l’obesite en 2004
Post on 02-Jan-2016
32 Views
Preview:
DESCRIPTION
TRANSCRIPT
L’OBESITE EN 2004L’OBESITE EN 2004
- Obésité = maladie de l’adaptation :
Changement de l’environnement
Génotype économe (rôle des gènes)
- Les obèses sont des gens normaux !
- Les obèses sont des gens qui souffrent
- Maladie sociale, discrimination
- Le système de santé peut et doit évoluer
CAUSES de L’OBESITECAUSES de L’OBESITE
1) Obésité = problème de comportement- Dans un environnement qui a profondément
changé en 10 ans
2) Obésité = maladie métabolique- Nombre d’adipocytes- Volume des adipocytes : « défendu ? »
3) Obésité = maladie sociale- Renforcement des comportements inappropriés
L’obésité : DEMAIN ?L’obésité : DEMAIN ?
PrénatalePrénatale
5 ans : rebond
d’adiposité
5 ans : rebond
d’adiposité
Pré-pubertaire
Pré-pubertaire
Adolescence
Adolescence
Sujet d’âge moyen
Sujet d’âge moyen
DécèsDécès
Adulte jeuneAdulte jeune
Sujet âgé
Sujet âgé
EPIDEMIE MONDIALE : DIABESITY !
??
DUREE
DEFINITION OBESITEDEFINITION OBESITE
Augmentation de la masse grasse
> 25 % Homme
> 35 % Femme
Dangereuse pour la santé
bien être physique, psychique et sociale
EVALUATION DE LA CORPULENCE PAR L’INDICE DE MASSE CORPORELLE (IMC)EVALUATION DE LA CORPULENCE PAR L’INDICE DE MASSE CORPORELLE (IMC)
Classification del’OMS
BMI(kg/m2 )
Risques liés à l’excès detissu adipeux
• Maigreur
• Valeurs normales
• Excès pondéral
• Obésité
Classe I
Classe I I
Classe I I I
< 18,5
18,5-24,9
25,0-29,9
30,0-34,9
35,1-39,9
> 40
risque de dénutrition
--
+
++
+++
++++
OMS-IOTF 1997
Le tour de taille est un marqueur de l’obésité androïde
FemmeFemme
> 90 cm = risque élevé
HommeHomme
>100 cm = risque élevé
Lean MEJ, et al. Lancet;1998:351:853–6
cm
Recommandations françaises
Deheeger et al, 1994 Rolland-Cachera et al, 1987
AGE(an)
Rebond d’adiposité précoce = risque d’obésitéRebond d’adiposité précoce = risque d’obésité
IMC
Enfants normaux Obese childrenEarly adiposity rebound
BMI
EVALUATION DU RISQUE DE DEVENIR ET RESTER OBESE CHEZ L’ENFANT
EVALUATION DU RISQUE DE DEVENIR ET RESTER OBESE CHEZ L’ENFANT
• Avant l’âge de trois ans, regarder
l’IMC des parents. Le risque est élevé
si le père ou la mère sont obèses
(si les deux : risque +++)
• Après 3 ans
• c’est la corpulence de l’enfant qui compte le plus
• Le risque de rester obèse augmente avec l’âge
• L’effet de l’hérédité persiste mais diminue
0.6
0.8
1.0
1.2
1.4
1.6
1.8
2.0
2.2
2.4
<18.5
18.5
-20.
4
20.5
-21.
9
22.0
-23.
4
23.5
-24.
9
25.0
-26.
4
26.5
-27.
9
28.0
-29.
9
30.0
-31.
9
32.0
-34.
9
35.0
-39.
