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LA DÉPORTATION DE RÉPRESSION DANS L’AUBE (par Rémi Dauphinot et Sébastien TOUFFU)
I. LA DÉPORTATION DE RÉPRESSION : LES SOURCES ET L’HISTORIOGRAPHIE ll y a encore quelques années, dans une étude sur le phénomène terrible de la déportation, on aurait distingué celle des « juifs » et celle des « résistants et politiques ». Pierre Laborie l'a rappelé récemment dans un colloque sur les déportés résistants (20 juin 2005) : la recherche et le vocabulaire utilisé aujourd'hui par la plupart des historiens tendraient plutôt à opposer une déportation dite de « persécution » et une déportation dite de « répression ». La première regrouperait en gros des familles entières (hommes, femmes, enfants, vieillards) déportées et sélectionnées pour la mort, arrêtées et éliminées parce que nées juives, et la seconde regrouperait le plus souvent des adultes arrêtés et déportés pour ce qu'ils ont fait ou sont susceptibles de faire contre le IIIe Reich. Par ailleurs, dans cette déportation de répression, on joint désormais à la figure des " résistants " et " politiques " le sort des " otages ", des " droits communs " et aussi plus récemment celui des " requis du STO " et des " prisonniers de guerre " ayant accompli des actes hostiles au Reich. Cette distinction fondamentale dans la politique de déportation du IIIe Reich n'est pas que formelle. Elle peut être éclairée par le sort de trois déportés aubois qui ont été arrêtés pour des faits de résistance ou l'appartenance à un mouvement de Résistance. Pierre Huberfeld, qui a distribué des journaux de Libération-Nord, Hélène Jakubowicz, agent de liaison du parti communiste parisien à Troyes, et Jacqueline Rachi, elle aussi résistante troyenne, ont été arrêtés et internés dans un premier temps pour réprimer leurs actions. Dans un deuxième temps, au lieu d'être internés à Compiègne comme la plupart des résistants, ils sont acheminés à Drancy et déportés en tant que juifs et non résistants. Pour les nazis, la distinction est donc très claire. Notre méthode
Pour aboutir à une " synthèse " (si ce mot est acceptable, tant la diversité des situations et des destins l'a emporté) sur la déportation de répression dans l'Aube, notre souci a été d'abord de revenir aux parcours individuels de chacun des déportés. Pour cela, il a fallu repartir des différentes sources et les croiser. Nous avons ainsi essayé d'actualiser et de compléter le plus possible la liste des déportés depuis le département de l'Aube. Pour ce faire, nous avons utilisé les fiches individuelles réalisées pour chaque déporté aubois par les correspondants du Comité d'histoire de la deuxième guerre mondiale (CH2GM). Nous les avons ensuite comparées et complétées avec celles des fichiers de l'Office national des anciens combattants (ONAC). Le Livre-Mémorial des déportés de France arrêtés par mesure de répression et dans certains cas par mesure de persécution, 1940-1945, (quatre volumes de plus de 1 000 pages chacun), paru en juin 2004, instrument de recherche d'une richesse incroyable, a ensuite facilité grandement notre tâche et nous a permis de mesurer la complexité du parcours des déportés dans la toile concentrationnaire allemande (pour ne pas alourdir le texte nous l'appellerons ci-dessous plus simplement Livre-Mémorial). Un sujet longtemps polémique Rappelons ici que ce sujet ô combien complexe, et par certains aspects piégé, a été longtemps l'objet de polémiques. Annette Wierviorka en fait l'historique dans un ouvrage issu de sa thèse, Déportation et génocide. La querelle entre le CH2GM et la FNDIRP (Fédération nationale des déportés et internés résistants et patriotes) a d'abord porté sur les chiffres, au début des années 1970. Le CH2GM dénombre ainsi, à partir du travail des correspondants départementaux, " seulement " 52 000 déportés non juifs. Pour la FNDIRP, c'est trop peu. La méthode entraîne aussi des passes d'armes. Comment éviter de compter deux fois la même personne : faut-il compter les déportés par rapport aux lieux d'arrestation, aux lieux de résistance ou aux lieux de résidence ? Une synthèse nationale regroupant tous les travaux des correspondants départementaux, qui aurait été possible, ne peut voir le jour dans les années 1970. Pour certains anciens déportés, compter les déportés ne reviendrait-il pas à compter le poids de chaque mouvement ? Or, le contexte politique des années 1970 est encore marqué par la guerre froide. Il y a dix ans, dans un contexte plus serein, et pour combler ce manque et ce retard de la recherche française, la Fondation pour la mémoire de la déportation (FMD) prend l'initiative de relancer les travaux et de réaliser un Livre-Mémorial du même type que celui de Serge Klarsfeld pour les juifs déportés de France (paru en 1978) et confie le travail de recherche à des historiens de l'université de Caen. Ceux-ci, après un travail considérable et un partenariat efficace, aboutissent au chiffre de 86 000 déportés de répression. Ce chiffre, beaucoup plus proche de la réalité, est cependant provisoire ; il est amené à sensiblement augmenter (depuis la publication du Livre-Mémorial, 2 000 nouveaux noms ont ainsi été transmis aux chercheurs via la FMD. Ce fait ne peut nous surprendre : dans l'Aube, une quarantaine de déportés attestés dans les listes des Archives départementales ou de l'ONAC, dont la déportation ne fait pas de doute, n'apparaissent pas dans le Livre-Mémorial, soit à peu près 10 % du chiffre total de la déportation de répression dans l'Aube. Difficulté d'une statistique de la déportation Pendant longtemps, le problème des chiffres était d'abord celui de la définition du mot " déportation ". Dans les fiches du CH2GM, on retrouve parfois mélangés des requis du STO, des prisonniers de guerre, des juifs. Ce travail de clarification et de classement a été difficile à réaliser, face à des listes de noms dont aucun témoin ne pouvait infirmer ou confirmer le statut. Pour éviter de compter deux fois la même personne, le cadre
géographique pris en compte par le correspondant du CH2GM a été celui du département d'arrestation. Or, ce lieu d'arrestation a bien souvent été différent de celui du lieu de résistance. Ce qui ne va pas sans poser des problèmes ou des cas de conscience. Prenons juste deux exemples. Pierre Mulsant, grand résistant aubois s'il en est, revenant d'une mission en Angleterre, est arrêté en Seine-et-Marne à Fontainebleau. Il apparaît néanmoins dans la statistique auboise. Né à Troyes, ayant accompli la plupart de ses actions de résistance dans l'Aube, il eut été difficile de l'inscrire comme déporté de Seine-et-Marne. Or, le traitement statistique est différent pour ses deux radios Honoré et Barrett, qui ont eux aussi été arrêtés à Fontainebleau. Bien qu'ayant accompli des actes de Résistance dans le département de l'Aube, ils n'apparaissent pas dans les fiches individuelles auboises : deuxième cas qui montre toute la difficulté d'une méthode uniforme. Faut-il compter parmi les déportés aubois, ceux qui ont été arrêtés dans leur tentative de franchir les Pyrénées ? Jean Laroche, jeune lycéen de Provins, domicilié au Mériot dans l'Aube, arrêté en 1943, n' a pas été retenu, alors que Louis Bannholtzer arrêté exactement dans les mêmes conditions apparaît dans les fichiers individuels aubois. Qu'on ne lise pas à travers ces exemples une critique, mais au contraire un hommage au travail accompli par les correspondants du CH2GM qui ont travaillé les premiers sur ce sujet, souvent dans des conditions difficiles, face à des témoins rares, et avec des données parfois complexes à rassembler (date et motif d'arrestation, date de déportation, date de décès.) Ces fiches réalisées par le CH2GM demeurent ainsi un instrument incontournable de connaissance de la déportation, mais aussi de la Résistance. Dans 90 % des cas, le motif d'arrestation est indiqué, à la différence du Livre-Mémorial qui n'indique pas cette information. Nous avons ainsi pu saisir la chronologie et la géographie de la répression allemande et mesurer les coups durs successifs reçus par la population civile et les différents mouvements et réseaux de résistance. Dans l'Aube, ce travail de synthèse a été mené et publié par Bernard Gildas. Les résultats ont été publiés en 1968, dans le Bulletin du CH2GM et dans La Vie en Champagne (n°169, juillet-août 1968). Les chiffres qu'ils donnent montrent peu de différences avec ceux qui résultent de notre recherche. Il n'y a rien de trop étonnant à cela, car l'essentiel de notre base de donnée est issu des recherches de Bernard Gildas. Signalons qu'en 1985, Jean-Pierre Husson a réalisé la première étude universitaire en Champagne-Ardenne sur la déportation, en comparant les chiffres des départements des Ardennes, de l'Aube, de la Marne et de la Haute-Marne. On peut d'ailleurs retrouver les données de cette étude comparée sur le site Internet du CRDP de Reims. Une autre difficulté de vocabulaire réside dans la distinction classique entre quatre catégories de déportés : les " résistants ", les " politiques ", les " droits communs " et les " otages ". Cette distinction est parfois compliquée à prendre en compte. Il est souvent délicat de considérer comme " politique " et " non-résistant ", une personne arrêtée comme " communiste " ou membre du Front national en 1941-1942. L'historien Jean Quellien, qui s'est considérablement impliqué dans les travaux du Livre-Mémorial, propose ainsi d'opposer ou plutôt de prendre en compte, outre les cas des " otages " et " droits communs ", les déportés issus d'une Résistance que l'on pourrait qualifier d'organisée (regroupant des membres de réseaux et de mouvements), et les déportés issus de la Résistance civile, arrêtés pour avoir, d'une manière ou d'une autre, aidé, soutenu la Résistance, ou réalisé un acte anti-allemand sans forcément appartenir à une organisation.
Si on peut espérer un apport de notre travail sur la déportation, il est donc dans la vérification et la constitution de listes individuelles des déportés de répression. Nous avons conscience qu'elles sont presque obligatoirement incomplètes, bien souvent on aimerait savoir beaucoup plus de choses sur le parcours individuel avant l'arrestation, et bien qu'elles comportent peut-être des erreurs ou des approximations, elles sont en fait le résultat d'un moment donné de la recherche. Notice de Rémi Dauphinot (Recherche de Rémi Dauphinot et Sébastien Touffu) II. LA DÉPORTATION DE RÉPRESSION : MOTIFS D’ARRESTATION ET SOCIOLOGIE Résistance organisée et Résistance civile Dans l'Aube, 383 personnes ont été déportées en Allemagne au titre de la répression. Si les motifs d'arrestation ne sont pas connus pour 32 personnes (8,3 % du total), une première catégorie de déportés se détache nettement, celle des résistants (323 personnes, soit 84,3 % du total). On peut cependant distinguer à l'intérieur de cette " Résistance ", deux groupes différents. Au sein de la " Résistance organisée " (celle des mouvements, des réseaux, des syndicats, des partis politiques), on a tout d'abord 253 déportés. Deux mouvements ont été touchés à peu près avec la même dureté. Le mouvement Ceux de la libération, fortement implanté dans l'Aube, a subi ainsi la déportation de 52 de ses membres. Le mouvement FTP, lui aussi très bien représenté dans le département, a connu 51 départs en Allemagne. On trouve ensuite 27 arrestations et déportations de membres du Front National, 19 pour le BOA, 13 pour le parti communiste, 12 pour l'Armée secrète, 10 pour le mouvement Libération-Nord, trois pour les commandos M. On a donc un total de 187 déportés issus des mouvements ou partis de la Résistance. Dans une moindre mesure, on a ensuite des membres de réseaux présents dans l'Aube, 14 personnes au total, à savoir un membre du réseau Hector, un membre de Jade, un de Manipule, un de Jade et Manipule, le chef du SNI clandestin, un membre de l'organisation Schmidt, un membre du réseau Buckmaster, un représentant du réseau Kléber-Nord (membre par ailleurs de l'OCM), un membre du réseau Shelburn, un fondateur de corps francs (Arnoult), deux FFI, un FFC, un RIF. On peut ajouter 35 personnes qui sont déportées pour appartenance " à la Résistance ", sans que nous sachions le nom de leur mouvement ou réseau, 16 déportés que l'on peut qualifier de " politiques " et le cas particulier d'Albert Lecourt, résistant déporté après avoir trahi tous les membres de son maquis, condamné à mort à son retour de déportation. Toujours dans la " Résistance ", mais dans ce qu'on peut appeler la " Résistance civile ", caractérisée par des actes individuels très diversifiés, de plus en plus réprimée par les Allemands au cours de la guerre, on recense 70 cas de déportation. Cette résistance civile est une réalité importante, longtemps sous-estimée par les historiens. Beaucoup de personnes qui aident les résistants et qui manifestent une hostilité envers les Allemands sont en effet déportées sans appartenir à un mouvement ou un groupe organisé. Les motifs d'arrestation sont alors très variés, avec par ordre décroissant : 14 déportations pour une aide à la Résistance (sous la forme de renseignements, d'hébergement, de ravitaillement, de fourniture de cartes d'identité, d'aide aux réfractaires ou de soins médicaux à des blessés), 14 déportations également pour détention d'armes, 10 pour aide aux aviateurs alliés, neuf pour rébellion contre l'armée allemande, 9 pour sabotage (des signaux SNCF, du dépôt SNCF, du dépôt d'essence, de
transports allemands, de moissonneuse-batteuse), 6 pour propagande anti-allemande ou anti-nazie, quatre pour écoute de Radio-Londres, 1 pour détention d'effets allemands, pour inaction lors d'une action de la Résistance, pour détournement de courrier au préjudice des Allemands et pour accident mortel à l'encontre d'un soldat allemand. Dans cette résistance civile, on peut enfin rajouter 5 réfractaires au STO qui refusent de travailler en Allemagne, déportés pour ce motif dans des KL ou des prisons. On a ensuite une deuxième catégorie de déportés, celle des otages, avec 13 personnes déportées (3,5 % du total). Une troisième catégorie est beaucoup moins représentée, celle des délits de droit commun avec 6 déportés (1,6 % du total). Sociologie On retrouve dans les 383 déportés des adultes de tout âge (des étudiants, des pères et mères de famille, des retraités), mais surtout des personnes issues de tous les milieux sociaux (des chirurgiens, des industriels, beaucoup d'ouvriers, des agriculteurs, des chômeurs), de toutes les professions. On parle ici de la résistance des " sans-grades " ; la résistance s'exprime alors comme un miroir de la société. Par ordre décroissant, avec des implications et des fonctionnalités différentes au sein de la Résistance, on retrouve les métiers suivants : - 27 cheminots de la SNCF (cette profession, extrêmement politisée et structurée avant-guerre, paie assurément le plus lourd tribut ; elle a été touchée notamment à Romilly le 29 juillet 1942 avec le démantèlement d'un groupe de cheminots communistes) ; - 23 agriculteurs (avec autant de cultivateurs et vignerons), ce qui montre l'implication directe du monde rural dans la résistance auboise ; - 19 employés dans la bonneterie ; - 13 agents de l'ordre (10 policiers et trois gendarmes, ce qui conteste la vision trop tranchée d'une adhésion pleine et entière au régime de Vichy de ce corps militaire, qui a compté des résistants dans ses rangs bien avant les ralliements de l'été 1944) ; - 12 commerçants et négociants ; - 9 employés du bâtiment ; - 9 mécaniciens ; - 7 chauffeurs ; - 7 employés du service de ravitaillement général de Troyes (qui a servi de couverture à l'Armée secrète avant qu'une rafle ne vienne frapper son chef et de nombreux cadres en janvier 1944) ; - 7 exploitants-forestiers (avec là encore une couverture professionnelle pour des activités de résistance, avec un groupe de résistants organisant et réceptionnant des parachutages à Épothémont avant le démantèlement du groupe) ; - 5 militaires (dont un retraité, et un intendant militaire, représentant de l'OCM) ; - 5 professions médicales (trois docteurs, un ophtalmologiste et un chirurgien, avec là encore un lien direct entre leur profession et leur activité au sein de la Résistance, puisque dans le cadre du réseau du docteur Maillard, leur mission consiste à cacher et soigner des aviateurs alliés blessés) ; - 4 étudiants, 4 cafetiers, 4 employés des PTT, 4 surveillants de prison, 4 bouchers-charcutiers, 4 garagistes ; - 2 instituteurs (dont le secrétaire général du SNI à la retraite), 2 employés, 2 électriciens, 2 libraires, 2 manutentionnaires, 2 comptables, 2 contremaîtres ;
- un manoeuvre, un vendeur de journaux, un coiffeur, un retraité, un notaire, un receveur-buraliste, un agent d'assurances, un entrepreneur, un secrétaire, un camelot, un marin,un marchand d'immeubles, un ajusteur, un papetier-relieur, un bûcheron, un étameur, un chef d'équipe, un marchand forain, un ébéniste, un papetier, un receveur et un contrôleur des impôts, un menuisier, un fonctionnaire, une ménagère, un chaudronnier, un livreur, un équarisseur, un restaurateur, une coutourière, un maréchal-ferrand... Notice de Rémi Dauphinot (Recherche de Rémi Dauphinot et Sébastien Touffu) III. LA DÉPORTATION DE RÉPRESSION : CHRONOLOGIE ET GÉOGRAPHIE Aborder la géographie et la chronologie de la déportation nécessite d'aborder au préalable la question des lieux d'internement. Pour ceux-ci, il faut avouer que les données sont souvent lacunaires. Sur les fiches individuelles des déportés réalisées par les correspondants du CH2GM, les lieux d'internement de l'Aube et de la région parisienne sont parfois notés, mais pas systématiquement. La plupart des résistants arrêtés dans l'Aube ont connu la détention et très souvent la torture au siège de la Gestapo, boulevard Gambetta, ou à la prison de la rue Hennequin à Troyes, avant de connaître un transfert à Châlons-sur-Marne. La prison de Clairvaux a été elle aussi un lieu préalable de détention de beaucoup de déportés politiques. Les registres d'écrou de Clairvaux concernant la période de l'Occupation ayant récemment été retrouvés, on devrait bientôt mieux connaître le fonctionnement de cette prison comme instrument de la répression anticommuniste menée concomitamment par Vichy et les Allemands. La durée d'internement avant la déportation est très variable, allant de quelques jours à plusieurs mois, allant plutôt dans le sens d'un raccourcissement vers la fin de l'Occupation. Avant l'Allemagne, de nombreux résistants aubois sont transférés dans les prisons parisiennes : la prison de Fresnes et celle du Cherche-Midi pour les hommes, et le fort de Romainville pour les femmes sont les trois lieux qui reviennent le plus. Immédiatement avant le départ, la moitié des déportés de répression arrêtés dans l'Aube a connu l'internement au camp de Compiègne, qui s'oppose ainsi en partie au camp de Drancy réservé à la quasi-totalité des juifs. Le départ pour l'Allemagne se fait ensuite soit depuis les gares parisiennes (surtout depuis la gare de l'Est), soit depuis le camp de Compiègne (189 déportés sur les 383). On peut ensuite distinguer principalement trois phases chronologiques dans la déportation de répression. De 1941 à 1942, les départs en Allemagne se font dans de petits convois cellulaires, souvent de 30 à 50 personnes réparties au sein de wagons de voyageurs encadrés par des soldats. La déportation commence, mais concerne très peu de personnes. La politique de déportation de répression
n'est pas encore fixée. Les personnes arrêtées, notamment les communistes, sont souvent fusillées et non déportées. Dans l'Aube, cela se traduit par des exécutions à Clairvaux ou à Troyes. Durant la deuxième phase, de 1942 à la première moitié de 1943, la déportation commence à être davantage organisée et structurée. Elle se fait désormais dans le cadre de la procédure « Nuit et Brouillard » et se substitue clairement à la politique d'exécution des otages. Les déportés sont destinés à être jugés par des tribunaux en Allemagne et sont pris en charge par les autorités militaires. La troisième phase chronologique commence dans la deuxième moitié de 1943 et va jusqu'à l'extrême fin du mois d'août 1944. C'est la période la plus dure pour la Résistance, dans un souci de plus grande efficacité, la déportation est de plus en plus confiée aux soins de l'Office central d'administration de la SS (Wirtschaftsverwaltungshauptamt, ou WHVA) en charge de l'administration des camps. En effet, comme l'explique l'historienne Claudine Cardon-Hamet, "celui-ci intervient auprès de l'Office principal de sécurité du Reich (Reichssicherheitshauptamt, RSHA), qui a le monopole de l'internement en camp de concentration afin qu'il accroisse la population concentrationnaire qui travaille pour les industries militaires depuis que l'Allemagne est engagée dans la guerre totale". L'application de ces directives est bien sûr facilitée par le fait que le monopole de la répression en France passe à partir du 1er juin 1942 des mains de la Wehrmacht au profit du représentant direct d’Himmler en France, à savoir Karl Oberg, chef supérieur de la SS. Les Allemands déportent jusqu'aux instants ultimes de l'Occupation. On doit ainsi souligner que les deux tiers des déportés de répression aubois sont partis en Allemagne en 1944, rien que dans les huit derniers mois de l'Occupation, soit 245 personnes (63,9 % du total). Pour l'Allemagne nazie, la déportation de répression devient un enjeu vital, elle prend d'ailleurs une dimension de plus en plus économique. Cela se traduit par la constitution de très grands convois avec pour certains plus de 2 000 personnes. Beaucoup d'Aubois sont déportés dans ces grands convois : on a par exemple les convois pour Buchenwald du 17 et 22 janvier 1944, et le tristement célèbre "Train de la mort" pour Dachau du 2 juillet 1944 (avec 530 décès durant le transport). Alors que les lieux d'extermination des juifs sont concentrés à l'est du Reich dans les " centres de mises à mort " que sont Auschwitz, Sobibor ou Maïdanek, la géographie de la déportation de répression frappe par son éparpillement. On parle souvent d'une véritable " toile concentrationnaire " qui correspond en fait à l'effort de guerre du IIIe Reich. Les déportés sont insérés directement dans l'industrie d'armement à travers les camps principaux que sont Buchenwald, Dachau, Neuengamme, Mathausen, ou Bergen-Belsen et les centaines de kommandos qui dépendent de ces camps, pour la construction des VI et V2, pour la fabrication de moteurs d'avions, de sous-marins, de chars, de munitions. On doit signaler enfin que 87 déportés aubois n'ont pas connu de camps de concentration, ayant été transférés exclusivement dans des prisons ou des forteresses. Bien que les conditions de survie y aient été très difficiles, le pourcentage de décès constaté est deux fois moins important que dans les camps de concentration : 24 décédés sur 87, soit 27,5 % du total. Notice de Rémi Dauphinot (Recherche de Rémi Dauphinot et Sébastien Touffu)
IV LA DÉPORTATION DE RÉPRESSION : DES DESTINS TRÈS DIFFÉRENTS Parler de « déportation » au singulier présente l'inconvénient d'aborder des situations complètement différentes. La déportation des juifs dans le cadre de la Solution finale présente une grande unité : il s'agissait en effet pour les nazis d'exterminer tous les juifs, 90 % des juifs ne rentraient d'ailleurs pas dans les camps et partaient directement à la chambre à gaz, et ceux qui étaient sélectionnés pour travailler devaient les rejoindre tôt ou tard dans la mort par les sélections et l'épuisement. En ce qui concerne la déportation dite de « répression » visant les résistants, les politiques, les otages et les droits communs, la diversité des situations domine. Même si la mort était au final le destin commun des déportés, ceux qui ont survécu en conviennent les premiers, ils ont connu des parcours très différents, et à l'intérieur même des camps ont dû affronter des réalités fort changeantes. Précisons tout d'abord que nous ne reviendrons pas ici sur certains aspects spécifiques de la déportation de répression étudiés dans d'autres notices. C'est le cas de la déportation des femmes, avec ce constat difficilement explicable d'un taux de mortalité des résistantes auboises très en dessous de la moyenne nationale. Nous ne reviendrons pas non plus ici sur la déportation dans le cadre de la procédure « Nuit et Brouillard » qui concerne plus de 71 Aubois, qui sont jugés par le tribunal militaire de Breslau ou de Cologne, Aix-la-Chapelle pour les femmes. Les " NN " avaient un statut nettement inférieur et ont connu des conditions de survie beaucoup plus dures, qui expliquent un taux de mortalité plus important avec 56 % de décès. De même, nous reprendrons plus loin deux thèmes que l'historiographie de la déportation a récemment ouvert : le sort des républicains espagnols et celui des Aubois arrêtés sur le territoire du IIIe Reich, à savoir des prisonniers de guerre et des réfractaires au STO qui ont été déportés dans des prisons ou des KL pour des sabotages ou des faits de résistance. Dans la notice sur la chronologie et la géographie de la déportation, nous avons aussi évoqué le cas des résistants déportés dans des prisons avec des peines de travaux forcés. Certains restent dans les prisons sans connaître de camp de concentration et sont libérés en mai 1945, d'autres sont transférés dans des camps de concentration dans le cours de l'année 1944. Si la déportation de répression est liée à la recherche d'un main-d'oeuvre d'esclaves à exploiter jusqu'à la mort, il ne faut oublier non plus que certains déportés sont décédés à la suite d'une condamnation à mort. Lors d'un colloque à l'Assemblée nationale, Pierre Laborie a souligné qu'il n'existait pas pour l'instant d'étude comparée sur l'espérance de vie des résistants par rapport aux droits communs ou aux otages, mais son intuition est qu'elle semble à la fois plus longue et plus courte. Le paradoxe n'est qu'apparent : les résistants savent pourquoi ils ont été arrêtés et luttent pour des idéaux, ce qui renforce leur désir de survivre. De même, à l'intérieur des camps, la solidarité est plus importante entre les résistants, mais en contrepoint la haine des SS est plus tenace contre eux avec des peines capitales prononcées plus souvent, notamment pour les chefs de réseaux. Pierre Mulsant est ainsi fusillé en tant que haut responsable aubois du SOE, Raymond Birer est quant à lui décapité le 7
septembre 1944 à Breslau en tant que responsable du mouvement de résistance communiste à Romilly. Trois de ses camarades des FTP connaissent le même sort tragique le 4 janvier 1945, exécutés le même jour à Breslau : Roland Bouhelier, René Jouvet, et André Maire. On a ensuite trois convois qui ont été étudiés par des chercheurs et qui concernent des Aubois, dont on doit rappeler ici la spécificité. Il s'agit tout d'abord du convoi du 6 juillet 1942 pour Auschwitz. Il est connu comme le convoi des " 45 000 " (ce qui correspond à la série initiale des matricules de la plupart des déportés) et a été étudié par Claudine Cardon-Hamet. Elle a pu montrer dans sa thèse que le convoi du 6 juillet 1942 pour le camp d'Auschwitz-Birkenau occupe une place particulière dans la déportation de répression. Placé sous la bannière de la croisade contre le " judéo-bolchévisme ", il se mêle à la politique d'exécution des otages et les tous premiers transports des juifs depuis la France. Ce convoi politique du 6 juillet a concerné 1 175 hommes, pour la plupart des résistants communistes. À Auschwitz, les conditions de détention sont si dures que 90% des décès surviennent dans les six mois de l'arrivée dans ce camp de concentration et d'extermination. Les trois Aubois du convoi sont ainsi décédés en seulement quelques semaines : Robert Riché le 25 août 1942, Joseph-Émile Andrès le 16 septembre 1942, et Pierre Arnoult, un des premiers résistants aubois, le 18 septembre 1942. Au final, seuls 119 hommes de ce convoi sont survivants en mai 1945. Le convoi pour Auschwitz du 27 avril 1944 est quant à lui appelé le convoi " des déportés tatoués ". Ce grand convoi est composé de résistants envoyés à Auschwitz, mais qui, pour une raison qui reste encore aujourd'hui indéterminée, n'y restent que deux semaines avant d'être transférés au KL Buchenwald ou au KL Flossenburg puis dans de nombreux kommandos. Vingt-deux Aubois font partie de ces déportés et leur destinée a été souvent la mort puisqu'en 1945, on ne compte que cinq survivants : Henri Curin, Jean Doussot, André Gaugue, Fernand Gaulard et Michel Juft. Il faut remarquer que ce taux de décès des résistants aubois (77,3 %) est très largement supérieur à la moyenne déjà élevée du convoi (816 décès sur un total de 1 653 hommes soit 49,6 %). Les 17 victimes sont les suivantes par ordre alphabétique : Edmond Bouguier, Germain Christmann, Maurice Defert, Albert Ferrand, Roger Gauroy, Jean Henry, Robert Herr, Fernand Hestin, Jean Hoppenot, Jean Lanez, André Laurens, Léon Martin, Charles Massart, Roger Ruffier, Marcel Tissot, Daniel Traini et Marcel Unterwald. Parmi eux se retrouve une majorité de membres de l'Armée secrète auboise qui a été décimée par le démantèlement de son mouvement en janvier 1944 et trois jeunes réfractaires au STO arrêtés dans l'Aube en mars 1944, à Marnay-sur-Seine, après avoir participé au maquis FTP du Vignot situé à la limite entre l'Yonne et l'Aube. La forte identité du convoi est renforcée par un fait rare. Après guerre, les survivants, rejoints aujourd'hui par leurs enfants et petits-enfants, ont créé une association du convoi des " déportés tatoués ". Dans l'Aube, Jacques Dham, né en 1920, déporté depuis la Marne où il était résistant à Épernay, fait partie des quelques survivants de ce convoi qui peuvent encore aujourd'hui témoigner. Son fils, Christophe Dham a pris depuis plusieurs années la relève du travail de mémoire dans le bureau de l'association, avec notamment l'organisation dans toute la France d'une exposition itinérante destinée au grand public et aux scolaires sur l'histoire spécifique du convoi.
