etude de requalification autour du grand bassin de lognes - programmation
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Etude de revalorisation urbaine.
Quel avenir pour le quartier du Grand Bassin, poumon vert de la ville de Lognes.
SAN Val Maubuée
Max Mauranges
03/08/2012
1
2
Sommaire
PARTIE 1 ............................................................................................................................................................................ 3
Introduction et méthodologie .......................................................................................................................................... 3
I) La clôture du passage sous porche et ses conséquences ..................................................................................... 5
II) Les implications de la réorganisation des cheminements piétons ....................................................................... 7
III) Des aménagements pour la réintégration du parc au sein de son quartier ..................................................... 8
1) Accessibilité : première étape vers la réintégration du Grand Bassin au sein de son quartier ........................ 8
2) Les emprises équipements publics : ciment du quartier. ............................................................................... 11
3) La revalorisation des espaces à usage publics. ............................................................................................... 14
Synthèse de la première partie. .................................................................................................................................. 17
PARTIE 2 : Prospective. ................................................................................................................................................... 18
Introduction ................................................................................................................................................................ 18
Les aménagements nécessaires à la revitalisation. .................................................................................................... 20
1) La densification. ......................................................................................................................................... 20
2) Les équipements publics. .......................................................................................................................... 30
3) Les services publics. .................................................................................................................................. 32
4) Les commerces. .......................................................................................................................................... 34
3
PARTIE 1
Introduction et méthodologie
Suite à la réalisation du diagnostic, qui fait état des atouts comme des points faibles du quartier du Grand Bassin,
cette étude aura pour objectif d’établir une programmation pertinente qui saura répondre aux attentes de la ville de
Lognes tout en requalifiant l’espace vert.
En outre, le diagnostic a permis de faire un état des lieux de la qualité de l’espace vert, de ses cheminements piétons
et de son accessibilité, l’habitat, des services, des équipements ou encore de l’espace à usage public.
Le point de départ de cette étude est la fermeture du passage sous porche de la ludothèque qui fait l’objet d’usages
non adaptés (squat, nuisances sonores, dégradations, déchets…). Ainsi, cloisonner ce passage ouvre la réflexion sur
un nouveau cheminement piéton transversal (Nord-Sud) au sein de l’espace vert que constitue le parc du Grand
Bassin. Pour cela, tous les éléments du diagnostic cités ci-dessus nous serons utiles.
D’autre part, nous savons qu’à
approximativement 300 mètres de notre terrain
d’étude se trouve la gare RER de Lognes qui,
doit prochainement faire l’objet d’une étude de
requalification. Le cahier des charges énonce,
entre autre, des points de travail qui, du fait de
la forte proximité des terrains d’étude,
pourront être mis en relation avec le projet ci-
présent. Notre étude prendra donc en compte
les éléments du cahier des charges en tant
qu’actions complémentaires ou éléments
pouvant influencer nos propositions.
Notamment, l’étude autour de la gare RER
visera :
- à améliorer la lisibilité de l’espace et de ses fonctions. Cette notion pourra être étendue à la lisibilité des
différents espaces à l’échelle de la commune. Par ce biais nous remédions en partie au manque de
d’éléments indiquant la présence du Grand Bassin à l’échelle communale.
- à intégrer de nouveaux programmes de logements. Cela requiert donc la mise en place de stationnements,
espaces qui pourront être dégagés sur notre terrain d’étude.
- à requalifier l’espace public. Il faudra prendre des précautions vis-à-vis de la continuité du tissu urbain qui
pourrait améliorer les échanges entre les deux territoires (flux humains, commerciaux…)
Il faudra donc penser la programmation autour du Grand Bassin de telle manière à ce qu’elle prenne en compte les
différents éléments mutables autour de la gare de Lognes et qui pourraient aussi avoir un impact sur notre terrain
d’étude. Plus précisément, la programmation autour du Grand Bassin se développera autour de son fil conducteur
mais il sera identifié des zones qui pourront évoluer, à moyen et long terme, en fonction d’une nouvelle
programmation autour de la gare du RER.
Outre le suivi du fil directeur de l’étude énoncé précédemment, cette étude sera force de proposition en réponse
aux questions que soulèvent les points suivants, tirés de la commande de la ville de Lognes et du diagnostic :
Réorganisation des cheminements piétons
Travail sur l’accessibilité
Réintégration du parc au sein de son quartier
4
Revalorisation paysagère
Réorganisation des équipements existants
Requalification de l’espace public
Notons que ces propositions ne sont pas anodines mais correspondent à un réel besoin de revalorisation de l’espace.
En effet, le diagramme suivant met en exergue la légitimité des aménagements proposé grâce à une cascade de liens
type « cause-conséquence ».
Nous voyons donc apparaitre, à partir de la fermeture du passage sous porche, les aménagements qu’il est possible
d’envisager. En rouge, sont marquées les étapes clés et en orange les actions d’aménagement correspondantes.
Cette organisation des aménagements a pour avantage de présenter un projet itératif. La commune pourra donc,
selon ses besoins, ses priorités, procéder à un certain nombre de ces aménagements à des moments opportuns ou
des temporalités stratégiques, sans compromettre la totalité du projet.
Trois des actions sont naturellement hiérarchisées (Phases 1, 2 & 3) : la clôture du passage sous porche entraîne la
réorganisation des cheminements piétons, puis la réorganisation des cheminements piétons qui joue sur les flux
présents sur le territoire d’étude implique une réflexion sur la place du parc au sein du quartier du Grand Bassin.
A la suite de cela, l’ordre des aménagements que nous proposons pourra être choisi par la commune (Phases 3-a, 3-
b, 3-c).
Ainsi, nous voyons que la revalorisation des cheminements du Grand Bassin déclenche un effet « boule de neige » et
qu’il est possible de déboucher sur la revitalisation du quartier, problématique plus large dont découle des
aménagements plus importants pour un projet de plus grande envergure.
5
I) La clôture du passage sous porche et ses conséquences
L’ouverture faite dans le bâtiment qui accueil la Ludothèque autorise à l’heure
actuelle un accès direct au Grand Bassin, ou même une traversée Nord-Sud de
celui-ci.
La fermeture de cet accès oblige à une réorganisation des cheminements
piétons sur le Grand Bassin et par ce biais, nous avons voulu éclaircir la lisibilité
en redéfinissant des grands axes piétons.
Le but est de faire passer les piétons à l’Est de la ludothèque afin qu’ils puissent
accéder au parc par le Sud en faisant un détour minime.