9
Maladies cardiovasculaires
Cancer
Autres Cause
risque relatif de
décès
.0
Body Mass Index Calle EE et al. N Engl J Med 1999; 341: 1097-195
Un IMC élevé augmente le risque de mortalité chez les femmes
Un IMC élevé augmente le risque de mortalité chez les femmes
Risque relatif de morbidité associée avec l’obésité (1)Risque relatif de morbidité associée avec l’obésité (1)
Risque très augmenté (risque relatif > 3)
Diabète Lithiase vésiculaire Dyslipidémie Insulino-résistance Dyspnée Syndrome des apnées du
sommeil
Modérément augmenté (risque relatif = 2-3)
Angor Hypertension artérielle Ostéoarthrose
Hyperuricémie et goutte
Recommandations françaises 1998
00
55
1010
1515
2020
2525
3030
3535
4040
4545
< 22.9 22.9-24.6
24.6-25.925.9
25.9-27.927.9 27.9 - 32 32 - 40 > 40
L’Obésité est un facteur de risque pour le diabète de type 2 - HOMMES
L’Obésité est un facteur de risque pour le diabète de type 2 - HOMMESR
ela
tive
Ris
k
IMC (kg/m2)Chan et al, Diabetes Care 1994
Fontaine KR, Bartlett SJ. Dis Manage Health Outcomes 1998;3:61–70
Conséquences psychologiques de l’obésité
Isolement social Diminution de la vie sexuelle Faible estime de soi Dépression Anxiété Mal de dos
Qualité de vie médiocre
Prévalence de l’obésité en EuropePrévalence de l’obésité en Europe
DenmarkDenmarkDenmarkDenmark
SwitzerlandSwitzerlandSwitzerlandSwitzerland
SwedenSwedenSwedenSweden
SpainSpainSpainSpain
NorwayNorwayNorwayNorway
FranceFranceFranceFrance
NetherlandsNetherlandsNetherlandsNetherlandsBosnia/Bosnia/HerzegovinaHerzegovinaBosnia/Bosnia/HerzegovinaHerzegovinaPortugalPortugalPortugalPortugal
TurkeyTurkeyTurkeyTurkey
AustriaAustriaAustriaAustria
Obèse (IMC > 30) en % de la population totaleObèse (IMC > 30) en % de la population totale
20%20%20%20%10%10%10%10%0%0%0%0%
15.0%15.0%
14.5%14.5%
14.5%14.5%
13.4%13.4%
10.0%10.0%
9.4%9.4%
8.8%8.8%
8.7%8.7%
8.2%8.2%
5.2%5.2%
4.9%4.9%
15.0%15.0%
14.5%14.5%
14.5%14.5%
13.4%13.4%
10.0%10.0%
9.4%9.4%
8.8%8.8%
8.7%8.7%
8.2%8.2%
5.2%5.2%
4.9%4.9%
PolandPolandPolandPoland
IsraelIsraelIsraelIsrael
Czech Rep.Czech Rep.Czech Rep.Czech Rep.
HungaryHungaryHungaryHungary
SloveniaSloveniaSloveniaSlovenia
RomaniaRomaniaRomaniaRomania
GermanyGermanyGermanyGermany
FinlandFinlandFinlandFinland
BelgiumBelgiumBelgiumBelgium
ItalyItalyItalyItaly
UKUKUKUK
IrelandIrelandIrelandIreland
30%30%30%30%20%20%20%20%10%10%10%10%0%0%0%0%
26.8%26.8%
25.0%25.0%
24.1%24.1%
23.0%23.0%
22.0%22.0%
20.9%20.9%
19.3%19.3%
19.0%19.0%
17.3%17.3%
17.0%17.0%
16.6%16.6%
15.0%15.0%
26.8%26.8%
25.0%25.0%
24.1%24.1%
23.0%23.0%
22.0%22.0%
20.9%20.9%
19.3%19.3%
19.0%19.0%
17.3%17.3%
17.0%17.0%
16.6%16.6%
15.0%15.0%
WPT James 2001
