le redressement économique et social
Post on 22-Mar-2016
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Thème n°5 – LE REDRESSEMENT ECONOMIQUE ET SOCIAL
POUR UNE ECONOMIE SOLIDAIRE FORTE ET UNE REVOLUTION ENTREPRENEURIALE
En Europe, les crises se succèdent et les peuples ne croient plus au redressement économique si souvent promis et toujours remis à demain. Alors que sur d'autres continents, la croissance annuelle est à deux chiffres. Pire, la France s'enfonce, alors que l'Allemagne va mieux. Dans notre pays, le pacte social se délite. Le chômage augmente plus vite que jamais. Les plans sociaux se multiplient. Et malgré cette dérive économique, le choc de compétitivité tant attendu par les chefs d'entreprise, qui créent des emplois, n'aura pas lieu.
En s'attaquant à ceux qui prennent des risques pour créer des richesses et du travail, en décourageant ceux qui innovent, ce sont les moteurs même de la croissance que l'on casse pour longtemps. « La Droite forte » souhaite porter la parole des «sans-‐grade du capitalisme » qui crient désormais au secours. Matraqués fiscalement, à l’instar de tous les Français, au lieu des baisses de dépenses pourtant indispensables, nous sommes tous devenus des "Pigeons", c’est-‐à-‐dire les dindons de la farce socialiste et de son cortège de dépenses, de taxes et d’impôts.
Face à cette situation catastrophique qui emmène dans la désespérance des millions de nos compatriotes, entrepreneurs, salariés, chômeurs, qui ne croient plus en l’avenir, nous ne pouvons plus nous contenter d’une simple succession de réformettes. Nous devons tourner la page de la social-‐démocratie qui empêche, depuis si longtemps en France, de transformer notre pacte économique et social. « La Droite forte » propose une véritable révolution de la réforme, un choc réformateur inédit dans notre pays pour soutenir les TPE-‐PME-‐ETI qui sont notre poumon économique, désendetter vigoureusement l’Etat et les collectivités territoriales et remplacer définitivement l’assistanat qui brise le cycle vertueux de l’effort par une solidarité responsable qui permet l’épanouissement personnel par le travail comme par la propriété.
La France est en faillite. Nos entreprises sont asphyxiées. Notre système de protection sociale est à bout de souffle. Sans des efforts collectifs, audacieux et partagés, nous perdrons tous les acquis d’une grande puissance qui a permis à des générations entières de vivre mieux que leurs parents pour offrir mieux à leurs propres enfants.
Dans cette perspective du redressement économique et social de la France, « la Droite forte » propose les 20 mesures suivantes pour une triple révolution complémentaire et concomitante :
• La révolution du pouvoir d’achat, du travail et de la solidarité responsable ; • La révolution des entreprises et de la fiscalité ; • La révolution de la dette et des déficits publics.
NOS 20 PROPOSITIONS
I-‐ La révolution du pouvoir d’achat, du travail et de la solidarité responsable
Notre 1ère mesure :
1. Supprimer, en 20 ans, le logement social en le remplaçant par de la propriété sociale pour 0€ de plus, en faisant des locataires du logement social des propriétaires : chaque année, l’Etat obligera les bailleurs sociaux et les collectivités, par l’intermédiaire des préfets, à mettre en vente 5% du parc de logement social. Pour un locataire qui paie 400€ de loyer par mois, ces 400€ se transformeraient en remboursement d’un emprunt bancaire de 80 000€ en 25 ans lui permettant d’acheter immédiatement, pour 0€ de plus, son logement et de rembourser la banque qui prendrait une hypothèque sur le bien. Ce dispositif qui est testé dans certaines villes de France serait étendu et deviendrait obligatoire pour les collectivités qui seraient sanctionnées financièrement si elles ne font pas d’accession sociale à la propriété. Il s’agirait du plus grand plan d’accession sociale dans notre pays qui permettrait de réhabiliter à grande vitesse le parc de logements sociaux par les propriétaires eux-‐mêmes, mieux à même d’entretenir leur propre logement ;
Nos autres mesures :
