diagnostic agricole du département de la...
Post on 14-Feb-2020
1 Views
Preview:
TRANSCRIPT
Diagnostic agricole du département de la Creuse
Présentation du 24/09/2019
DRAAF-SRISET Nouvelle-Aquitaine
Méthodologie
Rappel de la commande : Fournir des données, en particulier cartographiées / cartographiables, sur l'agriculture, dans l'idée des « porter à
connaissance »Territorialisation des données selon les PRA
Méthode de travail :• Mobilisation de données administratives disponibles à ce jour pour pallier l’ancienneté du RA (2010) :fichiers MSA (cotisants non salariés), déclarations PAC, BDNI, DGFIP (MAJIC), INSEE, chiffres del’enseignement agricole
• Période d’étude : 2010 – 2017• Territorialisation PRA + mise en perspective / Région Nouvelle-Aquitaine.• Démarche itérative avec la DDT 23
Livrables :• Octobre 2019 : premiers résultats sous forme de présentation PowerPoint• Décembre 2019-Janvier 2020 : synthèse sous forme de publication AGRESTE
Plan de la présentation :• Éléments de diagnostic• Amorce d’une analyse AFOM
Une agriculture bien implantée…• Occupe 61% de l’espace• Poids dans l’économie et l’emploi conséquent…très spécialisée bovins viande :• 90% de la sole dédiée au bovins• activité prédominante des exploitants• omniprésence du cheptel viande…préservée et résistante (résiliente?) :• 80% de la sole en prairies (pollution moindre)• Peu de consommation foncière• Maintien de la SAU• 95% du foncier agricole géré par les exploitations creusoises
De grandes exploitations…• SAU moyenne : 76 ha •1/3 des exploitations > 100 ha => 70% de la SAU• 10% - - - - > 180 ha => 28% de la SAUQui s’agrandissent …Entre 2010 et 2017 :• augmentation moyenne de la SAU de 9 ha • régression des exploitations < 100 ha au profit des 180 ha et plus
Où le GAEC s’impose…• en 2017, 20% des exploitations 46% de la SAUen GAEC
• entre 2010 et 2017, 347 installations en GAEC et400 créations par transformation de statut
Une part de valeur ajoutée échappe au département• prédominance de la commercialisation des bovins en vif / animaux finis
• pas d’abattoir ni d’IAA viande conséquente sur le département au regard de la production bovine
• pas de SIQO spécifique au département • démarches AB, diversification et vente en circuits courtsassez timides
Des installation mais aussi une dynamique d’agrandissement• Age moyen des exploitants 49 ans / 50 ans en N-A• Vieillissement de 3 ans entre 2010 et 2017•Entre 2010 et 2017 Arrivants/Partants = 57% • 2/3 des terres libérée par arrêt d’activité reprises par desnouveaux déclarants, le reste servant à l’agrandissement
• entre 2010 et 2017 : 14% des exploitations diminuent leur SAUde 25 ha et 23% l’augmentent de 23 ha
• Creuse au 3ème rang régional en nombre d’installationsaidées
• Prédominance des projets bovins viande mais émergence d’activités « marginales »
Une agriculture dépendante de l’extérieur :• climat (sècheresse) • aides PAC • marché de l’exportation et opérateurs commerciaux horsdépartement (transformation de viande)
• centre de décision d’outils de promotions hors département : SIQO, ODG Limousin, ODG Charolais, etc.
En résumé…
Occupation du sol en 2017
Agricole61%
Naturel et forestier35%
Urbanisé3%
Eaux1%
Source : OCS CESBIO 2017
Source : OCS CESBIO 2017
Répartition des l’espace en 217 en Creuse selon les usages
657 hectares d’espaces NAF artificialisés entre 2009 et 2017
Fichiers MAJIC retraités par le CEREMA
C’est la plus faible surface d’espaces NAF artificialisée au niveau des départements néo-aquitains (10 fois inférieur à la Gironde)
68% dédiés à l’habitation et 12% à l’activité.
