la qualité de l’air effets globaux, continentaux et locaux atmosphère urbaine air intérieur
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La qualité de l’airLa qualité de l’air
• Effets globaux, continentaux et locaux
• Atmosphère urbaine
• Air intérieur
Pourquoi se soucier de la qualité de l’air
Pourquoi se soucier de la qualité de l’air
20 000 litres d’air/ jour
2,5 litre d’eau/ jour et
1,4 kg de nourriture/jour
Nous sommes un microcosme de notre environnement
X 5 10³
Radio-Isotope Demi-vie Organe critique
CMA(Ci),
organisme entier
CMA 168 h/semaineEau
(Ci/m³)air
(Ci/m³)
Tritium (H 3)Carbone (C 14)Phosphore (P 32)Cobalt (Co 60)Zinc (Zn 65)Krypton (Kr 85)Strontium (Sr 90)Ruthénium (Ru 106)Iode (I 129- 131)Xénon (Xe 133)Césium (Cs 137)Cérium (Cr 144)Radon (Rn 222)Radium (Ra 224 –225)Thorium naturelUranium naturelPlutonium (Pu 239)
12,35 a5730 a14,39 d5,26 a243,8 a10,73 a28,5 a369 d
17 106 a, 8 d5,29 d30 a
284 d3,82 d
3,64 d 1600 a14 109 a4,5 109 a24 000 a
tissus de l’organismegraissesostractus gastro-intestinalorganisme entierpoumonsostractus gastro-intestinalthyroïdepoumonsorganisme entiertractus gastro-intestinalpoumonos ostractus gastro-intestinalos
100030061060
2
3 - 0,7
30
0,06 - 0,10,01
0,04
0,038 10-3
2 10-4
5 10-4
10-3
10-6 4 10-4
4 10-6 - 2 10-5
2 10-4 10-4
2 10-5 - 10-7
10-5 2 10-4 5 10-5
2 10-6
10-6
2 10-8
10-7
4 10-8
3 10-6
10-10
3 10-8
2 10-6 – 3 10-9
3 10-6
2 10-8
3 10-8
10-8
2 10-9 – 10-11
6 10-13
4 10-8
6 10-13
Les normes de protection pour les radioisotopes
Un facteur nx1000
Gaz Poids moléculaire % en volumeAzoteOxygèneArgonDioxyde de carbone NéonHéliumMéthaneKryptonOxyde nitriqueHydrogèneXénonozone
2832
39,9444
20,184
1683,7442
131,348
78,0820,940,930,03
18 10-4
5 10-4
2 10-4
10-4
0,5 10-4
0,510-4
0,08 10-4
10-4
Les composés gazeux de l’atmosphèreLes composés gazeux de l’atmosphère
Définition de la qualité de l’airDéfinition de la qualité de l’air
L’air naturel se compose d’azote, d’oxygène, de dioxyde de carbone, de vapeur d’eau et de traces d’une multitude d’autres gaz, ainsi que de particules en suspension (porteurs de microorganismes divers en équilibre compétitif).
