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Le pôle universitaire
Villes et Pays d’Art et d’HistoirePays de Montbéliard
au fil des quartiers
laissez-vous conterdes Portes du Jura
Pourquoi un pôle
universitaire à
Montbéliard ?
Dans le Pays de Montbéliard, les préoccupations liées à l’enseignement
ne datent pas d’hier. Dès 1560-1580, pour asseoir la Réforme, le Duc
de Wurtemberg a favorisé le développement de l’enseignement, afin que
chacun, fille ou garçon, soit capable de lire la bible, comme le veut la
religion protestante. Des écoles primaires et secondaires de haut niveau
sont implantées, et le degré d’alphabétisation s’élève rapidement. Afin
de permettre le recrutement de pasteurs et professeurs qualifiés, des
bourses sont mises en place pour que les brillants étudiants montbéliar-
dais puissent poursuivre leurs études dans les universités allemandes,
notamment celle de Tübingen. Se fait jour également le projet de créer
un collège universitaire à Montbéliard même. C’est l’architecte Heinrich
Schickhardt qui est chargé de sa construction. On en voit encore une
partie aujourd’hui, servant de presbytère à l’église Saint-Maimboeuf,
construite à ses dépends au XIXe siècle.
En raison des difficultés financières liées à l’occupation française au
XVIIe siècle, ce projet d’implantation universitaire échouera rapide-
ment. Mais cette volonté de créer un pôle universitaire à Montbéliard
n’est pas oubliée, et ressurgit en lien avec le développement industriel,
exigeant des cadres qualifiés. Après un IUT créé à Belfort en 1967, les
volontés politiques permettent la création d’un département « mesures
physiques » dans les années 80 à Montbéliard. Cette première forma-
tion sera complétée par les langues étrangères appliquées, les télécom-
munications et réseaux, la gestion administrative et commerciale, le
multimédia, l’histoire-géographie…, qui permettent aux populations
locales d’accéder à l’enseignement supérieur, mais attirent également
des étudiants d’autres régions de France et de l’international. Si l’on
ajoute les BTS (Brevet de Technicien Supérieur), les écoles d’infirmière
et de police, ce sont aujourd’hui plus de 2000 étudiants qui sont pré-
sents dans le Pays de Montbéliard.
Les formations
proposées aujourd’hui
Deux universités sont présentes sur le pôle universitaire :
- l'Université de Franche-Comté
- l'Université de Technologie de Belfort - Montbéliard
Selon les filières, les étudiants peuvent obtenir sur place des diplômes
de Bac+2 à Bac+8.
Les filières aujourd'hui présentes sur le site :
Histoire et géographie Langues étrangères appliquées Mesures physiques Réseaux et télécommunications Multimédia Web-design Gestion administrative et commerciale Sciences de la vie et génie de l’environnement Ergonomie / design
De nouvelles filières et diplômes se créent régulièrement.
A souligner aussi un pôle de formation aux métiers de l'animation (Trajectoire Formation au sein de la Maison des métiers de la ville).
Multimédia
Web-design
Mesures physiques
Langues étrangères appliquées
Réseaux et télécommunications
Sciences de la vie et génie de l’environnement
Histoire et géographie
Une aile de l'ancien collège de Schickardt, aujourd'hui
presbytère de l'église Saint-Maimboeuf
Les Portes du Jura
dans la villeLe pôle universitaire des Portes du Jura s’inscrit dans le quartier de la
Petite Hollande qui voit le jour au début du XVIIIe siècle. Les premiers
à s’y installer sont des réfugiés anabaptistes* qui exploitent les terres de
ce vaste plateau agricole. Une des fermes est appelée « Klein Holland »
en mémoire du réformateur hollandais Menno Simmonsz qui prêchait
la réforme au XVIe siècle.
Le quartier s’est réellement développé dans les années 50 suite au for-
midable développement des usines Peugeot et à l’explosion démogra-
phique qui en a découlé. La nécessité de loger les nouveaux ouvriers a
conduit à la création en 1962 de la ZUP* de la Petite Hollande. Ce site
disposant de vastes terrains libres, et se trouvant à proximité du cœur
historique et des usines Peugeot, est au centre du District Urbain du
Pays de Montbéliard (aujourd'hui Communauté d'Agglomération du
Pays de Montbéliard).
Cette nouvelle zone a été conçue comme un centre de services compre-
nant un centre administratif et commercial, plusieurs zones d’habita-
tion et des équipements culturels et sportifs.
En 1990, pour dynamiser le quartier qui souffre d’un déficit d’image,
la partie sud de la Petite Hollande fait l’objet d’une ZAC* et devient
le quartier des Portes du Jura. La polyclinique, le CCAS (Centre Com-
munal d'Action Sociale), des immeubles d’habitation et le pôle univer-
sitaire voient le jour dans le but de créer des liens entre les habitants du
quartier et des animations.
