desenfumage des lieux de travail
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8/13/2019 Desenfumage Des Lieux de Travail
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DsenfumageScurit incendie sur les lieux de travail
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LInstitut national de recherche et de scurit (INRS)
Dans le domaine de la prvention des risquesprofessionnels, lINRS est un organisme scientifiqueet technique qui travaille, au plan institutionnel,avec la CNAMTS, les CRAM-CGSS et plus ponctuellementpour les services de ltat ainsi que pour tout autreorganisme soccupant de prvention des risquesprofessionnels.Il dveloppe un ensemble de savoir-faire pluridisciplinairesquil met la disposition de tous ceux qui, en entreprise,sont chargs de la prvention : chef dentreprise, mdecindu travail, CHSCT, salaris.Face la complexit des problmes, lInstitut disposede comptences scientifiques, techniques et mdicalescouvrant une trs grande varit de disciplines, toutesau service de la matrise des risques professionnels.
Ainsi, lINRS labore et diffuse des documents intressantlhygine et la scurit du travail : publications
(priodiques ou non), affiches, audiovisuels, site InternetLes publications de lINRS sont distribues par les CRAM.Pour les obtenir, adressez-vous au serviceprvention de la Caisse rgionale ou de laCaisse gnrale de votre circonscription, dontladresse est mentionne en fin de brochure.
LINRS est une association sans but lucratif (loi1901) constitue sous lgide de la CNAMTS etsoumise au contrle financier de ltat. Gr parun conseil dadministration constitu parit duncollge reprsentant les employeurs et dun collgereprsentant les salaris, il est prsid alternativementpar un reprsentant de chacun des deux collges.
Son financement est assur en quasi-totalit parle Fonds national de prvention des accidentsdu travail et des maladies professionnelles.
Les Caisses rgionales dassurance maladie (CRAM)et Caisses gnrales de scurit sociale (CGSS)
Les Caisses rgionales dassurance maladieet les Caisses gnrales de scurit sociale disposent,pour participer la diminution des risques professionnelsdans leur rgion, dun service prvention composdingnieurs-conseils et de contrleurs de scurit.
Spcifiquement forms aux disciplines de la prventiondes risques professionnels et sappuyant sur lexpriencequotidienne de lentreprise, ils sont en mesure deconseiller et, sous certaines conditions, de soutenir lesacteurs de lentreprise (direction, mdecin du travail,CHSCT, etc.) dans la mise en uvre des dmarches etoutils de prvention les mieux adapts chaque situation.Ils assurent la mise disposition de tousles documents dits par lINRS.
Toute reprsentation ou reproduction intgrale ou par tielle faite sans le consentement de lINRS,de lauteur ou de ses ayants droit o u ayants cause, est illicite.Il en est de mme pour la traduction, ladaptation ou la transformation, larrangement ou la reproduction,par un art ou un procd quelconque (article L. 122-4 du code de la proprit intellectuelle).La violation des droits dauteur constitue une contrefaon punie dun emprisonnement de trois anset dune amende de 300 000 euros (article L. 335-2 et suivants du code de la proprit intellectuelle).
INRS, 2009. Conception graphique et illustration Sophie Boulet.
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Dsenfumage
Scurit incendie sur les lieux de travail
ED 6061octobre 2009
Philippe Lesn, CRAM NormandieGilles Mauguen, CRAM Bretagne
Michel Falcy, INRSBenot Sall, INRS
Jean-Michel Petit, INRS
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Les auteurs remercient le GIF (groupement des fabricants et fabricants installateursde matriels coupe-feu et vacuation des fumes) pour sa collaboration et son aide.
Les photos sont publies avec laimable autorisation des adhrents du GIF.
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Sommaire
Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
1 Descriptions daccidents. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
2 Danger des fumes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
3 Contexte rglementaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
4 Mthodes de dsenfumage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
5 Systmes de dsenfumage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
6 Surface dexutoire Exemple . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
7 Maintenance prventive . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
Conclusion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
Bibliographie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19
Annexe 1 Normes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20Annexe 2 Adresses utiles. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
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In t roduct ion
Lincendie sur les lieux de travail est un sujet trs proccupant et dactualit
permanente. Chaque anne, des victimes sont dplorer lors dincendies
dtablissements industriels et commerciaux. Ces drames sont essentiel-
lement dus la prsence des fumes et gaz chauds gnrs par lincen-
die, prsentant pour les personnes des risques lis leur temprature,leur opacit, leur toxicit et lasphyxie provoque par leur substitution
loxygne.
Ces diffrents lments vont, par ailleurs, gner, voire empcher, linter-
vention des quipes de secours et favoriser la propagation et le dveloppe-
ment de lincendie.
Un paramtre essentiel permettant de diminuer les risques pour les occu-
pants et les services de secours, tout en rduisant les consquences cono-
miques du sinistre, va consister vacuer le maximum de fumes et gaz
chauds le plus rapidement possible.
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Descriptionsdaccidents1
Industrie agroalimentaire
Le btiment, constitu dune charpente mtalli-
que et de panneaux isolants base de mousse de
polyurthanne, est dpourvu de systme de dsen-
fumage. Lincendie qui se dclare en dbut daprs-midi embrase rapidement lensemble des locaux
et dabondantes fumes toxiques sont mises.
Labsence dexutoires, permettant lvacuation des
fumes, combine des dysfonctionnements dans
le systme dalerte et dvacuation du personnel,
entrane le dcs de trois salaris (dont un dune
entreprise extrieure), puis la fermeture du site et
le licenciement de 120salaris.
Conditionnement de gnrateurs darosol
Un feu se dclare dans le local de stockage de pro-
duits finis constitus de gnrateurs darosol ; le
local non quip de dispositifs de ventilation est
situ en sous-sol. Latmosphre sest enflamme
lors du passage dun chariot lvateur. Dpaisses
fumes noires et malodorantes se dgagent. Elles
vont largement compliquer lintervention des ser-
vices de secours externes. Vingt-cinq pompiers,
intoxiqus par les gaz de combustion, seronthospitaliss.
