaces publics contingus
aménager les intersections avec le
domaine privé
connecter les impasses
pour créer des itinéraires malins
nommer l'espace public
pour la lisibilité des itinéraires
faire de l' irrégularité du chemin
un atout pour son aménagement
distribuer la porosité du sol
en fonction des usages
affirmer le bord de l'espace public
comme espace de mise en scène
mutualiser le mobilier
(ex : banc + jardinière)
utiliser un mobilier mobile pour des
usages éphémères
utiliser un mobilier mobile pour des
usages éphémères
transfromer une catégorie B en catégorie C
ponctuellement
mobiliser la peinture au sol pour marquer
un itinéraire
mobiliser les places de stationnement
pour élargir un chemin
mettre en valeur les espaces traversés
5 - Favoriser le maillage des circulations pédestres
utiliser la signalisation dynamique
pour prévenir d ’un danger
> panneaux à messages variablesmaximiser la priorité des piétons et
cyclistes aux intersections
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traiter de manière
sécuritaire
les portes d ’entrée aux
quartiers apaisés
& les transitions
traiter les croisements de
manière sécuritaire
> carrefour surélevé
implanter les bons aménagement pour ralentir la vitesse
> chicane créée par du mobilier urbain
> écluse ou double écluse avec ou sans stationnement et
traversée piétonne et passage cycliste
> plateau surélevé aux points clés (accès équipement public,
lieu accidentogène, etc.)
CAT A
CAT
B
traiter les entrées de
manière sécuritaire
implanter la bonne signalétique
au bon endroit
séparer les voies douces par un
séparateur physique (traitement
paysager par ex.) pour
améliorer la sécurité des piétons
et des cyclistes
se protéger des nuisances
plate-forme logistique
favoriser
la desserte logistique tout en
conservant un espace public sûr
pour les autres modes
prévoir régulièrement des
aménagements destinés à
ralentir la vitesse automobile
renforcer la bande centrale pour réduire
la vitesse et créer des refuges piétons
> teintée ou en pavée
> plantée (arbres ou noue si voie large)
réduire la largeur de la chaussée pour
> aménager les circulations douces
> réduire les vitesses
toujours privilégier un trottoir continu et
suffisamment large
adopter une signalétique claire
et confortable pour tous les usagers
(à hauteur de vue camion aussi)
tenir compte de la traversée potentielle
d ’animaux
tenir compte de la relation au relief potentiellement
accidentogène
et des risques inondations/incendies
cat A
cat
B
marquer les seuils et les transitions pour une
identi�cation claire des intersections par
tous les usagers>géométrie du carrefour
>désencombrer l ’espace public
(éviter les interférences, les gênes)
>choix des matériaux adaptés
>identité visuelle
favoriser mais sécuriser l ’accès à l ’eau> points d ’entrées balisés, visibles
accessibilité et sécurité pour tous
6 - Choisir les bons aménagements de sécurité
pour des questions de coût,
savoir aménager de manière minimaliste
mais qualitative
faire suivant les con�gurations spatiales pré-existantes
traiter les entrées
vers les quartiers apaisés
et notamment les trottoirs préexistants
aménager un trottoir élargi
par simple marquage au sol
aménager « un seul côté »
optimiser les délaissés
(délaissés fonciers, sur-largeurs, retraits fronts bâtis etc.)
penser l ’aménagement de l ’espace public
en lien avec la programmation bâtie privée (et vice-versa)
s ’appuyer et valoriser le déjà-là
du contexte urbain(patrimoine, formes urbaines, lieux d ’intensité,
programmes etc.)
jouer avec la topographie existante
et éviter les déblais/remblais
optimiser les seuils,
et les transitions
public/privé> échanges
> intensités etc.
structurer un paysage urbain très composite
en lui redonnant une échelle au travers de
l ’aménagement de l ’espace public
traiter harmonieusement la clôture
>faire autrement
(interface avec le privé)à proximité des
équipements, associer
cours/parvis et trottoir
pour un espace public
plus généreux
aménager des vues
directes sur les lieux de
polarités en arrivant dans
le coeur de quartier
(équipements/commerces
etc.)
profiter de toutes les occasions
pour « recycler » de l ’espace>surlargeurs
>délaissés
>parvis/cours équipements
etc.
s ’appuyer et valoriser le déjà-là
du paysage existant
(masses boisées, sol, ciel, vues etc.)penser l ’aménagement en fonction de
l ’héritage historique
(patrimoine industriel / voies de chemin de
fer désaffectées etc.)
avoir une attention particulière
envers les espaces publics en frange
d ’urbanisation
(qualité du rapport à l ’espace
ouvert-naturel)
concevoir un espace public en fonction
d ’un effet vitrine (ZA, ZI, espace de nature,
équipement majeur etc.) non au sur-aménagement
partout
intégration des limites
>formes urbaines
>travail du sol
>végétalisation
etc.
souligner la qualité des grands vides
(panorama / liens)développer des percées sur le paysage proche... ...ou des vues sur le paysage lointain
aménager en fonction du sol
(présence des réseaux enterrés, de
pollution, distance des nappes etc.)
CAT A
CAT
B
7 - Intégrer dans les pratiques le « juste coût » et la récupération de l’existant
penser à recourir
à une bande mixte
utiliser peinture & logos pour
identi�er des secteurs, des parcours
aménager les nouveaux espaces publics en tenant
compte des programmes adajcents (proximité
commerces, services, équipements etc.)
> aménager une séquence
> aménager ponctuellementpenser à recourir
à des matériaux innovantsfavoriser l ’infostructure,
les nouvelles communications
et les outils de régulation
@
aménager les nouveaux espaces publics en tenant
compte des préoccupations locales des populations
implanter le logo dédié
Zone Apaisée
��
innover dans le marquage au sol
du passage piéton
proposer une créativité dans la forme, les matériaux,
le mobilier urbain, les modes de plantations, etc.
promouvoir un espace public expérimental
zone de test
concevoir un espace public exemplaire
interface public/privé
privépublic
programmer, aménager et entretenir les espaces partagés
avec les riverains
(associations/habitants etc.)
intensi�er les synérgies
programmatiques
> accueil d ’usages
> lisibilité de l ’espace
public
servicesconciergeriecommerces
pôlemultimodal
utiliser la cinétique de l ’espace
> mettre en valeur le rythme visuel des
bords (arbres de haute tige/masses boisées etc.)
chemins vicinaux / ruraux
parcellaire agricole
haies champêtres
essences spontanées
bandes enherbées
tottoir en dur
caniveau
mobilier urbain
sol imperméabilisé
X
V
structures hydrauliques
noues
canalisation enterrée
faire autrement :
penser à limiter la consommation d ’espace viaire
X
V
point d’accroche> traitement particulier
aménager pour une gestion minimum
développer l ’utilisation de la
peinture au sol
/ de matériaux peu couteux
pour identi�er très facilement
les secteurs apaisés
gérer les transitions
de « facade à facade »
permettre l ’appropriation de délaissés
> lieux de pause et d ’expérimentation
limiter la consommation d ’espace viaire
> ruban routier le + �n possible
> nivellement réduit au « strict minimum »
espace deprojet
8 - Favoriser la participation et expérimenter
Guide de programmation - Boîte à outils - 5
INTRODUCTION
Présentation de la boîte à outilsLa boîte à outils est un cahier consacré à la présentation d’outils pouvant être utilisés dès la phase de programmation de l’espace public.
Classés selon les 8 objectifs des Nouvelles modalités d’aménagement de l’espace public, cette boîte à outils renvoie directement au cahier 5 de la « fabrique », dans lequel une majorité des outils sont mobilisés pour illustrer des préconisations de conception des espaces publics (selon les 3 grandes vocations de voiries (VDD, VRP et PVD) et en fonction d’un contexte donné (les 8 situations urbaines).
La boîte à outils se lit comme un manuel pratique : en fonction de l’objectif recherché, le concepteur se dirige directement vers la partie concernée où il retrouve alors les outils de programmation à disposition (réflexions amont, les bonnes questions de bon sens à se poser au préalable) ou des outils d’agencement (aménagement, voire gestion de l’espace public). Un logo et un court texte présentent les considérations-clés à avoir en tête, classées de manière thématique.
Attention toutefois : il ne suffit pas d’appliquer des outils pour faire programme ou projet, chaque concepteur doit avoir la capacité de choisir en fonction du lieu et de son importance : il y a forcément une bonne dose d’arbitrage et d’arbitraire, de créativité qui donnent sa qualité à un programme et à un projet.
Nota bene : la planche ci-contre présentant l’ensemble des outils est disponible en format A0 (pdf) dans la ressourcerie
OUTILS POUR FAVORISER L’EAU & LA NATURE DANS L’ESPACE PUBLIC
1 - Favoriser l’eau et la nature dans l’espace public
2 - Libérer l’espace public et renforcer la politique de stationnement métropolitain
3 - Concevoir des lieux capables d ’évoluer
4 - Ponctuer l’espace public de lieux de pause
5 - Favoriser le maillage des circulations pédestres
6 - Choisir les bons aménagements de sécurité
7 - Intégrer dans les pratiques le « juste coût » et la récupération de l’existant
8 - Favoriser la participation et expérimenter
Objectif
Guide de programmation - Boîte à outils - 7
Prendre en compte la trame verte & bleue• S’appuyer sur la carte des continuités de nature du PLU 3.1 comme ressource ;• Identifier les continuités locales liées à l’eau et à la végétation ;• Concevoir un programme d’espace public qui les valorise et les amplifie.
