la course d'orientation
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SOMMAIRE
1 L diffé d’ i i1. Les différents types d’orientation
2. S’orienter avec les éléments naturels
3. Description des éléments du terrain
4. Orienter la carte
5. La course d’orientation
6. L’enseignement contre rémunération
7. Responsabilité
8. Organiser une séance
9. Préparer une sortie
2Yannick DISSART ‐ 2010
DIFFERENTS TYPES D’ORIENTATION
Il n’existe pas un seul type mais plusieurs types d’orientation, fonction des éléments à prendre à compte dans la navigation pourfonction des éléments à prendre à compte dans la navigation pour se déplacer en sélectionnant le meilleur cheminement fonction des contraintes individuelles et environnementales :
• Sur terre : fonction du moyen de déplacement et les éléments du terrain ;
ation
• Sous terre : spéléologie ;
pes d’orient
• Sur l’eau : navigation ;
• Sous marine : plongée subaquatique ;différen
ts ty
Sous marine : plongée subaquatique ;
• Dans les airs : aviation.1 –Les d
Yannick DISSART ‐ 2010 3
S’ORIENTER AVEC LES ELEMENTS NATURELS
Il se lève à l'est et se couche à l'ouest. A midi, sa positionindique celle du sud : est main gauche, ouest main droite, nordd l d d d f ê l' b é d'dans le dos et sud de face. De même avec l'ombre portée d'unbâton planté dans le sol.
L’étoile polaire (α Ursae Minoris α UM )aturel
5 longueurs
Létoile polaire (α Ursae Minoris, α UM )indique la direction du nord polaire durant lanuit. Seule étoile à ne pas bouger sous noslatitudes car étant placée à proximité de l’axe d
u milieu
n
Grande ourse
de rotation de la terre. Les autres étoilessemblent tourner autour. Elle fait partie del’astérisme de la petite ourse qui se repèregénéralement en reportant 5 longueurs dues
élémen
ts
Petite ourse généralement en reportant 5 longueurs du« fond de la casserole » de la grande ourse,dans l’axe de ce dernier.
ienter avec l
OuestEstLe dernier quartier lunaire
indique la direction de l’ouest
Le premier quartier lunaire indique la direction de l’est.2
–S’ori
Yannick DISSART ‐ 2010 4
l ouest.
ORIENTATION TERRESTRE
Maîtriser :‐ le rapport des distances ;
aturel
‐ la représentation du terrain suivant les courbes de niveau ;‐ la gestion des différences d’altitude ;‐ l’interprétation des symboles et des couleurs de remplissage. d
u milieu
n
Phases :‐ description des éléments du terrain ;es élémen
ts
p ;‐ navigation sur les lignes directrices ;‐ sélection des éléments pertinents du terrain.
ienter avec l
2 –S’ori
Yannick DISSART ‐ 2010 5
LE RAPPORT DES DISTANCESPar temps clair ou lorsque le champ de vision est élargi, lesobjets paraissent plus petits et les distances allongées.Par temps sombre ou lorsque le champ de vision est rétréci lesPar temps sombre ou lorsque le champ de vision est rétréci, lesobjets ont l'air plus grand et les distances paraissent diminuées.De nuit, l'observation la plus adaptée se fait du plus loin au plusrapproché en balayant le terrain des yeux.
aturel
De la longueur d'un terrain de football (100m), de l'espacementdes poteaux électriques et de leur hauteur...Reconnaissance d'odeurs d'espèces végétales ou animales de du milieu
n
Reconnaissance d odeurs, d espèces végétales ou animales, defumées….
Evaluer le nombre de double pas que vous effectuez sur 100mPied Gauchees élémen
ts
Evaluer le nombre de double pas que vous effectuez sur 100men marchant et en courant. Ce nombre devient une valeur deréférence pour estimer les distances sur le terrain. Un doublepas est constitué de deux foulées ou un cycle de jambes.
Pied Droit Pied Droit
Pied Gauche
ienter avec l
p y j
L’échelle est le rapport entre la distance sur le terrain et ladistance représentée sur la carte
1:25 0001:15 000
2 –S’ori
Yannick DISSART ‐ 2010 6
distance représentée sur la carte1:15 000
DESCRIPTION DES ELEMENTS DU TERRAIN
Carte de Mésopotamie sur
u terrain
terre cuite datant de – 2 500 avant JC
élém
ents du
Carte de France de Cassini au 1/86 400, soit 1 cm 100 i 1756 1816 l é 1756 1789
criptio
n de
s pour 100 toises, 1756 – 1816, levés 1756 ‐ 1789
C t d l d G è t d t
3 –Desc Carte du lac de Genève et des montagnes
adjacentes, 1786, Horace Bénédict de Saussure
Yannick DISSART ‐ 2010 7
En savoir plus :http://www.vialupo.com/cartographie/cartographie.html
LA CARTEu terrain
élém
ents du
criptio
n de
s
http://www.geoportail.fr3 –Desc
Yannick DISSART ‐ 2010 8
REPRESENTATION CARTOGRAPHIQUEC'est une représentation plane conventionnelle des détails naturels et/ou artificielsde la surface terrestre ainsi que de son relief.Un problème se pose à l'échelle planétaire, car notre belle planète bleue n'a pasUn problème se pose à l échelle planétaire, car notre belle planète bleue n a pasune surface plane et régulière, mais au contraire, est une géoïde que l'on peutdéfinir aussi comme un ellipsoïde irrégulier (voire un patatoïde).Le cartographe part d’une ellipsoïde, il en existe plus d’une vingtaine en usage, pourg p p p , p g g , pdévelopper ensuite un système de projection.
u terrain
La projection conique donne les zones Lambert I à IV de la France.él
éments du
La projection cylindrique criptio
n de
s
p j y qdonne les fuseaux 30, 31 et 32 (Universal Transverse Mercator, UTM) de la France.
3 –Desc
Yannick DISSART ‐ 2010 9
L’ALTIMETRIE
C'est l'opération topographique par laquelle sontdét i é l h t d t i Ell t d it ldéterminées les hauteurs du terrain. Elle se traduit sur lacarte par l'ensemble des courbes de niveau et des pointscotés.
Pour le calcul de l'altitude d'un point particulier : se référerà l'équidistance des courbes de la carte, chercher lacourbe maîtresse la plus proche, déterminer la hauteurd b d d t d d d i t tu
terrain
des courbes du dessus et du dessous du point et endéduire son altitude. Ou bien chercher l'altitude du pointcoté le plus proche.
élém
ents du
Calc l de pentecriptio
n de
s
Calcul de pente :Calculer la longueur de la pente entre 2 points DCalculer la différence d’altitude entre ces 2 points H% pente = (H x 100)/ D (unité de mesure : le mètre)D
H100 m
100 md
3 –Desc
Yannick DISSART ‐ 2010 10
p ( )/ ( )Calcul exact de la longueur de pente d = √ (D2 + H2)
Théorème de Pythagore
D
FABRIQUER UNE CARTE1 ‐ Mise en place du canevas géodésique / mise en place d'un réseau de pointsappelés points géodésiques, dont les coordonnées sont calculées avec la plusgrande précision (en France, il y en a 100 000 avec calcul des coordonnées augrande précision (en France, il y en a 100 000 avec calcul des coordonnées aucentimètre près).2 – Nivellement : des points dont on connaît très précisément l'altitude.3 ‐ Prises de vue aérienne4 ‐ Stéréopréparation – Restitution – Photogramétrie : Réalisée à partir des pointsgéodésiques, en déterminant les coordonnées exactes de 9 points bien particuliersrepérés sur chaque photo. C'est l'exécution du tracé de tous les détails du terrainu
terrain
rassemblés à partir des photos aériennes et des points de stéréopréparation. Elledonne des données matérielles (routes, cours d'eau, limite de forêts, immeubles…)et des indications altimétriques.él
éments du
5 ‐ Mise au point définitive – Topographie : Constitué par le rassemblement desderniers renseignements avec correction éventuelle de la restitution. Elle se fait àl'aide de photos aériennes prises par des spécialistes qui déterminent la viabilité
criptio
n de
s
des données matérielles. Et par le géomètre qui se déplace sur le terrain pour leverles détails manquants et vérifier les autres6 ‐ Publication
3 –Desc
Yannick DISSART ‐ 2010 11Pour faire une carte, il faut environ trois années.
CONSTRUIRE LA REPRESENTATIONu terrain
élém
ents du
criptio
n de
s 3 –Desc
Yannick DISSART ‐ 2010 12
http://www.ign.fr/institut/22/activites/rge%C2%AE‐et‐production.htm
CONSTRUIRE SA CARTELes éléments à ne pas oublier : légende, échelle avec sa barre, équidistance, nordde la carte, nom du producteur et année de réalisation, le plan de zone etéventuelles autorisations demandées, délimitation de la zone avec des ligneséventuelles autorisations demandées, délimitation de la zone avec des lignesd'arrêt facilement repérables.
