le chinook - février - 2012
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Calgary, édition de janvier 2012 20 pages Calgary, édition de février 2012 20 pages
Le grand cœur de la petite Danielle
Arménie, Chine, Arctique, Arizona… Coups de cœur pour vrais voyageurs
AUSSI
À LIRE:
Une nouvelle tête
à l’ACFA
Les jeux francophones de l’Alberta s’en viennent!
Les voyages de Benoit Legault
P.2 Le Chinook Février 2012
Pour joindre Le Chinook: Viaplus communications Inc.
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32-805 5 Ave SW Calgary, AB T2P 0S6
Tél.: 403-457-5250
Rédacteur en chef:
JérômeThibeault
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François Fecteau
Comptabilité:
Alexandre Stinis
Écrivez-nous: nouvelles@lechinook.com
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EN COUVERTURE
ENTREVUE
avec la nouvelle directrice à l’ACFA de Calgary
COURAGE Les cheveux de la compassion
Danielle McDonough, écolière de 6 ans...
Pages 3
POLITIQUE
L’homme qui tient tête à Nenshi
Irénée Rutema page 6
JUSTICE La cause Monfort a 10 ans!
Gérard Lévesque
Page 7
NUTRITION Février, mettons-y du
CŒUR
Anne-Marie Vaillancourt
page 9
LECTURE Un essai, un roman, un al-bum et un guide...
Paul-François Sylvestre
page 10
AUTOMOBILE
La Volvo S60 T6
Jean-François Ross
Page 18
VOYAGE Découvrez l’Arménie, La Chine, l’Arctique et l’Arizona.
Benoît Legault
Page 17
JEUX
Page 13
Questions de sciences avec Prof Mercure Comprendre le protocole de
Kyoto à travers Thomas et
Hedda... page 16
JEUX FRANCO C’est le temps de s’inscrire aux Jeux francophones
FSFA
page 5
SOMMAIRE
Rock Dingou
s’entretient avec Céline
Bossé
Page 4
Le chef de police de Calgary, Rick Hanson
Février 2012 Le Chinook P.3
Salut tout le monde, ici Danielle McDonough. J’ai 6 ans et je suis dans la classe de
Madame Mélissa à Sainte-Marguerite-Bourgeoys. Ma ma- man et moi parlons
depuis plus d’un an de nous faire couper les cheveux pour les donner aux
petits enfants qui ont perdu leurs cheveux à cause du cancer.
On a trouvé une organisation qui s’appelle “Angel
Hair for Kids” qui fabrique des perruques avec des
cheveux humains pour les enfants de familles
défavorisées qui ont perdu leurs cheveux à cause
des traitements de chimiothérapie, de radiation,
après avoir été brûlés, ou les enfants qui souffrent de
Alopecia Areata, qui est une condition médicale où l’on perd les
les poils et les cheveux. Avoir une perruque de vrais cheveux peut sou- vent
aider certains enfants à avoir plus de confiance et d’estime de soi durant une
période très difficile et pénible.
Je vous lance un appel pour venir faire couper vos cheveux avec moi et ma maman au salon
Pink Lime en fin avril 2012. Nous aurons l’occasion de recevoir gratuitement une petite manucure
ou une pédicure lors de notre coupe de cheveux! Nous allons aussi recevoir un massage du cuir chevelu avant
notre coupe de cheveux et des breuvages et des collations spéciales nous serons servis. Ça va être comme une journée
au spa!
Les coiffeuses vont tresser nos cheveux, les couper et nous donner un nouveau look aux cheveux plus courts! Si tu
veux, notre photo va être prise avec notre tresse et un certificat de “Angel Hair for Kids” nous sera remis.
On pourrait aussi récolter des dons. Mon but est de récolter personnellement 250$ pour la « Société canadienne du
cancer » ou pour« Angel Hair for Kids » avant la fin avril 2012 et d’encourager au moins 11 amies à faire de même.
À 12 petites filles qui ramassent $250 chacune, ça c’est $3000 et une perruque au complet! Car il faut 12 tresses ou
queues de cheveux pour faire juste une perruque!
Les seules exigences sont que tes cheveux ne devront pas être colorés avec des produits chimiques, donc qu’ils soient
ta couleur naturelle, et que ta queue coupée devra être entre 10 à 12 pouces de longs, préférablement 12 pouces.
Pour plus d’informations et pour vous joindre à moi, SVP contacter ma maman, Anne Marie Vaillancourt au 403-
660-8614.
Les cheveux de la compassion
Février 2012 P.4 Le Chinook ENTREVUE
Céline Bossé, nouvelle directrice générale de l’ACFA Rock DINGOU
Le 5 décembre dernier, Ma-
dame Céline Bossé a officiel-lement débuté son mandat
en qualité de directrice géné-
rale de l’Association Cana-dienne-Française de l’Alberta
(ACFA) de la région de Cal-gary. Se disant extrêmement
choyée d’être bien entourée, elle croit sincèrement appar-
tenir à une équipe capable
de remettre l’ACFA sur
pieds. « De quelle façon
pour l’instant
je ne sais pas, nous a-t-elle
dit, c’est sûr et certain que je
vais tout faire pour mettre
en œuvre des
bons partenariats, être moi-même finalement, être sin-
cère du début à la fin et je ne peux pas me tromper
avec ça, puis on va tous célé-
brer ensemble ».
