le bonbon - paris rive gauche - janvier 2014
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• 1
Président
Jacques de la Chaise
Rédacteurs en chef
Sophie Rosemont
& Arnaud Chaillou
Graphiste
Gaëlle Lepetit
Secrétaire de rédaction
Louis Haeffner
Stagiaires
Anne Clé, Tensou,
Sonia
Rejoignez-nous
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06 79 81 07 46
édito
C’est l’histoire d’un Charles qui décide de partir au Brésil. Manque de
bol, au moment de s’envoler, il tombe amoureux.
C’est l’histoire d’une Élise qui plante son beau monde à 3 jours du bou-
clage dans une sortie des plus théâtrales.
C’est l’histoire d’une Charlotte aux fraises des bois qui voulait devenir
une star et faire la couv’ du Bonbon.
C’est l’histoire d’un bonhomme qui depuis qu’il sait qu’il est papa a du
mal à tenir debout.
C’est l’histoire d’un barbu qui voulait être rédac’ chef du Bonbon Nuit
sauf que la seule star qu’il arrive à trouver c’est la dame pipi du Palace.
C’est l’histoire d’un Raph‘ qui se morfondait dans les bas-fonds d’une
salle de pourri-travail et qui d’un coup de baguette magique accomplit
son rêve.
C’est l’histoire d’un Tony qui à force d’être présent finit par disparaître
pour mieux réapparaître auprès d’une certaine R.
C’est l’histoire d’une équipe de foot qui chaque année court après un
titre qu’elle n’arrive jamais à gagner.
C’est l’histoire d’une Rachel généreuse et enivrante à toutes les soirées.
C’est l’histoire d’un renard des surfaces nommé Poutralier.
C’est l’histoire d’un Nico, toujours avec le sourire, mais toujours fanny.
C’est l’histoire de Sophie et de Slavika, nos petites livreuses adorées.
C’est l’histoire d’un Jean-Nicnic, mentor du Pierrot pour son Graal.
C’est l’histoire d’une Gaëlle qui sans avoir l’air de parler en dit beau-
coup.
C’est l’histoire d’une Juju que rien ni personne ne peut arrêter.
C’est l’histoire d’un Louis qu’a pas vu la faute, d’un Vuk surnommé “le
Loup”, d’une Hélène avec 2 “t” et 2 “r”, d’un Arnaud qui fait pleurer
les filles aux portes des clubs, d’une Olivia qui se noie dans les soirées
de la semaine, d’un Hugo qui fait du surf, d’une Charlie qui court après
son chiffre et ses cours, de Sophie et Camille, nos doyennes adorées.
C’est l’histoire du Bonbon… tout simplement !
Jacques de la Chaise
Président du Bonbon
L’ ABBUS DD ’’’’ AAAALLLCCOOOOLL ESST DANGEREUX POUR LA SANTÉ . À CONSOMMER AVEC MODÉÉRRAAAATTT ION .
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• 3
9. America Latina
25.Les Arts Décos
7.FrogBurger
23. Be Paris
21. I Am un chien
11. Alexis Mabille
15. Hot Dog Corner
13. Auto-écoles Edukar
01 14
sommaire
• 5
Lee Ufan, inspiration-respirationAvant d'investir le Château de
Versailles, l'artiste coréen Lee Ufan
expose son immense simplicité
formelle chez Kamel Mennour. À la
fois peintre, sculpteur et penseur,
il réussit à ouvrir les portes d'un
univers à la fois minimal et infini.
À l’espace de la rue du Pont de
Lodi nous attend une crypte… Mais
aucune inquiétude pour les claus-
trophobes : rien n’est sombre, tout
est lumière et respiration.
Jusqu’au 25 janvier. Galerie Kamel
Mennour, 7, rue Saint-André des
Arts et 6, rue du Pont de Lodi - 6e
www.kamelmennour.com
Fanny sur les planches ardentes de la GaîtéL'une des plus belles pièces de Margue-
rite Duras, Des journées entières dans les arbres, interprétée par Fanny Ardant,
qu’on adore au Bonbon, et Nicolas Duvau-
chelle ? On prend illico presto ses places
pour les voir jouer cette passion dévo-
rante qui lie une mère et son fils. À noter,
la brillante mise en scène de Thierry Klifa,
ainsi que la présence d’Agathe Bonitzer.
Du 21 janvier au 30 mars
Théâtre de la Gaîté, 26, rue de la Gaîté - 14e
www.gaite.fr
Bourdelle, sa vie, son œuvre Plongez dans l'univers de l'atelier
d’Antoine Bourdelle (1861-1929), via
une soixantaine de photographies
accompagnées d’une sélection
thématique de dessins, de sculp-
tures et de peintures de l'artiste
français. « Que c’est bien d’être, mais l’important c’est de devenir. »
disait ce dernier. En effet, bien
qu’il ait été viscéralement lié à
l’intime et au personnel, son art l’a
porté au firmament.
Jusqu'au 23 février. Musée Bour-
delle, 18, rue Antoine Bourdelle -
15e / www.bourdelle.paris.fr
Le Bon timinGParis Rive Gauche
6 • Paris Rive Gauche
Le Bon BUrGerJacques Daniel Communiqué Photo Arnaud Chaillou
FrogBurger, ‘Genuinely Good Burgers’
Chez FrogBurger, on ne fait pas dans le superficiel. ici, on prône le retour aux sources, on a la volonté de sim-plifier le burger pour en retrouver son authen-ticité. Le résultat ? Une expérience ludique avec une carte franche et goû-teuse qui mettra tout le monde d’accord.
Afin de proposer des burgers aux
goûts mémorables, les équipes
de FrogBurger ont travaillé de
longs mois avec des artisans
passionnés et ont créé avec
eux (vous avez compris, ici tout
est fait sur-mesure) le meilleur
des ingrédients. Comme tout
bon amateur le sait, la base
d'un burger, c'est son steak.
