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Les détresses respiratoires en préhospitalier
Bilan, prise en charge,
transport et accueil
hospitalier
Pr Patrick PLAISANCE
Service des Urgences
Hôpital Lariboisière, Paris 1
Conditions de préhospitalier
Milieu hostile
Equipe seule
Principaux buts :
– repérer les éléments de gravité clinique
– Débuter un traitement
– Orienter au mieux
– Surveiller
Coordination de l’équipe – rôle de chacun
Dyspnée non traumatique ~10% des interventions
Plusieurs problèmes en même temps
Authentifier la dyspnée
Rechercher des signes de gravité
Faire un diagnostic étiologique
Commencer un traitement
Orienter
3
Définition
La dyspnée est la perception consciente d’une gêne
ou d’une difficulté respiratoire
Sensation de manque ou soif d’air
Sensation d’effort ou d’oppression liée à la respiration
4
Analyse de la dyspnée
Interrogatoire, signes fonctionnels (Borg) et
inspection sont les éléments initiaux essentiels
Complétés par examen pleuro-pulmonaire :
auscultation, palpation et percussion.
5
Analyse de la dyspnée
Les circonstances de survenue
Le mode respiratoire
Les signes associes
Le caractère aigue ou chronique
6
Circonstances de survenue
Repos, effort : le nombre d’étages
Le périmètre de marche
L’habillage, l’alimentation
Position particulière : Orthopnée: impossibilité de maintenir le décubitus
dorsal, oreillers
décubitus
Horaire diurne, nocturne
Facteurs déclenchants Animal,
Facteurs saisonniers
7
Circonstances de survenue
Progressif ou brutal
Etat infectieux
Après un traumatisme
Après inhalation d’un toxique, CE
8
Analyse de la dyspnée
Les circonstances de survenue
Le mode respiratoire
Les signes associes
Le caractère aigue ou chronique
9
Le mode respiratoire
Fréquence respiratoire :
Polypnée - tachypnée
Bradypnée
apnée
Selon le cycle :
Inspiratoire
Expiratoire
Aux deux temps
Selon l’amplitude
10
Analyse de la dyspnée(2)
Les circonstances de survenue
Le mode respiratoire
Les signes associés
Le caractère aigu ou chronique
11
Les signes associés
Analyse du thorax
Couleur des téguments et des muqueuses
Les autres signes fonctionnels respiratoires
Les douleurs
La palpation et l’auscultation
Les signes généraux
Signes cardio-vasculaires
Signes neurologiques
12
Les signes associés
Tirage des muscles respiratoires accessoires
– Sterno-cléido-mastoïdiens
– Intercostaux externes
Respiration abdominale:
– Contracture active des abdominaux à l’expiration
Au maximum : respiration paradoxale
13
Analyse de la dyspnée
Les circonstances de survenue
Le mode respiratoire
Les signes associes
Le caractère aigu ou chronique
14
Aigu ou chronique
S’agit-il d’une dyspnée aiguë apparue en quelques
minutes chez un sujet sans antécédent ?
Ou d’une aggravation aiguë d’une dyspnée
chronique ?
15
Mesurer la FR
La fréquence normale
Pendant 60 secondes
Sans prévenir le patient
16
Faire un examen clinique complet
Thoracique :
– Inspection, palpation, auscultation, percussion
Examen clinique général :
17
Les signes de gravité
Respiratoires
Cardio-vasculaires
Neurologiques
18
Signes de gravité respiratoire
Fréquence respiratoire
Cyanose
Difficulté à la parole
Sueurs
Silence auscultatoire
Battement des ailes du nez
Les muscles respiratoires accessoires
19
Signes de gravité cardio-vasculaire
• Pouls petit filant accéléré
• Chute de la pression artérielle
• Marbrures
• Augmentation du temps de recoloration
cutanée
• Pouls paradoxal
20
Signes de gravité neurologique
• Trouble de conscience
• Agitation
• Torpeur
• Confusion
• Désorientation
• coma
21
Antécédents personnels
Age,
Affections pleuro-pulmonaires
Affections extra-pulmonaires
Allergies
Les habitudes tabagiques : Age de début, type, interruption?