Analyser l’interface ville-nature• Quelle proximité des éléments de nature ? Loin / proche ;• Quelle ambiance construit l’alternance du minéral et du végétal ? • Renforcer cette ambiance ? Être en rupture ?• Quel statut foncier des espaces de nature ?
Analyser les effets de la végétation existante à amplifierEnvisager l’arbre comme :• élément identitaire local à préserver ;• îlot de fraîcheur à amplifier ;• élément d’un lieu de pause ;• agrément à l’échelle du milieu public, du quartier, de la commune.
Planter en fonction du milieu (espèce végétale + mode d’implantation)• Choisir les espèces végétales en fonction du milieu (vallée / versant / plateau) ;• Stratifier les plantations groupées en fonction du milieu ;• Organiser la végétation en fonction du milieu.
Planter en continuité de la végétation existante• Amplifier la végétation existante de part et d’autre de l’espace public par les plantations ;• Fabriquer des continuités de biodiversité en stratifiant un maximum les plantations.
Se servir de la cohabitation nature/technologie• Affirmer le rôle de « porte de nature » / « porte de la ville » des zones d’activité ;• S’inspirer de l’organisation des milieux naturels pour végétaliser et gérer les eaux pluviales des zones d’activité.
Vérifier la présence du risque inondation / incendie Consulter le PPRIF / le PPRI• risque incendie : planter des espèces ignifuges / ne pas stratifier la végétation pour éviter la propagation du feu ;• risque inondation : planter pour stabiliser les rives de fossés / planter des espèces hygrophiles.
8 - Guide de programmation - Boîte à outils
Faire intervenir une végétation spécifique pour marquer un lieuIntroduire / mettre en valeur :• des espèces horticoles ;• des espèces rares ;• des espèces remarquables.
Vérifier le bassin versant auquel appartient l’espace public• L’aménagement d’un espace public doit être l’occasion d’améliorer le fonctionnement du bassin versant auquel il appartient ;• Récupérer & évacuer les eaux pluviales.
Programmer l’espace public comme micro-bassin versant• Déterminer les points d’arrivée de l’eau et les points d’évacuation ;• Déterminer le cheminement de l’eau, en lien avec les autres élements de programmation de l’espace public ;• Distribuer les points de fraîcheur sur l’espace public sur le chemin de l’eau.
Privilégier une gestion intégrée des eaux de pluie• Infiltrer les eaux pluviales au plus près de leur point de chute, lorsque la nappe et le sol le permettent ;• Stocker et restituer les eaux à faible débit vers un réseau hydrographique de surface ou à défaut vers un réseau d’assainissement.
Préciser les proportions d’espaces perméables / poreux / imperméables• Espace perméable = gestion de l’eau, infiltration de l’eau, végétation (+ piéton) ;• Espace imperméable = modes motorisés, cycles ;• Espace poreux = espace transitoire entre perméable et imperméable : modes doux. - quelle capacité de perméabilité à l’espace public ? - adapter en fonction du sol : nature du sol, pollution, etc.
Concentrer l’aménagement sur les espaces les plus fréquentés• Concentrer les moyens sur les espaces qui connaîtront les usages les plus intenses (principe d’économie de l’aménagement de l’espace public) ;• Faire attention à la gestion induite sur l’ensemble de l’espace public après aménagement.
Anticiper l’évolutivité de la végétation• Planter des sujets jeunes est moins cher et, après 3 ans, a le même effet qu’un sujet plus âgé et plus cher (principe d’économie de la plantation) ;• Prévoir l’emplacement pour un port naturel de la végétation et éviter la taille ;• Planter en fonction de l’évolution de plusieurs sujets entre eux.
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Planter le lieu de pause sur le parcours• Associer systématiquement un banc à un arbre pour l’ombre, la fraîcheur, l’agrément banc + arbre = élément de programmation à multiplier sur le parcours ;• Utiliser le platelage en bois comme élément de mobilier urbain.
Faire de la pédagogie sur les espaces naturels traversés• Signaler les espaces naturels traversés, les espèces rares, remarquables, identitaires ;• Transmettre les connaissances locales relatives à la faune & à la flore ;• Greffer des événements locaux et participatifs en lien avec cette végétation.
Nature + eau pour apaiser les quartiers• Libérer de l’espace viaire afin de le redonner à la végétation ;• Planter pour changer l’ambiance des lieux et impulser un changement des comportements (réduction vitesses etc.) ;• Planter pour plus de confort local et de nouveaux usages de quartiers en secteurs apaisés.
Créer des saillies de trottoirs végétalisées• Permettre la gestion des eaux pluviales (jardin de pluie) ;• Faciliter la sécurisation et le confort du piéton ;• Atténuer l’effet d’îlot de chaleur de la voirie ;• Optimiser l’espace viaire.
Mettre en place des chaussées drainantes• Infiltrer les eaux de surface sur place ;• Concevoir l’espace viaire comme infrastructure de gestion des eaux pluviales ;• Utiliser des matériaux innovants / matériaux perméables - poreux ;• Calibrer l’espace drainant : chaussée drainante / tranchée filtrante.
Au moins 1 place de stationnement sur 5 dédiée à un espace de plantations• Aménager le rythme de plantation (régulier / irrégulier) ;• Choisir l’espèce en fonction de l’espace disponible pour son plein développement ;• Prévoir une fosse de plantation conséquente (4m3 mini) ;• Porter une attention particulière au développement du système racinaire.
Stratifier la végétation• Aménager + d’ombre ;• Apporter + de fraîcheur ;• Organiser les massifs, les écrans visuels, les séparateurs de voirie.
10 - Guide de programmation - Boîte à outils
Exploiter les milieux fertiles existant pour planter de manière économe• Laisser la fertilité d’un milieu contaminer l’espace public ex : la ripisylve d’un cours d’eau ;• Planter pour amplifier et valoriser les espèces présentes.
Epaissir une lisière forestière• Planter en continuité pour renforcer la présence forestière ;• Planter en rupture pour souligner et valoriser la lisière existante ;• Aménager l’échelle du piéton à proximité de grands espaces plantés.
Planter en réponse à la végétation existante autour• Amplifier la végétation existante pour construire l’espace public ;• Choisir des espèces similaires ou en rupture (port / croissance / couleurs /...) pour un effet d’écho ou distinctif ;• Amplifier la fertilité des milieux ;• Faire entrer les usagers de l’espace public dans des espaces naturels existants.
Transplanter : pour un espace public jardiné• Utiliser les plantations existantes pour les multiplier ;• Marcotter ;• Replanter un peu plus loin ;• Diviser, bouturer etc.
Aménager la végétation spontanée• Multiplier les surfaces poreuses propices à une végétation basse ;• Profiter des interstices, des failles, des irrégularités de la chaussée pour aménager des plantations ;• Aménager des lieux réservés à la végétation spontanée.
Aménager les ombres en même temps que les arbresAnticiper les effets de la plantation sur l’espace public et privé, par rapport à la rotation journalière du soleil :• Plantation isolée = effet de cadran solaire (l’ombre se déplace beaucoup) ;• Plantation en massif = effet ombragé plus permanent, moins mobile.
Préférer une bande plantée à une fosse de plantation• Optimiser la stratification de la végétation ;• Favoriser une meilleure durabilité des plantations ;• Développer un milieu plus fertile.
Guide de programmation - Boîte à outils - 11
Planter entre les points d’approvisionnement et d’évacuation des eaux• Alimenter les plantations avec l’eau disponible et infiltrer l’eau sur place (ne pas la rejeter directement dans les réseaux) ;• Calibrer les fosses de plantation pour drainer l’eau et éviter sa stagnation.
Aménager une infrastructure de gestion des eaux pluviales accueillant des modes doux• Faire de l’espace public, partout où cela est possible, une infrastructure de gestion intégrée des eaux pluviales (fossés, noues, bassins) ;• Y aménager les modes doux en surface (piétons, cycles, ...).
Planter pour protéger du ventPour un meilleur effet brise-vent :• Planter perpendiculairement au vent ;• À employer notamment sur des espaces publics orientés est-ouest ;• Stratifier les plantations.
Favoriser une végétation filtrante• Traiter les eaux de voirie + aires de stationnement ;• Traiter les eaux récupérées (toitures, façades, jardins privés, ...) ; - choisir une végétation adaptée ; - stratifier la végétation filtrante.
Choisir les bons dispositifs de gestion intégrée des eaux de pluieEn fonction des contextes et des contraintes, privilégier :
• Des noues servant au recueil, à la rétention et/ou à l’infiltration des eaux pluviales ;• Des chaussées drainantes/des structures alvéolaires ultralégères : - stockage enterré et restitution ; - les eaux pluviales sont infiltrées et/ou rejetées à débit controlé vers un exutoire (milieu naturel ou réseau).
Aménager les pentes de l’espace public• Orienter les pentes en fonction de l’aménagement choisi de gestion intégrée des eaux pluviales ;• Drainer les eaux de surface vers les points de drainage et d’infiltration ;• Pas d’espace public plat !
Favoriser les matériaux perméables et poreux• Infiltrer l’eau sur place pour réduire les débits d’eau rejetés dans les réseaux et diminuer leur impact sur le risque inondation en aval ;• Profiter de cette ressource disponible pour aménager l’espace public par les plantations.