Celui-ci est fourni par le boucher
Olivier Metzger, véritable artiste
de la viande. Sous ses conseils
avisés, la basse-côte 100%
française a été choisie pour
son goût, bien sûr, et son ratio
parfait entre le gras et la viande
(les proportions canoniques
étant 20% de gras et 80% de
maigre). Fraîche, hachée façon
boucher, puis « smashée » sur
les plaques à 190°C avant d’être
cuite sous cloche, celle-ci rend
le burger très goûteux, toujours
moelleux et jamais gras.
Même attention pour les buns
(pain), légers et gourmands, qui
sont fabriqués par Marcus Miller,
boulanger de père en fils qui
officie outre-Manche. Niveau fro-
mage, on reste également dans le
haut de gamme puisque pour le
Cheeseburger, un cheddar affiné
irlandais fera moelleusement
la jonction entre la viande et le
pain. À la carte donc, six décli-
naisons différentes : Cheesebur-
ger, BBQ Burger (avec cheddar
fumé et bacon), Blue Burger
(avec bleu d'Auvergne), Veggie
Burger, Chicken Burger (filet de
poulet poché et mayonnaise
à l'estragon), Skinny Burger
(hamburger wrapé en soja) qui
satisferont, par la qualité des
produits dont la plupart ont été
élaborés exclusivement pour
et par FrogBurger, les plus
gourmets des appétits. Pour
accompagner votre burger, vous
choisirez entre des délicieuses
frites fraîches belges, crous-
tillantes et fondantes à l'assai-
sonnement maison (sel, romarin
et ail) et des rondelles d’oignon
à la chapelure japonaise qui sont
préparées sur place quotidien-
nement.
Enfin, FrogBurger étant le petit
frère des très célèbres Frog-
Pubs, il hérite d'un large choix
de FrogBeers brassées artisana-
lement et exclusivement pour
l'enseigne (Frog Natural Blonde,
Ginger Twist, Inseine, Dark de
Triomphe…). Avec un service pro
mais familier dans une déco style
loft mêlant solidement bois et
briques sur deux étages, il est
fort à parier que cette adresse
deviendra très prochainement un
spot incontournable pour les fans
du burger.
FrogBurger18, rue saint-séverin - 5e ouvert tous les jours de 11h30 à 23h.
Hamburger à partir de 11€
Formule 15€ : Burger au
choix+Frites ou Salade+Boisson
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À travers les travaux de photographes natio-naux, la Fondation Cartier retrace un demi-siècle d’histoire de l’amérique latine. Un autoportrait tout en nuances, loin des clichés.
America Latina, autoportrait d’un
continentLa Fondation Cartier pré-
sente America Latina 1960-2013,
exposition consacrée à l’évolu-
tion du sous-continent latino-
américain, du lendemain de la
révolution cubaine à nos jours.
De guérillas en révolutions popu-
laires, de dictatures militaires en
transitions démocratiques, son
histoire est dépeinte à travers
les photographies de 72 artistes
issus de 11 pays.
L’ensemble forme un portrait
kaléidoscopique et volontai-
rement subjectif. Ici, pas de
portrait du Che ou de scènes
de samba. Si les fantasmes exo-
tiques suscités par le « nouveau
continent » sont présents, c’est
uniquement pour être dévoilés
et détournés, notamment par
la Brésilienne Anna Bella Geiger
qui superpose des portraits
en noir et blanc et des cartes
postales colorées représentant
des indigènes en costumes
traditionnels. Les œuvres pré-
sentées ne se contentent pas de
jouer avec les stéréotypes d’un
regard post-colonial. La section
« Territoires » insiste sur la quête
d’identité d’un continent vaste
et contrasté. Les travaux du
Vénézuélien Claudio Perna, qui
travaille sur des cartes géogra-
phiques, exhibent le désir d’in-
vestir un espace aux frontières
complexes. Quant à la série de
portraits indiens Yanomami en
Amazonie, elle soulève le pro-
blème de la place des minorités
ethniques.
La section « Villes » dévoile
un archipel de mégalopoles
bancales, villes-miroirs d’un
développement économique ful-
gurant et chaotique, à la mesure
des inégalités sociales qui se
creusent. L’Argentin Facundo de
Zuviría photographie les devan-
tures des commerces désaf-
fectés de Buenos Aires après
la crise économique de 2001.
Dépouillée de sa prospérité, la
Le Bon artLaure Cometti Texte Photo Anna Bella Geiger
• 9
ville semble n’être plus qu’une
coquille vide, témoin des échecs
politiques. Couverts de graffitis
contestataires ou transformés
en supports par certains artistes,
seuls les murs parlent.
Au sous-sol, le visiteur est invité
à (re)découvrir les heures les plus
sombres de l’Amérique Latine.
Les sections « Informer-Dénon-
cer » et « Mémoire et Identités »
sont dédiées aux épisodes de
dictatures des années 1960-
1970, puis au travail de mémoire
de la transition démocratique,
dans les années 1980-1990.
Là où la chronique historique
échoue parfois, la photographie
témoigne avec justesse d’un
climat de terreur. Elle devient un
médium de contestation de la
violence ainsi qu’un support pour
signifier la « disparition » de ceux
que les régimes autoritaires ont
supprimés. Mais, grâce aux des-
sins humoristiques du cinéaste
Alejandro Jodorowsky, la visite se
clôt sur une note plus légère.
‘‘america Latina 1960-2013’’, Jusqu’au 6 avril 2014 à la Fondation Cartier pour l’art contemporain, 261, boulevard raspail - 14e
fondation.cartier.com
Paris Rive Gauche
C’est l’un des chou-chous de la planète mode. depuis huit années, le couturier et styliste fran-çais nous enchante avec ses tenues ultra féminines, ses couleurs picturales et ses coupes affûtées. tout un art !
La Bonne étoiLeSophie Rosemont Texte Photo Patrick Demarchelier
Alexis Mabille, le pap’ du nœud
Diplômé de la Chambre syndicale
de Haute Couture en 1997, le
jeune surdoué Alexis Mabille
fait ses armes chez Ungaro
puis chez Nina Ricci, avant de
passer près d’une décennie au
sein de la maison Dior. Même le
très exigeant John Galliano lui
accorde sa confiance ! Et Mabille
construit, petit à petit, son style.