• Logiciels utilisés couramment : traitement de texte avec une bonne maîtrisegde l'outil dessin (formes et outils curviligne, associer et dissocier, mise enavant et en arrière...), mettre une image aérienne ou un fondscartographique en arrière et reproduire les éléments à cartographier couleur
ymbo
les
après couleur en les associant, aller sur le terrain pour les correctionséventuelles;
• Logiciels spécialisés : OCAD (la version 6 est gratuite
rpréter les sy : http://www.ocad.com/en/downloads.htm);
• Logiciels de tracé vectoriel (adobe illustrator) : mapstudio( http://www.mapstudio.info/mapstudio/software/download.html);S è d'i f i é hi il f d défi i l lé d
4 –Inte • Systèmes d'informations géographique : il vous faudra définir la légende
spécifique aux cartes de CO.
En savoir plus :
Yannick DISSART ‐ 2010 14
En savoir plus : http://www.scool.ch/index.php?option=com_frontpage&Itemid=46&option=com_content&task=view&id=40&lang=fr
L’INTERPRETATION DES SYMBOLES
Légende des cartes de Cassini 1756Cassini, 1756
ymbo
les
rpréter les sy
4 –Inte
Yannick DISSART ‐ 2010 15http://www.notrefamille.com/v2/services_cassini/produit_cassini_legende_new.asp
LA LEGENDE
C t 1 10 000Cartes au 1 : 10 000 de course
d’orientation
u terrain
élém
ents du
criptio
n de
s 3 –Desc
Yannick DISSART ‐ 2010 17
QUELLES PRECISIONS ?La normalisation cartographiqueinvite à une approchecompréhensive du milieu qui estcompréhensive du milieu qui estune source d'erreurs. Exemple cicontre, la largeur du chemincarrossable et son positionnement
u terrain
carrossable et son positionnement.
En France, le Référentiel GrandeEchelle (RGE) essaie d’obtenir une
élém
ents du Echelle (RGE) essaie d obtenir une
précision de l’ordre du mètre : 30cm sur les zones inondables et sur lelittoral, 50 cm en zone de plaine et
criptio
n de
s
, pde 3 m en zone de montagne.
Les matériels GPS de type professionnels arrivent à une précision inférieure à 50
3 –Desc Les matériels GPS de type professionnels arrivent à une précision inférieure à 50
cm. Ils permettent ainsi de développer une plus grande précision dans lacartographie.
Yannick DISSART ‐ 2010 19
La difficulté résidant ensuite dans la mise à jour des données et leur publication.
PROBLEMES D’ASSEMBLAGEu terrain
élém
ents du
criptio
n de
s
Problèmes soulevés par l’assemblage des cartes de type raster
3 –Desc p g yp(images sur lesquelles le technicien essaie de diminuer les erreurs de projection et
de représentation cartographique)
Yannick DISSART ‐ 2010 20
CARTE DE CASSINIu terrain
Echelle : 1/86400 soit él
éments du
/100 toises, première publication à cr
iptio
n de
s
ppartir de 1756
3 –Desc
Yannick DISSART ‐ 2010 21
LA BOUSSOLE
Pour une bonne utilisation, il est nécessaired 'él dde s'éloigner de toute sourceélectromagnétique (masses de ferimportante, lignes électriques, voitures,
t )montre...).
•plaquette support•échelles de graduationséchelles de graduations•flèche de direction•symboles de traçage de poste et de départ•loupe
d bile •cadran mobile•graduation en degré•graduation en millième•flèche et parallèles du boîtier mobileen
ter la carte
flèche et parallèles du boîtier mobile•aiguille aimantée
4 –Orie
Yannick DISSART ‐ 2010 24
LES DIFFERENTS NORDS
Nord de la carte : direction indiquée surqla carte par des traits verticaux (généralementbleus), et orientés vers le haut de la carte.
Nord géographique : point de rencontredes méridiens au dessus de l’équateur.
Nord magnétique : point enmouvement constant, point d’intersection del’axe magnétique avec la surface de la terre,
e aussi appelé nord vrai.
Déclinaison magnétique : différence det l d éti t l den
ter la carte
mesure entre le nord magnétique et le nordgéographique.
4 –Orie
Yannick DISSART ‐ 2010 25
DETERMINATION DU POINT DE STATION
A l’aide de la carte :Déchiffrer reliefs et points caractéristiques(sommets, églises, calvaires, ...) pour essayerde faire le rapprochement carte terrain et ainsise situer par rapport aux différents élémentsde l’environnement.
A l’aide de la boussolePrendre l’azimut de plusieurs pointscaractéristiques (trois pour la méthode de lae q ( ptriangulation). Situer ces points sur la carte ettracer les azimuts inverses. L’endroit desection des droites est le point de station. Si
enter la carte
on ne dispose que de deux pointscaractéristiques, se servir de la direction dunord magnétique comme troisième droite.
4 –Orie
Yannick DISSART ‐ 2010 28
AUTRES METHODES
Erreur volontaire Elle consiste à prendre un azimut dans la direction d’une ligne d’arrêt remarquable. Arriver à cette dernière se replacer sur le point à atteindre.
La contre viséeElle permet de maintenir sa direction dans une pente forte ou lors du franchissement d’un obstacle
120 pasAzimut = 90°
Azimut = 30°
e forte ou lors du franchissement d un obstacle.Son principe est simple, il consiste en la vérification de la direction en visant en arrière le point précédent ou en contrôlant l’alignement du groupe d’angles
Azimut = 30°
enter la carte
ou en contrôlant l alignement du groupe d angles avec plus ou moins 180° de l’azimut.
Azimut = 30°
120 pasAzimut = 270°
4 –Orie
Yannick DISSART ‐ 2010 29
AUTRES METHODES PAR FAIBLE VISIBILITETangente à la courbe de niveau•Repérer son altitude ;•Mesurer son angle de progression par rapport à l’horizontale (ex : direction des skis) ;•Placer l’axe de la boussole selon la direction établie par l’angle mesuré précédemment, parrapport au nord de la carte ;•Faire glisser la boussole sur la carte en la maintenant parallèle à cette direction jusqu’à cequ’elle tange la courbe de niveau sur laquelle on se trouve ;qu elle tange la courbe de niveau sur laquelle on se trouve ;•Le point de tangence de la courbe de niveau et du bord de la boussole, détermine le pointde station ;•Confirmer par contre visée.
Par 3, le premier part dans la direction indiquée par le second qui le suit à vue en corrigeanten permanence ses erreurs, et le troisième indique les variations d’altitude. En essayant desuivre la même courbe de niveau et en faisant le rapprochement carte terrain on peut ainsie suivre la même courbe de niveau et en faisant le rapprochement carte terrain, on peut ainsiarriver à connaître son point de station. Cette méthode demande un examen minutieux de lacarte et l’opération doit être renouvelée tant qu’un doute subsiste sur le point de station.
enter la carte
Dans tous les cas, vérifier souvent sa position, ne négliger aucun élément, aucuneinformation, vérifier les distances et les temps de parcours, caler l’altimètre, se servir depoints fixes comme repères et s’il n’y en a pas, se servir d’un élément du groupe pourprogresser sur de petites distances
4 –Orie
Yannick DISSART ‐ 2010 30
progresser sur de petites distances.
AUTRES MATERIELSGlobal Positioning System avec cartographie embarquéeg p q
Attention ! Ces appareils ont une précision enCes appareils ont une précision en
diminution dans des zones fortement encaissées ou fortement boisées
Le réseau de satellites disponible est le WGS 84 (World Geodetic System de 1984) mis en placepar les Etats‐Unis, dans le cadre d’applications militaires, en 1984. A l’horizon 2011, le réseau desatellites Galiléo devrait venir concurrencer et compléter le WGS 84e satellites Galiléo devrait venir concurrencer et compléter le WGS 84.
Depuis 1997, nous sommes passés d’une précision de 20 mètres à une précision de 5 mètres,voire inférieure. Certaines de ses applications permettent d’obtenir des précisions de l’ordre duilli èt l l l d l dé i d ti t d l’ d d ti èten
ter la carte
millimètre, comme pour le calcul des la dérive des continents ou de l’ordre du centimètre,comme pour le calcul de la trajectoire du paquebot Queen Mary II.
Attention, ce dispositif ne sert qu’à compléter la navigation primaire !!!!E i l
4 –Orie
Yannick DISSART ‐ 2010 31
En savoir plus :http://fr.wikipedia.org/wiki/Global_Positioning_System
CALCUL DES COORDONNEES GPS
Positionnement du é GPScarré GPS sur une
zone de la carteQuadrillage GPS de la carte en bleu
Lecture des coordonnées du Mont Blance
Latitude 5077 675
Longitude 0334 200enter la carte
Entrer le numéro de fuseau et la lettre de bande (voir la légende partie systèmes de coordonnées)
Longitude 0334 200
4 –Orie
Yannick DISSART ‐ 2010 32
Entrer le numéro de fuseau et la lettre de bande (voir la légende partie systèmes de coordonnées),puis entrer la longitude (précédée d’un 0, abscisse) puis la latitude (ordonnées).