12 - Guide de programmation - Boîte à outils
Les arbres isolés = repères sur le parcours• Marquer un parcours / marquer un lieu de pause ;• Jouer sur les variations saisonnières de l’arbre (port, couleurs etc.) pour en faire un lieu singulier sur l’espace public ;• Faire attention : l’arbre isolé requiert de l’espace vide autour pour être remarquable.
Les arbres d’alignement = affirmer la continuité du parcours• Alignement régulier / irrégulier ;• Fort effet de lisibilité du parcours ;• Préférer des espèces diversifiées et de taille différente pour une plus grande résilience.
Les arbres en bosquets = ombre + biodiversité• Milieu fertile local ;• Repère massif sur la parcours ;• Fonction séparative, isolante ;• Élément d’un parcours : le bosquet peut être aménagé en alignement.
Prévoir un système d’arrosage adapté en cas de faible pluviométrie• Investir dans des systèmes régulés d’alimentation en eau des plantations, gages de durabilité et de qualité des espaces publics plantés ;• Récupérer l’eau de pluie.
Rythmer le parcours par les plantations• Structurer le parcours / le lieu de vie / le lieu de pause ;• S’appuyer sur la végétation existante à amplifier (prendre en compte l’espace privé) ;• Utiliser les plantations en alignement / bosquet / isolé.
Planter les limites de l’espace public• Disposer les plantations au service des usages : multimodalité des modes, confinement, ombre, rythme, ...
Optimiser la bande plantée séparative• Séparateur entre les espaces publics de vocation PVD (cat. 5+6) et VDD (cat. 1+2) / VRP (cat. 3+4) ;• Séparateur entre les espaces publics et les espaces privés ;• Aménager des haies variées, éventuellement productives de fruits, jouant un rôle dans la stratification de l’espace public.
PVD VDD/VRP
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Gérer les espaces plantés en fonction de l’intensité d’usage• Privilégier un principe d’économie : moins aménager, ne pas gérer partout de la même manière ;• Favoriser le confort de l’usage le plus intense ;• Laisser l’usage aménager son espace.
Faire des saisons des acteurs de l’aménagement• Vers des espaces publics évolutifs, souples, flexibles : - parcours inondable en hiver (faible fréquentation piétonne) ; - parcours sec en été (période de forte fréquentation) ; - des platelages en bois pour préserver les milieux humides.
Favoriser les sols poreux transitoires• Lisière locale entre matériaux perméables / imperméables ;• Lieu de cohabitation de la végétation et des modes doux ;• Poreux régulier / irrégulier ;• Espace façonné par l’usage, économe à l’aménagement, qualitatif avec le temps ;• Adapter les matériaux.
Aménager des espaces plantés modulables• Sur les lieux à forte intensité d’usage ;• Mutualiser la fonction du mobilier : plantation + bordure + ...
Encourager les initiatives riveraines de plantation de l’espace public• Favoriser les initiatives de « trottoirs plantés » :- libérer de l’espace disponible à la plantation par les riverains / des associations ;- faire de la médiation sur les modes de plantation ;- mettre à disposition des graines, des jeunes plants.
OUTILS POUR LIBÉRER L’ESPACE PUBLICET RENFORCER LA POLITIQUE DE STATIONNEMENT MÉTROPOLITAIN
1 -Favoriserl’eau et la nature dans l’espace public
2 - Libérer l’espace public et renforcer la politique de stationnement métropolitain
3 -Concevoir des lieux capables d ’évoluer
4 -Ponctuer l’espace public de lieux de pause
5 -Favoriserle maillage des circulations pédestres
6 -Choisir les bons aménagements de sécurité
7 - Intégrer dans les pratiques le « juste coût»et la récupération de l’existant
8 -Favoriserla participation et expérimenter
Objectif
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Favoriser une faible utilisation de la voiture, au profit des TC et des modes doux• Moins de voitures = + de place pour les autres usagers ;• Développer et optimiser le réseau de transport en commun et les itinéraires modes doux ;• Aménager les espaces publics en fonction de ces nouvelles répartitions modales.
Diminuer ponctuellement/occasionnellement la place des véhicules moteurs• Gain de place pour les autres modes ;• Gain de place pour planter plus (et/ou mieux) ;• Sécurisation des modes doux ;• Développement de nouveaux usages sur le domaine public.
Pour gagner de la place, savoir hiérarchiser les modes selon les besoins• Adapter les profils en fonction des itinéraires, des contextes, des usages et des programmes desservis ;• Opter parfois pour de la régulation dynamique afin de faire varier les modes prioritaires selon les heures de la journée, les jours de la semaine etc.
Compenser / mutualiser / foisonner• Permettre de rationaliser les espaces publics, de les désencombrer, de les libérer ;• Mutualiser/foisonner des stationnements VP, voire cyclables ;• Regrouper les plantations ;• Mutualiser signalétique (1 mat pour 2-3 panneaux), emplacements ordures ménagères etc.
Structurer l ’espace public pour le rendre plus qualitatif• Concevoir un espace public clair, facilement appréhendable ;• Élément identitaire et point de repère au service de la lisibilité de l’espace ;• Choix et mode de plantation de la végétation pour clarifier l’espace.
Pour des questions de lisibilité, aménager de manière minimaliste • Adopter une vision économe et rationnelle dans la conception des espaces publics : choix des nivellements, des géométries des tracés, des matériaux, des plantations etc.• Un espace trop découpé, trop complexe, trop « chahuté » est un espace plus contraint, moins agréable, moins sécuritaire, moins réversible ; • Choix de matériaux simples, uniformes.
Pour optimiser l ’espace, élargir et / ou abaisser les trottoirs• Abaisser : pacifier et apaiser le quartier (+ de fluidité pour les modes doux) ;• Élargir : sécuriser les piétons et les cyclistes (+ de place et + de confort pour les modes doux) ;• Permettre + de souplesse dans les usages ;• Selon les cas, réaliser les aménagements d’un seul côté.
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Contrôler/réguler le stationnement • Mettre en place une régulation du stationnement, notamment dans le cas de stationnement dynamique (à certains endroits, à certaines heures).
Rationaliser le stationnement sur l ’espace public• Proscrire le stationnement en épi ou en bataille ;• Implanter du stationnement longitudinal sur voirie aux endroits les plus adaptés ;• Favoriser le stationnement de courte durée, les aires de dépose-minute ou de livraison ;• Implanter le stationnement dans des bandes mixtes et évolutives, largement plantées ;• Autoriser le stationnement résidentiel nocturne dans les voies dédiées aux TC.
Encourager le stationnement mutualisé et/ou foisonné• Mutualiser = offrir du stationnement public intégré dans une opération privée de logement ou d’activités ;• Foisonner = partager un parking entre des usagers diurnes (visiteurs, livreurs...) et des résidents la nuit, • A mettre en oeuvre en cas de déficit d’offre de stationnement pour les résidents et de présence d’un parking sous-utilisé à proximité.
Ne pas démutiplier à outrance les potelets & la signalétique• Clarté et fluidité de l’espace en implantant un minimum de potelets (d’où le développement des arrêts-minute et du contrôle et de la régulation du stationnement) ;• Préférence pour de la signalétique horizontale ;• À minima, mutualiser les appuis (1 mat = 2/3 panneaux).
Toujours aligner le mobilier urbain nécessaire• Aligner des éléments de mobilier urbain (ou de technique) respectant les règles de dimensionnement et de sécurité ;• Se servir de la bande mixte et modulable pour l’intégrer ;• Implanter du mobilier urbain de manière à libérer un maximum le sol et à favoriser la fluidité des parcours.
Favoriser l’utilisation du marquage au sol(aplats de peinture, logos etc.)• Afin de libérer l’espace, le recours au marquage au sol est parfois suffisant ;• Implanter de manière très lisible la signalétique horizontale ;• Participation à la construction d’une identité visuelle métropolitaine (appel à idées pour une recherche graphique).
Prévoir des emplacements réservés pour la technique • Neutraliser des espaces dédiés au stockage ou à la logistique nécessaire au fonctionnement du quartier (ordures ménagères, livraisons, compteurs etc.) ;• Se servir de la bande mixte et modulable pour intégrer ces emplacements ;• Intégrer des espaces visibles et facilement accessibles sans dégrader l’espace public.
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Favoriser la fluidité et la continuité des sols via un plateau partagé• Éviter l’hyper-segmentation modale de la voirie ;• Permettre la réduction de la vitesse automobile ;• Développer une vaste plateforme plus évolutive, plus adaptable aux usages de quartiers.
Implanter des bandes mixtes & modulables• Neutraliser une partie de la chaussée pour recevoir des services et des usages variés (mixtes) et adaptables dans le temps (modulables) ;• Assimilable au principe de la bande servante ;• À implanter de manière ponctuelle ou linéaire, d’un côté ou des 2 côtés de la chaussée.
Adapter la bande mixte et modulable aux besoins programmatiques et techniques• Selon les besoins rencontrés, en fonction des programmes adjacents et des usages, typologie de la bande mixte et modulable à travailler.• Typologies de bandes mixtes (à combiner si besoin) : - Bande mixte technique : stationnement VP + stationnement vélo + arrêt-minute + aire de livraisons + emplacement poubelles etc. - Bande mixte détente : banc + borne wi-fi + fontaine + plantations ; - Bande mixte récréative et ludique : terrasses + aires de jeux pour enfants + agrès + aires de pique-nique.