L’air de qualité contient tous ces éléments à des niveaux acceptables; si les concentrations dépassent ces niveaux ou leurs sont inférieures, la qualité de l’air est réduite
La structure de l’atmosphèreLa structure de l’atmosphère
290 K
190 K
270 K
190 K
1800 K
troposphère
stratosphère
mésosphère
thermosphère
exosphère
8-15
50-60
80-100
450-500
kmio
nos
phèr
e
La surface est réchauffée par les rayons solaires
La tendance est au refroidissement avec l’éloignement de la surface
Réchauffement par l’absorption des UV par l’ozone
Ionisation causée par les radiations solaires
Une structure thermique
Les grandes problématiques de la
«qualité de l’air»
Les grandes problématiques de la
«qualité de l’air»
L ’Effet de serre: des effets à l ’échelle biosphérique
L ’Effet de serre: des effets à l ’échelle biosphérique
Les changements climatiques et leurs impacts :
• sur l ’alimentation, l ’eau et la santé publique
• sur la conservation des écosystèmes
Les changements climatiques et leurs impacts :
• sur l ’alimentation, l ’eau et la santé publique
• sur la conservation des écosystèmes
Québec: 100 Mt équivalent CO2
An 2000
autres
secteur urbain : ~20%
Canada: 730 Mt équivalent CO2
An 2000
0,5% de la population
3,3% des émissions de GES
Le transport, 2000Le transport, 2000
Canada
Boutard Armel, Uqam 11
L ’Ozone, deux problèmes:L ’Ozone, deux problèmes:
au local, le «smog» urbain de l’ozone troposphérique
au global, la raréfaction de l ’ozone stratosphérique
Boutard Armel, Uqam 12
Les «Pluies» acides: un impact continentalLes «Pluies» acides: un impact continental
• acidification de l’hydrosphère et action léthale sur les organismes lacustres
• action chimique sur les matériaux urbains,
Les municipalités en première ligne
Les gouvernements supérieurs édictent lois et réglements environnementaux
Les régions et MRC planifient la mise en oeuvre
Les partenaires sociaux-économiques
Les citoyens: individus et corporatifs
Les groupes militantsP
ress
ion
ad
min
istr
ativ
e
Pression politique
La troposphère urbaine et la qualité de l’air
La troposphère urbaine et la qualité de l’air
• une histoire de confort; la climatologie urbaine
• des effets sur la santé par:• les ions• les gaz actifs chimiquement • les particules, aérosols et pollen
Les atteintes au confort et à l’esthétique visuelle• vents (bourrasques), poussières et aérosols émis par les activités anthropiques • modification du régime des pluies et charge de polluants et de contaminants (acidité, attaque des surfaces construites, salissement)• effet «île de chaleur»• smog• conditions particulières propres à la colonisation de la ville par certaines espèces (pigeons- goélands, raton-laveurs, etc..)• le bruit (automobiles, goélands)• odeurs
La ville influence la température, le régime des vents et celui des précipitations
Climatologie urbaine
La ville modifie les paramètres de l’air naturel et par conséquent les conditions propres à la santé publique
La températureLa température
Le phénomène d’île de chaleur
Particulièrement important la nuit
Dôme d’aérosols par journée sans vent
Les ventsLes ventsLe vent météorologique: par convention
valeur prise à une hauteur standard de 10 m :
Vz / V10 = (Z/10)
= 0,22 pour la banlieue
= 0,25 à 0,4 pour la ville,
la hauteur de référence est la hauteur des toits plutôt que la valeur de 10 m
Z (m)
Vz
10 m
V10
= 0,4 = 0,2
Les ventsLes vents
La création de tourbillons
L’inconfort des tourbillons
de vent
Les ventsLes vents Pour éviter l’accumulation de la pollution orienter les rues dans la direction du vent
L’effet de frein sur la masse d’air qui augmente le flot d’air vers le centre ville participe aussi à la concentration d’aérosols et la pluviosité
L’inversion des températures et le blocage des polluants en basse atmosphère par temps calme
air plus chaud
air froid plus dense
L’effet de brise qui favorise la concentration des aérosols au-dessus du centre ville, le «smog» et la pluviosité
Effet de l’île de chaleur (T)
Centre-ville
Les précipitationsLes précipitationsPlus de précipitations
au centre-ville
chaud
plus froid
air près du sol et des toits, plus chaud et par conséquent
plus humide
formation de gouttelettes favorisées par les aérosols de l’air urbain
L’importance du design urbain
But
éliminer (réduire) les modifications indésirables dues à l’urbanisation: poussière, nébulosité, diminution de l’insolation, régime des vents qui favorise la convection (ilôt de chaleur) et la concentration des polluants
Aménagements:
zone industrielle dans les quartiers Est à cause des vents dominants (pollution); Quartiers riches à l’Ouest, emplacement et hauteur des édifices, largeur et orientation des rues et des places (vents)
couleurs et matériaux des toits et des parois pour modifier l’albedo (ilôt de chaleur) (les toits de végétation «tout le monde en parle»)
New York: une île de chaleur de +3oC
Un projet de la NASA propose de végétaliser la ville: «forêts urbaines» et «toits vivants»
L’ionisation de l’airL’ionisation de l’air
Les ions positifs font augmenter le rythme cardiaque, la pression sanguine et l’intensité du métabolisme
des sensations désagréables: maux de tête, vertiges de la fatigue
Les ions négatifs provoquent les effets inverses
des sensations de bien-être : effets thérapeutiques, soulagement d’allergies, de la douleur, réduction des odeurs et cicatrisation plus rapide
petit ion : 0,01 0,03 m, très mobile (E~ KT). Un petit ion neutralisé libère les molécules qui formaient l’ensemble; durée de vie moyenne de 4 à 5 mn dans l’air pur moins de 1 mn dans l’air pollué
gros ion ~ 0,1 m, beaucoup moins mobile; neutralisé il continue d’exister sous forme de particule neutre; durée de vie moyenne de 15 à 20 mn dans l’air pur, une heure dans l’air pollué
?