Une femme engagée
Madame Bossé se décrit
comme une personne qui connaît très bien la situation
de la communauté franco-phone de Calgary, et qui n’a
pas attendu d’être à son poste actuel avant de pren-
dre cause pour les franco-
phones de Calgary. « Je suis engagée dans la
communauté francophone volontairement depuis mon
arrivée à Calgary, en 1998 »,
nous a-t-elle dit. J’ai été im-pliquée volontairement dans
les organismes. J’ai vu l’évo-lution des organismes, j’ai
vécu l’expérience du fonc-tionnement de l’ACFA, je
connais les différents direc-
teurs, je l’ai connue pour avoir été dans la communau-
té, pour avoir participé, mais aussi pour avoir profité des
services que l’ACFA avait à
offrir. »
Son engagement depuis des années au service des fran-
cophones de Calgary a déjà été souligné dans un commu-
niqué de presse par monsieur
Berdnikoff, président de l’AC-
FA régionale de Calgary. « Forte de son implication au
sein de notre communauté et de sa passion pour la langue
française, elle apportera à
l’ACFA une aide précieuse dans son développement
global, tout en y créant un espace où l’on se reconnaît,
et où il fait bon de se retrou-ver » avait-il déclaré en no-
vembre dernier.
Lorsque nous
l’avons re-joint, mon-
sieur Berdni-
koff s’est dit « extrême-
ment heu-r e u x »
d’avoir ma-dame Bossé
à la direction
générale, celle qu’il a quali-fiée de « championne de
l’inclusion ».
« L’ACFA se porte de
mieux en mieux »
Depuis 1998, madame Bossé pense avoir assisté à une
évolution de l’organisation.
Ce qui témoigne de cette évolution est, d’après elle, la
création des dizaines d’orga-nismes affiliés à l’ACFA. « En
douze ans, j’ai surtout vu globalement une évolution,
parce que l’ACFA a mis sur
pied beaucoup d’organismes, entre autres la SPEFSA ou la
CANAF. Je connaissais à peu près cinq organismes, main-
tenant il y en a dix, douze,
vingt, là… tu dis… la franco-phonie a fleuri, elle s’est épa-
nouie. À cette heure mainte-nant à ce que je peux cons-
tater c’est qu’il faut arriver à arrimer ça et s’assurer que
les mandats se complètent »,
a précisé la directrice géné-rale de l’ACFA de la région de
Calgary.
Elle croit en outre que les
organismes affiliés à l’ACFA la rendent encore plus forte.
L’ACFA n’aurait donc pas per-du sa raison d’être. Selon
elle, « Le rôle de l’ACFA est d’arriver à avoir une franco-
phonie calgarienne épanouie
à tous les niveaux : sociale-
ment, au niveau de l’éduca-tion, de l’accueil des nou-
veaux arrivants… » Alors, elle ne peut pas tout faire toute
seule. Et bien souvent, l’AC-
FA c’est un employé, deux employés, … alors, plus il y a
d’organismes, plus on a de chances d’avoir de l’impact
au niveau de l’éducation, au niveau de la petite enfance,
au niveau des ressources
pour les personnes âgées…»
À la question de savoir com-ment se portait l’ACFA de
Calgary au moment où se
tenait l’entrevue, elle nous a répondu que « les choses
vont de mieux en mieux, et il y a matière à amélioration ».
La diversification du finance-
ment
Le rôle de madame Bossé n’est pas de prendre des dé-
cisions. Selon ses propres dires, « le rôle d’une direc-
tion générale d’un organisme
à but non lucratif c’est de s’assurer de ramasser toutes
l’information nécessaire pour permettre au conseil d’admi-
nistration de prendre des
bonnes décisions. »
C’est donc dans les limites de ses fonctions qu’elle partici-
pera dans les prochains jours à l’élaboration, avec le con-
seil d’administration, d’un
plan stratégique pour les trois à cinq prochaines an-
nées. « Il est clair que la di-versification du financement
va être un point tournant
dans l’évolution de l’ACFA », a-t-elle conclu en parlant de
son plus grand défi.
D’ailleurs, le communiqué de presse publié le 9 novembre
2011 par l’ACFA de Calgary,
stipule clairement que « les priorités de la nouvelle direc-
trice générale seront, entre autres, la diversification du
financement et la constitution
d’une équipe dynamique pour assurer d’excellentes
communications, le dévelop-pement de relations durables
et la réalisation des projets au service de la communauté
».
« Le rôle d’une direction générale d’un organisme à but non lucratif c’est
de s’assurer de ramasser toutes l’information
nécessaire pour permet-tre au conseil d’admin-istration de prendre des
bonnes décisions »
Diététiste en santé publique depuis 1984, Céline Bossé est diplômée de l’Université de Montréal en sciences de la nutrition. Elle est mariée et mère de deux enfants.
Février 2012 Le Chinook P.5
Jeux francophones de l’Alberta: inscrivez-vous!
LES JEUX FRANCO-
PHONES DE L’ALBERTA : DES NOUVEAUTÉS EN
2012!
