mercredi 28 mars 2018 - forum...2018/03/28 · république, abdelaziz bouteflika, visant à...
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Revue de presse
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Mercredi 28 mars 2018
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SOMMAIRE A la une .................................................................................................................................................................. 4
La stratégie du Président Bouteflika "permet" aux nouvelles wilayas du sud
d'exploiter leurs moyens pour leur développement (APS) ......................................... 4 La stratégie du Président Bouteflika "permet" aux nouvelles wilayas du sud
d'exploiter leurs moyens pour leur développement (APS) ......................................... 4 Développement des wilayas déléguées: évaluation des efforts consentis (APS) ....... 5 Commerce extérieur : les importations en provenance de l’UE en baisse de 8,7%
(Algérie Eco) ............................................................................................................... 6 Commerce extérieur : le 1er forum national de l’exportation prévu le 10 mai à Alger
(Algérie Eco) ............................................................................................................... 8 Attestation de libre commercialisation : L’Union Européenne a élaboré un document
universel à tous ses pays membres (Algérie Eco) ....................................................... 9 L’Algérie 3ème pays africain le plus attractif pour l’investissement selon le rapport
de Quantum Global (Algérie Eco) ............................................................................ 10
LE PAYS ATTIRE PLUS D'IDE ET S'IMPOSE EN TANT QUE LEADER
AFRICAIN : LE PARI ALGERIEN (L’Expression) ............................................... 11
Ciment : l’Algérie exporte vers le Niger (TSA) ....................................................... 12 Africa CEO Forum : la transformation industrielle et technologique de l’Afrique en
débat (Algérie Eco) ................................................................................................... 13 Inauguration du Groupement gazier de Timimoune (APS) ...................................... 14 Clôture de la conférence sur une nouvelle économie co-organisée avec la Banque
mondiale : Région MENA : lancement d’une plateforme d’échanges entre les jeunes
(Reporters) ................................................................................................................ 15 Plusieurs conventions signées par le ministère du Travail et d'autres secteurs pour la
création de micro-entreprises (APS) ......................................................................... 16
Création de plus de 20 000 micro-entreprises et 400 000 postes d'emploi durant
l'année 2018 (APS) ................................................................................................... 17
M Rahmoun Zergoun «La jeunesse qui sort des universités, qui reste livrée à la rue,
est notre responsabilité » (Algérie Eco) .................................................................... 19 L'apprentissage: un dispositif "important et indispensable" à l'insertion
professionnelle (APS) ............................................................................................... 20 Rattraper les retards dans les programmes d’habitat toutes formules confondues
(APS) ......................................................................................................................... 22
Production de pas moins de 1,5 million de pomme de terre d’arrière saison à
l’échelle nationale (APS) .......................................................................................... 24 Le nouveau DG des Douanes procède à un changement de responsables dans les
sites de dédouanement d'Alger (APS) ....................................................................... 25 Spécialisée dans l’industrie de Pipelines : Fengbao Industry veut intensifier sa
présence sur le marché algérien (Algérie Eco) ......................................................... 25
Pourquoi le pétrole repart à la hausse (APS) ............................................................ 26 Banque/bourse/Assurance .................................................................................................................................. 28
BOMARE COMPANY SIGNE AVEC AL SALAM BANK : "Tayssir" ou la
formule pour acheter à crédit (L’Expresion)............................................................. 28 Commerce ............................................................................................................................................................ 29
Lait en sachet: De nouveau la tension, des laiteries fermées (Le Quotidien d’Oran)29 Coopération ......................................................................................................................................................... 31
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Mines et carrières : Plus de 250 entreprises algériennes et 55 françaises en
discussion à Alger pour chercher les voies de partenariats (Algérie Eco) ................ 31 Entretiens entre Raouya et plusieurs ministres et responsables d'institutions
financières internationales et régionales (APS) ........................................................ 33
Yousfi et Dominique De Villepin évoquent le partenariat industriel algéro-français
(APS) ......................................................................................................................... 33 Yousfi reçoit une délégation de la Banque Mondiale (APS) .................................... 34
Veille ..................................................................................................................................................................... 35 Plus de 700 exposants attendus au 16ème salon international Djazagro (APS) ....... 35 L’ISGP organise le 31 mars à Alger, un important séminaire sur les nouvelles
technologies et leurs concepts (Algérie Eco) ............................................................ 36
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A la une
La stratégie du Président Bouteflika "permet" aux nouvelles
wilayas du sud d'exploiter leurs moyens pour leur développement (APS)
Le ministre de l'Intérieur, des Collectivités locales et de l'Aménagement du territoire, Noureddine Bedoui, a indiqué mardi à Timimoun que la stratégie
du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, "permet" aux nouvelles wilayas (déléguées) du sud d'exploiter leurs moyens naturels au
service de leur développement. Présidant l'inauguration du Groupement gazier de Timimoun (GTIM), dont
il a été chargé par le président de la République, M. Bedoui a précisé que ce projet "entre dans le cadre de la vision stratégique du président de la
République, Abdelaziz Bouteflika, visant à renforcer les capacités nationales de production d'énergies classiques, notamment le gaz naturel,
et à permettre aux nouvelles wilayas du sud d'exploiter leurs moyens naturels au service de leur développement".
Le plan énergétique national est un "plan intégré et global qui repose sur
une stratégie judicieuse dans toutes les régions du pays", a ajouté le ministre qui était accompagné des ministres de l'Energie et des Transports
et des Travaux publics. Après avoir transmis les salutations du Président Bouteflika aux habitants
du sud en général et de Timimoune en particulier, M. Bedoui a souligné que ce projet "est une réalisation nationale qui couronne des années de
travail sérieux et continu à tous les niveaux". C'est un acquis pour cette wilaya déléguée qui marque le départ d'une
nouvelle dynamique à Timimoun, a-t-il affirmé, estimant qu"il s'agit d'un investissement qui appellera d'autres investissements d'envergure".
Le ministre a tenu à saluer le rôle du groupe Sonatrach dans le cadre de la dynamique économique que connaît l'Algérie et son caractère "citoyen",
ajoutant que la réalisation de ce Groupement gazier dans cette région "redonne espoir et incite à s'affranchit de la culture du désespoir et à
s'engager dans le développement national avec fierté".
La stratégie du Président Bouteflika "permet" aux nouvelles
wilayas du sud d'exploiter leurs moyens pour leur développement (APS)
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Le ministre de l'Intérieur, des Collectivités locales et de l'Aménagement du
territoire, Noureddine Bedoui, a indiqué mardi à Timimoun que la stratégie du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, "permet" aux
nouvelles wilayas (déléguées) du sud d'exploiter leurs moyens naturels au
service de leur développement. Présidant l'inauguration du Groupement gazier de Timimoun (GTIM), dont
il a été chargé par le président de la République, M. Bedoui a précisé que ce projet "entre dans le cadre de la vision stratégique du président de la
République, Abdelaziz Bouteflika, visant à renforcer les capacités nationales de production d'énergies classiques, notamment le gaz naturel,
et à permettre aux nouvelles wilayas du sud d'exploiter leurs moyens naturels au service de leur développement".
Le plan énergétique national est un "plan intégré et global qui repose sur une stratégie judicieuse dans toutes les régions du pays", a ajouté le
ministre qui était accompagné des ministres de l'Energie et des Transports et des Travaux publics.
Après avoir transmis les salutations du Président Bouteflika aux habitants du sud en général et de Timimoune en particulier, M. Bedoui a souligné
que ce projet "est une réalisation nationale qui couronne des années de
travail sérieux et continu à tous les niveaux". C'est un acquis pour cette wilaya déléguée qui marque le départ d'une
nouvelle dynamique à Timimoun, a-t-il affirmé, estimant qu"il s'agit d'un investissement qui appellera d'autres investissements d'envergure".
Le ministre a tenu à saluer le rôle du groupe Sonatrach dans le cadre de la dynamique économique que connaît l'Algérie et son caractère "citoyen",
ajoutant que la réalisation de ce Groupement gazier dans cette région "redonne espoir et incite à s'affranchit de la culture du désespoir et à
s'engager dans le développement national avec fierté".
Développement des wilayas déléguées: évaluation des efforts consentis (APS)
Le ministre de l'Intérieur, des Collectivités locales et de l'Aménagement du territoire, Noureddine Bedoui, a indiqué mardi à la wilaya déléguée de
Timimoun, que ses services s'attelaient à "l'évaluation des différents efforts consentis au niveau des wilayas délégués", affirmant que le
développement de ces wilayas se poursuivait.