Ce changement est schématisé ci-dessous :
Plus précisément, le chemin déjà existant (à l’Est) sera utilisé et requalifié. C'est-à-dire que nous prévoyons d’effacer
le tracé sinueux afin d’établir un chemin droit planté d’arbres, qui marque et affirme la limite du parc. Pour cela,
nous prévoyons aussi de supprimer les arbustes aux intersections des allées, qui bouchent les cônes de vision
disponibles. En outre, la double allée plantée à l’extrémité Ouest du plan d’eau sera complétée et formera ainsi un
vrai atout esthétique.
En ce qui concerne la mise à niveau des cheminements pour faciliter les déplacements des PMR (Personnes à
Mobilité Réduite), nous préconisons la création d’une rampe d’accès entre l’entrée Nord du bassin et le plan d’eau
(pente de 4% ou 5% maximum avec une plateforme tous les 10m). Cela permettra de franchir le dénivelé entre le
niveau du bassin et celui du cheminement piéton Ouest qui se trouve sur le talus. Ce dénivelé est environ égal à 2m,
soit une longueur au sol de la rampe de 40m. De plus, il faudra prévoir la pose d’un revêtement adapté au
déplacement des PMR
Ci-dessous se trouve notre proposition de réaménagement des cheminements piétons. Il est entendu que cette
réorganisation concerne les cheminements Nord-Sud qui sont directement impactés par la fermeture du passage
sous le porche de la Ludothèque. Ainsi l’entrée principale à l’Ouest (donnant sur le rond point Martin Luther King) ne
fera pas l’objet de transformations car elle nous semble qualitative.
En revanche, d’autres remaniements des cheminements piétons interviendront plus en avant dans l’étude mais
seront, pour leur part, influencés par la réorganisation d’autres éléments du parc du Grand Bassin (cf. parties
Equipements et Espaces à usage public).
Légende
Fermeture du passage sous porche :
Rampe d’accès PMR :
Arbres :
6
Carte des chemins actuels
Proposition de réorganisation des chemins
7
II) Les implications de la réorganisation des cheminements piétons
Le parc du Grand Bassin constitue un des poumons verts de la commune de
Lognes. C’est pourquoi il nous semble primordial de ne pas nous cantonner à
un réaménagement « intra-muros » du parc du Grand Bassin. Nous devons
nous efforcer de faire du quartier du Grand Bassin un ensemble viable, qui
allie espaces verts et urbains de façon harmonieuse.
Ainsi, cela ouvre notre réflexion de réaménagement sur un projet dont la
problématique majeure est centrée sur la réintégration du parc du Grand
Bassin au sein de son quartier.
Le but sera donc d’améliorer ce qui fait la force du quartier afin de rendre
aux habitants un cadre de vie de qualité mais aussi susciter une attraction
pour des « usagers extérieurs ».
Pour cela, nous appuierons notre programmation sur trois grands axes qui
nous semblent particulièrement pertinents. En effet, ces thématiques sont
autant de points de notre diagnostic que nous avons retenus comme faisant obstacle à la qualité du parc du Grand
Bassin :
L’accessibilité
Les équipements publics
L’espace à usage public
Par ailleurs, nous verrons dans la suite de l’étude qu’en réponse à ces trois thématiques, les solutions que nous
proposons pourront dans certains cas être à vocation multiple. C'est-à-dire qu’un aménagement pourra servir
plusieurs des thématiques exposées ci-dessus.
Il nous semble important de noter ce fait, car cela pourrait être déterminant dans le choix de la commune de
s’engager dans un aménagement particulier plutôt qu’un autre.
8
III) Des aménagements pour la réintégration du parc au sein de son quartier
1) Accessibilité : première étape vers la réintégration du Grand Bassin au sein de son quartier
Travailler sur l’accessibilité nous a semblé primordial dès le début de l’étude et
cela se ressent notamment dans le diagnostic où une large partie y est
consacrée. Nous nous sommes rendu compte que le parc du Grand Bassin est
quasiment invisible même si l’on se trouve sur les axes routiers proches.
D’abord, un talus, du à la fonction de bassin de rétention, empêche quiconque
est étranger au quartier d’appréhender le parc, de plus la signalétique est
inexistante. Ensuite, une forte densité d’arbustes bas bloque la vision au
niveau des cônes panoramiques disponibles. Il faut noter que la strate arborée
n’est pas préjudiciable sur la question de l’accessibilité car elle ne bouche pas
les cônes de vision du fait de la hauteur des branchages et feuilles. A l’inverse,
il faut la sauvegarder au maximum car elle renforce la dimension apaisante du
lieu et joue un rôle écologique important.
D’autre part, et de la même manière que pour la réorganisation des
cheminements piétons, un travail est à mener sur la qualité de l’accès pour les
PMR.
Donc, pour affirmer la présence du Grand Bassin au sein du quartier, nous préconisons les aménagements suivants :
Déplacement de la structure verte à l’Ouest :
Cet aménagement a une triple utilité. Tout d’abord, il doit servir à créer une entrée principale (l’autre étant la Place
des Coliberts) grâce à une imposante allée arborée qui indique la présence d’un espace vert à proximité. Ensuite, il
permettra un accès direct par les lignes de bus présentes (211 et 321) pour les usagers non riverains . Enfin, cette
entrée sera une voie d’accès privilégiée pour les PMR car, du fait de la longueur de l’allée (environ 100 m) la pente
sera plus douce qu’à aucune autre entrée au Nord (pente de 3,5 à 4% maximum)
Coupe d’arbuste aux endroits stratégiques :
Cette action sera menée principalement au Sud du Bassin, ou la topographie du site est moins problématique.
Comme désigné dans le diagnostic, le parc est sertit d’une dense végétation plutôt basse et très gênante qui, à
chacune des entrées bouche la vision vers le Grand Bassin. Il faudra donc couper ces parties de la strate arbustive
dans l’optique de dégager des cônes panoramiques sur le Grand Bassin afin de valoriser le patrimoine. Cela
permettra de renforcer la présence de l’espace vert dans son quartier en autorisant l’appréhension de celui-ci à
partir d’endroits plus éloignés. Nous pouvons nous demander si la coupe de ces arbustes peut nuire à l’impression
d’autarcie en espace vert qui est présente lorsque l’on se trouve dans le parc mais il se trouve que cette fois-ci, le
talus sera notre allié et pourra contrer cet effet indésirable.
Mise aux normes pour les PMR :
L’action à mener ici est relativement simple : il faut veiller à adapter les revêtements au passage des PMR. En effet,
le déplacement de la structure verte au Nord Ouest du parc jouera un rôle prédominant dans la facilitation de l’accès
aux PMR. Au Sud, l’accès adapté sera le cheminement réaménagé qui contourne la Ludothèque.
9
Carte des aménagements pour faciliter l’accessibilité.