L’Obésité en EuropeL’Obésité en Europe
> 81 millions de > 81 millions de personnespersonnes
> 81 millions de > 81 millions de personnespersonnes
En France : 5,6 millions
PREVALENCE DE L’OBESITE EN FONCTION DE L’AGE
FRANCE
LORRAINE
HOMMES
FEMMES
Centre technique d’appui et de formation des centres d’examens de santé (R. Guéguen 1998)
CETAF 1996
3,8
6,2
10,3
16,5
13,3
4,9
7,5
12,2
21,6
16,5
0
5
10
15
20
25
20-29 30-39 40-49 50-59 60-69
5,8
8,4
12,4
1816,2
6,8
9,3
15,4
23,5
19,4
0
5
10
15
20
25
20-29 30-39 40-49 50-59 60-69
Prévalence de l’obésité et du surpoids des jeunes de 4 à 17 ans, de 1992 à 1999, selon la définition française (MF Rolland-Cachera)Prévalence de l’obésité et du surpoids des jeunes de 4 à 17 ans,
de 1992 à 1999, selon la définition française (MF Rolland-Cachera)
Centre de Médecine Préventive
0
5
10
15
20
25
1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999
Filles
3360 3452 3629 3321 3114 3098 3006 3221n =
0
5
10
15
20
25
1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999
Garçons
3538 3545 3884 3329 3155 3192 3010 3187n =
Surpoids : IMC > 85ème centilesObésité : IMC > 97ème centiles
LORRAINE
12,9 %
% %
11 %
19,2 %
23 %18,2 %
9,1 %
14,6 %
7 % + 57 %+ 42 %
LE BILAN ENERGETIQUE
Les Apports Les dépenses
POIDS STABLE
Ajustementrégulation
ExerciceDépense de repos
Thermogenèse
LOI DE CONSERVATION DE L’ENERGIE
E. INGEREE = E. DEPENSEE + E. CROISSANCE + E. STOCKEE
• Production de chaleur •Travail mécanique
• DE Repos
• Glycogène 200 à 500 g
• Tissu adipeux
Masse maigre
REGULATION PAR LES ENTREES
LE BILAN ENERGETIQUE
1 annéepuberté
(< 2 % DE)
Adaptation limitée
Exemple d’un adolescent de 60 kg -
Une Erreur de 50 kcal/j (< 2 % D.E.T.) tous les jours, pendant 4 ans entraîne le dépot de > 10 kg de tissu adipeux
Cette erreur peut se faire :
- Soit au niveau des dépenses (activité physique)= DE (marche rapide) - DE (assis TV) pendant 15 min
- Soit au niveau des entrées (alimentation) = énergie d’un biscuit
(Whitehead, Alison 1996)
Les petites erreurs quotidiennes dans le bilan énergétique ont de lourdes conséquences…
Obésité et loisirs sédentaires en Grande Bretagne
200
100
01950 1960 1970 1980 1990
% relatif *
% d’obèses
Temps passé à regarder la TV(heures/semaines)
Nombre de voitures par foyer
* Valeur à un temps donné rapportée à la moyennecalculée sur toute la période
Prentice et Jebb, BMJ, 1995, 311- 437
OBESITE TEMOINS
n 32 33
Télévision
(heures/jour)
3,9 +/- 1,3 1,9 + 1,0 *
Sport en club 11 /32 21 /33 *
Sport
(heures/semaine)
1,1 + 1,3 3,1 + 3,2 *
OBESITE ET SEDENTARITE : enfants allemands d’âge scolaire non sélectionnés
Doetsch et al* P < 0,05
Est ce qu’on mange mal ?