Les paquet années
22
Le mode de vie
Profession
Le milieu socio-familial :
– Habitat
– Transplantation
– Animaux à domicile
Les intoxications autres que le tabac
Les traitements
23
Bilan rapide
SpO2
TA, FC
ECG
Glycémie capillaire
T°
24
Traitement rapide symptomatique
Voie veineuse périphérique
Serum physiologique ou G5%
Oxygénothérapie
Scope
25
Etiologies
26
Dyspnée inspiratoire bruyante
Dyspnée des obstacles haut situés
Plus fréquente chez l’enfant
Obstacle sur les voies aériennes hautes
C’est une urgence thérapeutique
27
Dyspnée laryngée
Chez l’enfant
Laryngite aigue virale
Inhalation de corps étranger avec le syndrome de
pénétration
Chez l’adulte
Oedème de la glotte (oedème de Quincke)
Epiglottite infectieuse
Le cancer laryngé
Une compression trachéale haute
28
Dyspnée aiguë expiratoire : asthme
– Crise nocturne de dyspnée expiratoire sifflante
– Thorax bloqué
– Râles sibilants à l’auscultation
– Crises répétitives
– Normalité entre les crises : la réversibilité
– ATCD d’atopie
– ATCD familiaux
29
30
Facteurs de Mauvais Pronostic
ATCD de crises aiguës sévères
Hospitalisation dans l’année pour crise aiguë
Facteurs psycho-sociaux
ATCD d’intubation
Récente diminution ou arrêt des corticoïdes
Mauvaise compliance du patient
Milieu socialement défavorisé
31
Critères de Gravité
Syndrome de menace
Aggravation en qq jours
Fréquence des crises
Gravité des crises
Résistance au Tt usuel
Consommation mdts
Intervalle inter-crises
Progressive du DEP
Gravité immédiate
Crise inhabituelle ou rapidement progressive
Difficulté à parler
Difficulté à tousser
Orthopnée
Agitation
Sueurs
Dyspnée importante
Cyanose
Signes de lutte, tirage
FR ≥ 30 / min
FC ≥ 120 / min
DEP ≤ 150 l/min ou 30 %
Normo ou hypercapnie
Signes de détresse
Troubles de conscience
Impossibilité de parler
Silence auscultatoire
Pauses respiratoires
Gasps
Arrêt respiratoire
Collapsus
Arrêt cardio-respiratoire
32
Crise progressive
> 6 h souvent jours
80 - 90% cas
Femmes ++
Infections resp ++
Réponse lente au tt
Inflammation ++ – neutrophiles
Asthme suraigu
< 6 h
10 – 20% cas
Hommes ++
Allergènes, Aspirine
Stress, exercice
Gravité ++
Réponse rapide au tt
Bronchospasme ++ – éosinophiles
Wasserfallen AJRCCM 1994, O’Hollaren NEJM 1991, Picado ERJ 1999, Bock JACI 2001
Critères de Gravité
33
Facteurs indépendants de la gravité
Age
Sexe
Traitement récent par corticothérapie orale
Hospitalisation durant l’année précédente
PaO2 (Mac Fadden NEJM; 1968)
Gravité de la maladie
de fond
55%
16%
17%
12%
Intermittent
Léger
Modéré
Sévère
34
Echelle de Borg
Kikuchi NEJM 1994
Facteurs indépendants de la gravité
35
AAG – Cibles du traitement
Inflammation
Sous muqueuse
Oedeme
Réduction +++
débits aériens
Bronchodilateurs
β2 agonistes Adrenaline
Anticholinergiques
Magnesium sulfate
Anti inflammatoires Corticosteroides Antileucotrienes ?