Dfinitions
cran de cantonnement : sparation verticale
place en sous-face de la toiture ou du plafond
pour sopposer lcoulement latral des fumes
et des gaz de combustion.
Canton de dsenfumage : volume libre compris
entre le plancher et le plafond ou faux plafond,
voire la toiture, et dlimit par les crans de
cantonnement.
Coefficient de dbit (Cv) :rapport du dbit effectifsur le dbit thorique du dispositif dvacuation
mesur dans des conditions spcifies.
Dispositif dvacuation naturelle de fumes et de
chaleur (DENFC) : dispositif spcialement conu
pour vacuer les fumes et les gaz chauds hors
dun ouvrage en feu.
Exutoire de dsenfumage :DENFC install en toi-
ture, commandable distance.
Ouvrant en faade :DENFC install en faade.
Surface gomtrique intrieure du dispositif
dvacuation (SGO ou Av) : surface douverture,
exprime en m2 et mesure dans le plan
dfini par la surface de louvrage en son point de
contact avec la structure du dispositif dvacua-
tion. Aucune rduction nest faite pour la surface
occupe par les commandes, les volets daration
ou autres obstructions.
Surface utile douverture du dispositif dvacua-
tion (SUE ou Aa) :produit, exprim en m2, de la
surface gomtrique et du coefficient de dbit.
Surface utile dune installation de DENFC (SUI) :
somme des surfaces utiles douverture de chaque
DENFC (SUI = Aa)
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Cantonsde dsenfumage
Retombessous toiture
Exutoires
Retombes sous toitureCantons
de dsenfumage
Face suprieure du plancher
Limite infrieuredes retombes
Niveau infrieurde la couverture
Niveau mdian de la couverture
Niveau suprieur de la couverture
Hauteurderfrence
Zoneenfume
A
A'
B'
B
D'
D
C'
C
Fumes - Gaz chauds
(flux arodynamique)
A B C D : surface gomtrique (SGO ou Av)A' B' C' D' : surface utile (SUE ou Aa)
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Schmas explicatifs (source : R17APSAD)Explanatory diagrams (source : R17APSAD -
Plenary assembly of damage insurance companies)
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On retrouve les trois tats de la matire dans les
fumes produites par un incendie :
tat solide (particules imbrles riches en
carbone),
tat liquide (arosols et condensats, dont princi-
palement de la vapeur deau),
tat gazeux (gaz de combustion, tels que le mo-
noxyde de carbone (CO), le dioxyde de carbone
(CO2), etc.).
La taille des particules et des arosols varie de
0,01 10m.
La premire cause de dcs lors des incendies est
due aux fumes et aux gaz. En effet, ils prsentent
les dangers suivants :
temprature (brlure des tissus pulmonaires
par inhalation des gaz chauds pouvant atteindre
plusieurs centaines de degrs) ;
opacit (gne pour lvacuation et lintervention
des secours) ;
baisse de la teneur en oxygne produisant une
asphyxie (la concentration en oxygne dans
lair est de 21 % ; lors dun incendie, elle diminue
rapidement) ;
toxicit et/ou corrosivit des produits de
combustion.
Outre les particules de suies, dont linhalation va
empcher une ventilation pulmonaire correcte, les
produits de combustion gnrs les plus dange-
reux sont :
les gaz anoxiants purs
Le principal est le dioxyde de carbone ou gaz carbo-
nique (CO2).
Ractions physiologiques provoques par le dio-xyde de carbone :
PourcentageConsquences
de CO2dans lair
10% Maux de tte et vertiges
20% Narcose
les principaux gaz toxiques
Le monoxyde de carbone(CO) agit la fois par une
action sur la fixation doxygne dans le sang et parun effet toxique sur les membranes cellulaires, no-
tamment au niveau crbral ; ce qui conduit, mme
aprs inhalation de faibles concentrations, la
mort ou de graves squelles neurologiques si les
secours ne sont pas apports rapidement.
Lacide cyanhydrique 1, produit de combustion de
nombreuses matires plastiques, et lhydrogne
sulfur 2 sont une cause frquente de mortalit
dans les incendies.
Dangerdes fumes
2
1. Acide cyanhydrique Paris, INRS, coll. Fiche toxicologique, FT n 4, 2006;2. Hydrogne sulfur Paris, INRS, coll. Fiche toxicologique, FT n 32, 2009,
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les gaz effets corrosifs ou irritants
Les gaz, qui ont un effet corrosif sur les voies
respiratoires, sont essentiellement les vapeurs
nitreuses, lammoniac, lacide fluorhydrique, le
chlore, le phosgne, etc. Ils vont induire de graves
lsions pulmonaires.
Le lecteur trouvera dans le tableau ci-dessous les
valeurs de la littrature correspondant aux concen-
trations de certains gaz forms produisant un effetrapidement mortel.
Des composs oxygns gnrs lors dun incendie
(ctoneset aldhydes) sont gnralement irritants
pour les muqueuses et les voies respiratoires et
certains aldhydes(en particulier le formaldhyde)
peuvent provoquer des ractions asthmatiformes.
Concentrations produisant un effet
rapidement mortel*
Phosgne (COCl2) 50ppm
Dioxyde dazote (NO2) 200-700ppm
Cyanure dhydrogne (HCN) 350ppm
Chlore (Cl2) 1 000ppm
Hydrogne sulfur (H2S) 1 000ppm
Chlorure dhydrogne (HCl) 1 300-2 000ppm
Oxyde de carbone (CO) 2 000ppm
Ammoniac (NH3) 5 000-10 000ppm
*1 ppm = 0,0001%
La rglementation relative au dsenfumage pour
la protection des personnes contre le risque in-
cendie est importante et souvent complexe. Les
locaux industriels et commerciaux, les tablisse-
ments recevant du public (ERP), les immeubles
de grande hauteur (IGH), les locaux dhabitation,
sont autant de btiments rgis par un ou plusieurs
textes rglementaires.