Alimentation habituelleAlimentation habituelle
Glucides40%
Protéines20 %
Lipides40%
Recommandations
Glucides50%
Protéines20 %
Lipides30 35 %
6063
6671
80
100
1950 1960 1970 1980 1985 1990 1996
122
Evolution de la consommation de painEvolution de la consommation de pain
g/jg/j
Rapport HCPS, 2000Rapport HCPS, 2000
14,2
12,4
8,8
6,6
2,2
1960 1970 1980 1985 1990 1996
1,1
Evolution de la consommation Evolution de la consommation de crèmes glacées/dessertsde crèmes glacées/desserts
g/jg/j
Rapport HCPS, 2000Rapport HCPS, 2000
38
56
67 6772 72
6560
82
104108
114 117 116
1950 1960 1970 1980 1985 1990 1996
fruits
légumes
Evolution de la consommation de légumes et fruitsEvolution de la consommation de légumes et fruits
g/jg/j
Rapport HCPS, 2000Rapport HCPS, 2000
L’alimentation riche en graisse facilite la prise de poids
Aliments gras : Palatable : agréable à manger Consistance molle : moins de mastiquation Moins satiétogène
LIPIDES PROTEINE ouGLUCIDES
Energie 9 kcal/g
Energie4 kcal/g
Cerveau
Hypertrophie : volume des cellulesHyperplasie : nombre des cellules
Lipolyse
Lipogénèsestockage
Signauxd’adiposité
Tissu adipeux
Acides gras
Dépenses
Prise alimentaire
Graissesaliments
L’allaitement maternel exclusif prolongé réduit le risque d’obésité (IMC > 97th centile)
L’allaitement maternel exclusif prolongé réduit le risque d’obésité (IMC > 97th centile)
R. von Kries et al, BMJ 1999, 319, 147
* Niveau parental d’éducation, régime maternel pendant la grossesse, petit poids de naissance, chambre personnelle, consommation de beurre
Etude transversale - 9 357 enfants âgés de 5 – 6 ans en Bavière
Susceptibilité Individuelle/Biologique/Génétique
Alimentation et activité physique
Réserves graisseuses
PA DE LA BALANCE D’ÉNERGIE
Formes polygèniques : formes communes d ’obésité
- gènes modulateurs de phénotypes,
- interactions gènes-environnement et gène-gène
- Plus de 30 gènes de susceptibilité
- Programme GénOlor : CIC de Nancy
GENETIQUE DE L’OBESITE
Obésité et modernité alimentaireObésité et modernité alimentaire
Adolescence : rôle des fast-foods, snacks, aliments à
densité énergétique élevée, boissons sucrées
Disparition des repas ternaires, restauration hors-foyer
Relations positives entre l’adiposité et les apports
énergétiques du dîner chez certains adultes et chez des
enfants âgés de 7-12 ans (Bellisle et al 1998, Maffeis et al 2000)
Absence de relations claires entre la fréquence des repas et
le poids (Bellisle et al 1997)
EFFET de L’AGE SUR LA PREVALENCE DE L’OBESITE influence de la précarité
EFFET de L’AGE SUR LA PREVALENCE DE L’OBESITE influence de la précarité
5
0
25
20
15
10
35
30
Hommes Femmes
IMC 30 kg/m2
20-24 25-29 30-39 40-49 50-59
Années
25
20
15
10
5
0
35
30
20-24 25-29 30-39 40-49 50-59
Années
NS NS
NS
Non précaires
précaires
% %
Centre de Médecine Préventive Nancy
32 %
**
***
* * *
PREVALENCE DE L’OBESITE (IMC > 97ème centile)FILLES DE 15 A 17 ANS
PREVALENCE DE L’OBESITE (IMC > 97ème centile)FILLES DE 15 A 17 ANS
14,8
5
0
5
10
15
20
RMistes TEMOINS
**
O. Ziegler, R. Guégen, 1998
PREVALENCE%
- L’excès alimentaire :
- réponse à des affects négatifs et
- effet anxiolytique
- Confusion entre les émotions et la sensation de faim
Hilde Bruch
ALIMENTATION EMOTIONNELLE EMOTIVITE
Impulsivité alimentaireImpulsivité alimentaire
Intolérance à la frustration
Passage à l’acte
Résolution de conflit
Pathologie de manque
Addiction
MANGER= SOLUTION
Pour baisser la tension intérieure
THEORIE DE LA RESTRICTION
• La restriction : intention délibérée de restreindre ses apports alimentaires
• L’excès alimentaire (TCA) : secondaire à la restrictionRestriction désinhibition reprise de poids
•Contrôle souple vs rigide
Idéal de Minceur
Désir de perdre du poidsou de ne pas grossir
Restriction cognitive
Intention Action
Poids
Prises alimentaires prandiales ou extra prandiales
Perte des « repères » physiologiques
FaimRassasiementSatiété
Désinhibition
Perte de contrôle
StressAlimentation émotionnelle
FrustrationsObsessionsAlimentaires
Si contrôle rigide
Description Grignotage
Nibbling
Compulsion simple
frénésie aliment.