Légende :
Déplacement de la structure verte :
Coupe d’arbuste :
Accès PMR :
10
Ajout de signalétique :
Aucune indication n’étant présente actuellement, nous nous devons de proposer une signalétique adaptée à
l’espace étudié. Cela implique donc qu’il faut proposer un schéma de signalétique cohérent avec la fréquentation et
le type d’usager du parc. Il est très probable que le Grand Bassin dispose d’un public habitant la commune de Lognes
et au maximum les quartiers avoisinants. Des panneaux d’indication peuvent donc être implantés au niveau de la
gare car l’endroit est très fréquenté et à la limite des quartiers voisins dans le cadre de parcours piétons définis qui
pourront inciter les habitants à fréquenter le Grand Bassin. Des panneaux à proximité immédiate du Grand Bassin
seront aussi requis car nous rappelons, comme il est expliqué dans le diagnostique qu’il est très difficile
d’appréhender le parc. Notons que nous privilégierons une signalétique adaptée au piétons afin d’inciter les usagers
à préférer les déplacements « doux ».
D’autre part, il pourrait être agréable au public de trouver des panneaux indiquant la présence des équipements,
services, commerces et stationnements proches. Cette signalisation serait donc implantée en limite de l’espace vert.
Légende :
Signalétique indiquant le parc du Grand Bassin :
Signalétique indiquant la proximité d’équipements :
11
2) Les équipements publics : ciment du quartier.
Les équipements publics font, sans aucun doute, partie des éléments
déterminants pour la fréquentation d’un quartier et, lors de la phase de
diagnostic, nous avons dégagé la présence de nombreux équipements (par
rapport à la superficie du terrain d’étude) autour du Grand Bassin, ce qui
constitue un avantage pour le quartier du Grand Bassin.
Cependant, la présence avantageuse de ces équipements n’est pas pour autant
synonyme de qualité, car la plupart possèdent des défauts d’implantation ou de
réalisation.
Rappelons que les équipements dont il est question sont un terrain multisports,
deux squares, un kiosque et du mobilier urbain. Le diagnostique liste leurs
défauts : l’emprise trop grande du terrain multisports ainsi que sont
emplacement, la dégradation du kiosque et la concurrence des deux squares
trop proches.
Voici nos propositions de requalification concernant les équipements.
Le terrain multisports :
La première des actions à mener est la réduction de l’emprise du terrain. Il faut donc casser et retirer la dalle de
béton qui, d’autre part, imperméabilise le sol et dénature l’espace vert.
Ensuite, l’emplacement de l’aire de sport nous semble peu judicieux car il donne l’impression de combler un espace
à l’abandon. Notre démarche sera donc d’implanter le terrain à un autre endroit afin de dégager ce terrain et
reformer une pelouse propice aux activités de détente, similaire à celle située au Sud du parc.
Enfin, il nous parait extrêmement important de garder ce terrain sur le site du Grand Bassin car il est vecteur
d’attraction. Nous avons donc choisi de le déplacer de quelques dizaines de mètres à l’Ouest et de changer son
orientation. Ainsi, cela ne perturbe pas la structure du parc dans son ensemble et on effectue un gain d’espace qui
pourra être utilisé comme véritable lieu de détente. C’est aussi l’occasion d’aménager le terrain en un vrai ensemble
formé d’un arc arboré (déjà présent), de chemins d’accès aisés et de mobilier urbain qui permettront à tout usager
de profiter de l’ensemble.
Les aires de jeux pour enfant :
De nouveau, notre réflexion sur ces aires de jeux soulève une problématique sur la bonne utilisation de l’espace libre
et à usage public. En effet, le souci concerne la proximité de deux squares dont l’un se trouve sur la Place des
Coliberts (N°1) et l’autre se situe sur l’Allée du Haras (N°2). (cf. cartes page 13)
Nous savons que le square sur la place des Coliberts est en relation avec la crèche (Maison de l’Enfance et de la
Famille), pour autant, il ne nous semble pas être adapté. En effet, ce square est trop ouvert sur l’extérieur et donc
peu sécurisé pour des enfants en bas âge. D’autre part, il empiète sur la Place des Coliberts qui est un lieu d’intérêt
majeur pour le développement d’activités (quelles qu’elles soient).
Nous allons, ici, avancer des propositions pour éviter ce doublon et optimiser l’espace sur la Place des Coliberts. Il
faut noter que cette partie pourra être prise en compte comme base pour la suite de notre étude sur la revitalisation
du quartier.
Notre point de vue est simple : il faut supprimer le square N°1 et libérer l’espace sur la place afin de le revaloriser
ultérieurement. L’espace du parc pour enfants lié à la Maison de l’Enfance et de la Famille pourra être utilisé pour
l’accueil d’évènements en extérieur liés à la réutilisation du local de la crèche (cf. Partie II, équipements)
L’objectif est alors de reporter la fréquentation sur le square N°2, lui-même à réaménager. En effet, selon l’avis des
riverains, ce dernier n’est pas assez sécurisé car les murs (en forme de vagues et donc bas à plusieurs endroits)
n’empêchent pas suffisamment bien les enfants d’accéder à la route (Cours des Petites Ecuries). Nous n’oblitérons
pas le problème de l’accès au parc pour les usagers de la crèche. A l’inverse, nous préconisons l’ajout de
ralentisseurs voir de feux de circulation pour sécuriser le passage.
12
Le kiosque :
A l’heure actuelle, le kiosque est un équipement dégradé et sale. Or nous pensons que ce kiosque est un bienfait
pour le parc, à l’instar du terrain multisports. C’est un mobilier valorisant, donnant du caractère au parc et affirmant
la vocation de détente de celui-ci. Il serait donc intéressant de le rénover et le réhabiliter. De fait, le cadre semble
propice à son utilisation pour l’organisation d’évènements (culture, loisirs…).
En revanche, nous pensons que cette structure n’est pas adaptée à l’usage collectif car il peut servir de nouvel abri,
donc de nouveau squat et se dégrader à nouveau. L’idéal serait de le fermer (baies vitrées) et de l’ouvrir à l’occasion
d’évènement associatifs ou organisés par la ville.
Le mobilier urbain :
Le mobilier déjà présent semble suffisant. Il faudra seulement penser à en ajouter le long des nouveaux
cheminements. On pourra aussi penser à ajouter des tables de pique-nique qui rendront le lieu plus convivial et
attractif, qu’il faudra placer à des endroits stratégiques comme au bord de l’eau ou à l’ombre des arbres.
Légende des symboles :
Terrain multisports :
Squares :
Kiosque :
Mobilier :
- bancs
- Table de pique-nique
- poubelles
13
Carte des équipements actuels.
Carte de la réorganisation des équipements.