Btiment industriel
Code du travail
Art. R 4216-13 R 4216-16.
Art. R 4216-26et R 4216-27.
Art. R 4216-29.
Arrt du 5aot 1992.
Circulaire DRT n 95-07 du 14 avril 1955.
Doivent tre dsenfums :
les locaux de plus de 300m2,
les locaux aveugles de plus de 100m2,
les locaux en sous-sol de plus de 100m2,
les escaliers,
les cages dascenseur encloisonnes,
les compartiments pour les btiments dont le
plancher bas du dernier niveau est situ plus dehuit mtres du sol.
La surface gomtrique dexutoire mettre en
place sera gale 1/100ede la surface au sol du local
concern, en vrifiant que cela correspond au mi-
nimum une surface utile dinstallation de 1/200e
de la surface au sol du local. Les locaux partir de
2 000m2seront dcoups en cantons de dsenfu-
mage dune superficie maximale de 1 600 m2. La
longueur dun canton ne doit pas dpasser 60 m.
Contexterglementaire
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Quoi quil en soit, la surface et le positionnement
des exutoires devraient tre dtermins aprs
lvaluation du risque incendie dans lentreprise.
Les principaux critres suivants sont prendre en
compte lors cette valuation3
:implantation du btiment,
matriaux constitutifs du btiment ou de la
toiture (verrire, revtement bitumineux facilitant
la propagation de lincendie, etc.),
hauteur, surface et forme du btiment,
capacit de ractivit des services de secours,
type, quantit, ractivit au feu, mode de stockage
des matriaux et matriels prsents,
personnel concern par une vacuation ventuelle(nombre maximum, personnes handicapes, etc.).
ICPE (Installation classe pour la protectionde lenvironnement)
Code de lenvironnement et installations classes
pour la protection de lenvironnement.
Dcret n 2007-1467 du 12 octobre 2007 relatif
au livre V de la partie rglementaire du code de
lenvironnement.Le besoin en dsenfumage sera fix par larrt type
concern mais souvent la surface gomtrique cor-
respondra 2% de la surface utile de linstallation.
Les locaux seront dcoups en cantons de dsen-
fumage dune superficie maximale de 1 600m2. La
longueur dun canton ne doit pas dpasser 60m.
Rgle R 17 de la FFSA
La rgle APSAD R 17est un document contractuel
dans lequel le calcul dune surface utile dinstalla-
tion prendra en compte notamment les lments
ci-aprs :
la classe et le groupe de risque considrer,
la hauteur de rfrence,
la hauteur de la zone enfume,
un pourcentage spcifique dit taux.
La surface utile dinstallation sera gale la surface
du canton multiplie par le taux concern (cf. 6.
Surface dexutoire exemple).
Les locaux partir de 2 000m2seront dcoups en
cantons de dsenfumage dune superficie maxi-male de 1 600m2. La longueur dun canton ne doit
pas dpasser 60m.
tablissement recevant du public (ERP)
Arrt du 25juin 1980modifi.
Instruction technique ministrielle IT 246.
Instruction technique ministrielle IT 247.
Doivent tre dsenfums :
les locaux de plus de 300m2,
les locaux aveugles de plus de 100m2,
les locaux en sous-sol de plus de 100m2.
Pour les locaux de moins de 1 000 m2, la surface
utile dinstallation correspondra au 1/200e de la
surface au sol.
Pour les locaux de plus de 1 000 m2 : la surface
utile dinstallation sera conforme aux directives decalculs de lIT 246.
Les locaux partir de 2 000m2seront dcoups en
cantons de dsenfumage dune superficie maxi-
male de 1 600m2. La longueur dun canton ne doit
pas dpasser 60m.
Immeuble de grande hauteur (IGH)
Arrt du 18octobre 1977modifi.
Doivent tre dsenfums :
les circulations horizontales communes,
les escaliers dont la partie suprieure comportera
un exutoire dune surface libre minimale de 1m2.
3. Se rfrer aux documents INRS :- valuation du risque incendie dans lentreprise. Guide mthodologique.ED 970, 2005, 28p.- Incendie et lieu de travail. Prvention et lutte contre le feu.ED 990, 2007, 96p.
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Les quatre types de mthodes correspondent aux
combinaisons entre amenes dair naturelles ou
mcaniques et extraction naturelle ou mcanique :
le dsenfumage naturel/naturel est le plus fr-
quemment rencontr et utilise le principe du
balayage ;
le dsenfumage mcanique/naturelsappuie essen-
tiellement sur la hirarchisation des pressions ;
le dsenfumage naturel/mcanique est surtoutadapt aux btiments plusieurs niveaux ;
le dsenfumage mcanique/mcanique reste le
seul quand il y a impossibilit de mettre en uvre
arrive et extraction naturelles (locaux de faible
hauteur, parkings souterrains, locaux en sous-sol,
tages intermdiaires, etc.).
Systme naturel
Le dsenfumage naturel consiste extraire, par
tirage naturel, lair pollu par des produits de com-
bustion. Dans ce cas, les gaz chauds slvent par
effet de chemine et svacuent naturellement par
les ouvrants. noter que ce principe dextraction
est plus particulirement adapt pour les locaux
disposs sur un mme niveau.
Trois lments sont prendre en considration
dans des dispositifs de dsenfumage naturel :
les vacuations de fumes
Lvacuation des fumes est assure par des dispo-
sitifs dvacuation naturelle de fume et de chaleur
(DENFC) regroupant les exutoires de fumes et les
ouvrants de dsenfumage.