La marque qui porte son nom
voit le jour en 2005. La noblesse
des matières et un tombé impec-
cable séduisent les amatrices
puis le public, ravi de voir que la
mode peut encore faire rêver. Et,
mieux encore, nous transformer.
Comment résumer la femme
Alexis Mabille ?
Elle est à la fois frivole et
classique, car elle respecte
des codes. Elle est espiègle,
coquine et sensuelle – et non
pas sexuelle ! Elle est capable de
l’être avec un costume-pantalon,
et d’être sexy avec une robe
fermée jusqu’en haut du cou.
Quels sont, d’après vous, les
impératifs d’une mode bien
faite ?
C’est la vision du vêtement,
certes, mais aussi la technique,
d’autant plus que je revisite de
grands basiques. Un vêtement
simple mal fait, c’est une catas-
trophe. Un joli tissu, une bonne
coupe, c’est indispensable.
Quand on a achète un vêtement
de luxe, on a envie de pièces
intemporelles, on les achète sur
un coup de cœur mais on en aura
toujours envie dans dix ans. Voir
des vêtements prendre forme,
c’est comme voir une toile se
faire recouvrir de peinture, c’est
très excitant.
Pourquoi avoir choisi le nœud
papillon comme emblème de
votre maison ?
Au début, je proposais des vête-
ments unisexes, et je cherchais
• 11
un accessoire mixte par excel-
lence… Le nœud fonctionne très
bien chez les hommes mais aussi
dans une garde-robe féminine.
D’ailleurs, jusqu’au XIXème siècle,
les femmes l’utilisaient davantage
que leurs compagnons. Et quand
j’ai pensé au nœud papillon,
cela a surpris car il était assez
ringard en France. On l’a relancé
sans le vouloir ! Ça a été la folie
furieuse, on a été débordés par
les nœuds !
On le retrouve à chaque collec-
tion…
Chaque saison, je m’amuse à
le retravailler, le torturer. C’est
une véritable réinterprétation.
Je préfère les robes avec des
nœuds… sinon cela peut être
triste !
La Rive gauche, pour vous,
qu'est-ce que c'est ?
C’est un quartier où j’aime flâner.
Il y a une espèce de calme quasi
provincial, allié à une surenchère
de commerces que j’adore.
Certes, il y a parfois un manque
d’action, mais la Rive gauche est
très française, à l’image de mon
travail. La rue de Grenelle s’im-
posait pour la première boutique,
car elle est assez élégante, d’un
bourgeois chic un peu dérouté.
Ses bonnes adresses :
Galerie Philippe Sinceux
22, rue de Lille - 7e, et Galerie
Renaissance, 14, rue de Beaune
« J’y passe très souvent, ce sont des amis et des spécialistes en art très éclairés. »
Les puces de la Porte de Vanves
« Si je pouvais y aller tous les dimanches, je le ferais ! On y trouve encore des vraies mer-veilles, ces brocantes restent authentiques. »
Le Basile
34, rue de Grenelle - 7e
« C’est le bar des étudiants de Science Po, à deux pas de ma boutique. Assez reposant. »
www.alexismabille.com
Paris Rive Gauche
Le Bon voLantArnaud Chaillou Communiqué Photo DR
Chez edukar, vous apprendre à conduire, c’est une affaire de famille. trois auto-écoles dans Paris et trois générations, le grand-père, alexandre, fondateur de la première agence rue monge, en 1976, le père, Pascal et enfin la nouvelle génération, romain, qui vient d’ouvrir en avril 2012 la petite dernière située place des ternes.
Suite au succès de la première
adresse rue Monge, la famille
décide de racheter la plus
ancienne auto-école de Paris,
rue de Rennes en 2005. L’arrivée
de Romain dans l’entreprise
poursuit le développement et la
modernisation avec l’ouverture
d’une troisième, située place des
Ternes. Il règne dans les agences
une ambiance décontractée,
Auto-écoles Edukar,
En voiture ! l'accueil y est chaleureux et
professionnel, la déco tendance
et les outils modernes, l’endroit
rêvé pour apprendre à passer
la seconde ! Ici, le forfait 20h
est à partir de seulement 739
euros, code, frais et examen
de conduite compris, environ
300€ moins cher que ce qui
se propose en général à Paris.
Le but de l’entreprise est de
simplifier au maximum pour ses
clients le passage du permis,
en étant le plus souple possible
et en proposant plusieurs
formules, adaptées aux besoins
et aux disponibilités de chacun.
Edukar propose des sessions
dans des salles de code
collectives pouvant accueillir
une cinquantaine de personnes,
en semaine de 10h30 à 19h30
ou bien sur internet, avec un
contrôle de ce qu’ils font, pour
voir leur niveau à distance. On
peut ensuite choisir d’apprendre
à conduire de façon classique,
ou bien de commencer, encadré
par un moniteur Edukar, avec
le simulateur de conduite, outil
moderne homologué par l’État,
qui vous permet de prendre
confiance en vous sans être
gêné par la circulation ! Pour les
accros de deux roues, Edukar est
également imbattable, seulement
759 euros (formation classique
ou stage d'une semaine)
avec piste privée, moniteurs
expérimentés et chacun sa
moto ! Edukar réserve aussi
une bonne nouvelle à tous les
futurs conducteurs en herbe !
L’entreprise lance en Mars 2014
un concept innovant du nom
de « ROADEO », qui offrira aux
clients de nouvelles possibilités
d’apprentissage et limitera les
coûts du permis de conduire !
Affaire à suivre…
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79, rue de rennes - 6e
5, place des ternes - 17e
tél. : 01 44 39 30 30www.edukar.fr
• 13Paris Rive Gauche
Le Bon amoUrSophie Rosemont Texte Photo Andrew Birkin
Ces images n’avaient jamais été publiées. « Quel dommage ! » s’exclament certains. mais réjouissons-nous : la sortie tardive de ces photographies ravive une fois encore notre flamme pour l’un des plus beaux couples du XXème siècle.
