ensemble ansanm - ancp.info choisit pas sa famille on choisit pas non plus ... parle-moi de chez...
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Poèmes
Affiches
Ensemble
Ansanm
2015/2016
Circonscription de St Joseph
de la Réunion
Véronique Vivarès, CPD Arts visuels,
Philippe Vivarès, CPC de la circonscription de St Joseph.
Poème affiche est un projet interdisciplinaire liant la production d’écrit poétique et les arts visuels.
Il s’agit de créer une affiche, individuelle ou collective, comportant un court poème, les deux étant
traités à partir du même thème.
Sous forme de concours, il est une déclinaison locale, au sein d’une circonscription, d’un ancien
projet international intégré alors aux Printemps des poètes, « Poèm’ Express ».
Chaque année un nouveau thème est proposé aux enseignants du cycle 1 au cycle 3. Cette an-
née, le sujet retenu est « Ensemble ».
Une animation pédagogique ou un stage d’une journée sont proposés aux collègues qui inscri-
vent leur classe. Animée par la conseillère pédagogique départementale en Arts visuels et par le
conseiller pédagogique de la circonscription, la formation a pour objectifs :
-de donner ou de rappeler les informations sur le concours (déroulement, objectifs, etc…),
-d’alimenter les connaissances en poésie (corpus, attitude par rapport à la création), de
rencontrer des œuvres en Arts visuels, en Musique, en Littérature
-de vivre quelques situations d’écriture
-de pratiquer une démarche de création liant une production visuelle et un poème
-de réfléchir sur les démarches possibles
-d’être capable in fine de faire pratiquer une activité liant les Arts visuels et la Production
d’écrit
A cette occasion, des documents sous format papier et sous format numérique sont donnés aux
enseignants afin de leur éviter de fastidieuses recherches sur le net et d’alimenter leurs connais-
sances.
Ce document, modifié pour cette publication au sein de l’ANCP, fait donc partie de ceux donnés
lors de la formation. Il comporte, sous format PUB (afin de récupérer et de pouvoir changer les
polices de caractères, la mise en forme) ou sous format PDF, des chants, des poésies, des cita-
tions sur le thème retenu. Des albums, des livres de pédagogie disponibles dans la circonscrip-
tion sont proposés aussi dans ce document.
N’hésitez pas à me contacter pour tout renseignement ou pour obtenir le document sous le for-
mat Publisher.
VIVARES Philippe, DA de la Réunion, ANCP.
Ansanm
Ensemble
Tolérer
Accepter
Comprendre
S’enrichir
De l’autre
Des autres
Des différences
De leurs différences
De nos différences
Pour devenir
Pour être
Des êtres
Emplis d’humanisme
Et d’humanité
Ensemble
Ansanm
Dossier créé par :
VIVARES Véronique, CPD en Arts visuels, veronique.vivares@ac-reunion.fr
VIVARES Philippe, CPC de St Joseph, philippe.vivares@ac-reunion.fr
Nous devons apprendre à vivre ensemble comme des frères, sinon nous allons mourir tous ensemble comme des idiots.
Martin Luther king
VIVARES, St Joseph, août 2015. Poème Affiche.
La Circonscription de Saint Joseph organise un concours destiné aux élèves des écoles maternelles et élé-mentaires intitulé « Poème Affiche ». ARTICLE 1 - Thème du concours Cette cinquième édition a pour but de faire réaliser par les élèves des productions artistiques sur le thème du vivre ensemble : « Ensemb’ ». Il s’agit de créer une affiche comportant un poème, les deux étant traités à partir du thème. ARTICLE 2 - Conditions de participation Ce concours est ouvert exclusivement aux classes des établissements scolaires de la circonscription de Saint Joseph (Communes de Saint-Joseph et de Saint Philippe). C’est l’enseignant qui inscrit sa classe. ARTICLE 3 - Modalités pratiques Pour participer, il convient de retourner le bulletin de participation en annexe du présent règlement avant le 29 août 2015 :
par retour de courrier ou fax (02 62 31 42 62) à l’Inspection ou par internet à l’adresse suivante : philippe.vivares@ac-reunion.fr
ARTICLE 4 - Productions demandées
Article 4.1 - Types de production En lien avec le thème énoncé à l’article 1, les productions seront individuelles ou collectives. L’affiche ne devra pas excéder un format de 80cm sur 60cm, avec un minimum de 60cm sur 40cm (A2). Toutes les techniques de réalisation seront admises : peinture, crayons de couleurs, feutres, collage, etc...
Article 4.2 - Sélection dans chaque classe Afin de développer l'esprit d'analyse, chaque classe effectuera une sélection de 5 œuvres individuelles et d'une seule œuvre collective. Ce sont donc 6 œuvres au total qui représenteront au maximum chaque classe. Les classes maternelles peuvent présenter des œuvres collectives à la place des œuvres individuel-les.
Article 4.3 - Rendu des productions Les travaux devront obligatoirement comporter au verso les mentions suivantes :
- Nom de l’établissement scolaire - Nom et Prénom de l’élève pour les œuvres individuelles - Noms et prénoms du groupe d'élèves pour les œuvres collectives - Classe de l’élève ou des élèves - Nom de l’enseignant
Attention, les œuvres ne doivent pas comporter le nom de l'auteur au recto.
ARTICLE 5 - Droits des personnes et des biens La participation à ce concours implique le plein accord des participants sur l'acceptation du présent règle-ment, sans possibilité de réclamation quant aux résultats, ni au retour de leur œuvre.
Règlement de concours Poème Affiche 2015/2016 « Ensemb’ »
VIVARES, St Joseph, août 2015. Poème Affiche.
ARTICLE 6 - Cession des droits d’auteurs La participation au concours entraîne expressément la cession des droits d’auteurs des productions au bénéfice de la Circonscription de Saint Joseph. Les auteurs s’engagent à autoriser les organisateurs à utiliser gracieusement leurs productions et à citer leur nom à l’occasion de tout événement ayant trait à l’opération. ARTICLE 7 - Jury
Article 7.1 - Critères de sélection des productions Le jury désigné par la Circonscription sélectionnera les productions selon les critères suivants :
compréhension du thème richesse de l’expression orthographe qualité de la réflexion créativité esthétique, soin apporté à la présentation respect des consignes (format, matériaux, techniques) cohérence et lien entre l’affiche et le poème lisibilité
Article 7.2 - Composition du jury
Le jury sera composé : d’un représentant de la municipalité de Saint Joseph ; d’un représentant de la municipalité de Saint Philippe ; de Monsieur l’Inspecteur de la circonscription de Saint Joseph ou de son représentant ; d’un conseiller pédagogique de la circonscription ; d’une conseillère pédagogique départementale Arts Visuels ; d’un directeur d’école de la circonscription.
ARTICLE 8 - Remise des prix Après réunion et délibération du jury, des prix seront attribués selon les catégories suivantes en individuel et en collectif :
Maternelle ; CP, CE1 ; CE2, CM1, CM2.
Les productions retenues seront exposées. Les lots seront des livres de littérature de jeunesse. ARTICLE 9 - Calendrier
Etapes Dates
Inscription au concours jusqu’au 29 août 2015
Retour des productions jusqu’au 15 avril 2016
Délibération du jury Vendredi 22 avril 2016
Remise des prix Mai 2016
VIVARES, St Joseph, août 2015. Poème Affiche.
Ensemble en musique Né quelque part On choisit pas ses parents, on choisit pas sa famille On choisit pas non plus les trottoirs de Manille De Paris ou d'Alger Pour apprendre à marcher Être né quelque part Être né quelque part Pour celui qui est né c'est toujours un hasard nom'inqwando yes qxag iqwahasa (x2) y a des oiseaux de basse cour et des oiseaux de pas-sage Ils savent ou sont leur nids, quand ils rentrent de voyage ou qu'ils restent chez eux Ils savant ou sont leur œufs être né quelque part Etre né quelque part c'est partir quand on veut, Revenir quand on part Est-ce que les gens naissent
Égaux en droits A l’endroit Où il naissent nom'inqwando yes qxag niqwahasa Est-ce que les gens naissent égaux en droits A l'endroit Où ils naissent Que les gens naissent Pareils ou pas On choisit pas ses parents, on choisit pas sa famille On choisit pas non plus les trottoirs de Manille De Paris ou d'Alger Pour apprendre à marcher Je suis né quelque part Je suis né quelque part Laissez moi ce repère Ou je perds la mémoire Nom'inqwando yes qxag iqwahasa Est-ce que les gens naissent...
Maxime Le Forestier
https://www.youtube.com/watch?v=4DTbe2W3Fqg
Armstrong Armstrong, je ne suis pas noir Je suis blanc de peau Quand on veut chanter l'espoir Quel manque de pot Oui, j'ai beau voir le ciel, l'oiseau Rien rien rien ne luit là-haut Les anges ... zéro Je suis blanc de peau Armstrong, tu te fends la poire On voit toutes tes dents Moi, je broie plutôt du noir Du noir en dedans Chante pour moi, Louis, oh oui Chante, chante, chante, ça tient chaud J'ai froid, oh moi Qui suis blanc de peau
Armstrong, la vie, quelle histoire ! C'est pas très marrant Qu'on l'écrive blanc sur noir Ou bien noir sur blanc On voit surtout du rouge, du rouge Sang, sang, sans trêve ni repos Qu'on soit, ma foi Noir ou blanc de peau Armstrong, un jour, tôt ou tard On n'est que des os Est-ce que les tiens seront noirs? Ce serait rigolo Allez Louis, alléluia Au-delà de nos oripeaux Noir et blanc sont ressemblants Comme deux gouttes d'eau
Claude Nougaro
https://www.youtube.com/watch?v=TqzmrgBU6bE
VIVARES, St Joseph, août 2015. Poème Affiche.
Les crayons de couleurs Un petit garçon est venu me voir tout à l'heure Avec des crayons et du papier Il m'a dit je veux dessiner un homme en couleur Dis-moi comment le colorier Je voudrais qu'il soit pareil que moi quand je serai grand Libre, très fort et heureux Faut-il le peindre en bleu, en noir ou en blanc Pour qu'il soit comme je le veux Si tu le peins en bleu, fils Il ne te ressemblera guère Si tu le peins en rouge, fils On viendra lui voler sa terre Si tu le peins en jaune mon fils Il aura faim toute sa pauvre vie Si tu le peins en noir fils
Plus de liberté pour lui Alors le petit garçon est rentré chez lui Avec son beau cahier sous le bras Il a essayé de dessiner toute la nuit Mais il n'y arriva pas Refrain : Si tu le peins en bleu, fils (etc) Si l'on veut trouver une morale à ma chanson C'est assez facile en somme Il suffit de dire à tous les petits garçons Que la couleur ne fait pas l'homme Hugues Aufray
https://www.youtube.com/watch?v=cBzZVIPFAUQ
Parle moi de chez toi Parle-moi de chez toi, parle-moi de toi. Parle-moi de ton pays, de ta femme, de ta maison. On dit que tombe la pluie là-bas toute une saison. Y a-t-il encore dans ta rue des gens qui vont pieds nus ? Que penses-tu de tes voisins, tes frères africains ? Parle-moi de chez toi, parle-moi de toi. Parle-moi de ton métier, de ta vie de tous les jours. As-tu le temps de chanter, de rire et de faire l'amour ? Que vont faire tes enfants quand ils seront plus
grands ? Que penses-tu de tes lointains frères américains ? Parle-moi de chez toi, parle-moi de toi. Parle-moi de tes idées, de tes rêves, de tes espoirs, Du grand vent qui s'est levé pour aider le monde noir. Je voudrais la vérité. Peux-tu me pardonner, Me pardonner simplement d'être un homme blanc ? Parle-moi de chez toi, parle moi de toi. {2x}
Hugues Aufray
Comme toi Elle avait les yeux clairs et la robe en velours À côté de sa mère et la famille autour Elle pose un peu distraite au doux soleil de la fin du jour La photo n'est pas bonne mais l'on peut y voir Le bonheur en personne et la douceur d'un soir Elle aimait la musique surtout Schumann et puis Mozart Comme toi comme toi comme toi comme toi Comme toi comme toi comme toi comme toi Comme toi que je regarde tout bas Comme toi qui dort en rêvant à quoi Comme toi comme toi comme toi comme toi Elle allait à l'école au village d'en bas Elle apprenait les livres elle apprenait les lois Elle chantait les grenouilles et les princesses qui dor-ment au bois Elle aimait sa poupée elle aimait ses amis Surtout Ruth et Anna et surtout Jérémie Et ils se marieraient un jour peut-être à Varsovie
Comme toi comme toi comme toi comme toi Comme toi comme toi comme toi comme toi Comme toi que je regarde tout bas Comme toi qui dort en rêvant à quoi Comme toi comme toi comme toi comme toi Elle s'appelait Sarah elle n'avait pas huit ans Sa vie c'était douceur rêves et nuages blancs Mais d'autres gens en avaient décidé autrement Elle avait tes yeux clairs et elle avait ton âge C'était une petite fille sans histoires et très sage Mais elle n'est pas née comme toi ici et maintenant Comme toi comme toi comme toi comme toi Comme toi comme toi comme toi comme toi Comme toi que je regarde tout bas Comme toi qui dort en rêvant à quoi Comme toi comme toi comme toi comme toi Comme toi, comme toi, comme toi, comme toi
Jean Jacques Goldman
https://www.youtube.com/watch?v=ySZBnMukO8g
VIVARES, St Joseph, août 2015. Poème Affiche.