Depuis le 1er janvier 2007, tous les DEFNCdoivent
faire lobjet dun marquage CE, afin de justifier de
leur conformit au regard de la directive Produits
de construction . De plus, le choix des matriels
devrait tre fait conformment au paragraphe 3.8
de lIT 246, relatif aux caractristiques des exutoires.
Un exutoire est un dispositif install en toiture,assurant une libre circulation des fumes et gaz
chauds vers lextrieur. Il comprend une partie fixe
ou costire et une partie mobile, actionne par un
mcanisme lors de la commande de passage en
position de scurit. Cette partie mobile est com-
pose soit dun dme (gnralement en matire
synthtique), soit de lamelles parallles, soit de
deux vantaux.
Les matriaux constitutifs doivent avoir intrins-
quement une rsistance mcanique suprieure
1 200 Joules (J) et un barreaudage en partie
infrieure (empchant laccs ou le risque de chute)
doit tre intgr au dispositif. De plus, les critres de
dfinition de leur implantation devront prendre en
compte et favoriser les conditions de maintenance
de ces quipements (accessibilit notamment).
Un ouvrant tlcommand en faade est un dis-
positif que lon peut commander distance. Il est
install en faade et assure une libre circulation desfumes et gaz chauds vers lextrieur. Cet lment
de construction doit prsenter un angle infrieur
30 par rapport la verticale.
Mthodesde dsenfumage
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les amenes dair frais
Les amenes dair sont assures par diffrents
procds tels que les ouvertures en faade, ou par
lintermdiaire de conduits raccords lextrieur.
La surface totale des amenes dair est prcise par
le texte rglementaire applicable et, pour les locaux
infrieurs deux cantons, devrait tre en adqua-
tion avec celle des exutoires.
les systmes de commande automatiques oumanuels
Le mcanisme de commande des exutoires peut
tre de trois types :
aliment par une nergie extrieure (lectri-
que ou pneumatique) et/ou par un mcanisme
interne lexutoire (en gnral pneumatique
avec des dclencheurs thermiques munis dune
cartouche CO2),
nergie intrinsque (louverture et le maintien
en position ouverte tant assurs par des ressorts
olopneumatiques, ressorts mcaniques, spires),
dclench grce une combinaison des deux
types prcdents (par exemple couplage dun vrinlectrique avec des ressorts olopneumatiques).
Le systme de dsenfumage peut tre tributaire
dune alimentation lectrique or celle-ci est ra-
rement une alimentation de scurit ; elle utilise
alors uniquement le rseau lectrique traditionnel
et il conviendra donc de toujours sassurer de son
alimentation.
Systme mcanique
Dans le cas du dsenfumage mcanique, les gaz
chauds sont aspirs en tout point du local par
des ventilateurs et refouls lextrieur par desconduits appropris.
Lvacuation des fumes est ralise par des bou-
ches raccordes un ventilateur dextraction par
des conduits. LIT 246prcise que :
la vitesse de passage de lair aux amenes dair
doit toujours tre infrieure 5m.s-1. Les amenes
dair mcaniques doivent avoir un dbit de lordre
de 0,6 fois le dbit extrait. Ces diffrentes bou-
ches sont quipes de volets ferms en positiondattente ;
les ventilateurs de soufflage et dextraction doi-
vent tre dimensionns en fonction des caract-
ristiques du rseau desservi et pour un dbit gal
au dbit nominal augment du dbit de fuite
tolrable (de lordre de 20%). Les ventilateurs doi-
vent tre commands par un coffret de relayage
conforme la norme NF EN 12101-3. Les ventila-
teurs dextraction et leur liaison avec les conduits
doivent assurer leur fonction pendant une heureavec des fumes 400C ;
les conduits dextraction et damene dair mca-
nique doivent prsenter une tanchit satisfai-
sante lair.
Les conduits doivent tre raliss en matriaux
de catgorie A2 s2 d0 (correspondant lancien
MO)4 et tre de degr R 15 (stable au feu 1/4 H).
Les conduits damene dair sont des conduits de
ventilation et doivent, sils traversent dautres lo-caux, assurer un degr REI (coupe-feu) de traverse
quivalent au degr REI (coupe-feu) des parois. Les
conduits dvacuation des fumes sont des conduits
de dsenfumage et devraient tre essays avec un
feu intrieur. Leur degr de rsistance au feu doit
tre dune dure gale au degr REI (coupe-feu) de
la paroi traverse.
4. Cf. Incendie et lieux de travail. Prvention de lutte contre le feu. Paris, INRS, ED 990, 2007, 96p.
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Le dsenfumage mcanique ne doit jamais tre
utilis pour dsenfumer des escaliers car laccs
aux tages du btiment serait impossible en cas de
non-fonctionnement du ventilateur.
Le dsenfumage mcanique est conditionn par
une trs bonne matrise des dbits dvacuation
des fumes et damene dair. Il repose, en cons-
quence, sur une slection rigoureuse des venti-
lateurs de dsenfumage qui doivent rsister aux
hautes tempratures. Les ventilateurs doivent tre
dimensionns en tenant compte des deux autres
composants du systme de dsenfumage :
les caractristiques des volets damene dair et
les volets dvacuation des fumes qui crent des
pertes de charges arauliques,
la gomtrie du rseau de conduits de dsenfu-
mage.
Le dsenfumage mcanique est adapt aux locaux
borgnes ou aux locaux de faible hauteur comme
les circulations horizontales. Le dsenfumage m-
canique est trs ractif : il peut rapidement vacuer
de trs gros dbits de fumes indpendamment
des conditions extrieures comme le vent ou la
temprature.
Lextraction mcanique se fera en partie haute des
locaux et son dbit sera calcul sur les bases des
rgles de calcul des dbits de linstruction techni-
que IT 246( 7.2.3.).