Le troisième transport identifié par un surnom est le convoi pour Dachau du 2 juillet 1944, c'est-à-dire le tristement célèbre " train de la mort ". Dans une canicule extrême, sans eau, dans une France de l'Est marquée par le sabotage des voies de chemin de fer, le convoi a été ralenti longtemps dans les gares de la Marne. Les nombreuses tentatives de libération échouent les unes après les autres. Durant les quatre longues journées que dure le transfert vers Dachau, un tiers des 2 000 personnes décède par asphyxie et déshydratation. Le 240e convoi parti de France, selon les listes du Livre-Mémorial, a transporté 31 résistants aubois, parmi lesquels les 11 personnes suivantes décèdent pendant le trajet, soit là aussi un tiers : Émile Buck, Auguste Buck, Marcel Dore, André Dussolier, Henri Eple, Jean Hurtault, Émilien Paquier, Émile Patris, Roger Prat, et Albert Rovelli. Au-delà du cas particulier de ces trois convois, la norme reste cependant le transfert dans un grand camp principal pour le travail. Si on prend en compte le premier lieu de déportation, les camps connus par les Aubois sont les suivants par ordre d'importance : Buchenwald (78), Dachau (54), Neuengamme (41), Hinzert (34), Auschwitz (22), Natzweiler (15), Mathausen (14), Sachsenhausen (12) et, pour les femmes Ravensbrück (11). Précisons que le camp d'Hinzert a le statut d'un camp d'internement, mais que dans la réalité, il ne se différencie pas d'un camp de concentration, et que le complexe d'Auschwitz-Birkenau est à la fois un camp d'extermination (ou autrement dit un " centre de mise à mort ") et un camp de concentration. Au total 281 personnes, soit 73,3 % des Aubois déportés dans le cadre de la répression connaissent comme premier lieu de déportation un grand camp. À l'arrivée dans ces camps, après un trajet qui a pu durer de un à quatre jours, la plupart des prisonniers reçoivent un matricule (rappelons que les déportés du 27 avril 1944, déjà évoqués plus haut, connaissent un traitement différent puisqu'ils sont tatoués sur le bras à leur arrivée à Auschwitz). Abasourdis, ils réalisent très vite que les camps ne ressemblent en rien à des simples camps de travail ou aux centres d'internement qu'ils ont pu connaître en France. Il leur faut apprendre très vite les gestes qui assurent une survie qui reste de toute manière incertaine. Ils sont ensuite envoyés soit dans des kommandos extérieurs, soit dans un autre camp, soit ils restent dans le camp principal. De manière générale, les nombreux transferts connus par les déportés de répression constituent encore aujourd'hui une réalité souvent mal connue. Si 38,6 % des déportés n'ont connu qu'un seul camp, un quart a connu au moins deux camps (28,2 % plus précisément), un cinquième au moins trois (19,2 %), alors que 11,7 % des déportés de répression aubois connaissent plus de trois camps. Parmi ces derniers, on trouve essentiellement des déportés " NN " transférés de Hinzert au tribunal de Breslau et ensuite déportés de nouveau après leur jugement vers une ou plusieurs prisons ou des camps de concentration. Pour notre recherche, le Livre-Mémorial s'est avéré un guide très précieux sur la précision des parcours concentrationnaires. Nous avons cependant constaté à de nombreuses reprises des contradictions avec les fiches individuelles des déportés déposées aux archives départementales. Ce n'est pas si étonnant, si on veut bien accepter l'idée que pour beaucoup de survivants, plongés dans un univers inimaginable, des espaces inconnus et une langue hostile, la connaissance du parcours a parfois été très approximative. Pour ceux qui sont décédés, la différence de données concernant le parcours semble par contre logique.
Au-delà de la diversité des destins, on peut dire cependant que les derniers mois de la détention ont été terribles pour tous les déportés. L'étude des dates de décès (connue dans 85 % des cas) montre en effet une concentration de la mortalité dans les six derniers mois. De décembre 1944 à mai 1945, on a un total de 86 morts (soit 51,5 % du total). Sur cette même période, le nombre de décès dans les prisons et les kommandos est particulièrement important. Certains kommandos extérieurs sont connus pour leur mortalité effroyable. Dans ceux-ci, l'extermination se fait par le travail, l'épuisement, la faim, les violences, les exécutions... En ce qui concerne le retour, là encore il n'y a pas d'unité et on peut sans nul doute dire que presque chaque déporté a connu une destinée particulière. Beaucoup d'auteurs soulignent tout d'abord l'ambiguïté du mot " libération ". Certains connaissent les marches de la mort, certains réussissent à s'évader, d'autres sont libérés par les Américains ou les Russes sur le front de l'Est. Certains rentrent par leurs propres moyens quand ils en ont la force, d'autres sont évacués par la Croix-Rouge, ou par les autorités militaires. D'autres affrontent l'horreur de la baie de Lübeck où des avions britanniques bombardent par méprise des navires allemands qui transportent des milliers de déportés. Parmi eux, bien peu survivent. On a par exemple le résistant romillon André Barbenoire. D'autres ont la fierté de participer à la libération de leur camp. C'est le cas de Pierre Brision qui fait partie de la Résistance à l'intérieur du camp de Buchenwald et qui a réussi à cacher des armes avant l'arrivée des Américains. Beaucoup décèdent aussi dans les jours et les semaines qui suivent leur rapatriement. C'est pourquoi le chiffre de 167 décès sur les 383 déportés de répression aubois doit être pris avec prudence. De même, l'amertume du retour a été un sentiment souvent partagé et évoqué. Dans un pays dont la plupart des territoires sont libérés depuis plusieurs mois, dans une France en liesse qui fête le 7 et le 8 mai la capitulation sans condition de l'Allemagne, les survivants reviennent dans un monde qui leur est désormais étranger. Pour beaucoup d'anciens déportés, l'écart énorme des situations vécues par leurs concitoyens devient très vite un mur d'incommunicabilité qui ne sera pas franchi par certains avant parfois des décennies. Notice de Rémi Dauphinot (Recherche de Rémi Dauphinot et Sébastien Touffu) V LA DÉPORTATION DE RÉPRESSION DES FEMMES Longtemps mise de côté par l'historiographie traditionnelle, l'histoire des femmes déportées est à bien des titres une histoire singulière. Pour aborder ce thème, on peut s'appuyer sur les travaux récents d'Évelyne Morin-Rotureau, historienne qui a déjà publié de nombreux livres sur les femmes et sur la Seconde Guerre mondiale. Parmi ces dernières publications, 1939-1945 : combats de femmes, Françaises et Allemandes, les oubliées de la guerre, qui rassemble des textes d'historiens et des témoignages de résistantes et déportées. Dans son livre, elle revient tout d'abord sur de la situation des femmes dans la France des années 1930. Les femmes françaises se singularisent déjà par leur situation de non-citoyennes :
contrairement aux Américaines, aux Anglaises ou aux Allemands, elles n'ont pas le droit de vote. Malgré cela, elles ont pourtant fait preuve d'engagement et de courage, tout autant que les hommes. Si on fait la part belle aux stratégies militaires dans l'histoire de la Résistance, les actions des femmes sont souvent passées sous silence. Emblématique de ce déni, lorsque les femmes déportées revenaient de camp en 1945, les phrases du type " on ne savait pas qu'elle était juive " étaient courantes, comme s'il avait été impossible d'être femme et résistante. Ainsi, dans l'Aube, 46 femmes ont été arrêtées puis déportées dans le cadre de la répression des faits de résistance. Ce chiffre doit cependant être interprété avec prudence. La recherche des femmes déportées est en effet plus difficile, du fait de la double identité de nombreuses femmes mariées. À de nombreuses reprises, en comparant les dates de naissance, nous avons ainsi constaté que des femmes étaient comptées deux fois alors qu'il s'agissait en réalité de la même personne. Au niveau national, les données collectées en 2004 par les auteurs du Livre-Mémorial indiquent que les femmes représentent 10,8 % du total des personnes déportées dans le cadre de la répression. Ce pourcentage est sans doute provisoire et devrait être réévalué par la poursuite des recherches. Dans l'Aube, elles représentent d'après nos recherches 12 % dans le total des personnes déportées dans le cadre de la répression. Cette déportation de répression des femmes doit être abordée pour elle-même. En amont à l'engagement dans la Résistance, ces femmes devaient en effet se démener avec les soucis du quotidien, avec un approvisionnement insoluble, dans le cadre d'une société où leur corps est régi par l'État. Malgré tout cela, elles cachent des aviateurs (Georgette Joly), elles hébergent des réfractaires (Henriette Picard), des résistants (Juliette Sisternas), elles rédigent ou diffusent des tracts (souvent pour le parti communiste ou le Front National, comme par exemple pour Mireille Kirchner, Suzanne Parise, Marguerite Pavoille, Mafalda Romagon, Paulette Schmidt), elles diffusent des journaux (Paulette Blasques diffuse dans l'Aube des exemplaires de Libération-Nord qu'elle va régulièrement chercher en train à Paris), elles ravitaillent les maquis (Huguette Bidault, Madeleine Billat), dans l'ombre et dans la modestie, et à la Libération, bien peu obtiennent et demandent des décorations. Leur rôle traditionnel est celui d'agent de liaison. Paulette Chaton est celui de l'organisation Schmidt, Madeleine Duban est agent de liaison au téléphone de l'hôtel de ville de Troyes, Hélène Jakubowicz qui n'a que 17 ans lorsqu'elle est arrêtée, elle exerce cette activité pour le parti communiste entre Paris et Troyes. Marcelle Saignoux est agent de liaison pour le mouvement CDLL. Certaines sont arrêtées pour leurs opinions politiques, c'est le cas de Germaine Dissert à qui en outre on reproche d'avoir écouté Radio-Londres. On trouve aussi des femmes à des postes de responsabilité ou qui sont déportées pour leur engagement auprès de leurs maris. Suzanne Wauters est ainsi arrêtée et déportée alors qu'elle soutient depuis le début les efforts de son mari Georges Wauters pour organiser la Résistance auboise. Toutes les professions sont représentées. On a une pluralité de métiers et une pluralité des origines sociales : Paulette Chaton est ouvrière en bonneterie, Paulette Blasques buraliste, Viviane Gervais est commerçante, Simone Gervaisot est secrétaire, Georgette Joly est employée de bonneterie, Anne Legall est femme de chambre, Anna Monchecourt est couturière, Henriette Pare est employée de gare, Marcelle Saignoux est commerçante foraine. On peut dire la même chose pour les classes d'âge qui sont à peu près toutes représentées. Si la plus jeune, Anne
Jakubowicz n'a que 17 ans lorqu'elle est déportée pour le camp d'extermination d'Auschwitz où elle disparaît, la plus âgée, Marie-Louise Demange, a 58 ans au moment de sa déportation. L'âge moyen des 46 femmes auboises déportées dans le cadre de la répression est de 33,8 ans. Si on excepte une moindre utilisation des armes, il n'y a pas de différences avec les hommes, les motivations sont identiques. Dans la Résistance, les historiens s'accordent à dire qu'elles représentent 10 à 20 % des effectifs des différents réseaux et mouvements. Au moment où il a fallu valider des états de service, en particulier par la demande de la carte de CVR (combattant volontaire de la Résistance), la moitié de ces femmes déportées ne l'a toutefois pas demandée. Ainsi, 24 l'ont obtenue dont trois à titre posthume, alors que 22 femmes qui auraient eu le même droit ne l'ont pas demandée. La destination principale des femmes déportées est le plus souvent le camp de Ravensbrück. Vingt-sept des 46 Auboises (58,6 %) sont en effet passées à un moment ou à un autre dans le principal camp de concentration de femmes du IIIe Reich. Sur ce total de 27 femmes, 6 sont décédées à Ravensbrück : Anne Marie Jégou le 19 mars 1945, Marie-Louis Demange gazée en février 1945, Georgette Stéphane elle aussi gazée à une date inconnue, Sophie Monchecourt le 10 avril 1945, Renée Schmidt le 28 février 1945, et Georgette Grand le 8 février 1945. Les cinq autres décès constatés ont eu lieu dans cinq lieux différents : Germaine Dissert à Paderborn le 2 janvier 1944, Viviane Gervais à Breslau le 13 mars 1944, Célina Bidault au kommando de Zwodau le 15 mars 1945, Eugénie Parisot au camp de Schirmeck le 3 février 1944 et enfin Odile Gagon à la prison de Melk le 24 décembre 1944. Au total, avec 11 décès sur 46 (soit 23,9 %), le taux de survie des femmes auboises dans les camps est largement supérieur à la moyenne nationale (le taux de mortalité des femmes dans le cadre de la déportation de répression est de 40 %). Ce fait est délicat à expliquer. On peut peut-être avancer avec prudence le fait que sur les 35 femmes qui ont survécu, 24 ont été libérées dans des prisons ou des kommandos dépendant de Ravensbrück où les conditions de vie étaient un peu moins dures que dans le camp principal. De même, beaucoup de résistantes arrêtées en France et déportées sont exécutées, décapitées, pendues ou abattues. Or, il n'y a pas à notre connaissance de cas de femmes résistantes auboises exécutées dans les camps. Enfin, alors que pour les hommes du département, on constate que les deux tiers des " NN " sont décédés, sur les neuf Auboises qui ont été déportées dans le cadre de la procédure Nuit et brouillard, six sont revenues, dont 5 sont libérées à Jauer dès février 1945 par l'avancée des troupes soviétiques. Les conditions de déportation ont pourtant été très dures : dans certains convois, elles sont 100 par wagons, à chaque fois les coups et les aboiements s'abattent sur elles. Il leur faut tout comme les hommes s'habituer au vocabulaire de la déportation. Les " schnell " (vite !) se mêlent aux " stuck " (morceaux, ou choses, terme utilisés par les SS ou les kapos pour désigner des individus qui n'ont plus aucun droit) ou encore plus explicite " scheize " (merdes). Il faut dormir au milieu des punaises, à trois sur des paillasses larges de 60 centimètres, subir les appels interminables et des WC d'une saleté repoussante à cause de la dysenterie. Ravensbrück, c'est aussi les terribles expériences médicales. Les Polonaises, véritables cobayes humains, sont surnommées les " lapins de Ravensbrück ". C'est d'un univers devenu complètement fou dont on parle... Germaine Tillon, la grande ethnologue, a cependant noté qu'à Ravensbrück, malgré les conditions de survie, la solidarité l'emportait entre
les prostituées, les droits communs et les résistantes. Là, elles se retrouvent aux milieu de milliers de femmes de toutes les nationalités, qui vivent dans des conditions d'hygiène épouvantables. Arriver aux lavabos est une véritable performance. C'est le règne de la survie dans le froid (il n'y a pas de vitres aux fenêtres...). Dans ce camp, les nouveaux nés étaient noyés... Seuls cinq enfants ont survécu grâce à la solidarité entre les femmes. Himmler s'est enrichi grâce à Ravensbrück. Un détenu " coûte " 35 pfennigs, il le loue 6 marks soit 17 fois plus ! L'entreprise Siemens utilise ainsi cette main-d'oeuvre servile en tenant compte d'une espérance de vie de 9 mois, espérance de vie calculée et intégrée dans les programmes de production...Dans les kommandos, où elles fabriquent des armes, elles sabotent au mépris du danger, ce qui importe avant tout c'est que le Reich soit défait. Elles travaillent dans des carrières de pierre, on les force à abattre des arbres malgré leur déchéance physique. La Libération est un moment difficile. Certaines sont libérées par la Croix-Rouge suédoise le 23 avril 1945 : Louise Bernard, Anne Couturier et Émilienne Masson. Certaines font partie des " marches de la mort ", pendant trois semaines avec des centaines de femmes " mortes vivantes ". Sans eau ni nourriture, elles doivent marcher sous une chaleur accablante. Certaines parviennent à s'évader (Mafalda Romagnon et Marguerite Pavoille lors de l'évacuation de Jauer). Elles reviennent parfois en France dans des wagons à bestiaux. Souvent, elles ne peuvent pas rester à l'hôtel Lutétia de Paris qui recueille tous les survivants, car le spectacle est trop horrible. Dans son témoignage, Paulette Blasques rappelle ainsi qu'elle n'a qu'une seule idée à son retour, revoir au plus tôt son fils. Le retour est aussi marqué par de l'amertume. Certaines apprennent que leurs maris ou des parents ont parfois été déportés et sont morts dans les camps, que certains ont été fusillés sans qu'elles le sachent. " Et le retour ? ". Simone Weil, a souvent écrit ou témoigné de la difficulté à se faire comprendre : " on ne nous entendait pas ". Comment comprendre ce qui est inimaginable ? Pour beaucoup de ces femmes, il a fallu prendre une revanche sur la vie. Revenir de l'enfer concentrationnaire a été le triomphe sur le mal absolu pour Geneviève Anthonioz de Gaulle. Leur idée a souvent été de faire très vite un enfant, donner, transmettre la vie. Notice et recherche de Rémi Dauphinot VI LA DÉPORTATION « NUIT ET BROUILLARD » Origine et mise en place de la procédure Pendant longtemps, on a cru qu'il y avait une équivalence entre la déportation de répression des résistants et politiques et la déportation dans le cadre de la procédure « Nuit et Brouillard ». Le film chef-d'oeuvre d'Alain Resnais (1955) et son énorme succès ont sans doute joué un rôle dans cette confusion. En réalité, selon les départements, les déportés "NN" ne représentent que 10 à 20 % du total des déportés de répression. Dans
l'Aube, le pourcentage des déportés "NN" s'élève à 18,5 % du total de la déportation de répression (71 sur 383). Soixante-et-onze (60 hommes et 11 femmes) ont donc été déportés en Allemagne dans le cadre de la procédure « Nacht und Nebel » ou « Nuit et Brouillard ». Si l'expression n'apparaît dans un document pour la première fois qu'en août 1942, cette procédure spécifique de la déportation de répression trouve pour origine la rupture du pacte germano-soviétique, le 22 juin 1941, par l'offensive des troupes allemandes contre l'URSS. Dans cette nouvelle phase de la guerre, Hitler s'engage désormais dans un anéantissement total du "judéo-bolchévisme". Dans toute l'Europe de l'Ouest, en France, et dans l'Aube, des milliers d'arrestations préventives de militants communistes ont ainsi lieu. À Troyes et dans le département, une première série d'arrestation a lieu les 13 et 14 juillet 1941, suivie d'une deuxième vague le 11 novembre 1941. En parallèle, une politique de terreur marquée par des exécutions d'otages est mise en place. Le 16 septembre 1941, Hitler dicte à cet effet au maréchal Keitel, chef du Haut Commandement de la Wehrmacht, une première ordonnance rendant possible l'utilisation systématique de la peine capitale pour les résistants. Dans l'Aube, les exécutions ont lieu à Clairvaux au printemps 1942. Au lieu de diminuer l'engagement résistant, ces mesures de terreur le renforcent tout au contraire. Face à cet échec de la répression anti-résistante, un nouveau système répressif utilisant la déportation comme moyen de terreur est mis en place progressivement. Pour l'armée, il s'agit alors de s'inspirer des méthodes déjà utilisées par les SS dans les pays de l'Est. Trois décrets, connus sous le nom de décrets Keitel, sont promulgués les 7 et 12 décembre 1941 ; ils mettent en place la procédure Nuit et Brouillard. Le premier décret du 7 décembre 1941 affirme dans son article 1 que "la peine de mort est de rigueur pour tous les actes délictueux commis par des civils non allemands, dirigés contre le Reich ou contre la puissance occupante". L'article 3 énonce le principe du secret et de l'isolement des personnes déportées en Allemagne. Il faut faire peur à la population, sans nouvelle de ses proches. Cette politique de répression est dévolue à l'autorité militaire. Le deuxième décret, daté du 12 décembre 1941, affirme le principe de la déportation : "Le Führer est d'avis que les peines de privation de liberté et même les peines de réclusion à vie, sont (...) regardées comme des signes de faiblesse. Un effet de frayeur efficace et durable ne peut être atteint que par la peine de mort, ou par des mesures propres à maintenir les proches et la population dans l'incertitude sur le sort des coupables. Le transport en Allemagne permet d'atteindre ce but". Le troisième décret, daté du même jour, explicite les motifs d'arrestation pour lesquels les personnes doivent être soumises à la procédure NN : la détention illégale d'armes (et bientôt de fusils de chasse), les attentats contre les soldats allemands, les sabotages, l'espionnage, les activités communistes, les troubles de toute nature, l'aide à l'ennemi (et notamment l'aide aux soldats alliés). Une nouvelle ordonnance du maréchal Keitel du 16 avril 1942, explicite l'expression "Nacht und Nebel". Littéralement, les déportés doivent disparaître dans la "nuit et le brouillard" : "les coupables transportés en Allemagne ne sont autorisés à aucun contact avec le monde extérieur : aussi n'ont-ils le droit ni d'écrire ni de recevoir lettres, colis, visites. Ceux-ci sont à renvoyer avec la mention que tout contact avec le monde extérieur est interdit au coupable". L'application de la procédure Nacht und Nebel se distingue du reste de la déportation de répression par la mise en place de camps devant accueillir les déportés "NN" et l'organisation de transferts de ceux-ci devant des tribunaux spécifiques. Deux tribunaux sont compétents, celui de Cologne puis celui de Breslau en Silésie. Le camp spécial d'Hinzert (situé à une centaine de kilomètres de Cologne) reçoit la très grande majorité des déportés "NN". Après le passage devant le tribunal, les condamnés sont transférés dans des prisons ou dans des camps de concentration. À partir de 1943-1944, le camp de Natzweiler se substitue à celui d'Hinzert. Cependant, comme dans tout le système répressif allemand, il existe des exceptions. Face aux "NN" que l'on peut qualifier de "NN Wehrmacht", la Police allemande organise à partir de
juillet 1943, le départ en Allemagne de "NN Gestapo". Il semble qu'elle utilise alors la procédure pour déporter plus facilement certaines personnes, sans qu'elles passent toutefois devant un tribunal militaire. Face à l'encombrement des affaires devant les tribunaux, la procédure "NN" est d'ailleurs abrogée par le décret du 30 juillet 1944. En septembre 1944, tous les déportés "NN" doivent être remis à la Police. Il n'existe plus de régime spécifique pour les déportés. Les "NN" sont alors intégrés dans le système concentrationnaire. Les « NN » aubois On doit distinguer plusieurs destinations pour les déportés "NN" qui évoluent selon la chronologie. En 1942, les hommes sont tous déportés à Hinzert en attendant d'être traduit devant le tribunal militaire de Breslau (46 personnes sur 71, soit 64,7 % des NN aubois sont déportés à Hinzert). Dix femmes "NN" sont déportées au préalable à Aix-la-Chapelle, avant d'être le plus souvent condamnées par le tribunal militaire de Cologne ou de Breslau. De 1942 à 1943, les motifs de déportation des "NN" montrent une grande unité. Il s'agit alors pour les Allemands de réprimer la Résistance communiste, très active dans le département aubois. Cette répression marque incontestablement des points avec le démantèlement de groupes locaux du parti communiste, du Front National et des Francs tireurs et partisans. Treize FTP sont ainsi arrêtés dans l'Aube de juin à juillet 1942 et déportés dans le convoi du 12 novembre 1942 à destination d'Hinzert. Il s'agit de Roland Bouhelier, Joseph Hueber, Michel et René Jouvet, André Lefevre, André Maire, Abel Marchizet, Léon Moreau, Jean-Marie Neveu, Marcel Nicolas, Gaston Noël, André Parise et Germain Royer. La surmortalité de ce groupe doit être soulignée : en effet sur les 13, seuls trois reviennent de déportation en 1945. Dix-neuf membres du Front National aubois sont arrêtés à la même époque, dont 16 rien que dans la ville de Romilly-sur-Seine le 29 juillet 1942. Ils sont déportés dans le convoi du 22 octobre 1942 à destination d'Hinzert. Dix d'entre eux décèdent au cours de leur parcours concentrationnaire. C'est le cas de Marcel Bardin, Boitard Calixte, Alphonse Denuault, Franck Fandard, Mary Favin, René Guidet, René Michelot, Maurice Pérard, René Réaux et Lucien Sevestre. Neuf résistants de ce groupe du Front National survivent à la déportation : Raymond Baldet, Raymond Hélou, Paul Leleux, Constant Lucot, Aimé Poignant, Roger Protat, Bernard Prunier, Lucien Roy, et Eugène Verget. Dans le convoi du 3 décembre 1942, quatre résistantes du Front National, Mireille Kirchner, Suzanne Parise, Marguerite Pavoille et Mafalda Romagon sont déportées. Toutes les quatre survivent, deux d'entre elles s'évadent dans les marches de la mort lors de l'évacuation de Jauer. Deux résistants communistes, Raymond Birer et Marcel Bulard, sont déportés le 12 mars 1943 à Hinzert. Au final, les militants du parti communiste, du Front National et des FTP représentent plus des deux tiers des déportés "NN" aubois. Durant cette première phase de la procédure « NN », on a également des arrestations individuelles et des départs dans différents convois. Dans le cadre de l'opération Porto, André Mutter est arrêté à Troyes le 9 octobre 1941 et déporté à Hinzert. Il a la chance d'être libéré, ce qui lui permet de revenir en France et de reprendre son activité résistante à la tête du mouvement Ceux de la Libération. La possession d'une arme entraîne l'application de la procédure « Nuit et brouillard » pour Anne-Marie Couturier (déportée à Aix-la-Chapelle le 26 juin 1942), et pour Edmond Barbieux (déporté le 13 août 1943 à Hinzert), On trouve un autre motif d'application de la procédure dans l'arrestation de Paul Marchal, à qui il
est reproché de s'être "rebellé contre les autorités allemandes". Pour cela, il est déporté à Hinzert le 18 mai 1943. Le 17 septembre 1942, la résistance non communiste est touchée avec le démantèlement du réseau d'évasion Maillard, réseau qui organise le sauvetage d'aviateurs alliés, et entraîne la déportation de sept de ses membres. Anne Marie-Jégou est aussitôt déportée en tant que " NN " à la prison de Friburg. Le 12 mars 1943, Jean-Marie Allegatière, Charles Ferry, Pierre Irigoyen, le docteur Jean-Pierre Maillard, et Jean Tabutiaux sont déportés à leur tour à Hinzert. Émilienne Masson, est quant à elle déportée à Aix-la-Chapelle en avril 1943. De la fin de 1943 à l'été 1944, une autre destination principale pour les "NN" se substitue à Hinzert et à Aix-la-Chapelle, celle du camp de Natzweiler. Neuf Aubois y sont alors déportés : Maurice Viard le 26 novembre 1943, Jules Anginot et André Anginot le 23 mars 1944, Paul Aviat et Fernand Doré le 4 mai 1944, Robert Blondeau, Robert Brouillard, Jean Diebold et Constant Schneider. Contrairement aux années 1942 et 1943 où les militants communistes ou proches du parti communiste sont les plus touchés, à travers le Front National ou les FTP, les motifs d'arrestation sont plus diversifiés. Dans 5 cas sur 9, la possession d'armes est le motif d'arrestation, 3 sont déportés pour appartenance à la Résistance, et un neuvième est déporté pour avoir aidé des aviateurs américains. Il faut noter enfin deux cas particulier, celui de Georges Lapierre et d'André Rousseau, qui sont tous les deux déportés en tant que "NN" par la Gestapo et non par les autorités militaires. Le motif de l'arrestation d'André Rousseau n'est pas connu, Georges Lapierre a quant à lui été arrêté pour avoir reconstitué clandestinement le Syndicat national des instituteurs. Alors qu'il n'en a pas le droit en tant que "NN", Lapierre écrit pourtant à sa famille une correspondance clandestine. Lorsque cette activité illégale est découverte, il est transféré en représailles au camp de Natzweiler. Au final, le bilan s'avère très lourd. Sur les 71 déportés aubois "NN", 39 déportés décèdent. Soit un taux de 54,9 %, taux largement supérieur à la moyenne des décès des déportés de répression. En outre, la comparaison des lieux de déportation des "NN" et celle des lieux de décès montre qu'après leurs jugements ou la fin de la procédure en août 1944, les "NN" ont été dispersés dans tout le territoire du IIIe Reich, dans des prisons et des camps de concentration. Vingt-et-un décès ont eu dans des KL et 18 dans des prisons. Le chiffre élevé des décès montre aussi que le statut de "NN" a entraîné davantage de sévices et de privations. Dans les camps, de nombreux témoignages de "NN" ayant survécu évoquent des coups, des punitions, des exécutions plus fréquents pour ceux qu'ils faut faire disparaître. On doit enfin souligner que dans les 39 décès de "NN" aubois, 4 résistants sont condamnés à mort et exécutés. Raymond Birer est décapité à Breslau le 7 septembre 1944. Roland Bouhelier, René Jouvet et André Maire sont tous les trois exécutés à Breslau le 4 janvier 1945. Marie-Louise Demange est quant à elle gazée à Ravensbrück en février 1945. Notice de Rémi Dauphinot (Recherche de Rémi Dauphinot et Sébastien Touffu) VII LA DÉPORTATION DES AUBOIS DEPUIS LE IIIème REICH Nous abordons ici un sujet finalement peu connu, à savoir la déportation des personnes arrêtées non pas en France mais sur le territoire du IIIème Reich. Cette mesure de répression spécifique, depuis l'Allemagne, a concerné avant tout des requis du STO et plus rarement des prisonniers de guerre qui ont commis soit des sabotages, soit des tentatives d'évasion ou bien proféré des propos anti-allemands. Transposé dans le cadre du
département de l'Aube, que peut-on dire sur le sort de ces déportés ? Combien d'Aubois ont été touchés par cette déportation spéciale ? Où ont-ils été déportés ? Un thème de recherche récent Dans le Livre-Mémorial publié en juin 2004, Arnaud Bouligny et Ludovic Hamelin expliquent que le "lancement d'une recherche particulière sur les déportés arrêtés sur le territoire du IIIème Reich s'est imposé peu avant la publication du document probatoire du Livre-Mémorial (2001)". Si on savait depuis longtemps que des prisonniers de guerre avaient été transférés dans des camps de représailles, tels que Kobierzn ou Rawa-Ruska, on ne possédait aucune étude d'ensemble sur les Français arrêtés sur le territoire du IIIème Reich et déportés dans des camps de concentration ou des prisons. Arnaud Bouligny et Ludovic Hamelin ont ainsi retrouvé le parcours de 6 391 déportés, qui permet aujourd'hui de réévaluer de 7,4% le bilan total de la déportation de répression (soit 85 908 déportés). Comme les deux chercheurs le soulignent, "ce recensement, à lui seul, constitue une avancée majeure de la connaissance d'un aspect particulier de la politique de répression". Parmi ces 6 391, déportés combien retrouve-t-on alors d'Aubois ? Dans le département de l'Aube La principale source qu'on peut utiliser dans le département de l'Aube est constituée par les listes établies par le Comité d'histoire de la Seconde Guerre mondiale (CH2GM). La côte NA 10146 est ainsi intitulée : "fiches individuelles de prisonniers de guerre ou de requis du STO, arrêtés par l'autorité d'Occupation et ayant encouru une condamnation (évasion, refus d'obéissance". Son dépouillement s'est avéré délicat. Pour certaines fiches, on retrouve seulement un nom et un prénom et des renseignements extrêmement lacunaires qui ne permettent pas avec assurance de confirmer une déportation réelle ou d'identifier le statut du déporté. Nous avons d'abord pris en compte les fiches de personnes dont la déportation attestée aux archives départementales de l'Aube peut être confirmée par le Livre-Mémorial. Nous avons ainsi pu retrouver le parcours d'au moins 14 Aubois, 2 prisonniers de guerre (Collin Marius et Lenoir Roland) et 12 STO (dans l'ordre alphabétique : Bertrand Jean, Charpentier Gaëtan, Digot André, Hospital Henri, Lenoir Roland, Marie Émile Victor, Mascello Gino, Mayaud Georges, Mouny Alix, Nourrissat André, Parmentier Fernand, Pillot Roland et Simon André). Nous avons également pris en compte le parcours d'Aubois arrêtés en Allemagne qui ont été internés dans des prisons allemandes après un acte de résistance. Ces 7 personnes n'apparaissent pas dans le Livre-Mémorial, mais on possède à leur sujet, dans les listes départementales élaborées par le CH2GM, des renseignements suffisants, tels que la date d'arrestation, le motif et le lieu de déportation ou d'internement : c'est le cas de Didelot Marcel, Drancourt Louis, Guillemin Gilbert, Hahn Marcel, Lemoult Roger, Martin Edmond, et Paris Jean-Paul. Au total, on peut établir qu'il y a eu au moins 15 Aubois arrêtés en Allemagne, déportés dans des camps de concentration et 6 dans des prisons. Si ces 21 Aubois n'étaient pas à proprement parler des "résistants", ces deux prisonniers de guerre, ce volontaire pour le travail en Allemagne et ces dix-huit déportés du STO, ont commis à un moment donné des actes réels de "résistance" qui leur ont valu un internement ou une déportation. On retrouve ainsi cinq chefs d' accusation principaux : le refus d ‘obéissance, l'appartenance à la Résistance, des propos anti-allemands, des actes de sabotages ou
l'écoute d'une radio interdite. L'écoute de la radio anglaise ou de tout autre radio non-allemande est passible de la peine de mort pour un Allemand. Deux Aubois sont déportés à Dachau pour ce motif, l'un étant en outre accusé de "diffusion de communiqués de Londres par des tracts". De même, quatre Aubois sont arrêtés et déportés pour des propos anti-allemands ou anti-nazis. L'un d'eux a ainsi déclaré après juin 1944 que "les Allemands perdraient la guerre", un autre est condamné pour "mauvaises paroles et idées politiques contre l'Allemagne". Autre motif d'arrestation important : les actes de sabotage dans les usines de guerre, c'est le cas pour quatre Aubois. En réalité, les motifs de condamnation puis de déportation sont souvent liés à des actes multiples. C'est le cas de quatre Aubois : le premier est condamné puis déporté pour "refus de travail, sabotage, propagande gaulliste", le deuxième pour "sabotage et propagande anti-allemande", le troisième pour "querelle avec des SS, destruction d'affiches de propagande, sabotage de machines de guerre dans l'usine", le dernier pour "ravitaillement de déportés politiques et possession d'un poste de radio". Ces arrestations ont eu lieu principalement en 1944. On décompte quatre arrestations en 1943, treize en 1944 (dont neuf après le 6 juin 1944 et l'annonce du débarquement en Normandie), trois en 1945 et une à une date indéterminée. Ces mesures de répression visent pour la grande majorité des homme jeunes, souvent célibataires (les deux tiers des 21 Aubois arrêtés sur le territoire du IIIème Reich sont ainsi nés de 1920 à 1924, on retrouve tout naturellement les classes d'âges visées par le STO). Après la condamnation, souvent prononcée par un tribunal allemand, vient la déportation. La moitié des Aubois arrêtés sur le territoire du IIIème Reich a alors été déportée au camp de concentration de Dachau (10 sur 21). Deux sont déportés au KL Sachsenhausen, deux autres au KL Mathausen, un au KL Buchenwald. Cinq autres connaissent des lieux d'internement dans des prisons : Bautzen, Graslitz, Magdebourg, Ulm-Donau, ou Wolfenbuttel. Signalons qu'un Aubois a été d'abord déporté au camp de Schirmeck puis dans six prisons successives en Allemagne. Le bilan est le suivant à la libération des camps et des prisons : quatre décédés et dix-sept survivants. Notice et recherche de Rémi Dauphinot VIII LES RÉPUBLICAINS ESPAGNOLS DE L’AUBE DÉPORTÉS DANS DES CAMPS DE CONCENTRATION Ce sujet est lui aussi difficile étant donné le peu de sources disponibles, mais aussi parce que pendant longtemps il a été négligé par l'historiographie de la déportation de répression. En effet, les Républicains espagnols réfugiés en France après leur défaite lors de la guerre civile, engagés volontaires dans l'armée française, faits prisonniers et envoyés dès 1940 dans le système concentrationnaire depuis les Stalags (camps de prisonniers) où ils avaient été regroupés, n'apparaissent dans les statistiques globales de la déportation que depuis l'immense travail réalisé par les auteurs du Livre-Mémorial (publié en juin 2004). Dans l'Aube, nous n'avons pas trouvé à ce jour aux archives départementales de liasse regroupant les fiches individuelles des Républicains espagnols réfugiés dans l'Aube et déportés dans des KL. On trouve seulement une page indiquant une liste de 12 noms, liste malheureusement incomplète car Bernard Gildas, correspondant du CH2GM pour l'Aube, indique dans sa statistique de la déportation publiée en 1968 un " nombre non compris de 21 réfugiés politiques espagnols arrêtés en 1940 et 3 en 1941, déportés en 1940, 1941 et 1942 à Mathausen ". Il nous manque donc l'identité de 9 personnes.