14
3) La revalorisation des espaces à usage publics.
Le parc du Grand Bassin est cerné par de nombreuses places, plus ou moins
grandes et plus ou moins bien mises en valeur.
Nous pensons que les espaces à usage public jouent un rôle prépondérant dans
la qualité du cadre de vie d’un quartier car ce sont des endroits fréquentés
quotidiennement et par tous. De plus, pour les usagers non riverains, ces
espaces peuvent être pris pour indicateur de la qualité du quartier, ce qui
jouera aussi un rôle dans la fréquentation.
Notre objectif sera donc d’harmoniser ces places entre elles et de leur procurer
les atouts qui en font des lieux agréables de passage, d’activités, de rencontres
et d’échanges. De plus, nous nous efforcerons de rendre ces places les plus
ouvertes possibles sur le parc du Grand Bassin sur l’extérieur.
La première des actions à mener concerne le foncier. En effet, ces places ne
sont pas toutes du domaine public (voir carte foncier du diagnostic) et il faudra
s’inquiéter de sa propriété pour procéder à des travaux sur celles-ci.
La Place des Coliberts.
Nous avons remarqué que la Place des Coliberts possède un coté très minéral. Pour autant, d’un point de vue
esthétique l’ensemble reste cohérent et il nous semble que le travail à mener concerne plus particulièrement la
continuité du lieu. Comme nous avons pu le constater précédemment, le square de la Maison de l’Enfance et de la
Famille est sur cette place et pour créer une séparation, des murets ont été érigés. Il nous semble important de
rendre son intégrité à cet endroit en abatant ces installation qui fragmentent la place. De la même manière, les
haies présentes au Nord de la place sont autant de barrières entre le parc du Grand Bassin et le reste du quartier et
leur présence ne nous semble pas justifiée. L’objectif est donc de réunifier la place dans l’optique de créer un vrai
lien entre le quartier du Grand Bassin et son parc (cf. Partie II, équipements).
D’autre part, la Place des Coliberts possède une couverture arborée intéressante mais mal exploitée. Il faudra donc
voir à réorganiser celle-ci (au Sud de la Place) et la prolonger (au Nord).
La Grande Allée des Charmilles.
Nous nous intéresserons à la partie de cette allée qui côtoie le Grand Bassin (partie Nord). Cet endroit est en fait
utilisé comme parking et cela semble justifier étant donné la proximité des logements. Le défaut que nous avons
décelé ici concerne en fait la liaison avec le parc. En effet, un muret sépare l’allée du parc ce qui empêche
d’appréhender le parc et il y a un manque de continuité verte par rapport aux autre espaces similaires.
Ainsi, nous préconisons de rendre cette allée moins minérale en implantant des arbres. Cela aura pour effet direct
de créer une continuité entre le parc et le quartier. De plus, il est possible d’utiliser ces arbres pour remplacer le
muret tout en supprimant le défaut de visibilité, pour peu qu’ils soient taillés en futaie.
L’Allée des Moissoneurs.
De la même manière que pour la Grande Allée des Charmilles, cette allée rencontre des problèmes de continuité,
matérialisés par des murets ou infrastructures implantées de façon peu élégante. Coté rue (Rue du Parc) se trouve
une entrée de parking ainsi qu’un local à poubelle. Au centre, une petite zone grillagée semble servir de déchèterie
et à l’extrémité, un muret sépare l’allée de l’espace vert. Nous proposons de supprimer le muret et la zone grillagée
en plus de déplacer le local à poubelle afin de libérer l’espace et de créer une transparence vers le parc. En revanche,
il est certain que l’entrée de parking ne peut être déplacée.
15
D’autre part, le revêtement actuel (pelouse, sable/terre battue et béton) est dépareillé et ainsi, dégrade le lieu. Nous
souhaiterions donc indiquer la proximité du parc par l’uniformisation du revêtement en une pelouse avec un chemin
en dur pour accéder au Grand Bassin. Nous pouvons aussi penser à ajouter quelques arbres qui créeront une
manière de ramification du parc.
L’entrée Sud.
Il y a peu à revoir sur cette partie de l’espace public. En effet, nous voulons seulement spécifier que les rangées
d’arbre ne sont pas symétriques de part et d’autre de l’entrée. Il faut seulement ajouter quelques arbres pour
compléter la rangée Ouest.
Légende :
Espace à usage public actuel (ne comprend pas les espaces verts) :
Eléments à supprimer :
Eléments de verdure à ajouter :
- Arbres
- Pelouse
Nouveaux cheminements :
16
Carte récapitulative de l’espace à usage public (autre que les espaces verts).
Carte des aménagements pour la requalification de l’espace à usage public.
17
Synthèse de la première partie.
Nous touchons donc au but de la première phase de notre étude de réaménagement. Celle-ci détermine les actions
qui peuvent être menées pour accompagner la fermeture du passage sous porche de l’équipement polyvalent du
parc du Grand Bassin et occasionner la revalorisation de l’espace vert du Grand Bassin.
Pour récapituler, la clôture du passage sous porche donne naissance à un travail de réintégration du parc au sein de
son quartier en utilisant la multiplicité des éléments urbains.
Tout d’abord, le tracé des chemins a été remodelé pour faciliter l’accès et les déplacements de tout usager. Nous
avons aussi mis l’accent sur la qualité paysagère et pratique des entrées ainsi que sur leur lisibilité. De plus, nous
avons fait des propositions de requalification des équipements afin de susciter l’attrait. Enfin, nous nous sommes
penchés sur l’aspect qualitatif des espaces à usage public de l’environnement proche ce qui pourra avoir comme
effet, entre autres, de revaloriser le foncier.
Ce lot d’aménagement forme une action globale qui, à terme, pourra améliorer le cadre de vie des riverains et des
habitants du quartier. Il faut cependant prendre en compte que la qualité urbaine du quartier dépend de tous ces
éléments réunis et donc que son amélioration globale ne pourra se faire que par l’amélioration de chaque point, au
cas par cas.
De plus, nous avons choisi de placer ces aménagements en une première action globale car nous pensons que ceux-
ci doivent former un point de départ incontournable si un projet de plus grande envergure voit le jour autour du
quartier du Grand Bassin.
18
PARTIE 2 : Prospective.
Introduction
Dans la partie précédente, nous avons voulu proposer une étude qui répond dans l’immédiat à la demande de la
commune de Lognes. Celle-ci préconise donc des aménagements « légers » et réalisables relativement facilement. Il
s’agit en fait d’une revalorisation paysagère et d’une recherche de qualité dans l’organisation du terrain d’étude.
Cette seconde partie aura pour objectif de réunir les aménagements qui nous semblent utiles dans le but de
réaffirmer le dynamisme du quartier et particulièrement grâce de la Place des Coliberts qui nous semble être le lieu
le plus approprié pour cela.