Fais voir le son Que ta peau soit du café au lait Chocolat du beurre ou du pain frais Quelle soit la couleur elle est pareille Quand on regarde avec les oreilles Tout dépend de l'endroit où tu tapes Du coin de ta peau où tu frappes {Refrain:} Fais voir le son de tes cuisses Fais voir le son de tes mains Fais voir le son de tes côtes Fais voir le son de tes joues Creux tendu ou tout mou creux tendu ou tout mou Pomme rouge, citron, mandarine Teint rosé, violacé, petite mine Toutes les peaux de la Terre se ressemblent Au micro, sur un disque ou une bande Sur ton corps tu pourras l'écouter Si ton oreille sait regarder
{au Refrain} Chair de poule, taches de rousseur Peau qui pique, peau de pêche ou de fleur Bronzée en juin ou pâle en décembre La couleur est pareille à entendre Que tu viennes du froid ou du chaud Voici le son de la couleur de ta peau {au Refrain}
Steve Waring
Café Au Lait Refrain : Café au lait, café au lait Tous les enfants sont faits de lait Avec plus ou moins de café De grenadine ou bien de thé Ce qui n'empêche pas d'en voir Café tout noir Ce qui n'empêche qu'ils aient tous Belle frimousse Dans les familles on vit ensemble Et bien souvent On peut se dire qu'on ressemble À ses parents Ou bien qu'on ne ressemble à personne Mais qu'on rappelle de très loin Une arrière-grand-mère bretonne Ou bien un grand-père africain Refrain On additionne et on échange Tous ses trésors Et toutes sortes de mélanges Se font alors On aura les yeux en amande Les cheveux raides ou frisés Le nez pointu la bouche grande Et la peau claire ou bien foncée Refrain
D'autres familles s'arrondissent Et c'est joli D'enfants que parfois elles choisissent Très loin d'ici On voit avec deux qui sont roses Un chocolat l'autre de miel Quand tous ensemble ils se reposent On croirait voir un arc-en-ciel Refrain Mais comme tout n'est pas facile On est aussi Gourmand coléreux indocile Ou trop gentil Les caractères se mélangent Avec plus ou moins de soleil Si au-dehors les couleurs changent Dedans on est bien tous pareils Refrain
Anne Sylvestre
http://www.dailymotion.com/video/xldrih_fais-voir-le-son_music
https://www.youtube.com/watch?v=J8RQF_wLoYc
VIVARES, St Joseph, août 2015. Poème Affiche.
Le soleil donne Tape sur nos systèmes L’envie que tout l’monde s’aime Le soleil donne Ce vieux désir super Qu’on s’rait tous un peu frères Le soleil donne Le soleil donne De l’or intelligent Le soleil donne La même couleur aux gens La même couleur aux gens Gentiment Feel the fire in your blood Make believe we’re all in love In the sundance You can dream the sweetest games Hold hands around the flames In the sundance In the sundance The gold keeps coming down In the sundance White’s turning into brown And rain don’t stay around Painting the town We’re just dancing In the sundance Nace el deseo De quererse mas Ole el sol Oro intelligente Alumbra la gentle Ole el sol Ole el sol A todo el mundo da Ole el sol Una tez morena Una tel morena Igual Lélé lélélé Cuando cuando baila el sol A sol mi piel morena tiene sabor Refrain Oh oh oh oh La même couleur aux gens Ioh, Ioh la même couleur aux gens Oh oh oh oh
Just color me tomorrow You can never stop the changing skies Dancing in the sundance L’envie que tout l’monde s’aime Le soleil donne Ce vieux désir super Qu’on s’rait tous un peu frères Le soleil donne Le soleil donne De l’or intelligent Le soleil donne La même couleur aux gens La même couleur aux gens Gentiment Sundance, sundance, sundance Sundance, sundance, sundance, Refrain Oh oh oh oh La même couleur aux gens Oh oh oh la même couleur aux gens Oh oh oh oh La misma tez morena Siento me siento pedacitos del sol Oh oh oh oh Just color me tomorrow We’ve got children living in our eyes Dancing in the sundance Oh la même couleur aux gens Oh oh oh du soleil, la réflection A Mesma cor Morena E a cor do a mabrâ With sol love you ain’t going far Dancing in the sundance Ioh, Ioh, la même couleur aux gens La Misma tez morena Don’t matter who your are Dancing in the sundance Oh oh oh la même couleur aux gens Oh oh oh La Mima tez morena Oh oh oh Just color me tomorrow Oh oh oh La même couleur aux yeux Oh oh oh A mesma cor morena
Laurent Voulzy
https://www.youtube.com/watch?v=utY4tcV1eCw
VIVARES, St Joseph, août 2015. Poème Affiche.
Les couleurs de la vie
Refrain : S'il y a tant de couleurs sur la planète C'est pour éviter qu'on y meure d'ennui Si les hommes dans leur tête étaient moins bêtes Ils aimeraient les couleurs de la vie 1. Il y a des hommes qui sont blancs, jaunes ou bien noirs, Mais nous ça nous dérange vraiment pas, Quand ici c'est le midi, en Chine c'est le soir, Le matin au Canada. 2. Y'en a qui parlent espagnol ou algérien, Sénégalais, français ou papou On peut toujours se comprendre avec les mains N'importe quand, n'importe où 3. Certains habitent dans des tentes, dans des igloos, Dans des roulottes, des appartements, Ce n'est pas parce qu'ils ne vivent pas comme nous Qu'ils sont très différents (Partie instrumentale) 4. Y'en a qui mangent du couscous ou du serpent, Du riz, du bœuf ou bien des yaourts A notre avis ce qui serait plus important Serait de manger chaque jour. 5. Y'en a qui portent des jeans, des kimonos, Des djellabas ou bien des tutus Il paraît même que dans certains pays chauds On se promène tout nu.
Christian Ferrari
https://www.youtube.com/watch?v=T1ObrXKxalI
C’est dit Des chansons, des filles Beaucoup de verres et de nuits Telles étaient nos heures Telles étaient nos vies Futiles adolescents, tout nous était permis Rois de pacotille, princes démunis On n'est riche que de ses amis C'est dit Le temps des tempêtes arrive Avant qu'on l'ait prédit Amours impossibles Défaites, ironie Quand tout s'abîme, quand même nos rêves fuient Il ne reste qu'une île, un port, un parti On n'est riche que de ses amis C'est dit C'est dit
Mais quand tout s'allume Quand tout enfin nous sourit Gloire, fête, symphonie Bravo, bijoux, frénésie Quand on me saoule d'imposture ou d'amnésie Honneur et fortune Qu'en sais-je aujourd'hui ? Je ne suis riche que de mes amis C'est dit Honneur et fortune Qu'en sais-je aujourd'hui ? Je ne suis riche que de mes amis Mes amis C'est dit
Calogero
http://la-vie-en-chansons.blogspot.com/2011/02/calogero-cest-dit.html
VIVARES, St Joseph, août 2015. Poème Affiche.
Polyglotte
REFRAIN: Moi j'sais parler Toutes les langues, toutes les langues Moi j'sais parler Les langues du monde entier J'en savais rien Mais maintenant que tu le dis C'est enfantin Ça va changer ma vie J'ai des baskets Ça c'est un mot en anglais J'ai des baskets Pour faire mes p'tits trajets Un anorak Mot qui vient des esquimaux Un anorak Pour quand il fait pas beau REFRAIN: Moi j'sais parler Toutes les langues, toutes les langues Moi j'sais parler Les langues du monde entier J'en savais rien Mais maintenant que tu le dis C'est enfantin Ça va changer ma vie Les spaghetti Mot qui nous vient d'Italie Les spaghetti Me mettent en appétit C'est le yaourt Mot qui vient de Bulgarie C'est le yaourt Mon dessert de midi REFRAIN: Moi j'sais parler Toutes les langues, toutes les langues Moi j'sais parler Les langues du monde entier J'en savais rien Mais maintenant que tu le dis C'est enfantin Ça va changer ma vie J'achète au kiosque Mot qui nous vient de Turquie J'achète au kiosque Mes journaux favoris Sans un kopeck Mot qui nous vient de Russie Sans un kopeck
J'peux pas faire des folies REFRAIN: Moi j'sais parler Toutes les langues, toutes les langues Moi j'sais parler Les langues du monde entier J'en savais rien Mais maintenant que tu le dis C'est enfantin Ça va changer ma vie C'est sur un yacht Mot qui vient du hollandais C'est sur un yacht Que j'passe le mois d'juillet Grâce au judo Mot qui nous vient du Japon Grâce au judo J'ne suis plus un poltron REFRAIN: Moi j'sais parler Toutes les langues, toutes les langues Moi j'sais parler Les langues du monde entier J'en savais rien Mais maintenant que tu le dis C'est enfantin Ça va changer ma vie Par cette chanson Mot qui nous vient du français Par cette chanson J'peux dire désormais J'suis Polyglotte Mot qui vient du grec ancien J'suis Polyglotte Et j'épate les copains REFRAIN: Moi j'sais parler Toutes les langues, toutes les langues Moi j'sais parler Les langues du monde entier J'en savais rien Mais maintenant que tu le dis C'est enfantin
Ça va changer ma vie
Henri Dès
https://www.youtube.com/watch?v=A7J2O8J0k3I
VIVARES, St Joseph, août 2015. Poème Affiche.
http://anglesqueville-eco.spip.ac-rouen.fr/IMG/pdf/
On est tous pareils
On est tous pareils Deux yeux, deux oreilles Milliards de microbes Qui courent sur un globe On est tous pareils Dix doigts, dix orteils Milliards de moustiques De tics identiques Qu'on soit noir ou blanc, Tout p'tit ou très grand Cheveux bruns ou blonds Z'yeux bridés ou ronds Qu'on soit beau ou laid Gros ou tout Fluet Vu du haut de la lune De Mars ou de Neptune ... On est tous pareils Deux yeux, deux oreilles Milliards de microbes Qui courent sur un globe On est tous pareils Dix doigts, dix orteils Milliards de moustiques
De tics identiques Qu'on soit riche ou pauvre Pas fort ou fortiche Gentil ou méchant Roi ou simple gens Qu'on soit Super Star ou gardien de phare Pour les petits hommes verts Aux confins d'l’univers On est tous pareils Deux yeux, deux oreilles Milliards de microbes Qui courent sur un globe On est tous pareils Dix doigts, dix orteils Milliards de moustiques De tics identiques
Les Enfantastiques
À quoi ressemble ta maison
J’habite un champignon D’acier et de béton
Dressé au cœur de la cité Du haut de mon balcon
J’aperçois l’horizon Et je commence à voyager
Et toi, dis-moi comment tu vis Dans quel village, dans quel pays
Abri de paille ou de béton À quoi ressemble ta maison
Peaux de chèvres cousues Sur des branches tordues Elle est fragile ma maison
Du mali au Niger À travers le désert
Elle suit les hommes quand ils s’en vont
Et toi, dis-moi comment tu vis Dans quel village, dans quel pays
Abri de paille ou de béton À quoi ressemble ta maison
De Pologne en Espagne
Tirée par un cheval Grand-père a tiré sa maison
Devant sa caravane Il disait : « Les tziganes
Sont les enfants de l’horizon »
Et toi, dis-moi comment tu vis Dans quel village, dans quel pays
Abri de paille ou de béton À quoi ressemble ta maison
Enfant des bidonvilles
Du Chili au Brésil N’a pas connu d’autre maison
Qu’un abri de misère Fait de tôles et de pierres
Trois murs en planches, l’autre en chiffon
Et toi, dis-moi comment tu vis Dans quel village, dans quel pays
Abri de paille ou de béton À quoi ressemble ta maison
Gilles Pauget
https://www.youtube.com/watch?v=ecM4rY8VG0c
VIVARES, St Joseph, août 2015. Poème Affiche.
On se débrouille On se débrouille Avec ce qu'on a plus ou moins On se débrouille Des fois c'est plus des fois c'est moins On se débrouille Avec ce qu'on a dans les mains On se débrouille Des fois c'est plus des fois c'est moins Moi j'suis grand Toi t'es plus petit Toi t'es plus petit Moi j'suis grand On est tous un petit peu différent Pour le défilé j'y vois mieux que toi Oui mais toi t'es plus malin que moi Toi tu te faufiles et te voilà devant T'es bien plus agile que les grands Moi j'entends pas bien d'une oreille Pas bien d'une oreille Et Je comprends qu'on soit tous différents Toi t'as des lunettes, et moi j'en ai pas Toi t'as des lunettes et puis pas moi Moi j'suis maigrelet toi t'es un costaud Mais pour m'attraper faut s'lever tôt
Moi j'suis blanc Toi t'as la peau noire toi t'as la peau noire Moi j'suis blanc On est tous un petit peu différent Ah la belle affaire puisqu'on s'entend bien On va pas s'refaire on est copain juste la couleur qu'a pris du soleil Mais à l'intérieur on est pareil On se débrouille Avec ce qu'on a plus ou moins On se débrouille Des fois c'est plus des fois c'est moins On se débrouille Avec ce qu'on a dans les mains On se débrouille Des fois c'est plus des fois c'est moins On se débrouille Avec ce qu'on a plus ou moins On se débrouille
Des fois c'est plus des fois c'est moins
Henri Dès
Tout le monde il est beau Michel, Marie Djamel, Johnny Victor, Igor Mounia, Nastasia Miguel, Farid Marcel, David Keïko, Solal Antonio, Pascual Tout le monde il est beau Tout le monde il est beau François, Franco Francesca, Pablo Thaïs, Elvis Shantala, Nebilah Salman, Loan Peter, Günter
Martine, Kevin Tatiana, Zorba Tout le monde il est beau Tout le monde il est beau Quitte à faire de la peine à Jean-Marie Prénom Zazie Du même pays Que Sigmund, que Sally Qu'Alex, et Ali Tout le monde il est beau Tout le monde il est beau Tout le monde il est grand Assez grand pour tout l'monde Nananana......
Zazie
https://www.youtube.com/watch?v=SUnyBqKfAH4
VIVARES, St Joseph, août 2015. Poème Affiche.
Toi + moi
Toi plus moi, plus eux plus tous ceux qui le veulent, Plus lui plus elle et tous ceux qui sont seuls Allez venez et entrez dans la danse Allez venez, laissez faire l'insouciance A deux à mille je sais qu'on est capable Tout est possible tout est réalisable On peut s'enfuir bien plus haut que nos rêves On peut partir bien plus loin que la grève Oh toi plus moi, plus tous ceux qui le veulent, Plus lui plus elle plus tous ceux qui sont seuls Allez venez et entrez dans la danse Allez venez c'est notre jour de chance Avec l'envie la force et le courage Le froid la peur ne sont que des mirages Laissez tomber les malheurs pour une fois Allez venez, reprenez avec moi Oh, toi plus moi, plus tous ceux qui le veulent, Plus lui plus elle et tous ceux qui sont seuls Allez venez et entrez dans la danse Allez venez laissez faire l'insouciance Je sais c'est vrai ma chanson est naïve Même un peu bête, mais bien inoffensive
Et même si elle ne change pas le monde Elle vous invite a entrer dans la ronde Oh toi plus moi plus tous ceux qui le veulent Plus lui plus elle et tous ceux qui sont seuls Allez venez et entrez dans la danse Allez venez c'est notre jour de chance L'espoir l'ardeur sont tous ce qu'il te faut Mes bras mon cœur mes épaules et mon dos Je veux te voir des étoiles dans les yeux Je veux nous voir insoumis et heureux Oh toi plus moi plus tous ceux qui le veulent Plus lui plus elle et tous ceux qui sont seuls Allez venez et entrez dans la danse Allez venez, laissez faire l'insouciance Oh toi plus moi plus tous ceux qui le veulent Plus lui plus elle et tous ceux qui sont seuls Allez venez et entrez dans la danse Allez venez c'est notre jour de chance Oh toi plus moi plus tous ceux qui le veulent Plus lui plus elle et tous ceux qui sont seuls Allez venez et entrez dans la danse
Allez venez et entrez dans la danse
Grégoire
https://www.youtube.com/watch?v=KKBRtXmcILk Une classe utilise le langage des signes.