Pour ceux qui sont identifiés, on connaît pour sept d'entre eux le nom de la commune dans laquelle ils étaient réfugiés avant-guerre. Juan Ayuso-Gonzalez et Vincente Fans-Monllco étaient ainsi réfugiés à Romilly-sur-Seine, Joaquin Balboa-Garcia, Miguel Cueras-Carril et Angel Gelas-Ciutat étaient réfugiés dans la commune de Piney, Francisco Carmona-Rubio et Andrès Casbas-Guerre étaient quant à eux résidents de la ville de Troyes. On ignore par contre dans quelle ville étaient arrivés François Bailo-Mata, Bienveninido Chico, Pédro Bustamente, Segundo Espallargas-Castro et José Gracia. Sur ces 12 noms, seuls 7 apparaissent dans les listes du Livre-Mémorial. On peut donc, grâce à ces recherches nouvelles menées par les équipes de l'université de Caen en association avec la FMD, évoquer avec précision leur parcours concentrationnaire si longtemps négligé. Ils ont tous été transférés d'août 1940 à avril 1941 au camp de Mathausen. Cette phase chronologique très rapide, antérieure à la mise en place de la déportation « Nuit et Brouillard », répond à une logique propre au projet répressif allemand mais correspond aussi à une entente entre le régime nazi et l'Espagne franquiste. Francisco Baila-Mata, Joaquin Balboa-Garcia, Miguel Cuevas-Carrill, Pédro Diez-Bustamente, Segundo Espallargas-Castro et Angel Gélas-Ciuta ont tous les six survécu et connu la libération le 5 mai 1945, lorsque le camp de Mathausen est enfin libéré par les troupes alliées. Un seul décès parmi les réfugiés aubois est attesté, celui de Pédro Diez Bustamente qui est décédé le 8 février 1945 au kommando de Steyr. Ces données partielles pourraient laisser entendre que les Républicains espagnols ont connu alors des conditions de vie meilleures que les autres déportés de répression. Il n'en est rien, en ayant des renseignements sur un seul tiers des républicains espagnols aubois, on obtient des résultats en fait complètement faussés. En effet, il est évident que parmi les 14 autres réfugiés espagnols évoqués par Bernard Gildas, dont nous n'avons pas retrouvé trace, les décès ont dû être très nombreux. Il suffit de se baser sur la statistique globale de la mortalité des Républicains espagnols qui établit que sur les 6 737 qui ont été déportés, 4 297 sont décédés (soit 63,8 % du total), dont une très grande majorité au kommando de Gusen, dépendant du KL Mathausen. En appliquant cette moyenne à l'Aube, avec toutes les réserves que cette hypothèse implique, nous devrions avoir pour les réfugiés aubois une mortalité de 13 ou 14 hommes sur 21. Parmi lesquels, peut-être, les 9 personnes non identifiées... Notice et recherche de Rémi Dauphinot
LA DÉPORTATION DE RÉPRESSION DANS L’AUBE
PLAN
I. Liste des personnes arrêtées dans l’Aube et déportées par mesure de répression. (Classement par ordre chronologique et alphabétique suivant les listes du Livre-Mémorial) II. Liste des Aubois déportés par mesure de répression, arrêtés dans un autre département (Classement par ordre chronologique suivant les listes du Livre-Mémorial) III. Liste des Aubois arrêtés sur le territoire du IIIème Reich et déportés dans un KL ou une prison IV. Liste des Aubois arrêtées sur le territoire du IIIème Reich, déportés dans un KL ou une prison, dont les noms n’apparaissent pas dans les listes du Livre-Mémorial V. Liste de déportés aubois dans un KL ou une prison, dont les noms n’apparaissent pas dans les listes du Livre-Mémorial VI. Liste de déportés aubois pour lesquels les renseignements sont lacunaires (date et/ou lieu de déportation)
RECHERCHES ET DEPOUILLEMENT DE DAUPHINOT REMI ET TOUFFU SEBASTIEN
Archives principales : Archives de l’ONAC de l’Aube Archives départementales de l’Aube NA 10140, Femmes de l'Aube déportées , 3 septembre 1965 NA 10141, Hommes de l'Aube déportés (A - K) NA 10142, Hommes de l'Aube déportés (L - Z) NA10146 : fiches individuelles de prisonniers de guerre ou de requis du STO, arrêtés par l’autorité d’Occupation et ayant encouru une condamnation (évasion, refus d’obéissance Sources bibliographiques : Amicale des déportés tatoués du 27 avril 1944, Le convoi des déportés tatoués, Auschwitz, Buchenwald, Flossenbürg et kommandos , 178 p. Cardon-Hamet Claudine, Triangles rouges à Auschwitz, le convoi politique du 6 juillet 1942, éditions autrement, 423 p., 2005 Livre-Mémorial des déportés de France arrêtés par mesure de répression et dans certains cas par mesure de persécution 1940-1945, 4 volumes édités par la FMD, juin 2004 Gildas Bernard, Statistique de la déportation dans l’Aube, La vie en Champagne, n°169, juillet-août 1968 Husson Jean-Pierre, La déportation en Champagne-Ardenne, CRDP de Reims, 1985, 3ème édition-1991.
I.Liste des personnes arrêtées dans l’Aube et déportées par mesure de répression. (Classement par ordre chronologique suivant les listes du Livre-Mémorial)
Nom, Prénom Date et lieu de naissance
Situation familiale et profession
Date de l’arrestation
Nom du mouvement ou
du réseau ; motif de
l’arrestation
Lieu d’internement
Date et parcours de déportation Lieu d’internement
Destinée
AUBRAT Robert Georges
14 septembre 1921 à Nogent-sur-Seine
Célibataire 7 janvier 1941 Opinions politiques, rebellion contre l’armée allemande
Troyes, Clairvaux Liste I.5, Les départs de prisons de zone occupée vers celles du Reich, en mai 1941
Prison de Rheinbach, Prison de Siegburg
Libéré par les troupes alliées en mai 1945
DAUTANCOURT Raymond
15 novembre 1911 à Reims (Marne)
Divorcé. Terrassier
1941 à Troyes Rebellion contre les autorités allemandes
Troyes, Clairvaux Liste I.5, Les départs de prisons de zone occupée vers celles du Reich, en mai 1941
Rheinbach Libéré en mai 1945
MASSET Louis
4 janvier 1922 à Reims (Marne)
Employé SNCF
Liste I.5, Les départs de prisons de zone occupée vers celles du Reich, en mai 1941
Siegburg (arrivé le 26 mai 1941), Trêves
Décédé à une date inconnue
MASSET Eugène
20 août 1920 à Reims
Employé de garage
8 janvier 1941 à Troyes
Droit commun. Rébellion contre les autorités allemandes
Liste I.9, Les départs de prisons de zone occupée vers celles du Reich en juillet 1941
Karlsruhe (arrivé le 8 juillet 1941), Diez
Libéré à la prison de Diez le 27 mars 1945
DISSERT Eugène
8 décembre 1896 Veuf. Commerçant
25 septembre 1941 à Troyes
Résistant Correspondance avec une puissance étrangère
Troyes Fresnes
Liste I.17, Les départs de prisons de zone occupée vers celles du Reich, en novembre 1941
Wiesbaden, Saarbrucken, Zweibruchen
Libéré le 28 mars 1945
MUTTER André (NN)
Né le 11 novembre 1901 à Troyes
9 octobre 1941 à Troyes
Liste I.19, Les départs de décembre 1941 vers les prisons du Reich d’hommes et de femmes arrêtées dans le cadre de l’opération « Porto »
Déporté à Nüremberg le 22 décembre 1941
Libéré le 15 août 1942 d’Hinzert
DISSERT Germaine Madeleine Née Thierry
18 mars 1900 à Troyes
Mariée 25 septembre 1941
Opinions politiques. Correspondance avec puissances étrangères. Diffusion de nouvelles de sources étrangères : radio-Londres
Liste I.20, Les départs de Paris (hors ceux effectués dans le cadre de l’opération « Porto ») vers les prisons du Reich, en décembre 1941
Karlsruhe le 8 décembre 1941), Anath, Paderborn
Décédée à Paderborn le 2 janvier 1944
GERVAIS Viviane Née Cormeux (NN)
26 décembre 1904 à Sainte-Colombe-sur-Seine
Mariée. Commerçante
5 mars 1942 à Sainte-Savine
FTP Troyes Liste I.36, les femmes parties le 4 juin 1942 de Paris, gare de l’Est et arrivées à Aix-la-Chapelle le 5 juin 1942
Aix-la-Chapelle, Breslau
Décédée à Breslau le 13 mars 1944
COUTURIERAnne Née Cichon (NN)
14 juin1912 à Moksko (Pologne)
Mariée 13 mai 1942 à Vendeuvre
Détention d’armes au cours d’une perquisition à son domicile.
Liste I.39, Les femmes parties le 26 juin 1942, de Paris, gare de l’Est, et arrivées à Aix-la-Chapelle le 26 juin 1942
Aix-la-Chapelle, Flussbach, Cologne, Breslau, Jauer, Ravensbrück
Libérée par la Croix-Rouge le 23 avril 1945
DUPONT Raymonde (NN)
24 mars 1919 à Bréviandes
5 mars 1942 à Sainte-Savine
Résistante communiste
Liste I.39, Les femmes parties le 26 juin 1942 de Paris, gare de l’Est et arrivées à Aix-la-Chapelle le 26 juin 1942
Aix-la-Chapelle, Flussbach, Breslau, Jauer
Libérée par les troupes soviétiques le 14 février 1945
ANDRES Joseph-Emile
31 décembre 1895 à Grange-sur-Vologne (Vosges)
Garçon de café à Troyes
26 février 1942 Motif inconnu Compiègne Liste I.42, Transport parti de Compiègne le 6 juillet 1942 et arrivé au KL Auschwitz le 8 juillet 1942
Auschwitz (matricule 45173)
Décédé à Auschwitz le 16 septembre 1942
ARNOULD 8 septembre Célibataire. Arrêté le 31 Appartenance à Troyes, Clairvaux, Liste I.42, Transport parti de Compiègne le 6 Auschwitz Décédé à
Pierre
1921 (Paris, 14ème)
Étudiant, janvier 1941. Condamné le 8/07/1941
un mouvement de résistance, association interdite, détention d’armes, passage de ligne de démarcation, constitution de corps franc, rassemblement d’armes
Compiègne juillet 1942 et arrivé au KL Auschwitz le 8 juillet 1942
(matricule 45718) Auschwitz 18 septembre 1942
RICHE Robert 21 octobre 1897 à saint-Mards-en-Othe
26 février 1942 à Saint-Mards-en-Othe
Dangereux à l’occupation allemande
Paris, Compiègne Liste I.42, Transport parti de Compiègne le 6 juillet 1942 et arrivé au KL Auschwitz le 8 juillet 1942
Auschwitz (matricule 45718)
Décédé à Auschwitz le 25 août 1942
CHARBONNE Roger
6 février 1904 à Nogent en Basigny (Haute-Marne)
Veuf, deux enfants. Boucher.
21 janvier 1942 Résistant. Détention d’armes et de munitions
Troyes, Clairvaux, Compiègne, Fresnes
Liste I.46, Les départs de prisons de zone occupée vers celles du Reich, en juillet 1942
Karlsruhe, Rheinbach, Diez
Libéré en mai 1945
VITREY André
15 novembre 1902 à Bourbonne les Bains (Haute-Marne)
Manoeuvre 17 janvier 1942 à Saint-Julien-les-Villas
Détention d’armes
Châlons-sur-Marne Liste I.46, Les départs de prisons de zone occupée vers celles du Reich, en juillet 1942
Siegburg, Rochenberg
Libéré le 11 avril 1945
DUPONT Maurice
11 octobre 1899 à Matton (Ardennes)
Chauffeur 28 septembre 1940 à Troyes
Accident mortel à un soldat allemand. Condamné à 5 ans de prison
Troyes, Clairvaux Liste I.52, Les départs de prisons de zone occupée (hors Paris) vers celles du Reich, en août 1942
Friburg, Wolfenbuttel
Libéré le 1 avril 1945
LASNE René 22 novembre 1920 à Solterre (Loiret)
Célibataire. Charcutier
Acte de sabotage sur les signaux de chemin de fer
Troyes, Clairvaux Liste I.52, Les départs de prisons de zone occupée (hors Paris) vers celles du Reich, en août 1942
Friburg (le 3 août 1942), Augsburg, Karlsruhe, Landsberg
Libéré à Landsberg le 27 avril 1945
JÉGOU Anne-Marie (NN)
27 novembre 1895 à Bar-sur-Aube
? Liste I.54, Les départs des prisons de zone occupée vers celles du Reich, en septembre 1942
Friburg le 27 septembre 1942) Gommern, Ravensbrück
Décédée le 19 mars 1945 à Ravensbrüc
(janvier 1945) k GIRY Robert (NN)
23 décembre 1900 à Troyes
Marié. Maçon
13 juillet 1942 à Sainte-Savine
FTP Troyes Liste I.56, Les hommes partis le 9 octobre 1942 de Paris, gare de l’Est, et arrivés à Hinzert le 23 octobre 1942
Hinzert, Breslau Sachsenhausen
Décédé le 8 janvier 1945 à Sachsenhausen
BALDET Raymond (NN)
6 août 1915 à Romilly-sur-Seine
29 juillet 1942 à Romilly-sur-Seine
Front National Liste I.57, Les hommes partis le 22 octobre 1942 de Paris, gare de l'Est, et arrivés à Hinzert le 23 octobre 1942
Hinzert, Wittlich, Breslau, Sachsenhausen
Libéré le 22 avril 1945 à Sachsenhausen
BARDIN Marcel Jean Albert (NN)
25 février 1897 à Romilly-sur-Seine
Marié 29 juillet 1944 à Romilly-sur-Seine
Front National Troyes, Cherche-Midi
Liste I.57, Les hommes partis le 22 octobre 1942 de Paris, gare de l\'Est, et arrivés à Hinzert le 23 octobre 1942
Hinzert, Breslau, Bergen-Belsen
Décédé à Bergen-Belsen le 6 février 1945
BOITARD Calixte (NN)
30 janvier 1903 à la Chapelle-Rablais (Seine-et-Marne)
29 juillet 1942 à Romilly-sur-Seine
Front National Liste I.57, Les hommes partis le 22 octobre 1942 de Paris, gare de l'Est, et arrivés à Hinzert le 23 octobre 1942
Hinzert, Wittlich, Schweidnitz
Décédé à Schweidnitz le 29 janvier 1944
DENUAULT Alphonse (NN)
25 juin 1890 Marié. Employé SNCF
29 juillet 1942 Front National Troyes, Cherche-Midi
Liste I.57, Les hommes partis le 22 octobre 1942 de Paris, gare de l'Est, et arrivés à Hinzert le 23 octobre 1942
Hinzert, Wolfenbuttel, Breslau
Décédé à Breslau à une date inconnue
FANDARD Franck (NN)
22 mai 1897 à Boeurs en Othe (Yonne)
Commerçant 4 juillet 1942 Front National Troyes, Fresnes, Chaumont
Liste I.57, Les hommes partis le 22 octobre 1942 de Paris, gare de l\'Est, et arrivés à Hinzert le 23 octobre 1942
Hinzert, Dora Décédé le 22 février 1945 à Nordhausen
FAVIN Mary (NN)
15 mai 1898 à Trainel
Ajusteur SNCF
27 juillet 1942 à Romilly-sur-Seine
Front National Troyes, Cherche Midi, Paris
Liste I.57, Les hommes partis le 22 octobre 1942 de Paris, gare de l’Est, et arrivés à Hinzert le 23 octobre 1942
Hinzert Décédé le 24 janvier 1943 à Hinzert
GUIDET René (NN)
6 mai 1916 à Essoyes
25 juillet 1942 à Sainte-Savine
Front National Troyes Liste I.57, Les hommes partis le 22 octobre 1942 de Paris, gare de l’Est, et arrivés à Hinzert le 23 octobre 1942
Hinzert, Hermeskeil
Décédé le 28 février 1943 à Hermeskeil
HELOU Raymond (NN)
22 avril 1919 à Quimperlé (Finistère)
Mécanicien 17 juillet 1942 à Sainte-Savine
Front National Troyes, Chaumont, Fresnes
Liste I.57, Les hommes partis le 22 octobre 1942 de Paris, gare de l’Est, et arrivés à Hinzert le 23 octobre 1942
Hinzert, Wittlich, Breslau, Brieg, Wolhau,
Libéré le 11 avril 1945
Schweidnikt, Gross Rosen, Dora
LELEUX Paul (NN)
1er juillet 1911 à Origny-le-Sec
29 juillet 1942 à Romilly-sur-Seine
Front National Liste I.57, Les hommes partis le 22 octobre 1942 de Paris, gare de l'Est, et arrivés à Hinzert le 23 octobre 1942
Hinzert, Wolfenbuttel, Breslau, Wolfenbuttel
Libéré à Brandenbourg Görden
LUCOT Constant (NN)
29 janvier 1898 à Bargnes (52)
Marié,un enfant. Ajusteur SNCF
29 juillet 1942 à Troyes
Front national Troyes, Cherche Midi
Liste I.57, Les hommes partis le 22 octobre 1942 de Paris, gare de l\'Est, et arrivés à Hinzert le 23 octobre 1942
Hinzert, Brangdeburg, Hinzert, Wolfenbuttel
Libéré en juin 1945
MICHELOT René (NN)
15 avril 1915 à Romilly-sur-Seine
Caoutchoutier Marié, deux enfants
29 janvier 1942 à Romilly-sur-Seine
Front National Troyes, Paris Liste I.57, Les hommes partis le 22 octobre 1942 de Paris, gare de l'Est, et arrivés à Hinzert le 23 octobre 1942
Hinzert Wolfenbuttel
Décédé le 6 mai 1944 à Wolfenbuttel
PERARD Maurice (NN)
10 janvier 1897 à Paris
Manœuvre SNCF, domicilié à Gélannes
29 juillet 1942 à Romilly-sur-Seine
Front National Liste I.57, Les hommes partis le 22 octobre 1942 de Paris, gare de l'Est, et arrivés à Hinzert le 23 octobre 1942
Hinzert, Breslau, Gross Rosen, Dora
Décédé à Dora à une date inconnue
POIGNANT Aimé (NN)
9 octobre 1894 à Quevilloncourt (Aisne)
Marié,deux enfants. Employé SNCF
29 juillet 1942 à Romilly-sur-Seine
Front National Troyes, Cherche Midi
Liste I.57, Les hommes partis le 22 octobre 1942 de Paris, gare de l'Est, et arrivés à Hinzert le 23 octobre 1942
Hinzert (matricule 5468), Wolfenbuttel, Breslau, Wolfenbuttel
Libéré le 27 avril 1945 à Brandenburg-Görden
PROTAT Roger (NN)
12 novembre 1910 à Romilly-sur-Seine
Célibataire. Employé SNCF
29 juillet 1942 à Romilly-sur-Seine
Front National Troyes, Cherche Midi
Liste I.57, Les hommes partis le 22 octobre 1942 de Paris, gare de l'Est, et arrivés à Hinzert le 23 octobre 1942
Hinzert, Wolfenbuttel, Breslau, Wolfenbuttel
Libéré le 27 avril 1945 à Brandenburg-Görden
PRUNIER Bernard (NN)
9 mai 1905 à Faux-Fresnay (Marne)
Caoutchoutier 29 juillet 1942 Front National Troyes, Cherche Midi
Liste I.57, Les hommes partis le 22 octobre 1942 de Paris, gare de l'Est, et arrivés à Hinzert le 23 octobre 1942
Hinzert (matricule 5472), Wolfenbuttel, Breslau, Wolfenbuttel
Libéré le 27 avril 1945 à Brandenburg-Görden
REAUX René (NN)
14 février 1918 à Châtres
Marié, Employé SNCF
29 juillet 1942 à Romilly-sur-Seine
Front National Troyes, Cherche Midi
Liste I.57, Les hommes partis le 22 octobre 1942 de Paris, gare de l'Est, et arrivés à Hinzert le 23 octobre 1942
Hinzert (matricule 5473)
Décédé le 18 janvier 1943 à Hinzert
ROY Lucien (NN)
10 mars 1906 à Romilly-sur-Seine
Manoeuvre 29 juillet 1942 à Romilly-sur-Seine
Front National Troyes Liste I.57, Les hommes partis le 22 octobre 1942 de Paris, gare de l'Est, et arrivés à Hinzert le 23 octobre 1942
Hinzert (matricule 5475), Brangdeburg, Wolfenbuttel
Libéré en avril 1945
SEVESTRE Lucien (NN)
10 mars 1896 à Romilly-sur-Seine
Employé SNCF
29 juillet 1942 à Romilly-sur-Seine
Front National Troyes Liste I.57, Les hommes partis le 22 octobre 1942 de Paris, gare de l’Est, et arrivés à Hinzert le 23 octobre 1942
Hinzert (matricule 5476), Breslau, Dora
Décédé le 26 février 1945 à Dora-Mittelbau
VERGET Eugène (NN)
27 janvier 1899 à Conflans sur Seine (Marne)
27 juillet 1942 Front National Troyes Liste I.57, Les hommes partis le 22 octobre 1942 de Paris, gare de l'Est, et arrivés à Hinzert le 23 octobre 1942
Hinzert (matricule 5478), Wolfenbuttel
Libéré en mai 1945
BOUHELIER Roland (NN)
FTP Liste I.63, Transport parti le 12 novembre 1942 de Paris, gare de l’Est, et arrivé à Hinzert le 13 novembre 1942
Hinzert, Wolfenbuttel Breslau
Exécuté à Breslau le 4 janvier 1945
HUEBER Joseph (NN)
15 décembre 1875 à Villiers-les-Nancy
Cordonnier Juillet 1942 FTP Troyes, Clairvaux, Compiègne, Fresnes
Liste I.63, Transport parti le 12 novembre 1942 de Paris, gare de l’Est, et arrivés à Hinzert le 13 novembre 1942
Hinzert (matricule 5650), Breslau, Gross-Rosen
Décédé en janvier 1945 à Gross Rosen
JOUVET Michel (NN)
29 mars 1925 à Troyes
Rebrousseur en bonneterie
13 juillet 1942 à Troyes
FTP Troyes, Chaumont, Paris
Liste I.63,Transport parti le 12 novembre 1942 de Paris, gare de l’Est, et arrivés à Hinzert le 13 novembre 1942
Hinzert, Breslau, Schweidnitz, Hirschberg
Rentré
JOUVET René (NN)
19 août 1914 à Blessey (Côte-d’Or)
Bonnetier 9 juillet 1942 à Sainte-Savine
FTP Troyes, Paris, Fresnes
Liste I.63,Transport parti le 12 novembre 1942 de Paris, gare de l’Est, et arrivés à Hinzert le 13 novembre 1942
Hinzert (matricule 5653), Breslau, Wittlich
Éxécuté à Breslau le 4 janvier 1945
LEFEVRE André (NN)
20 juin 1907 à Culitre (Côte-d’Or)
Marié. Chauffeur d’autos
13 juin 1942 à Sainte-Savine
FTP Troyes, Clairvaux, Compiègne
Liste I.63, Transport parti le 12 novembre 1942 de Paris, gare de l’Est, et arrivés à Hinzert le 13 novembre 1942
Hinzert, Décédé le 20 avril 1943 à l’hôpital d’Hermeskeil
MAIRE André (NN)
28 décembre 1920 à Troyes
13 juillet 1942 FTP Troyes Liste I.63, Transport parti le 12 novembre 1942 de Paris, gare de l’Est, et arrivés à Hinzert le 13 novembre 1942
Hinzert, Breslau Exécuté à Breslau le 4 janvier 1945
MARCHIZET Abel (NN)
14 mars 1903 à Mont-Saint-Léger
Marié,cinq enfants. Manœuvre SNCF
21 juillet 1942 à Troyes
FTP Troyes, Chaumont, Fresnes
Liste I.63, Transport parti le 12 novembre 1942 de Paris, gare de l’Est, et arrivés à Hinzert le 13 novembre 1942
Hinzert, Norhausen, Trêves, Dora, Buchenwald
Décédé le 23 mai 1945
MOREAU Léon (NN)
7 mai 1890 à Bourgueil (Indre-et-Loire)
22 juillet 1942 à Saint-Julien-les-Villas
FTP Fresnes Liste I.63, Transport parti le 12 novembre 1942 de Paris, gare de l’Est, et arrivés à Hinzert le 13 novembre 1942
Hinzert, Breslau Décédé le 26 juillet à Breslau
NEVEU Jean-Marie (NN)
12 mars 1900 à La Bouxière (Ille-et-Vilaine)
Vendeur de journaux
22 juillet 1942 à Troyes
FTP Troyes, Fresnes Liste I.63, Transport parti le 12 novembre 1942 de Paris, gare de l’Est, et arrivés à Hinzert le 13 novembre 1942
Hinzert, Diez, Brieg, Breslau, Dora
Décédé à Dora le 15 février 1945
NICOLAS Marcel (NN)