nom
bre
de
pet
its
ion
s Effets des conditions météorologiques sur le nombre de petits ions dans l’atmosphère
L’ionisation de l’airL’ionisation de l’airDans l’air libre variation naturelle du nombre d’ions de 200 à 2200 ions/cm³;
• les ions positifs sont légèrement plus nombreux que les ions négatifs;
• les petits ions sont plus nombreux dans l’air pur de la campagne et en altitude;
• les gros ions sont plus nombreux dans les régions industrialisées.
• augmentation des petits ions au début de l’après-midi (et l’été)
• toute baisse de température et de l’humidité est précédée ou accompagnée d’une forte baisse de la teneur en ions
• concentration moins élevée par temps nuageux que par temps clair, plus élevée lorsqu’il y a du brouillard
Dans les locaux:
• la concentration des petits ions diminue de façon significative, suivant le nombre de personnes et la densité de certains polluants comme la fumée de cigarette. Par contre le nombre de gros ions augmente. La récupération prend plusieurs heures.
• les systèmes de ventilation et chauffage influencent différemment la grosseur et la charge des ions
Polluant Principale source Principaux effets sur la santé
Benzène véhicules à moteur
industrie chimique
cancérigène
système nerveux central
Métaux lourds (arsenic, cadmium, plomb, mercure, nickel, etc.)
industries, production d’énergies, moteurs
cancérigènes, troubles digestifs et du système
nerveux
Dioxyde d’azote moteurs et autres processus de combustion
Système respiratoire
Ozone troposphérique composés d’azote et organiques volatils des
moteurs et action du soleil
troubles respiratoires: asthme, irritation des yeux, accroît le stress
Particules, pollen combustion, agriculture, industries
cancérigène, système respiratoire et cardiaque
Anhydride sulfureux combustion fossile système respiratoires
Les polluants atmosphériques et la santéLes polluants atmosphériques et la santé
Les normes de la qualité de l’airLes normes de la qualité de l’air
Polluant Normes 1987 Normes 2005
Dioxyde de soufre (SO2) 1300 ppb (1h)200 ppb (maximum sur 4 mn observé au cours
d’une heure)
Dioxyde d’azote (NO2) 400 ppb (1h) 213 ppb (1h)
Monoxyde de carbone (CO) 35 ppm (1h) 30 ppm (1h)
Particules en suspension 150 ppb (24 h)(fines PM2,5) 35 g/m³
(moyenne sur 3h)
Ozone (O3) 160 ppb (1h) 82 ppb (1h)
Il n’est pas nécessaire que tous les polluants soient mesurés pour claculer l’Indice de qualité de l’air (IQA)
La valuer de l’IQA du centre ville de Montréal est affiché sur le panneau lumineux de la station de métro Mc-Gill
Indice de la qualité de l’air (IQA)Indice de la qualité de l’air (IQA)
Supposons que nous mesurions respectivement :
•90 ppb pour l’ozone,
•51 g/m³ pour les particules fines
•Et 49 ppb pour le SO2
Nous obtenons:
•Sous-indice O3 = (90ppb/82 ppb) x 50 = 55
•Sous-indice PF = (51 g/m³/ 35g/m³) x 50 = 73
•Sous indice SO2 = (49 ppb/ 200 ppb) x 50 = 12
L’indice de la qualité de l’air est le plus élevé des sous-indices:
IQA = 73
Montréal et la qualité de l’air Montréal et la qualité de l’air Le règlement 90 de la ville de Montréal, par ses normes :
• définit les concentrations au sol à ne pas dépasser pour plus de 350 polluants atmosphériques
• définit la limite d’opacité permis pour les fumées
• limite à 4 mn le fonctionnement du moteur pour la plupart des véhicules en stationnement
• interdit les feux à ciel ouvert
• prohibe l’émission d’odeurs diffuses
• rend obligatoire l’éradication de l’herbe à poux……………….