Café au lait Café-au-lait, café-au-lait Tous les enfants sont faits de lait Avec plus ou moins de café De grenadine ou bien de thé Ce qui n'empêche pas d'en voir Café tout noir Ce qui n'empêche qu'ils aient tous Belle frimousse Dans les familles on vit ensemble Et bien souvent On peut se dire qu'on ressemble À ses parents Ou bien qu'on ne ressemble à personne Mais qu'on rappelle de très loin Une arrrière-grand-mère bretonne Ou bien un grand-père africain Café-au-lait... On additionne et on échange Tous ses trésors Et toutes sortes de mélanges Se font alors On aura les yeux en amande Les cheveux raides ou frisés Le nez pointu la bouche grande
Et la peau claire ou bien foncée Café-au-lait... D'autres familles s'arrondissent Et c'est joli D'enfants que parfois elles choisissent Très loin d'ici On voit avec deux qui sont roses Un chocolat l'autre de miel Quand tous ensemble ils se reposent On croirait voir un arc-en-ciel Café-au-lait... Mais comme tout n'est pas facile On est aussi Gourmand coléreux indocile Ou trop gentil Les caractères se mélangent Avec plus ou moins de soleil Si au-dehors les couleurs changent Dedans on est bien tous pareils Café-au-lait…
Anne Sylvestre, 1983, Fabulettes, vol.3.
VIVARES, St Joseph, août 2015. Poème Affiche.
Chanson pour l’Auvergnat
Elle est à toi cette chanson Toi l'auvergnat qui sans façons M'as donne quatre bouts de bois Quand dans ma vie il faisait froid Toi qui m'as donné du feu quand Les croquantes et les croquants Tous les gens bien intentionnés M'avaient fermé la porte au nez Ce n'était rien qu'un feu de bois Mais il m'avait chauffé le corps Et dans mon âme il brûle encore A la manière d'un feu de joie Toi l'auvergnat quand tu mourras Quand le croque-mort t'emporteras Qu'il te conduise à travers ciel Au père éternel Elle est à toi cette chanson Toi l'hôtesse qui sans façons M'as donné quatre bouts de pain Quand dans ma vie il faisait faim Toi qui m'ouvris ta huche quand Les croquantes et les croquants Tous les gens bien intentionnés S'amusaient au me voir jeuner Ce n'était rien qu'un peu de pain Mais il m'avait chauffé le corps Et dans mon âme il brûle encore A la manière d'un grand festin Toi l'hôtesse quand tu mourras Quand le croque-mort t'emporteras Qu'il te conduise à travers ciel Au père éternel Elle est à toi cette chanson Toi l'étranger qui sans façons D'un air malheureux m'as souri Lorsque les gendarmes m'ont pris Toi qui n'as pas applaudi quand Les croquantes et les croquants Tous les gens bien intentionnés Riaient de me voir emmener Ce n'était rien qu'un peu de miel Mais il m'avait chauffé le cœur Et dans mon âme il brûle encore A la manière d'un grand soleil Toi l'étranger quand tu mourras Quand le croque-mort t'emporteras Qu'il te conduise à travers ciel Au père éternel
Georges Brassens
https://www.youtube.com/
watch?v=YQd0YPfQcNw
Lily On la trouvait plutôt jolie, Lily Elle arrivait des Somalies Lily Dans un bateau plein d´émigrés Qui venaient tous de leur plein gré Vider les poubelles à Paris Elle croyait qu´on était égaux Lily Au pays de Voltaire et d´Hugo Lily Mais pour Debussy en revanche Il faut deux noires pour une blanche Ça fait un sacré distinguo Elle aimait tant la liberté Lily Elle rêvait de fraternité Lily Un hôtelier rue Secrétan Lui a précisé en arrivant Qu´on ne recevait que des Blancs Elle a déchargé des cageots Lily Elle s´est tapé les sales boulots Lily Elle crie pour vendre des choux-fleurs Dans la rue ses frères de couleur L´accompagnent au marteau-piqueur Et quand on l´appelait Blanche-Neige Lily Elle se laissait plus prendre au piège Lily Elle trouvait ça très amusant Même s´il fallait serrer les dents Ils auraient été trop contents Elle aima un beau blond frisé Lily Qui était tout prêt à l´épouser Lily Mais la belle-famille lui dit nous Ne sommes pas racistes pour deux sous Mais on veut pas de ça chez nous Elle a essayé l´Amérique Lily Ce grand pays démocratique Lily Elle aurait pas cru sans le voir Que la couleur du désespoir Là-bas aussi ce fût le noir Mais dans un meeting à Memphis Lily Elle a vu Angela Davis Lily Qui lui dit viens ma petite sœur En s´unissant on a moins peur Des loups qui guettent le trappeur Et c´est pour conjurer sa peur Lily Qu´elle lève aussi un poing rageur Lily Au milieu de tous ces gugus Qui foutent le feu aux autobus Interdits aux gens de couleur Mais dans ton combat quotidien Lily Tu connaîtras un type bien Lily Et l´enfant qui naîtra un jour Aura la couleur de l´amour Contre laquelle on ne peut rien On la trouvait plutôt jolie, Lily Elle arrivait des Somalies Lily Dans un bateau plein d´émigrés Qui venaient tous de leur plein gré Vider les poubelles à Paris.
Pierre Perret
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Racisme
VIVARES, St Joseph, août 2015. Poème Affiche.
Dernière danse. Oh ma douce souffrance, Pourquoi s´acharner tu recommences, Je ne suis qu´un être sans importance, Sans lui je suis un peu "paro", Je déambule seule dans le métro. Une dernière danse Pour oublier ma peine immense, Je veux m´enfuir, que tout recommence, Oh ma douce souffrance. Je remue le ciel, le jour, la nuit, Je danse avec le vent, la pluie, Un peu d´amour, un brin de miel Et je danse, danse, danse, danse, danse, danse. Et dans le bruit, je cours et j´ai peur, Est-ce mon tour? Vient la douleur, Dans tout Paris, je m´abandonne Et je m´envole, vole, vole, vole, vole, vole, vole. Que d´espérance, Sur ce chemin en ton absence, J´ai beau trimer, sans toi ma vie N´est qu´un décor qui brille, Vide de sens. Je remue le ciel, le jour, la nuit, Je danse avec le vent, la pluie, Un peu d´amour, un brin de miel Et je danse, danse, danse, danse, danse, danse. Et dans le bruit, je cours et j´ai peur, Est-ce mon tour ? Vient la douleur, Dans tout Paris, je m´abandonne Et je m´envole, vole, vole, vole, vole. Dans cette douce France Dont j´ai payé toutes les offenses, Écoute comme mon cœur est immense Je suis une enfant du monde ! Je remue le ciel, le jour, la nuit, Je danse avec le vent, la pluie, Un peu d´amour, un brin de miel Et je danse, danse, danse, danse, danse, danse. Et dans le bruit, je cours et j´ai peur, Est-ce mon tour ? Vient la douleur, Dans tout Paris, je m´abandonne Et je m´envole, vole, vole, vole, vole.
Indila
https://www.youtube.com/watch?
v=K5KAc5CoCuk&list=PLVWu4brZvXqQrL08XZEuVICWqIY
9YiBrH
Les amis
Quelque chose les retient malgré les différences Quelque chose de commun peut être dans l'enfance Les sujets interdits, les casseroles bien planquées, Les p'tits soucis, les fou rires embusqués Ceux qui se connaissent depuis les bancs du collège Depuis le rubix cube et les pantalons neige Les souvenirs en escalier se dessinent et prennent la po-se Plus besoin de parler pour se dire les choses REFRAIN Un ami c'est quelqu'un Quelqu'un qui vous connaît bien Et qui vous aime quand même Et qui vous aime quand même De vacances en partages, de naissances en mariages Qu'ils ont dû être sages pour avoir tant d'images Les galères de Mélanie, les coups de foudre de Clément De toutes les familles celle qu'on choisit vraiment Quelque chose de fragile malgré les apparences On trouve de l'argile derrière la faïence Lorsqu'ils tirent leur révérence, délaissent leur presque jumeau Bien souvent l'absence est le plus grand des maux. REFRAIN Pour ces négociés moments de chance Pour ces sentiments à échéance A nos amis précieux, A nos fourmis dans les yeux
Et qui vous aiment quand même (x2)
Aldebert
https://www.youtube.com/watch?v=qEWXRJMG9ng
VIVARES, St Joseph, août 2015. Poème Affiche.
L’amitié
Beaucoup de mes amis sont venus des nuages Avec soleil et pluie comme simples bagages Ils ont fait la saison des amitiés sincères La plus belle saison des quatre de la Terre Ils ont cette douceur des plus beaux paysages Et la fidélité des oiseaux de passage Dans leurs cœurs est gravée une infinie tendresse Mais parfois dans leurs yeux se glisse la tristesse Alors, ils viennent se chauffer chez moi Et toi aussi, tu viendras Tu pourras repartir au fin fond des nuages Et de nouveau sourire à bien d'autres visages Donner autour de toi un peu de ta tendresse Lorsqu'un autre voudra te cacher sa tristesse Comme l'on ne sait pas ce que la vie nous donne Il se peut qu'à mon tour je ne sois plus personne S'il me reste un ami qui vraiment me comprenne J'oublierai à la fois mes larmes et mes peines Alors, peut-être je viendrai chez toi Chauffer mon cœur à ton bois,...
Françoise Hardy
https://www.youtube.com/watch?v=QaHbNpaZrYM
Le pouvoir des fleurs
Je m'souviens on avait des projets pour la terre pour les hommes comme la nature faire tomber les barrières, les murs, les vieux parapets d'Arthur fallait voir imagine notre espoir on laissait nos cœurs au pouvoir des fleurs jasmin, lilas, c'étaient nos divisions nos soldats pour changer tout ça changer le monde changer les choses avec des bouquets de roses changer les femmes changer les hommes avec des géraniums je m'souviens, on avait des chansons, des paroles comme des pétales et des corolles qu'écoutait en rêvant la petite fille au tourne-disque folle le parfum imagine le parfum l'Eden, le jardin, c'était pour demain, mais demain c'est pareil, le même désir veille là tout au fond des cœurs tout changer en douceur
changer les âmes changer les cœurs avec des bouquets de fleurs la guerre au vent l'amour devant grâce à des fleurs des champs ah! sur la terre il y a des choses à faire pour les enfants, les gens, les éléphants ah! tant de choses à faire moi pour te donner du cœur je t'envoie des fleurs tu verras qu'on aura des foulards, des chemises et que voici les couleurs vives et que même si l'amour est parti ce n'est que partie remise pour les couleurs, les accords, les parfums changer le vieux monde pour faire un jardin tu verras tu verras le pouvoir des fleurs y a une idée pop dans mon air {au Refrain, x2} changer les...
Changer les cœurs...
Laurent Voulzy
https://www.youtube.com/watch?v=qEH8bVrLk1A
VIVARES, St Joseph, août 2015. Poème Affiche.
6ème sens La nuit est belle, l'air est chaud et les étoiles nous mâtent Pendant qu'on kiffe et qu'on apprécie nos plus belles vacances La vie est calme, il fait beau, il est 2h du mat', On est quelques sourires à partager notre insouciance C'est à ce moment là hors du temps que la réalité a choisi Pour montrer qu'elle décide et que si elle veut elle nous malmène Elle a injecté dans nos joies comme une anesthésie Souviens toi de ces sourires, ce ne sera plus jamais les mêmes. Le temps s'est accéléré d'un coup, et c'est tout mon futur qui bascule, Les envies, les projets, les souvenirs, Dans ma tête y a trop de pensées qui se bousculent, Le choc n'a duré qu'une seconde, Mais ces ondes ne laissent personne indifférents. « Votre fils ne marchera plus », voilà ce qu'ils ont dit à mes parents. Alors j'ai découvert de l'intérieur un monde parallèle, Un monde où les gens te regardent avec gêne ou avec compassion Un monde où être autonome devient un objectif irréel Un monde qui existait sans que j'y fasse vraiment attention. Ce monde là vit à son propre rythme, mais n'a pas les mêmes préoccupations. Les soucis ont une autre échelle, et un moment banal peut être une très bonne occupation. Ce monde respire le même air, mais pas tout le temps avec la même facilité, Il porte un nom qui fait peur ou qui dérange : les handicapés. On met du temps à accepter ce mot, c'est lui qui finit par s'imposer, La langue française a choisi ce terme, moi j'ai rien d'autre à proposer. Rappelle toi juste que c'est pas une insulte, on avance tous sur le même chemin, Et tout le monde crie bien fort qu'un handicapé est d'abord un être humain. Alors pourquoi tant d'embarras face à un mec en fauteuil roulant ou face à une aveugle Vas y tu peux leur parler normalement. C'est pas contagieux, pourtant avant de refaire mes premiers pas, Certains savent comme moi qu'il y a des regards qu'on n'oublie pas. C'est peut-être un monde fait de décence, de silence, de résistance Un équilibre fragile, un oiseau dans l'orage, une frontière étroite entre souffrance et espérance. Ouvre un peu les yeux, c'est surtout un monde de courage. Quand la faiblesse physique devient une force mentale, Quand c'est le plus vulnérable qui sait où, quand, pourquoi et comment ? Quand l'envie de sourire redevient un instinct vital. Quand on comprend que l'énergie ne se lie pas seulement dans le mouvement. Parfois la vie nous teste et met à l'épreuve notre capacité d'adaptation. Les 5 sens des handicapés sont touchés mais c'est un 6ème qui les délivre. Bien au-delà de la volonté, plus fort que tout sans restriction, Ce 6ème sens qui apparaît, c'est simplement l'envie de vivre….
Grand Corps Malade
https://www.youtube.com/watch?v=H5Vkh3MsFxk
VIVARES, St Joseph, août 2015. Poème Affiche.