Agriculteur 4 juillet 1942 à Souligny
FTP Clairvaux Liste I.63, Transport parti le 12 novembre 1942 de Paris, gare de l’Est, et arrivés à Hinzert le 13 novembre 1942
Hinzert, Diez, Schweidnitz
Décédé à la prison de Schweidnitz le 4 février 1944
NOEL Gaston (NN)
6 février 1901 à Mussy-sur-Seine (Aube)
Mécanicien 6 juillet 1942 à Mussy-sur-Seine
FTP Troyes, Chaumont, Fresnes
Liste I.63, Transport parti le 12 novembre 1942 de Paris, gare de l’Est, et arrivés à Hinzert le 13 novembre 1942
Hinzert, Trêves, Brieg, Volhau, Bergen Belsen, Hinzert, Gross Rosen, Dora
Libéré le 30 avril 1945 à Dora
PARISE André (NN)
21 novembre 1924 à Troyes
Célibataire. Charcutier
22 juillet 1942 à Troyes
FTP Troyes, Chaumont, Fresnes
Liste I.63, Transport parti le 12 novembre 1942 de Paris, gare de l’Est, et arrivés à Hinzert le 13 novembre 1942
Hinzert, Diez, Schweidnitz, Gross Rosen, Dora, Ravensbrück
Libéré le 30 avril 1945 à Ravensbrück
PAVOILLE André (NN)
29 juillet 1921 à Troyes
Arrêté une première fois le 31 mars 1941 à Troyes. Le tribunal de Breslau décide de le libérer. Arrêté une deuxième fois en 1944 après son retour de déportation
Front National Troyes Déporté deux fois Liste I.211, Transport parti le 12 mai 1944 de Compiègne et arrivé le 14 mai 1944 au KL Buchenwald
Hinzert (arrivé le 12 novembre 1942, Liste I.63), Diez, Breslau, Buchenwald, Dora, Ellrich, Sachsenhausen, Bergen-Belsen
Décédé le 15 avril 1945 à Bergen-Belsen
ROYER 15 avril 1902 à Marié. 9 juillet 1942 à FTP Troyes Liste I.63, Transport parti le 12 novembre Hinzert, Brieg Décédé le
Germain (NN) la-Ferté-sur-Aube (Haute-Marne)
Ouvrier-mécanicien
Troyes 1942 de Paris, gare de l’Est, et arrivés à Hinzert le 13 novembre 1942
20 décembre 1944 à Brieg
JORANT René 2 mars 1923 à Dijon (Côte-d’Or)
Début 1943 à Sainte-Savine
Liste I.65, Les départs des prisons de zone occupée vers celles du Reich, en novembre 1942
Karlsruhe, Rheinbach, Siegburg
Libéré à Siegburg le 10 avril 1945
KIRCHNER Mireille Née Jacquard (NN)
5 avril 1914 à Arcis-sur-Aube
Mariée Propagande communiste
Liste I.67, Les femmes parties le 3 décembre 1942 de Paris, gare de l'Est, et arrivées à Aix-la-Chapelle le 4 décembre 1942
Aix-la-Chapelle, Friburg, Breslau, Jauer, Aichach
Libérée à Aichach 29 le 1945 Rentrée
PAVOILLE Marguerite Née Bourgeois (NN)
8 août 1894 à Troyes
Mariée. Bonnetière
22 juillet 1942 Front national, propagande communiste
Liste I.67, Les femmes parties le 3 décembre 1942 de Paris, gare de l'Est, et arrivées à Aix-la-Chapelle le 4 décembre 1942
Aix-la-Chapelle, Flusbach, Lauban, Breslau, Jauer
Évadée le 28 janvier 1945 lors de l’évacuation de Jauer
PARISE Suzanne Née Gauvin (NN)
7 avril 1903 à Saint-André-les-Vergers
Mariée 8 janvier 1942 à Troyes
Front National Troyes, Fresnes, Chateaubriant
Liste I.67, Les femmes parties le 3 décembre 1942 de Paris, gare de l'Est, et arrivées à Aix-la-Chapelle le 4 décembre 1942
Aix-la-Chapelle, Flusbach, Breslau, Jauer
Libérée le 12 février 1945
ROMAGON Mafalda Née Zanin (NN)
19 septembre 1942 à Palazzolo Dello Stella
Mariée 23/07/1942 propagande communiste
Liste I.67, Les femmes parties le 3 décembre 1942 de Paris, gare de l'Est, et arrivées à Aix-la-Chapelle le 4 décembre 1942
Hinzert, Flusbach, Breslau, Jauer
Évadée le 28 janvier 1945 lors de l’évacuation de Jauer
JEANMOUGIN René
12 avril 1904 à Troyes
Bonnetier 2 décembre 1942 à Troyes
Communiste, distribution de tracts
Troyes, Châlons-sur-Marne, Compiègne
Liste I.74, Les hommes partis le 24 janvier 1943 de Compiègne et arrivés le 25 janvier au KL Sachsenhausen
Sachsenhausen (matricule 58250) Dachau
Libéré en mai 1945
OTTOGALI Alfred
7 novembre 1922 à Vilosmes (Meuse)
Célibataire.Mécanicien
29 janvier 1944 à Troyes
Propagande communiste
Troyes, la Santé, Fresnes, Poissy, Compiègne
Liste I.74, Les hommes partis le 24 janvier 1943 de Compiègne et arrivés le 25 janvier au KL Sachsenhausen
Sachsenhausen (matricule 59240)
Libéré en mai 1945
RICHARD Louis
18 décembre 1942 à Wassy (Haute-Marne)
Marié,deux enfants. Coiffeur
17 septembre 1942 à Chavanges
Parachutage Ceux de la Libération
Troyes, Châlons-sur-Marne, Compiègne
Liste I.74, Les hommes partis le 24 janvier 1943 de Compiègne et arrivés le 25 janvier au KL Sachsenhausen (matricule 57792)
Sachsenhausen (matricule 57792) Heinkel
Rentré
YERNAUX Paul
13 novembre 1910 à Nogent-sur-Seine
Chauffeur de taxi
22 octobre 1942
Politique Romainville Liste I.74 du Livre-Mémorial, les hommes partis le 24 janvier 1943 de Compiègne et arrivés le 25 janvier au KL Sachsenhausen
Sachsenhausen-(matricule 58140) Buchenwald, Leikel
Rentré
DEMANGE Marie-Louise (NN)
4 juin 1887 à Toul
19 septembre 1942 à Chavanges
Résistance Troyes, Auxerre, Fresnes
Liste I.75, Les départs des prisons de zone occupée vers celles du Reich, en janvier 1943
Aix-la-Chapelle, Cologne, Anath, Gommern, Ravensbrück, Beeferlde, Bergen-Belsen
Décédée, « gazée » en février 1945 à Ravenbrück
ALLEGATIERE Jean-Marie (NN)
6 avril 1924 à Mussy-sur-Seine
Représentant de commerce à Troyes
7 septembre 1942 à Troyes
Activité résistante, aide aux anglais, aux parachutistes
Cherche-Midi Liste I.84, Transport parti le 12 mars 1943 de Paris, gare de l'Est, et arrivé à Hinzert le 13 mars 1943
Hinzert (matricule 6369), Wittlich, Breslau, Gross Rosen
Décédé à Gross Rosen le 9 février 1945
AUBEL Lucien (NN)
12 juillet 1913 à Gennevelliers (Seine)
?
? Liste I. 84, Transport parti le 12 mars 1943 de Paris, gare de l’Est, et arrivé à Hinzert le 13 mars 1943
Hinzert, Wittlich, Breslau, Gross Rosen
Décédé à Bergen-Belsen 16 mars 1945
BIRER Raymond (NN)
22 janvier 1913 Ateliers SNCF de Romilly
21 avril 1942 à Romilly-sur-Seine
Front National Liste I 84, Transport parti le 12 mars 1943 de Paris, gare de l’Est, et arrivé à Hinzert le 13 mars 1943 (matricule 6367)
Hinzert (matricule 6367) Wolfenbuttel, Breslau
Condamné à mort, décapité à Breslau le 7 septembre 1944
BULARD Marcel (NN)
23 décembre 1918 à Clesles (Marne)
Marié, un enfant. Menuisier SNCF
21 avril 1942 à Romilly-sur-Seine
Front National Troyes, Fresnes Liste I.84. Transport parti le 12 mars 1943 de Paris, gare de l\'Est, et arrivé à Hinzert le 13 mars 1943
Hinzert (matricule 6377) Wolfenbuttel, Breslau, Magdebourg
Libéré le 27 avril 1945 à Brandenburg-Görden
FERRY Charles (NN)
25 novembre 1901 à Brainville-sur-l’Eau (Meurthe et Moselle)
Marié, deux enfants. Garagiste
17 septembre 1942 à Troyes
Aide à aviateurs alliés
Troyes, Cherche Midi à Paris
Liste I.84, Transport parti le 12 mars 1943 de Paris, gare de l'Est, et arrivé à Hinzert le 13 mars 1943 (matricule 6377)
Hinzert (matricule 6370) Breslau, Gross Rosen, Witlich, Bergen-Belsen
Libéré le 15 avril 1945 à Bergen-Belsen
IRIGOYEN Pierre (NN)
15 décembre 1914
Directeur commercial
17 septembre 1942 à Troyes
Aide à des aviateurs alliés
Troyes Liste I.84, Transport parti le 12 mars 1943 de Paris, gare de l'Est et arrivé à Hinzert le13 mars 1943
Hinzert (matricule 6373), Wittlich, Breslau, Gross Rosen,
Décédé en avril 1945 à Mathausen
Mathausen MAILLARD Jean-Pierre (NN)
8 février 1908 à Troyes
Chirurgien 7 septembre 1942
Aide à aviateurs alliés – réception, hébergement et évasion d’aviateurs anglais
Troyes, Fresnes, Cherche Midi
Liste I.84, Le Transport parti le 12 mars 1943 de Paris, gare de l'Est, et arrivé à Hinzert le 13 mars 1943
Hinzert (matricule 6366), Breslau, Gross Rosen, Leitmeritz, Wittlich, Flosenburg
Libéré le 23 avril 1945 à Flossenbürg
TABUTIAUX Jean (NN)
23 avril 1913 à Maucourt (Meuse)
Docteur en médecine
17 septembre 1942 à Chavanges
Ceux de la Libération Aide à aviateurs alliés
Troyes Liste I.84, Le Transport parti le 12 mars 1943 de Paris, gare de l'Est, et arrivé à Hinzert le 13 mars 1943
Hinzert, Breslau, Flossenbürg
Libéré le 23 avril 1945 à Flossenbürg
POULIQUEN Edouard
10 mars 1920 à Paris (13ème)
27 juillet 1942 Résistance Liste I.89, Les trois transports partis les 25, 27 mars et 1er avril 1943 de Paris, gare de l’Est en direction de Trêves, et arrivés les 27, 29 mars et 3 avril 1943 au KL Mathausen
Mauthausen (matricule 25647) Steyr-Münichholz, Mathausen
Libéré le 5 mai 1945 à Mathausen
ARON Paul Albert
8 septembre 1901 à Andlau (67)
Profession non connue
Arrêté le 16 février 1943 à Saint-Parres-les-Vaudes
Opinions politiques
Compiègne Liste I. 95, Les hommes partis de Compiègne le 28 avril 1943 et arrivés au KL Sachsenhausen le 30 avril 1943
Sachsenhausen (matricule 65129) Heinkel
Rentré en mai 1945
ARON William
13 octobre 1924 à Troyes
18 février 1943 Dans le cadre d’une rafle
Compiègne Liste I. 95, Les hommes partis de Compiègne le 28 avril 1943 et arrivés au KL Sachsenhausen le 30 avril 1943
Sachsenhausen (matricule 65130) Heinkel
Rentré en mai 1945
BERNARD Louise Née Thomas
24 février 1920 à Estissac
Mariée Compiègne Liste I.95, Les femmes parties de Compiègne le 28 avril 1943 et arrivées au KL Ravensbrück le 30 avril 1943
Ravensbrück (matricule 19441)
Libérée par la Croix-Rouge le 23 avril 1945
DUMEZ Eugène
24 janvier1905 à Vauchassis
Coiffeur 24 janvier 1943 à Estissac
FTP. Détention d’armes.
Troyes, Châlons-sur-Marne, Compiègne
Liste I.95, Les hommes partis de Compiègne le 28 avril 1943 et arrivés au KL Sachsenhausen le 30 avril 1943 (
Sachsenhausen matricule 64921) Staken, Falkensee
Libéré en mai 1945
MICHE Robert 24 janvier 1923 ( ?)
Mécanicien Résistant Liste I.95, Les hommes partis de Compiègne le 28 avril 1943 et arrivés au KL Sachsenhausen le 30 avril 1943
Sachsenhausen (matricule 64869) Heinkel
Libéré le 21 avril 1945
MASSON Émilienne Née Demange (NN)
9 juin 1912 à Bar-le-Duc
Mariée 17 septembre 1942
Activité résistante
Liste I.96, Les départs des prisons de zone occupée vers celles du Reich, en avril 1943
Aix-la-Chapelle, Flussbach, Gommern, Ravensbrück, Mathausen
Rentrée
BELLICAUD 12 août 1894 à Marié, 10 mars 1943 à Délit de droit Compiègne Liste I.100. Transport parti le 8 mai 1943 de Sachsenhausen Décédé le
Lucien
Romanèche-Thorins (71)
commerçant, domicilié à Gennevilliers
Troyes commun Compiègne et arrivé le 10 mai 1943 au KL Sachsenhausen
(matricule 65980) Buchenwald
1er avril 1945 à Buchenwald
LAFLOTTE Gabriel
8 décembre 1900 à Froidos (Meuse)
Marié, quatre enfants. Employé SNCF
8 avril 1943 à Polisy
Parti communiste Troyes Liste I.100, Transport parti le 8 mai 1943 de Compiègne et arrivé le 10 mai 1943 au KL Sachsenhausen
Sachsenhausen (matricule 66332) Küstrin
Décédé à Küstrin le 23 avril 1944
MOTTE Raoul 12 juin 1900 à Bailly-Carrois (Seine-et-Marne)
Employé SNCF
2 avril 1943 à Polisot
Politique Propagande communiste
Troyes Liste I.100, Transport parti le 8 mai 1943 de Compiègne et arrivé le 10 mai 1943 au KL Sachsenhausen
Sachsenhausen (matricule 66334) Buchenwald
Décédé le 12 mai 1945 à Buchenwald
VANDENBOSCH Gérard
21 janvier 1920 à Wattrelos (Nord)
15 avril 1943 Résistance Liste I.100, Transport parti le 8 mai 1943 de Compiègne et arrivé le 10 mai 1943 au KL Sachsenhausen
Sachsenhausen (matricule 66211) Speer
Décédé à une date inconnue au kommando de Speer
BOISEREAU Georges
17 octobre 1911 à Vouzon (41)
Marié, un enfant. Surveillant à la prison de Clairvaux
12 mars 1943 Diffusion de la radio anglaise
Clairvaux, Hauts-Clos
Liste I.102. Le transport parti de la prison de Troyes le 14 mai 1943 vers celle de Friburg-en-Brisgau
Prison de Fribourg, Kislau-Baden, Nieder-Roden
Libéré le 13 janvier 1944 à Nieder-Roden à la fin de sa peine
DUBOIS Ernest
16 mai 1896 à Troyes
Terrassier 17 juillet 1942 à Romilly-sur-Seine
Communiste . Sabotage
Liste I.102, Le transport parti de la prison de Troyes le 14 mai 1943 vers celle de Friburg-en-Brisgau
Friburg, Kislau-Baden
Libéré le 10/04/1945
CARREAU Charles
10 avril 1898 à Romilly-sur –Seine
Employé de bonneterie
21 octobre 1942 à Romilly-sur-Seine
FTP. Manifestation anti-allemande
Clairvaux, Fresnes Liste. I.105, Les départs de prisons de zone occupée (hors Paris) vers celles du Reich, en mai 1943
Zigenheim, Rheinbach, Neumunster
Libéré en mai 1945
BARBIEUX Edmond (NN)
13 mars 1903 à Reims (Marne)
Marié, deux enfants
7 juillet 1943 à Bar-sur-Aube
Rafle, détention d’armes
Troyes, Paris Liste I.122, Transport parti le 13 août 1943 de Paris, gare de l’Est, et arrivé à Hinzert le 14 août 1943
Hinzert, Wittlich, Breslau, Gross Rosen
Décédé le 23 janvier 1945 à Gross Rosen
BATLLE Fernand
11 octobre 1915 ( ?)
12 décembre 1941
Activité résistante
Liste I.124, Transport parti de Paris, gare de l’Est le 16 août 1943 et arrivé à Sarrebruck (camp de Neue Bremm) le 17 août 1943
Sarrebruck, Dachau (matricule 50544)
Libéré le 29 avril 1945
ROUSSEAU André (NN)
29 avril 1896 à Bressuire (Deux-Sèvres)
7 avril 1943 Liste I.125, Transport parti de Paris, gare de l’Est le 23 août 1943, et arrivé à Sarrebruck (camp de Neue Bremm) le 24 août 1943 (matricule 34607)
Sarrebruck, Mauthausen
Décédé le 9 avril 1944 à Mauthausen
LABLANCHE Blandine Née Chougine
1er juin 1924 à Le Girouard (Vendée)
Mariée. Surveillante d’un établissement pénitenciaire de Troyes
17 novembre 1941
Opinions politiques
Liste I.129, Les départs des prisons de zone occupée vers celles du Reich, en août 1943
Fribourg (16 août 1943), Karlsruhe, Gotteszell, Bautzen, Gommern, Magdebourg
Rentrée Libérée le 12 avril 1945 à Magdebourg
BOISAUBERT René Paul Raymond
22 août 1922 à Voué
13 juin 1943 près de Port-Vendres (Pyrénées-Orientales)
Réfractaire au STO
Compiègne Liste I.131. Transport parti de Compiègne le 3 septembre 1943, et arrivé au KL Buchenwald le 4 septembre
Buchenwald (matricule 22152), Laura
Libéré le 30 avril 1945 à Allach. Rentré
LAPIERRE Georges (NN)
28 février 1886 à Barbuise
Marié. Retraité
2 mars 1943 à Périgny-la-Rose
Organisation de la Résistance dans le corps enseignant (SNI clandestin), OCM, Libération-Nord et Confrérie-Notre-Dame
Fresnes Liste I.135, Transport parti de Paris, gare de l’Est le 13 septembre 1943, et arrivé à Sarrebruck (camp de Neue Bremm) le 14 septembre 1943
Sarrebruck, Sachsenhausen (matricule 71879) Natzweiler, Dachau
Décédé à Dachau le 4 février 1945
BOIVIN Marceau Armand
14 mai 1911 à Troyes
9 septembre 1943 à Gérardmer
Liste I.139. Les départs des prisons de zone occupée vers celles du Reich, en septembre 1943
Karlsruhe, Rheinbach, Kassel, Straubing
Libéré le 24 décembre 1943 ou le 4 mai 1945 ?
REGNAULT Marcel
23 juillet 1896 à Joinville (Haute-Marne)
Manutentionnaire
14 juillet 1941 à Sainte-Savine
Communiste Clairvaux, la Santé, Fresnes, Compiègne
Liste I.145, Transport parti de Compiègne le 28 octobre 1943 et arrivé au KL Buchenwald le 30 octobre 1943
Buchenwald (matricule 30606)
Décédé le 10 juillet 1944 à Buchenwald
PARISOT Madeleine Née Pierron
4 mars 1901 à La-Chapelle-Saint-Luc
Mariée 7 août 1943 à Chappes
Libération-Nord Liste I.148, Les départs de prisons de zone occupée (hors Paris) vers celles du Reich, en octobre 1943
Jauer (le 8 octobre 1943), Anhath, Jauer
Libérée à Jauer le 12 février 1945
VIARD Maurice (NN)
9 août 1899 à Troyes
11 août 1943 à Troyes
Résistant Liste I 155, Transport parti le 25 novembre 1943 de Paris, gare de l’Est et , arrivé au KL Natzweiler le 26 novembre 1943
Natzweiler (matricule 6315), Schweidnitz, Hirschberg
Décédé à Hirschberg le 18 avril 1945
GOUYARD Lucien (NN)
9 novembre 1908 à Jully-sur-Sarce
Agriculteur 13 octobre 1943 à Villemorien
Arrêté avec un revolver
Troyes Liste I.168, Transport parti le 6 janvier 1944 de Paris, gare de l’Est et arrivé au KL Natzweiler le 7 janvier 1944
Natzweiler (matricule 6842), Dachau
Décédé le 26 mars 1945 à Dachau
OZOUF Désiré (NN)
23 avril 1900 à Paris (Seine)
Célibataire 13 octobre 1943 à Cunfin
Détention d’armes
Troyes Liste I 168, Transport parti le 6 janvier 1944 de Paris, gare de l’Est et arrivé au KL Natzweiler le 7 janvier 1944
Natzweiler (matricule 6873), Dachau, Erzighen
Libéré en mai 1945
AUBERT Paulin
23 février 1884 à Estissac
Marié, quatre enfants
16 janvier 1943 à Chuisay
Dénonciation pour activités politiques
Troyes, Compiègne
Liste I.171, Transport parti de Compiègne le 17 janvier 1944 et arrivé au KL Buchenwald le 19 janvier 1944 (matricule 39 530)
Buchenwald (matricule 39530), Flossenbürg
Décédé à Flossenbürg 14 août 1944
BEN-BARBI ou BEN-LARBI Mohammed (à ajouter)
Né au Maroc à une date inconnue
24 juillet 1943 à Épothémont
Prisonnier de guerre évadé, réfugié auprès du résistant Albert Chrétien, il participe avec celui-ci à des parachutages et cache des armes.
Liste I.171, Transport parti de Compiègne le 17 janvier 1944 et arrivé au KL Buchenwald le 19 janvier 1944
Buchenwald (matricule 40195), Dora
Décédé à Dora à une date inconnue
CARRÉ Bernard
15 octobre 1913 à Fleury-sur-Andelle (Eure)
Marié, un enfant. Exploitant forestier
17 juillet 1943 sur le terrain de parachutage de Géraudot
Ceux de la Libération. Transport d’armes avec camion.
Troyes, Châlons-sur-Marne, Fresnes, Compiègne
Liste I 171, Transport parti de Compiègne le 17 janvier 1944 et arrivé au KL Buchenwald le 19 janvier 1944
Buchenwald (matricule 41328), Dora
Libéré en mai 1945
CARRE Daniel 2 septembre 1923 à Fleury-sur-Andelle (Eure)
Célibataire. Etudiant dans la marine marchande
17 juillet 1943 sur le terrain de parachutage de Géraudot
Ceux de la Libération. Transport d’armes avec
Troyes, Châlons-sur-Marne, Fresnes, Compiègne
Liste I 171, Transport parti de Compiègne le 17 janvier 1944 et arrivé au KL Buchenwald le 19 janvier 1944
Buchenwald (matricule 39816), Dora
Libéré en mai 1945
camion. CHRETIEN Albert
21 juillet 1903 à Payns
Exploitant forestier
23 juillet 1943 à Epothémont
Ceux de la Libération, BOA-action. Hébergement de réfractaires Parachutage. Détention d’armes et de munitions.
Saint Dizier, Chaumont, Troyes, Châlons-sur-Marne, Romainville, Compiègne
Liste I 171, Transport parti de Compiègne le 17 janvier 1944 et arrivé au KL Buchenwald le 19 janvier 1944
Buchenwald (matricule 39816), Dora, Echbahau
Libéré en avril 1945
COLLIGNON Victor
10 juin 1890 à Virton (Belgique)
Marié. Exploitant-forestier
11 juin 1943 à Ervy-le-Châtel
Ceux de la Libération
Troyes, Châlons-sur-Marne, Fresnes, Romainville, Compiègne
Liste I 171, Transport parti de Compiègne le 17 janvier 1944 et arrivé au KL Buchenwald le 19 janvier 1944
Buchenwald (matricule 41803), Flossenbürg
Décédé le 7 mars 1944 à Flossenbürg
COLLIGNON Edgard
13 mai 1924 à Ervy le Châtel
Exploitant forestier
11 juin 1943 à Ervy-le-Châtel
Ceux de la Libération. dépôt d’armes
Troyes, Châlons-sur-Marne, Fresnes, Romainville, Compiègne
Liste I 171, Transport parti de Compiègne le 17 janvier 1944 et arrivé au KL Buchenwald le 19 janvier 1944
Buchenwald (matricule 39801), Flossenbürg
Libéré en mai 1945
COLLIGNON Roger
13 octobre1920 à Colombes (Seine)
Exploitant-forestier
11 juin 1943 à Ervy–le-Châtel
Ceux de la Libération
Troyes, Châlons-sur-Marne, Fresnes, Romainville, Compiègne
Liste I 171, Transport parti de Compiègne le 17 janvier 1944 et arrivé au KL Buchenwald le 19 janvier 1944
Buchenwald (matricule 49830), Dora
Décédé le 15 avril 1945 à Dora
COLLIN Gaston
1er juin 1922 à Dombras (Meuse)
Marié. Cultivateur
24 juillet 1943 à Epothémont
Participation à des parachutages
Troyes, Châlons-sur-Marne, Romainville, Compiègne
Liste I 171, Transport parti de Compiègne le 17 janvier 1944 et arrivé au KL Buchenwald le 19 janvier 1944
Buchenwald (matricule 40.873) Dora
Décédé à Dora à une date inconnue
COLSON Léon 20 décembre 1881 à Ligny-le-Châtel (Yonne)
Retraité 17 août 1943 à Marnay-sur-Seine
Parachutage Troyes, Châlons -sur-Marne, Compiègne
Liste I 171, Transport parti de Compiègne le 17 janvier 1944 et arrivé au KL Buchenwald le 19 janvier 1944
Buchenwald (matricule 39819)
Décédé à Buchenwald le 13 mai 1944
COMBE Georges
10 mai 1903 à Fontainebleau (Seine-et-Marne)
Chef de section au Ravitaille-ment Général de l’Aube
20 juillet 1943 à Troyes
BOA-Action. Participation à des parachutages.