Jane & Serge, amour dès
le premier regard1968. Nous sommes sur le
tournage du film Slogan. Il sort
à peine de son histoire dou-
loureuse avec Brigitte Bardot,
elle a débarqué depuis peu en
France, fraîchement divorcée et
sa fille Kate (Barry, fruit de son
amour avec le compositeur John
Barry) sous le bras. Deux âmes
sensibles, blessées. Il se moque
d’elle, elle pleure un peu, ils
s’agacent mutuellement. Le réa-
lisateur, Pierre Grimblat, organise
un dîner où, bien sûr, il ne se
rend pas. Son intuition est juste :
le lendemain, le génial dandy
parisien et la Lolita anglaise se
tiennent la main. Le mythe Bir-
kin-Gainsbourg peut commencer.
1969, année érotique. 1971, sort
Melody Nelson, le monument
indétrônable de la pop française.
Ils s’aiment et la traversée durera
douze ans. Puis, avec le départ
de Jane, les années 80 sonnent
le glas de leur histoire.
Le frère de Jane, Andrew, était
proche d’eux. Comme sa sœur, il
aime le cinéma. Il vient d'assister
Stanley Kubrick sur le tournage
de 2001 : l'Odyssée de l'Espace
et se destine à une carrière de
réalisateur. L’image dans la peau
et le cliché facile, il a pris des
milliers de photos de famille,
avec le couple, Kate, Charlotte,
les vacances, les repas, les
balades, les rires, la mélancolie…
Des plages anglaises, des dîners
parisiens, des grimaces, des
rêveries. Une vie quotidienne qui
pourrait être terriblement banale
si ses protagonistes n’étaient pas
aussi beaux et, surtout, aussi
• 15
heureux. Sans oublier leur photo-
génie, déconcertante !
On peut se méfier d’un énième
livre sur le sujet, mais toute
résistance est inutile. En tournant
les pages épurées, proposant
l’image et, parfois, une légende,
l’émotion saute à la gorge. Car
Jane et Serge, c’est plus qu’une
histoire d’amour, c’est une his-
toire de famille devenue univer-
selle. Avec ses joies, ses réussites
et ses échecs.
Si les illustrateurs stars du
moment, M/M, se sont chargés
de l’identité visuelle de l’ouvrage,
ce n’est pas un hasard. En 2014,
la légende Jane et Serge n’a pas
pris une ride. D’ailleurs, com-
bien de filles à Paris rêvent de
ressembler à Birkin et combien
d’hommes se la jouent Gains-
bourg ? Quarante ans ont passé
depuis leur première rencontre
et force est de constater qu’ils
n’ont jamais perdu de leur aura.
« La vie ne vaut d’être vécue sans amour », chantait ce dernier
dans La Javanaise.
‘‘Jane & serge a Family album’’ de andrew Birkin et alison Castle, conception m/m, éditions taschen.
À l’heure du bouclage, nous venons d’apprendre le décès de Kate Barry. Toutes nos pensées à sa mère et à ses sœurs.
Paris Rive Gauche
16 • Le Bon en arrière
« Hé ! dieu, si j’eusse étudié, au temps de ma jeunesse folle, et à bonnes meurs dédié, J’eusse mai-son et couche molle, mais quoi ? Je fuyoie l’école, Comme le fait le mauvais enfant, en écrivant cette parole, À peu le cœur ne me fend. » (‘‘Le testa-ment, Je plains le temps de ma jeunesse’’, 1461). en quelques mots funestes, François villon, illustre poète du moyen-Âge, confesse ses errances, entre crimes et envolées lyriques. Portrait d’un enfant terrible.
François de Montcorbier, dit Villon, voit le jour en 1431 dans le quartier
miséreux de l’Arsenal. À l’âge de six ans, il est confié par sa mère à
Guillaume de Villon, chapelain de l’église Saint-Benoît-le-Bétourné,
qui enseigne le droit sur la rive gauche dans le quartier de l’Université.
Villon vit une jeunesse studieuse puis, quelques années plus tard, doté
d’une licence ès Arts, quitte son bienfaiteur pour mener une existence
moins rangée.
Le soir venu, le jeune homme s’engouffre dans les méandres de la ville
et fréquente avec une assiduité suspecte les tripots du Quartier Latin.
Un jour de juin 1455, flanqué de comparses peu recommandables, il
prend part à une rixe et blesse mortellement un prêtre. Mutilé, il se fait
panser sous un nom d’emprunt et fuit la capitale. Il revient un an plus
tard pourvu de lettres de rémission, pour fuir de nouveau après avoir
commis un vol avec effraction. Un acte qui le condamne à une vie d’exil
mais qui n’apaise en rien son goût pour la violence. Le poète sillonne les
routes de France et, entre deux échauffourées, écrit des ballades. Suite
à une nouvelle rixe, il est incarcéré en 1461, torturé, puis condamné à
mort avant de voir sa peine commuée en bannissement. Cet épisode
le pousse à composer un chant funèbre, le Testament, qui comprend
la célèbre Ballade des pendus, épitaphe disant l’angoisse d’un homme
face à la mort.
Villon est le créateur d’une œuvre troublante, expression d’une
individualité forte qui surpasse le simple jeu rhétorique, faisant ainsi
du poète bien plus qu’un chantre de l’amour courtois, mais le témoin
d’une époque.
– CHLoé Brézet
François villon, poète voyou
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• 17Les Bonnes annonCes
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Maman je t'aime et te souhaites un bon
anniversaire !
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À ma Moumoune chérie !
À ma princesse adorée !
À mes enfants sublimes !
À ma maman en sucre !
Happy new year !
Manu on va enfin voir ce que t'as dans le capot !
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Le Bon Hot-doGClément Villas Texte Photo Florie Berger
Jamais la rue des martyrs n’aura aussi bien porté son nom. Chaque fois que l’on passe devant the Hot dog Corner, le chant des sirènes de la saucisse nous invite dans un océan de ketchup. À moins de vous attacher à un abris-bus, vous n’aurez jamais la force de résigna-tion d’Ulysse. il va falloir s’y faire, ou changer de trottoir…
The Hot Dog Corner, attention
chien chaud ! Dans ce petit coin d’Amérique,
ce sont les odeurs de hot dog
comme à New York qui font
vibrer nos papilles ! On vient
pour l’amour des States et
surtout pour ces petits délices
salés qu’on mangerait sans fin
devant un bon vieil épisode des
Simpson. Chez Hot dog Corner,
on prend le problème très au
sérieux. Sur une base de saucisse
100% bœuf sur-mesure pour
le restaurant, on peut décliner
autour des spécialités du monde
entier.