Aménager le stationnement en pensant à sa gestion efficace & réversible• Du stationnement longitudinal sur voirie laissant la place à certains moments à des agrandissements de terrasses, des plantations en pot etc.• Un parking silo avec une hauteur sous plafond suffisante pour le transformer à terme en logements ou en bureaux.
Ouvrir les voies bus à d’autres destinations en heures creuses• File VP (notamment co-voitureurs) ;• Stationnement résidentiel nocturne (régulé).
Organiser / réguler le stationnement-minute ou l’aire de livraison• Implanter de manière systématique, en secteur dense et notamment à vocation dominante de commerces et de services, 2 places arrêt-minute + 1 aire de livraisons pour 3 commerces (au minimum) ;• Implantation de préférence au sein d’une bande mixte et équipée.
OUTILS POUR CONCEVOIR DES LIEUX CAPABLES D’ÉVOLUER
1 -Favoriserl’eau et la nature dans l’espace public
2 -Libérer l’espace public et renforcer la politique de stationnement métropolitain
3 - Concevoir des lieux capables d ’évoluer
4 -Ponctuer l’espace public de lieux de pause
5 -Favoriserle maillage des circulations pédestres
6 -Choisir les bons aménagements de sécurité
7 - Intégrer dans les pratiques le « juste coût»et la récupération de l’existant
8 -Favoriserla participation et expérimenter
Objectif
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Penser à la gestion temporelle de la voirie• Espace public capable d’évoluer par différentes affectations des voies selon les heures (HP/HC) ;• Sens de circulation variables ;• Adaptation des vitesses.
Aménager des espaces polyvalents, réversibles & évolutifs• Espaces polyvalents : un même espace, plusieurs fonctions ;• Espaces réversibles : un espace changeant de configuration mais retrouvant sa configuration initiale ;• Espaces évolutifs : un espace s’adaptant à de nouveaux besoins (sans nécessité de retrouver sa configuration initiale).
En jouant sur les heures de la journée et les temps de la semaine, proposer des lieux adaptés aux usages et du confort pour tous • Espace public capable d’évoluer car recevant des usages différents entre heures de pointe/heures creuse, journée/soirée, semaine/week-end, voire hiver/été.
Pour mieux réguler, favoriser l’infostructure et tous les outils de régulation• Au-delà de l’aménagement physique de l’espace public, recours à toutes les formes d’information dynamique (GPS, panneau à affichage variable etc.) ;• Mise en place d’une politique de régulation des déplacements en fonction des temps (« agence des temps »).
Penser la conception des espaces publics en lien avec le phasage opérationnel puis les temps du chantier• Anticipation sur les besoins liés au planning opérationnel des opérations ;• Échange entre programmation privée et espace public : les bons investissements au bon endroit, au bon moment ;• Gestion/protection de l’espace public (revêtement/plantations) pendant les travaux des opérations adjacentes.
Étendre les principes du secteur « projet » au contexte environnant • Identification des élements de projet d’espace public adaptable et diffusable dans un périmètre plus étendu ;• Déclinaisons/adaptations des typologies d’espaces publics : du lieu-phare aux espaces plus ordinaires ;• Travail sur un phasage court, moyen & long termes des opérations d’aménagement.
Penser aux mutations de l’urbain pour le prolongement ou l’adaptation de l’espace public• En fonction des développements fonciers potentiels, ne pas obérer l’avenir : imaginer une structure d’espace public pouvant desservir/animer ces futures programmations ; • L’espace public temporaire appropriable.
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Travailler des lieux d’intensité d’usages en fonction du temps• Programmation différente des espaces publics en fonction de leur fréquentation dans le temps et de leurs usages en découlant ;• Micro-centralités, carrefours, pôles multimodaux, portes d ’entrée des ZA, centres bourgs, centres villes, parvis d’équipements = micro-lieux à aménager en fonction des occasions données par le temps.
Prendre en compte les espaces publics autour des délaissés infrastructurels (rocade, voies ferrées etc.) et la capacité d’évolution de certaines infrastructures à plus long terme• Un espace public capable d’évoluer car travaillant sur l’intégration ou la transformation des coupures infrastructurelles pour gommer/atténuer les limites.
Prendre en compte la capacité d’évolution de la nature• Un espace public capable d’évoluer car prenant en compte tous les états possibles de la nature : croissance de la végétation, risques inondations, risques incendie, glissements de terrain ; • Conception des espaces publics en lien avec les enjeux de réchauffement climatique.
Prévoir une voie impaire (3° ou 5° file)• Dans les aménagements nouveaux, dimensionner la chaussée de manière à pourvoir accueillir une 3° ou une 5° file afin de pouvoir faire évoluer l’espace public proposé ;• Anticipation d’un besoin en file réversible.
Aménager une file réversible• Sous réserve de la mise en place d’un outil métropolitain de régulation et de gestion des temps de la ville (« agence des temps » du Grenelle des Mobilités), la mise en place d’une file réversible (VP ou TC) peut permettre de fluidifier le trafic ; • À utiliser uniquement dans les secteurs concernés par des déplacements pendulaires.
Modifier l’affectation des voies• Afin de pouvoir faire évoluer l’espace public proposé, mise en place d’un panneau à affichage dynamique indiquant les modes autorisés à emprunter la voie concernée (TC, co-voitureurs, PL, VP etc.) ;• Choix modaux faits en fonction des niveaux de circulation mesurés en heures de pointe (objectif de fluidité), des niveaux de pollution etc.
Penser à une desserte efficace logistique et en TC des ZA : affectation des voies différentes selon les heures• Dans les secteurs à vocation économique dominante, une voie réservée aux transports en commun aux heures de pointe peut-être ouverte aux véhicules de transport de marchandises le reste du temps.
Guide de programmation - Boîte à outils - 21
Pour anticiper l’apaisement des quartiers, et selon le plan de circulation, penser à mettre en place une priorité à droite• Apaisement du quartier par une vigilance accrue (baisse de la vitesse) ;• Économie de moyen (évite la mise en place systématique de micro-giratoires) ;• Peu utilisé sur le territoire, outil nécessitant une pédagogie et une appropriation afin d’éviter une hausse de l’accidentologie dans les premiers temps de sa mise en oeuvre.
Implanter des bandes mixtes & modulables• Neutralisation d’une partie de la chaussée pour recevoir des services et des usages variés (mixtes) et adaptables dans le temps (modulables) ;• Assimilable au principe de la bande servante ;• Implantation ponctuelle ou linéaire, d’un côté ou des 2 côtés de la voie.
Adapter la bande mixte et modulable aux besoins programmatiques et techniques• Selon les besoins rencontrés, en fonction des programmes adjacents et des usages, typologie de la bande mixte et modulable à travailler ;• Typologies de bandes mixtes (à combiner si besoin) : - Bande mixte technique : stationnement VP + stationnement vélo + arrêt-minute + aire de livraisons + emplacement poubelles etc.- Bande mixte détente : banc + borne wi-fi + fontaine + plantations ;- Bande mixte récréative et ludique : terrasses + aires de jeux pour enfants + agrès + aires de pique-nique.
Permettre l’appropriation de délaissés en attente d’aménagement> Lieux de pause et d’expérimentation• Afin de mobiliser des lieux en friche, non utilisés et non mis en valeur (parfois même squattés), mise en place d’un programme d’aménagement a minima pour les faire exister et les faire vivre : lieu de pause, fête de quartier, brocante etc. • Zone de test à travailler avec des collectifs, des associations riveraines.
Promouvoir un espace public expérimental très évolutif• Un espace public dans son intégralité (ou 1 séquence) peut servir de zone de test ; • Utilisation d’aménagement temporel de l’espace (mobilier mobile, peinture etc.) ;• Réajustement du programme en fonction des résultats (évolution besoins) avant l’aménagement définitif (si nécessaire) ;• À travailler avec des collectifs, des associations riveraines.
22 - Guide de programmation - Boîte à outils
Identifier des surlargeurs pour créer de nouvelles aménités (lieux de pause, espaces plantés en bosquets etc.) • Recul front bâti, redant, placette, délaissé infrastructurel sont des occasions de mini-projets : un lieu de pause, une fontaine à eau, des plantations en bosquet etc.• Dès qu’un espace public est sous-occupé, identifier si une programmation est envisageable et si oui laquelle (à l’aune du contexte des uisages surtout).
Préverdir / planter / équiper les délaissés et concentrer sur l’espace public de la voirie l’essentiel• Choix de concentrer certains aménagements à certains endroits en fonction des opportunités ; • Si de tels espaces existent, les mobiliser pour en faire des espaces évolutifs, au service du reste de l’espace public (zone de préverdissement, lieux de pause etc.).
Créer de la perméabilité espace public/espace privé pour favoriser des occupations différentes de l’espace selon les moments de la journée et ses usages• Espace public capable d’évoluer dans le temps sous l’impulsion des programmations adjacentes en rdc ;• Limites moins tenues entre espace public et privé (extension de terrasses privées sur le domaine public, trottoir public s’élargissant au contact d’un parvis privé etc.).