Troyes, Châlons-sur-Marne, Fresnes, Romainville, Compiègne
Liste I 171, Transport parti de Compiègne le 17 janvier 1944 et arrivé au KL Buchenwald le 19 janvier 1944
Buchenwald (matricule 40809), Flossenbürg
Décédé le 30 mars 1944 à Flossenbürg
CONNILLE Aimé
28 septembre 1911 à Ménotey (Jura)
Marié. Directeur commercial
29 juillet 1943 Ceux de la Libération. Transport d’armes
Troyes, Compiègne
Liste I 171, Transport parti de Compiègne le 17 janvier 1944 et arrivé au KL Buchenwald le 19 janvier 1944
Buchenwald (matricule 39831), Flossenbürg, Hradischo,
Libéré en mai 1945
GUILLAUME André
7 avril 1924 à Troyes
Célibataire. Employé SNCF
2 août 1943 à Troyes
Participation à des parachutages
Troyes, Châlons-sur-Marne, Fresnes, Romainville, Compiègne
Liste I 171, Transport parti de Compiègne le 17 janvier 1944 et arrivé au KL Buchenwald le 19 janvier 1944
Buchenwald, (matricule 40.065) Dora, Ravensbrück
Libéré en mai 1945
LIEGE Bernard 3 janvier 1922 à Vergigny ( ?)
Le 24 juillet 1943 à Épothémont
Réfractaire au STO, réfugié auprès du résistant Albert Chrétien, il participe avec celui-ci à des parachutages et cache des armes
Troyes, Compiègne
Liste I 171, Transport parti de Compiègne le 17 janvier 1944 et arrivé au KL Buchenwald le 19 janvier 1944
Buchenwald (matricule 40931), Dora
Décédé à Dora le 13 janvier 1945
MAHEE Georges
19 mars 1905 à Erne-en-Artois (Pas de Calais)
Marié, sans enfant. Ophtalmologiste
11 juin 1943 à Troyes
Ceux de la Libération. Organisation de la Résistance dans l’Aube, la Marne, la Haute-Marne
Troyes, Châlons-sur-Marne, Fresnes, Romainville, Compiègne
Liste I 171, Transport parti de Compiègne le 17 janvier 1944 et arrivé au KL Buchenwald le 19 janvier 1944
Buchenwald (matricule 39832), Natzweiler, , Kochendorf Dachau
Libéré à Dachau fin avril 1945
MILLOT Roger
23 mars 1903 à Provins (Seine-et-Marne)
Marié, quatre enfants. Commis de district au ravaitaille-ment
17 juillet 1943 à Géraudot
Parachutages d’armes
Troyes, Châlons-sur-Marne, Compiègne
Liste I 171, Transport parti de Compiègne le 17 janvier 1944 et arrivé au KL Buchenwald le 19 janvier 1944
Buchenwald (matricule 40059), Dora, Ellrich
Décédé à Ellrich le 24 février 1945
MONET Louis 3 janvier 1909 à Nevers (Nièvre)
Marié, cinq enfants. Chef de district au ravitaillement général
17 juillet 1943 à Géraudot
BOA. Parachutages d’armes. Délivrance de cartes d’alimentation.
Troyes, Châlons-sur-Marne, Fresnes, Romainville, Compiègne
Liste I.171, Transport parti de Compiègne le 17 janvier 1944 et arrivé au KL Buchenwald le 19 janvier 1944.
Buchenwald (matricule 40087), Flossenbürg, Hradischo
Libéré en mai 1945
MONSACRE 2 novembre 1890 Notaire 11 juin 1943 à Ceux de la Troyes, Châlons- Liste I.171, Transport parti de Compiègne le Buchenwald Décédé le 3
Albert au Pin (Indre) Ervy-le-Châtel Libération sur-Marne, Fresnes, Romainville, Compiègne
17 janvier 1944 et arrivé au KL Buchenwald le 19 janvier 1944
(matricule 40085) mars 1944 à Buchenwald
MONTHILLOT René
15 mai 1911 à Saint-Germain-la-Ville (Marne)
Chef de section au ravaitaillement général
20 juillet 1943 à Troyes
BOA. Parachutages
Troyes, Châlons-sur-Marne, Fresnes, Romainville, Compiègne
Liste I.171, Transport parti de Compiègne le 17 janvier 1944 et arrivé au KL Buchenwald le 19 janvier 1944
Buchenwald (matricule 39802), Flossenbürg
Décédé à Flossenbürg à une date inconnue
PAGNIER Paul 11 novembre 1925 à Troyes
Célibataire. Secrétaire
2 août 1943 à Troyes
Parachutages Troyes, Châlons-sur-Marne, Fresnes, Romainville, Compiègne
Liste I 171, Transport parti de Compiègne le 17 janvier 1944 et arrivé au KL Buchenwald le 19 janvier 1944
Buchenwald (matricule 39908), Dora
Libéré en mai 1945
PETIJEAN Eugène
11 juillet 1887 à Saint-Nabord
12 février 1943 Résistance Liste I.171, Transport parti de Compiègne le 17 janvier 1944 et arrivé au KL Buchenwald le 19 janvier 1944
Buchenwald (matricule 39504)
Décédé le 30 août 1944
POTHIER Lucien
4 janvier 1922 à Chavanges
Maçon 24 juillet 1943 à Epothémont
Ceux de la Libération. Participation à des parachutages.
Chaumont, Troyes, Châlons-sur-Marne, Compiègne
Liste I.171, Transport parti de Compiègne le 17 janvier 1944 et arrivé au KL Buchenwald le 19 janvier 1944
Buchenwald (matricule 41103), Dora, Harzungen, Bergen Belsen
Libéré le 15 avril 1945 à Bergen-Belsen
POTRON Jean-Louis
1er décembre 1911 à Amel-sur-l’Etang (Meuse)
Employé SNCF
17 juillet 1943 à Géraudot
Ceux de la Libération Parachutages
Troyes, Châlons-sur-Marne, Romainville, Compiègne
Liste I.171, Transport parti de Compiègne le 17 janvier 1944 et arrivé au KL Buchenwald le 19 janvier 1944
Buchenwald (matricule 41344), Dora
Libéré
REY Louis 19 octobre 1887 à Louvenne (Jura)
Marié, un enfant. Receveur-buraliste
11 juin 1943 à Ervy-le-Châtel
Ceux de la Libération
Troyes, Châlons-sur-Marne, Compiègne
Liste I.171, Transport parti de Compiègne le 17 janvier 1944 et arrivé au KL Buchenwald le 19 janvier 1944
Buchenwald (matricule 40031)
Décédé le 30 avril 1944 à Buchenwald
RICHARDOT Gilbert
Né le 5 août 1922 à Mens (Isère)
24 juillet 1943 à Épothémont
Réfractaire au STO, réfugié auprès du résistant Albert Chrétien. Participe à des parachutages et cache des armes.
Compiègne Liste I.171, Transport parti de Compiègne le 17 janvier 1944 et arrivé au KL Buchenwald le 19 janvier 1944
Buchenwald (matricule 40930), Dora
Décédé à Ellrich le 12 février 1945
THIEBLEMO 28 septembre Bonnetier 16 janvier 1943 FTP. Troyes, Liste I.171,Transport parti de Compiègne le Buchenwald Libéré en
NT Henri 1891 à Estissac à Estissac Communiste Compiègne 17 janvier 1944 et arrivé au KL Buchenwald le 19 janvier 1944
(matricule 39452) avril 1945
TREMET Georges
11 novembre 1921 à Buchères
Célibataire 24 juillet 1943 à Epothémont
Parachutages Chaumont, Troyes, Châlons-sur-Marne, Fresnes, Compiègne
Liste I.171, Transport parti de Compiègne le 17 janvier 1944 et arrivé au KL Buchenwald le 19 janvier 1944
Buchenwald (matricule 40933), Flossenbürg
Décédé à Janowitz le 30 avril 1944
BAULARD Georges
3 septembre 1894 à Saint-Benoït-sur-Seine
Charpentier 21 novembre 1943
Ceux de la Libération.
Compiègne Liste I.172, Transport parti de Compiègne le 17 janvier 1944 et arrivé au KL Buchenwald le 19 janvier 1944
Buchenwald (matricule 43411)
Libéré le 11 avril 1945
CLAVEL Pierre
15 septembre 1910 à Langres (Haute-Marne)
Marié. Employé au Ravitaille-ment Général
31 octobre 1943 à Bar-sur-Aube
BOA. Recherche de terrains de parachutage ; réception officiers parachutés.
Troyes, Châlons-sur-Marne, Compiègne
Liste I.172, Transport parti de Compiègne le 22 janvier 1944 et arrivé au KL Buchenwald le 24 janvier 1944
Buchenwald (matricule 42431), Mauthausen, Gusen II
Libéré le 5 mai 1945
CLEREY Paul 24 mars 1904 à Troyes
Marié. Apprêteur en bonneterie
10 septembre 1943 à la Rivière-de-Corps
Hébergement d’aviateurs américains
Troyes, Compiègne
Liste I.172, Transport parti de Compiègne le 22 janvier 1944 et arrivé au KL Buchenwald le 24 janvier 1944
Buchenwald, Mauthausen (matricule 43393), Gusen II
Décédé à Gusen II le 26 novembre 1944
FANGET Pierre
3 février 1910 à Troyes
Marié, deux enfants. Contrôleur aux PTT
1er octobre 1943
Réseau Manipule ; renseignements sur le réseau de transmission allemand
Troyes, Châlons-sur-Marne, Fresnes
Liste I.172, Transport parti de Compiègne le 17 janvier 1944 et arrivé au KL Buchenwald le 19 janvier 1944
Buchenwald (matricule 41667), Dora, Ravensbrück
Libéré en mai 1945
FLOGNY Charles
1er avril 1890 à Sainte Savine
Marié, un enfant
13 septembre 1943 à Troyes
Libération Nord. Aide à aviateur allié.
Troyes, Châlons sur-Marne, Compiègne
Liste I.172, Transport parti de Compiègne le 17 janvier 1944 et arrivé au KL Buchenwald le 19 janvier 1944 (matricule 42429)
Buchenwald (matricule 42429)
Libéré le 11 avril 1945
GILLOT Lucien
6 mai 1899 à Mergey
Commerçant 21 novembre 1943 à Saint Benoit-sur-Seine
Commandos M. Détenteur d’un poste-émetteur
Troyes, Compiègne
Liste I.172, Transport parti de Compiègne le 17 janvier 1944 et arrivé au KL Buchenwald le 19 janvier 1944
Buchenwald (matricule 43400)
Décédé le 11 avril 1944 à Buchenwald
KAPPLER Roger
19 novembre 1919 à Thaon-les-Vosges
Gardien de la Paix
1er janvier 1944 à Troyes
Acte de sabotage au dépôt SNCF de Troyes
Troyes, Châlons-sur-Marne, Compiègne
Liste I.172, Transport parti de Compiègne le 22 janvier 1944 et arrivé au KL Buchenwald le 19 janvier 1944
Buchenwald (matricule 43414), Flossenbürg
Décédé le 30 mai 1945 à
(Vosges) Theresienstadt juste avant son rapatriement
LIMOGE Abel 9 février 1913 à Novy (Ardennes)
10 novembre 1943 à Saint-Phal
Trafic d’armes et de bonneterie
Troyes, Compiègne
Liste I.172, Transport parti de Compiègne le 17 janvier 1944 et arrivé au KL Buchenwald le 19 janvier 1944
Buchenwald (matricule 43391), Flossenbürg
Libéré à Flossenbürg en avril 1945
MASSON Gabriel
8 mai 1906 à Mussy-sur-Seine
Cafetier-restaurateur
8 novembre 1943 à Mussy-sur-Seine
BOA. Parachutages, transports d’armes
Troyes, Châlons-sur-Marne, Compiègne
Liste I.172, Transport parti de Compiègne le 17 janvier 1944 et arrivé au KL Buchenwald le 19 janvier 1944
Buchenwald (matricule 43392), Flossenbürg, Hradischko
Rentré
MAYER Raymond
20 mai 1900 à Troyes
Agent d’assurances
10 septembre 1943 à Troyes
Ceux de la Libération
Troyes Liste I.172, Transport parti de Compiègne le 17 janvier 1944 et arrivé au KL Buchenwald le 19 janvier 1944
Buchenwald (matricule 41569), Weimar
Décédé à Buchenwald le 9 mars 1944
MERLINGE Octave
1er mai 1902 à Sallanches (Haute-Savoie)
Marié, cinq enfants. Intendant militaire
18 janvier 1943 à Troyes
Réseau Kléber-Nord (Uranus)
Troyes, Reims Liste I.172, Transport parti de Compiègne le 17 janvier 1944 et arrivé au KL Buchenwald le 19 janvier 1944
Buchenwald (matricule 42641), Mauthausen
Libéré le 5 mai 1945
NERET Marceau
7 décembre 1911 à Mergey
Bonnetier 21 novembre 1943 à Mergey
Sabotage, résistance
Troyes, Compiègne
Liste I.172, Transport parti de Compiègne le 17 janvier 1944 et arrivé au KL Buchenwald le 19 janvier 1944
Buchenwald (matricule 43374), Mauthausen, Ebensee
Décédé le 20 mai 1945 à Ebensee
PIERRON Pierre
9 juin 1903 à Pont-à-Mousson (Meurthe-et-Moselle)
Contremaître 8 novembre 1943 à Mussy-sur-Seine
Parachutages, transport d’armes et de munitions
Troyes, Châlons-sur-Marne, Compiègne
Liste I.172, Transport parti de Compiègne le 22 janvier 1944 et arrivé au KL Buchenwald le 19 janvier 1944
Buchenwald (matricule 43395), Wiener Neustadt
Libéré le 28 avril 1945
ROBIN Julien 10 avril 1923 à Montigny-les-Monts
Agriculteur Célibataire
14 décembre 1943 à Montigny-les-Monts
FTP. Sabotages
Troyes, Châlons-sur-Marne, Compiègne
Liste I.172, Transport parti de Compiègne le 22 janvier 1944 et arrivé au KL Buchenwald le 24 janvier 1944
Buchenwald (matricule 41621)
Décédé le 22 ou 23 février 1944 à Buchenwald
ROBIN René 27 mai 1920 à Payns
Agriculteur 17 novembre 1943 à Payns
Ceux de la Libération. sabotages
Troyes, Châlons-sur-Marne, Compiègne
Liste I.172, Transport parti de Compiègne le 22 janvier 1944 et arrivé au KL Buchenwald le 24 janvier 1944
Buchenwald (matricule 43412), Flossenbürg
Décédé à Flossenbürg à une date
inconnue SOUTIN Marcel
17 décembre 1905 à Mortery (Seine-et-Marne)
Cafetier Marié, un enfant
23 septembre 1943 à Saint-Lyé
Ceux de la Libération Sabotages
Troyes, Châlons-sur-Marne, Compiègne
Liste I 173, Transport parti de Compiègne le 27 janvier 1944 et arrivé au KL Buchenwald le 29 janvier 1944
Buchenwald (matricule 43554), Wan
Libéré en mai 1945
THUILLIER Gaston
6 avril 192 à Montigny les Monts
Marié, deux enfants. Entrepreneur du bâtiment
6 décembre 1943 à Montigny-les-monts
FTP. Parachutages
Troyes, Châlons-sur-Marne, Compiègne
Liste I.173, Transport parti de Compiègne le 27 janvier 1944 et arrivé au KL Buchenwald le 29 janvier 1944
Buchenwald (matricule 43670), Dora, Wieda
Décédé à Wieda le 13 avril 1945
TRIBOUT Raymond
2 février 1916 à Igney (Vosges)
Gardien de la Paix
1er janvier 1944 à Troyes
Ceux de la Libération. Sabotage de voies ferrées
Troyes, Châlons-sur-Marne, Compiègne
Liste I.173, Transport parti de Compiègne le 27 janvier 1944 et arrivé au KL Buchenwald le 29 janvier 1944
Buchenwald (matricule 43585), Wan
Rentré
VANGAMPELEIRE Léon
22 janvier 1914 à Armentières (Nord)
Chauffeur 27 octobre 1943
Ravitaillement de résistants
Troyes Liste I.173, Transport parti de Compiègne le 27 janvier 1944 et arrivé au KL Buchenwald le 29 janvier 1944
Buchenwald (matricule 43555), Wan
Libéré en avril 1945
VARLET Charles
19 juillet 1916 à Troyes
Marié,deux enfants. Policier
24 septembre 1943 à la Chapelle-Saint-Luc
Ceux de la Libération. Sabotage, parachutages, ravitaillement d’aviateurs
Troyes, Châlons-sur-Marne, Compiègne
Liste I 173, Transport parti de Compiègne le 27 janvier 1944 et arrivé au KL Buchenwald le 29 janvier 1944
Buchenwald (matricule 43957), Schömberg
Libéré en avril 1945
VEYSSIERE Maurice
12 février 1898 à Cherveix-Cubas (Dordogne)
Entrepreneur 31 octobre 1943 à Saint André-les-Vergers
BOA (Chef de secteur)
Troyes, Châlons-sur-Marne, Compiègne
Liste I 173, Transport parti de Compiègne le 27 janvier 1944 et arrivé au KL Buchenwald le 29 janvier 1944
Buchenwald (matricule 43687), Dora, Ellrich
Libéré en avril 1945
VUILLAUME André
21 septembre 1898 à Eclaron (Haute-Marne)
Bonnetier 1er novembre 1943 à Mussy-sur-Seine
Réception, hébergement d’un agent anglais pour repérage de terrains de parachutage
Troyes, Châlons-sur-Marne, Compiègne
Liste I 173, Transport parti de Compiègne le 27 janvier 1944 et arrivé au KL Buchenwald le 29 janvier 1944
Buchenwald (matricule 43681)
Libéré en avril 1945
LAURIER 4 mars 1923 à ? Compiègne Liste I.175, Transport parti de Compiègne le Ravensbrück Rentrée
Paule
Angers (Maine-et-Loire-
31 janvier 1944 et arrivé au KL Ravensbrück le 3 février 1944
(matricule 27185), Holleischen
PIERRE Raymond
27 novembre 1920 à Vendeuvre-sur-Barse. Dans la liste du Livre-mémorial il est indiqué qu’il est né le 25 octobre 1905 à Paris
Agriculteur 11 février 1944 à Charmont-sous-Barbuise
Sabotage dans le travail
Liste I.188, Transport parti le 9 mars 1944 de Paris, gare de l’Est, et arrivé à Sarrebruck (camp de Neue Bremm) le 14 mars 1944.
Mauthausen (matricule 61192)
Décédé le 30 janvier 1945 à Mauthausen
CHEVANCE Alinet
25 février 1899 à Saint-Benoit-sur-Seine
Marié, un enfant
23 novembre 1943 par la Gestapo
Entraves à réquisition, sabotage de batteuses, lignes électriques et voies ferrées
Troyes, Châlons-sur-Marne, Compiègne
Liste I.191, Transport parti de Compiègne le 22 mars 1944 et arrivé au KL Mathausen le 25 mars 1944
Mathausen (matricule 59738), Auschwitz
Décédé le 21 mars 1945 dans un lieu inconnu
PINIGRY René 26 mars 1908 à Annay-sur-Serein (Yonne)
Marié, six enfants. Employé SNCF
10 juillet 1941 à Troyes
FTPF. Communiste
Clairvaux, Rouillé, Troyes, Fontevrault, Blois, Compiègne
Liste I.191, Transport parti de Compiègne le 22 mars 1944, et arrivé au KL Mathausen le 25 mars 1944
Mauthausen (matricule 60442)
Libéré le 28 avril 1945
ANGINOT Jules (NN)
11 janvier 1881 à Lézinnes (Yonne)
Marié, treize enfants. Cultivateur
26 novembre 1943
Commandos M. Détention d’armes
Liste I.192, Transport parti le 23 mars 1944 de Paris, gare de l'Est et, arrivé au KL Natzweiler le 24 mars 1944 (matricule 8591)
Natzweiler, Gross Rosen
Décédé à Gross Rosen le 11 novembre 1944
ANGINOT André (NN)
11 août 1920 à Channes
Célibataire. Cultivateur
26 novembre 1943
Activité résistante, fourniture d’armes à la résistance
Prison de Dijon Liste I.192, Transport parti le 23 mars 1944 de Paris, gare de l'Est et, arrivé au KL Natzweiler le 24 mars 1944 (matricule 8590)
Natzweiler, Heissingen, Gross Rosen puis Dora.
Libéré Nordhausen le 11 avril 1945
GENNERAT Maurice
28 septembre 1912 à Troyes
Marié. Employé SNCF
6 août 1941 à Troyes
Communiste Gaillon, Clairvaux, la Santé, Fontevrault
Liste I.199, Transport parti de Compiègne le 6 avril 1944 et arrivé au KL Mathausen le 8 avril 1944
Mauthausen (matricule 62434), Melk, Ebensee
Libéré en mai 1945
GRAND Léon 6 octobre 1920 à Verrières
Célibataire 1 octobre 1941 à Saint Julien-
Communiste Troyes, Clairvaux, Fresnes, la Santé,
Liste I.199, Transport parti de Compiègne le 6 avril 1944 et arrivé au KL Mathausen le 8
Mauthausen (matricule 62487),
Décédé le 5 août 1944 à
les-Villas Fontevrault, Blois, Compiègne
avril 1944 Melk Melk
GUERRY Roger
31 mai 1916 à Paris (Seine)
Inspecteur de police
10 septembre 1943
BOA. Aide à aviateurs alliés
Fresnes, Compiègne
Liste I.199, Transport parti de Compiègne le 6 avril 1944 et arrivé au KL Mathausen le 8 avril 1944
Mathausen (matricule 62502), Ebensee,Melk
Libéré en mai 1945
PAGET Jacques
8 décembre 1920 à Paris (14ème)
5 décembre 1943
Liste I.199, Transport parti de Compiègne le 6 avril 1944 et arrivé au KL Mathausen le 8 avril 1944
Mauthausen (matricule 62902), Melk, Ebensee
Rentré
BELLEUVRE Henriette Georgette
5 novembre 1919 à Payns
? FTP (groupe Alain)
Liste I.204, Transport parti de Paris, gare de l’Est, le 18 avril 1944 et arrivé au KL Ravensbrück le 22 avril 1944
Ravensbrück (matricule 35176)
Rentrée
CANOT Andrée
19 août 1915 à Arcis-sur-Aube
11 octobre 1943 à Chamoy suite à une dénonciation
Front National (RIF)
Troyes, Châlons-sur-Marne, Compiègne, Romainville
Liste I.204, Transport parti de Paris, gare de l'Est, le 18 avril 1944 et arrivé au KL Ravensbrück le 22 avril 1944
Ravensbrück (matricule 35184) Holleischen
Libérée à Holleschein le 5 mai 1945.
GERVAISOT Simone Née Denis
28 octobre1902 Mariée. Secrétaire
11 janvier 1944 à Troyes
Armée secrète (dactylo)
Troyes, Romainville
Liste I 204, Transport parti de Paris, gare de l’Est, le 18 avril 1944 et arrivé au KL Ravensbrück le 22 avril 1944
Ravensbrück (matricule 35213) Leipzig
Rentrée
MESSAIN Marcelle
13 mai 1911 à Petites-loges (Marne)
15 janvier 1943 à Troyes
Résistance Troyes, Romainville
Liste I.204, Transport parti de Paris, gare de l'Est, le 18 avril 1944 et arrivé au KL Ravensbrück le 22 avril 1944)
Ravensbrück (matricule 35251) Holleischen
Libérée en mai 1945
PICARD Henriette Née Matuchet
14 septembre 1900 à Recey-sur-Ource
Mariée, deux enfants
19 janvier 1944 à Marigny-le-châtel
Libération-Nord. Hébergement de réfractaires
Troyes, Romainville
Liste I.204, Transport parti de Paris, gare de l’Est, le 18 avril 1944 et arrivé au KL Ravensbrück le 22 avril 1944
Ravensbrück (matricule 35269) Holleischein
Libérée le 5 mai 1945 à Holleischen
BOUGUIER Edmond
21 octobre 1890 à Plancy
Marié. Militaire.
13 janvier 1944 à Troyes
Armée Secrète Troyes, Compiègne
Liste I.206, Le transport parti le 27 avril 1944 de Compiègne et arrivé au KL Auschwitz-Birkenau (dit « convoi des déportés tatoués »)
Auschwitz (matricule 185139) Buchenwald (matricule 53867)
Décédé le 15 juin 1944 à Buchenwald
CHRISTMANN Germain
5 décembre 1895 à Troyes
Camelot 15 février 1944 FTP Troyes, Compiègne
Liste I.206, « Le transport parti le 27 avril 1944 de Compiègne et arrivé au KL
Auschwitz (matricule
Décédé le 22 février
Auschwitz-Birkenau (dit « convoi des déportés tatoués »)
185300), Buchenwald (matricule 53884) Flossenbürg (matricule 9490), Janowitz
1945 à Janowitz
CURIN Henri (Non présent dans l’applicatif)
5 août 1882 à Villechetif
Marié. Instituteur
28 janvier 1944 à Saint-Mesmin
Ceux de la Libération
Troyes, Compiègne
Liste I.206, « Le transport parti le 27 avril 1944 de Compiègne et arrivé au KL Auschwitz-Birkenau (dit « convoi des déportés tatoués »)
Auschwitz (matricule 185363) Buchenwald (matricule 53820)
Libéré en avril 1945
DEFERT Maurice
12 février 1903 à Troyes
Marié, un enfant. Mécanicien
12 janvier 1944 à Troyes
Opinions politiques
Troyes Liste I.206, Le transport parti le 27 avril 1944 de Compiègne et arrivé au KL Auschwitz-Birkenau (dit convoi des déportés tatoués)
Auschwitz (matricule 185393) Buchenwald, (matricule 53817) Flossenbürg, (matricule 9589), Kamenz, Dachau
Décédé le 17 mars 1945 à Dachau
DOUSSOT Jean
27 août 1920 à Couvignon
Célibataire. Conducteur de cars
10 janvier1944 à Troyes
Armée Secrète. Sabotage.
Troyes, Châlons-sur-Marne, Compiègne
Liste I.206, Le transport parti le 27 avril 1944 de Compiègne et arrivé au KL Auschwitz-Birkenau (dit "convoi des déportés tatoués")
Auschwitz (matricule 185515) Buchenwald (matricule 53862)
Libéré en avril 1945
FERRAND Albert
5 décembre 1897 à Malvillers (Haute-Saône)
Employé SNCF
7 février 1944 à Troyes
Ceux de la Libération, BOA
Troyes, Compiègne
Liste I.206,Le transport parti le 27 avril 1944 de Compiègne et arrivé au KL Auschwitz-Birkenau (dit "convoi des déportés tatoués"
Auschwitz (matricule 185547) Buchenwald (matricule 53818) Flossenbürg (matricule 9690), Flöha
Décédé le 11 juillet 1944 à Flöha
GAUGUE André
16 juillet 1913 à Pars les Romilly
Marié, un enfant. Marchand de bois
18 novembre 1943 à Vaudes
Déraillement d’un train. Aide à un aviateur américain
Troyes, Compiègne
Liste I.206, Le transport parti le 27 avril 1944 de Compiègne et arrivé au KL Auschwitz-Birkenau (dit « convoi des déportés tatoués »)
Auschwitz (matricule 185624) Buchenwald (matricule 53883) Flossenbürg (matricule 9764) Hersbrück
Libéré en mai 1945
GAULARD Fernand
2 août 1908 à Courcelles les
Electricien 11 janvier 1944 à Troyes
Ceux de la Libération.
Troyes, Châlons-sur-Marne,
Liste I.206, Le transport parti le 27 avril 1944 de Compiègne et arrivé au KL Auschwitz-
Auschwitz (matricule 185625)
Libéré en mai 1945
Montbeliard Sabotage de camions allemands
Compiègne Birkenau (dit « convoi des déportés tatoués ») Buchenwald (matricule 53807) Flossenbürg (matricule 9765)
GAUROY Roger
23 mars 1917 à Gouaix (Seine-et-Marne)
18 novembre 1943
Résistance Troyes, Compiègne
Liste I.206, Le transport parti le 27 avril 1944 de Compiègne et arrivé au KL Auschwitz-Birkenau (dit « convoi des déportés tatoués »)
Auschwitz, (matricule 185627) Buchenwald (matricule 53525) Sachsenhausen
Décédé le 2 septembre 1944 à Sachsenhausen
HENRY Jean 16 août 1912 Marié, deux enfants. Militaire.