Pour votre premier passage,
le New York’s dog est incon-
tournable ; c’est en testant le
classico qu’on juge une bonne
adresse, tout le monde le sait.
Choux, crispy onions, corni-
chons, ketchup, moutarde, tout
y est, c’est agaçant. C’est simple
comme hello, on adore. Pour
les voyageurs culinaires, foncez
sur le Peking’s dog (sauce hoisin,
crispy onions, oignons caraméli-
sés) ou le Parma’s dog : tomates
confites, roquette, parmesan,
crème balsamique. Le petit pain
brioché arrive aux aurores, tout
droit sorti du four d’un artisan
boulanger.
Ici, hot dog n’est pas synonyme
de junk food US ! Les produits
sont soigneusement sélection-
nés, Hot Dog Corner a même
pensé à proposer une saucisse
veggie et des soupes maison et
des boissons US. Ils ont égale-
ment rapporté dans leurs valises
tous les best of de l’american
way of life. Addicts au Jelly Belly,
sortez de votre rehab, on peut en
• 19
trouver là-bas ! Pour ceux qui ne
connaissent pas, mieux vaut ne
pas découvrir. Je ne vous parle
pas des desserts parce que vous
seriez prêts à jeter le Bonbon
que vous êtes en train de lire
pour rejoindre leur cheese-cake
à la banane, le meilleur remède
anti-grisaille de la capitale, leur
Tiramisu à l’Oreo, ou encore leur
diabolique Pana Cotta.
Le pire dans tout ça, c’est que ce
n’est pas si cher. 7€ le menu hot
dog au choix avec chips et bois-
son (2ème hot dog pour 2,50€
de plus… Et pourquoi pas donner
le troisième tant qu’on y est !) et
9€ la totale avec un dessert en
bonus, sans oublier leur formule
étudiante offrant - 10% sur toute
la carte.
À noter que Hot Dog Corner a
lancé en exclusivité pour les
fêtes le Croinut et a fait un gros
carton : un hybride à mi-chemin
entre le croissant et le donut.
À NYC, les gens font la queue
des heures pour s’arracher une
pièce de ce nouveau dessert…
Dans quel monde vit-on ? Je vais
arrêter d’écrire là-dessus sinon je
risque de céder à la tentation et
de ne jamais terminer cet article.
pour aller boire un Snapple.
the Hot dog Corner61, rue de vaugirard - 6e
tél. : 09 83 81 60 66
Paris Rive Gauche
entre les retours de l’électro et du rock qui s’alternent depuis 20 ans, les i am un Chien !! ont tranché dans le vif en inventant leur style : l’heavy electro. david et doug nous livrent un premier opus survitaminé avec onze pépites qui envoient du lourd. on aime à fond.
I am un Chien !!Heavy Electro
Pourquoi I Am un chien !!, c’est
parce que vous êtes un peu des
animaux dans vos rapports aux
femmes ?
David : Pas du tout, on est super
sympas avec les nanas ! (rires)
Quand on était au lycée en
banlieue, on écoutait beaucoup
les Pixies et ils criaient « I am un chien Andalusia » dans une
de leurs chansons. Ça nous a
plu, au début c’était avec une
prononciation anglo-espagnole
(dire « aille ame oune chienne »)
mais les gens ont vite francisé la
deuxième partie, du coup c’est
resté !
Ça fait combien de temps que
vous avez créé le groupe ?
David : On s’est rencontrés au
lycée en 2006 avec Doug. Moi
j’avais un groupe de rock et
lui un groupe de métal, ça ne
fonctionnait pas trop. On s’est dit
qu’on allait faire de la musique
ensemble d’abord pour le plaisir,
puis on a formé I Am un chien !!
C’est quoi vos influences ?
Doug : Très rock principalement,
de Nirvana à Prodigy, Justice,
Chemicals brothers, Sonic Youth,
At the Drive-In.
David : Énormément de hip-hop
aussi, beaucoup de Wu Tang, de
Jurassic Five, de Roots, que des
trucs mortels quoi ! Je me suis
un peu arrêté dans le temps, la
dernière claque que j’ai eue c’est
quand j’ai découvert Queens of
the Stone Age, je me suis dit c’est
bon, j’en ai pris pour 30 ans là !
On sent quand même beaucoup
l’influence du rock et du métal
dans votre musique, ça donne un
son totalement original, com-
ment le décririez-vous ?
David : C’est du I Am un Chien !!,
c’est nous quoi !
Doug : Beaucoup de gens nous
disent qu’on ressemble un peu à
Nine Inch Nails… Notre son est
souvent considéré comme de
l’heavy électro avec effective-
ment une influence métal-rock
Le Bon sonArnaud Chaillou texte Photo Arnaud Chaillou
• 21
assez présente. Sur l’album, on
a voulu explorer d’autres styles,
mélanger, tenter de nouvelles
expériences. Le résultat est assez
varié donc c’est un peu dur de
définir.
Comment vous en êtes arrivés à
ce côté musique électronique ?
Doug : Au début, on avait un
groupe de rock avec un batteur
qui était un peu mauvais… On
avait l’impression qu’il nous
retardait un peu, on avait plein
d’idées et on voulait avancer vite.
Du coup, on a continué tous les
deux, on a choppé un logiciel
sur l’ordi et on a taquiné un peu.
On avait aucune notion de mix
à l’époque, ça partait dans le
rouge, ça saturait…
David : Au même moment y avait
Justice qui sortait son EP et
toute une scène d’électro-trash
qui débarquait, du coup les gens
nous ont un peu assimilés à ces
groupes-là, ce qui nous a permis
de jouer très vite. On a mis nos
sons sur Myspace et on a eu très
rapidement de bons retours.
Comment vous composez vos
morceaux, toujours à deux ?