Notons que cette seconde partie s’inscrit toujours dans le cadre de notre méthodologie sur la base de liens « cause-
conséquence ». En effet, après un réaménagement local, nous préconiserons des actions plus larges qui affirment le
lieu en tant que nouvelle centralité et ayant un impact à l’échelle communale en accompagnement des projets et
réflexions actuelles (principalement avec l’étude sur la gare de Lognes).
La démarche de notre projet.
L’action de réintégration du parc du Grand Bassin au sein d’un environnement un peu plus large permet de créer un
nouveau point de repère fort pour la commune de Lognes. En revanche, ce pôle ne pourra en aucun cas faire
ombrage à la gare RER de Lognes et son développement doit accompagner les autres projets pour une organisation
intelligente de la ville.
Nous savons que la gare RER de Lognes doit faire l’objet d’une étude qui vise à densifier le quartier de gare et d’en
faire une centralité, dont la commune ne dispose pas encore. La création de cette centralité passera, selon le cahier
des charges de l’étude, par une densification, une revitalisation de l’activité économique, des solutions de
stationnement. Il nous parait alors évident de se servir du quartier du Grand Bassin en tant qu’élément qui viendra
en complément de la centralité que pourra représenter la gare. Plus précisément, pour ne pas accentuer le
polycentrisme sur la ville de Lognes, nous nous efforcerons de construire notre programmation de façon à créer un
pôle dynamique de proximité réduite et, à l’échelle de la commune, d’apporter des éléments de centralité qui ne
seront pas présents au niveau du quartier de la gare.
Pour résumé, l’objectif de notre seconde partie est de proposer des actions qui rendront aux riverains un cadre de
vie de qualité, notamment en termes de dynamisme. Puis, à l’échelle de la commune, nous nous efforcerons de
placer le Grand Bassin en tant que centralité de relai, grâce à une programmation complémentaire à celle du
quartier de la gare. Ce groupement (quartier de gare et quartier du Grand Bassin) pourra être qualifié de centralité
bipolaire, au rayonnement communal.
Les éléments de mise en œuvre.
Rendre son dynamisme à un quartier ne peut que se faire par l’action conjointe de plusieurs opérations simultanées.
En effet, il est très difficile de miser, par exemple, sur une augmentation de la population grâce à l’implantation de
nouveaux services, équipement ou commerces. Et inversement, une densification ne peut se faire sans ajout (ou
redimensionnement) de services, équipements et commerces.
C’est pourquoi notre diagramme met en évidence le fait que la revitalisation du quartier passe par un travail sur les
équipements, les services et les commerces tout en gardant un lien de dépendance avec la densification (double
flèche).
19
Démarche et mise en œuvre : schéma explicatif.
Nous nous efforcerons de détailler ce schéma et les actions qu’il implique tout au long de cette seconde partie.
20
Les aménagements nécessaires à la revitalisation.
1) La densification.
Il nous semble que le premier pas à faire pour rendre son dynamisme à un
quartier de centre ville (ou proche du centre ville) est d’augmenter sa
population. En effet, un apport de population signifie un regain d’activités
pour le secteur.
Cette densification n’est pas anodine car elle peut être justifiée à plusieurs
échelles.
Tout d’abord, au niveau de la région, le SDRIF de 2008 (Schéma Directeur de
la Région Ile de France) défini un secteur d’environ 25 hectares au Sud de la
gare RER de Lognes comme zone de densification préférentielle. Ensuite, une
densification pourra permettre de remplir les objectifs de la TOL
(Territorialisation des Objectifs de Logement) tout comme ceux du PLH (Plan
Local de l’Habitat) à venir, sachant que le PLH actuel prend fin en 2013, date
trop proche pour voir ce projet mené à terme. Enfin, cette densification
pourrait servir à accompagner l’étude autour de la gare si cela s’avère nécessaire.
Le foncier disponible autour du Grand Bassin.
Nous voulons, ici, mettre en exergue les zones non bâties, susceptibles d’être la cible d’opérations immobilières.
Zones bâties actuelles :
Zones constructibles :
21
Nb : Nous avons considéré que la Place des Coliberts n’est pas une zone constructible car elle reste l’atout principal
du quartier. Pour la revitalisation d’un quartier, les espaces ouverts restent à privilégier pour créer des centralités.
Au total, environ 7230 m² de terrain sont disponibles à la construction répartis comme suit :
- zone 1 : 530 m²,
- zone 2 : 250 m²
- zone 3 : 550 m²
- zone 4 : 4000 m²
- zone 5 : 1500 m²
- zone 6 : 400 m²
La numérotation va nous permettre de justifier la constructibilité de chaque zone au cas par cas. Notons aussi que
nous appuierons ici nos arguments sur des éléments urbains et une vision d’aménageur. Il faut donc retenir qu’à la
fin de cette partie, la validité du potentiel constructible de ces zones dépendra toujours de la viabilité financière des
opérations qui dépend des données techniques.
Zones 1, 2, 3, 5 :
Ces quatre zones sont, pour nous, les zones les plus aptes à accueillir des programmes de logements. En effet, les
zones 1 et 2 sont toute indiquées à la construction d’habitat collectif car elles n’empiètent pas sur les cheminements
ou aires de détente du parc du Grand Bassin et répondent aux éléments urbains déjà présents. Il sera préféré, sur la
zone 3, des logements individuels ou du très petit collectif afin de prolonger les linéaires présents (cf. images p. 23).
De plus, le talus et la végétation seront garants de la viabilité paysagère de ces zones et les usagers du parc, sur les
cheminements ou au sein des aires de repos, ne seront pas impactés. D’autre part, côté rue (Cours des Petites
Ecuries, Boulevard du Mandinet) nous pourrons retrouver des axes structurés par des bâtiments de part et d’autre
de la rue. Il faudra tout de même faire attention à ce que l’implantation de ces bâtiments ne fasse pas oublier la
présence du parc du Grand Bassin. Une bonne architecture pourra réconcilier les deux éléments du paysage.