Edmonton – FSFA - Le lance-
ment des 18e Jeux franco-phones de l’Alberta (JFA)
avait lieu le 18 janvier, lors de la foire du bien-être au
Campus Saint-Jean. Le Con-seil scolaire Centre-Nord, par
l’entremise de l’École pu-
blique Gabrielle-Roy et de Maurice-Lavallée, ainsi que le
Campus Saint-Jean accueille-ront les JFA du 25 au 27 mai
2012. Plusieurs autres nou-
velles ont été annoncées pour la présente édition. Les
compétitions de volleyball
seront de retour cette année,
après deux années d’absence aux JFA. Monique Witzell,
directrice de la FSFA, ex-prime son enthousiasme face
à cette nouveauté : « lors du
rassemblement communau-taire, en septembre dernier,
nous avons demandé aux gens présents leur opinion
par rapport à la structure des
Jeux et de son volet sportif. La décision a été unanime,
tant au niveau du conseil d’administration de la FSFA
que du rassemblement : le volleyball devait faire partie
des disciplines sportives. »
Un sport de démonstration sera aussi présenté lors de
cette édition : « Le concept reste à développer, mais
nous savons déjà que cer-
taines épreuves en athlé-tisme seront favorisées vu les
résultats dans cette discipline aux derniers Jeux de la
francophonie cana-dienne », explique
Vicky Choquette,
agente de développe-ment - Sports. Ces
deux sports complète-ront les compétitions
de soccer, basketball
3X3 et de badminton. La soirée du samedi
aura aussi une tout autre allure. En effet,
10 épreuves seront
offertes aux partici-pants afin de favoriser
la cohésion sociale entre les zones. Sous
un système de rota-tion, les athlètes de-
vront réussir toutes les
épreuves alliant le culturel à l’activité physique.
Les Jeux pourront se vanter
d’avoir un de ses anciens
athlètes et ancien élève de
l’école Maurice-Lavallée, comme maitre de cérémonie
(ouverture et fermeture), en 2012. « Corey Loranger aura
certainement une belle in-
fluence sur les athlètes fran-cophones, de par son expé-
rience et son appartenance à la Francophonie. Il a été
athlète aux Jeux par le passé
en plus d’étudier à l’une des écoles hôtes des JFA 2012 »,
ajoute Monique Witzell.
Avec Alberta Sport, Recrea-tion, Parks and Wildlife Foun-
dation, la FSFA est fière d’an-
noncer la nouvelle bourse pour les entraineurs franco-
phones. Cette bourse couvri-ra de 50 à 70 % des frais liés
à la certification selon le
cours choisi et l’implication
de l’entraineur dans le déve-loppement régional du sport,
en français. Francophonie jeunesse de l’Alberta (FJA)
innove, elle aussi, cette an-
née en présentant un projet de chefs de mission junior.
Ce programme a été déve-loppé par et pour les jeunes
dans le but de leur trans-
mettre les connaissances sur le fonctionnement des Jeux
et de l’aspect leadership qui s’y rattache. La directrice de
la FSFA est : « vraiment sa-tisfaite de cette participation
de FJA et d’inclure un volet
leadership aux Jeux. Cela incitera les jeunes à partici-
per activement au sein du
mouvement sportif franco-
phone régional en leur per-
mettant de contribuer à l’épanouissement du sport en
français en Alberta. » Con-cernant les athlètes désirant
participer aux JFA 2012, les
documents pour s’inscrire seront disponibles dès lundi
le 30 janvier. Un tel évène-ment ne peut avoir lieu sans
l’implication de nombreux
bénévoles : la FSFA est pré-sentement à la recherche de
personnes voulant être en-traineurs ou chefs de mission
pour sept des neuf zones. Deux postes sont à combler
au sein du comité organisa-
teur, il s’agit du responsable de la sécurité et des soins
médicaux ainsi que du spé-
En 2012, les Jeux francophones de l’Alberta (JFA) seront à leur 18e édi-tion. Ces Jeux rassemblent des centaines de jeunes provenant des neuf zones en Alberta. 9 zones Ils donnent l’occasion à ces jeunes de vivre une fin de semaine complète en français en plus de participer à des compétitions sportives. Les trois disciplines présentées sont le basketball 3 x 3, le badminton et le soccer. De nombreux bénévoles tels que les chefs de mission, les entraîneurs, les accompagnateurs et les membres du comité organisateurs’impliquent tout au long de l’année, afin que ces Jeux soient un succès! Sans ces gens passionnés par le sport en français, les Jeux n’auraient pas la popularité qu’ils obtiennent aujourd’hui. Encouragez nos athlètes en commanditant l’événement! Les écoles peuvent soumettre leur candidature pour recevoir les JFA. Pour information : Vicky Choquette Agente de développement des Sports Fédération du sport francophone de l’Alberta
P.6 Le Chinook Février 2012 POLITIQUE
L’homme qui tient tête à Nenshi Irénée Rutema
Le charismatique maire
de la ville de Calgary, Naheed Nenshi, ne gagne
pas toujours ses batailles
politiques. De fait, en dé-cembre de l’année der-
nière, il a perdu son bras de fer politique contre le
chef de la police Rick Hanson durant l’étude du
budget de la municipalité
par le conseil municipal.
M. Hanson a forcé remarqua-blement les élus municipaux
à hausser le budget de son
département malgré l’opposi-tion farouche du populaire
Nenshi. Le Chinook a analysé attentivement la bataille poli-
tique entre ces deux hommes politiques en suivant les dé-
bats au conseil municipal
ainsi que les combats féroces au sein des medias. En outre,
on a eu l’opportunité de ren-contrer le chef Rick Hanson
pour une longue entrevue
dans ses nouveaux quartiers situés dans le nord-est de la
ville.
Le policier est un homme
extrêmement apprécié dans les milieux communautaires,
journalistiques et politiques.
Il est accessible, courtois et charmant. De plus, il est ai-
mé par ses troupes.
Pour gagner son duel poli-
tique contre Nenshi, le chef
de la police avait trois armes formidables et redoutables. Il
avait l’appui de la première
ministre Alison Redford. Elle a fait des déclarations pu-
bliques musclées au Calgary
Herald en décembre dernier démolissant la position du
maire. Cela est sans compter
la majorité des conseillers municipaux l’appuyait et l’en-
semble de la communauté
qui souhaite vivre au sein
d’une ville sécuritaire.
