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UNIVERSITE DE LA MEDITERRANEE
FACULTE DE MEDECINE DE MARSEILLE
DÉFICIT EN G6PD : LE RÔLE DU MÉDECIN GÉNÉRALISTE DANS LE
DÉPISTAGE DE LA MALADIE ET LA PRÉVENTION DES CRISES
T H E S E
Présentée et publiquement soutenue devant
LA FACULTE DE MEDECINE DE MARSEILLE
Le premier octobre deux mille huit
Par M. Xavier BERTHO
Né le 25/08/1981 à MULHOUSE
Pour obtenir le grade de Docteur en Médecine
D.E.S. de Médecine Générale
Membres du Jury de la Thèse : Monsieur le Professeur Jean-Robert HARLÉ Président Monsieur le Professeur Patrick DISDIER Assesseur Monsieur le Professeur Jean DELMONT Assesseur Monsieur le Docteur Simon FILIPPI (Directeur de thèse) Assesseur
REMERCIEMENTS Merci au Professeur Jean‐Robert Harlé d’avoir bien voulu présider cette thèse. Merci de m’avoir guidé dès le début dans le choix de mes sources, merci pour vos suggestions avisées. Merci aux Professeurs Patrick Disdier et Jean Delmont pour m’avoir fait l’honneur d’accepter d’évaluer cette thèse. Merci au Docteur Simon Filippi d’avoir accepté de diriger cette thèse. Merci pour vos conseils précieux, sans vous ce travail n’aurait pas vu le jour.
Je voudrais remercier tout particulièrement le Docteur Frédéric Leccia pour son enthousiasme communicatif et son intérêt plus qu’ordinaire pour le bon déroulement de cette thèse. Merci aussi d’avoir fait de mon SASPAS en Corse une réussite. Merci aux médecins généralistes de Corse qui ont participé à l’enquête téléphonique. Merci au Docteur Louis Badetti pour sa gentillesse et son éclairage historique « de derrière les fagots » sur le déficit en G6PD en Corse. Merci au Professeur Frédéric Galacteros pour ses informations sur la carte de soins et d’urgence et sa diffusion. Mes remerciements vont également à l’URML‐Corse pour son précieux soutien logistique dans la conduite de « l’Enquête Corse ». Je remercie tout particulièrement Mme Anne‐Marie Croce pour son efficacité. Merci au Docteur Thierry Dahan : la fraîcheur et le calme olympien du village m’ont fourni le meilleur des cadres pour progresser efficacement. Merci à Jonathan Gall, ami fidèle et statisticien « ganz genau ». Je remercie Yannick Bertho pour son soutien informatique et son humour : le deuxième m’a été aussi indispensable que le premier. Merci à David et Sophie Geyer pour leur relecture et leur aide inestimable à la mise en page de cette thèse. Sophie, c’est ton tour maintenant ! Merci à mes parents pour leur relecture attentive et la pertinence de leurs remarques. Merci surtout pour les deux ailes que vous m’avez transmises – vous êtes irremplaçables. Merci à la tribu familiale dans son ensemble pour son soutien polymorphe. Merci à tous mes maîtres en médecine qui m’ont légué plus qu’un savoir. Je m’efforcerai d’être digne de votre héritage. Enfin, mille mercis à Jessica Belkhachine qui m’a patiemment partagé avec cette thèse.
PLAN
I. INTRODUCTION ............................................................................................ 3
II. LE DEFICIT EN G6PD ...................................................................................... 5
A. HISTORIQUE ....................................................................................................... 5 B. REPARTITION MONDIALE ....................................................................................... 6 C. PREVALENCE ET REPARTITION EN FRANCE ................................................................ 11 D. PHYSIOPATHOLOGIE ........................................................................................... 13 1. Rôle de la G6PD dans le métabolisme cellulaire ....................................... 13 2. Conséquences biochimiques du déficit en G6PD ....................................... 14 3. Expression clinique du déficit en G6PD ..................................................... 15 a. Déroulement d'une crise ............................................................................................ 15 b. En dehors des crises ................................................................................................... 16 c. Facteurs influençant la gravité du déficit en G6PD .................................................... 17
4. Expression biologique ............................................................................... 18
III. ÉLEMENTS AMENANT A RECHERCHER LE DEFICIT EN G6PD ......................... 19
A. FACTEURS DEVANT FAIRE RECHERCHER LE DEFICIT EN G6PD ........................................ 19 B. AUTRES FACTEURS EVOCATEURS DE DEFICIT EN G6PD ............................................... 20
IV. DEPISTAGE .................................................................................................. 21
A. TECHNIQUES DE DEPISTAGE .................................................................................. 21 1. Fluorescent spot test ................................................................................. 21 2. Dosage spectrophotométrique de l’activité enzymatique ........................ 22 3. Autres tests disponibles ............................................................................ 23 a. Le test de stabilité du glutathion réduit ..................................................................... 23 b. Test de biologie moléculaire par l'étude de l'ADN ..................................................... 23
B. QUI DEPISTER ? ................................................................................................ 23 1. Cas index masculin .................................................................................... 24 a. Les descendants ......................................................................................................... 24 b. Les ascendants ........................................................................................................... 27
2. Cas index féminin ...................................................................................... 28 a. Les descendants ......................................................................................................... 28 b. Les descendants ......................................................................................................... 29
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V. ÉVITER LES CRISES ....................................................................................... 31
A. ALIMENTS ........................................................................................................ 31 B. MEDICAMENTS ................................................................................................. 33 C. SUPPLEMENTATION ............................................................................................ 37 D. AUTRES PRODUITS ............................................................................................. 37 E. INFECTION ....................................................................................................... 38 F. CARTE DE SOINS ET D’URGENCE ............................................................................ 38 G. EN CAS DE CRISE ................................................................................................ 39
VI. SITUATION EN CORSE ................................................................................. 40
A. LA CORSE : UNE REGION A RISQUE ? ...................................................................... 40 1. Population corse de souche ...................................................................... 40 2. Population immigrée ................................................................................ 41
B. ENQUETE TELEPHONIQUE .................................................................................... 42 1. Méthode ................................................................................................... 43 2. Résultats ................................................................................................... 44 3. Discussion ................................................................................................. 46
VII. CONCLUSION ET PERSPECTIVES ............................................................... 57
VIII. REFERENCES ............................................................................................ 60
IX. ANNEXES .................................................................................................... 63
A. RECOMMANDATIONS ALIMENTAIRES DE L’AFSSA ..................................................... 63 B. RECOMMANDATIONS MEDICAMENTEUSES DE L’AFSSAPS .......................................... 84 C. CARTE DE SOINS ET D’URGENCE .......................................................................... 150
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I. Introduction Le déficit en G6PD (glucose‐6‐phosphate déshydrogénase), également appelé favisme, est une maladie génétique par déficit enzymatique. C'est le déficit enzymatique le plus fréquent au monde : il concerne 420 millions de personnes. Il touche essentiellement des populations issues d'Afrique, d'Asie, du Moyen‐Orient et du Bassin Méditerranéen. En France, on estime qu'il y a plus de 250 000 personnes atteintes par cette maladie. Chez la grande majorité des sujets concernés, le déficit est asymptomatique la plupart du temps et ne se manifeste qu’à l'occasion de crises. Ces crises sont déclenchées par un stress oxydatif important : infection, ingestion de certains aliments ou médicaments, exposition à certaines substances. À ce moment‐là, le sujet est victime d'une crise d'hémolyse aiguë pouvant engager le pronostic vital. Les aliments à proscrire sont principalement les fèves (d’où l'appellation « favisme »), la quinine ou une dose importante de vitamine C. Les médicaments à proscrire sont, entre autres, les antipaludéens à base de quinine, les quinolones, les sulfamides – donc certains antidiabétiques oraux – ainsi que l'aspirine et le paracétamol à hautes doses. Il existe également des substances toxiques pour ces patients, tels le naphtalène ou le henné. On ne dispose pas de traitement curatif à ce jour, mais les crises sont faciles à prévenir par l’éviction de tout aliment et médicament à risque. En 2006, l'Agence Française de Sécurité Sanitaire des Aliments (AFSSA) a édité des recommandations alimentaires destinées aux personnes atteintes de déficit en G6PD.1 En février 2008, l'Agence Française de Sécurité Sanitaire des Produits de Santé (AFSSAPS) a publié une liste des médicaments dangereux pour ces patients.2,3 Également depuis février 2008, le Ministère de la Santé, de la Jeunesse et des Sports distribue gratuitement aux médecins qui en font la demande par écrit une carte personnelle destinée au patient, que celui‐ci présentera à tout praticien qui le soignera.4 Ces outils permettront de faire sortir la maladie d’un certain anonymat, tant auprès des médecins que des patients. En effet, du côté des malades, beaucoup ignorent leur déficit. Car malgré l'existence d'un test sanguin fiable et peu coûteux, on ne pratique pas de dépistage systématique en France, y compris dans les populations à risque. Trop souvent, on découvre la maladie à l’occasion d'une crise. Et même après une crise, certains patients ne reçoivent pas l’éducation adéquate. Ils se croient simplement « allergiques » au facteur ayant déclenché la crise, sans connaître le risque qu’ils encourent par l’ingestion d’autres aliments ou médicaments.
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De plus, force est de reconnaître que cette pathologie est encore mal appréhendée par les médecins généralistes – et cette thèse se propose de l’illustrer. Pourtant ils sont certainement les mieux placés pour dépister la maladie, dispenser l’éducation thérapeutique essentielle aux patients et éviter la iatrogénie par la prescription de médicaments néfastes ‐ dont certains sont d’utilisation courante en médecine générale. Étant donné la prévalence de cette maladie, et surtout la simplicité de la prévention comparée aux risques encourus en cas de crise, c’est un cas d’école en santé publique. Dans un premier temps, nous avons voulu répondre aux questions qui se posent du point de vue de l’omnipraticien :
Quelles sont les informations à connaître sur le déficit en G6PD ? Quels sont les éléments qui doivent faire rechercher cette pathologie ? Comment et qui dépister ?
Et, une fois le diagnostic établi:
Quelles sont les mesures à prendre pour éviter les crises ? Comment assurer au mieux l’éducation du patient ?
Pour répondre à ces questions, nous avons passé en revue la littérature internationale scientifique. Comme celle‐ci est très abondante, nous avons sélectionné les articles qui semblaient les plus pertinents pour un médecin généraliste. Nous avons voulu intégrer à ces connaissances générales les nouveaux outils mis à disposition par l’AFSSA, l’AFSSAPS et le Ministère de la Santé, de la Jeunesse et des Sports, tout en définissant leur place dans la prise en charge du patient déficitaire en G6PD. Dans un deuxième temps, pour mieux ancrer notre propos dans le concret, nous avons choisi d’étudier la situation en Corse. Cette région apparaissait d’emblée intéressante comme objet d’analyse, et ce à double titre : c’est une île méditerranéenne présentant d’importantes similitudes avec la Sardaigne, sa plus proche voisine, où le déficit en G6PD est fréquent ; de plus, la population corse compte une proportion notable d’immigrés venus de pays d’endémie pour le déficit en G6PD. Nous avons d’abord voulu estimer les connaissances de cette maladie chez les médecins généralistes de Corse. Nous avons aussi souhaité évaluer quelles étaient les populations frappées par cette maladie : ne touche‐t‐elle que les immigrés, ou la population corse de souche est‐elle également concernée ? Pour ce faire, un questionnaire téléphonique a été soumis à 160 généralistes installés en Corse, tirés au sort. Souhaitons que cette thèse contribue à une information plus complète des omnipraticiens sur le déficit en G6PD et une meilleure prise en charge des patients.
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II. Le déficit en G6PD
A. Historique Cela fait des siècles que le déficit en G6PD est connu, tout au moins par ses conséquences. Dès l’Antiquité, le philosophe grec Pythagore déconseille à ses élèves de manger des fèves (Vicia faba), probablement pour leur effet potentiellement pathogène.5 Lucrèce, en 65 avant notre ère, écrit à ce propos : « Ce qui est bon pour certains hommes peut être du poison pour d’autres » (De Natura Rerum). Au début du XXe siècle, des médecins du sud de l’Italie et de Sardaigne décrivent chez plusieurs patients une crise d'anémie aiguë consécutive à l’ingestion de fèves, qu’ils nomment « favisme ».6 On remarque déjà le caractère familial de ces incidents ; toutefois, ce caractère familial n’apparaît pas systématiquement. On pense alors plutôt à un mécanisme toxique ou à une allergie.7 En 1952, lors de campagnes militaires américaines en Asie, Hockwald constate chez plusieurs soldats noirs américains une anémie hémolytique aiguë. Il parvient à identifier l’agent déclenchant : la prise de primaquine, un antipaludéen. Puis, en 1956, Carson découvre que, dans les globules rouges de ces patients, le taux d’activité de la G6PD est extrêmement bas.8 La même année, après un voyage en Sardaigne, Crosby remarque une étonnante similarité entre l’anémie hémolytique provoquée par l’ingestion de fèves et l’anémie hémolytique provoquée par l’ingestion de primaquine.9 Toujours en 1956, la transmission héréditaire de cette maladie est établie. En 1958, Childs détecte l’anomalie génétique responsable sur le chromosome X, expliquant pourquoi la transmission de ce déficit touche principalement les hommes. En 1959, Beutler décrit le mécanisme biochimique de l’anémie hémolytique après la prise de médicaments oxydants.10 En 1966, l’OMS réunit un groupe de travail pour étudier cette maladie et ses différentes variantes. Les vingt années suivantes, on croit découvrir environ 400 variants biochimiques. Dès 1967, on publie les premières listes de médicaments néfastes, dont les sulfamides. En 1986, le gène du déficit en G6PD est cloné et séquencé.
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En 1989, l’OMS publie dans son bulletin la première étude synthétique de ce déficit, réalisée avec le concours de biochimistes, d’hématologues et de pédiatres. Cette étude décrit les aspects, la répartition géographique mondiale, le polymorphisme, les mécanismes et la prévention de la maladie.11 En 1996, on développe le modèle de la G6PD humaine en trois dimensions.12 L'analyse moléculaire des variants biochimiques montre qu'en réalité, le nombre de variants avait été surestimé. À ce jour, environ 120 variants moléculaires ont été mis en évidence. On comprend désormais pleinement la physiopathologie de cette maladie. On continue à découvrir des variants moléculaires. Toutefois, hormis chez les spécialistes, cette pathologie reste assez méconnue, surtout en Europe du Nord – et notamment en France. Aussi, en 2006, l’AFSSA édite‐t‐elle des recommandations alimentaires destinées aux personnes atteintes de déficit en G6PD.1 En février 2008, l'AFSSAPS publie un Référentiel « Médicaments et Déficit en G6PD ».2,3 Également depuis février 2008, le Ministère de la Santé, de la Jeunesse et des Sports distribue gratuitement aux médecins qui en font la demande par écrit une carte personnelle à l’usage des patients.4 Cette carte est destinée à être portée en permanence par le patient et présentée à chaque consultation. Ces documents sont reproduits en annexe de la présente thèse.1,2,4
B. Répartition mondiale Le déficit en G6PD est présent sur tous les continents. Il concerne quelques 420 millions de personnes à travers le monde, d’après les estimations de l’association Vigifavisme et de son conseil scientifique en 2007.13 Mais, en l’absence de dépistage systématique, les chiffres varient selon les auteurs. En 1989, le bulletin de l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) sur le déficit en G6PD faisait état de 7,5% de la population mondiale qui seraient porteurs d’un ou deux allèles responsables du déficit en G6PD.11 Toutefois, tous ne sont pas victimes de manifestations cliniques de la maladie. Rappelons que le gène de la G6PD est situé sur le chromosome X. Comme les hommes n’ont qu’un chromosome X, si celui‐ci est atteint, le porteur est dit hémizygote et manifeste forcément le déficit en cas d’exposition à une substance dangereuse. Il est génétiquement déficient en G6PD.
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C’est le cas également des femmes homozygotes, c’est‐à‐dire porteuses de deux chromosomes X déficitaires. Ce dernier cas de figure concerne 10% des patients génétiquement déficients, en raison de l’importance de la fréquence de ce déficit dans certaines populations concernées – notamment en Afrique – et des mariages consanguins courants dans ces populations. En additionnant les hommes hémizygotes et les femmes homozygotes, on obtient un total de 2,9% de la population mondiale qui seraient génétiquement déficients en G6PD, c’est‐à‐dire dépourvus d’allèle sain pouvant compenser un allèle malade. Quant aux femmes hétérozygotes, elles portent un chromosome X malade, l’autre sain. Ce dernier peut compenser le déficit du premier, et c’est le cas pour 90% des femmes hétérozygotes, qui sont porteuses de l’anomalie génétique mais non cliniquement déficientes. Toutefois, les femmes sont sujettes à un phénomène appelé « la léonisation de l’X » : chacune de leurs cellules présente une inactivation aléatoire d’un des deux chromosomes X. Pour 10% des femmes hétérozygotes, cette répartition se fait largement en défaveur du chromosome sain – à tel point qu’elles subissent également des manifestations cliniques de la maladie. Par conséquent, s’il y a 7,5% de la population mondiale porteurs de l’anomalie génétique responsable du déficit en G6PD, seuls 3,4% sont susceptibles d’être victimes de manifestations cliniques, d’après l’OMS (voir figure 1).
Figure 1 : Répartition – exprimée en pourcentage de la population mondiale – des 7,5% de personnes porteuses d’un ou deux allèles responsables du déficit en G6PD. Les 3,4% qui sont malades (susceptibles d’être victimes de manifestations cliniques de la maladie) se composent des hommes hémizygotes, des femmes homozygotes ainsi que de 10% des femmes hétérozygotes.
0000
2,6
0,3
0,5
4,1
hommes hémizygotes, malades
femmes homozygotes, malades
femmes hétérozygotes malades
femmes hétérozygotes saines
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Si on se base sur une population mondiale de 6,7 milliards d’individus en 2008, en appliquant les pourcentages de l’OMS, on obtient un total de 502,5 millions de personnes porteuses de l’anomalie génétique, dont 227,8 millions de déficitaires susceptibles de présenter des manifestations cliniques de la maladie. Il ne faudrait pas pour autant tirer des conclusions régionales à partir de cette estimation mondiale. En effet, il existe de grandes disparités selon les populations étudiées. C’est pourquoi, en 1989, le bulletin de l’OMS dressait une carte des fréquences estimées du déficit en G6PD (voir figure 2). Le site de l’INSERM (Institut National de la Santé Et de la Recherche Médicale) consacré au déficit en G6PD reprend les études qui ont servi de base au bulletin de l’OMS. Il classe dans un tableau les résultats précis des fréquences estimées du déficit en G6PD, pays par pays.14 On y remarque, par exemple, que seul 0,1% de la population masculine de Chine du Nord est atteint, tandis que ce pourcentage s’élève à 58% dans certaines régions du Kurdistan.
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Figure 2 : répartition mondiale du déficit en G6PD, pays par pays, exprimée en pourcentage de déficitaires hémizygotes dans la population masculine.11
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Les zones les plus touchées du globe sont l’Afrique, l’Europe du Sud, le Moyen‐Orient, l’Asie du Sud‐Est, l’Inde, les îles du Pacifique Sud et Central. Du fait des migrations de populations, la prévalence a récemment augmenté dans certains pays d’Europe du Nord, en Amérique du Nord et du Sud. Parmi les nombreux variants moléculaires du déficit en G6PD connus, le plus répandu est le variant A‐. Il concerne 90 % des patients déficitaires en Afrique tropicale. Il est également fréquent là où l’on trouve des personnes originaires d’Afrique tropicale : en Amérique du Nord, du Sud et dans les Antilles. Mais on le rencontre aussi en Italie, aux Îles Canaries, en Espagne, au Portugal, dans le Moyen‐Orient et le Proche‐Orient. Le deuxième variant le plus répandu est le variant Méditerranéen. Il est présent dans tous les pays du pourtour de la Méditerranée. Il est également répandu au Moyen‐Orient. C’est quasiment le seul variant présent chez les Juifs kurdes ainsi qu’en Inde et en Indonésie. Dans beaucoup de populations, on note la coexistence du variant A‐ et du variant Méditerranéen : c’est le cas des pays du Golfe Persique. Les deux autres principaux variants sont les variants Seattle et Union, qu’on trouve en Italie du Sud, en Sardaigne, en Grèce, aux îles Canaries, en Algérie, en Allemagne et en Irlande. On rencontre également le variant Union en Chine et au Vanuatu. La répartition mondiale du déficit en G6PD n’est pas anodine. Elle reflète le seul avantage conféré par la maladie aux patients atteints : une résistance accrue au paludisme. Cette hypothèse, désormais communément admise, a longtemps été suggérée par la remarquable concordance de répartition géographique entre les zones d’endémie du paludisme et du déficit en G6PD (voir figure 3).
Figure 3 : le paludisme dans l’Ancien Monde au XIXe siècle. Noter la similarité avec la répartition du déficit en G6PD (voir figure 2).14
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Les seules exceptions où le déficit en G6PD est fréquent mais où le paludisme ne sévit pas (Europe du Sud et Amérique du Nord) s’expliquent aisément. Première explication, l’éradication du paludisme en Europe méridionale est relativement récente (au courant du XXe siècle), donc les populations qui y vivent ont été soumises très longtemps à une pression de sélection positive en faveur du déficit en G6PD. Deuxième explication, les populations déficitaires en Amérique du Nord sont justement des migrants originaires de pays où le paludisme est endémique. Rappelons le cas de ces soldats noirs américains victimes d’hémolyse aiguë suite à la prise de primaquine, à l’origine de la découverte en 1952 de la susceptibilité médicamenteuse des patients. Cette hypothèse de relation entre le paludisme et le déficit en G6PD a d’abord été contestée. En effet, les patients présentant une forme sévère de déficit en G6PD paraissent désavantagés, puisque lors d’une infection à Plasmodium, ils sont sujets à une crise d’hémolyse ! Mais c’est justement cette fragilité accrue qui, à long terme, se traduit par un avantage. On a prouvé par des études in vitro que les globules rouges des patients atteints de déficit en G6PD, de par leur plus grande fragilité au stress oxydatif, ne permettent pas au parasite de se développer normalement puisqu’ils sont victimes d’hémolyse en cas d’infestation.15 De plus, ces hématies infectées sont phagocytées à un stade plus précoce que leurs homologues chez les personnes non déficitaires en G6PD.16 Cela se traduit cliniquement : le déficit en G6PD (variant A‐, c’est‐à‐dire le plus répandu en Afrique) est associé à une diminution significative du risque de malaria sévère à Plasmodium falciparum.17 Mais le parasite a développé des mécanismes qui lui permettent de pallier partiellement le déficit en G6PD. De ce fait, les patients les mieux protégés des infections palustres sont les femmes hétérozygotes. En raison de l’inactivation aléatoire du X, ces patientes sont porteuses d’une mosaïque de globules rouges, certains exprimant le déficit, d’autres non. Cela constitue une difficulté d’adaptation supplémentaire pour le parasite.
C. Prévalence et répartition en France D’après les données des études utilisées par l’OMS en 1989, on estimait à 0,39% les mâles hémizygotes déficitaires en G6PD en France métropolitaine.14 Dans les DOM‐TOM, où le déficit est plus fréquent, il y aurait 12% de garçons déficitaires en Martinique et en Guadeloupe, et de 4 à 14% en Guyane.
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Là encore, en l’absence de dépistage systématique à la naissance, on ne peut qu’évaluer le nombre de déficitaires. À ce jour, la population française dépasse les 63 millions. Si l'on se base sur un pourcentage de 0,39%, il y aurait environ 123 000 déficitaires mâles en France. Cependant, selon le professeur Dominique Jolly (directeur de l’Institut d’Etudes des Politiques de Santé), en l’an 2000, le nombre d’hommes de notre pays porteurs du déficit se situait plutôt à 250 000.18 L’association Vigifavisme, quant à elle, estime à 450 000 (hommes et femmes confondus) le nombre de porteurs de l’anomalie génétique responsable du déficit du G6PD en France. En effet, le chiffre évalué par l’OMS est probablement sous‐estimé car il est ancien et ne tient pas compte des nombreux migrants résidant sur le sol français. Or, 76% de ces migrants sont originaires de pays où le déficit en G6PD est élevé : les pays d’Afrique, d’Asie du Sud‐Est et du pourtour méditerranéen. Notons que la répartition des immigrés n’est pas homogène sur le territoire français (voir figure 4). Ainsi, en plus des DOM‐TOM, Dominique Jolly détermine trois régions françaises à risque plus élevé, de par leur proportion plus importante d’immigrés originaires de pays à risque : l’Ile‐de‐France, la région PACA et la Corse. Cette dernière région est en outre une région méditerranéenne à part entière. Elle fera l’objet du chapitre VI de la présente thèse.
Figure 4 : la répartition des immigrés sur le territoire français n’est pas homogène.20
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D. Physiopathologie
1. Rôle de la G6PD dans le métabolisme cellulaire La G6PD (glucose‐6‐phosphate déshydrogénase) est une enzyme‐clef qui intervient au début de la voie des pentose‐phosphates. Ce cycle utilise le glucose (un hexose) pour le convertir en pentose, c’est une voie accessoire de la glycolyse en parallèle au cycle de Krebs. Cette enzyme a une fonction essentielle : elle libère deux atomes d’hydrogène du glucose‐6‐phosphate pour réduire le NADP (nicotinamide‐adénine dinucléotide phosphate) en NADPH. Cette molécule de NADPH pourra alors à son tour céder ces 2 hydrogènes au glutathion oxydé (GSSG) qui deviendra du glutathion réduit (2GSH). Or, ce glutathion réduit est utilisé par la cellule pour faire face à un stress oxydatif (voir figure 5). Lors d’un tel stress oxydatif, il y a production en abondance de peroxyde d’hydrogène (H2O2), toxique pour la cellule. Le glutathion réduit permet de détoxifier cet H2O2 en le réduisant en 2 molécules d’H2O, tandis que lui‐même s’oxyde en perdant son hydrogène pour redevenir le glutathion oxydé. Dès lors, pour pouvoir transformer d’autres molécules de H2O2 en H2O, le glutathion oxydé doit être réduit à nouveau. C’est ce qui se produit au contact du NADPH qui redeviendra NADP.
Figure 5 : la G6PD protège la cellule contre le peroxyde d’hydrogène (H2O2) généré par le stress oxydatif.11 Ainsi, la cellule a besoin de l’enzyme G6PD pour réduire continuellement le NADP en NADPH. Ce dernier alimentera la cellule en glutathion réduit, indispensable à la réduction de l’H2O2.
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En temps normal, l’enzyme ne fonctionne qu’à 2% de sa capacité maximale. En cas de stress oxydatif important, la baisse du taux de NADPH désinhibe l’enzyme, qui fonctionne alors davantage et s’adapte ainsi pour contrer cette agression.
2. Conséquences biochimiques du déficit en G6PD Chez le patient déficitaire en G6PD, l’enzyme n’a qu’une durée de vie très limitée. Cette durée de vie dépend du variant génétique de la maladie. Avec les variants les plus sévères, la demi‐vie de la G6PD peut être de quelques heures seulement, contre plus de 120 jours chez le sujet sain (une absence totale d’activité enzymatique n’a jamais été décrite, puisque cette enzyme est indispensable à la vie). En cas de stress oxydatif important, la cellule se doit de produire continuellement du NADPH. Même si la demi‐vie de l’enzyme est trop courte, toute cellule nucléée a la possibilité de compenser ce problème en synthétisant de nouvelles enzymes au fur et à mesure que les anciennes sont détruites. Toutefois, les globules rouges, eux, n’ont pas de noyau et sont incapables de re‐synthétiser des enzymes. Ils sont produits avec un stock enzymatique censé couvrir les 120 jours de leur durée de vie moyenne. Mais chez un sujet déficitaire, tous les globules rouges dont l’âge dépasse la durée de vie de l’enzyme seront dépourvus en G6PD. Selon le variant plus ou moins sévère, donc la demi‐vie plus ou moins courte de l’enzyme, cela concernera un pourcentage plus ou moins grand de la population d’hématies à un moment donné. Dès lors, en cas de fort stress oxydatif, tous ces globules rouges qui n’ont plus de G6PD ne pourront pas réduire l’H202. Celui‐ci s’accumulera dans la cellule, ce qui va altérer la membrane. De ce fait, l’hémoglobine va s’oxyder et précipiter en amas, formant des corps de Heinz (voir figure 6). Puis le globule rouge va éclater.
14
Figure 6 : lors d’une crise hémolytique aiguë, l’hémoglobine des globules rouges précipite en formant des corps de Heinz, visibles au microscope optique (à gauche ‐ coloration au méthyl violet) ou électronique (à droite).21
3. Expression clinique du déficit en G6PD
a. Déroulement d'une crise La crise d'hémolyse est habituellement déclenchée par la prise de fèves, de médicament oxydant, par l’exposition à un toxique ou lors d'une infection. Dès 24 heures après l’exposition au facteur déclenchant, les symptômes se déclarent. Le sujet souffre avant tout d'une anémie aiguë pouvant être sévère et durer de huit à dix jours. Le patient est pâle, fébrile. Les globules rouges sont détruits dans les vaisseaux pour la plupart, d’autres le sont dans la rate où ils sont phagocytés précocement. Cela peut se traduire par une splénomégalie, inconstante. La libération d'hémoglobine qui découle de cette hémolyse se traduit par une hémoglobinurie avec des urines couleur porto, des douleurs lombaires. Elle peut, dans les crises sévères, entraîner une insuffisance rénale aiguë par nécrose tubulaire aiguë consécutive à l'ischémie rénale ou l'obstruction des tubules par des amas d'hémoglobine. Le foie métabolise l'hémoglobine en bilirubine libre, qui est ensuite conjuguée et éliminée par la bile. Lors de la crise, cela se manifeste par un ictère. Certains patients seront sujets à des lithiases biliaires récurrentes, de par la répétition des crises hémolytiques.
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b. En dehors des crises La plupart des patients sont asymptomatiques en dehors des crises. Le déficit en G6PD ne paraît pas affecter l'espérance de vie, la qualité de vie ou l'activité de ces patients.22,23 Comme mentionné précédemment, quelques malades développeront une splénomégalie ou des lithiases biliaires récurrentes à cause de la répétition des crises hémolytiques. Cela pourra alerter le praticien même en‐dehors de crises aiguës manifestes. C’est essentiellement le cas de patients qui ont un variant de la G6PD particulièrement sévère. Ces cas sont sporadiques et résultent presque tous d’une mutation de novo. Ces malades présentent alors une anémie hémolytique chronique non sphérocytaire en dehors de toute crise. Cette hémolyse chronique est principalement extravasculaire, ce qui explique la splénomégalie constante chez ces patients. À la naissance, les bébés atteints de déficit en G6PD présenteront plus facilement un ictère néonatal. Il apparaît entre le premier et le quatrième jour de vie, à l’instar de l’ictère physiologique du nouveau‐né, mais plus tard que l’ictère dû à une alloimmunisation par incompatibilité entre les groupes sanguins de la mère et de l’enfant. L’ictère nucléaire, complication redoutée, est rare chez ces enfants mais peut tout de même survenir et être à l’origine de dégâts neurologiques permanents s’il n’est pas dépisté et pris en charge à temps dans un service de néonatalogie. Cet ictère néonatal n’est pas présent chez tous les bébés atteints de déficit en G6PD. Il varie selon le sexe (les garçons sont plus souvent touchés), le variant génétique incriminé, le terme (cet ictère est plus fréquent chez les prématurés) ou la coexistence de maladies favorisant l’ictère : le risque est particulièrement grand en cas de maladie de Gilbert associée. Sa survenue dépend également de facteurs exogènes : l’exposition maternelle à des aliments ou médicaments oxydants, voire le contact du bébé avec des vêtements ayant été traités contre les mites par du naphtalène. Le mécanisme de cet ictère est encore mal compris. On l’attribue davantage à un défaut accru de conjugaison de la bilirubine libre et d’élimination hépatique plutôt qu’à un mécanisme hémolytique.24
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c. Facteurs influençant la gravité du déficit en G6PD L’OMS a classé les nombreux variants connus à ce jour en cinq classes selon le niveau d’activité de l’enzyme et les conséquences cliniques qui en découlent pour le patient (tableau 1).11 La plupart se répartissent entre la classe II, sévère (variant Méditerranéen et la majorité des variants orientaux) et la classe III, modérée (variant africain A‐). Il existe toutefois de rares cas (classe I) où le déficit enzymatique est tellement sévère que ces patients sont atteints d’une anémie hémolytique chronique non sphérocytaire, même en dehors des crises. On n’a jamais décrit de cas où la G6PD serait totalement déficiente, car elle est indispensable à la vie.
Classe I associée à une anémie hémolytique chronique non sphérocytaire Classe II déficit sévère: moins de 10% d'activité enzymatique résiduelle Classe III déficit modéré: activité enzymatique résiduelle entre 10 et 60 % Classe IV activité enzymatique normale: entre 60 et 150 % Classe V activité enzymatique augmentée, supérieure à 150 %
Tableau 1 : les cinq classes de variants enzymatiques de la G6PD. Seules les classes I à III se caractérisent par un déficit en G6PD.11 De plus, il existe des facteurs exogènes susceptibles d'influencer la gravité des symptômes. À commencer par des associations de maladies génétiques, indépendantes du déficit en G6PD mais pouvant coexister avec lui et aggraver son expression clinique. C’est le cas des thalassémies, du déficit en glucose‐6‐phosphate isomérase, du déficit en pyruvate‐kinase, de l’anémie dyserythropoïétique congénitale, de la sphérocytose héréditaire ou de pathologies de la membrane érythrocytaire. Bien que ces pathologies ne soient en rien reliées au déficit en G6PD, leur coexistence est favorisée, pour certaines, par la superposition des zones géographiques concernées. En effet, les thalassémies sont elles aussi prééminentes dans les régions à forte endémie paludéenne, puisque les formes hétérozygotes protègent les porteurs des formes graves de paludisme. Pour la même raison, la répartition mondiale de la drépanocytose coïncide également avec celle du déficit en G6PD. Mais au sujet des effets potentiellement délétères de leur coexistence, les avis divergent. Il semblerait qu’il n’y ait pas de gravité plus importante du déficit en G6PD chez les patients drépanocytaires.25 Certains avancent même qu’il y a un avantage à la coexistence de ces deux pathologies chez un patient : puisque le déficit en G6PD favorise une élimination plus précoce des hématies, les malades présentent une régénération médullaire accrue. Cela se traduit par une plus grande proportion de jeunes hématies, moins sujettes aux crises de falciformisation.26
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On recherchera systématiquement le déficit en G6PD chez les patients drépanocytaires.27 En effet, en cas de coexistence des deux pathologies, on risque de méconnaître l’une d’elles en attribuant tous les symptômes à la maladie qui aura été dépistée en premier. L’association du déficit en G6PD à la maladie de Gilbert (d’ordinaire bénigne, caractérisée par une anomalie affectant la conjugaison de la bilirubine) se traduit par des taux de bilirubine libre élevés et un ictère particulièrement prononcé à la naissance.28
4. Expression biologique Lors d'une crise, on retrouve au bilan biologique:
anémie avec corps de Heinz dans les hématies hémoglobine libre plasmatique élevée réticulocytes élevés (à partir du cinquième jour environ) LDH élevée haptoglobine effondrée bilirubine totale élevée à prédominance libre hémoglobinurie
Le dosage de l'activité enzymatique de la G6PD est paradoxalement élevé lors d'une crise, en raison de la destruction prioritaire des globules rouges où cette enzyme ne fonctionne plus. En outre, une production accrue de réticulocytes vient compenser l'anémie, et ces cellules jeunes ont un stock d'enzymes plus important. On peut donc avoir un faux négatif, et il convient de réaliser le dosage à distance d'une crise une fois le stock de globules rouges reconstitué et le taux de réticulocytes revenu à la normale, soit trois mois après la crise.
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III. Éléments amenant à rechercher le déficit en G6PD
Un certain nombre d’éléments anamnestiques simples, au niveau personnel ou familial, peuvent amener à suspecter le déficit en G6PD dès l’interrogatoire. Toutefois, ces éléments ne sont pas spécifiques et peuvent procéder d’une autre cause, parfois si évidente que le praticien ne recherchera pas systématiquement le déficit en G6PD.
A. Facteurs devant faire rechercher le déficit en G6PD
Antécédent familial connu de déficit en G6PD. Toute notion d’ « allergie » aux fèves ou aux médicaments contre‐indiqués. On s’efforcera autant que possible de faire décrire au patient la symptomatologie de ces épisodes a priori allergiques. Le déroulement de ces épisodes est‐il compatible avec une crise d’anémie hémolytique aiguë ? Crise(s) évocatrice(s) avec pâleur, ictère, urines foncées, douleurs lombaires ou abdominales, fièvre. Antécédent d’ictère néonatal, personnel ou familial. L’American Academy of Pediatrics recommande de rechercher systématiquement le déficit en G6PD chez tous les nouveau‐nés qui ont un taux de bilirubine supérieur à 150 μmol/L ou ceux dont l’interrogatoire parental retrouve des cas d’ictère néonatal dans la fratrie.29 Anémie hémolytique chronique non sphérocytaire. Patients atteints de drépanocytose : on recherchera systématiquement le déficit en G6PD chez ces patients car les populations concernées sont superposables et les symptômes d’un éventuel déficit en G6PD associé pourraient être attribués à tort à une crise de falciformisation.
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B. Autres facteurs évocateurs de déficit en G6PD
Ce sont des éléments d’orientation séméiologique qui ne suffisent pas à eux seuls à faire rechercher le déficit, mais qui peuvent guider le praticien dans sa démarche étiologique. Il est important de considérer le contexte clinique. Appartenance à une population à risque : origine africaine, du pourtour méditerranéen, des Antilles, d’Inde ou d’Asie du Sud‐Est. Ce n’est pas un argument suffisant pour rechercher le déficit. Toutefois, en cas de signe compatible avec une crise hémolytique, il peut orienter plus rapidement le médecin traitant en l’amenant à rechercher le déficit en G6PD. Sexe masculin : statistiquement, les hommes sont plus touchés par le déficit. Mais ce n’est pas un critère exclusif, puisque – on l’a vu – les femmes aussi peuvent être atteintes et manifester cliniquement le déficit. De plus, on peut être amené à rechercher le déficit chez des femmes asymptomatiques mais potentiellement transmettrices de la maladie. Lithiases biliaires à répétition. Splénomégalie.
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IV. Dépistage
A. Techniques de dépistage
1. Fluorescent spot test Aussi appelé « spot test de Beutler », le fluorescent spot test consiste à faire incuber un hémolysat en présence de glucose 6‐phosphate (G6P) et de NADP puis à en déposer une goutte sur un papier filtre. La production de NADPH est attestée par l'apparition d'une tache fluorescente lorsque le papier est examiné à la lumière ultra‐violette (UV). Ce test visuel distingue les sujets fortement déficitaires (absence de fluorescence en lumière UV) des sujets normaux (forte fluorescence). Ainsi, on peut dépister sans ambiguïté les hémizygotes et les homozygotes déficitaires en G6PD. Le prélèvement du sang doit être transporté le plus rapidement possible au laboratoire. Il doit être conservé au froid. On peut déterminer l'activité enzymatique jusqu’à 24 heures après le prélèvement s’il est conservé à +4 °C sous forme de sang total. Mais si les conditions de transport et de conservation ne sont pas respectées, les résultats peuvent être faussement positifs, c'est‐à‐dire qu'un prélèvement trop altéré avant analyse pourra être interprété à tort comme étant déficitaire en G6PD. Ce test est peu coûteux, il est dérivé du test de référence spectrophotométrique. Retenu par l'International Committee of Standardization in Haematology, c’est le plus fréquemment utilisé. Il est facilement réalisable par prélèvement de sang sur papier. Il peut se faire à la naissance sur le sang du cordon ou chez le nourrisson par microponction au talon. Il est mondialement utilisé comme test de dépistage chez les nouveau‐nés issus de populations à risque.
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2. Dosage spectrophotométrique de l’activité enzymatique
Le dosage spectrophotométrique de l’activité enzymatique est le test de référence permettant la mise en évidence du déficit en G6PD. Le procédé biochimique est identique au fluorescent spot test. Mais cette fois, on mesure par spectrophotomètre l'augmentation de l'absorption en ultra‐violet à 340 nm correspondant à l'apparition du NADPH formé lors de l'incubation de l'hémolysat en présence de G6P et de NADP. Il est effectué sur un prélèvement de sang dans un tube contenant de l’EDTA. La valeur normale de l'activité de la G6PD doit être précisée par le laboratoire. En effet, elle varie selon les conditions (la température, par exemple) dans lesquelles le dosage est effectué. Grâce à ce test, on pourra classer le degré du déficit en sévère ou modéré selon le pourcentage d’activité enzymatique mesurée. Cette technique de dosage spectrophotométrique détecte également les déficits partiels (c’est‐à‐dire les femmes hétérozygotes, porteuses du déficit et donc transmettrices) avec une efficacité de 80%. Ce qui signifie aussi que 20% d’entre elles ne sont pas diagnostiquées. Chez le nouveau‐né qui aura été dépisté par un fluorescent spot test positif, le dosage spectrophotométrique doit toujours être pratiqué pour confirmer le déficit. Certaines équipes médicales procèdent directement au dépistage sur le sang de cordon du nouveau‐né par dosage spectrophotométrique. Mais ce sang est riche en érythroblastes, en réticulocytes et en hématies jeunes. Les activités de certaines enzymes érythrocytaires comme la G6PD peuvent être très augmentées, puis diminuer au fur et à mesure du vieillissement du globule rouge. Aussi, certains auteurs préconisent de coupler la mesure de l’activité de la G6PD à celle de l’ASAT érythrocytaire.30,31 Le choix de cette enzyme est basé sur le faible coût et la facilité de son dosage. Elle est en effet mesurée à partir du même hémolysat que celui préparé pour la G6PD et sur le même automate. Le rapport G6PD/ASAT est stable et n’est influencé ni par la présence d’hématies jeunes ni par l’augmentation de la réticulocytose. La détermination de ce rapport permet par ailleurs de vérifier devant des valeurs basses de G6PD et d’ASAT que la phase de préparation manuelle de l’hémolysat est correcte. Ce rapport permet également de s’affranchir du taux de réticulocytes en facilitant l’interprétation des déficits devant des valeurs de G6PD proches de la normale. Pour rechercher le déficit en G6PD chez l’adulte, on réalise d’emblée le dosage spectrophotométrique. Ce test est remboursé par l’Assurance Maladie (cotation B40). Rappelons que pour éviter tout risque de faux négatif, il est indispensable de pratiquer ce dosage à distance d’une crise hémolytique aiguë : au moins trois mois après.
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3. Autres tests disponibles
a. Le test de stabilité du glutathion réduit Peu utilisé actuellement, il met en évidence de façon indirecte un déficit en G6PD. Le test se pratique en faisant incuber le sang avec de l'acétyl‐phénylhydrazine. Dans le sang du sujet normal, le taux du glutathion réduit s'abaisse peu, alors que l'on observe une chute importante du taux dans le sang des sujets présentant le déficit enzymatique. Ce test mesure le taux de formation de glutathion réduit dans les globules rouges. L'activité des globules rouges est exprimée en Unités Internationales (micromoles de glutathion réduit produit par minute) par gramme d'hémoglobine. Dans les globules rouges normaux, le taux de l'activité de la G6PD mesuré à 30°C est de 7 à 10 UI/g d'hémoglobine ; dans les globules déficients, le taux chute à 2 ou 3 UI/g d'hémoglobine.
b. Test de biologie moléculaire par l'étude de l'ADN Il décèle la ou les mutations génétiques sur l'ADN et permet ainsi de déterminer le variant en cause. C’est un test coûteux, pratiqué seulement par certains laboratoires spécialisés. Son intérêt est surtout de diagnostiquer le déficit en G6PD chez une femme susceptible d’être porteuse hétérozygote mais dont le dosage spectrophotométrique de l’activité enzymatique de la G6PD est négatif.
B. Qui dépister ? Au chapitre III, nous avons vu chez quels sujets il convenait d’évoquer le diagnostic de déficit en G6PD. Après confirmation biologique chez un patient, il importe de déterminer qui, dans son entourage, pourrait être atteint du même déficit. Comme nous l’avons dit plus haut, la transmission du déficit en G6PD est génétique, liée à l’X. Ainsi, en présence d’un cas index, il faudra élargir le dépistage à la famille, en gardant à l’esprit les principes de cette transmission génétique particulière. Cela permettra souvent de diagnostiquer d’autres cas. Chaque cas dépisté de la sorte deviendra à son tour cas index, ce qui pourra parfois étendre le dépistage à plusieurs générations ou, de manière transversale, dans plusieurs fratries.
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Prenons un exemple : un homme fait une crise de favisme. Suite à cela, on veut élargir le dépistage à sa famille proche. On sait que la maladie du cas index lui a été transmise par sa mère. Or celle‐ci est décédée : toutefois, la tante maternelle du cas index est toujours en vie. Dépistée, celle‐ci se révèle hétérozygote et donc transmettrice de la maladie, ce qui permettra de dépister à leur tour les enfants de cette femme. Nous allons étudier deux cas de figure : lorsque le cas index est un homme et lorsqu’il s’agit d’une femme.
1. Cas index masculin
a. Les descendants Si un homme atteint de déficit en G6PD désire avoir des enfants, il conviendra d’évaluer le statut de sa compagne : si celle‐ci présente un risque d’être atteinte ou porteuse du déficit en G6PD, on la testera également. Les figures 7, 8 et 9 analysent chacun des cas de figure lorsque le cas index est un homme : union avec une femme saine, union avec une femme porteuse du déficit (hétérozygote), union avec une femme malade (homozygote).
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Figure 7 : union d’un homme malade et d’une femme saine. Parmi leurs enfants, aucun garçon ne sera atteint, car ils reçoivent leur chromosome X de leur mère. Mais toutes les filles seront hétérozygotes, porteuses d’un chromosome X déficient, provenant de leur père.
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Figure 8 : union d’un homme malade et d’une femme porteuse, hétérozygote. Les fils auront chacun 50% de risque d’être atteint du déficit. Les filles, quant à elles, auront chacune 50% de risque d’être transmettrice hétérozygote, et 50% d’être malade homozygote.
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Figure 9 : union d’un homme malade et d’une femme malade, homozygote. Les enfants seront tous malades : les fils hémizygotes, les filles homozygotes.
b. Les ascendants Un sujet masculin atteint de déficit en G6PD possède un seul chromosome X, déficient en G6PD. Ce chromosome provient de sa mère, qui est forcément porteuse du déficit (hétérozygote le plus souvent). Il conviendra donc de rechercher le déficit chez la mère du cas index, et l’on saura si elle est hétérozygote ou homozygote pour la maladie. On recherchera également le déficit chez les frères et sœurs du cas index. Si cet homme a une sœur qui est homozygote pour le déficit en G6PD, alors on recherchera également la maladie chez leur père.
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2. Cas index féminin
a. Les descendants Si une femme est malade ou porteuse du déficit en G6PD et qu’elle désire avoir des enfants, on étudiera le cas de son compagnon : si celui‐ci présente un risque d’être atteint, on le testera également. Nous allons étudier les différents cas de figure lorsqu’un cas index féminin a des enfants. Les cas d’union d’un homme malade avec une femme porteuse hétérozygote ou une femme malade homozygote ont été étudiés plus haut (voir figures 8 et 9). Les figures 10 et 11 étudient l’union d’un homme sain et d’une femme porteuse hétérozygote puis d’un homme sain et d’une femme malade homozygote.
Figure 10 : union d’un homme sain et d’une femme porteuse hétérozygote. Les fils auront chacun 50% de risque d’être déficitaire en G6PD. Les filles auront chacune 50 % de risque d’être hétérozygote, 50% de chance d’être saine.
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Figure 11 : union d’un homme sain et d’une femme malade homozygote. Les fils seront tous déficitaires en G6PD. Les filles seront toutes hétérozygotes transmettrices de la maladie.
b. Les descendants Si une fille est déficitaire en G6PD de manière homozygote, cela signifie que son père est malade et sa mère ou porteuse hétérozygote, ou malade homozygote. Si une fille est déficitaire hétérozygote :
soit son père est déficitaire et sa mère saine ou hétérozygote soit son père est sain et sa mère hétérozygote ou homozygote.
En effet, comme une fille possède deux chromosomes X (un du père et un de la mère), on ne peut savoir si le chromosome X déficient provient du père ou de la mère. À moins que l’on ne connaisse le statut de sa fratrie :
si cette fille a une sœur homozygote, on se retrouve dans le cas susmentionné : le père est malade et la mère homozygote ou hétérozygote.
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si cette fille a une sœur saine (ni homozygote ni hétérozygote), on en déduira que le père est sain et la mère transmettrice hétérozygote.
si cette fille a un frère malade, cela signifie que le chromosome X malade est bien transmis par la mère : le père est sain, et la mère, hétérozygote ou homozygote.
si par contre elle a un frère sain, on ne pourra trancher avec certitude et les deux parents seront susceptibles d’être porteurs du déficit en G6PD.
Toutes ces notions sur la transmission génétique de la maladie sont utiles au médecin généraliste pour conduire le dépistage familial en présence d’un cas index, et pour répondre aux questions des couples concernés désirant avoir des enfants.
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V. Éviter les crises On l’a vu, la prise en charge du patient déficitaire en G6PD consiste avant tout à prévenir la survenue des crises, c’est‐à‐dire à proscrire les facteurs déclenchants. Quels sont‐ils, et quels conseils spécifiques donner ?
A. Aliments Autrefois, on ne connaissait le déficit en G6PD qu’au travers du favisme, l’intolérance à la consommation de fèves. Plus tard, on a découvert de façon empirique que d’autres substances alimentaires pouvaient entraîner des crises d’hémolyse aiguë chez les patients atteints de déficit en G6PD. Cependant, le grand polymorphisme génétique du déficit en G6PD se manifeste par une sensibilité variable des patients à ces substances alimentaires. La survenue ou non de crises dépend aussi de la dose ingérée. En 2006, l'AFSSA a édité des recommandations alimentaires destinées aux personnes atteintes de déficit en G6PD.1 Trois substances alimentaires sont contre‐indiquées : Les fèves : plusieurs espèces végétales du genre Vicia sont concernées. Les plus petites (Vicia faba var. minor, Vicia faba var. equina) sont généralement consommées sous forme de graines sèches ou de farines. Les plus grosses (Vicia faba var. major), communément appelées « fèves » (voir figure 12), sont consommées fraîches (crues ou cuites) ou sous forme de légume sec.
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Figure 12 : les fèves sont consommées séchées ou fraîches.
Il existe aussi d’autres espèces du genre Vicia, notamment Vicia sativa L. (communément appelée la « vesce »), potentiellement dangereuses pour le déficitaire en G6PD, mais qui ne sont utilisées que comme fourrage animal ou engrais vert. Toutes ces espèces contiennent une forte proportion de vicine et de convicine, substances nocives pour le déficitaire en G6PD. À tel point que l’on a décrit des crises hémolytiques aiguës chez des nouveau‐nés déficitaires en G6PD, nourris au sein, dont la mère avait consommé des fèves. Aussi l’AFSSA contre‐indique‐t‐elle formellement leur consommation chez le sujet déficitaire en G6PD, quel que soit le mode de préparation de ces graines. À ce propos, il convient de se méfier de l’adjonction possible de farine de fèves dans la confection de pain de mie, de soupes ou de purées de légumes déshydratées. Certes, cette farine issue de fèves sèches est moins riche en substances à risque pour le déficitaire en G6PD. Toutefois, la prudence est de mise : le patient atteint de déficit en G6PD devra donc lire l’étiquette de composition des pains de mie, soupes ou purées de légumes en poudre qu’il voudrait consommer, pour s’assurer que les denrées concernées ne contiennent pas de farine de fèves. Le pain dit « traditionnel français » peut également contenir de la farine de fèves sèches. Ce produit n’est pas soumis à étiquetage, donc la vérification de cette donnée est difficile pour le patient. Mais selon la législation en vigueur, la proportion de farine de fève ne peut y dépasser 2%. Et comme aucun accident impliquant ce type d’aliment n’a été décrit chez un sujet déficitaire en G6PD, l’AFSSA n’émet aucune réserve particulière concernant les produits de boulangerie‐pâtisserie.
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En ce qui concerne le pollen de fèves, aucun article scientifique n’a prouvé à ce jour son implication dans le déclenchement d’une crise chez le patient déficitaire en G6PD. La quinine fait partie des médicaments déconseillés par l’AFSSAPS en cas de déficit en G6PD. Or, cette substance est également présente dans des boissons et a été décrite comme étant à l’origine d’accidents hémolytiques chez des déficitaires en G6PD. L’AFSSA recommande donc aux patients déficitaires en G6PD de ne pas consommer de boisson contenant de la quinine (sodas dits toniques, de type Schweppes). La vitamine C : on a décrit chez des patients déficitaires en G6PD des cas d’hémolyse modérée après ingestion de doses quotidiennes de 1,5g de vitamine C. Ainsi, l’AFSSA et l’AFSSAPS ont retenu le seuil de sécurité de 1g de vitamine C par jour à ne pas dépasser par les patients atteints de déficit en G6PD. À titre de comparaison, chez l’adulte, les Apports Nutritionnels Conseillés sont de 110 mg/j de vitamine C. Il convient donc de rendre le patient attentif au cumul d’aliments contenant naturellement de la vitamine C à dose élevée ainsi qu’à certains jus de fruits très riches en vitamine C (comme le jus d’acérola : l’acérola contient en moyenne 1,7g de vitamine C pour 100g de fruits). À cet effet, l’AFSSA a édité la liste des aliments concernés, avec leurs teneurs respectives en vitamine C. Il faudra aussi recommander au patient de lire les étiquettes : certains aliments, comme des jus de fruits ou compotes en petits pots pour bébés, sont en effet enrichis en vitamine C.