La mise en uvre de ce systme entrane :
la mise larrt de tous les autres systmes de
ventilation potentiellement en fonctionnement
(ventilation gnrale),
la dfinition dun systme damene dair de
compensation.
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Dans un local o svit un incendie, le dsenfumage
remplira trois fonctions essentielles :
rendre praticables les cheminementsutiliss pour
lvacuation rapide et sre de tous les occupants
et en limitant les risques de panique ;
permettre aux services de secours dintervenir
dans les meilleures conditions possibles afin de
porter assistance aux victimes ventuelles et de
combattre le foyer ;
limiter la propagation de lincendieen vacuant
vers lextrieur chaleur, gaz et produits imbrls
afin de contribuer rduire les atteintes
thermiques sur les structures du btiment. Il
diminue galement les dommages aux matriels
et quipements provoqus par les produits de
dcomposition.
Lors dun incendie, les fumes et gaz chauds mon-
tent verticalement vers la toiture et sy concen-
trent. Puis elles longent le plafond tout en se
refroidissant son contact et retombent, le local
se trouvant ainsi rapidement rempli des fumes et
gaz chauds dangereux.
La vitesse horizontale dun front de fumes varie de
0,2 1m.s-1 (soit une distance de 30 mtres par-courue en moins de 3minutes).
Le dsenfumage va consister contrler les fumes
suivant deux principes :
balayage : vacuation des fumes et gaz chauds
et arrive dair neuf qui va contribuer abaisser la
temprature du local en feu ;mise en dpression du local sinistrpar ltablis-
sement dune hirarchie des pressions avec les
locaux adjacents, de faon sopposer la propa-
gation des fumes.
De plus, le dsenfumage va rduire la pression
cre par les fumes.
Afin que le dsenfumage dun local soit efficace,
certains lments doivent tre pris en compte, no-tamment :
lvacuation des fumes doit tre la plus prcoce
possible et ralise le plus prs quil soit du foyer,
ce qui rgule lextraction des produits de combus-
tion et limite les risques de propagation. Lorsque
les locaux sont totalement enfums, un systme
de dsenfumage mis en uvre trop tardivement
devient peu oprant ;
la vitesse de soufflage et la disposition des exutoi-
res et des amenes dair doivent tre tablies demanire viter la turbulence et les mouvements
dsordonns des fumes. Il faudra galement
veiller viter toute zone non balaye o pour-
raient saccumuler des fumes.
Les systmes de dsenfumage font partie intgran-
te des quipements de scurit principaux de lutte
contre lincendie. Il est donc essentiel que ces ap-
pareils puissent assurer parfaitement leur fonction
lors dun sinistre. On distingue principalement troisobjets de dsenfumage :
Dsenfumage des grands volumes et des locaux de dimensions moyennes
Ce dsenfumage peut tre ralis naturellement
ou mcaniquement :
par balayage,
par mise en dpression du local sinistr,par une combinaison des deux mthodes.
Systmesde dsenfumage
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Compte tenu des dbits importants quil convien-
drait de mettre en uvre pour dsenfumer effica-
cement des grands volumes, il est ncessaire de les
diviser en plusieurs compartiments ou cantons de
dsenfumage.
Cependant, le dsenfumage naura sa pleine effi-
cacit que lorsque les contraintes suivantes seront
prises en compte :
le compartimentage est ralis par des crans de
cantonnement, des retombes sous toiture, des
murs, des portes, des clapets fermeture auto-
matique ;
un local de plus de 2 000m2ou de plus de 60 m
de longueur doit tre dcoup en cantons de d-senfumage aussi gaux que possible dune su-
perficie maximale de 1 600 m2, dans la mesure
du possible, dune surface minimale de 1 000m2
(rgle APSAD R 17) ;
la hauteur de la zone non enfume ou hauteur
libre de fume ne doit jamais tre infrieure 2m
(au-dessus du linteau des portes).
Les locaux sont dcoups en cantons avec des
crans correspondant 25% de la hauteur moyen-ne dans les btiments infrieurs 8m et au mini-
mum 2m dans les locaux suprieurs 8m.
Dans le cas de locaux comprenant un seul canton,
la surface libre totale des amenes dair doit tre
au moins gale la surface gomtrique totale des
vacuations de fumes. Dans le cas de locaux divi-
ss en plusieurs cantons, cette amene dair peut
se faire par les cantons priphriques. La surface
libre des amenes dair doit tre au moins gale la somme des surfaces gomtriques des vacua-
tions de fume des deux cantons exigeant les plus
grandes surfaces utiles dvacuation.
La rgle APSAD R 17 de la FFSA demande quau
minimum les dispositifs correspondant 20%
de la surface libre des entres dair doivent tre
tlcommands.
Le dsenfumage des circulations horizontales
Les circulations horizontales servant lvacua-
tion des salaris et lintervention des services de
secours doivent donc rester libres de toute fume
le plus longtemps possible.
Le dsenfumage des circulations horizontales
encloisonnes sera soit naturel soit mcanique.
Dans les deux cas, entre autres, les amenes dair etles vacuations de fume seront rparties de faon
alterne et leur espacement ainsi que leur posi-
tionnement respecteront les rglementations.
Le dsenfumage des escaliers
Lors dun incendie, lvacuation des salaris seffec-
tue prioritairement par les escaliers ; il est essentiel
que ceux-ci soient libres de toute fume.
Les rgles de construction et de dsenfumage des
cages descalier obissent deux principes :
1. Mettre labri des fumes, cest--dire empcher
lintroduction des fumes dans la cage descalier
(cloisonnement, portes fermes ou fermeture
automatique par exemple).
2. Dsenfumer : vacuer les fumes qui parvien-
draient entrer dans la cage descalier.