« J’ai le plus grand respect
pour le maire. Il est intelli-
gent et approchable et il dé-
sire que Calgary devienne
une grande ville internatio-
nale. J’ai aussi une excellente
relation avec Chima Nkem-
dirm », nous a-t-il confié di-
plomatiquement. Fin rhéteur,
il a poursuivi en nous disant
qu’ils avaient occasionnelle-
ment des désaccords. Cepen-
dant, il nous a assuré ne pas
faire de la politique et ne pas
être intéressé à faire le saut
un jour en politique active. «
Je suis juste un policier et je
ne suis pas intéressé par la
politique», a-t-il divulgué. La
politique est un art particu-
lier.
L’influence politique est diffi-
cile à évaluer, mais l’analyse
profonde de son leadership
ainsi que de son duel avec le
maire Nenshi nous force à
venir à cette conclusion :
c’est un politicien redou-
table !
Le chef de police, Rick Hanson, bénéficiait de trois atouts majeurs, les dernières déclarations d’Alisson Redford, l’appui de la majorité
du conseil municipal et le besoin de sécurité de la population.
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Février 2012 Le Chinook P.7 JUSTICE
10e anniversaire de la décision de la Cour d’appel de l’Ontario dans l’affaire de l’hôpital Montfort
Gérard Lévesque,
avocat et notaire Levesque.Gerard@sympatico.ca
Le 7 décembre 2001, le plus
haut tribunal de l’Ontario rendait une décision histo-
rique pour les droits de la
c o m m u n a u t é f r a n c o -ontarienne : la Cour d’appel
de cette province renversait
la décision du gouvernement
de l’époque de fermer l’hôpi-tal Montfort, le seul hôpital
en Ontario dans lequel la langue de travail est le fran-
çais et où les services en
français sont disponibles en tout temps.
Dans cette affaire, la Cour a
décidé que la Commission de
restructuration des services
de santé avait enfreint l’ar-ticle 7 de la Loi sur les ser-vices en français parce qu’elle n’avait pas établi qu’il
était « raisonnable et néces-
saire » de réduire les services de soins de santé en français
et aussi parce qu’elle n’avait pas pris « toutes les me-
sures raisonnables » pour se conformer à la loi. La Cour a
aussi décidé qu’en n’accor-
dant pas suffisamment de poids et d’importance au rôle
de Montfort pour la survie de l a m i n o r i t é f r a n c o -
ontarienne, la Commission
n’a pas exercé son mandat d’intérêt public comme l’exi-
gent les principes fondamen-taux de la Constitution.
Le jugement Montfort a eu
une portée non seulement
auprès des bénéficiaires de services de santé de la ré-
gion d’Ottawa mais auprès de toutes les communautés
francophones du pays. Le
jugement de la Cour d’appel a aussi confirmé le rôle es-
sentiel que joue l’Hôpital Montfort dans la pérennité de
la relève, c’est-à-dire dans la
formation des professionnels francophones de la santé.
Montfort est le seul centre
hospitalier universitaire de
l’Ontario en mesure d’offrir un milieu clinique d’enseigne-
ment et de recherche en français aux médecins et aux
professionnels de la santé
francophones. Pour devenir un chef de file dans le main-
tien et l’avancement de
l’offre de soins de santé en
français, mais aussi dans tout ce qui favorise le développe-
ment et l’épanouissement de nos communautés, il est
maintenant primordial que
Montfort obtienne enfin sa désignation officielle de
centre hospitalier universi-
PHOTO: Mme Michelle
de Courville Nicol lors d’une allocution dans le
cadre des États géné-raux de la francophonie
d’Ottawa.
Pour plus de renseignements :
Texte de la décision de la Cour d’appel de l’Onta-
rio dans l’affaire Lalonde : www.canlii.org/fr/on/onca/
doc/2001/2001canlii21164/2001canlii21164.html
Allocution de Michelle de Courville Nicol : http://documentationcapitale.ca/index.cfm?Repertoire_No=-
751102913&voir=centre_detail&Id=4783 Allocution du docteur Bernard Leduc :
http://documentationcapitale.ca/index.cfm?Repertoire_No=-751102913&voir=centre_detail&Id=4781
Allocution du docteur Gérald Savoie :
http://documentationcapitale.ca/index.cfm?Repertoire_No=-751102913&voir=centre_detail&Id=4782
Les personnes intéressées à en savoir davantage li-
ront avec intérêt le chapitre xxv de la biographie de Jacques de Courville Nicol : 50 ans au service de la
francophonie (www.francopub.com). Ceux qui n’ont pas eu l’occasion de participer à la célébration du 10e
anniversaire du jugement Montfort peuvent prendre
connaissance du texte des allocutions de Michelle de Courville Nicol (ex présidente du Conseil d’adminis-
tration de l’hôpital), du docteur Bernard Le-duc (président-directeur général de l’hôpital) et du
docteur Gérald Savoie (ex président-directeur géné-ral).
Jeudi 22 mars 2012
P.8 Le Chinook
Février 2012
Dr. Annie Drouin OPTOMÉTRISTE
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Bienvenue
aux
nouveaux clients!
Février 2012 Le Chinook P.9 NUTRITION
AnneMarie Vaillancourt B.Sc. (Nutr.Sc.), RD
Le problème de santé le plus grave est encore les maladies
du cœur et les AVC. Pour une meilleure santé cardiaque,
adoptez de simples change-ments dans votre style de vie
et votre alimentation.