À l’heure actuelle, le quartier poursuit sa mutation dans le cadre d’opé-
rations de renouvellement urbain qui permettent la réhabilitation du
centre commercial des Hexagones, la construction du Jules-Verne (équi-
pement culturel et socio-éducatif) et de la Maison des métiers de la
ville, l’aménagement d’un « mail piétonnier » destiné à relier la Petite
Hollande aux autres quartiers de la ville, la valorisation d’espaces verts
et un programme de démolitions et reconstructions visant à diversifier
les formes urbaines.
©CAPM
Le stade Bonal
Le coeur historique de Montbéliard
Le Près-La-Rose Le Pôle universitaire
Le quartier de la Petite Hollande
Sélection de
l’architecte
La qualité architecturale d’une construction dépend de la bonne défini-
tion et organisation de la commande du maître d’ouvrage* mais aussi
du bon choix du maître d’œuvre*.
Pour cela, le commanditaire d’un bâtiment public dispose de deux prin-
cipales procédures de consultation qu’il choisit en fonction des enjeux
de l’édifice à réaliser : le concours ou la procédure adaptée*.
Dans le cas du pôle universitaire de Montbéliard, c’est la procédure
concours, la plus courante, qui a été utilisée. Elle est obligatoire pour la
collectivité territoriale qui a un marché supérieur à 210000 euros HT,
et pour l’Etat qui a un marché supérieur à 135000 euros HT. C’est un
concours où seul est admis à participer un nombre restreint de candi-
dats sélectionnés.
Ainsi, après avoir défini son programme*, le maître d’ouvrage lance un
appel public à la concurrence dans les journaux locaux et nationaux
pendant 12 jours. Les maîtres d’œuvre intéressés ont 37 jours pour lui
envoyer leur candidature sous forme de dossier qui présente leurs com-
pétences, références et moyens (humains et matériels).
Le maître d’ouvrage réunit un jury composé pour un 1/3 de profes-
sionnels compétents (architecte CAUE*, architecte des bâtiments de
France, architecte-conseil de l’Etat, architecte de la Mission interminis-
térielle pour la qualité de la construction, architecte inscrit au tableau
de l’Ordre des architectes). Ce jury donne un avis motivé qui classe les
candidats. Le maître d’ouvrage arrête la liste des admis à concourir (au
minimum 2 candidats. Pour les Portes du Jura, la Communauté d'Ag-
glomération du Pays de Montbéliard a mis en concurrence 6 candidats :
Gilles Reichardt, l’équipe Soria/Solmon, la SCP d’Architecture, Xavier
Nuttin, l’équipe Monsingin/Paillard et Carlos Jullian de la Fuente) et
leur envoie le programme et le règlement de la consultation. Les candi-
dats ont un minimum de 40 jours (selon la complexité du projet le maî-
tre d’ouvrage peut donner plus de temps) pour remettre leurs presta-
tions sous forme d’avant-projet sommaire (plan-masse au 1:500e, plans
de niveaux, élévations et coupes au 1:200e, perspective d’insertion dans
le site, note d’intention, phasage des travaux, estimation financière) et
d’une offre d’honoraires.
Le jury, à nouveau réuni, étudie sans en connaître les auteurs chacune
des propositions des candidats. Il les classe selon les critères annoncés
dans l’appel public à la concurrence. L’anonymat peut être levé seule-
ment après la rédaction du procès-verbal signé par tous les membres
du jury.
Avec ce procès-verbal et l’examen des propositions d’honoraires de
chacun des maîtres d’œuvre, le maître d’ouvrage donne le marché au
lauréat (ici Carlos Jullian de la Fuente), indemnise les candidats non
retenus et publie l’avis d’attribution.
Projet de Gilles Reichardt, architecte (39)
Entre campus américain et rationalité d’une organisation linéaire, cette proposition marque l’identité du
site par un amphithéâtre semi-circulaire depuis lequel se développe de part et d’autre un front bâti aux
façades bardées d’éléments métalliques émaillés de blanc. Une rue intérieure y lie et dessert les différents
espaces d’enseignement.
Projet de P. Soria (75) et J.F. Solmon (25), architectes
D’un rond-point prolongé en place minérale se déroule la rue centrale polyfonctionnelle
couverte d’une verrière sur laquelle viennent se greffer perpendiculairement les différents
bâtiments parallélépipédiques recouverts de plaques de béton.
Projet de P. Monsingin (39) et P. Paillard (25) architectes
Grand linéaire métallique sur pilotis, le long de la voirie, cet objet architectural parallélépipédique présente
un volume triangulaire chevauchant l’avenue Léon Blum, servant de signal tout en donnant une échelle
monumentale à l’ensemble.
Projet de la SCP d’Architecture (88)
Perpendiculaire à l’avenue, ce linéaire de béton se développe dans le sens de la pente de
part et d’autre d’une circulation centrale largement dimensionnée profitant du dénivelé
pour ménager en hauteur des vues sur le paysage.
Projet de Xavier Nuttin, architecte à Bruxelles
Le long et en retrait de la voie, un ensemble de bâtiments se développe en L. Il présente une diversité de
volumes mêlant des références architecturales dont certaines régionalistes qui participent à donner une
échelle à taille humaine.