• limite les émissions polluantes pour les divers activités commerciales et industrielles
• définit des pénalités
Les particules et aérosols
0,3 50
Diamètre de divers aérosols (m)
Aérosols atmosphériques
0,001 0,01 0,1 1 10 100 1000
impuretés normales dans l’air extérieur brouillard brume pluie
Poussières et fumées métallurgiques
Poussières de cimentFumées de tabac
Pollens
200
BactériesVirus et protéines
Poussières d’insecticides Spores végétalesfumées d’huile
DANGER
2,5 m
Les particules et aérosols:déposition dans le système respiratoire
0,001 0,01 0,1 1 10 100 m0,02 2,5 50
segment nasopharingien
Segment trachéo-bronchique
segment pulmonaire
Diamètre de divers aérosols
Le chauffage résidentiel au bois une source majeure de pollution atmosphérique dans la
grande région de Montréal
Sommaire des résultats obtenus de 1 9 9 9 à 2 0 0 2Comparaison du centre-ville de Montréal à l’arrondissement Rivière-des-Prairies
Un sondage mené par la Direction de la santé publique de Montréal-centre en 2000 confirmait que ce quartier résidentiel, situé au nord-est de l'île de Montréal, se retrouvait parmi les secteurs de l'île où il y a un nombre plus élevé de résidences utilisant le bois comme mode de chauffage principal ou d’appoint.
Les hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP), les dioxines et les furanes (D/F), les composés organiques volatils (COV), les particules fines (MP2,5) et les métaux font partie des polluants qui ont été mesurés durant le projet.
Le chauffage résidentiel au bois
Hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP)Concentration moyenne l’hiver de 74,6 ng/m3.• Niveaux cinq (5) fois supérieure à celle qu'on y mesure l'été et deux (2) fois supérieure à celle du centre-ville • Niveaux plus élevés le soir et la fin de semaine en hiver
Dioxines et les furanes (d/f)concentration exprimée sous forme d'équivalent toxique (ET) par rapport au produit le plus toxique du groupe (17 composés dangereux pour la santé humaine). • 1,7 fois plus de d/f (0,049 pg ET/m³) qu’au centre-ville (0,031 pg ET/m³)• 2,5 fois plus l’hiver (0,066 pg ET/m³) qu’en été (0,029 pg ET/m³), culmine en janvierLa valeur moyenne horaire la plus élevée (144 ng/m³) survient en hiver, les soirs de fin de semaine. Cette valeur est 30 % plus élevée que les soirs de semaine en hiver et 10 fois plus élevée que les soirs d’été.
Le chauffage résidentiel au bois
Les composés organiques volatils• Mêmes valeurs de COV mais de sources différentes (chauffage au bois versus circulation automobile)• En soirée, hausse de 60 % par rapport à l’été• En hiver, valeurs maximales observées vers 21 h la fin de semaine
Les particules fines (MP2,5), les métaux• Hausse de 10 % par rapport au centreville (10,1 µg/m³ versus 9,2 µg/m³) • concentrations 10 % plus élevées qu'en été au quartier résidentiel. • Différence des valeurs horaires (MP2,5), de 18 h à minuit, entre le quartier résidentiel (13,9 µg/m³) et le centre-ville (11,0 µg/m³) s'élève à environ 25 % en hiver.Tout comme pour les HAP, les teneurs de MP2,5 sont les plus élevées les soirs de fin de semaine en hiver. Le rapport K/Fe est un indicateur de la combustion du bois• Hausse de 80 % par rapport au centre-ville
La qualité de l’air intérieurLa qualité de l’air intérieur
Un individu perd près de 7 millions de particules de peau à la minute
• une histoire de confort
• des effets sur la santé par les émissions anthropiques
L’ironie: l’habitat sensé protéger l’être humain des intempéries et de la pollution urbaine est la cause de l’impact sur le corps humain des vapeurs toxiques et des aérosols de l’air intérieur, impacts supérieurs à ceux de l’atmosphère urbaine !