Artificialisation relativement diffuse :• 91% dans les communes rurales• 5% sur l’unité urbaine de Guéret• 2% sur l’unité urbaine de la Souterraine• 1% sur UU Aubusson et 1% sur UU Bourganeuf
Tendance à une légère réduction
Toutefois, artificialisation positive malgréune diminution de la population et de l’emploi. Seul le nombre de ménage progresseTaux de vacance des logements de 14,5%, le plus fort de N-A
Espaces NAF artificialisés par commune entre 2009 e t 2015 en m2
Sources : BD Carto, MAJIC (données retraitées par le CEREMA)
L’agriculture, composant conséquent de l’économie
creusoise
COP8%
autres élevages6%
autres herbivores
5%
autres productions
végétales (hors fourrages)
2%
bovins79%
Répartition de la valeur de la production agricole creusoise en 2016
Source : AGRESTE – Comptes de l’agriculture
L’agriculture représente 13 % du chiffre d'affaires global creusois (1,5% au niveau national) en 2018
Très forte spécialisation de l’agriculture :84% de la valeur de la production réalisée par l’élevage d’herbivores (plus particulièrement l’élevage bovins viande)
L’agriculture, acteur notable de l’emploi en Creuse
12.2 % des emplois sont agricoles en 2017 en Creuse , contre 2,3% en France et 4.6% en Nouvelle-Aquitaine
Source : INSEE
Une tendance territorialisée : L’emploi agricole plus prégnant dans les régions où l’emploi total est le plus faible
Sources : BD Carto, INSEE RP
L’agriculture dernier rempart de l’emploi en milieu rural
0,0 10,0 20,0 30,0 40,0 50,0 60,0
Tertiaire non marchand
Tertiaire marchand
Construction
Industrie
Agriculture
France métropolitaine Nouvelle-Aquitaine Creuse
Répartition des emplois selon l’activité en 2017
905 emplois dans les industries agro -alimentaries
Répartition des emplois du secteur IAA au 31/12/201 5 en Creuse
0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70%
BAS-BERRY
COMBRAILLEBOURBONNAISE
HAUT-LIMOUSIN
MARCHE
PLATEAU DE MILLEVACHES
%Nb %EFF311215
Répartition des emplois IAA en 2015 en Creuse selon les régions agricoles
Secteur d'activitésNb
EtablissementsEffectif au
31/12Equivalent
ETP
Industrie agroalimentaire 44 360 324Artisanat commercial 114 283 225Commerce de gros de produits alimentaires 77 262 232
Total 235 905 781% dans Nouvelle-Aquitaine 2% 1% 1%
Source : INSEE-CLAP 2015
Source : INSEE – CLAP 2015
La transformation de produits laitiers dans le « TOP 20 »des IAA (*)
APE Dénomination Effectif au 31/12/151051A Fabrication de lait liquide et de produits frais LES MONTAGNES D'AUZANCES 431051C Fabrication de fromage FROMAGERIES PERREAULT 89
SE CHAVEGRAND 361072Z Fabrication de biscuits, biscottes et pâtisseries de conservation PATISSERIE LES COMTES DE LA MARCHE 511089Z Fabrication d'autres produits alimentaires n.c.a. VITANUTRITION 394621Z Commerce de gros (commerce interentreprises) de céréales, de tabac non manufacturé, de semences et d'aliments pour le bé SARL VERLADIS 204623Z Commerce de gros (commerce interentreprises) d'animaux vivants CREUSE CORREZE BERRY ELEVAGE 39
SOC COOPERATIVE ELEVEURS MARCHE 444633Z Commerce de gros (commerce interentreprises) de produits laitiers, œufs, huiles et matières grasses comestibles SODIAAL UNION 22
Source : INSEE – CLAP 2015
(*) Le « Top 20 » rassemble les 20 entreprises IAA de plus de 20 salariés du département
Des aides PAC conséquentes
Aides PAC 2017 : 126 971 507 €
Pilier 1 : 93 388 728 €Dont DPB : 62 782 412 €Aides couplées animales : 29 198 719 €Aides couplées végétales : 1 407 597 €
Pilier 2 : 32 443 590 €ICHN : 31 695 515 €Assurance récolte : 86 904 €Aides Bio : 222 449 €MAEC : 438 721 €
Très forte dépendance aux aidesDPB : 50% des versementsAides couplées bovins allaitants : 22%ICHN : 25% 36 793€ Versés en moyenne par exploitation (pilier 1 & 2) :
80
90
100
110
120
130
140
2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017
Piler 1 Bénéficiaires Pilier 1 Montant (€) Pilier 2 bénéficiaires Pilier 2 montant (€) Montant total
Des aides en progression jusqu’en 2016…
Évolution du total des aides PAC versées aux agriculteurs de la Creuse entre 2010 et 2017.Évolution calculée en base 100 en 2010.