Voir http://www.skitour.fr/articles/read_103.html
AUTRES MATERIELSC'est le complément essentiel de la carte et de la boussole. Avant la course, il faut l'étalonner à l'aide d'un point côté, et recommencer cette opération à chaque passage de point caractéristique, pour s’assurer de la validité de mesure d’altitude. Si lors du stationnement à une même altitude, l’altimètre indique une forte variation de pressions, un changement de conditions météorologiques interviendra dans peu de temps L’altimètreconditions météorologiques interviendra dans peu de temps. Laltimètre trouve surtout son intérêt lorsque la boussole ne suffit plus pour se repérer.
Il permet de relever la hauteur angulaire d’un astre au‐dessus de l’horizone de l horizon.Précision de 0,2′ d’arc.
En savoir plus :http://frwikipedia org/wiki/Sextant#PrC3 A9cision des mesures et rC3 A9glageen
ter la carte
http://fr.wikipedia.org/wiki/Sextant#Pr.C3.A9cision_des_mesures_et_r.C3.A9glage
4 –Orie
Yannick DISSART ‐ 2010 33
LA COURSE D’ORIENTATIONDéfinition :Course individuelle contre la montre en terrain varié et généralement boisé dont le parcours estmatérialisé par des postes que le concurrent découvre dans l’ordre imposé par descheminements de son choix, en se servant d’une carte et généralement d’une boussole.
Origine :A la fin du XVIII° siècle dans les pays scandinaves par la transformation d’un moyenA la fin du XVIII siècle dans les pays scandinaves, par la transformation d un moyen d’entrainement des militaires, puis diffusion dans toute l’Europe.1967, première Course d’Orientation en France1970, création de la confédération de course d’orientation
Différentes épreuves :Compétition individuelle : 3 distances (courte : 15’, moyenne : 40’, longue : 100’)Course au scorent
ation
Course au scoreRelaisParcours simultanésOrient showou
rse d’orien
Précision
En savoir plus :http://www.ffco.asso.fr/site%20guigui/indexacc.htm
5 –La co
Yannick DISSART ‐ 2010 34
http://fr.wikipedia.org/wiki/Course_d'orientationhttp://entrainement‐sportif.fr/course‐orientation.htm
Photos FFCO
EXEMPLE D’ORGANISATION
Camp d’entraînement
Courses moyenne et longue distance
Sprintntation
Sprint
Orient show et
ourse d’orien
animations
Image google earth
5 –La co
Yannick DISSART ‐ 2010 35
REGLES
1. Silence total ;1. Silence total ;
2. Interdiction de se suivre ;
3. Tenue recouvrant le corps ;
4. Postes franchis dans l’ordre ;
5. Assistance obligatoire en cas d’accident ;
6 P i illi ibl b t l té éli i tintation
6. Poinçon illisible ou absent ou mal reporté= élimination;
7. 1 compétition = 1 carte;
ourse d’orien
8. Découverte de la carte uniquement au moment du départ.
5 –La co
Yannick DISSART ‐ 2010 36
MATERIELSLa balise pour matérialiser l
La boussole pouceDoigt électronique
le poste
Boitier de contrôle
La carte
électronique
La pince pour poinçonner le talon de ontrôle
La tenue
ntation
talon de contrôle
La talon de contrôle
ourse d’orien
En savoir plus :
5 –La co
Yannick DISSART ‐ 2010 37
En savoir plus :http://www.go78.org/article.php3?id_article=38
http://www.coatarmor29.info/coatarmor29/co.php
TALON DE CONTROLEPoinçonnage des balises dans l‘ordre
croissant de numération Report des poinçons erronés
ntation
H d dé t d l’ i tourse d’orien
Informations sur l’orienteur Numéro dans l’ordre des départs
Heure de départ de l’orienteur
Heure d’arrivée de l’orienteur
H d dé t h d’ i é d l’ i t
5 –La co
Yannick DISSART ‐ 2010 38
départsHeure de départ – heure d’arrivée de l’orienteur
EVOLUTIONS
Les balises étaient en bois flanquées d’une feuille recourbée formant un cylindre sur laquelle était porté le numéro de balise
Le contrôle se faisait par l’inscription
ntation
de symboles de reconnaissance sur la carte du participant.
ourse d’orien
5 –La co
Yannick DISSART ‐ 2010 39Carte de CO des années 1970
SYMBOLES
DépartPositionnement des symboles
p
ArrivéeLe centre du cercle doit laisserapparaître, l’élément du terrain
Départ ‐ Arrivée
apparaître, l élément du terrainreprésenté sur la carte etmatérialisé sur le terrain parune balise. Les différents tracésnt
ation
12
ne doivent pas faire disparaîtredes éléments caractéristiques setrouvant à proximité.ou
rse d’orien
Tracé du parcours1
5 –La co
Yannick DISSART ‐ 2010 40
LES COULEURS DE LA CARTE
1. Bistre : éléments de nivellement (terrain, courbes de niveau, colline…) ;
2. Jaune : découvert (course facile) ;
3. Blanc : zone boisée (course possible) ;
4. Vert de + en + foncé (vert 1 à vert 3) : course de + en + difficile ;
5. Bleu : hydrographie (eau) ;ntation
y g p ( ) ;
6. Noir : éléments de planimétrie (constructions) et éléments rocheux.
ourse d’orien
7. Rouge : tracés de circuits5 –La co
Yannick DISSART ‐ 2010 41
REGLES CARTOGRAPHIQUES
Données suivant les normes de l’international orienteering federation
http://www.orienteering.org/index.php/iof2006/Rules‐and‐Guidelines/Mapping‐Standards
ntation
Quelques exemples ci après
ourse d’orien
5 –La co
Yannick DISSART ‐ 2010 42
INTERPRETER SYMBOLES ET COULEURS
La borneLa borne
ntation
ourse d’orien
La souche5 –La co
Yannick DISSART ‐ 2010 43
Intersection route goudronnéechemin carrossable
ntation
ourse d’orien
5 –La co
Yannick DISSART ‐ 2010 49
Intersection chemin carrossablecarrossable sentier bien marqué
ntation
ourse d’orien
5 –La co
Yannick DISSART ‐ 2010 50
Intersection et jonctions de chemins carrossables et de sentiers
ntation
ourse d’orien
5 –La co
Yannick DISSART ‐ 2010 51
Couleur blanche = course facile en sous bois
ntation
ourse d’orien
5 –La co
Yannick DISSART ‐ 2010 53
LEGENDES IOFntation
ourse d’orien
5 –La co
Yannick DISSART ‐ 2010 57
En savoir plus :http://www.acbeauchamp‐orientation.net/legendeIOF.html
DEFINITIONS DES POSTESEléments permettant de situer plus précisément le poste de contrôle,
en plus de la carte de course d’orientation.
ntation
ourse d’orien
5 –La co
Yannick DISSART ‐ 2010 58
En savoir plus :http://www.orienteering.org/index.php/iof2006/Rules‐and‐Guidelines/Mapping‐Standards
DESCRIPTION DES POSTES IOFL'en‐tête du feuillet fournit les informations sur la course :
•Première ligne : nom de la course.g•Deuxième ligne : catégorie.•Troisième ligne : numéro ou code du parcours, distance à parcourir en kilomètres, dénivellation en mètres.
Le corps du feuillet décrit les postes à visiter, comprend 8 colonnes :•Colonne A ‐ Numéro d'ordre du poste•Colonne B ‐ Numéro de la balise•Colonne C ‐ Situation du poste (si autre poste identique)•Colonne D ‐ Nature du poste
ntation
•Colonne E ‐ Détails de forme et d'aspect•Colonne F ‐ Dimensions du poste – Combinaisons•Colonne G ‐ Localisation de la balise par rapport au posteC l H A t i f ti tilou
rse d’orien
•Colonne H ‐ Autres informations utiles
Le bas du feuillet décrit le parcours entre le dernier poste et la ligne d’arrivée.5 –La co
Yannick DISSART ‐ 2010 59
En savoir plus :http://www.asub‐orientation.org/documents/descriptions_iof/iofcd.htm
SYMBOLIQUE DES POSTES IOFntation
ourse d’orien
5 –La co
Yannick DISSART ‐ 2010 60
En savoir plus :http://www.balise77.com/balise77/Joomla/docs/symbolesIOF.pdf
CARTES DE COURSE D’ORIENTATION
Carte niveau initiation
ntation
Carte niveau national
ourse d’orien
5 –La co
Yannick DISSART ‐ 2010 61
VARIATIONS CARTOGRAPHIQUES
L’interprétation de la carte doit s’adapter en fonction de :L interprétation de la carte doit s adapter en fonction de :
‐ La période de pratique de l’année : différents stades dep p qdéveloppement de la végétation;‐ du cartographe qui a élaboré la carte;‐ des travaux qui ont transformé certaines parties de lacarte entre la date de production et la date de sonutilisation;nt
ation
utilisation;‐ certaines représentations peuvent également différées enfonction de la luminosité et donc de la période de l’année.ourse d’orien
p
5 –La co
Yannick DISSART ‐ 2010 62
STRATEGIE DE COURSELigne d’arrêt :Elément caractéristique qui évite de dépasser le poste.