2. Augmenter la durée légale du travail en Instaurant la semaine des 40h de travail hebdomadaire payées 45h en cinq ans (à la place des 35h payées 39h aujourd’hui) : nous devons la vérité aux Français. Il nous faudra travailler davantage si nous ne voulons pas voir notre niveau de vie de 30% ; comme c’est le cas en Espagne et en Grèce. La question n’est plus de savoir si nous devons supprimer ou pas les 35h qui ont fait tant de mal à notre pays, aussi bien dans les entreprises que dans nos services publics. Nous devons aller plus loin et créer un choc sur le temps de travail. En échange de cette augmentation du temps de travail de 5h par semaine, soit 1h par jour, les salariés seraient payés davantage par un système mixte d’actionnariat dans l’entreprise et de rémunération nette. Selon le rapport du député Jean-‐Charles Taugourdeau de novembre 2011, un tel choc de compétitivité permettrait de relancer la croissance des PME et d’améliorer le pouvoir d’achat d’un salarié au SMIC de 8500€ en cinq ans, soit près de 150€ par mois. Ainsi, dès la 1ère année, le salarié pourrait devenir actionnaire de son entreprise qui verrait son capital augmenter et donc s'ouvrir de nouvelles possibilités d'emprunt, tout en retrouvant une productivité améliorée et une trésorerie assainie. La 2ème année : une heure sur les cinq serait payée au salarié qui verrait son pouvoir d'achat augmenter d'environ 3% tout en continuant à capitaliser en actions les 4 heures restantes. Et ainsi de suite chaque année. Ce sont ainsi 690 heures en cinq ans, de capital ou de participation, qui viendront augmenter le pouvoir d’achat des travailleurs, consolidant au passage le capital de leur entreprise. Pour une personne rémunérée au SMIC, cela représenterait, par exemple, un gain sur cette période de 5100 euros en termes de capital en plus des 3400 euros directement rémunérés ;
3. Valoriser le travail en instaurant le principe suivant au nom de la justice sociale : « les revenus de la solidarité ne pourront pas dépasser les 75% du SMIC » hors prestations familiales et logement. Il est temps de réhabiliter la valeur travail et l’effort dans notre pays ;
4. Accompagner les chômeurs le plus rapidement possible vers l’emploi : accorder une « prime au travail » de 50 000 € à toute PME qui embauchera un chômeur en CDI en 2013. Selon l’Insee et le rapport de la DARES et du Ministère du travail en janvier 2011, le coût moyen d’un chômeur indemnisé en France est estimé à 53 000 € (18 000 € d’indemnisation selon l’Insee, 35 000 € en estimation du manque à gagner des cotisations et d’impôt,...). Sans compter les baisses de rentrée fiscale d’un chômeur qui, par nature, n’est pas salarié, la politique globale contre le chômage dans notre pays dépasse les 80 milliards d’euros. Il faut un choc en inversant le système : aujourd’hui, l’Etat vient en aide aux chômeurs. Demain, l’Etat doit aussi venir en aide aux entreprises qui embauchent des chômeurs. Cette somme de 50 000€ par chômeur, l’Etat la dépense quoi qu’il arrive. Il faut donc, avec cette somme, que les entreprises soient incitées à embaucher. Il s’agit là d’un système triplement gagnant :
-‐ pour l’Etat qui parviendrait à diminuer le chômage sur la durée et gagnerait des recettes fiscales à long terme,
-‐ pour l’entreprise : notre « prime emploi » permettra à l’entreprise de financer intégralement le salaire du chômeur et qui améliorerait sa compétitivité comme sa productivité,
-‐ pour le chômeur qui serait réinséré économiquement et socialement.
5. Instaurer l’égalité salariale obligatoire entre les hommes et les femmes à compétences égales au sein des entreprises ; quarante ans après l’entrée en vigueur de la loi du 22 décembre 1972 l'écart de rémunération entre hommes et femmes en France s’établit à 27% . Selon un tout récent rapport sur l’égalité des sexes, la France perd cette année 2 places et vient occuper le 57ème rang sur les 135 pays étudiés. D’après ce rapport, si les femmes arrivent à combler le fossé avec les hommes dans le domaine de la santé et de l'éducation, elles sont toujours à la peine sur le plan des emplois et des salaires.