S'exprimant lors d'une réunion avec les élus et les représentants de la société civile de Timimoun en présence du ministre de l'Energie, Mustapha
Guitouni, du ministre des Transports et des travaux Publics, Abdelghani Zaalane et du Président Directeur générale (PDG) de Sonatrach,
Abdelmoumène Ould Keddour, M. Bedoui a indiqué que ses services procédaient à l'évaluation des différents efforts déployés au niveau de
wilayas déléguées.
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Il a affirmé, à ce propos, que le développement de ces régions se
"poursuit" et c'est dans ce sens, a-t-il dit, qu'un programme de développement supplémentaire "répondant à l'ensemble des
préoccupations des citoyens" a été accordé à Timimoune, outre la "relance
du Fonds du sud qui prendra en charge les projets gelés". "Sur instructions du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika,
nous poursuivrons la dynamique de développement instituée à la faveur des différents programmes du président de la République", a souligné M.
Bedoui. Après avoir transmis les salutations du président de la République aux
habitants de Timimoun, le ministre a souligné que le Gouvernement appliquait "les orientations du chef de l'Etat quant à la poursuite des
efforts de développement des différentes régions du Sud", affirmant, que la décision prise par le Président Bouteflika de créer 10 wilayas déléguées
était une "décision historique". Mettant en garde l'opinion publique contre ce qu'il a qualifié de "fausses
informations relayées par certaines parties", M. Bedoui a rappelé que "la meilleur politique est la politique de développement et de travail de
terrain".
"La paix et la réconciliation nationale sont le plus grand acquis réalisé par l'Algérie", a ajouté le ministre de l'Intérieur, avant de salué le rôle
"important" accompli par l'Armée nationale populaire (ANP) pour la sécurisation des frontières du pays.
Intervenant à cette occasion, le ministre de l'Energie, Mustapha Guitouni, a rappelé l'attention particulière accordée par le programme du Président
Bouteflika pour les régions du sud, notamment en matière de "raccordement en énergie électrique".
L'Algérie est le seul pays à "assurer à ses citoyens une couverture de 99% en énergie électrique, 64% en gaz naturel, en sus de 11 stations de
dessalement de l'eau de mer", a affirmé M. Guitouni. Pour sa part, le ministre des Transports et des Travaux Publics,
Abdelghani Zaalane, a indiqué que "la préoccupation majeure du président de la République est de servir le citoyen et sécuriser les frontières à
travers une vision anticipative".
Un hommage a été rendu au président de la République par les représentants de la société civile de Timimoun pour ses efforts en faveur
de la poursuite du développement du pays, particulièrement des régions du sud et pour l'instauration de la paix et de la stabilité grâce à la charte
pour la paix et la réconciliation nationale. Le ministre de l'Intérieur, des collectivités locales et de l'aménagement du
territoire, Noureddine Bedoui a reçu cette distinction au nom du président de la République.
Commerce extérieur : les importations en provenance de l’UE en baisse de 8,7% (Algérie Eco)
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En 2017, la structure des importations de marchandises par grande zone
géographique ne se modifie pas et demeure caractérisée par la dominance de l’Union Européenne avec une part de 44,0% des importations globales
de marchandises soit un montant de 2 245,6 milliards de DA, selon un rapport de l’ONS. Ce dernier indique que les importations en provenance
de l’UE sont en baisse de 8,7% en valeurs nominales par rapport à l’année précédente.
L’Asie demeure le deuxième fournisseur de l’Algérie avec une part de 27,9% des importations totales et un accroissement en valeurs nominales
de 6,4% par rapport à l’année 2016. En 2017, il est à relever que les importations en provenance des pays
européens hors union européenne et le reste du monde enregistrent de fortes hausses en valeurs nominales soit respectivement (34,5%) et
(45.4%). La même source affirme que les importations en provenance des pays
d’Afrique, des pays arabes et des pays du Maghreb connaissent de fortes
baisses en valeurs nominales avec respectivement 19,5%, 19,1% et 14,9%.
Par ailleurs l’ONS précise dans son rapport qu’en 2017, l’indice des valeurs unitaires à l’importation enregistre une augmentation de 6,7% par rapport
à 2016. Cette augmentation des prix a touché les groupes « produits alimentaires
» (7,4%), « biens de consommation non alimentaire » (6,1%), « équipements industriels » (5,1%) et les « matières premières énergie et
lubrifiants » (5,0%). Les autres groupes d’utilisation notamment les « équipements agricoles »
et « produits bruts » ont enregistré des baisses des prix à l’importation avec respectivement (24,8%) et (6,7%). En glissement annuel, les prix
mensuels sont en hausse pour tous les mois de l’année 2017 par rapport au même mois de l’année précédente à l’exception du mois de mars qui lui
enregistre une baisse de 1,0% par rapport au mois de mars 2016. En
2017, la valeur courante des importations de marchandises s’est établie à 5 099,9 milliards de DA contre 5 154,8 milliards de DA soit une baisse de
1,1%. Cette légère baisse est expliquée par la baisse en valeurs nominales des importations de biens d’équipements industriels (-14,5%)
et de demi-produits (2,7%) qui représentent 54,6% des importations totales.
En revanche, tous les autres groupes de produits ont connu des augmentations avec notamment les biens de consommation alimentaires
(4,0%) et non alimentaires (22,6%) ce qui a freiné la baisse des importations totales.
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Compte tenu des évolutions des indices de valeurs unitaires et des valeurs
courantes, les importations globales enregistrent une baisse en volume de 7,3% en 2017 par rapport à l’année 2016.
Par groupe de produits, l’évolution des volumes des importations des
groupes de produits « Equipements industriels », «Demi produits » et le groupe des produits « alimentation, boissons et tabac »enregistrent des
baisses de (18,1%), (4,0%) et (3,2%) respectivement. Les groupes d’utilisation « biens de consommation non alimentaires » et «
matières premières, énergie et lubrifiants » affichent des évolutions en volume positives de (15,6%) et (7,5%) respectivement.
Commerce extérieur : le 1er forum national de l’exportation prévu le 10 mai à Alger (Algérie Eco)
La fondation de l’innovation et des perspectives économiques FNIPEC en
partenariat avec la Chambre algérienne de commerce et d’industrie CACI et l’Agence nationale de la promotion du commerce extérieur ALGEX
organisent la première édition du forum nationale de l’exportation et du commerce extérieur « Algerian Export Forum 2018 » le 10 mai 2018 à
Alger. Ce forum s’inscrit en droite ligne des préoccupations des pouvoirs publics
et les orientations de son excellence Monsieur le Président de la République pour le développement du commerce international et lui faire
jouer son rôle de véritable moteur de croissance économique, selon un communiqué de la FNIPEC.
Il se veut aussi un espace de développement des outils adéquats favorisant les bonnes démarches à la chaine des valeurs par l’implication
directe des différents intervenants allant de l’exportateur à l’acheteur en passant par els banques, les douanes, et les logisticiens dans leurs
différentes spécialités ainsi que tous les acteurs de la chaine
d’approvisionnement. Cet espace se veut également par ces différentes mémoires de
recommandations un outil de contribution à l’élaboration de la stratégie nationale de l’exportation lancée par les pouvoirs publics.
« Cette première édition regroupera les différents acteurs économiques qui activent dans la carte de la chaine des valeurs du secteur public et
privé qui activent pour le développement et la croissance des filières stratégiques, tout les acteurs économiques, ainsi que les dispositifs du
ministère de commerce, des finances, des transports, de l’industrie et de
9
l’agriculture dan un cadre d’échange effectif d’expérience et de
propositions pour mener à bien l’installation d’un système de valorisation cartographique de la chaine des valeurs de la marque Algérienne »,
indique-t-on.
Selon la même source, l’objectif de cette première édition est le diagnostic de la carte de la chaîne à fin d’obtenir une vue d’ensemble des acteurs, de
leurs fonctions dans la chaîne de valeur et du flux de produits le long de la chaîne. Les cartes des chaînes peuvent également fournir des informations
sur les fonctions d’appui de la chaîne de valeur.