Binge eating
Modalité du déclenchement
Insidieux Besoin impérieux Impulsion irrésistible
Choix des aliments
Aliments appréciés disponibles
Envie ± sélective Envie non sélective
Vitesse Normale Rapide : + à ++ Rapide : +++
Quantité Petites, répétitives Variable + à ++ ++ à +++ remplissage
Durée Variable Brève < 2 heures
Fréquence Variable Variable Variable*
Plaisir ± (alimentation mécanique)
Plaisir initial, culpabilité
Absent
Perte contrôle ± + à ++ ++++
Entourage Seul ou en compagnie De préférence seul
Seul
Retentis. psy Absence (±) Absence (±) important
Caractéristiques des TCA extra-prandiaux
Où se cachent les graisses ? - 1-Où se cachent les graisses ? - 1-
Graisses Visibles Graisses Cachées
Huile tournesol, olive, maïs, colza, noix…, saindoux, graisses végétales
100 %
Beurre, Margarine, Mayonnaise 80 %
Margarines allégées, beurres allégés 60 % Fruits oléagineux, lard
50 %
Margarines allégées, beurre allégé 40 %Charcuteries,
chips
Crème entière, mayonnaise allégée 35 %
Alimentation équilibrée : les bonnes habitudesAlimentation équilibrée : les bonnes habitudes
Manger assis et à table
Manger dans le calme et la convivialité ; éteindre la télévision
Apprendre à organiser les rythmes alimentaires
Recommandations françaises 1998
Diminuer la consommation d’aliments à forte teneur en graisse et en sucre et les remplacer par une consommation accrue et variée de fruits et de légumes
Limiter la consommation de boissons sucrées (et alcoolisées)
Consommer quotidiennement une ration de féculents, de pain, de légumes, de fruits et de produits riches en protéines
INACTIVITE PHYSIQUE = SEDENTARITEINACTIVITE PHYSIQUE = SEDENTARITE
Le minimum de mouvement Dépenses énergétiques/24h ≈ dépenses de repos
comportement passif : télévision, lecture, ordinateur (“Internet obesity”, téléphone, conduite automobile)
souvent associée à la consommation d’aliments énergétiques (gras)
Combien d’heures / jour ?
CONSEILS PRATIQUES / EXERCICECONSEILS PRATIQUES / EXERCICE
MARCHER ! une bonne solution !- déplacement à pied 30 mn/j- descendre du bus un arrêt plus tôt- prendre les escaliers / ascenseur- promener le chien plus longtemps
BOUGER ! - pendant les pubs… de la TV- jardinage- n’importe quel exercice…- commencer par 15 mn plusieurs fois par jour- à la maison, dans la vie de tous les jours
SIGN 1996, OMS 1997
CONCLUSIONCONCLUSION
- Maladie de l’adaptation :
- Changement « brutal » de l’environnement
- Susceptibilité individuelle : génotype économe
maladie polygénique à forte composante environnementale
- Maladie sociale : maladie des classes défavorisées
« Occidentalisation » du mode de vie consommation d’aliments riches lipides boissons sucrées et sédentarité
BENEFICES D’UNE PERTE DE POIDS DE 10 KgBENEFICES D’UNE PERTE DE POIDS DE 10 Kg
MORTALITE : > 20 % mortalité totale
> 30 % mortalité liée au diabète
PA : 10 mmHg PAS
20 mmHg PAD
DIABETE : 50 % Glycémie à jeun
LIPIDES : 10 % Cholestérol total
15 % Cholestérol LDL
30 % Triglycérides
8 % Cholestérol HDLSIGN 1996
Prise en charge de l’obésité
Poids
Années de traitement
Normal
Surpoids
ObèseHistoire naturelle : prise de poids
Succès1. Stabilisation
2. Petite perte de poids (diététique)
3. Perte de poids ModesteAmélioration claire des facteurs de risque
HTA, diabète
4. Normalisation : rare
Adapted from Rössner, 1997
LES GRANDS PRINCIPESIOTF AFERO - ALFEDIAM - SNDLF
LES GRANDS PRINCIPESIOTF AFERO - ALFEDIAM - SNDLF
Objectif raisonnable : perte de poids : 5 - 15 % du poids initial
Bien distinguer 2 phases- La perte de poids : déficit énergétique de 30 %- La stabilisation pondérale : l’enjeu !