On a besoin de toi
A chaque fois que j'vois ces oiseaux de métal déchirer le ciel J'repense à mon grand frère et son rêve occidental Tous les soirs il me lisait les lettres venues de la tour Eiffel de son pote Moussa parti pour aller faire une fac de lettre Il disait qu'il était riche, qu'en France l'argent pousse sur le sol Là-bas on te soigne gratuitement et même les pauvres vont à l'école Il faisait rêver mon frère, lui qui voulait un autre avenir J'ai perdu mon plus gros repère quand j'ai entendu mes parents lui dire Pourquoi tu quittes la maison, là-bas les hommes oublient l'essentiel Pourquoi tu quittes la maison, ne crois pas que tout est mieux là-bas Tout le monde te demande, on a besoin de toi Ne nous quitte pas, on a besoin de toi L'espoir des parents, l'avenir du pays Tout le monde te demande, on a besoin de toi Depuis que tu nous as quitté, toute la nuit on vit les yeux ouvert Depuis que tu nous as laissé, tous les jours on attend une petite lettre L'océan l'a peut-être mangé Il savait peut-être pas nager Le cœur nous a lâché quand son petit frère est venu nous dire «Papa, je quitte la maison, là-bas les hommes utilisent leurs ailes Mama, je quitte la maison, ne pleure pas, ton fils va vivre ses rêves Tout le monde te demande, on a besoin de toi Ne nous quitte pas, on a besoin de toi L'espoir des parents, l'avenir du pays Tout le monde te demande, on a besoin de toi Maman, j'suis de retour Là-bas j'croyais faire mon envol, Après l'école, j'taffais au black, non l'argent ne pousse pas sur le sol Y a qu'au football là-bas qu'on ne regarde pas la couleur de peau Au pays d'la liberté, y a un berger et un troupeau J'ai vu aussi mon grand frère, il vit avec Moussa loin d'la tour Eiffel Ils ont stoppé la fac de lettre pour remplir l'assiette Loin du soleil africain, tous les matins sur les marchés Les larmes aux yeux, il se souvient quand vous lui disiez «Pourquoi tu quittes la maison, là-bas les hommes oublient l'essentiel Pourquoi tu quittes la maison, ne croit pas que tout est mieux là-bas Tout le monde te demande, on a besoin de toi Ne nous quitte pas, on a besoin de toi L'espoir des parents, l'avenir du pays Tout le monde te demande, on a besoin de toi» Ne nous quitte pas, on a besoin de toi (x2)
Soprano
Amis
Les mêmes matins d'hiver Les mêmes yeux entr'ouverts Les mêmes détresses Les mêmes genoux griffés Pour trouver à l'arrivée La même maîtresse On se répétait sans cesse Amis Amis Contre tous les coups du sort De la journée On sera deux. Amis Amis A la vie comme à la mort Plus emmêlés Que nos cheveux. Quand, trop vite, on a grandi On se retrouve transi. Loin des jeux de billes Sous nos boutons de malheur A se torturer le cœur Pour la même fille Est-ce assez pour qu'on oublie ? Amis Amis On a le sens de l'humour Quand sont trop lourds Ces chagrins-là. Amis Amis A la vie comme à l'amour. Chacun son tour Les portera. Tant d'histoires partagées De coups de cœoeur échangés D'amour et d'insultes Pour ne pas s'apercevoir Qu'on est dix ans sans se voir Dans tout ce tumulte Pour se retrouver adulte. Amis Amis On n'a plus rien à se dire. On a fini Par arriver Amis Amis Doucement à devenir Deux abrutis
Deux étrangers
Le Forestier
https://www.youtube.com/watch?
v=TnsFxjrEfC8
VIVARES, St Joseph, août 2015. Poème Affiche.
Chanter pour ceux qui sont loin de chez eux
Celui-là passe toute la nuit A regarder les étoiles En pensant qu'au bout du monde Y a quelqu'un qui pense à lui Et cette petite fille qui joue Qui ne veut plus jamais sourire Et qui voit son père partout Qui s'est construit un empire Où qu'ils aillent Ils sont tristes à la fête Où qu'ils aillent Ils sont seuls dans leur tête {Refrain:} Je veux chanter pour ceux Qui sont loin de chez eux Et qui ont dans leurs yeux Quelque chose qui fait mal Qui fait mal Je veux chanter pour ceux Qu'on oublie peu à peu Et qui gardent au fond d'eux Quelque chose qui fait mal Qui fait mal Qui a volé leur histoire Qui a volé leur mémoire Qui a piétiné leur vie Comme on marche sur un miroir Celui-là voudra des bombes Celui-là comptera les jours En alignant des bâtons Comme les barreaux d'une prison Où qu'ils aillent Ils sont tristes à la fête Où qu'ils aillent Ils sont seuls dans leur tête {au Refrain} Quand je pense à eux Ça fait mal ça fait mal Quand je pense à eux Ça fait mal ça fait mal
Michel Berger
https://www.youtube.com/watch?v=VbyKJ3xm1Sg
Je te promets
T´aimerais que j´te dise, que je t´aimerai toute ma Vie T´aimerais que j´te promette, toutes mes nuits Jusqu´a l´infini T´aimerais que j´te suive, à jamais sans faire de bruit Et que je comprenne tout ceci sans que tu le dises. [Refrain] : Et je ne pourrais te dire, ce que je ne sais pas Et je ne pourrais te donner, ce que je n´ai pas Et je ne pourrais te fuir, même si tout nous sépare Tout ce que je te promets c´est un nouveau départ J´aimerais que le temps s´arrête lorsqu´on se parle Et qu´apparaisse en plein jour dans le ciel, un Milliard d´étoiles Pour que je fasse un vœu, sans que mon soleil se Voile Et qu´on puisse être a nouveau deux sans se faire Ce mal. [Refrain] : Et je ne pourrais te dire, ce que je ne sais pas Mais je ne pourrais te donner, ce que je n´ai pas Et je ne pourrais te fuir, même si tout nous sépare Tout ce que je te promets c´est un nouveau départ Et j´aimerais me cacher, sous tes paupières Pour que tu puisses me voir, quand tu fais tes Prières Et j´aimerais les casser toutes ces lumières Celles qui t´empêchent de voir, un peu plus clair lala lala lalala laala [Refrain] : Mais je ne pourrais te dire, ce que je ne sais pas Et je ne pourrais te donner, ce que je n´ai pas Et je ne pourrais te fuir, même si tout nous sépare Tout ce que je te promets c´est un nouveau départ [Refrain] : Mais je ne pourrais te dire, ce que je ne sais pas Et je ne pourrais te donner, ce que je n´ai pas Et je ne pourrais te fuir, même si tout nous sépare Tout ce que je te promets baby c´est un nouveau départ
lala lala lalala lala
Zaho
http://la-vie-en-chansons.blogspot.com/search/label/Violences%
20conjugales
VIVARES, St Joseph, août 2015. Poème Affiche.
Toucouleur
Elle vient d'un pays Où l'on n' voit, on n' voit que son ombre On voit des horizons tout entiers Dans ses yeux foncés Elle a des colliers d'ambre Et des boucles rouge orangé Toucouleur, elle est toucouleur Toucouleur, toucouleur Elle vient d'un pays Où la pluie se fait des amis Les vents de sable, le soleil de feu Sont des ennemis Elle vit toute l'année en aval Du fleuve Sénégal Toucouleur, toucouleur Toucouleur, toucouleur Elle avance, elle marche Elle est fière, elle est Peul Jusqu'au bout des doigts Qui cachent son visage au tatouage de Bambara Elle avance, elle ondule, elle roule
Et le sang qui coule Toucouleur, il est toucouleur Toucouleur, toucouleur Elle avance, elle ondule, elle roule Mais le sang qui coule Toucouleur, toucouleur Toucouleur, toucouleur La vie, l'amour, la mort Sont des tam-tams qui sonnent dans son corps Des bonheurs, des malheurs, pas une larme Ni un cri de douleur Car il passe dans son corps Dans sa tête, partout Un goût de douceur Toucouleur, toucouleur {ad lib}
Pierre Vassiliu
https://www.youtube.com/watch?v=-PGVU-np08c
L’anneau
Pour les fiançailles d'amour Des peuples redevenus frères Les hommes construiront un jour Par dessus continents et mers Par-dessus rives et rivières Un pont sans arche ni piliers Un pont qui tiendra dans les airs Sans aide aucune à rien lié Comme un grand arc-en-ciel de pierre Qui fera le tour de la terre.
Marcel Béalu
L’amitié
Beaucoup de mes amis sont venus des nuages Avec soleil et pluie comme simples bagages Ils ont fait la saison des amitiés sincères La plus belle saison des quatre de la Terre Ils ont cette douceur des plus beaux paysages Et la fidélité des oiseaux de passage Dans leurs cœurs est gravée une infinie tendresse Mais parfois dans leurs yeux se glisse la tristesse Alors, ils viennent se chauffer chez moi Et toi aussi, tu viendras Tu pourras repartir au fin fond des nuages Et de nouveau sourire à bien d'autres visages Donner autour de toi un peu de ta tendresse Lorsqu'un autre voudra te cacher sa tristesse Comme l'on ne sait pas ce que la vie nous donne Il se peut qu'à mon tour je ne sois plus personne S'il me reste un ami qui vraiment me comprenne J'oublierai à la fois mes larmes et mes peines Alors, peut-être je viendrai chez toi Chauffer mon cœur à ton bois,...
Françoise Hardy
VIVARES, St Joseph, août 2015. Poème Affiche.
Nos mains
Sur une arme les doigts noués Pour agresser, serrer les poings Mais nos paumes sont pour aimer Y'a pas de caresse en fermant les mains Longues, jointes en une prière Bien ouvertes pour acclamer Dans un poing les choses à soustraire On ne peut rien tendre les doigts pliés Quand on ouvre nos mains Suffit de rien dix fois rien Suffit d'une ou deux secondes A peine un geste, un autre monde Quand on ouvre nos mains Mécanique simple et facile Des veines et dix métacarpiens Des phalanges aux tendons dociles Et tu relâches ou bien tu retiens Et des ongles faits pour griffer Poussent au bout du mauvais côté Celui qui menace ou désigne
De l'autre on livre nos vies dans des lignes Quand on ouvre nos mains Suffit de rien dix fois rien Suffit d'une ou deux secondes A peine un geste, un autre monde Quand on ouvre nos mains Un simple geste d'humain Quand se desserrent ainsi nos poings Quand s'écartent nos phalanges Sans méfiance, une arme d'échange Des champs de bataille en jardin Le courage du signe indien Un cadeau d'hier à demain Rien qu'un instant d'innocence Un geste de reconnaissance Quand on ouvre comme un écrin Quand on ouvre nos mains
Jean-Jacques Goldman
Roi jazz
Refrain Y'avait du monde au cabaret, au cabaret, au cabaret Y'avait du monde au cabaret pour écouter roi jazz
C'était un petit homme noir dans son costume blanc
Il jouait sur ces touches d'ivoire en buvant du rhum blanc an an an
Refrain
Toute la ville venait le voir dans son costume blanc
pour l'écouter chanter l'espoir au milieu du big band an an and
Refrain
Mais les gens ne sauront jamais en fredonnant cet air que le petit homme jouait pour ses frères de misère è è ère
Refrain
https://www.youtube.com/watch?v=dZRUjoDpZfw
VIVARES, St Joseph, août 2015. Poème Affiche.
Prendre un enfant
Prendre un enfant par la main
Pour l'emmener vers demain Pour lui donner la confiance en son pas
Prendre un enfant pour un roi
Prendre un enfant dans ses bras
Et pour la première fois
Sécher ses larmes en étouffant de joie Prendre un enfant dans ses bras.
Prendre un enfant par le cœur
Pour soulager ses malheurs Tout doucement, sans parler, sans pudeur
Prendre un enfant sur son cœur
Prendre un enfant dans ses bras
Mais pour la première fois Verser des larmes en étouffant sa joie
Prendre un enfant contre soi.
(musique)
Prendre un enfant par la main
Et lui chanter des refrains Pour qu'il s'endorme à la tombée du jour
Prendre un enfant par l'amour
Prendre un enfant comme il vient
Et consoler ses chagrins
Vivre sa vie des années, puis soudain Prendre un enfant par la main
En regardant tout au bout du chemin
Prendre un enfant pour le sien.
Yves Duteil
https://www.youtube.com/watch?v=jcF4UiIx52o
C’est la rentrée des classes C’est la rentrée des classes Toute l’école est en fête C’est la rentrée des classes Pour tous les enfants, c’est la fête Dans le préau de l’école On s’amuse et on rigole On retrouve ses copains Et tous ceux qu’on aime bien … Refrain La maîtresse est très jolie Elle sourit tout le temps Et console les petits Qui réclament leur maman … Refrain On va jouer et chanter Dessiner et colorier Mais aussi apprendre à lire A compter et à écrire … Refrain
Anny Versini, Jean-Marc Versini
https://www.youtube.com/watch?v=lbL-
spkRUVY
Cochons copains
1 petit cochon se promène sur le chemin il rencontre un autre petit cochon
2 petits cochons sont devenus copains.
2 petits cochons se promènent sur le chemin ils rencontrent un autre petit cochon
3 petits cochons sont devenus copains.
Toi et moi, on est copains Toujours à deux, main dans la main On s'amuse bien, on s'aime bien C'est bien normal, on est copains.
Christian Merveille
VIVARES, St Joseph, août 2015. Poème Affiche.
J’ai bien rangé ma chambre, Préparé mes habits,
Bien pliés au bout de mon lit, J’ai réglé mon réveil,
J’avais pas trop sommeil, Je me suis couché tôt,
Bonne nuit,
J’suis content et j’ai même pas peur, Aujourd’hui c’est la rentrée,
Mais faut quand même arriver à l’heure Aujourd’hui c’est la rentrée,
Je tiens fort la main de maman, Aujourd’hui c’est la rentrée, Et j’avance à pas de géant, Aujourd’hui c’est la rentrée,
J’ai un cartable tout nouveau Aujourd’hui c’est la rentrée,
Une jolie trousse pleine de stylos, Aujourd’hui c’est la rentrée, Devant la grille de l’école,
Aujourd’hui c’est la rentrée, J’ai un peu le cœur qui s’affole
Aujourd’hui aujourd’hui aujourd’hui c’est la rentrée,
Est-ce que la maitresse sera gentille ? Y aura t-il des frites à la cantine ?