Source : ASP – Déclarations PAC
Exploitations individuelles et GAEC
Répartition des exploitations, tous types de cotisa nts confondus(y compris cotisants solidaires)
Statut d'exploitation Effectif (*)% de surface agicole totale
Exploitation individuelle 2695 39,90%GAEC 845 46,30%EARL 310 10,70%SCEA 24 0,60%Autre statut sociétaire 66 2,50%Ensemble 3940 100,00%
(*) Cotisants solidaires inclusSource : MSA
0,00% 10,00% 20,00% 30,00% 40,00% 50,00% 60,00% 70,00% 80,00%
Autre statut sociétaire
SCEA
EARL
GAEC
Exploitationindividuelle
% SAU totale
% effectif total
Les cotisants solidaires : Nombre d’exploitations: 962 (24% du total)Surface déclarée : 2% du total
Source : MSA
Des exploitations très étendues…
0,00% 5,00% 10,00% 15,00% 20,00% 25,00% 30,00% 35,00%
220 hectares et plus
de 180 à 220 hectares
de 140 à 180 hectares
de 100 à 140 hectares
de 60 à 100 hectares
de 20 à 60 hectares
moins de 20 hectares
Surface
Effectif
Sur
face
agr
icol
e dé
clar
ée /
expl
oita
tion
Répartition (%) des exploitations et de la sole agr icole selon la taille
Source : MSA
Diminution du nombre d’exploitations entre 2010 et 2017
Effectif Surface Effectif SurfaceExploitation individuelle 2695 119 431 -21% -21%GAEC 845 138 692 26% 33%EARL 310 32 139 -19% -21%SCEA 24 1 895 -53% -61%Autre statut sociétaire 66 7 459 14% 42%Total 3940 299 616 -14% -2%
Statut d'exploitationSituation 2017 Variation 2010-2017
Source MSA
• Nette progression des GAEC
• Régression des exploitations individuelles et des EARL et SCEA
• Augmentation de la surface moyenne déclarée (+9 hectares)
Variation de l’effectif d’exploitation et de la sol e agricole selon le statut juridique entre 2010 et 2017
Peu de différence d’évolution des exploitations selon les PRA
Nb Surface Nb SurfaceBAS-BERRY -148 3 241 - -14% -5%COMBRAILLE BOURBONNAISE -104 1 277 - -14% -2%HAUT-LIMOUSIN -14 359 -8% 3%MARCHE -326 1 091 - -14% -1%PLATEAU DE MILLEVACHES -46 282 - -14% -1%Ensemble -637 5 532 - -14% -2%
Petites régions agricoles
source : MSA
Variation en valeur Variation en %
• Régression plus marquée des surfaces déclarées en Bas-Berry• Haut-Limousin : Progression des surfaces déclarées et moindre régression des
effectifs d’exploitations
Progression des grandes exploitations
Effectif Surface Effectif Surfacemoins de 20 hectares 279 - 2 001 - -18% -19%de 20 à 60 hectares 182 - 7 735 - -23% -24%de 60 à 100 hectares 249 - 19 623 - -26% -26%de 100 à 140 hectares 19 - 1 812 - -3% -2%de 140 à 180 hectares 4 - 208 - -1% 0%de 180 à 220 hectares 42 8 256 30% 30%220 hectares et plus 60 17 592 51% 58%Ensemble 631 - 5 532 - -14% -2%
Variation en valeur Variation en %Taille d'exploitation
Variation du nombre d’exploitations et des surfaces déclarées à la MSA entre 2010 et 2017 en Creuse
Source MSA
Vieillissement des exploitants
Source : MSA
Hors cotisants solidaires
EnsembleHors cotisants solidaires
Ensemble
BAS-BERRY 50,3 52,3 46,2 49,6COMBRAILLE BOURBONNAISE 49,0 50,5 46,3 48,3HAUT-LIMOUSIN 49,0 51,0 45,0 48,3MARCHE 49,2 51,5 46,0 49,6PLATEAU DE MILLEVACHES 48,7 50,2 45,6 48,6Département de la Creuse 49,4 51,4 46,0 49,2Région Nouvelle-Aquitaine 50,3 52,2 47,5 50,2
Age en 2017 Age en 2010Région agricole
non ouiBAS-BERRY 885 251 1136COMBRAILLE BOURBONNAISE 774 120 894HAUT-LIMOUSIN 170 39 209MARCHE 1993 505 2498PLATEAU DE MILLEVACHES 319 53 372NC 0 1 1Département de la Creuse 4141 969 5110
Cotisants solidairesTotalRégion agricole
Source : MSA
Répartition des effectifs des cotisants à la MSA en 2017
11% de la sole agricole devrait changer de mains à cour t terme
0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 90% 100%
BAS-BERRY
COMBRAILLE BOURBONNAISE
HAUT-LIMOUSIN
MARCHE
PLATEAU DE MILLEVACHES
Département de la Creuse
Région Nouvelle-Aquitaine
moins de 40 ans de 40 à 50 ans de 50 à 60 ans de 60 à 70 ans 70 ans et plus