He/O2
MLB
contraction
Oxygène
36
Admis n = 35
Non admis n = 81
PE
FR
(%
of
Pre
dic
ted
)
Salbutamol (mg)
80
70
60
50
40
30
20
10
0
0.0 1.2 2.4 3.6 4.8 6.0 7.2
PE
FR
(%
of
Pre
dic
ted
) Salbutamol (mg)
80
70
60
50
40
30
20
10
0
0.0 1.2 2.4 3.6 4.8 6.0 7.2
Rodrigo, Chest 1998
1 heure
Réponse aux 2 agonistes aux urgences Répartition en fonction critère de réponse prédéfini DEP > 50 %
37
Anticholinergiques - AAG
60
30
10
40
100
20
50
90
80
70
90
Rodrigo, AJRCCM 2000
60 30 120 150 180 Pre
FE
V1 (
% P
RE
DIC
TE
D)
TIME ( min)
C n = 70 IB n = 58
FEV1 30%
60
30
10
40
100
20
50
90
80
70
90 60 30 120 150 180 Pre
FE
V1 (
% P
RE
DIC
TE
D)
TIME ( min)
C n = 70 IB n = 58
FEV1 > 30%
Association aux 2 agonistes dans les formes les plus graves
IB bromure d’ipratropium
C contrôle
38
Gaz Vecteur
O2 avec pour objectif :
– SpO2 > 94%
Interface adaptée
Importance du débit généré :
– (6-8 L/min)
39
Rodrigo et al., Chest 2003
Amélioration moins importante du DEP sous O2
Gaz Vecteur
40
Helium/Oxygène dans l’AAG
0 T0 T20 T40 T60
*
100 120
150
250
190
290
192
330
50
100
150
200
250
300
350
O2 n = 103
He-O2 n = 101
* * N = 204
* p < 0,01
PEFR (L/mn)
41
Corticoïdes
140
80
40
-20
%
FE
V 1
Time (hours) 5 10 15 20 25 -5 0
120
100
60
20
0
†
*
* *
† †
Fanta, Am J Med 1983
* Diffeéent
du placebo
Steroïdes Placebo
admissions à l’hôpital si administrés dans le 1ère heure
7 études : Manque d’évidence pour l’indication des β2+ IV Non évidence du bénéfice clinique
Recommandations : Quand la thérapeutique inhalée est impossible Jamais de dose de charge en IVD Débuter à 1 – 2 mg/h en IV au PSE Inutile d’augmenter les posologies > 5 mg/h
β2 agonistes IV
42
43
Magnesium IV Magnesium Nebulisé
Silverman, Chest 2002
FEV1 < 30% pred
Hughes, Lancet 2003
VEMS < 30% Mg Δ FEV1 = 0.83 Saline Δ FEV1 = 0.19
Sulfate de Magnésium
Intraveineux Nébulisé
44
Assistance ventilatoire
Indications = signes d’alarme
– Forme d’emblée très grave
Teint gris - cyanose
Collapsus - bradycardie
Epuisement - Bradypnée – Gasp – arrêt respiratoire
Agitation, coma
Nébulisation tout en préparant le matériel d’intubation
– Aggravation progressive sous traitement médical optimal
Aspect clinique plus que PaCO2
45
Algorithme Joye et al. Presse Med; 2005
46
Réévaluation après 1ère ou 2ème nébulisation : Clinique, DEP
Soin sur place possible
Auto-surveillance du DEP
Rappeler si aggravation
Visite du Médecin Généraliste
Signes peu sévères
DEP 50 – 80 %
Transport médicalisé
vers les Urgences
Transport en
réanimation
Nette amélioration clinique
DEP > 80 %
Aggravation DEP < 50 %
Orientation Préhospitalière en fonction du DEP
Joye et al. Presse Med; 2005
47
Algorithme Joye et al. Presse Med; 2005
Autre cause : BPCO
Bronchopneumopathie chronique obstructive : c’est
la bronchite chronique dans la majorité des cas:
Terrain
Tabagisme
A l’auscultation des ronchi
48
Identifier les signes de décompensation d’une IRC BPCO
Classification de gravité pneumologique :
– Exacerbation sévère (= décompensation) 3 critères
dyspnée
volume des crachats