12 janvier 1944 à Troyes
Armée Secrète Troyes, Compiègne
Liste I.206, « Le transport parti le 27 avril 1944 de Compiègne et arrivé au KL Auschwitz-Birkenau (dit « convoi des déportés tatoués »)
Auschwitz (matricule 185739), Buchenwald (matricule 53885) Flossenbürg (matricule 9802),
Décédé le 8 mai 1945 à Janowitz
HESTIN Fernand
23 août 1908 à Saulxures (Bas-Rhin)
Employé 3 mars 1944 Fourniture de renseignements sur l’aviation allemande et sur le PPF
Troyes, Compiègne
Liste I.206, Le transport parti le 27 avril 1944 de Compiègne et arrivé au KL Auschwitz-Birkenau (dit « convoi des déportés tatoués »)
Auschwitz (matricule 185748) Buchenwald (matricule 53805) Flossenbürg (matricule 9803)
Décédé le 6 mai 1945 à Thérésina
HOPPENOT Jean
4 février 1895 à Troyes
5 février 1944 à Troyes
Armée Secrète (Chef militaire départemental)
Troyes, Compiègne
Liste I.206, Le transport parti le 27 avril 1944 de Compiègne et arrivé au KL Auschwitz-Birkenau (dit « convoi des déportés tatoués »)
Auschwitz (matricule 185754), Buchenwald (matricule 53908) Flossenbürg (matricule 9804)
Décédé le 15 novembre 1944 à Flossenbürg
JUFT Michel 24 octobre 1889 à Troyes
Contremaître 30 janvier 1944 à Troyes
Ceux de la Libération. Délivrance de cartes d’identité pour la Résistance
Troyes, Châlons-sur-Marne, Compiègne
Liste I.206, Le transport parti le 27 avril 1944 de Compiègne et arrivé au KL Auschwitz-Birkenau (dit « convoi des déportés tatoués »)
Auschwitz (matricule 185800) Buchenwald (matricule 53824)
Libéré en mai 1945 à Buchenwald
LANEZ Jean 10 juillet 1897 à Meudon (Seine-et-Oise)
12 janvier 1944 à Dienville
A été arrêté parce que son nom figurait sur une liste. N’avait
Troyes, Compiègne
Liste I.206, Le transport parti le 27 avril 1944 de Compiègne et arrivé au KL Auschwitz-Birkenau (dit « convoi des déportés tatoués »)
Auschwitz (matricule 185846) Buchenwald (matricule 53806)
Décédé le 15 janvier 1945 à Flossenbürg
encore rien fait Flossenbürg (matricule 9944), Janowitz
LAURENS André
14 mai 1920 à Sainte-Maure
Marchand d’immeubles
12 janvier 1944 à Troyes
Compiègne Liste I.206, Le transport parti le 27 avril 1944 de Compiègne et arrivé au KL Auschwitz-Birkenau (dit « convoi des déportés tatoués »)
Auschwitz (matricule 185858) Buchenwald (matricule 52773) Flossenbürg (matricule 9945), Kamenz
Décédé à Kamenz à une date inconnue
RUFFIER Roger
6 octobre 1919 à Montreuil aux Lions (Aisne)
Célibataire. Marin
17 octobre 1943 à Vaupoisson
Résistant Troyes, Compiègne
Liste I.206, Le transport parti le 27 avril 1944 de Compiègne et arrivé au KL Auschwitz-Birkenau (dit « convoi des déportés tatoués »)
Auschwitz (matricule 186369), Flossenbürg, Hersbruck
Décédé le 2 décembre 1944 à Hersbruck
TISSOT Marcel
9 juin 1909 à la Fourgues (Doubs)
Commissaire de police
6 mars 1944 à Troyes
Armée secrète Troyes, Compiègne
Liste I.206, Le transport parti le 27 avril 1944 de Compiègne et arrivé au KL Auschwitz-Birkenau (dit « convoi des déportés tatoués »)
Auschwitz (matricule 186473) Buchenwald (matricule 52774 Flossenbürg (matricule 10237) Kamenz
Décédé à Kamenz
TRAINI Daniel 26 mars 1924 à Villemoyenne
7 décembre 1943 à Saint Parres-les-Vaudes
Résistance Troyes, Compiègne
Liste I.206, Le transport parti le 27 avril 1944 de Compiègne et arrivé au KL Auschwitz-Birkenau (dit « convoi des déportés tatoués »)
Auschwitz (matricule 186485), Buchenwald (53887), Flossenbürg (matricule 10230) Hersbruck
Décédé le 6 décembre 1944 à Hersbruck
UNTERWALD Marcel
20 avril 1898 à Troyes
Marié, deux enfants. Militaire
12 janvier 1944 à Troyes
Armée Secrète Troyes, Compiègne
Liste I.206, Le transport parti le 27 avril 1944 de Compiègne et arrivé au KL Auschwitz-Birkenau (dit « convoi des déportés tatoués »)
Auschwitz (matricule 186504) Buchenwald (matricule 53856)
Décédé le 9 mars 1945 à Zwieberge (Langenstein)
BAZIN Victor Arthur
26 août 1890 à Lantages
Veuf. SNCF
14 avril 1941 à Troyes
Activité anti-allemande, propagande
Clairvaux, Poitiers, Fresnes, Compiègne
I.211, Transport parti le 12 mai 1944 de Compiègne et arrivé le 14 mai 1944 au KL Buchenwald (matricule 52110)
Buchenwald, Schömberg
Libéré le 1er mai 1945
AVIAT Paul 5 mars1899 à Marié, un 1er mars 1944 FTP. Liste I.210, Transport parti le 4 mai 1944 de Natzweiler, Libéré le 29
René (NN)
Herbisse enfant. Cultivateur
Hébergement de maquisards ; d’aviateurs alliés. Constitution de dépôts d’armes
Paris, gare de l'Est, et arrivé au KL Natzweiler le 5 mai 1944 (Matricule 13 835)
Dachau avril 1945 à Dachau
DORE Fernand (NN)
20 septembre 1908 à Hortes (Haute-Marne)
Marié, deux enfants. Ajusteur
12 novembre 1943 à Champignol
Porteur d’un pistolet lors d’une rafle
Troyes Liste I. 210, Transport parti le 4 mai 1944 de Paris, gare de l\'Est, et arrivé au KL Natzweiler le 5 mai 1944, (matricule 13845)
Natzweiler, Dachau (matricule 98945)
Libéré en mai 1945
JACQUINOT Marcel
28 septembre 1893 à Sainte-Savine
Papetier-relieur
14 juillet 1941 à Sainte-Savine
Menées communistes
Troyes, Romilly, Fresnes, Poissy, Melun, Châlons-sur-Marne, Compiègne
Liste I.211, Transport parti le 12 mai 1944 de Compiègne et arrivé le 14 mai au KL Buchenwald
Buchenwald (matricule 49790) Strassen Bau
Libéré en avril 1945
MAIRE René 21 novembre 1918 à Conde (Moselle)
11 janvier 1944 Compiègne Liste I.211, Transport parti le 12 mai 1944 de Compiègne et arrivé le 14 mai 1944 au KL Buchenwald
Buchenwald Bergen-Belsen
Rentré
PANTEL Ernest
19 mai 1888 à Marseille (Bouches-du-Rhône)
Veuf 5 avril 1941 à Saint-André-les-Vergers
Front National, propagande communiste
Troyes, la Santé, Fresnes, Clairvaux, Melun, Châlons -sur-Marne, Compiègne
Liste I.211, Transport parti le 12 mai 1944 de Compiègne et arrivé le 14 mai au KL Buchenwald
Buchenwald (matricule 51223)
Libéré en mai 1945
PELISSON René
21 avril 1922 à Lantenay (Ain)
Gendarme 12 avril 1944 à Ervy-le-Châtel
? Liste I.211, Transport parti le 12 mai 1944 de Compiègne et arrivé le 14 mai 1944 au KL Buchenwald
Buchenwald, Wieda, Dora, Bergen Belsen
Libéré le 15 avril 1945 à Bergen-Belsen
RENAUD Alexandre
20 mai 1895 à Paris
Aide-cuisinier Divorcé
1943 Activité politique Compiègne Liste I.211, Transport parti le 12 mai 1944 de Compiègne et arrivé le 14 mai 1944 au KL Buchenwald
Buchenwald (matricule 51479)
Décédé le 4 juin 1945
TETE André 10 janvier 1898 à Nogent-sur-Seine
Bûcheron 14 juillet 1941 à Nogent-sur-Seine
Communiste Distribution de tracts anti-allemands
Clairvaux, Poitiers, Troyes, Compiègne
Liste I.211, Transport parti le 12 mai 1944 de Compiègne et arrivé le 14 mai 1944 au KL Buchenwald
Buchenwald (matricule 51421)
Rentré
VUILLE Julien 29 juillet 1907 à Radonvilliers
Chauffeur SNCF
17 juillet 1941 à Troyes
Activités politiques Résistant communiste
Liste I 211, Transport parti le 12 mai 1944 de Compiègne et arrivé le 14 mai 1944 au KL Buchenwald
Buchenwald (matricule 51215)
Décédé le 11 avril 1945 à Buchenwald
GERVAIS René
16 décembre 1902 à Paris
Marié, un enfant
5 mars 1942 à Sainte-Savine
Opinions politiques Propagande antinazie
Clairvaux, Voves Liste I.214 Transport parti le 21 mai 1944 de Compiègne et arrivé le 24 mai 1944 au KL Neuengamme
Neuengamme (matricule 31912) Kommando Brême Farge
Décédé le 3 décembre 1944 à Brême Farge
GUIGNER Robert
9 août 1917 à Barberey Saint Sulpice
8 janvier 1944 à Barberey-Saint-Sulpice
Résistant Troyes Liste I.214, Transport parti le 21 mai 1944 de Compiègne, et arrivé le 24 mai 1944 au KL Neuengamme
Neuengamme (matricule 31687) Hamburg
Décédé le 15 mars 1945 à Hamburg
THIBAUDEAU Robert
6 septembre 1905 à Chamoy
Troyes, Compiègne
Liste I.214, Transport parti le 21 mai de Compiègne et arrivé le 24 mai 1944 au KL Neuengamme
Neuengamme (matricule 32082) Falkenstein, Wobbelin
Décédé le 28 avril 1945 à Wobbelin
MOREAU Antoine
10 mars 1878 à Cérilly (Côte-d’Or)
Militaire en retraite
18 mai 1944 Ceux de la Libération. Fiché comme susceptible de reprendre les armes contre l’ennemi
Liste I.220, Les départs en mai et juin 1944 de « personnalités-otages » vers les kommandos de Bad-Godesberg, Plansée et Eisenberg
Eisenberg (arrivé le 30 juin 1944)
CANIVEZ Roger
26 mars 1918 à Sainte-Savine
Manutentionnaire
20 février 1944 à Troyes
FTP. Distribution de tracts et vente de vignettes France d’Abord.
Troyes, Compiègne
Liste I.223, Transport parti le 4 juin 1944 de Compiègne, et arrivé le 7 juin 1944 au KL Neuengamme
Neuengamme, Stocken
Porté disparu en avril 1945. Probablement tué dans une grange par les SS
CASIMIR Wenceslas
24 mai 1892 à Auxon
Marié, un enfant. Maçon
14 avril 1944 à Chessy-les-Prés
FTP Troyes, Châlons-sur -Marne, Compiègne
Liste I.223, Transport parti le 4 juin 1944 de Compiègne, et arrivé le 7 juin 1944 au KL Neuengamme
Neuengamme (matricule 33242) Schandelah
Décédé le 12 février 1945 à Schandelah
CASSE Robert 3 juin 1901 à Paris
Marié, deux enfants. Docteur
14 avril 1944 Soins aux résistants blessés et malades
Troyes, Compiègne
Liste I.223, Transport parti le 4 juin 1944 de Compiègne, et arrivé le 7 juin 1944 au KL Neuengamme
Neuengamme (matricule 33485) Hambourg,
Libéré en avril 1945
Fulsbortel. Prison-camp de Desdorf
CHARTON Lucien
18 juin 1897 à Lavau
Cultivateur 10 avril 1944 Communiste Troyes, Châlons, Compiègne
Liste I.223, Transport parti le 4 juin 1944 de Compiègne, et arrivé le 7 juin 1944 au KL Neuengamme
Neuengamme, Sachsenhausen
Rentré
CONTIER Jean 30 avril 1901 à Viviers-sur-Artaut
Marié 13 avril 1944 à Viviers-sur-Artaut
Parachutage Troyes, Châlons-sur-Marne, Compiègne
Liste I.223, Transport parti le 4 juin 1944 de Compiègne, et arrivé le 7 juin 1944 au KL Neuengamme
Neuengamme (matricule 35008) Stocken
Décédé à une date inconnue
DOLEINE Marcel
16 mai 1918 à Nogent-sur-Seine
2 mars 1944 à Nogent-sur-Seine
FTP Liste I.223, Transport parti le 4 juin 1944 de Compiègne, et arrivé le 7 juin 1944 au KL Neuengamme
Neuengamme, Bergen-Belsen
Décédé le 15 mai 1945 à Bergen-Belsen
DROUILLY Sadi
23 mai 1897 à Chervey
13 mars 1944 à Chervey
FTP. Parachutages
Troyes, Châlons-sur-Marne, Compiègne
Liste I.223, Transport parti le 4 juin 1944 de Compiègne, et arrivé le 7 juin 1944 au KL Neuengamme
Neuengamme, Sachsenhausen, Mauthausen
Décédé le 19 mars 1945 à Mauthausen
FLOQUET Robert
28 janvier 1911 à Troyes
9 mars 1944 à Jeugny
Ceux de la Libération. Sabotage, agent de liaison
Troyes, Châlons-sur-Marne, Compiègne
Liste I.223, Transport parti le 4 juin 1944 de Compiègne, et arrivé le 7 juin 1944 au KL Neuengamme
Neuengamme, Sachsenhausen, Sandbostel
Libéré à une date inconnue
FORGEOT Maurice
6 août 1891 à Essoyes (Aube)
Vigneron Marié
13 mars 1944 à Essoyes
Résistance Troyes Liste I.223, Transport parti le 4 juin 1944 de Compiègne, et arrivé le 7 juin 1944 au KL Neuengamme
Neuengamme, Sachsenhausen, Mauthausen
Décédé le 13 mars 1945 à Mauthausen
GORGAN Betschika
20 février 1921 à Mors (Belgique)
Etameur 12 mai 1944 Dans une rafle comme otage
Compiègne Liste I.223, Transport parti le 4 juin 1944 de Compiègne, et arrivé le 7 juin 1944 au KL Neuengamme (matricule 33326)
Neuengamme, Bergen Belsen
Décédé le 1er avril 1945 à Bergen Belsen
LEGRAND Roger
28 mars 1899 à Marigny-le-Châtel
Bonnetier Marié
2 mai 1944 à Saint-Oulph
FTP. Propos et propagande anti-allemande en représaille de son fils détenu politique en Allemagne
Troyes, Châlons-sur-Marne, Compiègne
Liste I.223, Transport parti le 4 juin 1944 de Compiègne, et arrivé le 7 juin 1944 au KL Neuengamme
Neuengamme, Sachsenhausen
Rentré
LUDOT Léon 13 mai 1897 à Troyes
Marié, trois enfants
6 mars 1944 à Troyes
FTP. Logeait un résistant qui tirait des journaux de la Résistance
Troyes, Châlons-sur-Marne, Compiègne
Liste I.223, Transport parti le 4 juin 1944 de Compiègne, et arrivé le 7 juin 1944 au KL Neuengamme
Neuengamme Décédé le 9 décembre 1944 à Neuengamme
MARCHAND Wenceslas
28 septembnre 1901 à Davrey
Marié, deux enfants. Agriculteur
14 mars 1944 à Davrey
Ravitaillement et hébergement de résistants
Troyes Châlons-sur-Marne, Compiègne
Liste I.223, Transport parti le 4 juin 1944 de Compiègne, et arrivé le 7 juin 1944 au KL Neuengamme
Neuengamme, (matricule 33638) Stoken, Hambourg, Hannovre
Décédé le 25 mars 1945 à Hannovre
PERRIN Robert
4 décembre 1920 à Troyes
Chef d’équipe
9 mars 1944 à Troyes
FTP. Agent de liaison de l’état-major
Troyes, Châlons-sur-Marne, Compiègne
Liste I.223, Transport parti le 4 juin 1944 de Compiègne, et arrivé le 7 juin 1944 au KL Neuengamme
Neuengamme (matricule 84854) Sachsenhausen, Ebensee
PETIT Maurice 9 avril 1919 à Troyes
Marchand forain
12 avril 1944 à Troyes
Réfractaire au travail Propagande anti-nazie
Troyes, Châlons-sur-Marne, Compiègne
Liste I.223, Transport parti le 4 juin 1944 de Compiègne, et arrivé le 7 juin 1944 au KL Neuengamme
Neuengamme (matricule 35069) Stocken
Rentré
PRADERE Henri
1er mai 1896 à Marseille (Bouches-du-Rhône)
Ebéniste 34 avril 1944 à Troyes
Libération-Nord Troyes Liste I.223, Transport parti le 4 juin 1944 de Compiègne, et arrivé le 7 juin 1944 au KL Neuengamme
Neuengamme (matricule 35020), Sachsenhausen
Libéré en mai 1945
PRELAT Raymond
21 décembre 1904 à Essoyes
Viticulteur 13 mars 1944 à Essoyes
Parachutages Aide à des prisonniers
Troyes, Châlons-sur-Marne, Compiègne
Liste I.223, Transport parti le 4 juin 1944 de Compiègne, et arrivé le 7 juin 1944 au KL Neuengamme
Neuengamme, (matricule 84885) Sachsenhausen
Libéré le 26 avril 1945
ROBERT Paul 2 septembre 1899 à Troyes
Agriculteur 13 mars 1944 à Verpillières
Parachutages Châlons-sur-Marne, Compiègne
Liste I.223, Transport parti le 4 juin 1944 de Compiègne et arrivé le 7 juin 1944 au KL Neuengamme
Neuengamme (matricule 35002) Gardelegen, Stocken
Décédé le 26 janvier 1945 à Hamburg
STEPHANE Henri
16 avril 1914 à Troyes
Marié, trois enfants. Papetier
3 mars 1944 à Troyes
FTP Troyes Liste I.223, Transport parti le 4 juin 1944 de Compiègne et arrivé le 7 juin 1944 au KL Neuengamme
Neuengamme (matricule 35047) Stocken, Hannovre
Décédé le 15 mars 1945 à Hannovre
WINCKEL Pierre
15 février 1915 à Troyes
20 janvier 1944 Ceux de la Libération.
Troyes Liste I.223, Transport parti le 4 juin 1944 de Compiègne, et arrivé le 7 juin 1944 au KL Neuengamme
Neuengamme, (matricule 33633) Bergen Belsen, Gardelegen
Décédé le 2 avril 1945 à Bergen Belsen
JEANSON Adeline
1er novembre 1915 à Troyes
Mariée 4 mai 1944 à Troyes
Réseau Jade, agent P2. Sous-
Troyes, Romainville
Liste I.226, Transport parti de Paris, gare de l'Est, et arrivé à Sarrebruck (camp de Neue
Sarrebruck, Ravensbrück (le
Libérée par les troupes
Née Freliger
lieutenant des FFC. Parachutage d’armes région d’Orléans
Bremm) le 12 juin 1944 25 juin 1944), Leipzig
alliées après l’évacuation de son kommando
TRUCHETET Armand (NN)
6 juin1927 à Fleurey Sur Ouche (Côte-d’Or)
21 janvier 1944 BOA Liste I.228, Transport parti le 15 juin 1944 de Paris, gare de l’Est, et arrivé au KL Natzweiler le 16 juin 1944
Natzweiler (matricule 17285) Dachau, Mauthausen, Ebensee
Libéré le 6 mai 1945
ANGLADE Joseph
12 mars 1900 à Prades (43)
Receveur des contributions indirectes
24 avril 1944 à Aix-en-Othe
Libération-Nord Troyes, Châlons-sur-Marne, Compiègne
Liste I.229, Transport parti de Compiègne le 18 juin 1944 et arrivé le 20 juin au KL Dachau
Dachau Décédé à Dachau le12 mars 1945
ARGILAGA Vincent (à ajouter)
Né le 13 mars 1915 à Bercelone (Espagne)
Arrêté le 28 mars 1944.
Compiègne Liste I.229, Transport parti de Compiègne le 18 juin 1944 et arrivé le 20 juin 1944 au KL Dachau
Dachau Libéré le 29 avril 1945
BAUDURET Paul
18 mai 1912 à Villard-Brienne (Jura)
gendarme 23 mai 1944 à Troyes
Compiègne Liste I.229, Transport parti de Compiègne le 18 juin 1944 et arrivé le 20 juin au KL Dachau
Dachau (matricule 72365) Allach
Libéré le 30 avril 1945 à Allach
CASAS José 6 août 1911 à Lérida (Espagne)
Menuisier 10 mars 1944 à Troyes
FTP. Agent de liaison départemental
Troyes, Châlons-sur-Marne, Compiègne
Liste I.229, Transport parti de Compiègne le 18 juin 1944 et arrivé le 20 juin 1944 au KL Dachau
Dachau (matricule 74161) Mathausen
Libéré en mai 1945
CONAT Georges
2 août 1920 à Troyes
Mécanicien 24 avril 1944 à Troyes
Libération-Nord. Distribution de fausses cartes d’identité
Troyes, Châlons-sur-Marne, Compiègne
Liste I.229, Transport parti de Compiègne le 18 juin 1944 et arrivé le 20 juin au KL Dachau,
Dachau (matricule 72445) Allach
Libéré le 30 avril 1945
JOLLIET Raymond
17 mars 1924 Employé PTT Détournement de courriers au préjudice des Allemands
Clairvaux Liste I.229, Transport parti de Compiègne le 18 juin 1944 et arrivé le 20 juin 1944 au KL Dachau
Dachau (matricule 72659)
Décédé le 31 mars 1945 à Dachau
MARIE René 30 août 1897 Fonctionnaire 18 novembre 1943 à Nogent-sur-Seine
Ceux de la Libération
Fresnes, Compiègne
Liste I.229, Transport parti de Compiègne le 18 juin 1944 et arrivé le 20 juin 1944 au KL Dachau
Dachau, Allach
Rentré
PIQUEMAL Jean-François
26 novembre 1901 à Thoiry (Savoie)
Marié, trois enfants. Contrôleur
24 avril 1944 à Troyes
Libération-Nord, Fabrication de fausses cartes
Troyes, Châlons-sur-Marne, Compiègne
Liste I.229, Transport parti de Compiègne le 18 juin 1944 et arrivé le 20 juin 1944 au KL Dachau
Dachau (matricule 72861) Allach
Libéré en mai 1945
principal des contributions indirectes
d’identité
RANIEFF Serge
21 février 1924 à Troyes
Mai 1944 à Troyes
Troyes Liste I.229, Transport parti de Compiègne le 18 juin 1944 et arrivé le 20 juin au KL Dachau
Dachau (matricule 72892)
Rentré
CHATON Paulette, née Aubert
7 novembre 1912 à Bar-le-Duc
Mariée. Ouvrière en bonneterie
13/04/1944 à Troyes
Organisation Schmidt (agent de liaison). Distribution de tracts,
Romainville Liste I.230, Transport parti de Paris, gare de l’Est, et arrivé à Sarrebruck (camp de Neue Bremm) le 19 juin 1944
Sarrebruck, Ravensbrück le 7 juillet 1944 (matricule 44615) Schönefeld,
Rentrée
JOLY Georgette Née Duquesne
9 décembre 1907 à Troyes
Mariée. Employée de bonneterie
Aide à aviateurs alliés du réseau Shelburn, sous-lieutenant des FFC
Liste I.230, Transport parti de Paris, gare de l'Est, et arrivé à Sarrebruck (camp de Neue Bremm) le 19 juin 1944
Sarrebruck, Ravensbrück (le 7 juillet 1944), Neuengamme, Ravensbrück
Rentrée
STÉPHANE Georgette, née Louis Georgette
24 octobre 1911 à Troyes
Mariée, trois enfants. Ménagère,
3 mars 1944 à Troyes
FTP Liste I.230, Transport parti de Paris, gare de l'Est et arrivé à Sarrebruck (camp de Neue Bremm) le 19 juin 1944
Sarrebruck, Ravensbrück (le 7 juillet 1944) Matricule 44660
Décédée, « gazée » à Ravensbrück à une date inconnue
WAUTERS Suzanne Née Guénot
3 août 1906 à Troyes
Mariée, deux enfants
29 décembre 1943 à Troyes
Ceux de la Libération. Épouse et secrétaire du chef régional évasion aviateurs anglais, rédaction de fausses cartes
Troyes, Châlons-sur-Marne, Romainville
Liste I.230, Transport parti de Paris, gare de l’Est, et arrivé à Sarrebruck (camp de Neue-Bremm) le 19 juin 1944
Sarrebruck, Ravensbrück le 7 juillet 1944, (matricule 44 668), Schönefeld
Libérée le 23 avril 1945 à Schönefeld
VIAUT ou Viant Albert
3 août 1923 à Soumaintrain (Yonne)
30 mars 1944 FFI Dijon, Besançon Liste I.232, Transport parti de Besançon le 24 juin 1944 et arrivé au KL Dachau le 26 juin 1944
Dachau (matricule 75033) Flossenbürg, Hersbruck
Décédé à Hersbruck le 1er novembre 1944
BLANC Auguste
26 mai 1906 à Troyes
14 février 1944 à Troyes
Ceux de la Libération.
Troyes, Fresnes Liste I.236. Les départs des prisons de zone occupée vers celles du Reich, en juin 1944.
Karslruhe, Kalseau-Berneau
Libéré à Berneau le
Fabrication de fausses cartes d’identité
Auguste est déporté le 18 juin 1944 à la prison de Karlsruhe
7 mai 1945
ALICOT André
27 février 1917 à Bar-sur-Seine
Charcutier 24 mai 1944 FFI. Hébergement de réfractaires et de membres de la Résistance
Troyes, Châlons-sur-Marne, Compiègne
Liste I.240, Transport parti le 2 juillet 1944 de Compiègne et arrivé le 5 juillet 1944 au KL Dachau
Dachau, (matricule 76421) Neckargerack, Neckarels
Rentré en avril 1945
AUGUSTE Marceau Raoul
22 août 1901 à Aubeterre
Cultivateur, marié, quatre enfants
13 mai 1944 Activité résistante, aide à aviateur néo-zélandais après le bombardement de Mailly-le-Camp
Troyes, Châlons-sur-Marne, Compiègne
Liste I.240, Transport parti le 2 juillet 1944 de Compiègne et arrivé le 5 juillet 1944 au KL Dachau
Dachau Décédé à Dachau le 15 mars 1945
BALTET Maurice
5 février 1916 à Buxières-sur-Arce
Marié, un enfant, surveillant de prison
13 mai 1944 à Laubressel
Prisonnier de guerre. Évadé le 25 août 1943 de son stalag. Entré en résistance le 10 septembre 1943. Chef de groupe FTP, possession d’armes, dénoncé par Egele (Gestapo)
Troyes, Châlons, Compiègne
Liste I.240, Transport parti le 2 juillet 1944 de Compiègne et arrivé le 5 juillet 1944 au KL Dachau
Dachau, Neckargerack, Neckaretz
Rentré le 29 avril 1945
BELLANGER Maurice Louis
6 juillet 1915 à Montdoubleau (Loir-et-Cher)
Marié, agent de police
6 mai 1944 à Troyes
Suite à l’explosion du réservoir d’essence de Saint-Julien. Inactif lors de l’opération de résistance.