Répartition de la surface déclarée à la MSA par tran che d’âge en 2017
Source : MSA
Augmentation des surfaces déclarées / exploitant (* ) entre 2010 et 2017
0
50000
100000
150000
200000
250000
300000
350000
2010 2016
1457 "non salariés" ont cessé de cotiserAge moyen 2010 : 57 ans
1331 "non salariés" ont augmenté leur SAUAge moyen 2010 : 41 ans
788 "non salariés" ont diminué leur SAUAge moyen 2010 : 49 ans
2158 "non salariés" déclarent la même SAUAge moyen 2010 : 49 ans
833 "non salariés" sont des nouveaux déclarantsAge moyen 2016 : 39ans
55
55 55
7348
61 84
4537
SAU moyenne déclarée par exploitation
(* yc cotisants solidaires)
Entre 2010 et 2017 :• Perte de 11% des déclarants et 1,8% des surfaces déclarées
• Renouvellement exploitants : 57%• Reprise des terres (arrivants / cessation) : 67%• Augmentation de 5 ha en moyenne de lasurface déclarée / exploitant
• Devenir des terres « libérées » :44% ont servi à l’agrandissement48% ont été reprises par des nouveaux déclarants
2017
2010 : 5743 déclarants305 183 ha
2017 : 5110 déclarants299 616 ha
Source : MSA
Engouement pour le GAEC
Évolution du statut d’exploitation choisi par les e xploitants entre 2010 et 2017
71%
20%
6% 3%
52%42%
4% 2%
Exploitation individuelle GAEC EARL Autre statut sociétaire
Nouveaux déclarants
Cessation de déclaration
Comparaison du statut d’exploitation des cotisants apparus entre 2010 et 2017 de ceux ayant cessé de déclarer
Cessation de déclaration
Exploitation individuelle
GAEC EARL SCEAAutre statut sociétaire
Non déclarant - 432 347 36 1 17 833 Exploitation individuelle 1 036 2 205 141 16 2 16 3 416 GAEC 287 36 1 165 73 - 16 1 577 EARL 89 13 209 243 - 7 561 SCEA 20 4 32 - 31 2 89 Autre statut sociétaire 25 5 18 - - 43 91 Total 1 457 2 695 1 912 368 34 101 6 567
Source MSA
Statut en 2017Statut en 2010 Total
L’élevage demeure l’activité prédominante mais de nouvelles productions émergent…
0,00%
10,00%
20,00%
30,00%
40,00%
50,00%
60,00%
70,00%
80,00%
Ele
vage
bovi
ns-
Pol
ycul
ture
,po
ly-é
leva
geE
leva
gebo
vins
mix
teE
leva
gebo
vins
-lait
Ele
vage
ovin
s,E
leva
ge d
ech
evau
xC
ultu
res
céré
aliè
res
Aut
res
élev
ages
de
Mar
aîch
age,
floric
ultu
reA
utre
scu
lture
sE
leva
gepo
rcin
Arb
oric
ultu
refr
uitiè
re
Pép
iniè
re
Ele
vage
de
vola
illes
,A
utre
sél
evag
es d
eN
onco
ncer
né
Avant 2000
de 2000 à 2005
de 2005 à 2010
2010 à 2015
après 2015
Érosion des activités liées à l’élevage bovin
Émergence d’autres productions
Période d’arrivée sur l’exploitation
Répartition (%) des cotisants MSA non salariés selo n la catégorie de risque AT assurée en 2017 et leur période d’arrivée sur l’exploitation
Source : MSA
171 projets d’installations DJA de 2015 à 2017
171 projets => 3ème rang régional au niveau des installations aidéesRépartition par PRA analogue à celle des exploitations
bovins_viande76%
hors_sol4%
bovins_lait2%
bovins_mixte4%
maraichage_horti2%
autres (*)3%
ovins_caprins9%
Répartition des projets d’installation par OTEX
0 20 40 60 80 100 120
Non renseigné
Exploitation agricole àresponsabilité limitée
Exploitation individuelle
Groupement agricoled'exploitation en
commun
Nombre d'exploitations
Cadre familial
HCF
Répartition des projets d’installation par statut juridique
Source OSIRIS – extration DRAAF Nouvelle-Aquitaine
Le prix du foncier facilitateur
d’installation ?
Région agricole 2014 2015 2016 2017 2018Evolution 2018/2017
CREUSE 2 770 2 890 2 790 2 790 2 820 1%COMBRAILLE BOURBONNAISE 3 720 3 420 3 090 2 810 3 100 10%MARCHE 2 630 2 930 2 830 2 780 2 710 -3%BAS-BERRY 2 730 2 640 2 890 3 160 3 410 8%PLATEAU DE MILLEVACHES - HAUT-LIMOUSIN 1 890 2 300 1 930 2 070 1 730 -16%
Tendance Nouvelle-AquitainePrix Médian 4 460 4 650 4 770 4 800 4 850 1%Prix Minimum 1 890 2 300 1 930 1 970 1 730 -16%Prix Maximum 10 620 11 280 10 550 10 630 10 950 29%(1) Les prix moyens triennaux 2018 correspondent à la moyenne 2016-2017-2018.