P i t d’ ttPoint d’attaque :Point caractéristique qui va permettre d’aborder le poste en toute sécurité. Connaissance avant le début de course sur l’itinéraire sélectionner.
Lecture sommaire :Pliage, orientation, point de station avec le pouce.
L t é iLecture précise :Sélection de l’élément de terrain à suivre pour progresser en toute sécurité.
Visée précise :ntation
pA l’aide de la boussole, prise d’un azimut, lors d’un manque d’informations entre deux postes, généralement pour une distance inférieure à 300m ou lors d’une sélection rapide d’informations (trop d’informations sur la carte), couplée à une double foulée.
ourse d’orien
Construire son itinéraire :A partir du point à atteindre vers le point de départ, en définissant les points de passage selon la connaissance technique et le niveau physique.
5 –La co
Yannick DISSART ‐ 2010 63
q p y qDéfinir ligne d’arrêt, point d’attaque et les techniques utilisées avant d’arriver au point d’attaque.
CONSTRUIRE SON ITINERAIRE2 ‐ Point d’attaque : intersection de fossés
1 ‐ Ligne d’arrêt : sentier 6
5ntation
5
ourse d’orien
3 – Construction de l’itinéraire poste de départ –point d’attaque en fonction des points remarquables
5 –La co
Yannick DISSART ‐ 2010 64
point d attaque en fonction des points remarquables : limite de végétation et extrémité de point d’eau
NIVEAUX D’APPRENTISSAGE
Débutant Débrouillé ConfirméDébutant Débrouillé Confirmé Lire la carte Décoder les symboles simples.
Plier la carte.Orienter la carte par rapport àdes repères simples.
Augmentation du répertoire desymboles.Orienter la carte à l’aide de laboussole.
Maîtrise de la lecture de la carte etpréférence de la lecture par courbesde niveau.Connaitre les variationsdes repères simples. boussole.cartographiques pour adapter sonniveau de lecture.
Choisir son itinéraire
Choisir un itinéraire à l’aide desgrandes lignes directrices.
Elaborer un projet dedéplacement en quittantprogressivement les éléments
Conception par point d’attaque pouraborder le poste et ligne d’arrêt pourne pas dépasser le posteprogressivement les éléments
caractéristiques du terrain.ne pas dépasser le poste.
Se déplacer Le pouce suit l’itinéraire.Courir à allure modérée ens’arrêtant aux points de
Course continue et adaptée aurelief.Conception de mains courantes
Mémorisation de la carte etajustements réguliers.Allure de course adaptée au terrain.nt
ation
pdécision.
ppour arriver au poste.
p
Agir en sécurité et organiser
Se déplacer seul en milieunaturel et se retrouverRespecter l’horaire.
Respect de l’horaire et des lignesd’arrêt.Etre capable de retourner au
Participation à la sécurité et àl’organisation collective.Poser et plier les balises.ou
rse d’orien
Connaître les lignes d’arrêt. point de départ à partir den’importe quel endroit duparcours.
Concevoir des circuits de coursed’orientation adapté au niveau dupublic.5
–La co
Yannick DISSART ‐ 2010 65
PARTICULARITES DE LA CO
Analyse des éléments représentés sur la carte,y p ,Stratégie de choix d’itinéraire :• en fonction de ses capacités d’interprétation;• en fonction de ses capacités de course.
Développement de ses capacités de course enDéveloppement de ses capacités de course en fonction du type de parcours et en fonction du type de relief.
ntation
Amélioration de la vélocité en fonction du t i t d id t ’il é tourse d’orien
terrain et des accidents qu’il présente.
5 –La co
Yannick DISSART ‐ 2010 66Image Visible Body
SYSTEMES ENERGETIQUES ET PERFORMANCEIntensité de
l’effort
0 à 6 dExtrêmement
Systèmes énergétiques majoritairement impliqués
0 à 6 secondes
6 à 30 secondes
30 à 120 d
Extrêmement élevée
Très élevée
Elevée
Phosphagènes (ATP, ADP, Phosphocréatine ou PCr)
Phosphagènes (ATP, ADP, PCr), Glycolyse avec production d’acide lactique
30 à 120 secondes
120 à 180 secondes
180 d
Modérée
Elevée Glycolyse avec production d’acide lactique
Glycolyse avec production d’acide lactiqueCycle de Krebs et phosphorylation oxydative (Glucides)
Cycle de Krebs et phosphorylation oxydative
Penser aux phases de repos passif pour une meilleure reconstitution des stocks énergétiques
Durée de l’effort
>180 secondesFaible Cycle de Krebs et phosphorylation oxydative (Glucides, lipides, acides aminés)
ntation
Penser aux phases de repos passif pour une meilleure reconstitution des stocks énergétiques.Travailler sur la capacité à atteindre le plus rapidement possible une valeur élevée de VO2Max.
La course d’orientation demande :ourse d’orien
une adaptation de l’effort/à la difficulté de l’itinéraire choisi ;une adaptation du déplacement aux mouvements et à la pénétrabilité du terrain ;une utilisation de la filière aérobie ;une amélioration des filières énergétiques en fonction du type de course.
5 –La co
Yannick DISSART ‐ 2010 67
une amélioration des filières énergétiques en fonction du type de course.
ADAPTATIONS A L’ENTRAINEMENT
Adaptations centrales Adaptations périphériquesAdaptations centrales Adaptations périphériques
Force Réflexe d’étirement, synchronisation spatiale et temporelle coordination
Typologie musculaire, surface de section (nombre et diamètre des fibres musculaires)temporelle, coordination
intermusculaire.musculaires).
Anaérobie Réflexe d’étirement, synchronisation spatiale et
Typologie musculaire, surface des sections musculaires phosphagènessynchronisation spatiale et
temporelle, coordination intermusculaire.
sections musculaires, phosphagènes, glycolyse.
Aérobie Volume plasmatique volume Typologie musculaire capillarisationntation
Aérobie Volume plasmatique, volume d’éjection systolique, fréquence et débit cardiaque.
Typologie musculaire, capillarisation, activité enzymatique, différence artérioveineuse en O2
D’après Bosquet L.ourse d’orien
p q
Différences débutant confirmé : les intensités de travail pour un débutant devront être d’environ 10% en rapport à un sportif confirmé
5 –La co
Yannick DISSART ‐ 2010 68
S’ENTRAINEREffets sur :
Capacité anaérobie VO2 Max Endurance
Méthodes d’entrainement
115%
120%
Très élevéTrès élevéè él é
Très élevéTrès élevéT è él é
Répétitions
Intensité de l’effort100%
105%
110% Très élevéTrès élevéTrès élevéEl é
Très élevéTrès élevéTrès élevéTrès élevé
Puissance aérobie maximale
intermittente% Vitesse Aérobie
Maximale
90%
95%
100% ElevéMoyenFaible
Très élevéElevéMoyenFaible
FaibleMoyen
Endurance intermittentent
ation
80%
85%Faible Moyen
ElevéTrès élevéElevé
Endurance continue rapide
ourse d’orien
70%
75%
ElevéMoyenFaible
Endurance continue lente5
–La co
Yannick DISSART ‐ 2010 69
NOTIONS D’ENTRAINEMENT
Travail en forceAjustement de la récupération (récupération passive), le nombre total de répétitions à intensité maximale doit rester le même.Amener de la régularité dans le comportement du non expert dans la production de l’intensité maximale.
Travail en anaérobie (à positionner à la fin dans la planification période de précompétition)Pas de travail sur cette filière pour le débutant. Il ne travaille qu’en force, aérobie et vitesse
ntation
Travail en aérobie et sur la VO2MaxLe nombre de répétitions et le volume doivent varier en fonction du niveau. Le i d’i t ité d it d l êourse d’orien
niveau d’intensité doit demeurer le même.
5 –La co
Yannick DISSART ‐ 2010 70
D’après Bosquet L.
