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FICHES DE PROJETS DU PLAN D’ACTION DE GESTION INTETRGEE DES RESSOURCES EN EAU DE LA
PARTIE DU CAMEROUN DANS LE BASSIN DU LAC TCHAD
Coût du programme (en €)
N° Désignation Coût estimé Action 1: Facilitation de l’accès durable à l’eau potable à toutes les populations
1.1 Réhabilitation et construction des forages d’eau potable en milieu rural
13 720 412
1.2 Réhabilitation, construction et gestion durable des réseaux d’adduction d’eau potable dans les agglomérations de plus de 2.500 habitants
33 272 283
Sous total 1 46 992 695 Action 2 : Hygiène et Assainissement du milieu
2.1 Prévention des risques d’épidémies et de propagation des maladies d’origines hydriques en milieu rural
2 286 735
2.2 Prévention des risques de pollution d’eau, de propagation des maladies d’origine hydrique et des inondations en milieu urbain
22 867 353
Sous total 2 25 154 088 Action 3: Maitrise d’eau pour la production agricole respectueuse de l’environnement
3.1 Réhabilitation et de modernisation des aménagements hydro agricoles existants
15 244 902
3.2 Promotion des pratiques de maitrise d’eau dans les exploitations agricoles familiales et communautaires
2 591 633
Sous total 3 17 836 535 Action 4: Lutte contre la désertification et la dégradation des terres
4.1 Contribution à l’inversion de la tendance à la dégradation du couvert végétal et des terres
3 340 463
4.2 Appui aux producteurs pour préserver et restaurer les terres 6 387 070 Sous total 4 9 727 533
Action 5 : Aménagement et gestion durable des aires protégées 5.1 Appui à la sécurisation des Parcs Nationaux et à la consolidation
des moyens d’existence des communautés des villages riverains 3 811 225
5.2 Appui à la gestion durable des forêts classées et communautaires 3 048 980 Sous total 5 6 860 205
Action 6 : Restauration et préservation des écosystèmes humides et des bassins versants (cours d’eau)
6.1 Contribution à l’inversion de la tendance de la dégradation Lac Tchad et à la sécurisation des moyens d’existence des communautés vivant de ses ressources naturelles
5 335 716
6.2 Eradication des espèces d’herbes envahissantes 3 811 225 6.3 Appui à la consolidation de gouvernance de plaine d’inondation
du Logone et la préservation de ses valeurs 6 513 760
2
6.4 Réhabilitation du barrage de Maga et de consolidation de la gouvernance de ses ressources naturelles
5 335 716
6.5 Préservation de l’écologie et consolidation de la gouvernance ressources naturelles du Lac Guéré
2 419 492
6.6 Réhabilitation et appui à la gouvernance du Canal Vrick 5 225 817 6.7 Protection et maintien des berges des cours d’eau 15 244 902
Sous total 6 43 886 628 Action 7 : Aménagements et gestion durable des systèmes pastoraux
7.1 Appui à gestion apaisée et durable des ressources pastorales 3 048 980 7.2 Restauration et sécurisation des espaces fonciers à vocation
pastorale dégradés 4 573 471
Sous total 7 7 622 451 TOTAL -PROGRAMME 3.1 158 080 135
ACTION 1 : Facilitation de l’accès durable à l’eau potable à toutes les populations
Programme 1.1 Intitulé : Programme de réhabilitation et de construction des forages d’eau en milieu rural
Objectif Assurer aux populations l’accès à l’eau potable en qualité et en quantité suffisante
Justification
La partie du Cameroun se trouvant dans le bassin du Lac est très rarement épargnée par les épidémies de choléras que le
pays et ses voisons ont connues ces dix dernières années. Dans ses nombreuses localités rurales, l’accès à l’eau potable
est très pénible. Les femmes et les enfants parcourent plus d’une dizaine de kilomètres par jours pour approvisionner les
ménages en eau d’une qualité très souvent insatisfaisante. En réponse à ces deux situations l’Etat, les Communes, les
ONG et des particuliers ont fait de l’accès des populations rurales à l’eau potable l’une de leurs actons prioritaire. Ils
construisent chaque année des forages à motricité humaine. Les efforts consentis génèrent dans l’immédiat des résultats
satisfaisants. Quelques années après, plusieurs de ces ouvrages tombent en panne ou fonctionnent très mal et finissent
par être abandonnés. D’après la Délégation Régionale de l’Eau et de l’Energie de l’Extrême-Nord, le nombre de forage
hors usage ou en panne dans la partie Camerounaise du bassin du Lac Tchad est estimé a 550 en 2008. Les actions
entreprises pour réhabiliter les forages défectueux et assurer la durabilité à ceux qui sont nouvellement construits ne
donnent toujours pas des résultats escomptés.
Les causes majeures du nombre sans cesse croissant des forages hors usage ou en panne dans la partie Camerounaise du
bassin du Lac Tchad sont :
- Les cartes hydrogéologiques disponibles mais qui datent des années 50.
- Les entreprises qui réalisent les forages n’ont pas les capacités techniques et matérielles nécessaires. Par ailleurs
elles ne respectent pas les normes et les règles en la matière ;
- Les comités de gestion sont parfois inexistants. Ceux qui sont mis en place n’ont pas toujours les capacités requises
pour assurer l’entretien du forage ou de mobiliser les ressources nécessaires pour acquérir une pièce défectueuse
dans l’immédiat ;
- Les artisans réparateurs sont en nombre très insuffisant. Ils n’ont pas tous de kits des équipements et des matériels
d’intervention ;
- Les magasins des ventes de pièces de rechange sont très dans les grandes villes. Elles n’ont toujours toutes les
pièces endommagées recherchées.
Dans les localités qui ne disposent plus de forage fonctionnel, les ménages s’approvisionnent en eau soit dans les puits
traditionnels à ciel ouvert qu’ils sont abandonnés depuis plusieurs années, soit dans les fleuves ou les mares alimentées
par les eaux des pluies. Dans certains cas, les femmes et les enfants en l’occurrence les filles doivent parcourir plusieurs
kilomètres pour atteindre un point d’eau potable.
L’accès à l’eau potable aux populations rurales est encore un très grand défi dans la partie du Cameroun se trouvant dans
le bassin du Lac. Il ne peut être efficacement relevé qu’à travers un programme de réhabilitation et de construction des
forages, qui touche tous les facteurs concourent à leur durabilité.
Description
succincte
(Principales
Activités à
mener)
Informer et sensibiliser les bénéficiaires du projet sur ses activités
Faire l’état des lieux des pompes et du circuit d’approvisionnement en pièces détachées
o Identifier les pièces d’usures courantes
o Identifier les sources d’approvisionnement des pièces détachées (filière)
o Faire l’état des lieux des types de pompes fonctionnelles
Développer l’esprit d’entreprenariat des artisans réparateur (identification, sélection, formation, recyclage)
3
Faire un diagnostic de fonctionnement des comités de gestion des points d’eau existant
Créer des comités de gestion pour les points d’eau qui n’en disposent pas
Renforcer des capacités organisationnelles, techniques et managériales des comités de gestion des points d’eau
Organiser la concertation entre les distributeurs et les utilisateurs (comité de gestion et artisans réparateurs)
Appui à l’organisation de la chaîne de distribution des pièces de rechange des pompes
Capitaliser et diffuser les résultats et les leçons apprises de la mise en œuvre du projet
Cibles (bénéficiaires)
Populations rurales et urbaines
Services techniques chargés de l’eau, de l’éducation et de la santé
Administration et communes
Distributeurs des pièces de rechanges
Artisans réparateurs
Résultats
attendus
1. Une banque actualisée des données et d’informations sur les points d’eau constituée et systématiquement mise à
jour
2. Au moins 90 % des localités de moins de 350 habitants disposent des points d’eau potable fonctionnels
3. Les pièces de rechange des pompes sont facilement accessibles
4. Les résultats obtenus et leçons apprises des actions de programme sont capitalisés et partagés
Préalables Adhésion des bénéficiaires
Risques Les actions que le projet aura à mettre en œuvre ne présente aucun risque aussi bien sur le plan social, économique ou
environnemental que ce soit à l’échelle du village ou de l’ensemble du bassin du Lac Tchad
Moyens
d’exécution
Logist., techn.,
scientif.
03 voitures 4X4 double cabines,
01 ordinateur de bureau
02 ordinateurs portables
02 imprimantes (Laser et Jet d’encre)
01 copieur
01 scanneur
01 appareil photo numérique
01 GPS
01 vidéo projecteur
01 groupe électrogène
Ressources
humaines
01 Ingénieur de génie rural
01 Socio-économiste (expert en renforcement des capacités des organisations de base)
01 Secrétaire
01 Chauffeur
Evaluation du
budget
Catégories des
dépenses
Rubriques ou postes budgétaires Cout total
(Euro)
Travaux Réhabilitation 550 forages en panne 3 208 000
Construction de 300 nouveaux forages 4 250 000
Biens 850 kits de maintenance et de dépannage 2 125 000
Services Etude de la situation de référence des besoins en eau des populations
rurales et de l’état des forages
809 000
Actualisation des données et des informations sur les besoins en eau
des populations rurales et l’état des forages
1 218 000
Dynamisation/mise en place des comités de gestion et renforcement
continue des capacités de leurs membres
525 000
Etude sur le circuit d’approvisionnement et de distribution des pièces
de rechange
516 500
Appui aux communes pour la mise en place et la gestion des magasins
de vente des pièces de rechange
85 000
Personnel Indemnités compensatrices (fonctionnaires mise à dispositions) 230 000
Cadres non fonctionnaires (Gestionnaire comptable et expert en
passation des marchés)
240 000
Secrétaire, chauffeur, agent d’entretien et gardien 29 912
Fonctionnement Matériels roulants 308 500
Equipements ou fournitures informatiques 25 000
Fourniture de bureau 23 500
Frais de mission 62 500
Ateliers nationaux (COPIL et rencontres de programmation et de
suivi-évaluation)
65 000
TOTAL 13 720 412
4
Charges
récurrentes
Sources de
financement
Budget d’Investissement Public, Contrat Désendettement et Désengagement, Communes, Donateurs bilatéraux et
multilatéraux
Chargés de
l’exécution Cellule Nationale d’Exécution rattachée à la CBLT ou au MINEPAT/MINEE
Planning
d’exécution
Année 1 :
Faire un diagnostic de fonctionnement des comités de gestion des points d’eau existant
Faire l’état des lieux des types de pompes fonctionnelles
Faire l’état des lieux du circuit d’approvisionnement en pièces détachées
Identifier les pièces d’usures courantes
Années 2 et 3 :
Identifier les sources d’approvisionnement des pièces détachées (filière)
Créer des comités de gestion pour les points d’eau qui n’en disposent pas
Développer l’esprit d’entreprenariat des artisans réparateur (identification, sélection, formation, recyclage)
Renforcer des capacités organisationnelles, techniques et managériales des comités de gestion des points d’eau
Organiser la concertation entre les distributeurs et les utilisateurs (comité de gestion et artisans réparateurs)
Appui à l’organisation de la chaîne de distribution des pièces de rechange des pompes
Observations
ACTION 1 : Facilitation de l’accès durable à l’eau potable à toutes les populations
Programme 1.2 Intitulé : Programme de réhabilitation et de Construction des réseaux d’adduction d’eau
potable dans les agglomérations de plus de 2.500 habitants
Objectif Assurer aux populations des agglomérations de plus 2.500 l’accès l’eau potable en qualité et en
5
quantité suffisante
Justification
L’Etat du Cameroun a procédé il y a quelques années à une profonde réforme dans le secteur de
l’eau potable. Il a confié la gestion des grands ouvrages hydrauliques existants une société à
capitaux publics et privé (CAMWATER). Il a opté pour l’approvisionnement en eau potable des
populations des agglomérations de plus 2.500 habitants et des périmètres non affermés par la
CAMWETR, la construction des réseaux d’adduction d’eau. L’Etat a réalisé dans la partie Camerounaise du bassin du Lac Tchad à ce jour 15 réseaux
d’adduction d’eau. Ceux qui sont fonctionnels sont au nombre de 05. Ils ont été construits au cours
de ces 20 années et leur gestion est transférée aux communes. Les résultats de cette expérience
sont très satisfaisants. Les xxx autres réseaux d’adduction sont aux arrêts. Ils sont pour la plupart
construit sans des études préalables. Les agglomérations de plus de 2.500 habitants dans la partie et qui doivent être dotées de réseaux
d’adduction d’eau sont au nombre 52. Sur la base du recensement démographique effectué en
2005, leur nombre actuel va augmenter de 12 dans dix ans. Présentement dans les agglomérations qui ne disposent pas encore des réseaux d’adduction les
ménages s’approvisionnent en eau potable soit dans forages réalisés par l’Etat, les ONG soit dans
ceux construits par les particuliers en payant pour un bidon de 20 litres la somme allant de 25 à
100 F CFA. Les pannes au niveau de forages dans les agglomérations sont très fréquentes et il
arrive que les ménages soient privés d’eau potable pendant plusieurs jours. En plus des pénuries
récurrentes d’eau, les formations sanitaires indiquent le nombre de personnes souffrant des
maladies d’origine hydriques dans les agglomérations de plus de 2.500 habitants s’accroit et attient
des proportions suffisamment inquiétantes. Les forages à motricité humaine sont conçus pour une durée d’environ 20 ans et destinés à une
localité ou une communauté de moins de 350 personnes. Dans les agglomérations de plus de 2.500
personnes, il n’existe que parfois 5 forages. Les alentours sont jonchés des déchets de toutes
sortes. Certains de ces ouvrages ont moins de 15 m de profondeurs et installés à proximité des
latrines. Le contrôle de la qualité de l’eau au fil du temps est quasi inexistant. Le programme de réhabilitation et de construction des réseaux d’adduction est d’une très grande
pertinence. Il viendra en complément aux actions entreprises par l’Etat et les communes pour
relever le défi d’eau potable en quantité et en qualité dans les agglomérations de plus de 2.500
habitants.
Description
succincte
(Principales
Activités à
mener)
Faire un état des lieux Inventorier les technologies d’approvisionnement et de distribution
appropriée pour chaque localité
Mener des études de faisabilité
Mettre en place des systèmes d’approvisionnement et de distribution adaptée
Informer sensibiliser les bénéficiaires sur le projet
Renforcer les capacités managériales et techniques des collectivités locales
Cibles (bénéficiaires)
Populations et les collectivités locales décentralisées ; services techniques (Santé ; Education ; Eau
Energie ; MINEP etc.)