NS : non significatif
Source : Safer-SSP-Terres d'Europe-Scafr
PRIX MOYEN DES TERRES ET PRES LIBRES DE PLUS DE 70 ARES
Sources : BD-Carto, SAFER-SSP-Terres d’Europe-Scafr
310 927 hectares déclarés à la PAC en 2018 (*)
Soit 56% de la superficie du territoire,Mais de fortes disparités territoriales
(*) Surface admissibleSources : BD-Carto, ASP-Déclarations PAC
Localisation des surfaces déclarées à la PAC en 2018 en Creuse
97% du foncier agricole de Creuse valorisé par des exploitations Creusoises
Valeur % du totalBAS-BERRY 4 204 5,80%COMBRAILLE BOURBONNAISE 1 602 3,00%HAUT-LIMOUSIN 646 5,40%MARCHE 786 0,50%PLATEAU DE MILLEVACHES 1 723 7,10%Ensemble 8 961 2,90%
Surfaces rattachées à une exploitation hors du départementRégion agricole
Près de 3% des surfaces déclarées sont rattachées à une exploitation dont le siège est hors du départementRatio plus élevé pour les PRA limitrophes d’autres départements
Essentiellement l’Indre (63%), l’Allier (17%) et le Cher (13%)
Essentiellement la Corrèze (64%), le Puy de Dôme (24%) et la Haute Vienne (12%) et l’Allier (17%)
Essentiellement la Haute Vienne (99%)
Essentiellement le Puy de Dôme (84%), l’Allier (12%) et l’Aveyron (4%)
Essentiellement la Haute Vienne (61%), le Puy de Dôme (20%),
Sources : ASP-Déclarations PAC
Prédominance des prairies
Surface2018Céréales 37 163
dont Triticale d hiver 12 463 Blé tendre hiver 11 841 Orge d hiver 5 102 Mélange de céréales 3 125 Maïs 1 431 Sarrasin 1 266
Oléagineux 3 416 dont Colza d hiver 2 326
Tournesol 802 Protéagineux 567 Cultures industrielles diverses 82 Plantes aromatiques, médicinales et à parfum 44 Pommes de terre 52 Légumes frais et secs 111 Fourrages annuels 11 383
dont Maïs ensilage 10 371 Prairies artificielles et temporaires 144 439 Jachères 426 Cultures fruitières 122 Pépinières ligneuses 65 Surfaces toujours en herbe des exploitations 113 053
dont Prairie permanente 108 314 Prairie en rotation longue 3 885
Autres cultures 5 Total 310 927
Source : ASP-Déclarations PAC
Culture
Autres cultures2%
Fourrages annuels4%
Prairies artificielles et temporaires
46%
Céréales12%
Surfaces toujours en herbe des exploitations
36%
Près de 90% des surfaces déclarées dédiées àl’élevage d’herbivores
Plus de 80% la sole agricole en prairies
Sources : ASP-Déclarations PAC
Répartition des surfaces déclarées à la PAC en 2018 par type de culture (*) en Creuse
(*) surfaces déclarées à la commune de la parcelle
Les céréales plus présentes au nord du département
Répartition des cultures déclarées àla PAC par catégorie et par commune en 2018
Sources : BD-Carto, ASP-Déclarations PAC
Progression de la culture de céréales
Évolution en base 100 (2010) des surfaces agricoles déclarées à la PAC
Légère progression du total des surfaces déclarées
Progression plus marquée des COP que des prairies et fourrages
80
85
90
95
100
105
110
115
120
125
130
2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018
Céréales Autres cultures Prairies et fourrages Ensemble
L’amplitude des évolutions est à modérer en raison des différences de valeurs des surfaces selon les catégories. Les « autres cultures » représentent 1,3% de la sole cultivée en 2010 et 1,6% en 2018.
Sources : ASP-Déclarations PAC
Progression des céréales plus marquée dans la moitiénord du département
en ha en % en ha en %BAS-BERRY 462 3% 519 - -1%COMBRAILLE BOURBONNAISE 830 11% 942 - -2%HAUT-LIMOUSIN 179 20% 60 1%MARCHE 2 457 20% 1 184 1%PLATEAU DE MILLEVACHES 14 2% 2 170 10%Total 3 941 11% 1 952 1%
COP Prairies et fourragesVariation des surfaces entre 2010 et 2018
Variation des surfaces en COP et en prairies et fourrages par commune entre 2010 et 2017 dans la Creuse
Source : BD Carto, SSP – Déclarations PACSource : SSP – Déclarations PAC
16 237 hectares en Agriculture Biologique (*)
Répartition des îlots déclarés à la PAC en Agricultu re Biologique en 2017 En 2018 :
• 222 producteurs ont adhéré au cahier des chargesAB
• 16 237 hectares déclarés (*) en 2018 (57ème rang national et 8ème au niveau régional)
• 5.2% des surfaces déclarées à la PAC contre 7%en N-A.