Modification aspect de l’expectoration
– Exacerbation moyenne : 2 des critères
– Exacerbation modérée : 1 des critères
Définition incontournable mais moins utile en SMUR
49
Identifier les signes de décompensation d’une IRC : BPCO
Classification clinique de gravité :
– Apparition ou majoration de la dyspnée ++
– Aggravation de l’état du patient / état antérieur
– Augmentation de la gravité des exacerbations
– Utilisation échelle numérique d’évaluation
50
Identifier les signes de décompensation d’une IRC : BPCO
Signes cliniques de gravité immédiate
Dyspnée de repos, FR > 25 à
30/min
Impossibilité de parler
Balancement thoraco- abdominal
Mise en jeu des muscles
respiratoires accessoires
Cyanose
SpO2 < 90%
Troubles du rythme cardiaque
Agitation
Hypertension artérielle
FC > 110/min
Sueurs
Somnolence, coma
Asterixis
Marbrures
Hypotension
Modalités de prise en charge
Le traitement en urgence des
décompensations de BPCO peut associer :
– Broncho-dilatateurs
– Oxygène
– Ventilation non invasive ou invasive
52
Modalités de prise en charge
Bronchodilatateurs :
– la distension thoracique
– augmentation des débits ventilatoires
– amélioration travail des muscles respiratoires
– Principal traitement symptomatique
– Voie inhalée privilégiée
– 2-mimétiques en première intention
– Anticholinergiques
53
Corticoides
Durée décompensation
taux d’échec (-10%)
VEMS (+ 100 ml)
Durée de séjour (1 à 2 jours)
Oxygénothérapie
Oxygénothérapie : – Traitement de référence
– Systématique, à débuter à haut débit
– O2 d’emblée pour objectif SpO2 > 90 %
– A titrer selon SpO2 (< 94 %)
– Surveillance des signes cliniques d’hypercapnie
55
VNI
Amélioration des
échanges gazeux
travail respiratoire
57
Aide Inspiratoire
58
Préparation du patient
Explication de la méthode (fondamental)
Installation demi-assis
Présentation du matériel (Scope, Ventilateur, Saturomètre, Bruit des alarmes +
fréquentes)
Présentation du masque :
Mode d’application et de maintien
Participation du patient au positionnement
Expliquer qu’il est toujours possible d’ôter le masque
+/- Pansements cutanés protecteurs
Rassurer le patient
Rester avec le malade les premières minutes
59
Réglages du ventilateur en AI
- Mode : aide inspiratoire (pression assistée PA)
- Niveau d’aide (AI) :
• 5 à 8 cmH20 au début, adaptation du patient
• Augmentation progressive
• Objectif : 15 < FR < 25 c/min; 6 < Vte < 8 ml/kg;
PaCO
Ventilation mécanique
Ventilation invasive : – Indications :
Détresse vitale
Echec VNI
Contre indication VNI
VNI indisponible
– Si intubation : ISR selon consensus
– Prévention collapsus de reventilation : Vt 6 à 8 mL/kg, Fce 10 à 12/min
– Sédation : BZD/morphiniques, pas de curarisation
60
Dyspnée aiguë aux deux temps avec râles crépitants
Deux causes : l’OAP et la pneumopathie
Oedème aigu du poumon
– C’est une orthopnée
– Crépitants diffus en fin d’inspiration
– Prédominant aux bases
– Ils témoignent de l’œdème alvéolaire
– Expectoration mousseuse
61
62
Diagnostic clinique
FDR, ATCD d’insuffisance cardiaque, d’IDM.