La zone 5, quant à elle, nous semble parfaitement appropriée à un programme mixte du fait de sa proximité avec la
Place des Coliberts : des commerces en rez-de-chaussée et des logements dans les étages supérieurs. De la même
manière, l’axe de la Rue des Chèvres est réaffirmé et l’interstice entre le bâtiment de la Place des Coliberts et ce
dernier peut être intelligemment réaménagé (cf. partie 2, 4))
Zones 4 et 6 :
Nous avons aussi dégagé ces deux zones car il n’y a pas, à notre sens,
d’opposition forte à la construction sur ces terrains mais nous
émettons tout de même une réserve. En effet, construire sur la zone
4 équivaut à diviser quasiment de moitié les espaces de détente du
parc car la seule autre pelouse disponible se trouve sous le terrain
multisports. D’autre part, de possible bâtiment sur cette zone
entrerait en conflit avec le travail sur la visibilité du parc au sein de
son quartier effectué précédemment (cf. Partie 1, III, 1). Pour la
sauvegarde de cet aspect paysager, nous proposons de petites
opérations sous forme de plots peu encombrants et dans la
prolongation des structures existantes. Partant de cette
considération, la surface des zones à construire serait réduite à 2x300
m².
Ensuite, la zone 6 possède des arguments contradictoires. A cet endroit, un immeuble peut agir comme continuité
du bâtiment longeant le Cours des Petites Ecuries (parcelle AH0018) mais peut aussi refermer la Place des Coliberts
et créer de nouveau une coupure entre le parc et son quartier.
Le dimensionnement de l’habitat.
22
Nos données :
- Terrain constructible : 7230 m² ramené à 3830 m² (réduction à deux plots de 300 m² chacun sur la zone 4)
Selon nos recherches, qui comprennent cinq programmes récents ou en cours de réalisation (PITCH Promotion sur le
Cours des Petites Ecuries, OSICA sur le Bvd du Segrais, SPIRIT sur le Bvd de la Malvoisine, PICHET sur le Bvd du
Segrais et PROMOGIM sur l’Allée Voltaire) nous dégageons une typologie des appartements avec les caractéristiques
suivantes :
- une moyenne de T2/T3 allant de 50 à 60 m² et très peu de T1 ou T4 à T7
- en majorité en accession simple.
- Les bâtiments devront, le plus souvent possible, respecter les normes de construction BBC
- La hauteur des bâtiments est fixée dans le PLU à 21m maximum pour les secteurs UC (Article UC.10). Les
zones 1, 2, 3 et 4 sont actuellement en secteur Nh correspondant aux plans d’eau et aire de respiration dans
le tissu urbain et la construction est actuellement non autorisée, donc non définie. Afin de s’harmoniser avec
le reste du quartier, nous proposons que les opérations fassent naître des bâtiments types R+4 maximum
(environ 15m de haut) pour la zone 5 et R+3 maximum pour les zones 1, 2, 3, 4 et 6.
Nos estimations :
Le quartier du Grand Bassin ainsi doté de zones constructibles peut donc atteindre une surface totale de :
- Zones 1, 2, et 6 : 1180 m² x 4 = 5212 m² (R+3) ; zone 3 : 550m² x 2 = 1100m² (R+1) ; zone 4 : 600 x 3 = 1800m²
(R+2) ; zone 5 : 1500 x 4 = 6000 m² (R+4 mais RDC réservé aux commerces)
- Soit un total d’environ 14112 m². En SP (Surface Plancher) nous obtenons la surface suivante: 11760 m²
(nous comptons 20% de surface à retrancher).
- La réglementation fixe la surface minimum pour des logements financés à l’aide de prêts conventionnés à 46
m² pour les T2 et 60 m² pour les T3. Nous prendrons donc une surface moyenne d’appartement de 50 m². Le
nombre d’appartement que nous dégageons est donc le suivant :
11760 / 50 = 235 logements.
- Nous estimons que des appartements de dimension T2/T3 accueillent des personnes seules ou des couples
sans enfant. D’autre part, selon le recensement de l’INSEE de 2009, nous pouvons établir une moyenne de
1,5 habitant par logement de type T2/T3. (cf. tableau ci-dessous)
- Nous pouvons donc donner une approximation de l’apport de population sur le quartier du Grand Bassin :
235 x 1,5 = 352 habitants.
Ménages selon la structure familiale sur la commune de Lognes, en 2009.
Récapitulatif :
23
La programmation que notre étude propose dégage une
surface de terrain constructible de 14112 m². Le nombre de
nouveaux logements, basé sur le type T2/T3, est donc estimé à
235 et l’apport de population en conséquence est
approximativement de352 personnes.
Ces chiffres clés nous servirons ultérieurement à définir le parc
de stationnement à mettre en place, le redimensionnement
des équipements et services publics ainsi que la demande en
commerce.
Le secteur Ouest du Grand Bassin, avant densification.
Le secteur Ouest et les nouvelles opérations immobilières.
24
Ci-dessous, le secteur Est du parc du Grand Bassin. La seconde
image montre le bâtiment de la zone 5 proposé dans le cadre de
notre étude.
Notons que nous avons voulu encore une fois garder la
prolongation de l’existant grâce à la séparation du lot en deux
bâtiments.
25
Nous mettons ici en évidence les zones constructibles 4 et 6 avec
nos propositions d’implantation de bâtis. De la même manière
que précédemment, les lots proposés prolongent les linéaires
présents.
26
Le stationnement.
La densification pose la question du stationnement, problématique majeure sur un territoire de Ville Nouvelle où la
voiture est omniprésente. Le PLU de Lognes indique que la voirie et les espaces libres ne peuvent être la cible
d’opération de parc de stationnement, ce qui implique, par voie de conséquence que nous devrons au maximum
prévoir des parkings privés en souterrain des zones 1 à 6 repérées précédemment.
Méthode de calcul du nombre de stationnement par lot.
Nous estimons en premier lieu le nombre de véhicule à 1,5 par logement en accession. La surface d’une place de
parking étant de 17,25 m² (11,5m²/place + 5,75m² de voie de circulation/place) selon la Norme Française sur le
dimensionnement des parkings (NF-P 91-120), nous n’avons plus qu’à déterminer le nombre de logements par lot.
Ainsi, nous disposons de la surface de parking nécessaire à chaque lot.
Le tableau suivant récapitule ces calculs et donne des observations quant à la faisabilité de ces parkings.
27
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28
Le paragraphe suivant aura pour objectif d’accompagner le tableau. Nous y faisons une proposition de parking public
avec accès réglementé afin d’agrémenter l’offre de stationnement sur le quartier du Grand Bassin.
Nous avons une opportunité de mise en place d’un nouveau parking autour du local de la commune abritant la
boulangerie/pâtisserie associative et autour de l’aire de jeux pour enfant à côté de la Place des Coliberts. 67 places y
sont présentes actuellement. Nous proposons de doubler ce parc de stationnement par la mise en place d’un niveau
supplémentaire en souterrain. L’opération semble intelligente car la mise en œuvre de ce parking souterrain est la
manière la moins couteuse de dégager un nombre important de places de stationnement sur le quartier. Grâce à
cela, nous pourrions gagner 95 places en sous sol (s’il est possible de construire des places sous le local communal et
l’aire de jeux), pour un total sur cette partie du quartier de 162 places.