Le dsenfumage des escaliers sera un dsenfu-
mage naturel, ralis par ouverture dun DENFC
situ en partie haute de la cage et dune amene
dair frais de surface au moins quivalente situe en
partie basse de la cage. Le dispositif de commande
du systme sera situ en bas de la cage descalier.
Exceptionnellement, lorsque le dsenfumage natu-
rel ne peut pas tre ralis, lescalier devra tre mis
en surpression par un soufflage mcanique, laquelle
sera associe au dsenfumage du volume, en com-
munication directe avec la cage descalier.
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Entrept de stockage dobjets en mousse plastique
Surface : 1 200m2
Hauteur moyenne sous plafond :7m
Hauteur libre de fume : 5mHauteur de stockage :5,2m
1ercalcul : code du travail
Surface gomtrique = SGO = 1 200/100= 12m2
Art. R 216-14 : La surface totale des sections
dvacuation des fumes doit tre suprieure au
centime de la superficie du local desservi avec un
minimum de 1m2 ; il en est de mme pour celledes amenes dair .
La rgle du centime de la superficie du local des-
servi se rapporte la surface gomtrique des
vacuations de fume et des amenes dair. La
surface utile dvacuation minimale de fume est
le 1/200ede la mme superficie, soit 6 m2.
La rfrence linstruction technique IT 246
conduit prendre en compte galement la sur-
face utile des vacuations de fume, car celle-ci
dtermine lefficacit relle des exutoires.
Tous les exutoires accompagns de procs-
verbaux dessais raliss par un laboratoire agr
qui ont un rapport SUI/SGO suprieur ou gal
0,5et tous les ouvrants et les bouches en faade
qui sont toujours affects dun rapport de 0,5ont
donc, si leur surface gomtrique est gale ou
suprieure au1/100, leur SUI gale ou suprieure
au 1/200.
2ecalcul : rglementation ERP
Ce type de local industriel nest pas concern par la
rglementation ERP.
3e calcul : rglementation des installationsclasses pour la protection de lenvironnement(ICPE)
Arrt du 23dcembre 2008modifi relatif aux
prescriptions gnrales applicables aux entrepts
couverts relevant du rgime de la dclaration au
titre de la rubrique n 1510 de la nomenclature
des ICPE (entrepts contenant au minimum 500tde produits combustibles et dont le volume est
compris entre 5 000et 50 000m3).
La surface utile de lensemble des exutoires est
au moins gale 2 % de la superficie de chaque
canton de dsenfumage.
Surface utile dinstallation : 24m2.
4ecalcul : application de la rgle APSAD R 17de la FFSA
Le risque pour stockage de matires plastiques
non alvolaires (classe F3) avec un emballage en
film plastique (classe E3) est class RTD B3. La
hauteur de stockage tant suprieure 4m, on se
situe dans le groupe de risque n 4avec un taux
de 1,31%.
Surface utile dinstallation =
1 200x 1,31/100 16m2.
Surfacedexutoire
Exemple
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Conclusion
1 En absence dobligation ICPE (moins de 500 tde produits stocks) ou de demande contractuelle
des assureurs (non-application de la rgle R 17), on
retiendra la solution du code du travail, soit unesurface gomtrique de 12m2.
2En absence dobligation ICPE, mais en cas de de-mande contractuelle des assureurs, on retiendra
pour valeur de la surface utile dinstallation, celle
issue de la rgle APSAD R17, soit 16m2.
3En prsence dobligation ICPE (plus de 500 t deproduits combustibles stocks), on retiendra une
surface utile dinstallation de 24m2.
Dans ce cas, la rglementation ICPE est plus contrai-
gnante que celle du code du travail.
Afin de rester fiables, les systmes de dsenfumage
installs conformment la norme NF S 61-932
doivent faire lobjet dinspections visuelles prio-
diques, dune vrification annuelle et dessai
priodique (au moins annuel).
Cette maintenance doit tre ralise par des tech-
niciens comptents.
Le code du travail et la rgle APSAD R 17de la FFSA
imposent une vrification annuelle, avec un essai
fonctionnel concluant raliss par une personne
comptente.
Les principales vrifications vont porter sur :
lensemble des fonctionnements (dispositifs de
commande, exutoires, ouvrants, rseaux de distri-
bution),
le contrle de ltat du matriel,la vrification de ltanchit des conduits,
la vrification de ladquation permanente des
besoins aux volutions du btiment.
De plus, pour assurer la cohrence, lefficacit et la
prennit du systme de prvention incendie, il sera
utile de surveiller certains points, notamment :
maintien des portes coupe-feu libres et opra-
tionnelles (automatismes),
rebouchage des passages de convoyeurs, de
cbles ou de tuyauteries aprs travaux,
mise en place de murs coupe-feu en cohrence
avec les dispositions prvues initialement lors des
volutions de btiments,
absence de grilles daration ou de ventilation
sauvages ,
installation, si ncessaire, de clapets coupe-feu
dans les gaines et conduits.
Maintenanceprventive
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5. valuation des risques professionnels. Questions-rponses sur le document unique. Paris, INRS,ED 887, 2004, 18p.
Le choix du (ou des) systme(s) de dsenfumage ne peut tre engag avant
une valuation pralable du risque incendie (cf. document unique 5). Cette
valuation tiendra compte notamment de lactivit, du potentiel calori-
fique, du process, et de la gomtrie des btiments.
Lincendie dun tablissement industriel et commercial gnre des fumes
chaudes, opaques et dangereuses qui saccumulent en partie haute des
btiments. Cette couche chaude descend en peu de temps au niveau des
personnes prsentes. Pour permettre leur vacuation, limiter la propaga-
tion du feu et favoriser lintervention des secours. Il est donc ncessaire de
mettre en place des systmes de dsenfumage.