Prévoir un traitement évolutif des espaces naturels• Anticipation sur les évolutions des milieux naturels et sa biodiversité ;• Réchauffement climatique et risques ;• Nouveaux usages.
Reconquérir temporairement un espace• S’inspirer des démarches de l’urbanisme tactique de type « pavement to plazas », « site pre-vitalization », « parking-day » etc.
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Organiser une piétonisation temporaire de la rue• S’inspirer des démarches de l’urbanisme tactique de type « open streets » ou « play streets ».
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Pour animer ponctuellement l’espace public, programmer des commerces temporaires, du mobilier urbain temporaire etc.• S’inspirer des démarches de l’urbanisme tactique de type « pop-up retail », « pop-up cafés », « food trucks », « chair bombing » etc.
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OUTILS POUR PONCTUER L’ESPACE PUBLIC DE LIEUX DE PAUSE
1 - Favoriser l’eau et la nature dans l’espace public
2 - Libérer l’espace public et renforcer la politique de stationnement métropolitain
3 - Concevoir des lieux capables d ’évoluer
4 - Ponctuer l’espace public de lieux de pause
5 - Favoriser le maillage des circulations pédestres
6 - Choisir les bons aménagements de sécurité
7 - Intégrer dans les pratiques le « juste coût » et la récupération de l’existant
8 - Favoriser la participation et expérimenter
Objectif
Guide de programmation - Boîte à outils - 25
Penser au plan de circulation & de régulation pour identifier la localisation des endroits appropriés pour des lieux de pause• Implanter des lieux de pause à la croisée des chemins, le long de toutes les catégories de voirie ;• Favoriser les espaces très fréquentés : linéaire commercial, accès équipements publics, station ou pôle multimodal etc.
Aménager systématiquement avec des lieux de pause • Les espaces publics constitués, identitaire d’un lieu, d’un quartier etc.• Les lieux de rencontre, d’échange ;• Les espaces de transition ;• Les espaces à proximité d ’aménités (services, commerces, équipements) ;• Les quartiers apaisés ; • Les lieux en contact avec la nature etc.
Organiser les lieux de pause sur les trottoirs généreux et bien orientés• + il y a de place, mieux c’est ;• Afin de favoriser l’arrêt, choix du trottoir le plus ensoleillé (mais ombragé l’été grâce aux plantations).
Penser à des « arrêts » le long du parcours dans les secteurs de nature : • Porte d’entrée ;• Point info touristique ;• Vues ;• Flore particulière ;• Lien TVB etc.
Implanter systématiquement des lieux de pause autour/au sein des espaces multimodaux pour dépasser la vision arrêt de bus traditionnel• Ni arrêt de bus ni gare multimodale, la station équipée ;• 2 bancs + 3 plantations + 1 plan intercatif + 1 borne wi-fi + 1 biblio + 1 fontaine = le minimum d’équipement ;• Des services à la personne complémentaires.
Identifier la stratégie d’apaisement des quartiers pour implanter les lieux de pause résidentiels• Croisement de ruelles / élargissement / espace commun ;• Au contact d’une perméabilité verte et douce ;• À proximité d’un espace déjà planté, d’un espace de rencontre, d’une aménité.
VRP
VRP
26 - Guide de programmation - Boîte à outils
Utiliser les bandes mixtes pour localiser des lieux de pause, accompagnés de plantations en bacs• Forme d’extension des trottoirs plantés ;• Neutralisation d’une partie de la chaussée pour recevoir des lieux de pause ;• Assimilable au principe de la bande servante ;• Implantation ponctuelle ou linéaire, d’un côté ou des 2 côtés de la chaussée.
Planter les lieux de pause en bosquets stratifiés• Afin d’identifier facilement la localisation du lieu de pause pour l’usager ;• Afin de proposer un lieu confortable, ombragé ;• Afin de rajouter un maillon à la chaîne des corridors de biodiveristé (TVB) ;• Afin de réduire les îlots de chaleur ;• Essence à choisir en fonction de son appartenance au socle géographique.
Mettre à profit l’appropriation de délaissés en attente d’aménagement pour implanter des lieux de pause et d’expérimentation• Afin de mobiliser des lieux en friche, non utilisés et non mis en valeur, mise en place de lieux de pause pour les faire exister, les animer ; • Zone de test à travailler avec des collectifs, des associations riveraines : y planter 3 arbres, l’équiper d’un banc et voir ce qu’il s’y passe...
Calibrer les lieux de pause en fonction du contexte• Surlargeurs dans tissus résidentiels ;• Espaces déjà plantés (même si arbres situés sur le domaine privé, ils participent à l’ambiance de la rue, à l’ombrage du mieu de pause) ;• Abords des équipements et des centralités.
Inventer un nouveau type d’espace public dans les tissus résidentiels pour créer des espaces partagés en mobilisant :• Les espaces communs des co-propriétés ;• Les délaissés ; • Les bandes enherbées ;• Les raquettes, les espaces de retournement.
Implanter des lieux de pause à l’interface de deux voies où les circulations douces sont renforcées• En utilisant les sur-largeurs générées aux carrefours ;• Très fréquenté, endroit propice à la rencontre, le carrefour est l’espace de l’arrêt ;• Marque une identité, notamment à l’entrée des quartiers apaisés ;• Signal un accès à une perméabilité verte et douce.
VRP
VDD
OUTILS POUR FAVORISER LE MAILLAGE DES CIRCULATIONS PÉDESTRES
1 - Favoriser l’eau et la nature dans l’espace public
2 - Libérer l’espace public et renforcer la politique de stationnement métropolitain
3 - Concevoir des lieux capables d ’évoluer
4 - Ponctuer l’espace public de lieux de pause
5 - Favoriser le maillage des circulations pédestres
6 - Choisir les bons aménagements de sécurité
7 - Intégrer dans les pratiques le « juste coût » et la récupération de l’existant
8 - Favoriser la participation et expérimenter
Objectif
Guide de programmation - Boîte à outils - 29
Profiter de toutes les opportunités générées par la trame viaire pour favoriser la pratique piétonne• Aménager le confort piéton selon la logique du raccourci ;• Mailler le plus possible ;• Choisir les bons aménagements de sécurité.
Relier les quartiers ou les emprises monofonctionnelles• Réduire les impasses dans les lotissements ;• Éviter un maximum de crééer des « isolats » • Irriguer les secteurs d’activités.
En complément avec les parcours piétons, favoriser la pratique du vélo• S’appuyer sur le réseau express vélo (REV) ;• Aménager la multimodalité des modes doux (coexistence du piéton et du cycliste sur le même espace public) ;• Favoriser la priorité des modes doux aux intersections.
Assurer une qualité des déplacements modes doux le long de la voie circulée (cat. 1+2/3+4)• Aménager une perméabilité verte et douce (PVD) le long d’une voie à vocation dominante de déplacements (VDD, cat. 1+2) ou à vocation relationelle et de proximité (VRP, cat. 3+4) ; pour mettre en continuité un itinéraire piéton ;• Vérifier l’espace disponible pour le confort du piéton.
Penser l’accessibilité à pied des espaces multimodaux • Renforcer la marche vers les pôles multimodaux pour améliorer leur fonctionnement et faciliter leur accessibilité dans un rayon de 500m.
Favoriser la diversité des parcours modes doux à travers un réseau maillé de perméabilités vertes et douces• Articuler les 3 vocations de voiries (VDD, VRP et PVD) pour aménager les continuités piétonnes ;• S’appuyer sur le plan piéton ;• Favoriser la diversité des parcours tout en assurant la lisibilité de leur continuité.
VRP
VDD
Privilégier les itinéraires indépendants de la voie et connecter les impasses• Développer le maillage des perméabilités vertes et douces, en suivant une logique de raccourcis ;• Préférer les cheminements indépendants, à l’abri des nuisances et au contact d’une vie de quartier ;• Renforcer l’accessibilité aux équipements.
VRP
30 - Guide de programmation - Boîte à outils
Redonner une vraie place aux piétons dans les centres-villes, à proximité des équipements et dans les quartiers résidentiels• Maillage privilégié ;• Zone 30 / zone de rencontre ;• Gestion temporelle de l’espace public en fonction des usages ;• Surlageurs / épaisseurs.
Limiter les coupures infrastructurelles en favorisant la continuité des parcours modes doux• Sécuriser les traversées dessus / dessous ; • Exploiter les abords infrastructurels pour aménager le passage des modes doux jusqu’à une traversée.
Aménager l’accès aux équipements en affirmant des continuités de nature• L’aménagement d’un parcours piéton est l’occasion de compléter ou de connecter des continuités de nature locales ;• Mettre en réseau les parcs et jardins.
Aménager le confort du cheminement doux par les plantations• Les plantations apportent fraîcheur, ombre, agrément ; • Les plantations sont des éléments de programmation importants pour organiser le confort et la lisibilité des circulations douces.
Prévoir des points de rafraîchissement• Fontaines, brumisateurs, bassins, etc. sont à programmer sur les espaces les plus minéraux, et de préférence associés à des espaces ombragés.
Prévoir des points de vue privilégiés sur les espaces traversés pour favoriser la bonne orientation du piéton• Faire un état des lieux des éléments remarquables du contexte pour affiner la programmation de l’espace public à moindre coût : les plantations qui jalonnent le parcours peuvent mettre en valeur des éléments repères.