• 79% des surfaces AB sont des prairies, 17% descéréales
• 47 ha de légumes bio• Entre 2011 et 2017 :
+ 97% des surfaces, mais un des plus faiblestaux de N-A (10ème rang)
+55% de producteurs• Productions animales :
•127 éleveurs BV (5012 vaches)•33 éleveurs de vaches laitières (511 VL)•23 éleveurs d’ovins viande (2178 brebis)•14 élevages de poulets (64 5527 poulets)
(*) : Surfaces certifiées + surfaces en conversion
Sources : BD Carto – Agence Bio
Pas de Si gne officiel de la qualité et de l’origine (SIQO) spécifique au département
Implantation des principaux SIQO en Creuse(Hors label rouge)
L’ensemble du département bénéficie de l’IGP Veau du Limousin et de l’IGP Porc du Limousin,Certaines communes bénéficient d’autres IGP :
En 2010 (RA), 27% des agriculteurs bénéficiaient d’au moins 1 signe officiel de qualité :• bovins (81% des exploitations) et ovins (18%) etporcins (4%) principales production concernées
• IGP concerne plutôt les ovins• Label rouge concerne plutôt les bovins
Démarche plus « timide » que dans le reste de la région
Pas de SIQO spécifique au département
Source : BD Carto, INAO
La vente à la ferme, circuit court de distribution priv ilégié
0 20 40 60 80 100 120 140
Légumes
Autres produits hors vin
Fruits
Produits laitiers
Œufs et volailles
Miel
Autres produits animaux
Nombre d'exploitations
7% des agriculteurs sollicitent au moins un circuit court de commercialisation en 2010=> tendance beaucoup plus timide que dans le reste de la région
0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 90% 100%
Produits laitiers
Œufs et volailles
Autres produits animaux
Légumes
Fruits
Miel
Autres produits hors vin
Ensemble
10 % ou moins plus de 10 % à 50% plus de 50 % à 75% plus de 75 %
Contribution de la vente en circuits courts au chiffre d’affaire :• Moins de la moitié pour 58% des agriculteursconcernés
•Plus des ¾ pour 31% des agriculteurs concernés• Plus forte pour les apiculteurs et maraîchers
Contribution de la vente en circuits courts au chi ffre d’affaire
Source : RA 2010
Prédominance des « autres produits animaux
0 50 100 150 200 250
Restauration collective
Restauration commerciale
GMS
Commerçant détaillant
VPC
Salons et foires
Paniers ( type AMAP)
Point de vente collectif
En tournée, à domicile
Sur les marchés
Vente à la ferme
Nombre d'exploitations
7 exploitations sur 10 pratiquent la vente à la ferm e
Ven
te d
irect
e
Hébergement et transformation de produits agricoles principales activités de diversification
0 10 20 30 40 50 60
Production d'énergies renouvelables
Artisanat
Sylviculture
Aquaculture
Travail à façon Non agricole
Transformation de bois (y compris sciage)
Restauration
Travail à façon pour d'autres exploitations
Activités de loisir
Autre
Transformation de lait
Transformation d'autres produits agricoles
Hébergement
Nombre d'exploitations
5% des agriculteurs pratiquent une activité de diversification en 2010 (12% au niveau régional)
Prédominance de l’hébergement et de la transformation de produits agricoles
Pour plus de 60% des exploitations, les activités de diversification représentent moins de 50% du CA
Répartition des exploitations pratiquant la diversi fication selon le type d’activité en Creuse en 2010
0 20 40 60 80 100
Pas de réponse
10% et moins
Plus de 10 à 50 %
Plus de 50 % à 75 %
Plus de 75%
Nombre d'exploitations
Répartition des exploitations pratiquant la diversi fication selon la part de la diversification dans le CA en 2 010
Source : RA 2010
Prédominance du cheptel bovin viande
Vaches laitières2%
Vaches nourrices41%
Autres bovins de plus de 2 ans
12%
Autres bovins de 1 à 2 ans14%
Bovins de moins de 1 an
31%
Source : SAA d’après BDNI
Composition du cheptel de souche bovin en 2019 :172 600 vaches mères viande
7 259 vaches laitières
70
75
80
85
90
95
100
105
2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018
Vlait CREUSE Vlait Reste NA Vnou CREUSE Vnou Reste NA
Légère érosion du cheptel de vaches àviande à partir de 2016
Régression régulière du cheptel laitier
Tendances moins marquées que dans le reste de la région
Évolution en base 100 (2011) du cheptel de vaches m ères
Source : BDNI
Répartition du cheptel bovin par type d’animaux en Creuse en 2018
Source : BDNI
Les élevages de bovins viande ommniprésents
Orientation très marquée vers le système naisseur :Parmi les élevages > 10 vaches• 71% sont des naisseurs• 15% sont naisseurs engraisseurs• 2% sont des engraisseurs
Source BD Topo, RA 2010
2 races principales : • Limousine (58%)• Charolaise (39%)• Blonde d’Aquitaine
& croisés : 3%
Répartition du cheptel bovin viande sur le territoire en 2010
Source BD Topo, BDNI
Répartition des bovins selon leur race en 2018
Bovins viande : pr édominance de la
commercialisation en vif
BOUCHERIE VIFVaches 20 553 11 777 0,57 Génisses plus 24 mois 9 783 3 866 0,40 Génisses 8 à 24 mois 5 324 30 217 5,68 Mâles plus de 24 mois 1 664 1 078 0,65 Mâles 12-24 mois 19 986 10 523 0,53 Mâles 8-12 mois 1 345 40 589 30,18 Génisses 4-8 mois 1 622 3 161 1,95 Génisses moins 4 mois 164 2 693 16,42 Mâles 4-8 mois 2 176 8 148 3,74 Mâles moins 4 mois 228 2 922 12,82 Total bovins viande 62 845 114 974 1,83 (*) en nombre de têtes Source : BDNI 2017
Sorties en 2017 (*)Type de bovins viande produits en 2017
VIF/BOUCHERIE
• 80% des broutards sont commercialisés entre 8 et 12 mois• Production de 20 000 taurillons 12-24mois (boucherie)• Peu de veaux sous la mère• Près d’un bovin sur deux est commercialisé en vif => fortes différences selon le type de bovin• 64 839 broutard exportés (veaux exportés/veaux boucherie = 1,53).