Limitez le gras, surtout
les gras saturés et les gras trans
Pour réduire le cho-
lestérol sanguin, il est plus important de
réduire votre con-sommation de gras,
surtout de gras satu-rés et trans que le
cholestérol que vous
mangez. (Cependant certains individus,
surtout avec un anté-cédent familial d’hy-
percholestérolémie y sont
très sensibles et doivent limi-ter leur consommation de
cholestérol.) Il faut réduire votre consommation de gras
à 30% de vos calories ingé-
rées. Cela représente 55-65g de gras total par jour chez
les femmes et de 75-90g de gras total chez les hommes,
c’est très peu.
Choisissez les bons gras
Bons gras (poly et mo-noinsaturés)
Les gras monoinsaturés sont les meilleurs pour le cœur, ils
p e u v e n t b a i s s e r l e
« mauvais » cholestérol LDL et hausser le « bon » cho-
lestérol HDL. Ceux-ci sont trouvés dans l’huile de cano-
la, d’arachide et d’olive; les margarines non hydrogénées
molles faites de ces huiles;
les avocats; les graines; et les noix comme les pacanes,
les amandes, les arachides et les noix d’acajou.
Les gras polyinsaturés, qui
incluent les omégas-3,6,9, sont généralement liquides à
la température ambiante. Ceux contenant plus d’oméga
-6 sont les huiles de car-thame, de sésame, de tour-
nesol et de maïs; les marga-
rines non hydrogénées
molles faites de ces huiles; les noix et les graines. Ceux
contenant plus d’oméga-3
incluent le poisson gras tel le maquereau, le saumon,
l’espadon, la truite, les sar-dines, le hareng; les huiles
de canola et de soya; la graine de lin; les œufs omé-
ga-3; les noix de Grenoble,
les pacanes et les pignons de pin.
Mauvais gras (saturés et trans)
Les gras saturés sont ceux généralement solides à la
température ambiante, fabri-
qués à l’aide d’huile hydrogé-née ainsi que ceux d’origine
animale, donc le beurre, le lard (saindoux), le gras dans
la viande et les produits lai-tiers, mais aussi les huiles de
palme, palmiste, de noix de
coco et le beurre de cacao. Les gras trans sont aussi no-
cifs à votre santé cardiaque et se trouvent parfois dans
les produits commerciaux tels
les produits faits de shorte-ning ou d’huile végétale par-
tiellement hydrogénée ainsi que plusieurs collations
comme les craquelins, bis-cuits, beignes et autres pro-
duits de restauration, ali-
ments préparés et dans les fritures.
Choisissez des protéines
faibles en gras
En général, les viandes con-tiennent plus de gras saturés
et de cholestérol que les sources de protéines non-
animales. Le cholestérol ne provient que de source ani-
male, donc :
Choisissez des viandes
blanches ou coupes maigres de viande rouge;
Mangez du poisson au moins
deux fois semaine. Le pois-son est riche en oméga-3 et
ces omégas-3 peuvent ré-duire le risque de développer
des ma lad ies card io -vasculaires.
Mangez des légumineuses au
moins deux fois par semaine telles les pois chiches, les
fèves, les lent i l les.
Ce l le s - c i
sont aussi hautes en
fibres.
Augmen-tez les
f i b r e s
a l imen-t a i r e s
(25-40 g par jour)
Mangez que des produits
céréaliers à grains entiers
Mangez aussi plus de fruits, légumes et légumi-
neuses
Réduisez le sel
Pour contribuer à une pres-sion artérielle contrôlée, il est
important de limiter le sel. Au début, les aliments peuvent
paraître fades, mais on dé-
couvre vite toute une varié-tés de saveurs qui sont ca-
chées par trop de sel.
Réduisez votre consom-
mation d’alcool Pour garder votre cœur en
santé, contrôlez votre poids, mangez bien et faites plus
d’exercice! (Comme vous le
verrez au cours des mois…
c’est ma réponse à tout!)
Visitez le site Internet des
maladies du cœur pour plus
Février, mois du cœur
Pour une meilleure santé cardiaque, adoptez de simples changements dans votre style de vie et votre alimentation: 1. Arrêtez de fumer 2. Soyez actif/Faites de l’exercice tous les
jours 3. Contrôlez votre poids 4. Suivez ces conseils alimentaires pour
prévenir/contrôler l’hypercholestérolé-mie, l’hypertension et l’obésité
P.10 Le Chinook Février 2012 LITTÉRATURE
Paul-François Sylvestre
Louis Valcke, Vous avez dit « la Belgique » ? Les enjeux linguistiques,
Essai, Mon-
tréal, Éditions
T r i p t y q u e , 2011, 180
pages, 23 $.
En se pen-
chant sur les ori-
gines de la Bel-
gique, son
h i s t o i r e sociocultu-
relle et ses développements économiques, l’auteur décor-
tique le fameux duo belli-queux des Flamands et des
Wallons ainsi que leur coha-
bitation difficile depuis la création du pays en 1830.
Parmi les sujets abordés, notons la politique de franci-
sation de la Flandre, la tenta-
tive de bilinguisme après la Première Guerre mondiale, le
retard industriel de la Flandre et le renversement de la si-
tuation depuis la fin de la
Seconde Guerre mondiale. L’ouvrage tente également
d’établir des parallèles avec la situation linguistique du
Québec.
N i c h o l a s
S h a k e s -peare, Hé-ritage, Ro-
m an , P a r i s ,
Éditions Grasset, 2011, 432 pages,
29,95 $.
