emploi en afrique : et si l’agroalimentaire était une ... en afrique - solution... · programme...
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Pauvres, mais honnêtes, nous paraissons quand nous pouvons, et notamment le mardi 13 décembre 2016
DOSSIER"Emploi en Afrique : et si l'agroalimentaire était la
solution"
Colloque international Pluriagri de FARM du 8décembre 2016
« Emploi en Afrique : et sil’agroalimentaire était une solution ? »
au Centre de conférences de l'OCDE (Paris)
FARM a donc organisé son colloque international Pluriagri le Jeudi 8 décembre 2016de 8h30 à 17h30 Centre de conférences de l'OCDE sur le thème « Emploi en Afrique : et sil’agroalimentaire était une solution ? »
A ce que disent certains agronomes, la RDC pourrait produire de la nourriture pour deuxmilliards d’êtres humains.
Admettons que tout expert trouve toujours un autre expert qui le contredit. Admettonsencore qu’un spécialiste est toujours un peu maniaque de sa spécialité et qu’un agronome n’ade cesse avant d’avoir labouré et planté dans tous les coins disponibles. Admettons enfin qu’ils’agissait peut-être d’optimistes. En foi de quoi, nous en rabattrons la moitié.Posons donc que le Congo peut nourrir un milliard d’hommes.
Il a entre 60 et 70 millions d’habitants. Une simple soustraction montre qu’après avoirrassasié tous les Congolais, il resterait de la nourriture pour 930 à 940 millions de personnes.Ces personnes n’étant, par définition, pas au Congo, ces 940 millions de « rations » pourraientdonc être exportés. Si le marché des produits alimentaires est soumis, comme les autres, à desfluctuations, il n’en reste pas moins un fait que la demande y est relativement stable et certaine,personne ne pouvant se passer de manger ! Le potentiel agricole du Congo constitue donc unatout naturel pour son économie, autant, sinon plus, que le fameux « scandale géologique » deses mines.
Un colloque sur l’agroalimentaire avait donc toutes les raisons de retenir l’attention desCongolais, même en cette période où les divers épisodes du feuilleton électoral sur les diversespéripéties du « Dialogue » et l’échéance du 19 décembre monopolisent l’attention.
C’est d’ailleurs à un Congolais, Mr Gode Bayama, que nous devons les documents quevoici, et qu’il a pris l’initiative de mettre en circulation sur Internet. Qu’il veuille bien trouverici l’expression de nos remerciements et de notre chaleureuse approbation.
Programme du Colloque du 8 décembre 20169h00 Ouverture : Jean-Marie Sander, président de FARM et Xavier Beulin, président de Pluriagri
9h30 Les filières agroalimentaires et le défi de l’emploi en Afrique subsaharienneKako Nubukpo, Organisation internationale de la francophonie
10h00 Le potentiel de création d’emplois dans les filières agroalimentairesModérateur : Jean-Christophe Debar, FARM
L'expansion de la filière avicole au Sénégal, Papa Bakary Coly, Fédération des acteurs de la filièreavicole, Sénégal
L'impact de la grande distribution, Franck Tognini, co-fondateur de la Coopérative Agro-Industrielle de Saint-Louis, Sénégal
Vers des systèmes de production plus riches en emplois ? Patrick Worms, Senior Science PolicyAdvisor, Centre international pour la recherche en agroforesterie
11h30 Créer un environnement favorable aux entrepreneurs rurauxModérateur : Jean-Luc François, Agence française de développement
Le rôle des fonds d'investissement, Georges Bolamo, Injaro, Côte d'Ivoire
La création d'une filière autour d'une indication géographique, Christine Njole Ndoumbe, IG Poivrede Penja, Cameroun
L'enjeu de l'accès à l'énergie, Franck Tannery, Ausar Energy
Le financement de l’économie rurale dans le cadre du Plan Maroc Vert, Mustapha Ben El Ahmar,Centre d’étude et de recherche du Crédit Agricole du Maroc 1
14h30 Peut-on créer des emplois « décents » dans la production agricole ?Modérateur : Pierre Jacquet, Global Development Network