Résultats
attendus
1. Une banque actualisée des données et d’informations constituée et mise à jour ; 2. Au moins 80 % des localités ou agglomérations de plus de 2.500 habitants disposent des
réseaux d’adduction d’eau potable ;
3. Toutes les communes ont une capacité adéquate pour la gestion des réseaux d’adduction d’eau
dans les périmètres non affermés par la société CAMWATER (Cameroon Water Utility
Coorporation) ;
4. Les résultats obtenus et leçons apprises des actions programme menées sont capitalisés et
6
partages.
Préalables Volonté politique et Adhésion des populations et des collectivités locales
Risques Difficulté de fonctionnement de la nouvelle structure et appropriation du projet par les
bénéficiaires
Moyens
d’exécution
Logist., techn,
scientif.
03 Véhicules double cabine et véhicule de liaison
01 ordinateur de bureau
02 ordinateurs portables
02 imprimantes (Laser et Jet d’encre)
01 copieur
01 scanneur
02 appareils photo numérique
01 vidéo projecteur
Ressources
humaines
01 Ingénieur Génie rural ;
01 Socio-Economiste ;
02 chauffeurs
01 Secrétaire
Evaluation du budget
Catégories des
dépenses Rubriques ou postes budgétaires Cout total
(Euro) Travaux Réhabilitation de 07 réseaux d’adduction d’eau potable 4 080 500
Construction de 48 nouveaux réseaux d’adduction
d’eau potable 18 000 000
Biens 64 kits de maintenance et de dépannage 585 000 Services Etude de la situation de référence des réseaux
d’adduction d’eau non fonctionnels 535 000
Etude sur le circuit d’approvisionnement et de
distribution des pièces de rechange 778 283
Appui aux communes pour la mise en place et la gestion
des magasins de vente des pièces de rechange 2 185 000
Personnel Indemnités compensatrices (fonctionnaires mise à
dispositions) 200 000
Cadres non fonctionnaires (Gestionnaire comptable et
expert en passation des marchés) 360 000
Secrétaire, chauffeur, agent d’entretien et gardien 170 000 Fonctionnement Matériels roulants 169 500
Equipements ou fournitures informatiques 540 000 Fourniture de bureau 170 000 Frais de mission 1 500 000 Ateliers nationaux (COPIL et rencontres de
programmation et de suivi-évaluation) 3 000 000
TOTAL 33 272 283 Charges récurrentes
Sources de
financement
Budget d’Investissement Public, Contrat Désendettement et Désengagement, Communes,
Donateurs bilatéraux et multilatéraux
Chargés de
l’exécution
Le programme sera exécuté par une Unité de Gestion ou une Coordination Nationale basée à
Maroua. Son pilotage sera assuré par un Comité constitués des acteurs clés et du Secrétariat
Exécutif de la CBLT
Planning d’exécution
Année 1
Faire un état des lieux (localités ; études préalables ; Inventorier les technologies appropriées I
Mener des études de faisabilité
7
Année 2, 3 et 4
Mettre en place des systèmes d’exhaure et de distribution adaptée (barrages forages et
canalisation bornes fontaines;
Informer sensibiliser les bénéficiaires
Renforcement de capacité managérial et technique des bénéficiaires (organisation des
communautés pour la gestion et la maintenance du système
Observations
Action 2 : Hygiène et Assainissement du milieu
Programme 2.1 Intitulé : Prévention des risques d’épidémies et de propagation des maladies d’origines
hydriques en milieu rural
Objectif Conscientiser les populations sur l’adoption des bonnes pratiques d’hygiène et d’assainissement et
sur la sécurisation des sources de leur alimentation en eau potable
Justification
Le Cameroun, tout comme beaucoup de pays en voie de développement, a longtemps accordé très
peu de place à la promotion des bonnes pratiques d’hygiène et de l’assainissement du milieu dans
ses efforts de prévention des risques d’épidémies et de propagation des maladies d’origines
hydriques. Tous les efforts déployés pour éloigner les populations du choléra et des maladies liées à
l’eau n’ont été couronnés de succès durables et à la lumière des attentes. Depuis trois ans, les pouvoirs publics, les ONG nationales et internationale s’emploient à
promouvoir dans les villages les bonnes pratiques d’hygiène et de l’assainissement du milieu. Ils
construisent les latrines dans les écoles et les certains lieux publics. Ils forment les leaders des
communautés sur l’approche de l’Assainissement Total Piloté par les Communautés (ATPC). Ils
sensibilisent les ménages sur l’importance de l’usage des latrines. Dans la partie du Cameroun dans le bassin du Lac Tchad, les effets des actions entreprises se font
peu à peu sentir. Le défi est encore énorme et est encore loin d’être relevé. Dans ses nombreuses
localités, les déchets humains jonchent les habitations et les alentours des mares dans lesquelles
certaines personnes se lavent en saison de pluies ou s’approvisionnent en eau pour les usages
ménagers. Les latrines existantes sont de type traditionnel et la majorité s’écroule en saison de pluie.
Elles se trouvent très souvent non loin des points d’eau construit dans le village. Les déchets solides
provenant des activités ménagères sont très souvent déversés dans les rues ou proximité des
maisons. Ces différentes pratiques résultent de plusieurs facteurs. La législation en matière d’hygiène et
d’assainissement n’est pas appliquée. Les populations dans leur majorité ignorent encore les risques
auxquelles elles s’exposent. Elles ont toujours tendance à sous-estimer l’impact de leurs
comportements sur leur moyen d’existence notamment l’eau et leur environnement. Les latrines
améliorées sont certes couteuses pour de nombreux ménages. Elles sont perçues comme un lux. Le programme de prévention des risques d’épidémie et de propagation des maladies d’origine
hydriques en milieu rurale aura à prendre à bras le corps la situation. Il aura certainement à donner
une très grande impulsion aux interventions en cours ou en vue des parties prenantes à la question
d’hygiène de l’assainissement. Ses actions seront très participatives et vont être très prépondérantes
dans le changement des comportements au niveau individuel et collectif.
8
Description
succincte
(Principales
Activités à
mener)
Informer et sensibiliser la population sur l’hygiène et la salubrité ;
Appuyer les collectivités locales à réaliser les ouvrages d’assainissement ;
Vulgariser les systèmes d’assainissement appropriés;
Elaborer et mettre en œuvre des schémas directeurs de développement urbain ;
Aménager les systèmes d’évacuation des eaux usées et de pluies ;
Organiser les systèmes de collecte et de traitement des ordures ménagères
Accompagner la mise en application de la réglementation en matière d’hygiène et salubrité;
Mettre sur pied les comités locaux d’hygiène et de salubrité ;
Promouvoir les activités visant la protection de l’environnement.
Cibles (bénéficiaires)
Collectivités locales, populations, MINEE, MINDUH, MINEP
Résultats
attendus
1. Une banque de données et d’information sur les pratiques d’hygiène et d’assainissement en
milieu rural constituée et régulièrement mise à jour 2. Les mesures et les dispositions législatives et réglementaires en matière d’hygiène et
d’assainissement effectivement appliquées et respectées
3. Au moins 60% des populations adoptent les des bons comportements d’hygiène et
d’assainissement 4. Les résultats obtenus et leçons apprises des actions du programme menées sont capitalisés et
partages
Préalables Adhésion des collectivités locales et des populations
Risques Non adhésion des maires et des populations
Moyens
d’exécution
Logist., techn.,
scientif.
2 véhicules 4X4
1 ordinateur bureau ;
2 ordinateurs portables
2 imprimantes
1 Scanneur ;
1 copieur
2 appareils photo numérique
1 vidéo projecteur
Ressources humaines
1 Ingénieur de GC
1 Ingénieur GR
1 Responsable Administratif et Financier
1 chauffeur
1 secrétaire
Evaluation du
budget
Catégories des
dépenses Rubriques ou postes budgétaires Cout total
(Euro) Travaux Construction des ouvrages d’assainissement 1 040 000
Aménager les systèmes d’évacuation des eaux usées et de
pluies
500 000
Biens Matériels d’entretien des ouvrages d’assainissement 86 735 Services Etude et vulgarisation des systèmes d’assainissement
appropriés 41 500
Elaborer et mettre en œuvre des schémas directeurs de
développement urbain 165 000
Personnel Indemnités compensatrices (fonctionnaires mise à
dispositions) 112 000
Cadres non fonctionnaires (Gestionnaire comptable et 85 000
9
expert en passation des marchés) Secrétaire, chauffeur, agent d’entretien et gardien 35 000
Fonctionnement Matériels roulants 113 000 Equipements ou fournitures informatiques 105 500 Fourniture de bureau 54 000 Frais de mission 607 390 Ateliers nationaux (COPIL et rencontres de
programmation et de suivi-évaluation)
866 000
TOTAL 3 811 225
Charges
récurrentes
Sources de
financement Budget d’Investissement Public, Contrat Désendettement et Désengagement, Communes,
Donateurs bilatéraux et multilatéraux, ONGs
Chargés de
l’exécution
Le programme sera exécuté par une Unité de Gestion ou une Coordination Nationale basée à
Maroua. Son pilotage sera assuré par un Comité constitués des acteurs clés et du Secrétariat
Exécutif de la CBLT
Planning
d’exécution
Année 1 et 2
Informer et sensibiliser la population
Vulgariser les systèmes d’assainissement autonome
Appuyer les collectivités locales à réaliser les ouvrages d’assainissement
Organiser les systèmes de collecte et de traitement des ordures ménagères
Aménager les systèmes d’évacuation des eaux usées et de pluies ;
Accompagner la mise en application la réglementation ; Année 3 et 4
Elaborer et mettre en œuvre des schémas directeurs de développement urbain ;
Mettre sur pied les comités locaux de gestion de l’environnement ;
Promouvoir les activités visant la protection de l’environnement.
Observations
Action 2 : Hygiène et Assainissement du milieu
Programme 2.2 Intitulé : Prévention des risques de pollution d’eau, de propagation des maladies d’origine
hydrique et des inondations en milieu urbain
Objectif Améliorer l’accès de toutes les couches sociales aux services adéquats d’hygiène, de la salubrité et
d’assainissement dans toutes agglomérations
Justification
Les villes de plus de 15 000 habitants sont au nombre de 12 dans la partie du Cameroun dans le
bassin du Lac Tchad. Elles sont toutes confrontées depuis le début des années 2.000 à des sérieux
problèmes de gestion des déchets solides et liquides. En saison pluvieuse, certaines de leurs quartiers
sont inondées. La situation dans la ville de Maroua, chef lieux de la Région de l’Extrême-Nord et la
ville de Kousseri est particulièrement préoccupante. La ville de Maroua dispose des petites unités industrielles, des cités modernes d’habitation et près
d’une cinquantaine d’établissements hôteliers. Presque tous laissent leurs eaux usées contenant des
produits potentiellement toxiques couler librement dans les cours d’eau où les populations démunies
s’approvisionnent en eau ou alimentent les nappes phréatiques. Les déchets solides issues des
diverses activités humaines des habitants sont collectées et déposés dans des décharges à environ 6
10
km au sud-est de la ville sans être traités. En 2006 ? les habitants des villages riverains des décharges
ont plusieurs saisis les autorités pour relever que les eaux de leurs puits sont polluées. La ville abrite
depuis 2010 une Université. Elle connait en ce moment une explosion démographique et les quartiers
spontanément créées ne de s’étendent chaque jour. La ville de Kousseri, située juste en face de la Capitale tchadienne est la plus sale de toute la partie
du Cameroun dans le bassin. Les déchets solides jonchent les habitations et ont rendu impraticable
plus de 60% des routes de la ville. Ils font obstruction à l’écoulement des eaux de pluies. Les
marécages de la ville sont envahis par les habitations. Les statistiques des formations sanitaires
indiquent Kousseri est la ville qui a le taux le plus élevé des personnes souffrant des maladies liées à
l’eau. La tendance est à la hausse. Les pouvoirs ont pris plusieurs initiatives pour inverser la situation. Ils ont instauré des journées
d’hygiène et de salubrité dans les villes. Ils ont pris des décisions interdisant le déversement
anarchiques des déchets solides et liquides, la vente des emballages en plastique non biodégradables.
Ils ont quelquefois détruit à titre dissuasif les habitations installés dans les zones à risques. La problématique de gestion des déchets solides et liquide dans les villes de la partie du Cameroun
dans le bassin du Lac tchad est très complexe. Ses racines sont nombreuses : - La législation en matière d’hygiène et de salubrité n’est pas appliquée. Elle a besoin d’être
révisée pour répondre aux défis de la gestion des déchets ; - Les agents des services d’hygiène et de l’assainissement n’ont pas la capacité suffisante
d’intervention ;
- Toutes les villes n’ont pas de plans d’aménagements. Ceux qui existent ne sont plus d’actualité et
ne sont pas mise en œuvre; - Les actions initiées ne sont pas suffisamment pensées et définies dans une véritable concertation
avec toutes les parties prenantes. Le programme de prévention des risques de pollution d’eau, de propagation des maladies d’origine
hydrique et des inondations en milieu urbain est porteur des innovations. Ses activités qui prendront
diverses formes: lobbying et plaidoyer, organisation des rencontres de réflexions, appui à la mise
place des règles de gestion concertée, appui conseils et renforcement des compétences et des
capacités, appui logistique, réalisation des ouvrages d’assainissement, facilitation de la
communication entre les parties prenantes à la gestion et au développement des cités.
Description
succincte
(Principales
Activités à
mener)
Informer et sensibiliser la population sur l’hygiène et la salubrité ;
Appuyer les collectivités locales à réaliser les ouvrages d’assainissement ;
Vulgariser les systèmes d’assainissement appropriés;
Elaborer et mettre en œuvre des schémas directeurs de développement urbain ;
Aménager les systèmes d’évacuation des eaux usées et de pluies ;
Organiser les systèmes de collecte et de traitement des ordures ménagères
Accompagner la mise en application de la réglementation en matière d’hygiène et salubrité;
Mettre sur pied les comités locaux d’hygiène et de salubrité ;
Promouvoir les activités visant la protection de l’environnement.
Cibles (bénéficiaires)
Collectivités locales, populations, MINEE, MINDUH, MINEP
Résultats
attendus
1. Une banque de données et d’information sur les pratiques d’hygiène et d’assainissement urbain
constituées et régulièrement mise à jour 2. Les mesures et les dispositions législatives et réglementaires en matière d’hygiène et
d’assainissement effectivement appliquées et respectées 3. Au moins 60% des populations adoptent les des bons comportements d’hygiène et
d’assainissement
4. Les résultats obtenus et leçons apprises des actions du programme menées sont capitalisés et
11
partages
Préalables Adhésion des collectivités locales et des populations
Risques Non adhésion des maires et des populations
Moyens
d’exécution
Logist., techn.,
scientif.