A n d y
Larkham est un employé sans avenir dans
une maison d’édition de guides pratiques… jusqu’à ce
qu’il devienne millionnaire du
jour au lendemain. Com-ment ? Il se rend à l’enterre-
ment d’un ancien professeur, mais se trompe de chapelle
et assiste aux funérailles d’un
certain Christopher Madigan. Ce dernier a stipulé dans son
testament que seules les per-sonnes présentes à la céré-
monie hériteraient de sa for-tune. Le « présent » qu’Andy
reçoit est… 17 millions de
livres sterling ! La vie d’Andy est bouleversée car il de-
vient, malgré lui, le déposi-taire de certains secrets. Il
apprend à connaître ce mon-
sieur Madigan mieux que son père. Imprévisible, Nicholas
Shakespeare tend un miroir vertigineux à l’histoire dont
nous sommes, tous, les héri-tiers.
Claudel Huot, Michel Les-sard et Gilles Pellerin, Le Vieux-Québec sous la neige, Montréal, Éditions de l’Homme,
2011, 240 pages,
49,95 $. D e s
p r e -m i è r e s
n e i g e s
d ’ a u -t o m n e
au dé-gel prin-
t an i e r , la ville de Québec est un jar-
din de givre. Un photographe
et deux auteurs ont capté
toute la magie et la poésie
qui saisissent le Vieux-Québec et ses habitants au
cours de cette longue saison hivernale. Les rues, les toits,
les escaliers et les murs du
Vieux-Québec prennent des tons de bleu, de jaune et de
gris pour nous faire découvrir un charme non pas glacial
mais convivial. Cet album est étincelant de beauté. Il con-
firme que Québec brille de
tous ses éclats, même en hiver.
Alexandre Chouinard, Stagiaires sans frontières, Montréal, Guides de voyage Ulysse, 2007, 192 pages, 14,95 $.
Ce guide contient tous les
repères pour faire de votre
stage international une expé-rience enrichissante sur le
plan humain et professionnel. Que votre stage de coopéra-
tion dans un pays en déve-
loppement soit de quelques semaines ou de quelques
mois, votre perception de l’action humanitaire en sera
renforcée. Depuis les tuyaux
pour financer son séjour jus-qu’à la description du choc
culturel, en passant par les coordonnées des ressources
et organismes disponibles,
sans oublier les perspectives professionnelles dans le do-
maine de l’humanitaire, vous y trouverez tous les rensei-
gnements souhaités. Pour préparer un stage humani-
taire ou une expérience de
tourisme solidaire, voici le livre qu’il vous faut !
Nous avons lu pour vous un essai, un roman, un album et un guide…
P.14 Le Chinook Février 2012
Février 2012 P.16 Le Chinook Science - JEUNESSE
Toutes les questions
sont bonnes
Écris-les à
profmercure@gmail.com
Thomas, Hedda et le climat
Ce fut un coup de tonnerre, le monde entier l’a déploré- le Canada, nous l’avons appris en décembre- est devenu le premier pays à renier sa promesse
de réduire ses émissions de gaz à effet de serre dans le cadre du protocole de
Kyoto. En janvier, notre pays s’est officiellement retiré de l’accord. Notre pre-mier ministre a même qualifié cette promesse de «stupide». Est-ce vrai? En a
-t-on trop demandé aux Canadiens? Voici le portrait de deux citoyens de la planète pour le savoir.
Thomas, 14 ans Thomas est Canadien, il a le même âge que le protocole de Kyoto et habite Calgary, ses parents travaillent pour une entreprise qui exploite
les sables bitumineux pour lesquels, selon Greenpeace, son pays a rasé
209,614 hectares de tourbières et 205,590 ha de forêts. Cela fait 140 millions de tonnes de carbone qui est retourné à l’atmosphère d’une manière ou d’une
autre, sans avoir été remplacé par de nouveaux arbres qui auraient absorbé ce car-bone.
Le pays de Thomas s’est considérablement enrichi grâce à la vente de ce pétrole. Le produit intérieur brut (PIB) du Canada était de 46 214$/habitant en 2010, ce qui en fait
le 11e pays le plus riche du monde. Lors de la rédaction du protocole de Kyoto, le Cana-da s’était engagé à réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 6% par rapport à
1990. Il avait cet ambitieux objectif puisque chaque canadien produisait, en 1997, 19 tonnes de GES. Il pressait donc d’agir. Pourtant, en 2009, c’est plutôt 20 tonnes qui ont
été émises dans l’atmosphère par chaque Canadien. À la fin de 2009, le pays de Tho-
mas dépassait de 29,8% ses émissions de gaz à effet de serre par rapport à ses émis-sions de 1990. Le Canada a été le 98e pays à ratifier le protocole de Kyoto... avant
d’être le premier à le quitter.
Hedda, 14 ans Hedda est Norvégienne, elle est aussi née en même temps que le proto-
cole de Kyoto et habite Bergen sur la côte ouest du pays où ses parents travaillent pour
des entreprises liées à l’exploitation des plates-formes pétrolières en mer dans le Nord. En 1990, au pays de Hedda, chaque personne produisait 9,7 tonnes de GES par année,
alors qu’en 2009, ce nombre avait fondu à 5,3 tonnes. Pourtant, à la rédaction du pro-tocole de Kyoto, on avait simplement demandé à la Norvège de limiter la hausse de ses
émissions à 1%, compte tenu du fait que ses habitants émettaient déjà peu de GES.