B. Médicaments En février 2008, l’AFSSAPS a édité des recommandations intitulées « Médicaments et déficit en Glucose‐6‐phosphate déshydrogénase ».2,3 Elle y classe les médicaments dangereux ou présumés tels chez les patients déficitaires en G6PD, en cinq catégories : Utilisation contre‐indiquée, Utilisation déconseillée (sauf situation particulière) en raison de cas observés d’hémolyse aiguë, Utilisation déconseillée (sauf situation particulière) en raison de l’appartenance à une classe pharmacologique à risque, ou d’un risque potentiel d’hémolyse, Utilisation déconseillée à posologie élevée, c’est‐à‐dire supérieure à la dose usuelle journalière, Utilisation possible après analyse des données disponibles (littérature et pharmacovigilance).
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Cette dernière catégorie concerne des médicaments un temps suspectés d’être dangereux chez les patients déficitaires en G6PD. Cependant, après analyse attentive de la littérature, l’AFSSAPS n’a pas trouvé de preuve effective de leur dangerosité. Deux listes ont été éditées : l’une regroupant les médicaments par substances actives, l’autre par spécialités. Chaque substance ou spécialité mentionnée se voit classée dans l’une des cinq catégories citées ci‐dessus. L’AFSSAPS a également joint un mémento mentionnant les substances actives de chacune des cinq catégories. Pour des raisons pratiques, ce mémento est reproduit ici (voir mémento), tandis que les recommandations classées par substances actives sont reproduites en annexe de la présente thèse.
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Contre-indiquée
• Acide nalidixique • Dapsone • Nitrofurantoine • Noramidopyrine / Métamizole sodi-
que
• Rasburicase • Sulfadiazine (voie orale) • Sulfafurazol • Sulfaguanidine
• Sulfaméthoxazole (voies orale et injectable)
• Sulfasalazine • Triméthoprime (voies orale et injec-
table)
Déconseillée (sauf situation particulière) en raison de cas observés d’hémolyse aiguë
• Chloroquine • Ciprofloxacine (voies orale et injec-
table) • Dimercaprol
• Glibenclamide • Lévofloxacine (voies orale et injec-
table) • Norfloxacine (voie orale)
• Phytoménadione (vitamine K1) • Spiramycine (voies orale et injecta-
ble) • Sulfadiazine (voie locale)
Utilisation possible après analyse des données disponibles (littérature et pharmacovigilance)*
• Bleu de méthylène (voies buccale et ophtalmique)*
• Bupivacaïne* • Chloramphénicol* (voie ophtalmi-
que) • Ciprofloxacine (voies ophtalmique
et auriculaire)* • Colchicine* • Diéthylamine* • Dihydroquinidine* • Dimenhydrinate* • Doxorubicine* • Fève de Saint -Ignace*
• Isoniazide (voies orale et injecta-ble)*
• Lévodopa* • Méfloquine* • Monoxyde d’azote* • Morpholine* • Nitroprussiate* • Norfloxacine (voie ophtalmique)* • Ofloxacine (voies ophtalmique et
auriculaire)* • Para-aminosalicylate de sodium
(PAS)* • Phénazone (voie auriculaire)*
• Phénylbutazone* • Phénytoïne* • Probénécide* • Proguanil* • Propylène glycol* • Pyriméthamine* • Quinidine* • Streptomycine* • Succimer* • Thiamphénicol* • Trihexyphénidyle* • Trinitrine*
Déconseillée (sauf situation particulière) en raison de l’appartenance à une classe pharmacologique à risque, ou d’un risque potentiel d’hémolyse
• Acide pipémidique • Carbutamide • Enoxacine • Fluméquine • Glibornuride • Gliclazide • Glimépiride • Glipizide
• Hydroxychloroquine • Loméfloxacine • Moxifloxacine • Ofloxacine (voies orale et injecta-
ble) • Péfloxacine (voies orale et injecta-
ble) • Phénazone (voie locale)
• Prilocaïne • Quinine • Sulfacétamide • Sulfadoxine • Sulfaméthizol
Déconseillée à posologie élevée
• Acide acétylsalicylique • Acide ascorbique
• Bénorilate • Carbasalate calcique
• Paracétamol
Memento
* substances actives pour lesquelles différentes listes disponibles sur internet (Centres Régionaux de Pharmacovigilance, Asso-ciation Vigifavisme) mentionnaient une précaution d’emploi ou une contre-indication. L’évaluation de ces substances a montré qu’il n’existait pas de risque identifié d’hémolyse chez les sujets déficitaires en G6PD.
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Ce référentiel est un outil indispensable à tout médecin amené à traiter un sujet déficitaire en G6PD, un document particulièrement utile au généraliste. Quel que soit le motif de consultation, toute prescription pour un patient déficitaire en G6PD devrait se faire en tenant compte de ces recommandations détaillées. En effet, on remarque que de nombreux médicaments contre‐indiqués ou déconseillés chez ces patients sont de prescription courante en médecine générale. Notamment des antibiotiques : nitrofurantoïne, spiramycine, triméthoprime, plusieurs quinolones ou sulfamides (y compris les sulfamides hypoglycémiants). Dans cette liste figurent également certains antipaludéens. Or, on a vu que la fréquence du déficit en G6PD est plus importante dans les populations originaires de zones d’endémie palustre. Même s’ils résident en France, les patients originaires de ces régions sont amenés à y retourner occasionnellement, pour revoir leur famille, par exemple. Lorsque la question de la prophylaxie antipaludéenne se posera, il conviendra d’utiliser un antipaludéen non contre‐indiqué chez le patient déficitaire en G6PD (telle la méfloquine). Parfois, des médicaments d’une classe thérapeutique trouvent des indications dans d’autres domaines : parmi les antipaludéens, l’hydroxychloroquine est également utilisée en rhumatologie ; elle reste bien sûr contre‐indiquée chez le déficitaire en G6PD, quelle que soit son indication. De manière générale, la classe thérapeutique à elle seule ne suffit pas à classer une substance comme dangereuse ou non. La voie d’administration a aussi son importance. Prenons l’exemple de l’ofloxacine : son utilisation est contre‐indiquée par voie systémique, mais possible par voie auriculaire ou ophtalmique en raison du faible passage systémique de la molécule. Par contre, dans le cas de la sulfadiazine, si l’administration est contre‐indiquée per os, elle est également déconseillée par voie locale (en pommade dans la FLAMMAZINE, par exemple). La dose, elle aussi, est à prendre en compte. Le paracétamol et l’aspirine, de prescription très fréquente en médecine générale, sont contre‐indiqués à posologie élevée (c’est‐à‐dire, au‐delà de la posologie maximale recommandée). On sera donc particulièrement attentif à ne pas dépasser les doses recommandées, en se méfiant notamment des associations. Enfin, l’âge du patient est à considérer : la prilocaïne est contre‐indiquée chez le nourrisson de moins de trois mois atteint de déficit en G6PD. Or, cet anesthésique local présent dans des patches ou des crèmes est couramment utilisé chez les tout‐petits avant des gestes douloureux (piqûre).
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C. Supplémentation Dans ses recommandations, l’AFSSAPS a également traité de la question des supplémentations. Certaines présentent des risques chez le déficitaire en G6PD et sont par conséquent déconseillées : La vitamine K1. Le fer, sauf en cas de carence martiale avérée. La vitamine C : la dose quotidienne à ne pas dépasser chez le patient déficitaire en G6PD a été évaluée à 1g/jour. Les Apports Nutritionnels Conseillés par l’AFSSA sont de 110 mg/j. Il faudra bien pondérer l’indication de la supplémentation en vitamine C chez le patient déficitaire en G6PD, en tenant compte de ses habitudes alimentaires. Hormis quelques exceptions, la supplémentation en vitamine C n’est pas conseillée. L’acide folique (vitamine B9) : son administration ne doit pas être systématique même si le risque de carence est plus important chez les sujets déficitaires que dans la population générale. Un apport de 5 à 10 mg/jour est recommandé de façon régulière et intermittente (une à deux semaines par mois) dans les cas suivants : hémolyse chronique, grossesse programmée ou en cours, et suites d'un accident infectieux. Le tocophérol (vitamine E à effet antioxydant) est d'une utilité encore mal connue. Sa prescription systématique n’est pas recommandée mais peut se justifier quand l'hémolyse oxydative est évidente.
D. Autres produits On a établi que d’autres produits ont provoqué des crises hémolytiques aiguës chez certains patients déficitaires en G6PD : Le henné : cette substance est utilisée dans des teintures traditionnelles par les populations du Moyen‐Orient ou du Maghreb – davantage concernées par le déficit en G6PD. Elle pose un problème accru depuis que les tatoueurs des pays occidentaux proposent des tatouages temporaires au henné. Certaines plantes médicinales : Acalypha indica et Coptis chinensis. Le naphtalène : utilisé comme antimite.
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L’aniline, colorant utilisé dans l’industrie agro‐alimentaire : le risque alimentaire proprement dit a été considéré comme nul car les doses d’aniline contenues dans les aliments sont très faibles et aucun accident n’a été décrit. C’est pourquoi l’AFSSA a décidé de ne pas interdire la consommation de ce colorant alimentaire aux patients déficitaires en G6PD. Cependant, pour ces patients, une intoxication massive à cette substance (dans le cadre d’un accident du travail par exemple) serait susceptible de déclencher une crise d’hémolyse aiguë. Les intoxications accidentelles à des produits toxiques : outre leur toxicité intrinsèque, ils pourront provoquer un stress oxydatif suffisant à déclencher une crise hémolytique aiguë. Les substances incriminées sont l’eau de Javel, le sulfate de cuivre (produit phytosanitaire), le chlorate de soude (désherbant), le nitrobenzène (solvant), le DDT. Mentionnons également ici que le déficit en G6PD est une contre‐indication au don du sang.
E. Infections En cas d’infection, le patient déficitaire en G6PD subit un stress oxydatif pouvant déclencher une hémolyse aiguë. Le tableau peut s’aggraver d’autant plus facilement que l’agent infectieux est potentiellement hémolysant (paludisme, fièvre typhoïde, hépatite virale, infection à Escherichia coli ou à streptocoque). En cas d’infection virale, le patient peut présenter une érythroblastopénie aiguë post‐virale d’autant plus menaçante dans ce contexte. De plus, de telles infections nécessitent souvent le recours à des antipyrétiques et des antibiotiques qui peuvent aggraver le risque hémolytique. Ces situations doivent être gérées au cas par cas en pondérant soigneusement les indications des médicaments utilisés, grâce aux recommandations éditées par l’AFSSAPS.
F. Carte de soins et d’urgence Depuis février 2008, le Ministère de la Santé, de la Jeunesse et des Sports distribue gratuitement aux médecins qui en font la demande par écrit une carte personnelle destinée au patient.4 Cette carte, conçue pour être portée en permanence par le patient et présentée systématiquement au médecin lors de toute consultation, est fournie sous étui plastique, au format portefeuille. Le premier septembre 2008, 677 cartes avaient été distribuées, essentiellement à des médecins généralistes. La carte comporte deux volets. Elle est reproduite en annexe de cette thèse. Le premier volet s’intitule « carte de soins et d’urgence ». D’abord, on y trouve des informations sur le porteur de la carte, ses coordonnées, les personnes de l’entourage à contacter, les
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coordonnées du médecin traitant. Ensuite, figurent des informations médicales utiles au personnel soignant en cas d’urgence : taux d’activité enzymatique, groupe sanguin, traitement habituel et antécédents, incidents hémolytiques précédents, existence d’une allo‐immunisation… mais également des recommandations de prise en charge thérapeutique urgente. Le deuxième volet s’intitule « informations et conseils ». Il est destiné au patient et à son entourage, mais peut aussi servir d’aide‐mémoire au médecin qui prendra en charge le patient détenteur de la carte. Ce volet comporte des informations générales sur le déficit en G6PD : son mécanisme, sa transmission, sa prise en charge, ainsi que les signes d’une crise qui doivent amener à consulter en urgence à l’hôpital ou à contacter le Service d’Aide Médicale Urgente (SAMU). La carte comporte aussi un rappel des aliments et médicaments contre‐indiqués ou déconseillés. Tout médecin ayant un patient atteint de déficit en G6PD devra s’assurer que celui‐ci possède cette carte. Si ce n’est pas le cas, il la commandera. Lorsqu’il l’aura reçue, il convoquera en consultation le patient (et éventuellement ses proches) pour présenter la carte, l’expliquer, la compléter et la lui remettre. Il faudra que le médecin commente en détail les différentes rubriques et s’assure de la bonne compréhension du patient. Cette éducation devra permettre au patient d’identifier et d’éviter tous les éventuels facteurs déclencheurs de crises dans son environnement, de reconnaître les premiers signes d’une crise, et d’en informer son entourage proche. Il devra porter cette carte en permanence sur lui.
G. En cas de crise Le patient doit apprendre à reconnaître les premiers signes d’une crise : apparition brutale d’une fatigue inexpliquée, d’une pâleur, d’une fièvre, d’un ictère, d’urines foncées ; malaise brutal suite à la prise d’une substance contre‐indiquée. Si le patient présente de tels signes, il lui faudra se rendre immédiatement dans un service d’urgence (ou si cela lui est impossible, composer le 15 ou le 112) où le diagnostic pourra être confirmé. En cas de crise, la prise en charge est hospitalière avec, selon la gravité de la crise : surveillance, traitement symptomatique (assurer une bonne diurèse, parfois transfusion sanguine, voire exsanguino‐transfusion) et éventuellement étiologique (si la crise a été déclenchée par une infection, par exemple). Après la crise, il conviendra d’identifier le facteur déclenchant et de prendre des mesures pour éviter les récidives.
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VI. Situation en Corse
A. La Corse : une région à risque ?
1. Population corse de souche Le bulletin de l’OMS, en 1989, ne faisait pas de distinguo entre les différentes régions de France métropolitaine, et y estimait globalement le pourcentage de mâles déficitaires à 0,39%.14 Cependant, et contrairement à la France continentale, la Corse est une région méditerranéenne à part entière. Rappelons l’hypothèse, largement admise, que le déficit en G6PD est plus répandu dans les populations exposées au paludisme. Or, le paludisme a longtemps sévi en Corse, jusqu’en 1960 environ – on a même identifié ultérieurement de rares cas de paludisme autochtone résiduel. Pour cette raison, on pourrait comparer la population corse autochtone à ses voisins les plus proches historiquement et géographiquement : les Sardes. En Sardaigne comme en Corse, jusqu’à la deuxième moitié du XXe siècle, la pression de sélection par le paludisme était forte. Cela se traduit aujourd’hui par une fréquence très élevée de déficitaires sardes : de 4 à 34% des mâles, selon les études et les régions de Sardaigne étudiées.14 Se pourrait‐il que la population corse de souche présente elle aussi une fréquence importante de déficitaires en G6PD ? La littérature est quasi muette à ce sujet. Les premières observations de favisme en Corse ont été rapportées par le Docteur Louis Badetti, ancien chef du service de pédiatrie de l’hôpital d’Ajaccio. En 1958, il décrit trois cas de favisme chez des enfants corses (l’un d’entre eux étant de parents sardes).32 De manière plus anecdotique, une publication récente émet l’hypothèse que Napoléon Bonaparte aurait été atteint de déficit en G6PD, et en serait même mort. Son teint particulier, à la fois pâle et jaunâtre, frappait tous ceux qui eurent à le décrire, et dès l’enfance, ses camarades de classe se moquaient de lui en prétendant que sa nourrice lui avait donné de l’huile d’olive au lieu de lait. Il présentait en outre des épisodes aigus de faiblesse où sa pâleur s’aggravait.33
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La même publication historique mentionne également les annales de l’Inquisition en Corse, qui évoquent des potions à base de tiges de fèves fraîches préparées par les mazzera, les sorcières corses, pour aider les femmes à se débarrasser des maris gênants. Ces indices laissent à penser que le déficit en G6PD est présent depuis longtemps sur l’Île. À ce jour, aucune étude épidémiologique systématique n’a été conduite en Corse pour définir la fréquence du déficit en G6PD.
2. Population immigrée La Corse est l’une des régions françaises les plus concernées par l’immigration, la deuxième après l’Île‐de‐France en termes de pourcentage de population. Pour cette raison, Dominique Jolly considérait la Corse comme une des trois régions françaises métropolitaines à risque pour le déficit en G6PD.14 On y compte 10% d’immigrés (contre 7,4% sur l’ensemble du territoire français).19 En 1999, sur une population de 260 000 habitants, la Corse comptait donc environ 26 000 immigrés. Rappelons qu’un immigré est une personne de nationalité étrangère, née à l’étranger. À ces 26 000 immigrés proprement dits, il faut rajouter 5 200 personnes, qualifiées d’étrangers, mais nées sur le territoire français et résidant en Corse : ce sont les mineurs nés de parents étrangers, qui pourront acquérir la nationalité française à leur majorité (voir figure 13). Par contre, on ne dispose pas de chiffre sur le nombre de personnes d’origine étrangère qui ont eu la nationalité française dès leur naissance.
Figure 13 : aux 26 000 immigrés recensés en Corse en 1999, on peut rajouter 5 200 enfants étrangers nés en France.19
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Les 26 000 (très exactement : 26 018) immigrés recensés en Corse sont répartis comme suit : 10 911 Marocains 4 876 Italiens (dont Sardes) 3 201 Portugais 1 713 Tunisiens 1 164 Algériens 4 153 d’autres nationalités
La plupart des immigrés en Corse sont originaires du bassin méditerranéen. 57% de ces immigrés sont des hommes – or, le déficit en G6PD touche davantage les garçons. Une spécificité de l’immigration en Corse par rapport aux autres régions françaises est sa forte proportion de Sardes. On le sait, le déficit en G6PD est très fréquent dans la population sarde. De plus, cette immigration existe depuis longtemps, et les chiffres de l’INSEE ne reflètent pas les nombreuses familles d’origine sarde installées en Corse depuis plusieurs générations. Ces facteurs laissent à penser que la fréquence de déficitaires en Corse serait plus élevée que sur le continent.
B. Enquête téléphonique Cette enquête téléphonique a été conduite afin de répondre à plusieurs questions : Quel est le niveau de connaissance des médecins généralistes en Corse à propos du déficit en G6PD ? Le niveau de connaissance des médecins est‐il corrélé à la présence de patients déficitaires dans leur patientèle ? Les déficitaires reconnus en Corse sont‐ils tous issus de populations immigrées, ou trouve‐t‐on également des Corses de souche atteints ? Si oui, en quelle proportion ? D’après l’expérience personnelle des généralistes interrogés, le déficit en G6PD est‐il plus fréquent en Corse que sur le continent ?
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1. Méthode Cette enquête téléphonique a été réalisée au courant des mois de mai et juin 2008. 160 médecins généralistes exerçant en Corse, soit la moitié des 320 omnipraticiens de l’île, ont été tirés au sort et contactés par téléphone. Une fois le questionnaire élaboré (voir encadré ci‐dessous), le recueil des données a été confié au secrétariat de l’Union Régionale des Médecins Libéraux de Corse (URML‐C), qui dispose des coordonnées des médecins généralistes exerçant sur l’ensemble de la région Corse et qui les a contactés à leur cabinet.
Questionnaire téléphonique auprès de 160 médecins généralistes installés en Corse
1. Connaissez‐vous le déficit en G6PD, également appelé favisme ? (O/N) 2. Pourriez‐vous citer 3 aliments ou médicaments contre‐indiqués chez ces patients ? ‐ ... ‐ ... ‐ ... 3. Connaissez‐vous l'existence d'une carte de soins à porter en permanence par le patient ? (O/N) 4. Avez‐vous des patients atteints de ce déficit ? (O/N) Si oui, combien ? ... De quelle origine ? 5. À votre avis, le déficit en G6PD est‐il plus fréquent en Corse que sur le continent ? (O/N/ Ne sait pas)
Parmi les médecins contactés, certains (trois au total) étaient des remplaçants. Leurs réponses n’ont pas été prises en compte car ils ignoraient le nombre de déficitaires en G6PD dans la patientèle du médecin qu’ils remplaçaient.
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2. Résultats Sur les 160 médecins généralistes contactés par téléphone, 97 médecins installés ont accepté de répondre au questionnaire, ce qui équivaut à un taux de réponse de 61%. Au total, donc, près d’un tiers de l’ensemble des 320 omnipraticiens installés en Corse a participé à cette enquête téléphonique. À la question n°1 : Connaissez‐vous le déficit en G6PD, également appelé favisme ? 92 des 97 praticiens participant à l’enquête ont répondu par l’affirmative: 95% des médecins ayant accepté de répondre à l’enquête déclarent connaître le déficit. À la question n°2 : Pourriez‐vous citer 3 aliments ou médicaments contre‐indiqués chez ces patients ? Seul 1 praticien sur les 97 interrogés n’a su citer aucune substance contre‐indiquée chez le patient déficitaire en G6PD. Les 96 autres ont cité au moins une substance contre‐indiquée : la fève. Pour 68 d’entre eux, c’est la seule substance effectivement contre‐indiquée ou déconseillée qu’ils ont citée. 23 autres ont cité deux réponses exactes. 5 autres médecins ont pu citer trois réponses exactes. Hormis la fève, les autres substances citées et admises comme justes ont été les suivantes :
l’aspirine 10 fois la quinine 7 fois le paracétamol 3 fois certains antibiotiques 3 fois les sulfamides 3 fois le BACTRIM 2 fois les antipaludéens 2 fois le naphtalène 1 fois les macrolides 1 fois la vitamine K 1 fois
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D’autre part, ont été cités les éléments suivants, inexacts :
les anti‐inflammatoires 9 fois les petits pois 2 fois les barbituriques 2 fois les IMAO 1 fois la pilule 1 fois la pénicilline 1 fois
À la question n°3 : Connaissez‐vous l'existence d'une carte de soins à porter en permanence par le patient ? 31 médecins sur 97 ont répondu par l’affirmative. À partir de ces trois questions, un score de connaissance globale peut être établi. Si l’on compte un point par réponse affirmative à chacune des questions n° 1 et 3, ainsi qu’un point par réponse juste à la question n° 2, on obtient un score de connaissance globale calculé pour chaque médecin interrogé: minimum zéro point, maximum cinq points. Les scores sont les suivants : 0 point : 1 médecin 1 point : 4 médecins 2 points : 43 médecins 3 points : 37 médecins 4 points : 10 médecins 5 points : 2 médecins. La moyenne des scores des 97 médecins ayant participé à l’étude est de 2,6 points sur 5. À la question n° 4 : Avez‐vous des patients atteints de ce déficit ? Si oui, combien ? ... De quelle origine ? 67 médecins ont déclaré n’avoir aucun patient atteint du déficit en G6PD parmi leur patientèle. 30 médecins, soit environ un tiers des praticiens ayant répondu au questionnaire, ont au moins un patient atteint de déficit en G6PD. Sur ces 30 médecins : 23 ont déclaré un seul patient déficitaire 7 ont déclaré chacun entre deux et quinze patients déficitaires.
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Ainsi, parmi les patientèles de 97 médecins, 53 patients déficitaires en G6PD ont été relevés, ce qui représente plus d’un patient reconnu déficitaire en G6PD pour deux généralistes. Les origines de ces 53 patients sont réparties comme telles :
23 Corses 10 Sardes 5 Maghrébins 4 personnes originaires de France continentale 11 personnes d’origine inconnue
À la question n° 5 : À votre avis, le déficit en G6PD est‐il plus fréquent en Corse que sur le continent ? 45 médecins ont répondu par l’affirmative 35 par la négative 17 ont déclaré ne pas savoir.
3. Discussion Le but de ce questionnaire était tout d’abord d’évaluer les connaissances globales et pratiques des généralistes. C’est la raison d’être des questions 1, 2 et 3.
Question n° 1 : Connaissez‐vous le déficit en G6PD, également appelé favisme ? Cette première question permet de savoir si le médecin interrogé a au moins entendu parler de la maladie. 92 médecins sur 97 ont répondu par l’affirmative, ce qui montre que cette maladie est généralement connue par le corps médical en Corse, au moins par son nom. 5 médecins sur 97 ont répondu par la négative. Ces médecins ignoraient‐ils l’existence même de la maladie, ou ont‐ils répondu « non » parce qu’ils estimaient ne pas connaître suffisamment cette pathologie ?
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La question se pose car, si l’un d’eux n’a pas su citer une seule substance contre‐indiquée (révélant effectivement une méconnaissance totale de la maladie), les quatre autres ont tout de même mentionné la fève. Toutefois, ils ont pu déduire cette réponse du nom vernaculaire de la maladie, « le favisme ». Cette dernière hypothèse semble plausible dans la mesure où ils estiment eux‐mêmes ne pas connaître la maladie, et qu’aucun d’eux n’était au courant de l’existence de la carte de déficitaire en G6PD (question n°3). Remarquons aussi que parmi ces 5 médecins, aucun n’a déclaré de patient déficitaire en G6PD (question n°4). Cela peut être la conséquence de leur ignorance de la maladie : un médecin qui ne connaît pas une maladie ne la recherchera pas chez ses patients. Mais l’absence de patient atteint peut aussi être une cause de l’ignorance de ces médecins : lorsqu’un généraliste est confronté à un patient atteint d’une maladie peu connue, il recherchera des informations pour pouvoir mieux le soigner – quand ce n’est pas le patient lui‐même qui informe son médecin. Cette remarque soulève la question de la corrélation entre l’information des médecins sur la maladie et la présence de patients atteints dans leur patientèle. Ce point sera traité lors de l’examen de la question n°4. Quoi qu’il en soit, les connaissances sur le sujet de ces 5 médecins méritent d’être approfondies. Ils ont eu l’honnêteté de le reconnaître, et gagneront à recevoir plus d’informations sur cette pathologie.
Question n°2 : Pourriez‐vous citer 3 aliments ou médicaments contre‐indiqués chez ces patients ? Cette question évalue à la fois les connaissances pratiques du généraliste quant à la prévention concrète des crises d’anémie hémolytique aiguë et l’adéquation des conseils qu’il serait apte à donner spontanément à un patient évoquant le déficit en G6PD. La substance contre‐indiquée citée en premier l’a été haut la main, puisque 96 praticiens sur 97 l’ont mentionnée : il s’agit de la fève. C’est une réponse logique sémantiquement parlant, on l’a dit, puisque c’est cette intolérance aux fèves qui a donné son nom au favisme. D’ailleurs, cette réponse pouvait être déduite sans connaissance médicale précise du terme « favisme ». Même si c’est le cas, le point est crédité puisque c’est une réponse adéquate.
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C’est aussi une réponse logique historiquement car on n’a longtemps connu le déficit en G6PD qu’à travers l’intolérance aux fèves dont il était responsable. C’est surtout une réponse logique sur le plan pratique : c’est la principale substance alimentaire couramment consommée que les patients doivent éradiquer radicalement, donc le premier des conseils préventifs à donner. Ce qui apparaît comme un bon score ‐ 96 sur 97 médecins interrogés associant déficit en G6PD et éviction des fèves ‐ semble de prime abord rassurant sur la connaissance du déficit par les médecins généralistes en Corse. Mais ce constat doit être nuancé comme nous le verrons grâce aux autres éléments de réponse à cette même question. Ce qui est moins satisfaisant en effet, c’est que 68 médecins n’ont cité que la fève comme bonne réponse. Et parmi eux, 61 médecins (soit près des deux tiers) n’ont cité aucune autre substance contre‐indiquée, même fausse. Cela indique que pour beaucoup de médecins, le déficit en G6PD se résume au favisme : l’intolérance aux fèves. Ils ignorent que des médicaments sont également dangereux en cas de déficit en G6PD, et cela augmente le risque de iatrogénie envers ces patients s’ils leur prescrivent par inadvertance un médicament contre‐indiqué. Cette lacune fait encourir des risques aux patients qui ne recevraient que la seule instruction de s’abstenir de fèves. Les autres réponses justes à cette question n°2 sont également indicatives d’un certain décalage entre l’information des médecins et les faits : la perception de la dangerosité d’une substance est parfois disproportionnée par rapport à la menace effective qu’elle représente, et vice‐versa. Pour illustrer cette affirmation, remarquons que la deuxième réponse exacte la plus fréquemment donnée est l’aspirine, citée dix fois. Or cette substance, tout comme le paracétamol cité trois fois, n’est déconseillée qu’à posologie élevée, au‐delà de la posologie maximale admise. Toutefois, ce sont des substances de prescription très courante, de grande notoriété, ce qui explique peut‐être pourquoi elles ont été mentionnées avant d’autres substances pourtant plus menaçantes. À titre de comparaison, les sulfamides n’ont été cités que trois fois. En outre, les quinolones n’ont pas été citées. Or, ces deux familles thérapeutiques sont celles qui regroupent le plus de substances formellement contre‐indiquées chez le déficitaire en G6PD. De plus, leur prescription est courante en médecine générale. Il y a donc un manque d’information manifeste, qu’il serait urgent de combler, concernant ces deux familles de médicaments. Parmi les autres antibiotiques correctement cités, le BACTRIM l’a été deux fois et les macrolides, une fois. La réponse imprécise : « certains antibiotiques », citée trois fois, a été admise. Effectivement,
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bon nombre des médicaments contre‐indiqués ou déconseillés sont des antibiotiques. Les thérapeutes ayant répondu par cette assertion sont sensibilisés au problème et iront certainement vérifier chaque prescription d’antibiotique à un patient déficitaire en G6PD. Dans un même ordre d’idée, on a également accepté la réponse : « les antipaludéens ». Pourtant, tous ne sont pas contre‐indiqués ou déconseillés, et heureusement : rappelons ici que les zones d’endémie du déficit en G6PD se confondent souvent avec les zones où sévit le paludisme, ce qui rend la prescription d’un antipaludéen nécessaire, par exemple pour l’immigré déficitaire qui retourne faire un séjour dans son pays d’origine. Dans ce cas, le thérapeute concerné sera certainement amené à se documenter plus amplement. Donc, même si cette réponse à la question n°2 n’est pas totalement juste stricto sensu, elle est tout de même à mettre au crédit du médecin puisqu’elle lui évitera de prescrire des antipaludéens contre‐indiqués à un patient déficitaire. La quinine a été citée sept fois. C’est une réponse importante, car cette substance se rencontre à la fois sous forme de médicament et de produit alimentaire (boisson). La vitamine K a été citée une fois. Le naphtalène également. Ces deux réponses précises sont manifestement le fait de deux praticiens aux connaissances pointues, qui ont été confrontés à des problèmes pratiques : effectivement, tous deux ont des patients déficitaires en G6PD. Les réponses erronées recueillies sont également intéressantes à analyser. En tête de liste figurent les anti‐inflammatoires, cités neuf fois. Certes, l’aspirine et la sulfasalazine, déconseillées chez le déficitaire en G6PD, ont une action anti‐inflammatoire. Mais elles ne sont pas, à proprement parler, considérées comme des anti‐inflammatoires non stéroïdiens (AINS). Soulignons ici que les AINS classiques (tels le diclofénac, le kétoprofène…) n’ont aucune toxicité particulière chez le déficitaire en G6PD. Les autres médicaments cités à tort comme dangereux sont les barbituriques (cités deux fois), les IMAO (une fois), la pilule (une fois), la pénicilline (une fois). Cela traduit peut‐être une méfiance globale des généralistes à l’égard de ces substances, fréquemment à l’origine d’effets secondaires notables, de réactions allergiques ou d’interactions médicamenteuses. Remarquons que la prise d’IMAO contre‐indique effectivement l’absorption de fèves, mais parce qu’elles contiennent de la tyramine qui peut alors avoir un effet hypertenseur délétère : cette contre‐indication n’a aucun rapport avec le déficit en G6PD. Les petits pois, cités deux fois, l’ont certainement été par analogie botanique avec les fèves. Ils sont tout à fait anodins cependant car, contrairement aux fèves, ils sont dépourvus de vicine ou de convicine.
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Question n°3 : Connaissez‐vous l'existence d'une carte de soins à porter en permanence par le patient ? Le but de cette troisième question est d’évaluer l’actualisation des connaissances de l’omnipraticien à propos du déficit en G6PD. En effet, la parution de cette carte est récente (février 2008). Concrètement, si le généraliste sait que cette carte existe, il pourra facilement en retrouver les références à l’aide d’une simple recherche sur internet. Ainsi il pourra la commander et l’expliquer au patient, réactualisant par la même occasion ses propres connaissances. Seuls 31 médecins connaissaient cette carte, soit environ un tiers des praticiens interrogés. C’est une minorité, mais on peut considérer que c’est un bon score pour une carte parue il y a quelques mois seulement. Au niveau national, le premier septembre 2008, 677 cartes avaient été distribuées. De plus, cette question a permis d’informer les 66 praticiens ayant répondu par la négative qu’une telle carte existe. D’ailleurs, l’ensemble de ce questionnaire visait aussi l’objectif de sensibiliser les médecins exerçant en Corse au déficit en G6PD et leur donner envie de réactualiser leurs connaissances. Score de connaissance globale. À partir des questions n° 1, 2 et 3, et comme expliqué plus haut, on a calculé pour chaque médecin interrogé un score de connaissance globale, noté sur cinq. Les « notes » s’échelonnent de zéro à cinq. On retrouve l’ébauche d’une courbe de Gauss dans la répartition des notes (voir figure 14) :
1 médecin a zéro point 4 médecins ont un point 43 médecins ont deux points 37 médecins ont trois points 10 médecins ont quatre points 2 médecins ont cinq points.
En assimilant ces résultats à une loi normale, on obtiendrait une courbe de Gauss de moyenne = 2,6 points et d’écart‐type = 0,9.
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Figure 14 : les résultats des médecins vont de zéro à cinq, et leur répartition paraît tendre vers une loi normale, de moyenne = 2,6 et d’écart‐type = 0,9.
0
5
10
15
20
25
30
35
40
45
50
0 1 2 3 4 5
nom
bre
de m
édec
ins
score sur cinq
Question n°4 : Avez‐vous des patients atteints de ce déficit ? Si oui, combien ? Cette quatrième question permet de relier le score de connaissance globale à la présence ou non de déficitaires en G6PD dans la patientèle des médecins. 30 médecins ont déclaré compter un patient ou plus atteint de déficit en G6PD dans leur patientèle. Parmi eux, 23 médecins n’en ont déclaré qu’un seul. Ce résultat est surprenant : en effet, le déficit en G6PD est une affection familiale. Un cas index amène souvent à en découvrir d’autres. On peut envisager plusieurs hypothèses, côté patients. Nous avons vu que certains immigrés étaient des hommes qui venaient parfois seuls sur le territoire français, ce qui explique le manque de dépistage familial. Peut‐être s’agit‐il aussi de patients âgés, qui n’ont plus de famille auprès d’eux (membres de la famille décédés, ou enfants partis sur le continent ou à l’étranger). Parfois, les patients d’une même famille ne vont pas voir le même généraliste, ou changent plus souvent de médecin, ce qui empêche un véritable suivi. Du côté des médecins, ce résultat laisse à penser que le dépistage familial à partir d’un cas index n’est pas conduit systématiquement par les généralistes. Considérons par contre les 7 médecins qui ont déclaré de deux à quinze patients atteints de déficit en G6PD. Pour chacun de ces médecins, les patients déclarés sont de la même origine : il
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s’agit très vraisemblablement de familles. On peut supposer que pour ces patients, le dépistage familial a été bien conduit. Un effort de sensibilisation devrait donc être fait auprès des médecins généralistes pour les amener à enclencher le dépistage familial à partir de chaque cas index. Il est intéressant de rapprocher les résultats de la question n°4 au score de connaissance globale. Les 67 médecins n’ayant déclaré aucun patient déficitaire en G6PD ont un score moyen de 2,4 réponses justes sur 5. Par contre, les 30 médecins ayant déclaré un patient ou plus ont un score moyen de 2,9/5. Il semblerait donc que le score de connaissance globale du médecin soit corrélé à la présence, dans sa patientèle, d’au moins une personne atteinte du déficit (voir figure 15).
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Figure 15 : le score de connaissance globale des médecins interrogés paraît corrélé à la présence de patients atteints dans leur patientèle. Pour s’en convaincre, une analyse statistique est nécessaire. Grâce à la loi du χ² d’indépendance, on peut savoir si ces deux sous‐populations (médecins avec patients atteints et sans patients atteints) sont indépendantes ou non. Dans notre cas, on observe la répartition des notes des médecins selon qu’ils ont ou non des patients atteints. On calcule ensuite une variation théorique des notes des médecins qui dépendrait seulement des effectifs totaux de ces deux sous‐groupes. On compare ces deux ensembles de valeurs par le calcul des χ² d’indépendance. La somme de ces χ² d’indépendance est alors comparée avec des valeurs seuils qui déterminent le degré de probabilité permettant d’affirmer la dépendance de
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ces variables. Calcul effectué, il s’avère que les deux sous‐populations sont dépendantes, à une probabilité de 90% (p=0,10). C’est‐à‐dire qu’on a 10% de risque de se tromper en affirmant que le score de connaissance globale des médecins dépend de la présence ou non de patient atteint dans leur patientèle. Cette corrélation pourrait s’expliquer par l’information apportée par le patient au médecin, ou la recherche d’information que le patient atteint suscite. On peut aussi supposer que les médecins les mieux informés sur le déficit en G6PD sont plus à même de dépister cette maladie chez leurs patients. Pouvons‐nous aller plus loin dans le raisonnement ? En effet, parmi les 30 médecins ayant un patient ou plus atteint de déficit en G6PD, deux sous‐groupes semblent se dégager : 23 médecins ayant un seul patient atteint, dont le score moyen est de 2,8/5 7 médecins ayant deux patients ou plus atteints, dont le score moyen est de 3,7/5. Il semblerait donc que le score de connaissance globale des médecins interrogés augmente s’ils ont déclaré plus d’un patient atteint (voir figure 16).
Figure 16 : le score de connaissance globale des médecins interrogés paraît croître en fonction du nombre de patients atteints dans leur patientèle.
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score sur cinq
sans patient
avec un patient
avec deux ou +
Aussi, nous pouvons calculer les χ² d’indépendance des trois sous‐populations : sans patient atteint, avec un patient atteint et avec plus d’un patient atteint. Grâce à ce calcul, nous pouvons affirmer la dépendance de ces variables avec une probabilité de
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97,5% (p=0,025 c’est‐à‐dire statistiquement significative). Il y a 2,5% de risque de se tromper en affirmant que le score de connaissance globale des médecins croît selon qu’ils n’ont pas de patient atteint, qu’ils en ont un ou qu’ils en ont plus d’un. Là encore, cause et conséquence sont intriquées : est‐ce que des médecins connaissant mieux cette maladie ont dépisté plus facilement des patients et ont élargi le dépistage à la famille d’un cas index ? Ou bien est‐ce que ces médecins sont mieux informés sur cette maladie parce qu’ils y sont confrontés du fait de leurs patients malades ? Le but de la question n°4 était également d’avoir une idée de l’origine des patients informés de leur déficit. Les 53 patients déclarés se répartissent comme suit (voir figure 17):
23 Corses 10 Sardes 5 Maghrébins 4 personnes originaires de France continentale 11 d’origine inconnue
Figure 17 : répartition, en fonction de leurs origines, des 53 patients déclarés lors de l’enquête. On remarque d’abord que la majorité des patients déclarés par leur médecin est d’origine corse : 23 patients sur les 42 d’origine identifiée, c’est‐à‐dire 55%.
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Cela démontre clairement que le déficit en G6PD en Corse n’est pas uniquement une « maladie d’importation » qui toucherait les seuls immigrés. Elle concerne effectivement la population corse de souche, et ce à un degré non négligeable. On en déduit que la Corse n’est pas seulement une région à risque de par sa forte immigration, mais aussi de par sa population autochtone, exposée pendant des siècles au paludisme. 10 patients déclarés (c’est‐à‐dire 24% des patients d’origine connue) sont d’origine sarde. C’est beaucoup si l’on considère que les immigrés sardes représentent moins de 3% de la population en Corse.19 La forte prévalence du déficit en G6PD chez les Sardes explique en grande partie ce résultat. Autre raison possible : les patients d’origine sarde sont mieux dépistés. Le dépistage néonatal est systématique en Sardaigne, ce qui a pour conséquence une forte notoriété de la maladie auprès de la population. Les 10 patients sardes de notre étude peuvent avoir été dépistés à leur naissance, ou informés par leur famille suite à un dépistage familial organisé en Sardaigne. 5 patients déclarés (environ 12% des patients d’origine connue) sont d’origine maghrébine. Si l’immigration maghrébine est relativement récente en Corse, elle est cependant importante : elle représente à ce jour environ 7,4% de la population de l’île, un pourcentage bien supérieur à celui des Sardes.19 Le chiffre de 5 patients maghrébins déficitaires semble donc relativement modeste. Rappelons cependant que la prévalence du déficit en G6PD est loin d’être aussi forte au Maghreb qu’en Sardaigne : au Maroc, elle est estimée à 0,6% des mâles hémizygotes, et en Tunisie, de 0,9 à 3%.14 D’autre part, contrairement à la thalassémie mineure, souvent notoire, le déficit en G6PD est peu connu par la population maghrébine elle‐même. De plus, la communication entre cette population et le médecin, parfois limitée du fait de la barrière linguistique, peut constituer un obstacle à la déclaration de la maladie du patient maghrébin à son médecin traitant. 4 patients originaires de France continentale ont été déclarés par les médecins interrogés. Ce chiffre est difficile à interpréter : on ne connaît pas la proportion de continentaux installés en Corse et l’appellation peut recouvrir des réalités trop diverses pour être analysée. Enfin, le questionnaire fait mention de 11 patients « d’origine inconnue ». On regrette que les médecins interrogés n’aient pas su préciser l’origine de ces 11 patients. S’agit‐il de patients perdus de vue par leur généraliste ? Ou peut‐être le médecin se souvient‐il simplement qu’un de ses patients présente ce déficit, sans se rappeler son identité ou son origine ? Bien entendu, ces résultats ne peuvent pas nous renseigner sur la véritable fréquence du déficit en G6PD en Corse. Certains patients déficitaires en G6PD s’ignorent. D’autres n’en ont pas informé leur médecin traitant. Enfin, au moment du questionnaire, les médecins interrogés peuvent également avoir omis de déclarer des patients. Mais ces résultats sont suffisamment
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significatifs pour souligner l’intérêt de conduire une étude épidémiologique en Corse, afin d’y déterminer la prévalence exacte du déficit en G6PD. Question n°5 : A votre avis, le déficit en G6PD est‐il plus fréquent en Corse que sur le continent ? (O/N/ Ne sait pas) En tout, 80 médecins se sont prononcés sur cette question, tandis que 17 n’ont pas formulé d’avis. Parmi les 80 qui se sont prononcés : 45 estiment que le déficit en G6PD est plus fréquent en Corse, 35 pensent qu’il n’est pas plus répandu que sur le continent. Il est intéressant de constater qu’en pourcentage, une majorité (56%) des médecins ayant répondu à cette question pense que le déficit en G6PD est plus répandu en Corse que sur le continent La question posée étant une question d’opinion, elle ne prétend pas avoir de réelle valeur statistique. Alors, pourquoi la poser ? Avant le lancement de l’étude, on ne pouvait pas avoir idée des connaissances théoriques des médecins installés en Corse ni de leur expérience pratique sur le déficit en G6PD. Poser une question d’opinion aux médecins semblait donc important à deux titres : ‐ Si les réponses aux quatre premières questions avaient prouvé que les médecins de Corse étaient bien informés et régulièrement confrontés à des patients déficitaires, leurs réponses à la question n°5 auraient été intéressantes : certains d’entre eux pouvaient avoir exercé un temps sur le continent et constaté personnellement une différence au sein de leur patientèle en Corse. D’autres, intrigués par un problème récurrent, auraient pu s’être documentés sur le sujet et avoir comparé la fréquence du déficit qu’ils rencontraient avec celle décrite dans la littérature ou par des confrères exerçant sur le continent. Leur avis aurait eu, dans ce cas, une bonne valeur indicative. ‐ Par contre, si l’étude lancée prouvait une certaine méconnaissance du problème, la formulation de la question voulait sensibiliser les médecins sur la possibilité d’une plus grande prévalence de cette maladie en Corse et aiguiser leur attention.
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VII. Conclusion et perspectives Le déficit en G6PD est une maladie par déficit enzymatique, de transmission récessive liée à l’X. Les patients qui en sont atteints sont la plupart du temps asymptomatiques, sauf s’ils sont en présence de facteurs déclenchants bien précis qui provoquent un stress oxydatif important. Les sujets sont alors victimes d’une crise d’hémolyse aiguë pouvant être fatale. En cas de crise, l’hospitalisation est nécessaire. Pour améliorer la prise en charge des patients atteints de déficit en G6PD, le Ministère de la Santé, de la Jeunesse et des Sports vient d’éditer à leur intention une carte de soins et d’urgence, qu’ils devront porter sur eux en permanence. Mais le traitement du déficit en G6PD est avant tout préventif et cela en fait un cas d’école en santé publique. Il faut éviter les facteurs déclenchants, qui sont : les infections, certains aliments, certains médicaments, certains toxiques. Ces substances sont désormais bien identifiées et des recommandations claires et précises viennent de paraître : recommandations alimentaires par l’AFSSA, et recommandations médicamenteuses par l’AFSSAPS. Par conséquent, le médecin généraliste a un rôle central dans la prise en charge des patients déficitaires en G6PD : en informant en détail le patient sur la pathologie et les mesures à prendre pour éviter les facteurs déclenchant les crises ; en lui remettant la carte personnalisée de soins et d’urgence ; en établissant ses prescriptions à l’aide des recommandations de l’AFSSAPS afin d’éviter toute iatrogénie (puisque certains des médicaments incriminés sont de prescription courante en médecine générale). Le médecin généraliste peut également être amené à dépister des patients dans le cadre d’un dépistage familial à partir d’un cas index identifié, ou s’il est confronté à des symptômes évocateurs. Beaucoup de patients s’ignorent, mais certains éléments cliniques ou anamnestiques doivent faire rechercher ce déficit enzymatique. C’est dire l’importance de la notoriété de cette maladie dans le corps médical, et chez les médecins généralistes en particulier. Pourtant, cette maladie reste mal connue des omnipraticiens, et cela ressort de notre enquête téléphonique à laquelle ont participé 97 médecins généralistes installés en Corse, soit près d’un tiers des omnipraticiens de l’Île. Nous avons évalué les connaissances globales des omnipraticiens sur le déficit en G6PD en leur attribuant une note sur cinq. La moyenne est de 2,6 points sur 5, ce qui semble insuffisant pour prétendre à un dépistage et une prise en charge optimaux des patients déficitaires en G6PD. Il ressort de cette enquête que certains médecins généralistes ont une connaissance superficielle de ce déficit. La notion de substance contre‐indiquée se limite pour la plupart des médecins interrogés (68 sur 97) aux fèves et ils paraissent donc ignorer le danger que comporte la prescription de médicaments chez ces patients. De plus, le dépistage familial à partir d’un cas
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index atteint de déficit en G6PD semble être insuffisamment conduit. Or, le déficit en G6PD est une maladie dont la fréquence croît dans notre pays avec l’immigration de populations provenant de territoires où il est répandu. En France, on estime globalement à 250 000 le nombre de personnes qui en souffriraient. Parmi les régions françaises, la Corse présente deux facteurs qui en font une région particulièrement à risque : sa forte proportion d’immigrés venus de zones d’endémie, et ses similitudes avec la Sardaigne, fortement endémique pour le déficit en G6PD. Il ressort clairement de notre enquête téléphonique qu’en Corse, le déficit en G6PD n’est pas qu’une « maladie d’importation ». Même si l’enquête a répertorié un nombre non négligeable de patients d’origine sardes (10 sur 53), des Maghrébins (5) et quelques Français du continent (4), les patients déficitaires en G6PD détectés par leurs médecins traitants sont majoritairement des Corses de souche (23 sur 53 patients déclarés par leur médecin traitant). L’enquête téléphonique met aussi en évidence qu’en dépit d’une certaine méconnaissance du sujet qui amène peut‐être les médecins généralistes à ne pas toujours reconnaître les cas, on trouve plus d’un patient identifié comme déficitaire en G6PD pour deux généralistes. Ceci laisse supposer une fréquence du déficit en G6PD plus importante en Corse qu’en France continentale. D’ailleurs, la majorité (45 sur 80) des médecins ayant participé à l’enquête qui se sont prononcés à ce sujet le pense. A ce jour, on ne possède hélas pas de données statistiques sur la prévalence réelle du déficit en G6PD en Corse. Pour la déterminer, il serait souhaitable d’entreprendre une étude épidémiologique ; le plus simple serait d’effectuer une campagne de dépistage néonatal systématique dans la maternité d’un CHR de Corse, sur une période de temps donnée. Le test existe, simple et peu coûteux, et pourrait être réalisé sur le même prélèvement que celui utilisé pour les dépistages néonataux obligatoires (phénylcétonurie, hypothyroïdie congénitale et hyperplasie congénitale des surrénales). Le CHR Delafontaine a entrepris une telle étude en Seine Saint‐Denis, où 85 % des nouveau‐nés sont issus de populations à forte incidence de déficit en G6PD. Le dépistage systématique de tous les nouveau‐nés a permis de déceler 6% de déficitaires chez les garçons et 1% chez les filles.30 À titre de comparaison, l’OMS recommande le dépistage systématique à la naissance dans les populations où plus de 3% des mâles sont atteints.11 Un tel dépistage est d’ailleurs mené depuis des années en Sardaigne, proche voisine de la Corse. On y a découvert, selon les régions, des prévalences allant de 4 à 34% de garçons atteints. Dans le district de Sassari, où la prévalence du déficit est de 7,5%, ce dépistage – associé à une campagne d’éducation thérapeutique – s’est traduit par une diminution de 75% des incidents par crise hémolytique aiguë.34
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Au vu de ces résultats encourageants, il paraît souhaitable à l’échelle nationale de dépister le déficit en G6PD à la naissance chez les populations à risque, comme c’est le cas pour la drépanocytose. Par population à risque, on entend des nouveau‐nés dont les parents sont originaires de pays où le déficit est fréquent, ou même, comme c’est le cas aux États‐Unis, de tous les nouveau‐nés présentant un ictère néonatal.29 Enfin, il faudrait améliorer la connaissance de cette maladie auprès des médecins généralistes. C’est l’un des buts majeurs de cette thèse, ainsi que de l’enquête téléphonique que nous avons conduite en Corse. Cette sensibilisation s’inscrit dans la continuité d’une attention à cette maladie portée depuis quelques années par les pouvoirs publics, comme en témoigne la parution récente des référentiels de l’AFSSA, de l’AFSSAPS ainsi que la carte de soins et d’urgence éditée par le Ministère de la Santé, de la Jeunesse et des Sports.
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VIII. Références
1. AFSSA, Avis relatif à la demande d’élaboration de recommandations concernant l’alimentation des personnes porteuses d’un déficit en Glucose‐6‐Phosphate déshydrogénase (G‐6‐PD) – Saisine n°2006‐SA‐0033: http://www.afssa.fr/Documents/NUT2006sa0033.pdf (2006).
2. AFSSAPS, Médicaments et Déficit en Glucose‐6‐Phosphate Déshydrogénase (G6PD) –
index par substances actives : http://agmed.sante.gouv.fr/pdf/5/g6pd_index_sub_actives.pdf (février 2008).
3. AFSSAPS, Médicaments et Déficit en Glucose‐6‐Phosphate Déshydrogénase (G6PD) –
index par spécialités : http://agmed.sante.gouv.fr/pdf/5/g6pd_index_specia_lites.pdf (février 2008).
4. Ministère de la Santé, de la Jeunesse et des Sports – Direction Générale de la Santé, Carte
de soins et d’urgence du déficit en Glucose‐6‐Phosphate Déshydrogénase (G6PD), http://www.sante.gouv.fr/htm/dossiers/maladies_rares/cartes/bdc_g6pd_finale11.pdf et http://www.sante.gouv.fr/htm/dossiers/maladies_rares/cartes/g6pd_soins_specimens.pdf (février 2008).
Les documents n°1, 2 et 4 sont reproduits dans la partie Annexes de la présente thèse.
5. B Russel, History of western philosophy (2nd edn.), Allen and Unwin, London (1965).
6. C Fermi and P Martinetti, Studio sul favismo, Annali di Igiene Sperimentale 15 (1905), p.
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7. L Luisada, Favism: a singular disease affecting chiefly red blood cells, Medicine 20 (1941), pp. 229–231.
8. PE Carson, CL Flanagan, CE Ickes and AS Alving, Enzymatic deficiency in primaquine‐
sensitive erythrocytes, Science 124 (1956), pp. 484–485.
9. WH Crosby, Favism in Sardinia (newsletter), Blood 11 (1956), pp. 91–92.
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60
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12. CE Naylor, P Rowland and K Basak et al., Glucose 6‐phosphate dehydrogenase mutations
causing enzyme deficiency in a model of the tertiary structure of the human enzyme, Blood 87 (1996), pp. 2974–2982.
13. Association Vigifavisme, http://www.vigifavisme.com (créée en 2004, dernière mise à
jour : mars 2008).
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15. L Luzzatto, Genetics of human red cells and susceptibility to malaria. In: F Michal, Editor, Modern genetic concepts and techniques in the study of parasites, Schwabe and Co., Basel (1980), pp. 257–263.
16. M Cappadoro, G Giribaldi and E O'Brien et al., Early phagocytosis of glucose‐6‐phosphate
dehydrogenase (G6PD) deficient erythrocytes parasitized by Plasmodium falciparum may explain malaria protection in G6PD deficiency, Blood 92 (1998), pp. 2527–2534.
17. C Ruwende, SC Khoo and RW Snow et al., Natural selection of hemi‐ and heterozygotes for
G6PD deficiency in Africa by resistance to severe malaria, Nature 376 (1995), pp. 246–249.
18. D Jolly, Le déficit en G6PD : une affection génétique fréquente et mal connue, les dossiers de l’institut d’études des politiques de santé ; Médecine‐Sciences Flammarion, Paris (2000).
19. C Borrel, Enquêtes annuelles de recensement 2004 et 2005 : près de 5 millions d’immigrés
à la mi‐2004, INSEE Première 1098 (2006).
20. FASILD, Atlas des populations immigrées en Corse, INSEE Corse (2004).
21. MD Cappellini, G Fiorelli, Glucose‐6‐phosphate dehydrogenase deficiency. The Lancet 371, Issue 9606 (2008), pp. 64‐74.
22. A Hoiberg, J Ernst and DE Uddin, Sickle cell trait and glucose‐6‐phosphate dehydrogenase
deficiency: effects on health and military performance in Black naval enlistees, Arch Intern Med 141 (1981), pp. 1485–1488.