3 véhicules 4X4
1 ordinateur bureau ;
2 ordinateurs portables
2 imprimantes
1 Scanneur ;
1 copieur
2 appareils photo numérique
1 vidéo projecteur
Ressources
humaines
1 Ingénieur de GC
1 Ingénieur GR
1 Responsable Administratif et Financier
1 chauffeur
1 secrétaire
Evaluation du
budget
Catégories des
dépenses Rubriques ou postes budgétaires Cout total
(Euro)
Travaux
Aménagement des systèmes d’évacuation des eaux usées et
de pluies 7 500 000
Construction des ouvrages d’assainissement 6 500 000 Biens Matériels d’entretien des ouvrages d’assainissement 2 450 000
Services
Etude et vulgarisation des systèmes d’assainissement
appropriés 941 500
Elaborer et mettre en œuvre des schémas directeurs de
développement urbain 1 365 000
Personnel Indemnités compensatrices (fonctionnaires mise à
dispositions) 805 500
Cadres non fonctionnaires (Gestionnaire comptable et expert
en passation des marchés) 585 000
Secrétaire, chauffeur, agent d’entretien et gardien 185 000 Fonctionnement Matériels roulants 169 500
Equipements ou fournitures informatiques 165 500 Fourniture de bureau 51 853 Frais de mission 983 000 Ateliers nationaux (COPIL et rencontres de programmation et
de suivi-évaluation)
1166 000
TOTAL 22 867 353
Charges
récurrentes
Sources de
financement Budget d’Investissement Public, Contrat Désendettement et Désengagement, Communes, Donateurs
bilatéraux et multilatéraux, ONGs
Chargés de
l’exécution
Le programme sera exécuté par une Unité de Gestion ou une Coordination Nationale basée à
Maroua. Son pilotage sera assuré par un Comité constitués des acteurs clés et du Secrétariat Exécutif
de la CBLT
Planning
d’exécution
Année 1 et 2
Informer et sensibiliser la population
12
Vulgariser les systèmes d’assainissement autonome
Appuyer les collectivités locales à réaliser les ouvrages d’assainissement
Organiser les systèmes de collecte et de traitement des ordures ménagères
Aménager les systèmes d’évacuation des eaux usées et de pluies ;
Accompagner la mise en application la réglementation ; Année 3
Elaborer et mettre en œuvre des schémas directeurs de développement urbain ;
Mettre sur pied les comités locaux de gestion de l’environnement ;
Promouvoir les activités visant la protection de l’environnement.
Observations
Actions 3 : Maitrise d’eau pour la production agricole respectueuse de l’environnement
Programme 3.1 Intitulé : Réhabilitation et modernisation des aménagements hydro agricoles existants
Objectif Réduire l’usage abusif et les pertes d’eau dans la production agricole intensive et semi-intensive
Justification
Le Cameroun, en réponse aux crises alimentaires devenues récurrentes, a engagé depuis les années
60 des projets rizicoles dans sa partie du bassin du Lac Tchad qu’il a réalisé trois en trois phases à
travers la Société d’Expansion et de Modernisation de la Riziculture de Yagoua (SEMRY). La
première phase intitulé SEMRY I a consisté en l’aménagement de 2.000 ha le long du fleuve
Logone. Les périmètres exploités sont irrigués à travers le pompage de l’eau du Logone à l’aide des
stations. La deuxième phase est la SERMY II. Elle a été marquée par la construction du barrage de
Maga et l’aménagement de 5.000 h irrigués à partir des eaux du barrage. La troisième et dernière
phase est la SEMRY III. Elle été exécutée dans le département du Logone et Chari Tous les aménagements hydro agricoles réalisés sont en services. Ils posent des grands défis de
gestion des ressources en eau. Les pratiques d’utilisation de l’eau pour la production du riz ne
s’inscrivent pas dans les démarches de gestion efficiente et respectueuse de l’écologie. Elles affectent
les rendements et sont à l’origine des divers conflits et les graves crises que la SEMRY a connues ces
vingt dernières années. La plus récentes crise s’est produite en 2006 et a été marquée par des
interventions de l’armée qui se sont soldées par des pertes en vie humaines. La SEMRY a bétonné une dizaine de km de canaux primaires d’irrigation. Elle a renouvelé quatre de
ses stations de pompages. La Banque Mondiale vient d’accorder un prêt d’environ 54 milliards de F
CFA à l’Etat pour la réalisation dans son Projet Ce projet qui couvre 04 communes toutes dans la partie du Cameroun dans le bassin du Lac Tchad a
trois composantes : Ses actions portent certes les aménagements mais n’auront pas à instaurer une véritable culture et des
pratiques de gestion efficiente des ressources en eau. L’Etat et ses partenaires au développement notamment l’UE et la BID ont entrepris des actions de
réhabilitation partielles de certaines parties des aménagements agricoles de la SERMY III. Les
travaux restants sont énormes et la question de la gestion efficiente de l’eau n’est pas encore abordée.
13
Le programme de réhabilitation et de modernisation des aménagements hydro agricoles existants
vient en complément aux actions en cours ou en vue. Il aura certainement à créer une véritable
synergie dans les interventions et à combler les vides dans le dispositif à mettre en place pour
garantir la gestion efficiente d’eau et optimiser la production rizicole.
Description
succincte
(Principales
Activités à mener)
Faire un état des lieux des techniques agricole et pastorales pratiquées ;
Evaluer les besoins en eau pour la production agropastorales ;
Faire un inventaire des techniques de maîtrise de l’eau existantes ;
Identifier les techniques appropriées et adaptées à chaque sous bassin ;
Construire et aménager les ouvrages hydro agricoles et agropastoraux adaptées ;
Informer, sensibiliser et former les producteurs sur les techniques de maitrise de l’eau adaptée à
leur contexte;
Mettre sur pied une plate forme d’échange d’expérience entre producteurs.
Cibles (bénéficiaires)
Agriculteurs, organisation des agriculteurs, associations des producteurs, les services du MINADER,
les Sociétés de production agricole, organisation des éleveurs, MINEPIA,
Résultats attendus
1. Une banque de données et d’information sur les ouvrages hydro agricoles et les pratiques de
gestion d’eau d’irrigation constituée et régulièrement mise à jour
2. Tous les ouvrages hydro agricoles existants sont réaménagés et gérés efficacement 3. Les capacités institutionnelles, organisationnelles et techniques des Organisations Paysannes et
des Sociétés qui gèrent, entretiennent et exploitent les ouvrages réhabilité et rénovés sont
renforcées
4. Les résultats obtenus et leçons apprises des actions du programme menées sont capitalisés et
partages
Préalables Adhésion des populations et volonté politique
Risques
Moyens
d’exécution
Logist., techn.,
scientif.
03 voitures 4X4 doubles cabines,
01 ordinateur de bureau
02 ordinateurs portables
02 imprimantes (Laser et Jet d’encre)
01 copieur
01 scanneur
02 appareils photo numérique
01 vidéo projecteur
01 groupe électrogène
Ressources
humaines
1 Ingénieur agronome
1 Ingénieur GR
1 Chauffeur
1 secrétaire
Evaluation du
budget Catégories des
dépenses Rubriques ou postes budgétaires Cout total
(Euro) Travaux Construction et aménagement des ouvrages hydro agricoles
et agropastoraux adaptées
5 480 000 Biens Matériels d’entretien et pièces de rechanges 3 722 000 Services Faire un état des lieux des techniques agricole et pastorales
pratiquées 1 920 000
Evaluer les besoins en eau pour la production agropastorale 2 044 000
Personnel Indemnités compensatrices (fonctionnaires mise à
dispositions) 520 000
Cadres non fonctionnaires (Gestionnaire comptable et expert
en passation des marchés)
600 000
14
Secrétaire, chauffeur, agent d’entretien et gardien 90 902 Fonctionnement Matériels roulants 169 500
Equipements ou fournitures informatiques 18 000 Fourniture de bureau 15 000 Frais de mission 450 000 Ateliers nationaux (COPIL et rencontres de programmation
et de suivi-évaluation)
385 500 TOTAL 15 244 902
Charges
récurrentes
Sources de
financement Budget d’Investissement Public, Contrat Désendettement et Désengagement, Communes, Donateurs
bilatéraux et multilatéraux
Chargés de
l’exécution
Le programme sera exécuté par une Unité de Gestion ou une Coordination Nationale basée à
Maroua. Son pilotage sera assuré par un Comité constitués des acteurs clés et du Secrétariat Exécutif
de la CBLT
Planning
d’exécution
Année 1
Faire un état des lieux des techniques pratiquées ;
Evaluer les besoins en eau agricole ;
Faire un inventaire des techniques de maîtrise de l’eau existantes ; Année 2 et 3
Identifier les techniques appropriées et adaptées à chaque sous bassin ;
Construire et aménager les ouvrages hydro agricoles adaptées ;
Informer, sensibiliser et former les producteurs sur les techniques de maîtrise de l’eau adaptée à
leur contexte;
Mettre sur pied une plate forme d’échange d’expérience entre producteurs.
Observations
15
Actions 3 : Maitrise d’eau pour la production agricole respectueuse de l’environnement
Programme 3.2 Intitulé : Promotion des pratiques de maitrise et de gestion efficiente d’eau dans les exploitations
agricoles familiales et communautaires
Objectif Conscientiser les producteurs sur la nécessité de gérer les ressources en eau de façon responsable dans
les exploitations agricoles familiales et communautaires
Justification
La partie du Cameroun dans le bassin du Lac Tchad n’est pas épargné par la crise d’eau auquel il fait
face au cours de ces dernières années. Elle est en principe mieux lotie que celles des autres pays. Ses
exploitations familiales et communautaires de productions agricoles réunies dépassent de très loin les
aménagements hydro agricoles mise en place par l’Etat. Elles font de plus en plus usage de l’eau pour
accroitre les rendements. Les études fiables permettant d’avoir une idée précise des effets des pratiques
de gestion d’eau sur la ressource elle-même, le paysage, la végétation, les terres se sont effectuées. Les
comportements observés développés par les paysans à l’égard de la ressource en eau sont suffisamment
préoccupants et évoluent vers une situation de «tragédie des communs ». Dans l’esprit populaire l’eau
est inépuisable et n’appartient à personne. L’insécurité alimentaire galopante aura à inciter les paysans
à vouloir intensifier leurs productions. Ils auront pour cela besoin davantage d’eau. Les pratiques
d’exploitation et de gestion vont se développer et n’auront forcément pas à intégrer la question
l’efficience et les aspects écologiques. Ce programme est la première intervention de grande envergure qui aura à aborder la problématique de
maitrise et de gestion efficiente d’eau dans les exploitations familiales et communautaires dans le
secteur agricole.
Description
succincte
(Principales
Activités à
mener)
Le projet s’attèlera à :
faire un état des lieux des besoins en formation des acteurs de la zone camerounaise du bassin du
Lac Tchad;
Organiser des sessions de formations ;
organiser des rencontres de réflexion et de concertation ;
mettre en place un cadre de suivi de la mis en application des engagements pris aux rencontres de
réflexions et de concertation ;
Diffuser par l’entremise des medias et tout autre canal de communication jugé approprié les
informations pertinentes sur les ressources en eau ;
Faire un diagnostic de la police de l’eau ;
Renforcer les capacités des services techniques chargés de la police de l’eau.
Cibles (bénéficiaires)
Le projet s’adressera tous les services techniques de l’état, les ONG, les hommes politiques qui
réalisent les points d’eau ainsi que les communes. Ses interventions bénéficieront à l’ensemble des
populations de la partie camerounaise bassin du Lac Tchad sans aucune distinction.
Résultats
attendus
1. Une banque de données et d’information sur les pratiques de gestion d’eau dans les exploitations
familiales et communautaires constituée et régulièrement mise à jour 2. Au moins 50% des producteurs ont adopté les pratiques de gestion efficiente de l’eau
3. Les résultats obtenus et leçons apprises des actions du programme menées sont capitalisés et
partagés
Préalables
Disponibilité d’un inventaire cartographié de tous les ouvrages hydrauliques et les plans d’eau ; Disponibilité d’une base de données sur les ressources en eau Engagement formel des institutions en charge de gestion de l’eau à travailler en synergie
Risques La réalisation du projet ne présente aucun risque.
Moyens
d’exécution Logist., techn.,
scientif.
02 voitures 4X4 doubles cabines,
1 pirogue à moteur
01 ordinateur de bureau
16
02 ordinateurs portables
02 imprimantes (Laser et Jet d’encre)
01 copieur
01 scanneur
01 appareil photo numérique
01 vidéo projecteur
01 groupe électrogène
Ressources humaines
1 Socio environnementaliste
1 expert en communication/GIRE
1 Chauffeur
1 secrétaire Evaluation du
budget Catégories des
dépenses Rubriques ou postes budgétaires Cout total
(Euro) Travaux faire un état des lieux des besoins en formation des acteurs de la
zone camerounaise du bassin du Lac Tchad; 540 000
Biens
Services
Organiser des sessions de formations ; 760 000
Diffuser les informations pertinentes sur les ressources en eau 270 000
Personnel Indemnités compensatrices (fonctionnaires mise à dispositions) 65 000 Cadres non fonctionnaires (Gestionnaire comptable et expert en
passation des marchés) 165 000
Secrétaire, chauffeur, agent d’entretien et gardien 45 633 Fonctionnement Matériels roulants 113 000
Equipements ou fournitures informatiques 18 000 Fourniture de bureau 15 000 Frais de mission 350 000 Ateliers nationaux (COPIL et rencontres de programmation et de
suivi-évaluation) 250 000
TOTAL 2 591 655
Charges
récurrentes
Sources de
financement Budget d’Investissement Public, Contrat Désendettement et Désengagement, Communes, Donateurs
bilatéraux et multilatéraux
Chargés de
l’exécution
Le programme sera exécuté par une Unité de Gestion ou une Coordination Nationale basée à Maroua.