6. Etendre au niveau national le dispositif « transports » qui permet à tout employeur de financer à hauteur de 50% les abonnements transports (sur le modèle du ticket restaurant) pour tous les salariés du monde rural et péri-‐urbain qui vivent à plus de 20km d’un grand centre urbain et en l’étendant à la voiture car il n’existe pas toujours d’alternative à l’automobile ;
7. Imposer l’obligation d’attribuer au moins 10% des bénéfices de l’entreprise chaque année aux salariés au nom de la justice partagée : par actionnariat de participation ou par des plans d’épargne salariale comme le PEI-‐PERCOI. Plus largement, dans la droite ligne des propositions de Nicolas Sarkozy lors de la campagne présidentielle de 2012, il s’agirait aussi d’augmenter le pouvoir d’achat des salariés en supprimant la prime pour l’emploi (PPE) et en allégeant en contrepartie les cotisations sociales de 7 millions de Français qui touchent entre 1000 et 1400 euros nets par mois. Ainsi, en intégrant directement la PPE aux fiches de paie de ces salariés, la conséquence serait, par exemple, une revalorisation de 840 euros nets par an pour un salarié au niveau du Smic, soit une hausse de salaire de 70 euros par mois ;
II-‐ La révolution des entreprises et de la fiscalité
Notre 1ère mesure
8. Obliger les banques à prêter en priorité aux PME lorsqu’elles affrontent une difficulté et que leur modèle économique est viable, à hauteur de 50% des montants rapportés à celles-‐ci par l’entreprise depuis sa création. Les PME emploient, à elles seules, 75% des salariés du secteur privé et produisent 50% du PIB. A ce titre, elles sont un puissant levier de croissance. Leur développement doit donc devenir la colonne vertébrale de notre stratégie économique. Si la France dispose de champions mondiaux, la taille des PME françaises reste néanmoins réduite par rapport à nos principaux partenaires, en particulier allemands. Nous souhaitons, lorsqu’elles sont en difficulté, que les PME puissent emprunter de manière certaine auprès de leur banque 50% du montant rapporté à celle-‐ci par l’entreprise depuis sa création (frais financiers, intérêts emprunts…) ;
9. Révolutionner et assouplir le Code du travail en permettant aux accords d’entreprise de se substituer progressivement à celui-‐ci et en instaurant un Contrat de travail unique. Ce contrat de travail unique permettrait de lutter contre la dualité du marché du travail et au recours excessif de l’intérim et des CDD. Il allègera également les contraintes qui pèsent sur les entreprises à l’embauche. Les droits et garanties du salarié augmenteront dans le temps ;
10. Réduire drastiquement les charges qui pèsent sur les entreprises : instaurer pour l’Union européenne la TVA anti-‐délocalisation qui permet de faire peser sur les importations une partie des cotisations aujourd’hui payées par les entreprises. Comme le préconisent de nombreux rapports, comme le fameux et déjà presque enterré rapport Gallois, il faut baisser de manière importante le coût du travail, notamment pour les PME, asphyxiées par le système. Plus symboliquement, il s’agira aussi de supprimer la TVA inter-‐entreprises, système complexe, qui coûte près d’un milliard d’euros aux entreprises en frais de gestion et qui facilite les fraudes fiscales. En supprimant l’article 283 du Code général des impôts, l’Etat ferait œuvre utile en oxygénant nos entreprises asphyxiées par la crise ;
11. Relever significativement les seuils sociaux des entreprises afin qu’elles puissent s’agrandir. Aujourd’hui, la peur d’embaucher le 50ème salarié (qui déclenche automatiquement comité d’entreprise, délégué syndical, participation obligatoire,…) paralyse la volonté de grandir des PME et l’énergie entrepreneuriale. Notre Code du travail est, sur ce point, dépassé et obscur : entre 100 et 1000 salariés, il faut ainsi aujourd’hui tenir compte de 16 seuils sociaux différents, ce qui est coûteux et ne fait rien gagner au dialogue social. L’Ifrap évalue la perte d’emplois générée par les seuils sociaux à un chiffre compris entre 70 000 et 140 000. Nous proposons dans un premier temps de supprimer toutes ces obligations pour les entreprises de moins de 20 salariés et de relever le seuil pour les autres entreprises. La suppression des contraintes de seuils actuelles pour les PME de 50 à 250 salariés équivaut à une augmentation des salaires de 9%, ou à une baisse des charges patronales de près de 30% …
12. Engager l’Etat à une stabilité fiscale pour les PME de moins de 250 salariés pour au moins 5 ans : le changement permanent de la fiscalité française interdit les investissements audacieux et les prises de risque des entreprises. L’Etat doit sanctuariser pour un temps la fiscalité des PME ; il faut par ailleurs obliger les administrations à répondre aux entreprises dans un délai d’un mois ;
13. Obliger l’Etat et les administrations à acheter au moins 50% de produits fabriqués dans l’Union européenne et étendre ce dispositif aux collectivités territoriales pour au moins 50% dans leur région au nom du patriotisme économique et des circuits-‐courts qui favorisent l’environnement ;
14. Favoriser l’investissement productif en s’inspirant du Small Business Job Act mis en place en 2010 aux Etats-‐Unis par Barack Obama. Il s’agit là de mettre en place une mesure globale de déduction ISF/IR en remplacement des dispositifs existants pour tous les investisseurs dans les PME : réduction d’impôt (IR ou ISF) équivalente à 30% du montant de l’investissement dans une PME. Y ajouter la détaxation totale des plus-‐values sur cession de ces titres détenus au moins 5 ans. Plus que jamais, il faut aujourd’hui s’appuyer sur les investisseurs particuliers pour financer les PME. Pour cela, et parce qu’il s’agit de placements à risques, il faut revoir l’équation de l’entrepreneur : faire en sorte que pour un même investissement, l’espoir de gain soit relevé et le risque de perte diminué.