John M. Ulimwengu, IFPRI, conseiller du Premier ministre de RDC Hubert Cochet, AgroParisTech
15h30 Rendre l’agriculture attirante pour les jeunesModérateur : Dr Ibrahima Hathie, Initiative prospective agricole et rurale, Sénégal
Améliorer la formation agricole, Pierre Blaise Ango, AFOP, Cameroun
Aider les jeunes à construire leurs projets, Pape Samb, Global Youth Innovation Network Lever les obstacles rencontrés par les femmes, Sana Tieminta, Fédération nationale des jeunes
ruraux au Mali
Améliorer la gouvernance des politiques publiques, Hamidou Anne, Plan Sénégal Emergent
17h00 Clôture du colloque : son Excellence, Monsieur l’Ambassadeur Melih Ulueren, Président de laCOP12 de la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification
17h30 Cocktail de clôture
Présentations reprises ici :- Les filières agroalimentaires et le défi de l’emploi en Afrique subsaharienne, Kako Nubukpo,Organisation internationale de la francophonie- Vers des systèmes de production plus riches en emplois ?, Patrick Worms, Senior SciencePolicy Advisor, Centre international pour la recherche en agroforesterie- Le rôle des fonds d’investissement, Georges Bolamo, Injaro, Côte d’Ivoire- La création d’une filière autour d’une indication géographique, Christine Njole Ndoumbe,IG Poivre de Penja, Cameroun- Le financement de l’économie rurale dans le cadre du Plan Maroc Vert, Mustapha Ben ElAhmar, Centre d’étude et de recherche du Crédit Agricole du Maroc
Commentaire de Gode Bayama
Excellent colloque ce jeudi dans le 16ème arrondissement de Paris, et le matin dès 8h,avant l'ouverture, j'eus un long échange très intéressant avec John Musasu Ulimwengu, leconcepteur du Parc Agro-industriel de Bukanga-Lonzo (et de ses futurs cadets ?).
Il a bien entendu défendu bec et ongles son bébé, avec des arguments forts à défaut d'êtreconvaincants. Mais il me faut admettre que mes a priori et ma religion forgés à partir des infosantérieures et des échos parvenus à Paris en sortent ébranlés. Le projet paraît cohérent, voirebon.
Donc si vous connaissez le dossier, mettez-vous à caution et éclairez notre lampe-tempête.
Autre bonne nouvelle reçue de la bouche de l'ex-Conseiller du PM Matata :l'inauguration très prochaine d'une fabrique industrielle congolaise d'engrais (NPK).
1
P.O Box 40 Penja Tél: +237 699 93 27 82 +237 677 41 14 88
FARM
COLLOQUE
EMPLOI EN AFRIQUE:
Et si l’agroalimentaire était une
solution?
(le 08 décembre 2016, à Paris)
« la création d’une filière autour
d’une indication géographique »
IG POIVRE DE PENJA CAMEROUN
Présenté par Christine NJOLE NDOUMBE
Conseillère IGPP
MA PRESENTATION
• DR Christine NJOLE NDOUMBE
• Médecin du travail
• Productrice de poivre à Penja Cameroun
• Conseillère et formatrice dans le bureau
de l’ IGP Penja
2
Présentation de l’IG
Le Poivre de Penja est cultivé dans un espace délimité
• 500 ha cultivés
• 300 tonnes de poivre récoltées par an
• Production moyenne 600 kg par ha
• 30% vendus à l’extérieur
• 500 opérateurs (entrepreneurs et salariés)
• Un kilo vendu à plus de 20 euros Cameroun et plus à l’export
3
indicateurs Données au 31 12 2015
Total Bilan 9 270
Fonds propres 820
Produit net bancaire 330
Résultat brut d’exploitation 183
Résultat net 60
Dépôts 7 380
Crédits 6 860
• Dont crédits affectés aux secteurs
agricole, agroalimentaire et autres
activités en milieu rural
4 116 (60%)
850 points de vente
4000 salariés
1,8 millions de comptes
3 repères historiques :
• Création de la première
agence en 1917 (SOCAP)
• Marocanisation du système
en 1961 (CNCA Etablissement public)
• Transformation en société
anonyme en 2004 (CAM)
Le groupe Crédit Agricole du Maroc Une expertise de 100 ans au service de l’agriculture et du monde rural
En millions $USD
2 grandes machines au sein du groupe GCAM
qui fonctionnent en synergie totale
Banque agricole et
rurale
Banque commerciale universelle
3
Pyramides des exploitations
agricoles 1,5 millions d’unités