Projet de Carlos Jullian de la Fuente, architecte (75)
Placé face à l’intersection des voies et en alignement de rue, cet ensemble unitaire s’organise
géométriquement autour d’une place. Un front bâti accueillant la bibliothèque participe à la
ponctuation de la perspective depuis la rue tout en la prolongeant du fait de sa construction
sur pilotis. Depuis la place, cœur d’îlot et du projet, traitée à l’Italienne et structurée par les
différentes unités autonomes d’enseignement, se dessinent les axes générateurs depuis lesquels
est composé un jardin carré accueillant les stationnements et fonctions annexes.
Biographie et
références de
l’architecte
Carlos Jullian de la Fuente (1949) est originaire du Chili, il arrive en
France en 1969. En effet, après une année passée à l’Université catholi-
que du Chili, il avait décidé de venir faire un stage de 6 mois chez son
frère architecte qui ouvrait son agence à Paris après avoir travaillé chez
Le Corbusier. Fasciné, il s’inscrit à l'école nationale supérieure d'ar-
chitecture de Paris La Villette - UP6, pour devenir architecte comme
son père et son grand frère. Son diplôme en main (1976), il fait son
expérience chez différents architectes avant de s’installer à son compte
au début des années 80.
Il travaille le plus souvent seul et réalise principalement des commandes
publiques comme le Centre d’entraînement du club Sochaux-Montbé-
liard à Seloncourt (2004), ou le Centre de recherche à Pointe-à-Pitre
(2008).
Comment devient-on architecte ?Je ne sais pas.
Quelle est la qualité essentielle de l’architecte ?Être très bon observateur.
Comment définissez-vous votre métier ?Donner beaucoup aux autres.
Quelle est votre commande « idéale » ?Une commande où l’architecte serait écouté comme pour le pôle uni-
versitaire.
Participez-vous à beaucoup de concours ? J’y participe quand je suis retenu. À ce propos, il me semble que l’on
devrait revenir au Concours à esquisse simplifiée ouvert à tous comme
à l’époque de Giscard d’Estaing.
Quelle est l’œuvre que vous nous conseillez de visiter ?Le couvent de la Tourette réalisé par Le Corbusier dans les années 50.
Au cours de ses voyages, notamment en Italie, Carlos Jullian de la Fuen-
te développe son goût pour les places italiennes et découvre l’oeuvre
remarquable de Carlo Scarpa. Son travail est également influencé par
des oeuvres qui le touchent comme le couvent de la Tourette par Le
Corbusier (Eveux-Sur-Abresle), 1953-1960), le musée de la préhistoire
par Roland Simounet (Nemours, 1979-1981), l’abbaye cistercienne
du Thoronet (1146) et l’ambassade de Rabat par son frère Guillaume
Jullian de la Fuente (1978). Ces références lui permettent de nourrir
sa réflexion lorsqu’il est chargé de concevoir un édifice. Ainsi, pour le
pôle universitaire de Montbéliard, diverses sources, empruntées à son
histoire personnelle et à l’architecture moderne, enrichissent ce projet.
Les bases de son travail résident dans la géométrie, les proportions et
le parcours.
Interview de l’architecte Carlos Jullian de la Fuente
Sergio Los in « Carlo Scarpa » : Scarpa savait dans quelle mesure la perte de l’ornement (…)
condamne l’architecture à être muette. Les profils, lisières, les corniches en forme de bandes, les dents, etc . mon-
trent comment les composants d’un bâtiment s’attaquent, se repoussent, se forcent ; leur disparition laisse par
contre tous les rapports de ces composants entre eux dans le vague. Les détails dessinés par Scarpa devaient
remplacer toutes les prépositions architectoniques antiques.
Camillo Site in « de l’art de bâtir les villes » : [en ville] un espace libre ne devient une place que
s’il est effectivement fermé … Au Moyen Âge et à la Renaissance, les places urbaines jouaient encore un rôle
vital dans la vie publique, et par conséquent il existait encore une relation fondamentale entre ces places et les
édifices publics qui les bordaient…
Centre de formation du FCSM
Seloncourt
Centre de recherche
Pointe-à-Pitre, Guadeloupe
Villa Savoye réalisée par Le Corbusier Gravure évoquant une place florentine Détail de la mosaïque réalisée par Carlo Scarpa sur le mur du jardin de la Fondation Querini Stampalia, Venise
Vues du Pôle universitaire des Portes du Jura
Les intentions de
l’architecteL’élaboration du projet est guidée par plusieurs principes :
hiérarchiser les espaces publics
donner une dimension d’équipements publics forts à la bibliothèque
et à l’amphithéâtre
équilibrer les pleins et les vides afin d’assurer la continuité du bâti
créer des liaisons fortes avec le quartier.
Ceci se traduit par un ensemble organisé autour d’un espace public cen-
tral à partir duquel partent des axes générateurs auquel s’accrochent
les différentes extensions. La continuité urbaine avec la polyclinique,
la création de places (lieux de rencontre et de convivialité), la lisibilité
claire des différentes volumétries et ainsi de chacune de leurs fonctions,
une composition ordonnancée par un tracé régulateur, une cohérence
générale donnée par le traitement commun des façades (matériaux, mo-
dénature* et coloris) constituent le parti pris de l'architecte.