Traitement usuel
Signes fonctionnels et cliniques :
– Dyspnée avec orthopnée
– Toux sèche
– Cyanose
– Extrémités froides
– Crépitants, sibilants
– PA, FC, FR, SpO2 < 90% AA, ECG
63
Scénario 1 (65%) Dyspnée et/ou congestion avec PAS > 150 mmHg
Apparition brutale des
symptômes
Dyspnée surtout due à OAP
Peu d’œdème systémique
Patients volontiers
euvolémiques ou
hypovolémiques (ATCD d’HTA,
traitement par diurétiques)
Fraction d’éjection du VG : nle
toujours
64
Scénario 2 (25%) Dyspnée et/ou congestion avec 100<PAS< 150 mmHg
Apparition progressive des
symptômes avec poids
Oedème systémique
pulmonaire
P veineuses et de remplissage
élevées chroniquement
= maladie systémique : altération
fonction rénale, anémie,
hypoalbuminémie
Insuffisance cardiaque
chronique
65
Scénario 3 (< 5%) Dyspnée et/ou congestion avec PAS < 100 mmHg
Hypoperfusion
Pas ou peu d’œdème pulmonaire
Apparition rapide des symptômes ( sem ou mois)
Signes d’hypoperfusion, choc cardiogénique
Scénario 4 Dyspnée et/ou congestion avec SCA
• Signes de SCA élévation du ST
66
Physiopathologie
x O2
travail respiratoire
PIT à l’inspiration
. VSP par retour veineux
. Compliance diastolique du VG
. postcharge du VG par Ptm
Altération de la mécanique ventilatoire
. compliance pulmonaire
. résistances bronchiques
Hypoxémie
. diffusion d ’O2
. Effet shunt
67
PIT
PAo
PIT
Pression transmurale : . Ptm = PAo – PIT . Ptm // R à l’éjection
Ptm . normale = 136 – (- 2) = 138 cmH2O . Dyspnée = 136 – (- 10) = 146 cmH2O
Physiopathologie
68
Résistances systémiques
Vo
lum
e d
’éje
cti
on
sys
toliq
ue
Relation RAS/VES
Cœur sain
69
Traitement de l’OAP
Vasodilatateurs veineux: . RV; PTDV; Wcard . Redistribution du flux sanguin coronaire
Vasodilatateurs artériels:
. VES; DC
Diurétiques
Inotropes
positifs
Position assise
70
. Pas en 1ère intention dans SC1
. En 2ème intention si pas de
PAS après TNT
. Si surcharge dans SC2
. Dose initiale = 20-40 mg IV
. doses si insuf. rénale
. Dose totale < 100 mg à H6;
< 240 mg à H24
. Possibilité d’association avec
une spironolactone
B I Diurétiques
(Furosémide,
bumétanide)
Commentaires Niveau
d’évidence
Niveau de
recommandation
Traitement
Niveaux d’évidence
71
. Hypotension, Hypoperfusion
. Dobutamine (IIa / B)
. Milrinone (IIb / C)
. Enoximone (IIb / C)
. Levosimendan (IIb / B)
.
B II a/b Inotropes
. TNT = 1ère intention dans SC1
(VD veineuse + artérielle +
coronaire) 10-20µg/min. de 5-
10 /3-5 min (max : 200 µg/min)
. 0,3 µg/kg/min titré jusqu’à 5
µg/kg/min
B (TNT)
C (NTP)
I Vasodilatateurs
Commentaires Niveau
d’évidence
Niveau de
recommandation
Traitement
Niveaux d’évidence
72
Conséquences de l’OAP
Débit s
anguin
, m
usc
les
resp
irato
ires
(mL/1
00 g
r/L d
e d
ébit c
ard
iaque)
20 -
15 -
10 -
5 -
0 -
repos défaillance respiratoire
73
Mécanisme d’Action de la CPAP
O2
travail respiratoire
• Recrutemenqt alvéolaire
• Prévention de fermeture VA
• CRF ( shunt, compliance)
• pré et postcharge VG ( Ptm)
Ptm . normale = 136 – (- 2) = 138 cmH2O . Dyspnée = 136 – (- 10) = 146 cmH2O . CPAP = 136 – (+ 5) = 131 cmH2O
Choix du Mode La VS-PEP (CPAP) dans l’OAP
En pratique
• Utiliser un systéme à débit libre (type CPAP BoussignacTM)
• Débuter avec un niveau faible de PEP (3 à 5 cm H2O)
• Monitorage complet, dont PA, SpO2 et FR.
• Si insuffisant sur la SpO2 :
- Monter le niveau de PEP par paliers de 2,5 à 3 cm H2O
- Ne pas dépasser 10 cm H2O
• Si intolérance hémodynamique :
- Baisser le niveau de PEP par paliers de 2,5 à 3 cm H2O
- Ne pas retarder l’intubation si elle devient nécessaire...
