la question bretonne y laine
Post on 29-Jul-2015
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LA QUESTION BRETONNE
L’une des régions les plus Européennes d’Europe
Bretagne est le nom de notre Pays en français moderneLes Romains l’appelaient Armorica (du celtique : terre devant la mer) quand ils le conquirent en in 56 av.JC.
C’était alors une partie de la Fédération Armoricaine qui s’étendait entre la Loire et la Seine :
Dans differentes langues on l’appelle aussi : Brittany, Bretaña, Брэтань, Bretania, Bretanya, Llydaw, Breten Vian, Bretonio, Bretainia, Bretania, Bretanha, Breetany, Burtaegne, Breton, 布列塔尼半岛 ), ブルターニュ地域圏 , Βρετάνη … Et Breizh en brezhoneg (la langue Bretonne)
Nous sommes un des peuples les plus occidentaux en Europe.
Au Nord et à l’Ouest, les peuples conquis par les Romains furent surtout des Celtes qui avaient occupé tout
l’espace entre l’Atlantique et la Mer Noire.
Mais quand les Romains durent quitter la Bretagne insulaire, d’autres prédateurs se
mobilisèrent pour envahir l’Empire.
Les Armoricains créèrent alors cinq « royaumes » qui s’unirent plus tard pour combattre les Francs, mais ils ne purent pas vraiment résister aux raids des Vikings
Concluant des alliances et signant des traités avec d’autres trônes en Europe.
Ils défendirent leur territoire
Après une défaite majeure dans une guerre contre la France , (1488), notre Duchesse Anne tenta d’éviter l’annexion en épousant Maximilien d’Autriche (1490), ce qui suscita la colère du roi de France. Le pape dut, à sa demande, invalider l’union. La princesse bretonne dut épouser Charles VIII, ennemi et vainqueur de son père François II.
Dans le traité d’Union(1532) qui s’ensuivit, des conditions de Droit furent
acceptées par les deux parties • Les limites de la province seront maintenues• Un parlement sera conservé.• Les impôts et taxes seront approuvés par la
province• En termes douaniers, la Bretagne sera Zona
Franca. • Pour la mobilisation de guerre, l’accord de la
province est requis• Sauf cassation, les cours de justice de Bretagne
prévalent.
Toutes ces conditions seront (à peu près) respectées jusqu’à la Révolution française.
Finalement dans la nuit du 4 août 1789, au nom d’une Nouvelle République, les Provinces furent abolies – Mais cette Nation se voulait Féderale
Sous la férule de Napoléon et jusqu’à le seconde guerre mondiale, la France fut le pays le plus centralisé en Europe
Elle était, et reste encore
divisée en une centaine de
départements gouvernés par
des préfets
Les provinces, qui rappelaient
par trop l’ancien régime, furent
taxées de féodales et abolies.
Puis, en1941, pendant la guerre, le maréchal Pétain, inspiré par l’occupant
Nazi, lança l’idée de nouvelle «provinces »
Le projet n’était pas politique ; Leurs missions étaient surtout «logistiques» car elles devaient distribuer le ravitaillement et assurer le recrutement dans une économie de guerre dans un plan territorial centralisé.
Ces « régions » furent abolies en 1945, mais la même trame fut reprise en 1956, lorsque, pour les besoins du Plan, on créa :
Les REGIONS DE PROGRAMME
De Gaulle avait une vision sociale de son pays : la diversité peut être une force accumulante – Localement, des idées vertueuses, spécifiques, émergent qui seront copiées sont autant de challenges, d’émulation pour les autres !
Mais , en 1969, la reforme régionale de la France est rejetée par referendum par 52.4%. Bien que pas partout !
Giscard acceptait qu’économie et politique sont liées à la culture. En clair, la source de la confiance, donc de la richesse, peut être locale.
En 1977, il négocie
La Charte Culturelle Avec les groupes Bretons, fondant
l’Institut et le Conseil Culturel de Bretagne
qui se placent d’emblée dans les limites historiques c.a.d pas le modèle de Pétain.
RENE PLEVEN « le menhir », fondateur du C.E.L.I.B Après avoir été deux fois premier ministre, ce Breton,
également connu comme un des pères de l’OTAN, fonda en 1950, le :
Comité d’Ètude et de Liaison des Intérêts Bretons
Qui définit un programme régional et le contrôle pendant 30 ans:
Décentralisation - Promotion - Industrialisation – Infrastructures- Lobbying – Agriculture - Tourisme sur l’ensemble du territoire breton.1901-1993
Trente glorieuses • Un bon réseau de rails et de
routes plus des TGV vers l’Est.• Une force maritime (car ferries).• Des industrie lourdes (autos,
chantiers navals..).
• Une industrie agro-alimentaire
*
Mais il reste des chainons manquants• La langue bretonne, jadis interdite dans les écoles, est seulement tolérée. Les locuteurs,
plus d’un million en 1950, ne sont plus que 200 000. La France a bien signé (1999) la Charte Européenne des langues régionales et minoritaires but n’a jamais ratifié ce traité.
• La culture bretonne, encouragée tant qu’elle contribue au tourisme, reste populaire, mais ne bénéficie ni de budget décents ni d’ouvertures universitaires. Notre histoire n’y est pas enseignée…
• Le territoire historique reste
« Amputé de Nantes » dans une région réduite où 30% de ses citoyens 40% de son économie sont
«doucement ulsterisés »,
Et artificiellement rattachés à l’administration de « Pays de la Loire » qui se montre incapable de prendre en compte sa culture et « propagande » une région artificielle.
La Bretagne, seule minorité de France ayant une dimension régionale,
se voit refuser un statut moderne • En dépit des sondages, des soutiens locaux et des votes..• En dépit d’une reconnaissance internationale de son identité (Assimilable au Pays de Galles, à l’Ecosse…) • En dépit de manifestations de masse (15000 ou plus, qui montent…)• En dépit d’un soutien croissant de l’industrie, de l’économie, • En dépit du soutien International des 90 organisations de l’Union Fédérale des Nationalités Européennes (FUEN).et du Conseil de l’Europe.• En dépit d’un débat parlementaire en cours en France sur la Réforme territoriale.• En dépit des efforts de l’Union en vue d’harmoniser les statuts, les compétences
et les budgets régionaux, Les régions françaises restent incompatibles
avec leurs partenaires européennes naturellesLE GOUVERNEMENT FRANCAIS ET LE PARTI MAJORITAIRE
RESTENT SOURDS ET MUETS SUR LA QUESTION DE L’AVENIR
DE LA BRETAGNE
Il y a contradiction avec la signature (1985) et la ratification (1997) sans réserve de la Charte Européenne de l’Autonomie locale par la France, comme l’ont fait aussi les 47 États membres du Cons. Eur, et qui implique l’observation du principe de subsidiarité.• « Les droits en matière d'autonomie locale doivent être exercés par des autorités démocratiquement constituées. » art3 §2.
Mais en l’espèce, l’autorité fut définie par un décret du non-démocratique régime de Vichy qui fut illégalement copié par le pouvoir central, donc jamais approuvé localement. Alors que l’art.5 (protection des limites régionales) dit : « Les propositions tendant à modifier les limites territoriales …, la consultation préalable, directe ou indirecte, est indispensable…. Le référendum est, éventuellement, une procédure adéquate pour ce type de consultation…on peut prévoir d'autres modes de consultation….
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