Une partie peut être privatisée pour les opérations, ce qui permettrait entre autre d’obtenir une participation
financière pour la réalisation de ce parking.
Le PLU
Au vue de la délimitation des zones réglementaires actuelles, le Grand Bassin étale son parc sur trois secteurs : UC,
Nh, UG & UGe. Or nos proposition de densification sont placées sur les secteurs Nh et UC.
En tant qu’espace vert et espace de respiration dans le tissu urbain, le secteur Nh n’accepte aucune construction
vouée aux logements ou aux activités. Il faudra donc prévoir une révision du PLU actuel sur cette zone de la ville.
Nous prenons le parti d’opérer une refonte des secteurs sur ce quartier plutôt que de remodeler la vocation de ceux-
ci. Le but serait alors de passer les zones que nous avons choisi pour la densification en zone UC. Le type de zone
« UC » nous semble le meilleur car c’est celui qui englobe la quasi-totalité du Parc du Grand Bassin et qui créer la
continuité architecturale et du bâtie aussi bien au sein du quartier qu’avec le quartier de la gare.
29
Secteurs UC et Nh du PLU actuel sur le quartier du Grand Bassin.
Secteurs UC et Nh du PLU révisés pour l’implantation d’opération immobilières.
30
2) Les équipements publics.
Cette partie sera consacrée à la proposition d’implantation d’équipements
qui auront pour vocation d’être le ciment du quartier du Grand Bassin. En
effet, un panel d’équipements attire un large public et, par ce biais, donne
une dimension vivante à un quartier.
Sur le site du Grand Bassin, le potentiel de fréquentation est fort grâce au
parc comme aux infrastructures déjà présentes.
Il nous est apparu que deux sites en particuliers pouvaient se révéler
particulièrement intéressants et moteur pour l’avenir du quartier du Grand
Bassin.
Un équipement polyvalent pour la petite enfance et la jeunesse.
La fermeture du passage sous porche de la Ludothèque peut être l’occasion d’agrandir le bâtiment afin de diversifier
les activités du site et notamment autour de la jeunesse. Cet agrandissement est justifié car la proximité du plan
d’eau, des zones vertes protégées ou encore du terrain multisports permettront la diversification des activités de
loisir.
Techniquement, l’agrandissement du bâtiment ne doit pas poser de gros problèmes sachant que la démolition de
l’actuel escalier peut offrir un espace généreux.
Nous avons donc pensé à ce nouveau local pour le déplacement de la Maison de l’Enfance et de la Famille (cf.
paragraphe suivant). Ceci offre l’avantage d’un déplacement à très petite échelle de l’équipement qui ne perturbera
pas les actuels usagers tout en permettant le redimensionnement nécessaire à la demande qu’imposera la
densification.
Un centre culturel.
Nous avons trouvé le bâtiment de la Maison de la Famille particulièrement intéressant par sa localisation et son
architecture. En effet, celui-ci est le seul à être mis en valeur autour du Grand Bassin par son imposante façade qui
vient surplomber le plan d’eau tout en fermant la Place des Coliberts. Il nous semble donc que ce local est un lieu
stratégique pour l’accueil d’activités et évènements qui pourraient être de types culturels ou informatifs par
exemple. L’important est de valoriser l’utilisation de ce bâtiment qui ouvre plusieurs possibilités. Nous avons aussi
pensé à la revente ou la location du local (il faudrait alors prévoir une procédure de déclassement des locaux car ils
appartiennent aujourd’hui à la commune).
En revanche, nous savons que cela implique le déplacement de la Maison de l’Enfance et de la Famille, sachant que
cela peut ne pas être considérer comme une contrainte. En effet, nous pouvons trouver là l’occasion de rassembler
ce service avec l’équipement polyvalent du Grand Bassin tout en y attribuant un nombre de places réévaluée en
fonction de l’apport de population du à la densification et à la fréquentation modifiée par le réaménagement du
quartier.
Ainsi, comme cité auparavant, nous préconisons la redéfinition du cadre et des activités liées à l’équipement
polyvalent du Grand Bassin. Nous tenons donc la possibilité de faire de cet endroit un véritable centre voué à
l’enfance. L’addition d’un centre de loisirs pourrait, par exemple, être envisageable.
31
L’équipement polyvalent du Grand Bassin, avant son remaniement.
Exemple de solution d’agrandissement de l’équipement polyvalent, conséquence du redimensionnement et de la
diversification des activités.
32
3) Les services publics.
Dans le diagnostic, nous avons vu que la commune de Lognes ne manque
pas de service à la population. Nous pouvons ici mettre en exergue une
problématique qui concerne les communes du secteur 2 de la Ville Nouvelle.
En effet, sur le territoire du Val Maubuée nous avons remarqué une
abondance de services mais répartis uniformément sur l’espace. L’effet
produit est que chaque quartier dispose d’un certain nombre de services
mais qu’il faut aller chercher les manquant à différents endroits du
territoire. Notre étude se démarque donc en façonnant un nouveau pôle,
point de rassemblement des services afin que les habitants de Lognes
n’aient besoin de se rendre qu’en un seul endroit du territoire de la
commune, relativement restreint, pour répondre à leurs besoins. N’oublions
pas que les services que nous proposerons sur le quartier du Grand Bassin
seront des services en partie voués à compléter l’offre à venir sur le pôle de
la gare.
Récapitulons l’offre de services actuelle autour de la gare ainsi que l’offre de services que l’étude actuellement
menée préconise (le rayon de distance pour accéder à ces services est de 300m) :
- Services de transports en commun : RER et Bus
- Centre administratif – Mairie
- Salle du citoyen (Salle de spectacle)
- Poste de police et caserne de pompiers
Afin de réellement placer le quartier du Grand Bassin en position de consolidation de la centralité en puissance que
représente le quartier de gare, notre terrain d’étude proposera les services suivants :
Services déjà présents :
- Groupe scolaire du Four
- Centre d’information et orientation
- CIDF (Centre d’Information sur le Droit des Femmes).
- Equipements scolaires pour la petite enfance et la jeunesse.
- Centre pour l’emploi
- Equipement polyvalent du Grand Bassin (Ludothèque)
Services complémentaires proposés :
- Equipements scolaires redimensionnés : redimensionner la crèche de la Maison de l’Enfance et de la Famille
et le Groupe Scolaire du Four nous semble indispensable pour le bon accueil de nouvelles populations. De
plus, grâce à sa forte proximité avec les opérations immobilières, elle sera même un vecteur d’attractivité
pour le quartier du Grand Bassin.