23. P Cocco, P Todde and S Fornera et al., Mortality in a cohort of men expressing the glucose‐
6‐phosphate dehydrogenase deficiency, Blood 91 (1998), pp. 706–709.
24. M Kaplan, FF Rubaltelli and C Hammerman et al., Conjugated bilirubin in neonates with glucose‐6‐phosphate dehydrogenase deficiency, J Pediatr 128 (1996), pp. 695–697.
61
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26. S Piomelli, CA Rendorf, MT Arzanan, Corash, Clinical and biochemical interactions of G‐6‐
PD deficiency and sickle cell Anemia, N. Engl. J. Med. 286 (1972), pp. 213‐217.
27. S Diop, D Thiam, A Sene et al., Association drépanocytose – déficit en G‐6‐PD : prévalence et influence sur le profil évolutif, Médecine d'Afrique Noire 47‐ 7 (2000).
28. M Kaplan, P Rembaum, E Levy‐Lahad, C Hammerman, A Lahad and E Beutler, Gilbert
syndrome and glucose‐6‐phosphate dehydrogenase deficiency: a dose‐dependent genetic interaction crucial to neonatal hyperbilirubinemia, Proc Natl Acad Sci U S A 94 (1997), pp. 12128–12132.
29. American Academy of Pediatrics subcommittee on hyperbilirubinemia, Management of
hyperbilirubinemia in the newborn infants 35 or more weeks of gestation, Pediatrics 114 (2004), pp. 297–316.
30. F. Kaddari, M. Sawadogo, J. Sancho, M. Lelong et al., Dépistage néonatal du déficit en
glucose‐6‐phosphate déshydrogénase (G6PD) sur sang de cordon, Annales de Biologie Clinique 62 n°4 (2004), pp. 446‐450.
31. R Ducrocq, Déficit en Glucose‐6‐Phosphate déshydrogénase, Orphanet ORPHA362,
http://www.orpha.net/consor/cgi‐bin/OC_Exp.php?Lng=FR&Expert=362 (2004).
32. L Badetti, Trois cas de favisme chez des enfants corses, Pédiatrie 13 n°3 (1958), pp. 329‐332.
33. JP Pouillot, E Blanchard, Nouvelle hypothèse sur la mort de Napoléon, Revue du Souvenir
Napoléonien 458 (2005), pp. 28‐31.
34. T Meloni, G Forteleoni and GF Meloni, Marked decline of favism after neonatal glucose‐6‐phosphate dehydrogenase screening and health education: the northern Sardinian experience, Acta Haematol 87 (1992), pp. 29–31.
62
IX. Annexes
A. Recommandations alimentaires de l’AFSSA
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LE DIRECTEUR GÉNÉRAL
2 3 , a v e n u e d u Généra l de Gaul le B P 1 9 , 9 4 7 0 1 Maisons-Alfort cedex Tel 01 49 77 13 50 Fax 01 49 77 90 05 w w . a f s s a . f r R E P U B L I Q U E F R A N Ç A I S E
Maisons-Alfort, le
Afssa – Saisine n° 2006-SA-0033
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Maisons-Alfort, le 25 août 2006.
AVIS
de l’Agence française de sécurité sanitaire des aliments
Avis relatif à la demande d’élaboration de recommandations concernant l’alimentation des personnes porteuses d’un déficit en
Glucose-6-Phosphate déshydrogénase (G-6-PD) Par courrier reçu le 27 mai 2006, l’Agence française de sécurité sanitaire des aliments a été saisie le 19 mai 2005 par la Direction générale de la santé (DGS) d’une demande d’avis relative à l’élaboration de recommandations concernant l’alimentation des personnes porteuses d’un déficit en glucose-6-phosphate déhydrogénase (G-6-PD). Parallèlement à cette demande d’avis de l’Afssa, une saisine a également été adressée par la DGS à l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps), concernant une demande d’avis relative à l’élaboration de recommandations d’usage des médicaments chez les personnes porteuses d’un déficit en G-6-PD. Méthodologie d’expertise L’expertise collective a été réalisée sur la base d’un projet d’avis élaboré à partir des travaux des experts mandatés par le Comité d’experts spécialisé « Nutrition humaine » de l ‘Afssa. Ce projet d’avis a ensuite été discuté lors des réunions du Comité d’experts spécialisé « Nutrition humaine » le 20 avril et le 18 mai avant d’être validé le 7 juillet 2006. Le Comité d’experts spécialisé « Nutrition humaine » rend l’avis suivant : En ce qui concerne la glucose-6-phosphate déshydrogénase, la voie des pentoses phosphates et le glutathion Dans les différents types cellulaires de l’organisme, plusieurs systèmes antioxydants utilisent le nicotinamide adénine dinucléotide phosphate (NADPH) pour son pouvoir réducteur. La voie des pentoses phosphates est la principale voie de réduction du NADP+. Il s’agit d’une voie cytoplasmique qui démarre à partir du glucose-6-phosphate et qui permet la synthèse de 2 NADPH grâce à l’activité de la glucose-6-P déshydrogénase et de la 6-P gluconate déshydrogénase. Le NADPH intervient dans de très nombreuses voies de biosynthèse (acides aminés, désoxyribonucléotides, stéroïdes, lipides). Le NADPH est un des cofacteurs des monoxydes d’azote synthases. Il intervient également dans divers systèmes antioxydants (impliquant thiorédoxine réductase, hème oxygénase, coenzyme Q
LA DIRECTRICE GENERALE
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LE DIRECTEUR GÉNÉRAL
2 3 , a v e n u e d u Généra l de Gaul le B P 1 9 , 9 4 7 0 1 Maisons-Alfort cedex Tel 01 49 77 13 50 Fax 01 49 77 90 05 w w . a f s s a . f r R E P U B L I Q U E F R A N Ç A I S E
Maisons-Alfort, le
Afssa – Saisine n° 2006-SA-0033
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réductase et glutathion réductase). La glutathion réductase permet, en présence de NADPH, de réduire le glutathion oxydé en glutathion réduit (GSH). En ce qui concerne la pathologie relative au déficit en G-6-PD Le déficit en G-6-PD est une maladie génétique liée à une déficience en une enzyme, la glucose-6-phosphate déshydrogénase. Il s’agit d’une anomalie génétique liée au chromosome X, le déficit est donc transmis par les femmes alors qu’il atteint principalement les hommes ; des cas peuvent cependant survenir chez les femmes bien qu’ils soient moins fréquents (Jolly D, 2000). Cette maladie touche principalement les populations masculines originaires d’Afrique, d’Inde, du bassin méditerranéen et du Sud-Est asiatique. L'expression clinique du déficit en G-6-PD peut revêtir plusieurs tableaux :
- soit la mutation liée à l’anomalie génétique provoque un simple fonctionnement modifié de l’enzyme ; dans ce cas la diminution de l’activité enzymatique n’est pas assez importante pour être symptomatique. C’est le cas de la majorité des déficits ;
- soit l’enzyme G-6-PD est presque totalement absente et, dans ce cas, des tableaux cliniques graves peuvent survenir :
o un ictère néo-natal sévère chez le nouveau-né, o une anémie hémolytique potentiellement létale à tout âge.
Il existe différents types de déficits en G-6-PD dont certains ne sont pas à l’origine d’accidents hémolytiques (types A+ et B+). Pour les autres types de déficit (A- et B-), des hémolyses chroniques et parfois des hémolyses aiguës sont parfois rapportées. Les variants G-6-PD sont nombreux puisque cent cinquante mutations ont été décrites par Arese (Arese P, 1982). L'expression clinique varie en fonction du type de variant ; les plus fréquents sont le variant méditerranéen (forme sévère), le variant africain A- (forme modérée) et les variants Canton (forme sévère) et Mahidol (forme modérée) dans le Sud-Est asiatique (Ducrocq R, 2004). L’hémolyse aiguë est le plus souvent induite :
- par des médicaments oxydants : certains antibiotiques (en particulier quinolones et sulfamides), des antipaludéens à base de quinine, un certain nombre d’antalgiques, etc. Cet aspect de l’évaluation du risque est pris en charge par l’Afssaps ;
- par la consommation de fèves (d’où l’origine du terme favisme) ou de certaines substances (quinine, vitamine C) que l’on peut retrouver dans l’alimentation. Cet aspect de l’évaluation du risque entre dans le champ de compétences de l’Afssa.
En raison du polymorphisme du déficit, les fèves ainsi que les médicaments et les substances précitées ne présentent pas de risque pour la totalité des personnes déficitaires. Il est cependant prudent de les éviter systématiquement car le seuil de tolérance est propre à chaque individu. Il n’existe de plus pas de lien connu entre une mutation particulière et la tolérance du sujet qui en est porteur aux fèves, aux médicaments et aux substances indiquées ci-dessus.
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En ce qui concerne l’estimation de la fréquence du déficit en France et des indicateurs disponibles Il n’existe pas de données permettant de disposer de la prévalence et/ou de l’incidence de ce déficit au sein de la population générale en France car aucune étude épidémiologique n’a été menée pour pouvoir apprécier le nombre de personnes atteintes d’un déficit en G-6-PD. L’association de patients et de familles de patients « Vigifavisme » estime « qu’il y aurait entre 250 000 à 450 000 personnes en France » vivant avec ce déficit. L’OMS (Organisation mondiale de la santé) rapporte une prévalence estimée en France de 0,39% soit 3,9 pour 1000 individus de sexe masculin (Report of a WHO Working group on G-6-PD deficiency, 1985). Par rapport à une population de 62 millions d’habitants (avec une répartition des naissances de 50% entre garçons et filles), l’estimation est proche de 120 000 personnes atteintes de ce déficit en France. L’estimation de l’OMS ne prend cependant pas en compte la prévalence de la maladie dans les départements et territoires d’outre-mer qui pourrait être élevée (12% des individus de sexe masculin en Guadeloupe et entre 4 et 14% en Guyane selon l’association « Vigifavisme ») Concernant les formes graves de la maladie, des informations plus récentes peuvent être obtenues à partir des données du PMSI (Programme de médicalisation des systèmes d’information) et utilisées comme indicateurs. Le PMSI permet de disposer d'informations quantifiées et standardisées pour mesurer l'activité des établissements publics et privés participant au service public, soit 613 établissements en France. Dans le PMSI, seul l’item (D55.0) intitulé « anémie due à un déficit en G-6-PD » est disponible. D’après les données obtenues auprès de l’Agence Technique d’Information Hospitalière pour l’exercice 2004 (dernière année pour laquelle les données du PMSI sont disponibles), le diagnostic principal d’ « anémie due à un déficit en G6PD » (D55.0) a été retenu pour 55 patients et le diagnostic relié à ce même diagnostic principal a été retenu pour 15 patients. On peut ainsi considérer qu’au moins 70 patients ont effectué un ou plusieurs séjours hospitaliers au cours de l’année 2004 en milieu hospitalier en rapport avec ce diagnostic qui constitue la forme grave de la maladie. Les données du PMSI révèlent également qu’au cours de cette même année 2004, 317 patients présentant ce déficit génétique ont été hospitalisés pour une prise en charge autre qu’une anémie hémolytique due à un déficit en G-6-PD (item diagnostic associé du PMSI). A l’échelle régionale, les deux principales régions métropolitaines ayant recensé ce diagnostic d’anémie hémolytique sont la région Ile de France (27/70) et la région PACA (12/70) (ATIH, ref n° DL-CL-92, janvier 2006). Le diagnostic d’anémie due à un déficit en G-6-PD justifiant une hospitalisation est donc rarement porté. Ceci ne réduit en rien la gravité du pronostic mais explique en partie la faible connaissance de cette pathologie par le milieu médical non spécialisé.
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En ce qui concerne les aliments impliqués dans les accidents hémolytiques dus à un déficit en G-6-PD
1- Les espèces de légumineuses En raison de l’existence de variations interindividuelles dans l’intensité du déficit, toutes les personnes atteintes de favisme présentent par définition un déficit en G-6-PD, mais toutes les personnes déficitaires ne sont pas sensibles aux fèves. Le mécanisme de ces accidents en rapport avec la consommation de fève n’est pas parfaitement connu. Les différentes espèces de légumineuses à graines qui ont été signalées dans la littérature appartiennent au genre Vicia.
• Les différentes espèces concernées du genre Vicia L’espèce Vicia faba L. est une légumineuse de la famille des fabaceae et du genre Vicia. La forme ancestrale de Vicia faba est inconnue. Le centre d’origine de l’espèce serait le croissant fertile. Une migration aurait eu lieu autour du Bassin méditerranéen et aurait été à l’origine de la culture des types « féveroles à petite graine » au Nord de l’Europe et des types « fèves à grosses graines » dans le pourtour de la Méditerranée. Simultanément, une migration sous forme de types fèves aurait eu lieu en direction de l’Asie. Il a fallu attendre le 16ème siècle pour que la fève soit introduite en Amérique Centrale et en Amérique du Sud. Cultivée depuis le néolithique, l’espèce englobe trois variétés botaniques (sous-espèces) : - V. faba var. minor et V. faba var. equina. Ces variétés botaniques possèdent
respectivement des graines de petite taille (environ 400-600 g pour 1000 graines) et de taille moyenne (600-800 g pour 1000 graines). Elles sont surtout cultivées pour l'alimentation animale notamment en Europe Occidentale et en Europe du Nord. La graine sèche est principalement utilisée comme complément protéique en alimentation animale. Elle est aussi utilisée en alimentation humaine, commercialisée sous forme de graine sèche ou de farine. Cette féverole peut aussi être utilisée comme fourrage (consommation en vert, ensilage ou déshydratation) ou comme engrais vert.
- V. faba var. major. Cette variété botanique se distingue par la taille importante de ses graines (souvent supérieure à 1000 g pour 1000 graines). Elles sont destinées à l'alimentation humaine et sont appelées "fèves". Chez ces fèves potagères, la graine peut être consommée à l'état jeune (cru ou cuit) ou sec (légume sec). Sa zone de culture majeure comprend le bassin méditerranéen, l'Amérique du Sud et la Chine.
Un marché important en France est celui de l’exportation vers l’Egypte de graines sèches, surtout de féveroles pour l’alimentation humaine. De nombreuses variétés de Vicia faba sont commercialisées en Europe. Il existe au catalogue variétal français (Comité Technique Permanent de la Sélection) une liste des variétés potagères de fèves et une liste de variétés protéagineuses de féveroles.
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D’autres espèces du genre Vicia sont utilisées en agriculture et sont surtout destinées à l’alimentation animale. On ne peut cependant exclure l’existence de quelques consommations directes par l’homme, qu’elles soient marginales ou accidentelles. Ainsi, Vicia sativa L. (la vesce) est surtout cultivée comme fourrage et engrais vert ; elle présente une très grande variabilité chromosomique (on y distingue 6 sous-espèces principales et des hybrides). Il existe par ailleurs d’autres vesces, qui sont moins cultivées: Vicia villosa Roth. (avec 5 sous-espèces), V. articulata Hornem, V. Ervilia (L.) Willd., V. pannonica Crantz (2 sous-espèces), V. narbonensis L. (ou Vesce de Narbonne, avec deux variétés : serratifolia et heterophylla).
• Les molécules à risque contenues dans les fèves chez les personnes présentant un déficit en G-6-PD
En l’état des connaissances (Franck, 2005 ; Arese 1982 ; Arese et al., 1981), seules deux molécules de type pyrimidinique sont reconnues comme molécules à risque chez les personnes déficitaires en G-6-PD : a) La divicine (ou 2,6-diamino-5-hydroxy-4(1H)-pyrimidinone). La divicine est l’aglycone d’une forme glycosylée que certains végétaux élaborent : la vicine ou 5-O-D-glucopyranoside, parfois appelée vicioside, isolée de Vicia faba, de Vicia sativa et de Vicia narbonensis L. b) L’isouramil (ou 6-amino-5-hydroxy-2,4(1H,3H)-pyrimidinedione. 6-amino-2,4,5-pyrimidinetriol ou acide 6-aminobarbiturique). Un seul dérivé, glycosylé, en a été décrit : la convicine (5-O-D-Glucopyranoside), isolée des graines de Vicia faba, Vicia sativa et Vicia narbonensis. La biogenèse de ces structures, à partir de l’acide orotique, rappelle celle, très commune, des nucléotides de la pyrimidine. Ces composés pyrimidiques sont les responsables identifiés des troubles du favisme, bien décrits depuis l’Antiquité et rapportés à une intoxication par des fèves. Les véritables molécules actives sont les aglycones, plus lipophiles que les formes glycosylées, et susceptibles, après avoir été absorbées (et probablement du fait d’une disponibilité favorable à leur pénétration ainsi que d’une durée de vie suffisante dans les hématies), de donner les dérivés oxydés en 5 car, après hydrolyse, une fonction hydroxyle a été libérée. Ces aglycones (réduites) et leurs homologues oxydés s’insèrent dans une cascade de composés essentiels oscillants eux aussi entre deux formes (oxydée et réduite) et intervenant dans plusieurs réactions d’oxydoréduction. La divicine ajoutée in vitro à des érythrocytes provenant de sujets déficitaires en G6PD provoque une baisse des concentrations de glutathion réduit (Baker et al., 1984). Le stress oxydant dans les érythrocytes conduirait à l’oxydation de l’hémoglobine avec libération de fer réactif susceptible, à travers la réaction de Fenton, de modifier la composition des membranes cellulaires (Bracci et al., 2002). Les études chez l’animal ont permis de mieux cerner les mécanismes à la base des effets de la divicine et de l’isouramil sur les érythrocytes : abaissement du contenu en glutathion réduit avec hémolyse et peroxydation lipidique (D’Aquino et al., 1983) ; stress oxydant supplémentaire attribué à l’hémoglobine et/ou à des produits dérivant de l’hémoglobine (Chan et al., 1999 ; Chiu et Lubin, 1989 ; Dhaliwal et al., 2004) et libération de fer chélatable par la desferrioxamine (Ferrali et al., 1992 et 1997).
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Les pyrimidines sont des métabolites secondaires qui, en l’état actuel des connaissances, n’ont été trouvées que dans un nombre restreint de graines : chez les espèces Vicia faba L. Vicia sativa L. et Vicia narbonensis (Pitz et al., 1980) Au total, en l’état actuel des connaissances, Vicia faba L., graine principalement utilisée en alimentation humaine, a été rapportée comme dangereuse en cas de déficit en G-6-PD chez l’homme. Les formes de consommation ne présentent cependant pas toutes le même degré de risque :
• Les graines fraîches ou congelées : Les graines de fèves fraîches sont les produits consommés de la plante qui présentent les teneurs les plus élevées en vicine et convicine (Ramsay et Griffiths, 1996). Ces constituants sont réputés comme déterminants dans le déclenchement de la crise hémolytique (la teneur en vicine + convicine est souvent supérieure à 2% de la matière sèche dans les graines fraîches). Les graines fraîches contiennent aussi des beta-glucosidases et de l’ascorbate (Arigoni et al, 1992 ; Sisini et al, 1981) qui participent à l’intensité de la crise. En fonction de la variété de fèves, des conditions de culture, du stade de récolte de la graine, de fortes variations sont rapportées dans les teneurs en ces différents constituants.
N
N
O
NH2
OH
R
H
Isouramil: R=OHDivicine: R=NH 2
N
N
O
NH
O
R
H
O2
H2 O2
2GSHGSSG
NADPH NADP
G6P6PG
G6PD
GSH-réductase
formes oxydées(pyrimidines diones)
espèces radicalairesréaction de Fenton
5
1
GSH-réductase
G6PD
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Dans l’état actuel des connaissances, la consommation de graines fraîches crues chez les sujets présentant un déficit en G-6-PD et en particulier les enfants atteints de ce déficit, représente la situation de risque maximal. Dans les collections de ressources génétiques naturelles de Vicia faba, un gène a été découvert (gène vc-) qui réduit d’un facteur compris entre 10 et 20 les teneurs en vicine et convicine des graines fraîches ou sèches (Duc et al, 1989). Ce gène n’est pas encore introduit dans les variétés de fèves potagères destinées à l’alimentation humaine.
• Utilisation des fèves ou farines de fèves sèches en tant qu’ingrédients alimentaires :
En France, les fèves et les farines de fèves sont des ingrédients principalement utilisés dans les produits de boulangerie. La base de recettes de la nomenclature INCA (Enquête individuelle de consommation alimentaire) mise en place par l’Afssa pour servir de support aux études d’exposition contient environ 10 500 recettes créées à partir des informations figurant sur les emballages des produits alimentaires. A partir de 887 aliments recensés dans cette base de recettes, il apparaît que seul le « pain de mie » présente dans sa composition l’ingrédient « fève ». Les fèves sont également utilisées dans la composition d’un certain nombre de produits complexes tels que les soupes ou les purées de légumes en poudre par exemple. Les teneurs en vicine et convicine des graines récoltées en sec (ou graines sèches récoltées au stade mature) sont d’environ 50 % inférieures à celles des graines fraîches (récoltées au stade immature). Les variétés classiques ont une teneur en vicine + convicine qui varie de 0,5 % à 1,5 % de la matière sèche de la graine à maturité. Les variétés inscrites possédant le gène vc- ont des teneurs variant de 0,01 % à 0,1 %. Les graines sèches ont aussi une teneur réduite en ascorbate et en beta-glucosidases par rapport aux graines fraîches. Dans l’état actuel des connaissances, les graines de fèves sèches et les farines de fèves sèches, utilisées en particulier en tant qu’ingrédients alimentaires, présentent un risque inférieur aux graines de fèves fraîches. La Directive 2003/89/CE, applicable depuis le 25 novembre 2005, impose aux industriels d’étiqueter les ingrédients ajoutés volontairement dans les produits finis. La présence de fèves dans des soupes ou des purées de légumes doit donc désormais figurer sur la liste des ingrédients. En revanche, pour les produits de boulangerie-pâtisserie où l’on trouve des produits non emballés qui ne sont pas soumis à l’obligation d’étiquetage, il est fréquent que la présence de fèves ne soit pas indiquée. La farine de fèves fait partie des ingrédients autorisés par le décret du 26/04/1945 en tant qu’adjuvant pouvant être incorporé à la farine panifiable (au même titre que le gluten, le malt de blé, la farine de soja). Le taux maximal d’incorporation de farine de fèves dans la farine panifiable est fixé à 2% (Arrêté du 23 octobre 1954). La farine de fève est ainsi considérée comme étant un « ingrédient améliorant »
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permettant en particulier de favoriser le blanchiment de la mie de pain. La farine de fèves peut également être utilisée dans la fabrication du « pain de tradition française », également appelé « pain traditionnel français » ou « pain traditionnel de France » (Décret n°93-1074 du 13/09/1993). La pâte de ce pain peut contenir jusqu’à 2% de farines de fèves (Art. 2 du décret n°93-1074) (JO n°213 du 14 septembre 1993, Syndicat national des fabricants de produits intermédiaires pour boulangerie, pâtisserie et biscuiterie, Confédération nationale de la Boulangerie-Pâtisserie française)
• Effets des modes de conservation et de préparation des fèves : Hormis les observations évoquées ci dessus concernant les fèves ou les farines de fèves sèches, il existe peu de données disponibles permettant d’apprécier les effets de la température sur les fèves ni les conséquences d’un stockage de longue durée avant consommation. L’activité beta-glucosidase et l’ascorbate sont réputés cependant sensibles à la cuisson alors que la vicine et la convicine sont souvent considérées comme assez résistantes à la cuisson ainsi qu’à des traitements de germination (Hussein et al, 1986).
• Effets des pollens de fèves : Les « pollens de fèves » ont été considérés comme responsables d’accidents hémolytiques. Dans l’état actuel des connaissances, aucun élément scientifique ne soutient cette hypothèse. En effet, les quantités absorbables par inhalation semblent faibles, compte tenu du caractère collant et peu diffusable dans l’air du pollen.
2 – Les autres substances
Au regard de l’analyse bibliographique, la fève est le seul aliment dont la responsabilité a pu être démontrée dans le déclenchement d’accidents hémolytiques. Deux substances sont également décrites comme étant à l’origine d’accidents hémolytiques chez les sujets atteints d’un déficit en G-6-PD :
• la vitamine C (acide ascorbique) : les érythrocytes sont connus pour leur grande capacité à régénérer la vitamine C à partir de l’acide déhydroascorbique par une réduction glutathion-dépendante (May, 1998). En l’absence de glucose, la réduction du déhydroascorbate déplète les entérocytes humains en glutathion réduit (May et al., 1996). Des accidents ont été décrits après consommation de vitamine C per os chez des sujets présentant un déficit en G6-PD (Mehta et al., 1990). En outre, l’Afssa rappelle que la limite de sécurité de la vitamine C pour les ANC (Apports Nutritionnels Conseillés) est de 1 g (Martin et al., 2001 ; avis du CSHPF, 1996). A ce stade, il ne paraît pas possible de fixer, sur des bases scientifiques solides, une dose-seuil de vitamine C qui représenterait un risque pour le consommateur atteint d’un déficit en G6PD. Une réflexion approfondie associant l’Afssaps et l’Afssa est en cours sur ce point précis et fera l’objet d’une recommandation additionnelle dès que possible.
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• la quinine : les médicaments contenant de la quinine sont susceptibles d’entraîner une hémolyse aiguë chez les sujets porteurs d’un déficit en G-6-PD (Bennett et al., 1967 ; Rey et al., 1971). L’Afssaps ayant classé ce principe actif comme appartenant au type II (« Substances nécessitant une précaution d’emploi pour les sujets présentant un déficit en G-6-PD »), il est recommandé de proposer aux patients porteurs de ce déficit une alternative thérapeutique à la quinine et à ses dérivés. Un certain nombre de boissons destinées à la consommation contiennent des dérivés de la quinine. La concentration maximale autorisée de quinine dans ces boissons est de 70 mg/L. En théorie, on ne peut donc pas exclure la survenue d’accidents à la suite de la consommation de ces boissons.
Par ailleurs, expérimentalement, certains dérivés de l’aniline, lorsqu’ils sont administrés par gavage en grande quantité (10 à 160 mg/kg/j) chez le rat pendant 13 semaines, peuvent provoquer un abaissement de la numération de globules rouges et un abaissement du contenu en hémoglobine des globules rouges (Hejtmancik et al., 2002). Chez le rat également, des doses d’aniline (forme hydrochlorure) comprises entre 10 et 100 mg/kg de poids corporel pendant 1 à 4 semaines produisent des adduits de l’hémoglobine (Zwirner-Baier et al., 2003). L’aniline étant une impureté de synthèse de certains colorants alimentaires (existence d’un seuil maximal réglementaire de 10 mg/kg dans le Jaune solide E105), ces éléments suggèrent que l’aniline peut donc interférer négativement à fortes doses avec le métabolisme des érythrocytes.
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En conclusion, le Comité d’experts spécialisé « Nutrition humaine » estime que : Concernant les recommandations relatives à l’alimentation des personnes présentant un déficit en G-6-PD :
• En l’état actuel des connaissances, il apparaît que les troubles liés au
déficit en G-6-PD ne peuvent intervenir qu’avec un nombre très réduit d’aliments d’origine végétale de consommation courante en France. Seule la consommation des variétés de Vicia faba (fèves ou féveroles), la plus consommée par l’homme parmi les espèces de Vicia, et à un degré moindre de Vicia sativa (Vesce), peu ou pas consommée par l’homme, est contre-indiquée chez les sujets atteints de déficit en G-6-PD, et ce quels que soient les modes de préparations et de conservation de ces aliments. A ce jour, aucun autre aliment n’a été rapporté comme présentant des teneurs en vicine et convicine suffisamment élevées pour être directement à l’origine d’un accident hémolytique chez les personnes présentant un déficit en G-6-PD. Les compléments alimentaires1 contenant des fèves ou des extraits de fèves doivent également être contre-indiqués chez les sujets atteints de déficit en G-6-PD.
L’Afssa recommande de ne pas consommer de fèves en cas de déficit en G-6-PD, quels que soient leurs modes de préparation et de consommation.
• En dehors des fèves, seules deux substances pouvant être retrouvées
dans l’alimentation sont décrites comme étant à l’origine d’accidents hémolytiques en lien avec un déficit en G-6-PD. Il s’agit de la quinine et de la vitamine C.
Pour ce qui concerne la Quinine :
considérant que la quinine présente dans certaines boissons a été décrite comme étant à l’origine d’accidents hémolytiques chez les personnes présentant un déficit en G-6-PD ;
considérant que l’Afssaps recommande une alternative thérapeutique à la prescription de quinine en cas de déficit en G-6-PD;
1 Les compléments alimentaires sont des « denrées alimentaires dont le but est de compléter le régime alimentaire normal et qui constituent une source concentrée de nutriments et autres substances ayant un effet nutritionnel ou physiologique seuls ou combinés, commercialisés sous forme de doses, à savoir les formes de présentation telles que les gélules, les pastilles, les comprimés, les pilules et autres formes similaires ainsi que les sachets de poudre, les ampoules de liquide, les flacons munis de compte-gouttes et les autres formes analogues de préparations liquides ou en poudre destinées à être prises en unités mesurées de faible quantité ». Journal Officiel de la République Française, Décret n°2006-352 du 20 mars 2006, JO n °72 du 25 mars 2006 page 4543.
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considérant qu’il existe des alternatives nutritionnelles à la
consommation de boissons contenant de la quinine; L’Afssa recommande de ne pas consommer de boissons contenant de la quinine en cas de déficit en G-6-PD.
Pour ce qui concerne la vitamine C :
Considérant que la vitamine C présente dans certains aliments peut être à l’origine d’accidents hémolytiques chez les personnes présentant un déficit en G-6-PD ;
Considérant que, de fait, des accidents ont été décrits après consommation de vitamine C per os par des personnes présentant un déficit en G-6-PD ;
L’Afssa recommande, en cas de déficit en G-6-PD, d’être vigilant en cas de consommation importante de produits naturellement riches en vitamine C (Cf. liste jointe d’après S.W. Souci et al., La composition des aliments ; tableaux des valeurs nutritives ; Medpharm Scientific Publishers CRC Press ; Stuttgart) ainsi qu’en cas de consommation de denrées enrichies en vitamine C (certains jus de fruits en particulier). Des recommandations plus précises seront proposées dès lors que la réflexion en collaboration avec l’Afssaps aura abouti. Il est également recommandé, en cas de déficit en G-6-PD, de ne pas consommer de compléments alimentaires1 à base de vitamine C.
• Concernant l’aniline, que l’on peut retrouver comme impureté de
synthèse de certains colorants alimentaires, o en raison d’une reproduction d’un phénomène hémolytique
uniquement expérimental chez le rat et dans des conditions d’expositions particulières (à fortes doses) ;
o en raison de l’absence de données issues de la littérature scientifique rapportant l’existence d’accidents survenus chez l’homme :
aucune recommandation particulière ne semble justifiée à ce stade, en terme de prévention.
Concernant les recommandations en termes d’étiquetage :
• La farine de fève ou féverole, si elle est utilisée comme ingrédient en industries agroalimentaires, doit figurer sur l’étiquetage du produit fini selon la Directive 2003/89/CE, applicable depuis le 25 novembre 2005 (Décret du 2 août 2005).
• Cet étiquetage est cependant soumis à de nombreuses dérogations dans le secteur de la boulangerie – pâtisserie. Bien qu’il n’existe pas de
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données concernant la teneur précise de farine de fèves dans les produits de boulangerie, l’utilisation de celle-ci comme agent améliorant et non comme ingrédient à visée nutritionnelle ou organoleptique laisse penser que le seuil de 2 % est généralement respecté. Par ailleurs, la littérature scientifique ne rapporte pas d’accidents hémolytiques survenus chez des patients déficitaires en G-6-PD consécutifs à la consommation de denrées issues du secteur de la boulangerie – pâtisserie. Un risque d’accident pourrait apparaître si certains artisans exprimaient la volonté de créer un produit particulièrement riche en fèves. Dans ce sens, il serait utile de mettre en garde la profession contre une utilisation excessive des fèves dans les recettes et de recommander de ne pas dépasser le seuil de 2% imposé par l’Arrêté du 23 octobre 1954.
• Plus généralement, une sensibilisation des métiers de la bouche au favisme pourrait être apportée sous la forme d’un guide d’informations décrivant la maladie et ses conséquences potentielles. Ce guide serait destiné aux professionnels de la restauration, aux commerçants (en particulier du secteur de la boulangerie-pâtisserie), ainsi qu’aux responsables et au personnel de cantines d’entreprise et de cantines scolaires.
• Le favisme est également une pathologie méconnue par les professionnels de santé à l’exception de certains spécialistes. Afin de pouvoir fournir une information claire en terme de prévention aux patients informés de leur déficit en G-6-PD, il importe de faire connaître cette pathologie aux futurs médecins (formation universitaire) ainsi qu’aux praticiens en activité (formation continue).
Autres recommandations :
• Considérant l’existence d’un gène (vc-), chez les fèves et féveroles, pouvant réduire d’un facteur compris entre 10 à 20 les teneurs en vicine et convicine, il est souhaitable que les sélectionneurs de fèves soient encouragés à incorporer ce gène dans leur travail de sélection, notamment dans les variétés Vicia faba destinées à l’alimentation humaine. • Les travaux fondamentaux existant sur le favisme et le déficit en G-6-PD sont parcellaires. Des recherches orientées vers une meilleure connaissance des facteurs de risques de survenue d’un accident hémolytique (mutations humaines, quantités d’aliments ingérés en particulier) chez les personnes présentant ce déficit doivent être encouragées. En tant qu’éléments du diagnostic, une définition des méthodes analytiques de référence pour la mesure de vicine et de convicine dans les aliments doit également être précisée.
Pascale BRIAND
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Maisons-Alfort, le 13 novembre 2006.
AVIS
de l’Agence française de sécurité sanitaire des aliments
Recommandation additionnelle concernant la vitamine C : Considérant qu’un accident hémolytique consécutif à la prise de 2 grammes de vitamine C par voie orale a été identifié chez un patient déficitaire en G6PD par l’intermédiaire de la base nationale de pharmacovigilance de l’ Afssaps ; Considérant qu’il existe un rapport d'un groupe scientifique de l'OMS faisant état de cas d'hémolyses modérées après administration de 1,5 g / jour de vitamine C chez des patients déficitaires en G6PD (Normalisation des techniques d'étude de la G6PD, Rapport technique n°366, 1967; page 30) ; Considérant que la limite de sécurité associée à la consommation de vitamine C pour les Apports Nutritionnels Conseillés en population générale est de 1g / jour (Avis du Conseil Supérieur d’Hygiène Publique de France, 1996) ; Considérant que les personnes présentant un déficit en G6PD sont plus vulnérables que la population générale à la consommation de vitamine C ; L’Afssa, en accord avec l’Afssaps, propose de retenir le seuil de 1g / jour de vitamine C comme limite de sécurité pour les personnes présentant un déficit en G6PD.
Pascale BRIAND
LA DIRECTRICE GENERALE
DERNS/Enr.22/Ind.H
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Références Arese P, Bosia A, Naitana A, Gaetani S, D’Aquino M, Gaetani GF (1981) Effect of divicine and isouramil on red cell metabolism in normal and G6PD-deficient (Mediterranean variant) subjects. Possible role in the genesis of favism. Prog Clin Biol Res 55, 725-46. Arese P (1982) Favism.- a natural model for the study of hemolytic mechanism. Rev Pure Applied Pharmacol Sci 3, 123-83. Arrigoni O, De Gara L, Tommasi F, Liso R (1992) Changes in ascorbate system during seed development in Vicia faba. Plant Physiol 99, 235-8. Baker MA, Bosia A, Pescarmona G, Turrini F, Arese P (1984) Mechanism of action of divicine in a cell-free system and in glucose-6-phosphate dehydrogenase-deficient red cells. Toxicol Pathol 12, 331-6. Bracci R, Perrone S, Buonocore G (2002) Oxidant injury in neonatal erythrocytes during the perinatal period. Acta Paediatr Suppl 91, 130-4. Chan AC, Chow CK, Chiu D (1999) Interaction of antioxydants and their implication in genetic anemia. Proc Soc Exp Biol Med 222, 274-82. Chiu D, Lubin B (1989) Oxidative hemoglobin denaturation and RBC destruction: the effect of heme on red cell membranes. Semin Hematol 26: 128-35. Conseil Supérieur d’Hygiène Publique de France (CSHPF) (1996) Les limites de sécurité dans les consommations alimentaires des vitamines et des minéraux, Ed Tec et Doc (Lavoisier), Paris, p.150-158 D’Aquino M, Gaetani S, Spadoni MA (1983) Effect of factors of favism on the protein and lipid components of rat erythrocyte membrane. Biochim Biophys Acta 731, 161-7. Dhaliwal G, Cornett PA, Tierney LM, Jr (2004) Hemolytic anemia Am Fam Physician 69, 2599-606. Duc G, Sixdenier G, Lila M, Furstoss V (1989) Search of genetic variability for vicine and convicine content in Vicia faba L. A first report of a gene which codes for nearly zero-vicine and zero-convicine contents. In: Huisman AJM, Van der Poel AFB, Liener IE (Eds) Recent advances of research in antinutritional factors in legumes seeds. Pudoc, Wageningen, p. 305-13. Ducrocq R. OrphaNet (www.orpha.net), Inserm SC 11, mars 2004 Ferrali M, Signorini C, Ciccoli L, Comporti M (1992) Iron release and membrane damage in erythrocytes exposed to oxidizing agents, phenylhydrazine, divicine and isouramil. Biochem J 285, 295-301.
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Ferrali M, Signorini C, Caciotti B, Sugherini L, Ciccoli L, Giachetti D, Comporti M (1997) Protection against oxidative damage of erythrocyte membrane by the flavonoid quercetin and its relation to iron chelating activity. FEBS Lett 416, 123-9. Franck JE (2005) Diagnosis and management of G6PD deficiency. Am Fam Physician 72, 1277-82. Hejtmancik MR, Trela BA, Kurtz PJ, Persing RL, Ryan MJ, Yarrington JT, Chhabra RS (2002) Comparative gavage subchronic toxicity studies of o-chloroaniline and m-chloroaniline in F344 rats and B6C3F1 mice. Toxicol Sci 69, 234-43. Hussein L., Motawei H., Nassib A., Khalil S, Marquardt (1986) Qual Pant Foods Human Nutr 36, 231-42. Jolly D (2000) Le déficit en G6PD : une affection génétique fréquente et mal connue. In: Les dossiers de l’institut d’études des politiques de santé ; Médecine-Sciences Flammarion, Paris. Martin A. (coord.) (2001) Apports nutritionnels conseillés pour la population française, 3ème édition, Ed Tec & Doc (Lavoisier), p.215-20. May JM, Qu ZC, Whitesell RR, Cobb CE (1996) Ascorbate recycling in human erythrocytes: role of GSH in reducing dehydroascorbate. Free Radic Biol Med 20, 543-51. May JM (1998) Ascorbate function and metabolism in the human erythrocyte. Front Biosci 3, d1-10. Mehta JB, Singhal SB, Mehta BC (1990) Ascorbic-acid-induced haemolysis in G-6-PD deficiency. Lancet 336: 944. Pitz WJ, Sosulski FW, Hogge LR (1980) Occurrence of vicine and convicine in seeds of some Vicia species and other pulses. J Inst Can Sci Technol Aliments 13, 35-9. Ramsay G., Griffiths D.W. 1996 Accumulation of vicine and convicine in vicia faba and V. Narbonensis. Phytochemistry 42, 63-7. WHO/HDP/WG/G6PD/85.9 updated to March 1989. Report of a WHO Working group on G-6-PD deficiency, 3-4 september 1985, p.67. Sisini A, Virdis-Usai R, Arese P (1981) Genetic improvement in Vicia and favism. II. Glycosidase activity [in Italian]. Boll Soc Ital Biol Sper 57, 1503-9.
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Souci SW, Fachmann W, Kraut H (2000) La composition des aliments ; tableaux des valeurs nutritives. 6ème ed. Medpharm Scientific Publishers CRC Press ; Stuttgart, 1182 pages. Zwirner-Baier I, Deckart K, Jackh R, Neumann HG, 2003, Biomonitoring of aromatic amines VI: determination of hemoglobin adducts after feeding aniline hydrochloride in the diet of rats for 4 weeks. Arch Toxicol 77, 672-7.
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ANNEXE
Source : La composition des aliments ; tableaux des valeurs nutritives Souci SW, Fachmann W, Kraut H. (2000) 6ème ed. Medpharm Scientific Publishers CRC Press ; Stuttgart, 1182 pages.
Teneur en vitamine C de : valeurs moyennes (valeurs extrêmes trouvées)
Fruits :
Fruits à pépins
Pomme : 12 mg/100g (3-25) de matière comestible Pomme sèche : 12 mg/100 g Purée de pomme : 2 mg/100 g (1-2,9) Poire : 4,6 mg/100 g (2-9,9) Poires en boîtes : 2 mg/100 g (1-4) Coing : 13 mg/100g
Fruits à noyau Abricot : 9,4 mg/100 g (5-15) Abricot sec : 11 mg/100 g (3-17) Abricots en boîtes : 4 mg/100 g Griotte : 12 mg/100 g Cerise : 15 mg/100 g (8-37) Cerises en boîtes : 5 mg/100 g (3-6) Mirabelle : 7,2 mg/100 g (3-14) Pêche : 9,5 mg/100 g (5-29) Pêche séchée : 17 mg/100 g (12-19) Pêches en boîtes : 4 mg/100g (3-6,1) Prune : 5,4 mg/100g (2,4-14) Pruneau : 4 mg/100g (2-5) Prunes en boîtes : 1.5 mg/100g (1-2) Reine-Claude : 5,8 mg/100g (5-8)
Baies Baies de Boysen :13 mg/100g Mûres : 17 mg/100g (12-21) Fraises : 63 mg/100g (45-94) Fraises en boîtes : 30 mg/100g (15-55) Myrtilles : 22 mg/100g (10-44) Myrtilles en boîtes sans sucre (airelles) : 12 mg/100g (9-14) Framboises : 25 mg/100g (16-30) Framboises en boîtes : 5 mg/100g (2-9) Groseilles rouges : 36 mg/100g (26-47) Cassis : 177 mg/100g (132-220) Groseilles blanche : 35 mg/100g (30-40) Canneberges : 11 mg/100g (10-12) Airelles rouges : 12 mg/100g (11-20)
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Groseilles à maquereau : 35 mg/100g (30-48) Raisin : 4,2 mg/100g (2-7,4) Raisin sec : 1,00 mg/100g (1-2)
Fruits sauvages Baie de sorbier : 98 mg/100g (78-117) Baie d’églantier : 1250 mg/100g (250 à 2900) Baie de sureau : 18 mg/100g (10-29) Cornouille : 78 mg/100g Baie d’argousier : 450 mg/100g (100-1200)
Fruits exotiques Acérolier : 1700 mg/100g (1000 à 2000) Akée d’Afrique : 26 mg/100g Ananas : 19 mg/100g (10-25) Ananas en boîtes : 7 mg/100g (5-9) Orange: 49 mg/100g (39-65) Avocat : 13 mg/100g (9-16) Banane :12 mg/100g (7-21) Cyphomandre (tomate en arbre): 24 mg/100g (17-30) Arbre à pain : 21 mg/100g (12-29) Carissa : 47 mg/100g (38-56) Pomme de cajou : 252 mg/100g (150-400) Chouchou : 17 mg/100g (14-20) Chérimole : 15 mg/100g (9-24) Datte (sèche) : 3 mg/100g Durio : 42 mg/100g (32-58) Figue : 2,7 mg/100g (0,7-3,3) Figue sèche : 2,5 mg/100g (0-5) Grenade : 7 mg/100g (5-20) Pamplemousse: 44 mg/100g (38-55) Goyave : 273 mg/100g (132-450) Jaboticaba : 17 mg/100g Jacquier : 9 mg/100g Nèfle du Japon : 4 mg/100g Jujube : 58 mg/100g (46-70) Kaki : 16 mg/100g (6-50) Coqueret du Pérou : 28mg/100g (10-40) Carambole : 34 mg/100g (29-38) Kiwi : 46 mg/100g (17-295) Kumquat : 38 mg/100g (36-40) Lime : 44 mg/100g (38-46) Litchi: 39 mg/100g (25-50) Longan: 56 mg/100g Pomme de Mammey: 14 mg/100g (4-22) Mandarine : 30 mg/100g (29-31) Mangue : 37 mg/100g (28-55) Mangoustan du Malabar : 2,70 (2-4) Naranjilla : 67 mg/100g (31-78) Gombo : 36 mg/100g (25-47) Figue de barbarie: 23,00 mg/100g (17-42) Papaye : 80 mg/100g (50-130)
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Grenadille : 24 mg/100g (17-40) Ramboutan : 53 mg/100g Pomme-rose : 22 mg/100g Sapotier : 12 mg/100g Sapote : 23 mg/100g Tamarin : 3 mg/100g Marron d’eau : 5 mg/100g (4-6) Pastèque : 6 mg/100g Citron : 51 mg/100g (35-62) Cantaloup (melon) : 32 mg/100g
Fruits à coque Châtaigne : 27 mg/100g (0-60) (Cacahuète : non dosé) Noisette : 3 mg/100g Noix de coco : 2 mg/100g Lait ce coco : 2 mg/100g
Amande : de 0,8 à 6,5 mg/100g Noix du Brésil : 700 mg/100g Noix de pécan : 2 mg/100g Pistache : 7 mg/100g (0-14) Noix : 2,6 mg/100g
Jus de fruits Jus d’ananas : 11 mg mg/100g (8-12)
Jus de pomme : 1,4 mg/100g (0,7-2) Jus d’orange frais : 49 mg/100g (23-69) Jus d’orange conditionné : 43 mg/100g (32-53) Jus d’orange concentré : 225 mg/100g (112-364) Jus de pamplemousse frais : 43 mg/100g (34-54) Jus de pamplemousse conditionné : 36 mg/100g (31-43) Jus de framboise frais : 25 mg/100g (12-44) Sirop de framboise : 16 mg/100g (12-21) Jus de baie de sureau : 26 mg/100g Nectar de groseilles rouges : 6 mg/100g (3-10) Nectar de cassis : 30 mg/100g (20-48) Jus de mandarine : 32 mg/100g (31-32) Jus de grenadille : 30 mg/100g (20-40) Jus de baies d’argousier : 266 mg/100g (111-664) Jus de raisin : 1,70 mg/100g (0,8-2,9) Jus de citron : 53 mg/100g (46-62)
Confitures de fruits et baies Confiture d’oranges : 4 mg/100g (1,7-7) Confiture d’abricots : 1,1 mg/100g Confiture de mûres : 0,4 mg/100g Confiture de fraises : 5,8 mg/100g (4,6-12,3)
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Confiture d’églantines : 51 mg/100g (10- 140) Confiture de framboises : 2,7 mg/100g (0,3-11) Confiture de groseilles : 16 mg/100g (12-24) Confiture de cerises : 1,2 mg/100g (0-2,9)
divers
Racines et tubercules : Raifort : 114 mg/100g (90-260) Tiges/fleurs/feuilles : Chou-fleur : 67 mg/100g (57-124)
Chou vert : 105 mg/100g (60-392) Chou de Bruxelles : 112 mg/100g (73-152)
Brocoli : 100 mg/100g (88-118) ; bouilli dégoutté : 90 mg/100g Fenouil : 93 mg/100g (60-120)
Persil : 161 mg/100g (150-182) Asperges : 20 mg/100g (5-33) Epinard : 51 mg/100g (15-120) ; bouilli dégoutté : 29 mg/100g Epinard en boîtes : 14 mg/100g (13-14)
Champignons : pleurotes : 600 microgrammes pour 100g ; bolet 7 mg/100g, champignons cultivés : 3 à 9 mg/100g ; en conserves : 1 à 2mg/100g)
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B. Recommandations médicamenteuses de l’AFSSAPS
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Médicaments et déficit en Glucose-6-PhosphateDéshydrogénase (G6PD)
février 2008
Index par substances actives
Agence française de sécurité sanitaire
des produits de santé
143-147 boulevard Anatole France
F - 93285 Saint-Denis Cedex
www.afssaps.sante.fr 85
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Médicaments et déficit en Glucose-6-Phosphate Déshydrogénase (G6PD)
MESSAGES CLES Le déficit en G6PD est une maladie génétique atteignant les globules rouges. Elle est due à un déficit en une enzyme, la Glucose-6-Phosphate Déshydrogénase, indispensable à la survie des globules rouges. Les sujets déficients en G6PD sont susceptibles de développer une hémolyse aiguë en cas de stress oxydant. Certains aliments ou médicaments oxydants peuvent provoquer cette hémolyse et sont donc, dans la mesure du possible, à éviter.
Dans ce livret, vous trouverez des informations sur cette maladie, une liste des substances susceptibles de provoquer une hémolyse (destruction des globules rouges) chez les sujets déficients en G6PD ainsi que la conduite à tenir si vous êtes amené à prescrire ou utiliser ces médicaments. LE DEFICIT EN G6PD Le déficit en G6PD, encore appelé favisme, est le plus fréquent des déficits héréditaires enzymatiques du globule rouge. Il touche environ 420 millions de per-sonnes dans le monde, avec une fréquence plus éle-vée dans les pays du pourtour méditerranéen, d’Afri-que tropicale, du Moyen-Orient et d’Asie tropicale et sub-tropicale. Les populations d’origine Africaine et hispaniques de l’Amérique du Nord, du Sud et des Antilles sont également touchées. D’après les données de l’OMS, datant de 1989, la prévalence de la maladie serait de 0.39% en Europe, ce qui représenterait en France 120 000 déficitaires de sexe masculin et environ 1 400 nouveaux cas par an parmi les nouveau-nés mâles. Cependant, d’après les dernières estimations de l’association Vigifa-visme* et de son Conseil Scientifique, le nombre de sujets déficitaires en France serait beaucoup plus éle-vé, compte tenu des migrations Sud Nord depuis les « Régions à risque élevé » du Monde vers la France, et atteindrait en 2007, plus de 250 000 personnes en France métropolitaine et dans les DOM-TOM. La maladie est transmise génétiquement sur le mode récessif, lié au chromosome X. Elle touche en grande majorité les hommes, dit hémizygotes, tandis que les femmes sont le plus souvent, seulement transmettri-ces de l’anomalie. Il existe cependant de rares cas de femmes, dites homozygotes, chez lesquelles le déficit s’exprime. Chez les femmes hétérozygotes, la situa-tion est complexe car en raison de l’inactivation au hasard d’un des chromosomes X, elles possèdent
deux populations d’hématies présentes en proportion variable d’un individu à l’autre. Une absence totale d’activité n’a jamais été décrite chez l’homme car les autres voies de régénération des différents facteurs d’oxydoréduction cellulaire sont insuffisantes pour assurer la vie. La principale manifestation clinique du déficit en G6PD est l’hémolyse qui peut se traduire selon trois tableaux cliniques : - l’anémie hémolytique aiguë, induite par l’ingestion de certains médicaments ou aliments, ou au cours d’une infection, - l’anémie hémolytique chronique, - et l’ictère néonatal, avec dans les cas les plus sévè-res et non traités des séquelles neurologiques. Le plus souvent, en dehors des formes d’anémie hé-molytique chronique qui sont rares, le patient défici-taire ne présente aucun symptôme particulier. Une grande hétérogénéité clinique est observée selon la nature moléculaire du déficit (variant) et l’activité résiduelle de l’enzyme dans le globule rouge. La clas-sification de l’OMS du déficit en G6PD se fonde sur le niveau d’activité érythrocytaire de l’enzyme et l’impor-tance des manifestations cliniques : classe I : déficit sévère (1 à 2 % d’activité enzymatique résiduelle) ; classe II : déficit intermédiaire (3 à 10 % d’activité en-zymatique) ; classe III : déficit modéré (10 à 40 % d’activité enzy-matique). ROLE DE LA GLUCOSE-6-PHOSPHATE DESHYDROGE-NASE La Glucose-6-Phosphate Déshydrogénase est une en-zyme cytoplasmique présente dans toutes les cellules. Elle catalyse la première réaction de la voie des pento-ses-phosphates (transformation des sucres en énergie nécessaire à la vie).
* Association Vigifavisme : Association française des personnes atteintes du déficit génétique en G6PD / www.vigifavisme.com
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Elle produit du : • ribose 5 phosphate (qui servira ultérieurement à la
synthèse des nucléotides) ; • NADPH, coenzyme et principal donneur d'hydrogène
dans de nombreuses réactions de biosynthèse. Le NADPH est aussi indispensable à la destruction du peroxyde d'hydrogène (H2O2), substance hautement toxique pour la cellule.
Avec une G6PD très peu active, il y a un arrêt de la production de NADPH par la voie des pentoses-phosphates ce qui empêche la réduction du glutathion et donc la destruction du peroxyde d'hydrogène. La G6PD joue ainsi un rôle essentiel dans la réduction des agents oxydants puisque sans NADPH, le pe-roxyde d'hydrogène ne sera pas réduit et la cellule sera lysée (éclatement de la cellule par rupture de la membrane). Cas des globules rouges : La G6PD est normalement présente dans tous les tis-sus mais son déficit s’exprime essentiellement dans les globules rouges au sein desquels aucune autre enzyme ne permet la production de NADPH, à l’inverse des autres cellules nucléées de l’organisme. En l’absence de NADPH, toute agression oxydative entraîne une altération des principaux constituants des globules rouges (membrane et hémoglobine). L’hémoglobine dénaturée précipite à l’intérieur de la cellule pour former des corpuscules appelés corps de Heinz, eux-mêmes générateurs de radicaux oxygénés libres toxiques. Cette dénaturation de l’hémoglobine et l’oxydation des constituants membranaires condui-sent à une hémolyse (destruction des globules rou-ges). Suite à l’hémolyse, les globules rouges sont dégradés dans le foie qui transforme l’hémoglobine en biliru-bine. La bilirubine peut alors former des calculs biliai-res qui obstruent la vésicule biliaire et peuvent être à l’origine d’un ictère. Dans certains cas, l’hémoglobine peut aussi être éliminée dans les urines et provoquer une hémoglobinurie. Lorsque cette hémolyse est importante, elle entraîne une anémie, se traduisant par un état défaillant de l’organisme. PRINCIPAUX SYMPTOMES AMENANT A CONSULTER / CONDUISANT AU DIAGNOSTIC Quelques heures voire quelques jours après la prise d’un agent déclenchant, une crise brutale d’hémolyse peut survenir avec : • fièvre, pâleur, céphalées • douleurs abdominales et lombaires • émissions d’urines foncées • fatigue ou anorexie inexpliquée • ictère.