Un citadin d’une grande ville passe 70 à 80% de son temps à l’intérieur de locaux hermétiques
Les sources de contamination et de stress
gaz
• respiration et production de dioxyde de carbone (CO2)• combustion et production de CO2, monoxyde de carbone (CO), oxydes d’azote(NOx)• radon du sol (radioactivité)• émissions des tapis, coussins en mousse, et autres gaz chimiques à base d’hydrocarbures et de HCFC• odeurs (cigarettes, animaux domestiques, cuisine, déchets)
aérosols liquides
• vapeurs de solvants• gouttelettes porteuses de virus ou de bactéries• substances chimiques
aérosols solides
• poussières (combustion, usure, peau (squames), cheveux, etc..), fumées de cigarettes• fibres d’amiante• spores et autres substances de nature fongique
ondes• ondes électromagnétiques ( électricité, appareils ménagers, bureautique, télévision, etc) et antennes extérieures• ondes acoustiques (bruit des voisins, autres)
Les contaminants de l’air intérieurLes contaminants de l’air intérieurVapeurs et gaz:
Les produits chimiques des matériaux de construction, des articles d’ameublement et des produits d’usage domestique :
• pesticides pour les plantes domestiques, moustiques, fourmis, souris..
• évacuation de l’air chaud du séchoir à linge dans les locaux (pour bénéficier de la récupération de la chaleur et de l’humidité) si il y a eu lavage avec adoucisseur
• peintures ou solvants, mastics et autres pâtes à calfeutrer, colles..
• émissions de revêtement de sol et de rideaux synthétiques
• cosmétiques, produits de lessives, nettoyants liquides (chlore, ammoniaque…) et maintenant produits de nettoyage à sec
• encaustique pour meubles
• essence et propane
• vêtements et articles de literie neufs Une parade : bien ventiler
Chaleur et humidité accroissent la quantité de contaminants libérés
Les contaminants de l’air intérieurLes contaminants de l’air intérieur
Aérosols :
• les métaux lourds ou radioactifs des matériaux de construction et des produits d’usage domestique:
• plomb, zinc des peintures
• mercure des piles, thermomètres
• radioactivité naturelle de certaines roches de remplissage ou de construction (K40, granit, terril d’Oka, etc..), radon (désintégration de l’uranium naturel) qui s’infiltre dans les caves
Et plus encore !
• le bruit
• les ondes électromagnétiques
• les relations interpersonnelles ?
Les contaminants intérieurs et la santé
Manifestations courantes
TouxBrûlement des yeux et du nezFatigue, maux de tête, ÉtourdissementsNauséesAssèchement, gercement et inflammation de la peauDémangeaisons Réactions allergiques en général
Les personnes qui souffrent de problèmes chroniques tels que l’asthme, une maladie cardiaque ou une déficience du système immunitaire ont tendance à réagir plus fortement
Directives de la qualité de l’air intérieur
Directives de la qualité de l’air intérieur
ContaminantLimite à court
termeLimite au cours
d’une vieDioxyde de carbone (CO2) - 3 500 ppm
Dioxyde d’azote (NO2) 250 ppb (1h) 50 ppb
Monoxyde de carbone (CO)11 ppm (8h)
25 ppm (1h)-
Dioxyde de soufre (SO2) 380 ppb (5 mn) 19 ppb
Particules en suspension 100 mg/m³ (1 h) 40 mg/m³
Ozone (O3) 120 ppb (1h) -
formaldéhyde - 0.05 ppm
Vapeur d’eau30-80 % HR (été)
30-55 % HR (hiver)
Santé et Bien-être social Canada,1989
aération
L’exposition des individus aux radiations nucléaires selon EPA
L’ionisation de l’air intérieurLes générateurs d’ions domestiques :
• décharge électrique (effet couronne) dans l’air d’une électrode sous haute tension
• émission d’un écran métallique sous l’action du rayonnement d’une lampe UV (effet photoélectrique)
Danger: production d’ozone
Comme les effets des ions de l’air sur la santé ne sont pas clairement établis, Santé canada n’envisage pas de recommander l’ionisation artificielle de l’air intérieur
Un renouvellement adéquat de l’air dans les locaux devrait être suffisant
Humidité intérieureC’est la quantité de vapeur d’eau dans l’air. À un certain degré d’humidité, la vapeur d’eau est un contaminant.
