le temple sacré de dieu: le protéger et le respecter par: lourdes e. morales-gudmundsson préparé...
Post on 03-Apr-2015
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Le Temple Sacré de Dieu:Le Protéger et le Respecter
par: Lourdes E. Morales-Gudmundsson
Préparé par la commission chargée de laJournée consacrée à la prévention des abus
de la Conférence Générale
« Soit donc que vous mangiez, soit que vous buviez, soit que vous
fassiez quelque autre chose, faites tout pour la gloire de Dieu. »
(1 Corinthiens 10.31)
LE PRINCIPE
« Ne savez-vous pas que vous êtes le temple de Dieu, et que
l’Esprit de Dieu habite en vous ? Si quelqu’un détruit le
temple de Dieu, Dieu le détruira ; car le temple de Dieu est saint , et c’est ce que vous
êtes» (I Cor. 3:16-17).
• Le mot grec ici traduit par « temple » vient d’une racine
signifiant habiter et est apparenté au mot grec dont
le sens est « lieu sacré ».
« Car vous avez été rachetés à un grand prix. Glorifiez donc Dieu dans votre corps… »
(1 Corinthiens 6.19-20).
THE REALITY• . Le corps de certaines est
échangé contre de l’argent. • D’autres dont le corps n’est pas
encore prêt à porter des enfants, se trouvent forcées d’accoucher, mourant souvent durant l’accouchement.
• Beaucoup parmi celles qui survivent, endurent une mort lente à cause des maladies qui font d’elles des parias.
Jésus vint délivrer les femmes et les filles de la servitude des coutumes sociales et leur réserver une place
d’honneur dans le royaume des cieux
• Il ressuscita la jeune fille du centenier bien qu’elle n’ait pas fait partie du groupe social de Jésus.
• Il guérit la belle-mère de Pierre, honorant de ce fait pour toujours les mères, que ce soit par mariage ou par naissance.
• Il prit enfin le temps de parler à une prostituée d’une tribu ennemie, une Samaritaine d’une nation détestée et lui révéla qu’il était le Messie.
Jésus n’hésita pas à aider les « sans défense » à
s’assumer et à honorer ceux qui ont été
déshonorées par des restrictions sociales,
politiques, économiques ou religieuses.
Nous devons nous demander : « Qu’est-ce que je fais pour contribuer à protéger les
adolescentes de mon église ? »; « Qu’est-ce que je laisse faire, par mon indifférence, dans ma propre ville ? » ; « Est-ce que j’agis comme
Christ l’aurait fait ? »
Il est aussi important de considérer les sources de
mon attitude. Les coutumes et attitudes négatives à l’égard des
femmes ont été codifiées dans la législation de nombreuses cultures
RÉACTION
Too often Christians adopt the social and political attitudes of
their society rather than building a strong biblical
foundation which recognizes how much God values every
person.
Les Nations Unies parlent, en tant qu’organe, contre les injustices ou pratiques qui mettent en danger des groupes du monde entier. Cette organisation a déclaré que le 6 février sera la Journée internationale contre la mutilation génitale des femmes. Il est estimé que « 120 à 140 millions de femmes ont été soumises à cette pratique et 3 millions de filles continuent chaque année de se trouver dans cette situation dangereuse. »
Il incombe donc à l’Église chrétienne de porter la responsabilité morale d’appeler les gouvernements, les communautés et
individus à s’élever au standard biblique de la grande valeur que Dieu accorde au corps
humain, le temple du Saint-Esprit que Jésus-Christ a racheté.
.
L’ÉVIDENCE
• Quelle évidence avons-nous que Dieu voulait élever la femme et la rétablir à sa juste position ?
• Dieu releva pour toujours le corps de la femme de la honte pour l’élever jusqu’à l’honneur, de l’humiliation jusqu’au respect.
Le chant de Marie loue précisément Dieu parce qu’en la choisissant à assumer la mission de porter le Fils de Dieu, Il a pour toujours changé l’ordre de la société où la femme était méprisée et l’orgueilleux, honoré :
• « Mon âme loue la grandeur du Seigneur… car il a bien voulu abaisser son regard sur moi, son humble servante… il a mis en déroute les hommes au cœur orgueilleux, il a renversé les rois de leurs trônes et il a donné une place élevée aux humbles »
(Luc 1.47, 48, 51-52 ; BFC)
Dans la Bible, nous lisons une autre histoire de
rétablissement de la femme. Il s’agit d’une femme qui avait une maladie faisant d’elle un
paria social. Elle avait dépensé ses derniers deniers chez les
docteurs qui ne pouvaient pas la guérir d’une perte de sang
chronique
Maintenant que tout le monde savait ce qui s’était passé, la femme alla vers Jésus, tremblante, effrayée à l’idée que lui aussi
la réprouverait.
« Ma fille, ta foi t’a sauvée ; va en paix, et sois guérie de ton mal. » Aucune humiliation, aucune réprimande, aucun
regard de dégoût, uniquement l’affirmation de sa foi et de sa
personne, une « fille » du Dieu Tout Puissant. Elle était donc
une personne de grande valeur !
Nous en savons encore plus dans ce domaine quand nous lisons l’expérience de Marie, la sœur de Lazare qui, peu avant la crucifixion, baigna les pieds de Jésus dans un parfum de première qualité des plus coûteux, puis les essuya avec ses cheveux (Jean 12.3).
« Leurs remords furent profonds au moment où ils emportèrent, de la
croix, le corps meurtri de leur Maître. » (Jésus-Christ, p. 558)
Jésus, non seulement, élève les femmes à de nouvelles hauteurs mais il honore et
respecte leur capacité d’utiliser leurs aptitudes
mentales d’apprendre, que Dieu leur a données
Jésus, une nouvelle fois, brise l’emprise de la « place de la
femme » assignée par la société pour l’élever à la place que Dieu
lui a attribuée
• Ce fut ce que démontra Jésus au cours de toutes ses rencontres. Si on comprend cela, on peut comprendre la déclaration de Paul qu’en Christ, il n’y a ni homme, ni femme (Galates 3.28) depuis que leur baptême en Christ les unit à Jésus-Christ, ce qui les met sur le même plan.
La leçon que nous tirons des rencontres de Jésus avec des
femmes dont on méprisait le corps et le cerveau et en abusait, est celle-
ci : ceux qui reçoivent Jésus-Christ doivent honorer et respecter les
femmes.
Pourtant notre Seigneur se tient à la porte et frappe :
« Voici, je me tiens à la porte, et je frappe. Si
quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai
chez lui, je souperai avec lui, et lui avec moi. »
(Apocalypse 3.20)
• Telle est la promesse du pardon. C’est le sang de Jésus-Christ qui nous purifie de tout péché en nous couvrant de sa robe de justice. Une fois pardonnés, nous sommes invités à consacrer chaque partie de notre corps et de notre pensée à son service, devenant ainsi notre acte quotidien de gratitude pour le sacrifice subi pour nous par le Fils de Dieu.
• Que le « renouvellement de votre pensée » crée de nouvelles voies saines dans nos relations des uns avec les autres en Christ, honorant le corps, l’âme et l’esprit, tel un don fait à l’un et à l’autre, car nous reconnaissons la valeur que place Dieu sur chaque personne.
• Je vous invite aujourd’hui à trouver cet endroit en réponse à l’appel du Seigneur ce matin et à décider d’aller là où Dieu le veut.
Un Projet d’ADRA/MIFEM www.enditnow.org
www.adventistwomensministries.org
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