Spécificités du
segment agricole
Système de
financement GCAM
Crédit Agricole du Maroc S.A. Exploitations agricoles éligibles
au financement bancaire
Pilie
r
1
10%
Fondation ARDI Micro-exploitations agricoles ne
répondant pas aux normes de
financement bancaires et s’appuyant
principalement sur les activités para
ou extra agricoles génératrices de
revenus
40%
Pilie
r
2
Tamwil El Fellah S.A. Petites et moyennes et exploitations
agricoles s’appuyant principalement sur
l’agriculture mais ne répondant pas aux
normes de financement
bancaires
50%
Macro
crédit
Méso
crédit
Micro
crédit
PP
P
Une banque agricole et rurale à la mesure de la réalité
économique et sociale des segments cibles
Conférence inaugurale
08 Décembre 2016
Kako NUBUKPO
Colloque de la Fondation
FARM
Les filières agroalimentaires et le défi de
l’emploi en Afrique subsaharienne
Plan
© Kako NUBUKPO
Introduction
1 Production agricole et emploi en Afrique:
enjeux et défis
2 Industrie agroalimentaire et chaîne de valeur
3 Analyse du cas de l’UEMOA
Conclusion
1
@ Colloque FARM
• 1.1 Enjeux de l’agriculture africaine
Enjeux de productivité et de durabilité
• L’agriculture africaine est tributaire des aléas climatiques
(absence de maîtrise de l’eau, impact des dégradations
environnementales)
• Non respect des itinéraires techniques
Enjeux démographiques
• Accroissement de la population rurale et urbaine et
accentuation de la pression foncière
1 Enjeux et défis de l’agriculture africaine
© Kako NUBUKPO @ Colloque FARM
Enjeux démographiques: Augmentation de la population
active africaine (projection 2015–2050)
© Kako NUBUKPO @ Colloque FARM
1.1 Enjeux de l’agriculture africaine
Source: Bruno Losch , 2016
1.1 Enjeux de l’agriculture africaine
© Kako NUBUKPO
2
@ Colloque FARM
• Faible productivité
du secteur
Source: FAOstat; World Bank; IFPRI; IITA, ICCO, Dalberg analysis
Enjeux économiques
Forte proportion de la
population dans
l’agriculture mais
faible contribution au
PIB
© Kako NUBUKPO
@ Colloque FARM
Source: FAOstat; World Bank; IFPRI; IITA, ICCO, Dalberg analysis
Agriculture: importante source de revenu pour
l’Afrique Enjeux économiques
1.1 Enjeux de l’agriculture africaine
Agriculture et emploi
Tendance de l’emploi en Afrique subsaharienne par secteur et
par sexe
Tendance mondiale de l’emploi par secteur et par sexe
Source: OIT, 2015
En 2014
A l’échelle mondiale, près de 520
millions d’hommes et 410 millions
de femmes travaillent dans
l’agriculture soit 1/3 de
l’ensemble des femmes occupant
un emploi.
L’Agriculture est le premier
secteur d’emploi dans la plupart
des PVD et représente 61% de
tous les emplois en ASS, où les
femmes constituent la moitié de la
main d’œuvre.
Niveau élevé de la population ayant faim
© Kako NUBUKPO
2
@ Colloque FARM
Source: IFPRI, 2016
Indice alarmant pour
l’Afrique
subsaharienne depuis
1992
CONTRIBUTION DES INDICATEURS DE l’INDICE DE FAIM DANS LE MONDE (GHI) 1992, 2000, 2008 ET
2016 PAR RÉGION ET DANS LES PAYS EN DÉVELOPPEMENT
Echelle de mesure
1.1 Enjeux de l’agriculture africaine
Enrichir les référentiels techniques • Assurer la maîtrise de l’eau, améliorer les variétés, respecter les
itinéraires techniques, lutter contre les ravageurs, garantir la fertilité
des sols et œuvrer pour la conservation de l’écosystème naturel.
Promouvoir les arrangements institutionnels Renforcer les organisations de producteurs
Assurer l’accès des ruraux aux services de base (eau, électricité,
éducation, santé, capacité de stockage, routes et pistes rurales, crédit,
assurance, etc).
© Kako NUBUKPO
2
@ Colloque FARM
1.2 Défis de l’agriculture africaine
Concevoir des politiques agricoles idoines .Assurer la stabilité des prix et/ou des revenus (prix garantis Vs découplage)
.Arbitrer entre production locale et importation de biens alimentaires pour une
atteinte efficiente de l’objectif de la Faim Zéro (ODD 2) : autosuffisance,
sécurité, souveraineté alimentaires.