Répartition des ventes d’animaux selon leur catégor ie et leur destination en 2017
Abattage des bovins à l’extérieur du département
• Pas d’abattoir de bovins à ce jour en Creuse• 41% des bovins abattus dans des
départements non attenant• 43% des bovins abattus en Nouvelle-Aquitaine
43%
36%
8%
4% 4% 3% 2%
Nouvelle-Aquitaine Auvergne-Rhône-Alpes
Occitanie Bourgogne-Franche-Comté
Bretagne Centre-Val de Loire
Autres régions
Source : GEOFLA, BDNI
Source : BDNI
Projet de pôle « viande » à Bourganeuf
Des producteurs laitiers disséminés au sein du département
En 2017 :• 76 bénéficiaires de l’aide BL Hors
zone de montagne• 56 bénéficiaires de l’aide BL en
zone de montagne
3 entreprises collectent 94% de la production :• Coopérative Auvergne Limousin 48%• Sté CHAVEGRAND : 34%• SODIAAL : 12%D’après le fichier quotas laitiers (2015),
Sites de transformation présents sur le territoire
Régression régulière du cheptel laitier
Source : BD Carto, ASP-Fichier des quotas laitiers
709 400 m3 de bois récoltés en 2017
Superficie de 161 000 hectares• 35% de l’espace départemental• 90% en forêt privée• ¾ feuillus et ¼ conifères
709 400 m3 de bois récoltés en 2017 :• 70% de conifères et 30% de feuillus• Meilleure qualité des conifères. 70% vont en bois d’œuvre contre moins de 20% pour les feuillus• 87 000 m3 destinés à la trituration dont 70% de feuillus• 33000 m3 de bois énergie• ¾ des volumes récoltés par des entreprises non-creusoises
Source : OCS CESBIO 2017
277 000 m3 récoltés par les entreprises de Creuse en 2017
18 entreprises d’exploitation forestière en Creuse en 2017La moitié de l’aire de récolte est en Creuse. Le reste en Corrèze, Haute Vienne et Puy de Dôme
277 017 m3 récoltés
147 721 m3
en bois d’oeuvre96 002 m3
en bois d’industrie33 294 m3
en bois énergie
80% de résineux : sapin épicéa douglas mélèze20% de feuillus : chêne, châtaigner
91% en trituration2/3 de la trituration composée de feuillus
Principalement du bois de chauffage
139 500 m3 de sciages en 2017
139500 m3 de sciages réalisés par 18 entreprises en 2017 :•Quasi-totalité de résineux (60% Sapin-Epicéa et Douglas pour le reste)•175 000 tonnes de produits connexes générés par les sciages dont 71 198 t destinés à la trituration
Facturations du sciage (€)2013 2014 2015 2016 2017
Total sciages (hors merrains et BSR) 8 695 761 9 270 800 16 609 597 17 343 374 21 482 071Feuillus 1 252 488 1 841 128 1 796 193 1 084 296 722 849Résineux 7 443 273 7 429 672 14 813 404 16 259 078 20 759 222Merrains et bois sous rails S S S S S
21,5 millions d’€ de sciages
Facturations des produits connexes (€)2013 2014 2015 2016 2017
Total PCS 2 698 430 2 369 783 4 597 950 4 609 931 6 264 480Trituration S S 1 917 974 2 955 773 2 854 173
dont feuillus S S 93 368 S Sdont résineux S S 1 824 606 S S
Non destinés à la trituration S S 2 679 976 1 654 158 3 410 307
6,3 millions d’€ de produits connexesSource : Enquêtes Annuelles de Branche Exploitation Forestière et Scierie
Source : Enquêtes Annuelles de Branche Exploitation Forestière et Scierie
1325 emplois dans la filière forêt-bois en 2017
Exploitations forestières et scieries2013 2014 2015 2016 2017
Activité d'exploitation forestière seule 18 16 13 11 10Activité de scierie seule 12 12 11 11 10Activité d'exploitation forestière et de scierie 7 7 7 8 8
Source : Enquêtes Annuelles de Branche Exploitation Forestière et Scierie
1325 ETP dans la filière forêt-bois en 2015Emploi dans la filière forêt-bois en 2015
Effectifs ETP Nombre d'établissementsTotal 1 325 1 206 654travail forestier 172 154 339travail du bois et fabrication d'articles en bois 381 333 62industrie du papier et du carton 28 S 4fabrication de meubles 329 S 34bâtiment : travaux de charpente 312 281 182commerce du bois 103 102 33
source : Insee Clap
L’offre de formation agricole en Creuse
Aménagement de l'espace et protection
de l'environnement7%
Production40%
Enseignement général, scientifique,
technologique19%
Services34%
Répartition des effectifs en formation initiale scolaire selon le secteur professionnel à la rentrée 2018-2019
LEGTPA Alphonse DEFUMADE à Ahun : formation scolaire
426 élèves en 2018-2019
75% des élèves résident en Creuse
Formations en partenariat avec l’Université(Licence et Master) dans les secteur « eau » et « patrimoine »
CDFAA de la Creuse
161 apprentis en 2018-2019
80% en formation « production » les autres « services » (13%) et environnement (7%)
79% sont originaires de Creuse
CFPPA de la Creuse :Formations continues dans les domaines de :
AgriculturePatrimoine,Pêche et gestion de l’eauForêt et activités du boisPaysage
29% des élèves creusois scolarisés dans l’enseignemen t agricole en 2018 suivent une formation « cœur de métier » agricole