En période néonatale, le déficit peut se révéler par une jaunisse (ictère néo-natal) qui débute vers les 2ème et 3ème jours de vie. En cas de crise de coliques hépatiques ou de réappari-tion d'un ictère, une lithiase doit être recherchée par échographie. LE TRAITEMENT En règle générale, le traitement est surtout préventif en excluant quelques aliments (se reporter à la rubri-que « conseils diététiques ») et en évitant, dans la me-sure du possible, la prise de certains médicaments. En cas de forme sévère, une transfusion sanguine peut être nécessaire, voire une exsanguino-transfusion. Il est à noter que le don du sang de la part d'un sujet déficitaire est interdit, et l'autotransfusion n'est pas conseillée. FACTEURS DECLENCHANTS Le facteur déclenchant d’une hémolyse peut être l’in-gestion de fèves, légume qui a donné à la maladie le nom de favisme. Dans ce cas, l'hémolyse et l'anémie peuvent survenir quelques heures après l'ingestion. Elles peuvent être très sévères, avec une insuffisance rénale aiguë associée, et demandent un traitement d'urgence par transfusion ou par exsanguino-transfusion. Elles surviennent à tous les âges de la vie. Certains médicaments peuvent aussi être responsa-bles d’une hémolyse chez les sujets déficitaires en G6PD. L'influence de ces produits est variable selon l’individu et le type de déficit. La tolérance individuelle est imprévisible, les sujets déficitaires doivent donc impérativement suivre les recommandations des lis-tes de médicaments et d’aliments dangereux. CONSEILS DIETETIQUES Les sujets déficients en G6PD sont susceptibles de développer une hémolyse aiguë suite à l’ingestion d’a-liments. L’Agence Française de Sécurité Sanitaire des Aliments (Afssa) a élaboré des recommandations rela-tives à l’alimentation des personnes souffrant de défi-cit en G6PD, préconisant • de ne pas consommer de fèves, quel que soit leur
mode de préparation et de consommation • de ne pas consommer de boissons contenant de la
quinine • d’être vigilant en cas de consommation importante
de produits naturellement riches en vitamine C ou de denrées enrichies en vitamine C (comme certains jus de fruits) ; l’Afssa recommande également de ne pas
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consommer de compléments alimentaires à base de vitamine C.
Ces recommandations sont disponibles sur le site in-ternet de l’Afssa à l’adresse suivante : http://www.afssa.fr/Documents/NUT2006sa0033.pdf. Dans le cas d’une hémolyse chronique La supplémentation en acide folique (vitamine B9) ne doit pas être systématique même si le risque de ca-rence est plus important chez les sujets déficitaires que dans la population générale. Un apport de 5 à 10 mg/jour est recommandé de façon systématique et intermittente (1 à 2 semaines par mois) dans les cas suivants : hémolyse chronique, grossesse program-mée ou en cours, et suites d'un accident infectieux.
La supplémentation en tocophérol (vitamine E) est d'une utilité encore mal connue, mais se justifie quand l'hémolyse oxydative est évidente. La supplémentation médicamenteuse en fer est à évi-ter tant que la carence n'a pas été démontrée. Pour les formes hémolytiques survenant au cours de la grossesse, et en l'absence de besoin transfusion-nel, les apports protéiques doivent être particulière-ment bien équilibrés.
Février 2008
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5
Préambule
______________________________________________
Ce livret est un outil d’aide à l’utilisation ou à la prescription de certains médicaments ayant un risque poten-
tiel ou avéré de provoquer une anémie hémolytique chez les sujets déficitaires en G6PD.
Ce livret reprend les conclusions des évaluations menées par un groupe de travail ad hoc « Médicaments et
déficit en G6PD » de l’Afssaps, ces recommandations ayant fait l’objet d’une présentation à la Commission
d’Autorisation de Mise sur le Marché.
L’accès à l’information se fait par substance active, présenté par ordre alphabétique. Un référentiel reprend
également par ordre alphabétique l’ensemble des dénominations commerciales des spécialités correspon-
dantes.
Pour chaque substance active, le niveau de risque associé définit une conduite à tenir lors de l’utilisation de
ces substances parmi les cinq suivantes :
• Contre-indiquée,
• Déconseillée (sauf situation particulière) en raison de cas observés d’hémolyse aiguë,
• Déconseillée (sauf situation particulière) en raison de l’appartenance à une classe pharmacologique à
risque, ou d’un risque potentiel d’hémolyse,
• Déconseillée à posologie élevée, c’est-à-dire supérieure à la dose usuelle journalière,
• Utilisation possible après analyse des données disponibles (littérature et pharmacovigilance).
Cette dernière catégorie concerne les substances actives (signalées par *) pour lesquelles différentes
listes disponibles sur internet (Centres Régionaux de Pharmacovigilance, Association Vigifavisme) men-
tionnaient une précaution d’emploi ou une contre-indication. Celles-ci avaient été attribuées sur la
base d’une analyse d’articles issus de la littérature ; cependant, dans de nombreux cas, les articles
étaient anciens ou contradictoires. L’évaluation menée par l’Afssaps a ainsi permis de montrer qu’il
n’existait pas de risque identifié d’hémolyse avec ces substances chez les sujets déficitaires en G6PD.
Contre-indiquée
Déconseillée (sauf situation particulière) en raison de cas observés
d’hémolyse aiguë
Déconseillée (sauf situation particulière) en raison de l’appartenance à une classe pharmacologi-que à risque, ou d’un risque
potentiel d’hémolyse
Déconseillée à posologie
élevée
Utilisation possible
après analyse des données disponi-bles (littérature et
pharmacovigilance)
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L’information se décompose en quatre rubriques :
• une première rubrique « Recommandations particulières à l’attention des professionnels de santé » men-
tionne les recommandations correspondantes à l’utilisation du produit ;
• une deuxième rubrique « Conduite à tenir à l’attention des patients déficitaires en G6PD » ;
• une troisième « Informations complémentaires » apporte si nécessaire un complément d’informations ;
• une quatrième rubrique référencie l’ensemble des dénominations commerciales des spécialités corres-
pondantes à chaque substance active (les spécialités commercialisées en France à la date de publica-
tion de ce document sont indiquées en couleur). Les spécialités citées peuvent ne contenir que la subs-
tance active concernée par le déficit en G6PD ; cependant, dans certains cas, il s’agit d’une association
avec d’autres substances actives qui soit ne sont pas à risque pour les sujets déficitaires en G6PD, soit
n’ont pas été évaluées en raison de l’absence de données permettant à l’heure actuelle d’identifier un
risque d’hémolyse chez ces sujets déficitaires.
Ces informations seront actualisées en fonction de l’évolution des connaissances et de l’état de commerciali-sation des spécialités concernées.
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Index
______________________________________________
Acide acétylsalicylique
Acide ascorbique
Acide nalidixique
Acide pipémidique
Bénorilate
Bleu de méthylène (voies buccale et ophtalmique)*
Bupivacaïne*
Carbasalate calcique
Carbutamide
Chloramphénicol (voie ophtalmique)*
Chloroquine
Ciprofloxacine (voies orale et injectable)
Ciprofloxacine (voies ophtalmique et auriculaire)*
Colchicine*
Dapsone
Diéthylamine*
Dihydroquinidine*
Dimenhydrinate*
Dimercaprol
Doxorubicine*
Enoxacine
Fève de Saint-Ignace*
Fluméquine
Glibenclamide
Glibornuride
Gliclazide
Glimépiride
Glipizide
Hydroxychloroquine
Isoniazide (voies orale et injectable)*
Lévodopa*
Lévofloxacine (voies orale et injectable)
Loméfloxacine
Méfloquine*
Monoxyde d’azote*
Morpholine*
Moxifloxacine
Nitrofurantoïne
Nitroprussiate*
Noramidopyrine / Métamizole sodique
Norfloxacine (voie orale)
Norfloxacine (voie ophtalmique)*
Ofloxacine (voies orale et injectable)
Ofloxacine (voies ophtalmique et auriculaire)*
Paracétamol
Para-aminosalicylate de sodium (PAS)*
Péfloxacine (voies orale et injectable)
Phénazone (voie locale)
Phénazone (voie auriculaire)*
Phénylbutazone*
Phénytoïne*
Phytoménadione
Prilocaïne
Probénécide*
Proguanil*
Propylène glycol*
Pyriméthamine*
Quinidine*
Quinine
Rasburicase*
Spiramycine (voies orale et injectable)
Streptomycine*
Succimer*
Sulfacétamide
Sulfadiazine (voie orale)
Sulfadiazine (voie locale)
Sulfadoxine
Sulfafurazol
Sulfaguanidine
Sulfaméthizol
Sulfaméthoxazole
Sulfasalazine
Thiamphénicol (voies orale et injectable) *
Trihexyphénidyle*
Triméthoprime (voies orale et injectable)
Trinitrine*
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Contre-indiquée
• Acide nalidixique • Dapsone • Nitrofurantoine • Noramidopyrine / Métamizole sodi-
que
• Rasburicase • Sulfadiazine (voie orale) • Sulfafurazol • Sulfaguanidine
• Sulfaméthoxazole (voies orale et injectable)
• Sulfasalazine • Triméthoprime (voies orale et injec-
table)
Déconseillée (sauf situation particulière) en raison de cas observés d’hémolyse aiguë
• Chloroquine • Ciprofloxacine (voies orale et injec-
table) • Dimercaprol
• Glibenclamide • Lévofloxacine (voies orale et injec-
table) • Norfloxacine (voie orale)
• Phytoménadione (vitamine K1) • Spiramycine (voies orale et injecta-
ble) • Sulfadiazine (voie locale)
Utilisation possible après analyse des données disponibles (littérature et pharmacovigilance)*
• Bleu de méthylène (voies buccale et ophtalmique)*
• Bupivacaïne* • Chloramphénicol* (voie ophtalmi-
que) • Ciprofloxacine (voies ophtalmique
et auriculaire)* • Colchicine* • Diéthylamine* • Dihydroquinidine* • Dimenhydrinate* • Doxorubicine* • Fève de Saint -Ignace*
• Isoniazide (voies orale et injecta-ble)*
• Lévodopa* • Méfloquine* • Monoxyde d’azote* • Morpholine* • Nitroprussiate* • Norfloxacine (voie ophtalmique)* • Ofloxacine (voies ophtalmique et
auriculaire)* • Para-aminosalicylate de sodium
(PAS)* • Phénazone (voie auriculaire)*
• Phénylbutazone* • Phénytoïne* • Probénécide* • Proguanil* • Propylène glycol* • Pyriméthamine* • Quinidine* • Streptomycine* • Succimer* • Thiamphénicol* • Trihexyphénidyle* • Trinitrine*
Déconseillée (sauf situation particulière) en raison de l’appartenance à une classe pharmacologique à risque, ou d’un risque potentiel d’hémolyse
• Acide pipémidique • Carbutamide • Enoxacine • Fluméquine • Glibornuride • Gliclazide • Glimépiride • Glipizide
• Hydroxychloroquine • Loméfloxacine • Moxifloxacine • Ofloxacine (voies orale et injecta-
ble) • Péfloxacine (voies orale et injecta-
ble) • Phénazone (voie locale)
• Prilocaïne • Quinine • Sulfacétamide • Sulfadoxine • Sulfaméthizol
Déconseillée à posologie élevée
• Acide acétylsalicylique • Acide ascorbique
• Bénorilate • Carbasalate calcique
• Paracétamol
Memento
* substances actives pour lesquelles différentes listes disponibles sur internet (Centres Régionaux de Pharmacovigilance, Asso-ciation Vigifavisme) mentionnaient une précaution d’emploi ou une contre-indication. L’évaluation de ces substances a montré qu’il n’existait pas de risque identifié d’hémolyse chez les sujets déficitaires en G6PD.
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Spécialités commercialisées en France à la date de parution du document 9
Acide acétylsalicylique (aspirine)
Chez les sujets porteurs d’un déficit en G6PD, des cas d’hémolyse aiguë ont été rapportés avec des doses élevées d'acide acétylsalicylique, c’est-à-dire supérieures à la posologie maximale quotidienne recommandée. Il est important de respecter les posologies.
Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé
L'aspirine doit être utilisée avec prudence en cas de déficit en Glucose-6-Phosphate Déshydrogénase, car des doses élevées d'aspirine ont pu provoquer des hémolyses (destruction des globules rouges). Il est important de respecter les posologies (lire attentivement la rubrique "posologie" de la notice de votre médicament). En cas de doute, demandez l'avis de votre médecin ou de votre pharmacien.
Conduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PD
D'autres médicaments peuvent contenir de l'aspirine ou des dérivés de cette substance. En cas d'association, il est important d'être très attentif à ne pas dépasser les doses maximales quotidiennes recommandées (celles-ci sont fixées en fonction de l’indication et de l’âge du patient).
Informations complémentairesInformations complémentairesInformations complémentairesInformations complémentaires
• ACETYLSALICYLATE DE LYSINE WINTHROP 100 mg NOURRISSONS, poudre pour solution buvable en sachet-dose
• ACETYLSALICYLATE DE LYSINE WINTHROP 1000 mg ADULTES, poudre pour solution buvable en sachet-dose
• ACETYLSALICYLATE DE LYSINE WINTHROP 250 mg ENFANT, poudre pour solution buvable en sachet-dose
• ACETYLSALICYLATE DE LYSINE WINTHROP 500 mg, poudre pour solution buvable en sachet-dose
• ACIDE ACETYLSALICYLIQUE BAYER 500 mg, comprimé • ACIDE ACETYLSALICYLIQUE BAYER 500 mg, comprimé à croquer
• ACTRON, comprimé effervescent (contient également du (contient également du (contient également du (contient également du paracétamol dont l'utilisation est déconseillée à posologie paracétamol dont l'utilisation est déconseillée à posologie paracétamol dont l'utilisation est déconseillée à posologie paracétamol dont l'utilisation est déconseillée à posologie élevée) élevée) élevée) élevée)
• AFEBRYL, comprimé effervescent (contient également de (contient également de (contient également de (contient également de la vitamine C et du paracétamol ; leur l'utilisation est la vitamine C et du paracétamol ; leur l'utilisation est la vitamine C et du paracétamol ; leur l'utilisation est la vitamine C et du paracétamol ; leur l'utilisation est déconseillée à posologie élevée. Se référer à ces déconseillée à posologie élevée. Se référer à ces déconseillée à posologie élevée. Se référer à ces déconseillée à posologie élevée. Se référer à ces substances pour la conduite à tenir)substances pour la conduite à tenir)substances pour la conduite à tenir)substances pour la conduite à tenir)
• ALGISPIR, comprimé effervescent (contient également de (contient également de (contient également de (contient également de la vitamine C dont l'utilisation est déconseillée à posologie la vitamine C dont l'utilisation est déconseillée à posologie la vitamine C dont l'utilisation est déconseillée à posologie la vitamine C dont l'utilisation est déconseillée à posologie élevée; se référer à cette substance pour la conduite à élevée; se référer à cette substance pour la conduite à élevée; se référer à cette substance pour la conduite à élevée; se référer à cette substance pour la conduite à tenir)tenir)tenir)tenir)
• ALGOCRATINE A L'ASPIRINE, comprimé effervescent sécable (contient également de la vitamine C dont (contient également de la vitamine C dont (contient également de la vitamine C dont (contient également de la vitamine C dont l'utilisation est déconseillée à posologie élevée; se référer l'utilisation est déconseillée à posologie élevée; se référer l'utilisation est déconseillée à posologie élevée; se référer l'utilisation est déconseillée à posologie élevée; se référer à cette substance pour la conduite à tenir)à cette substance pour la conduite à tenir)à cette substance pour la conduite à tenir)à cette substance pour la conduite à tenir)
• ALGO-NEVRITON, comprimé • ALKA SELTZER 324 mg, comprimé effervescent • ANACINE, comprimé • ANTASPIRINE, comprimé effervescent (contient également (contient également (contient également (contient également de la vitamine C dont l'utilisation est déconseillée à de la vitamine C dont l'utilisation est déconseillée à de la vitamine C dont l'utilisation est déconseillée à de la vitamine C dont l'utilisation est déconseillée à posologie élevée; se référer à cette substance pour la posologie élevée; se référer à cette substance pour la posologie élevée; se référer à cette substance pour la posologie élevée; se référer à cette substance pour la conduite à tenir)conduite à tenir)conduite à tenir)conduite à tenir)
• ANTIGRIPPINE A L'ASPIRINE ETAT GRIPPAL, comprimé (contient également de la vitamine C dont l'utilisation est (contient également de la vitamine C dont l'utilisation est (contient également de la vitamine C dont l'utilisation est (contient également de la vitamine C dont l'utilisation est déconseillée à posologie élevée; se référer à cette déconseillée à posologie élevée; se référer à cette déconseillée à posologie élevée; se référer à cette déconseillée à posologie élevée; se référer à cette
substance pour la conduite à tenir)substance pour la conduite à tenir)substance pour la conduite à tenir)substance pour la conduite à tenir) • ASASANTINE L.P. 200 mg/25 mg, gélule à libération prolongée
• ASPEGIC 75 mg, poudre pour solution buvable en sachet-dose
• ASPEGIC NOURRISSONS 100 mg, poudre pour solution buvable en sachet-dose
• ASPEGIC ENFANTS 250, poudre pour solution buvable en sachet-dose
• ASPEGIC 500 mg, poudre pour solution buvable en sachet-dose
• ASPEGIC INJECTABLE 500 mg/5 ml, poudre et solution pour usage parentéral
• ASPEGIC ADULTES 1000 mg, poudre pour solution buvable en sachet-dose
• ASPEGIC INJECTABLE 1 g, poudre et solution pour préparation injectable
• ASPEGIC CODEINE, poudre pour solution buvable en sachet-dose
• ASPIRANGE 150 mg VITAMINE C, poudre pour suspension buvable en sachet à deux compartiments (contient (contient (contient (contient également de la vitamine C dont l'utilisation est également de la vitamine C dont l'utilisation est également de la vitamine C dont l'utilisation est également de la vitamine C dont l'utilisation est déconseillée à posologie élevée; se référer à cette déconseillée à posologie élevée; se référer à cette déconseillée à posologie élevée; se référer à cette déconseillée à posologie élevée; se référer à cette substance pour la conduite à tenir)substance pour la conduite à tenir)substance pour la conduite à tenir)substance pour la conduite à tenir)
• ASPIRANGE 300 mg VITAMINE C, poudre pour suspension buvable en sachet à deux compartiments (contient (contient (contient (contient également de la vitamine C dont l'utilisation est également de la vitamine C dont l'utilisation est également de la vitamine C dont l'utilisation est également de la vitamine C dont l'utilisation est déconseillée à posologie élevée; se référer à cette déconseillée à posologie élevée; se référer à cette déconseillée à posologie élevée; se référer à cette déconseillée à posologie élevée; se référer à cette substance pour la conduite à tenir)substance pour la conduite à tenir)substance pour la conduite à tenir)substance pour la conduite à tenir)
• ASPIRANGE 500 mg VITAMINE C, poudre pour suspension buvable en sachet à deux compartiments (contient (contient (contient (contient également de la vitamine C dont l'utilisation est également de la vitamine C dont l'utilisation est également de la vitamine C dont l'utilisation est également de la vitamine C dont l'utilisation est déconseillée à posologie élevée; se référer à cette déconseillée à posologie élevée; se référer à cette déconseillée à posologie élevée; se référer à cette déconseillée à posologie élevée; se référer à cette substance pour la conduite à tenir)substance pour la conduite à tenir)substance pour la conduite à tenir)substance pour la conduite à tenir)
• ASPIRINE 100 mg INAVA, comprimé pour solution buvable • ASPIRINE 320 mg VITAMINE C NICHOLAS, comprimé effervescent (contient également de la vitamine C dont (contient également de la vitamine C dont (contient également de la vitamine C dont (contient également de la vitamine C dont
SpécialitésSpécialitésSpécialitésSpécialités
Déconseillée Déconseillée Déconseillée Déconseillée
à posologie élevéeà posologie élevéeà posologie élevéeà posologie élevée
93
Spécialités commercialisées en France à la date de parution du document 10
l'utilisation est déconseillée à posologie élevée; se référer l'utilisation est déconseillée à posologie élevée; se référer l'utilisation est déconseillée à posologie élevée; se référer l'utilisation est déconseillée à posologie élevée; se référer à cette substance pour la conduite à tenir)à cette substance pour la conduite à tenir)à cette substance pour la conduite à tenir)à cette substance pour la conduite à tenir)
• ASPIRINE 330 mg P F MEDICAMENT, comprimé pour solution buvable
• ASPIRINE 500 mg INAVA, comprimé pour solution buvable • ASPIRINE 500 mg NICHOLAS, comprimé • ASPIRINE 500 mg VITAMINE C OBERLIN, comprimé effervescent sécable (contient également de la vitamine C (contient également de la vitamine C (contient également de la vitamine C (contient également de la vitamine C dont l'utilisation est déconseillée à posologie élevée; se dont l'utilisation est déconseillée à posologie élevée; se dont l'utilisation est déconseillée à posologie élevée; se dont l'utilisation est déconseillée à posologie élevée; se référer à cette substance pour la conduite à tenir)référer à cette substance pour la conduite à tenir)référer à cette substance pour la conduite à tenir)référer à cette substance pour la conduite à tenir)
• ASPIRINE CODEINE CAFEINE COOPER, comprimé • ASPIRINE CODEINE GIFRER 500 mg/10 mg, comprimé • ASPIRINE DU RHÔNE 500 mg, comprimé • ASPIRINE DU RHONE 500 mg, comprimé à croquer • ASPIRINE DU RHONE VITAMINE C, comprimé effervescent (contient également de la vitamine C dont l'utilisation est (contient également de la vitamine C dont l'utilisation est (contient également de la vitamine C dont l'utilisation est (contient également de la vitamine C dont l'utilisation est déconseillée à posologie élevée; se référer à cette déconseillée à posologie élevée; se référer à cette déconseillée à posologie élevée; se référer à cette déconseillée à posologie élevée; se référer à cette substance pour la conduite à tenir)substance pour la conduite à tenir)substance pour la conduite à tenir)substance pour la conduite à tenir)
• ASPIRINE LAFRAN 500 mg, comprimé • ASPIRINE MERCK 1 g, poudre pour solution buvable • ASPIRINE MERCK 100 mg, poudre pour solution buvable • ASPIRINE MERCK 250 mg, poudre pour solution buvable • ASPIRINE MERCK 500 mg, poudre pour solution buvable • ASPIRINE MERCK MEDICATION FAMILIALE 500 mg, comprimé à croquer
• ASPIRINE pH 8 500 mg, comprimé gastro-résistant • ASPIRINE PIERRE FABRE 400 mg, comprimé effervescent • ASPIRINE PROTECT 300 mg, comprimé gastro-résistant • ASPIRINE RATIO 500 mg, comprimé • ASPIRINE RATIOPHARM 500 mg, comprimé sécable • ASPIRINE RICHARD 500 mg, comprimé • ASPIRINE SOLUBLE BOUCHARA RECORDATI 100 mg, poudre pour solution buvable
• ASPIRINE SOLUBLE BOUCHARA RECORDATI 1000 mg, poudre pour solution buvable
• ASPIRINE SOLUBLE BOUCHARA RECORDATI 250 mg, poudre pour solution buvable
• ASPIRINE SOLUBLE BOUCHARA RECORDATI 500 mg, poudre pour solution buvable
• ASPIRINE TEVA 500 mg, comprimé • ASPIRINE THERAPLIX 250 mg, poudre pour solution buvable en sachet
• ASPIRINE THERAPLIX 500 mg, comprimé à croquer • ASPIRINE THERAPLIX 500 mg, poudre pour solution buvable en sachet
• ASPIRINE UPSA 325 mg, comprimé effervescent • ASPIRINE UPSA 325 mg, gélule • ASPIRINE UPSA 500 mg, comprimé effervescent • ASPIRINE UPSA TAMPONNEE EFFERVESCENTE 1000 mg, comprimé effervescent sécable
• ASPIRINE UPSA VITAMINEE C TAMPONNEE EFFERVESCENTE, comprimé effervescent sécable (contient également de la vitamine C dont l'utilisation est (contient également de la vitamine C dont l'utilisation est (contient également de la vitamine C dont l'utilisation est (contient également de la vitamine C dont l'utilisation est déconseillée à posologie élevée; se référer à cette déconseillée à posologie élevée; se référer à cette déconseillée à posologie élevée; se référer à cette déconseillée à posologie élevée; se référer à cette substance pour la conduite à tenir)substance pour la conduite à tenir)substance pour la conduite à tenir)substance pour la conduite à tenir)
• ASPIRINE VITAMINEE B1 C DEROL, comprimé (contient (contient (contient (contient également de la vitamine C dont l'utilisation est également de la vitamine C dont l'utilisation est également de la vitamine C dont l'utilisation est également de la vitamine C dont l'utilisation est déconseillée à posologie élevée; se référer à cette déconseillée à posologie élevée; se référer à cette déconseillée à posologie élevée; se référer à cette déconseillée à posologie élevée; se référer à cette substance pour la conduite à tenir)substance pour la conduite à tenir)substance pour la conduite à tenir)substance pour la conduite à tenir)
• ASPIRIPHARM, comprimé soluble effervescent • ASPIRISUCRE 400 mg, comprimé à croquer • ASPRADOL, comprimé (contient également de la vitamine (contient également de la vitamine (contient également de la vitamine (contient également de la vitamine C dont l'utilisation est déconseillée à posologie élevée; se C dont l'utilisation est déconseillée à posologie élevée; se C dont l'utilisation est déconseillée à posologie élevée; se C dont l'utilisation est déconseillée à posologie élevée; se
référer à cette substance pour la conduite à tenir)référer à cette substance pour la conduite à tenir)référer à cette substance pour la conduite à tenir)référer à cette substance pour la conduite à tenir) • ASPRO 320 mg, comprimé • ASPRO 500 EFFERVESCENT, comprimé effervescent • ASPRO 500 mg VITAMINE C EFFERVESCENT, comprimé effervescent (contient également de la vitamine C dont (contient également de la vitamine C dont (contient également de la vitamine C dont (contient également de la vitamine C dont l'utilisation est déconseillée à posologie élevée; se référer l'utilisation est déconseillée à posologie élevée; se référer l'utilisation est déconseillée à posologie élevée; se référer l'utilisation est déconseillée à posologie élevée; se référer à cette substance pour la conduite à tenir)à cette substance pour la conduite à tenir)à cette substance pour la conduite à tenir)à cette substance pour la conduite à tenir)
• ASPRO 500 mg VITAMINE C, poudre effervescente pour solution buvable en sachet-dose (contient également de la (contient également de la (contient également de la (contient également de la vitamine C dont l'utilisation est déconseillée à posologie vitamine C dont l'utilisation est déconseillée à posologie vitamine C dont l'utilisation est déconseillée à posologie vitamine C dont l'utilisation est déconseillée à posologie élevée; se référer à cette substance pour la conduite à élevée; se référer à cette substance pour la conduite à élevée; se référer à cette substance pour la conduite à élevée; se référer à cette substance pour la conduite à tenir)tenir)tenir)tenir)
• ASPRO 500 mg, comprimé • ASPRO EFFERVESCENT 320 mg, comprimé effervescent • ASPRO ETAT GRIPPAL, poudre effervescente pour solution buvable en sachet-dose (contient également de la (contient également de la (contient également de la (contient également de la vitamine C dont l'utilisation est déconseillée à posologie vitamine C dont l'utilisation est déconseillée à posologie vitamine C dont l'utilisation est déconseillée à posologie vitamine C dont l'utilisation est déconseillée à posologie élevée; se référer à cette substance pour la conduite à élevée; se référer à cette substance pour la conduite à élevée; se référer à cette substance pour la conduite à élevée; se référer à cette substance pour la conduite à tenir)tenir)tenir)tenir)
• ASPROACCEL, comprimé effervescent sécable • ASPROACCEL, comprimé sécable • BRISPER 78 mg, comprimé effervescent • CARDIOSOLUPSAN 100 mg, poudre pour solution buvable en sachet-dose
• CATALGINE 0,250 g, poudre orale • CATALGINE 0,5 g VITAMINE C, poudre pour solution buvable (contient également de la vitamine C dont (contient également de la vitamine C dont (contient également de la vitamine C dont (contient également de la vitamine C dont l'utilisation est déconseillée à posologie élevée; se référer l'utilisation est déconseillée à posologie élevée; se référer l'utilisation est déconseillée à posologie élevée; se référer l'utilisation est déconseillée à posologie élevée; se référer à cette substance pour la conduite à tenir)à cette substance pour la conduite à tenir)à cette substance pour la conduite à tenir)à cette substance pour la conduite à tenir)
• CATALGINE ADULTES 1 g, poudre pour solution buvable • CATALGINE ENFANTS ET NOURRISSONS 0,10 g, poudre pour solution buvable
• CATALGINE NORMALE 0,50 g, poudre pour solution buvable
• CEFAPYRINE 500 mg, poudre pour solution buvable en sachet-dose
• CEPHALGAN, poudre effervescente pour solution buvable en sachet
• CEPHYL, comprimé • CHRONASPIRINE 330 mg, gélule • CLARAGINE 300 mg, comprimé • CLARAGINE 300 mg, comprimé effervescent • CLARAGINE 500 mg, comprimé soluble effervescent • DETOXALGINE, comprimé effervescent sécable (contient (contient (contient (contient également de la vitamine C dont l'utilisation est également de la vitamine C dont l'utilisation est également de la vitamine C dont l'utilisation est également de la vitamine C dont l'utilisation est déconseillée à posologie élevée; se référer à cette déconseillée à posologie élevée; se référer à cette déconseillée à posologie élevée; se référer à cette déconseillée à posologie élevée; se référer à cette substance pour la conduite à tenir)substance pour la conduite à tenir)substance pour la conduite à tenir)substance pour la conduite à tenir)
• DOLEAN pH 8 500 mg, comprimé gastro-résistant • FINIDOL, comprimé • GARASPIRINE 330 mg, gélule • KARDEGIC 75 mg, poudre pour solution buvable en sachet-dose
• KARDEGIC 160 mg, poudre pour solution buvable en sachet
• KARDEGIC 300 mg, poudre pour solution buvable en sachet
• KARDEGIC 500 mg/5 ml, poudre et solvant pour solution injectable
• KARDEGIC 500 mg/5 ml, poudre pour solution injectable • METASPIRINE VITAMINE C, comprimé (contient également (contient également (contient également (contient également de la vitamine C dont l'utilisation est déconseillée à de la vitamine C dont l'utilisation est déconseillée à de la vitamine C dont l'utilisation est déconseillée à de la vitamine C dont l'utilisation est déconseillée à posologie élevée; se référer à cette substance pour la posologie élevée; se référer à cette substance pour la posologie élevée; se référer à cette substance pour la posologie élevée; se référer à cette substance pour la conduite à tenir)conduite à tenir)conduite à tenir)conduite à tenir)
• METASPIRINE, comprimé
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Spécialités commercialisées en France à la date de parution du document 11
• MIGPRIV, poudre pour solution buvable en sachet • NOPIRINE VICARIO, comprimé • NOVACETOL (ASPIRINE PARACETAMOL), comprimé (contient également du paracétamol dont l'utilisation est (contient également du paracétamol dont l'utilisation est (contient également du paracétamol dont l'utilisation est (contient également du paracétamol dont l'utilisation est déconseillée à posologie élevée; se référer à cette déconseillée à posologie élevée; se référer à cette déconseillée à posologie élevée; se référer à cette déconseillée à posologie élevée; se référer à cette substance pour la conduite à tenir)substance pour la conduite à tenir)substance pour la conduite à tenir)substance pour la conduite à tenir)
• ORANTINE L.P. 200 mg/25 mg, gélule à libération prolongée
• PAYNOCIL 500 mg, comprimé à sucer • POLYPIRINE, gélule • PRAVADUAL, comprimé • SALIPRAN 2 g, poudre orale en sachet-dose • SARGEPIRINE 250 mg, comprimé à croquer • SARGEPIRINE 500 mg, comprimé à croquer • SEDASPIR, comprimé • SEDONALGINE, comprimé (contient également de la (contient également de la (contient également de la (contient également de la vitamine C dont l'utilisation est déconseillée à posologie vitamine C dont l'utilisation est déconseillée à posologie vitamine C dont l'utilisation est déconseillée à posologie vitamine C dont l'utilisation est déconseillée à posologie élevée; se référer à cette substance pour la conduite à élevée; se référer à cette substance pour la conduite à élevée; se référer à cette substance pour la conduite à élevée; se référer à cette substance pour la conduite à tenir)tenir)tenir)tenir)
• SOLMIN 300 mg, comprimé à sucer en plaquette thermoformée
• SOLMIN 300 mg, comprimé à sucer en tube
• SOLUCETYL, comprimé effervescent (contient également (contient également (contient également (contient également de la vitamine C dont l'utilisation est déconseillée à de la vitamine C dont l'utilisation est déconseillée à de la vitamine C dont l'utilisation est déconseillée à de la vitamine C dont l'utilisation est déconseillée à posologie élevée; se référer à cette substance pour la posologie élevée; se référer à cette substance pour la posologie élevée; se référer à cette substance pour la posologie élevée; se référer à cette substance pour la conduite à tenir)conduite à tenir)conduite à tenir)conduite à tenir)
• SOLUPSAN 1000 mg, comprimé effervescent • SOLUPSAN 250 mg, poudre effervescente pour solution buvable, en sachet
• SOLUPSAN 330 mg, comprimé effervescent • SOLUPSAN 500 mg, comprimé effervescent • SOLUPSAN NOURRISSONS ET ENFANTS, comprimé effervescent
• TOGAL 300 mg, comprimé • UPSALGIN 500 mg, comprimé effervescent • UPSARINE 325 mg, comprimé effervescent • VEGADEINE ADULTES, suppositoire (contient également (contient également (contient également (contient également du paracétamol dont l'utilisation est déconseillée à du paracétamol dont l'utilisation est déconseillée à du paracétamol dont l'utilisation est déconseillée à du paracétamol dont l'utilisation est déconseillée à posologie élevée; se référer à cette substance pour la posologie élevée; se référer à cette substance pour la posologie élevée; se référer à cette substance pour la posologie élevée; se référer à cette substance pour la conduite à tenir)conduite à tenir)conduite à tenir)conduite à tenir)
• VITAGRIPPE, gélule (contient également de la vitamine C (contient également de la vitamine C (contient également de la vitamine C (contient également de la vitamine C dont l'utilisation est déconseillée à posologie élevée; se dont l'utilisation est déconseillée à posologie élevée; se dont l'utilisation est déconseillée à posologie élevée; se dont l'utilisation est déconseillée à posologie élevée; se référer à cette substance pour la conduite à tenir)référer à cette substance pour la conduite à tenir)référer à cette substance pour la conduite à tenir)référer à cette substance pour la conduite à tenir)
Acide ascorbique (vitamine C)
Chez les sujets porteurs d’un déficit en G6PD, des cas d’hémolyse aiguë ont été rapportés avec des doses élevées d'acide ascorbique, c’est-à-dire supérieures à 1 gramme par jour chez l'adulte. Il est important de respecter les posologies.
Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé
La vitamine C doit être utilisée avec prudence en cas de déficit en Glucose-6-Phosphate Déshydrogénase, car des doses élevées de vitamine C, c'est-à-dire supérieures à 1g par jour chez l'adulte, ont pu provoquer des hémolyses (destruction des globules rouges). Il est important de respecter les posologies (lire attentivement la rubrique "posologie" de la notice de votre médicament). En cas de doute, demandez l'avis de votre médecin ou de votre pharmacien.
Conduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PD
D'autres médicaments peuvent contenir de la vitamine C. En cas d'association, il est important d'être très attentif à ne pas dépasser la limite supérieure de sécurité fixée à 1 gramme par jour chez l'adulte. Certains aliments contiennent également de la vitamine C ; l’Agence Française de Sécurité Sanitaire des Aliments (Afssa) recommande, en cas de déficit en G6PD, de ne pas consommer de compléments alimentaires à base de vitamine C (en vente en pharmacie ou en grande surface) et d’être vigilant en cas de consommation importante de produits naturellement riches en vitamine C ainsi qu’en cas de consommation de denrées enrichies en vitamine C (comme certains jus de fruits). Une liste donnant la teneur moyenne en vitamine C de certains aliments ainsi que l'ensemble des recommandations concernant l'alimentation des sujets déficitaires en G6PD sont disponibles sur le site internet de l’Afssa à l’adresse suivante : http://www.afssa.fr/Documents/NUT2006sa0033.pdf
Informations complémentairesInformations complémentairesInformations complémentairesInformations complémentaires
SpécialitésSpécialitésSpécialitésSpécialités
• ACIDE ASCORBIQUE ASPARTATES DE POTASSIUM ET DE MAGNESIUM ALPHARMA, granulés en sachet-dose • ACTI 5, solution buvable en ampoule • ADENA C 500 mg, comprimé enrobé • AFEBRYL, comprimé effervescent (contient également de (contient également de (contient également de (contient également de l'aspirine et du paracétamol; leur utilisation est l'aspirine et du paracétamol; leur utilisation est l'aspirine et du paracétamol; leur utilisation est l'aspirine et du paracétamol; leur utilisation est déconseillée à posologie élevée; se référer à ces déconseillée à posologie élevée; se référer à ces déconseillée à posologie élevée; se référer à ces déconseillée à posologie élevée; se référer à ces substances pour la conduite à tenir)substances pour la conduite à tenir)substances pour la conduite à tenir)substances pour la conduite à tenir)
• ALGISPIR, comprimé effervescent (contient également de (contient également de (contient également de (contient également de l'aspirine dont l'utilisation est déconseillée à posologie l'aspirine dont l'utilisation est déconseillée à posologie l'aspirine dont l'utilisation est déconseillée à posologie l'aspirine dont l'utilisation est déconseillée à posologie élevée; se référer à cette substance pour la conduite à élevée; se référer à cette substance pour la conduite à élevée; se référer à cette substance pour la conduite à élevée; se référer à cette substance pour la conduite à tenir)tenir)tenir)tenir) • ALGOCRATINE A L'ASPIRINE, comprimé effervescent sécable (contient également de l'aspirine dont l'utilisation (contient également de l'aspirine dont l'utilisation (contient également de l'aspirine dont l'utilisation (contient également de l'aspirine dont l'utilisation est déconseillée à posologie élevée; se référer à cette est déconseillée à posologie élevée; se référer à cette est déconseillée à posologie élevée; se référer à cette est déconseillée à posologie élevée; se référer à cette substance pour la conduite à tenir)substance pour la conduite à tenir)substance pour la conduite à tenir)substance pour la conduite à tenir)
Déconseillée Déconseillée Déconseillée Déconseillée
à posologie élevéeà posologie élevéeà posologie élevéeà posologie élevée
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Spécialités commercialisées en France à la date de parution du document 12
• ALVITYL, comprimé enrobé - En cours d'arrêt de commercialisation • ALVITYL, sirop en flacon pressurisé • ANTASPIRINE, comprimé effervescent (contient également (contient également (contient également (contient également de l'aspirine dont l'utilisation est déconseillée à posologie de l'aspirine dont l'utilisation est déconseillée à posologie de l'aspirine dont l'utilisation est déconseillée à posologie de l'aspirine dont l'utilisation est déconseillée à posologie élevée; se référer à cette substance pour la conduite à tenir)élevée; se référer à cette substance pour la conduite à tenir)élevée; se référer à cette substance pour la conduite à tenir)élevée; se référer à cette substance pour la conduite à tenir) • ANTIGRIPPINE A L'ASPIRINE ETAT GRIPPAL, comprimé (contient également de l’aspirine dont l'utilisation est (contient également de l’aspirine dont l'utilisation est (contient également de l’aspirine dont l'utilisation est (contient également de l’aspirine dont l'utilisation est déconseillée à posologie élevée; se référer à cette conduite à déconseillée à posologie élevée; se référer à cette conduite à déconseillée à posologie élevée; se référer à cette conduite à déconseillée à posologie élevée; se référer à cette conduite à tenir)tenir)tenir)tenir) • ANTIGRIPPINE AU PARACETAMOL ETAT GRIPPAL, poudre pour solution buvable en sachet (contient également du (contient également du (contient également du (contient également du paracétamol dont l'utilisation est déconseillée à posologie paracétamol dont l'utilisation est déconseillée à posologie paracétamol dont l'utilisation est déconseillée à posologie paracétamol dont l'utilisation est déconseillée à posologie élevée; se référer à cette substance pour la conduite à tenir)élevée; se référer à cette substance pour la conduite à tenir)élevée; se référer à cette substance pour la conduite à tenir)élevée; se référer à cette substance pour la conduite à tenir) • APHTORAL, comprimé à sucer • ARKOGELULES ARKORODON, gélule • ARKOVITAL C 250 mg, gélule • ASCORBATE DE CALCIUM RICHARD 100 mg ENFANTS, poudre pour solution buvable en sachet-dose • ASCORBATE DE CALCIUM RICHARD ADULTES, granulés • ASCORTONYL, solution buvable en ampoule • ASPIRANGE 150 mg VITAMINE C, poudre pour suspension buvable en sachet à deux compartiments (contient (contient (contient (contient également de l'aspirine dont l'utilisation est déconseillée à également de l'aspirine dont l'utilisation est déconseillée à également de l'aspirine dont l'utilisation est déconseillée à également de l'aspirine dont l'utilisation est déconseillée à posologie élevée; se référer à cette substance pour la posologie élevée; se référer à cette substance pour la posologie élevée; se référer à cette substance pour la posologie élevée; se référer à cette substance pour la conduite à tenir)conduite à tenir)conduite à tenir)conduite à tenir) • ASPIRANGE 300 mg VITAMINE C, poudre pour suspension buvable en sachet à deux compartiments (contient (contient (contient (contient également de l'aspirine dont l'utilisation est déconseillée à également de l'aspirine dont l'utilisation est déconseillée à également de l'aspirine dont l'utilisation est déconseillée à également de l'aspirine dont l'utilisation est déconseillée à posologie élevée; se référer à cette substance pour la posologie élevée; se référer à cette substance pour la posologie élevée; se référer à cette substance pour la posologie élevée; se référer à cette substance pour la conduite à tenir)conduite à tenir)conduite à tenir)conduite à tenir) • ASPIRANGE 500 mg VITAMINE C, poudre pour suspension buvable en sachet à deux compartiments (contient (contient (contient (contient également de la vitamine C dont l'utilisation est déconseillée à également de la vitamine C dont l'utilisation est déconseillée à également de la vitamine C dont l'utilisation est déconseillée à également de la vitamine C dont l'utilisation est déconseillée à posologie élevée; se référer à cette substance pour la posologie élevée; se référer à cette substance pour la posologie élevée; se référer à cette substance pour la posologie élevée; se référer à cette substance pour la conduite à tenir)conduite à tenir)conduite à tenir)conduite à tenir) • ASPIRINE 320 mg VITAMINE C NICHOLAS, comprimé effervescent (contient également de l'aspirine dont (contient également de l'aspirine dont (contient également de l'aspirine dont (contient également de l'aspirine dont l'utilisation est déconseillée à posologie élevée; se référer à l'utilisation est déconseillée à posologie élevée; se référer à l'utilisation est déconseillée à posologie élevée; se référer à l'utilisation est déconseillée à posologie élevée; se référer à cette substance pour la conduite à tenir)cette substance pour la conduite à tenir)cette substance pour la conduite à tenir)cette substance pour la conduite à tenir) • ASPIRINE 500 mg VITAMINE C OBERLIN, comprimé effervescent sécable (contient également de l'aspirine dont (contient également de l'aspirine dont (contient également de l'aspirine dont (contient également de l'aspirine dont l'utilisation est déconseillée à posologie élevée; se référer l'utilisation est déconseillée à posologie élevée; se référer l'utilisation est déconseillée à posologie élevée; se référer l'utilisation est déconseillée à posologie élevée; se référer à cette substance pour la conduite à tenir)à cette substance pour la conduite à tenir)à cette substance pour la conduite à tenir)à cette substance pour la conduite à tenir) • ASPIRINE DU RHONE VITAMINE C, comprimé effervescent (contient également de l'aspirine dont l'utilisation est (contient également de l'aspirine dont l'utilisation est (contient également de l'aspirine dont l'utilisation est (contient également de l'aspirine dont l'utilisation est déconseillée à posologie élevée; se référer à cette déconseillée à posologie élevée; se référer à cette déconseillée à posologie élevée; se référer à cette déconseillée à posologie élevée; se référer à cette substance pour la conduite à tenir)substance pour la conduite à tenir)substance pour la conduite à tenir)substance pour la conduite à tenir) • ASPIRINE UPSA VITAMINEE C TAMPONNEE EFFERVESCENTE, comprimé effervescent sécable (contient (contient (contient (contient également de l'aspirine dont l'utilisation est déconseillée à également de l'aspirine dont l'utilisation est déconseillée à également de l'aspirine dont l'utilisation est déconseillée à également de l'aspirine dont l'utilisation est déconseillée à posologie élevée; se référer à cette substance pour la posologie élevée; se référer à cette substance pour la posologie élevée; se référer à cette substance pour la posologie élevée; se référer à cette substance pour la conduite à tenir)conduite à tenir)conduite à tenir)conduite à tenir) • ASPIRINE VITAMINEE B1 C DEROL, comprimé (contient (contient (contient (contient également de l'aspirine dont l'utilisation est déconseillée à également de l'aspirine dont l'utilisation est déconseillée à également de l'aspirine dont l'utilisation est déconseillée à également de l'aspirine dont l'utilisation est déconseillée à posologie élevée; se référer à cette substance pour la posologie élevée; se référer à cette substance pour la posologie élevée; se référer à cette substance pour la posologie élevée; se référer à cette substance pour la conduite à tenir)conduite à tenir)conduite à tenir)conduite à tenir) • ASPRADOL, comprimé (contient également de l'aspirine (contient également de l'aspirine (contient également de l'aspirine (contient également de l'aspirine dont l'utilisation est déconseillée à posologie élevée; se dont l'utilisation est déconseillée à posologie élevée; se dont l'utilisation est déconseillée à posologie élevée; se dont l'utilisation est déconseillée à posologie élevée; se référer à cette substance pour la conduite à tenir)référer à cette substance pour la conduite à tenir)référer à cette substance pour la conduite à tenir)référer à cette substance pour la conduite à tenir) • ASPRO 500 mg VITAMINE C EFFERVESCENT, comprimé effervescent (contient également de l'aspirine dont (contient également de l'aspirine dont (contient également de l'aspirine dont (contient également de l'aspirine dont l'utilisation est déconseillée à posologie élevée; se référer l'utilisation est déconseillée à posologie élevée; se référer l'utilisation est déconseillée à posologie élevée; se référer l'utilisation est déconseillée à posologie élevée; se référer à cette substance pour la conduite à tenir)à cette substance pour la conduite à tenir)à cette substance pour la conduite à tenir)à cette substance pour la conduite à tenir) • ASPRO 500 mg VITAMINE C, poudre effervescente pour solution buvable en sachet-dose (contient également de (contient également de (contient également de (contient également de
l'aspirine dont l'utilisation est déconseillée à posologie élevée; l'aspirine dont l'utilisation est déconseillée à posologie élevée; l'aspirine dont l'utilisation est déconseillée à posologie élevée; l'aspirine dont l'utilisation est déconseillée à posologie élevée; se référer à cette substance pour la conduite à tenir)se référer à cette substance pour la conduite à tenir)se référer à cette substance pour la conduite à tenir)se référer à cette substance pour la conduite à tenir) • ASPRO ETAT GRIPPAL, poudre effervescente pour solution buvable en sachet-dose (contient également de l'aspirine (contient également de l'aspirine (contient également de l'aspirine (contient également de l'aspirine dont l'utilisation est déconseillée à posologie élevée; se dont l'utilisation est déconseillée à posologie élevée; se dont l'utilisation est déconseillée à posologie élevée; se dont l'utilisation est déconseillée à posologie élevée; se référer à cette substance pour la conduite à tenir)référer à cette substance pour la conduite à tenir)référer à cette substance pour la conduite à tenir)référer à cette substance pour la conduite à tenir) • AZEDAVIT, comprimé enrobé • BENADON, comprimé effervescent • BENADON, comprimé pelliculé • BEROCCA, comprimé effervescent • BEROCCA, comprimé pelliculé • BETASELEN, gélule • BICIRKAN, comprimé pelliculé • BRONCORINOL MAUX DE GORGE, comprimé à sucer • C TONIC 1000 mg EFFERVESCENT, comprimé effervescent • C TONIC 500 mg, comprimé à croquer • Ca C 1000 SANDOZ, comprimé effervescent • CALMODINE, tablette à sucer • CALMOSEDYL ENFANTS, suppositoire (contient également (contient également (contient également (contient également du paracétamol dont l'utilisation est déconseillée à posologie du paracétamol dont l'utilisation est déconseillée à posologie du paracétamol dont l'utilisation est déconseillée à posologie du paracétamol dont l'utilisation est déconseillée à posologie élevée; se référer à cette substance pour la conduite à tenir)élevée; se référer à cette substance pour la conduite à tenir)élevée; se référer à cette substance pour la conduite à tenir)élevée; se référer à cette substance pour la conduite à tenir) • CARENCYL, capsule • CATALGINE 0,5 g VITAMINE C, poudre pour solution buvable (contient également de l'aspirine dont l'utilisation est (contient également de l'aspirine dont l'utilisation est (contient également de l'aspirine dont l'utilisation est (contient également de l'aspirine dont l'utilisation est déconseillée à posologie élevée; se référer à cette substance déconseillée à posologie élevée; se référer à cette substance déconseillée à posologie élevée; se référer à cette substance déconseillée à posologie élevée; se référer à cette substance pour la conduite à tenir)pour la conduite à tenir)pour la conduite à tenir)pour la conduite à tenir) • CEMAFLAVONE, solution buvable en ampoule • CEPEVIT, comprimé • CEQUINYL, comprimé pelliculé (contient également du (contient également du (contient également du (contient également du paracétamol dont l'utilisation est déconseillée à posologie paracétamol dont l'utilisation est déconseillée à posologie paracétamol dont l'utilisation est déconseillée à posologie paracétamol dont l'utilisation est déconseillée à posologie élevée; se référer à cette substance pour la conduite à tenir)élevée; se référer à cette substance pour la conduite à tenir)élevée; se référer à cette substance pour la conduite à tenir)élevée; se référer à cette substance pour la conduite à tenir) • CERNEVIT, lyophilisat et solution pour usage parentéral • CERNEVIT, poudre pour solution injectable ou pour perfusion • CIRKAN, comprimé pelliculé • CODOTUSSYL MAUX DE GORGE SANS SUCRE, pastille édulcorée au maltitol • CYCLO 3 FORT, gélule • CYCLO 3 FORT, solution buvable en ampoules • CYCLO 3, gélule • DETOXALGINE, comprimé effervescent sécable (contient (contient (contient (contient également de l'aspirine dont l'utilisation est déconseillée à également de l'aspirine dont l'utilisation est déconseillée à également de l'aspirine dont l'utilisation est déconseillée à également de l'aspirine dont l'utilisation est déconseillée à posologie élevée; se référer à cette substance pour la posologie élevée; se référer à cette substance pour la posologie élevée; se référer à cette substance pour la posologie élevée; se référer à cette substance pour la conduite à tenir)conduite à tenir)conduite à tenir)conduite à tenir) • DOLIPRANEVITAMINEC 500 mg/150 mg, comprimé effervescent (contient également du paracétamol dont (contient également du paracétamol dont (contient également du paracétamol dont (contient également du paracétamol dont l'utilisation est déconseillée à posologie élevée; se référer l'utilisation est déconseillée à posologie élevée; se référer l'utilisation est déconseillée à posologie élevée; se référer l'utilisation est déconseillée à posologie élevée; se référer à cette substance pour la conduite à tenir)à cette substance pour la conduite à tenir)à cette substance pour la conduite à tenir)à cette substance pour la conduite à tenir) • DRILL RHUME, poudre pour solution buvable en sachet-dose (contient également du paracétamol dont l'utilisation (contient également du paracétamol dont l'utilisation (contient également du paracétamol dont l'utilisation (contient également du paracétamol dont l'utilisation est déconseillée à posologie élevée; se référer à cette est déconseillée à posologie élevée; se référer à cette est déconseillée à posologie élevée; se référer à cette est déconseillée à posologie élevée; se référer à cette substance pour la conduite à tenir)substance pour la conduite à tenir)substance pour la conduite à tenir)substance pour la conduite à tenir) • DYNASCORBINE, comprimé • EFFERALGAN VITAMINE C, comprimé effervescent sécable (contient également du paracétamol dont l'utilisation est (contient également du paracétamol dont l'utilisation est (contient également du paracétamol dont l'utilisation est (contient également du paracétamol dont l'utilisation est déconseillée à posologie élevée; se référer à cette déconseillée à posologie élevée; se référer à cette déconseillée à posologie élevée; se référer à cette déconseillée à posologie élevée; se référer à cette substance pour la conduite à tenir)substance pour la conduite à tenir)substance pour la conduite à tenir)substance pour la conduite à tenir) • EFFERALGANVITAMINEC 500 mg/200 mg , comprimé effervescent (contient également du paracétamol dont (contient également du paracétamol dont (contient également du paracétamol dont (contient également du paracétamol dont l'utilisation est déconseillée à posologie élevée; se référer à l'utilisation est déconseillée à posologie élevée; se référer à l'utilisation est déconseillée à posologie élevée; se référer à l'utilisation est déconseillée à posologie élevée; se référer à cette substance pour la conduite à tenir)cette substance pour la conduite à tenir)cette substance pour la conduite à tenir)cette substance pour la conduite à tenir) • EFFERVITAL, comprimé effervescent • ELANVITE C 1000 mg, comprimé effervescent • ELANVITE C 500 mg, comprimé effervescent