Rendre cohérentes les politiques publiques • Politiques agricole, commerciale, monétaire et de change, budgétaire,
industrielle…dans le souci d’éviter la superposition des discours et des
politiques publiques
1.2 Défis de l’agriculture africaine
© Kako NUBUKPO
2
@ Colloque FARM
© Kako NUBUKPO
2
@ Colloque FARM
1. la filière de transformation des conserves, des
surgelés et des plats cuisinés ;
2. la filière de transformation des produits à base
de céréales ;
3. la filière de transformation des corps gras ;
4. la filière de transformation sucrière;
5. la filière de transformation des produits carnés
;
6. l’industrie de fabrication de boissons ;
7. la filière de transformation des autres produits
alimentaires (chocolaterie, confiserie…) ;
8. la filière de transformation des produits laitiers.
Rôle prépondérant de la
production agricole
IAA= ensemble des activités industrielles qui transforment des productions
issues de l’agriculture ou de la pêche en produits alimentaires destinés
essentiellement à la consommation humaine.
2 L’industrie agroalimentaire: quelle place dans la chaîne de valeur ?
© Kako NUBUKPO @ Colloque FARM
Grandes entreprises et
multinationales qui sont les plus
connues ; elles développent leurs
activités à l’échelle mondiale et
représentent un poids économique
considérable à l’image du groupe
Nestlé (numéro 1 mondial de
l’industrie agroalimentaire)
Trois acteurs majeurs du
secteur
Petites et moyennes entreprises
agroalimentaires, très
majoritaires, avec une capacité de
production significative, des
marchés plus importants et qui
contribuent fortement à l’emploi,
notamment en Afrique
Artisans qui sont de petits
acteurs n’utilisant pas de
technologie élaborée et
dont le travail conduit
généralement à des
productions de faible
volume
2 L’industrie agroalimentaire: quelle place dans la chaîne de valeur ?
Analyse contribution du secteur agricole au PIB des pays de l’UEMOA: 38% en
moyenne
Climat tropical humide et sahélien de l’espace UEMOA, favorable au
développement de cultures agricoles diversifiées faisant de la zone un
important producteur de matières premières agricoles
Mais, potentiel agricole insuffisamment valorisé
Cinq filières prioritaires : maïs, riz, coton, aviculture, bétail-viande.
3 Analyse du cas de l’UEMOA
© Kako NUBUKPO @ Colloque FARM
3 Analyse du cas de l’UEMOA
Fruits et légumes Céréales Tubercules Oléagineux Elevage Pêche Noix de cajou Cacao Café
Bénin
Burkina
Faso
CI
Guinée
Bissau
Mali
Niger
Sénégal
Togo
Faible production
Importante production
Principales filières agricoles des pays de l'UEMOA
Cartographie des industries agroalimentaires de l’UEMOA
3 Analyse du cas de l’UEMOA
© Kako NUBUKPO @ Colloque FARM
Pistes de réflexion Rendre bancable le risque agricole (amélioration de l’intermédiation
financière, promotion de banques de développement agricole)
Mettre en place des mesures incitatives en matière d’investissement du
secteur privé dans le secteur agroalimentaire
Accroître la compétitivité et l’attractivité du secteur agroalimentaire local
en s’alignant sur les exigences des consommateurs en matière de prix et
de qualité des produits
3 Analyse du cas de l’UEMOA
© Kako NUBUKPO @ Colloque FARM
Pistes de réflexion Encourager l’intégration des producteurs et industriels locaux dans les
chaînes de valeur internationales (Noix de cajou)
Mettre en place des pôles de compétitivité, par exemple dans le cadre
de l’Agenda Coton Textile de l’UEMOA (monopole de production au sein
du « triangle Sénoufo », renforcer les capacités de transformation via le
Cerfitex de Ségou, effectuer les recherches au sein de l’Université du
coton à Bobo Dioulasso, etc.)
Tirer profit du taux de croissance démographique qui va faire de
l’Afrique émergente, un potentiel important de demande…
3 Analyse du cas de l’UEMOA
© Kako NUBUKPO @ Colloque FARM
World Bank World Development Indicators
South Asia
0
500
1000
1500
2000
2500
3000
3500
4000
4500
5000
1960 1965 1970 1975 1980 1985 1990 1995 2000 2005
Kg
pe
r H
ec
tare
Sub-Saharan Africa
Latin America
East Asia
La malnutrition: pas assez de calories… Cereal yields by region, 1960-2005
… et pas assez de micronutriments.
Modified after: Msangi and Rosegrant 2011. Feeding the Future’s Changing Diets.