- Centre de médecine mutualisée : la commune de Lognes se place en quatrième position, sur le territoire du
Val Maubuée, en termes de nombre de médecins (13% des médecins – généralistes, spécialistes premiers
soins et autres spécialités) et chaque professionnel reçoit 3800 patients par an. Ce centre permettrait donc
de requalifier l’offre des services à la santé et de la clarifier sur le territoire de la commune.
- Borne SNCF : c’est une proposition qui peut paraitre singulière mais il est de plus en plus fréquent de voir
une de ces bornes relais dans des centres commerciaux par exemple. C’est un service apprécié des
habitants, qui pourront retirer leur billet au préalable avant de se rendre, par exemple, à la gare TGV de
MLV-Chessy.
33
- Centre d’éveil culturel et de cours d’art (« Maison pour Tous ») : la création d’une offre de cours d’art et de
culture serait un atout sans pareil pour l’attractivité du quartier du Grand bassin. Notamment, ce service
pourra proposer des cours de musique, de peinture ou encore de danse.
La plupart de ces services pourront être implantés en rez-de-chaussée des nouvelles opérations immobilières,
particulièrement à coté de la Place des Coliberts qui formera alors, avec le quartier de la gare, une centralité
complète.
34
4) Les commerces.
Les commerces jouent un triple rôle au sein de la ville. Ils subviennent aux
besoins des habitants, apportent vie et animation mais participent aussi à la
richesse de la ville. Il est donc très important d’en répartir sur l’ensemble du
territoire. Pour autant, la concentration de ceux-ci en certains points
stratégiques permet une amélioration de leur croissance car ils se serviront
réciproquement de leur attractivité.
Stratégie de dynamisation.
Sur la Place des Coliberts, comme nous avons pu le constater dans le
diagnostique, l’appareil commercial est actuellement mal exploité. En effet,
ceux-ci ne sont pas réellement attractifs car ils ne sont pas mis en valeur et
le potentiel de la Place des Coliberts est délaissé. Pourtant, c’est un lieu avec
un important potentiel pour les commerces car une place reste un lieu
agréable et lisible pour les consommateurs. Nous préconisons une revalorisation de cet endroit afin de dynamiser
l’activité commerciale et inciter à une nouvelle vision du lieu, non plus en simple lieu de passage, mais en lieu de
destination. Pour cela, une restructuration de l’offre pourrait être utile : déplacement de la superette et de la
pharmacie (commerces de première nécessité) pour l’implantation de commerces « attractifs ».
Aménagements de valorisation.
Concrètement, nos propositions de revalorisation seront tournées vers le positionnement des commerces, qui nous
semble primordial si l’on prend en compte la proximité de l’espace vert, mais aussi vers la création d’un lieu
préférentiel d’implantation de commerces (et de services).
En matière de positionnement par type commerces, nous préconisons par exemple de favoriser l’implantation de
restaurants et brasseries sur la Place des Coliberts et d’y autoriser l’utilisation de l’espace public pour d’éventuelles
terrasses. Cela permettra d’améliorer la qualité de ces types de commerces et de donner l’occasion aux usagers de
profiter comme il se doit du cadre qu’offre le parc du Grand Bassin. De cette manière, ces commerces auront des
chances multipliées de prospérer.
Dans l’idéal, nous pensons que la redynamisation de la place doit passer par un aménagement fort qui sera porteur
d’un message, indiquant la présence d’une offre de commerces développée : nous le tenons ici avec la construction
de la zone 5 qui permettra de créer une allée marchande derrière la place. Cette galerie pourra s’étendre sur toute la
longueur, derrière le bâtiment de la Place des Coliberts et pourra être couverte pour améliorer les conditions
d’utilisation des usagers. En outre, nous rappelons que cette allée devra être privatisée et donc fermée la nuit afin
d’éviter le report de lieu d’abri et de squat.
Afin que le rapport de l’allée de commerces à la Place des Coliberts soit accentué, nous proposons de percer des
ouvertures transversales dans le bâtiment de la place, chose possible au niveau des cages d’escalier présente à
intervalle régulier sur ce bâtiment.
(cf. « élévation 3D » p. 35)
L’établissement de cette galerie marchande pourra être le lieu d’implantation de commerces en tout genre. Il pourra
être intéressant de voir se développer des commerces de d’hyper proximité, qui accompagneront les divers aspects
du quartier du Grand Bassin (poumon vert de la ville, espace de détente et de convivialité) ou encore de commerces
de transition entre la gare et les quartiers résidentiels au Sud (superette, tabac, librairie…)
Ainsi, sera recréée, sur le quartier du Grand Bassin, une offre de commerces diversifiée, valorisée et attractive.
Ci-dessous, une rapide cartographie de l’opération.
35
Place des Coliberts actuelle.
Place des Coliberts avec réorganisation de l’espace.
Légende :
Nouvelle allée marchande :
Accès transversaux :
36
Exemple d’aménagement du rez-de-chaussée de la zone 5, lieu d’implantation de services et commerces.
Vue orienté Nord-Sud
Vue orientée Sud-Nord
Vue orientée Est-Ouest.
37
Conclusion.
Avec ces derniers aménagements proposés, nous complétons un projet qui couvre différentes échelles et donc des
enjeux divers. Partant d’une initiative de la commune, sur un aménagement précis (clôture du passage sous porche
de la Ludothèque) et d’une demande de réflexion sur la requalification du parc du Grand Bassin, nous avons proposé
un projet itératif. Celui-ci prend pour base l’aménagement initial souhaité par la commune et ses conséquences
mènent à un projet de développement global du quartier. Ainsi, nous avons voulu toucher aux thématiques de la vie
d’un quartier. A commencer par la dimension d’espace vert qui nous a menés à une revalorisation paysagère, puis
l’aspect attractif du quartier qui nous a fait réfléchir sur l’habitat, les équipements, les services et les commerces.
En définitive, l’étude proposée se veut globale et non déterministe. Notre principal souci a été de se placer en force
de proposition, en mettant en avant les thématiques sur lesquelles nous pensons qu’il est important de travailler
pour que le quartier du Grand Bassin retrouve son dynamisme. Les aménagements sont proposés et nécessitent une
réflexion poussée afin que chacun d’eux soient le fruit d’un travail abouti. Ainsi, les représentations graphiques sont
des exemples qui pourront orienter les futurs aménageurs.
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Calendrier prévisionnel (hors période de validation)
Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5 Année 6
Rendu de l'étude
Marché public pour la Maîtrise d'œuvre
Travail de la maîtrise d'œuvre
Marché public pour AMO
Travail de l'AMO
Révision du PLU
Marché public pour la désignation du concessionnaire
Travail du concessionnaire
Dépôt des autorisations administratives
Instruction des autorisations administratives
Début de chantier
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