La récréation dure-t-elle longtemps ? J’étais grand chez les petits maintenant je suis petit
chez les grands !
Dans la cours je connais personne Aujourd’hui c’est la rentrée, Et voilà la cloche qui sonne, Aujourd’hui c’est la rentrée,
Je fais un bisou à mes parents, Aujourd’hui c’est la rentrée,
On nous dit de nous mettre en rang, Aujourd’hui aujourd’hui aujourd’hui c’est la rentrée,
Est-ce que la maitresse est un monsieur ? Est-ce que dans la classe y aura des jeux ?
Est-ce qu’on nous donnera plein de devoirs ? Qui nous empêchent de voir la télé et de jouer le soir !
J’suis assis à côté de Manon, Aujourd’hui c’est la rentrée,
La maitresse nous écrit son nom Aujourd’hui c’est la rentrée,
Elle nous dit d’ouvrir nos cahiers, Aujourd’hui c’est la rentrée,
C’est parti pour toute une année, Aujourd’hui aujourd’hui aujourd’hui c’est la rentrée,
Je reviens de l’école,
Ma chemise est tachée, Et mon beau pantalon troué,
J’ai des nouveaux de copains, Pleins de choses à raconter, Aujourd’hui c’était la rentrée !
Zut
https://www.youtube.com/watch?v=kvma1A7bZ3A
Les copains d’abord
Non, ce n'était pas le radeau De la Méduse, ce bateau, Qu'on se le dis' au fond des ports, Dis' au fond des ports, Il naviguait en pèr' peinard Sur la grand-mare des canards, Et s'app'lait les Copains d'abord Les Copains d'abord. Ses fluctuat nec mergitur C'était pas d'la littératur', N'en déplaise aux jeteurs de sort, Aux jeteurs de sort, Son capitaine et ses mat'lots N'étaient pas des enfants d'salauds, Mais des amis franco de port, Des copains d'abord. C'étaient pas des amis de lux', Des petits Castor et Pollux, Des gens de Sodome et Gomorrh',
Sodome et Gomorrh', C'étaient pas des amis choisis Par Montaigne et La Boeti', Sur le ventre ils se tapaient fort, Les copains d'abord. C'étaient pas des anges non plus, L'Evangile, ils l'avaient pas lu, Mais ils s'aimaient tout's voil's de-hors, Tout's voil's dehors, Jean, Pierre, Paul et compagnie, C'était leur seule litanie Leur Credo, leur Confitéor, Aux copains d'abord. Au moindre coup de Trafalgar, C'est l'amitié qui prenait l'quart, C'est elle qui leur montrait le nord, Leur montrait le nord. Et quand ils étaient en détresse, Qu'leur bras lancaient des S.O.S.,
On aurait dit les sémaphores, Les copains d'abord. Au rendez-vous des bons copains, Y'avait pas souvent de lapins, Quand l'un d'entre eux manquait a bord, C'est qu'il était mort. Oui, mais jamais, au grand jamais, Son trou dans l'eau n'se refermait, Cent ans après, coquin de sort ! Il manquait encor. Des bateaux j'en ai pris beaucoup, Mais le seul qui'ait tenu le coup, Qui n'ai jamais viré de bord, Mais viré de bord, Naviguait en père peinard Sur la grand-mare des canards, Et s'app'lait les Copains d'abord
Les Copains d'abord.
Georges Brassens
https://www.youtube.com/watch?v=rslShTbqNbo
VIVARES, St Joseph, août 2015. Poème Affiche.
A l’école
A l'école on apprend la vie 1 et 1 font 2 5 et 3 font 8 On écrit 0 + 0 égale la tête à Toto Maman , maman j'ai été à l'école aujourd'hui J'ai appris à écrire tout mon prénom "Bébé Lilly" Maman, maman tu sais en cours de récréation J'ai appris à dire merci, pardon A la cantine c'est des vitamines Et dans les livres il y a des consignes Tous les bonbons c'est pas des vitamines Faut faire du sport et puis on élimine A l'école on apprend la vie 1 et 1 font 2 5 et 3 font 8 On écrit 0 + 0 égale la tête à Toto A l'école on apprend la vie 1 et 1 font 2 5 et 3 font 8 On écrit 0 + 0 égale la tête à Toto Maman, maman j'ai été à l'école aujourd'hui Lundi et j'irai le mardi, jeudi, le vendredi Maman, maman je te dirai tout le temps bon-jour Je t'aime en anglais I love you A la cantine c'est des vitamines Et dans les livres il y a des consignes Tous les bonbons c'est pas des vitamines Faut faire du sport et puis on élimine
A l'école on apprend la vie 1 et 1 font 2 5 et 3 font 8 On écrit 0 + 0 égale la tête à Toto A l'école on apprend la vie 1 et 1 font 2 5 et 3 font 8 On écrit 0 + 0 égale la tête à Toto Maman La maîtresse m'a appris L'alphabet "a b c d e f g h i j" Maman La maîtresse me dit tout Je sais compter avec des cailloux Maman Je sais jouer à la marelle On saute sur un pied On va tout droit vers le ciel Maman Tu sais quand je serai grande Je voudrai chaque jour apprendre A l'école on apprend la vie 1 et 1 font 2 5 et 3 font 8 On écrit 0 + 0 égale la tête à Toto A l'école on apprend la vie 1 et 1 font 2 5 et 3 font 8
On écrit 0 + 0 égale la tête à Toto
Bébé Lily
https://www.youtube.com/watch?v=yMdkFayBCo8
Mon lémé
de Baster
Kansa
https://www.youtube.com/watch?v=tnl68I5hN7k
VIVARES, St Joseph, août 2015. Poème Affiche.
Ensemble en poèmes
Chaque visage est un miracle Un enfant noir, à la peau noire, aux yeux noirs, aux cheveux crépus ou frisés, est un enfant. Un enfant blanc, à la peau rose, aux yeux bleus ou verts, aux cheveux blonds ou raides est un enfant. L'un et l'autre, le noir et le blanc, ont le même sourire quand une main leur caresse le visage, quand on les regarde avec amour et leur parle avec tendresse. Ils verseront les mêmes larmes si on les contrarie, si on leur fait mal. Il n'existe pas deux visages absolument identiques. Chaque visage est un miracle. Parce qu'il est unique. Deux visages peuvent se ressembler, ils ne seront jamais tout à fait les mêmes. La vie est justement ce miracle, ce mouvement permanent et changeant qui ne reproduit jamais le même visage. Vivre ensemble est une aventure où l'amour, l'amitié est une belle rencontre avec ce qui n'est pas moi, avec ce qui est toujours différent de moi et qui m'enrichit.
Tahar Ben Jelloun
Bouquet Regarde Les fusées sont de toutes les couleurs Des bleus des or des rouges Vite faut en faire un bouquet. Regarde Les ballons sont de toutes les couleurs Des roses des verts des orange Vite faut en faire un bouquet. Regarde Les enfants sont de toutes les couleurs Des noirs des marron des blanc des jaunes Des cuivrés des basanés Vite faut en faire un bouquet.
Claude Haller
Le moqueur moqué Un escargot Se croyant beau, se croyant gros, Se moquait d'une coccinelle. Elle était mince, elle était frêle Vraiment, avait-on jamais vu Un insecte aussi menu ! Vint à passer une hirondelle Qui s'esbaudit du limaçon. - Quel brimborion! s'écria-t-elle, C'est le plus maigre du canton Vint à passer un caneton. - Cette hirondelle est minuscule, Voyez sa taille ridicule Dit-il d'un ton méprisant. Or, un faisan aperçut le canard et secoua la tête : - Quelle est cette minime bête ? Au corps si drôlement bâti ? On n'a jamais vu plus petit Un aigle qui planait, leur jeta ces paroles - Êtes-vous fous ? Êtes-vous folles ? Qui se moque du précédent Sera moqué par le suivant. Celui qui d'un autre se moque À propos de son bec, à propos de sa coque, De sa taille ou de son caquet, Risque à son tour d'être moqué.
Pierre Gamarra
VIVARES, St Joseph, août 2015. Poème Affiche.
L'homme qui te ressemble J'ai frappé à ta porte pour avoir un bon lit j'ai frappé à ton cœur pour avoir un bon lit pour avoir un bon feu pourquoi me repousser ? Ouvre-moi, mon frère ... ! Pourquoi me demander si je suis d'Afrique si je suis d'Amérique si je suis d'Europe ? Ouvre-moi, mon frère ...! Pourquoi me demander la longueur de mon nez l'épaisseur de ma bouche la couleur de ma peau et le nom de mes dieux ? Ouvre-moi, mon frère ... ! Ouvre-moi ta porte Ouvre-moi ton cœur Car je suis un homme L'homme de tous les temps L'homme de tous les cieux L'homme qui te ressemble .. .!
René Philombé (Yaoundé, 1977)
La Différence Pour chacun une bouche deux yeux deux mains deux jambes Rien ne ressemble plus à un homme qu’un autre homme Alors entre la bouche qui blesse et la bouche qui console entre les yeux qui condamnent et les yeux qui éclairent entre les mains qui donnent et les mains qui dépouillent entre le pas sans trace et les pas qui nous guident où est la différence la mystérieuse différence ?
Jean-Pierre Siméon
Je suis l’homme
Je suis l'homme, je suis l'enfant, je suis la femme noire, la femme jaune, l'homme noir, l'homme jaune, l'homme blanc, je suis l'oiseau et le poisson et la tortue et le cheval qui court. Je suis l'herbe et l'arbre. Je suis la mer et la montagne. Si je fais du mal à une partie de moi, à l'enfant qui est en moi, à la femme qui est en moi, de n'importe quel pays, de n'importe quelle couleur, je me fais du mal à moi-même. Aussi ai-je souvent mal à toutes ces parties de moi mutilées, torturées, affamées, en quelque lieu du monde. Le jour approche où je serai entière et entier, où j'aurai assumé ma féminitude, ma mâlitude, ma négritude, ma jaunitude.
Julos Beaucarne
Toi, dit l’enfant blanc Toi, dit l’enfant blanc A l’enfant noir Tu te fonds Dans la nuit noire Toi dit l’enfant jaune A l’enfant blanc Tu te fonds Dans l’aube blanche Toi, dit l’enfant rouge A l’enfant jaune Tu te fonds Dans le midi du jour
Et toi dit l’enfant noir A l’enfant rouge Tu te fonds Dans le cuivre du couchant Mais alors, mais alors Dirent les quatre enfants Nous sommes Les heures vives De la vie.
Yves Yaneck
VIVARES, St Joseph, août 2015. Poème Affiche.
Visite
Par une belle nuit d'hiver,
Trois petits hommes verts
Sont arrivés dans leur soucoupe.
Ils ont fait trois fois le tour de la Terre
Dans le temps d'un éclair,
Et puis ont atterri
Au beau milieu d'une prairie.
Ils ont fait trois fois le tour du pré,
Pour s'habituer à respirer
Et puis ont avancé
Vers le village d'à-côté.
Ils ont fait trois fois le tour de l'église,
Pour une fusée l'ont prise,
Et puis ont réveillé
Les habitants qui dormaient.
Ils ont fait trois fois le tour des humains
Qui claquaient des dents, tremblaient des mains,
Et puis se sont adressés au maire
Tantôt en prose, tantôt en vers.
Ils ont répété trois fois qu'ils ne font que revenir
Sur cette terre, d'où ils partirent,
Il n'y a pas si longtemps,
A peine cent mille ans.
Ils ont redit trois fois qu'il y a dans l'univers
Des milliers de planètes sans haine et sans guerre,
Des mondes heureux et libres
Où il fait très bon vivre,
Et que les gens de par ici
Sont vraiment leur seul souci.
Et les gens du village,
Glacés, troublés, perdus,
Sont alors devenus
Les premiers hommes sages.
Robert Gélis
Cher frère blanc,
Quand je suis né, j'étais noir,
Quand j'ai grandi, j'étais noir,
Quand je suis au soleil, je suis noir,
Quand je suis malade, je suis noir,
Quand je mourrai, je serai noir.
Tandis que toi, homme blanc,
Quand tu es né, tu étais rose,
Quand tu as grandi, tu étais blanc,
Quand tu vas au soleil, tu es rouge,
Quand tu as froid, tu es bleu,
Quand tu as peur, tu es vert,
Quand tu es malade, tu es jaune,
Quand tu mourras, tu seras gris.
Alors, de nous deux,
Qui est l'homme de couleur ?
Léopold Sédar Senghor
https://www.youtube.com/watch?
v=XAvhB1Ne20A
VIVARES, St Joseph, août 2015. Poème Affiche.
LE LEVER DU JOUR EN ALABAMA
Quand je serai devenu compositeur J’écrirai pour moi de la musique sur Le lever du jour en Alabama J’y mettrai les airs les plus jolis Ceux qui montent du sol comme la brume des marécages Et qui tombent du ciel comme des rosées douces J’y mettrai des arbres très hauts très hauts Et le parfum des aiguilles de pin Et l’odeur de l’argile rouge après la plume Et les longs cous rouges Et les visages de couleur de coquelicots Et les gros bras bien bruns Et les yeux pâquerettes Des Noirs et des Blancs des Noirs des Blancs et des Noirs Et j’y mettrai des mains blanches Et des mains noires des mains brunes et des mains jaunes Et des mains d’argile rouge Qui toucheront tout le monde avec des doigts amis Qui se toucheront entre elles ainsi que des rosées Dans cette aube harmonieuse Quand je serai devenu compositeur Et que j’écrirai sur le lever du jour En Alabama.
Langston Hughes
Exploitation dans le dossier et
sur ce site : http://www.ac-
grenoble.fr/ecole/74/
humanisme/spip.php?article181
AUX ECRIVAINS D'AFRIQUE ET D'ASIE Mes frères En dépit de mes cheveux blonds Je suis asiatique En dépit de mes yeux bleus Je suis africain Chez moi, là-bas, les arbres n'ont pas d'ombre à leur pied Tout comme les vôtres, là-bas. Chez moi, là-bas, le pain quotidien est dans la gueule du lion. Et les dragons sont couchés devant les fontaines Et l'on meurt chez moi avant la cinquantaine Tout comme chez vous là-bas. En dépit de mes cheveux blonds Je suis asiatique En dépit de mes yeux bleus Je suis africain Quatre-vingts pour cent des miens ne savent ni lire ni écrire, Et cheminant de bouche en bouche les poèmes deviennent chansons Là-bas, chez moi, les poèmes deviennent drapeaux Tout comme chez vous, là-bas.