La géométrie
« Les œuvres sont rendues lisibles par des formes simples et dépouillées,
organisées en constructions ordonnées, génératrices d'harmonie. » Le
Corbusier in L'Esprit nouveau, 1918.
La géométrie permet de mettre en ordre les choses. Au démarrage du
tracé du plan d’ensemble du pôle, Carlos Jullian de la Fuente développe
de multiples rectangles d’or à partir de deux carrés identiques accolés
dessinant le plan de la place de l’IUT.
Le rectangle d’or est un rectangle dont le rapport entre la largeur et
la longueur est égal au nombre d’or (1,618). Ce nombre d’or appelé
aussi divine proportion a eu de nombreuses applications en sculpture,
en peinture (Boticelli, Seurat, Dali, Mondrian…) et en architecture
(temples grecs, cathédrales gothiques…). Ce rectangle est harmonieux,
son équilibre flatte l’œil et statistiquement, il a la préférence du public
lorqu’on le fait comparer à d’autres. Il est aussi spontanément présent
lorsqu’on fait dessiner aux enfants des rectangles : la majorité sont pro-
ches des proportions du rectangle d’or.
Comme les architectes modernes, Carlos Jullian de la Fuente joue avec
les formes, les rythmes, les pleins et les vides, sans attachement particu-
lier à la symétrie. Par contre l'ensemble est composé à partir d'un tracé
régulateur obtenu par la déclinaison de rectangles d'or qui permettent
des rapports de proportions équilibrés entre les différents volumes.
La structure
« En architecture, il y a deux façons nécessaires d’être dans le vrai.
Dans le vrai en accord avec le programme, dans le vrai en accord avec
les procédés de construction. » Eugène Emmanuel Viollet-le-Duc in En-
tretiens sur l’architecture (1863-1872).
«Tous les édifices doivent être exécutés de manière que la solidité (firmi-
tas), l’utilité (utilitas) et la beauté (venustas) s’y rencontrent.» Vitruve
in Les dix livres d'architecture, 1er siècle avant J-C.
La structure porteuse se compose d’une série de poteaux-poutres ou
poteaux-dalle en béton armé. L’enveloppe des bâtiments est assurée par
des murs non-porteurs en béton brut de décoffrage. Ils ont un traite-
ment de façade différent selon l’importance du bâtiment. Par exemple,
la bibliothèque, de par sa place sur le site et sa fonction, a été réalisée
en béton banché en bois souligné de grès rose, tandis que des bâtiments
plus communs sont traités en béton peint ou soulignés de céramique co-
lorée. Le choix de ce système constructif permet le dégagement de vues
et le prolongement de perspectives. Ainsi, le volume de la bibliothèque
posée sur pilotis (ou poteaux) permet depuis la rue, un appel de la place
et de la forme ovale de l’amphithéâtre et depuis la place, un appel de la
rue et du gymnase.
Les matériaux
«L’architecture, c’est avec les matériaux bruts établir des rapports
émouvants.» Le Corbusier in Vers une architecture, 1923.
À l’image de l’influence qu’a exercée l’architecture moderne sur Carlos
Jullian de la Fuente, il utilise essentiellement le béton comme matériau.
Il joue avec sa plasticité puisque le béton peut avoir un aspect brut de
décoffrage lisse ou rugueux selon les matériaux qui ont constitué les
banches (métal ou bois), il peut être aussi peint ou bien encore incrusté
de différents matériaux (grès rose, mosaïque).
Pour la pérennité des menuiseries, il utilise l’association du bois et du
métal.
Q : Pourquoi avoir mis une pyramide dans la cour ?
C. Jullian de la Fuente : La pyramide permet de fixer la place
comme le plan rouge de l’entrée de l’IUT, le volume d’entrée du
DEUG, un arbre et la pyramide. C’est un élément visuel qui relie
les deux.
Q : À quoi sont dues les ponctuations de matières et comment sont-
elles gérées ?
C. Jullian de la Fuente : Elles permettent de détacher les formes, et
mettent en valeur des surfaces et volumes, tout en établissant des
tensions entre ces différents éléments architecturaux.
La lumière
« L’architecture est le jeu savant, correct et magnifique des formes
sous la lumière. » Le Corbusier in Vers une architecture, 1923.
Carlos Jullian de la Fuente utilise les effets de transparence pour dif-
férents espaces tels que ceux des circulations en jouant avec les types
d’ouvertures (ponctuation de baies carrées, étirement de bandeaux vi-
trés et éclairage zénithal). Ainsi, la lumière participe à la perception des
espaces (ombre/lumière) et à la création des ambiances de chacun des
lieux.