Consommation de fruits et de légumes
3
Nous voulons réussir ce défi! “Pour 2050, nous devrons… • Doubler la production agricole mondiale sur ~ la même
surface arable…
• Rendre parcelles, fermes et paysages plus résistants aux aléas climatiques…
• Et réduire massivment les émissions de GES d’origine agricole.”
Mortalité infantile
1990 2012
UNICEF (2013), Rosen (2014)
Mortalité des moins de 5 ans par 1,000 naissances vives
Taux d’alphabétisation
Age 65+ Age 15-24
UNESCO, Rosen (2014)
Taux par cohorte d’age, dernières données (2000-2012)
11
L’agriculture africaine • La croissance des populations rends la jachère de plus en plus difficile
• La surexploitation des sols les épuise
• Dans les zones semiarides d’Afrique, la fertilité des sols diminue de 10-15% par an (Bunch, 2011)
• Les engrais inorganiques sont un luxe impayable
• Les subsides existent, mais sont aléatoires et insuffisants
D’ou viendra la fertilité des sols? La matière organique? La résistance aux aléas climatiques?
Les cultures protègent les arbres Forêts: Racines proches de la surface
Agroforesterie: racines en profondeur
Densité racinaire: m de racines /m3 de sol
Dep
th (cm
)
Dep
th (cm
)
C Dupraz
Densité racinaire: m de racines /m3 de sol
13
Parcelles # de parcelles testées
Moyenne (Kg/Ha)
Déviation standard
Maïs sans engrais 36 1322 220.33
Maïs avec engrais 213 1736 118.95
Maïs avec arbres légumineux 72 3053 359.8
Maïs avec arbres légumineux & engrais 135 3071 264.31
Saison 2009/2010; données de 6 districts Malawiens
Mwalwanda, A.B., O. Ajayi, F.K. Akinnifesi, T. Beedy, Sileshi G, and G. Chiundu 2010
Les arbres fixateurs d’azote: plus forts que le NPK!
Zinder, Niger, 2012.
Ces 5 million d’hectares de parcs
agroforestiers génèrent
+/- 500,000 tonnes
de plus. (Reij, 2012)
23
Sahel: Kantché, Zinder (Niger)
350,000 habitants, isométrie +/- 350 mm / an. Surplus annuel dans le district:
2007 21,230 tons sécheresse! 2008 36,838 tons
2009 28,122 tons 2010 64,208 tons 2011 13,818 tons sécheresse!
Pourquoi? Plus de carbone dans le sol, moins d’érosion, protection contre les vents, fixation d’azote, pompes racinaires pour nutriments et eau, ombrage, meilleure percolation des pluies, effets microclimatiques…
Yamba & Sambo, 2012
Practices Production Resilience Mitigation
Soil fertility Nitrogen fertilizer (e.g. urea) ǂ +++ +/- -
Integrated nutrient mgmt. (e.g. banding, microdosing) ǂ ++ -
Reduced residue burning ɣ ++ + ++
Reduced tillage / no-till ɣ + + +
Green manures (reduced fallow) ɣ +++ ++
Fertilizer trees (e.g. Faidherbia albida) ɣ +++ +++ ++
Conservation agriculture (mulch, no-till, etc.) ɣ ++ ++ ++
Conservation ag with fertilizer trees ǂ +++ ++ +++
Grain, livestock, and fertilizer tree integrationǂ +++ ++ ++
Genetics Improved crop variety (breeding, engineering) ɣ ++ ++ +
Water use Water pumps for irrigation (petrol)ǂ +++ ++ --
Irrigation techniques (amount, timing, technology) ɣ ++ ++ +/-
Microcatchment (e.g. Zai pits, microbasins, terracing)ǂ ++ ++
Rainwater catchment, storage, delivery (e.g. farm ponds) ǂ ++ ++
Information Technology Planting date recommendations ɣ ++ ++
Sentinel warming systems (drought, pests) ɣ + ++
Africa: Maize-mixed Aggregated Assessment
Faidherbia
Gliricidia
Dormant Faidherbia
Coppiced Gliricidia
Plus d’espèces = meilleure performance
Faidherbia
Gliricidia
Dormant Faidherbia
Coppiced Gliricidia
Reste de récolte de maïs
Young maize
Maize grows in leaf-enriched soil; coppiced Gliricidia and dormant Faidherbia do not compete with crop
Young maize
Productivité totale
Proportion de paysans
Agroforesterie
monocultures
L’intrant clé en agroforestrie: le savoir faire.