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Spécialités commercialisées en France à la date de parution du document 13
• ELEVIT VITAMINE B9, comprimé pelliculé • ERGIX RHUME, comprimé pelliculé (contient également du (contient également du (contient également du (contient également du paracétamol dont l'utilisation est déconseillée à posologie paracétamol dont l'utilisation est déconseillée à posologie paracétamol dont l'utilisation est déconseillée à posologie paracétamol dont l'utilisation est déconseillée à posologie
élevée; se référer à cette substance pour la conduite à tenir) élevée; se référer à cette substance pour la conduite à tenir) élevée; se référer à cette substance pour la conduite à tenir) élevée; se référer à cette substance pour la conduite à tenir) - En cours d'arrêt de commercialisation • FASTENYL, comprimé à croquer • FASTENYL, comprimé effervescent • FASTENYL, solution buvable en ampoule • FEBRALGINE, comprimé sécable (contient également du (contient également du (contient également du (contient également du paracétamol dont l'utilisation est déconseillée à posologie paracétamol dont l'utilisation est déconseillée à posologie paracétamol dont l'utilisation est déconseillée à posologie paracétamol dont l'utilisation est déconseillée à posologie élevée; se référer à cette substance pour la conduite à tenir)élevée; se référer à cette substance pour la conduite à tenir)élevée; se référer à cette substance pour la conduite à tenir)élevée; se référer à cette substance pour la conduite à tenir) • FERO-GRAD VITAMINE C 500, comprimé enrobé • FERVEX ENFANTS, granulé en sachet (contient également (contient également (contient également (contient également du paracétamol dont l'utilisation est déconseillée à posologie du paracétamol dont l'utilisation est déconseillée à posologie du paracétamol dont l'utilisation est déconseillée à posologie du paracétamol dont l'utilisation est déconseillée à posologie élevée; se référer à cette substance pour la conduite à tenir)élevée; se référer à cette substance pour la conduite à tenir)élevée; se référer à cette substance pour la conduite à tenir)élevée; se référer à cette substance pour la conduite à tenir) • FERVEX SANS SUCRE, granulé pour solution buvable en sachet (contient également du paracétamol dont l'utilisation (contient également du paracétamol dont l'utilisation (contient également du paracétamol dont l'utilisation (contient également du paracétamol dont l'utilisation est déconseillée à posologie élevée; se référer à cette est déconseillée à posologie élevée; se référer à cette est déconseillée à posologie élevée; se référer à cette est déconseillée à posologie élevée; se référer à cette substance pour la conduite à tenir)substance pour la conduite à tenir)substance pour la conduite à tenir)substance pour la conduite à tenir)
• FERVEX, granulés en sachets (contient également du (contient également du (contient également du (contient également du paracétamol dont l'utilisation est déconseillée à posologie paracétamol dont l'utilisation est déconseillée à posologie paracétamol dont l'utilisation est déconseillée à posologie paracétamol dont l'utilisation est déconseillée à posologie élevée; se référer à cette substance pour la conduite à tenir)élevée; se référer à cette substance pour la conduite à tenir)élevée; se référer à cette substance pour la conduite à tenir)élevée; se référer à cette substance pour la conduite à tenir) • FILIBON, comprimé enrobé • GCFORM, comprimé effervescent • GERIMAX, comprimé enrobé • GEVRAL A LA VITAMINE D, comprimé enrobé • GEVRAL, comprimé • GURONSAN, comprimé effervescent • HEXAGRIP VITAMINE C, comprimé (contient également du (contient également du (contient également du (contient également du paracétamol dont l'utilisation est déconseillée à posologie paracétamol dont l'utilisation est déconseillée à posologie paracétamol dont l'utilisation est déconseillée à posologie paracétamol dont l'utilisation est déconseillée à posologie élevée; se référer à cette substance pour la conduite à tenir)élevée; se référer à cette substance pour la conduite à tenir)élevée; se référer à cette substance pour la conduite à tenir)élevée; se référer à cette substance pour la conduite à tenir) • HUMEX MAL DE GORGE SANS SUCRE, comprimé à sucer édulcoré au cyclamate de sodium • HYDROSOL POLYVITAMINE B.O.N, solution buvable en gouttes • HYDROSOL POLYVITAMINE B.O.N., capsule • HYDROSOL POLYVITAMINE B.O.N., solution injectable • HYDROSOL POLYVITAMINE PHARMADEVELOPPEMENT, solution buvable en gouttes • HYDROSOL POLYVITAMINE ROCHE, lyophilisat et solution pour usage parentéral • LAROSCORBINE 0,5 g/5 ml, solution injectable IV en ampoule • LAROSCORBINE 1 g, comprimé effervescent • LAROSCORBINE 1 g/5 ml, solution injectable I.V. en ampoule • LAROSCORBINE 1000 mg, poudre pour solution buvable en sachet • LAROSCORBINE 500 mg SANS SUCRE, comprimé à croquer édulcoré à l'aspartam • LAROSCORBINE 500 mg, comprimé à croquer • LAROSCORBINE ENFANTS 250 mg, comprimé à croquer • LAROSCORBINE SANS SUCRE 1 g, comprimé effervescent • LAROSCORBINE SANS SUCRE 1000 mg, poudre pour solution buvable en sachet • LAROSCORBINE SANS SUCRE 250 mg, comprimé à sucer édulcoré à la saccharine sodique • LEDERNA, comprimé enrobé • MAGNOVIT, comprimé effervescent • MAGNOVIT, comprimé pelliculé • MEHTYLINE 1 g SANS SUCRE, comprimé effervescent édulcoré à l'aspartam et à l'acésulfame potassique • METASPIRINE VITAMINE C, comprimé (contient également (contient également (contient également (contient également de l'aspirine dont l'utilisation est déconseillée à posologie de l'aspirine dont l'utilisation est déconseillée à posologie de l'aspirine dont l'utilisation est déconseillée à posologie de l'aspirine dont l'utilisation est déconseillée à posologie
élevée; se référer à cette substance pour la conduite à tenir)élevée; se référer à cette substance pour la conduite à tenir)élevée; se référer à cette substance pour la conduite à tenir)élevée; se référer à cette substance pour la conduite à tenir) • MIDY CALCIUM VITAMINE C, comprimé effervescent • MIDY VITAMINE C 1000 EFFERVESCENTE SANS SUCRE, poudre pour solution buvable en sachet - En cours d'arrêt de commercialisation • MIDY VITAMINE C 1000 mg, poudre pour solution buvable en sachet-dose - En cours d'arrêt de commercialisation • MIDY VITAMINE C 250 mg, comprimé à croquer • MIDY VITAMINE C 500 mg, comprimé à croquer • MOVIPREP, poudre pour solution buvable en sachet (l’administration de cette spécialité conduit à l’absorption (l’administration de cette spécialité conduit à l’absorption (l’administration de cette spécialité conduit à l’absorption (l’administration de cette spécialité conduit à l’absorption d’une dose d’acide ascorbique équivalente à 10 g, largement d’une dose d’acide ascorbique équivalente à 10 g, largement d’une dose d’acide ascorbique équivalente à 10 g, largement d’une dose d’acide ascorbique équivalente à 10 g, largement supérieure à la limite de sécurité fixée à 1 g par jour chez supérieure à la limite de sécurité fixée à 1 g par jour chez supérieure à la limite de sécurité fixée à 1 g par jour chez supérieure à la limite de sécurité fixée à 1 g par jour chez l’adulte. Cette spécialité est donc contrel’adulte. Cette spécialité est donc contrel’adulte. Cette spécialité est donc contrel’adulte. Cette spécialité est donc contre----indiquée chez le sujet indiquée chez le sujet indiquée chez le sujet indiquée chez le sujet déficitaire en G6PD)déficitaire en G6PD)déficitaire en G6PD)déficitaire en G6PD) • MULTIVITAMINES BAYER ENFANTS, comprimé à croquer • MULTIVITAMINES MERCK, comprimé effervescent • MULTIVITAMINES ROCHE NICHOLAS, comprimé effervescent (contient également de l'a vitamine K1 dont (contient également de l'a vitamine K1 dont (contient également de l'a vitamine K1 dont (contient également de l'a vitamine K1 dont l'utilisation est déconseillée ; se référer à cette substance l'utilisation est déconseillée ; se référer à cette substance l'utilisation est déconseillée ; se référer à cette substance l'utilisation est déconseillée ; se référer à cette substance pour la conduite à tenir)pour la conduite à tenir)pour la conduite à tenir)pour la conduite à tenir) • MULTIVITAMINES UPSA, comprimé à croquer • MULTIVITAMINES UPSA, comprimé effervescent • MULTIVITAMINES WYETH LEDERLE, comprimé • NARBALEK, comprimé enrobé • NICOPRIVE, comprimé enrobé • OPHTADIL, solution buvable en ampoule • OPHTADIL, solution buvable en sachet • PATES BALSAMIQUES BOUCHARA RECORDATI, pâte orale • PERUBORE MAL DE GORGE, comprimé à sucer • PERUBORE RHINITE, poudre pour solution buvable en sachet-dose (contient également du paracétamol dont (contient également du paracétamol dont (contient également du paracétamol dont (contient également du paracétamol dont l'utilisation est déconseillée à posologie élevée; se référer à l'utilisation est déconseillée à posologie élevée; se référer à l'utilisation est déconseillée à posologie élevée; se référer à l'utilisation est déconseillée à posologie élevée; se référer à cette substance pour la conduite à tenir) cette substance pour la conduite à tenir) cette substance pour la conduite à tenir) cette substance pour la conduite à tenir) • PHAKAN, gélule et gélule gastro-résistante • PHAKAN, solution buvable et gélule gastro-résistante - En cours d'arrêt de commercialisation • PHARMATON, capsule molle • PHYSIOTOP, solution buvable en flacon • PLENYL, comprimé effervescent • POLYTONYL ADULTES, poudre pour solution buvable en sachet-dose • POLYTONYL ENFANTS, poudre pour solution buvable en sachet-dose - En cours d'arrêt de commercialisation • POLYVITAMINES ET OLIGOELEMENTS LEDERLE, comprimé • POLYVITAMINES ET OLIGOELEMENTS VITAMINE C 600 LEDERLE, comprimé • PROTOVIT ENFANTS, comprimé à croquer • PROTOVIT, comprimé effervescent • QUININE VITAMINE C GRAND, comprimé enrobé (contient (contient (contient (contient également de la quinine dont l'utilisation est déconseillée ; se également de la quinine dont l'utilisation est déconseillée ; se également de la quinine dont l'utilisation est déconseillée ; se également de la quinine dont l'utilisation est déconseillée ; se référer à cette substance pour la conduite à tenir)référer à cette substance pour la conduite à tenir)référer à cette substance pour la conduite à tenir)référer à cette substance pour la conduite à tenir) • QUOTIVIT O E, comprimé pelliculé • REDOXON 1 g SANS SUCRE, comprimé effervescent édulcoré à l'aspartam et au sorbitol • REDOXON 500 mg SANS SUCRE, comprimé à croquer • RENUTRYL 500, émulsion buvable en boite • REVITALOSE, granulés pour solution buvable en sachet-dose • REVITALOSE, solution buvable • RHINACTYL, poudre pour solution buvable (contient (contient (contient (contient également du paracétamol dont l'utilisation est déconseillée à également du paracétamol dont l'utilisation est déconseillée à également du paracétamol dont l'utilisation est déconseillée à également du paracétamol dont l'utilisation est déconseillée à posologie élevée; se référer à cette substance pour la posologie élevée; se référer à cette substance pour la posologie élevée; se référer à cette substance pour la posologie élevée; se référer à cette substance pour la conduite à tenir)conduite à tenir)conduite à tenir)conduite à tenir)
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Spécialités commercialisées en France à la date de parution du document 14
• RHINOFEBRAL VERVEINE MIEL CITRON, poudre pour solution buvable en sachet-dose (contient également du (contient également du (contient également du (contient également du paracétamol dont l'utilisation est déconseillée à posologie paracétamol dont l'utilisation est déconseillée à posologie paracétamol dont l'utilisation est déconseillée à posologie paracétamol dont l'utilisation est déconseillée à posologie élevée; se référer à cette substance pour la conduite à tenir)élevée; se référer à cette substance pour la conduite à tenir)élevée; se référer à cette substance pour la conduite à tenir)élevée; se référer à cette substance pour la conduite à tenir) • RHINOFEBRAL, gélule (contient également du paracétamol (contient également du paracétamol (contient également du paracétamol (contient également du paracétamol dont l'utilisation est déconseillée à posologie élevée; se dont l'utilisation est déconseillée à posologie élevée; se dont l'utilisation est déconseillée à posologie élevée; se dont l'utilisation est déconseillée à posologie élevée; se référer à cette substance pour la conduite à tenir)référer à cette substance pour la conduite à tenir)référer à cette substance pour la conduite à tenir)référer à cette substance pour la conduite à tenir) • RUTOVINCINE, comprimé enrobé • SARGENOR A LA VITAMINE C, comprimé à croquer • SARGENOR A LA VITAMINE C, comprimé effervescent • SARGENOR A LA VITAMINE C, solution buvable en ampoule • SARVIT A LA GLUCURONAMIDE, comprimé effervescent • SARVIT A LA LYSINE, solution buvable en ampoule de 10 ml • SARVIT A LA LYSINE, solution buvable en ampoules de 5 ml • SEDONALGINE, comprimé (contient également de l'aspirine (contient également de l'aspirine (contient également de l'aspirine (contient également de l'aspirine dont l'utilisation est déconseillée à posologie élevée; se dont l'utilisation est déconseillée à posologie élevée; se dont l'utilisation est déconseillée à posologie élevée; se dont l'utilisation est déconseillée à posologie élevée; se référer à cette substance pour la conduite à tenir)référer à cette substance pour la conduite à tenir)référer à cette substance pour la conduite à tenir)référer à cette substance pour la conduite à tenir) • SOLUCETYL, comprimé effervescent (contient également de (contient également de (contient également de (contient également de l'aspirine dont l'utilisation est déconseillée à posologie élevée; l'aspirine dont l'utilisation est déconseillée à posologie élevée; l'aspirine dont l'utilisation est déconseillée à posologie élevée; l'aspirine dont l'utilisation est déconseillée à posologie élevée; se référer à cette substance pour la conduite à tenir)se référer à cette substance pour la conduite à tenir)se référer à cette substance pour la conduite à tenir)se référer à cette substance pour la conduite à tenir) • SOLURUTINE PAPAVERINE, comprimé enrobé • SOLUTION D'ACIDE ASCORBIQUE 10 POUR CENT RENAUDIN, solution injectable en ampoule • SOLUVIT, lyophilisat pour usage parentéral • SPARTOCINE, solution buvable • STELLAVIT 500 mg SANS SUCRE, comprimé à croquer édulcoré à l'aspartam • STELLAVIT 1 g, comprimé effervescent • STELLAVIT SANS SUCRE 1 g, comprimé effervescent • STREPSILS ORANGE VITAMINE C, pastille • SUPRADYNE, comprimé effervescent (contient également de (contient également de (contient également de (contient également de la vitamine K1 dont l'utilisation est déconseillée ; se référer à la vitamine K1 dont l'utilisation est déconseillée ; se référer à la vitamine K1 dont l'utilisation est déconseillée ; se référer à la vitamine K1 dont l'utilisation est déconseillée ; se référer à cette substance pour la conduite à tenir)cette substance pour la conduite à tenir)cette substance pour la conduite à tenir)cette substance pour la conduite à tenir) • SUPRADYNE, comprimé effervescent • SUPRADYNE, comprimé pelliculé • SURELEN ADULTES, solution buvable • SURELEN ENFANTS, solution buvable • SURVITINE, capsule molle • TAXOFIT, comprimé enrobé • TEKLADIS, comprimé à sucer • TEMPODIA 500 mg, gélule • TIMOFEROL, gélule • TONICALCIUM ADULTES, solution buvable en ampoule • TONICALCIUM ENFANTS, solution buvable en ampoule • TOTAMINE CONCENTRE GLUCIDIQUE, solution pour perfusion • TOTAMINE CONCENTRE, solution pour perfusion • TOTAMINE GLUCIDIQUE, solution pour perfusion • TRISOLVIT, solution buvable en sachet • TROPHYSAN L GLUCIDIQUE 50, solution pour perfusion • UVESTEROL VITAMINE A.D.E.C., solution buvable • VASCOCITROL, solution buvable en ampoule • VEGETAL RICHELET, granulés pour solution buvable en sachet-dose • VEINOBIASE, comprimé effervescent • VEINOSTASE, solution buvable, ampoules • VELITEN, comprimé pelliculé • VELITEN, granulés pour suspension buvable en sachet • VENYL, solution buvable en ampoule • VINCIMAX L P, comprimé enrobé à libération prolongée • VITACEMIL, granulé pour solution buvable
• VITAGRIPPE, gélule (contient également de l'aspirine dont (contient également de l'aspirine dont (contient également de l'aspirine dont (contient également de l'aspirine dont l'utilisation est déconseillée à posologie élevée; se référer à l'utilisation est déconseillée à posologie élevée; se référer à l'utilisation est déconseillée à posologie élevée; se référer à l'utilisation est déconseillée à posologie élevée; se référer à cette substance pour la conduite à tenir)cette substance pour la conduite à tenir)cette substance pour la conduite à tenir)cette substance pour la conduite à tenir) • VITAMINE C 1 g SAUTER, comprimé effervescent • VITAMINE C 10 POUR CENT AGUETTANT, solution injectable pour perfusion • VITAMINE C 1000 mg INAVA, granulé effervescent pour solution buvable en sachet dose • VITAMINE C 1000 mg OBERLIN, comprimé effervescent • VITAMINE C 1000 mg SAUTER, poudre orale en sachets • VITAMINE C 1000 PIERRE FABRE SANTE, poudre orale en sachets • VITAMINE C 500 mg LIPHA, comprimé • VITAMINE C 500 mg OBERLIN, comprimé à croquer • VITAMINE C 500 mg SAUTER, comprimé à croquer • VITAMINE C ARROW 1 g, comprimé effervescent • VITAMINE C BAYER 1 g, comprimé effervescent • VITAMINE C FAURE 2 POUR CENT, collyre en solution • VITAMINE C MERCK 1 g, comprimé effervescent • VITAMINE C OBERLIN 500 mg, poudre pour solution buvable en sachet • VITAMINE C SALVER 500 mg, comprimé • VITAMINE C SAUTER ENFANTS 250 mg, comprimé à croquer • VITAMINE C SAUTER SANS SUCRE 1 g, comprimé effervescent • VITAMINE C SAUTER SANS SUCRE 1000 mg, poudre pour solution buvable en sachet • VITAMINE C SAUTER SANS SUCRE 500 mg, comprimé à croquer • VITAMINE C UPSA 1000 mg, poudre pour solution buvable en sachet-dose • VITAMINE C UPSA 500 mg fruit exotique, comprimé à croquer • VITAMINE C UPSA 500 mg, comprimé à croquer • VITAMINE C UPSA EFFERVESCENTE 1000 mg, comprimé effervescent • VITAMINES C, B2, solution buvable • VITASCORBOL 1 g, comprimé effervescent • VITASCORBOL 1 g, granulé pour solution buvable en sachet • VITASCORBOL SANS SUCRE ENFANTS 200 mg, comprimé à croquer édulcoré au sorbitol et à la saccharine sodique • VITASCORBOL SANS SUCRE TAMPONNE 500 mg, comprimé à croquer édulcoré au sorbitol et à l'aspartam • VITASCORBOL SOLUBLE 1 g, granulé pour solution buvable en sachet-dose • VITASCORBOL TAMPONNE 500 mg, comprimé • VITATHION, granulé effervescent en sachet-dose • VIVAMYNE ADULTES, comprimé à croquer • VIVAMYNE ENFANTS, comprimé à croquer • VIVAMYNE MULTI, comprimé enrobé • VIVAMYNE TONIQUE, comprimé effervescent • VIVAMYNE TONIQUE, comprimé enrobé
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Spécialités commercialisées en France à la date de parution du document 15
Acide nalidixique
Le recours à une alternative thérapeutique est impératif.
Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé
L'acide nalidixique ne doit pas être utilisé en cas de déficit en G6PD. Aussi, vous devez absolument informer votre médecin vous devez absolument informer votre médecin vous devez absolument informer votre médecin vous devez absolument informer votre médecin si vous (ou un membre de votre famille) êtes atteint d'un déficit en Glucose-6-Phosphate Déshydrogénase.
Conduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PD
L’acide nalidixique appartient à la famille des quinolones; il existe d'autres molécules de cette famille pour lesquelles aucun cas d'hémolyse n'a été rapporté chez des sujets déficitaires en G6PD ; cependant, du fait de leur appartenance à cette famille, leur prescription chez ces patients devra prendre en compte ce risque.
Informations complémentairesInformations complémentairesInformations complémentairesInformations complémentaires
• NEGRAM 6 POUR CENT, suspension buvable • NEGRAM FORTE ADULTES, comprimé sécable
SpécialitésSpécialitésSpécialitésSpécialités
Acide pipémidique
L'acide pipémidique appartient à la famille des quinolones. D’autres médicaments de cette famille ont entraîné une hémolyse aiguë chez les sujets porteurs d’un déficit enzymatique en G6PD.
Bien qu’aucun cas d’hémolyse n’ait été rapporté avec cette substance, par principe, sa prescription chez ces personnes doit prendre en compte ce risque, et le recours à une alternative thérapeutique, si elle existe, est recommandé. Si la prescription de ce médicament est nécessaire, la survenue d’une hémolyse éventuelle devra être dépistée.
Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé
Il est important de prévenir votre médecin si vous (ou un membre de votre famille) êtes atteint d'un déficit en Glucose-6-Phosphate Déshydrogénase car un risque d'hémolyse (destruction des globules rouges) existe avec d'autres médicaments de la même famille que l'acide pipémidique.
Conduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PD
L’acide pipémidique appartient à la famille des quinolones. Les alternatives thérapeutiques au sein de cette famille ne sont pas totalement exemptes d'un risque d'hémolyse chez les sujets déficitaires en G6PD.
Informations complémentairesInformations complémentairesInformations complémentairesInformations complémentaires
• ACIDE PIPEMIDIQUE BIOGALENIQUE 400 mg, comprimé pelliculé
• ACIDE PIPEMIDIQUE RPG 400 mg, comprimé enrobé
• PIPRAM FORT 400 mg, comprimé enrobé
SpécialitésSpécialitésSpécialitésSpécialités
ContreContreContreContre----indiquéeindiquéeindiquéeindiquée
Déconseillée (sauf situation particulière) Déconseillée (sauf situation particulière) Déconseillée (sauf situation particulière) Déconseillée (sauf situation particulière) en raison de l’appartenance à une en raison de l’appartenance à une en raison de l’appartenance à une en raison de l’appartenance à une famille pharmacologique à risquefamille pharmacologique à risquefamille pharmacologique à risquefamille pharmacologique à risque
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Spécialités commercialisées en France à la date de parution du document 16
Bénorilate (dérivé de l’aspirine et du paracétamol)
Déconseillée Déconseillée Déconseillée Déconseillée
à posologie élevéeà posologie élevéeà posologie élevéeà posologie élevée
Chez les sujets porteurs d’un déficit en G6PD, des cas d’hémolyse aiguë ont été rapportés avec des doses élevées d'acide acétylsalicylique et de paracétamol, c’est-à-dire supérieures aux posologies maximales quotidiennes recommandées. Il est important de respecter les posologies.
Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé
Le bénorilate doit être utilisé avec prudence en cas de déficit en Glucose-6-Phosphate Déshydrogénase, car des doses élevées d'aspirine et de paracétamol ont pu provoquer des hémolyses (destruction des globules rouges). Il est important de respecter les posologies (lire attentivement la rubrique "posologie" de la notice de votre médicament). En cas de doute, demandez l'avis de votre médecin ou de votre pharmacien.
Conduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PD
Le bénorilate est un dérivé du paracétamol et de l'aspirine ; d'autres médicaments en contiennent, il est donc important d'être très attentif à ne pas dépasser les doses maximales quotidiennes recommandées en cas d'association.
Informations complémentairesInformations complémentairesInformations complémentairesInformations complémentaires
• LONGALGIC 1 g, poudre orale en sachet • SALIPRAN 2g, poudre orale en sachet-dose
SpécialitésSpécialitésSpécialitésSpécialités
Bleu de méthylène (voies buccale ou ophtalmique)
Utilisation possible après analyse Utilisation possible après analyse Utilisation possible après analyse Utilisation possible après analyse
des données disponibles des données disponibles des données disponibles des données disponibles
(littérature et pharmacovigilance)(littérature et pharmacovigilance)(littérature et pharmacovigilance)(littérature et pharmacovigilance)
La prise de ce médicament par voie buccale ou ophtalmique est possible.
Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé
Conduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PD
A ce jour, il n’existe pas de risque hémolytique identifié chez les sujets déficients en G6PD pour le bleu de méthylène administré par voie buccale ou ophtalmique.
Informations complémentairesInformations complémentairesInformations complémentairesInformations complémentaires
• ANTISEPTIQUE CALMANTE pommade ophtalmique • COLLU SEC, comprimé enrobé à sucer • COLLUBLEU 2.42 POUR CENT, collutoire • DULCIBLEU, collyre • PASTILLES MONLEON, pâte à sucer • PHENYLEPHRINE BLEU DE METHYLENE SMITHKLINE
BEECHAM SANTE ET HYGIENE 0.15%/0.02%, collyre en solution
• SCARLENE 0.12 POUR CENT, collyre en récipient unidose • STILLA, collyre • VITABLEU 0.1 POUR CENT, collyre
SpécialitésSpécialitésSpécialitésSpécialités
La prise de ce médicament par voie buccale ou ophtalmique est possible.
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Spécialités commercialisées en France à la date de parution du document 17
Bupivacaïne Utilisation possible après analyse Utilisation possible après analyse Utilisation possible après analyse Utilisation possible après analyse
des données disponibles des données disponibles des données disponibles des données disponibles
(littérature et pharmacovigilance)(littérature et pharmacovigilance)(littérature et pharmacovigilance)(littérature et pharmacovigilance)
La prise de ce médicament est possible.
Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé
Conduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PD
A ce jour, il n’existe pas de risque hémolytique identifié chez les sujets déficients en G6PD pour la bupivacaïne.
Informations complémentairesInformations complémentairesInformations complémentairesInformations complémentaires
• BUPIFORAN 0,25 POUR CENT (12,5 mg/5 ml) ADRENALINE 1/200 000, solution injectable
• BUPIFORAN 0,25 POUR CENT (25 mg/10 ml) ADRENALINE 1/200 000, solution injectable
• BUPIFORAN 0,25 POUR CENT, solution injectable en ampoule
• BUPIFORAN 0,50 POUR CENT, solution injectable en ampoule
• BUPIFORAN ADRENALINE 0,50 POUR CENT (25 mg/5 ml), solution injectable en ampoule
• BUPIFORAN ADRENALINE 0,50 POUR CENT (50 mg/10 ml), solution injectable en ampoule
• BUPIVACAINE AGUETTANT 0,50%, solution injectable en flacon
• BUPIVACAINE ADRENALINE QUALIMED (25 mg/10 ml), solution injectable
• BUPIVACAINE ADRENALINE QUALIMED (50 mg/10 ml), solution injectable en ampoule
• BUPIVACAINE AGUETTANT 0,25% ADRENALINE, solution injectable en flacon
• BUPIVACAINE AGUETTANT 0,25%, solution injectable en flacon
• BUPIVACAINE AGUETTANT 0,50% ADRENALINE, solution injectable en flacon
• BUPIVACAINE B BRAUN 0,25% (2,5 mg/ml), solution injectable
• BUPIVACAINE B BRAUN 0,50% (5 mg/ml), solution injectable
• BUPIVACAINE MERCK 0,25% (50 mg/20 ml), solution
injectable en flacon • BUPIVACAINE MERCK 0,50% (100 mg/20 ml), solution injectable en flacon
• BUPIVACAINE MERCK 20 mg/4 ml, solution injectable pour voie intrarachidienne en ampoule
• BUPIVACAINE POUR RACHIANESTHESIE AGUETTANT 5 mg/ ml, solution injectable (voie intrarachidienne)
• CHLORHYDRATE DE BUPIVACAINE DAKOTA PHARM 100 mg/20 ml, solution injectable (0,5%) en ampoule
• CHLORHYDRATE DE BUPIVACAINE DAKOTA PHARM 12,5 mg/ 5 ml, solution injectable (0,25%) en ampoule
• CHLORHYDRATE DE BUPIVACAINE DAKOTA PHARM 25 mg/ 10 ml, solution injectable (0,25%) en ampoule
• CHLORHYDRATE DE BUPIVACAINE DAKOTA PHARM 25 mg/5 ml, solution injectable (0,5%) en ampoule
• CHLORHYDRATE DE BUPIVACAINE DAKOTA PHARM 50 mg/10 ml, solution injectable (0,5%) en ampoule
• CHLORHYDRATE DE BUPIVACAINE DAKOTA PHARM 50 mg/20 ml, solution injectable (0,25%) en ampoule
• MARCAINE 0,25 % (50mg/20mL) ADRENALINE, solution injectable
• MARCAINE 0,25 % (50mg/20mL), solution injectable • MARCAINE 0,50 % (100mg/20mL) ADRENALINE, solution injectable
• MARCAINE 0,50 % (100mg/20mL), solution injectable • MARCAINE RACHIANESTHESIE, solution injectable (voie intra-rachidienne)
SpécialitésSpécialitésSpécialitésSpécialités
La prise de ce médicament est possible.
101
Spécialités commercialisées en France à la date de parution du document 18
Carbasalate calcique (dérivé de l’aspirine)
Déconseillée Déconseillée Déconseillée Déconseillée
à posologie élevéeà posologie élevéeà posologie élevéeà posologie élevée
Chez les sujets porteurs d’un déficit en G6PD, des cas d’hémolyse aiguë ont été rapportés avec des doses élevées d'acide acétylsalicylique, c’est-à-dire supérieures à la posologie maximale quotidienne recommandée. Il est important de respecter les posologies.
Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé
Conduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PD
Le carbasalate calcique est un dérivé de l'aspirine. D'autres médicaments en contiennent, il est donc important d'être très attentif à ne pas dépasser les doses maximales quotidiennes recommandées en cas d'association.
Informations complémentairesInformations complémentairesInformations complémentairesInformations complémentaires
• BRISPER 78 mg, comprimé effervescent • CEPHALGAN, poudre effervescente pour solution buvable en sachet
• SOLUPSAN 1000 mg, comprimé effervescent • SOLUPSAN 250 mg, poudre effervescente pour solution buvable, en sachet
• SOLUPSAN 330 mg, comprimé effervescent • SOLUPSAN 500 mg, comprimé effervescent • SOLUPSAN NOURRISSONS ET ENFANTS, comprimé effervescent
SpécialitésSpécialitésSpécialitésSpécialités
Le carbasalate calcique doit être utilisé avec prudence en cas de déficit en Glucose-6-Phosphate Déshydrogénase, car des doses élevées d'aspirine ont pu provoquer des hémolyses (destruction des globules rouges). Il est important de respecter les posologies (lire attentivement la rubrique "posologie" de la notice de votre médicament). En cas de doute, demandez l'avis de votre médecin ou de votre pharmacien.
Carbutamide
Déconseillée (sauf situation Déconseillée (sauf situation Déconseillée (sauf situation Déconseillée (sauf situation particulière) en raison de particulière) en raison de particulière) en raison de particulière) en raison de
l’appartenance à une classe l’appartenance à une classe l’appartenance à une classe l’appartenance à une classe pharmacologique à risquepharmacologique à risquepharmacologique à risquepharmacologique à risque
Le carbutamide appartient à la classe des sulfamides hypoglycémiants. D’autres médicaments de cette classe ont entraîné une hémolyse aiguë chez les sujets porteurs d’un déficit enzymatique en G6PD. Bien qu’aucun cas d’hémolyse n’ait été rapporté avec cette substance, par principe, sa prescription chez ces personnes doit prendre en compte ce risque, et le recours à une alternative thérapeutique, si elle existe, est recommandé. Si la prescription de ce médicament est nécessaire, la survenue d’une hémolyse éventuelle devra être dépistée.
Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé
Conduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PD
Le carbutamide appartient à la classe des sulfamides hypoglycémiants. Les alternatives thérapeutiques au sein de cette classe ne sont pas totalement exemptes d'un risque d'hémolyse chez les sujets déficitaires en G6PD.
Informations complémentairesInformations complémentairesInformations complémentairesInformations complémentaires
• GLUCIDORAL 500 mg, comprimé sécable
SpécialitésSpécialitésSpécialitésSpécialités
Il est important de prévenir votre médecin si vous (ou un membre de votre famille) êtes atteint d'un déficit en Glucose-6-Phosphate Déshydrogénase car un risque d'hémolyse (destruction des globules rouges) existe avec d'autres médicaments de la même classe que le carbutamide.
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Spécialités commercialisées en France à la date de parution du document 19
Chloramphénicol (voie ophtalmique)
Utilisation possible après analyse des Utilisation possible après analyse des Utilisation possible après analyse des Utilisation possible après analyse des données disponibles données disponibles données disponibles données disponibles
(littérature et pharmacovigilance)(littérature et pharmacovigilance)(littérature et pharmacovigilance)(littérature et pharmacovigilance)
La prise de ce médicament par voie ophtalmique est possible.
Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé
Conduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PD
A ce jour, il n’existe pas de risque hémolytique identifié chez les sujets déficients en G6PD pour les spécialités contenant du chloramphénicol administrées par voie ophtalmique.
Informations complémentairesInformations complémentairesInformations complémentairesInformations complémentaires
• CEBEDEXACOL, poudre et solution pour collyre en solution • CEBENICOL 0,4 POUR CENT, lyophilisat et solution pour collyre
• CEBENICOL 1 POUR CENT, pommade ophtalmique
SpécialitésSpécialitésSpécialitésSpécialités
La prise de ce médicament par voie ophtalmique est possible.
Chloroquine Déconseillée (sauf situation Déconseillée (sauf situation Déconseillée (sauf situation Déconseillée (sauf situation
particulière) en raison de cas observés particulière) en raison de cas observés particulière) en raison de cas observés particulière) en raison de cas observés d'hémolyse aiguëd'hémolyse aiguëd'hémolyse aiguëd'hémolyse aiguë
Des cas isolés d'hémolyse intravasculaire ont été rapportés chez des patients déficitaires en G6PD recevant de la chloroquine. En conséquence, la chloroquine sera utilisée avec précaution chez ces patients.
Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé
Conduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PD
La chloroquine appartient à la classe des amino-4-quinoléines.
Informations complémentairesInformations complémentairesInformations complémentairesInformations complémentaires
• NIVAQUINE 100 mg, comprimé sécable • NIVAQUINE 25 mg/5 ml, sirop • NIVAQUINE 300 mg, comprimé pelliculé
• NIVAQUINE 50 mg/ml, solution injectable • NOPALU, gélule (contient également du proguanil) • SAVARINE, comprimé pelliculé
SpécialitésSpécialitésSpécialitésSpécialités
Vous devez informer votre médecin si vous (ou un membre de votre famille) êtes atteint d'un déficit en Glucose-6-Phosphate Déshydrogénase car un risque d'hémolyse (destruction des globules rouges) existe avec la chloroquine.
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Spécialités commercialisées en France à la date de parution du document 20
Ciprofloxacine (voies orale et injectable)
Déconseillée (sauf situation Déconseillée (sauf situation Déconseillée (sauf situation Déconseillée (sauf situation particulière) en raison de cas observés particulière) en raison de cas observés particulière) en raison de cas observés particulière) en raison de cas observés
d'hémolyse aiguëd'hémolyse aiguëd'hémolyse aiguëd'hémolyse aiguë
Chez les sujets porteurs d’un déficit enzymatique en G6PD, des cas d’hémolyse aiguë ont été rapportés avec la ciprofloxacine administrée par voie orale ou injectable. Sa prescription doit donc être de principe écartée, et le recours à une alternative thérapeutique, si elle existe, est fortement recommandé. En l’absence d’alternative, la décision doit prendre en compte pour chaque patient, le danger d’hémolyse et le bénéfice potentiel attendu du traitement. Si la prescription de ce médicament est nécessaire, la survenue d’une hémolyse éventuelle devra être dépistée.
Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé
Conduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PD
La ciprofloxacine appartient à la famille des quinolones. Les alternatives thérapeutiques au sein de cette famille ne sont pas totalement exemptes d'un risque d'hémolyse chez les sujets déficitaires en G6PD.
Informations complémentairesInformations complémentairesInformations complémentairesInformations complémentaires
• ANFALOXYL 250 mg, comprimé pelliculé • ANFALOXYL 500 mg, comprimé pelliculé sécable • CIFLOX 200 mg/100 ml, solution injectable pour perfusion
(IV) • CIFLOX 200 mg/100 ml, solution pour perfusion en poche • CIFLOX 250 mg, comprimé pelliculé • CIFLOX 250 mg/5 ml, granulés et solution pour
suspension buvable • CIFLOX 400 mg/200 ml, solution injectable pour perfusion
(IV) • CIFLOX 400 mg/200 ml, solution pour perfusion en poche • CIFLOX 500 mg, comprimé pelliculé sécable • CIFLOX 500 mg/5 ml, granulés et solution pour
suspension buvable • CIFLOX 750 mg, comprimé pelliculé • CIPROBERT 200 mg/100 ml, solution pour perfusion • CIPROBERT 400 mg/200 ml, solution pour perfusion • CIPROFLOXACINE AGUETTANT 200 mg/100 ml, solution
pour perfusion • CIPROFLOXACINE AGUETTANT 400 mg/200 ml, solution
pour perfusion • CIPROFLOXACINE ALMUS 250 mg, comprimé pelliculé • CIPROFLOXACINE ALMUS 500 mg, comprimé pelliculé • CIPROFLOXACINE ALTER 250 mg, comprimé pelliculé • CIPROFLOXACINE ALTER 500 mg, comprimé pelliculé • CIPROFLOXACINE ALTER 750 mg, comprimé pelliculé • CIPROFLOXACINE ARROW 250 mg, comprimé pelliculé • CIPROFLOXACINE ARROW 500 mg, comprimé pelliculé • CIPROFLOXACINE ARROW 750 mg, comprimé pelliculé • CIPROFLOXACINE ARROW GENERIQUES 250 mg,
comprimé pelliculé • CIPROFLOXACINE ARROW GENERIQUES 500 mg,
comprimé pelliculé • CIPROFLOXACINE ARROW GENERIQUES 750 mg,
comprimé pelliculé
• CIPROFLOXACINE BIOGARAN 250 mg, comprimé pelliculé • CIPROFLOXACINE BIOGARAN 500 mg, comprimé pelliculé
sécable • CIPROFLOXACINE BIOGARAN 750 mg, comprimé pelliculé • CIPROFLOXACINE CTRS 250 mg, comprimé pelliculé • CIPROFLOXACINE CTRS 750 mg, comprimé pelliculé • CIPROFLOXACINE DAKOTA PHARM 200 mg/100 ml,
solution pour perfusion • CIPROFLOXACINE DAKOTA PHARM 250 mg, comprimé
pelliculé • CIPROFLOXACINE DAKOTA PHARM 400 mg/200 ml,
solution pour perfusion • CIPROFLOXACINE DAKOTA PHARM 500 mg, comprimé
pelliculé sécable • CIPROFLOXACINE DAKOTA PHARM 750 mg, comprimé
pelliculé • CIPROFLOXACINE EG 250 mg, comprimé pelliculé • CIPROFLOXACINE EG 500 mg, comprimé pelliculé • CIPROFLOXACINE EG 750 mg, comprimé pelliculé • CIPROFLOXACINE G GAM 250 mg, comprimé pelliculé
sécable • CIPROFLOXACINE G GAM 500 mg, comprimé pelliculé
sécable • CIPROFLOXACINE G GAM 750 mg, comprimé pelliculé
sécable • CIPROFLOXACINE IVAX 250 mg, comprimé pelliculé • CIPROFLOXACINE IVAX 500 mg, comprimé pelliculé
sécable • CIPROFLOXACINE IVAX 750 mg, comprimé pelliculé • CIPROFLOXACINE MERCK 200 mg/100 ml, solution pour
perfusion • CIPROFLOXACINE MERCK 250 mg, comprimé pelliculé • CIPROFLOXACINE MERCK 400 mg/200 ml, solution pour
perfusion • CIPROFLOXACINE MERCK 500 mg, comprimé pelliculé
SpécialitésSpécialitésSpécialitésSpécialités
Vous devez informer votre médecin si vous (ou un membre de votre famille) êtes atteint d'un déficit en Glucose-6-Phosphate Déshydrogénase car un risque d'hémolyse (destruction des globules rouges) existe avec la ciprofloxacine administrée par voie orale ou injectable.
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Spécialités commercialisées en France à la date de parution du document 21
sécable • CIPROFLOXACINE MERCK 750 mg, comprimé pelliculé • CIPROFLOXACINE PANPHARMA 200 mg/100 ml, solution
pour perfusion • CIPROFLOXACINE PANPHARMA 400 mg/200 ml, solution
pour perfusion • CIPROFLOXACINE PANPHARMA 500 mg, comprimé
pelliculé • CIPROFLOXACINE QUALIMED 200 mg/100 ml, solution
pour perfusion en poche • CIPROFLOXACINE QUALIMED 250 mg, comprimé pelliculé • CIPROFLOXACINE QUALIMED 500 mg, comprimé pelliculé
sécable • CIPROFLOXACINE QUALIMED 750 mg, comprimé pelliculé • CIPROFLOXACINE RANBAXY 250 mg, comprimé pelliculé • CIPROFLOXACINE RAMBAXY 500 mg, comprimé pelliculé • CIPROFLOXACINE RATIOPHARM 250 mg, comprimé
pelliculé • CIPROFLOXACINE RATIOPHARM 500 mg, comprimé
pelliculé sécable • CIPROFLOXACINE RPG 250 mg, comprimé pelliculé • CIPROFLOXACINE RPG 500 mg, comprimé pelliculé
sécable
• CIPROFLOXACINE RPG 750 mg, comprimé pelliculé • CIPROFLOXACINE SANDOZ 250 mg, comprimé pelliculé • CIPROFLOXACINE SANDOZ 500 mg, comprimé pelliculé
sécable • CIPROFLOXACINE SANDOZ 750 mg, comprimé pelliculé • CIPROFLOXACINE TEVA 250 mg, comprimé pelliculé
sécable • CIPROFLOXACINE TEVA 500 mg, comprimé pelliculé
sécable • CIPROFLOXACINE TEVA 750 mg, comprimé pelliculé • CIPROFLOXACINE WINTHROP 250 mg, comprimé pelliculé • CIPROFLOXACINE WINTHROP 500 mg, comprimé pelliculé
sécable • CIPROFLOXACINE WINTHROP 750 mg, comprimé pelliculé • CIPROFLOXACINE ZYDUS 250 mg, comprimé pelliculé • CIPROFLOXACINE ZYDUS 500 mg, comprimé pelliculé
sécable • CIPROFLOXACINE ZYDUS 750 mg, comprimé pelliculé • UNIFLOX, comprimé pelliculé sécable
Ciprofloxacine (voies ophtalmique et auriculaire)
Utilisation possible après analyse des Utilisation possible après analyse des Utilisation possible après analyse des Utilisation possible après analyse des données disponibles données disponibles données disponibles données disponibles
(littérature et pharmacovigilance)(littérature et pharmacovigilance)(littérature et pharmacovigilance)(littérature et pharmacovigilance)
La prise de ce médicament par voie ophtalmique ou auriculaire est possible.
Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé
Conduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PD
A ce jour, il n’existe pas de risque hémolytique identifié chez les sujets déficients en G6PD pour les spécialités contenant de la ciprofloxacine administrées par voie ophtalmique ou auriculaire.
Informations complémentairesInformations complémentairesInformations complémentairesInformations complémentaires
• CILOXAN 0,3 %, pommade ophtalmique • CILOXAN 0,3 POUR CENT, collyre • CILOXAN 3 mg/ml, solution pour instillation auriculaire
• CIPROFLOXACINE ALCON 0,3 %, collyre • CIPROXINA 20 mg/100 mg, suspension pour instillation auriculaire
SpécialitésSpécialitésSpécialitésSpécialités
La prise de ce médicament par voie ophtalmique ou auriculaire est possible.
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Spécialités commercialisées en France à la date de parution du document 22
Colchicine Utilisation possible après analyse des Utilisation possible après analyse des Utilisation possible après analyse des Utilisation possible après analyse des
données disponibles données disponibles données disponibles données disponibles
(littérature et pharmacovigilance)(littérature et pharmacovigilance)(littérature et pharmacovigilance)(littérature et pharmacovigilance)
La prise de ce médicament est possible.
Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé
Conduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PD
A ce jour, il n’existe pas de risque hémolytique identifié chez les sujets déficients en G6PD pour la colchicine.
Informations complémentairesInformations complémentairesInformations complémentairesInformations complémentaires
• COLCHICINE OPOCALCIUM 1 mg, comprimé • COLCHIMAX, comprimé pelliculé
SpécialitésSpécialitésSpécialitésSpécialités
La prise de ce médicament est possible.
Dapsone ContreContreContreContre----indiquéeindiquéeindiquéeindiquée
Le recours à une alternative thérapeutique est impératif.
Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé
Conduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PD
Sans objet
Informations complémentairesInformations complémentairesInformations complémentairesInformations complémentaires
• DISULONE, comprimé sécable
SpécialitésSpécialitésSpécialitésSpécialités
La dapsone ne doit pas être utilisée en cas de déficit en G6PD. Aussi, vous devez absolument informer votre médecin vous devez absolument informer votre médecin vous devez absolument informer votre médecin vous devez absolument informer votre médecin si vous (ou un membre de votre famille) êtes atteint d'un déficit en Glucose-6-Phosphate Déshydrogénase.
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Spécialités commercialisées en France à la date de parution du document 23
Dihydroquinidine Utilisation possible après analyse des Utilisation possible après analyse des Utilisation possible après analyse des Utilisation possible après analyse des
données disponibles données disponibles données disponibles données disponibles
(littérature et pharmacovigilance) (littérature et pharmacovigilance) (littérature et pharmacovigilance) (littérature et pharmacovigilance)
La prise de ce médicament est possible.
Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé
Conduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PD
A ce jour, il n’existe pas de risque hémolytique identifié chez les sujets déficients en G6PD pour les spécialités contenant de la dihydroquinidine.
Informations complémentairesInformations complémentairesInformations complémentairesInformations complémentaires
• SERECOR 300 mg, gélule à libération prolongée
SpécialitésSpécialitésSpécialitésSpécialités
La prise de ce médicament est possible.
Diéthylamine (Voie locale)
Utilisation possible après analyse des Utilisation possible après analyse des Utilisation possible après analyse des Utilisation possible après analyse des données disponibles données disponibles données disponibles données disponibles
(littérature et pharmacovigilance) (littérature et pharmacovigilance) (littérature et pharmacovigilance) (littérature et pharmacovigilance)
La prise de ce médicament par voie locale est possible.
Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé
Conduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PD
A ce jour, il n’existe pas de risque hémolytique identifié chez les sujets déficients en G6PD pour les spécialités contenant de la diéthylamine administrées par voie locale.
Informations complémentairesInformations complémentairesInformations complémentairesInformations complémentaires
• ALGESAL BAUME, crème • ALGESAL SURACTIVE, crème • ALGINIC, crème • DICLOFENAC SODIQUE CIBA GEIGY 1 POUR CENT, gel • DICLOFENAC SODIQUE ZYMA, gel en flacon pressurisé • REPARIL, gel pour application locale
• TRAUMALGYL, crème • VOLDAL 1 POUR CENT, gel pour application cutanée • VOLTARENACTIGO 1 POUR CENT, gel • VOLTARENE EMULGEL 1%, gel • VOLTARENE EMULGEL 1%, gel en flacon pressurisé
SpécialitésSpécialitésSpécialitésSpécialités
La prise de ce médicament par voie locale est possible.
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Spécialités commercialisées en France à la date de parution du document 24
Dimenhydrinate Utilisation possible après analyse des Utilisation possible après analyse des Utilisation possible après analyse des Utilisation possible après analyse des
données disponibles données disponibles données disponibles données disponibles
(littérature et pharmacovigilance) (littérature et pharmacovigilance) (littérature et pharmacovigilance) (littérature et pharmacovigilance)
La prise de ce médicament est possible.
Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé
Conduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PD
A ce jour, il n’existe pas de risque hémolytique identifié chez les sujets déficients en G6PD pour les spécialités contenant du dimenhydrinate.
Informations complémentairesInformations complémentairesInformations complémentairesInformations complémentaires
• CLORANAUTINE 50 mg, comprimé quadrisécable • DRAMAMINE 50 mg, comprimé pelliculé quadrisécable • MERCALM, comprimé pelliculé sécable
• NAUSICALM ADULTES 50 mg, gélule • NAUSICALM, sirop
SpécialitésSpécialitésSpécialitésSpécialités
La prise de ce médicament est possible.
Dimercaprol Déconseillée (sauf situation Déconseillée (sauf situation Déconseillée (sauf situation Déconseillée (sauf situation
particulière) en raison de cas observés particulière) en raison de cas observés particulière) en raison de cas observés particulière) en raison de cas observés d'hémolyse aiguëd'hémolyse aiguëd'hémolyse aiguëd'hémolyse aiguë
Chez les sujets porteurs d’un déficit enzymatique en G6PD, des cas d’hémolyse aiguë ont été rapportés avec le dimercaprol. Son administration devra se faire sous contrôle médical et la survenue d’une hémolyse éventuelle devra être dépistée.
Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé
Conduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PD
Sans objet
Informations complémentairesInformations complémentairesInformations complémentairesInformations complémentaires
• B.A.L., solution injectable I.M.
SpécialitésSpécialitésSpécialitésSpécialités
Vous devez informer votre médecin si vous (ou un membre de votre famille) êtes atteint d'un déficit en Glucose-6-Phosphate Déshydrogénase car un risque d'hémolyse (destruction des globules rouges) existe avec le dimercaprol.
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Spécialités commercialisées en France à la date de parution du document 25
Doxorubicine Utilisation possible après analyse des Utilisation possible après analyse des Utilisation possible après analyse des Utilisation possible après analyse des
données disponibles données disponibles données disponibles données disponibles
(littérature et pharmacovigilance) (littérature et pharmacovigilance) (littérature et pharmacovigilance) (littérature et pharmacovigilance)
La prise de ce médicament est possible.
Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé
Conduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PD
A ce jour, il n’existe pas de risque hémolytique identifié chez les sujets déficients en G6PD pour les spécialités contenant de la doxorubicine.
Informations complémentairesInformations complémentairesInformations complémentairesInformations complémentaires
• ADRIBLASTINE 10 mg, lyophilisat pour usage parentéral (perfusion) en flacon
• ADRIBLASTINE 10 mg/5 ml, solution injectable pour perfusion en flacon
• ADRIBLASTINE 20 mg, lyophilisat pour usage parentéral (perfusion) en flacon
• ADRIBLASTINE 20 mg/10 ml, solution injectable pour perfusion en flacon
• ADRIBLASTINE 150 mg, lyophilisat (à dissolution rapide) pour usage parentéral en flacon
• ADRIBLASTINE 50 mg, lyophilisat pour usage parentéral (perfusion) en flacon
• ADRIBLASTINE 50 mg/25 ml, solution injectable pour perfusion en flacon
• ADRIBLASTINE 200mg/100ml, solution injectable pour perfusion en flacon
• CAELYX 2 mg/ml solution à diluer pour perfusion • CHLORHYDRATE DE DOXORUBICINE DAKOTA PHARM 10 mg, lyophilisat pour usage parentéral en flacon
• CHLORHYDRATE DE DOXORUBICINE DAKOTA PHARM 50 mg, lyophilisat pour usage parentéral en flacon
• DOXORUBICINE CHLORHYDRATE PIERRE FABRE
MEDICAMENT 10 mg, lyophilisat pour usage parentéral • DOXORUBICINE CHLORHYDRATE PIERRE FABRE MEDICAMENT 150 mg, lyophilisat pour usage parentéral
• DOXORUBICINE CHLORHYDRATE PIERRE FABRE MEDICAMENT 20 mg, lyophilisat pour usage parentéral
• DOXORUBICINE CHLORHYDRATE PIERRE FABRE MEDICAMENT 50 mg, lyophilisat pour usage parentéral
• DOXORUBICINE EBEWE 2 mg/ml, solution pour perfusion • DOXORUBICINE EG 2 mg/ml, solution pour perfusion • DOXORUBICINE G GAM 10 mg/5 ml, solution injectable pour perfusion
• DOXORUBICINE G GAM 2 mg/ml, solution injectable pour perfusion
• DOXORUBICINE TEVA 10 mg/5 ml, solution injectable • DOXORUBICINE TEVA 20 mg/10 ml, solution injectable • DOXORUBICINE TEVA 200 mg/100 ml, solution injectable • DOXORUBICINE TEVA 50 mg/25 ml, solution injectable • MYOCET 50 mg, poudre et pré-mélanges pour solution à diluer pour dispersion liposomale pour perfusion
• SANRUBINE 10 mg, poudre pour solution pour perfusion • SANRUBINE 50 mg, poudre pour solution pour perfusion
SpécialitésSpécialitésSpécialitésSpécialités
La prise de ce médicament est possible.