Cependant, les dfinitions des systmes de dsenfumage mettre en
uvre ne sont quun maillon de la chane de prvention. En effet, leur
efficacit ne se confirmera que sils sintgrent dans un ensemble cohrent
qui comprendra notamment :
les dfinitions des systmes de dtection et dextinction,les exercices priodiques dvacuation,
la formation des personnels,
lencadrement des activits de maintenance et dentretien,
la redfinition priodique des besoins et de lvaluation des risques.
Conc lus ion
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Dsenfumage. Choix des surfaces dexutoires. Paris, INRS, ND 2119, 1999,
26p. (tlchargeable sur le site : www.inrs.fr).
P. Chardot Guide du dsenfumage. Paris, CNPP. 1998.
Journe dtude. Le dsenfumage. Quels enjeux ? Quels moyens ? Paris,
CNPP, 2004.
Trait pratique de scurit incendie. Paris, CNPP, 2005.
Rgle APSAD R 17. Rgle dinstallation. Dsenfumage. Paris, CNPP, 2006.
P. Chardot Extraire les fumes dincendie. FAR n 310, fv. 1995, p. 7-14.
Dsenfumage. CATED. Paris, Eyrolles, 1999.
IT 246. Instruction technique relative au dsenfumage des ERP. Arrt
du 22mars 2004.
Lettres FEU du GIF, tlchargeables sur le site : www.ffmi.asso.fr.
B
ibliographie
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Annexe 1
Normes
S 60-101-5Protection contre lincendie. Vocabulaire.Partie 5: Dsenfumage.
NF EN 12101-1Systme pour le contrle des fumes et de la chaleur.Partie 1: Spcifications relatives aux cransde cantonnement de fumes.
NF EN 12101-2Systmes pour le contrle des fumes et de la chaleur.Partie 2: Spcifications relatives aux dispositifsdvacuation naturelle de fumes et de chaleur.
NF EN 12101-3Systmes pour le contrle des fumes et de la chaleur.Partie 3: Spcifications pour les ventilateursextracteurs de fumes et de chaleur.
NF S 61-930Systme concourant la scurit contre les risquesdincendie et de panique.
NF S61-931Systmes de scurit incendie (SSI).Dispositions gnrales.
NF S 61-932Systmes de scurit incendie (SSI).Rgles dinstallation.
NF S61-933Systmes de scurit incendie (SSI).Rgles dexploitation et de maintenance.
NF S 61-937Systmes de scurit incendie (SSI).Dispositifs actionns de scurit (DAS).
NF S 61-938Systmes de scurit incendie (SSI).
Dispositifs de commande manuelle (DCM)Dispositifs de commandes manuelles regroupes (DCMR).Dispositifs de commande avec signalisation (DCS).Dispositifs adaptateurs de commande (DAC).
NF S 61-939Systmes de scurit incendie (SSI). Alimentationspneumatiques de scurit (APS). Rgles de conception.
NF S 61-940Systmes de scurit incendie (SSI). Alimentationslectriques de scurit (A.E.S.). Rgles de conception.
Les normes peuvent tre obtenues en sadressant
lAFNOR.
AFNORAssociation franaise de normalisation11avenue Francis de Pressens93571Saint-Denis-la-Paine cedexTl. 01 41 62 80 00
CNPPComit national de prvention et de protectionBP 226527950Saint-MarcelTl. 02 32 53 64 00
FFSAFdration franaise des socits dassurances26boulevard Haussmann75311Paris cedex 09Tl. 01 42 47 90 00
GIFGroupement des fabricants et fabricantsinstallateurs de matriels coupe-feu et dvacuationde fumesImmeuble la Maison Mcanique39rue Louis Blanc, Courbevoie92038Paris-La-Dfense cedexTl. 01 47 17 63 03
INRSInstitut national de recherche et de scuritpour la prvention des accidents du travailet des maladies professionnelles30rue Olivier Noyer75680Paris cedex 14Tl. 01 40 44 30 00
Annexe 2
Adresses utiles
Achev dimprimer par Corlet, Imprimeur, S.A. - 14110 Cond-sur-NoireauN dImprimeur : 125058 - Dpt lgal : novembre 2009 - Imprim en France
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Pour commander les films (en prt), les brochures et les affiches de lINRS,adressez-vous au service prvention de votre CRAM ou CGSS.