Attestation de libre commercialisation : L’Union Européenne a élaboré un document universel à tous ses pays membres (Algérie
Eco)
En guise de solution à la nouvelle mesure du Gouvernement algérien
exigeant des importateurs et des opérateurs économiques une attestation
de libre commercialisation dans le pays d’origine et/ou de provenance des produits importés, les pays membres de l’Union Européenne ont, lors
d’une réunion tenue à Bruxelles (Belgique) le 19 février dernier, convenu d’élaborer un formulaire universel à tous les pays membres de l’UE qui
peut être rempli en français et en anglais. En effet, selon la chambre de commerce et d’industrie Algéro-Allemande
«AHK Algérie», qui a rappelé qu’ «à travers la Loi de finances 2018, le gouvernement algérien poursuit sa politique de ralentissement des
importations. Les membres de l’AHK Algérie ont pu constater que de nouvelles dispositions concernant le domaine commercial ont vu le jour :
la liste des marchandises soumises à la taxe intérieure au taux de 30 % de la consommation est élargie, les droits de douane sont relevés pour 32
familles de produits, 45 familles de produits sont provisoirement suspendues à l’importation et l’accès aux licences d’importation régissant
notamment les contingents tarifaires fixées dans le cadre de l’Accord
d’Association avec l’Union européenne, se complexifie». A ce propos, l’AHK a fait savoir dans sa newsletter mensuelle que «le 19
février 2018, suite à de nombreuses tergiversations au sein des chambres de commerce de certains Etats membres de l’Union européenne(UE), les
associations de chambres européennes, organisées Eurochambres (ECH), ont convenu lors d’une réunion à Bruxelles d’élaborer un format commun
pour le certificat de vente libre». «La DIHK (Association des chambres de commerce et d’industrie
Allemandes) a participé à ce meeting et a établi un formulaire universel pour tous les pays membres de l’UE», en précisant que «depuis mi-mars,
les producteurs/exportateurs doivent remplir un formulaire en français ou en anglais qui se nomme «Attestation de libre commercialisation dans le
pays d’origine et/ou de provenance des produits exportés vers l’Algérie»
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Toutefois, l’AHK a souligné que «cette formalité étant récente, les banques
algériennes ne se sont pas encore harmonisées, ce qui a fait que certains membres de l’AHK-Algérie ont rencontré des difficultés».
«Afin de pallier à celles-ci, nous sommes actuellement en étroite
collaboration avec des banques algériennes pour trouver une solution adéquate», a assuré la chambre Algéro-Allemande de commerce et
d’industrie. Toutefois, il va sans dire, qu’au delà du soulagement que cette mesure
pourrait procurer pour les opérateurs économiques, il n’en demeure pas que, sans la connexion des banques algériennes au flux de la
mondialisation, et aux exigences imposées par la réussite de la transition économique, il serait difficile de nourrir le secret espoir de voir émerger,
une harmonie, encore moins, une vision à moyen terme.
L’Algérie 3ème pays africain le plus attractif pour l’investissement selon le rapport de Quantum Global (Algérie Eco)
Dans son rapport intitulé « Africa Investment Index 2018 », le groupe
Quantum Global a réalisé un classement des pays africains les plus attractifs pour l’investissement.
En termes d’attractivité des IDE, le Maroc est le pays africain offrant l’environnement le plus adéquat pour des investissements sur le
continent. Il devance l’Egypte et l’Algérie respectivement 2ème et 3ème du classement. En effet le Maroc a attiré près de 2,57 milliards de
dollars d’investissement direct étranger (IDE) en 2017, soit une hausse de 12 % par rapport à 2016. Les IDE se tournent vers un large éventail de
secteurs, notamment l’énergie, les infrastructures, le tourisme et les TIC, entre autres.
Toujours selon le rapport publié hier, « les cinq premières destinations d’investissement d’Afrique ont attiré un investissement étranger global de
12,8 milliards de dollars en 2016 ».
Pour le groupe Quantum Global « l’amélioration de son profil de risque conjugué à des liquidités importantes, à son environnement d’affaires, à
sa démographie et à son capital social ont placé l’Algérie en troisième position dans la deuxième édition de l’AII ».
Dans une note d’explication, le groupe Quantum Global explique la méthode du classement et le choix des indicateurs utilisés. « L’AII est
fondé sur 5 piliers ou facteurs issus d’un ensemble plus vaste d’indicateurs sur l’investissement, qui comprennent la part de l’investissement national
dans le PIB, la part du flux total net d’IDE en Afrique, les prévisions de taux de croissance du PIB, le facteur de croissance de la population par
rapport au PIB, le taux d’intérêt réel, la différence entre le taux de croissance de la masse monétaire et le taux de croissance du PIB, l’écart
d’inflation, la notation du crédit, la couverture des importations, la part de
11
la dette extérieure du pays dans son RNB, la balance des paiements, la
facilité de faire des affaires et la taille de la population du pays ». Notons que Quantum Global est un groupe de sociétés international actif
dans les domaines du capital investissement, de la gestion des
investissements, de la recherche macro-économique et de la modélisation économétrique. Le groupe est basé en Suisse.
LE PAYS ATTIRE PLUS D'IDE ET S'IMPOSE EN TANT QUE LEADER
AFRICAIN : LE PARI ALGERIEN (L’Expression)
Dans l'électroménager, l'électronique et l'agroalimentaire, ce sont
d'authentiques entreprises algériennes qui partent à l'assaut de l'Afrique. Un groupe de sociétés international, actif dans les domaines du capital
investissements qui s'intéresse aux économies africaines a placé l'Algérie à la troisième place en termes, d'attractivité d'investissements, après le
Maroc et l'Egypte. Ce groupe qui s'occupe aussi de la gestion des
investissements, de la recherche macro-économique et de la modélisation économétrique estime que le bon résultat de l'Algérie pour l'année 2017
tient du fait de «l'amélioration de son profil de risque conjugué à des liquidités importantes, à son environnement d'affaires, à sa démographie
et à son capital social». Ce sont autant d'atouts qui ont permis à l'Algérie d'occuper «la troisième position dans la deuxième édition de l'AII (Africa
Investment Index 2018)». Ce positionnement disons-le «flatteur», compte tenu de la conjoncture
difficile que traversait l'Algérie en 2017, renseigne certainement sur la solidité de la destination Algérie pour les investisseurs. Cela malgré la
règle des 49/51%, imposée à tout partenaire étranger. S'il faut mesurer le classement des pays aux flux financiers en devises fortes injectées dans
l'économie, il y a lieu de relever que dans le cas de l'Algérie, pour chaque dollar mis sur un projet, l'équivalent en dinars algériens est également
investi. C'est dire que durant l'année 2017, il a été investi en valeur le
double de ce qui a été comptabilisé. Devant les autres pays africains, notamment ceux qui la précèdent dans ce «tableau des médailles»,
l'Algérie confirme une véritable santé économique, s'assure le contrôle de tous les investissements et surtout, se construit une base économique
authentiquement algérienne avec des capitaux algériens. Cet aspect qui ne constitue pas une «priorité» dans une économie mondialisée, apporte
tout de même à l'Algérie, le surplus de crédibilité qui n'est peut-être pas quantifiable, mais qui pèsera lourd lorsqu'il s'agira d'aller conquérir des
marchés extérieurs. Les quelques champions en devenir que compte la scène économique nationale pointent déjà le bout de leur nez en Afrique
et en Europe. Dans l'électroménager, l'électronique et l'agroalimentaire, ce sont d'authentiques entreprises algériennes qui partent à l'assaut de
l'Afrique. Une spécificité algérienne en Afrique qui fera certainement de l'Algérie un acteur incontournable dans la perspective de la Zone africaine
12
de libre-échange. Africa Investment Index 2018 vient confirmer l'évolution
positive de l'Algérie et la placer comme l'un des leaders africains, susceptible de s'imposer comme l'une des locomotives de croissance à
l'échelle du continent noir. Cette perspective est d'autant plus réaliste que
l'Algérie est en passe de réaliser d'imposants investissements lui conférant le rôle de portail de l'Afrique.
Le très attendu Port-centre, relié à la route de l'unité africaine, concentrera l'intérêt des investisseurs sur l'Algérie et fera démultiplier les
IDE, en ce sens que tout investissement en Algérie ouvre la voie à un marché de plus d'un milliard de consommateurs. Dire que le pays est sur
une rampe de lancement n'est pas exagéré, surtout que les «ennuis» financiers de ces trois dernières années sont en passe d'être dépassés, au
regard des derniers chiffres du commerce extérieur, de l'inflation, de la balance des paiements et des réserves de changes.