Aménager des îlots de fraîcheur sur le parcours• Privilégier les plantations en bosquet à proximité d’espaces minéraux pour équilibrer « l’effet îlot de chaleur » ;• Prévoir un espace de plantation conséquent, adapté au développement d’une végétation stratifiée étendue.
Guide de programmation - Boîte à outils - 31
Programmer une signalisation de l’itinéraire• Rendre lisible les itinéraires ;• Rendre lisible les principaux équipements desservis ;• Informer sur les distances + temps de parcours ;• Informer sur la participation (s’il y a lieu).
Mobiliser la participation habitante pour l’aménagement de séquences• Faire participer les riverains aux projets d’espace public ;• Délégation d’aménagement / de gestion de l’espace public aux riverains ;• Plantations participatives.
Développer une programmation ludique pour tous sur la continuité du parcours• S’appuyer sur les sensations de la marche pour aménager de manière ludique :diversité des matériaux, micro-reliefs, plantations irrégulières, etc.
Aménager des espaces adaptés aux usages variablesAdapter la programmation de l’espace public :• Au changement de temps (abri contre la pluie, ombre contre le soleil, ... ) ;• À l’alternance jour / nuit (éclairage adapté) ;• Au rythme des saisons (programmation été / hiver différente).
Programmer en fonction de l’intensité d’usage• Concentrer l’effort d’aménagement et de gestion sur les espaces les plus fréquentés ;• Laisser l’usage aménager les espaces les moins fréquentés ;• Phaser le projet d’aménagement en fonction de l’usage.
Préciser la multimodalité des modes doux dans le temps• Organiser la coexitence des modes doux en heure de pointe / en heure creuse ; l’été / l’hiver ; pendant les vacances.
Transfromer une voirie à vocation relationnelle et de proximité en perméabilité verte et douce ponctuellement• Interdire l’accès motorisé à une rue (classée VRP = cat.3+4) pour y développer pendant un temps à déterminer, un espace dédié aux modes doux ;• Viser l’économie d’aménagement sans obérer le confort des usagers.
32 - Guide de programmation - Boîte à outils
Aménager un plateau partagé pour une appropriation optimale de l’espace public par les modes doux• Zone 30, Aire piétonne, Aire de rencontre sont des lieux privilégiés pour les modes doux ; • Espaces propices à un maillage plus large de circulations douces .
Mobiliser les emplacements réservés ou les servitudes de passage pour étoffer un maillage doux• Mailler les circulations douces dans le temps en mobilisant des outils réglementaires (ER, servitudes etc.).
Toujours privilégier la continuité du trottoir• Libérer l’espace du mobilier ;• Aménager des bandes servantes (ou bande mixte ou modulable) qui concentrent le mobilier ;• Privilégier un aménagement continu et/ou cohérent (matériaux, bordures, nivellement...).
Assurer la priorité piétonne et cycliste aux intersections• Organiser les priorités sur l’espace public des modes doux.
Aménager des séparateurs entre chaussée et cheminement piéton• Bande séparative minimale de 0,50m pour les perméabilités vertes et douces (bande plantée) ;• Aménager des bandes mixtes et modulables qui intègrent le stationnement, le mobilier, les plantations etc.• Privilégier la plantation stratifiée.
Aménager les intersections avec le domaine privé• Aménager l’accès au chemin privé ; • Signaler : repère (arbre, mobilier, ...) ; • Faciliter l’accès : sol continu, clôtures non opaques etc.
Aménager spécifiquement les intersections des itinéraires doux pour « faire repère »• Jallonnement ;• Traitement de sol ;• Plantations.
Guide de programmation - Boîte à outils - 33
Connecter les impasses pour créer des itinéraires malins• Laisser la possibilité de dévier du chemin ;• Marquer les déviations possibles.
Nommer l’espace public pour la lisibilité des itinéraires• « Chemin », « Sentier », « Passage », « Sente », « Allée » ;• Rendre les aménagements appropriables.
Utiliser un mobilier mobile pour des usages éphémères• Anticiper les contraintes liées au déplacement du mobilier ;• Par exemple, prévoir des emplacements pour mettre en oeuvre ce mobilier amovible et pour le ranger.
Aménager des lieux d’expérimentation ponctuels• Expérimenter sur des sites délimités des modes de plantation, des matériaux de sol, des mobiliers à texter par l’usage ;• Anticiper l’évolution du cheminement vers d’autres usages ;• Laisser des espaces à la libre appropriation (sans pré-programmation).
Mobiliser la peinture au sol pour marquer un itinéraire• Marquer le passage, le lieu de pause, l’itinéraire et sa destination ;• Marquer un itinéraire éphémère / marquer un itinéraire en cours d’aménagement ;• Marquer l’appartenance d’un chemin à son contexte.
Mobiliser les places de stationnement pour élargir un chemin• Enlever une place de stationnement ou plusieurs pour élargir un chemin ; sur une séquence ou pour y disposer des plantations, du mobilier, un espace de filtration des eaux pluviales.
Faire de l’irrégularité du chemin un atout pour son aménagement• Planter plus ;• Aménager un lieu de pause ;• Gérer les eaux pluviales (stockage, ... ).
34 - Guide de programmation - Boîte à outils
Mutualiser le mobilier (ex : banc + jardinière)• Utiliser un mobilier spécifique au lieu pour caractériser l’espace public ;• Mutualiser les fonctions du mobilier pour limiter sa place dans l’espace public ;• Concentrer le mobilier aux endroits les plus fréquentés.
Distribuer la porosité du sol en fonction des usages• Réserver les sols imperméables pour les modes doux à roues ;• Réserver les sols poreux / perméables pour les piétons ;• Maximiser les surfaces drainantes qui favorisent l’infiltration sur place.
Affirmer le bord de l’espace public comme espace de mise en scène• Mettre en oeuvre des déblais / remblais sur place pour modeler le terrain ;• Aménager la limite de l’espace public : isoler du contexte + mise en scène du contexte ;• Privilégier l’aménagement des lieux de mise en valeur du paysage à proximité des espaces de nature.
Mettre en valeur les espaces traversés• Repérer les bâtiments et paysages remarquables ;• Cadrer par la végétation ;• Disposer le mobilier en fonction.
OUTILS POUR CHOISIR LES BONS AMÉNAGEMENTSDE SÉCURITÉ
1 - Favoriser l’eau et la nature dans l’espace public
2 - Libérer l’espace public et renforcer la politique de stationnement métropolitain
3 - Concevoir des lieux capables d ’évoluer
4 - Ponctuer l’espace public de lieux de pause
5 - Favoriser le maillage des circulations pédestres
6 - Choisir les bons aménagements de sécurité
7 - Intégrer dans les pratiques le « juste coût » et la récupération de l’existant
8 - Favoriser la participation et expérimenter
Objectif
Guide de programmation - Boîte à outils - 37
Maximiser la priorité des piétons et cyclistes aux intersections• Aménager de manière qualitative des traversées piétonnes et cyclables (bande de peinture, revêtement différent de la chaussée, trottoirs continus pouvant être surélevés par rapport à la voie, etc.) ;• Quand la largeur le permet, implanter une bande en amont de l’intersection séparant les cyclistes des véhicules.
Prévoir régulièrement des aménagements destinés à ralentir la vitesse automobile• Implanter des éléments physiques (dos d’âne, écluses, plateau partagé, etc.) ;• Implanter des éléments visuels (bandes de peinture continues, discontinues, striées, changements de revêtement) ;• Programmer une configuration changeante de la voirie ; (chicanes, alternance de stationnement, etc.).
Penser à réduire la largeur de la chaussée pour à la fois réduire les vitesses et aménager des circulations douces plus confortables• Gain de place pour les autres modes ;• Gain de place pour planter plus (et/ou mieux) ; • De façon ponctuelle mais régulière, d’un seul ou des deux côtés pour la sécurisation des traversées piétonnes ou cyclables (écluses, saillies).
Identifier les lieux accidentogènes traiter de manière sécuritaire les secteurs à risques• S’appuyer sur le bilan annuel de sécurité routière de la Métropole ; • Pacifier et apaiser à certaines intersections/ sur certaines séquences.
Adopter une signalétique claire et confortable pour tous les usagers & toutes les hauteurs de vues concernées• Choisir une signalétique unique efficace plutôt qu’une multiplication d’éléments avec un faible impact sur la perception ;• Adopter une signalétique préconisant le partage modal aux endroits fréquentés (écoles, équipements, etc.).
Toujours concevoir un espace public accessible pour tous• S’appuyer sur le guide accessibilité ;• Choisir des matériaux adaptés ;• Limiter les éléments obstruant les déplacements (stationnement, mobilier mal positionné ou inutile, etc.) ;• Programmer un aménagement confortable dans l’accessibilité aux équipements et services (pentes douces, abaissement des trottoirs au niveau de la voie aux intersections) ;• Aménager généreusement le parcours de lieux de pause.
Favoriser la desserte logistique des zones économiques tout en conservant un espace public sûr pour les autres modes• Optimiser la desserte interne par la hiérarchisation d’un réseau continu de voies ;• Programmer un réseau de pérméabilités vertes et douces ;• Optimiser les espaces entre la voie et les parcelles (aires de retournement, contre-allées de livraison, etc.).