• Toujours associer le traitement médical de l’OAP (nitrés, diurétiques...)
• Toujours associer le traitement étiologique de l’OAP (IDM ?...)
74
75
Traitement VNI
Indications :
– SC1, 2 et 4
– Détresse respiratoire aiguë avec crépitants
– FR > 30 / min
– SpO2 < 90% AA
Conférence de consensus SFAR, SRLF,SPLF. 2006
76
Traitement VNI
Contre-indications:
– Indication d’intubation immédiate
– État de choc
– Arythmie ventriculaire
– SpO2 < 80% sous O2
– Insuffisance rénale chronique sévère
– pneumothorax
Conférence de consensus SFAR, SRLF,SPLF. 2006
Pneumopahtie
La pneumopathie aigue
Contexte fébrile, expectorations sales
Dyspnée progressive
Auscultation trouve des râles crépitants en foyer
Traitement symptomatique
Remplissage
O2 voire VNI
77
Dyspnée aigue sans bruit
Anémie
Embolie pulmonaire Douleur basi-thoracique
Chez un patient ayant une thrombose
Signes d’insuffisance cardiaque droite
78
Facteurs favorisants acquis
Chirurgie du petit bassin, genoux, carcinologiques
Plâtre membre inf
Polytraumatisme
Alitement, immobilisation prolongée
Syndrome nephrotique ou sd des antiphospholipides
Maladie thromboembolique
Cancer solide, syndrome myeloprolifératif
Insuffisance cardiaque gauche, IDM à la phase aigüe
IRC décompensée
Neurichirurgie, AVC,
Grossesse et post partum oestrogènes à firtes dises
Maladie inflammatoire digestive
Obésité
Age >70 ans
Voyage prolongé (avion)
79
Signes cliniques
Signes Fréquence (%) Dyspnée
Douleur pleurale
Toux
Hémoptysie
FR>20
Fc>100
Temp>38,5
Etat de choc
Syncope
Cyanose
IVD
Phlébite clinique
75
65
40
15
70
30
10
8
10
20
10
30
80
Signes de gravité cliniques
Syncope, lipothymies
IVD
Fc > 110/mn
Fr > 30/mn
Cyanose, tirage, orthopnée
Hypotension artérielle, état de choc
81
ECG, Gaz du sang
Hypoxémie, hypocapnie non spécifique
Gazométrie normale avec PaO2 > 80 mmHg
dans 20% des cas !
Pas de corrélation entre hypoxémie et degré
d’obstruction vasculaire
82
Traitement EP grave
O2 fort débit
Macromolécules si collapsus
Choc cardiogénique dobutamine
Fibrinolyse (EP massive) obstruction > 50 % + état
de choc
83
Dyspnée aigue avec asymétrie auscultatoire
Pneumothorax Douleur basi-thoracique
Sujet jeune avec morphologie
Pleurésie Rarement une dyspnée aigue
Signes d’épanchement liquidien
84
Pneumothorax
Présence d’air dans la cavité pleurale normalement
virtuelle
PNO spontanés primitifs sujet jeune sans ATCD
PNO spontanés secondaires BPCO++
PNO traumatiques iatrogènes ou post
traumatiques
85
Physiopathologie
Pression pleurale -3 à -5 cmH2O < pression alvéolaire au
cours du cycle respiratoire
Gradient lié à la gravité pression pleurale plus négative au
sommet qu’aux bases sommets ++
Fuite jusqu’à égalisation des pressions ou fermeture de la
communication
Échanges gazeux modifiés selon perfusion du poumon
rétracté hypoxémie modérée
Pathologie sous jacente++
Bride hémopneumothorax
Brèche clapet PNO compressif
86
Pneumothorax
Seul le PNO bilatéral ou suffocant est une urgence thérapeutique
87
Signes cliniques
Douleur thoracique brutale, déchirante, latéro-
thoracique, irradiant à l’épaule, de repos, majorée par
la toux et par l’inspiration profonde
angoisse
Parfois minime
Dyspnée +/- importante
Tympanisme à la percussion
Diminution des vibrations vocales à la palpation
Diminution du murmure vésiculaire