Services prvention des CRAM
ALSACE-MOSELLE(67 Bas-Rhin)14 rue Adolphe-SeybothCS 1039267010 Strasbourg cedextl. 03 88 14 33 00fax 03 88 23 54 13prevention.documentation@cram-alsace-moselle.frwww.cram-alsace-moselle.fr
(57 Moselle)3 place du Roi-GeorgeBP 3106257036 Metz cedex 1tl. 03 87 66 86 22
fax 03 87 55 98 65www.cram-alsace-moselle.fr
(68 Haut-Rhin)11 avenue De-Lattre-de-TassignyBP 7048868018 Colmar cedextl. 03 88 14 33 02fax 03 89 21 62 21www.cram-alsace-moselle.fr
AQUITAINE(24 Dordogne, 33 Gironde,40 Landes, 47 Lot-et-Garonne,64 Pyrnes-Atlantiques)80 avenue de la Jallre33053 Bordeaux cedextl. 05 56 11 64 36fax 05 57 57 70 04documentation.prevention@cramaquitaine.fr
AUVERGNE(03 Allier, 15 Cantal, 43 Haute-Loire,63 Puy-de-Dme)48-50 boulevard Lafayette63058 Clermont-Ferrand cedex 1tl. 04 73 42 70 76fax 04 73 42 70 15preven.cram@wanadoo.fr
BOURGOGNE et FRANCHE-COMT(21 Cte-dOr, 25 Doubs, 39 Jura,58 Nivre, 70 Haute-Sane,71 Sane-et-Loire, 89 Yonne,
90 Territoire de Belfort)ZAE Cap-Nord38 rue de Cracovie21044 Dijon cedextl. 03 80 70 51 32fax 03 80 70 51 73prevention@cram-bfc.frwww.cram-bfc.fr
BRETAGNE(22 Ctes-dArmor, 29 Finistre,35 Ille-et-Vilaine, 56 Morbihan)236 rue de Chteaugiron35030 Rennes cedextl. 02 99 26 74 63fax 02 99 26 70 48drpcdi@cram-bretagne.frwww.cram-bretagne.fr
CENTRE(18 Cher, 28 Eure-et-Loir, 36 Indre,37 Indre-et-Loire, 41 Loir-et-Cher, 45 Loiret)36 rue Xaintrailles45033 Orlans cedex 1tl. 02 38 81 50 00fax 02 38 79 70 29
prev@cram-centre.fr
CENTRE-OUEST(16 Charente, 17 Charente-Maritime,19 Corrze, 23 Creuse, 79 Deux-Svres,86 Vienne, 87 Haute-Vienne)4 rue de la Reynie87048 Limoges cedextl. 05 55 45 39 04fax 05 55 79 00 64cirp@cram-centreouest.frwww.cram-centreouest.fr
LE-DE-FRANCE(75 Paris, 77 Seine-et-Marne,78 Yvelines, 91 Essonne,92 Hauts-de-Seine, 93 Seine-Saint-Denis,94 Val-de-Marne, 95 Val-dOise)17-19 place de lArgonne75019 Paristl. 01 40 05 32 64fax 01 40 05 38 84prevention.atmp@cramif.cnamts.fr
LANGUEDOC-ROUSSILLON(11 Aude, 30 Gard, 34 Hrault,48 Lozre, 66 Pyrnes-Orientales)29 cours Gambetta34068 Montpellier cedex 2tl. 04 67 12 95 55fax 04 67 12 95 56prevdoc@cram-lr.fr
MIDI-PYRNES
(09 Arige, 12 Aveyron, 31 Haute-Garonne,32 Gers, 46 Lot, 65 Hautes-Pyrnes,81 Tarn, 82 Tarn-et-Garonne)2 rue Georges-Vivent31065 Toulouse cedex 9tl. 0820 904 231 (0,118 /min)fax 05 62 14 88 24doc.prev@cram-mp.fr
NORD-EST(08 Ardennes, 10 Aube, 51 Marne,52 Haute-Marne, 54 Meurthe-et-Moselle,55 Meuse, 88 Vosges)81 85 rue de Metz54073 Nancy cedextl. 03 83 34 49 02fax 03 83 34 48 70service.prevention@cram-nordest.fr
NORD-PICARDIE(02 Aisne, 59 Nord, 60 Oise,62 Pas-de-Calais, 80 Somme)11 alle Vauban59662 Villeneuve-dAscq cedextl. 03 20 05 60 28fax 03 20 05 79 30
bedprevention@cram-nordpicardie.frwww.cram-nordpicardie.fr
NORMANDIE(14 Calvados, 27 Eure, 50 Manche,61 Orne, 76 Seine-Maritime)Avenue du Grand-Cours, 2022 X76028 Rouen cedextl. 02 35 03 58 22fax 02 35 03 58 29prevention@cram-normandie.fr
PAYS DE LA LOIRE(44 Loire-Atlantique, 49 Maine-et-Loire,53 Mayenne, 72 Sarthe, 85 Vende)2 place de Bretagne44932 Nantes cedex 9
tl. 0821 100 110fax 02 51 82 31 62prevention@cram-pl.fr
RHNE-ALPES(01 Ain, 07 Ardche, 26 Drme, 38 Isre, 42 Loire,69 Rhne, 73 Savoie, 74 Haute-Savoie)26 rue dAubigny69436 Lyon cedex 3tl. 04 72 91 96 96fax 04 72 91 97 09preventionrp@cramra.fr
SUD-EST(04 Alpes-de-Haute-Provence,05 Hautes-Alpes, 06 Alpes-Maritimes,13 Bouches-du-Rhne, 2A Corse Sud,2B Haute-Corse, 83 Var, 84 Vaucluse)35 rue George13386 Marseille cedex 5tl. 04 91 85 85 36fax 04 91 85 75 66documentation.prevention@cram-sudest.fr
Services prvention des CRAM
GUADELOUPEImmeuble CGRR, Rue Paul-Lacav, 97110 Pointe--Pitretl. 05 90 21 46 00 - fax 05 90 21 46 13lina.palmont@cgss-guadeloupe.fr
GUYANEEspace Turenne Radamonthe, route de Raban,BP 7015, 97307 Cayenne cedextl. 05 94 29 83 04 - fax 05 94 29 83 01
LA RUNION4 boulevard Doret, 97704 Saint-Denis Messag cedex 9tl. 02 62 90 47 00 - fax 02 62 90 47 01prevention@cgss-reunion.fr
MARTINIQUEQuartier Place-dArmes, 97210 Le Lamentin cedex 2tl. 05 96 66 51 31 - 05 96 66 51 32 - fax 05 96 51 81 54prevention972@cgss-martinique.fr
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Institut national de recherche et de scurit
pour la prvention des accidents du travail et des maladies professionnelles
30, rue Olivier-Noyer 75680 Paris cedex 14 Tl. 01 40 44 30 00Fax 01 40 44 30 99 Internet : www.inrs.fr e-mail : info@inrs.fr
Lincendie dun tablissement industriel et commercialgnre des fumes chaudes, opaques et dangereusesqui saccumulent en partie haute des btimentset descendent en peu de temps au niveaudes personnes. Pour permettre leur vacuation,limiter la propagation du feu et favoriser linterventiondes secours, la mise en place des systmes de dsenfumageest ncessaire. Elle doit tre prcde dune valuationdu risque tenant compte de lactivit, du potentiel
calorifique, du process et de la gomtrie des btiments.
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