La couleur
Les couleurs utilisées : vert, bleu, jaune, rouge (en aplats, en encadre-
ments, ou en ponctuation d’éléments verticaux ou horizontaux) font ré-
férence à la production de Le Corbusier (1887-1965) qui a réalisé dans
la région la chapelle Notre-Dame-du-Haut à Ronchamp et bien d’autres
édifices comme le couvent de la Tourette près de Lyon ou l'unité d'habi-
tation de Marseille. Dans ses œuvres, par la couleur, la texture, le motif
des matières, il interroge les sens, incite au toucher, égare le regard, et
recherche la profondeur de l’espace. Cet architecte autodidacte a beau-
coup écrit et théorisé l’architecture moderne, aussi il a une grande in-
fluence sur les architectes contemporains.
Q : Qu’est-ce qui motive les choix de transparence ?
C. Jullian de la Fuente : L’apport de lumière naturelle, le cadrage
des vues et/ou le prologement des perspectives.
Q : Comment avez-vous choisi d’utiliser la couleur, que met-elle en
valeur ?
C. Jullian de la Fuente : Elle attire l’œil et met en valeur les plans et
volumes.
Le pôle universitaire
vu par les étudiants et
enseignants
« J’arrivais à Montbéliard et tout d’un coup, c’était le paradis du point de
vue équipement, environnement, tout ça.
J’ai vu le pôle sortir de terre, les bâtiments sortirent comme des champi-
gnons.
Au début ce que j’ai vu c’était la première barre de l’IUT, ce n’était pas
quelque chose qui m’a complètement emballée au début, je me suis dit « oh
la, la, tout ça dans la pampa ». C’était vraiment la pampa, l’université dans
les prés.
Je trouvais que c’était bien qu’on intègre l’université dans un programme
urbanistique avec par exemple la clinique, les terrains de sports, la piscine ;
maintenant il y a aussi d’autres structures que l’université et tout ça allait
être intégré et tout ça c’était très positif.
Je pense que cette structure de l’université dans le nord Franche-Comté, ça a
donné des possibilités supplémentaires d’intégrer des jeunes en milieu plutôt
défavorisé (…). Ils ont eu la possibilité de faire des études plus longues aussi
et ils n’auraient sûrement pas eu ces possibilités s’il n’y avait rien eu sur pla-
ce. (…) Ça c’est intéressant, peut-être que la seule présence de l’université,
ça a eu dans la tête des habitants ou des jeunes, ça a pu peut-être ouvrir la
possibilité d’envisager de faire des études. Ça leur a donné l’idée peut-être.
Je suis historienne d’Art et en plus je viens d’Allemagne donc j’ai vu vraiment
ce qui est de l’héritage du Bauhaus et du Corbusier. C’est une architecture
épurée avec des formes simples et beaucoup de réflexions sur l’utilisation et
l’utilisateur. J’ai beaucoup aimé. Ce qui m’a plu aussi, c’est l’utilisation des
couleurs, les couleurs primaires et secondaires, le jaune, le rouge, le vert, le
bleu, ça ça m’a beaucoup plu.
La lumière, elle est bien gérée. Il y a de grandes baies vitrées, mais qui de-
vaient parfois être traitées avec des stores, ce qui n’était pas prévu avant par
l’architecte.
L’escalier en colimaçon est beaucoup plus utilisé que les autres escaliers. Ça
c’est sympa. C’est sympa aussi dans les autres bâtiments, on entre dans un
hall et on a toujours un escalier en colimaçon et on a une vue sur le premier
étage. Il y a une ouverture. Ça c’est très sympathique, ça rend les halls ac-
cueillants.
L’esprit du pôle est quand même la rencontre de plusieurs disciplines. Ce que
j’ai beaucoup apprécié à Montbéliard, c’est que c’est pluridisciplinaire.
C’était des salles de classe agréables avec une bonne acoustique, de la lu-
mière, donc une atmosphère travailleuse, agréable. La bibliothèque aussi
c’est très sympa. (…) On n’a jamais l’impression d’être enfermé dans cette
bibliothèque. Il y a beaucoup de lumière. On se sent davantage en liberté
dans cette bibliothèque que dans d’autres bibliothèques.
Une image qui me revient du site, c’est le bâtiment de la bibliothèque univer-
sitaire qui est un peu comme un navire de bataille quand on arrive. Ca fait
un peu navire, c’est très sympa.
Je dois dire aussi que j’ai eu, je ne sais pas, 1, 2, 3, 4 bureaux différents (…)
et dans les quatre bureaux j’étais toujours contente. C’était pour moi des
lieux où j’avais envie de rester, de travailler, où j’étais bien ».
Gabriele Padberg, enseignante
« Alors, je sais que la fac était neuve au moment d'y aller, mes prédécesseurs
suivaient leurs cours dans des préfabriqués installés rue du Mont Bart. Cette
université a été construite au milieu d'un champ donc je suppose que c'est
pour des soucis de place mais cela a dû se décider naturellement aussi du fait
de la présence de plusieurs bureaux administratifs dans le coin et puis on
peut également penser que le fait qu'une université soit également implantée
dans un quartier dit sensible, ça allait redynamiser voire revaloriser le quar-
tier de la Petite Hollande, ce que l'on appelait " ZUP "*.