PLANIFICATION
Différence de traitement dans les différents sports :
‐ sports à calendrier annuel avec période de compétitions bloquées, application des cycles traditionnels de préparation physique générale PPG : renforcement général) et de préparation physique spécifique (PPS : travail spécifique pour produire leet de préparation physique spécifique (PPS : travail spécifique pour produire le performance attendue) avant la compétition;
‐ sports à périodes de rencontres annualiséessports à périodes de rencontres annualisées ‐ soit en entrainement en 2 blocs : 1 bloc d’entrainement été et 1 bloc d’entrainement hiver avec une période d’entretien interblocs sous forme de travail aérobie, puis travail en force, vitesse et agilité;nt
ation
, p , g ;‐ soit en entrainement 2 blocs : 1 bloc d’entrainement été puis amélioration de la qualité aérobie (travail VO2Max à l’année) et maintien des autres qualités par différents types de séances.ourse d’orien
Adoption d’une stratégie par rapport à la planification des compétitions avec un niveau d’entrainement à faible volume avant la rencontre (diminution du volume en
5 –La co
Yannick DISSART ‐ 2010 71
gardant la même intensité).
GESTION DE LA FATIGUELa fatigue est un élément à prendre en compte dans l’entraînement et dans
sa planification.
A savoir qu’elle est gérée à un niveau inconscient (il faut s’y s’entrainer) etqu’elle est basée sur des processus neuro physiologiques. La régulationde température (hyperthermie) est un bon indicateur et lade température (hyperthermie) est un bon indicateur et laconsommation des ressources énergétiques n’est pas un facteur limitant(ressources en ATP demeurent toujours supérieures à 40%).
L’épuisement, étant l’incapacité à maintenir une puissance requise, il induitl’impossibilité de reproduire des mouvements avec une mêment
ation
p ppuissance élevée (les bouteilles en escalade). Dans ce cas l’importanceest donnée à la gestion neuro musculaire : adaptations électriques etproduction de neuro transmetteurs (arrêt de l’exercice) sans lien avecourse d’orien
production de neuro transmetteurs (arrêt de l exercice), sans lien avecles facteurs physiologiques (production d’acide lactique, acidification dupH…).5
–La co
Yannick DISSART ‐ 2010 72
DES THEMES A TRAVAILLERDévelopper une stratégie d’orientation
Sélection descriptionSélectionner des éléments cartographiés qui seront supports d’un circuit et
demander de décrire les différents postes et leur environnement (éléments du terrain, éléments de planimétrie, éléments d’hydrographie…).
Mémorisation (une carte sur chaque poste pour aller de balise en balise)Mémorisation (une carte sur chaque poste pour aller de balise en balise)Plus les postes sont éloignés , plus la difficulté est grande.
Placement de la balise l l f l è l d ff lPlacement avant le poste = facile, après le poste = difficile.
Azimut et distance ‐ partir avec une fiche donnant l’azimut et la distance entre les différents postes.nt
ation
partir avec une fiche donnant l azimut et la distance entre les différents postes. Plus les postes sont éloignés et plus la difficulté est grande ;
‐ à chaque poste une carte avec uniquement indication d’azimut et de distance pour progresser.
ourse d’orien
La course au scorePlacer les balises en leur attribuant un nombre de points selon leur difficulté et
leur éloignement. Donner un temps limite de retour. Donner des points de pénalité
5 –La co
Yannick DISSART ‐ 2010 73
leur éloignement. onner un temps limite de retour. onner des points de pénalitéimportants après le dépassement de l’heure limite de retour. Celui qui a le plus de points a gagné la course.
DES THEMES A TRAVAILLER
Cercles Carte avec uniquement les éléments
Réduire le nombre d’informations
Carte avec uniquement les éléments cartographiés à l’intérieur de cercles.Plus les cercles sont réduits plus la tâche est complexe (penser à laisser les lignes d’arrêt). Donner une définition précise du poste.
Couloir Carte avec uniquement un couloir cartographié,
couloir large = facile, couloir étroit = difficile (penser ntation
Course à la courbe de niveau
g (pà laisser les lignes d’arrêt).
ourse d’orien
Travail avec une carte ne comportant que certains éléments : nivellement, hydrographie, planimétrie
5 –La co
Yannick DISSART ‐ 2010 74
planimétrie
DES THEMES A TRAVAILLEROrientation et découverte du milieu naturelL’orientation peut être un moment passé dans un milieu différent. Après le rapprochement carte terrain il est possible de faire découvrir l’activité parrapprochement carte terrain, il est possible de faire découvrir l’activité par l’intermédiaire de jeux, de description des différentes espèces, des lieux de vie des animaux…
Orientation, cartographie et road bookSe déplacer dans un environnement et produire une carte. Donner cette carte à un autre utilisateur pour qu’il puisse effectuer un déplacementà un autre utilisateur pour qu il puisse effectuer un déplacement.
Stratégies de course :Point d’attaque et ligne d’arrêtnt
ation
Point d attaque et ligne d arrêtContraindre les participants à adopter cette technique par un tracé de circuit adapté.
ourse d’orien
Lignes directrices, mains courantes et erreur volontaireSe servir des éléments sécurisants du terrain afin de construire les tracés d’itinéraire.
5 –La co
Yannick DISSART ‐ 2010 75
D’autres exercices :http://www.lbco.info/banque.htm#moulti
POSER DES BALISES• Une balise est toujours posée sur un élémentremarquable du terrain qui est cartographié sur la carteutiliséeutilisée.
• La balise ne sert qu’à matérialiser l’élémentbl d h éremarquable du terrain cartographié.
• Elle se place à un endroit où les coureurs puissent ladécouvrir uniquement lorsqu’ils ont atteint l’élémentcaractéristique cartographié, sans avoir à la chercher(chapter 3.5.3, p.31, competition rules for internationalnt
ation
( p , p , porienteering federation, foot orienteering events, june2009). Une hauteur maximale de 1 mètre du solpouvant être recommandéeou
rse d’orien
pouvant être recommandée.
• Une homogénéité dans la pose des balises est àrespecter sur l’ensemble du parcours proposé
5 –La co
Yannick DISSART ‐ 2010 76
respecter sur l ensemble du parcours proposé.
SECURISER LES PARCOURS ET LES INDIVIDUS
• Reconnaissance d’itinéraire en groupe de plus en plus réduit;
• Départ par 2;Départ par 2;
• Départ dans les 2 sens ;
• Aire de course réduite ;
• Postes rapprochés ;
• Exercices ensemble avant de commencer la séance ;
ntation
• Vérifier la compréhension des consignes de sécurité ;
• Donner les zones à ne pas pénétrer ;
ourse d’orien
• Donner l’heure de dernier retour ;
D l d li d’ êt l’ i d
5 –La co
Yannick DISSART ‐ 2010 77
• Donner les grandes lignes d’arrêt pour l’aire de course.
ACCIDENTOLOGIELa fréquentation du milieu naturel entraîne 60% des orienteurs à être atteint de piqûres detiques (acarien hématophage parasitant la quasi‐totalité des vertébrés à travers le monde).Elles passent 90% de leur vie sans parasiter de vertébrés dans les forêts, pâturages, prairies ousteppe. La recherche d’un hôte n’est que saisonnière. La stimulation intervient par desphénomènes chimiques, vibratoires mais également par la proximité de vertébrés à sangchaud.Certains peuvent développer la maladie de Lyme qui se traduit par une infection bactérienneCertains peuvent développer la maladie de Lyme qui se traduit par une infection bactériennetransmise à l’homme par la piqûre de l’insecte (plus de 800 espèces et sous espèces).
Les symptômes sont :• dans les 3 à 30 jours suivant la piqûre une lésion cutanée apparaît puis se développe;• dans les semaines ou mois suivants la piqûre se développent des manifestationscutanées (nouvelles lésions), articulaires (douleurs), cardiaques (perte de connaissance,sensation de battement de cœur dans la poitrine douleurs thoraciques ) etnt
ation
sensation de battement de cœur dans la poitrine, douleurs thoraciques…) etneurologiques (inflammation très douloureuse des racines des nerfs innervant leterritoire de la piqûre de tique).
Pour éviter cela :
ourse d’orien
Réaliser une inspection par 2 en vérifiant bien tous les plis corporels :Creux de l’aine, des aisselles, poplité, coude.