Le retour au vert des prix du pétrole depuis le début de l'année, apporte au gouvernement la marge de sécurité, à même de poursuivre les
réformes engagées, sans avoir à supporter la pression sociale. C'est dire que l'Algérie bénéficie d'une seconde chance inespérée pour amorcer le
virage de la diversification de l'économie avec un minimum de risque de
dérapage. Avec un prix du baril de pétrole oscillant entre 69 et 70 dollars, un commerce extérieur à l'équilibre, une quasi- stabilité de l'indice des
prix au mois de février et une perspective intéressante sur nombre de filières, à l'image de l'industrie minière ou la mécanique, l'économie
nationale a tous les atouts de forcer la main au destin et trôner sur le continent noir, comme première destination d'IDE. Il faut savoir, enfin que
le groupe Quantum Global fonde l'AII «sur 5 piliers ou facteurs issus d'un ensemble plus vaste d'indicateurs sur l'investissement, qui comprennent
la part de l'investissement national dans le PIB, la part du flux total net d'IDE en Afrique, les prévisions de taux de croissance du PIB, le facteur de
croissance de la population par rapport au PIB, le taux d'intérêt réel, la différence entre le taux de croissance de la masse monétaire et le taux de
croissance du PIB, l'écart d'inflation, la notation du crédit, la couverture des importations, la part de la dette extérieure du pays dans son RNB, la
balance des paiements, la facilité de faire des affaires et la taille de la
population du pays». Sur tous ces indicateurs, l'Algérie dépasse d'une tête l'Egypte et le Maroc.
Ciment : l’Algérie exporte vers le Niger (TSA)
L’Algérie lance la première opération d’exportation de ciment. C’est vers le
Niger que la cimenterie d’Aoulef, dans la wilaya d’Adrar, a acheminé par voie terrestre quelque 950 tonnes de ciment gris, selon un communiqué
du ministère de l’Industrie et des Mines. La cimenterie, qui appartient au groupe privé El-Hamel, entrée en
production en décembre dernier, « compte poursuivre ses exportations de
13
manière régulière dans le futur, avec des quantités encore plus
importantes », ajoute le communiqué. D’une capacité de production de 1,5 million de tonnes par an, la
cimenterie d’Aoulef prévoit « de consacrer une grande partie de sa
production à l’exportation pour atteindre environ un (01) million de tonnes par an dans un futur proche », poursuit la même source.
Le ministère de l’Industrie, précise le communiqué, « réitère sa disponibilité à aider et accompagner les opérateurs activant dans ce
segment afin de réussir le défi de l’exportation ». Avec ces opérations d’exportation, poursuit la même source, l’Algérie est
ainsi passée d’un grand importateur de ciment « à un pays exportateur grâce à la politique tracée par les pouvoirs publics qui a permis
l’émergence d’une véritable industrie cimentière avec une production qui a dépassé les 25 millions de tonnes/an ».
Africa CEO Forum : la transformation industrielle et technologique
de l’Afrique en débat (Algérie Eco)
Quelque 1.500 chefs d’entreprises, investisseurs et des responsables
gouvernementaux dont les chefs d’Etat Alassane Ouattara (Côte d’Ivoire), Emmerson Mnangagwa (Zimbabwe) et Nana Addo Dankwa Akufo-Addo
(Ghana) ont pris part à l’ouverture hier de la 6ème édition de The Africa CEO Forum, consacré cette année à participent la transformation
industrielle de l’Afrique. Le président ivoirien Alassane Ouattara a résumé dans son allocution à
l’ouverture du forum, les faiblesses du continent africain qui ne compte que « 400 entreprises dont le chiffre d’affaires dépasse un milliard de
dollars ». A l’occasion de e forum, la SFI (Société financière internationale, la filiale
de la Banque mondiale dédiée au secteur privé) a rendu public un rapport sur la situation économique en Afrique. Ce rapport intitulé « construire
l’avenir de l’Afrique : des marchés et des opportunités pour les
investisseurs privés », les rédacteurs du rapport constatent qu’avec +1,3 %, l’Afrique avait enregistré en 2016 la hausse la plus faible de son
PIB depuis deux décennies. En 2017, la croissance est remontée à +2,4 % et devrait, à moins d’un accident, poursuivre sa progression (à +3,2 % en
2018) pour atteindre 3,6 % en 2020 et de constater que les opportunités en Afrique découlent de facteurs qui ne se limitent pas à la stabilité des
prix des matières premières, mais incluent les tendances démographiques favorables, les réformes économiques en cours, les investissements dans
les infrastructures… Notons que le forum est organisé sur deux jours ; 26 et 27 mars. Il sera
clôturé par la remise du prix « Most promising company of the year », qui récompense les meilleurs start-up du continent.
14
Cinq start-up seront en compétition : le marocain Omniup, qui propose un
accès wifi gratuit moyennant le visionnage d’une publicité ; le sénégalais InTouch, qui propose une plateforme de mobile money ; le kenyan Twiga
Foods, qui joue les intermédiaires entre producteurs et revendeurs pour
les denrées agricoles, le kenyan Africa’s Talking Ltd, qui propose des services de communication (SMS, échanges vocaux..) et enfin le nigérian
Thrive-Agric, qui propose notamment des solutions technologiques pour améliorer les rendements agricoles.
Inauguration du Groupement gazier de Timimoune (APS)
Le Groupement gazier de Timimoune (GTIM) à Hassi Barouda, réalisé en partenariat entre les compagnies nationale Sonatrach, française Total et
espagnole Cepsa, a été inauguré mardi dans la wilaya d'Adrar. Le ministre de l'Intérieur, des Collectivités locales et de l'Aménagement du
territoire, M. Noureddine Bedoui a été chargé par le président de la
République, Abdelaziz Bouteflika, de procéder à l'inauguration de cette infrastructure gazière, a indiqué le ministre de l'Intérieur lors de son
intervention à la cérémonie. Les ministres de l'Energie et des Travaux publics et des Transports,
respectivement Mustapha Guitouni et Abdelghani Zaalane étaient présents à la cérémonie d'inauguration, ainsi que le PDG de Sonatrach,
Abdelmoumène Ould Kaddour et des représentants des compagnies Total et Cepsa.
Ce groupement est '"une nouvelle réalisation nationale qui traduit la vision stratégique clairvoyante du président de la République visant à renforcer
les capacités de notre pays en énergies conventionnelles et une exploitation optimale par les wilayas du Sud de leurs capacités", a affirmé
M. Bedoui. Le plan énergétique "est complémentaire, global et basé sur une stratégie
judicieuse dans toutes les régions du pays, y compris dans les eaux
territoriales", a-t-il précisé. Bedoui a transmis, à l'occasion, les salutations du président de la
République, M. Abdelaziz Bouteflika, à la population de Timimoune et à tous les citoyens de la région du sud en général.
De son côté, le ministre de l'Energie a qualifié ce groupement "de grande réalisation à même de consolider l'industrie gazière en Algérie et de
renforcer la coopération avec les partenaires traditionnels de l'Algérie dans le domaine de l'énergie".
Pour sa part, le ministre des Travaux publics et des Transports a salué le niveau de la croissance et du développement des différentes régions du
pays, soulignant que ce groupement "stratégique et vital vient consolider la dynamique énergétique et économique du pays".
A cet effet, le directeur de la division association de Sonatrach, Farid Djettou, a indiqué que ce groupement, qui a été réalisé dans un délai de
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38 mois, avec une enveloppe financière de 800 millions de dollars, offre
une production de 5 millions de m3/jour de gaz et 466 barils/jour de condensats, à partir de plusieurs puits.
Clôture de la conférence sur une nouvelle économie co-organisée
avec la Banque mondiale : Région MENA : lancement d’une plateforme d’échanges entre les jeunes (Reporters)
Le ministre des Finances Abderrahmane Raouia, en clôture de la
conférence régionale organisée par son département avec la Banque mondiale, intitulée « Une nouvelle économie pour les pays MENA, les
jeunes, la technologie et la finance », a annoncé le lancement de la plateforme d’Alger, une plateforme régionale où les jeunes peuvent
communiquer et entreprendre des projets en commun.