Mes premières impressions... c'était au niveau du bâtiment : une architectu-
re très géométrique, colorée avec quand même cette impression de bâtiment
inachevé. En arrivant sur la fac, ce bâtiment imposant -très imposant même-
puis de manière générale ce que je retiens, c'est le contraste avec le quartier
de la Petite Hollande, avec ses bâtiments assez vétustes, tristes...
Les Portes du Jura... c'était un lieu agréable parce que c'était coloré, c'était
un lieu où l'on respirait. C'est un lieu où l'on respire, il y a beaucoup d'es-
pace autour des bâtiments (...) à l'époque il y en avait 4 ou 5, il y avait le
bâtiment LEA, SVT sciences physiques, la bibliothèque universitaire et on
avait l'amphi plus un autre bâtiment à côté et c'est tout ! Il n'y avait pas
tout ce qu'il y a maintenant et ça a bien changé d'ailleurs depuis. Je me sou-
viens par exemple les soirs d'hiver, (...) en sortant vers les coups de 19h00,
il fallait traverser la rue pour rejoindre les Hexagones (...) il n'y avait pas de
bâtiment et pas d'éclairage public, on était dans le noir.
On était plutôt bien lotis sur le pôle. On avait notre bibliothèque, notre labo
de langues, des salles de classe et un amphi qui était plutôt spacieux, de la
couleur à l'intérieur comme à l'extérieur. Je me souviens aussi de cet escalier
en colimaçon à l'entrée du bâtiment et puis comme je le disais tout à l'heure
on était dans les premières promos à investir les lieux : ça respirait le neuf.
C'était une fac à taille humaine, c'était pas un gros site, on avait notre ca-
fétéria pas très loin de l'amphithéâtre, on avait des bancs installés un peu
partout, on avait une sorte de structure au milieu, une pyramide qui nous
servait pendant la pause, on avait aussi une salle dédiée, enfin un hall amé-
nagé en dessous de la bibliothèque : on pouvait rester là à discuter, lire un
journal ou manger (...). [Sur la pyramide], il y avait toujours quelqu'un
dessus. On s'y installait et on prenait le soleil quand il y en avait. C'était un
lieu de rendez-vous en tout cas, un lieu de rencontres.
L'impression de bâtiments inachevés, le béton, le mélange de couleurs as-
sez vives à l'intérieur du bâtiment, ça m'a fait sourire. Et ce qui est rigolo
c'est qu'après les Portes du Jura, il y a eu aussi des aménagements faits à
la Chiffogne, rue Renaud de Bourgogne où l'on a ces murs de béton. Je ne
sais pas si c'est le même architecte (...). C'était quelque chose de nouveau en
tout cas pour moi (...). J'ai vraiment eu l'impression que le bâtiment n'était
pas fini !
Il n'y a rien qui m'a choqué ou dérangé. [le béton], je n'ai pas dit
que c'était moche ! Non non, je trouvais ça original.»
Fatma Mancourt, ancienne étudiante
« Les minuscules fenêtres de couleur transforment le paysage en ta-
bleaux. La luminosité des salles est agréable. L’absence de clôtures
autour du site permet son ouverture sur le quartier ».
Marie-Claude Rivière, ancienne enseignante.
L’arrivée dans le lieu, j’ai trouvé ça sympathique, moderne, limite
contemporain. Au niveau du lieu, c’est plutôt bien aménagé. On a pris
en compte tous les problèmes qu’ont rencontrés les autres universités,
pour en construire une moderne et tout à fait accessible. Je trouve le
cadre plutôt sympa.
L’accessibilité aux salles, tout est réuni pour que l’environnement soit
convivial et d’ici quelques années, ça va commencer à devenir un pôle
vraiment important dans la région. Pour l’instant, c’est toujours un peu
en construction. L’an dernier, il y a eu la construction du CROUS, c’est
le premier CROUS qui est vraiment juste à côté du campus, qui permet
aux étudiants qui avaient des difficultés à se loger d’avoir des logements
tout près de la fac, ça permet une concentration plus grande d’étudiants
sur le campus et ça va évoluer dans ce sens dans les 10 prochaines
années.
Déjà, c’est neuf, les ¾ des bâtiments sont neufs et il y a toujours des
bâtiments qui viennent se greffer autour. Dans le pôle, il y a beaucoup
de verdure. Il y a aussi le côté béton, c’est très très carré comme archi-
tecture, toujours avec des petites pointes colorées, sympas, ça donne un
peu de couleur. Oui, les couleurs sont sympas. Ces pointes de couleur
sur un grand bâtiment blanc. Je pense que ça va encore s’améliorer, qu’il
va y avoir encore plus de couleur.
Une salle de classe reste une salle de classe mais on a l’impression qu’on
a cherché à ce qu’elles soient paisibles et sympathiques pour travailler ;
il y a un gros travail de fait là-dessus.