Son pilotage sera assuré par un Comité constitués des acteurs clés et du Secrétariat Exécutif de la
CBLT
Planning
d’exécution
Année 1
faire un état des lieux des besoins en eau de consommation des communautés de la zone
camerounaise du bassin du Lac et stratégies des différents intervenants dans le secteur;
Diffuser par l’entremise des medias et tout autre canal de communication jugé approprié les
informations pertinentes sur les ressources en eau;
organiser des rencontres de réflexion et de concertation entre les parties prenantes à la gestion des
ressources en eau Année 2, 3 et 4
Suivre et évaluer périodiquement la mis en application des engagements pris aux rencontres de
réflexions et de concertation
Organiser des sessions de formations en mobilisation du financement à l’intention des leaders des
usagers des ressources en eau et acteurs impliqués dans la réalisation des ouvrages hydrauliques
effectuer de façon systématique et participative le suivi et d’évaluation participative des impacts
17
des actions de communication;
documenter les résultats obtenus et les leçons apprises du projet et à les partager aussi bien avec les
usagers des ressources en eau dans le bassin du Lac Tchad que ceux des autres zones confrontées
aux problèmes similaires.
Faire un diagnostic de la police de l’eau.
Renforcer les capacités des services techniques chargés de la police de l’eau
Observations
Action 4 : Lutte contre la désertification et la dégradation des terres
Programme 4.1 Intitulé : Contribution à l’inversion de la tendance à la dégradation du couvert végétal
Objectif Restaurer et gérer durablement les ressources forestières
Justification
Au Cameroun, la dégradation des terres et des eaux et l’avancée du désert ont pris au fil du temps et à
l’échelle spatiale un caractère de plus en plus urgent, du fait des effets prononcés de la sécheresse, de
la pression humaine et de l’exploitation non durable des ressources naturelles. La conséquence de ce
phénomène se traduit à travers la dégradation et l’appauvrissement des sols, amenuisement des
formations naturelles ; la réduction des superficies cultivables et des espaces pastoraux ; Ensablement
des plans d’eau, inondations, diminution de la production halieutique ; l’aggravation du déficit
hydrique, la recrudescence des conflits. Leurs impacts se font ressentir sur l’économie,
l’environnement et le bien être des populations et en particulier des populations rurales qui sont
tributaires de ces ressources. Face à tout ce qui précède, il devenait donc primordial de considérer la lutte contre la désertification
parmi les défis à relever au niveau national pour l’atteinte des objectifs du Développement Durable et
de manière plus globale aux objectifs du Millénaire pour le Développement durable et la réduction de
la pauvreté.
Terres inaptes aux pratiques agro sylvo pastorales ;
Recrudescence des conflits
Explosion démographique ;
Destruction du couvert végétal ;
Erosion des terres ;
Envasement des plans d’eau et des cours d’eau ;
Manque d’abris de la faune sauvage ;
Atténuation de l’effet de serre
Description
succincte
(Principales
Activités à
mener)
Faire un état des lieux ;
Capitaliser et promouvoir les meilleures techniques de conservation des eaux et des sols (demi-
lunes, banquettes antiérosives, autres techniques CES/DRS, etc.)
Informer, éduquer et sensibiliser les populations sur la lutte contre la désertification
Elaborer et mettre en œuvre les plans d’occupation des sols ;
Diffuser les techniques de prévention et de gestion appropriée des feux de brousse ;
Promouvoir les énergies alternatives et organiser la filière bois énergie ;
Renforcer les capacités des acteurs en matière de lutte contre la désertification
Développer les activités génératrices de revenus favorisant la lutte contre la désertification ;
Capitaliser les résultats obtenus et leçons apprises du projet
Cibles (bénéficiaires)
Pêcheurs, agriculteurs, éleveurs, ONGs, services techniques étatiques décentralisées et collectivités
locales
18
Résultats
attendus
1. Une banque de données et d’informations sur les ressources forestières et des pratiques de gestion
constituée et régulièrement mise à jour
2. Chaque commune dispose d'un régime de de gestion durable de ses espaces boisés non protégées
ou classés, consensuellement élaboré et mise en application 3. La stratégie régionale du bois-énergie est mise en œuvre 4. Les résultats obtenus et leçons apprises des actions du programme menées sont capitalisés et
partages
Préalables Volonté des populations à s’approprier la lutte contre la désertification (coupe abusive de bois, feux
anarchiques) Volonté politique
Risques Aucun risque
Moyens
d’exécution
Logist., techn.,
scientif.
2 véhicules 4X4
1 ordinateur bureau ;
2 ordinateurs portables
2 imprimantes
1 Scanneur ;
1 copieur
2 GPS
2 appareils photo numérique
1 vidéo projecteur
Ressources humaines
1 Ingénieur des Eaux et Forêts
1 Ingénieur Agronome
1 Responsable Administratif et Financier
1 chauffeur
1 secrétaire
Evaluation du
budget Catégories des
dépenses Rubriques ou postes budgétaires Cout total
(Euro) Travaux faire un état des lieux des besoins en formation des acteurs de la
zone camerounaise du bassin du Lac Tchad; 740 000
Biens matériels d’entretien et de rechange 355 463 Services Organiser des sessions de formations ; 760 000
Diffuser les informations pertinentes sur les ressources en eau 270 000
Personnel Indemnités compensatrices (fonctionnaires mise à dispositions) 158 367 Cadres non fonctionnaires (Gestionnaire comptable et expert en
passation des marchés) 165 000
Secrétaire, chauffeur, agent d’entretien et gardien 45 633 Fonctionnement Matériels roulants 113 000
Equipements ou fournitures informatiques 18 000 Fourniture de bureau 15 000 Frais de mission 350 000 Ateliers nationaux (COPIL et rencontres de programmation et de
suivi-évaluation) 350 000
TOTAL 3 340 463
Charges
récurrentes
Sources de
financement Budget d’Investissement Public, Contrat Désendettement et Désengagement, Communes, Donateurs
bilatéraux et multilatéraux
Chargés de
l’exécution MINEP, MINFOF, MINEPIA, MINADER, Communes
19
Planning
d’exécution
Année 1 et 2
Faire un état des lieux ;
Capitaliser et promouvoir les meilleures techniques de conservation des eaux et des sols (demi-
lunes, banquettes antiérosives, autres techniques CES/DRS, etc.)
Sensibiliser les populations Année 3, 4 et 5
Elaborer et mettre en œuvre les plans d’occupation des sols ;
Diffuser les techniques de prévention et de gestion appropriée des feux de brousse ;
Promouvoir les énergies alternatives et organiser la filière bois énergie ;
Renforcer les capacités d’intervention des acteurs, des parties prenantes et des institutions
décentralisées en matière prévention et gestion des conflits ;
Développer les activités génératrices de revenus favorisant la lutte contre la désertification.
Observations
Action 4 : Lutte contre la désertification et la dégradation des terres
Programme 4.2 Intitulé : Appui aux producteurs dans la préservation et la restauration des terres
Objectif Créer les conditions permettant aux producteurs d’acquérir et mettre en œuvre les pratiques de
gestion durable des terres
Justification
Au Cameroun, la dégradation des terres et des eaux et l’avancée du désert ont pris au fil du temps et à
l’échelle spatiale un caractère de plus en plus urgent, du fait des effets prononcés de la sécheresse, de
la pression humaine et de l’exploitation non durable des ressources naturelles. La conséquence de ce
phénomène se traduit à travers la dégradation et l’appauvrissement des sols, amenuisement des
formations naturelles ; la réduction des superficies cultivables et des espaces pastoraux ; Ensablement
des plans d’eau, inondations, diminution de la production halieutique ; l’aggravation du déficit
hydrique, la recrudescence des conflits. Leurs impacts se font ressentir sur l’économie,
l’environnement et le bien être des populations et en particulier des populations rurales qui sont
tributaires de ces ressources. Face à tout ce qui précède, il devenait donc primordial de considérer la lutte contre la désertification
parmi les défis à relever au niveau national pour l’atteinte des objectifs du Développement Durable et
de manière plus globale aux objectifs du Millénaire pour le Développement durable et la réduction de
la pauvreté.
Terres inaptes aux pratiques agro sylvo pastorales ;
Recrudescence des conflits
Explosion démographique ;
Destruction du couvert végétal ;
Erosion des terres ;
Envasement des plans d’eau et des cours d’eau ;
Manque d’abris de la faune sauvage ;
Atténuation de l’effet de serre
Description
succincte
(Principales
Activités à
mener)
Faire un état des lieux ;
Capitaliser et promouvoir les meilleures techniques de conservation des eaux et des sols (demi-
lunes, banquettes antiérosives, autres techniques CES/DRS, etc.)
Informer, éduquer et sensibiliser les populations sur la lutte contre la désertification
Elaborer et mettre en œuvre les plans d’occupation des sols ;
20
Diffuser les techniques de prévention et de gestion appropriée des feux de brousse ;
Promouvoir les énergies alternatives et organiser la filière bois énergie ;
Renforcer les capacités des acteurs en matière de lutte contre la désertification
Développer les activités génératrices de revenus favorisant la lutte contre la désertification ;
Capitaliser les résultats obtenus et leçons apprises du projet
Cibles (bénéficiaires)
Pêcheurs, agriculteurs, éleveurs, ONGs, services techniques étatiques décentralisées et collectivités
locales
Résultats
attendus
1. Etat des lieux des ressources forestières et des pratiques de gestion actualisé 2. Au moins 60% des producteurs adoptent les pratiques de gestion durable des terres 3. Les résultats obtenus et leçons apprises des actions du programme menées sont capitalisés et
partagés
Préalables Volonté des populations à s’approprier la lutte contre la désertification (coupe abusive de bois, feux
anarchiques) Volonté politique
Risques Aucun risque
Moyens
d’exécution
Logist., techn.,
scientif.
2 véhicules 4X4
1 ordinateur bureau ;
2 ordinateurs portables
2 imprimantes
1 Scanneur ;
1 copieur
2 GPS
2 appareils photo numérique
1 vidéo projecteur
Ressources
humaines
1 Ingénieur des Eaux et Forêts
1 Ingénieur Agronome
1 Responsable Administratif et Financier
1 chauffeur
1 secrétaire
Evaluation du
budget
Catégories des
dépenses Rubriques ou postes budgétaires Cout total
(Euro) Travaux Faire un état des lieux 840 000
Biens Matériels techniques de maintenance et d’entretien 355 463 Services Elaborer et mettre en œuvre les plans d’occupation des sols 1960 000
Renforcer les capacités des acteurs en matière de lutte contre la
désertification 1570 000
Personnel Indemnités compensatrices (fonctionnaires mise à dispositions) 158 367 Cadres non fonctionnaires (Gestionnaire comptable et expert en
passation des marchés) 165 000
Secrétaire, chauffeur, agent d’entretien et gardien 52 240 Fonctionnement Matériels roulants 113 000
Equipements ou fournitures informatiques 38 000 Fourniture de bureau 35 000 Frais de mission 350 000 Ateliers nationaux (COPIL et rencontres de programmation et
de suivi-évaluation) 750 000
TOTAL 6 387 070
Charges
récurrentes
21
Sources de
financement Budget d’Investissement Public, Contrat Désendettement et Désengagement, Communes, Donateurs
bilatéraux et multilatéraux
Chargés de
l’exécution MINEP, MINFOF, MINEPIA, MINADER, Communes
Planning
d’exécution
Année 1 et 2
Faire un état des lieux ;
Capitaliser et promouvoir les meilleures techniques de conservation des eaux et des sols (demi-
lunes, banquettes antiérosives, autres techniques CES/DRS, etc.)
Sensibiliser les populations Année 3, 4 et 5
Elaborer et mettre en œuvre les plans d’occupation des sols ;
Diffuser les techniques de prévention et de gestion appropriée des feux de brousse ;
Promouvoir les énergies alternatives et organiser la filière bois énergie ;
Renforcer les capacités d’intervention des acteurs, des parties prenantes et des institutions
décentralisées en matière prévention et gestion des conflits ;
Développer les activités génératrices de revenus favorisant la lutte contre la désertification.
Observations
Action 5 : Aménagement et gestion durable des aires protégées
Programme
5.1 Intitulé : Appui à la sécurisation des Parcs Nationaux et à la consolidation des moyens d’existence
des communautés des villages riverains
Objectif Créer les conditions favorables à la réduction de la pression exercée sur les Parcs Nationaux et de
leurs ressources naturelles
Justification
Kalamaloué, Mozogo, Waza, Zamaï, Kalfou, Mayo louti, Bois de boulogne, Laf
Explosion démographique ;
Faible connaissance de la ressource ;
Insuffisance de reboisement et de la régénération ;
Pression accrue sur les formations naturelles (recherche de nouvelles terres agricoles, les pâturages,
bois de chauffe et de service)
Envahissement des réserves ;
Incivisme des populations ;
Participation insuffisante des populations à la gestion de la ressource ;
Absence d’un plan d’affection des terres ;
Faible application de la réglementation forestière ;
Forte demande en bois énergie ;
Baisse de la pluviométrie
Déficit en eau en saison sèche
Assèchement précoce des mares
Divagation de la faune sauvage
Recrudescence des conflits
Perte de la biodiversité (mort des animaux par manque d’eau)
Braconnage
22
Sécuriser la faune sauvage en la fixant dans les limites du parc Situé dans la zone soudano-sahélienne, le Parc National de Kalamaloué est une petite entité de 4.500 ha.
C’est une aire transfrontalière avec au nord-est la capitale du Tchad et dont le fleuve Logone et Chari
demeure la frontière naturelle. Il est situé dans une zone à forte densité de population. On observe en saison sèche le long des cours d’eau et des mares d’innombrables oiseaux d’eau attirés soit
par la fraîcheur, soit par la recherche de la nourriture. Ces plans d’eau regorgent un potentiel piscicole
important. Annuellement environ 300 pêcheurs font usage de la ressource du parc. En outre, les derniers
dénombrements des mammifères terrestres donnent quelques tendances régressives. Le fait le plus
marquant reste la fréquentation saisonnière des éléphants (de février à juillet de chaque année). La coupe du bois de feu est l’activité la plus destructrice du parc. On estime a environ 10 tonnes la
quantité journalière de bois sortie. Chaque jour, des troupeaux de bœufs et de moutons pâturent dans le
parc. En violation à la réglementation des villages (environ 26 villages) sont installés à l’intérieur et à
différents points sur les limites du parc. Malgré les cadres institutionnel et juridique qui réglementent l’existence et la gestion, cette aire protégée
est à la merci de toutes les formes de dégradation conséquence de : la faible coordination institutionnelle,
de la pauvreté des populations riveraines et de l’insuffisance des moyens humains, matériels et
financiers Parmi les principales causes des difficultés de gestion que connaissent les aires protégées, on cite
généralement l’absence des plans d’aménagement. Or, la loi 94/01 (Art. 29/1) du 24 janvier 1994 portant
régime des forêts, de la chasse et de la pêche dispose que "les forêts domaniales sont dotées d’un plan
d’aménagement définissant, dans les conditions fixées par décret, les objectifs et les règles de gestion de
cette forêt, les moyens à mettre en œuvre pour atteindre ces objectifs, ainsi que les conditions d’exercice
des droits d’usage par les populations locales, conformément aux indications de son acte de classement".