Un outil important pour un avenir innovant et contesté. « Les recommandations prises durant cette importante conférence auront un
écho et pourront être traduites en termes concrets », dira le ministre des Finances. « La réglementation doit changer, les mentalités doivent
changer, il faut de la confiance entre partenaires dans cette région », ajoutera Raouia. Il soulignera que ce type de manifestation est important
pour un pays comme l’Algérie pour être en contact avec ce qui se fait de mieux ailleurs. Lors de la séance de clôture de cette conférence régionale,
le ministre des Finances Abderrahmane Raouia dira : « Notre jeunesse est notre principale atout, elle est décomplexée, on le voit, face à la
mondialisation. Ce constat il est là, tous les jours. Il s’agit de réfléchir comment ces nouvelles technologies prennent leur
place dans notre vie de tous les jours. » Pour concrétiser ces objectifs, nos politiques publiques doivent s’adapter, ajoutera le ministre. « Il faut agir
rapidement pour ouvrir la voie à l’économie numérique, ne pas avoir peur
de la mondialisation. » A ses côtés, le président du Fonds monétaire arabe Abdulrahman Al Hamidy plaidera pour relever le défi du chômage des
jeunes dans les pays arabes. « Le secteur financier doit s’adapter et s’intégrer aux autres secteurs, formel et informel », dira-t-il. Lahcene
Daoudi, ministre marocain de la Gouvernance, dira que « pour évoluer vers les nouvelles économies, il faut inculquer aux jeunes la culture du
changement rapide ». « Si on arrive à changer les mentalités, on arrivera à gagner le pari », ajoutera-t-il. Hafiz Ghanem, vice-président MENA de la
Banque mondiale, proposera d’agir ensemble de manière régionale. « La région MENA est en retard par rapport au reste du monde. Les exemples
tirés du monde entier lors de la conférence, les jeunes, la finance et la technologie, ont été très clairs », selon lui. Le gouverneur de la Banque
centrale de Libye, Sadek Omar El Kaber, estime pour sa part qu’il faut « essayer d’adapter le système éducatif à la vision d’avenir et développer
les médias ». Le ministre des Finances de la République de Malte, Edouard
Ciclouna, relèvera la nécessité de créer un cadre réglementaire rigoureux qui facilite les affaires et comprend l’entrepreneur dans l’économie
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numérique.
« Il faut donner la liberté d’avancer », dira-t-il. Enfin, Mohamed Al Maytami, ministre de l’Industrie et du Commerce du Yémen, estime que «
le changement et le progrès social nécessitent un environnement
institutionnel et politique favorables ».
Plusieurs conventions signées par le ministère du Travail et
d'autres secteurs pour la création de micro-entreprises (APS)
Plusieurs conventions-cadres ont été signées, mardi à Alger, au terme du 7e Salon national de l'emploi "Salem 2018", entre le ministère du Travail,
de l'emploi et de la sécurité sociale et d'autres secteurs concernés, visant essentiellement à renforcer l'esprit entrepreneurial et la création et le
développement de micro-entreprises dans plusieurs domaines et activités de production.
Dans ce cadre, le secrétaire général du ministère du Travail, de l'emploi et de la sécurité sociale, Mohamed Khiat et celui de l'Agriculture, du
développement rural et de la pêche, Kamel Chadi, ont procédé à la signature d'une convention entre les deux secteurs visant à "promouvoir
la création et le développement de micro-entreprises dans le domaine de la production agricole, le développement forestier et la valorisation des
biens et services".
Une autre convention cadre a été signée entre les secteurs de l'Emploi et de la sécurité sociale et la Justice avec pour principal objectif "d'intensifier
les efforts visant à aider les détenus libérés et les détenus bénéficiaires de la libération conditionnelle à bénéficier de la réinsertion à travers les
programmes gérée par les organismes relevant du ministère du Travail". Cette convention a été signée pour le ministère de l'Emploi par le
Directeur général de l'Emploi et de l'intégration, Fodhil Zaidi et pour celui de la Justice par le Directeur général de l'administration pénitentiaire et de
réinsertion, Mokhtar Felioune. Par ailleurs, l'Agence nationale de l'emploi (ANEM) et Global Groupe
Algérie ont signé une convention pour "la mise en place de mécanismes devant permettre à l'ANEM de réponde aux besoins du Groupe en matière
de main d'œuvre, en nombre et de en qualité, et ce pour la période 2018-2019.
La première phase de l'accord devrait permettre de recruter 1000
demandeurs d'emploi et la création de 15.000 à 20.000 emplois directs à moyen terme".
Dans le même contexte, l'entreprise Global Groupe a procédé avec une entreprise coréenne spécialisée dans l'accompagnement et la certification,
notamment, des pièces de rechange de voitures la signature d'une autre convention avec 14 micro-entreprises devant permettre de fournir "aux
entreprises présentes au Salem 2018, un cahier de charges pour la sous-
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traitance dans le domaine de l'industrie des pièces de rechange et des
accessoires de voitures". Cette convention entre dans le cadre de la convention conclue entre
l'ANSEJ et la CNAC et le même groupe en novembre 2017 dans la ville de
Batna. Deux conventions ont également été signées à titre symbolique entre ledit
groupe et deux entreprises des wilayas d'El Oued et de Batna. Des conventions de partenariat ont aussi été signées entre des micro-
entreprises de différentes wilayas du pays, spécialisées dans plusieurs domaines, notamment le commerce électronique, la fabrication de moules
et la fabrication de pièces mécaniques. Dans un message lu au nom de tous les participants, l'entrepreneure
Boutouchene Amira, membre de la communauté algérienne établie à l'étranger qui a décidé de revenir en Algérie pour participer au
développement économique, a exprimé sa profonde gratitude au Président de la République pour toutes les aides qu'il a accordées aux jeunes pour la
promotion de la culture entrepreneuriale, le développement de l'économie nationale et la réalisation du développement durable".
Dans une déclaration à la presse en marge de la clôture du salon, le
ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, Mourad Zemali, a fait état de la création de 500.000 micro-entreprises et de deux (2)
millions d'emplois, estimant que ces entreprises "permettent de construire une économie diversifiée au service du développement".
A une question sur le recours de certains syndicats à la grève, le ministre a affirmé que "la grève est un droit légitime et légal conformément aux
dispositions des articles 70 et 71 de la Constitution". "Les syndicats qui souhaitent faire grève doivent déposer auprès des
autorités compétentes, avant le 31 mars, un dossier attestant qu'ils réunissent 20% au moins de l'effectif total des travailleurs, conformément
à la loi", a-t-il tenu à préciser.
Création de plus de 20 000 micro-entreprises et 400 000 postes
d'emploi durant l'année 2018 (APS)
Le ministre du Travail, de l'emploi et de la sécurité sociale, Mourad Zemali
a annoncé mardi à Alger, la création de près de 23 000 micro-entreprises
et de 400 000 postes d'emploi durant l'année en cours. Intervenant à la clôture du 7e Salon national de l'emploi "Salem 2018", le
ministre a indiqué que "100 000 postes d'emploi seront, en outre, crées cette année dans le cadre du dispositif d'aide à l'insertion professionnelle
(DAIP), dont 65 000 dans le cadre des contrats d'insertion professionnelle et 35 000 dans le cadre des contrats de travail aidé (CTA), plaidant pour
"l'intensification des efforts et des initiatives, notamment en direction des régions du Sud, des Hauts Plateaux et des zones frontalières pour
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répondre aux aspirations des citoyens, les jeunes en particulier, et
renforcer le développement local à travers l'ensemble du territoire national".
Dans ce sens, le ministre a précisé qu'il a été procédé récemment à
l'application de certaines mesures en faveur des zones frontalières au titre d'une stratégie intégrée visant à renforcer le développement de ces
régions, ajoutant que des instructions ont également été données pour renforcer la coopération avec les autorités locales en vue de mobiliser
toutes les potentialités du secteur pour améliorer la qualité des prestations des différentes instances, placées sous la tutelle du ministère,
et optimiser les chances d'emploi, à travers les dispositifs d'aide à l'insertion professionnelle ou à travers l'appui de la création de micro-
entreprises". M. Zemali a rappelé, en outre, les efforts consentis pour "définir
minutieusement les besoins et les compétences humaines à valoriser en plus du recensement des richesses que recèle chaque région, en vue de
mettre en place un programme d'action visant à promouvoir l'emploi et à favoriser la création de micro-entreprises dans les régions frontalières, en
orientant la créations des activités dans le sens de la prise en charge
efficiente des besoins locaux et la valorisation des richesses". Des autorisations ont été accordées pour l'insertion des jeunes dans les
régions concernées dans le cadre des dispositifs publics d'aide à l'insertion professionnelle en vue de limiter le chômage, améliorer le service public et
répondre aux besoins des citoyens en matière de santé, d'éducation et de prestations administratives, a expliqué le ministre.