Diététique, activité physique, comportement
Education - suivi
Les 2 phases du traitement de l’obésité
Les 2 phases du traitement de l’obésité
Histoire naturelle
Echec
Poids (kg)
Perte de poids
Stabilisation pondérale
AnnéesMois
Succès
D’après Rössner
Comment maigrir ? Comment maigrir ?
Perte de poids
1 kg
1 kg/mois
1 kg/semaine
0,5 kg/semaine
Déficit calorique
7780 Kcal
250 Kcal/j
1100 Kcal/j
550 Kcal/j
!Perte
De 1 Kg
15 - 20 % masse maigre
75 % masse grasse
O.Ziegler, 1998(Estimation théorique)
mais de déterminer quelles modifications durables
le patient veut et peut envisager d’introduire de
façon permanente dans ses pratiques alimentaires
malgré les obstacles matériels, sociaux, métaboliques et psychologiques.
Le problème n’est pas de définir
le «meilleur régime»
Guy-Grand et Golay 2002
Détecter un désordre du comportement alimentaire
Indices cliniques
Régimes multiples Poids en yo-yo Grignotages Lien émotion-alimentation Sentiment de restriction Confusion faim- envie de manger
A. Golay 2001
Analyse fonctionnelle du comportement alimentaireAnalyse fonctionnelle du comportement alimentaire
Un outil : le carnet alimentaire Objectifs principaux
- Analyse des processus : faim / rassasiement / satiété
- Liens avec les situations stressantes
- Liens avec les émotions
- Reconnaissance d’un état de restriction cognitive
Une finalité : analyse des fonctions du comportement alimentaire : nutritionnelles, psychologiques, symboliques et sociales
PRINCIPES GENERAUXRECOMMANDATIONS DE L’IOTF
PRINCIPES GENERAUXRECOMMANDATIONS DE L’IOTF
Le médicament : complément du traitement diététique
+ exercice physique + modification du comportement
Stratégie à long terme, adaptée à chaque patient
Prescription et surveillance médicale
Indications- sujets obèses (BMI > 30 kg/m2)- BMI > 25 et comorbidités ++
RESULTATS VBGRESULTATS VBG
Kalonowski : Int J Obesity 1995, 19 S62-65
50
40
30
1 2 3 4 5
AnnéesAvant
OBESITE MORBIDE
OBESITE
SURCHARGE PONDERALE
BM
I (k
g/m
2 )
TRAITEMENT PREVENTIF OU CURATIFTRAITEMENT PREVENTIF OU CURATIF
PREVENTION- moins coûteuse ?- plus efficace ?
CIBLES- sujets de poids normal (à risque)- sujets en excès pondéral (nombreux)- rechute après perte de poids- prévention secondaire
Comment ?- diététique
- activité physique
LES SUJETS A (HAUT) RISQUE D’OBESITELES SUJETS A (HAUT) RISQUE D’OBESITE
Histoire pondérale- ATCD de BMI > 25- Prise de poids > 5 kg- Oscillations pondérales (YoYo)- Enfance : BMI et âge de rebond pondéral
Antécédents familiaux d’obésité Groupes à risque
- Age, sexe, ethnie
- Faibles revenus, éducation Alimentation / activité physique immobilisation - arrêt du tabagisme Médicaments Facteurs génétiques
CONCLUSIONCONCLUSION
Un traitement à ne pas banaliser :diètétique,activité
physique, modification du comportement
“Rôle” du médecin généraliste
“Contrat” sur un an minimum
Médicament : une place à mieux définir
Objectif raisonnable, négocié
effets sur les co-morbidités
CONCLUSIONCONCLUSION
- Maladie de l’adaptation :
- Changement « brutal » de l’environnement
- Susceptibilité individuelle : génotype économe
maladie polygénique à forte composante environnementale
- Maladie sociale : maladie des classes défavorisées
« Occidentalisation » du mode de vie consommationd’aliments riches lipides boissons sucrées et sédentarité
top related