Nazim Hikmet
Si toutes les filles du monde voulaient s' donner la main Tout autour de la mer, elles pourraient faire une ronde Si tous les gars du monde voulaient bien êtr' marins Ils f'raient avec leurs barques un joli pont sur l'onde Alors on pourrait faire une ronde autour du monde Si tous les gars du monde voulaient s' donner la main Si tous les gars du monde Décidaient d'être copains Et partageaient un beau matin Leurs espoirs et leurs chagrins Si tous les gars du monde Devenaient de bons copains Et marchaient la main dans la main Le bonheur serait pour demain Ne parle pas de différence Ne dites pas qu'il est trop blond Ou qu'il est noir comme du charbon Ni même qu'il n'est pas né en France Aimez-les n'importe comment Même si leur gueule doit vous surprendre L'Amour c'est comme au régiment Il n'faut pas chercher à comprendre J'ai mes ennuis et vous les vôtres Mais moi je compte sur les gars Les copains qu'on ne connaît pas Peuvent nous consoler des autres Le Bonheur c'est une habitude Avec deux cent millions d'amis On ne craint pas la Solitude... Paul FORT, Ballades françaises, élu en 1912 prince des poètes
VIVARES, St Joseph, août 2015. Poème Affiche.
Question Oncle Sam, je suis un Noir d'Alabama Tu m'as demandé de prendre ce fusil Pour toi et la liberté Mais oncle Sam, et moi dans tout ça ? Je suis un Noir d'Alabama Et si je reviens de cette guerre pour la liberté Pourrais-je en rapporter un peu chez moi en Alabama ?
Charles L. Anderson.
Poète noir américain, né en Californie en 1938. New sum of poetry from the negro world. Revue Présence
Africaine, N° 57, Paris, 1996
Peaux-rouges Peuplades disparues dans la conflagration de l’eau de feu et des tuberculoses Traquées par la pâleur de la mort et des Visages-Pâles Emportant vos rêves de mânes et de manitou Vos rêves éclatés aux feux des arquebuses Vous nous avez légué vos espoirs totémiques Et notre ciel a maintenant la couleur des fumées de vos calumets de paix. …/...
Gilles Hénault
OSTRACISME Il est tout malheureux, le petit lapin noir Que sa blanche maman, ce soir, a rejeté De la communauté. Pas de lapin noir Chez les lapins blancs, C'est clair mon enfant ? Bonsoir ! Et on lui claque au nez la porte. Il est jeune, il fait froid, qu'importe. Rien ne sert d'insister, Il faut patte blanche montrer. Alors, le petit lapin noir, Dans un extrême désespoir, Mais n'ayant pas de carabine, Va se noyer dans la farine. La neige, en rafale, soudain, Hélas, lui bloque le chemin Du moulin. Quel destin, Dieu, quel destin, petit lapin ! Lors, toute la nuit, il attend, Et le lendemain, au matin, Quand sa maman le voit dans son beau manteau blanc Et qu'il n'est plus question de le laisser dehors, Le petit lapin noir, vraiment, est bien content, Bien que mort. Michel Deville
Fable de l’homme invisible
C’était un homme.. un homme... Peu contrariant, aimable Et surtout Infiniment adaptable. Prêt à tout Pour n’avoir pas d’ennuis. Un caméléon fait homme, En somme. Vert sur l’herbe et bleu sur le ciel, Chanter lui était habituel... Une pancarte sur son chemin : AVIS À TOUS LES HUMAINS : "Interdit aux hommes de toutes couleurs Même blancs". Il poussa, força, se ratatina s’efforçant tant Qu’il devint transparent... S’évapora tout simplement
Et disparut dans le néant.
MORALITE : Sois ce que tu es, graine d’ombre ou poisson de l’aube,
Sois ce que tu es.
Jacqueline Held
L'ami de cœur Il arrosa l'orient, Le midi, l'Occident. Les bras en sémaphore, Il arrosa le nord. Depuis, maillot mouillé, Il s'en va répétant Qu'il est le jardinier De la rose des vents
Pierre Coran
VIVARES, St Joseph, août 2015. Poème Affiche.
D’ailleurs et d’ici
Ali bafouille son français Giuseppe rêve du soleil Kasongo agite une amulette Amalia rit de ses lèvres de poivron Dans la cour ils éclatent en rires clairs sur la marelle dessinée Et moi Benoît seul dans mon coin où l’ombre devient fraîche je déballe une sucette parce que mon papa
croit que les rois sont blancs
Michel Voiturier
Le globe Offrons le globe aux enfants Au moins pour une journée Donnons-leur afin qu’ils en jouent Comme d’un ballon multicolore, Pour qu’ils jouent en chantant Parmi les étoiles. Offrons le globe aux enfants, Donnons-leur comme une pomme énorme, Comme une boule de pain toute chaude Qu’une journée au moins, Ils puissent manger à leur faim. Offrons le globe aux enfants, Qu’une journée au moins le monde apprenne la camaraderie. Les enfants prendront de nos mains le globe Ils y planteront des arbres immortels.
Nazım Hikmet Ran (traduit par Charles Dobzynski)
AUX ECRIVAINS D'AFRIQUE ET D'ASIE Mes frères En dépit de mes cheveux blonds Je suis asiatique En dépit de mes yeux bleus Je suis africain Chez moi, là-bas, les arbres n'ont pas d'ombre à leur pied Tout comme les vôtres, là-bas. Chez moi, là-bas, le pain quotidien est dans la gueule du lion. Et les dragons sont couchés devant les fontaines Et l'on meurt chez moi avant la cinquantaine Tout comme chez vous là-bas. En dépit de mes cheveux blonds Je suis asiatique En dépit de mes yeux bleus Je suis africain Quatre-vingts pour cent des miens ne savent ni lire ni écrire, Et cheminant de bouche en bouche les poèmes deviennent chansons Là-bas, chez moi, les poèmes deviennent drapeaux Tout comme chez vous, là-bas.
Nazim Hikmet
Les juments blanches
En breton, pour dire « la jument blanche », on dit : « Ar gazeg wenn ». En arabe, on dit : « El fâras lè bêda ». En anglais, on dit : « The white mare”. En esquimau, on ne dit rien parce que chez eux il n’y a pas de juments blanches. En espagnol, on dit : « La yegua blanca ». En flamand, on dit : « DE witte merrie ». Comme vous pouvez le voir toutes ces juments sont très différentes Mais ce sont toutes des juments blanches.
Paul André
Divisions
-Il y a cinq continents. -Je ne suis pas doué. -Pour quoi ? -Pour les divisions.
Eugène Gulllevic
VIVARES, St Joseph, août 2015. Poème Affiche.
Les bêtes noires ont bon dos
Il était un scarabée doré à tête noire que toute la forêt avait pris pour bête noire. Chaque fois qu'il manquait une marche à un escalier c'était évidemment la faute aux dents du scarabée. Chaque fois que le mauvais temps tempêtait, le coupable à châtier, c'était encore lui, le scara-bée. Cela, tous les enfants, tous les animaux et les enfants des enfants de tous les animaux se l'étaient répété. Ils avaient juré de le chanter bien haut et à perpétuité sur tous les toits, sur tou-tes les radios, même celle des oies, des ânes ou des corbeaux. Alors, à l'aube d'une aurore, le scara-bée quitta cette injuste forêt et son triste sort, suivant les traces d'un avion qui filait vers Oulan-Bator. Depuis, règne en ces lieux inhospitaliers, une terrible obscurité. Elle ne soulève jamais ses ailes. C'était en effet le dos du scarabée qui éclairait cette forêt en y reflétant la petite lumière du ciel. Il faut savoir se méfier des chansons que l'on répète sans y songer, il y a parfois plus noir que la plus noire des bêtes noires.
Alain Serres
Rue du monde
Sourire d'un enfant turc Ton sourire ouvre la porte du monde ton geste doux parle d'un pays d'arbres et de sources de chants ensoleillés de tambours qui battent dans la nuit de légendes au cœur gros du blé qui pousse si haut dans la montagne et du vent au goût de résine Ton sourire ouvre la porte du monde il est comme un cerf-volant dans l'azur il va et vient et ne veut jamais s'arrêter Michel Cosem
Cité du poème Qui aura assez d’argent pour m’offrir un poème vrai contre la misère ? Un poème qui fonctionne dans la réalité des cités. Même à midi ,même à Noël. Un poème à retourner dans le sourire du poète si l’on n’est pas satisfait. Un poème droit , définitif que les lois devraient respecter. Avec un banc bleu au milieu de frais repeint jamais brisé. On y parlerait ensemble de ce qu’on ne connait pas de l’autre, de soi. Presque princes jamais rois.
Alain Serres
Dans mon pays
Dans mon pays on ne prête pas, on partage. Un plat rendu n’est jamais vide ; du pain quelques fèves ou une pincée de sel.
Tahar BEN JELLOUN
Fortune Il y a toujours quelque part quelqu'un debout devant une porte inconnu ennemi ami noir, jaune ou blanc qu'importe parle pour l'amitié viens au secours de celui qui attend laisse parler le cœur la porte que tu ouvres est chance pour lui chance pour toi ta générosité est ta fortune
Joseph-Paul Schneider
VIVARES, St Joseph, août 2015. Poème Affiche.
Le miroir
Dans un miroir Est né un oiseau
Un oiseau tout bleu Avec des plumes vertes.
Un oiseau tout jaune Avec des plumes rouges.
Un oiseau tout violet Avec des plumes oranges.
Cet oiseau est né
Dans le miroir d'une mare Où l'arc en ciel prenait son bain.
Petits poèmes très pas très sages,
Michel Cordeobeufs
Bleu
Bleu Je veux ! Partout
dans le ciel, dans la mer,
le matin sur mon pain !
Demain de mangerai
de la confiture BLEUE.
La vie en couleurs,
Danielle Bouchery
Elmer est différent.
Elmer est bariolé.
Elmer n'est pas de la couleur des éléphants.
Elmer, David McKlee
Elmer est jaune
et orange
et rose
et rouge
et violet
et bleu
et vert
et noir
et blanc.
Propositions d’exploitation en maternelle :
http://www.gommeetgribouillages.fr/Couleurs/Poeme.htm
http://comptines.tv/
VIVARES, St Joseph, août 2015. Poème Affiche.
Sur la route ce matin
Sur la route ce matin
J’ai croisé un p’tit copain
Il m’a dit « Arrête-toi
Et viens jouer avec moi ! »
Tape des pieds,
Frappe des mains
Et puis fais un petit tour
Tape des pieds,
Frappe des mains
Et puis change de copain
Monsieur Pouce va à l’école
Monsieur Pouce va à l’école L’index, qui est le plus malin,
Lui montre le chemin. Le majeur, qui est le plus fort,
Porte le cartable. L’annulaire, qui est le plus gourmand,
Porte le goûter. Et l’auriculaire ne porte rien du tout !
Il court derrière comme un petit toutou !
L’école de mes rêves
Dans l’école de mes rêves Les enfants dans la lune
Ont un ami Pierrot Qui leur prête sa plume
Pour écrire aux oiseaux… Dans l’école de mes rêves
Il y a des murs colorés Et un ballon soleil
Qui joue à chat perché Au bout d’une ficelle…
Dans l’école de mes rêves Il y a le cœur d’une maitresse
Qui efface un chagrin Et des bonbons tendresse
Plein les poches des copains !
Magazine TOBOGGAN n° 250 septembre 2001
Allons à l’école
Allons à l’école, Faire des farandoles
Pour rencontrer la maitresse Faut y aller à toute vitesse;
Soyons pas timide On est des bolides
On est vraiment prêts à tout Nous voici et nous voilà,
C’est nous
(Sur l’air d’une souris verte)
A l’école de Madame Nicole
Refrain 1 : A l’école, à l’école de Madame Nicole, à l’école, à l’école, on s’amuse bien. Bis Refrain 1
Ma tabl’ est en chocolat, ma chaise en barbe à papa,
et celle d’Emmanuel est en caramel.
Refrain 2 : C’est pas vrai ! Si, c’est vrai ! T’as le nez qui bouge, tu deviens tout rouge.
Refrain 1
J’ai près de moi mon cartable, il connaît toutes les tables, il sait bien que trois fois deux ça fait trente-deux.
Refrain 2 – Refrain 1
On a beaucoup de copains, des kangourous, des requins, et même un rhinocéros pas du tout féroce.
Refrain 2 – Refrain 1
La maîtresse est très gentille, pour les garçons et les filles, quand on joue dans les couloirs, ell’ fait nos devoirs.
Refrain 2 – Refrain 1
Si tu sais bien ta leçon, on te donne des bonbons. Et si tu ne la sais pas, tu as du nougat
Refrain 2
VIVARES, St Joseph, août 2015. Poème Affiche.
Un petit poisson, un petit oiseau
Un petit poisson, un petit oiseau S'aimaient d'amour tendre, Mais comment s'y prendre,
Quand on est dans l'eau ?
Un petit poisson, un petit oiseau
S'aimaient d'amour tendre, Mais comment s'y prendre,
Quand on est là-haut ?
Paroles,
La mère fait du tricot Le fils fait la guerre Elle trouve ça tout naturel la mère Et le père qu'est-ce qu'il fait le père? Il fait des affaires Sa femme fait du tricot Son fils la guerre Lui des affaires Il trouve ça tout naturel le père Et le fils et le fils Qu'est-ce qu'il trouve le fils? Il ne trouve absolument rien le fils Le fils sa mère fait du tricot son père des affaires lui la guerre Quand il aura fini la guerre Il fera des affaires avec son père La guerre continue la mère continue elle tricote Le père continue il fait des affaires Le fils est tué il ne continue plus Le père et la mère vont au cimetière Ils trouvent ça naturel le père et la mère La vie continue la vie avec le tricot la guerre les affaires Les affaires la guerre le tricot la guerre Les affaires les affaires et les affaires La vie avec le cimetière.
Jacques Prévert
https://www.youtube.com/watch?v=cV19CfuswyM
Le vieil homme et le chien Transparent au regard des passants trop pressés, Un vieil homme est assis, transi et affamé, Sous un porche à l’abri des frimas de janvier. Il implore un sourire, une pièce de monnaie. Passe un chien dans la rue, un chien de pedigree, Une voiture suit, heurte le canidé. Aussitôt extirpés de leurs logis douillets Accourent de partout des bourgeois empressés. "Ne le laissez pas là, amenez-le chez moi J’ai une couverture afin qu’il n’ait pas froid !" Quelques instants après, l’animal est pansé, Dorloté, réchauffé, maintes fois caressé. Au dehors dans la rue le silence est tombé Tout le monde est rentré, a fermé ses volets. Sous son porche à l’abri des frimas de janvier Le vieil homme soudain s’est mis à aboyer.