M. Zemali a estimé que ce salon a été un "espace exceptionnel d'information aussi bien pour les jeunes qui aspirent à créer des
entreprises que pour les établissements et entreprises économiques qui souhaiteraient établir des partenariats et des relations dans le cadre de la
sous-traitance avec les micro-entreprises en activité". Le ministre a saisi cette occasion pour saluer le niveau de ce salon
"marqué par la diversité, un programme riche et varié avec au menu des conférences, des ateliers et des rencontres-débat pour la présentation et
l'échange des expériences sur les différents mécanismes, lois et modalités
de création, de gestion et de développement des micro-entreprises". S'inscrivant dans le cadre du "Plan d'action du Gouvernement issu du
programme du président de la République, le salon a pour objectif le développement de l'environnement de l'entrepreneuriat et la poursuite du
soutien des investissements générateurs de richesses et de postes d'emploi".
Le ministre a réitéré la volonté de son secteur à "promouvoir davantage la qualité et l'efficacité des dispositifs d'aide à la création de micro-
entreprises, à accompagner les porteurs de projets et à soutenir l'insertion des jeunes dans le monde du travail par le biais des dispositifs d'aide à
l'insertion professionnelle et à la faveur des efforts de médiation au niveau du marché du travail menés par l'Agence nationale de l'Emploi (ANEM).
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M Rahmoun Zergoun «La jeunesse qui sort des universités, qui
reste livrée à la rue, est notre responsabilité » (Algérie Eco)
Son maître mot, est la création d’emploi, sa devise d’investissement est la
diversité, son but, est de développer les filiales du groupe, mais surtout développer l’économie de son pays, avec les potentialités locales. Lui c’est
M. Rahmoun Zergoun, PDG du Groupe Zergoun, il nous livre dans cet entretien, le parcours, l’accomplissement, et la vision du groupe
Propos recueillis par Amzal Sidali Algérie ECO: comment présentez-vous le Groupe Zergoun?
Le groupe Zergoun a été crée pas mon père dans les années 1940, nous sommes implanté dans la ville d’Ouargla. C’est une affaire familiale
composé, du père et nous sommes frères. Au départ, c’était une entreprise de transport, et de travaux publics, le
groupe s’est entièrement constitué dans les années 1980, et l’activité de ce groupe les travaux publics notamment dans le domaine pétrolier. Notre
chiffre d’affaire est issu essentiellement des travaux avec les sociétés
pétrolières, soit Sonatrach ou des groupements étrangers On réalise les plates formes de forages, des travaux de manutentions, les
routes, les ouvertures de pistes, et de tranchées, le forage d’eau, et nous avons une filière de catering. Notre complexe administratif situé à Hassi
Messaoud, apte à recevoir des délégations étrangères. Par ailleurs, le groupe Zergoun, est également présent dans le domaine
minier. Nous développons à Bejaia, le projet de production de la «Célestine» un composant pétrochimique, destiné à l’exportation. Nous
comptons entrer en exploitation l’année prochaine. Le groupe Zergoun, se présente comme un groupe qui prône la
diversité », est ce, votre stratégie d’investissement ? Absolument, mais notre principe, notre ultime préoccupation est de créer
de l’emploi et de la richesse. A l’image du projet de Bejaia, ou dans un petit village, nous sommes déjà arrivés à créer 25 postes de travail avant
le démarrage de l’unité. Ce nombre atteindra les 70 lors de l’ouverture.
Nous tenons a ce que nos projets, puissent avoir un impact sociale et économique positif sur les régions ou on investit.
Dans ce sens, notre principe est aussi le déploiement. Nous développons des projets d’agroalimentaire dans la région d’Ouargla, avec des unités de
production de farines et semoules, auxquelles s’adosse la ferme de production de céréales de l’ordre de 300 hectares, suivi d’une deuxième
ferme, en réalisation. Pour l’année dernière, nous sommes arrivés à une
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capacité de production de blé, de 80% de quintaux par hectare. A cela
s’ajoute, la production de Maïs et sa mise en boîte, que nous comptons réaliser l’année prochaine.
Se sont là des choix stratégique, qui entrent dans l’optique de réduction
de la facture d’importation. Le groupe Zergoun, c’est aussi, une implication dans le programme
national des énergies renouvelables, pouvez-vous nous dire de quelle façon ?
Depuis 15 ans, je suis personnellement ce domaine et ses évolutions. Ces dernières années le discours s’accentue, sur le programme des énergies
renouvelables. l’Etat ambitionne de réaliser 4025 GW d’ici 2030, ce projet est passé par plusieurs étapes, qui ont retardé, la sortie de l’appel d’offre,
mais je peux vous dire qu’après le travail qu’a effectué le FCE autour de ce projet , ces derniers temps les choses se précisent, notamment après
le message du président de la République, mettant ce programme, comme « priorité nationale ». A cela s’ajoute, les dernières rencontres, à l’image
d’Energia, qui a réunis, investisseurs, et financeurs internationaux. De notre côté, nous sentons prêts à réaliser notre partie, qui se compte à 160
MW. Notre unité , Zergoun Green Energy, est dotée d’équipement de
dernière technologie, entérinement robotisée, et emploiera à son démarrage , près de 80 ouvriers, et ce avec une équipe seulement..
Nous avons vu, lors de la rencontre « Energia » , que la Banque Mondiale proposait plusieurs modes de financement, l’Algérie est-elle contrainte de
passer par ces financement pour réaliser ce projet ? Apres le recul des recettes hydrocarbures, la situation financière du pays
ne le permet pas, et pour cause, le pays passe par une phase de transition économique, ou il faut investir dans pratiquement tous les domaines.
Nous considérons que les grands investissements stratégiques doivent jouir d’exception en matière de financement. Nous souhaitons que les
autorités reconsidèrent l’interdiction de financement extérieur, notamment lorsqu’il s’agit d’investissement aussi stratégique, dont l’amortissement et
le retour d’investissement se feront très rapidement. Un dernier mot ?
La jeunesse qui sort des universités, ou qui est dans les rues, est notre
responsabilité, nous les investisseurs. Car en investissant, notre but est de réduire, le chômage et de travailler pour construire une société saine,
et productrice. Le groupe aurait pu à son démarrage, investir dans l’importation, mais nous avons choisi la voie difficile, en l’occurrence la
production. Car nous savions, que la solution facile ne dure pas, et aujourd’hui alors que tout le monde crie à la crise, nous n’avons pas les
sentiments de subir des changements, car depuis le départ, notre philosophie est de réussir nos projets certes, mais surtout contribuer au
développement économique de notre pays, et ce à travers notre plus grand atout….la jeunesse.
L'apprentissage: un dispositif "important et indispensable" à l'insertion professionnelle (APS)
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Le ministre de la Formation et de l'Enseignement professionnels,
Mohamed Mebarki, a affirmé mardi à Alger que l'apprentissage constituait
"un dispositif important et indispensable" à l'insertion professionnelle et à la lutte contre le chômage.
Dans son exposé du projet de loi fixant les règles applicables en matière d'apprentissage, lors d'une séance plénière à l'Assemblée populaire
nationale (APN), M. Mebarki a indiqué que ce projet visait "à renforcer l'objectif stratégique consistant en l'adéquation entre la formation et
l'emploi, d'autant que l'apprentissage est un dispositif important et indispensable à l'insertion professionnelle et à la lutte contre le chômage".
Dans cette perspective, le ministre a estimé que le développement du mode de la formation par l'apprentissage "demeure l'un des principaux
axes en vue de répondre aux besoins de l'entreprise économique en termes de ressources humaines qualifiées".
A cet effet, il a affirmé que les principales dispositions prévues dans ledit projet de loi visaient "à adapter le dispositif d'apprentissage aux données
du monde du travail, en général, en tenant compte des amendements
introduits à la loi dans les années 1990, 2000 et 2014", précisant que les principales dispositions de ce texte de loi tendent "à mettre en place un
nouveau dispositif pour l'orientation des apprentis, en associant les organismes employeurs tout au long du processus de formation".
Le projet de loi vise également "à mettre en place un dispositif de suivi et d'évaluation technique et pédagogique propre à l'apprentissage, à
généraliser les plans de formation au niveau de l'entreprise économique, à valoriser les missions pédagogiques de l'enseignant dans ce domaine et à
créer une banque de données au niveau du ministère de la Formation professionnelle comprenant une liste nominative et les qualifications
professionnelles des enseignants du domaine de l'apprentissage et des métiers, ainsi qu'une liste des employeurs", a-t-il dit.