38 - Guide de programmation - Boîte à outils
Se protéger des nuisances (risques)• Identifier les sources de bruit, les secteurs affectés par le bruit et les bâtiments sensibles au bruit (établissements scolaires ou de soins, hôtels, etc.) ;• Programmer au regard de l’état initial de l’environnement sonore ;• Identifier les zones tampon ou les bâtiments écran (épannelage) et de la végétation (d’une largeur suffisante) susceptibles de maîtriser la propagation du bruit ou de minimiser psychologiquement son impact ;• Renforcer les dispositifs (écrans, merlons paysagers, matériaux absorbants ou innovants etc.).
Tenir compte de la relation au relief potentiellement accidentogène et des risques inondations/incendies• Concevoir des espaces publics transparents à l’eau (matériaux, chaussées réservoir, pentes, décaissements, etc.) ou en digue ;• Choisir une végétation adaptée aux risques incendies (espèces ignifuges : chêne-liège, etc.) ou aux inondations (espèces maintien des sols grâce au système racinaire) ;• Programmer un aménagement garantissant l’accessibilité rapide de zones refuges ;• Adopter/utiliser une signalisation du risque.
Tenir compte de la traversée potentielle d’animaux dans les secteurs concernés• Adopter/ utiliser une signalisation spécifique ;• Adopter une configuration de moindre nuisance (éviter les secteurs sensibles, le morcellement des domaines vitaux, l’interruption des axes principaux de déplacements) ;• Concevoir des ouvrages de franchissement (passages inférieurs ou supérieurs) en complément de clôtures dans les zones où les risques sont élevés ;• Pour la petite faune, créer des biotopes ou des milieux de substitution à envisager quand la traversée n’est pas réalisable ou l’efficacité incertaine.
Implanter la signalétique nécessaire sans trop saturer l’espace public• En entrée de secteurs apaisés ;• Aux intersections ;• Selon les usagers potentiels.
Utiliser la signalisation dynamique pour prévenir d’un danger• Panneaux à affichage variables.
Traiter les croisements de manière sécuritaire• Privilégier une géométrie du carrefour très sécurisée ;• Selon les vitesses constatées, surélever le carrefour ;• Utiliser un revêtement du sol différent de celui de la chaussée ;• Implanter des bandes podotactiles aux traversées ;• Désencombrer l’espace public (éviter les interférences, les gênes).
Traiter les entrées de quartiers de manière sécuritaire• Choisir un revêtement du sol différent de celui de la chaussée ;• Accompagner le traitement au sol par de la signalisation ;• Réduire la largeur de la chaussée (saillies de trottoirs, écluses, etc.).
Guide de programmation - Boîte à outils - 39
Implanter les bons aménagements pour ralentir la vitesse• Chicane créée par du mobilier urbain ;• Écluse ou double écluse avec ou sans stationnement et traversée piétonne et passage cycliste ;• Plateau surélevé aux points clés (accès équipement public, lieu accidentogène, etc.).
Renforcer la bande centrale pour réduire la vitesse et créer des refuges piétons• Teintée ou en pavée ;• Plantée (arbres ou noue si voie large) ;• Éviter les plantations hautes pour ne pas masquer les piétons.
Favoriser mais sécuriser l’accès à l’eau • Points d’entrées balisés ;• Accès visibles ;• Aménagement de lieux de pause ;• Revêtement non glissant.
Toujours privilégier un trottoir continu et suffisamment large• Sécurisation des déplacements piétons ;• Amélioration des déplacements des PMR.
Protéger les voies douces par un séparateur physique (traitement paysager par ex.) pour améliorer la sécurité des piétons et des cyclistes• Une bordure ou du mobilier urbain qualitatif pour empêcher le stationnement sauvage ;• Largeur permettant une bonne croissance des arbres, arbustes ;• Accompagner de systèmes de gestion des eaux pluviales (noues, etc.).
OUTILS POUR INTÉGRER DANS LES PRATIQUES LE « JUSTE-COÛT » & LA RÉCUPÉRATION DE L’EXISTANT
1 -Favoriserl’eau et la nature dans l’espace public
2 -Libérer l’espace public et renforcer la politique de stationnement métropolitain
3 -Concevoir des lieux capables d ’évoluer
4 -Ponctuer l’espace public de lieux de pause
5 -Favoriserle maillage des circulations pédestres
6 -Choisir les bons aménagements de sécurité
7 - Intégrer dans les pratiques le « juste coût » et la récupération de l’existant
8 -Favoriserla participation et expérimenter
Objectif
Guide de programmation - Boîte à outils - 41
S’appuyer et valoriser le déjà-là du paysage existant (masses boisées, sol, ciel, vues etc.)• Toujours inscrire l’espace public dans son environnement ;• Optimiser le confort de l’espace public grâce à sa bonne orientation (course du soleil, vent dominant etc.) ; • Développer des belvédères et de vues sur le grand paysage ;• Aménager des lieux de pause au contact de la nature existante.
S’appuyer et valoriser le déjà-là du contexte urbain (patrimoine, formes urbaines, lieux d ’intensité, programmes etc.)• Programmer l’espace public autour d’élément identitaire et de point de repère au service de la lisibilité de l’espace ;• Compléter, appuyer, soutenir l’espace (public comme privé) dans l’aménagement de l’espace public.
Penser l’aménagement en fonction de l’héritage historique (patrimoine industriel / voies de chemin de fer désaffectées etc.)• Valoriser le patrimoine collectif / le bien commun ;• Profiter de ces espaces pour promouvoir un espace public temporaire / expérimental.
Structurer un paysage urbain très composite en lui redonnant une échelle • Programmer l’espace public de manière à redonner une échelle et une lisibilité à l’espace en présence ;• Toujours concevoir en se mettant à l’échelle du piéton pour repenser les proportions.
Concevoir un espace public en fonction d’un effet vitrine (ZA, ZI, espace de nature, équipement majeur etc.)• Mettre en place des portes d’entrée de nature et des portes d’entrée de zones d’activités (cf : PLU 3.1) ;• Valoriser les franges de l’infrastructure : visibilité et attractivité.
Aménager des vues directes sur les lieux de polarités • Optimiser les perspectives, les débouchés, les vis-à-vis ;• Ouvrir l’espace sur un bâtiment singulier, un paysage à dévoiler ;• Valoriser et améliorer la lisibilité de l’accès à un bâtiment / un service / un lieu particulier.
Développer des percées sur le paysage proche...• Ouvrir la perspective sur un ensemble végétal remarquable ;• Ouvrir la perspective sur un élément ou un ensemble bâti remarquable.
42 - Guide de programmation - Boîte à outils
...ou des vues sur le paysage lointain• Le relief comme support de valorisation ;• Les masses boisées comme outil de création de perspectives.
Souligner la qualité des grands vides (panorama / liens)• Dans le programme, prendre en compte les capacités du vide à faire lien ;• Valoriser les structures paysagères ou architecturales existantes.
Savoir aménager de manière minimaliste mais qualitative• Selon les contextes et les programmations : « less is more » ;• Un programme d’espace public minimal peut-être suffisant.
Jouer avec la topographie existante et éviter les déblais / remblais• Promouvoir des situations de surplomb pour les piétons ;• Optimiser les problématiques d’inondation en programmant des espaces publics protégés ;• Programmer de manière qualitative la limite avec l’espace privé ;• Développer la végétation pour stabiliser les dénivelés.
Aménager en fonction du sol • Évaluer le « dessous » pour déterminer le niveau et la nature d’intervention(études de sols, données pédologie du BRGM etc.) ;• Programmer en fonction des contraintes techniques de sous-sol(positionnement des réseaux enterrés, présence de polluants, distance des nappes etc.) ;
Optimiser les délaissés(délaissés fonciers, sur-largeurs, retraits fronts bâtis etc.)• Programmer des lieux de pause ;• Programmer un aménagement temporaire en attendant un projet, pour révéler un intérêt(développement de la végétation, mobilisation citoyenne etc.).
Faire suivant les configurations spatiales pré-existantes...• Ne pas être sans cesse dans la réinvention mais dans la consolidation/valorisation des aménagements existants ;• S’appuyer sur un diagnostic fin de l’existant (altimétries, réseaux, matériaux etc.).
Guide de programmation - Boîte à outils - 43
... et notamment les trottoirs préexistants et des fils d’eau• Savoir programmer un projet en fonction de cet invariant (notamment pour un motif d’économie globale).
Optimiser les seuils et les transitions public/privé • Programmer l’espace public comme espace de rencontre et réceptacle de la vie locale ; • Développer un maximum les porosités publiques/privées ;• Coordonner ou adapter les programmations privées aux agencements de l’espace public (ou vice-versa).
Avoir une attention particulière envers les espaces publics en frange d’urbanisation (qualité du rapport à l ’espace ouvert-naturel)• Renforcer la double identité de l’espace public : un côté ville et un côté nature ;• Selon la configuration, privilégier les modes doux au contact de l’espace ouvert-naturel.
Non au sur-aménagement partout• Minimiser l’aménagement selon les besoins réels constatés ;• Anticiper les problèmes de gestion de l’espace public par exemple, choix de matériaux modulaires par endroit afin d’ intervenir aisément sur les réseaux enterrés ;• Aménager de manière dissymétrique (selon les contextes et les besoins).
Profiter de toutes les occasions pour « recycler » de l’espaceMobiliser surlargeurs, délaissés, parvis/cours d’équipements pour :• Le développement de lieux de pause ;• Des occasions de végétalisation etc.