Daniel Boy
http://www.dailymotion.com/video/xrydth_le-vieil-homme-
et-le-chien_creation
VIVARES, St Joseph, août 2015. Poème Affiche.
Poèmes créoles: recueil de poèmes bilingues Créole/Français par Karl Bègue.
VIVARES, St Joseph, août 2015. Poème Affiche.
Tu es cet autre
Tu es cet autre qui a peur,
Trop léger d’avoir été,
Trop lourd de devenir.
Tu es cet autre qui hésite
De franchir
L’arbre de ses rêves.
Cet autre tu deviendras
Plus pauvre que l’arbre sans feuilles
Cet autre dépouillé de tout.
Tu es
Et parce que tu es,
Tu es cet autre,
Tu es né,
Te souviens-tu ?
Tu es cet autre naissant,
Cet aveugle qui te regarde,
Tu es cet autre,
Sois reconnaissant
D’être vivant.
Dominique Cagnard
C’était un bon copain
Il avait le cœur sur la main Et la cervelle dans la lune
C’était un bon copain Il avait l’estomac dans les talons
Et les yeux dans nos yeux C’était un triste copain
Il avait la tête à l’envers Et le feu là où vous pensez
Mais non quoi il avait le feu au derrière C’était un drôle de copain
Quand il prenait ses jambes à son cou Il mettait son nez partout
C’était un charmant copain Il avait une dent contre Etienne
A la tienne Etienne à la tienne mon vieux C’était un amour de copain
Il n’avait pas sa langue dans sa poche Ni la main dans la poche du voisin Il ne pleurait jamais dans mon gilet
C’était un copain C’était un bon copain.
Robert Desnos
http://www.dailymotion.com/video/
xxmc3z_clement-lit-c-etait-un-bon-copain-de-
desnos_school
La rosée tombée La rozé tombé Li tombe pou nout tout Li guéri a nous Dessi terr’ Le jour suit la nuit. Tendresse de la lune ou vigueur du soleil : qui offre la rosée tombée au rouge gorge qui chante l’aurore ? Que ta soif soit celle du monde et la parole, l’eau de tous Poèmes en créole de Maxime Lenclume
et en français de Xavier Lemaître
https://
carnetdelalangueespa-
ce.files.wordpress.com/2015/05/03-
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Un petit nuage étal sur Cilaos écoute le cirque en éveil. Barouf d’oiseaux pour l’aube. Silence théâtral. Circulation d’hommes : chacun s’anime, s’active ; chantiers multiples, cercles du vivre ensemble. Echanges mélodieux dans le cirque de pierres, d’une arène chamarrée et de l’agora des hommes en labeur le volcan ouvre son poing, les marrons sèment dans ses rides
Xavier Lemaître
https://
carnetdelalangueespa-
ce.files.wordpress.com/2015/05/
05-img_1498.jpg
https://
carnetdelalangueespa-
ce.wordpress.com/2015/
05/08/a-plusieurs-mains-
la-reunion-avril-mai-2015
-2/
Marsé forin ; Saint Paul en bazar clameurs aux zorèy, envoûtés par les couleurs, les senteurs et les sa-
veurs.
Fézour jour ; voici légumes, fruits, fleurs :
mille et une richesses végétales insulaires.
Piéd boi ; réunionnais, malgaches, como-riens,
africains, indiens, chinois, français, euro-péens… tous citoyens du monde tous racines du banian universel
vagues et vents alternent déposent récit ou chant
dans la paume des hommes
VIVARES, St Joseph, août 2015. Poème Affiche.
Noire comme le café, blanc comme la lune. Mandelbaum, Pili. École des loisirs. Pastel.
- « Maman est noire comme le café, Papa est blanc comme la lune... non, comme le lait ! Et
moi, je suis café au lait ! »
Un album qui traite avec délicatesse et humour de la difficulté d’accepter sa différence.
Cinq milliards de visages. Spier Peter. École des loisirs.
- Pour l’affirmation de qui on est au sein d’une humanité riche de diversités culturelles.
J’ai un problème avec ma mère. Cole Babette. Gallimard-jeunesse. Folio Benjamin.
- Le problème, c’est que ma mère est une sorcière. Comment accepter cette réalité et la
faire accepter par les autres ? Le livre plein de bonne humeur.
Rendez-moi mes poux. Pef. Gallimard-jeunesse. Folio Benjamin.
- Mathieu découvre qu’il a des poux et fait de ces clandestins des amis : il n’est plus seul, ne
s’ennuie plus, s’épanouit avec ses nouveaux compagnons.
Verte. Desplechin Marie. École des loisirs. Neuf.
- Verte a 11 ans et aimerait vivre comme toutes les filles de son âge. Mais elle n’a pas le
choix, sa mère et sa grand-mère sont des sorcières et elle doit assumer l’héritage de ces
pouvoirs.
Okilélé. Ponti Claude. École des loisirs.
- Okilélé ( « oh, qu’il est laid » ), rejeté par sa famille, s’enfuit avec son ami et confident Mar-tin réveil. Dans ses aventures il tente de communiquer avec les arbres et pour cela apprend à « parler arbre », puis à « parler oiseau » et pourra enfin « parlophoner » avec le monde
entier.
Albums http://www.ricochet-jeunes.org/themes/theme/310-difference/page/1
Thèmes de l’abandon, de l’adoption, de l’aide humanitaire, amour, amitié, relation aux autres, relation à soi, égalité, entraide,
solidarité, esclavage, exclusion, handicap, jalousie, jeux olympiques, méchanceté, cruauté, paix, préjugés, relations…, rivalité,
dispute, sécurité routière, terrorisme, tolérance, tyrannie, violence, laïcité, égalité fille/garçon, droits de l’Homme, etc…
http://www.ricochet-jeunes.org/themes
VIVARES, St Joseph, août 2015. Poème Affiche.
Une histoire à quatre voix. Browne Anthony. École des loisirs. Lutin Poche. - Au cours d’une promenade au parc, un petit singe timide affublé d’une mère BCBG croise une guenon délurée et son papa chômeur. Les parents s’ignorent, les enfants s’apprivoi-sent. Chacun raconte à sa manière l’épisode. Un récit à quatre voix qui révèle autant de points de vue différents sur l’existence et de difficultés à communiquer.
Le Tunnel. Browne Anthony. Kaléidoscope. - Un frère et une sœur se disputent sans cesse. Un jour ils découvrent un tunnel. Le garçon y pénètre, n’en ressort pas. La fillette entre à son tour et découvre son frère transformé en pierre. C’est par ses larmes qu’elle lui rend la vie.
Le voyage de Plume. Hans de Beer. Nord-Sud. - Plume, le petit ours polaire, est emporté à la dérive sur un iceberg vers l’Afrique. Il appren-dra la chaleur, les couleurs, deviendra l’ami d’un hippopotame puis regagnera la banquise sur le dos d’une baleine. Une histoire d’animaux drôle et tendre. Texte bilingue français-arabe.
Les musiciens de Brême. Grimm. Les éditions Hachette (ill. de Alain Korkos), Lito (ill. de Véronique Arendt) et Flammarion Père Castor (ill. de Gismonde Curiace) ont repris ce conte classique où un âne, un chien, un chat et un coq s’associent et mettent en fuite des voleurs.
Le vilain petit canard. Andersen, Hans Christian. - Il existe de nombreuses éditions de ce conte d’Andersen où un petit canard, rejeté dès sa naissance parce qu’il est différent des autres, part à la recherche d’amis qui l’accepteront tel qu’il est.
Poussin noir. Elliott Rascal, Elliott Peter. Pastel. - Poussin noir naît au milieu de poussins jaunes dans une couveuse. Tous choisissent les fermiers comme parents, sauf Poussin noir qui veut trouver une famille de sa couleur.
L’intrus. Boujon Claude. École des loisirs. - Un matin, les Ratinos sont réveillés par le pas lourd d’un éléphant. « Toi, tu n’es pas d’ici, lui dirent-ils, tu nous déranges, tu ferais mieux de rentrer chez toi... »
VIVARES, St Joseph, août 2015. Poème Affiche.
Embrouilles chez les grenouilles. Cornuel Pierre. Grasset. - Les grenouilles bleues détestent les grenouilles rouges qui le leur rendent bien. Mais voilà que la mare s’assèche et que tout le monde se vautre dans la boue. Alors il n’y a plus que des grenouilles marrons...
Max se bagarre. Saint-Mars Dominique de, Bloch Serge. Calligramm. Ainsi va la vie. Max est attaqué à la récréation et lâché par ses copains. Il veut se venger, des clans se for-ment. Violence des mots, agression des coups... Une petite histoire pour comprendre qu’on peut se défendre autrement qu’en répétant la violence qu’on a reçue.
Yakouba. Un grand album en noir et blanc signé Thierry Dedieu autour du thème de l’Afrique. Yakou-ba, est un jeune Africain qui arrive à l’âge pour devenir guerrier. Pour apporter la preuve de son courage, il doit affronter le lion et le tuer. Pendant des jours, il cherche le lion, la peur au ventre. Arrive la rencontre. Mais Yakouba voit devant lui un lion blessé. Soit il le tue et pas-se pour un grand chasseur, soit il le laisse vivre et sort grandi aux yeux de sa famille. Ya-kouba laissera partir le lion. Depuis ce jour, il garde le troupeau, à l’écart du village, mais celui-ci n’a jamais été attaqué par les lions. Un texte court et rythmé, un beau travail graphi-que entre ombre et lumière, pour un album émouvant et sincère.
La brouille. Boujon. Deux lapins, Monsieur Brun et Monsieur Grison, vivent en bonne entente dans deux terriers voisins. Mais de petits riens gâchent peu à peu la paix: le renard menace. Les lapins unis-sent leurs forces pour lui échapper.
Loulou. Solotareff. "Lorsqu'un jeune loup qui n'a jamais vu de lapin rencontre un petit lapin qui n'a jamais vu de loup, ils ne savent pas qu'ils sont censés être ennemis, alors ils deviennent amis. Mais quand ils jouent à "peur du loup", Tom le lapin a beaucoup plus peur que Loulou le loup quand ils jouent à "peur du lapin". Et leur belle amitié finit par en souffrir... Album sur les thè-mes de l'amitié, de la différence et de la peur."
Etoile. Mets. Un jour, Etoile, le petit clown, est chassé de son cirque. Le directeur ne lui laisse même pas le temps d'embrasser ses amis. Etoile part pour la ville, avec sa minitrompette, mais là, per-sonne n'a de travail pour un clown aussi petit. Heureusement, il finit par rencontrer un chien à l'âme artiste, qui s'appelle Nouréyef...
Dans son précédent album, Les loups, Emily Gravett jouait tout autant sur la peur du loup que sur les différents niveaux de lecture. Elle nous revient ici, avec le carnet de voyage d’un sympathique suricate, nommé Sunny. Dans le désert chaud et sec, vit en effet la famille de Sunny. Les animaux vivraient même un peu les uns sur les autres, trop proches, toujours ensemble. Sunny a besoin d’indépendance et fait sa valise. De cousins en cousins, de dé-sert aride en poulailler, de Madagascar jusqu’au restaurant le Plongeoir, Sunny semble pas-ser par toutes les émotions. A chaque fois, il envoie une carte postale à sa famille… et déci-de, après ces dures épreuves, de retrouver les siens, l’endroit où il se sent le mieux.
VIVARES, St Joseph, août 2015. Poème Affiche.
Michka, le petit ours en peluche, quitte la maison d'Élisabeth, et s'en va tout seul dans la forêt. Quelle joie de retrouver la liberté et de rencontrer le Renne de Noël ! Mais, en ce soir si particulier, chacun doit faire une bonne action, et Michka aura un bel élan de générosité...
Yvan Pommaux n’a pas froid aux yeux, et c’est tant mieux : le documentaire jeunesse res-sort vivifié de ce grand ouvrage qui possède un peu le charme classique de la collection Archimède. Cependant, nulle fiction en forme de prétexte ici, à moins de considérer l’histoire de l’humanité entière comme une gigantesque fresque de joie et de fureur, de sang et de beauté… En compagnie de Christophe Ylla-Somers, Yvan Pommaux écrit, un peu, en utili-sant un « nous » profondément solidaire. Et il dessine, beaucoup, de sa ligne claire que nous connaissons (et pourtant réfutée par l’intéressé), parfois avec des détails pleins d’hu-mour, toujours avec un souci de véracité, et enfin souvent, ai-je trouvé, avec des chats noirs qui traînent dans les paysages. De l’Egypte antique à la Seconde Guerre mondiale, des grandes découvertes à la construc-tion de la Muraille de Chine, on ne peut pas dire que des événements fondamentaux soient oubliés. C’est dire le travail de l’auteur, même si tout reste brossé à grands traits, ce qui a dû d’ailleurs demander d’importants efforts de synthèse. N’oublions pas Madame Pommaux, fidèle aux couleurs, et qui illustre très bien l’idée féministe clôturant l’ouvrage. A picorer ou à lire in extenso, à observer de chaque coin de page et à toujours reprendre : indispensable dans toute bibliothèque respectable.
Les derniers géants. François Place. Un jour de 1849, sur les docks de Londres, Archibald Leopold Ruthmore acquiert une curieuse dent, de taille impressionnante. Une dent de géant lui dit-on. Au bout de plusieurs années de recherche, il conclut que ces géants existent bel et bien, oubliés de tous. Il monte alors une expédition et quitte le confort de son manoir anglais pour la redoutable humidité d’une jungle d’Asie. Le voyage est interminable, les périls nombreux et Archibald arrive épuisé et seul au pays des géants. Il reprend des forces grâce à la sollicitude de ses neuf hôtes gigantesques. Pendant dix mois, il vit auprès de ces êtres fabuleux, observe leurs om-portements, découvre leurs rites, apprécie leur délicatesse. Puis, Archibald décide de re-tourner en Angleterre et de recevoir la consécration que son exploit mérite. Il révèle l’exis-tence des Géants et enchaîne les conférences dans le monde entier. Il doit faire face à nombreuses polémiques mais Darwin le soutient et la France lui offre la légion d’honneur. Il parvient à financer une seconde expédition mais une fois sur place, il découvre avec horreur que ses amis les Géants ont été tués. « Mon obstination stupide à vouloir révéler le doux secret de leur existence était cause de cet épouvantable malheur. Mes livres les avaient tués bien plus sûrement qu’un régiment d’artillerie. Neuf géants rêveurs d’étoiles et un petit homme aveuglé par son désir de gloire, c’était toute notre histoire ». Anéanti par l’événe-ment, Ruthmore abandonne science et écriture. Devenu marin, il parcourt le monde sans aucune autre ambition que celle de raconter de belles histoires de voyages aux enfants et sans autre bien qu’une dent, une dent de géant
Le nain et la petite crevette. Eric Sanvoisin. Dans la vie, j'ai un problème : je suis tout petit. Et qui voudrait d'un minus pour ami ? Les filles, elles, ne me voient même pas. Alors, pour qu'elles s'intéressent à moi, je vais em-ployer les grands moyens... C'est décidé ! Je vais passer une petite annonce dans le jour-nal.