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Spécialités commercialisées en France à la date de parution du document 26
Fève de Saint-Ignace Utilisation possible après analyse des Utilisation possible après analyse des Utilisation possible après analyse des Utilisation possible après analyse des
données disponibles données disponibles données disponibles données disponibles
(littérature et pharmacovigilance) (littérature et pharmacovigilance) (littérature et pharmacovigilance) (littérature et pharmacovigilance)
• ANXIETUM, comprimé sublingual • BORIPHARM N°3, granulés • DOLIRELAX, comprimé sublingual • DOLISEDAL, comprimé sublingual • DOLITRAVEL, comprimé sublingual • FORMULE DE L'ABBE CHAUPITRE N°7, solution buvable (gouttes)
• HOMEODOSE N°1, solution (gouttes) • L 72, solution buvable en gouttes • LOBELIA COMPLEXE N°74, solution buvable • NEUROCYNESINE, comprimé • PASSIFLORA COMPOSE BOIRON, solution buvable (gouttes)
• PASSIFLORA COMPOSE BOIRON, granulé
• PASSIFLORA COMPOSE BOIRON, comprimé • PASSIFLORA COMPOSE DOLISOS, solution buvable, gouttes
• PASSIFLORA COMPOSE DOLISOS, comprimé • PASSIFLORA COMPOSE DOLISOS, granules • SOLUDOR, solution buvable (gouttes) • TABACUM COMPOSE BOIRON, comprimé • TABACUM COMPOSE BOIRON, granules • TABACUM COMPOSE BOIRON, solution buvable (gouttes) • TABACUM COMPOSE DOLISOS, comprimé • TABACUM COMPOSE DOLISOS, solution buvable (gouttes) • TARANTULA LEHNING COMPLEXE N°71, solution buvable • VINICARD AU CASCARILLA, solution buvable • ZENALIA, comprimé sublingual
SpécialitésSpécialitésSpécialitésSpécialités
Enoxacine
Déconseillée (sauf situation Déconseillée (sauf situation Déconseillée (sauf situation Déconseillée (sauf situation particulière) en raison de particulière) en raison de particulière) en raison de particulière) en raison de
l'appartenance à une famille l'appartenance à une famille l'appartenance à une famille l'appartenance à une famille pharmacologique à risquepharmacologique à risquepharmacologique à risquepharmacologique à risque
L'énoxacine appartient à la famille des quinolones. D’autres médicaments de cette famille ont entraîné une hémolyse aiguë chez les sujets porteurs d’un déficit enzymatique en G6PD. Bien qu’aucun cas d’hémolyse n’ait été rapporté avec cette substance, par principe, sa prescription chez ces personnes doit prendre en compte ce risque, et le recours à une alternative thérapeutique, si elle existe, est recommandé. Si la prescription de ce médicament est nécessaire, la survenue d’une hémolyse éventuelle devra être dépistée.
Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé
Conduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PD
L’énoxacine appartient à la famille des quinolones. Les alternatives thérapeutiques au sein de cette famille ne sont pas totalement exemptes d'un risque d'hémolyse chez les sujets déficitaires en G6PD.
Informations complémentairesInformations complémentairesInformations complémentairesInformations complémentaires
• ENOXACINE PHARMEXOR 200 mg, comprimé enrobé • ENOXOR 200 mg, comprimé pelliculé
SpécialitésSpécialitésSpécialitésSpécialités
Il est important de prévenir votre médecin si vous (ou un membre de votre famille) êtes atteint d'un déficit en Glucose-6-Phosphate Déshydrogénase car un risque d'hémolyse (destruction des globules rouges) existe avec d'autres médicaments de la même famille que l'énoxacine.
La prise de ce médicament est possible.
Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé
Conduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PD
A ce jour, il n’existe pas de risque hémolytique identifié chez les sujets déficients en G6PD pour les spécialités contenant de la fève de Saint Ignace.
Informations complémentairesInformations complémentairesInformations complémentairesInformations complémentaires
La prise de ce médicament est possible.
110
Spécialités commercialisées en France à la date de parution du document 27
Fluméquine
Déconseillée (sauf situation Déconseillée (sauf situation Déconseillée (sauf situation Déconseillée (sauf situation particulière) en raison de particulière) en raison de particulière) en raison de particulière) en raison de
l'appartenance à une famille l'appartenance à une famille l'appartenance à une famille l'appartenance à une famille pharmacologique à risquepharmacologique à risquepharmacologique à risquepharmacologique à risque
La fluméquine appartient à la famille des quinolones. D’autres médicaments de cette famille ont entraîné une hémolyse aiguë chez les sujets porteurs d’un déficit enzymatique en G6PD. Bien qu’aucun cas d’hémolyse n’ait été rapporté avec cette substance, par principe, sa prescription chez ces personnes doit prendre en compte ce risque, et le recours à une alternative thérapeutique, si elle existe, est recommandé. Si la prescription de ce médicament est nécessaire, la survenue d’une hémolyse éventuelle devra être dépistée.
Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé
Conduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PD
La fluméquine appartient à la famille des quinolones. Les alternatives thérapeutiques au sein de cette famille ne sont pas totalement exemptes d'un risque d'hémolyse chez les sujets déficitaires en G6PD.
Informations complémentairesInformations complémentairesInformations complémentairesInformations complémentaires
• APURONE, comprimé
SpécialitésSpécialitésSpécialitésSpécialités
Il est important de prévenir votre médecin si vous (ou un membre de votre famille) êtes atteint d'un déficit en Glucose-6-Phosphate Déshydrogénase car un risque d'hémolyse (destruction des globules rouges) existe avec d'autres médicaments de la même famille que la fluméquine.
Glibenclamide Déconseillée (sauf situation Déconseillée (sauf situation Déconseillée (sauf situation Déconseillée (sauf situation
particulière) en raison de cas observés particulière) en raison de cas observés particulière) en raison de cas observés particulière) en raison de cas observés d'hémolyse aiguëd'hémolyse aiguëd'hémolyse aiguëd'hémolyse aiguë
Chez les sujets porteurs d’un déficit enzymatique en G6PD, des cas d’hémolyse aiguë ont été rapportés avec le glibenclamide. Sa prescription doit donc être de principe écartée, et le recours à une alternative thérapeutique, si elle existe, est fortement recommandé. En l’absence d’alternative, la décision doit prendre en compte pour chaque patient, le danger d’hémolyse et le bénéfice potentiel attendu du traitement. Si la prescription de ce médicament est nécessaire, la survenue d’une hémolyse éventuelle devra être dépistée.
Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé
Conduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PD
Le glibenclamide appartient à la classe des sulfamides hypoglycémiants. Les alternatives thérapeutiques au sein de cette classe ne sont pas totalement exemptes d'un risque d'hémolyse chez les sujets déficitaires en G6PD.
Informations complémentairesInformations complémentairesInformations complémentairesInformations complémentaires
• DAONIL 5 mg, comprimé sécable • DAONIL FAIBLE 1,25 mg, comprimé • EUGLUCAN 5 mg, comprimé sécable • GLIBENCLAMIDE BIOGARAN 2,5 mg, comprimé sécable
• GLIBENCLAMIDE BIOGARAN 5 mg, comprimé sécable • GLIBENCLAMIDE MERCK 2,5 mg, comprimé sécable • GLIBENCLAMIDE MERCK 5 mg, comprimé sécable • GLIBENCLAMIDE RANBAXY 5 mg, comprimé sécable
SpécialitésSpécialitésSpécialitésSpécialités
Vous devez informer votre médecin si vous (ou un membre de votre famille) êtes atteint d'un déficit en Glucose-6-Phosphate Déshydrogénase car un risque d'hémolyse (destruction des globules rouges) existe avec le glibenclamide.
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Spécialités commercialisées en France à la date de parution du document 28
• GLIBENCLAMIDE RANBAXY 2,5 mg, comprimé sécable • GLIBENCLAMIDE SANDOZ 2,5 mg, comprimé sécable • GLIBENCLAMIDE SANDOZ 5 mg, comprimé sécable • GLIBENCLAMIDE TEVA 2,5 mg, comprimé sécable • GLIBENCLAMIDE TEVA 5 mg, comprimé sécable • GLUCOVANCE 500 mg/2,5 mg, comprimé pelliculé • GLUCOVANCE 500 mg/5 mg, comprimé pelliculé • GLURIAD 500 mg/2,5 mg, comprimé pelliculé • GLURIAD 500 mg/5 mg, comprimé pelliculé
• HEMI-DAONIL 2,5 mg, comprimé sécable • METFORMINE GLIBENCLAMIDE MERCK SANTE 500 mg/2,5 mg, comprimé pelliculé
• METFORMINE GLIBENCLAMIDE MERCK SANTE 500 mg/5 mg, comprimé pelliculé
• MIGLUCAN 2,5 mg, comprimé sécable
Glibornuride
Déconseillée (sauf situation Déconseillée (sauf situation Déconseillée (sauf situation Déconseillée (sauf situation particulière) en raison de particulière) en raison de particulière) en raison de particulière) en raison de
l'appartenance à une classe l'appartenance à une classe l'appartenance à une classe l'appartenance à une classe pharmacologique à risquepharmacologique à risquepharmacologique à risquepharmacologique à risque
Le glibornuride appartient à la classe des sulfamides hypoglycémiants. D’autres médicaments de cette classe ont entraîné une hémolyse aiguë chez les sujets porteurs d’un déficit enzymatique en G6PD. Bien qu’aucun cas d’hémolyse n’ait été rapporté avec cette substance, par principe, sa prescription chez ces personnes doit prendre en compte ce risque, et le recours à une alternative thérapeutique, si elle existe, est recommandé. Si la prescription de ce médicament est nécessaire, la survenue d’une hémolyse éventuelle devra être dépistée.
Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé
Conduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PD
Les alternatives thérapeutiques au sein de cette classe ne sont pas totalement exemptes d'un risque d'hémolyse chez les sujets déficitaires en G6PD.
Informations complémentairesInformations complémentairesInformations complémentairesInformations complémentaires
• GLUTRIL 25 mg, comprimé sécable
SpécialitésSpécialitésSpécialitésSpécialités
Il est important de prévenir votre médecin si vous (ou un membre de votre famille) êtes atteint d'un déficit en Glucose-6-Phosphate Déshydrogénase car un risque d'hémolyse (destruction des globules rouges) existe avec d'autres médicaments de la même classe que le glibornuride.
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Spécialités commercialisées en France à la date de parution du document 29
Gliclazide
Déconseillée (sauf situation Déconseillée (sauf situation Déconseillée (sauf situation Déconseillée (sauf situation particulière) en raison de particulière) en raison de particulière) en raison de particulière) en raison de
l'appartenance à une classe l'appartenance à une classe l'appartenance à une classe l'appartenance à une classe pharmacologique à risquepharmacologique à risquepharmacologique à risquepharmacologique à risque
Le gliclazide appartient à la classe des sulfamides hypoglycémiants. D’autres médicaments de cette classe ont entraîné une hémolyse aiguë chez les sujets porteurs d’un déficit enzymatique en G6PD. Bien qu’aucun cas d’hémolyse n’ait été rapporté avec cette substance, par principe, sa prescription chez ces personnes doit prendre en compte ce risque, et le recours à une alternative thérapeutique, si elle existe, est recommandé. Si la prescription de ce médicament est nécessaire, la survenue d’une hémolyse éventuelle devra être dépistée.
Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé
Conduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PD
Les alternatives thérapeutiques au sein de cette classe ne sont pas totalement exemptes d'un risque d'hémolyse chez les sujets déficitaires en G6PD.
Informations complémentairesInformations complémentairesInformations complémentairesInformations complémentaires
• DIAMICRON 30 mg, comprimé à libération modifiée • DIAMICRON 80 mg, comprimé sécable • GLICAVENI 80 mg, comprimé sécable • GLICLAZIDE ALMUS 80 mg, comprimé sécable • GLICLAZIDE ALTER 80 mg, comprimé sécable • GLICLAZIDE ARROW 80 mg, comprimé sécable • GLICLAZIDE BIOGARAN 80 mg, comprimé sécable • GLICLAZIDE DCI PHARMA 80 mg, comprimé sécable • GLICLAZIDE EG 80 mg, comprimé sécable • GLICLAZIDE G GAM 80 mg, comprimé sécable • GLICLAZIDE IVAX 80 mg, comprimé sécable • GLICLAZIDE MERCK 80 mg, comprimé sécable • GLICLAZIDE PHARMANUI 80 mg, comprimé sécable
• GLICLAZIDE PIERRE FABRE 80 mg, comprimé sécable • GLICLAZIDE QUALIMED 80 mg, comprimé sécable • GLICLAZIDE RATIOPHARM 80 mg, comprimé sécable • GLICLAZIDE RPG 80 mg, comprimé sécable • GLICLAZIDE SANDOZ 80 mg, comprimé sécable • GLICLAZIDE SERVIER 30 mg, comprimé à libération modifiée
• GLICLAZIDE TEVA 80 mg, comprimé sécable • GLICLAZIDE TORLAN 80 mg, comprimé sécable • GLICLAZIDE WINTHROP 80 mg, comprimé sécable • GLICLAZIDE ZYDUS 80 mg, comprimé sécable • GLYCONOR 80 mg, comprimé sécable
SpécialitésSpécialitésSpécialitésSpécialités
Il est important de prévenir votre médecin si vous (ou un membre de votre famille) êtes atteint d'un déficit en Glucose-6-Phosphate Déshydrogénase car un risque d'hémolyse (destruction des globules rouges) existe avec d'autres médicaments de la même classe que le gliclazide.
Glimépiride
Déconseillée (sauf situation Déconseillée (sauf situation Déconseillée (sauf situation Déconseillée (sauf situation particulière) en raison de particulière) en raison de particulière) en raison de particulière) en raison de
l’appartenance à une classe l’appartenance à une classe l’appartenance à une classe l’appartenance à une classe pharmacologique à risque pharmacologique à risque pharmacologique à risque pharmacologique à risque
Le glimépiride appartient à la classe des sulfamides hypoglycémiants. D’autres médicaments de cette classe ont entraîné une hémolyse aiguë chez les sujets porteurs d’un déficit enzymatique en G6PD. Bien qu’aucun cas d’hémolyse n’ait été rapporté avec cette substance, par principe, sa prescription chez ces personnes doit prendre en compte ce risque, et le recours à une alternative thérapeutique, si elle existe, est recommandé. Si la prescription de ce médicament est nécessaire, la survenue d’une hémolyse éventuelle devra être dépistée.
Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé
Conduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PD
Il est important de prévenir votre médecin si vous (ou un membre de votre famille) êtes atteint d'un déficit en Glucose-6-Phosphate Déshydrogénase car un risque d'hémolyse (destruction des globules rouges) existe avec d'autres médicaments de la même classe que le glimépiride.
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Spécialités commercialisées en France à la date de parution du document 30
Les alternatives thérapeutiques au sein de cette classe ne sont pas totalement exemptes d'un risque d'hémolyse chez les sujets déficitaires en G6PD.
Informations complémentairesInformations complémentairesInformations complémentairesInformations complémentaires
• AMAREL 1 mg, comprimé • AMAREL 2 mg, comprimé • AMAREL 3 mg, comprimé • AMAREL 4 mg, comprimé • AMAREL 6 mg, comprimé • ANDISSA 1 mg, comprimé • ANDISSA 2 mg, comprimé • ANDISSA 3 mg, comprimé • ANDISSA 4 mg, comprimé • ANDISSA 6 mg, comprimé • AVAGLIM 4 mg/4 mg, comprimé pelliculé • AVAGLIM 8 mg/4 mg, comprimé pelliculé • GLIMEPIRIDE ALMUS 1 mg, comprimé • GLIMEPIRIDE ALMUS 2 mg, comprimé • GLIMEPIRIDE ALMUS 3 mg, comprimé • GLIMEPIRIDE ALMUS 4 mg, comprimé • GLIMEPIRIDE ALTER 1 mg, comprimé • GLIMEPIRIDE ALTER 2 mg, comprimé • GLIMEPIRIDE ALTER 3 mg, comprimé • GLIMEPIRIDE ALTER 4 mg, comprimé • GLIMEPIRIDE ARROW 1 mg, comprimé • GLIMEPIRIDE ARROW 2 mg, comprimé • GLIMEPIRIDE ARROW 3 mg, comprimé • GLIMEPIRIDE ARROW 4 mg, comprimé • GLIMEPIRIDE ARROW 6 mg, comprimé • GLIMEPIRIDE BGR 1 mg, comprimé • GLIMEPIRIDE BGR 2 mg, comprimé • GLIMEPIRIDE BGR 3 mg, comprimé • GLIMEPIRIDE BGR 4 mg, comprimé • GLIMEPIRIDE BGR 6 mg, comprimé • GLIMEPIRIDE CHEMICAL FARMA 1 mg, comprimé • GLIMEPIRIDE CHEMICAL FARMA 2 mg, comprimé • GLIMEPIRIDE CHEMICAL FARMA 3 mg, comprimé • GLIMEPIRIDE CHEMICAL FARMA 4 mg, comprimé • GLIMEPIRIDE EG 1 mg, comprimé • GLIMEPIRIDE EG 2 mg, comprimé • GLIMEPIRIDE EG 3 mg, comprimé • GLIMEPIRIDE EG 4 mg, comprimé • GLIMEPIRIDE G GAM 1 mg, comprimé • GLIMEPIRIDE G GAM 2 mg, comprimé • GLIMEPIRIDE G GAM 3 mg, comprimé • GLIMEPIRIDE G GAM 4 mg, comprimé • GLIMEPIRIDE G GAM 6 mg, comprimé • GLIMEPIRIDE IBD3 PHARMA CONSULTING 6 mg, comprimé • GLIMEPIRIDE MERCK 1 mg, comprimé • GLIMEPIRIDE MERCK 2 mg, comprimé • GLIMEPIRIDE MERCK 3 mg, comprimé • GLIMEPIRIDE MERCK 4 mg, comprimé • GLIMEPIRIDE MERCK 6 mg, comprimé • GLIMEPIRIDE MERCK GENERIQUES 1 mg, comprimé • GLIMEPIRIDE MERCK GENERIQUES 2 mg, comprimé
• GLIMEPIRIDE MERCK GENERIQUES 3 mg, comprimé • GLIMEPIRIDE MERCK GENERIQUES 4 mg, comprimé • GLIMEPIRIDE QUALIHEALTH 1 mg, comprimé • GLIMEPIRIDE QUALIHEALTH 2 mg, comprimé • GLIMEPIRIDE QUALIHEALTH 3 mg, comprimé • GLIMEPIRIDE QUALIHEALTH 4 mg, comprimé • GLIMEPIRIDE QUALIMED 1 mg, comprimé • GLIMEPIRIDE QUALIMED 2 mg, comprimé • GLIMEPIRIDE QUALIMED 3 mg, comprimé • GLIMEPIRIDE QUALIMED 4 mg, comprimé • GLIMEPIRIDE RANBAXY 1 mg, comprimé • GLIMEPIRIDE RANBAXY 2 mg, comprimé • GLIMEPIRIDE RANBAXY 3 mg, comprimé • GLIMEPIRIDE RANBAXY 4 mg, comprimé • GLIMEPIRIDE RATIO 1 mg, comprimé • GLIMEPIRIDE RATIO 2 mg, comprimé • GLIMEPIRIDE RATIO 3 mg, comprimé • GLIMEPIRIDE RATIO 4 mg, comprimé • GLIMEPIRIDE RATIO 6 mg, comprimé • GLIMEPIRIDE RATIOPHARM 1 mg, comprimé • GLIMEPIRIDE RATIOPHARM 2 mg, comprimé • GLIMEPIRIDE RATIOPHARM 3 mg, comprimé • GLIMEPIRIDE RATIOPHARM 4 mg, comprimé • GLIMEPIRIDE RATIOPHARM 6 mg, comprimé • GLIMEPIRIDE SANDOZ 1 mg, comprimé • GLIMEPIRIDE SANDOZ 2 mg, comprimé • GLIMEPIRIDE SANDOZ 3 mg, comprimé • GLIMEPIRIDE SANDOZ 4 mg, comprimé • GLIMEPIRIDE SANWIN 1 mg, comprimé • GLIMEPIRIDE SANWIN 2 mg, comprimé • GLIMEPIRIDE SANWIN 3 mg, comprimé • GLIMEPIRIDE SANWIN 4 mg, comprimé • GLIMEPIRIDE SANWIN 6 mg, comprimé • GLIMEPIRIDE TEVA 1 mg, comprimé • GLIMEPIRIDE TEVA 2 mg, comprimé • GLIMEPIRIDE TEVA 3 mg, comprimé • GLIMEPIRIDE TEVA 4 mg, comprimé • GLIMEPIRIDE TEVA 6 mg, comprimé • GLIMEPIRIDE TEVA CLASSICS 1 mg, comprimé • GLIMEPIRIDE TEVA CLASSICS 4 mg, comprimé • GLIMEPIRIDE TEVA CLASSICS 3 mg, comprimé • GLIMEPIRIDE TEVA CLASSICS 2 mg, comprimé • GLIMEPIRIDE WINTHROP 1 mg, comprimé • GLIMEPIRIDE WINTHROP 2 mg, comprimé • GLIMEPIRIDE WINTHROP 3 mg, comprimé • GLIMEPIRIDE WINTHROP 4 mg, comprimé • GLIMEPIRIDE WINTHROP 6 mg, comprimé • TANDEMACT 30 mg/4 mg, comprimé • TANDEMACT 45 mg/4 mg, comprimé
SpécialitésSpécialitésSpécialitésSpécialités
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Spécialités commercialisées en France à la date de parution du document 31
Glipizide
Déconseillée (sauf situation Déconseillée (sauf situation Déconseillée (sauf situation Déconseillée (sauf situation particulière) en raison de particulière) en raison de particulière) en raison de particulière) en raison de
l’appartenance à une classe l’appartenance à une classe l’appartenance à une classe l’appartenance à une classe pharmacologique à risquepharmacologique à risquepharmacologique à risquepharmacologique à risque
Le glipizide appartient à la classe des sulfamides hypoglycémiants. D’autres médicaments de cette classe ont entraîné une hémolyse aigüe chez les sujets porteurs d’un déficit enzymatique en G6PD. Bien qu’aucun cas d’hémolyse n’ait été rapporté avec cette substance, par principe, sa prescription chez ces personnes doit prendre en compte ce risque, et le recours à une alternative thérapeutique, si elle existe, est recommandé. Si la prescription de ce médicament est nécessaire, la survenue d’une hémolyse éventuelle devra être dépistée.
Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé
Conduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PD
Les alternatives thérapeutiques au sein de cette classe ne sont pas totalement exemptes d'un risque d'hémolyse chez les sujets déficitaires en G6PD.
Informations complémentairesInformations complémentairesInformations complémentairesInformations complémentaires
• GLIBENESE 5 mg, comprimé sécable • GLIPIZIDE MERCK 5 mg, comprimé sécable • MINIDIAB 5 mg, comprimé sécable
• OZIDIA 10 mg, comprimé à libération prolongée • OZIDIA 20 mg, comprimé à libération prolongée • OZIDIA 5 mg, comprimé à libération prolongée
SpécialitésSpécialitésSpécialitésSpécialités
Il est important de prévenir votre médecin si vous (ou un membre de votre famille) êtes atteint d'un déficit en Glucose-6-Phosphate Déshydrogénase car un risque d'hémolyse (destruction des globules rouges) existe avec d'autres médicaments de la même classe que le glipizide.
Hydroxychloroquine
Déconseillée (sauf situation Déconseillée (sauf situation Déconseillée (sauf situation Déconseillée (sauf situation particulière) en raison de particulière) en raison de particulière) en raison de particulière) en raison de
l’appartenance à une classe l’appartenance à une classe l’appartenance à une classe l’appartenance à une classe pharmacologique à risquepharmacologique à risquepharmacologique à risquepharmacologique à risque
L'hydroxychloroquine appartient à la classe des amino-4-quinoléines. D’autres médicaments de cette classe ont entraîné une hémolyse aiguë chez les sujets porteurs d’un déficit enzymatique en G6PD. Bien qu’aucun cas d’hémolyse n’ait été rapporté avec cette substance, par principe, sa prescription chez ces personnes doit prendre en compte ce risque, et le recours à une alternative thérapeutique, si elle existe, est recommandé. Si la prescription de ce médicament est nécessaire, la survenue d’une hémolyse éventuelle devra être dépistée.
Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé
Conduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PD
Informations complémentairesInformations complémentairesInformations complémentairesInformations complémentaires
• PLAQUENIL 200 mg, comprimé enrobé • PLAQUENIL 200 mg, comprimé pelliculé
SpécialitésSpécialitésSpécialitésSpécialités
Il est important de prévenir votre médecin si vous (ou un membre de votre famille) êtes atteint d'un déficit en Glucose-6-Phosphate Déshydrogénase car un risque d'hémolyse (destruction des globules rouges) existe avec d'autres médicaments de la même classe que l'hydroxychloroquine.
Sans objet
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Spécialités commercialisées en France à la date de parution du document 32
Isoniazide (Voies orale et injectable)
Utilisation possible après analyse des Utilisation possible après analyse des Utilisation possible après analyse des Utilisation possible après analyse des données disponibles données disponibles données disponibles données disponibles
(littérature et pharmacovigilance) (littérature et pharmacovigilance) (littérature et pharmacovigilance) (littérature et pharmacovigilance)
La prise de ce médicament est possible.
Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé
Conduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PD
Informations complémentairesInformations complémentairesInformations complémentairesInformations complémentaires
• DEXAMBUTOL-INH comprimé pelliculé • ISONIAZIDE LAVOISIER 5 POUR CENT (250 mg/ 5 ml), solution injectable
• RIFATER comprimé enrobé • RIFINAH 300mg/150mg, comprimé enrobé • RIMACTAZID 150mg/75mg, comprimé pelliculé
• RIMICURE, comprimé pelliculé • RIMIFON 150 mg comprimé • RIMIFON 50 mg comprimé • RIMIFON 500mg/5ml solution injectable • RIMSTAR, comprimé pelliculé
SpécialitésSpécialitésSpécialitésSpécialités
A ce jour, il n’existe pas de risque hémolytique identifié chez les sujets déficients en G6PD pour les spécialités contenant de l'isoniazide.
La prise de ce médicament est possible.
Lévodopa Utilisation possible après analyse des Utilisation possible après analyse des Utilisation possible après analyse des Utilisation possible après analyse des
données disponibles données disponibles données disponibles données disponibles (littérature et pharmacovigilance) (littérature et pharmacovigilance) (littérature et pharmacovigilance) (littérature et pharmacovigilance)
La prise de ce médicament est possible.
Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé
Conduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PD
Informations complémentairesInformations complémentairesInformations complémentairesInformations complémentaires
• CARBIDOPA LEVODOPA TEVA 10 mg/100 mg, comprimé sécable
• CARBIDOPA LEVODOPA TEVA 25 mg/250 mg, comprimé sécable
• CARBIDOPA LEVODOPA TEVA LP 25 mg/100 mg, comprimé à libération prolongée
• CARBIDOPA LEVODOPA TEVA LP 50 mg/200 mg, comprimé à libération prolongée
• DUODOPA, gel intestinal • MODOPAR 100 mg/25 mg, comprimé quadrisécable • MODOPAR 125 (100mg/25mg), gélule • MODOPAR 125 DISPERSIBLE (100mg/25mg), comprimé sécable pour suspension buvable
• MODOPAR 250 (200 mg/50mg), gélule
• MODOPAR 250 (200 mg/50mg), comprimé quadrisécable • MODOPAR 62,5 (50mg/12,5mg), gélule • MODOPAR LP 125 (100mg/25mg), gélule à libération prolongée
• SINEMET 100mg/10mg, comprimé sécable • SINEMET 250mg/25mg, comprimé sécable • SINEMET LP 25mg/100mg, comprimé à libération prolongée
• SINEMET LP 50mg/200mg, comprimé à libération prolongée
• STALEVO 100mg/25mg/200mg, comprimé pelliculé • STALEVO 150mg/37,5mg/200mg, comprimé pelliculé • STALEVO 50mg/12,5mg/200mg, comprimé pelliculé
SpécialitésSpécialitésSpécialitésSpécialités
A ce jour, il n’existe pas de risque hémolytique identifié chez les sujets déficients en G6PD pour les spécialités contenant de la lévodopa.
La prise de ce médicament est possible.
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Spécialités commercialisées en France à la date de parution du document 33
Lévofloxacine (Voies orale et injectable)
Déconseillée (sauf situation Déconseillée (sauf situation Déconseillée (sauf situation Déconseillée (sauf situation particulière) en raison de cas observés particulière) en raison de cas observés particulière) en raison de cas observés particulière) en raison de cas observés
d'hémolyse aiguëd'hémolyse aiguëd'hémolyse aiguëd'hémolyse aiguë
Chez les sujets porteurs d’un déficit enzymatique en G6PD, des cas d’hémolyse aiguë ont été rapportés avec la lévofloxacine administrée par voie orale ou injectable. Sa prescription doit donc être de principe écartée, et le recours à une alternative thérapeutique, si elle existe, est fortement recommandé. En l’absence d’alternative, la décision doit prendre en compte pour chaque patient, le danger d’hémolyse et le bénéfice potentiel attendu du traitement. Si la prescription de ce médicament est nécessaire, la survenue d’une hémolyse éventuelle devra être dépistée.
Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé
Conduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PD
Informations complémentairesInformations complémentairesInformations complémentairesInformations complémentaires
• TAVANIC 5mg/mL, solution pour perfusion • TAVANIC 250mg, comprimé pelliculé sécable
• TAVANIC 500mg, comprimé pelliculé sécable
SpécialitésSpécialitésSpécialitésSpécialités
La Lévofloxacine appartient à la famille des quinolones. Les alternatives thérapeutiques au sein de cette famille ne sont pas totalement exemptes d'un risque d'hémolyse chez les sujets déficitaires en G6PD.
Vous devez informer votre médecin si vous (ou un membre de votre famille) êtes atteint d'un déficit en Glucose-6-Phosphate Déshydrogénase car un risque d'hémolyse (destruction des globules rouges) existe avec la lévofloxacine administrée par voie orale ou injectable.
Loméfloxacine
Déconseillée (sauf situation Déconseillée (sauf situation Déconseillée (sauf situation Déconseillée (sauf situation particulière) en raison de particulière) en raison de particulière) en raison de particulière) en raison de
l'appartenance à une famille l'appartenance à une famille l'appartenance à une famille l'appartenance à une famille pharmacologique à risquepharmacologique à risquepharmacologique à risquepharmacologique à risque
La loméfloxacine appartient à la famille des quinolones. D’autres médicaments de cette famille ont entraîné une hémolyse aiguë chez les sujets porteurs d’un déficit enzymatique en G6PD. Bien qu’aucun cas d’hémolyse n’ait été rapporté avec cette substance, par principe, sa prescription chez ces personnes doit prendre en compte ce risque, et le recours à une alternative thérapeutique, si elle existe, est recommandé. Si la prescription de ce médicament est nécessaire, la survenue d’une hémolyse éventuelle devra être dépistée.
Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé
Conduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PD
Informations complémentairesInformations complémentairesInformations complémentairesInformations complémentaires
• DECALOGIFLOX, comprimé pelliculé sécable • LOGIFLOX 400 mg, comprimé pelliculé sécable
SpécialitésSpécialitésSpécialitésSpécialités
Les alternatives thérapeutiques au sein de cette famille ne sont pas totalement exemptes d'un risque d'hémolyse chez les sujets déficitaires en G6PD.
Il est important de prévenir votre médecin si vous (ou un membre de votre famille) êtes atteint d'un déficit en Glucose-6-Phosphate Déshydrogénase car un risque d'hémolyse (destruction des globules rouges) existe avec d'autres médicaments de la même famille que la loméfloxacine.
117
Spécialités commercialisées en France à la date de parution du document 34
Méfloquine Utilisation possible après analyse des Utilisation possible après analyse des Utilisation possible après analyse des Utilisation possible après analyse des
données disponibles données disponibles données disponibles données disponibles (littérature et pharmacovigilance) (littérature et pharmacovigilance) (littérature et pharmacovigilance) (littérature et pharmacovigilance)
La prise de ce médicament est possible.
Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé
Conduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PD
Informations complémentairesInformations complémentairesInformations complémentairesInformations complémentaires
• LARIAM 250 mg, comprimé sécable • LARIAM 50 mg, comprimé
SpécialitésSpécialitésSpécialitésSpécialités
A ce jour, il n’existe pas de risque hémolytique identifié chez les sujets déficients en G6PD pour les spécialités contenant de la méfloquine.
La prise de ce médicament est possible.
Monoxyde d'azote Utilisation possible après analyse des Utilisation possible après analyse des Utilisation possible après analyse des Utilisation possible après analyse des
données disponibles données disponibles données disponibles données disponibles (littérature et pharmacovigilance) (littérature et pharmacovigilance) (littérature et pharmacovigilance) (littérature et pharmacovigilance)
La prise de ce médicament est possible.
Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé
Conduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PD
Informations complémentairesInformations complémentairesInformations complémentairesInformations complémentaires
• INOMAX 400 ppm mole/mole, gaz pour inhalation • KINOX 225 ppm mole/mole, gaz pour inhalation, en bouteille
• KINOX 450 ppm mole/mole, gaz pour inhalation, en bouteille
SpécialitésSpécialitésSpécialitésSpécialités
A ce jour, il n’existe pas de risque hémolytique identifié chez les sujets déficients en G6PD pour les spécialités contenant du monoxyde d'azote.
La prise de ce médicament est possible.
Morpholine Utilisation possible après analyse des Utilisation possible après analyse des Utilisation possible après analyse des Utilisation possible après analyse des
données disponibles données disponibles données disponibles données disponibles (littérature et pharmacovigilance) (littérature et pharmacovigilance) (littérature et pharmacovigilance) (littérature et pharmacovigilance)
La prise de ce médicament est possible.
Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé
Conduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PD
Informations complémentairesInformations complémentairesInformations complémentairesInformations complémentaires
• BAUMALINE 12 POUR CENT, crème • PYRADOL 12 POUR CENT, crème
SpécialitésSpécialitésSpécialitésSpécialités
A ce jour, il n’existe pas de risque hémolytique identifié chez les sujets déficients en G6PD pour les spécialités contenant de la morpholine.
La prise de ce médicament est possible.
118
Spécialités commercialisées en France à la date de parution du document 35
Moxifloxacine
Déconseillée (sauf situation Déconseillée (sauf situation Déconseillée (sauf situation Déconseillée (sauf situation particulière) en raison de particulière) en raison de particulière) en raison de particulière) en raison de
l'appartenance à une famille l'appartenance à une famille l'appartenance à une famille l'appartenance à une famille pharmacologique à risquepharmacologique à risquepharmacologique à risquepharmacologique à risque
La moxifloxacine appartient à la famille des quinolones. D’autres médicaments de cette famille ont entraîné une hémolyse aiguë chez les sujets porteurs d’un déficit enzymatique en G6PD. Bien qu’aucun cas d’hémolyse n’ait été rapporté avec cette substance, par principe, sa prescription chez ces personnes doit prendre en compte ce risque, et le recours à une alternative thérapeutique, si elle existe, est recommandé. Si la prescription de ce médicament est nécessaire, la survenue d’une hémolyse éventuelle devra être dépistée.
Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé
Conduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PD
Informations complémentairesInformations complémentairesInformations complémentairesInformations complémentaires
• IZILOX 400 mg, comprimé pelliculé • OCTEGRA 400 mg, comprimé pelliculé
SpécialitésSpécialitésSpécialitésSpécialités
Les alternatives thérapeutiques au sein de cette famille ne sont pas totalement exemptes d'un risque d'hémolyse chez les sujets déficitaires en G6PD.
Il est important de prévenir votre médecin si vous (ou un membre de votre famille) êtes atteint d'un déficit en Glucose-6-Phosphate Déshydrogénase car un risque d'hémolyse (destruction des globules rouges) existe avec d'autres médicaments de la même famille que la moxifloxacine.
Nitrofurantoïne ContreContreContreContre----indiquéeindiquéeindiquéeindiquée
Le recours à une alternative thérapeutique est impératif.
Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé
Conduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PD
Informations complémentairesInformations complémentairesInformations complémentairesInformations complémentaires
• FURADANTINE 50mg, gélule • FURADOINE 50mg, comprimé
• MICRODOINE, gélule
SpécialitésSpécialitésSpécialitésSpécialités
Sans objet
Le nitrofurantoïne ne doit pas être utilisé en cas de déficit en G6PD. Aussi, vous devez absolument informer votre médecin vous devez absolument informer votre médecin vous devez absolument informer votre médecin vous devez absolument informer votre médecin si vous (ou un membre de votre famille) êtes atteint d'un déficit en Glucose-6-Phosphate Déshydrogénase.
119
Spécialités commercialisées en France à la date de parution du document 36
Nitroprussiate Utilisation possible après analyse des Utilisation possible après analyse des Utilisation possible après analyse des Utilisation possible après analyse des
données disponibles données disponibles données disponibles données disponibles (littérature et pharmacovigilance) (littérature et pharmacovigilance) (littérature et pharmacovigilance) (littérature et pharmacovigilance)
La prise de ce médicament est possible.
Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé
Conduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PD
Informations complémentairesInformations complémentairesInformations complémentairesInformations complémentaires
• NITRIATE, poudre lyophilisée et solution pour préparation injectable (I.V.)
SpécialitésSpécialitésSpécialitésSpécialités
A ce jour, il n’existe pas de risque hémolytique identifié chez les sujets déficients en G6PD pour les spécialités contenant du nitroprussiate.
La prise de ce médicament est possible.
Noramidopyrine /
Métamizole sodique ContreContreContreContre----indiquéeindiquéeindiquéeindiquée
Le recours à une alternative thérapeutique est impératif.
Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé
Conduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PD
Informations complémentairesInformations complémentairesInformations complémentairesInformations complémentaires
• AVAFORTAN A LA NORAMIDOPYRINE, comprimé enrobé • AVAFORTAN A LA NORAMIDOPYRINE, solution injectable en ampoule
• AVAFORTAN A LA NORAMIDOPYRINE, suppositoire • CEFALINE PYRAZOLE A LA NORAMIDOPYRINE, poudre pour solution buvable
• NOVALGINE 500 mg, comprimé pelliculé • NOVALGINE 1g, suppositoire • NOVALGINE 2,5g/5mL, solution injectable en ampoule • OPTALIDON A LA NORAMIDOPYRINE, comprimé pelliculé • OPTALIDON A LA NORAMIDOPYRINE, suppositoire
• PYRETHANE A LA NORAMIDOPYRINE 25 POUR CENT, solution buvable en gouttes
• SALGYDAL A LA NORAMIDOPYRINE, comprimé • SALGYDAL A LA NORAMIDOPYRINE ADULTES, suppositoire • SALGYDAL A LA NORAMIDOPYRINE ENFANTS, suppositoire • VISCERALGINE FORTE A LA NORAMIDOPYRINE, comprimé • VISCERALGINE FORTE A LA NORAMIDOPYRINE, solution injectable
• VISCERALGINE FORTE A LA NORAMIDOPYRINE, suppositoire
SpécialitésSpécialitésSpécialitésSpécialités
A noter qu'en France et dans d'autres pays européens, les AMM des spécialités contenant de la noramidopyrine ont été supprimées.
La noramidopyrine ne doit pas être utilisée en cas de déficit en G6PD. Aussi, vous devez absolument informer votre vous devez absolument informer votre vous devez absolument informer votre vous devez absolument informer votre médecinmédecinmédecinmédecin si vous (ou un membre de votre famille) êtes atteint d'un déficit en Glucose-6-Phosphate Déshydrogénase.
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Spécialités commercialisées en France à la date de parution du document 37
Norfloxacine (voie orale)
Déconseillée (sauf situation Déconseillée (sauf situation Déconseillée (sauf situation Déconseillée (sauf situation particulière) en raison de cas observés particulière) en raison de cas observés particulière) en raison de cas observés particulière) en raison de cas observés
d'hémolyse aiguëd'hémolyse aiguëd'hémolyse aiguëd'hémolyse aiguë
Chez les sujets porteurs d’un déficit enzymatique en G6PD, des cas d’hémolyse aiguë ont été rapportés avec la norfloxacine administrée par voie orale. Sa prescription doit donc être de principe écartée, et le recours à une alternative thérapeutique, si elle existe, est fortement recommandé. En l’absence d’alternative, la décision doit prendre en compte pour chaque patient, le danger d’hémolyse et le bénéfice potentiel attendu du traitement. Si la prescription de ce médicament est nécessaire, la survenue d’une hémolyse éventuelle devra être dépistée.
Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé
Conduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PD
Informations complémentairesInformations complémentairesInformations complémentairesInformations complémentaires
• NORFLOXACINE ARROW 400 mg, comprimé pelliculé • NORFLOXACINE BIOGARAN 400 mg, comprimé pelliculé • NORFLOXACINE EG 400 mg, comprimé pelliculé • NORFLOXACINE IVAX 400 mg, comprimé pelliculé • NORFLOXACINE MERCK 400 mg, comprimé pelliculé • NORFLOXACINE QUALIMED 400 mg, comprimé pelliculé
• NORFLOXACINE RANBAXY 400 mg, comprimé pelliculé • NORFLOXACINE RATIOPHARM 400 mg, comprimé pelliculé • NORFLOXACINE SANDOZ 400 mg, comprimé pelliculé • NORFLOXACINE TEVA 400 mg, comprimé pelliculé • NORFLOXACINE WINTHROP 400 mg, comprimé pelliculé • NOROXINE 400 mg, comprimé enrobé
SpécialitésSpécialitésSpécialitésSpécialités
La norfloxacine appartient à la famille des quinolones. Les alternatives thérapeutiques au sein de cette famille ne sont pas totalement exemptes d'un risque d'hémolyse chez les sujets déficitaires en G6PD.
Vous devez informer votre médecin si vous (ou un membre de votre famille) êtes atteint d'un déficit en Glucose-6-Phosphate Déshydrogénase car un risque d'hémolyse (destruction des globules rouges) existe avec la norfloxacine administrée par voie orale.
Norfloxacine (voie ophtalmique)
Utilisation possible après analyse des Utilisation possible après analyse des Utilisation possible après analyse des Utilisation possible après analyse des données disponibles données disponibles données disponibles données disponibles
(littérature et pharmacovigilance) (littérature et pharmacovigilance) (littérature et pharmacovigilance) (littérature et pharmacovigilance)
La prise de ce médicament par voie ophtalmique est possible.
Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé
Conduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PD
Informations complémentairesInformations complémentairesInformations complémentairesInformations complémentaires
• CHIBROXINE 0,3 POUR CENT, collyre en solution
SpécialitésSpécialitésSpécialitésSpécialités
La concentration plasmatique en norfloxacine dans le sang après instillation oculaire correspond à moins de 1% des taux retrouvés au pic plasmatique après administration orale du produit à dose thérapeutique.
La prise de ce médicament par voie ophtalmique est possible.
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Spécialités commercialisées en France à la date de parution du document 38
Ofloxacine (voies orale et injectable)
Déconseillée (sauf situation Déconseillée (sauf situation Déconseillée (sauf situation Déconseillée (sauf situation particulière) en raison de particulière) en raison de particulière) en raison de particulière) en raison de
l’appartenance à une famille l’appartenance à une famille l’appartenance à une famille l’appartenance à une famille pharmacologique à risque pharmacologique à risque pharmacologique à risque pharmacologique à risque
L'ofloxacine appartient à la famille des quinolones. D’autres médicaments de cette famille ont entraîné une hémolyse aiguë chez les sujets porteurs d’un déficit enzymatique en G6PD. Bien qu’aucun cas d’hémolyse n’ait été rapporté avec cette substance, par principe, sa prescription chez ces personnes doit prendre en compte ce risque, et le recours à une alternative thérapeutique, si elle existe, est recommandé. Si la prescription de ce médicament est nécessaire, la survenue d’une hémolyse éventuelle devra être dépistée.
Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé
Conduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PD
Informations complémentairesInformations complémentairesInformations complémentairesInformations complémentaires
• MONOFLOCET 200 mg, comprimé pelliculé • OFLOCET 200 mg, comprimé pelliculé sécable • OFLOCET 200 mg/40 ml, solution injectable pour perfusion
• OFLOXACINE AGUETTANT 200 mg/40 ml, solution pour perfusion
• OFLOXACINE ARROW 200 mg, comprimé pelliculé sécable • OFLOXACINE BIOGALENIQUE 200 mg, comprimé pelliculé sécable
• OFLOXACINE BIOGARAN 200 mg, comprimé pelliculé sécable
• OFLOXACINE DAKOTA PHARM 200 mg/40 ml, solution pour perfusion
• OFLOXACINE EG 200 mg, comprimé pelliculé sécable • OFLOXACINE G GAM 200 mg, comprimé pelliculé sécable • OFLOXACINE IVAX 200 mg, comprimé pelliculé sécable • OFLOXACINE MACOPHARMA 200 mg/40 ml, solution pour perfusion
• OFLOXACINE MERCK 200 mg, comprimé pelliculé sécable • OFLOXACINE MERCK 200 mg/40 ml, solution pour perfusion
• OFLOXACINE MERCK GENERIQUES 200 mg/40 ml, solution pour perfusion
• OFLOXACINE MERCK MONODOSE 200 mg, comprimé pelliculé sécable
• OFLOXACINE NOR 200 mg, comprimé pelliculé sécable • OFLOXACINE NORDIC PHARMA 200 mg/40 ml, solution pour perfusion
• OFLOXACINE QUALIMED 200 mg, comprimé pelliculé sécable.
• OFLOXACINE QUALIMED 200 mg/40 ml, solution pour perfusion
• OFLOXACINE RANBAXY 200 mg, comprimé pelliculé sécable
• OFLOXACINE RATIOPHARM 200 mg, comprimé pelliculé sécable
• OFLOXACINE REF 200 mg, comprimé pelliculé sécable • OFLOXACINE RPG 200 mg, comprimé pelliculé sécable - En cours d'arrêt de commercialisation
• OFLOXACINE SANDOZ 200 mg, comprimé pelliculé sécable • OFLOXACINE SET 200 mg, comprimé pelliculé sécable • OFLOXACINE TEVA 200 mg, comprimé pelliculé sécable • OFLOXACINE WINTHROP 200 mg, comprimé pelliculé sécable
SpécialitésSpécialitésSpécialitésSpécialités
L’ofloxacine appartient à la famille des quinolones. Les alternatives thérapeutiques au sein de cette famille ne sont pas totalement exemptes d'un risque d'hémolyse chez les sujets déficitaires en G6PD.
Il est important de prévenir votre médecin si vous (ou un membre de votre famille) êtes atteint d'un déficit en Glucose-6-Phosphate Déshydrogénase car un risque d'hémolyse (destruction des globules rouges) existe avec d'autres médicaments de la même famille que l'ofloxacine.
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Spécialités commercialisées en France à la date de parution du document 39
Ofloxacine (voies ophtalmique et auriculaire)
Utilisation possible après analyse des Utilisation possible après analyse des Utilisation possible après analyse des Utilisation possible après analyse des données disponibles données disponibles données disponibles données disponibles
(littérature et pharmacovigilance) (littérature et pharmacovigilance) (littérature et pharmacovigilance) (littérature et pharmacovigilance)
La prise de ce médicament par voie ophtalmique ou auriculaire est possible.
Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé
Conduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PD
Informations complémentairesInformations complémentairesInformations complémentairesInformations complémentaires
• EXOCINE 0,3 POUR CENT, collyre • EXOCINE 1,2 mg/0,4 ml, collyre en récipient unidose
• OFLOCET 1,5 mg/0,5 ml, solution auriculaire en récipient unidose
SpécialitésSpécialitésSpécialitésSpécialités
L’exposition systémique à l’ofloxacine après 10 jours de traitement oculaire est 1000 fois moins importante que lors de l’administration orale standard. Dans des conditions normales d’utilisation, il n'y a pas de passage systémique en instillation auriculaire.
La prise de ce médicament par voie ophtalmique ou auriculaire est possible.
Paracétamol Déconseillée Déconseillée Déconseillée Déconseillée
à posologie élevéeà posologie élevéeà posologie élevéeà posologie élevée
Chez les sujets porteurs d’un déficit en G6PD, des cas d’hémolyse aiguë ont été rapportés avec des doses élevées de paracétamol, c’est-à-dire supérieures à la posologie maximale quotidienne recommandée. Il est important de respecter les posologies.
Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé
Conduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PD
Informations complémentairesInformations complémentairesInformations complémentairesInformations complémentaires
• ACTIFED JOUR ET NUIT, comprimé • ACTIFED RHUME, comprimé • ACTRON, comprimé effervescent (contient également de (contient également de (contient également de (contient également de l'aspirine dont l'utilisation est déconseillée à posologie l'aspirine dont l'utilisation est déconseillée à posologie l'aspirine dont l'utilisation est déconseillée à posologie l'aspirine dont l'utilisation est déconseillée à posologie élevée; se référer à cette substance pour la conduite à élevée; se référer à cette substance pour la conduite à élevée; se référer à cette substance pour la conduite à élevée; se référer à cette substance pour la conduite à tenir)tenir)tenir)tenir)
• AFEBRYL, comprimé effervescent (contient également de (contient également de (contient également de (contient également de la vitamine C et de l'aspirine ; leur l'utilisation est la vitamine C et de l'aspirine ; leur l'utilisation est la vitamine C et de l'aspirine ; leur l'utilisation est la vitamine C et de l'aspirine ; leur l'utilisation est déconseillée à posologie élevée. Se référer à ces déconseillée à posologie élevée. Se référer à ces déconseillée à posologie élevée. Se référer à ces déconseillée à posologie élevée. Se référer à ces substances pour la conduite à tenir)substances pour la conduite à tenir)substances pour la conduite à tenir)substances pour la conduite à tenir)
• AFERADOL 500 mg, comprimé sécable • AKINDOL FOURNIER 500 mg, comprimé sécable • ALGICALM 400 mg/25 mg, comprimé
SpécialitésSpécialitésSpécialitésSpécialités
Les posologies maximales quotidiennes recommandées sont fixées à 1 g par prise 4 fois par jour pour l’adulte, et 60mg/kg par jour chez l’enfant, à répartir en 4 ou 6 prises, soit environ 15mg/kg toutes les 6 heures ou 10mg/kg toutes les 4 heures. D'autres médicaments peuvent contenir du paracétamol. En cas d'association, il est important d'être très attentif à ne pas dépasser les doses maximales quotidiennes recommandées.
Le paracétamol doit être utilisé avec prudence en cas de déficit en Glucose-6-Phosphate Déshydrogénase, car des doses élevées de paracétamol ont pu provoquer des hémolyses (destruction des globules rouges). Il est important de respecter les posologies (lire attentivement la rubrique "posologie" de la notice de votre médicament). En cas de doute, demandez l'avis de votre médecin ou de votre pharmacien.