Vers les années 1974 et 1975, le parc avait un potentiel touristique énorme. Mais les études récentes ont
indiqué une pression forte sur les ressources venant des communautés riveraines compromettant ainsi son
avenir. Pour une gestion optimale des ressources de cette entité, l’élaboration et la mise en œuvre d’un
plan d’aménagement contribuerait à freiner l’érosion de sa biodiversité.
Description
succincte
(Principales
Activités à
mener)
Elaborer et mettre en œuvre les plans d’aménagement et de gestion durable ;
Renforcer les capacités logistiques et humaines des services de conservation aires protégées ;
Promouvoir la cogestion des aires protégées ;
Effectuer les travaux de recherche sur les ressources des aires protégées ;
Mettre en réseau des aires protégées dans le bassin.
Cibles
(bénéficiaires)
MINEP MINFOF POPULATION MINEPAT ONGs Communes
Résultats
attendus
1. Les textes en vigueur en matière de gestion aires protégées sont révisés et mise en application 2. Chaque Parc National dispose d’un Plan d’aménagement actualisé et effectivement mise en œuvre 3. Une stratégie permettant aux populations riveraines des aires protégées de participer à la gestion
durable de leurs ressources, définie de façon concertée est mise en œuvre
4. Les résultats obtenus et leçons apprises des actions du programme menées sont capitalisés et partagés
Préalables Volonté politique, Adhésion des bénéficiaires
Risques
Moyens
d’exécution Logist., techn., scientif.
2 véhicules 4X4
2 ordinateurs bureaux ;
2 ordinateurs portables
23
2 imprimantes
1 Scanneur ;
1 copieur
1 GPS
2 appareils photo numérique
1 vidéo projecteur
1 groupe électrogène
1 groupe électrogène
Ressources humaines
1 Ingénieur des Eaux et Forêts
1 socio économiste
1 Responsable Administratif et Financier
1 chauffeur
1 secrétaire
Evaluation du
budget
Catégories des dépenses Rubriques ou postes budgétaires Cout total
(Euro) Travaux Elaborer et mettre en œuvre les plans d’aménagement et de
gestion durable 640 000
Biens Matériels des éco gardes dans les différents parcs 355 463
Services
Renforcer les capacités logistiques et humaines des services de
conservation aires protégées 760 000
Effectuer les travaux de recherche sur les ressources des aires
protégées 570 000
Personnel
Indemnités compensatrices (fonctionnaires mise à dispositions) 132 522 Cadres non fonctionnaires (Gestionnaire comptable et expert en
passation des marchés) 115 000
Secrétaire, chauffeur, agent d’entretien et gardien 52 240 Fonctionnement Matériels roulants 113 000
Equipements ou fournitures informatiques 38 000 Fourniture de bureau 35 000 Frais de mission 250 000 Ateliers nationaux (COPIL et rencontres de programmation et de
suivi-évaluation) 750 000
TOTAL 3 811 225
Charges
récurrentes
Sources de
financement Budget d’Investissement Public, Contrat Désendettement et Désengagement,
Communes, Donateurs bilatéraux et multilatéraux
Chargés de
l’exécution MINFOF, MINEP, MINEPAT, ONGs, Communes
Planning
d’exécution
Année 1 et 2
Elaborer les plans d’aménagement et de gestion durable ;
Mettre en œuvre les plans d’aménagement et de gestion durable ;
Renforcer les capacités logistiques et humaines des aires protégées ;
Effectuer les travaux de recherche sur les ressources des aires protégées ;
Année 3 et 4
Renforcer les capacités du personnel des aires protégées ;
24
Action 5 : Aménagement et gestion durable des aires protégées
Programme 5.2 Intitulé : Appui à la gestion durable des forêts classées et communautaires
Objectif Contribuer à l’instauration d’une gouvernance appropriée des réserves forestières, des
forêts communautaires et des périmètres de reboisement
Justification
Kalamaloué, Mozogo, Waza, Zamaï, Kalfou, Mayo louti, Bois de boulogne, Laf
Explosion démographique ;
Faible connaissance de la ressource ;
Insuffisance de reboisement et de la régénération ;
Pression accrue sur les formations naturelles (recherche de nouvelles terres agricoles,
les pâturages, bois de chauffe et de service)
Envahissement des réserves ;
Incivisme des populations ;
Participation insuffisante des populations à la gestion de la ressource ;
Absence d’un plan d’affection des terres ;
Faible application de la réglementation forestière ;
Forte demande en bois énergie ;
Baisse de la pluviométrie
Déficit en eau en saison sèche
Assèchement précoce des mares
Divagation de la faune sauvage
Recrudescence des conflits
Perte de la biodiversité (mort des animaux par manque d’eau)
Braconnage
Sécuriser la faune sauvage en la fixant dans les limites du parc Situé dans la zone soudano-sahélienne, le Parc National de Kalamaloué est une petite entité
de 4.500 ha. C’est une aire transfrontalière avec au nord-est la capitale du Tchad et dont le
fleuve Logone et Chari demeure la frontière naturelle. Il est situé dans une zone à forte
densité de population. On observe en saison sèche le long des cours d’eau et des mares d’innombrables oiseaux
d’eau attirés soit par la fraîcheur, soit par la recherche de la nourriture. Ces plans d’eau
regorgent un potentiel piscicole important. Annuellement environ 300 pêcheurs font usage
de la ressource du parc. En outre, les derniers dénombrements des mammifères terrestres
donnent quelques tendances régressives. Le fait le plus marquant reste la fréquentation
Développer les activités génératrices de revenus dans les villages riverains ;
Sensibiliser les populations riveraines, les associer et les responsabiliser dans le processus de gestion des ressources ;
Développer la foresterie communautaire ;
Mettre en réseau les aires protégées dans la sous région ;
Créer des comités de gestion et de concertation pour chaque aire protégée.
Observations
25
saisonnière des éléphants (de février à juillet de chaque année). La coupe du bois de feu est l’activité la plus destructrice du parc. On estime a environ 10
tonnes la quantité journalière de bois sortie. Chaque jour, des troupeaux de bœufs et de
moutons pâturent dans le parc. En violation à la réglementation des villages (environ 26
villages) sont installés à l’intérieur et à différents points sur les limites du parc. Malgré les cadres institutionnel et juridique qui réglementent l’existence et la gestion, cette
aire protégée est à la merci de toutes les formes de dégradation conséquence de : la faible
coordination institutionnelle, de la pauvreté des populations riveraines et de l’insuffisance
des moyens humains, matériels et financiers Parmi les principales causes des difficultés de gestion que connaissent les aires protégées,
on cite généralement l’absence des plans d’aménagement. Or, la loi 94/01 (Art. 29/1) du 24
janvier 1994 portant régime des forêts, de la chasse et de la pêche dispose que "les forêts
domaniales sont dotées d’un plan d’aménagement définissant, dans les conditions fixées par
décret, les objectifs et les règles de gestion de cette forêt, les moyens à mettre en œuvre pour
atteindre ces objectifs, ainsi que les conditions d’exercice des droits d’usage par les
populations locales, conformément aux indications de son acte de classement".
Vers les années 1974 et 1975, le parc avait un potentiel touristique énorme. Mais les études
récentes ont indiqué une pression forte sur les ressources venant des communautés
riveraines compromettant ainsi son avenir. Pour une gestion optimale des ressources de
cette entité, l’élaboration et la mise en œuvre d’un plan d’aménagement contribuerait à
freiner l’érosion de sa biodiversité.
Description
succincte
(Principales
Activités à mener)
Elaborer et mettre en œuvre les plans d’aménagement et de gestion durable ;
Renforcer les capacités logistiques et humaines des services de conservation aires
protégées ;
Promouvoir la cogestion des aires protégées
Effectuer les travaux de recherche sur les ressources des aires protégées ;
Mettre en réseau les aires protégées dans le bassin;
Cibles
(bénéficiaires)
MINEP MINFOF MINEPAT POPULATION Communes
Résultats attendus
1. Les textes en vigueur en matière de gestion aires protégées sont révisés et mise en
application 2. Chaque forêts classées ou communautaires dispose d’un Plan d’aménagement actualisé
et effectivement mise en œuvre
3. Une stratégie permettant aux populations riveraines des aires protégées de participer à
la gestion durable de leurs ressources, définie de façon concertée est mise en œuvre 4. Les résultats obtenus et leçons apprises des actions du programme menées sont
capitalisés et partages
Préalables Volonté politique, Adhésion des bénéficiaires
Risques
Moyens d’exécution Logist., techn.,
scientif.
2 véhicules 4X4
2 ordinateurs bureaux ;
2 ordinateurs portables
2 imprimantes
1 Scanneur ;
1 copieur
1 GPS
26
2 appareils photo numérique
1 vidéo projecteur
1 groupe électrogène
1 groupe électrogène
Ressources
humaines
1 Ingénieur des Eaux et Forêts
1 socio économiste
1 Responsable Administratif et Financier
1 chauffeur
1 secrétaire
Evaluation du
budget Catégories des
dépenses Rubriques ou postes budgétaires Cout total
Travaux Elaborer et mettre en œuvre les plans
d’aménagement et de gestion durable 540,000
Biens Matériels des éco gardes dans les différents
parcs 155,463
Services Renforcer les capacités logistiques et humaines
des services de conservation aires protégées 637,755
Effectuer les travaux de recherche sur les
ressources des aires protégées 470,000
Personnel Indemnités compensatrices (fonctionnaires mise
à dispositions) 102,522
Cadres non fonctionnaires (Gestionnaire
comptable et expert en passation des marchés) 105,000
Secrétaire, chauffeur, agent d’entretien et
gardien 52,240
Fonctionnement Matériels roulants 113,000 Equipements ou fournitures informatiques 38,000 Fourniture de bureau 35,000 Frais de mission 150,000 Ateliers nationaux (COPIL et rencontres de
programmation et de suivi-évaluation) 650,000
TOTAL 3, 048,980
Charges récurrentes
Sources de
financement
Budget d’Investissement Public, Contrat Désendettement et Désengagement, Communes,
Donateurs bilatéraux et multilatéraux
Chargés de
l’exécution MINFOF, MINEP, MINEPAT, ONGs, Communes
Planning
d’exécution
Année 1 et 2
Elaborer les plans d’aménagement et de gestion durable ;
Mettre en œuvre les plans d’aménagement et de gestion durable ;
Renforcer les capacités logistiques et humaines des aires protégées ;
Effectuer les travaux de recherche sur les ressources des aires protégées ;
Année 3 et 4
Renforcer les capacités du personnel des aires protégées ;
27
Développer les activités génératrices de revenus dans les villages riverains ;
Sensibiliser les populations riveraines, les associer et les responsabiliser dans le
processus de gestion des ressources ;
Développer la foresterie communautaire ;
Mettre en réseau les aires protégées dans la sous région ;
Créer des comités de gestion et de concertation pour chaque aire protégée.
Observations
Action 6 : Restauration et préservation des écosystèmes humides, de leurs fonctions et leurs valeurs
Programme 6.1 Intitulé : Contribution à la sauvegarde du Lac Tchad et à la sécurisation des moyens d’existence
des communautés vivant de ses ressources naturelles
Objectif Contribuer à la conscientisation de toutes les parties prenantes à la gestion du Lac à tous les niveaux et
à l’instauration d’une meilleure gouvernance, de ses ressources naturelles et des grands projets de son
développement et d’exploitation de son sous-sol
Justification
A l’instar de la plaine d’inondation de Waza- Logone le bassin du Lac Tchad regorge de vastes zones
humides qui devraient être répertoriées et classées en site Ramsar. Les ressources naturelles abondantes de ces zones leurs confèrent une grande valeur économique et
sociale. Tout au tour de ces sites y vivent des agriculteurs, éleveurs (transhumants et sédentaires) et
des pêcheurs qui y pratiquent des activités quelque fois inappropriées. Dans ces plaines on rencontre également de nombreux oiseaux d’eau et une faune très riche. Si la
plaine d’inondation de Waza Logone a été érigée en site RAMSAR en février 2006, on y rencontre
d’autres qui font l’objet d’une exploitation abusive mettant en péril les ressources naturelles qu’on y
rencontre source de vie pour les générations actuelles et futures. La méconnaissance des fonctions qu’assument ces zones humides par les populations contribue de
manière irréversible à sa dégradation et à la perte de sa biodiversité. A la lumière de tout ce qui précède et au vue de l’importance que jouent ces zones il est urgent de
procéder à leur protection.
Description
succincte
(Principales
Activités à mener)
Sensibiliser tous les acteurs ;
Restaurer les sites dégradés ;
Elaborer et mettre en œuvre les plans de gestion ;
Appuyer les services technique à faire appliquer la réglementation en matière protection et de
gestion des zone humides;
Organiser les populations en comité de gestion des zones humides ;
Renforcer les capacités des acteurs.
Cibles (bénéficiaires)
MINEP MIFOF MINEPIA MINEE POPULATIONS Communes
28
Résultats
attendus
1. Les effets d’interventions (passées, en cours ou projetées) d’aménagement et d’exploitation des
ressources naturelles dans tout le bassin sont connus
2. Les parties prenantes à la gestion du Lac Tchad connaissent les dispositions de la Charte de l’eau
du bassin et s’engagent à les mettre en application 3. La partie camerounaise du Lac Tchad est gérée sur la base des mesures et des règles
consensuellement définies et appliquées par les parties engagées
4. La partie camerounaise du Lac Tchad dispose d’un cadre communautaire de suivi et d’évaluation
de la mise en application des mesures et règles de gestion de ses ressources naturelles
consensuellement définies
5. Le processus de dégradation des caractéristiques écologiques ou physiques du Lac est stoppé et les
améliorations sont perceptibles 6. Les résultats obtenus et leçons apprises des actions du programme menées sont capitalisés et
partagés
Préalables Adhésion des populations
Risques Aucun risque
Moyens
d’exécution
Logist., techn.,
scientif.