• trop faible, peut produire l’assèchement de la peau ou l’irritation de la gorge et des sinus• trop élevée, c’est la condensation et la formation de moisissures et de champignons sur les murs de la maison, phénomènes qui causent allergies et maladies respiratoires, surtout chez les jeunes et les personnes âgées.
Humidité et sécheresse
t 0C (0F)(extérieure)
Humiditérelative (%)
4,4 (40)-1,1 (30)-6,7 (20)-12,2 (10)-17,8 (0)
-23,3 (-10)-28,9 (-20)-34,4 (-30)
59 %50 %43 %36 %30 %26 %21 %17 %
Taux d’humidité relative (HR) optimal pour le bien être et la santé : de 39 à 55 %
Pour un local à 23,3 0C
t 0C Ps (mB)
- 40- 20
02040
0,21,36,1
23,473,8
Pression de vapeur saturanteLa quantité de
vapeur d’eau dans l’air libre, en
équilibre vapeurliquide,
augmente avec la température
HR= -------------------------
Vapeur d’eau réellement contenue dans l’air intérieur
Valeur correspondant à la «vapeur saturante»
La sensation de confort
Processus de conduction
Processus de convection
Processus de sudation
(évaporation)
Un bilan des échanges à la surface de la peau pour maintenir à 370C (98,6 0F) l’intérieur du corps
(Hypothalamus)
370C
Si l’air est très humide le processus de sudation (évaporation) est bloqué
Si l’air est très sec (hiver), la peau s’assèche (gerçure)
Un courant d’air accroît l’effet de convection et refroidit la peau
Si l’air est très chaud, le processus de conduction
est inopérant
Le facteur humidité amplifie l’impact des hautes et basses températures
• Comment?
Humidité et sécheresseJournée chaude et humide
30 0C
HR 100%, la sueur ruisselle sur la peau (pas d’évaporation car l’air est saturé d’humidité) tout est collant
Les parades
• créer un mouvement d’air qui accroît l’effet de convection (ventilateur)
• déshumidifier l’air ce qui permet le processus de sudation
• le plus coûteux, climatiser les locaux (et la voiture!)
-10 0Cvent
Journée très froide (sèche ou humide)
Les parades
• chauffer à 20 - 21 0C et éviter les pertes de chaleur• humidifier pour éviter la sécheresse de la peau et «chauffer» l’air intérieur (c’est la vapeur d’eau qui absorbe les IR)
Montréal ville nordique: une tendance l’extension de la ville intérieure, (32 km)
Tour à bureaux à l’orizontale
5 millions de m²
Les symptômes du syndrome des tours à bureaux
Les symptômes du syndrome des tours à bureaux
Signes et symptômesfumée de
tabac
autres gaz de
combustion
contaminants biologiques
produits organiques
volatils
métaux lourds
syndrome
Respiratoire• congestion nasale• toux, pharingite• aggravation de l’asthme• grave maladie pulmonaire
Autres • irritation des yeux• maux de tête et vertiges• léthargie, fatigue et malaise• nausée, vomissement• troubles cognitifs et changement de personnalité• tachycardie• perte d’audition
3
3
3
3
2
1
2
1 surtout formaldéhyde, 2 sensibilité persistante pulmonaire et maladie du légionaire, 3 associé à un haut taux de CO,
Source: US- EPA
Le syndrome des tours à bureauxLe syndrome des tours à bureaux
Autres problèmes notés dans les 16 bâtiments étudiés:
• Poussières, 41g/m³ au lieu de 40 g/m³ (fédéral)
• CO2 , 1300 ppm au lieu de 1000 ppm (ASHRAE)
• Air frais, 30 l/s au lieu de 45 (ASHRAE)
• Humidité relative très basse en hiver (20%), inacceptable
Selon l’OMS, 30% des édifices nouvellement construits dans le monde présentent des signes identifiables au syndrome des édifices à bureaux
Le syndrome des tours à bureauxLe syndrome des tours à bureauxUn problème de ventilation ?