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Spécialités commercialisées en France à la date de parution du document 40
• ALGISEDAL, comprimé • ALGOCED 30 mg/400 mg, gélule • ALGODOL 350 mg, comprimé pelliculé • ALGORHINOL, suppositoire • ALGOTROPYL, suppositoire • ANTIGRIPPINE AU PARACETAMOL ETAT GRIPPAL, poudre pour solution buvable en sachet (contient également de la (contient également de la (contient également de la (contient également de la vitamine C dont l'utilisation est déconseillée à posologie vitamine C dont l'utilisation est déconseillée à posologie vitamine C dont l'utilisation est déconseillée à posologie vitamine C dont l'utilisation est déconseillée à posologie élevée. Se référer à cette substance pour la conduite à élevée. Se référer à cette substance pour la conduite à élevée. Se référer à cette substance pour la conduite à élevée. Se référer à cette substance pour la conduite à tenir)tenir)tenir)tenir)
• APIREX 10 POUR CENT, solution buvable • APUMAL 120 mg, suppositoire • APUMAL 300 mg, suppositoire • ARPHA, gélule • BRONCORINOL ETATS GRIPPAUX, poudre pour solution buvable en sachet-dose
• BRONCORINOL RHUME, gélule • CALMOSEDYL ENFANTS, suppositoire (contient également (contient également (contient également (contient également de la vitamine C dont l'utilisation est déconseillée à de la vitamine C dont l'utilisation est déconseillée à de la vitamine C dont l'utilisation est déconseillée à de la vitamine C dont l'utilisation est déconseillée à posologie élevée. Se référer à cette substance pour la posologie élevée. Se référer à cette substance pour la posologie élevée. Se référer à cette substance pour la posologie élevée. Se référer à cette substance pour la conduite à tenir)conduite à tenir)conduite à tenir)conduite à tenir)
• CAMPHOCALYPTOL ADULTES, suppositoire • CAMPHOCALYPTOL NOURRISSONS, suppositoire • CEFALINE HAUTH, poudre orale en sachet (au paracétamol)
• CEQUINYL, comprimé pelliculé (contient également de la (contient également de la (contient également de la (contient également de la vitamine C dont l'utilisation est déconseillée à posologie vitamine C dont l'utilisation est déconseillée à posologie vitamine C dont l'utilisation est déconseillée à posologie vitamine C dont l'utilisation est déconseillée à posologie élevée. Se référer à cette substance pour la conduite à élevée. Se référer à cette substance pour la conduite à élevée. Se référer à cette substance pour la conduite à élevée. Se référer à cette substance pour la conduite à tenir)tenir)tenir)tenir)
• CETAFEINE 500 mg/50 mg, comprimé effervescent sécable
• CETAFEINE 500 mg/50 mg, comprimé pelliculé sécable • CLARADOL NOURRISSONS 60 mg/2 ml, solution buvable • CLARADOL 120 mg, comprimé effervescent • CLARADOL 500 mg CAFEINE, comprimé • CLARADOL 500 mg, comprimé effervescent sécable • CLARADOL 500 mg, comprimé sécable • CLARADOL CAFEINE 500 mg/50 mg, comprimé effervescent
• CLARADOL CODEINE 500 mg/20 mg, comprimé • CODOLIPRANE ADULTES, comprimé sécable • CODOLIPRANE ENFANTS, comprimé sécable • COMPRALGYL 400 mg/20 mg, comprimé sécable • COMPRALSOL 500 mg, comprimé à sucer • COPRALGIR 400 mg/20 mg, comprimé sécable • COQUELUSEDAL PARACETAMOL ADULTES, suppositoire • COQUELUSEDAL PARACETAMOL ENFANTS, suppositoire • COQUELUSEDAL PARACETAMOL NOURRISSONS, suppositoire
• DAFALGAN 500 mg, gélule • DAFALGAN ADULTES 600 mg, suppositoire • DAFALGAN 1 g, comprimé pelliculé • DAFALGAN 1 g, comprimé sécable • DAFALGAN CODEINE, comprimé pelliculé • DEXAP 30 mg/400 mg, gélule • DEXTROPROPOXYPHENE PARACETAMOL ALMUS 30 mg/400 mg, gélule
• DEXTROPROPOXYPHENE PARACETAMOL ALTER 30 mg/400 mg, gélule
• DEXTROPROPOXYPHENE PARACETAMOL ARROW 30 mg/400 mg, gélule
• DEXTROPROPOXYPHENE PARACETAMOL BIOGALENIQUE
30 mg/400 mg, gélule • DEXTROPROPOXYPHENE PARACETAMOL BIOGARAN 30 mg/400 mg, gélule
• DEXTROPROPOXYPHENE PARACETAMOL EG 30 mg/400 mg, gélule
• DEXTROPROPOXYPHENE PARACETAMOL EXPANPHARM 30 mg/400 mg, gélule
• DEXTROPROPOXYPHENE PARACETAMOL G GAM 30 mg/400 mg, gélule
• DEXTROPROPOXYPHENE PARACETAMOL HEXAL 30 mg/400 mg, gélule
• DEXTROPROPOXYPHENE PARACETAMOL ISOMED 30 mg/400 mg, gélule
• DEXTROPROPOXYPHENE PARACETAMOL IVAX 30 mg/400 mg, gélule
• DEXTROPROPOXYPHENE PARACETAMOL MERCK 30 mg/400 mg, gélule
• DEXTROPROPOXYPHENE PARACETAMOL QUALIMED 30 mg/400 mg, gélule
• DEXTROPROPOXYPHENE PARACETAMOL RATIOPHARM 30 mg/400 mg, gélule
• DEXTROPROPOXYPHENE PARACETAMOL RPG 30 mg/400 mg, gélule
• DEXTROPROPOXYPHENE PARACETAMOL SANDOZ 30 mg/400 mg, gélule
• DEXTROPROPOXYPHENE PARACETAMOL SODEPHAR 30 mg/400 mg, gélule
• DEXTROPROPOXYPHENE PARACETAMOL TEVA 30 mg/400 mg, gélule
• DEXTROPROPOXYPHENE PARACETAMOL THERAPLIX 30 mg/400 mg, gélule
• DEXTROPROPOXYPHENE PARACETAMOL TORLAN 30 mg/400 mg, gélule
• DEXTROPROPOXYPHENE PARACETAMOL ZYDUS 30 mg/400 mg, gélule
• DEXTROPROPOXYPHENE/PARACETAMOL/CAFEINE ALMUS 27 mg/400 mg/30 mg, comprimé
• DEXTROPROPOXYPHENE/PARACETAMOL/CAFEINE ALTER 27 mg/400 mg/30 mg, comprimé
• DEXTROPROPOXYPHENE/PARACETAMOL/CAFEINE ARROW 27 mg/400 mg/30 mg, comprimé
• DEXTROPROPOXYPHENE/PARACETAMOL/CAFEINE BIOGARAN 27 mg/400 mg/30 mg, comprimé
• DEXTROPROPOXYPHENE/PARACETAMOL/CAFEINE EG 27 mg/400 mg/30 mg, comprimé
• DEXTROPROPOXYPHENE/PARACETAMOL/CAFEINE G GAM 27 mg/400 mg/30 mg, comprimé
• DEXTROPROPOXYPHENE/PARACETAMOL/CAFEINE MERCK 27 mg/400 mg/30 mg, comprimé
• DEXTROPROPOXYPHENE/PARACETAMOL/CAFEINE MERCK GENERIQUES 27 mg/400 mg/30 mg, comprimé
• DEXTROPROPOXYPHENE/PARACETAMOL/CAFEINE QUALIMED 27 mg/400 mg/30 mg, comprimé
• DEXTROPROPOXYPHENE/PARACETAMOL/CAFEINE RATIOPHARM 27 mg/400 mg/30 mg, comprimé
• DEXTROPROPOXYPHENE/PARACETAMOL/CAFEINE RPG 27 mg/400 mg/30 mg, comprimé
• DEXTROPROPOXYPHENE/PARACETAMOL/CAFEINE SANDOZ 27mg/400 mg/30 mg, comprimé
• DEXTROPROPOXYPHENE/PARACETAMOL/CAFEINE TEVA 27 mg/400 mg/30 mg, comprimé
• DEXTROPROPOXYPHENE/PARACETAMOL/CAFEINE WINTHROP 27 mg/400 mg/30 mg, comprimé
• DEXTROPROPOXYPHENE/PARACETAMOL/CAFEINE ZYDUS
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Spécialités commercialisées en France à la date de parution du document 41
27 mg/400 mg/30 mg, comprimé • DEXTROPROPOXYPHENE-PARACETAMOL B.R.M. 30 mg/400 mg, gélule
• DEXTROREF, gélule • DI DOLKO 30 mg/400 mg, gélule • DIADUPSAN, gélule • DIALGIREX, gélule • DI-ANTALVIC, gélule • DI-ANTALVIC, suppositoire • DIOALGO, gélule • DISPROL ENFANTS 120 mg, comprimé effervescent • DISPROL ENFANTS, suspension buvable en flacon • DOLFLASH 500 mg, comprimé orodispersible • DOLI RHUME, comprimé • DOLIDON 500 mg/50 mg, comprimé pelliculé • DOLIPRANE 100 mg, poudre pour solution buvable en sachet-dose
• DOLIPRANE 100 mg, suppositoire sécable • DOLIPRANE 150 mg, poudre pour solution buvable en sachet-dose
• DOLIPRANE 150 mg, suppositoire • DOLIPRANE 200 mg, poudre pour solution buvable en sachet-dose
• DOLIPRANE 200 mg, suppositoire • DOLIPRANE 2,4 POUR CENT SANS SUCRE, suspension buvable édulcorée au maltitol liquide et au sorbitol
• DOLIPRANE 300 mg, poudre pour solution buvable en sachet-dose
• DOLIPRANE 300 mg, suppositoire • DOLIPRANE 500 mg, comprimé • DOLIPRANE 500 mg, comprimé effervescent • DOLIPRANE 500 mg, comprimé orodispersible • DOLIPRANE 500 mg, gélule • DOLIPRANE 500 mg, poudre pour solution buvable en sachet-dose
• DOLIPRANEVITAMINEC 500 mg/150 mg, comprimé effervescent (contient également de la vitamine C dont (contient également de la vitamine C dont (contient également de la vitamine C dont (contient également de la vitamine C dont l'utilisation est déconseillée à posologie élevée; se référer l'utilisation est déconseillée à posologie élevée; se référer l'utilisation est déconseillée à posologie élevée; se référer l'utilisation est déconseillée à posologie élevée; se référer à cette substance pour la conduite à tenir)à cette substance pour la conduite à tenir)à cette substance pour la conduite à tenir)à cette substance pour la conduite à tenir)
• DOLIPRANE 1000 mg, comprimé • DOLIPRANE 1000 mg, comprimé effervescent sécable • DOLIPRANE 1000 mg, poudre pour solution buvable en sachet-dose
• DOLIPRANE ADULTES 1000 mg, suppositoire • DOLIPRO 100 mg, poudre pour solution buvable en sachet-dose
• DOLIPRO 100 mg, suppositoire sécable • DOLIPRO 150 mg, poudre pour solution buvable en sachet-dose
• DOLIPRO 150 mg, suppositoire • DOLIPRO 200 mg, poudre pour solution buvable en sachet-dose
• DOLIPRO 200 mg, suppositoire • DOLIPRO 300 mg, poudre pour solution buvable en sachet-dose
• DOLIPRO 300 mg, suppositoire • DOLIPRO 500 mg, comprimé • DOLIPRO 500 mg, comprimé effervescent • DOLIPRO 500 mg, gélule • DOLIPRO 500 mg, poudre pour solution buvable en sachet-dose
• DOLIPRO 1000 mg, comprimé
• DOLIPRO 1000 mg, comprimé effervescent sécable • DOLIPRO ADULTES 1000 mg, suppositoire • DOLIRHUMEPRO, comprimé • DOLITABS 500 mg, comprimé orodispersible • DOLKO 60 mg/2 ml, solution buvable en flacon • DOLKO NOURRISSONS 80 mg, suppositoire • DOLKO 100 mg, suppositoire • DOLKO 150 mg, suppositoire • DOLKO ENFANTS 170 mg, suppositoire • DOLKO 500 mg, comprimé sécable • DOLKO 500 mg, poudre pour solution buvable en sachet • DOLKO 1 g, comprimé sécable • DOLOTEC 500 mg, comprimé sécable • DOLPAX 125 mg, microgranules en sachet • DOLPAX 250 mg, microgranules en sachet • DOLPAX 500 mg, microgranules en sachet • DRILL RHUME, poudre pour solution buvable en sachet-dose (contient également de la vitamine C dont (contient également de la vitamine C dont (contient également de la vitamine C dont (contient également de la vitamine C dont l'utilisation est déconseillée à posologie élevée; se référer l'utilisation est déconseillée à posologie élevée; se référer l'utilisation est déconseillée à posologie élevée; se référer l'utilisation est déconseillée à posologie élevée; se référer à cette substance pour la conduite à tenir)à cette substance pour la conduite à tenir)à cette substance pour la conduite à tenir)à cette substance pour la conduite à tenir)
• EFFERALGAN PEDIATRIQUE 3 POUR CENT, solution buvable
• EFFERALGAN 80 mg, poudre effervescente pour solution buvable en sachet
• EFFERALGAN 80 mg, suppositoire • EFFERALGAN 150 mg, poudre effervescente pour solution buvable en sachet
• EFFERALGAN 150 mg, suppositoire • EFFERALGAN 250 mg, poudre effervescente pour solution buvable en sachet
• EFFERALGAN 300 mg, suppositoire • EFFERALGAN 500 mg, comprimé • EFFERALGAN 500 mg, comprimé effervescent sécable • EFFERALGANODIS 500 mg, comprimé orodispersible • EFFERALGANVITAMINEC 500 mg/200 mg , comprimé effervescent (contient également de la vitamine C dont (contient également de la vitamine C dont (contient également de la vitamine C dont (contient également de la vitamine C dont l'utilisation est déconseillée à posologie élevée; se référer l'utilisation est déconseillée à posologie élevée; se référer l'utilisation est déconseillée à posologie élevée; se référer l'utilisation est déconseillée à posologie élevée; se référer à cette substance pour la conduite à tenir)à cette substance pour la conduite à tenir)à cette substance pour la conduite à tenir)à cette substance pour la conduite à tenir)
• EFFERALGAN 1 g, comprimé effervescent • EFFERALGAN VITAMINE C, comprimé effervescent sécable (contient également de la vitamine C dont l'utilisation est (contient également de la vitamine C dont l'utilisation est (contient également de la vitamine C dont l'utilisation est (contient également de la vitamine C dont l'utilisation est déconseillée à posologie élevée; se référer à cette déconseillée à posologie élevée; se référer à cette déconseillée à posologie élevée; se référer à cette déconseillée à posologie élevée; se référer à cette substance pour la conduite à tenir)substance pour la conduite à tenir)substance pour la conduite à tenir)substance pour la conduite à tenir)
• EFFERALGAN CODEINE, comprimé effervescent sécable • EPHEDRAFEINE, comprimé • ERGIX RHUME, comprimé pelliculé (contient également de (contient également de (contient également de (contient également de la vitamine C dont l'utilisation est déconseillée à posologie la vitamine C dont l'utilisation est déconseillée à posologie la vitamine C dont l'utilisation est déconseillée à posologie la vitamine C dont l'utilisation est déconseillée à posologie élevée; se référer à cette substance pour la conduite à élevée; se référer à cette substance pour la conduite à élevée; se référer à cette substance pour la conduite à élevée; se référer à cette substance pour la conduite à tenir) tenir) tenir) tenir) ---- En cours d'arrêt de commercialisation
• EUCALYPTOSPIRINE ADULTES, suppositoire • EUCALYPTOSPIRINE ENFANTS, suppositoire (Paracétamol 200 mg)
• EUCALYPTOSPIRINE NOURRISSONS, suppositoire • EXIDOL 500 mg/50 mg, comprimé • EXIDOL 500 mg/50 mg, comprimé effervescent • EXPANDOL 500 mg, poudre pour solution buvable en sachet-dose
• EXPANDOX 500 mg, comprimé • EXPANDOX 500 mg, comprimé effervescent sécable • FEBRALGINE, comprimé sécable (contient également de la (contient également de la (contient également de la (contient également de la vitamine C dont l'utilisation est déconseillée à posologie vitamine C dont l'utilisation est déconseillée à posologie vitamine C dont l'utilisation est déconseillée à posologie vitamine C dont l'utilisation est déconseillée à posologie élevée; se référer à cette substance pour la conduite à élevée; se référer à cette substance pour la conduite à élevée; se référer à cette substance pour la conduite à élevée; se référer à cette substance pour la conduite à
125
Spécialités commercialisées en France à la date de parution du document 42
tenir)tenir)tenir)tenir) • FEBRECTOL 125 mg, comprimé dispersible • FEBRECTOL 250 mg, comprimé dispersible • FEBRECTOL ADULTES, suppositoire • FEBRECTOL ENFANTS, suppositoire • FEBRECTOL NOURRISSONS, suppositoire • FEBRIPAX 80 mg, suppositoire • FEBRIPAX 170 mg, suppositoire • FERVEX ENFANTS, granulé en sachet (contient également (contient également (contient également (contient également de la vitamine C dont l'utilisation est déconseillée à de la vitamine C dont l'utilisation est déconseillée à de la vitamine C dont l'utilisation est déconseillée à de la vitamine C dont l'utilisation est déconseillée à posologie élevée; se référer à cette substance pour la posologie élevée; se référer à cette substance pour la posologie élevée; se référer à cette substance pour la posologie élevée; se référer à cette substance pour la conduite à tenir)conduite à tenir)conduite à tenir)conduite à tenir)
• FERVEX RHUME, gélule • FERVEX SANS SUCRE, granulé pour solution buvable en sachet (contient également de la vitamine C dont (contient également de la vitamine C dont (contient également de la vitamine C dont (contient également de la vitamine C dont l'utilisation est déconseillée à posologie élevée; se référer l'utilisation est déconseillée à posologie élevée; se référer l'utilisation est déconseillée à posologie élevée; se référer l'utilisation est déconseillée à posologie élevée; se référer à cette substance pour la conduite à tenir)à cette substance pour la conduite à tenir)à cette substance pour la conduite à tenir)à cette substance pour la conduite à tenir)
• FERVEX, granulés en sachets (contient également de la (contient également de la (contient également de la (contient également de la vitamine C dont l'utilisation est déconseillée à posologie vitamine C dont l'utilisation est déconseillée à posologie vitamine C dont l'utilisation est déconseillée à posologie vitamine C dont l'utilisation est déconseillée à posologie élevée; se référer à cette substance pour la conduite à élevée; se référer à cette substance pour la conduite à élevée; se référer à cette substance pour la conduite à élevée; se référer à cette substance pour la conduite à tenir)tenir)tenir)tenir)
• FLUDITEC ETAT GRIPPAL, granulés pour solution buvable en sachet-dose
• GAOSEDAL 500 mg, suppositoire • GAOSEDAL CODEINE, comprimé • GELUMALINE (AU PARACETAMOL), gélule • GELUPRANE 500 mg, gélule • GYNOSPASMINE 300 mg, comprimé • HEXAGRIP VITAMINE C, comprimé (contient également de (contient également de (contient également de (contient également de la vitamine C dont l'utilisation est déconseillée à posologie la vitamine C dont l'utilisation est déconseillée à posologie la vitamine C dont l'utilisation est déconseillée à posologie la vitamine C dont l'utilisation est déconseillée à posologie élevée; se référer à cette substance pour la conduite à élevée; se référer à cette substance pour la conduite à élevée; se référer à cette substance pour la conduite à élevée; se référer à cette substance pour la conduite à tenir)tenir)tenir)tenir)
• HUMEX FOURNIER, gélule • HUMEX RHUME, comprimé et gélule • IXPRIM 37,5 mg/325 mg, comprimé pelliculé • KLIPAL 60 mg/2 ml, solution buvable • KLIPAL CODEINE 300 mg/25 mg, comprimé • KLIPAL 500 mg, comprimé sécable • KLIPAL CODEINE 600 mg/50 mg, comprimé • LAMALINE, gélule • LAMALINE, suppositoire • LIBRADOL 500 mg, comprimé sécable • LIBRADOL CAFEINE 500 mg/50 mg, comprimé effervescent sécable
• LIBRADOL CAFEINE 500 mg/50 mg, comprimé sécable • LINDILANE 400 mg/25 mg, comprimé • LINDILANE 600 mg/38 mg, comprimé • MALGIS 500 mg, comprimé • MALGIS 500 mg, gélule • MALIDONE, comprimé sécable • MENSUOSEDYL, comprimé pelliculé • MIGRALGINE, gélule • MIGRALGINE, solution buvable • MOMINTOM, gélule • NEOCITRAN, poudre pour solution buvable en sachet • NOVACETOL (ASPIRINE PARACETAMOL), comprimé (contient également de l'aspirine dont l'utilisation est (contient également de l'aspirine dont l'utilisation est (contient également de l'aspirine dont l'utilisation est (contient également de l'aspirine dont l'utilisation est déconseillée à posologie élevée; se référer à cette déconseillée à posologie élevée; se référer à cette déconseillée à posologie élevée; se référer à cette déconseillée à posologie élevée; se référer à cette substance pour la conduite à tenir)substance pour la conduite à tenir)substance pour la conduite à tenir)substance pour la conduite à tenir)
• ORALGAN 125 mg/1,25 ml, solution buvable • ORALGAN 325 mg, capsule • PANADOL 125 mg, suppositoire
• PANADOL SANS SUCRE 2,4 POUR CENT, suspension buvable édulcorée au maltitol et au sorbitol
• PANADOL 250 mg, suppositoire • PANADOL 500 mg, comprimé effervescent sécable • PANADOL 500 mg, comprimé pelliculé sécable • PANADOL CAFEINE 500 mg/50 mg, comprimé effervescent sécable
• PANADOL CAFEINE 500 mg/50 mg, comprimé pelliculé sécable
• PANADOL 1000 mg, suppositoire • PANADOL CODEINE EFFERVESCENT, comprimé effervescent
• PARACETAMOL ALMUS 500 mg, comprimé • PARACETAMOL ALMUS 1 g, comprimé • PARACETAMOL ARROW 500 mg, comprimé • PARACETAMOL ARROW 500 mg, comprimé effervescent sécable
• PARACETAMOL ARROW 500 mg, poudre pour solution buvable en sachet-dose
• PARACETAMOL ARROW 1 g, comprimé • PARACETAMOL ARROW 1 g, comprimé effervescent sécable
• PARACETAMOL BIOFIDES 500 mg, comprimé • PARACETAMOL BIOGALENIQUE 500 mg, granulés pour suspension buvable en sachet dose
• PARACETAMOL BIOGARAN 500 mg, comprimé • PARACETAMOL BIOGARAN 500 mg, comprimé effervescent
• PARACETAMOL BIOGARAN 500 mg, gélule • PARACETAMOL BIOGARAN 1 g, comprimé • PARACETAMOL BIOGARAN 1 g, comprimé effervescent sécable
• PARACETAMOL BMS 500 mg, comprimé • PARACETAMOL BMS 500 mg, comprimé effervescent sécable
• PARACETAMOL BMS 500 mg, comprimé pelliculé • PARACETAMOL BMS 1 g, comprimé effervescent • PARACETAMOL BMS 1 g, comprimé pelliculé • PARACETAMOL CAFEINE THERAPLIX 500 mg/50 mg, comprimé effervescent
• PARACETAMOL CAFEINE THERAPLIX 500 mg/50 mg, comprimé pelliculé
• PARACETAMOL CEHEL PHARMA 500 mg, comprimé à croquer
• PARACETAMOL CEHEL PHARMA 1 g, comprimé à croquer • PARACETAMOL CLL PHARMA 500 mg, comprimé à croquer • PARACETAMOL CODEINE ALMUS 500 mg/30 mg, comprimé effervescent sécable
• PARACETAMOL CODEINE ARROW 400 mg/20 mg, comprimé sécable
• PARACETAMOL CODEINE ARROW 500 mg/30 mg, comprimé effervescent sécable
• PARACETAMOL CODEINE BIOGALENIQUE 600 mg/50 mg, comprimé
• PARACETAMOL CODEINE BIOGARAN 500 mg/30 mg, comprimé effervescent sécable
• PARACETAMOL CODEINE BMS 500 mg/30 mg, comprimé effervescent sécable
• PARACETAMOL CODEINE BMS 500 mg/30 mg, comprimé pelliculé
• PARACETAMOL CODEINE BRISTOL-MYERS SQUIBB 12 mg/0,6 mg/ml, suspension buvable
• PARACETAMOL CODEINE BRISTOL-MYERS SQUIBB 25
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Spécialités commercialisées en France à la date de parution du document 43
mg/1,495 mg/ml, suspension buvable • PARACETAMOL CODEINE EG 500 mg/30 mg, comprimé effervescent sécable
• PARACETAMOL CODEINE G GAM 500 mg/30 mg, comprimé effervescent sécable
• PARACETAMOL CODEINE IVAX 500 mg/30 mg, comprimé effervescent sécable
• PARACETAMOL CODEINE MERCK 500 mg/30 mg, comprimé effervescent sécable
• PARACETAMOL CODEINE SANDOZ 500 mg/30 mg, comprimé effervescent sécable
• PARACETAMOL CODEINE TEVA 500 mg/30 mg, comprimé effervescent sécable
• PARACETAMOL CODEINE THERAPLIX, comprimé • PARACETAMOL CODEINE U.P.S.A., comprimé effervescent • PARACETAMOL DAKOTA PHARM 500 mg, comprimé dispersible
• PARACETAMOL E PHARMA 500 mg, comprimé effervescent
• PARACETAMOL EFFERVESCENT UPSA 330 mg, comprimé effervescent
• PARACETAMOL EFFERVESCENT UPSA 660 mg, comprimé effervescent
• PARACETAMOL EG 500 mg, comprimé • PARACETAMOL EG 500 mg, comprimé effervescent • PARACETAMOL EG 500 mg, gélule • PARACETAMOL EG 1 g, comprimé • PARACETAMOL EG 1000 mg, comprimé effervescent sécable
• PARACETAMOL ETHYPHARM 125 mg, microgranules en sachet
• PARACETAMOL ETHYPHARM 250 mg, microgranule en sachet
• PARACETAMOL ETHYPHARM 500 mg, microgranules en sachet
• PARACETAMOL G GAM 500 mg, comprimé • PARACETAMOL G GAM 1 g, comprimé effervescent sécable
• PARACETAMOL GATTEFOSSE 500 mg, comprimé à croquer • PARACETAMOL GRUNENTHAL 1 g, comprimé • PARACETAMOL IVAX 500 mg, comprimé • PARACETAMOL MERCK 500 mg, comprimé • PARACETAMOL MERCK 500 mg, comprimé effervescent • PARACETAMOL MERCK 500 mg, gélule • PARACETAMOL MERCK 1000 mg, comprimé effervescent sécable
• PARACETAMOL MERCK GENERICS FRANCE HOLDING 500 mg, comprimé sécable
• PARACETAMOL MONOT NOURRISSONS 75 mg, granulé pour suspension buvable en sachet
• PARACETAMOL MONOT ENFANTS 150 mg, granulé pour suspension buvable en sachet
• PARACETAMOL PROGRAPHARM 125 mg, comprimé dispersible
• PARACETAMOL PROGRAPHARM 250 mg, comprimé dispersible
• PARACETAMOL QUALIMED 500 mg, comprimé • PARACETAMOL RANBAXY 1 g, comprimé • PARACETAMOL RATIO 500 mg, comprimé sécable • PARACETAMOL RATIOPHARM 500 mg, comprimé effervescent
• PARACETAMOL RATIOPHARM 500 mg, comprimé sécable • PARACETAMOL RATIOPHARM 500 mg, gélule
• PARACETAMOL RATIOPHARM 1000 mg, comprimé • PARACETAMOL RATIOPHARM 1000 mg, comprimé effervescent sécable
• PARACETAMOL RPG 500 mg, comprimé • PARACETAMOL RPG 500 mg, comprimé effervescent • PARACETAMOL RPG 500 mg, gélule • PARACETAMOL SANDOZ 500 mg, comprimé • PARACETAMOL SANDOZ 500 mg, comprimé effervescent • PARACETAMOL SANDOZ 500 mg, comprimé effervescent sécable
• PARACETAMOL SANDOZ 500 mg, gélule • PARACETAMOL SANDOZ CONSEIL 500 mg, comprimé • PARACETAMOL SANDOZ 1 g, comprimé effervescent sécable
• PARACETAMOL SANDOZ 1 g, comprimé sécable • PARACETAMOL SANOFI-SYNTHELABO OTC 50 mg, poudre effervescente en sachet-dose
• PARACETAMOL SANOFI-SYNTHELABO OTC 125 mg, poudre effervescente en sachet-dose
• PARACETAMOL SANOFI-SYNTHELABO OTC 250 mg, poudre effervescente en sachet-dose
• PARACETAMOL SET 500 mg, comprimé • PARACETAMOL SET 500 mg, comprimé effervescent • PARACETAMOL SMITHKLINE BEECHAM ENFANT ET NOURRISSON 2,4 POUR CENT, suspension buvable
• PARACETAMOL TEVA 500 mg, comprimé • PARACETAMOL TEVA 500 mg, comprimé effervescent • PARACETAMOL TEVA 1 g, comprimé • PARACETAMOL TEVA 1 g, comprimé effervescent sécable • PARACETAMOL THERAPLIX 500 mg, comprimé • PARACETAMOL THERAPLIX 500 mg, poudre pour solution buvable en sachet-dose
• PARACETAMOL TORLAN 500 mg, comprimé • PARACETAMOL VEYRON FROMENT 500 mg, gélule • PARACETAMOL WINTHROP 500 mg, comprimé • PARACETAMOL WINTHROP 1 g, comprimé • PARACETAMOL WINTHROP 1 g, comprimé effervescent sécable
• PARACETAMOL ZYDUS 500 mg, comprimé • PARACETAMOL ZYDUS 1 g, comprimé • PARACETAMOL/CINEOLE MONOT 200 mg/70 mg, suppositoire
• PARALYOC 50 mg, lyophilisat oral • PARALYOC 125 mg, lyophilisat oral • PARALYOC 250 mg, lyophilisat oral • PARALYOC 500 mg, lyophilisat oral • PECTO-BRONCOL NOURRISSONS, suppositoire • PERFALGAN 10 mg/ml, solution pour perfusion • PERFALGAN NOURRISSONS ET ENFANTS 10 mg/ml, solution pour perfusion
• PERUBORE RHINITE, poudre pour solution buvable en sachet-dose (contient également de la vitamine C dont (contient également de la vitamine C dont (contient également de la vitamine C dont (contient également de la vitamine C dont l'utilisation est déconseillée à posologie élevée; se référer l'utilisation est déconseillée à posologie élevée; se référer l'utilisation est déconseillée à posologie élevée; se référer l'utilisation est déconseillée à posologie élevée; se référer à cette substance pour la conduite à tenir)à cette substance pour la conduite à tenir)à cette substance pour la conduite à tenir)à cette substance pour la conduite à tenir)
• PRONTALGINE, comprimé • PRONTALGINE, comprimé effervescent • PROPOFAN, comprimé • PYRAX 100 mg, suppositoire • PYRAX 250 mg, suppositoire • PYRAX 600 mg, suppositoire • RHINACTYL, poudre pour solution buvable (contient (contient (contient (contient également de la vitamine C dont l'utilisation est également de la vitamine C dont l'utilisation est également de la vitamine C dont l'utilisation est également de la vitamine C dont l'utilisation est
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Spécialités commercialisées en France à la date de parution du document 44
déconseillée à posologie élevée; se référer à cette déconseillée à posologie élevée; se référer à cette déconseillée à posologie élevée; se référer à cette déconseillée à posologie élevée; se référer à cette substance pour la conduite à tenir)substance pour la conduite à tenir)substance pour la conduite à tenir)substance pour la conduite à tenir)
• RHINISIL, comprimé • RHINOFEBRAL VERVEINE MIEL CITRON, poudre pour solution buvable en sachet-dose (contient également de la (contient également de la (contient également de la (contient également de la vitamine C dont l'utilisation est déconseillée à posologie vitamine C dont l'utilisation est déconseillée à posologie vitamine C dont l'utilisation est déconseillée à posologie vitamine C dont l'utilisation est déconseillée à posologie élevée; se référer à cette substance pour la conduite à élevée; se référer à cette substance pour la conduite à élevée; se référer à cette substance pour la conduite à élevée; se référer à cette substance pour la conduite à tenir)tenir)tenir)tenir)
• RHINOFEBRAL, gélule (contient également de la vitamine (contient également de la vitamine (contient également de la vitamine (contient également de la vitamine C dont l'utilisation est déconseillée à posologie élevée; se C dont l'utilisation est déconseillée à posologie élevée; se C dont l'utilisation est déconseillée à posologie élevée; se C dont l'utilisation est déconseillée à posologie élevée; se référer à cette substance pour la conduite à tenir)référer à cette substance pour la conduite à tenir)référer à cette substance pour la conduite à tenir)référer à cette substance pour la conduite à tenir)
• RHUMAGRIP, comprimé • RINUREL, comprimé sécable • RINUTAN, comprimé sécable • RINUTAN, suspension buvable • SARIDON 500 mg, comprimé • SEDARENE ENFANTS 350 mg, suppositoire • SEDARENE ADULTES 600 mg, suppositoire • SEDARENE, gélule
• SUPADOL, comprimé • SUPPOMALINE, suppositoire - En cours d'arrêt de commercialisation
• SUPPOSIRTAL 140 mg/50 mg, suppositoire • SUPPOSIRTAL 350 mg/50 mg, suppositoire • SUPPOSIRTAL ADULTES, suppositoire • TALVIDOL 30 mg/400 mg, gélule • THEINOL, solution buvable • TOLERANE 500 mg, comprimé effervescent sécable • TROPHIRES COMPOSE ADULTES, suppositoire • TROPHIRES COMPOSE ENFANTS, suppositoire • TROPHIRES COMPOSE NOURRISSONS, suppositoire • VEGADEINE ADULTES, suppositoire (contient également (contient également (contient également (contient également de l’aspirine dont l'utilisation est déconseillée à posologie de l’aspirine dont l'utilisation est déconseillée à posologie de l’aspirine dont l'utilisation est déconseillée à posologie de l’aspirine dont l'utilisation est déconseillée à posologie élevée; se référer à cette substance pour la conduite à élevée; se référer à cette substance pour la conduite à élevée; se référer à cette substance pour la conduite à élevée; se référer à cette substance pour la conduite à tenir)tenir)tenir)tenir)
• VERALYDON, comprimé • ZALDIAR 37,5 mg/325 mg, comprimé pelliculé
Para-aminosalicylate
de sodium (PAS) (Voie rectale)
Utilisation possible après analyse des Utilisation possible après analyse des Utilisation possible après analyse des Utilisation possible après analyse des données disponibles données disponibles données disponibles données disponibles
(littérature et pharmacovigilance) (littérature et pharmacovigilance) (littérature et pharmacovigilance) (littérature et pharmacovigilance)
La prise de ce médicament par voie rectale est possible.
Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé
Conduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PD
Informations complémentairesInformations complémentairesInformations complémentairesInformations complémentaires
• QUADRASA 2g, poudre solution rectale
SpécialitésSpécialitésSpécialitésSpécialités
A ce jour, il n’existe pas de risque hémolytique identifié chez les sujets déficients en G6PD pour les spécialités contenant du PAS administrées par voie rectale. A noter que le PAS, utilisé par le passé dans le traitement de la tuberculose, a donné lieu à deux cas d’hémolyse chez des sujets déficitaires en G6PD (cas rapportés dans la littérature internationale).
La prise de ce médicament par voie rectale est possible.
128
Spécialités commercialisées en France à la date de parution du document 45
Péfloxacine (Voies orale et injectable)
Déconseillée (sauf situation Déconseillée (sauf situation Déconseillée (sauf situation Déconseillée (sauf situation particulière) en raison de particulière) en raison de particulière) en raison de particulière) en raison de
l'appartenance à une famille l'appartenance à une famille l'appartenance à une famille l'appartenance à une famille pharmacologique à risquepharmacologique à risquepharmacologique à risquepharmacologique à risque
La péfloxacine appartient à la famille des quinolones. D’autres médicaments de cette famille ont entrainé une hémolyse aiguë chez les sujets porteurs d’un déficit enzymatique en G6PD. Bien qu’aucun cas d’hémolyse n’ait été rapporté avec cette substance, par principe, sa prescription chez ces personnes doit prendre en compte ce risque, et le recours à une alternative thérapeutique, si elle existe, est recommandé. Si la prescription de ce médicament est nécessaire, la survenue d’une hémolyse éventuelle devra être dépistée.
Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé
Conduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PD
Informations complémentairesInformations complémentairesInformations complémentairesInformations complémentaires
SpécialitésSpécialitésSpécialitésSpécialités
Les alternatives thérapeutiques au sein de cette famille ne sont pas totalement exemptes d'un risque d'hémolyse chez les sujets déficitaires en G6PD.
Il est important de prévenir votre médecin si vous (ou un membre de votre famille) êtes atteint d'un déficit en Glucose-6-Phosphate Déshydrogénase car un risque d'hémolyse (destruction des globules rouges) existe avec d'autres médicaments de la même famille que la péfloxacine.
Phénazone (voie locale)
Déconseillée en raison d'un passage Déconseillée en raison d'un passage Déconseillée en raison d'un passage Déconseillée en raison d'un passage systémique probablesystémique probablesystémique probablesystémique probable
Les spécialités contenant de la phénazone sont susceptibles d’entraîner une hémolyse aiguë chez les sujets porteurs d’un déficit enzymatique en G6PD. Par principe, la prescription doit donc prendre en compte ce risque, et le recours à une alternative thérapeutique, si elle existe, est recommandée. Si la prescription de ce médicament est nécessaire, la survenue d’une hémolyse éventuelle devra être dépistée.
Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé
Conduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PD
Informations complémentairesInformations complémentairesInformations complémentairesInformations complémentaires
SpécialitésSpécialitésSpécialitésSpécialités
Au vu des zones et des conditions d'application, le passage systémique de cette substance est probable.
Il est important de prévenir votre médecin si vous (ou un membre de votre famille) êtes atteint d'un déficit en Glucose-6-Phosphate Déshydrogénase car un risque d'hémolyse (destruction des globules rouges) existe avec la phénazone en application locale.
• PEFLACINE 400 mg, comprimé pelliculé sécable • PEFLACINE 400 mg, solution injectable IV en perfusion • PEFLACINE 400 mg/125 ml, solution injectable pour perfusion en poche
• PEFLACINE MONODOSE 400 mg, comprimé enrobé
• BRULEX, pommade • HEC, pommade pour application cutanée et nasale • HEC, pommade rectale
• OVULES SEDO-HEMOSTATIQUES DU DOCTEUR JOUVE, ovule
129
Spécialités commercialisées en France à la date de parution du document 46
Phénazone (voie auriculaire)
Utilisation possible après analyse des Utilisation possible après analyse des Utilisation possible après analyse des Utilisation possible après analyse des données disponibles données disponibles données disponibles données disponibles
(littérature et pharmacovigilance) (littérature et pharmacovigilance) (littérature et pharmacovigilance) (littérature et pharmacovigilance)
La prise de ce médicament par voie auriculaire est possible.
Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé
Conduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PD
Informations complémentairesInformations complémentairesInformations complémentairesInformations complémentaires
• OTIPAX, solution pour instillation auriculaire • OTIPAX, solution pour pulvérisation auriculaire
SpécialitésSpécialitésSpécialitésSpécialités
A ce jour, il n’existe pas de risque hémolytique identifié chez les sujets déficients en G6PD pour les spécialités contenant de la phénazone administrées par voie auriculaire.
La prise de ce médicament par voie auriculaire est possible.
Phénylbutazone Utilisation possible après analyse des Utilisation possible après analyse des Utilisation possible après analyse des Utilisation possible après analyse des
données disponibles données disponibles données disponibles données disponibles (littérature et pharmacovigilance) (littérature et pharmacovigilance) (littérature et pharmacovigilance) (littérature et pharmacovigilance)
La prise de ce médicament est possible.
Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé
Conduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PD
Informations complémentairesInformations complémentairesInformations complémentairesInformations complémentaires
• BUTAZOLIDINE 100 mg, comprimé enrobé • BUTAZOLIDINE 250 mg, suppositoire • CARUDOL 300mg, gélule • CARUDOL 5 POUR CENT, gel • DEXTRARINE PHENYLBUTAZONE, pommade
• PHENYLBUTAZONE NOVARTIS PHARMA 200 mg, comprimé enrobé
• PHENYLBUTAZONE NOVARTIS PHARMA 250 mg, suppositoire
SpécialitésSpécialitésSpécialitésSpécialités
A ce jour, il n’existe pas de risque hémolytique identifié chez les sujets déficients en G6PD pour la phénylbutazone.
La prise de ce médicament est possible.
130
Spécialités commercialisées en France à la date de parution du document 47
Phénytoïne Utilisation possible après analyse des Utilisation possible après analyse des Utilisation possible après analyse des Utilisation possible après analyse des
données disponibles données disponibles données disponibles données disponibles (littérature et pharmacovigilance) (littérature et pharmacovigilance) (littérature et pharmacovigilance) (littérature et pharmacovigilance)
La prise de ce médicament est possible.
Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé
Conduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PD
Informations complémentairesInformations complémentairesInformations complémentairesInformations complémentaires
• DI-HYDAN 100 mg, comprimé sécable • DILANTIN 250mg/5ml, solution injectable
SpécialitésSpécialitésSpécialitésSpécialités
A ce jour, il n’existe pas de risque hémolytique identifié chez les sujets déficients en G6PD pour la phénytoïne.
La prise de ce médicament est possible.
Phytoménadione (vitamine K1) Déconseillée (sauf situation Déconseillée (sauf situation Déconseillée (sauf situation Déconseillée (sauf situation
particulière) en raison de rares cas particulière) en raison de rares cas particulière) en raison de rares cas particulière) en raison de rares cas observés d'hémolyse aiguëobservés d'hémolyse aiguëobservés d'hémolyse aiguëobservés d'hémolyse aiguë
Chez les sujets porteurs d’un déficit enzymatique en G6PD, de très rares cas d'hémolyse aiguë ont été rapportés lors de l’administration de phytoménadione. Il est donc important de prendre en compte pour chaque patient, le danger d'hémolyse et le bénéfice potentiel attendu du traitement.
Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé
Conduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PD
Informations complémentairesInformations complémentairesInformations complémentairesInformations complémentaires
SpécialitésSpécialitésSpécialitésSpécialités
Sans objet
Vous devez informer votre médecin si vous (ou un membre de votre famille) êtes atteint d'un déficit en Glucose-6-Phosphate Déshydrogénase car un risque d'hémolyse (destruction des globules rouges) existe avec la vitamine K1.
• MULTIVITAMINES ROCHE NICHOLAS, comprimé effervescent (contient également de la vitamine C dont (contient également de la vitamine C dont (contient également de la vitamine C dont (contient également de la vitamine C dont l'utilisation est déconseillée à posologie élevée; se référer l'utilisation est déconseillée à posologie élevée; se référer l'utilisation est déconseillée à posologie élevée; se référer l'utilisation est déconseillée à posologie élevée; se référer à cette substance pour la conduite à tenir)à cette substance pour la conduite à tenir)à cette substance pour la conduite à tenir)à cette substance pour la conduite à tenir)
• SUPRADYNE, comprimé effervescent (contient également (contient également (contient également (contient également de la vitamine C dont l'utilisation est déconseillée à de la vitamine C dont l'utilisation est déconseillée à de la vitamine C dont l'utilisation est déconseillée à de la vitamine C dont l'utilisation est déconseillée à posologie élevée; se référer à cette substance pour la posologie élevée; se référer à cette substance pour la posologie élevée; se référer à cette substance pour la posologie élevée; se référer à cette substance pour la conduite à tenir)conduite à tenir)conduite à tenir)conduite à tenir)
• VITALIPIDE ADULTES, émulsion injectable pour perfusion • VITALIPIDE ENFANTS, émulsion injectable pour perfusion • VITAMINE K1 20 mg/ml, émulsion buvable en gouttes • VITAMINE K1 DELAGRANGE 20 mg/ml, solution buvable,
gouttes • VITAMINE K1 DELAGRANGE 50 mg/1 ml, solution injectable, ampoule
• VITAMINE K1 ROCHE 10 mg, comprimé enrobé à croquer • VITAMINE K1 ROCHE 10 mg/1 ml, solution buvable et injectable
• VITAMINE K1 ROCHE 2 mg/0,2 ml NOURRISSONS, solution buvable et injectable
• VITAMINE K1 ROCHE 20 mg/1 ml, émulsion injectable
131
Spécialités commercialisées en France à la date de parution du document 48
Prilocaïne Déconseillée (sauf situation Déconseillée (sauf situation Déconseillée (sauf situation Déconseillée (sauf situation
particulière) en raison d'un risque particulière) en raison d'un risque particulière) en raison d'un risque particulière) en raison d'un risque potentiel de méthémoglobinémiepotentiel de méthémoglobinémiepotentiel de méthémoglobinémiepotentiel de méthémoglobinémie
En raison du risque potentiel de méthémoglobinémie, il est recommandé i) de n’utiliser la prilocaïne qu’en milieu hospitalier chez le nouveau-né et le prématuré et ii) de ne pas utiliser la prilocaïne chez le nourrisson de moins de 3 mois ayant un déficit en G6PD connu ou suspecté.
Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé
Conduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PD
Informations complémentairesInformations complémentairesInformations complémentairesInformations complémentaires
SpécialitésSpécialitésSpécialitésSpécialités
Sans objet
La prilocaïne ne doit pas être utilisée chez le nourrisson de moins de 3 mois ayant un déficit en G6PD connu ou suspecté. Il est donc important de prévenir votre médecin si vous, votre conjoint (ou un membre de vos familles respectives) êtes atteints d'un déficit en Glucose-6-Phosphate Déshydrogénase.
• ANESDERM 5 %, crème • EMLA 5 POUR CENT, crème • EMLAPATCH 5 POUR CENT, pansement adhésif cutané • LIDOCAINE PRILOCAINE BIOGARAN 5 %, crème
• LIDOCAINE/PRILOCAINE AGUETTANT 5 %, crème • LIDOCAINE/PRILOCAINE IDD 5 %, crème • ORAQIX , gel périodontal
Probénécide Utilisation possible après analyse des Utilisation possible après analyse des Utilisation possible après analyse des Utilisation possible après analyse des
données disponibles données disponibles données disponibles données disponibles (littérature et pharmacovigilance) (littérature et pharmacovigilance) (littérature et pharmacovigilance) (littérature et pharmacovigilance)
La prise de ce médicament est possible.
Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé
Conduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PD
Informations complémentairesInformations complémentairesInformations complémentairesInformations complémentaires
• BENEMIDE 500 mg, comprimé sécable
SpécialitésSpécialitésSpécialitésSpécialités
A ce jour, il n’existe pas de risque hémolytique identifié chez les sujets déficients en G6PD pour les spécialités contenant du probénécide.
La prise de ce médicament est possible.
132
Spécialités commercialisées en France à la date de parution du document 49
Propylène glycol (Voie locale)
Utilisation possible après analyse des Utilisation possible après analyse des Utilisation possible après analyse des Utilisation possible après analyse des données disponibles données disponibles données disponibles données disponibles
(littérature et pharmacovigilance) (littérature et pharmacovigilance) (littérature et pharmacovigilance) (littérature et pharmacovigilance)
La prise de ce médicament est possible.
Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé
Conduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PD
Informations complémentairesInformations complémentairesInformations complémentairesInformations complémentaires
• A B I, émulsion pour application locale
SpécialitésSpécialitésSpécialitésSpécialités
A ce jour, il n’existe pas de risque hémolytique identifié chez les sujets déficients en G6PD pour les spécialités contenant du propylène glycol.
La prise de ce médicament est possible.
Proguanil Utilisation possible après analyse des Utilisation possible après analyse des Utilisation possible après analyse des Utilisation possible après analyse des
données disponibles données disponibles données disponibles données disponibles (littérature et pharmacovigilance) (littérature et pharmacovigilance) (littérature et pharmacovigilance) (littérature et pharmacovigilance)
La prise de ce médicament est possible.
Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé
Conduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PD
Informations complémentairesInformations complémentairesInformations complémentairesInformations complémentaires
• MALARONE, comprimé pelliculé • MALARONE 62,5 mg/25 mg ENFANTS, comprimé pelliculé • NOPALU, gélule (contient de la chloroquine dont (contient de la chloroquine dont (contient de la chloroquine dont (contient de la chloroquine dont l'utilisation est déconseillée ; se référer à cette substance l'utilisation est déconseillée ; se référer à cette substance l'utilisation est déconseillée ; se référer à cette substance l'utilisation est déconseillée ; se référer à cette substance pour la conduite à tenir)pour la conduite à tenir)pour la conduite à tenir)pour la conduite à tenir)
• PALUDRINE 100 mg, comprimé sécable • SAVARINE, comprimé pelliculé (contient de la chloroquine (contient de la chloroquine (contient de la chloroquine (contient de la chloroquine dont l'utilisation déconseillée ; se référer à cette dont l'utilisation déconseillée ; se référer à cette dont l'utilisation déconseillée ; se référer à cette dont l'utilisation déconseillée ; se référer à cette substance pour la conduite à tenir)substance pour la conduite à tenir)substance pour la conduite à tenir)substance pour la conduite à tenir)
SpécialitésSpécialitésSpécialitésSpécialités
A ce jour, il n’existe pas de risque hémolytique identifié chez les sujets déficients en G6PD pour les spécialités contenant du proguanil.
La prise de ce médicament est possible.
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Spécialités commercialisées en France à la date de parution du document 50
Pyriméthamine Utilisation possible après analyse des Utilisation possible après analyse des Utilisation possible après analyse des Utilisation possible après analyse des
données disponibles données disponibles données disponibles données disponibles (littérature et pharmacovigilance) (littérature et pharmacovigilance) (littérature et pharmacovigilance) (littérature et pharmacovigilance)
La prise de ce médicament est possible.
Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé
Conduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PD
Informations complémentairesInformations complémentairesInformations complémentairesInformations complémentaires
• FANSIDAR, comprimé quadrisécable (contient de la (contient de la (contient de la (contient de la sulfadoxine dont l'utilisation est déconseillée ; se référer à sulfadoxine dont l'utilisation est déconseillée ; se référer à sulfadoxine dont l'utilisation est déconseillée ; se référer à sulfadoxine dont l'utilisation est déconseillée ; se référer à cette substance pour la conduite à tenir)cette substance pour la conduite à tenir)cette substance pour la conduite à tenir)cette substance pour la conduite à tenir)
• FANSIDAR, solution injectable IM en ampoule (contient de (contient de (contient de (contient de la sulfadoxine dont l'utilisation est déconseillée ; se référer la sulfadoxine dont l'utilisation est déconseillée ; se référer la sulfadoxine dont l'utilisation est déconseillée ; se référer la sulfadoxine dont l'utilisation est déconseillée ; se référer à cette substance pour la conduite à tenir)à cette substance pour la conduite à tenir)à cette substance pour la conduite à tenir)à cette substance pour la conduite à tenir)
• MALOCIDE 50 mg comprimé
SpécialitésSpécialitésSpécialitésSpécialités
La pyriméthamine ne semble pas être directement responsable d’anémie hémolytique. Les cas recensés dans la littérature surviennent toujours en association avec un sulfamide, substance dont l’effet oxydant au niveau des érythrocytes est connu.
La prise de ce médicament est possible.
Quinidine Utilisation possible après analyse des Utilisation possible après analyse des Utilisation possible après analyse des Utilisation possible après analyse des
données disponibles données disponibles données disponibles données disponibles (littérature et pharmacovigilance) (littérature et pharmacovigilance) (littérature et pharmacovigilance) (littérature et pharmacovigilance)
La prise de ce médicament est possible.
Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé
Conduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PD
Informations complémentairesInformations complémentairesInformations complémentairesInformations complémentaires
• CARDIOQUINE 166 mg, comprimé sécable • CARDIOQUINE L P, gélule à libération prolongée • CARDIOQUINE L.P. 250 mg, comprimé sécable à libération prolongée
• OPTOQUINIDINE, comprimé à libération prolongée • QUINIMAX 125 mg, comprimé pelliculé sécable (contient (contient (contient (contient de la quinine dont l'utilisation est déconseillée ; se référer de la quinine dont l'utilisation est déconseillée ; se référer de la quinine dont l'utilisation est déconseillée ; se référer de la quinine dont l'utilisation est déconseillée ; se référer à cette substance pour la conduite à tenir)à cette substance pour la conduite à tenir)à cette substance pour la conduite à tenir)à cette substance pour la conduite à tenir)
• QUINIMAX 125mg/1ml, solution injectable (contient de la (contient de la (contient de la (contient de la quinine dont l'utilisation est déconseillée ; se référer à quinine dont l'utilisation est déconseillée ; se référer à quinine dont l'utilisation est déconseillée ; se référer à quinine dont l'utilisation est déconseillée ; se référer à cette substance pour la conduite à tenir)cette substance pour la conduite à tenir)cette substance pour la conduite à tenir)cette substance pour la conduite à tenir)
• QUINIMAX 250mg/2ml, solution injectable (contient de la (contient de la (contient de la (contient de la quinine dont l'utilisation est déconseillée ; se référer à quinine dont l'utilisation est déconseillée ; se référer à quinine dont l'utilisation est déconseillée ; se référer à quinine dont l'utilisation est déconseillée ; se référer à cette substance pour la conduite à tenir)cette substance pour la conduite à tenir)cette substance pour la conduite à tenir)cette substance pour la conduite à tenir)
• QUINIMAX 500 mg, comprimé pelliculé sécable (contient (contient (contient (contient de la quinine dont l'utilisation est déconseillée ; se référer de la quinine dont l'utilisation est déconseillée ; se référer de la quinine dont l'utilisation est déconseillée ; se référer de la quinine dont l'utilisation est déconseillée ; se référer à cette substance pour la conduite à tenir)à cette substance pour la conduite à tenir)à cette substance pour la conduite à tenir)à cette substance pour la conduite à tenir)
• QUINIMAX 500mg/4ml, solution injectable (contient de la (contient de la (contient de la (contient de la quinine dont l'utilisation est déconseillée ; se référer à quinine dont l'utilisation est déconseillée ; se référer à quinine dont l'utilisation est déconseillée ; se référer à quinine dont l'utilisation est déconseillée ; se référer à cette substance pour la conduite à tenir)cette substance pour la conduite à tenir)cette substance pour la conduite à tenir)cette substance pour la conduite à tenir)
SpécialitésSpécialitésSpécialitésSpécialités
A ce jour, il n’existe pas de risque hémolytique identifié chez les sujets déficients en G6PD pour les spécialités contenant de la quinidine.
La prise de ce médicament est possible.
134
Spécialités commercialisées en France à la date de parution du document 51
Quinine Spécialités contenant de la quinine, indiquées dans le
traitement du paludisme
Déconseillée (sauf situation Déconseillée (sauf situation Déconseillée (sauf situation Déconseillée (sauf situation particulière) en raison d'un risque particulière) en raison d'un risque particulière) en raison d'un risque particulière) en raison d'un risque
potentiel d'hémolysepotentiel d'hémolysepotentiel d'hémolysepotentiel d'hémolyse
La survenue d'une hémolyse importante sous traitement doit faire évoquer une fièvre bilieuse hémoglobinurique devant conduire à l'arrêt du traitement par la quinine. Par ailleurs, les médicaments contenant de la quinine sont susceptibles d'entraîner une hémolyse aiguë chez certains porteurs d'un déficit enzymatique en G6PD de génotypes spécifiques. La survenue d'une hémolyse que n'expliquerait pas l'accès palustre doit faire évoquer la possibilité d'un déficit en G6PD.
Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé
Conduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PD
SpécialitésSpécialitésSpécialitésSpécialités
Il est important de prévenir votre médecin si vous (ou un membre de votre famille) êtes atteint d'un déficit en Glucose-6-Phosphate Déshydrogénase car un risque d'hémolyse (destruction des globules rouges) existe avec la quinine.
• ARSIQUINOFORME 16,7 mg/ml, sirop • ARSIQUINOFORME 250 mg, comprimé pelliculé sécable • QUINIMAX 125 mg, comprimé pelliculé sécable • QUINIMAX 125 mg/1 ml, solution injectable • QUINIMAX 250 mg/2 ml, solution injectable • QUINIMAX 500 mg, comprimé sécable pelliculé • QUINIMAX 500 mg/4 ml, solution injectable • QUININE CHLORHYDRATE LAFRAN 224,75 mg, comprimé
• QUININE CHLORHYDRATE LAFRAN 449,50 mg, comprimé • QUININE RENAUDIN 245 mg/ml, solution injectable pour perfusion IV
• QUININE SULFATE LAFRAN 217,2 mg, comprimé • QUININE SULFATE LAFRAN 434,4 mg, comprimé • QUINOFORME 0,5 g/2 ml, solution injectable en ampoule • QUINOFORME 219 mg/1 ml, solution injectable • SURQUINA 245 mg/ml, solution pour perfusion • SURQUINA 250 mg, comprimé pelliculé sécable
Quinine Spécialités contenant de la quinine, indiquées dans d'autres
indications que le traitement du paludisme
Déconseillée (sauf situation Déconseillée (sauf situation Déconseillée (sauf situation Déconseillée (sauf situation particulière) en raison d'un risque particulière) en raison d'un risque particulière) en raison d'un risque particulière) en raison d'un risque
potentiel d'hémolyse potentiel d'hémolyse potentiel d'hémolyse potentiel d'hémolyse
Les médicaments contenant de la quinine sont susceptibles d’entraîner une hémolyse aiguë chez les sujets porteurs d’un déficit enzymatique en G6PD. Par principe, la prescription chez ces personnes doit prendre en compte ce risque, et le recours à une alternative thérapeutique, si elle existe, est recommandé. En l’absence d’alternative thérapeutique, la survenue d’une hémolyse éventuelle devra être dépistée.
Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé
Conduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PD
SpécialitésSpécialitésSpécialitésSpécialités
Il est important de prévenir votre médecin si vous (ou un membre de votre famille) êtes atteint d'un déficit en Glucose-6-Phosphate Déshydrogénase car un risque d'hémolyse (destruction des globules rouges) existe avec la quinine .