Sumatra (Indonésie)
Rubber plantation Improved germplasm jungle rubber garden
Farm/plantation size 1,000 – 15,000 Ha 3 – 5 Ha
Income after costs Ha-1 Yr -1 (USD) ~ 800 ~ 3,000
N° of value chains 1 > 10
Biodiversity ratio (compared to biodiversity of undisturbed local land)
~ 2% ~ 60%
Phytosanitation use High Low to nil
Social costs Medium to high Low to nil
Environmental costs Very high Low Leakey, 2012
Palmiers à huile • Culture intercalaire de manioc,
maïs, légumineuses (3-4 ans)
• Fruitiers: cacao, açaí (euterpe oleracea), banane
• Bois d’oeuvre
• arbres légumineux fertilizer trees
• Gestion intensive (slash-and-mulch)
• 3 parcelles de 6 Ha plantées début 2008
Parcelle 1 (81 plantes/ha)
Parcelle 2 (99 pl/ha) Parcelle 3 (99 pl/ha) Monocrop (143 pl/ha)
8 tonnes ha-1 an-1 6.4 tonnes ha-1 an-1 8.7 tonnes ha-1 an-1 5 tonnes ha-1 an-1
Des succès commerciaux: la mangue… • Kenya: production doublée entre 2005 to 2010
• 2010:
– exports 10 million USD
– Ventes domestiques: 70 million USD
– Consommation producteur: inquantifiée, mais +++
– Profit net annuel: 500 USD/Ha
• Exports du Mali:
– 1999: 1500 tonnes
– 2014: 4000 tonnes Place, F. 2013
Production of almost 1 million tons, exports of more than 350,000 tons (at value of $300 – $500 per ton) Much of the shea is used domestically (fruit and kernel for food) 1 million women involved in the value chain in northern Ghana and Burkina Faso
… le karité ...
Boffa, J-M
… et le bois de chauffe • Drylands produce much of the firewood and charcoal for local and
urban consumption. • In 2013, the retail value of charcoal used in Kenya was estimated at
$920 million (Owen 2013). • By 2030, the charcoal market is predicted to exceed US$ 12 billion,
employing 12 million people (World Bank 2011)
• Wood as input to producing other types of energy is also emerging as a viable value chain
As agriculture expands, opportunities grow for farmers to increasingly participate to meet these growing demands
Place, F. 2013
Country Value of harvested
tree products per
household (USD)
Value of marketed tree
products per household
(USD)
% of households with
sales of tree products
Mean Mean %
Burkina Faso 181 64 45
Mali 254 73 51
Niger 267 12 18
Senegal 119 37 48
Valeur de produits d’arbres, 2011
Context: millet production, average value • Niger: ca. 80 USD/Ha/Yr • Mali ca. ca. 150 USD/Ha/yr
Place, F. 2013
Agroforesterie
simple
Agroécologie
avancée &
intrants
OGMs…
La lesson des écarts de rendement
Rendement Africain type
Rendement AF simple
Rendement UE type
Nouvelles variétés
Re
nd
em
en
t (t
on
ne
s p
ar
he
ctar
e)
Micronutriments. D’ou viendrons-ils?
Modified after: Msangi and Rosegrant 2011. Feeding the Future’s Changing Diets.
Pourquoi? Parce que leurs fruits sont des bombes!
Sources: Freedman (1998) Famine foods. http://www.hort.purdue.edu/newcrop/FamineFoods; Fruits for the Future Series, ICUC; Fineli (http://www.fineli.fi/), etc.
Et qu’on peut en avoir toute l’année
Tree species Jan Feb Mar Apr May Jun Jul Aug Sep Oct Nov Dec
Irvingia wombolu
Cola spp.
Dacryodes edulis
Garcina kola
Irvingia gabonensis
Ricinodendron heudelotii
Variations phénotypique de fruits de safou provenant d’un seul village (Cameroun)
Souvent des espèces non domestiquées
Creation of early fruiting, low stature, productive cultivars with high
quality and uniformity
Cultivar meeting market specifications Fruiting cultivar
Simple and appropriate propagation technology
Nous aidons les paysans à domestiquer leurs favoris
Agriculture intensive
Vers une agriculture soutenable
Production
Revenus net
Agriculture agroecologique
53
Merci !
p.worms@cgiar.org Portable +32 (0) 495 24 46 11 Ligne fixe +32 (0) 2 351 6829
www.worldagroforestrycentre.org
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