02 voitures 4X4 double cabines,
01 ordinateur de bureau
02 ordinateurs portables
02 imprimantes (Laser et Jet d’encre)
01 copieur
01 scanneur
01 appareil photo numérique
01 GPS
01 vidéo projecteur
01 groupe électrogène
Ressources
humaines
01 Ingénieur de génie rural/Ingénieur Agronome ;
01 Socio-économiste (expert en renforcement des capacités des
organisations de base)
01 Secrétaire
01 Chauffeur
Evaluation du
budget Catégories des
dépenses Rubriques ou postes budgétaires Cout total
(Euro) Travaux Restaurer les sites dégradés 940 000
Biens Matériels d’entretien et de maintenance 306 817 Services Elaborer et mettre en œuvre les plans de gestion 1460 000
Organiser les populations en comité de gestion des zones
humides 1070 000
Personnel Indemnités compensatrices (fonctionnaires mise à
dispositions) 148 367
Cadres non fonctionnaires (Gestionnaire comptable et expert
en passation des marchés) 155 000
Secrétaire, chauffeur, agent d’entretien et gardien 52 240 Fonctionnement Matériels roulants 113 000
Equipements ou fournitures informatiques 38 000 Fourniture de bureau 35 000 Frais de mission 350 000 Ateliers nationaux (COPIL et rencontres de programmation
et de suivi-évaluation)
770 000
TOTAL 5 335 716
29
Charges
récurrentes
Sources de
financement Budget d’Investissement Public, Contrat Désendettement et Désengagement, Communes, Donateurs
bilatéraux et multilatéraux
Chargés de
l’exécution MINEP, MINFOF, MINEPIA, MINADER, Communes
Planning
d’exécution
Année 1 et 2
Sensibiliser tous les acteurs ;
inventaire et cartographie et protection des zones humides
Restaurer les sites dégradés ;
Année 2 et 3
Elaborer et mettre en œuvre les plans de gestion ;
Appuyer les services technique à faire appliquer la réglementation ;
Organiser les populations en comité de gestion des zones humides ;
Renforcer les capacités des parties prenantes.
Observations
Action 6 : Restauration et préservation des écosystèmes humides, de leurs fonctions et leurs valeurs
Programme 6.2 Intitulé : Eradication des espèces d’herbes envahissantes
Objectif Stopper puis inverser la tendance actuelle de l’expansion et la propagation du Typha et de
l’Eupatorium
Justification
La prolifération des espèces à l'échelle des temps géologiques a véritablement contribué à son
évolution. L'homme interfère avec ce processus en transférant volontairement ou non des végétaux ou
des animaux dans de nouveaux territoires. C’est le cas du typha qu’on retrouve dans la plaine
d’inondation de Waza Logone dont on ignore les origines. Bien qu’elle fasse actuellement l’objet
d’une exploitation pour des fins commerciales (fabrication des objets d’arts, des nattes et plafonds
traditionnels…) ; il ya lieu de s’inquiéter quant à son propagation. Aujourd'hui, les échanges se sont accélérés, et avec eux, les déplacements d'espèces. Selon la Liste
Rouge de l'UICN, les espèces exotiques envahissantes sont la troisième cause de perte de biodiversité
dans le monde. Elles sont impliquées dans la moitié de toutes les extinctions des 400 dernières années,
et peuvent aussi avoir de graves conséquences économiques, sociales et sanitaires : dégradation de la
nature, des paysages et du potentiel touristique, impacts sur l'agriculture, l'élevage ou la pêche,
menaces sur la santé humaine dans le cas des virus, des bactéries et de certains insectes. Face à toutes ces menaces il est question aujourd’hui de favoriser l'échange d'informations et la
coordination entre collectivités, en mobilisant tous les acteurs (associations, chercheurs, services de
l'État et des collectivités locales). Cette initiative devrait être développée autour de trois axes :
réaliser un état des lieux scientifique, technique et juridique,
mettre en place un réseau de coordination et d'échanges d'informations,
proposer des recommandations pour améliorer la prévention contre sa propagation et
développer des méthodes de lutte
Description
succincte
(Principales
Activités à
mener)
réaliser un état des lieux scientifique et technique ;
Sensibiliser les populations sur les effets du typha sur l’environnement ;
Circonscrire les sites envahis ;
Renforcer les capacités des acteurs en matière de lutte contre le typha ;
Mettre en place un réseau d’échange d’informations sur le typha.
30
Cibles (bénéficiaires)
Utilisateurs des ressources naturelles (pécheurs, éleveurs, artisans et agriculteurs…), MINEP,
SEMRY, communes
Résultats
attendus
1. Une banque de données et d’informations sur le développement du Typha et de l’Eupatorim dans
la partie camerounaise du bassin du Lac Tchad constituée et mise à jour 2. Une stratégie de lutte participative du Typha et de l’Eupatorium est élaborée et mise en application
par toutes les parties prenantes concernées
3. Les résultats obtenus et leçons apprises des actions du programme menées sont capitalisés et
partages
Préalables Collaboration ferme de la SEMRY et des services du MINEP
Risques
Moyens
d’exécution
Logist., techn.,
scientif.
01 voiture 4X4 doubles cabines,
01 ordinateur de bureau
01 ordinateur portable
01 imprimante (Laser et Jet d’encre)
01 copieur
01 scanneur
01 appareil photo numérique
01 vidéo projecteur
01 GPS
01 pirogue à moteur
Ressources
humaines
1 Ingénieur des Eaux et Forêts spécialiste en botanique
1 Chauffeur
1 secrétaire
Evaluation du
budget Catégories des
dépenses Rubriques ou postes budgétaires Cout total
(Euro) Travaux Circonscrire les sites envahis 806 000 Biens Matériels d’entretien et de maintenance 255 963 Services Elaborer et mettre en œuvre les plans de gestion 760 000
Organiser les populations en comité de gestion des zones
humides 570 000
Personnel Indemnités compensatrices (fonctionnaires mise à dispositions) 132 522 Cadres non fonctionnaires (Gestionnaire comptable et expert en
passation des marchés) 115 000
Secrétaire, chauffeur, agent d’entretien et gardien 52 240 Fonctionnement Matériels roulants 56 500
Equipements ou fournitures informatiques 38 000 Fourniture de bureau 35 000 Frais de mission 250 000 Ateliers nationaux (COPIL et rencontres de programmation et
de suivi-évaluation)
750 000
TOTAL 3 811 225
Charges
récurrentes
Sources de
financement Budget d’Investissement Public, Contrat Désendettement et Désengagement, Communes, Donateurs
bilatéraux et multilatéraux
Chargés de
l’exécution MINEP, MINFOF, MINEPIA, MINADER, MINEPAT, Communes
31
Planning
d’exécution
Année 1 :
réaliser un état des lieux scientifique, technique et juridique,
Sensibiliser les populations sur les effets du typha sur l’environnement ; Année 2 et 3:
Circonscrire les sites envahis ;
Valoriser les potentialités économiques du typha ;
Renforcer les capacités des acteurs en matière de lutte contre le typha ;
Mettre en place un réseau d’échange d’informations sur le typha.
Observations
Action 6 : Restauration et préservation des écosystèmes humides, de leurs fonctions et leurs valeurs
Programme
6.3 Intitulé : Prévention des catastrophes écologiques et sécurisation des moyens d’existence des
communautés de la plaine d’inondation du Logone
Objectif Contribuer à l’instauration d’une meilleure gouvernance de la plaine d’inondation du Logone et des
grands projets de son développement et d’exploitation de ses ressources naturelles
Justification
Les grandes plaines fluviales ont toujours représenté des terrains attractifs pour les hommes, ce qui
les a conduits à coloniser les lits majeurs des grands cours d’eau (terrains fertiles pour les activités
agricoles, pastorales et piscicoles...). Cette expansion s’est effectuée au détriment des espaces
naturellement inondables dont l’effet régulateur est pourtant fondamental en cas de crue ou de décrue.
C’est le cas de la plaine d’inondation de Waza-Logone, vaste zone humide de Sahel et du bassin du
Lac Tchad localisée au Cameroun. Récemment inscrite sur la liste RAMSAR, cet écosystème
constitue un véritable réservoir de ressources fauniques, halieutiques et pastorales. Aux débuts des années 80, le Gouvernement Camerounais, dans le souci d’assurer la sécurité
alimentaire dans la partie septentrionale du pays, a réalisé des aménagements hydro-agricoles dans la
plaine de Waza_Logone. Malheureusement ces aménagements ont provoqué, en aval, durant la
décennie suivante des bouleversements sur le plan écologique et socio-économique qui se sont
traduits dans l’immédiat par une importante dégradation des ressources fauniques, halieutiques et
pastorales. On a observé des conflits entre et au sein des différentes communautés qu’elles soient
sédentaires ou nomades ainsi que des migrations massives des populations locales vers d’autres plans
d’eau. La Commission du bassin du Lac Tchad (CBLT) et le Gouvernement du Cameroun par l’entremise
du Ministère de l’Elevage des Pêches et des Industries Animales (MINEPIA), préoccupés par
l’évolution de la situation dans la plaine de Waza_logone ont réalisé pendant la période 1974-1985,
une dizaine de mares dans la zone périphérique inondable du Parc National. De même le projet Waza Logone a réalisé des essais de ré inondation de la plaine entre les années
1984 et 1988 à travers l’ouverture de deux canaux au niveau d’Arey Tekele et du Petit Goromo. Malgré tous ces efforts la plaine n’a pas connu son niveau d’inondation d’antan. Face à tout ce qui précède ; il s’avère urgent de mener des actions en faveur de ré inondation de cette
zone mamelle nourricière de millions des communautés démunies et vulnérables.
32
Description
succincte
(Principales
Activités à
mener)
Elaborer et mettre en œuvre le plan directeur d’aménagement de la plaine du fleuve ; Actualiser le plan de gestion de la plaine ; Actualiser et mettre en œuvre le plan directeur de recherche de la plaine ; Informer, sensibiliser et éduquer des populations, des collectivités locales et des élus acteurs sur
la restauration de l’écosystème Appuyer la mise en application des textes et lois qui régissent les zones humides en conformité
avec les sites RAMSAR Renforcer les capacités des acteurs de gestion de la plaine.
Cibles (bénéficiaires)
Les populations, les collectivités locales, les organisations internationales et sous régionales,
Services Techniques de l’Etat
Résultats
attendus
1. Une banque de données et d’informations sur l’évolution des fonctions et valeurs de la plaine
d’inondation du Logone et les effets des aménagements réalisés constituée et régulièrement mise
à jour
2. Les parties prenantes à la gestion de la plaine d’inondation du fleuve Logone connaissent les
dispositions de la Charte de l’eau du bassin et s’engagent à les mettre en application 3. Le syndicat des communes riveraines du Logone et les différents groupes d’usagers des
ressources naturelles de la plaine d’inondation participent activement à la définition des
politiques de sa gestion et des interventions de son aménagement 4. Les parties prenantes à la gestion de la plaine d’inondation se sont accordées sur des mesures et
des règles d’exploitation de de ses ressources naturelles et les mettent en application 5. La plaine d’inondation dispose d’un cadre communautaire de suivi et d’évaluation de la mise en
application des mesures et règles de gestion de ses ressources naturelles consensuellement
définies 6. Le processus de dégradation des caractéristiques écologiques ou physiques de la plaine
d’inondation du Logone est stoppé
7. Les résultats obtenus et leçons apprises des actions du programme menées sont capitalisés et
partages
Préalables Adhésion des populations et volonté politique
Risques Aléas climatiques
Moyens
d’exécution
Logist., techn.,
scientif.
02 voitures 4X4 doubles cabines,
03 ordinateurs de bureau
01 ordinateur portable
02 imprimantes (Laser et Jet d’encre)
01 copieur
01 scanneur
02 appareils photo numérique
01 vidéo projecteur
01 pirogue à moteur
Ressources
humaines
1 socio économiste
1 hydrologue
1 environnementaliste
2 chauffeurs
1 secrétaire
Evaluation du
budget Catégories des
dépenses Rubriques ou postes budgétaires Cout total
Travaux Elaborer et mettre en œuvre le plan directeur d’aménagement de
la plaine du fleuve ; 1340 000
Actualiser le plan de gestion de la plaine ; 1 460 000
33
Biens Matériels d’entretien 355 463
Services Renforcer les capacités des acteurs de gestion de la plaine. 1 370 000
Personnel
Indemnités compensatrices (fonctionnaires mise à dispositions) 158 367 Cadres non fonctionnaires (Gestionnaire comptable et expert en
passation des marchés)
165 000 Secrétaire, chauffeur, agent d’entretien et gardien 58 930
Fonctionnement
Matériels roulants 113 000 Equipements ou fournitures informatiques 48 000 Fourniture de bureau 45 000 Frais de mission 450 000 Ateliers nationaux (COPIL et rencontres de programmation et
de suivi-évaluation)
950 000
TOTAL 6 513 760
Charges
récurrentes
Sources de
financement Budget d’Investissement Public, Contrat Désendettement et Désengagement, Communes, Donateurs
bilatéraux et multilatéraux
Chargés de
l’exécution SEMRY, MINEPAT, MINEP, COMMUNES
Planning
d’exécution
Année 1 et 2: Elaborer et mettre en œuvre le plan directeur d’aménagement de la plaine Elaborer et mettre en œuvre un programme de sensibilisation et communication des populations
collectivités locales, des élus et des gestionnaires de ces milieux et des zones en amont
Année 3, 4 et 5 Actualiser le plan de gestion de la plaine Actualiser et mettre en œuvre le plan directeur de recherche de la plaine Appuyer la mise en application des textes et lois qui régissent les zones humides en conformité
avec les sites RAMSAR Renforcer les capacités des acteurs de gestion de la plaine.
Observations
Action 6 : Restauration et préservation des écosystèmes humides, de leurs fonctions et leurs valeurs
Programme 6.4 Intitulé : Réhabilitation du barrage de Maga et de consolidation de la gouvernance de ses
ressources naturelles
Objectif Contribuer à l’inversion de la dégradation du barrage de Maga et à l’instauration d’une meilleure
gouvernance de ses ressources naturelles
Justification
Envasement Quantité énorme d’eau sous utilisé Menace permanente de rupture de la digue Menace des herbes envahissantes Pollution de l’eau Pêche mal organisé Technique de pêches dévastatrices de la biodiversité Encadrement insuffisant des pêcheurs
34
Description
succincte
(Principales
Activités à mener)
• Faire une étude diagnostique du niveau d’envasement et de pollution ; • Elaborer et mettre en œuvre un plan directeur d’exploitation durable des ressources du Lac ; • organiser les parties prenantes et renforcer leurs capacités en matière d’exploitation durable et optimale des ressources du lac ; • Informer éduquer, former et sensibiliser les industriels sur le traitement des eaux usées
Cibles (bénéficiaires)
Pêcheurs, communes, SEMRY, agriculteurs, industriels
Résultats
attendus
1. Une banque de données et d’information sur l’évolution des caractéristiques physiques, des
fonctions et valeurs actuelles du barrage de Maga constituée et régulièrement mise à jour
2. Les parties prenantes à la gestion du barrage de Maga connaissent les dispositions de la Charte de
l’eau du bassin et s’engagent à les mettre en application 3. Les différents groupes d’usagers du barrage et de ses ressources naturelles participent activement à
la définition des politiques de sa gestion et des interventions de son aménagement 4. Les parties prenantes à la gestion du barrage de Maga sont accordées sur des mesures et des règles
de préservation de ses aspects physiques, d’exploitation durable de ressources naturelles et les
mettent en application 5. Le barrage dispose d’un cadre communautaire de suivi et d’évaluation de la mise en application
des mesures et règles de gestion de ses ressources naturelles consensuellement définies
6. Le processus de dégradation des caractéristiques écologiques ou physiques des plans d’eau est
stoppé 7. Les résultats obtenus et leçons apprises des actions du programme menées sont capitalisés et
partages
Préalables Adhésion des bénéficiaires
Risques Les actions que le projet aura à mettre en œuvre ne présente aucun risque aussi bien sur le plan social,
économique ou environnemental que ce soit à l’échelle du village ou de l’ensemble du bassin du Lac
Tchad
Moyens
d’exécution
Logist., techn.,
scientif.