En effet, la Norvège est connue pour la qualité de son travail de préservation de ses
forêts et de la nature en général, tout en demeurant un important producteur forestier et pétrolier. Ce pays est un exemple de développement durable. À la fin de 2009, la
Norvège avait réduit – volontairement - de 37% ses émissions de GES. Bel effort! Mais les concitoyens de Hedda ont sûrement dû se contraindre à s’appauvrir pour en arriver
à réduire ainsi leur pollution qui était déjà faible. Du tout! La Norvège est le 2e pays le
plus riche du monde avec un PIB/habitant de 84 443$, c’est presque le double du Cana-da.
Le protocole de Kyoto Traité négocié à Kyoto au Japon en décembre 1997
où les pays se sont engages à réduire leurs emis-sions de gaz à effet de serre (GES) de manière à limiter à 2°C la hausse de la temperature de la
Terre.
But : Chaque pays doit réduire de 6% par année les émissions de Gaz à effet de serre (CO2, CH4,
NO2, PFC, HFC, SF6) dans l’atmosphère par rapport au niveau d’émission de l’année 1990.
3 conditions :
Au moins 55 pays devaient signer le protocole
Les signataires devaient représenter au moins
55% des émissions de CO2 dans le monde
Le protocole devait entrer en vigueur 90 après
que les deux premières conditions aient été
remplies
Ce fut la Russie, 128e pays à signer le 18 novembre
2004, qui permit de remplir la deuxième condition. Depuis 182 pays sur 192 n’ont toujours pas ratifié
l’entente… et un seul s’en est retiré.
Mécanisme : Les pays ayant réussi à atteindre leur
objectif n’ont rien à payer, ils peuvent même vendre des « crédits de carbone » aux pays qui émettent
un surplus de CO2. Tout cela devrait se transiger à la bourse du Carbone, ironiquement située à Mont-
réal, au Canada.
Le PIB Le produit intérieur brut est une mesure estimée par
le Fond monétaire international. Il mesure la valeur des biens et des services produits dans un pays en lui
soustrayant la valeur des biens et des services utilisés
pour produire ces biens ou ces services. Par ex-emple, un bâton de hockey en aluminium produit
au Canada vaut environ 45$ taxes incluses, mais il faut lui soustraire ce qu’il en coûte pour le produire
(aluminium, salaire des employés, construction de l’usine, subventions de l’État,…). Le PIB/habitant est
une manière de mesurer la richesse d’un pays. On
Le Chinook P.17Février 2012 VOYAGE
Benoit Legault
Allez au loin en 2012, ou
demeurez en Amérique du Nord mais vivez ses
expériences les plus exo-
tiques. La demande tou-ristique a baissé en 2011
et les prix des vols et hô-tels sont en baisse un peu
partout – à vous d’en pro-fiter.
Arménie De tous les pays que j’ai visi-
tés, l’Arménie est celui qui m’a laissé les souvenirs les
plus impérissables. On y a
souvent l’impression déli-cieuse d’être au 19e siècle,
comme lorsqu’on rencontre des femmes qui commercent
de gros pains sans levain au
bord des routes. Îlot chrétien en Asie centrale, l’Arménie
est de ces pays nouvellement ouverts au tourisme qui sont
oubliés par les Canadiens.
Vous avez le temps de dé-couvrir une culture aux mul-
tiples facettes méconnues? Alors n’hésitez pas, des expé-
riences de voyage comme il ne s’en fait plus vous atten-
dent. (renseignements – tou-
rismarmenia.org)
Chine
L’Arménie est en Asie mais
l’Asie du voyageur est sutout
celle de l’Extrême-Orient, en particulier celle de la Chine.
Méfiez-vous des voyages de groupes où les touristes en-
régimentés et minutés refont
inlassablement les mêmes circuits. Site touristique par-
ci, kiosque de babioles par-
là... Composez plutôt votre
propre voyage sur mesure
(avec une agence de voyages) et vivez l’exotisme
au maximum. Certains vols sont actuellement à prix
presque ridicules (Japan Air-
lines vous mène en Chine pour à peine plus que 1000$,
taxes comprises). On trouve en Chine des hôtels très cor-
rects pour une cin-
quantaine
de dollars, ou des
chambres privées en
auberge de
jeunesse officielle
pour une trentaine de
dollars (site de réserva-
tions ultra-
efficace sur hihos-
tels.com). Vous y ver-
rez des
scènes hal-lucinantes
comme un vendeur de
volaille qui assomme un volatile avant
de l’ébouillanter pour mieux
le plumer. Ou un enfant mi-
gnon comme tout qui em-brasse un chiot du regard. En
Chine, le spectacle de la vie est dans la rue.
(renseignements – tou-
rismchina.org)
Arctique canadien
L’Arctique canadien est d’un
exotisme fou – on connaît mieux la Chine que les Terri-
toires du Nord-Ouest! Autre phénomène étrange, il coûte
souvent plus cher d’aller en
avion dans le Grand Nord qu’en Asie, et l’hébergement
et les aliments sont hors de prix dans les communautés
au nord du cercle polaire.