5 –La co
Yannick DISSART ‐ 2010 78Images Wikipédia
Image revue Les Alpes
ACCIDENTOLOGIE DES CONFIRMES
Pour l’orienteur de haut niveau (surtout pour cause dePour l orienteur de haut niveau (surtout pour cause defatigue) :
• atteintes tendineuses des membres inférieurs(l’entorse de la cheville est la plus fréquente etprésente 70% de récidive) ;• inflammation des bourses séreuses au niveaudu tendon d’Achille;• fractures : métatarsiens péroné tibia• fractures : métatarsiens, péroné, tibia.
ntation
ourse d’orien
5 –La co
Yannick DISSART ‐ 2010 79Image Visible Body
Image ClinalpsudImage IFREMMONT
ACCIDENTOLOGIE SPORTIVEEn France, la pratique sportive représente :• plus d’1 million d’accidents par an;• 640 000 hommes contre 270 000 femmes sont blessés;640 000 hommes contre 270 000 femmes sont blessés;• les adolescents (12‐25 ans) sont les plus touchés;• Les sports de nature représentent moins de 9% du total des interventions et
les aires de sport et de jeux représentent plus de 60% des interventions.p j p p
Les lésions les plus fréquentes :• Les entorses en sports d'équipe (36% des lésions), athlétisme (34%) et sport p q p ( ), ( ) p
de raquette (31%);• Les plaies en sports nautiques (28%);• Les fractures en sports d'hiver (29%), sports hippiques (29%) et vélo (27%);nt
ation
• Les contusions pour les autres sports.
Les sports entrainant le plus d’hospitalisations : ourse d’orien
• sports hippiques : 17% des accidenté;• les sports d'hiver : 16%;• le vélo, roller, skate : 11%.
5 –La co
En savoir plus :http://www.invs.sante.fr/publications/2008/accidents_sports/RAPP_SCI_Accidents_de_sports_Web.pdf
Yannick DISSART ‐ 2010 80
PRATIQUE SPORTIVE FRANCAISE
• Selon l’enquête (Ministère des sports et l'Institut National de Sportt d l'Ed ti Ph i 2000) 26 illi d f i ti tet de l'Education Physique, 2000), 26 millions de français pratiquentun sport au moins une fois par semaine et il y aurait 10 millions desportifs pratiquants en associations dont la moitié participerait àdes compétitions (http://www sports gouv fr/IMG/pdf/Statsdes compétitions (http://www.sports.gouv.fr/IMG/pdf/Stats‐Pratiques2000.pdf).
l l’ ê ( l d l d d• Selon l’enquête (Institut National de la Statistique et des EtudesEconomiques, 2009) sur les pratiques culturelles et sportives desfrançais, la natation, la randonnée, la danse, les sports de neige, lef ti l’ l i i t l élé l i i t têt d lnt
ation
footing, l’alpinisme et la spéléologie arrivent en tête dans lesactivités pratiquées sur un an(http://www.insee.fr/fr/ffc/docs_ffc/ES423A.pdf).
ourse d’orien
En savoir plus au niveau européen :http://ec.europa.eu/public_opinion/archives/ebs/ebs_334_fr.pdf5
–La co
Yannick DISSART ‐ 2010 81
REFERENTIELS DE COMPETENCES
1 – les fiches du Répertoire National de Certification ProfessionnelleB t d’Et t d’Ed t S tif 1° d é d d’ i t ti l i i élé l iBrevet d’Etat d’Educateur Sportif 1° degré de course d’orientation, alpinisme ,spéléologieL2 staps , L3 éducation et motricité, L3 entrainement sportifLicence professionnelle animation, gestion et organisation des activités physiques et sportives
unération
p
3 – Les référentiels des fédérations sportives
contre ré
mu
Fédération française de course d’orientationFédération Française de la Montagne et de l’EscaladeFédération Française de Randonnée Pédestre Fédération française de spéléologie
seigne
men
t Fédération française de spéléologie
4 Le référentiel de la Faculté des Sciences du Sport de Poitiers
6 –L’e
ns 4 – Le référentiel de la Faculté des Sciences du Sport de PoitiersVoir fiche d’auto évaluation du support pédagogique
Yannick DISSART ‐ 2010 82
L’ENSEIGNEMENT CONTRE REMUNERATION
Tableau ADiplômes
délivrés par le ministère de l’enseignement supérieur
Tableau DDiplômes
délivrés par le ministère chargé de la défense
Tableau CDiplômes
délivrés par le ministère chargé des sports
16 diplômes
Encadrement de toutes les activités physiques et sportives à l’exception de celles mentionnées en environnement
2 diplômes
Encadrement de toutes les activités physiques et sportives à
l’exception de celles
239 titres, diplômes et qualifications
Encadrement uniquement des activités physiques et sportives mentionnées par l’option, la mention, le certificat de ce es e t o ées e e o e e t
spécifique ou des activités mentionnées par l’annexe au diplôme.
•un Diplôme d’Etude Universitaire Gé é l S i t T h i d
l exception de celles mentionnées en environnement
spécifique.
•Moniteur et moniteur chef
qualification complémentaire, les certificats de spécialisation, les supports techniques et certificats de capitalisation complémentaires
du diplôme mentionné.
95 Brevets d’Etat d’Educateur Sportif (BEES)unération
Général en Sciences et Techniques des Activités Physiques et Sportives (DEUG STAPS) ;• 7 Diplômes d’Etude Universitaire Scientifique et Technique (DEUST) ;•5 Licences Professionnelles (L PRO) ;3 licences
•Moniteur et moniteur chef d’entraînement physique, militaire et sportif ;•Aide moniteur sous la responsabilité d’un titulaire de diplôme de niveau IV.
•95 Brevets d Etat d Educateur Sportif (BEES) avec leurs options et certificats de qualification complémentaire ;•18 Brevet d'Aptitude Professionnelle d'Assistant Animateur Technicien de la jeunesse et des sports (BAPAAT) et ses supports techniques ;co
ntre ré
mu
•3 licences. supports techniques ;•124 Brevets Professionnels de la Jeunesse, de l'Education Populaire et du Sport (BP JEPS) avec ses Unités Capitalisables Complémentaires, ses Certificats de Spécialisation et ses mentions de spécialité ;Les Diplômes d'Etat de la jeunesse dese
igne
men
t
•Les Diplômes d Etat de la jeunesse, de l'éducation populaire et du sport (DE) ;•Les Diplôme d'Etat Supérieurs de la jeunesse, de l'éducation populaire et du sport (DES).
Carte professionnelle
6 –L’e
ns
Yannick DISSART ‐ 2010 83
Carte professionnellepermettant l’encadrement
contre rémunération
LES CADRES D’INTERVENTIONS
Secteur d’activité Référentiels de compétences Encadrement et enseignement
Textes de référence
Fédérations Les fédérations sportives délégataires de Encadrement et La formation des bénévoles est fortementFédérations sportives
Les fédérations sportives délégataires de pouvoir en matière de formation.
Encadrement et enseignement bénévoles
La formation des bénévoles est fortement conseillée mais non obligatoire, chaque fédération sportive développe sa règlementation.
Collectivités i i l
Référentiels de compétences des ll i i é i i l i
Encadrement et i
Loi n° 84‐53 du 26 janvier 1984 portant di i i i l i à lterritoriales collectivités territoriales : animateur,
éducateur et conseiller.enseignement contre rémunération.
dispositions statutaires relatives à la fonction publique territoriale, modifiée par les décrets du 1er avril 1992 (92 – 363, 92 –368, 92 – 381) portant statut particulier des cadres d’emplois de la filière sportive.
unération
Ministère de la défense
Référentiels de compétences du ministère de la défense : aide moniteur, moniteur et moniteur chef.
Encadrement et enseignement contre rémunération.
Bulletins Officiels d'Etat Major et Instructions Militaires.
Ministère de l’éducation
i l
Référentiels de compétences des Unités de Formation et de Recherche en S i T h i d A i i é
Encadrement et enseignement contre é é i
Lois d'orientations sur l'éducation, n° 75‐620 du 11 juillet 1975, n° 2005‐380 du 23 avril 2005 °89 486 d 10 j ill 1989
contre ré
mu
nationale Sciences et Techniques des Activités Physiques et Sportives.
rémunération. 2005 et n°89‐486 du 10 juillet 1989. Bulletin officiel n° 11 du 17 mars 1994.
Secteurs de l’animation
Référentiels de compétences basé sur les autres secteurs d’activités en matière d’encadrement sportif.
Encadrement contre rémunération.
Instruction n°03‐75 du 17 avril 2003, modifiant l’arrêté du 4 mai 1981 et suivants.Arrêté du 3 juin 2004 modifiant l’arrêté du se
igne
men
t
p j20 juin 2003 en ce qui concerne les activités de pleine nature.
Autres secteurs Référentiels de compétences du ministère chargé des sports.
Encadrement et enseignement contre rémunération.
Article 43 modifié A212‐1 de la loi n° 84 –610 du 16 juillet 1984, relative à l'organisation et à la promotion des activités
6 –L’e
ns
Yannick DISSART ‐ 2010 84
physiques et sportives.