David : Ça part toujours d’un riff
que Doug ou moi avons composé,
on le propose à l’autre et on finit
le morceau en studio ensemble.
Ça fait combien de temps que
vous préparez cet album ?
David : Ça fait deux ans qu’on
bosse dessus. On a fait une
première session de mix qui nous
convenait pas trop du coup on a
demandé un coup de main à des
potes de Montreuil qui envoient
du lourd.
Doug : L’album est très riche, on
a dû pas mal revenir dessus, pour
peaufiner et finalement on est
super contents !
sortie de l’eP ‘‘Come back to me’’ le 15 janviersortie de l’album ‘‘Humanity’’ courant février
Paris Rive Gauche
22 • Paris Rive Gauche
Be Paris nous accueille dans son univers enchanté de la rue de l’arbalète. entre bijoux originaux et accessoires fantaisie, on ne sait plus où donner de la tête.
Toujours à la recherche
d’endroits hors norme, le Bonbon a repéré Be Paris. Cette petite
boutique du 5e oscille entre une
ambiance de folklore parisien
et un voyage avec Alice au Pays
des Merveilles. Amoureuse de
Paris, et particulièrement de ce
quartier de la rue Mouffetard
qu’elle a connu en 1991 lors
de son premier séjour dans la
capitale, Hyun Eun, la créatrice
de Be Paris, a décidé d’y poser
ses valises et de nous émerveiller
de toutes ses trouvailles. Le
concept store, ouvert depuis 3
mois à peine est une véritable
ode à l’enfance, un univers
Le Bon BiJoUArnaud Chaillou Texte Photos Arnaud Chaillou
Be Paris,comme dans un
conte de féestrès girly, très coloré, aux
accents poétiques. Ici, on vient
pour dénicher la pièce qui va
permettre de se démarquer, la
petite touche d’originalité et
d’élégance qui rendra jalouse les
copines ! Hyun Eun et Tulipe, sa
jeune apprentie, nous invitent à
découvrir une sélection pointue
de bijoux haut de gamme
qu’on ne trouve pas ailleurs,
confectionnés à la main par des
créateurs rencontrés dans des
salons français ou internationaux.
La boutique regorge de jolis
pendentifs, de colliers décalés,
de bagues animaux, boucles
d’oreilles, pièces uniques ou
collection avec tête de mort…
Certains créateurs réalisent des
pièces originales dédiées au
folklore parisien, thème plutôt en
rapport avec le nom du concept
store, véritable cri d’amour
à la ville lumière. On trouve
également de superbes pièces
de porcelaine sur Paris ainsi que
toute une gamme de papeterie
coréenne originale, comprenant
des petits calepins colorés,
des trousses ou des petites
pochettes… Chaque meuble de la
boutique est un thème de conte
de fée (Le Petit Chaperon Rouge, Pinocchio, Blanche-Neige),
avec sa déco et ses bijoux ; les
clients sont tellement attirés par
ces univers qu’ils veulent tout
acheter, même la déco ! Hyun
Eun, diplomée en arts plastiques
en Corée, en design de bijoux en
Thaïlande, ainsi que de l'école
de BJO en France, prépare
également sa propre collection
de bijoux. Vous l’avez compris, Be
Paris, c’est un univers à part, un
lieu coupé du monde extérieur,
et c’est surtout l’endroit rêvé
pour trouver un cadeau original.
Profitez-en messieurs, c’est
bientôt la Saint-Valentin !
- arnaUd CHaiLLoU
Be Paris6, rue de l’arbalète - 5e
tél. : 01 77 32 40 96
La Bonne éCoLeSophie Rosemont Texte Photo Philippe Chancel/Ensad
Crée en 1766, l’école des arts déco n’a pas de réputation à défendre, tant la qualité de son enseignement est recon-nue à travers le monde. mais l’heure est venue de souligner son rayonnement artistique et social, qui n’est pas des moindres.
Les Arts Déco, cœur battant
du designPhilippe Apeloig, Mohamed
Bourouissa, Ronan Bouroullec,
Nathalie Crinière, Charles Gar-
nier, Jean-Paul Goude, Hector
Guimard, Pierre Huyghe, Henri
Matisse, Annette Messager,
Auguste Rodin, Jérôme Savary,
Xavier Veilhan, Martin Veyron,
Yiqing Yin… Leur point commun ?
S’être formé à l’École des Arts
Déco.
130 diplômés chaque année,
180 enseignants et interve-
nants pédagogiques, des locaux
situés en plein Quartier Latin,
à deux pas de la place des
Grands Hommes. Onze spécia-
lités (architecture intérieure,
art-espace, cinéma d’animation,
design graphique, multimédia,
design objet, design textile et
matière, design vêtement, image
imprimée, photo, vidéo, scé-
nographie). On ne compte plus
les partenaires 5 étoiles comme
la Central Saint-Martins School
de Londres, le IIT de Bombay,
la Parsons School de New York,
etc. Des chiffres flatteurs,
l’École Nationale Supérieure des
Arts Déco peut en aligner des
pages. Mais pas de snobisme. Au
contraire, si le Bonbon a choisi
d’en parler, c’est parce que non
seulement on y apprend le beau,
mais aussi la solidarité. 28,5%
d’étudiants boursiers en 2013,
voilà qui est significatif en termes
d’égalité des chances ! « Nous devons favoriser l’intégration de jeunes issus de milieux défavori-sés et à priori éloignés des arts et du design, déclare la directrice,
Geneviève Gallot. Il faut leur rendre la main, les encoura-ger, les accompagner. Une fois à l’école, ils l’enrichissent, ils y apportent leur expérience humaine, leur sensibilité, un regard sur le monde qui leur est propre. » Cette ouverture d’es-
prit fait des émules, et, surtout,
forge les talents de demain. À la
Biennale de Venise 2013, deux
• 25Paris Rive Gauche
anciens étudiants de l’école ont
été distingués : Anri Sala (choisi
pour représenter la France) et
Camille Henrot, Lion d’argent.
Vous aimez le design depuis long-
temps sans oser franchir le cap ?
Une vocation s’éveille en vous ?