• DINACODE, crème • HEXAQUINE ADULTES, suppositoire • HEXAQUINE, comprimé enrobé • KINUREA-H, solution injectable
• QUININE VITAMINE C GRAND, comprimé enrobé (contient (contient (contient (contient également de la vitamine C dont l'utilisation est également de la vitamine C dont l'utilisation est également de la vitamine C dont l'utilisation est également de la vitamine C dont l'utilisation est déconseillée à posologie élevée; se référer à cette déconseillée à posologie élevée; se référer à cette déconseillée à posologie élevée; se référer à cette déconseillée à posologie élevée; se référer à cette substance pour la conduite à tenir)substance pour la conduite à tenir)substance pour la conduite à tenir)substance pour la conduite à tenir)
• QUINISEDINE, comprimé enrobé
Informations complémentairesInformations complémentairesInformations complémentairesInformations complémentaires
L’Afssa recommande de ne pas consommer de boissons à base de quinine.
Informations complémentairesInformations complémentairesInformations complémentairesInformations complémentaires
L’Afssa recommande de ne pas consommer de boissons à base de quinine.
135
Spécialités commercialisées en France à la date de parution du document 52
Rasburicase ContreContreContreContre----indiquéeindiquéeindiquéeindiquée
Le recours à une alternative thérapeutique est impératif.
Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé
Conduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PD
Informations complémentairesInformations complémentairesInformations complémentairesInformations complémentaires
SpécialitésSpécialitésSpécialitésSpécialités
Le rasburicase ne doit pas être utilisé en cas de déficit en G6PD. Aussi, vous devez absolument informer votre médecin vous devez absolument informer votre médecin vous devez absolument informer votre médecin vous devez absolument informer votre médecin si vous (ou un membre de votre famille) êtes atteint d'un déficit en Glucose-6-Phosphate Déshydrogénase.
• FASTURTEC 1,5mg/mL, poudre et solvant pour solution à diluer pour perfusion
Spiramycine (Voies orale et injectable)
Déconseillée (sauf situation Déconseillée (sauf situation Déconseillée (sauf situation Déconseillée (sauf situation particulière) en raison de cas observés particulière) en raison de cas observés particulière) en raison de cas observés particulière) en raison de cas observés
d'hémolyse aiguëd'hémolyse aiguëd'hémolyse aiguëd'hémolyse aiguë
Chez les sujets porteurs d’un déficit enzymatique en G6PD, des cas d’hémolyse aiguë ont été rapportés avec la spiramycine administrée par voie orale ou injectable. Sa prescription doit donc être de principe écartée, et le recours à une alternative thérapeutique, si elle existe, est fortement recommandé. En l’absence d’alternative, la décision doit prendre en compte pour chaque patient, le danger d’hémolyse et le bénéfice potentiel attendu du traitement. Si la prescription de ce médicament est nécessaire, la survenue d’une hémolyse éventuelle devra être dépistée.
Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé
Conduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PD
SpécialitésSpécialitésSpécialitésSpécialités
Vous devez informer votre médecin si vous (ou un membre de votre famille) êtes atteint d'un déficit en Glucose-6-Phosphate Déshydrogénase car un risque d'hémolyse (destruction des globules rouges) existe avec la spiramycine administrée par voie orale ou injectable.
• BI MISSILLOR 1,5 M.U.I./250 mg, comprimé pelliculé • BIRODOGYL, comprimé pelliculé • MISSILOR 750.000 UI/125 mg, comprimé pelliculé • RODOGYL, comprimé pelliculé • ROVAMYCINE 0,75 MILLION UI, comprimé pelliculé • ROVAMYCINE 1 500 000 UI, comprimé pelliculé • ROVAMYCINE 1,5 MILLIONS D'UNITES INTERNATIONALES, lyophilisat pour usage parentéral
• ROVAMYCINE 3 MILLIONS U I, comprimé pelliculé • ROVAMYCINE GRANDS ENFANTS 1,5 M.U.I., granulés pour suspension buvable en sachet-dose
• ROVAMYCINE NOURRISSONS 0,375 M.U.I., granulés pour suspension buvable en sachet-dose
• ROVAMYCINE NOURRISSONS 375 000 U.I./5 ml, sirop • ROVAMYCINE NOURRISSONS ET ENFANTS 0,750 M.U.I., granulés pour suspension buvable en sachet-dose
• SPIRAMYCINE BIOGARAN 3 M.U.I., comprimé pelliculé • SPIRAMYCINE EG 3 M.U.I., comprimé pelliculé • SPIRAMYCINE METRONIDAZOLE WINTHROP 1,5 MUI/250 mg, comprimé pelliculé
• SPIRAMYCINE RPG 1 500 000 U.I., comprimé pelliculé • SPIRAMYCINE RPG 3 MILLIONS U.I., comprimé pelliculé • SPIRAMYCINE RPG GRANDS ENFANTS 1,5 M.U.I., granulés pour suspension buvable en sachet-dose
• SPIRAMYCINE RPG NOURRISSONS 0,375 M.U.I., granulés pour suspension buvable en sachet-dose
• SPIRAMYCINE RPG NOURRISSONS ET ENFANTS 0,750 M.U.I., granulés pour suspension buvable en sachet-dose
• SPIRAMYCINE SANDOZ 3 M.U.I., comprimé pelliculé • SPIRAMYCINE SUBSTIPHARM 3 M.U.I., comprimé pelliculé • SPIRAMYCINE THERAPLIX 1 500 000 U.I., comprimé pelliculé
Sans objet
Informations complémentairesInformations complémentairesInformations complémentairesInformations complémentaires
Sans objet
136
Spécialités commercialisées en France à la date de parution du document 53
• SPIRAMYCINE/METRONIDAZOLE AGI PHARMA 750.000 UI/125 mg, comprimé pelliculé
• SPIRAMYCINE/METRONIDAZOLE ARROW 1,5 M.U.I./250 mg, comprimé pelliculé
• SPIRAMYCINE/METRONIDAZOLE ARROW 750.000 UI/125 mg, comprimé pelliculé
• SPIRAMYCINE/METRONIDAZOLE BIOGARAN 1,5 M.U.I./250 mg, comprimé pelliculé
• SPIRAMYCINE/METRONIDAZOLE BIOGARAN 750.000 UI/125 mg, comprimé pelliculé
• SPIRAMYCINE/METRONIDAZOLE CLL PHARMA 1,5 M.U.I./250 mg, comprimé dispersible
• SPIRAMYCINE/METRONIDAZOLE DCI PHARMA 1,5 M.U.I./250 mg, comprimé pelliculé
• SPIRAMYCINE/METRONIDAZOLE EG 1,5 M.U.I./250 mg, comprimé pelliculé
• SPIRAMYCINE/METRONIDAZOLE EG 750.000 UI/125 mg, comprimé pelliculé
• SPIRAMYCINE/METRONIDAZOLE G GAM 1,5 M.U.I./250 mg, comprimé pelliculé
• SPIRAMYCINE/METRONIDAZOLE G GAM 750.000 UI/125 mg, comprimé pelliculé
• SPIRAMYCINE/METRONIDAZOLE MERCK 1,5 M.U.I./250 mg, comprimé pelliculé
• SPIRAMYCINE/METRONIDAZOLE MG PHARMA 750.000 UI/125 mg, comprimé pelliculé
• SPIRAMYCINE/METRONIDAZOLE MILGEN 750.000 UI/125 mg, comprimé pelliculé
• SPIRAMYCINE/METRONIDAZOLE PIERRE FABRE MEDICAMENT 750.000 UI/125 mg, comprimé pelliculé
• SPIRAMYCINE/METRONIDAZOLE QUALIMED 1,5 M.U.I./250 mg, comprimé pelliculé
• SPIRAMYCINE/METRONIDAZOLE RANBAXY 1,5 M.U.I./250 mg, comprimé pelliculé
• SPIRAMYCINE/METRONIDAZOLE RATIOPHARM 1,5 M.U.I./250 mg, comprimé pelliculé
• SPIRAMYCINE/METRONIDAZOLE SANDOZ 1,5 M.U.I./250 mg, comprimé pelliculé
• SPIRAMYCINE/METRONIDAZOLE SANDOZ 750.000 UI/125 mg, comprimé pelliculé
• SPIRAMYCINE/METRONIDAZOLE SG PHARM 750.000 UI/125 mg, comprimé pelliculé
• SPIRAMYCINE/METRONIDAZOLE SOPHIALE 1,5 M.U.I./250 mg, comprimé pelliculé
• SPIRAMYCINE/METRONIDAZOLE SOPHIALE 750.000 UI/125 mg, comprimé pelliculé
• SPIRAMYCINE/METRONIDAZOLE SUBSTIPHARM 750.000 UI/125 mg, comprimé pelliculé
• SPIRAMYCINE/METRONIDAZOLE TEVA 1,5 M.U.I./250 mg, comprimé pelliculé
• SPIRAMYCINE/METRONIDAZOLE TEVA 750.000 UI/125 mg, comprimé pelliculé
• SPIRAMYCINE/METRONIDAZOLE TORLAN 1,5 M.U.I./250 mg, comprimé pelliculé
• SPIRAMYCINE/METRONIDAZOLE ZYDUS 1,5 M.U.I./250 mg, comprimé pelliculé
Streptomycine Utilisation possible après analyse des Utilisation possible après analyse des Utilisation possible après analyse des Utilisation possible après analyse des
données disponibles données disponibles données disponibles données disponibles (littérature et pharmacovigilance) (littérature et pharmacovigilance) (littérature et pharmacovigilance) (littérature et pharmacovigilance)
La prise de ce médicament est possible.
Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé
Conduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PD
Informations complémentairesInformations complémentairesInformations complémentairesInformations complémentaires
• STREPTOMYCINE PANPHARMA 1g, poudre pour préparation injectable
• STREPTOMYCINE SARBACH 1 g/4 ml (720 000 UI/4 ml), solution injectable
• STREPTOMYCINE SPECIA 1 g, poudre pour préparation injectable
SpécialitésSpécialitésSpécialitésSpécialités
A ce jour, il n’existe pas de risque hémolytique identifié chez les sujets déficients en G6PD pour les spécialités contenant de la streptomycine.
La prise de ce médicament est possible.
137
Spécialités commercialisées en France à la date de parution du document 54
Succimer Utilisation possible après analyse des Utilisation possible après analyse des Utilisation possible après analyse des Utilisation possible après analyse des
données disponibles données disponibles données disponibles données disponibles (littérature et pharmacovigilance) (littérature et pharmacovigilance) (littérature et pharmacovigilance) (littérature et pharmacovigilance)
La prise de ce médicament est possible.
Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé
Conduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PD
Informations complémentairesInformations complémentairesInformations complémentairesInformations complémentaires
• RENOCIS, poudre pour solution injectable. Trousse pour la préparation de la solution injectable de succimère-technétium [99m Tc]
• SUCCICAPTAL 200mg, gélule
• TECHNESCAN DMSA, poudre pour solution injectable. Trousse pour la préparation de la solution injectable de succimère de technétium [99mTc]
SpécialitésSpécialitésSpécialitésSpécialités
A ce jour, il n’existe pas de risque hémolytique identifié chez les sujets déficients en G6PD pour les spécialités contenant du succimer.
La prise de ce médicament est possible.
Sulfacétamide (Voie locale)
Déconseillée (sauf situation Déconseillée (sauf situation Déconseillée (sauf situation Déconseillée (sauf situation particulière) en raison de particulière) en raison de particulière) en raison de particulière) en raison de
l’appartenance à une classe l’appartenance à une classe l’appartenance à une classe l’appartenance à une classe pharmacologique à risque pharmacologique à risque pharmacologique à risque pharmacologique à risque
Le sulfacétamide appartient à la classe des sulfamides. D’autres médicaments de cette classe ont entraîné une hémolyse aiguë chez les sujets porteurs d’un déficit enzymatique en G6PD. Bien qu’aucun cas d’hémolyse n’ait été rapporté avec cette substance, par principe, sa prescription chez ces personnes doit prendre en compte ce risque, et le recours à une alternative thérapeutique, si elle existe, est recommandé. Si la prescription de ce médicament est nécessaire, la survenue d’une hémolyse éventuelle devra être dépistée.
Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé
Conduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PD
SpécialitésSpécialitésSpécialitésSpécialités
Il est important de prévenir votre médecin si vous (ou un membre de votre famille) êtes atteint d’un déficit en Glucose-6-Phosphate Déshydrogénase car un risque d’hémolyse (destruction des globules rouges) existe avec d’autres médicaments de la même classe que le sulfacétamide.
• ANTEBOR 10 g/100 g, solution pour application cutanée
Informations complémentairesInformations complémentairesInformations complémentairesInformations complémentaires
Sans objet
138
Spécialités commercialisées en France à la date de parution du document 55
Sulfadiazine (voie orale)
ContreContreContreContre----indiquéeindiquéeindiquéeindiquée
Le recours à une alternative thérapeutique est impératif.
Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé
Conduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PD
La sulfadiazine par voie orale ne doit pas être utilisée en cas de déficit en G6PD. Aussi, vous devez absolument informer vous devez absolument informer vous devez absolument informer vous devez absolument informer votre médecin votre médecin votre médecin votre médecin si vous (ou un membre de votre famille) êtes atteint d'un déficit en Glucose-6-Phosphate Déshydrogénase.
Sulfadiazine (voie locale)
Déconseillée (sauf situation Déconseillée (sauf situation Déconseillée (sauf situation Déconseillée (sauf situation particulière) en raison de cas observés particulière) en raison de cas observés particulière) en raison de cas observés particulière) en raison de cas observés
d'hémolyse aiguëd'hémolyse aiguëd'hémolyse aiguëd'hémolyse aiguë
Chez les sujets porteurs d’un déficit enzymatique en G6PD, des cas d’hémolyse aiguë ont été rapportés avec la sulfadiazine utilisée par voie locale. Sa prescription doit donc être de principe écartée, et le recours à une alternative thérapeutique, si elle existe, est fortement recommandé. En l’absence d’alternative, la décision doit prendre en compte pour chaque patient, le danger d’hémolyse et le bénéfice potentiel attendu du traitement. Si la prescription de ce médicament est nécessaire, la survenue d’une hémolyse éventuelle devra être dépistée.
Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé
Conduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PD
Vous devez informer votre médecin si vous (ou un membre de votre famille) êtes atteint d'un déficit en Glucose-6-Phosphate Déshydrogénase car un risque d'hémolyse (destruction des globules rouges) existe avec la sulfadiazine par voie locale.
SpécialitésSpécialitésSpécialitésSpécialités
• BRULUCERIUM, crème stérile • FLAMMACERIUM, crème stérile • FLAMMAZINE, crème
• SICAZINE 1 POUR CENT, crème en pot • SICAZINE 1 POUR CENT, crème en tube
Informations complémentairesInformations complémentairesInformations complémentairesInformations complémentaires
Sans objet
SpécialitésSpécialitésSpécialitésSpécialités
• ADIAZINE 500 mg, comprimé • TRIMADIAZ ANTRIMA NOURRISSONS ET ENFANTS, suspension buvable (contient également du (contient également du (contient également du (contient également du triméthoprime, contretriméthoprime, contretriméthoprime, contretriméthoprime, contre----indiqué en cas de déficit en G6PD)indiqué en cas de déficit en G6PD)indiqué en cas de déficit en G6PD)indiqué en cas de déficit en G6PD)
• TRIMADIAZ ANTRIMA, comprimé (contient également du (contient également du (contient également du (contient également du triméthoprime, contretriméthoprime, contretriméthoprime, contretriméthoprime, contre----indiqué en cas de déficit en G6PD)indiqué en cas de déficit en G6PD)indiqué en cas de déficit en G6PD)indiqué en cas de déficit en G6PD)
Informations complémentairesInformations complémentairesInformations complémentairesInformations complémentaires
Sans objet
139
Spécialités commercialisées en France à la date de parution du document 56
Sulfadoxine (Voies orale et injectable)
Déconseillée (sauf situation Déconseillée (sauf situation Déconseillée (sauf situation Déconseillée (sauf situation particulière) en raison de particulière) en raison de particulière) en raison de particulière) en raison de
l’appartenance à une classe l’appartenance à une classe l’appartenance à une classe l’appartenance à une classe pharmacologique à risque pharmacologique à risque pharmacologique à risque pharmacologique à risque
La sulfadoxine appartient à la classe des sulfamides. D’autres médicaments de cette classe ont entrainé une hémolyse aiguë chez les sujets porteurs d’un déficit enzymatique en G6PD. Bien qu’aucun cas d’hémolyse n’ait été rapporté avec cette substance, par principe, sa prescription chez ces personnes doit prendre en compte ce risque, et le recours à une alternative thérapeutique, si elle existe, est recommandé. Si la prescription de ce médicament est nécessaire, la survenue d’une hémolyse éventuelle devra être dépistée.
Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé
Conduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PD
Il est important de prévenir votre médecin si vous (ou un membre de votre famille) êtes atteint d'un déficit en Glucose-6-Phosphate Déshydrogénase car un risque d'hémolyse (destruction des globules rouges) existe avec d'autres médicaments de la même classe que la sulfadoxine.
SpécialitésSpécialitésSpécialitésSpécialités
• FANSIDAR, comprimé quadrisécable (contient également (contient également (contient également (contient également de la pyriméthamine)de la pyriméthamine)de la pyriméthamine)de la pyriméthamine)
• FANSIDAR, solution injectable IM en ampoule (contient (contient (contient (contient également de la pyriméthamine)également de la pyriméthamine)également de la pyriméthamine)également de la pyriméthamine)
Informations complémentairesInformations complémentairesInformations complémentairesInformations complémentaires
Sans objet
Sulfafurazol (Voie orale)
ContreContreContreContre----indiquéeindiquéeindiquéeindiquée
Le recours à une alternative thérapeutique est impératif.
Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé
Conduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PD
Le sulfafurazol ne doit pas être utilisé en cas de déficit en G6PD. Aussi, vous devez absolument informer votre médecin vous devez absolument informer votre médecin vous devez absolument informer votre médecin vous devez absolument informer votre médecin si vous (ou un membre de votre famille) êtes atteint d'un déficit en Glucose-6-Phosphate Déshydrogénase.
SpécialitésSpécialitésSpécialitésSpécialités
• PEDIAZOLE, granulés pour sirop en flacon
Informations complémentairesInformations complémentairesInformations complémentairesInformations complémentaires
Sans objet
140
Spécialités commercialisées en France à la date de parution du document 57
Sulfaguanidine (Voie orale)
ContreContreContreContre----indiquéeindiquéeindiquéeindiquée
Le recours à une alternative thérapeutique est impératif.
Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé
Conduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PD
La sulfaguanidine ne doit pas être utilisée en cas de déficit en G6PD. Aussi, vous devez absolument informer votre médecin vous devez absolument informer votre médecin vous devez absolument informer votre médecin vous devez absolument informer votre médecin si vous (ou un membre de votre famille) êtes atteint d'un déficit en Glucose-6-Phosphate Déshydrogénase.
SpécialitésSpécialitésSpécialitésSpécialités
• AUTESS, granulés • DIAREGAN, comprimé • ENTEROCALM, comprimé • ENTEROPATHYL 500mg, comprimé
• GANIDAN 500mg, comprimé • LITOXOL, comprimé • SULFADIAR 500mg, comprimé • SULFAGUANIDINE LAFRAN 500mg
Informations complémentairesInformations complémentairesInformations complémentairesInformations complémentaires
Sans objet
Sulfaméthizol (Voie orale)
Déconseillée (sauf situation Déconseillée (sauf situation Déconseillée (sauf situation Déconseillée (sauf situation particulière) en raison de particulière) en raison de particulière) en raison de particulière) en raison de
l’appartenance à une classe l’appartenance à une classe l’appartenance à une classe l’appartenance à une classe pharmacologique à risque pharmacologique à risque pharmacologique à risque pharmacologique à risque
Le sulfaméthizol appartient à la classe des sulfamides. D’autres médicaments de cette classe ont entrainé une hémolyse aigüe chez les sujets porteurs d’un déficit enzymatique en G6PD. Bien qu’aucun cas d’hémolyse n’ait été rapporté avec cette substance, par principe, sa prescription chez ces personnes doit prendre en compte ce risque, et le recours à une alternative thérapeutique, si elle existe, est recommandé. Si la prescription de ce médicament est nécessaire, la survenue d’une hémolyse éventuelle devra être dépistée.
Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé
Conduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PD
Il est important de prévenir votre médecin si vous (ou un membre de votre famille) êtes atteint d'un déficit en Glucose-6-Phosphate Déshydrogénase car un risque d'hémolyse (destruction des globules rouges) existe avec d'autres médicaments de la même classe que le sulfaméthizol.
SpécialitésSpécialitésSpécialitésSpécialités
• RUFOL 100 mg, comprimé
Informations complémentairesInformations complémentairesInformations complémentairesInformations complémentaires
Sans objet
141
Spécialités commercialisées en France à la date de parution du document 58
Sulfaméthoxazole (Voies orale et injectable)
ContreContreContreContre----indiquéeindiquéeindiquéeindiquée
Le recours à une alternative thérapeutique est impératif.
Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé
Conduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PD
Le sulfaméthoxazole ne doit pas être utilisé en cas de déficit en G6PD. Aussi, vous devez absolument informer votre vous devez absolument informer votre vous devez absolument informer votre vous devez absolument informer votre médecinmédecinmédecinmédecin si vous (ou un membre de votre famille) êtes atteint d'un déficit en Glucose-6-Phosphate Déshydrogénase.
SpécialitésSpécialitésSpécialitésSpécialités
• BACTRIM ADULTES, comprimé (contient également du (contient également du (contient également du (contient également du triméthoprime, contretriméthoprime, contretriméthoprime, contretriméthoprime, contre----indiqué en cas de déficit en G6PD)indiqué en cas de déficit en G6PD)indiqué en cas de déficit en G6PD)indiqué en cas de déficit en G6PD)
• BACTRIM ENFANTS, comprimé (contient également du (contient également du (contient également du (contient également du triméthoprime, contretriméthoprime, contretriméthoprime, contretriméthoprime, contre----indiqué en cas de déficit en G6PD)indiqué en cas de déficit en G6PD)indiqué en cas de déficit en G6PD)indiqué en cas de déficit en G6PD)
• BACTRIM FORTE IM, solution injectable (contient (contient (contient (contient également du triméthoprime, contreégalement du triméthoprime, contreégalement du triméthoprime, contreégalement du triméthoprime, contre----indiqué en cas de indiqué en cas de indiqué en cas de indiqué en cas de déficit en G6PD)déficit en G6PD)déficit en G6PD)déficit en G6PD)
• BACTRIM FORTE, comprimé (contient également du (contient également du (contient également du (contient également du triméthoprime, contretriméthoprime, contretriméthoprime, contretriméthoprime, contre----indiqué en cas de déficit en G6PD)indiqué en cas de déficit en G6PD)indiqué en cas de déficit en G6PD)indiqué en cas de déficit en G6PD)
• BACTRIM NOURRISSONS ET ENFANTS, suspension buvable (contient également du triméthoprime, contre(contient également du triméthoprime, contre(contient également du triméthoprime, contre(contient également du triméthoprime, contre----indiqué en cas de déficit en G6PD)indiqué en cas de déficit en G6PD)indiqué en cas de déficit en G6PD)indiqué en cas de déficit en G6PD)
• BACTRIM, solution injectable pour perfusion (contient (contient (contient (contient également du triméthoprime, contreégalement du triméthoprime, contreégalement du triméthoprime, contreégalement du triméthoprime, contre----indiqué en cas de indiqué en cas de indiqué en cas de indiqué en cas de déficit en G6PD)déficit en G6PD)déficit en G6PD)déficit en G6PD)
• COTRIMOXAZOLE DAKOTA PHARM, solution pour perfusion IV (contient également du triméthoprime, contre(contient également du triméthoprime, contre(contient également du triméthoprime, contre(contient également du triméthoprime, contre----indiqué indiqué indiqué indiqué en cas de déficit en G6PD)en cas de déficit en G6PD)en cas de déficit en G6PD)en cas de déficit en G6PD)
• COTRIMOXAZOLE NOURRISSONS ET ENFANTS RPG, 200mg/40mg pour 5ml, suspension buvable (contient (contient (contient (contient également du triméthoprime, contreégalement du triméthoprime, contreégalement du triméthoprime, contreégalement du triméthoprime, contre----indiqué en cas de indiqué en cas de indiqué en cas de indiqué en cas de déficit en G6PD)déficit en G6PD)déficit en G6PD)déficit en G6PD)
• COTRIMOXAZOLE RATIOPHARM 800mg/160mg, comprimé (contient également du triméthoprime, contre(contient également du triméthoprime, contre(contient également du triméthoprime, contre(contient également du triméthoprime, contre----indiqué en indiqué en indiqué en indiqué en cas de déficit en G6PD)cas de déficit en G6PD)cas de déficit en G6PD)cas de déficit en G6PD)
• COTRIMOXAZOLE RPG 400mg/80mg, comprimé (contient (contient (contient (contient également du triméthoprime, contreégalement du triméthoprime, contreégalement du triméthoprime, contreégalement du triméthoprime, contre----indiqué en cas de indiqué en cas de indiqué en cas de indiqué en cas de déficit en G6PD)déficit en G6PD)déficit en G6PD)déficit en G6PD)
• COTRIMOXAZOLE RPG ADULTES 800mg/160mg, comprimé sécable (contient également du triméthoprime, (contient également du triméthoprime, (contient également du triméthoprime, (contient également du triméthoprime, contrecontrecontrecontre----indiqué en cas de déficit en G6PD)indiqué en cas de déficit en G6PD)indiqué en cas de déficit en G6PD)indiqué en cas de déficit en G6PD)
• EUSAPRIM ADULTES, comprimé (contient également du (contient également du (contient également du (contient également du triméthoprime, contretriméthoprime, contretriméthoprime, contretriméthoprime, contre----indiqué en cas de déficit en G6PD)indiqué en cas de déficit en G6PD)indiqué en cas de déficit en G6PD)indiqué en cas de déficit en G6PD)
• EUSAPRIM ENFANTS, comprimé (contient également du (contient également du (contient également du (contient également du triméthoprime, contretriméthoprime, contretriméthoprime, contretriméthoprime, contre----indiqué en cas de déficit en G6PD)indiqué en cas de déficit en G6PD)indiqué en cas de déficit en G6PD)indiqué en cas de déficit en G6PD)
• EUSAPRIM FORT IM, solution injectable (contient (contient (contient (contient également du triméthoprime, contreégalement du triméthoprime, contreégalement du triméthoprime, contreégalement du triméthoprime, contre----indiqué en cas de indiqué en cas de indiqué en cas de indiqué en cas de déficit en G6PD)déficit en G6PD)déficit en G6PD)déficit en G6PD)
• EUSAPRIM FORT, comprimé (contient également du (contient également du (contient également du (contient également du triméthoprime, contretriméthoprime, contretriméthoprime, contretriméthoprime, contre----indiqué en cas de déficit en G6PD)indiqué en cas de déficit en G6PD)indiqué en cas de déficit en G6PD)indiqué en cas de déficit en G6PD)
• EUSAPRIM NOURRISSONS ET ENFANTS, suspension buvable (contient également du triméthoprime, contre(contient également du triméthoprime, contre(contient également du triméthoprime, contre(contient également du triméthoprime, contre----indiqué en cas de déficit en G6PD)indiqué en cas de déficit en G6PD)indiqué en cas de déficit en G6PD)indiqué en cas de déficit en G6PD)
• EUSAPRIM PERFUSION IV, solution pour perfusion (contient également du triméthoprime, contre(contient également du triméthoprime, contre(contient également du triméthoprime, contre(contient également du triméthoprime, contre----indiqué en indiqué en indiqué en indiqué en cas de déficit en G6PD)cas de déficit en G6PD)cas de déficit en G6PD)cas de déficit en G6PD)
• SULFAMETHOXAZOLE TRIMETHOPRIME PANPHARMA ADULTES, comprimé (contient également du (contient également du (contient également du (contient également du triméthoprime, contretriméthoprime, contretriméthoprime, contretriméthoprime, contre----indiqué en cas de déficit en G6PD)indiqué en cas de déficit en G6PD)indiqué en cas de déficit en G6PD)indiqué en cas de déficit en G6PD)
• SULFAMETHOXAZOLE TRIMETHOPRIME PANPHARMA NOURRISSONS ET ENFANTS, suspension buvable (contient (contient (contient (contient également du triméthoprime, contreégalement du triméthoprime, contreégalement du triméthoprime, contreégalement du triméthoprime, contre----indiqué en cas de indiqué en cas de indiqué en cas de indiqué en cas de déficit en G6PD)déficit en G6PD)déficit en G6PD)déficit en G6PD)
Informations complémentairesInformations complémentairesInformations complémentairesInformations complémentaires
Sans objet
142
Spécialités commercialisées en France à la date de parution du document 59
Sulfasalazine ContreContreContreContre----indiquéeindiquéeindiquéeindiquée
Le recours à une alternative thérapeutique est impératif.
Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé
Conduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PD
La sulfasalazine ne doit pas être utilisée en cas de déficit en G6PD. Aussi, vous devez absolument informer votre médecin vous devez absolument informer votre médecin vous devez absolument informer votre médecin vous devez absolument informer votre médecin si vous (ou un membre de votre famille) êtes atteint d'un déficit en Glucose-6-Phosphate Déshydrogénase.
SpécialitésSpécialitésSpécialitésSpécialités
• SALAZOPYRINE 500MG, comprimé enrobé gastro-résistant • SALAZOPYRINE, suspension pour lavement
Informations complémentairesInformations complémentairesInformations complémentairesInformations complémentaires
Sans objet
Thiamphénicol (Voies orale et injectable)
Utilisation possible après analyse des Utilisation possible après analyse des Utilisation possible après analyse des Utilisation possible après analyse des données disponibles données disponibles données disponibles données disponibles
(littérature et pharmacovigilance) (littérature et pharmacovigilance) (littérature et pharmacovigilance) (littérature et pharmacovigilance)
La prise de ce médicament est possible.
Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé
Conduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PD
Informations complémentairesInformations complémentairesInformations complémentairesInformations complémentaires
• THIOPHENICOL, comprimé enrobé • THIOPHENICOL 125 mg/5 ml, granulés pour suspension buvable
• THIOPHENICOL 2,5 g, poudre pour suspension buvable en sachet
• THIOPHENICOL 750 mg, poudre et solvant pour préparation injectable
• URFAMYCINE 2,5 g, poudre orale en sachet
SpécialitésSpécialitésSpécialitésSpécialités
A ce jour, il n’existe pas de risque hémolytique identifié chez les sujets déficients en G6PD pour les spécialités contenant du thiamphénicol.
La prise de ce médicament est possible.
143
Spécialités commercialisées en France à la date de parution du document 60
Trihexyphénidyle Utilisation possible après analyse des Utilisation possible après analyse des Utilisation possible après analyse des Utilisation possible après analyse des
données disponibles données disponibles données disponibles données disponibles (littérature et pharmacovigilance) (littérature et pharmacovigilance) (littérature et pharmacovigilance) (littérature et pharmacovigilance)
La prise de ce médicament est possible.
Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé
Conduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PD
Informations complémentairesInformations complémentairesInformations complémentairesInformations complémentaires
• ARTANE 0,4 POUR CENT, solution buvable en gouttes • ARTANE 10 mg/5 ml, solution injectable en ampoule • ARTANE 2 mg, comprimé • ARTANE 5 mg, comprimé
• PARKINANE LP 2 mg, gélule à libération prolongée • PARKINANE LP 5 mg, gélule à libération prolongée • TRIHEXY 2 mg RICHARD, comprimé • TRIHEXY 5 mg RICHARD, comprimé
SpécialitésSpécialitésSpécialitésSpécialités
A ce jour, il n’existe pas de risque hémolytique identifié chez les sujets déficients en G6PD pour les spécialités contenant du trihexyphénidyle.
La prise de ce médicament est possible.
144
Spécialités commercialisées en France à la date de parution du document 61
Triméthoprime (Voies orale et injectable)
ContreContreContreContre----indiquéeindiquéeindiquéeindiquée
Le recours à une alternative thérapeutique est impératif.
Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé
Conduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PD
Le triméthoprime ne doit pas être utilisé en cas de déficit en G6PD. Aussi, vous devez absolument informer votre médecinvous devez absolument informer votre médecinvous devez absolument informer votre médecinvous devez absolument informer votre médecin si vous (ou un membre de votre famille) êtes atteint d'un déficit en Glucose-6-Phosphate Déshydrogénase.
SpécialitésSpécialitésSpécialitésSpécialités
• BACTRIM ADULTES, comprimé (contient également du (contient également du (contient également du (contient également du sulfaméthoxazole, contresulfaméthoxazole, contresulfaméthoxazole, contresulfaméthoxazole, contre----indiqué en cas de déficit en indiqué en cas de déficit en indiqué en cas de déficit en indiqué en cas de déficit en G6PD)G6PD)G6PD)G6PD)
• BACTRIM ENFANTS, comprimé (contient également du (contient également du (contient également du (contient également du sulfaméthoxazole, contresulfaméthoxazole, contresulfaméthoxazole, contresulfaméthoxazole, contre----indiqué en cas de déficit en indiqué en cas de déficit en indiqué en cas de déficit en indiqué en cas de déficit en G6PD)G6PD)G6PD)G6PD)
• BACTRIM FORTE IM, solution injectable (contient (contient (contient (contient également du sulfaméthoxazole, contreégalement du sulfaméthoxazole, contreégalement du sulfaméthoxazole, contreégalement du sulfaméthoxazole, contre----indiqué en cas de indiqué en cas de indiqué en cas de indiqué en cas de déficit en G6PD)déficit en G6PD)déficit en G6PD)déficit en G6PD)
• BACTRIM FORTE, comprimé (contient également du (contient également du (contient également du (contient également du sulfaméthoxazole, contresulfaméthoxazole, contresulfaméthoxazole, contresulfaméthoxazole, contre----indiqué en cas de déficit en indiqué en cas de déficit en indiqué en cas de déficit en indiqué en cas de déficit en G6PD)G6PD)G6PD)G6PD)
• BACTRIM NOURRISSONS ET ENFANTS, suspension buvable (contient également du sulfaméthoxazole, contre(contient également du sulfaméthoxazole, contre(contient également du sulfaméthoxazole, contre(contient également du sulfaméthoxazole, contre----indiqué en cas de déficit en G6PD)indiqué en cas de déficit en G6PD)indiqué en cas de déficit en G6PD)indiqué en cas de déficit en G6PD)
• BACTRIM, solution injectable pour perfusion (contient (contient (contient (contient également du sulfaméthoxazole, contreégalement du sulfaméthoxazole, contreégalement du sulfaméthoxazole, contreégalement du sulfaméthoxazole, contre----indiqué en cas de indiqué en cas de indiqué en cas de indiqué en cas de déficit en G6PD)déficit en G6PD)déficit en G6PD)déficit en G6PD)
• COTRIMOXAZOLE DAKOTA PHARM, solution pour perfusion IV (contient également du sulfaméthoxazole, contre(contient également du sulfaméthoxazole, contre(contient également du sulfaméthoxazole, contre(contient également du sulfaméthoxazole, contre----indiqué en cas de déficit en G6PD)indiqué en cas de déficit en G6PD)indiqué en cas de déficit en G6PD)indiqué en cas de déficit en G6PD)
• COTRIMOXAZOLE NOURRISSONS ET ENFANTS RPG, 200mg/40mg pour 5ml, suspension buvable (contient (contient (contient (contient également du sulfaméthoxazole, contreégalement du sulfaméthoxazole, contreégalement du sulfaméthoxazole, contreégalement du sulfaméthoxazole, contre----indiqué en cas de indiqué en cas de indiqué en cas de indiqué en cas de déficit en G6PD)déficit en G6PD)déficit en G6PD)déficit en G6PD)
• COTRIMOXAZOLE RATIOPHARM 800mg/160mg, comprimé (contient également du sulfaméthoxazole, contre(contient également du sulfaméthoxazole, contre(contient également du sulfaméthoxazole, contre(contient également du sulfaméthoxazole, contre----indiqué indiqué indiqué indiqué en cas de déficit en G6PD)en cas de déficit en G6PD)en cas de déficit en G6PD)en cas de déficit en G6PD)
• COTRIMOXAZOLE RPG 400mg/80mg, comprimé (contient (contient (contient (contient également du sulfaméthoxazole, contreégalement du sulfaméthoxazole, contreégalement du sulfaméthoxazole, contreégalement du sulfaméthoxazole, contre----indiqué en cas de indiqué en cas de indiqué en cas de indiqué en cas de déficit en G6PD)déficit en G6PD)déficit en G6PD)déficit en G6PD)
• COTRIMOXAZOLE RPG ADULTES 800mg/160mg, comprimé sécable (contient également du (contient également du (contient également du (contient également du sulfaméthoxazole, contresulfaméthoxazole, contresulfaméthoxazole, contresulfaméthoxazole, contre----indiqué en cas de déficit en indiqué en cas de déficit en indiqué en cas de déficit en indiqué en cas de déficit en G6PD)G6PD)G6PD)G6PD)
• DELPRIM 300mg, comprimé
• EUSAPRIM ADULTES, comprimé (contient également du (contient également du (contient également du (contient également du sulfaméthoxazole, contresulfaméthoxazole, contresulfaméthoxazole, contresulfaméthoxazole, contre----indiqué en cas de déficit en indiqué en cas de déficit en indiqué en cas de déficit en indiqué en cas de déficit en G6PD)G6PD)G6PD)G6PD)
• EUSAPRIM ENFANTS, comprimé (contient également du (contient également du (contient également du (contient également du sulfaméthoxazole, contresulfaméthoxazole, contresulfaméthoxazole, contresulfaméthoxazole, contre----indiqué en cas de déficit en indiqué en cas de déficit en indiqué en cas de déficit en indiqué en cas de déficit en G6PD)G6PD)G6PD)G6PD)
• EUSAPRIM FORT IM, solution injectable (contient (contient (contient (contient également du sulfaméthoxazole, contreégalement du sulfaméthoxazole, contreégalement du sulfaméthoxazole, contreégalement du sulfaméthoxazole, contre----indiqué en cas de indiqué en cas de indiqué en cas de indiqué en cas de déficit en G6PD)déficit en G6PD)déficit en G6PD)déficit en G6PD)
• EUSAPRIM FORT, comprimé (contient également du (contient également du (contient également du (contient également du sulfaméthoxazole, contresulfaméthoxazole, contresulfaméthoxazole, contresulfaméthoxazole, contre----indiqué en cas de déficit en indiqué en cas de déficit en indiqué en cas de déficit en indiqué en cas de déficit en G6PD)G6PD)G6PD)G6PD)
• EUSAPRIM NOURRISSONS ET ENFANTS, suspension buvable (contient également du sulfaméthoxazole, contre(contient également du sulfaméthoxazole, contre(contient également du sulfaméthoxazole, contre(contient également du sulfaméthoxazole, contre----indiqué en cas de déficit en G6PD)indiqué en cas de déficit en G6PD)indiqué en cas de déficit en G6PD)indiqué en cas de déficit en G6PD)
• EUSAPRIM PERFUSION IV, solution pour perfusion (contient également du sulfaméthoxazole, contre(contient également du sulfaméthoxazole, contre(contient également du sulfaméthoxazole, contre(contient également du sulfaméthoxazole, contre----indiqué indiqué indiqué indiqué en cas de déficit en G6PD)en cas de déficit en G6PD)en cas de déficit en G6PD)en cas de déficit en G6PD)
• SULFAMETHOXAZOLE TRIMETHOPRIME PANPHARMA ADULTES, comprimé (contient également du (contient également du (contient également du (contient également du sulfaméthoxazole, contresulfaméthoxazole, contresulfaméthoxazole, contresulfaméthoxazole, contre----indiqué en cas de déficit en indiqué en cas de déficit en indiqué en cas de déficit en indiqué en cas de déficit en G6PD)G6PD)G6PD)G6PD)
• SULFAMETHOXAZOLE TRIMETHOPRIME PANPHARMA NOURRISSONS ET ENFANTS, suspension buvable (contient (contient (contient (contient également du sulfaméthoxazole, contreégalement du sulfaméthoxazole, contreégalement du sulfaméthoxazole, contreégalement du sulfaméthoxazole, contre----indiqué en cas de indiqué en cas de indiqué en cas de indiqué en cas de déficit en G6PD)déficit en G6PD)déficit en G6PD)déficit en G6PD)
• SUPRISTOL ADULTES, comprimé • TRIMADIAZ ANTRIMA NOURRISSONS ET ENFANTS, suspension buvable (contient également de la (contient également de la (contient également de la (contient également de la sulfadiazine, contresulfadiazine, contresulfadiazine, contresulfadiazine, contre----indiquée en cas de déficit en G6PD)indiquée en cas de déficit en G6PD)indiquée en cas de déficit en G6PD)indiquée en cas de déficit en G6PD)
• TRIMADIAZ ANTRIMA, comprimé (contient également de la (contient également de la (contient également de la (contient également de la sulfadiazine, contresulfadiazine, contresulfadiazine, contresulfadiazine, contre----indiquée en cas de déficit en G6PD)indiquée en cas de déficit en G6PD)indiquée en cas de déficit en G6PD)indiquée en cas de déficit en G6PD)
Informations complémentairesInformations complémentairesInformations complémentairesInformations complémentaires
Sans objet
145
Spécialités commercialisées en France à la date de parution du document 62
Trinitrine Utilisation possible après analyse des Utilisation possible après analyse des Utilisation possible après analyse des Utilisation possible après analyse des
données disponibles données disponibles données disponibles données disponibles (littérature et pharmacovigilance) (littérature et pharmacovigilance) (littérature et pharmacovigilance) (littérature et pharmacovigilance)
La prise de ce médicament est possible.
Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé Recommandations particulières à l'attention des professionnels de santé
Conduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PDConduite à tenir à l'attention des patients déficitaires en G6PD
Informations complémentairesInformations complémentairesInformations complémentairesInformations complémentaires
• ANGITRINE LP 10 mg, gélule à libération prolongée • CORDIPATCH 10 mg/24 heures, dispositif transdermique • CORDIPATCH 5 mg/24 heures, dispositif transdermique • DERMATRANS 5 mg/24 heures, dispositif transdermique • DERMATRANS 10 mg/24 heures, dispositif transdermique • DERMATRANS 15 mg/24 heures, dispositif transdermique • DIAFUSOR 10 mg/24 heures, dispositif transdermique • DIAFUSOR 15 mg/24 heures, dispositif transdermique • DIAFUSOR 5 mg/24 heures, dispositif transdermique • DISCOTRINE 10 mg/24 heures, dispositif transdermique • DISCOTRINE 15 mg/24 heures, dispositif transdermique • DISCOTRINE 5 mg/24 heures, dispositif transdermique • EPINITRIL 10 mg/24 heures, dispositif transdermique • EPINITRIL 15 mg/24 heures, dispositif transdermique • EPINITRIL 5 mg/24 heures, dispositif transdermique • LENITRAL 2,5 mg, gélule • LENITRAL 7,5 mg, gélule • LENITRAL INJECTABLE 15mg/10mL, solution injectable • LENITRAL INJECTABLE 3mg/2mL, solution injectable pour perfusion IV
• LENITRAL PERCUTANE, pommade • NATIROSE 0,75 mg, comprimé enrobé • NATISPRAY 0,15 mg/dose, solution pour pulvérisation buccale
• NATISPRAY 0,30 mg/dose, solution pour pulvérisation buccale
• NITRIDERM TTS 10 mg/24 h, dispositif transdermique • NITRIDERM TTS 15 mg/24 h, dispositif transdermique • NITRIDERM TTS 5 mg/24 h, dispositif transdermique • NITRODUR 10 mg/ 24 heures, dispositif transdermique • NITRODUR 5 mg/ 24 heures, dispositif transdermique • NITRONAL 1 mg/ml, solution pour perfusion • NITRONALSPRAY, solution pour pulvérisation buccale en flacon
• RECTOGESIC 0,4 %, pommade rectale • TRINIPATCH 10 mg/24 h dispositif transdermique (44.8mg/14cm2)
• TRINIPATCH 15 mg/24 h dispositif transdermique • TRINIPATCH 5 mg/24 h dispositif transdermique (22.4mg/7cm2)
• TRINITRINE MERCK 10 mg/24 heures, dispositif transdermique
• TRINITRINE MERCK 5 mg/24 heures, dispositif transdermique
• TRINITRINE PIERRE FABRE 10 mg/24 heures, dispositif transdermique
• TRINITRINE PIERRE FABRE 5 mg/24 heures, dispositif transdermique
• TRINITRINE SIMPLE LALEUF 0,15 mg, pilule enrobée
SpécialitésSpécialitésSpécialitésSpécialités
A ce jour, il n’existe pas de risque hémolytique identifié chez les sujets déficients en G6PD pour les spécialités contenant de la trinitrine.
La prise de ce médicament est possible.
146
63
Groupe de travail ad hoc Groupe de travail ad hoc Groupe de travail ad hoc Groupe de travail ad hoc «««« Médicaments et Déficit en GlucoseMédicaments et Déficit en GlucoseMédicaments et Déficit en GlucoseMédicaments et Déficit en Glucose----6666----Phosphate Phosphate Phosphate Phosphate
DéshydrogénaseDéshydrogénaseDéshydrogénaseDéshydrogénase »»»»
Février 2008
Un groupe de travail ad hoc «Un groupe de travail ad hoc «Un groupe de travail ad hoc «Un groupe de travail ad hoc « Médicaments et Déficit en GlucoseMédicaments et Déficit en GlucoseMédicaments et Déficit en GlucoseMédicaments et Déficit en Glucose----6666----Phosphate DéshydrogénasePhosphate DéshydrogénasePhosphate DéshydrogénasePhosphate Déshydrogénase » a été créé par » a été créé par » a été créé par » a été créé par l’Afssaps en octobre 2005 afin de mener une évaluation des substances médicamenteuses pouvant induire un l’Afssaps en octobre 2005 afin de mener une évaluation des substances médicamenteuses pouvant induire un l’Afssaps en octobre 2005 afin de mener une évaluation des substances médicamenteuses pouvant induire un l’Afssaps en octobre 2005 afin de mener une évaluation des substances médicamenteuses pouvant induire un risque d’hémolyse chez les sujets déficitaires en G6PD.risque d’hémolyse chez les sujets déficitaires en G6PD.risque d’hémolyse chez les sujets déficitaires en G6PD.risque d’hémolyse chez les sujets déficitaires en G6PD. CoordinationCoordinationCoordinationCoordination La coordination technique et scientifique de ce groupe de travail est assurée par le Dr Anne Castot, responsable du département de la surveillance du risque, du bon usage et de l’information sur les médicaments, et Angéli-que Arnoux. Composition du groupeComposition du groupeComposition du groupeComposition du groupe Ce groupe, dont la présidence est assurée par le Professeur Charles CAULIN, est composé de douze experts et de membres de l’Afssaps : • Professeur Michel ANDREJAK (Médecin pharmacologue, Centre Régional de Pharmacovigilance d’A-
miens) • Docteur Brigitte BADER-MEUNIER (Pédiatre) • Docteur Michel BIOUR (Médecin Pharmacologue, Centre Régional de Pharmacovigilance de Paris Saint
Antoine) • Professeur Jacques CARON (Médecin pharmacologue, Centre Régional de Pharmacovigilance de Lille) • Docteur Marianne DE MONTALEMBERT (Pédiatre) • Professeur Frédéric GALACTEROS (Généticien, Interniste) • Docteur Françoise HARAMBURU (Médecin pharmacologue, Centre Régional de Pharmacovigilance de
Bordeaux) • Docteur Marie-Josèphe JEAN-PASTOR (Médecin, Centre Régional de Pharmacovigilance de Marseille) • Professeur Dominique JOLLY (Médecin de santé publique, Président de l’association Vigifavisme) • Docteur Agnès LAHARY (Hémobiologiste) • Docteur Catherine NOBLET (Médecin pharmacologue, Centre Régional de Pharmacovigilance de Rouen) • Docteur Henry WAJCMAN (Directeur de recherches à l’Inserm)
De l’Afssaps : • Angélique ARNOUX • Docteur Anne CASTOT • Docteur Catherine DEGUINES • Docteur Pierre DEMOLIS • Charlotte HAZAK • Paul HOUETO • Docteur Carmen KREFT-JAIS • Nathalie MORGENSZTEJN • Docteur Isabelle PELLANE • Docteur Catherine REY-QUINIO
OfficialitéOfficialitéOfficialitéOfficialité Les conclusions de l’évaluation menée par ce groupe de travail ont été présentées à la Commission d’AMM le 26 avril 2007 et transmises aux laboratoires pharmaceutiques pour être reprises dans les rubriques adéquates des RCP.
147
64
Objectif et évaluationObjectif et évaluationObjectif et évaluationObjectif et évaluation
L’objectif de cette évaluation était d’établir une liste-référence de produits contre-indiqués ou nécessitant une
précaution d’emploi pour les sujets déficients en G6PD.
Pour réaliser cette évaluation, plusieurs listes de substances actives contre-indiquées ou nécessitant des pré-
cautions d’emploi en cas de déficit en G6PD ont été consultées sur différents sites internet :
• La liste de l’association « Vigifavisme » présidée par le Professeur Jolly.
Elle a été établie à l’aide du Dr Henry Wajcman à partir de la littérature internationale. Sa dernière mise à jour
date d’avril 2004. (http://www.gs-im3.fr/G6PD/G6PD.medic1.html)
• La liste de l’association italienne « Associazione Italiana Favismo » (le déficit en G6PD est fortement ré-
pandu en Italie, notamment en Sardaigne).
(http://www.g6pd.org/favism/english/index.mv)
• La liste du site de la Banque de Données Automatisée sur les Médicaments (Biam).
Cette liste a été mise à jour en mai 2001. (http://www2.biam2.org/accueil.html)
• La liste publiée en août 2000 sur le site du CRPV de Bordeaux.
Cette liste a été établie à partir du dictionnaire Vidal®. (http://www.pharmacologie.u-bordeaux2.fr/
PharmacoVigilance/INFOS/selection/G6PD_2000-08.php)
• La liste publiée en juin 1998 sur le site du CRPV de Rouen-Haute Normandie.
Cette liste a été établie à partir des données du dictionnaire Vidal®, d’ouvrages de référence tels que Martin-
dale, Meyler’s, Dukes mais également de sites internet comme HEMATOX, Medline et REACTIONS.
(http://trouveur.chu-rouen.fr/pharmacologie/crpv/g6pdh.htm)
Les spécialités apparaissant comme contre-indiquées en cas de déficit en G6PD ou nécessitant des précau-
tions d’emploi ont été revues, en prenant comme référence la liste de l’association « Vigifavisme ».
Une revue de l’ensemble des RCP des spécialités concernées a été réalisée et a permis d’établir deux groupes
de substances actives :
• Un premier groupe de substances actives dont les RCP comportaient une contre-indication chez
les sujets déficients en G6PD et pour lesquelles les différentes listes consultées confirmaient
cette contre-indication.
• Un second groupe de substances actives pour lesquelles les RCP ne comportaient pas de contre-
indication ou de mise en garde. Pour chacune de ces substances actives, une analyse la plus
exhaustive possible de la littérature et des données du système national de pharmacovigilance a
été menée. Les laboratoires pharmaceutiques ont également été sollicités lorsque cela était né-
cessaire (demande d’informations complémentaires en pharmacocinétique par exemple).
L’ensemble de ces données a été évalué par le groupe de travail et a permis de classer les substances actives
en deux catégories :
• Une première catégorie de substances actives dont l’utilisation est jugée possible par le groupe
de travail ;
• Une seconde catégorie dont l’utilisation est déconseillée et pour lesquelles il a été proposé de
modifier le RCP (ajout d’une mise en garde ou harmonisation des libellés).
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À l’issue de la réflexion menée par le groupe d’experts, trois types de mises en garde ont été proposés :
• Mise en garde de type I : (concerne les médicaments pour lesquels une hémolyse a été rapportée)
« Chez les sujets porteurs d’un déficit enzymatique en G6PD, des cas d’hémolyse aiguë ont été rapportés avec
le/la ………… Sa prescription doit donc être de principe écartée, et le recours à une alternative thérapeutique, si
elle existe, est fortement recommandé.
En l’absence d’alternative, la décision doit prendre en compte pour chaque patient, le danger d’hémolyse et le
bénéfice potentiel attendu du traitement. Si la prescription de ce médicament est nécessaire, la survenue
d’une hémolyse éventuelle devra être dépistée. »
• Mise en garde de type II : (concerne les médicaments appartenant à une classe/famille pharmacologi-
que à risque)
« Le/La …… appartient à la classe des ……. D’autres médicaments de cette classe ont entrainé une hémolyse
aiguë chez les sujets porteurs d’un déficit enzymatique en G6PD.
Bien qu’aucun cas d’hémolyse n’ait été rapporté avec cette substance, par principe, sa prescription chez ces
personnes doit prendre en compte ce risque, et le recours à une alternative thérapeutique, si elle existe, est
recommandé. Si la prescription de ce médicament est nécessaire, la survenue d’une hémolyse éventuelle de-
vra être dépistée. »
Certaines substances bénéficient d’un libellé de mise en garde de type I ou II légèrement modifié, et ceci en
raison de particularités propres à ces substances (pour plus de détails, se reporter au référentiel).
• Mise en garde de type III : (concerne les médicaments dont la consommation à forte dose induit un ris-
que d’hémolyse)
« Chez les sujets porteurs d’un déficit en G6PD, des cas d’hémolyse aiguë ont été rapportés avec des doses
élevées de ………, c’est-à-dire supérieures à la posologie maximale quotidienne recommandée. Il est important
de respecter les posologies. »
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C. Carte de soins et d’urgence
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Serment d'’Hippocrate
En présence des Maîtres de cette école, de mes chers condisciples et devant l’effigie d’Hippocrate, je promets et je jure d’être fidèle aux lois de l’honneur et de la probité dans l'exercice de la médecine.
Je donnerai mes soins gratuits à l’indigent, et n'exigerai jamais un salaire au-dessus de mon travail.
Je ne permettrai pas que des considérations de religion, de nation, de race, viennent s’interposer entre mon devoir et mon patient.
Admis dans l'intérieur des maisons, mes yeux ne verront pas ce qui s’y passe. Ma langue taira les secrets qui me seront confiés, et mon état ne servira pas à corrompre les mœurs, ni à favoriser le crime.
Respectueux et reconnaissant envers mes Maîtres, je rendrai à leurs enfants l'instruction que j’ai reçue de leur père.
Que les hommes m'accordent leur estime si je suis fidèle à mes promesses, que je sois couvert d'opprobre et méprisé de mes confrères si j’y manque.
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