RESPONSABILITEResponsabilité civileUne responsabilité fondée sur une faute prouvée (il incombe à la victime de prouver la faute). Elle est assurable et entraîne une réparation.Code civilFaute prouvée‐ article 1382 : “Tout fait quelconque de l’homme qui cause à autrui un dommage, oblige celuipar la faute duquel il est arrivé à le réparer.”par la faute duquel il est arrivé à le réparer.- article 1383 : “Chacun est responsable du dommage qu’il a causé non seulement par sa faute, mais encore par sa négligence ou par son imprudence.”Faute présumée- article 1384 : « On est responsable non seulement du dommage que l'on cause par son- article 1384 : « On est responsable non seulement du dommage que l on cause par son propre fait, mais encore de celui qui est causé par le fait des personnes dont on doit répondre, ou des choses que l'on a sous sa garde. »
Responsabilité pénaleElle est engagée lorsqu’une infraction (qualifiée selon le cas de contravention, de délit ou de crime), a été commise indépendamment du dommage subi. Elle a un objectif de sanction de
ponsabilité
moralisation, elle n’est pas assurable.Code pénall’article 121‐1 du code pénal dispose que “nul n’est responsable pénalement que de son propre fait”
7‐R
esp
Yannick DISSART ‐ 2010 85
p p
EXCEPTION
Article 11 de la loi n°83‐634 du 13 juillet 1983 portant droits et obligations des fonctionnaires, dite loi Le Pors.
« Lorsqu'un fonctionnaire a été poursuivi par un tiers pour fautede service et que le conflit d'attribution n'a pas été élevé, lall ti ité bli d it d l ù f tcollectivité publique doit, dans la mesure où une faute
personnelle détachable de l'exercice de ses fonctions n'est pasimputable à ce fonctionnaire le couvrir des condamnationsimputable à ce fonctionnaire, le couvrir des condamnationsciviles prononcées contre lui. »
ponsabilité
En savoir plus :
http://www.ladocumentationfrancaise.fr/dossiers/fonction‐publique/chronologie.shtml
http://www.maif.fr/enseignants/vos‐responsabilites/accueil.html?xtor=SEC‐404‐GOO‐
7‐R
esp
[responsabilite_enseignant]‐[]‐S‐[responsabilité%20enseignant]&xts=377850
Yannick DISSART ‐ 2010 86
OBLIGATIONS
Une obligation de MOYENS
Une obligation de résultatsUne obligation de résultats
ponsabilité
7‐R
esp
Yannick DISSART ‐ 2010 87
JURISPRUDENCETribunal de Grande Instance de Pontoise30 septembre 2008
Le 28 juin 2006, un concurrent, âgé de 26 ans, remporte l’épreuve du 100 mètrespuis s’écroule et décèdera le 3 juillet suivant.La compétition est un championnat départemental qui regroupe 200 concurrents. Ilp p p q g ps’avère que le club avait décider de se passer d’une équipe de premiers secours surle lieu de la compétition et qu’aucun dispositif d’alerte n’ait été prévu.Le tribunal a estimé que les moyens mis en place pour assurer la sécurité doiventq y p pnon seulement permettre de prévenir les risques inhérents à l’activités sportive,mais également garantir une réactivité suffisante en cas de réalisation du risque etune prise en charge efficace en attendant l’arrivée des secours.Les participants sont donc en droit d’attendre de l’organisateur qu’il soit équipé dematériels de réanimation du moins d’un poste susceptible de joindre les secours.
Le club organisateur a été condamné à verser la somme de 42 000€ de dommagesponsabilité
Le club organisateur a été condamné à verser la somme de 42 000€ de dommageset intérêts à la famille de l’athlète pour manquement à son obligation de sécurité.
Voir arrêté du 7 novembre 2006 fixant le référentiel national relatif aux dispositifs prévisionnels de secours pour lesif i i d l d 1 500
7‐R
esp
Yannick DISSART ‐ 2010 88
manifestations pouvant atteindre plus de 1 500 personnes :http://www.interieur.gouv.fr/sections/a_l_interieur/defense_et_securite_civiles/autres_acteurs/associations‐securite‐civile/missions‐securite‐civile/d‐dps/downloadFile/attachedFile/RNMSC‐DPS.pdf?nocache=1168359237.51
JURISPRUDENCE
Cour de cassation ‐ Chambre civile 112 Mai 2004 N° 01 16 94012 Mai 2004 ‐ N 01‐16.940
Un handicapé moteur a été gravement blessé à la suite d'une chute provoquée parune bousculade lors du départ d'une course à pied organisée par une association Ilune bousculade lors du départ d une course à pied organisée par une association. Ila intenté une action en responsabilité contractuelle contre l'organisateur de cettecompétition sportive et son assureur. Pour rejeter sa demande, l'arrêt attaquéretient qu'il ne dispose pas d'assez de renseignements sur la chute et que le fait queretient qu il ne dispose pas d assez de renseignements sur la chute et que le fait quela victime ait été bousculée reste insuffisant pour en déduire un défautd'organisation. En statuant ainsi, alors qu'elle avait relevé qu'il y avait sur la ligne dedépart plusieurs centaines de concurrents au coude à coude avec de nombreuxp pparticipants en fauteuil roulant, que, lorsque le départ a été donné il s'en est suiviune grande bousculade au cours de laquelle la victime a été projetée à terre avecd'autres participants, ensemble de constatations d'où il résultait que l'organisateur
ponsabilité
n'avait pas pris toutes les mesures de sécurité nécessaires au moment du départ, laCour d'appel a violé l'article 1147 du Code civil (Dommages et intérêts résultantdel’inexécution de l’obligation).
7‐R
esp
Yannick DISSART ‐ 2010 89
REFERENCES ‐ RECOMMANDATIONS
Références éducation nationale :
Sécurité des élèves. Pratique des APS.Note de service n°94 ‐ 116 du 9 mars 1994Risques particuliers à l’enseignement de l’EPS et au sport scolaireCirculaire n°2004 ‐ 138 du 13 juillet 2004
R d ti d é ité l’ i ti d éRecommandations de sécurité pour l’organisation de séance
Les conditions matérielles : état des équipements et organisation des lieuxLes consignes données aux élèvesLes consignes données aux élèvesLa maîtrise du déroulement du coursLe caractère dangereux ou non de l’activité enseignée« Les enseignants doivent gérer la notion de sécurité dans les activités enseignées
ponsabilité
« en bon père de famille », c’est à dire selon une norme communément admise, susceptible d’évoluer en fonction de la variation des exigences sociales. »
7‐R
esp
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ORGANISATION DE SEANCESGESTION DU TEMPS ET DU TERRAINRepérage du terrain et de ses accès , d’éventuels dangers et des zones à ne pas pénétrer.Évaluation des meilleurs emplacements pour les lieux de départ et d’arrivée.p p pÉvaluation du temps pour installer les parcours.Prévision des exercices en fonction des compétences du public et de l’impératif de surveillance.Prévision du matériel nécessaire à la bonne gestion du groupe.Se renseigner sur la règlementation du milieu naturel et les autorisations d’accès.Se renseigner sur la règlementation du milieu naturel et les autorisations d accès.
LE ROLE DE L’ANIMATEUR DANS LA SÉANCEIl organise, il anime, il conseille, il surveille, il gère le matériel.Il a présent à l’esprit :Il a présent à l esprit :un des objectifs (apprentissage de technique, familiarisation avec le milieu, préparation de courses futures…)Il donne des consignes de sécurité claires (lignes d’arrêt, heure de dernier retour).Il ît l b d ti i t t é ifi b fi d ééa
nce
Il connaît le nombre de participants et vérifie ce nombre en fin de séance.Il apporte une cohésion au groupe et favorise l’esprit d’initiative et de responsabilité.
CHOIX DE LA SORTIEaniser une
sé
La sortie doit être adaptée au public et au niveau de compétence de l’encadrement.Information des adhérents : dates, lieu et horaires de rendez‐vous et de dernier retour.S’informer sur les accès, parking…Repérer le point de téléphone le plus proche pour la prévention des secours.
8 –Orga
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p p p p p p pRepérer les lignes d’arrêt caractéristiques et les dangers de l’aire de course.
ORGANISATION DE SEANCES
PREPARATION DU MATERIELApporter les matériels nécessaires à la course de la journée (ne pas se surcharger pourApporter les matériels nécessaires à la course de la journée (ne pas se surcharger pour éviter de gérer trop de matériels).
TRANSPORTTRANSPORTVérifier :l’assurance et la conformité du véhicule,le permis de conduire et la possibilité de conduire de l’encadrant du groupe
AVOIR AVEC SOINuméro de téléphone des secours « 18 » (gendarmerie, médecin, mairie…) Trousse de premier secours, plus pansements compressifs, couverture de survie…éa
nce
Liste des participants, coordonnées, personne à prévenir…Autorisation parentale d’hospitalisation pour les mineurs
PROBLEMATIQUE A RESOUDRE POUR L’ENCADRANTaniser une
sé
QGérer la sécurité en ayant une perte de contact avec les personnes encadrées.
8 –Orga
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TELEPHONE PORTABLE ET ORIENTATIONLe téléphone portable est un élément qui rassure sans assurer une véritablesécurité ! Il faut savoir se repérer pour donner l’alerte !