Néanmoins, tous les Cana-
diens devraient traverser le cercle arctique au moins une
fois dans leur vie; c’est parti-culièrement accessible depuis
l’Alberta. Le meilleur mo-
ment, en termes d’activités, est le printemps, car la neige
est abondante mais il ne fait plus un froid sibérien, alors
que les jours sont assez
longs. On peut aussi aller dans nos territoires nor-
diques en plein été, alors que le soleil ne se couche jamais
sur le cercle arctique. On
peut s’adonner au rituel de la trempette du gros orteil dans
l’océan Arctique à Tuktoyak-tuk, le bout ultime de la
Dempster Highway qui com-mence à Dawson City au Yu-
kon… Ah, le bon vent de
l’aventure vous enivre déjà? Sachez que la Dempster
Highway se termine l’été à
Inuvik. Pour la faire jusqu’au bout, il faut l’affronter l’hiver
alors que la glace forme une route – la Tuktoyaktuk Win-ter Road – sur le delta du
fleuve Mackenzie… (renseignements – travelyu-
kon.com/fr & tourismet-no.com)
Arizona Si l’exotisme du Nord vous
laisse froid, prenez plutôt la route du Sud-Ouest des USA, le secteur le plus dé-paysant en Amérique du Nord. Certes, les forma-tions rocheuses de Monu-ment Valley, l’équivalent naturel de la tour Eiffel, ne vous surprendront pas malgré leur prodigieuse beauté. C’est plutôt du côté du lac Powell (grand réservoir hydro-électrique) que vous ferez le plein d’images nouvelles pleines de roc, de sable, d’eau et d’ombres parfois ma-giques. (renseignements –
Arménie, Chine, Arctique, Arizona…
Coups de cœur pour vrais voyageurs
SOLUTION SUDOKU
Février 2012 P.18 Le Chinook AUTOMOBILE
Jean-François Ross Chroniqueur automobile
Il est difficile de résister à l’élégance d’une belle berline
sport européenne, plus par-ticulièrement lorsqu’elle est
aussi attirante que la Vol-vo S60 2012. Au-delà des
instabilités économiques, les
fabricants automobiles se confrontent à une lutte
féroce pour vendre le plus grand nombre possible de
véhicules. Même si la flotte
Volvo est vieillissante, la
nouvelle Vol-vo S60 laisse
présager un
avenir prometteur
pour ce con-structeur
suédois.
Lorsqu’on
pense aux voitures de luxe européennes; les Audi, BMW
et Mercedes-Benz nous viennent en tête, par contre,
cette Volvo S60 en vaut le
détour si vous appréciez la douceur de roulement. Il ne
faut surtout pas oublier le luxe et la qualité de fabrica-
tion qui sont également au
rendez-vous.
À bord de l’habitacle, que vous optiez pour la version
T5 ou la T6, le luxe est om-niprésent dans cette berline
scandinave. Elle est
spacieuse, de belle facture avec une liste d’équipements
qui n’a rien à envier aux voi-tures de luxe de la concur-
rence. Les sièges avant sont
tout confort, par contre, l’e-space pour les jambes est
très limité à la banquette arrière, ce qui rend ces plac-
es moins confortables. Un
fait à noter, l’espace du cof-fre est vraiment limité, inféri-
eur à celui d’une Hyundai Elantra. Très surprenant,
disons-le.
Côté motorisation, la S60
offre un cinq cylindres en ligne de 2,5 litres pour la
version T5 qui développe 250 chevaux à 5 500 tours/
minute et 266 livres-pieds de
couple entre 1 800 et 4 000 tours/minute. Si cela
ne vous suffit pas, un six cylindres en ligne turbocom-
pressé de 3,0 litres est livra-
ble pour la version T6, il
génère 300 chevaux
à
5 600 tours/minute et
325 livres-pieds de cou-
ple entre 2 100 et
4 200 tours/
minute. Quel que soit le mo-teur choisi, ils sont tous les
deux gourmands en carbu-rant en raison de leur poids
élevé, plus de 2 200 kg, mais
ils offrent un très bon couple moteur. Une seule transmis-
La Volvo S60 T6 2012 : quelle élégance !
Pour Contre
Lignes extérieures superbes Espace arrière limité pour jambes
Très belle finition intérieure Coffre restreint
Couple élevé du moteur Visibilité restreinte vers l’arrière
Douceur de roulement Consommation (poids)
Sièges avant confortables Prix élevé (modèle d’essai)
Sécurité poussée
FICHE TECHNIQUE
Marque VOLVO
Modèle S60 T6 AWD 2012 (modèle d’essai)
Autres modèles T5 TA et T5 AWD
Catégorie Berline intermédiaire
Prix 49 950 $ (modèle d’essai)
Garanties 4 ans/80 000 km (complète)
Moteur L6 de 3,0 litres
Puissance ch. (kW) 300 (224) @ 5 600 tr / min
Couple lb-pi (N.m) 325 (439) @ 2 100 - 4 200 tr / min
Autre moteur L5 de 250 ch.
Transmission Automatique à six rapports
Traction : Intégrale
Antipatinage Oui avec antidérapage
Suspension Avant : indépendante à jambes de force
Arrière: indépendante à multibras
Direction À crémaillère à assistance variable
Freins Avant : disques ventilés (ABS) et (EBD)
Arrière : disques (ABS) et (EBD) Coussins gonflables Frontaux, latéraux avant, rideaux gon-
flables, sacs gonflables pour les genoux Empattement 277,6 centimètres
Poids 2 220 kg
Capacité du coffre 339 litres
Capacité réservoir 67,5 litres
Consommation Ville : 11,3 L/100 km ou 25 mi/gal*
Route : 7,7 L/100 km ou 37 mi/gal*
Émission de CO2 4 462 kg / année*
Sécurité Top Safety Pick selon les tests de colli-sion par www.iihs.org
Modèles concur-rents
- Acura TL
- Audi A4
- BMW série 3
- Cadillac CTS
- Infiniti G
- Lexus IS
- Mercedes-Benz classe C
- Volkswagen Passat CC
AB
ON
NE
Z-V
OU
S A
U C
HIN
OO
K P
AR
C
OU
RR
IE
R É
LE
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