III-‐ La révolution de la dette et des déficits publics
Notre 1ère mesure
15-‐ Aligner tous les régimes du public sur ceux du privé : le régime de retraite (comme en Allemagne en 2005 avec l’alignement public-‐privé, les jours de carence, les cotisations chômage ou encore les tarifs des hôpitaux publics sur ceux des hôpitaux privés. Par exemple, concernant les cotisations chômage, dans le secteur privé, le taux de cotisation chômage est de 2.4% pour le salarié et 4% pour l’employeur. Dans le secteur public, seul le salarié cotise au taux de 1% sur les salaires bruts supérieurs à 1400 euros, parce que les fonctionnaires et autres salariés du public ont un emploi garanti à vie. Au nom de l’équité, nous proposons que les taux de cotisation chômage des salariés du public soit alignés sur ceux du privé, ce qui rapporterait (en passage progressif sur 5 ans) 2 à 3 milliards d’euros par an à l’assurance chômage.
16-‐ Poursuivre la réforme des retraites en instaurant l’âge de départ légal à 65 ans pour une retraite à taux plein. Nous ne pourrons pas préserver notre système de retraite si nous ne travaillons pas plus longtemps dans un pays surendetté comme la France ;
17-‐ Rendre dégressives les allocations chômage dans le temps, afin de lutter contre les trappes à inactivité et encourager le retour à l’emploi. Avec 23 mois d’indemnisation (36 mois pour les plus de 50 ans), nous sommes le pays qui indemnise le plus longtemps. Le Danemark indemnise le même type de montants qu’en France, mais sur une durée restreinte. Le devoir de l’Etat est d’accompagner les chômeurs le plus rapidement vers l’emploi, en luttant contre le cercle vicieux de l’inactivité.
18-‐ Supprimer le régime de chômage des intermittents du spectacle en le réservant uniquement aux artistes. Selon le rapport de la Cour des Comptes, le coût de ce régime est évalué à 1 milliard d’euros par an, soit le tiers du déficit de l’assurance chômage pour seulement 3% des assurés. Sur les 10 dernières années, le déficit cumulé du régime est égal à l'endettement total du régime d'assurance chômage (9 milliards)! Autrement dit ce sont les cotisations chômage de l'ensemble des salariés du privé qui financent les allocations chômage des intermittents. Trop de personnes adhèrent aujourd’hui à ce régime car, outre les artistes, viennent s’y greffer les techniciens qui, eux, peuvent facilement se reconvertir par l’intermédiaire des « boites de production » souvent bien dotées. Le véritable coût du travail des intermittents, y compris les heures de répétition/préparation, doit être pris en charge par leurs employeurs. Une diminution de moitié du déficit de ce régime générerait une économie de 500 millions par an.
19-‐ Rétablir la règle nationale du non-‐remplacement d’un fonctionnaire sur deux qui part à la retraite hors domaine régalien ;
20-‐ Contraindre les collectivités territoriales de plus de 30 000 habitants à réduire leurs dépenses de fonctionnement en instaurant, pour elles aussi, la règle du non-‐remplacement d’un fonctionnaire sur deux qui part à la retraite. Les collectivités territoriales dépensent chaque année près de 250 milliards d’euros. Nous proposons d’instaurer une taxe progressive de 5% puis 10% sur les dotations attribuées par l’Etat aux collectivités si elles ne respectent pas ce principe du non-‐remplacement.
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