• utilisation abusive et erronée de certaines pratiques de ventilation dans le but d’économiser l’énergie sans tenir compte des impacts sur la qualité de l’air et sur les paramètres du confort
• absence ou lacunes importantes de l’entretien préventif des systèmes de ventilation
• réaménagement des espaces intérieurs qui ne respectent pas la capacité ou le design du système de ventilation
Un problème de contamination par des moisissures ?• fièvre des humidificateurs
• fièvre du lundi matin
• le cas de «maladie du légionaire» : des bactéries
Humidité relative (%)
Heure (%)
Relation entre le développement de microorganismes et l’humidité relative d’équilibre (HRE)
Les microorganismes: des mesures aux sorties du plafond des salles de bain et des ventilateurs des
cuisines
Dimension particulaire
(m)
Particules viables
(%)1
1,0- 2,0
2,0- 3,3
3,3- 4,4
4,4- 9,0
9,0
30,9
33
10,2
6,3
6,4
13,2
«L’air des appartements», Carole Simard et Pierre Payment, Travail et santé, vol. 6, no2,
Les particules inférieures à 10 m pénètrent dans les
bronches et celles inférieures à 2,5 m
pénètrent les alvéoles pulmonaires
Près de 70% des particules infectieuses ont un diamètre
inférieur à 2,5m
74,1%
Les microorganismes: des mesures aux sorties du plafond des salles de bain et des
ventilateurs des cuisinesVariation horaire de la
concentration bactérienneDistribution hebdomadaire de la concentration bactérienne et de
l’humidité
HRbact./m³
J. Hyg. Cam. (1983), 91: 277-286
Les moisissures, un contaminant négligé
Les moisissures, un contaminant négligé
Dans tous les bâtiments impliqués par des problèmes de qualité de l’air, des moisissures ont été détectées et toutes les souches de moisissures identifiées sont pathogènes (production de spores et de mycotoxines) (Smoragiewicz, Boutard, 1989)
Éléments contaminantsnormes en vigueur
au Québec
ASHRAEStandards 62-
1981R
monde scientifique
Microorganismes divers:
Acariens, amibes, bactéries, mycètes (moisissures, levures), virus
rien1000
UFC/m³
50 UFC/m³ mérite une
enquête
UFC: Unité formant colonies
Le mal du légionaireLe mal du légionaireUne bactérie «commune» des chauffes eau* :
la Légionella pneumophilia
«découverte» en 1976, 182 congressistes (anciens combattants: légionaires) au “Bellevue Stratford hotel” à Philadelphie sont atteints de pneumonie; 29 cas mortels
Source de la contamination ?
Remise en fonctionnement d’un humidificateur contaminé par les bactéries
* Bactérie thermophile de 35 à 700C, peut infester les ballons d’eau chaude qui pour des économies d’énergie sont réglés à cet interval des températures
Le renouvellement de l’air «neuf»
Quel taux de ventilation est nécessaire ?Le Code national du bâtiment (1955-Canada) exige de remplacer tout l’air une fois toutes les deux heures, pour une maison de deux étages et un sous-sol de 80m²/plancher, cela représente un renouvellement de 85 litres/s
Tau
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Norvège USA, pays nordiques, Canada (fédéral)
Italie, Allemagne
Québec
Australie, Suisse
FranceOntarioAngleterre
Actions individuellesActions individuelles• La voiture
• achat (choix du modèle)
• utilisation réfléchie
• entretien optimal (moteur, pneumatique, filtres)
• conduite calme
• La consommation• achats «verts» (achetez c’est votez!)
• l’électeur• localement, soutenir les mesures en faveur des transports publics, des cyclistes et des piétons
• appuyer les mesures environnementales
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