Cela tombe bien, des journées
portes ouvertes, où l’on peut
converser avec profs et élèves,
sont prévues le vendredi 24
janvier de 13h à 20h et le samedi
25 janvier de 11h à 19h.
En plus des portes ouvertes,
l’école vaut le détour pour ses
ateliers de rencontre qui ont
lieu tous les jeudis. Enfin, trois
projets du secteur design/objet
des Arts Déco sont actuellement
exposés à l’Observeur. Il y a Cure,
de Floriane Pias, qui propose la
mise en place d’une plateforme
online invitant à échanger et à
améliorer le quotidien de chacun
à l’hôpital. Puis Eustache, de
Juliette Lefort, consiste en une
ruche revisitant le modèle Dadant
(première ruche à cadres).
Réalisée en collaboration avec
des apiculteurs professionnels
et amateurs, cette ruche de
forme octogonale se rapproche
de celle du tronc d'arbre creux
où les abeilles élisent domicile
à l'état sauvage. Enfin, Lucas
Dauvergne a imaginé Ménageons nos déchets, nos ressources, et a conçu quatre kits Do-It-
Yourself réutilisant un maximum
de déchets à la fois lors de leur
conception et de leur utilisa-
tion. Ou quand le design rend le
monde plus beau, et l’humain
plus utile… Et pas forcément le
contraire.
école nationale supérieure des arts décoratifs31, rue d’Ulm - 5e
www.ensad.fr
BélierPour vous Bélier, une nouvelle année, c’est syno-
nyme de repartir du bon pied. Vous avez fait des
erreurs l’an dernier (beaucoup même), mais l’erreur
est humaine et vous n’allez pas vous en vouloir
toute votre vie. Gardez la tête haute. Oubliez la liste
des bonnes résolutions, vous savez très bien ce que
vous devez faire ou ne pas faire cette année. Accro-
chez-vous à vos principes, et tout ira bien. Niveau
travail, vous commencez sérieusement à fatiguer,
ménagez-vous un peu, déléguez, vous frôlez le burn
out là !
taureauVous reprenez du poil de la bête et votre entourage
en est ravi. Les étoiles vous entourent de leur aura
positive, profitez-en, vous le méritez. Votre bourse
fait la tronche ? Pas d’inquiétude la mienne aussi.
Vous allez gagner en puissance pour commencer
l’année en beauté. Votre résolution : garder la tête
froide, les langues de bois sont nombreuses. En
couple (veinards) réchauffez-vous, l’hiver sera froid.
Célibataire, sortez les moufles en moumoute et
détendez vos muscles, il paraît que ça aide contre
le vent.
GémeauxVotre compte en banque a du mal à se remettre
du mois de décembre ? Le Bonbon vous offre
un chèque cadeau de 100€ parce que vous êtes
Gémeaux et que ça c’est pas de bol. Non sérieuse-
ment, sortez-vous la tête des vacances et retournez
au boulot, votre vie sociale en dépend. Côté cœur,
comme d’habitude, c’est pas la joie mais pre-
nez votre mal en patience, la chance sourit aux
innocents. Découvrez-vous la gorge, les écharpes
restent has been, même pour un mois de janvier.
CancerUne collègue va vous faire un sale coup. Vous avez
deux fois plus de travail et ce n’était pas vraiment
le moment. Soufflez un coup après ces quelques
mauvais moments puis giflez cette cruche. Niveau
santé, les fêtes vous ont fait du tort, vous avez
vraiment une sale bouille ! Le moment peut-être
de reprendre du poil de la bête. J’aperçois une
rencontre vers la fin du mois quand Mercure est en
Vénus, mais finalement non, vous allez vous prendre
un vent ! Bonne année !
LionJanvier frileux, janvier heureux. Sortez les Ugg
toutes neuves que votre père vous a amenées di-
rectement d’Australie pour Noël (parce que oui, lui
a eu des vacances !). Cheer up ! Vos petits petons
molletonnés vous pousseront à arpenter le sol gelé
de Paris pour faire de nouvelles rencontres. On
vous le dit, le mois de janvier vous prépare de belles
surprises. Côté boulot, vous avez l’allure d’un(e)
conquérant(e), une prime en sus, nouvelle année
oblige. Le mois de janvier est à vous.
vierge2014 promet d'être une année riche en nouveautés.
Les astres sont de votre côté et si vous ne vou-
lez surtout pas vous mettre en couple, de belles
aventures vous attendent. L'envie de voyager se
fait sentir mais l'attachement que vous portez à vos
proches risque de retarder vos projets. Côté santé,
il est temps de faire du sport car votre corps pâtit
des excès de fin d'année et de la fatigue accumulée.
N'oubliez pas de dormir, car comme disait l'autre
« c'est par le sommeil que commence notre exis-tence ». Et puis les cernes, c'est pas très beau.
Le Bon astro de dame BonBon
• 27
BalanceQuête de justice, dilemme manichéen, relation pla-
tonique, amour zoophile… La vie des Balances part
un peu en sucette en ce début d’année ! Vivement
l'air pur de la montagne. Niveau finances, on tape
dans le young money billionaire, les dolls coulent à
flots, alors profitez-en pour offrir des vrais galettes.
Sinon trop de love pour vous ce mois-ci, la preuve
avec cette si gentille carte de mémé Cécile. Les Ba-
lances vous êtes grave dans le coup, même si c’est
pas toujours facile de s’en rendre compte. En même
temps le kilt pour Noël, c’était un peu too much.
scorpionPréparez-vous, il va y avoir du changement dans
votre vie. Votre frigo va vous planter très bientôt.
Niveau relation, vous allez enfin découvrir qui est
votre voisin du dessus qui fait des bruits chelous le
soir. Vous allez vous rendre compte que le chemin
pour aller au boulot n'était pas le plus court, alors
vous allez revoir votre itinéraire. Envisagez peut-
être le carrosse ? À cause des fêtes, votre jean pré-
féré ne fermera plus, alors autant aller tout de suite
acheter la taille au-dessus. On vous le dit, 2014 sera
l'année charnière.
sagittaireLes étoiles complotent dans votre dos, soyez vigilant
aux nombreuses opportunités qu'elles pourraient
bien mettre sur votre route pour 2014 ! En amour,
osez. En famille, laissez-vous chouchouter. Et
puisque c'est le début d'une nouvelle ère, prenez
de bonnes résolutions, comme par exemple :
favoriser l'alternance entre Tranx et Trans ! Un coup
cheminée dodo très tôt, un coup chandelles resto
duo, un coup trombo soirée potos.