Aménager « un seul côté »• Concentrer les efforts d’un côté ;• Juger la pertinence d’un aménagement dissymétrique selon les besoins réels constatés et selon les contextes ;• Grouper les réseaux enterrés d’un seul côté de la voie.
Traiter un point : les entrées vers les quartiers apaisés• Utiliser un revêtement du sol différent de celui de la chaussée ;• Accompagner le traitement au sol par de la signalisation ;• Réduire la largeur de la chaussée (saillies de trottoirs, écluses, etc.).
VRP
VDD
44 - Guide de programmation - Boîte à outils
Aménager un trottoir élargi par simple marquage au sol• Offrir plus de place aux modes doux / apaiser un quartier sans reprendre les fils d’eau ;• Minimiser les coûts de réaménagement ;• Réaliser des tests préalables sur certaines portions ;• Permettre un aménagement temporaire avant un réaménagement plus conséquent.
Penser l’aménagement de l’espace public en lien avec la programmation bâtie privée (et vice-versa)• Évaluer les besoins propres à chaque sphère ;• Coordonner les cahiers de charges dans le cadre des nouvelles opérations ;• Mobiliser les emplacements réservés ou les servitudes de passage si besoin(voire éventuelles DUP).
Traiter soigneusement le dessin des limites public/privé• Prévoir une géométrie des limites les plus rationnelles possibles, en cohérence avec le dessin de l’espace public (alignement) ;• Éviter les fantaisies (recoins, angles trop aigus etc.) n’ayant de logique qu’à l’échelle parcellaire mais aucune à l’échelle de la rue.
Traiter harmonieusement la clôture• Promouvoir des limites séparatives ajourées, végétalisées et non sur-dimensionnées ;• Concevoir les limites entre un espace public et un autre espace public de manière exemplaire.
OUTILS POURFAVORISER LA PARTICIPATIONET EXPÉRIMENTER
1 - Favoriser l’eau et la nature dans l’espace public
2 - Libérer l’espace public et renforcer la politique de stationnement métropolitain
3 - Concevoir des lieux capables d ’évoluer
4 - Ponctuer l’espace public de lieux de pause
5 - Favoriser le maillage des circulations pédestres
6 - Choisir les bons aménagements de sécurité
7 - Intégrer dans les pratiques le « juste coût » et la récupération de l’existant
8 - Favoriser la participation et expérimenter
Objectif
Guide de programmation - Boîte à outils - 47
Aménager les nouveaux espaces publics en tenant compte des programmes adajcents• Atténuer les limites entre espaces publics et privés : interacations entre les usages de la rue et ceux des programmations bâties contigües (interactions encore plus actives à proximité de commerces, de services et d’équipements).
Aménager les nouveaux espaces publics en tenant compte des préoccupations locales des populations• Adopter un regard particulier porté aux usages locaux de l’espace public : pour qui le programmer ?• Privilégier les enquêtes terrain en phase diagnostic.
Programmer, aménager et entretenir les espaces partagés avec les riverains (associations/habitants etc.)• Évaluer le bon niveau / degré de concertation : information, consultation, concertation, co-construction ;• Évaluer les meilleurs moments dans les étapes du projet pour les mettre en place.
Faire autrement : penser à limiter la consommation d’espace viaire et l’imperméabilisation des sols• Réduire l’emprise de la chaussée ;• Minimiser les canalisations enterrées ;• Privilégier des matériaux pérméables ;• Dans les situations adaptées, privilégier les essences spontanées, structures hydrauliques, noues, chemins vicinaux/ruraux, haies champêtres, bandes enherbées etc.
Pas tout, partout, tout le temps• Favoriser un aménagement très ponctuel : à un endroit très localisé, d’un seul côté de la voie, une séquence uniquement etc.• Favoriser les économies de moyens et de tests sur les pratiques engendrées ;• Être capable de répéter l’expérience : si test concluant, aménagement à développer plus généreusement par la suite.
Aménager pour une gestion minimum• Un espace ciblé est plus facile à gérer qu’une trop grande continuité ;• Un espace ciblé permet de décupler les effets : concentration visible des efforts.
Intensifier les synergies programmatiques• Programmer l’espace public comme espace de rencontre / réceptacle de la vie locale ; • Coordonner ou adapter les programmations privées aux agencements de l’espace public (ou vice-versa).
48 - Guide de programmation - Boîte à outils
Marquer les seuils et les transitions pour une identification claire des intersections notables par tous les usagers• Utilisation de matériaux, signalétique ou mode de plantations formant « signal ».
Proposer une créativité dans la forme, les matériaux, le mobilier urbain, les modes de plantations, etc.• L’innovation c’est oser faire autrement ;• Tester à petite échelle, analyser les retours d’expérience, améliorer les propositions avant de les étendre à un territoire plus large ;• Innover en passant aussi par des appels à idées, des concours, des engagements artistiques etc.
Utiliser la cinétique de l’espace• Programmer en mettant en valeur un rythme visuel des bords de l’espace public (rythmes procurés par les ouvertures des façades, l’implantation des arbres de haute tige, etc.) ;• Jouer avec la vitesse des déplacements et la perception des usagers : hauteurs et rythmes du piéton (enfants/adultes/PMR etc.), du cycliste, de l’automobiliste, du chauffeur poids-lourds etc.
Favoriser l’infostructure, les nouvelles communications et les outils de régulation• Prendre en compte les potentialités offertes par l’information en temps réel dans la programmation, la mise en oeuvre puis la gestion du réseau infrastructurel ; • Un usager de la route informé sur les conditions de circulation et le choix des itinéraires alternatifs est plus à même d’adapter son comportement en fonction.
Promouvoir un espace public expérimental• Utiliser un espace public dans son intégralité (ou 1 séquence) pour servir de zone de test ; • Mettre en place un aménagement temporel de l’espace (mobilier mobile, peinture etc.) ;• Réajuster le programme initial en fonction des résultats (évolution besoins) avant l’aménagement définitif (si nécessaire) ;• Travailler avec des collectifs, des associations riveraines, des artistes etc.
Permettre l’appropriation de délaissés en attente d’aménagement > lieux de pause et d’expérimentation• Afin de mobiliser des lieux en friche, non utilisés et non mis en valeur (parfois même squattés), mettre en place un programme d’aménagement à minima pour les activer (squares de quartier, lieu de pause, événements etc.).
Concevoir un espace public exemplaire interface public/privé• Mettre en synergie la programmation de l’espace public et de l’espace privé ;• Travailler les seuils, les accès, les interfaces ;• Traiter harmonieusement les clôtures (si nécessité de fermer l’espace privé) ;• Se servir de la présence de végétation dans l’espace privé (pour ne pas nécessairement planter l’espace public).
VRP
VDD
Guide de programmation - Boîte à outils - 49
Penser à recourir à une bande mixte et expérimenter ses modularités• Expérimenter la neutralisation d’une partie de la chaussée pour recevoir des services et des usages variés (mixtes) et adaptables dans le temps (modulables) ;• Tester une implantation ponctuelle ou linéaire, d’un côté ou des 2 côtés de la voie ;• Tester les meilleurs usages adaptés au quartier : lieux de pause, technique, stationnement, plantes en pots, jeux pour enfants, terrasses de café etc.
Développer l’utilisation de la peinture au sol / de matériaux peu couteux pour identifier très facilement les secteurs apaisés• Dans les quartiers apaisés, installer des zones de préfiguration du changement en installant une bande de peinture sur la chaussée pour agrandir le trottoir, en symbolisant l’extension d’une terrasse d’un café ou l’implantation d’un lieu de pause au moyen d’un caillebotis bois par exemple etc.
Penser à recourir à des matériaux innovants• À petite échelle, tester de nouveaux matériaux : réduction des nuisances sonores, meilleure gestion des eaux de pluie, meilleur confort des piétons ou des cyclistes etc.• Alller vers des matériaux + perméables dans les lieux où la fréquentation le permet.
Utiliser panneaux & logos pour identifier des secteurs, des parcours • Installer une signalétique claire permettant la lisibilité des parcours modes doux ;• Identifier des zones de préfiguration du changement par l’implantation d’un logo adapté ou d’un panneau d’information. Ex : ici futur quartier apaisé !
Implanter le logo dédié Zone Apaisée• Lancer un appel à idées pour que graphistes, designers, artistes inventent un nouveau logo ;• À implanter progressivement dans les secteurs de préfiguration des quartiers apaisés ;• À terme, ancrage territorial fort rendant très lisible le territoire apaisé de la métropole.
Innover dans le marquage au sol du passage piéton, la configuration des lieux de pause etc.• Lancer un appel à idées pour que graphistes, designers, artistes inventent ces « scènes » de l’espace public ;• Vers des lieux spécifiques inventifs et créatifs répondant aux besoins locaux.
Direction générale des territoiresMission espaces publicsEsplanade Charles-de-Gaulle 33045 Bordeaux cedexT. 05 56 99 84 84 F. 05 56 96 19 40www.bordeaux-metropole.fr
ConceptionLes Services de Bordeaux Métropole et a’urba agence d’urbanisme Bordeaux métropole Aquitaine
Conception graphiqueLAPAO de Bordeaux Métropole et a’urba agence d’urbanisme Bordeaux métropole Aquitaine
ImpressionBLF ImpressionTiré à 350 exemplairesDécembre 2017
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