Pour ce qui est des inconvénients, il y a encore un manque de commu-
nication entre les différents pôles. Ici on peut trouver des I.U.T. , des
facs… pour l’instant, tout est un peu éparpillé aux 4 coins du campus
et il n’y a pas forcément de communication entre les pôles, ce qui est
un peu dommage mais ça va sûrement aller dans un sens positif du fait
que nous disposons d’un nouvel endroit où tous les étudiants peuvent
se retrouver, je veux parler de la Maison des étudiants.
Clément Mauron, étudiant
Glossaire et
bibliographie
AnabaptistesLes anabaptistes se rattachent à un mouvement religieux protestant fondé au XVIe siècle qui n'accorde le baptême qu'aux seuls adultes et refuse l'in-tervention de l'État dans l'Église.
Architecte Professionnel diplômé d’une école d’architecture et inscrit au tableau de l’Ordre des architectes de la région dans laquelle il exerce. Maître de l’art de bâtir, il conçoit des espaces à vivre puis dirige les travaux nécessaires à
leur réalisation.
BétonRoche artificielle composée de granulats et de sables agglomérés par un liant (ciment). Il permet de réaliser, par moulage, banchage ou coffrage toutes sortes de pièces et de volumes qui après durcissement présentent une bonne cohésion et une résistance élevée, surtout à la compression.
C.A.U.E.Les Conseils d'Architecture d'Urbanisme et de l'Environnement ont été créés par la loi sur l'architecture de 1977, "en vue de promouvoir la qualité de l'architecture et de son environnement" sous l'initiative des conseillers généraux. Leur financement est assuré par une taxe para-fiscale perçue sur les dépôts de permis de construire pour « développer l'information, la sensi-bilité et l'esprit de participation du public dans le domaine de l'architecture, de l'urbanisme et de l'environnement ».
Maître d’ouvrageCelui pour qui l'on construit, qui commande et finance l’opération. Il a la responsabilité de l’élaboration du programme, de la gestion financière et du planning. Il fait établir des études pour déterminer par exemple le lieu et les besoins.
Maître d’œuvreCelui ou ceux qui conçoivent et dirigent la réalisation d’un projet. Selon le projet, le maître d’œuvre peut rassembler différentes compétences telles que : architecture, paysage, ingénierie structure, ingénierie thermique…
ModénatureEffet obtenu par le choix des profils et des proportions de la mouluration d'un décor architectural.
Procédure adaptéeElle est utilisée lorsque la collectivité territoriale, maître d’ouvrage, a un marché inférieur à 210000 euros HT (pour l’état, marché supérieur à 135000 euros HT). Cette procédure donne plus de responsabilité au maître d’ouvrage qui détermine les modalités de publicité et de mise en concurrence qui lui paraissent les plus adaptées au marché. Ainsi, le maître d’ouvrage peut choisir son architecte sur références et compétences, c’est-à-dire sans remise de prestations, ou sur la base d’une remise de prestations, nécessaire-ment rémunérées, qu’il détermine au préalable. Il peut s’agir dans ce cas de documents écrits ou graphiques traduisant les premières réflexions et inten-tions de l’architecte au regard du programme et du contexte de l’opération.
ProgrammeDocument écrit dans lequel le maître d’ouvrage indique les objectifs de l’opération, les principes de fonctionnement, l’affectation des espaces, les objectifs qualitatifs et quantitatifs, les contraintes de coût et de délais.
ZAC (Zone d'Aménagement Concerté)L311-1 du code de l'urbanisme : les ZAC sont des zones à urbaniser à l'inté-rieur desquelles une collectivité publique ou un établissement public y ayant vocation décide d'intervenir pour réaliser ou faire réaliser l'aménagement ou l'équipement des terrains, notamment ceux que cette collectivité ou cet établissement a acquis ou acquerra en vue de les céder ou de les concéder ultérieurement à des utilisateurs publics ou privés, à destination d'habitat ou d'activités.
ZUP (Zone à Urbaniser en Priorité)Créées en France entre 1959 et 1967 afin de répondre à la demande crois-sante de logements, les ZUP étaient destinées à permettre la création de quartiers nouveaux, avec leurs logements, mais également leurs commerces et leurs équipements.
BibliographieSergio Los, Carlo Scarpa, éditions Taschen, Klön, 1994.Camillo Site, L’art de bâtir les villes, éditions Equerre, 1981.Bianca Albertini et Sandro Bagnoli, Scarpa, l'architecture dans le détail, Pierre Mardaga éditeur, 1995.Collectif, "Rolan Simounet. Une architecture juste". Le Moniteur, 1997.Alexander Tzonis, "Le Corbusier. Poétique, machines et symboles". Hazan, 2002.