Troyes, Châlons-sur-Marne, Compiègne
Liste I 240, Transport parti le 2 juillet 1944 de Compiègne et arrivé le 5 juillet 1944 au KL Dachau
Décédé dans le train dans la nuit du 2 au 3 juillet
BINGER Louis
20 juillet 1882 à Schalbach (Moselle)
Marié. ChaudronnierDomicilié à
6 juin 1944 Ceux de la Libération
Troyes, Châlons-sur-Marne, Compiègne
Liste I 240,Transport parti le 2 juillet 1944 de Compiègne et arrivé le 5 juillet 1944 au KL Dachau
Dachau (matricule 76567)
Décédé à Dachau le 7 mars 1945
Troyes BOURGOIN Fernand
17 janvier 1900 à Villy-en-Trodes
Garagiste 22 mai 1944 à Troyes
BOA (réseau Action)
Troyes, Châlons-sur-Marne, Compiègne
Liste I 240, Transport parti le 2 juillet 1944 de Compiègne et arrivé le 5 juillet 1944 au KL Dachau
Dachau (matricule 76557) Riem
Libéré le 2 mai 1945
BOUVIER Maurice
21 février 1900 au Kremlin-Bicêtre
Docteur 9 mai 1944 à Troyes
Réseau Hector et Ceux de la Libération. Passage de personnes en zone libre. Soins à des aviateurs américains
Troyes, Fresnes Liste I 240, Transport parti le 2 juillet 1944 de Compiègne et arrivé le 5 juillet 1944 au KL Dachau
Dachau, Neckaretz
Libéré en mai 1945
BUCK Emile 24 décembre 1886 à Paris
Marié, cinq enfants. Livreur
27 avril 1944 à la Rivière-de-Corps
BOA Troyes, Compiègne
Liste I 240, Transport parti le 2 juillet 1944 de Compiègne et arrivé le 5 juillet 1944 au KL Dachau
Décédé le 2 juillet 1944 dans le train de la mort
BUCK Auguste 8 décembre1909 à Nanlay
Plâtrier 27 avril 1944 à la Rivière de Corps
BOA. Communiste
Troyes, Compiègne
Liste I 240, Transport parti le 2 juillet 1944 de Compiègne et arrivé le 5 juillet 1944 au KL Dachau
Décédé le 2 juillet 1944 dans le train de la mort
CARTIER Roger
16 juin 1910 à Dienville
Chef de chantier forestier
14 avril 1944 à Troyes
Ceux de la Libération et BOA. Sabotage des presses de fourrage ;
Troyes, Châlons-sur-Marne, Compiègne
Liste I 240, Transport parti le 2 juillet 1944 de Compiègne et arrivé le 5 juillet 1944 au KL Dachau
Dachau, (matricule 76613) Neckargerach, Allach
Libéré en avril 1945
COLIN Maurice
29 décembre 1898 à Fralignes
23 mai 1944 à Fralignes
Résistance Troyes Liste I 240, Transport parti le 2 juillet 1944 de Compiègne et arrivé le 5 juillet 1944 au KL Dachau
Dachau (matricule 76670) Allach
Libéré le 29 avril 1945
DELIVET Auguste
4 janvier 1944 à Fronville (Haute-Marne)
Marié, un enfant. Agent de police
4 mai 1944 à Troyes
Sabotage du dépôt d’essence de Saint Julien les Villas
Troyes, Châlons-sur-Marne, Compiègne
Liste I 240, Transport parti le 2 juillet 1944 de Compiègne et arrivé le 5 juillet 1944 au KL Dachau
Dachau (matricule 76722) Fahiguen
Libéré en mai 1945
DORE Marcel 1er novembre 1907 à Méry-sur-Seine
Marié, trois enfants. Equarisseur
13 mai 1944 à Luyères
Aide à des aviateurs alliés
Troyes Liste I 240, Transport parti le 2 juillet 1944 de Compiègne et arrivé le 5 juillet 1944 au KL Dachau
Décédé dans le « Train de la mort »
DUQUESNE 28 février 1902 à Bonnetier 12 mai 1944 à Aide à aviateurs Troyes Liste I 240, Transport parti le 2 juillet 1944 Dachau Décédé le
Bernard Troyes Marié Sainte-Savine alliés de Compiègne et arrivé le 5 juillet 1944 au KL Dachau
(matricule 76777), Flossenbürg, Hersbruck
20 octobre 1944 à Hersbruck
DUSSOLIER André (à ajouter)
1er mai 1925 à Fouchères
Agriculteur 23 mai 1944 à Fouchères
Résistance Troyes, Châlons-sur-Marne, Compiègne
Liste I 240, Transport parti le 2 juillet 1944 de Compiègne et arrivé le 5 juillet 1944 au KL Dachau
Décédé dans le train de la mort pour Dachau
EPLE Henri 25 juillet 1901 à Troyes
12 mai 1944 à Creney
Ceux de la Libération. Fourniture d’armes à la Résistance
Troyes, Châlons-sur-Marne, Compiègne
Liste I 240, Transport parti le 2 juillet 1944 de Compiègne et arrivé le 5 juillet 1944 au KL Dachau
Décédé dans le train de la mort pour Dachau
FONS Justin 14 avril 1912 à Toulouse (Haute-Garonne)
Marié 20 juin 1944 à Aix-en-Othe
Résistance Troyes Liste I 240, Transport parti le 2 juillet 1944 de Compiègne et arrivé le 5 juillet 1944 au KL Dachau
Dachau (matricule 76815)
Décédé à Dachau le 16 janvier 1945
GERMAINE Pierre
29 novembre 1906 à Pont-Sainte-Marie
Marié, deux enfants. Négociant
12 mai 1944 à Pont-Sainte-Marie
Transport de vivres et d’armes pour la Résistance FTP et Armée Secrète
Troyes, Châlons-sur-Marne, Compiègne
Liste I 240, Transport parti le 2 juillet 1944 de Compiègne et arrivé le 5 juillet 1944 au KL Dachau
Dachau (matricule 76858)
Libéré en mai 1945
GUENIN Henri 13 mai 1907 à Doulevant-le-Château (Haute-Marne)
Marié, deux enfants. Garagiste
26 mai 1944 à la Loge-Bailly
BOA (Chef départemental)
Troyes Liste I 240, Transport parti le 2 juillet 1944 de Compiègne et arrivé le 5 juillet 1944 au KL Dachau
Dachau (matricule 76908) Allach, Flossenbürg
Décédé à Flossenbürg le 23 octobre 1944
HURTAULT Jean
6 mai 1905 à Chauffour les Bailly
Marié, deux enfants. Agriculteur.
26 juin 1944 à Chauffour-les-Bailly
Armée secrète. Dépôt d’armes, BOA
Troyes, Compiègne
Liste I 240, Transport parti le 2 juillet 1944 de Compiègne et arrivé le 5 juillet 1944 au KL Dachau
Décédé dans la nuit du 2 au 3 juillet 1944 dans le train de la mort
KAUFFMANN Albert
15 juin 1920 à Troyes
Marié 13 avril 1944 à Troyes
Porteur de tracts anti-allemands
Troyes Liste I 240, Transport parti le 2 juillet 1944 de Compiègne et arrivé le 5 juillet 1944 au KL Dachau
Dachau (matricule 76977), Flossenbürg, Hersbruck
Décédé à Hersbruck le 30 janvier 1945
LAFILLE Georges
13 octobre 1896 à Villemoyenne
Bonnetier 24 mai 1944 à Villemoyenne
Résistant Troyes Liste I 240, Transport parti le 2 juillet 1944 de Compiègne et arrivé le 5 juillet 1944 au KL Dachau
Dachau (matricule 76990)
Décédé le 13 février 1945
LEGER Pierre 30 août 1905 à la Saulsotte
Marié, un enfant. Gardien de la Paix
6 mai 1944 à Sainte-Savine
Sabotage du dépôt d’essence de Saint Julien les Villas le 4 mai 1944
Troyes, Châlons, Compiègne
Liste I 240, Transport parti le 2 juillet 1944 de Compiègne et arrivé le 5 juillet 1944 au KL Dachau
Dachau (matricule 77045)
Libéré en avril 1945
LOISEAU Just 14 septembre 1889 à Droupt-Saint-Basle
Marié, un enfant. Secrétaire de police
12 mai1944 à Troyes
Ceux de la Libération . aide à aviateurs alliés
Troyes, Châlons-sur-Marne, Compiègne
Liste I 240, Transport parti le 2 juillet 1944 de Compiègne et arrivé le 5 juillet 1944 au KL Dachau
Dachau (matricule 77086), Neckarelz
Libéré le 26 avril 1945
MAIRE André 9 février 1901 à Arcis sur Aube
Négociant Célibataire
12 mai 1944 à Troyes
FTP. Hébergement d’aviateurs alliés
Troyes Liste I 240, Transport parti le 2 juillet 1944 de Compiègne et arrivé le 5 juillet 1944 au KL Dachau (matricule 77098)
Dachau Libéré en mai 1945
PAQUIER Emilien
31 octobre 1897 aux Grandes-Chapelles
Marié, trois enfants. Agriculteur
13 mai 1944 à Aubeterre
Résistance, aide à aviateur allié
Troyes Liste I 240, Transport parti le 2 juillet 1944 de Compiègne et arrivé le 5 juillet 1944 au KL Dachau
Décédé le 2 juillet 1944 dans le wagon le conduisant à Dachau
PATRIS Emile 23 septembre 1908 à Laines-aux-Bois
Marié, deux enfants. Vigneron
12 mai 1944 à Laines-aux-Bois
Aide à aviateur anglais
Troyes, Compiègne
Liste I 240, Transport parti le 2 juillet 1944 de Compiègne et arrivé le 5 juillet 1944 au KL Dachau
Décédé dans le transport le conduisant à Dachau
PRAT Roger 14 avril 1912 à Flacy (Yonne)
Marié, trois enfants. Policier
6 mai 1944 à Sainte-Savine
Participation à un sabotage
Troyes, Châlons-sur-Marne, Compiègne
Liste I 240, Transport parti le 2 juillet 1944 de Compiègne et arrivé le 5 juillet 1944 au KL Dachau
Décédé dans le train de la mort vers Dachau
ROVELLI Albert
12 octobre1895 Marié. Débitant-restaurateur
5 juin 1944 à Saint-Lyé
FTP Troyes, Châlons en Champagne, Compiègne
Liste I 240, Transport parti le 2 juillet 1944 de Compiègne et arrivé le 5 juillet 1944 au KL Dachau
Décédé dans le train de la mort vers Dachau
SIRET Bernard 21 mai 1908 à Sainte-Savine
Marié, un enfant. Industriel bonnetier
26 mai 1944 à la Loge Bailly
BOA Transport d’armes et de poste-radio
Troyes, Châlons-sur-Marne, Compiègne
Liste I 240, Transport parti le 2 juillet 1944 de Compiègne et arrivé le 5 juillet 1944 au KL Dachau
Dachau (matricule 77414)
Libéré en avril 1945
VINCENT Louis
10 octobre 1909 à Espels (Haute-Saône)
12 mai 1944 à Troyes
Hébergement d’aviateurs alliés
Troyes, Châlons-sur-Marne, Compiègne
Liste I 240, Transport parti le 2 juillet 1944 de Compiègne et arrivé le 5 juillet 1944 au KL Dachau
Dachau (matricule 77513), Neckerelz
Libéré en avril 1945
BARBENOIRE André-Henri
24 février 1901 à Soligny-les-Étangs
Commerçant, Marié, deux enfants.
6 juin 1944 FTP Troyes ; Châlons-sur-Marne, Compiègne
Liste I.247, Transport parti le 15 juillet 1944 de Compiègne et arrivé le 18 juillet 1944 au KL Neuengamme
Neuengamme (matricule 36917) Brême-Blumenthal
Libéré le 5 mai 1945 dans la baie de Lübeck-Neustadt
CAGNON Serge
22 juillet 1901 aux Essarts-le-Vicomte
Employé SNCF
3 avril 1944 à Romilly-sur-Seine
Front National et FTP. Responsable du groupe de sabotage de la CGT illégale
Troyes, Châlons-sur-Marne, Compiègne
Liste I.247, Transport parti le 15 juillet 1944 de Compiègne et arrivé le 18 juillet 1944 au KL Neuengamme
Neuengamme Brême-Blumenthal
Libéré le 5 mai 1945 dans la baie de Lübeck-Neustadt
CHANDON DE BRIAILLES François
30 juin 1892 à Paris (7ème)
Célibataire. Propriétaire-exploitant
16 juin 1944 Personnalité-Otage
Troyes, Châlons-sur-Marne, Compiègne
Liste I.247, « Transport parti le 15 juillet 1944 de Compiègne et arrivé le 18 juillet 1944 au KL Neuengamme
Neuengamme (matricule 36711) Theresienstadt, Brezani
Libéré en mai 1945
CHOLET Marcel
31 juillet 1904 à Nouan le Fuzelier (Loir et Cher)
Agent de police
6 mai 1944 à Saint-Julien-les-Villas
FTP Troyes, Châlons-sur-Marne, Compiègne
Liste I.247,Transport parti le 15 juillet 1944 de Compiègne et arrivé le 18 juillet 1944 au KL Neuengamme
Neuengamme, (matricule 37513) Sandbostel
Libéré en mai 1945
CLERY Michel 23 juillet 1922 à Maraye-en-Othe
Coupeur en bonneterie
? 1944 à Vauchassis
Libération-Nord Troyes, Châlons-sur-Marne, Compiègne
Liste I.247, Transport parti le 15 juillet 1944 de Compiègne et arrivé le 18 juillet 1944 au KL Neuengamme
Neuengamme (matricule 36923) Ludwigshlest- Kiel, Wöbbelin
Libéré en mai 1945
DOUHERET Paul
3 octobre 1899 à Moreuil (Somme)
Marié, deux enfants. Libraire
18 juin 1944 à Romilly-sur-Seine
Front National. Sabotage et non observation des ordres de l’ennemi.
Troyes, Châlons-sur -Marne, Compiègne
Liste I.247, Transport parti le 15 juillet 1944 de Compiègne et arrivé le 18 juillet 1944 au KL Neuengamme
Neuengamme, Theresienstadt, Flossenbürg
Libéré en mai 1945
DRIOTON Clément
17 juillet 1921 à Troyes
Célibataire. Etudiant
12 mai 1944 Commandos M Troyes, Châlons-sur -Marne, Compiègne
Liste I.247, Transport parti le 15 juillet 1944 de Compiègne et arrivé le 18 juillet 1944 au KL Neuengamme (matricule 36919)
Neuengamme, Farge, Osterort
Disparu le 3 mai 1945 dans la baie de Lubeck
HENGY Roger 25 octobre 1922 à Boulogne-
Bonnetier 6 juin 1944 à Vauchassis
Transport d’armes.
Troyes, Châlons-sur-Marne,
Liste I.247, Transport parti le 15 juillet 1944 de Compiègne et arrivé le 18 juillet 1944 au
Neuengamme, Hambourg,
Libéré en mai 1945
Billancourt (Seine)
Fait prisonnier à l’attaque du maquis
Compiègne KL Neuengamme (matricule 36924) Sandbostel
LAGRANGE Robert
15 novembre 1925 à Paris
Célibataire. Libraire
18 juin 1944 à Romilly-sur-Seine
Sabotage et non observation des ordres allemands. « Personnalité-otage ».
Troyes, Châlons-sur-Marne, Compiègne
Liste I.247, Transport parti le 15 juillet 1944 de Compiègne et arrivé le 18 juillet 1944 au KL Neuengamme
Neuengamme (matricule 37557) Flossenbürg, Theresienstadt
Libéré le 8 mai 1945
MAITROT Raymond
25 août 1900 à Fouchères
Marié, quatre enfants. Employé SNCF .
24 mai 1944 à Jeugny
FTP Troyes, Châlons-sur-Marne , Compiègne
Liste I.247, Transport parti le 15 juillet 1944 de Compiègne et arrivé le 18 juillet 1944 au KL Neuengamme
Neuengamme (matricule 37371) Brême-Frage, Sandbostel
Décédé le 7 mai 1945 à Sandbostel
MITSCHKE William (à ajouter)
11 septembre 1893 à Roubaix (Nord)
Comptable 19 mars 1941 12 juin 1944
« Personnalité-Otage »
Liste I.247, Transport parti le 15 juillet 1944 de Compiègne, et arrivé le 18 juillet 1944 au KL Neuengamme (matricule 37556)
Neuengamme Rentré
PARVENCHERES Louis
18 novembre 1890
Commissaire de police
12 mai 1944 à Troyes
Confection de fausses cartes d’identité pour la Résistance
Troyes Liste I.247, Transport parti le 15 juillet 1944 de Compiègne et arrivé le 18 juillet 1944 au KL Neuengamme
Neuengamme (matricule 36885)
Décédé le 17 novembre 1944 à Neuengamme
PROTAT Robert
9 février 1902 à Vallant-Saint-Georges
Négociant en vin Marié, trois enfants
12 juin 1944 à Nogent-sur-Seine
FTP. Armée Secrète
Troyes, Châlons-sur-Marne, Compiègne
Liste I.247,Transport parti le 15 juillet 1944 de Compiègne et arrivé le 18 juillet 1944 au KL Neuengamme
Neuengamme, Brêmen-Farge, Hamburg-Spaldingstrasse
Décédé le 26 novembre 1944 à Hamburg
SCHERER Jacques
16 décembre 1920 à Grand Couronne (Seine-Maritime)
15 mai 1944 à Troyes
Résistant Troyes, Compiègne
Liste I.247, Transport parti le 15 juillet 1944 de Compiègne et arrivé le 18 juillet 1944 au KL Neuengamme
Neuengamm (matricule 36570) Falkenstein
Décédé en avril 1944 à Lubeck
ZAHND Paul 9 mars 1923 à Montcharvot (Haute-Marne)
Régisseur 23 juin 1944 à Cunfin
Agent de liaison Ravitaillement maquis
Langres, Châlons-sur-Marne, Compiègne
Liste I.247, Transport parti le 15 juillet 1944 de Compiègne et arrivé le 18 juillet 1944 au KL Neuengamme
Neuengamme, Hambourg
Libéré le 1er mai 1945
BIDAULT Célina Née Couche
5 mars 1890 à Praslin
Mariée Arrêtée à Villemorien le 29 avril 1944
Résistante Liste I.248, Transport parti de Paris, gare de l'Est, et arrivé à Sarrebruck Neue Bremm le 18 juillet 1944
Sarrebruck, Ravensbrück, (matricule 47324) Zwodau
Décédée au kommando de Zwodau dans l’ancienne Tchécoslovaquie le 15 mars 1945,
BIDAULT Huguette Née Roux
23 mars 1921 à Arreilles
Mariée 30 avril 1944 Avoir ravitaillé des résistants
Troyes, Châlons-sur-Marne, Romainville
Liste I.248, Transport parti de Paris, gare de l'Est, et arrivé à Sarrebruck Neue Bremm le 18 juillet 1944
Sarrebruck, Ravensbrück (matricule 47379)
Rentrée
BIDAULT Renée
17 mai 1920 à Villemorien
Arrêtée à Villemorien le 29 avril 1944
Liste I.248, Transport parti de Paris, gare de l'Est, et arrivé à Sarrebruck Neue Bremm le 18 juillet 1944
Sarrebruck, Ravensbrück, (matricule 47325) Neubrandebourg
Libérée de Neubrandebourg le 1er
mai 1945
MONCHECOURT Sophie Anna
8 avril 1914 à Herne (Allemagne)
Couturière 28 avril 1944 Résistant auprès de Montcalm depuis 1943
Romainville Liste I.248, Transport parti de Paris, gare de l'Est, et arrivé à Sarrebruck Neue Bremm le 18 juillet 1944
Sarrebruck, Ravensbrück (matricule 47637)
Décédée le 10 avril 1945 à Ravensbrück
GUERIN Jean 1eroctobre 1900 à Châlons-sur-Marne (Marne)
30 juin 1944 Résistant Troyes Liste I.250, Transport parti le 28 juillet 1944 de Compiègne et arrivé le 31 juillet 1944 au KL Neuengamme
Neuengamme (matricule 39895)
Décédé le 17 janvier 1945 à Neuengamme
JOUVET Léon 19 mars 1933 à Vic (Côte-d’Or)
Formeur en bonneterie
14 juillet 1941 à Troyes
Communiste Troyes, Clairvaux, Rouillé, Royan, la Rochelle
Liste I.250, Transport parti le 28 juillet 1944 de Compiègne, et arrivé le 31 juillet 1944 au KL Neuengamme
Neuengamme (matricule 39797), Bremen-Osterort
Libéré le 3 mai 1945 dans la baie de Lübeck-Neustadt
ROUSSINEAU Maurice
28 novembre 1911 à Essoyes
Marié, deux enfants. Employé au Ravitaille-ment Général
2 mai 1944 à Bar-sur-Seine
BOA,. Parachutages
Troyes, Châlons-sur-Marne, Compiègne
Liste I.250, Transport parti le 28 juillet de Compiègne, et arrivé le 31 juillet 1944 au KL Neuengamme
Neuengamme (matricule 40922)
Libéré en mai 1945
BROULHET Raymond
20 janvier 1925 à Varennes sur Seine
Mécanicien Marié
17 mars 1944 Ceux de la Libération
Troyes, Fresnes Liste I.253, Les départs des prisons de zone occupée vers celles du Reich, en juillet 1944
Karlsruhe, Francfort, Rheinbach, Kassel, Straubing
Libéré le 5 mai 1945
LASSERON René
30 novembre 1904 à Reims (Marne)
Clérey Liste I.253, Les départs des prisons de zone occupéevers celles du Reich, en juillet 1944
Fribourg (le 3 juillet 1944), Halle, Karslruhe, Francfort, Wolfenbuttel
Libéré le 11 avril 1945 à Wolfenbuttel
BLONDEAU Robert Désiré (NN)
25 juin 1904 à Chambon-la-foret (Loiret)
Cultivateur 12 mai 1944 à Nogent-sur-Seine
Résistant du secteur de Nogent-sur-Seine, détention d’un fusil de chasse
Troyes, Fresnes Liste I.259. Transport parti le 6 août 1944 de Paris, gare de l’Est, et arrivé au KL Natzweiler le 7 août 1944 (matricule 22190)
Natzweiler, Dachau, Dautmergen
Décédé le 5 décembre 1944 à Dautmergen
BROUILLARD Robert (NN)
15 mai 1911 à Buchères
6 mars 1944 Ceux de la Libération
Troyes, Fresnes Liste I.259, Transport parti le 6 août 1944 de Paris, gare de l'Est, et arrivé au KL Natzweiler le 7 août 1944 (matricule 22191)
Natzweiler, Dachau
Libéré en mai 1945
DIEBOLD Jean (NN)
9 décembre 1900 à Morschwiller (Bas-Rhin)
Célibataire. Agriculteur
28 mai 1944 Aide à des aviateurs américains
Troyes Liste I.259, Transport parti le 6 août 1944 de Paris, gare de l'Est, et arrivé au KL Natzweiler le 7 août 1944
Natzweiler (matricule 22207) Dautmergen
Décédé le 25 décembre 1944 à Dautmergen
SCHNEIDER Constant (NN)
3 mai 1891 à Senoncourt (Saône)
Marié, six enfants. Mécanicien
6 mars 1944 à Troyes
Résistant Propagande politique
Troyes Liste I.259, Transport parti le 6 août 1944 de Paris, gare de l'Est, et arrivé au KL Natzweiler le 7 août 1944
Natzweiler (matricule 22235) Dachau, Mathausen
Décédé à Mathausen
BILLAT Madeleine
9 juin 1927 à La loge -Romblin
Célibataire 25 mars 1944 à Bernon
Aide à la résistance (groupe Robert Massé)
Châlons-sur-Marne, Petit Roquette, Roimainville
Liste I.262, Transport parti de Paris, gare de Pantin le 11 août 1944, et arrivée à Sarrebruck (camp de Neue Bremm) le 17 août 1944
Sarrebruck, Ravensbrück (matricule 61465), Holleischen
Libérée le 5 mai 1945
CLAVIER Gaston
14 juillet 1941 à Troyes
Politique Troyes, Clairvaux Liste I.264, Transport parti le 15 août 1944 de Pantin et arrivé le 20 août 1944 au KL Buchenwald
Buchenwald, Ellrich
Décédé à Ellrich le 26 décembre 1944
CRIBELLIER Roger
27 avril 1908 4 août 1944 à Romilly-sur-
Hébergement de résistants
Troyes Liste I.264, Transport parti le 15 août 1944 de Pantin et arrivé le 20 août 1944 au KL
Buchenwald, Dora, Ellrich
Décédé à Ellrich le 29
Seine Buchenwald décembre 1944
CUGNY Lucien
5 juin 1878 à Bar-sur-Aube
Viticulteur Marié, deux enfants
22 juin 1944 par la Feldgendarmerie
Résistant Troyes Liste I.264, Transport parti le 15 août 1944 de Pantin et arrivé le 20 août 1944 au KL Buchenwald
Buchenwald (matricule 77988)
Décédé à Buchenwald le 24 décembre 1944
HOUX François
17 mars 1895 à Rosières-aux-Salins (Meurthe-et-Moselle)
Marié, deux enfants
7 février 1944 à Vinets
Opinions politiques Rébellion contre les autorités allemandes
Troyes Liste I.264, Transport parti le 15 août 1944 de Pantin et arrivé le 20 août 1944 au KL Buchenwald
Buchenwald (matricule 76865), Ellrich
Décédé le 13 mars 1945 à Ellrich
VAN REY Jeanne
27 décembre 1900 à Paris
1er juin 1944 Appartenance aux FFC
Liste I.264, Transport parti le 15 août 1944 de Pantin et arrivé le 21 août 1944 au KL Ravensbrück
Ravensbrück (matricule 57933), Torgau, Abteroda
Rentrée
GROSNOM Gilbert
11 mars 1908 à Paris
Electricien Marié
29 juin 1944 à Troyes
FTP Troyes, Châlons-sur-Marne
Liste I.265, Transport parti de Compiègne-Rethondes le 18 août et arrivé au KL Buchenwald le 21 août 1944
Buchenwald (matricule 81309), Weimar, Neu Stassfurt
Décédé le 18 avril 1945 entre Bocwitz et Raitzen (Marche de la Mort)
JEANSON Pierre
25 mai 1916 à Bréviandes
Employé Marié, un enfant
4 mai 1944 à Troyes
Réseau Jade et Manipule. Parachutages
Troyes, Fresnes, Compiègne
Liste I.265, Transport parti de Compiègne-Rethondes le 18 août et arrivé au KL Buchenwald le 21 août 1944
Buchenwald (matricule 80993), Neu Stassfurt
Libéré en mai 1945 dans la région des Sudètes
LECOURT Albert (nom à ajouter)
Juillet 1944 Résistant arrêté puis retourné par les Allemands, ayant dénoncé plus d’une dizaine de camarades du maquis de Rigny-la-Nonneuse.
Compiègne Liste I.265, Transport parti de Compiègne-Rethondes le 18 août et arrivé au KL Buchenwald le 21 août 1944
Buchenwald (matricule 81565)
Rentré. Condamné à mort à son retour de déportation, peine commuée en travaux forcés
MARTINEZ Jean
8 mai 1888 à Rioja (Espagne)
20 juin 1944 Compiègne Liste I.265, Transport parti de Compiègne-Rethondes le 18 août 1944 et arrivé au KL
Buchenwald (matricule 80974)
Rentré en mai 1945
Buchenwald le 21 août 1944 MASSEY Lucien
16 janvier 1903 à Ossey-les-3-Maisons
Cafetier 18 juin 1944 à Ossey-les-3- Maisons
Armée secrète Troyes, Châlons, Compiègne
Liste I.265, Transport parti de Compiègne-Rethondes le 18 août et arrivé au KL Buchenwald le 21 août 1944
Buchenwald matricule 78858), Neu Stassfurt
Décédé le 23 avril 1945 entre Nassau et Clausnitz, au cours d’une « marche de la mort »
PARIS Michel 25 septembre 1925 à Troyes
Célibataire. Etudiant
27 juin 1944 FTP. Armée Secrète
Châlons-sur-Marne, Compiègne
Liste I.265, Transport parti de Compiègne-Rethondes le 18 août et arrivé au KL Buchenwald le 21 août 1944
Buchenwald (matricule 81557), Dora, Ellrich, Bergen Belsen
Libéré le 15 avril 1945 à Bergen-Belsen
WAUTIER Gaston
2 juin 1916 à Chevannes (Loiret)
Marié. Surveillant de prison
15 juin 1944 à Assencières
Ceux de la Libération. Sabotage de voies ferrées
Troyes, Châlons-sur-Marne, Compiègne
Liste I 265, Transport parti de Compiègne-Rethondes le 18 août et arrivé au KL Buchenwald le 21 août 1944
Buchenwald (matricule 81307)
Libéré en avril 1945
HAILLOT André
6 mars 1899 à Metz-Robert
Marié, trois enfants. Maçon
25 juin 1944 à Chesley
Aide aux réfractaires et résistants
Bar-sur-Aube, Troyes, Châlons-sur-Marne
Liste I.267, Transport parti de Belfort le 29 août 1944 de Belfort vers le KL Neuengamme
Neuengamme (matricule 43514)
Décédé le 22 mars 1945 à Neuengamme
MILLERAT Jean
9 avril 1897 à Beaulon (Allier)
Marié. Chef d’atelier à Clairvaux
22 août1944 à Clairvaux
Libération-Nord Liste I.267, Transport parti le 29 août 1944 de Belfort vers le KL Neuengamme
Neuengamme (matricule 43487), Wilhelmshaven
Décédé le 26 janvier 1945 à Wilhelmshaven
BAILLEUIL François
18 avril 1905 à Paris (Seine)
Marié,deux enfants. Comptable
20 juillet 1944 Activité résistante (sur liste Gestapo)
Prison Lafond du 20 jullet 1944 au 12 août 1944
Liste I.268, Les arrivées au KL Natzweiler le 19 août 1944 en provenance de Brest, La Roche-sur-Yon, La Rochelle, Poitiers, Dijon
Natzweiler (matricule 22706), Dachau, Schömberg
Libéré le 25 avril 1945 à Waldsee, évadé pendant une marche de la mort
MASSIN André
22 janvier 1914 à Bertignolles
Marié, deux enfants
14 juillet 1944 à Saint André-les-Vergers
Armée Secrète Troyes, Châlons-sur-Marne
Liste I.269, Les arrivées au KL Natzweiler le 19 août 1944 en provenance de Chälons-sur-Marne
Natzweiler (matricule 22818), Schömberg
Décédé le 23 décembre 1944 à
Schömberg POTRON Raymond
20 février 1913 à Troyes
Marié, un enfant. Transporteur
11 juillet 1944 à Troyes
FTP. Transport d’armes
Troyes, Châlons-sur-Marne
Liste I.269, Les arrivées au KL Natzweiler le 19 août 1944 en provenance de Châlons-sur-Marne
Natzweiler (matricule 22831), Dachau
Décédé à Dachau en janvier 1945
SAVOY Bernard
17 juillet 1922 à Troyes
Célibataire. Bonnetier
14 juillet 1944 à Troyes
FTP Sabotages
Troyes, Châlons-sur-Marne
Liste I 269, Les arrivées au KL Natzweiler le 19 août 1944 en provenance de Châlons-sur-Marne
Natzweiler (matricule 22836) , Dachau
Libéré en mai 1945
VIOLLEAU Gilbert
4 novembre 1895 à Fontevrault (Maine et Loire)
Marié, un enfant. Mécanicien
16 juillet 1944 à Bouilly
FTP Troyes, Châlons-sur-Marne, Compiègne
Liste I 269, Les arrivées au KL Natzweiler le 19 août 1944 en provenance de Châlons-sur-Marne
Natzweiler (matricule 22839), Dachau, Fribourg
Décédé
LHERBIER Jules (à ajouter)
23 octobre 1892 à Agnez-les-Duisans (62)
10 juin 1944 Activité résistante
Liste I.281, Le « Train de Loos », transport parti le 1er septembre 1944 de la gare de Tourcoing et arrivé le 3 à Cologne.