Otto. Ungerer. Otto, un vieil ours en peluche, raconte son histoire. Il a d'abord été la cadeau de David, puis lorsque les nazis ont emmené la famille de David, c'est à Oskar qu'il a été confié. Au cours d'un bombardement, le voilà projeté près d'un soldat américain. Un ravissant petit album autour de cet ours en peluche, objet transitionnel par excellence, dont le destin et le regard expriment avec justesse les incompréhensions de notre époque.
VIVARES, St Joseph, août 2015. Poème Affiche.
J’étais un rat. PhilippPullman. Un conte fantastique. Roger était rat avant d'être un humain, aussi a-t-il tout à apprendre de la vie des hommes. Avec plus ou moins de bonnes intentions, plusieurs personnes veulent mettre la main sur cet être bien étrange.
Petit Bleu et Petit Jaune. Léo Lionni. Petit-Bleu vit à la maison avec Papa-Bleu et Maman-Bleu. Il a plein d'amis, mais son meil-leur ami c'est Petit-Jaune. Petit-Jaune habite juste en face avec Papa-Jaune et Maman-Jaune. Petit-Bleu et Petit-Jaune sont tellement contents de se revoir aujourd'hui qu'ils s'em-brassent et deviennent... tout vert ! Mais leurs parents vont-ils les reconnaître? Ce livre pu-blié en 1970 est très vite devenu un classique de la littérature jeunesse, tant par son appro-che graphique originale que par la profondeur des sujets qu'il aborde, notamment l'amitié et la différence.
Les petits bonhommes sur le carreau. Olivier Douzou. Un enfant dessine dans la buée un petit bonhomme sur le carreau. Ce petit bonhomme re-garde dehors et découvre de l'autre côté d'autres petits bonhommes vivant dans la rue, où il fait froid, chouché sur la paille. Un petit album qui apporte au jeune lecteur un autre regard sur le monde qui l’entoure. Une réflexion sur l’exclusion sociale où la ligne de partage est parfois fluctuante.
Elmer. David Mac Kee. Elmer est un éléphant multicolore qui voudrait bien être comme les autres. Introduction aux couleurs et aux animaux de la jungle Un jour, Elmer, éléphant bariolé, n'accepte plus sa dif-férence. Il se peint en gris; dès lors, plus personne ne rit. Un jour de pluie, il retrouve ses couleurs et sa gaieté. Ses amis décident qu'une fois par an, ils se teindront également pour fêter Elmer.
Un poisson est u poisson. Léo Lionni. Un têtard et un vairon sont deux amis inséparables. Cependant, le têtard devient grenouille et part à la découverte du monde. A son retour, elle raconte au vairon tout ce qu'elle a vu. Alléché, le poisson saute hors de l'eau. Heureusement que la grenouille est là pour lui porter secours!
Marcel et Hugo. Browne. Marcel en a assez. Assez de passer pour un bon à rien, assez de se retrouver toujours tout seul. Jusqu'au jour où il rencontre Hugo. Hugo est grand, fort et il peut faire peur. Quant à Marcel, on le sait, il est malin et n'a pas peur des araignées. Bref, à deux tout va mieux !
Le lapin à roulettes. Solotareff. Il y avait une fois un lapin qui n'était pas tout à fait comme les autres : son nom était Jil. Il avait appris à se servir de deux bottes munies de petites roues et de freins. Car ses jambes ne marchaient pas. Tout le monde l'appelait le lapin à roulettes. Un jour, Jil partit faire un tour un peu plus loin que d'habitude...
VIVARES, St Joseph, août 2015. Poème Affiche.
L’enfant silence. Cécile Roumiguière. Histoire bouleversante que celle de cette petite fille profondément meurtrie dans son corps et dans son âme par les violences et sévices subis au quotidien. Ce lourd secret qu’elle por-te silencieusement en elle sans jamais oser se confier de peur des représailles et de la sé-paration. En elle, un terrible dilemme agite ses pensées ; oscillant entre amour et crainte envers ses parents, bourreaux un jour, tendres et aimants le lendemain. Tel un oiseau chétif enfermé dans une cage, la fillette rêve de liberté mais n’ose s’envoler ; elle aimerait se confier mais par crainte se terre dans le silence. À l’école, la maîtresse s’in-quiète pour cette petite fille à la silhouette triste et au regard soucieux, insensible au monde extérieur. Et lorsqu’elle fait face à la psychologue « qui sent bon la banane et le pain grillé », son mutisme n’en dit déjà que trop. Cette dernière parviendra-t-elle à lui redonner suffisam-ment confiance pour qu’elle tente de se libérer de ses démons et commencer à vivre sa vie de petite fille ? Si la grâce et la sensibilité de l’écriture à la fois légère et à fleur de peau de Cécile Roumi-guière donnent toute sa force à ce récit, le travail graphique de Benjamin Lacombe fin, déli-cat et si expressif dévoile un univers sombre, torturé mais délicieusement envoûtant. Avec ses illustrations déclinant les tonalités rouges et marron, il explore les affres de la douleur et de la maltraitance usant de représentations surréalistes pour une métaphore visuelle de la maltraitance qui magnifie le texte.
Noire comme le café Blanc comme la lune. Pili Mandelbaum. Maman est noire, Papa est blanc : il n'est pas toujours facile de vivre la différence.
Léo. Robert Kraus, José Aruego. Léo est un petit tigre qui préoccupe beaucoup son Papa : il ne sait pas lire, pas écrire, ni manger proprement. Il ne sait même pas parler. Heureusement, la maman de Léo a confian-ce : elle dit que Léo finira bien par savoir faire tout cela, qu'il faut lui laisser du temps. Et le temps, justement, finira par lui donner raison. Léo est un livre drôle et poétique, qui rassure les enfants. Ils ne savent pas tout faire comme les grands, mais le jour viendra où, comme Léo, leur phrase préférée deviendra : "moi aussi, je sais le faire"...
L’enfant Océan. Jean-Claude Mourlevat. Une nuit, Yann réveille ses six frères aînés, tous jumeaux. Il faut fuir : leur père a menacé de les tuer. Irrésistiblement attirés par l'Océan, les sept enfants marchent vers l'Ouest. De l'assistante sociale au routier qui les prend en stop, du gendarme alerté de leur dispari-tion à la boulangère qui leur offre du pain, chacun nous raconte à sa façon un peu de leur incroyable équipée.
Boule et Bill est une série de bande dessinée humoristique belge, nommée d'après ses deux personnages principaux, créée en 1959 par Jean Roba, et perpétuée depuis 2003 par
Laurent Verron.
Ils ont été rendus célèbres par le magazine de bande dessinée belge Spirou, où ils appa-raissent pour la première fois dans le numéro 1132. Il s'agit alors d'une courte histoire imagi-née en collaboration avec Maurice Rosy et Vicq. Après deux histoires complètes, leurs aventures sont publiées en série sous forme de gags hebdomadaires. Elles deviennent rapi-
dement l'une des séries BD de jeunesse les plus populaires du monde francophone.
Boule et Bill ont fait l'objet d'une première adaptation en dessins animés (26 épisodes de 5 minutes) pour la télévision en 1975, puis d'une seconde diffusée sur TF1 à partir de janvier 2005. Elle a aussi eu droit à une adaptation au cinéma en 2013.
VIVARES, St Joseph, août 2015. Poème Affiche.
Littérature, PE
Chapitre « Type rhétorique » : Jeux de langage (24 pages) Le poème (20 pages) Chapitre « Le portrait »
Chapitre VII : Aborder la poésie au Cycle 2
Plusieurs itinéraires de lecture.
En regard de chaque poème, des
activités de création possibles.
Fiche 20 : Mots’arts ou les mots dits glia-
ni (à partir d’œuvres picturales)
-Grand déballage d’impressions, puis à
partir du matériau recueilli, création de
poèmes
-Jeu de questions/réponses entre un
peintre et un poète
Trois démarches pour 31 ate-liers : Mise en écho, mise en lien, mise en scène.
Chapitre : « Les livres de poé-sie », page 139.
Chapitre « La poésie » page 88.
Chapitre VI « Un programme de cycle pour la poésie, décliné en trois exemples ». Page 99.
Chapitre 4, « Faire lire de la poésie ».
Tome 1. Chapitre 2, « Poésie »
VIVARES, St Joseph, août 2015. Poème Affiche.
Chapitre sur la notion
de personnage à tra-
vers la marginalité :
Matilda de Roald Dahl,
l’obsession de la margi-
nalité chez Solotareff.
Chapitres sur Le tunnel de
Browne et Léo de Krauss/
Aruego. Chapitre pour les CM sur
les récits de vie.
Chapitre « Apprendre
à se connaître »,
« Dresser un por-
trait », atelier « lettre
à l’ami »
Chapitre 9 sur les gran-
des questions (différence,
l’amour, l’amitié, vivre
ensemble, récits de
brouille).
Chapitre 5 sur la différence.
Poésies et extraits d’œuvres poé-
tiques :
« Kozman maloya » de Patrice
Treutahardt, pages 82, 83.
«Marie Dessembre » d’Emmanuel
Genvrin, pages 94, 95.
«Chasseurs de Noirs » de Daniel
Vaxelaire, pages 98, 99.
«Faims d’enfance » d’Axel Gau-
vin, pages 104, 105.
« Somin Granbwa » de Gilbert
Pounia, pages 126, 127.
Des malles sur le langage, la poésie : -Poésies, Langage A1 (Cycle 3) -Poésies, Langage A2 (Cycle 3) -Poésies, Langage B1 (Cycle 3) -Poésies, Langage B2 (Cycle 3) -Jeux de langage (Cycle 2)
Des malles qui comprennent de nombreux livres ayant un rapport avec le Vivre ensemble :
-Différence A, B (Cycle 2) -Ponti (Cycle 2) -Ramos (Cycle 2) -Solotareff (Cycle 2) -Gravett (Cycle 2) -Corentin (Cycle 2) -Enfance (Cycle 2) -En musique (Cycles 2 et 3) -Afrique A, B, C (Cycle 2) -Bons et méchants (Cycle 2) -Bons et méchants (Cycle 1) -Chats et souris (Cycle 1) -L’Ecole A et B, la Rentrée A et B (Cycle 1) -Histoire 2, 3 et 4 Esclavage et Guerres mondiales (Cycle 3) -Romans de la vie A -Romans de la vie B
Cette thématique étant transversale, toutes les malles sont susceptibles de contenir des livres la traitant.
VIVARES, St Joseph, août 2015. Poème Affiche.
Pas de tolérance sans concession, tout est là. Daniel Pennac
La règle d'or de la conduite est la tolérance mutuelle.
Gandhi ; Tous les hommes sont frères (1969)
La tolérance est la mère de la paix. Laurence Sterne ; Maximes, pensées et lettres (1768)
Le voyage apprend la tolérance.
Benjamin Disraeli ; Sybil ou Les deux nations (1845)
La tolérance ne devrait être qu'un état transitoire ; elle doit mener au respect.
Goethe ; Maximes et réflexions (1749-1832)
L'utilité intellectuelle est de cultiver la pensée ; l'utilité mora-le est d'apprendre la tolérance.
Henri-Frédéric Amiel ; Journal intime, 1863.
La tolérance repose sur l'humilité. Henri-Frédéric Amiel ; Journal intime, le 12 mai 1865.
Qu'est-ce que la tolérance ? C'est l'apanage de l'humanité.
Voltaire ; Dictionnaire philosophique (1764)
La tolérance est mère de la paix. Charles Nodier ; Dictionnaire universel de la Langue fran-
çaise (1823)
Pas de tolérance sans concession, tout est là. Daniel Pennac
L'idéal de l'amitié c'est de se sentir un et rester deux.
Céline site SMS
Toi, qui que tu sois, je te suis bien plus proche qu’un étran-ger.
Andrée Chédid
Bon bonjou montré chimen. Proverbe créole d'Haïti.
Traduction : " Un bonjour vous ouvre le chemin " . Moralité : On gagne toujours à être aimable.
J'ai regardé au loin, j'ai vu quelque chose qui bou-
geait, je me suis approché, j'ai vu un animal. Je me suis encore approché, j'ai vu un homme.
Je me suis encore approché et j'ai vu que c'était mon frère.
Paroles du Tibet.
L'amitié suppose qu'on s'aime pour ce qu'on a de dif-férent non pour ce qu'on a de commun.
Eric-Emmanuel Schmitt
Les hommes se ressemblent, c'est leurs habitudes qui les différent.
Confucius.
Les hommes se distinguent par ce qu'ils montrent et se ressemblent par ce qu'ils cachent.
Paul Valéry
Le respect de soi permet d’en avoir pour les autres. José Garcia
Citations, proverbes
VIVARES, St Joseph, août 2015. Poème Affiche.
Autres pistes d’exploitations Eduscol. http://eduscol.education.fr/cid47749/apprendre-vivre-ensemble.html
Citoyen de demain.
http://www.citoyendedemain.net/agenda/droits-enfant Eco-Ecole.
http://www.eco-ecole.org/
Canopé.
http://www.cndp.fr/crdp-toulouse/spip.php?
page=dossier&article=18719&num_dossier=2596
Plusieurs entrées pour le Vivre ensemble : S’affirmer, Apprendre à communiquer, Respecter les règles, Travailler ensemble, Accepter les différences, dire non aux discriminations, Savoir gérer un conflit. Propose des livres à lire et « à discuter, des outils pédagogiques et des documents de réflexion. Programmes d’enseignement moral et civique.
http://www.education.gouv.fr/pid25535/bulletin_officiel.html?cid_bo=90158
VIVARES, St Joseph, août 2015. Poème Affiche.
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