88
Signes cliniques
ECG : tachycardie sinusal, TDR
SpO2 normale ou diminuée
89
Signes de gravité
Fc ≥ 120/mn
Fr ≥ 30/mn
Cyanose, sueurs
Tirage
IVD ou collapsus artériel
Agitation
hémo-pneumothorax tachycardie, collapsus, pâleur
matité basale + tympanisme du sommet
90
Traitement
Traitement symptomatique:
– VVP
– remplissage
– O2 qsp SpO2 > 95%
– Antalgie
91
Pneumothorax mal toléré
Aspiration ou exsufflation à l’aiguille: 2 EIC,
ligne médio-claviculaire, robinet 3 voies,
seringue de 60 mL
Drainage pleural : 2EIC ou 4-5 EIC ligne
axillaire antérieure, ou valve de Heimlich
92
Hémothorax compressif
Plaie pénétrante
Embrochage du poumon
Rupture des gros vaisseaux
93
Drainage des hémothorax
Pose de drain seulement si détresse
respiratoire aiguë par compression
Hémothorax de grande abondance :
– Nécessité de clampage de drain
– Possibilité de récupération de l’épanchement
94
Obstruction des VA
Trauma du larynx
Compression de la filière
Corps étranger
Coma …
95
Dyspnée de cause centrale ou métabolique
Dyspnée de Kussmaul :
4 temps: Inspiratoire, pause expiratoire, pause,
Atteinte neurologique ou acidose
Rôle de la dyspnée = favoriser l’élimination du CO2
Dyspnée de Cheynes-Stokes :
Dyspnée périodique
Amplitude croissante puis décroissante puis pause
Acidose rénale
Anémie
intoxication
96
Dyspnée d’origine psychogène
Diagnostic d’élimination
Attention: embolie pulmonaire
ECG
hypoxémie
97
Orientation du patient
98
Décider de l'orientation la mieux adaptée
En l’absence de signes de gravité ou après une nette
amélioration sous traitement SMUR :
– SAU
En présence de signes de gravité nécessitant une
VNI préhospitalière voire une ventilation contrôlée :
– USI respiratoire +++ à privilégier si existe localement
– Réanimation
Salle de réveil pour traitement chirurgical immédiat
(ex : hémothorax draîné)
99
Surveillance pendant le transport
10
0
Surveillance
Dès le domicile – Perfusion
– Oxygénothérapie – niveau d’O2 dans la bouteille
– Scope, SpO2
– PA – FC à intervalles réguliers (/ 5 min en automatique)
– Transport en chaise
Dans l’UMH : – Clinique : FR+++, signes d’hypercapnie (sueurs), SpO2,
signes de gravité respiratoire, TA, FC, conscience, nouveau d’intensité douloureuse
– Patient bien assis
Toujours noter les paramètres de surveillance sur la feuille de route +++
Toujours faire un point à l’entrée et avant la sortie de l’UMH.
101
Accueil hospitalier
10
2
Orale et écrite
Histoire de la maladie, ATCD du patient
Etat clinique initial
Traitement mis en œuvre
Evolution des principaux paramètres vitaux jusqu’à la
sortie +++
Remise des documents : fiche pompiers, police,
médecin généraliste, feuille de route SMUR, ECG,
tendances scopiques, résultats biologiques
Aide à l’installation du patient
Transmission infirmière
103
Synthèse
10
4
105
106
Aide logistique et technique au médecin de l’UMH
Responsable du matériel +++
Préparation éventuelle en partant sur intervention
Monitorage minimal obligatoire à donner rapidement
au médecin : PA , FC, SpO2, FR++, T°
ECG
Soutien psychologique au patient +++
Mise en condition du patient
Surveillance pendant le transport avec visibilité de
tous les paramètres
Transmission orale et écrite
Rôle fondamental de l’IADE
107
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