Les personnes fréquentant la séance peuvent prévenir les secours sans même enavertir l’organisateur. Mettant ainsi ce dernier dans une position délicate.
Pour éviter cela, il faut toujours penser à adapter la séance au niveau desparticipants pour anticiper ce genre de problèmes.
Il faut rassurer les participants en indiquant que la perdition est un élémentincontournable de l’activité : savoir s’orienter, c’est avant tout se perdre pourcomprendre ses erreurs et arriver à se retrouver en interprétant les éléments dut iéa
nce
terrain.
Les dangers de l’activité doivent être énoncés clairement en donnant uneinterprétation de ce que l’organisateur entend réellementan
iser une
sé
interprétation de ce que l organisateur entend réellement.
L’activité d’orientation devient ainsi une confrontation des représentations dechacun par rapport à sa capacité à progresser en autonomie
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chacun par rapport à sa capacité à progresser en autonomie.CONNAÎTRE SES LIMITES
PREPARER UNE SORTIErtie
parer un
e so
Accéder à la cartographie de l’Institut Géographique National :
9 –Prép
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g p g p qhttp://www.geoportail.fr
TRACER SON ITINERAIRErtie
parer un
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Accéder à une session google maps :
9 –Prép
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g g phttp://maps.google.fr
MESURE DES DISTANCES
Sur la carte papier un curvimètre permet de se débarrasserSur la carte papier un curvimètre permet de se débarrasserdes problèmes que l’on peut avoir une règle simple par ledéplacement automatique de la roulette sur les courbes decarte La lecture est facilitée par la présence de graduationscarte. La lecture est facilitée par la présence de graduationsà différentes échelles.
Pour les cartes scannées, il existe des logiciels gratuits enligne.rt
ie
Pour les systèmes d’information géographiques en ligne,l’outil existe déjà dans la palette proposée (en général).pa
rer un
e so
j p p p ( g )
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VISUALISATIONS 3D
Géoportail avec plug in Terraplug in Terra explorer
rtie
Google earth
parer un
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9 –Prép
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MAITRISER LA SECURITEL’étude préalable de l’itinéraire choisi, en notant tous les points de détail pouvant servir derepère, et en établissant une représentation schématisée, permet de se familiariser avecle terrain. Plus cette préparation sera détaillée et plus elle sera utile durant la course afind’anticiper les difficultés et de mémoriser les principales actions à entreprendre durant leparcours. Par le tri des informations et l’entraînement à cette préparation, le sens del’orientation se développe et permet par la même occasion de constituer un fichierpersonnel de coursespersonnel de courses.
1 - Repérage de l’ensemble du site (sommets, refuges, glaciers…)2 – Recopiage de la description du topoguide avec la marche d’approche, les variantes etles descentes (suivant les conditions)
situation du cheminement – estimation de l’horaire – plan de marche3 – Noter les points d’interrogation subsistants (questionner les connaisseurs)
rtie
La veille : faire un tour d’horizon complet avec la carte et vérifier le début de la marched’approche.Le matin : étalonner l’altimètre
parer un
e so
Pendant la course : si le repérage de la veille n’a pas été possible, faire des haltesdurant la marche d’approche, pour confronter les notes techniques à la vision de la paroi,juger des conditions, repérer les éléments caractéristiques (point de départ = attaque). Laphoto d’ensemble est à graver dans la mémoire pour donner une référence dans la paroi
9 –Prép
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photo d ensemble est à graver dans la mémoire pour donner une référence dans la paroi.
DONNEES ET TUTORIELSTerrain Vitesse sans chargement en
km/hVitesse avec chargement>5kg en
km/hBon marcheur Moyenne Bon marcheur MoyenneBon marcheur Moyenne Bon marcheur Moyenne
Goudronné plat ou faible pente 8 5 7 4Goudronné avec pente>10%, en montée 4 2 3 1Goudronné avec pente>10%, en descente
5 3 5 2descenteChemin de qualité correcte, plat ou faible pente
6 4 4 3
Chemin pierreux avec pente>10%, en montée
1 0.5 0.7 0.3montéeChemin pierreux avec pente>10%, en descente
2 1 2 1
rtie
Se référer aux documents du site internet des coursde la Licence Professionnelle Animation Gestion et Organisation des activités physiques et sportives option Activités de Pleine Nature et Tourisme Sportif :
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Rubrique pratiques sportive, stages de pratiques• Tutoriel google maps randonnées• Tutoriel préparation randonnée
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ITINERAIRES EN LIGNE
http://fr.wikiloc.com/wikiloc/home.do
http://www.bivouak.net/
http://www.openrunner.com/
http://www.camptocamp.org/
htt // kit f /rtie
http://www.skitour.fr/
http://www descente‐canyon com/parer un
e so
http://www.descente canyon.com/
http://www.schweizmobil.ch/fr/welcome.cfm
9 –Prép
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PARTICULARITES DE LA RANDONNEE
Analyse des éléments représentés sur la carte,Stratégie de choix d’itinéraire :g• en fonction de ses capacités d’interprétation;• adaptation des zones musculaires au port du sac à dos (compression et compensation de la charge).
Développement de ses capacités de marche enfonction du type de parcours, du relief et duterrain.
rtie
Amélioration de la vélocité en fonction dut i t d id t ’il é tparer un
e so
terrain et des accidents qu’il présente,équilibration en fonction de la charge du sac àdos.9
–Prép
Yannick DISSART ‐ 2010 101Image Visible Body
BALISAGES EXISTANTSSentiers européens de grande randonnée :codification de E1 à E11codification de E1 à E11.
Sentiers français de randonnée : GR (GrandeRandonnée) numérotés GR non numérotés GRPRandonnée) numérotés, GR non numérotés, GRP(Grande Randonnée de Pays et PR (PetiteRandonnée) pour un total de 60 000 km)rt
ie Randonnée) pour un total de 60 000 km).
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e so
Aller plus loin :http://fr.wikipedia.org/wiki/Sentier_de_grande_randonnée
http://www.era‐ewv‐ferp.org/?page id=29
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p // p g/ p g _
ACCIDENTOLOGIE EN RANDONNEEEn FranceDirection de la Défense de la Sécurité CivileEn 2007, 2 790 (0,11%) interventions pour des accidents de montagne dont seulement 10% sontdes interventions techniques, 54 039 (2,2%) interventions pour des accidents liés à une activitésportive pour un total de 2 469 717 interventions pour du secours à victimes.
La Fédération Française de Randonnée PédestreLa Fédération Française de Randonnée PédestreEtude réalisée de 1991 – 2004 auprès des licenciés de la FFRPLes accidents représentent entre 0,36% et 0,58% du nombre de licenciés (170 000) avec plus des2/3 à attribuer au genre féminin, et un âge moyen de 60 ans.Le pic des accidents est constaté au mois de juin.Les lésions sont plutôt constatées au niveau des membres inférieurs (51,6%) : cheville, genou etjambe (par ordre décroissant). Lorsqu’un membre supérieur (26,5%) est atteint le trauma sesitue au niveau de l’épaule du poignet et de la main (par ordre décroissant)rt
ie
situe au niveau de l épaule, du poignet et de la main (par ordre décroissant).
En SuisseLa revue du club alpin Suisse, consulter les numéros entre avril et juin
parer un
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http://alpen.sac‐cas.ch/fr/archiv/2008/200805/af_2008_05_04.pdfLe plus grand nombre d’interventions est réalisé pour de l’activité randonnée pédestre.Les causes principales sont : chute, blocage/épuisement, égarement et maladie.Un grand nombre de personnes ne présente aucune blessure sans nécessité d’hospitalisation
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Un grand nombre de personnes ne présente aucune blessure, sans nécessité d hospitalisation.Dans le même temps, un nombre équivalent de victimes nécessite une hospitalisation.
L’ORIENTATION AUTREMENT
Les raids sportifs
Des acteurs divers :Fédérations sportives : cyclisme, orientation, triathlon, handisport,
canoë kayak, montagne et escalade, randonnée pédestre…canoë kayak, montagne et escalade, randonnée pédestre…Individuels et grands groupesAssociationsCollectivités territoriales
Des propositions diverses, du mono activité au multi activitésUltra trail du Mont Blanc
En voir plus :http://www.sportsdenature.gouv.fr/experiences/page.cfm?pageid=153http://www.sportsdenature.gouv.fr/experiences/page.cfm?pageid 153
http://www.dailymotion.com/relevance/search/course%2Borientationer/video/x5ykx4_sprint‐reims_sport
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RECHERCHE EN ORIENTATION
Projet européen : Wayfinding sur la mémoire spatiale et l’orientation
http://erc europa eu/index cfm?fuseaction page display&topicID 437http://erc.europa.eu/index.cfm?fuseaction=page.display&topicID=437
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