Le texte de loi stipule "l'appui des missions des inspecteurs pédagogiques chargés de la formation par l'apprentissage et la garantie de facilités pour
le recrutement des apprentis une fois diplômés, en coordination avec les
dispositifs nationaux de l'emploi, a précisé le ministre. Il prévoit, en outre, une définition claire des droits et engagements des
acteurs du domaine de l'apprentissage, à l'instar de l'employeur qui accueille l'apprenti dans le cadre d'un stage pratique, l'établissement qui
assure la formation théorique et l'apprenti lui-même", a-t-il poursuivi. Pour le ministre, il s'agit également "d'accorder des avantages pour
encourager l'accès des jeunes à ce mode de formation et assurer la protection juridique de l'apprenti handicapé physique."
Ces dispositions seront expliquées par des textes règlementaires qui seront élaborés en concertation avec les organismes et les secteurs
concernés, a rappelé le ministre. Le président de l'Assemblée populaire nationale (APN), Saïd Bouhadja a
indiqué pour sa part, que ce texte de loi se voulait "un nouveau jalon
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dans le système législatif en général et dans le domaine de la formation
professionnelle et d'apprentissage en particulier". Ce texte constitue également "une nouvelle étape dans le processus de
réformes initié par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika
dans tous les domaines", dont les résultats ont été profitables à l'Etat et à la société, car ayant assuré les outils et mécanismes juridiques
nécessaires en vue d'engager d'autres réformes dans les domaines socio-économique, politique et culturel", a-t-il estimé.
Ce projet de loi s'inscrit dans le cadre d'une "vision globale pour adapter le cadre juridique de la formation et de l'apprentissage aux mutations
socio-économiques survenues dans le pays", et ce à la faveur "des nouvelles dispositions de ce texte qui consacrent l'employeur en tant que
partenaire clé dans le processus de formation et d'acquisition du savoir-faire, selon l'approche d'adéquation entre la formation et l'emploi", a
expliqué M. Bouhadja. De son côté, la commission de l'éducation, de l'enseignement supérieur,
de la recherche scientifique et des affaires religieuses à l'APN a précisé, dans son rapport préliminaire, que ce projet de loi visait à "moderniser les
dispositifs et les méthodes pédagogiques et à ériger l'entreprise
économique en partenaire efficace dans la formation et l'acquisition des compétences".
Ce projet prévoit "des dispositions portant sur la mise en place d'un dispositif de suivi et d'évaluation technique et pédagogique relatif à
l'apprentissage, la généralisation des plans de formation au niveau des entreprises économiques, ainsi qu'à la valorisation des missions
pédagogiques d'apprentissage", a indiqué la commission.
Rattraper les retards dans les programmes d’habitat toutes formules confondues (APS)
Le ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville, Abdelwahid Temmar, a mis l’accent, lundi à El-Oued, sur la nécessité de "rattraper les
retards" accusés dans les programmes d’habitat, toutes formules confondues.
S’exprimant lors de la présentation d’un exposé sur la situation des projets d’habitat de différentes formules en cours à travers la wilaya, le
ministre a indiqué que les cadres du secteur au niveau local sont tenus de
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réfléchir à des solutions susceptibles de remédier aux contraintes
"injustifiées" entravant l’exécution des projets d’habitat inscrits. Il a appelé, à ce titre, les directeurs de l’habitat, de l’urbanisme et la
construction et des offices de promotion et de gestion immobilière à une
"gestion sérieuse" et "urgente" de cette situation, qui ne peut se concrétiser a-t-il dit qu’à travers "des mesures coercitives envers les
entreprises de réalisation, à travers des mises en demeures éventuelles à adresser dans les délais et la résiliation des contrats des entreprises
défaillantes si nécessaire". "Les cadres locaux sont tenus d’adresser des rapports périodiques au
ministère de tutelle sur la situation des programmes d’habitat dans leur wilaya, afin de permettre un suivi de la concrétisation des orientations
visant à rattraper les retards dans la réalisation, a-t-il ajouté. Lors de son inspection de projets d’habitat dans la wilaya, M.Temmar a
appelé aussi à veiller au respect du cachet architectural local dans la construction, en harmonie avec les spécificités naturelles et climatiques de
la région, en associant les potentialités locales. Attribution de plus de 4.000 de différentes formules
Le ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville a présidé, dans la
commune de Reguiba (30 km d’El-Oued), une cérémonie d’attribution de 4.175 logements, répartis entre 2.073 unités de type public locatif (LPL)
implantés dans 8 dairas de la wilaya, ainsi que 102 logements promotionnels aidés, et 2.000 aides à l’habitat rural.
Il a procédé, à titre symbolique, à la remise de 58 décisions d’attribution de logements publics locatifs, 39 décisions d’aide à l’habitat rural et 10
titres de logements promotionnel aidé. Un exposé a été auparavant présenté à la délégation ministérielle sur les
programmes d’habitat accordés à la wilaya d’El-Oued depuis 1999, totalisant 37.864 logements inscrits, dont 21.630 réalisés, 10.237 en
cours de réalisation et 6.764 non encore lancés. Au niveau de la résidence universitaire en cours de construction, le
ministre a écouté un exposé sur le plan d’occupation des sols dans la wilaya, ainsi que sur le projet de réalisation de 1.168 logements de type
public locatif (LPL), l’étude d’un groupement scolaire, et un programme de
200 logements individuels de type promotionnels publics dont la réalisation, confiée à l’entreprise nationale de promotion immobilière
(ENPI), a atteint les 70%. Au quartier Sidi-Mestour (El-Oued ville), M.Temmar s’est enquis d’un
programme de 1.000 logements publics locatifs, inscrit dans le cadre du fonds spécial de développement des régions du Sud, et en a inspecté une
tranche de 250 unités dont les travaux, actuellement à 75% d’avancement, avaient démarré en 2015.
Un projet de 250 logements de type promotionnel aidé (F3), implanté au quartier Sidi-Mestour a été également visité par le ministre.
Le projet, qui occupe une assiette de 6,11 hectares et dont le chantier est à 55% d’avancement, a été lancé en 2017 et sa réalisation a été confiée à
trois entreprises.
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Production de pas moins de 1,5 million de pomme de terre
d’arrière-saison à l’échelle nationale (APS)
Une production globale de pas moins de 1,5 million de tonnes de pomme de terre d’arrière saison, récoltée durant les mois de décembre, janvier et
février derniers, a été réalisée cette année à l’échelle nationale, a-t-on appris mardi du président de la Fédération nationale des producteurs de
pomme de terre.
Cette quantité de pomme de terre jugée "abondante", par Hassan Kadmane, "va couvrir tous les besoins nationaux pour cette période de
l’année", a-t-il indiqué dans une déclaration à l’APS, en marge d’une rencontre ayant réunie le secrétaire général de l'Union nationale des
paysans algériens (UNPA) avec des agriculteurs de Boumerdes et des représentants d’agriculteurs des wilayas d’Alger, Tizi-Ouzou, Blida et de
Bouira. Le président de la Fédération nationale des producteurs de pomme de
terre a aussi fait part d’une amélioration de l’ordre de 30 à 40 % de la moyenne de rendement de pomme de terre d’arrière saison,
comparativement à la campagne écoulée, imputant cette bonification aux conditions climatiques propices, à la réduction des maladies et au
développement des mécanismes de production. La production nationale de pomme de terre, toutes saisons confondues
(saisonnière, arrière saison et précoce) pour la campagne agricole
2017/2018, a atteint les 4,5 millions de tonnes, a-t-il ajouté par ailleurs, prévoyant une hausse de la production durant les deux ou trois prochaines
années à venir, pour atteindre les cinq (5) millions de tonnes de pomme de terre/an.
Néanmoins, a-t-il ajouté, la réalisation de cet objectif nécessite "la garantie d’une infrastructure de base adaptée, représentée notamment
par des capacités adéquates en matière de stockage, de transformation, de commercialisation et d’exportation", a-t-il observé.
S’agissant des cours de la pomme de terre sur le marché national, le président de la Fédération nationale des producteurs de pomme de terre a
assuré qu’ils fluctuent actuellement entre 15 à 20 DA le kilo chez les grossistes, contre 30 à 40 DA le kilo chez les détaillants.
Il a, en outre, insisté sur l’impératif de régulation du marché et du commerce de ce produit en vue de la préservation de la profession d’une
part, et de la protection du consommateur d’autre part, en préservant son
pouvoir d’achat. Par ailleurs, M. Kadmane a signalé que suite à l’élection des conseils
professionnels des wilayas pour la filière, il sera procédé à l'examen des préoccupations et propositions des agriculteurs du domaine lors de la
rencontre nationale qui sera prochainement consacrée à la filière pomme de terre.