02 voitures 4X4 double cabines,
01 ordinateur de bureau
02 ordinateurs portables
02 imprimantes (Laser et Jet d’encre)
01 copieur
01 scanneur
01 appareil photo numérique
01 GPS
01 vidéo projecteur
01 groupe électrogène
Ressources
humaines
01 Ingénieur de génie rural/Ingénieur de Génie Civil
01 Socio-économiste (expert en renforcement des capacités des
organisations de base)
01 Secrétaire
01 Chauffeur
Catégories des
dépenses Rubriques ou postes budgétaires Cout total
(Euro) Travaux Elaborer et mettre en œuvre un plan directeur d’exploitation
durable des ressources du Lac 940 000
Biens Matériels d’entretien et de surveillance des ouvrages connexes 206 817
Faire une étude diagnostique du niveau d’envasement et de
pollution ;
1260 000
35
Evaluation du
budget Services
organiser les parties prenantes et renforcer leurs capacités en
matière d’exploitation durable et optimale des ressources du lac
1070 000
Personnel
Indemnités compensatrices (fonctionnaires mise à dispositions) 148 367 Cadres non fonctionnaires (Gestionnaire comptable et expert en
passation des marchés) 155 000
Secrétaire, chauffeur, agent d’entretien et gardien 52 240
Fonctionnement
Matériels roulants 113 000 Equipements ou fournitures informatiques 38 000 Fourniture de bureau 35 000 Frais de mission 450 000 Ateliers nationaux (COPIL et rencontres de programmation et de
suivi-évaluation)
790 000
TOTAL 5 335 716
Charges
récurrentes
Sources de
financement Budget d’Investissement Public, Fonds PPTE, Contrat Désendettement et Désengagement,
Communes, Donateurs bilatéraux et multilatéraux
Chargés de
l’exécution Cellule Nationale d’Exécution rattachée à la CBLT ou SEMRY , MINEPAT/MINEE , MINTP,
MINEPDED
Planning
d’exécution
Année 1
Faire un état des lieux des techniques pratiquées ;
Evaluer les besoins en eau agricole et les points critiques sur les ouvrages ;
Faire un inventaire des techniques de maîtrise de l’eau existantes ; Année 2 et 3
Identifier les techniques appropriées et adaptées de protection de la digue ;
Construire et aménager les ouvrages hydro de protection de la digue barrage ;
Informer, sensibiliser et former les producteurs sur les techniques de maîtrise de l’eau adaptée à
leur contexte;
Mettre sur pied une plate forme d’échange d’expérience entre producteurs.
Observations
Action 6 : Restauration et préservation des écosystèmes humides, de leurs fonctions et leurs valeurs
Programme 6.5 Intitulé : Sauvegarde du Lac Guéré et consolidation de la gouvernance de ses ressources
naturelles
Objectif Préserver l’écologie du Lac de Guéré et améliorer la gestion de ses ressources naturelles
Justification
Envasement Quantité énorme d’eau sous utilisé Menace permanente de rupture de la digue Menace des herbes envahissantes Pollution de l’eau Pêche mal organisé Technique de pêches dévastatrices de la biodiversité Encadrement insuffisant des pêcheurs
36
Description
succincte
(Principales
Activités à mener)
• Faire une étude diagnostique du niveau d’envasement et de pollution • Elaborer et mettre en œuvre un plan directeur d’exploitation durable des ressources du Lac • organiser les parties prenantes et renforcer leurs capacités en matière d’exploitation durable et optimale des ressources du lac • Informer éduquer, former et sensibiliser les industriels sur le traitement des eaux usées
Cibles (bénéficiaires)
Pêcheurs, communes, SEMRY, agriculteurs, industriels
Résultats
attendus
1. Une banque de données et d’information sur lac de Guéré, ses fonctions et ses valeurs constituée et
régulièrement mise à jour
2. Les parties prenantes à la gestion du Lac Guéré connaissent les dispositions de la Charte de l’eau
du bassin et s’engagent à les mettre en application 3. Les parties prenantes à la gestion de Lac Guéré se sont accordées sur des mesures et des règles
d’exploitation de leurs ressources naturelles et les mettent en application 4. Le Lac Guéré dispose d’un cadre communautaire de suivi et d’évaluation de la mise en application
des mesures et règles de gestion de ses ressources naturelles consensuellement définies
5. Le processus de dégradation des caractéristiques écologiques ou physiques de Lac Guéré est
stoppé 6. Les résultats obtenus et leçons apprises des actions du programme menées sont capitalisés et
partagés
Préalables Adhésion des bénéficiaires
Risques Les actions que le projet aura à mettre en œuvre ne présente aucun risque aussi bien sur le plan social,
économique ou environnemental que ce soit à l’échelle du village ou de l’ensemble du bassin du Lac
Tchad
Moyens
d’exécution
Logist., techn.,
scientif.
01 voiture 4X4 double cabines,
01 ordinateur de bureau
02 ordinateurs portables
02 imprimantes (Laser et Jet d’encre)
01 copieur
01 scanneur
01 appareil photo numérique
01 GPS
01 vidéo projecteur
01 groupe électrogène
Ressources
humaines
01 Ingénieur de génie rural/Ingénieur de Génie Civil
01 Socio-économiste (expert en renforcement des capacités des
organisations de base)
01 Secrétaire
01 Chauffeur
Evaluation du
budget
Catégories des
dépenses Rubriques ou postes budgétaires Cout total
(Euro) Travaux Elaborer et mettre en œuvre un plan directeur d’exploitation
durable des ressources du Lac 540 000
Biens Matériels d’entretien et de surveillance 56 500
Services
Faire une étude diagnostique du niveau d’envasement et de
pollution ; 660 000
organiser les parties prenantes et renforcer leurs capacités en
matière d’exploitation durable et optimale des ressources du lac 270 000
Indemnités compensatrices (fonctionnaires mise à dispositions) 125 000
37
Personnel Cadres non fonctionnaires (Gestionnaire comptable et expert en
passation des marchés) 105 000
Secrétaire, chauffeur, agent d’entretien et gardien 43 492
Fonctionnement
Matériels roulants 56 500 Equipements ou fournitures informatiques 18 000 Fourniture de bureau 15 000 Frais de mission 350 000 Ateliers nationaux (COPIL et rencontres de programmation et de
suivi-évaluation) 250 000
TOTAL 2 419 492
Charges
récurrentes
Sources de
financement Budget d’Investissement Public, Fonds PPTE, Contrat Désendettement et Désengagement,
Communes, Donateurs bilatéraux et multilatéraux
Chargés de
l’exécution Cellule Nationale d’Exécution rattachée à la CBLT ou au MINEPAT/MINEE
Planning
d’exécution
Année 1 :
Faire un diagnostic de fonctionnement des comités de gestion des points d’eau existant
Faire l’état des lieux des types de pompes fonctionnelles
Faire l’état des lieux du circuit d’approvisionnement en pièces détachées
Identifier les pièces d’usures courantes Années 2 et 3 :
Identifier les sources d’approvisionnement des pièces détachées (filière)
Créer des comités de gestion pour les points d’eau qui n’en disposent pas
Développer l’esprit d’entreprenariat des artisans réparateur (identification, sélection, formation,
recyclage)
Renforcer des capacités organisationnelles, techniques et managériales des comités de gestion des
points d’eau
Organiser la concertation entre les distributeurs et les utilisateurs (comité de gestion et artisans
réparateurs)
Appui à l’organisation de la chaîne de distribution des pièces de rechange des pompes
Observations
Action 6 : Restauration et préservation des écosystèmes humides, de leurs fonctions et leurs valeurs
Programme 6.6 Intitulé : Réhabilitation et à la gouvernance du Canal Vrick
Objectif Viabiliser le canal du Vrick et mettre en œuvre une stratégie communautaire de son entretien et de
gestion durable des ses ressources naturelles
Justification
Envasement Quantité énorme d’eau sous utilisé Menace permanente de rupture de la digue Menace des herbes envahissantes Pollution de l’eau
38
Pêche mal organisé Technique de pêches dévastatrices de la biodiversité Encadrement insuffisant des pêcheurs
Description
succincte
(Principales
Activités à mener)
• Curer du Canal de vrick ; • Elaborer et mettre en œuvre un plan directeur d’exploitation durable des ressources le long du canal ; • organiser les parties prenantes (populations riveraines du canal) et renforcer leurs capacités en matière d’exploitation durable et optimale des ressources du canal ; • Informer éduquer, former et sensibiliser les industriels sur le traitement des eaux usées ;
Cibles (bénéficiaires)
Pêcheurs, communes, SEMRY, agriculteurs, industriels
Résultats
attendus
8. Le canal est curé et ses berges sont aménagées 9. Les parties prenantes à la gestion du canal et du barrage de Maga se sont accordées sur des
mesures et des règles de son entretien et d’exploitation de ses ressources naturelles qu’elles
mettent en application 10. Les Autorités des villages riverains du canal gèrent efficacement les conflits entre les différents
groupes d’intérêts qui l’utilise et exploite ses ressources naturelles 11. Les résultats obtenus et leçons apprises des actions du programme menées sont capitalisés et
partages
Préalables Adhésion des bénéficiaires
Risques Les actions que le projet aura à mettre en œuvre ne présente aucun risque aussi bien sur le plan social,
économique ou environnemental que ce soit à l’échelle du village ou de l’ensemble du bassin du Lac
Tchad
Moyens
d’exécution
Logist., techn.,
scientif.
01 voiture 4X4 double cabines,
01 ordinateur de bureau
02 ordinateurs portables
02 imprimantes (Laser et Jet d’encre)
01 copieur
01 scanneur
01 appareil photo numérique
01 GPS
01 vidéo projecteur
01 groupe électrogène
Ressources
humaines
01 Ingénieur de génie rural
01 Socio-économiste (expert en renforcement des capacités des
organisations de base)
01 Secrétaire
01 Chauffeur
Catégories des
dépenses Rubriques ou postes budgétaires Cout total
(Euro) Travaux Curage du Canal de Vrick 940 000
Biens Matériel de surveillance 153 418
Services
Elaborer et mettre en œuvre un plan directeur d’exploitation
durable des ressources le long du canal ;
1260 000 organiser les populations riveraines du canal et renforcer leurs
capacités en matière d’exploitation durable et optimale des
ressources du canal
1070 000
39
Evaluation du
budget Personnel
Indemnités compensatrices (fonctionnaires mise à dispositions) 148 367 Cadres non fonctionnaires (Gestionnaire comptable et expert en
passation des marchés)
155 000 Secrétaire, chauffeur, agent d’entretien et gardien 52 240
Fonctionnement
Matériels roulants 56 500 Equipements ou fournitures informatiques 38 000 Fourniture de bureau 35 000 Frais de mission 450 000 Ateliers nationaux (COPIL et rencontres de programmation et
de suivi-évaluation)
790 000
TOTAL 5 225 817
Charges
récurrentes
Sources de
financement Budget d’Investissement Public, Fonds PPTE, Contrat Désendettement et Désengagement,
Communes, Donateurs bilatéraux et multilatéraux
Chargés de
l’exécution Cellule Nationale d’Exécution rattachée à la CBLT ou au MINEPAT/MINEE
Planning
d’exécution
Année 1 :
Faire un diagnostic de fonctionnement des comités de gestion des points d’eau existant
Faire l’état des lieux des types de pompes fonctionnelles
Faire l’état des lieux du circuit d’approvisionnement en pièces détachées
Identifier les pièces d’usures courantes Années 2 et 3 :
Identifier les sources d’approvisionnement des pièces détachées (filière)
Créer des comités de gestion pour les points d’eau qui n’en disposent pas
Développer l’esprit d’entreprenariat des artisans réparateur (identification, sélection, formation,
recyclage)
Renforcer des capacités organisationnelles, techniques et managériales des comités de gestion des
points d’eau
Organiser la concertation entre les distributeurs et les utilisateurs (comité de gestion et artisans
réparateurs)
Appui à l’organisation de la chaîne de distribution des pièces de rechange des pompes
Observations
Action 6 : Restauration et préservation des écosystèmes humides, de leurs fonctions et leurs valeurs
Programme 6.7 Intitulé : Restauration et sécurisation des berges des cours d’eau
Objectif Contribuer à l’inversion de la dégradation des berges des fleuves et à l’instauration d’une meilleure
gouvernance de leurs ressources naturelles.
Justification Envasement des cours d’eau du bassin ; Quantité énorme d’eau sous utilisé ;
40
Menace permanente d’inondation des villages riverains ; Exploitation anarchique des eaux pour travaux d’irrigation ; Insécurité transfrontalière ; Recul des frontalières fluviales ; Pêche mal organisée ; Perte d’importantes surfaces du territoire national suite aux érosions des berges ; Technique de pêches dévastatrices de la biodiversité ; Encadrement insuffisant des riverains.
Description
succincte
(Principales
Activités à mener)
Faire une étude diagnostique du niveau de dégradation des berges ;
Elaborer et mettre en œuvre un plan directeur de réhabilitation et de confortement des berges ;
Reconstituer et conforter les berges des fleuves ;
Evaluer les besoins de mise en œuvre du plan de réhabilitation et de confortement des berges ;
Faire un inventaire des techniques de maîtrise de mise en œuvre du plan ;
Identifier les techniques appropriées et adaptées ;
Construire et aménager les ouvrages hydro agricoles et agropastoraux adaptées pour les
populations riveraines ;
Informer et sensibiliser les populations riveraines sur l’importance de la réhabilitation et la
protection des berges des fleuves.