0% 20% 40% 60% 80% 100%
Ensemble
Garçons
Filles
Production
Equipements pour l'agriculture
Enseignement général, scientifique,technologique
Transformation
Aménagement de l'espace etprotection de l'environnement
Activités hippiques
Services
Commercialisation
Répartition des élèves résidant en Creuse scolarisé s dans l’EA en 2018-2019 selon le secteur de formati on..\Excel\Formation_initiale_Creuse.xls onglet GRAH_DEMANDE_FORM
Source : DGER - SCOLAGRI
Lieux de formation des élèves du secteur « production » : 82% en Creuse, 12% en Haute Vienne, 5% en Corrèze
Une agriculture bien implantée…• Occupe 61% de l’espace• Poids dans l’économie et l’emploi conséquent…très spécialisée bovins viande :• 90% de la sole dédiée au bovins• activité prédominante des exploitants• omniprésence du cheptel viande…préservée et résistante (résiliente?) :• 80% de la sole en prairies (pollution moindre)• Peu de consommation foncière• Maintien de la SAU• 95% du foncier agricole géré par les exploitations
creusoises
De grandes exploitations…• SAU moyenne : 76 ha •1/3 des exploitations > 100 ha => 70% de la SAU• 10% - - - - > 180 ha => 28% de la SAUQui s’agrandissent …Entre 2010 et 2017 :• augmentation moyenne de la SAU de 9 ha • régression des exploitations < 100 ha au profit
des 180 ha et plus Où le GAEC s’impose…• en 2017, 20% des exploitations 46% de la SAU
en GAEC• entre 2010 et 2017, 347 installations en GAEC et
400 créations par transformation de statut
Une part de valeur ajoutée échappe au département• prédominance de la commercialisation des bovins en vif
/ animaux finis• pas d’abattoir ni d’IAA viande conséquente sur le
département au regard de la production bovine• pas de SIQO spécifique au département • démarches AB, diversification et vente en circuits courts
assez timides
Des installation mais aussi une dynamique d’agrandi ssement• Age moyen des exploitants 49 ans / 50 ans en N-A• Vieillissement de 3 ans entre 2010 et 2017• Entre 2010 et 2017 taux arrivants/partants = 57% • 2/3 des terres libérée par arrêt d’activité reprises par des
nouveaux déclarants, le reste servant à l’agrandissement• entre 2010 et 2017 : 14% des expl diminuent leur SAU
de 25 ha et 23% l’augmentent de 23 ha• Creuse au 3ème rang régional en nombre d’installations
aidées• Prédominance des projets bovins viande mais
émergence d’activités « marginales »
Une agriculture dépendante de l’extérieur :• climat (sècheresse) • aides PAC • marché de l’exportation et opérateurs commerciaux hors
département (transformation de viande)• centre de décision d’outils de promotions hors
département : SIQO, ODG Limousin, ODG Charolais, etc.
En résumé…
80
85
90
95
100
105
110
115
120
125
130
2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018
Nombre d'exploitations Nombre de GAEC Montant aides pac
Surface déclarée PAC Cheptel Vaches Laitières Cheptel Vaches Viande
Évolution 2010-2018, en base 100 en 2010, des exploitations, aides, surfaces et cheptels
Montant total des aides PAC
Cheptel vachesallaitantes
Nombre d’exploitations
Cheptel vaches laitières
Surface totale déclarée
Nombre de GAEC
Sources : ASP-Déclarations PAC, BDNI, MSA
MenacesRéduction des aides PAC
Réchauffement climatique, sècheresse (ressource fourragère)
Investissement des anciens sièges d’exploitations par des « non-agricoles »
Non reconnaissance de la spécificité « Creusoise » au niveau des SIQO
Centres de décision souvent hors du département
Attentes sociétales / à l’élevage
OpportunitésPlan Particulier pour la Creuse (???)
Engouement du grand public pour le rural et les espaces « nature »
Émergence de projets d’installation vers de nouvelles activités (maraîchage, petits élevages, etc.)
La formation agricole (levier pour préparer les jeunes àdes projets novateurs)
FaiblessesDisparition d’un nombre conséquent d’exploitations et risque d’accentuation dans les années à venir => risque mitage de l’espace productif ?
Vieillissement des exploitants et moindre renouvellement
Hyperspécialisation autour de la production de bovins viande
Une part conséquente de la VA est réalisée à l’extérieur du département
Adhésion timide à l’AB, vente en CC et diversification et pas de SIQO spécifique au 23
Régression de la production laitière
Forces Potentiel agricole conséquent et préservé
Pratiques agricoles creusoises globalement vertueuses vis à vis des enjeux actuels
Poids dans l’économie et l’emploi départementaux
Réactivité des entreprises et adaptation aux diverses politiques
Reprise des terres quasi assurée (pour l’instant)
Présence de 3 ateliers de collecte-transformation de lait
top related