CapricorneMercure, le Soleil et Vénus s'invitent en after-Fêtes
au-dessus de votre signe. Ne le dites pas aux autres,
mais ce mois-ci, dans la continuité de la fin du
mois de décembre, tout ira pour le mieux du côté
financier comme sentimental. Saturne est attendu
également, et ce n'est pas pour vous déplaire
puisqu'il vous apportera créativité pour tous les
changements radicaux de ce début d'année. Chan-
gements, certes, mais que vous saurez appréhender
avec sang-froid. Sans parler de la chance qui va
vous coller aux basqu' pendant tout le mois.
verseauN’oubliez pas de faire du sport, même si se jeter
sur la bouteille de vin en sortant du boulot est plus
tentant, votre ligne risque d’en pâtir. Côté cœur,
célibataire vous vous sentez seul mais ce n’est pas
une raison pour vous jeter sur le premier venu
non plus. Privilégiez la qualité à la quantité. Une
nouvelle rencontre va bientôt pointer son nez et
changer votre vie. En couple, vous ne pouvez plus
vous passer de l’autre. Même si cela vous effraie, ne
fuyez pas, vous risqueriez de passer à côté d’une
belle histoire.
PoissonsVous prenez enfin les rennes amis Poissons ! Un
mental au top et un soupçon de chance vous mè-
nent vers un début d’année tout rose mes bonbons.
Foncez tête baissée dans vos projets et n’ayez peur
de rien. On nage dans le bonheur, souriez, soyez
heureux nous changeons d’année ! Vous ferez peau
neuve vous l’avez decidé. Cette année sera celle de
l’accomplissement. Si vous avez des rêves, n’espérez
plus, foncez. Très belle année !
Janvier 2014
Les Bons snaPsHots
• 29
– arnaUd CHaiLLoU
Paris Rive Gauche
expoDu 17 janvier au 1er mars 2014
Obras Grafitas
Pour la première exposition de l’année 2014, la
Galerie Maeght célèbre son amitié avec de grands
artistes espagnols, qu’elle a accompagnés et
édités, en consacrant une exposition à leur œuvre
gravée. Des œuvres d’une grande diversité et d’une
étincelante puissance graphique dont plusieurs
chefs-d’œuvre de Joan Miró notamment.
-
Galerie Maeght
42, rue du Bac - 7e
www.maeght.com
théâtreDu 8 janvier au 1er mars 2014
Confidence africaine
Le pont d'un paquebot, la nuit, entre l'Afrique du
Nord et Marseille. Un homme se confie, l'autre
écoute. Celui qui écoute, c'est Roger Martin du
Gard, l'auteur des Thibault et de La Gonfle. Celui
qui se confie est un inconnu, italien, libraire,
installé dans une métropole du Maghreb. C'est une
confession intime et scandaleuse, récit à la fois
délicat et impudique d'une aventure interdite.
-
Théâtre du Lucernaire
53, rue Notre-Dame-des-Champs - 6e
www.lucernaire.fr
Le Bon aGenda
• 31
théâtreÀ partir du 24 janvier 2014
Un temps de chienTrois femmes, qui se sont de prime abord regardées
en chien de faïence, vont finalement se donner un
sacré coup de main pour traverser une période
délicate de leur vie, sous l'œil narquois d'un garçon
de café en pleine crise de misogynie aiguë. ce qui
s'annonçait comme une journée pourrie à tous
points de vue, deviendra un des moments les plus
joyeux de leur existence. .
-
Théâtre Montparnasse
31, rue de la Gaité - 14e
www.theatremontparnasse.com
expoJusqu’au 9 mars 2014
L’envers des corps
Proposée par la Galerie Sponte et l’Institut du
Monde Arabe, l’exposition L’Envers des corps
constitue un dialogue transversal entre deux
artistes, la photographe Diana Lui et la créatrice
textile Mariem Besbes, à travers la Tunisie d’hier et
d’aujourd’hui.
-
Institut du Monde Arabe
1, rue des Fossés-Saint-Bernard - 5e
www.imarabe.org
Paris Rive Gauche
32 •
RENOV’ CAVE
3, rue de l’Amiral-Roussin - 15e
Tél. : 01 53 58 91 85 - 06 51 71 15 35
—
BE PARIS
6, rue de l'Arbalète - 5e
Tél. : 01 77 32 40 96
—
WATERBIKE
49, avenue de La Motte-Piquet - 15e
Tél. : 01 45 66 06 99
—
MISENCIL
132, rue de la Convention - 15e
Tél. : 01 40 60 05 60
—
CLUB DES 4 VENTS
Tél. : 06 18 36 97 80
Tél. :01 40 46 05 05
—
STUDIO 5 BAR & BURGER
92, bd Saint-Germain - 5e
Tél. : 01 81 29 26 73
—
LES ARTISANS LUNETIERS
7, rue des Quatre-Vents - 6e
Tél. : 01 43 54 94 65
BIEROCRATIE
32, rue de l'Espérance - 13e
Tél. : 01 53 80 16 10
—
MÉTAMORPHOSE
20, rue Dauphine - 6e
Tél. : 01 43 54 27 69
—
JAQK
74, avenue des Champs-Elysées - 8e
Tél. : 01 45 63 35 89
—
ROSE & THÉO
80, rue du Bac - 7e
Tél. : 01 45 44 58 83
9, rue J.M. de Heredia - 7e
Tél. : 09 61 37 00 59
—
MAMMA ROMA
55, rue du Cherche-Midi - 6e
Tél. : 01 45 44 70 42
—
FROGBURGER
18, rue Saint-Séverin - 5e
—
THE HOT DOG CORNER
61, rue de Vaugirard - 6e
Tél. : 09 83 81 60 66
Les Bonnes adresses
— Imprimé en France —
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