Cibles (bénéficiaires)
Les Structures étatiques, les communes, les populations riveraines.
Résultats
attendus
Les berges des fleuves réhabilités ; Un plan directeur de réhabilitation et de confortement des berges des fleuves disponibles ; Les limites frontalières rétablies ; Les ouvrages hydro agricoles et agropastoraux construits et fonctionnels ; Une banque des données sur le comportement des berges des fleuves disponibles
Préalables Adhésion des bénéficiaires
Risques Les actions que le projet aura à mettre en œuvre ne présente aucun risque aussi bien sur le plan social,
économique ou environnemental que ce soit à l’échelle du village ou de l’ensemble du bassin du Lac
Tchad
Moyens
d’exécution
Logist., techn.,
scientif.
03 voitures 4X4 double cabines,
01 ordinateur de bureau
02 ordinateurs portables
02 imprimantes (Laser et Jet d’encre)
01 copieur
01 scanneur
01 appareil photo numérique
01 GPS
01 vidéo projecteur
01 groupe électrogène
Ressources
humaines
01 Ingénieur de génie rural
01 Socio-économiste (expert en renforcement des capacités des
organisations de base)
01 Secrétaire
01 Chauffeur
Catégories des
dépenses Rubriques ou postes budgétaires Cout total
(Euro)
Travaux
Reconstituer les berges des fleuves 6 480 000
41
Evaluation du
budget
construire et aménager les ouvrages hydro agricoles et
agropastoraux adaptées; 4 000 000
Biens Matériels de surveillance 722 000
Services
Etude diagnostique du niveau de dégradation des berges 920 000 Elaboration et mise en œuvre d’un plan directeur de
réhabilitation et de confortement des berges. 844 000
Personnel Indemnités compensatrices (fonctionnaires mise à dispositions) 520 000 Cadres non fonctionnaires (Gestionnaire comptable et expert en
passation des marchés)
600 000 Secrétaire, chauffeur, agent d’entretien et gardien 90 902
Fonctionnement Matériels roulants 305 000 Equipements ou fournitures informatiques 18 000 Fourniture de bureau 15 000 Frais de mission 450 000 Ateliers nationaux (COPIL et rencontres de programmation et
de suivi-évaluation)
450 000
TOTAL 15 244 902
Charges
récurrentes
Sources de
financement Budget d’Investissement Public, Fonds PPTE, Contrat Désendettement et Désengagement,
Communes, Donateurs bilatéraux et multilatéraux.
Chargés de
l’exécution Cellule Nationale d’Exécution rattachée à la CBLT ou au MINEPAT, MINEE, MINTP, MINDCAF,
MINEPDED
Planning
d’exécution
Année 1
Faire une étude diagnostique du niveau de dégradation des berges ;
Elaborer un plan directeur de réhabilitation et de confortement des berges ;
Evaluer les besoins de mise en œuvre du plan de réhabilitation et de confortement des berges ;
Faire un inventaire des techniques de maîtrise de mise en œuvre du plan ;
Identifier les techniques appropriées et adaptées ;
Informer et sensibiliser les populations riveraines sur l’importance de la réhabilitation et la
protection des berges des fleuves.
Année 2 et 3
Reconstituer et conforter les berges des fleuves ;
Construire et aménager les ouvrages hydro agricoles adaptées ;
Mettre sur pied une plate forme d’échange d’expérience entre les différents bénéficières.
Observations
Action 7 : Aménagements et gestion durable des systèmes pastoraux
Programme 7.1 Intitulé : Appui à gestion apaisée et durable des espaces fonciers pastoraux
42
Objectif Garantir aux éleveurs l’accès aux ressources pastorales de façon équitable et dans la paix sociale
Justification
Au Cameroun, la dégradation des terres et des eaux et l’avancée du désert ont pris au fil du temps et à
l’échelle spatiale un caractère de plus en plus important, du fait des effets prononcés de la sécheresse,
de la pression humaine, de la gestion et de l’exploitation non durable des ressources naturelles. La
conséquence de ce phénomène se traduit à travers la dégradation et l’appauvrissement des sols,
amenuisement des formations naturelles ; la réduction des espaces pastoraux ; l’aggravation du déficit hydrique, la recrudescence des conflits. Leurs impacts se font ressentir sur
l’économie, l’environnement et le bien être des populations. Face à tout ce qui précède, il devenait donc primordial de placer la lutte contre la désertification parmi
les défis à relever au niveau national pour l’atteinte des objectifs du Développement Durable et de
manière plus globale aux objectifs du Millénaire pour le Développement durable et la réduction de la
pauvreté.
Recrudescence des conflits agriculteurs éleveurs;
Explosion démographique ;
Destruction du couvert végétal ;
Phénomène des feux de brousse ;
Erosion des terres ;
Manque d’abris de la faune sauvage ;
Atténuation de l’effet de serre.
Description succincte
(Principales Activités
à mener)
Faire un état des lieux ;
Délimiter les couloirs de transhumance ;
Délimiter les zones de pâturage ;
Capitaliser et promouvoir les meilleures techniques de conservation des eaux et des sols (demi-
lunes, banquettes antiérosives, autres techniques CES/DRS, etc.)
Informer, éduquer et sensibiliser les populations sur la lutte contre la désertification ;
Elaborer et mettre en œuvre les plans d’occupation des sols ;
Diffuser les techniques de prévention et de gestion appropriée des feux de brousse ;
Renforcer les capacités des acteurs en matière de lutte contre la désertification ;
Développer les activités génératrices de revenus favorisant la lutte contre la désertification ;
Capitaliser les résultats obtenus et leçons apprises du projet.
Cibles (bénéficiaires)
Eleveurs, Agriculteurs, ONGs, services techniques étatiques décentralisées (MINEPIA/MINADER) et
collectivités locales
Résultats
attendus
1. Une banque de données et d’information sur les espaces fonciers pastorales et de leurs ressources
constituées et régulièrement mise à jour ; 2. Les textes législatifs et réglementaires en matière d’élevage sont révisés et mise en application ; 3. Au moins 80% des zones à vocation pastorale dispose des plans d’aménagement et de gestion
appropriée et effectivement mise œuvre ;
4. Les résultats obtenus et leçons apprises des actions du programme menées sont capitalisés et
partages.
Préalables Adhésion des bénéficiaires
Risques Les actions que le projet aura à mettre en œuvre ne présente aucun risque aussi bien sur le plan social,
économique ou environnemental que ce soit à l’échelle du village ou de l’ensemble du bassin du Lac
Tchad
Moyens
d’exécution Logist., techn.,
scientif.
02 voitures 4X4 double cabines,
01 ordinateur de bureau
02 ordinateurs portables
43
02 imprimantes (Laser et Jet d’encre)
01 copieur
01 scanneur
01 appareil photo numérique
01 GPS
01 vidéo projecteur
01 groupe électrogène
Ressources
humaines
01 Ingénieur de génie rural
01 Socio-économiste (expert en renforcement des capacités des
organisations de base)
01 Secrétaire
01 Chauffeur
Evaluation du
budget
Catégories des
dépenses Rubriques ou postes budgétaires Cout total
Travaux
Délimiter les couloirs de transhumance ; 640 000 Délimiter les zones de pâturage ; 355 463
Biens
Services
Etude d’élaboration et de mise en œuvre des plans
d’occupation des sols ; 760 000
Renforcement des capacités des acteurs en matière de lutte
contre la désertification 570 000
Personnel
Indemnités compensatrices (fonctionnaires mise à dispositions) 132 522 Cadres non fonctionnaires (Gestionnaire comptable et expert en
passation des marchés)
115 000 Secrétaire, chauffeur, agent d’entretien et gardien 52 240
Fonctionnement
Matériels roulants 113 000 Equipements ou fournitures informatiques 38 000 Fourniture de bureau 35 000 Frais de mission 250 000 Ateliers nationaux (COPIL et rencontres de programmation et
de suivi-évaluation)
750 000
TOTAL 3 811 225
Charges
récurrentes
Sources de
financement Budget d’Investissement Public, Fonds PPTE, Contrat Désendettement et Désengagement,
Communes, Donateurs bilatéraux et multilatéraux
Chargés de
l’exécution Cellule Nationale d’Exécution rattachée à la CBLT ou au MINEPAT/MINEPIA
Planning
d’exécution
Année 1 :
Faire un diagnostic de fonctionnement des comités de gestion des points d’eau existant
Faire l’état des lieux des types de pompes fonctionnelles
Faire l’état des lieux du circuit d’approvisionnement en pièces détachées
Identifier les pièces d’usures courantes Années 2 et 3 :
Identifier les sources d’approvisionnement des pièces détachées (filière)
Créer des comités de gestion pour les points d’eau qui n’en disposent pas
Développer l’esprit d’entreprenariat des artisans réparateur (identification, sélection, formation,
recyclage)
Renforcer des capacités organisationnelles, techniques et managériales des comités de gestion des
44
points d’eau
Organiser la concertation entre les distributeurs et les utilisateurs (comité de gestion et artisans
réparateurs)
Appui à l’organisation de la chaîne de distribution des pièces de rechange des pompes
Observations
Action 7 : Aménagements et gestion durable des systèmes pastoraux
Programme 7.2 Intitulé : Restauration et sécurisation des espaces fonciers à vocation pastorale dégradés
Objectif Assurer la disponibilité des ressources pastorales
Justification
Au Cameroun, la dégradation des terres et des eaux et l’avancée du désert ont pris au fil du temps et à
l’échelle spatiale un caractère de plus en plus important, du fait des effets prononcés de la sécheresse,
de la pression humaine, de la gestion et de l’exploitation non durable des ressources naturelles. La
conséquence de ce phénomène se traduit à travers la dégradation et l’appauvrissement des sols,
amenuisement des formations naturelles ; la réduction des espaces pastoraux ; l’aggravation du déficit hydrique, la recrudescence des conflits. Leurs impacts se font ressentir sur
l’économie, l’environnement et le bien être des populations. Face à tout ce qui précède, il devenait donc primordial de placer la lutte contre la désertification parmi
les défis à relever au niveau national pour l’atteinte des objectifs du Développement Durable et de
manière plus globale aux objectifs du Millénaire pour le Développement durable et la réduction de la
pauvreté.
Recrudescence des conflits agriculteurs éleveurs;
Explosion démographique ;
Destruction du couvert végétal ;
Phénomène des feux de brousse ;
Erosion des terres ;
Manque d’abris de la faune sauvage ;
Atténuation de l’effet de serre.
Description succincte
(Principales Activités
à mener)
Faire un état des lieux ;
Délimiter les couloirs de transhumance ;
Délimiter les zones de pâturage ;
Capitaliser et promouvoir les meilleures techniques de conservation des eaux et des sols (demi-
lunes, banquettes antiérosives, autres techniques CES/DRS, etc.)
Informer, éduquer et sensibiliser les populations sur la lutte contre la désertification ;
Elaborer et mettre en œuvre les plans d’occupation des sols ;
Diffuser les techniques de prévention et de gestion appropriée des feux de brousse ;
Renforcer les capacités des acteurs en matière de lutte contre la désertification ;
Développer les activités génératrices de revenus favorisant la lutte contre la désertification ;
Capitaliser les résultats obtenus et leçons apprises du projet.
Cibles (bénéficiaires) Eleveurs, Agriculteurs, ONGs, services techniques étatiques décentralisées (MINEPIA/MINADER) et
collectivités locales
45
Résultats
attendus
1. Une banque de données et d’information sur les espaces fonciers pastorales dégradés constituée et
régulièrement mise à jour
2. Les parties prenantes à la gestion des ressources pastorales mettent en œuvre des règles et des
pratiques de restauration et de sécurisation des espaces fonciers pastoraux définies dans le code
pastoral
3. Les résultats et leçons apprises des actions d’aménagements et de sécurisation des systèmes
pastoraux sont capitalisés et diffusés
Préalables Adhésion des bénéficiaires
Risques Les actions que le projet aura à mettre en œuvre ne présente aucun risque aussi bien sur le plan social,
économique ou environnemental que ce soit à l’échelle du village ou de l’ensemble du bassin du Lac
Tchad
Moyens
d’exécution
Logist., techn.,
scientif.
02 voitures 4X4 double cabines,
01 ordinateur de bureau
02 ordinateurs portables
02 imprimantes (Laser et Jet d’encre)
01 copieur
01 scanneur
01 appareil photo numérique
01 GPS
01 vidéo projecteur
01 groupe électrogène
Ressources
humaines
01 Ingénieur de génie rural
01 Socio-économiste (expert en renforcement des capacités des
organisations de base)
01 Secrétaire
01 Chauffeur
Evaluation du
budget
Catégories des
dépenses Rubriques ou postes budgétaires Cout total
(Euro) Travaux Délimiter les couloirs de transhumance ; 840 000
Délimiter les zones de pâturage ; 555 463 Biens
Services
Etude d’élaboration et de mise en œuvre des plans
d’occupation des sols ; 760 000
Renforcement des capacités des acteurs en matière de lutte
contre la désertification 570 000
Personnel
Indemnités compensatrices (fonctionnaires mise à dispositions) 232 522 Cadres non fonctionnaires (Gestionnaire comptable et expert en
passation des marchés)
215 000 Secrétaire, chauffeur, agent d’entretien et gardien 52 240
Fonctionnement
Matériels roulants 113 000 Equipements ou fournitures informatiques 38 000 Fourniture de bureau 35 000 Frais de mission 312 246 Ateliers nationaux (COPIL et rencontres de programmation et
de suivi-évaluation)
850 000
TOTAL 4 573 471
Charges
récurrentes
Sources de
financement Budget d’Investissement Public, Fonds PPTE, Contrat Désendettement et Désengagement,
Communes, Donateurs bilatéraux et multilatéraux
46
Chargés de
l’exécution Cellule Nationale d’Exécution rattachée à la CBLT ou au MINEPAT/MINEE
Planning
d’exécution
Année 1 :
Faire un diagnostic de fonctionnement des comités de gestion des points d’eau existant
Faire l’état des lieux des types de pompes fonctionnelles
Faire l’état des lieux du circuit d’approvisionnement en pièces détachées
Identifier les pièces d’usures courantes Années 2 et 3 :
Identifier les sources d’approvisionnement des pièces détachées (filière)
Créer des comités de gestion pour les points d’eau qui n’en disposent pas Développer l’esprit d’entreprenariat des artisans réparateur (identification, sélection, formation,
Observations
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