Cologne, Sachsenhausen, Bergen-Belsen, Hambourg
Rentré
SCHMIDT Verrier Renée Paulette
25 mars 1918 à Troyes
15 avril 1944 à Troyes
FTP. Convoyeuse et agent de liaison, diffusion de tracts
Troyes, Châlons-sur-Marne, Fresnes
Liste I.282, Les arrivées au KL Ravensbrück du 4 septembre 1944 de femmes parties de Belfort le 1er septembre et de Sarrebruck le 2 septembre
Ravensbrück (Matricule 62930)
Décédée le 28 février 1945
GUILLARD Albert
8 décembre 1921 à Barny-les- Metz
Employé PTT 21 juin 1943 à Troyes
Résistant Mulhouse, Strasbourg
Liste I.295, Les arrivées au SL Schirmeck de juillet 1940 à juillet 1944 de personnes arrêtées en zone occupée
Schirmeck (le 5 octobre 1943), Karlsruhe, Frankfurt, Mannheim, Metz, Weimar,
Rentré le 13 mai 1945
NOURISSAT André
20 novembre 1920 à Viviers-sur-Artaut
Facteur Requis du STO arrêté le 4 septembre 1943 pour « refus de travail et évasion »
Liste I.295 du Livre-Mémorial : les arrivées au SL Schirmeck de juillet 1940 à juillet 1944 de personnes arrêtées en zone occupée.
Schirmeck, Mulhouse, Strasbourg, Karslsruhe, Mannheim, Kassel, Weims
Libéré le 25 avril 1945
LEQUIN Marcel (NN)
9 mai 1907 à Troyes
Chauffeur 13 juillet 1942 à Barberey-Saint-Sulpice
Liste I.301, Liste alphabétique de déportés au Sonderlager Hinzert entre le 29 mai 1942 et le 10 novembre 1943 en provenance de Paris, gare de l’Est
Hinzert, Wittlich, Cologne, Sonnenburg, Sachsenhausen
Libéré à Sachsenhausen le 22 avril 1945
MARCHAL Paul (NN)
17 décembre 1895 à Saint Loup de Buffigny
Maréchal-ferrand
24 avril 1943 Rébellion contre les autorités allemandes
Liste I.301, Liste alphabétique de déportés au Sonderlager Hinzert entre le 29 mai 1942 et le 10 novembre 1943 en provenance de Paris, gare de l’Est
Hinzert (arrivé me 18 mai 1943), Brieg
Décédé le 1er janvier 1945 à la prison de Brieg
GRAND Georgette Emilie Née Mozelle
27 septembre 1896
Mariée 22 juillet 1942 à Saint-Julien-les-Villas
Liste I.302, Liste alphabétique de personnes arrêtées en zone occupée déportées vers le Reich (1940-1944)
Breslau (13 novembre 1942), Anath, Jauer, Ravensbrück (matricule 102423)
Décédée à Ravensbrück le 8 février 1945
LEBEAU Edmond
31 janviert 1915 à Montreuil-sous-Bois (Seine)
Liste II.11, Les arrivées au KL Natzweiler de janvier à février 1943, de personnes arrêtées en zone annexée
Natzweiler le 29 janvier 1943 (matricule 2430) Dachau, Allach
Libéré à Allach le 30 avril 1945
PARISOT Eugénie Née Zimmermann
15 juillet 1912 à Givrycourt (Moselle)
Mariée 21 décembre 1943
Liste II.27, Les arrivées au SL Schirmeck de janvier à juillet 1944, des personnes arrêtées en zone annexée
Schirmeck (le 12 janvier 1944)
Décédée à Schirmeck le 3 février 1944
HOSPITAL Henri
le 28 juin 1924 à Saint-Phal
Arrêté dans l’Aube dans le village des Loges Margueron le 27 août 1944
Action de résistance
Liste IV.1 du Livre-Mémorial (liste alphabétique d’hommes déportés dans des prisons et des camps de concentration du Reich)
Dachau Décédé à Dachau le 27 mars 1945
II. Liste des Aubois déportés par mesure de répression, arrêtés dans un autre département
LAROCHE Jean (NN)
17 janvier 1925 à Villadin (Oise)
Lycéen à Provins. Domicilié au Mériot dans l’Aube.
Franchissement frontière espagnole (Basses-Pyrénées)
Liste I.90, Transport parti le 8 avril 1943 de Paris, gare de l’Est et arrivé à Hinzert le 9 avril 1943
Hinzert (matricule 6503), Witlich, Breslau, Gross Rosen, Dora, Nordhausen
Décédé le 4 avril 1945 à Nordhausen
BANNHOLTZER Louis
21 mai 1906 à Troyes
Franchissement frontière espagnole (Basses-Pyrénées)
Compiègne Liste I.100, Transport parti le 8 mai 1943 de Compiègne et arrivé le 10 mai 1943 au KL Sachsenhausen
Sachsenhausen (matricule 65819)
Libéré à Schwerin le 2 mai 1945
MULSANT Pierre
13 juillet 1914 à Villefranche-sur-Saône
Industriel 13 juillet 1944 à Fontainebleau (Seine-et-Marne)
Commando M et membre du SOE. Hébergement d’officiers, détention d’armes et de poste-émetteurs
Fresnes Liste I.260, Transport parti de la gare de l'Est à Paris le 8 août 1944 et arrivé le 9 août 1944 au camp de Sarrebruck Neue Bremm
Sarrebruck, Buchenwald
Exécuté le 5 octobre 1944 à Buchenwald
GAGON Odile
6 septembre 1917 à Villenauxe-la-Grande
4 avril 1944 à Bordeaux (Gironde)
? Bordeaux Liste I.261, Transport parti le 9 août 1944 de Bordeaux et arrivé le 28 août 1944 au KL Dachau
Dachau, Mathausen Melk
Décédée à Melk le 24 décembre 1944
III.Liste des Aubois arrêtés sur le territoire du IIIème Reich et déportés dans un KL ou une prison
LEGRAND Gabriel
7 février 1922 à Châtres
Instituteur 11 février 1944 à Augsbourg
Requis du STO. Propos anti-nazis
Arrêté sur le territoire du IIIème Reich
Liste III.6 Les déportés arrêtés sur le territoire du IIIème Reich (hors d’Alsace-Lorraine) et internés au KL Dachau
Dachau (matricule 66233), Allach
Libéré le 5 mai 1945
BELNOT Georges (à ajouter)
3 août 1914 à Plaine-Saint-Lange
7 novembre 1942 à Plaine-Saint-Lange
Réfractaire STO très probablement
Arrêté sur le territoire du IIIème Reich
Liste III.7, Les déportés arrêtés sur le territoire du IIIème Reich (hors Alsace-Moselle) et internés au KL Buchenwald
Kassel, Breitenau, Kassel, Buchenwald (matricule 60961)
Libéré le 11 avril 1945 à Buchenwald
LENOIR Roland
12 novembre 1918 à Troyes
5 février 1945 Prisonnier de guerre. Résistance, opinion gaulliste
Arrêté sur le territoire du IIIème Reich
Liste III.7 Les déportés arrêtés sur le territoire du IIIème Reich (hors d’Alsace-Lorraine) et internés au KL Buchenwald.
Erfurt, Buchenwald, Dachau
Décédé le 2 mai 1945 au moment du rapatriement
MASCELLO Gino
27 mars 1924 à Piennes (Meurthe-et-Moselle)
Domicilié à Sainte-Savine
27 juin 1944 Requis du STO. Sabotage
Arrêté sur le territoire du IIIème Reich
Liste III.7 Les déportés arrêtés sur le territoire du IIIème Reich (hors d’Alsace-Lorraine) et internés au KL Buchenwald.
Buchenwald (matricule 71928) Dachau
Libéré le 29 avril 1945. Rentré.
CHARPENTIER Gaëtan
14 novembre 1921 à Droupt-Sainte-Marie
Électricien 15 septembre 1944
Requis du STO. Propagande par diffusion de tracts des communiqués de Londre
Arrêté sur le territoire du IIIème Reich
Liste III.8 du Livre-Mémorial : les déportés arrêtés sur le territoire du IIIème Reich (hors d’Alsace-Moselle) et internés au KL Dachau
Wurzburg, Dachau (matricule 117004) kommando Bau Lager 1
Libéré le 29 avril 1945.
FRIBOULET Bernard
11 mars 1922 à Troyes
Opinion politique Arrêté sur le territoire du IIIème Reich
Liste III.8 du Livre-Mémorial : les déportés arrêtés sur le territoire du IIIème Reich (hors d’Alsace-Moselle) et internés au KL Dachau
Münich, Dachau Décédé à Dachau le 19 janvier 1945
MARIE Émile Victor
12 mai 1911 à Thaon (Calvados)
Bonnetier à Troyes
26 janvier 1945 Requis du STO. Ravitaillement de déportés politiques et possession d’un poste de radio
Arrêté sur le territoire du IIIème Reich
Liste III.8 du Livre-Mémorial : les déportés arrêtés sur le territoire du IIIème Reich (hors d’Alsace-Moselle) et internés au KL Dachau.
Dachau (matricule 117939)
Libéré en avril 1945, rentré le 17 mai 1945
MAYAUD Georges
24 janvier 1905 à Courtavant
juin 1944 Requis du STO . Écoute de la radio anglaise
Arrêté sur le territoire du IIIème Reich
Liste III.8 du Livre-Mémorial : les déportés arrêtés sur le territoire du IIIème Reich (hors d’Alsace-Moselle) et internés au KL Dachau.
Münich, Dachau, Münich
Libéré le 1er mai 1945
MOUNY Alix
18 octobre 1921 à Saincaize-Mauce (Nièvre)
Employé SNCF à Troyes
23 mars 1944 Requis du STO. Refus de travail, sabotage, propagande gaulliste
Arrêté sur le territoire du IIIème Reich
Liste III.8 du Livre-Mémorial : les déportés arrêtés sur le territoire du IIIème Reich (hors d’Alsace-Moselle) et internés au KL Dachau.
Nüremberg, Dachau (matricule 68365), Allach
Libéré le 30 avril 1945
PARMENTIER Fernand,
19 octobre 1916 à Saint-Dizier (Haute-Marne).
Domicilié à Troyes. Mécanicien-chauffeur.
11 mai 1944 Requis du STO. Sabotage
Arrêté sur le territoire du IIIème Reich
Liste III.8 du Livre-Mémorial : les déportés arrêtés sur le territoire du IIIème Reich (hors d’Alsace-Moselle) et internés au KL Dachau.
Dachau (matricule 116533), Buchenwald, Langestein
Libéré le 13 avril 1945
DIGOT André 2 décembre 1921 à Châlons-sur-Marne (Marne)
Domicilié à Troyes
30 janvier 1945 Requis du STO. Activité résistante
Arrêté sur le territoire du IIIème Reich
Liste III.12 du Livre-Mémorial : les déportés arrêtés sur le territoire du IIIème Reich (hors d’Alsace-Moselle) et internés au KL Mathausen.
Mathausen (matricule 133512)
Décédé le 23 avril 1945
BERTRAND Jean
29 juillet 1923 à Troyes
Ébéniste-vernisseur
15 septembre 1944
Requis du STO. Sabotage, propagande anti-allemande
Arrêté sur le territoire du IIIème Reich
Liste III.16 du Livre-Mémorial : les déportés arrêtés sur le territoire du III ème Reich (hors Alsace-Moselle) et internés au KL Sachsenhausen
Düsseldorf, Sachsenhausen (matricule 102860), kommando Kluiker, Heinckel
Rentré.
PILLOT Roland
le 18 avril 1915 à Villemorien
Sergent 15 septembre 1944
Querelle avec SS, destruction d’affiches de propagande et sabotage de machines de guerre dans l’usine
Arrêté sur le territoire du IIIème Reich
Liste III.16 du Livre-Mémorial : les déportés arrêtés sur le territoire du IIIème Reich (hors Alsace-Moselle) et internés au KL Sachsenhausen.
Sachsenhausen (matricule 104271).
libéré le 2 mai 1945 à Schwerin
IV.Liste des Aubois arrêtées sur le territoire du IIIème Reich, déportés dans un KL ou une prison, dont les noms n’apparaissent pas dans les listes du Livre-Mémorial
COLLIN Marius-Georges-Paul
15 juillet 1910 à Marcilly-le-Hayer
Prisonnier de guerre en Autriche (Knittelfeld). Arrêté pour « suspicion d’appartenir à la résistance ».
Arrêté sur le territoire du IIIème Reich
Interné au camp de concentration de Mathausen du 1er décembre 1944 au 10 janvier 1945
Mathausen (matricule 132651)
Rentré le 1er mai 1945
DIDELOT Marcel
13 mai 1924 Domicilié à Sainte-Savine
Requis du STO, condamné à la prison après un acte de « sabotage »
Arrêté sur le territoire du IIIème Reich
Bautzen Rentré
DRANCOURT Louis
11 janvier 1922 à Auxerre
Domicilié à Troyes. Père de deux enfants
Volontaire pour le travail en Allemagne, parti le 9 octobre 1942
Condamné par un tribunal allemand pour le délit de « sabotage »
Arrêté sur le territoire du IIIème Reich
Interné à la prison de Wolfenbüttel Décédé le 13 mars 1943 à Wolfenbüttel
GUILLEMIN Gilbert
2 mars 1921 à Charmoy
Domicilié à Brienne-le-Château
4 décembre 1944
Requis du STO, Condamné le 4 décembre 1944 pour « propos anti-allemand »
Arrêté sur le territoire du IIIème Reich
Heidelberg Rentré
HAHN Marcel 3 février 1922 à Longueville (Seine-et-Marne)
Domicilié à Romilly-sur-Seine
14 juin 1944 Requis du STO, condamné pour « activité résistante »
Arrêté sur le territoire du IIIème Reich
Dachau Dachau Rentré
LEMOULT Roger Marcel
20 février 1924 à Bar-sur-Aube
Domicilié à Proverville. Manœuvre.
septembre 1943 Requis du STO, condamné par un tribunal allemand pour « avoir dit que les Allemands perdraient la guerre »
Arrêté sur le territoire du IIIème Reich
Interné à la prison de Magdebourg Libéré le 25 avril 1945
MARTIN Edmond François
5 janvier 1921 à Paris (Seine)
Domicilié à Loches-sur-Ource. Boulanger-patissier.
mai 1943 Requis du STO, condamné par un tribunal allemand pour « mauvaises paroles et idées politiques contre l’Allemagne ».
Arrêté sur le territoire du IIIème Reich
Prison disciplinaire d’Ulm-Donau Libéré le 30 mai 1944
PARIS Jean-Paul André
21 mai 1920 à Nogent-sur-Seine
5 janvier 1944 Requis du STO arrêté en Allemagne pour « refus d’obéissance »
Arrêté sur le territoire du IIIème Reich
Interné à la prison de Graslitz Rentré
V.Liste de déportés aubois dans un KL ou une prison, dont les noms n’apparaissent pas dans les listes du Livre-Mémorial
ENFROY Jacques
3 août 1922 à Herbisse
Plombier 8 janvier 1941 à Troyes
Droit commun. Bagarre avec des soldats allemands
Troyes, Clairvaux
26 mai 1941 Trêves, Cologne, Rheinbach, Siegburg, Hanovre
Libéré en avril 1945
VOLPERT Albert
21 mars 1910 à Saint Petersbourg (Russie)
Célibataire. Commerçant
25 juin 1941 à Troyes
Distributions de tracts Opinions politiques
Troyes, Compiègne
Déporté le 25 mars 1942 à la prison de Wulsburg
Wulsbourg Rentré
FEVRE Antoine
9 avril 1888 à Charbonnat sur Arroux (Saône et Loire)
Menuisier Marié
22 mai 1942 à Troyes
Résistant Aide au tirage de tracts Sabotage de transports allemands
Troyes 25 juin 1942 Zigonen, Rheinbach
Libéré
LELLOUCHE Maurice
11 juin 1911 Marié, quatre enfants. Commerçant
Mars 1942 Activité politique Déporté en Allemagne le 7 juin 1942 Buchenwald (matricule 58715), Nordhausen
Evadé le 1er avril 1945 de Nordhausen
PICHON André
21 janvier 1909 à Vitry-le-François (Marne)
Maçon Marié
16 novembre 1941 à Précy-Saint-Martin
Résistance Clairvaux Déporté le 8 août 1942 à Scheurleck Scheurleck Rentré
LEROMAIN Jean
21 avril 1907 à Troyes
Marié, un enfant. Bonnetier
1er février 1943 à Sainte-Savine
FTPF Propagande anti-allemande
Déporté le 15 mars 1943 à la prison de Brême
Brême Rentré
JUFT Julien 13 mars 1915 à Troyes
Employé SNCF
12 mars 1943 à Troyes
Ceux de la Libération. Délivrance de fausses cartes d’identité. Hébergement de juifs
Troyes, Châlons-sur-Marne, Compiègne
Déporté le 30 mars 1943 vers Sachsenhausen-Oranienburg
Sachsenhausen Kustrin
Libéré en mai 1945
PELEE Joseph 5 janvier1914 ? ? Déporté le 6 avril 1943 à Dachau Dachau Sort inconnu ZYTA Jean 25 juin 1922 à
Bochum (Allemagne)
Célibataire. Chef d’atelier
1er juin 1943 à Troyes
Réfractaire au STO Déporté à la prison de Buzbach le 23 juin 1943
Buzbach Rentré
HECKLER Frederick
14 avril 1917 à Maizières
Aide-boulanger
Vol en réunion 15 juillet 1943 Prison de Bochoren
Sort inconnu
ADOLPHE Charles
13 décembre 1897 à Saxey
Marié, deux enfants. Agriculteur
11 juin 1943 Opinions politiques, détention d’un fusil de chasse
Déporté le 2 août 1943 à Gross Rosen Gross Rosen Décédé à une date inconnue
HAMET Marie
22 mars 1896 à Troyes
23 juin 1943 à Lantages
Résistance, dépôt d’armes
Déportée à la prison de Aibach le 5 août1943
Rentrée
JACOB Armand
25 avril 1911 Menuisier 23 avril 1943 à Châtres
Détention d’effets allemands et activité gaulliste
Troyes 28 août 1943 Rastadt, Wittlich, Darmstadt
Rentré
DESQUET André
6 janvier 1907 à Pontoise (Seine-et-Oise)
Agriculteur Célibataire
3 mars 1943 à Troyes
Otage, résistant 11 septembre 1943 Prison de Poskring
Libéré le 2 mai 1945
BARBARAT Edouard Marcel (NN)
12 mai 1909 à Sainte-Savine
Marié. SNCF
11 juin 1943 Réseau Hector. Détention d’armes
Troyes, Cherche-Midi
Déporté le 11 septembre 1943 à Hinzert (ce qui correspond au convoi I.133 du Livre-Mémorial)
Hinzert, Chemnitz, Breslau, Gross Rosen ,Dora
Décédé à Dora à une date inconnue
FROMONT Jules
14 septembre 1895 à Nanteuils les Meaux (Seine-et-Marne)
Marié 16 janvier 1943 à Estissac
FTP Troyes 17 septembre 1943 à Buchenwald Il fait partie des personnes décédées durant le transport dont le nom n’a pu être retrouvé par les auteurs du Livre-Mémorial. Liste I 136 Transport parti de Compiègne le 17 septembre 1943 et arrivé au KL Buchenwald le 18 septembre 1943 (effectif recensé du départ : 934, effectif estimé : 993)
Buchenwald Décédé pendant son transfert à Buchenwald
LEGALL Anne
31 décembre 1908 à Brest
Femme de chambre
Juin 1943 à Troyes
Dénonciation pour propagande antinazie
Déportée à la prison de Schewingen en septembre 1943
Schewingen Rentrée
MASSIN Jean 13 mars 1926 à Herbisse
Célibataire 6 septembre 1943 à Troyes
Manifestation anti-allemande
Troyes Déporté le 25 octobre 1943 à la prison de Francfort-sur-le-Main
Francfort-sur-le-Main
Rentré
GRAMMONT Fernand
31 mars 896 à Paris
Hôtelier 26 juillet 1943 à Troyes
Refus de travailler avec l’occupant. Propos hostile
Troyes 26 octobre 1943 Hanau, Francfort Rentré
MAJCHRZAK Stanislaus
3 octobre 1904 à Castrop (Pologne)
23 septembre 1943
Déporté le 17 décembre 1943 à Schirmeck
Schirmeck Rentré
GUENIN André
15 janvier 1923 à Essoyes
Marchand de confection
6 juillet 1943 à Compiègne
Réseau Buckmaster Saint-Quentin, Compiègne
Déporté le 17 janvier 1944 vers Buchenwald avec le matricule 39939. Or le nom d’André Guénin est absent de la liste du convoi I.171 du Livre-Mémorial
Buchenwald, Dora, Ravensbrück
Rentré
et ce matricule est attribué à Marcel Renard
LEQUEY André
28 juin 1899 à Nogent-sur-Seine
Divorcé. Maçon
23 septembre /1943 à Saint-Lyé
Sabotage de batteuses Coup de feu contre les gendarmes
Troyes, Châlons-sur-Marne, Compiègne
janvier 1944 à Buchenwald Buchenwald, Dora
Décédé le 14 janvier 1945 dans un lieu inconnu
DEZAUNAY Albert
21 septembre 1890 à Mailly-le-Camp
31 octobre 1943 à Mailly
Politique 2 février 1944 Prison de Nurzbourg
Non rentré
ZERBIB David 11 juillet 1908 à Ain-Beida (Algérie)
3 janvier 1944 Déporté en Allemagne le 10 février 1944 ? Décédé
GENNIGES Jean-Pierre
29 juin 1896 à Hayange (Moselle)
Commerçant 27 octobre 1943 à Mailly-le-Camp
Droit commun Troyes, Fresnes Février 1944 Karlsruhe, Bruchsal, Stuttgart, Rottenburg
Rentré
GOGNON Jean-Marie
19/03/1921 à Romilly-sur-Seine
Employé SNCF
Novembre 1943 au camp de Ségoyé
Armée Secrète Compiègne 28 mars 1944 vers Mauthausen (57865) Mauthausen Décédé le 6 mars 1945 à Mathausen
WTORKOWSKI Czreslaw
5 juin 1899 à Poznan (Pologne)
Marié 28 mars 1944 Résistant 30 mars 1944 vers Dora Dora Décédé à une date inconnue
JOURDAIN Gaston
5 août 1885 à Landreville
Peintre en bâtiment
11 juin 1943 à Bar-sur-Seine
Diffusion radio anglaise
Troyes, Dijon Déporté en Allemagne le 12 avril 1944 Aichach, Kislau, Kassel
Rentré
RENAUD Née Schwartz Léa
11 juin 1911 à Rumilly-les-Vaudes
Mariée. Commerçante
30 décembre 1943
FTPF Troyes Déportée le Holleischein le 17 avril 1944 (matricule 50750)
Rentrée
VAUBOURG Paul
15 avril 1907 à Thil
Marié. Bonnetier
3 mai 1944 Réfractaire au STO Déporté le 13 mai 1944 à la prison de Bernshausen
Bernshausen Rentré
MICHEL Jacques
12 octobre 1923 à Romilly-sur-Seine
Maçon
4 mars 1944 à Pont-sur-Seine
Propagande anti-allemande
Troyes, Fresnes Déporté le 26 mai 1944 à la prison de Karlsruhe
Karlsruhe, Preumgesheim
Rentré
BLASQUES Paulette, née Fourrier
11 novembre 1910 à Pont-sur-Seine
Mariée. Buraliste
Arrêtée le 21 février 1944 suite à une dénonciation à
Libération-Nord. Agent de liaison entre Paris et l’Aube
Prison de Troyes, Fresnes
Déportée en Allemagne le 15 juin 1944. Schwäbisch-Gmünd, prison dépendante du camp de Dachau
Libérée en avril 1945.
Pont-sur-Seine MONY Marcel)
30 janvier 1914 Droit commun 01/07/1944 vers Buchenwald (matricule 60809)
Buchenwald Rentré
SISTERNAS Juliette
17 août 1896 à Confrentes (Espagne)
28 avril 1944 à Villemorien
RIF. hébergement de résistants
Déportée à Ravensbrück le 8 juillet 1944 Ravensbrück, Haselhorst Gartenfeld
?
DELAGNEAU Bernard
2 janvier 1924 à Villemaur sur Vanne
Célibataire. Manœuvre
20 juin 1944 à Aix-en-Othe
Rafle Auxerre 28 juillet 1944 vers Mauthausen Mauthausen Libéré en mai 1945
DELAGNEAU Roger
22 août 1926 à Villemaur-sur-Vanne
Célibataire. Manœuvre
20 juin 1944 à la Coudre
Rafle en montant au maquis
Auxerre 28 juillet 1944 vers Mauthausen Mauthausen Libéré en mai 1945
MUSSATI Yvette Née Mozet
27 août 1919 à Romilly-sur-Seine
Mariée. Aiguillière
16 mars 1944 à Troyes
Aide à résistants FFI Déportée le 10 août 1944 à Sarrebruck (cela correspond probablement au convoi I.260, Transport parti de la gare de l’Est à Paris le 8 août 1944 et arrivé le 9 août 1944 au camp de Sarrebruck Neue Bremm. D’autant plus que la notice signale que seules trois femmes ont pu être identifiées alors que des témoins en ont vu d’autres)
Sarrebruck, Ravensbrück, Holleischen
Rentrée
GUILLEY Pierre)
4 février 1913 24 août 1944 Zwischau Décédé
RONDEL André
6 janvier 1924 à Jully-sur-Sarce
Marié. Manœuvre
2 août 1944 à Mussy-sur-Seine
Aide à la Résistance Troyes, Châlons-sur-Marne, Metz
Déporté le 29 août 1944 à la prison d’Ascassenburg
Ascassenbourg Rentré
VI. Liste de déportés aubois pour lesquels les renseignements sont lacunaires (date et/ou lieu de déportation)
BARBE Daniel 2 mai 1913 à
Ramerupt Boulanger Mars 1942 Opinions politiques Déporté à Bernau à une date inconnue Bernau,
Rosenheim, Prim-am-Chiemsee
Rentré 18 mai 1945
BARROIS Etienne
25 septembre 1906 à Troyes
Comptable à EGF
Avril 1942 Opinions politiques Déporté à Kobierzyn à une date inconnue Kobierzyn, Hanovre
Rentré
BAUDIN Raymond
7 janvier1924 1er février 1944 à Troyes
Sabotage Déporté à la prison d’Ulm à une date inconnue
Ulm Rentré
COLLIN Joseph (à ajouter)
4 mai 1902 à Launimadez (Côte-du-Nord)
Bonnetier 17 avril 1942 à Troyes
Résistance Lieu et date de déportation inconnus ?
COURTOIS Marcel (non présent dans l’applicatif)
8 août 1944 à Barberey-Saint-Sulpice
lieu et date de déportation inconnus ? Libéré en mai 1945
COUTURIER Aimé (non présent dans l’applicatif)
19 mai 1942 à Vendeuvre
lieu et date de déportation inconnus ? Libéré
Cruel Marcel 13 octobre 1922 à Romilly sur Seine
Employé SNCF
2 août 1943 Résistant Troyes Déporté à Mainz à une date inconnue Mainz Décédé à la prison de Mainz à une date inconnue
CUISENIER René
13 mai 1921 à Troyes
Célibataire 7 juin 1944 à Laines-aux-Bois
Rafle Troyes Déporté à Bayreuth à une date inconnue Prison de Bayreuth
Libéré en mai 1945
DELIN Deguilly Antoinette (à rechercher)
1er juillet 1912 à Jully-sur-Sarce
13 octobre 1943
Déporté à Mathausen à une date inconnue Mathausen Rentrée
FOUQUERAY Fernande Née Jeune
9 avril 1915 à Montgueux
Mariée 22 avril 1942 à Troyes
Déportée au Struthof à une date inconnue Struthof Rentrée
(à rechercher) HONORE Rose Née Glad
1er janvier 1917 à Farschiler
Mariée 18 janvier 1943 à Troyes
Déportée à Halberstadt à une date inconnue
Halberstadt Rentrée
LETANG André
30 mai 1920 à Domblain (Vosges)
Marié, un enfant. Ouvrier agricole
22 août 1944 à Saint-Parres-aux-Tertres
Lieu et date déportation inconnus Décédé
MARCEL Paul 20 mai 1904 à Voiron (Isère)
Août 1941 (?) Opinions politiques Déporté à Spandau à une date inconnue Spandau Rentré
MESSAIN Maurice
10 mai 1919 à Sainte-Savine
11 mai 1944 à Troyes
Droit commun Déporté à la prison de Lanhtouft à une date inconnue
Lanhtouft Rentré en mai 1945
SAIGNOUX Marcelle
13 mai 1911 à Toulon
Commerçant foraine
15 janvier 1944 à Troyes
Ceux de la Libération (agent de liaison)
Lieu et date déportation inconnus ? Rentrée
THIEBAULT Clémence Née Durand
16 novembre 1909 à Amance
Mariée, un enfant
13 mars 1943 à Vendeuvre
Outrage à l’armée allemande
Déportée à Ravensbrück à une date inconnue
Ravensbrück Rentrée
VIDAL Fernand
26 janvier1923 à Arrentières
4 décembre 1943
Opinions politiques Déporté à la prison de Nüremberg à une date inconnue
Nuremberg Libéré en avril 1945
ZAJAC Michel 11 novembre 1920 à Tarlow (Pologne)
Agriculteur 15 octobre 1941 à Maizières-les-Brienne
Rafle, otage Compiègne ? Auschwitz, Dachau
Rentré
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