POLE UNIVERSITAIRE DE MONTBELIARD
0
100
NORD
1 BIBLIOTHEQUE UNIVERSITAIRE
2 IUT / MESURES PHISYQUES
3 1° DEUG CYCLE UNIVERSITAIRE
4 AMPHITHEATRE 300 PLACES
5 LABORATOIRES DE RECHERCHE
6 IUT / GTR
7 AMPHITHEATRE 2 x 130 PLACES
8 LERMPS
9 MAISON DE L'ETUDIANT
10 UFR / STGI 1
11 AMPHITHEATRE 140 PLACES
12 IUT / SRC
13 AMPHITHEATRE 101 PLACES
14 CDDP
15 UFR / STGI 2
16 IMV M INSTITUT DES METIERS DE LA VILLE
*1 Bibliothèque universitaire
2 IUT / Mesures Physiques
3 Amphithéâtre 300 places
4 Laboratoires de recherche
5 IUT / GTR
6 Amphithéâtre 2 x 130 places
7 LERMPS
8 Maison de l'étudiant (MEMO)
9 UFR / STGI 1
10 Amphithéâtre 140 places
11 IUT / SRC
12 Amphithéâtre 101 places
13 CDDP
14 IMV M Institut des Métiers de la Ville
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Proposition de
circuit découverte
sur le pôle Station A (voir chapitre "Introduction") : début de la
visite.
Station B (voir chapitre "les références") : vous vous
trouvez dans la cour du pôle qui rappelle les places à
l'italienne.
Le principe constructif (poteau/poutre ou poteau/dal-
le) rapelle un des principes chers à Le Corbusier : la
construction sur pilotis.
Station C (voir chapitre "la lumière") : vous pouvez d'ici
repérer les différentes sortes d'ouvertures utilisées sur le
pôle.
Station D (voir chapitre "la structure") : repérez le bé-
ton armé, la structure porteuse (poteaux/poutres), le grès
rose (bibliothèque), le verre...
Station E : voir chapitre "la géométrie".
Station F : voir chapitre "les références" et notamment
les mosaïques évoquant le travail de Carlo Scarpa.
Station G (voir chapitre "la couleur") : repérez la couleur
des murs, des portes, des encadrements de fenêtres...
Station H : voir chapitre "la lumière".
Station I : voir chapitre "les intentions de l'architecte".
A
B
CD
E
F
G
H
I
©C
AP
M
Laissez-vous conter le Pays de Montbéliard, Pays d’art et d’histoire…… en compagnie d’un guide-conférencier agréé par le ministère de la Culture et de la CommunicationLe guide vous accueille. Il connaît toutes les facettes du Pays de Montbéliard et vous donne les
clefs de lecture pour comprendre un bâtiment, un paysage, le développement d’une ville au fil de
ses quartiers. Le guide est à votre écoute. N’hésitez pas à lui poser vos questions.
Le Service animation du Patrimoine Service de la Communauté d’Agglomération du Pays de Montbéliard, il a pour mission de mettre
en œuvre la convention « Pays d’art et d’histoire » signée entre la Communauté d’Aggloméra-
tion et le ministère de la culture et de la communication. Il organise de nombreuses actions pour
permettre la découverte du patrimoine du Pays par ses habitants, jeunes et adultes, et par ses
visiteurs. Il est partenaire des établissements scolaires dans leurs projets pédagogiques sur le thème
du patrimoine.
Si vous êtes en groupe
Le Pays de Montbéliard vous propose des visites toute l’année sur réservation. Des brochures
conçues à votre intention vous sont envoyées sur demande. Les visites peuvent être réalisées en
anglais, allemand, italien et langue des signes. Renseignements à l’office de Tourisme.
Renseignements
Service animation du PatrimoineCommunauté d’agglomération du Pays de Montbéliard8 avenue des Alliés - BP 9840725208 Montbéliard cedexTel : 03 81 31 87 80 / Fax : 03 81 31 89 39animationdupatrimoine@agglo-montbeliard.frwww.agglo-montbeliard.fr. Cliquer sur office de tourisme/l’agenda des manifestations culturelles et sportives Office de Tourisme du Pays de Montbéliard1 rue Henri Mouhot25200 MontbéliardTel : 03 81 94 45 60 / Fax 03 81 94 14 04accueil@ot-pays-de-montbeliard.frwww.ot-pays-de-montbeliard.fr
Le Pays de Montbéliard appartient au réseau national des Villes et Pays d’art et d’histoireLe ministère de la culture et de la communication, Direction de l’architecture et du Patrimoine,
attribue l’appellation Ville ou Pays d’art et d’histoire aux collectivités locales qui animent leur
patrimoine avec des professionnels. Il garantit la compétence des guides conférenciers, des
animateurs du patrimoine, ainsi que la qualité de leurs actions. De l’architecture aux paysages,
les villes et pays mettent en scène le patrimoine dans sa diversité. Aujourd’hui, un réseau de 133
villes et pays vous offre son savoir-faire sur toute la France.
À proximité, Autun, l’Auxois, Besançon, Chalon-sur-Saône, Cluny, Dole, Guebwiller, Langres et le Val d’Argent
bénéficient de l’appellation Villes et Pays d’art et d’histoire.
Iconographie :Aurélie Netillard
Karine TerralCarlos Jullian de la Fuente
Sergio LosCamillo Site
Kennie RobertTextes‑
Karine Terral,CAUE du Doubs,Aurélie Netillard,
Gaëlle Cavalli,Service animation du Patrimoine
- 2008Conception, impression ‑
CAPM
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