Concernant le volet exportation, le même responsable a estimé que l’opération "n’a pas encore atteint le niveau souhaité", car "réduites à des
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initiatives personnelles et avec des quantités modestes", a-t-il ajouté, non
sans souligner que l’objectif (exportation) est "à la portée", à condition d’organiser la filière en "coopératives professionnelles et conseils
interprofessionnels, actuellement en cours de mise en œuvre", a-t-il fait
savoir. Ces organisations professionnelles vont œuvrer à la planification de l’acte
d’exportation à moyen et long termes, avec l’implication de toutes les parties concernées (transport, commerce, producteurs, consommateurs).
Le nouveau DG des Douanes procède à un changement de responsables dans les sites de dédouanement d'Alger (APS)
Le Directeur général des Douanes, Farouk Bahamid, a procédé à un
changement des titulaires de postes opérationnels au niveau des sites de dédouanement du Grand-Alger, a appris mardi l'APS auprès de la
Direction générale des Douanes. Cette opération de changement a touché, pour le moment, deux (2) Chefs
d'inspection divisionnaires des Douanes (CID) et neuf (9) Chefs des inspections principales aux opérations commerciales (IPOC), précise la
même source. Cette mesure vise principalement la mobilité au sein des "postes
d'encadrement opérationnels sensibles", la valorisation de l'expérience professionnelle et de la formation spécialisée ainsi que la "transparence"
de la gestion opérationnelle, explique la DGD. Pour rappel, M. Farouk Bahamid avait été installé le 11 mars en cours à la
tête de la Direction générale des Douanes.
Spécialisée dans l’industrie de Pipelines : Fengbao Industry veut intensifier sa présence sur le marché algérien (Algérie Eco)
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La présence chinoise dans le salon professionnel international de
l’industrie pétrolière et gazière en Afrique, dédié au marché de l’Afrique du Nord (NAPEC), s’est accentuée avec la présence de 30 entreprises
spécialisées dans l’énergie à l’instar du géant SINOPEC, ou encore
l’important fabriquant des pipelines Fengbao Industry qui prévoit d’intensifier ses marchés en Algérie.
Selon son directeur commercial Sunny Zhou, Fengbao Industry qui est la troisième dans le domaine de pipeline en Chine entretient des relations
commerciales avec la compagnie nationaledes hydrocarbures la Sonatrach, mais elle ne dispose pas encore de représentation en Algérie.
« Nous gérons le marché algérien grâce à nos bureaux installés en Europe » nous at-il souligné en marge de cette huitième édition du Napec.
La même source a évoqué par ailleurs, son intérêt pour le marché algérien en termes de pipeline, « vue le grand potentiel dont dispose
l’Algérie dans ce secteur». Zhou a indiqué toutefois, que son entreprise a fourni l’équivalent de 1000 km de pipeline pour la Sonatrach ces quatre
dernières années. S’agissant des investissements, le représentant de Fengbao Industry a
jugé qu’il n’est pas encore intéressant pour son entreprises d’entamer des
projets d’investissement en Algérie, mais, elle compte d’abord intensifier sa présence sur le marché. La décision d’investissement en nord d’Afrique
revient à la direction générale qui fixe la stratégie de la société. Dans le cas où, il sera jugé intéressant, « nous déploierons nos investissements
avec nos partenaires dans la région » a-t-il souligné. En effet, les investissements chinois dans le secteur de l’énergie en
Algériedemeurent relatifs en comparant avec ce qui se passe dans le secteur des travaux publics. Cependant, rien n’empêche que les consisté
chinoises présentent à ce salon ont en majorité exprimé leurs souhait et intentions de lancer des partenariats d’investissements avec leurs
homologues algériens.
Pourquoi le pétrole repart à la hausse (TSA)
La crainte de voir les tensions au Moyen-Orient se répercuter sur l’offre
continue d’orienter le marché pétrolier à la hausse ce mardi. À la mi-journée, le baril de Brent (référence pour le pétrole algérien) s’échangeait
à plus de 70 dollars. L’inquiétant John Bolton
La nomination la semaine dernière de John Bolton en remplacement du général Herbert Raymond McMaster au poste de conseiller à la sécurité
nationale de la Maison Blanche – qui ne cache pas son hostilité vis-à-vis de Téhéran – accentue les doutes sur l’avenir de l’accord sur le nucléaire
iranien. Pour rappel, dans quelques semaines, à la mi-mai, le président des États-
Unis, Donald Trump, doit se prononcer sur la reconduction de l’accord conclu en juillet 2015 avec Téhéran. Selon les analystes de Saxo Bank
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« Washington, qui agira avec la bénédiction de l’Arabie saoudite, semble
de plus en plus enclin à rétablir les sanctions contre l’Iran le 12 mai ». Début 2016, la levée des sanctions contre Téhéran marquait le retour du
pays sur le marché pétrolier. Dans un contexte d’offre excédentaire,
l’augmentation de la production de pétrole iranien avait ainsi contribué à faire chuter les prix de l’or noir. Mais le scénario d’un rétablissement des
sanctions américaines contre Téhéran aurait des conséquences sur les exportations de pétrole iranien, et donc sur les prix.
Escalade entre l’Iran et l’Arabie saoudite En outre, l’escalade des tensions des derniers jours entre l’Arabie saoudite
et l’Iran (Riyad a affirmé que Téhéran avait fourni des missiles aux rebelles houthis au Yémen et menacé l’Iran de représailles) est suivie de
près par les observateurs et contribue à tirer les cours à la hausse. Ces dernières heures, les analystes ont également les yeux rivés sur la
Chine – premier importateur mondial de pétrole brut – qui a lancé lundi 26 mars ses premiers contrats pétroliers à terme libellés en yuans.
Les investisseurs suivent aussi de près la publication des estimations de l’association professionnelle American Petroleum Institute (API) sur l’état
des stocks hebdomadaires de brut publiées ce mardi soir, puis attendent
les données officielles mercredi après-midi. La hausse des prix ces derniers mois a incité les producteurs de pétrole
non conventionnel aux États-Unis à produire plus. Le nombre de puits de pétrole en activité aux États-Unis continue de progresser selon les
dernières données du groupe de services pétroliers américain Baker Hughes. La production américaine s’élève à 995 puits en activité au 23
mars 2018, contre 975 au 9 février 2018. Si la demande mondiale de pétrole, portée principalement par l’Asie, a
récemment été revue à la hausse, l’ampleur de la production américaine laisse la plupart des analystes du secteur dubitatifs sur un baril à plus de
70 dollars. Pour rappel, selon le consensus calculé par Bloomberg en début d’année, les spécialistes du marché parient sur un Brent à 58
dollars en moyenne en 2018. Vers une reconduction de l’accord de production
Dans ce contexte, des pays Opep et non Opep réfléchissent à conclure un
accord de coopération à long terme avec la Russie et d’autres pays non membres de l’organisation, a indiqué à Reuters ce mardi le prince héritier
saoudien Mohamed ben Salman, actuellement en visite officielle aux États-Unis. « Nous faisons en sorte de passer d’un accord d’une année sur
l’autre à un accord sur dix à 20 ans », a-t-il dit lors d’un entretien à New York accordé à l’agence Reuters.
Le mois dernier, Souhaïl ben Mohamed el Mazroui, le ministre de l’Énergie des Émirats arabes unis, avait confié au journal émirati The National que
le cartel cherchait à parvenir avant la fin 2018 à un accord sur une coopération à long terme avec les pays non membres du cartel.
Si le projet est encore en chantier, son cadre pourrait être approuvé et signé par les 24 pays concernés avant fin 2018, avait expliqué le ministre
de l’Énergie des Émirats arabes unis, dont le pays assure la présidence tournante de l’Opep. Aucun détail n’avait toutefois été révélé sur ce
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partenariat entre les pays membres du cartel et ses alliés : rien par
exemple sur le maintien des objectifs actuels de production fixés à chaque pays.
Banque/bourse/Assurance
BOMARE COMPANY SIGNE AVEC AL SALAM BANK : "Tayssir" ou la
formule pour acheter à crédit (L’Expresion)
Cette opération commerciale permettra à ce producteur national de booster son chiffre d'affaires.
Dans un contexte de marché difficile, Bomare Company redouble d'imagination pour redynamiser la consommation. Cette entreprise, dont
le nom commercial est Stream System, vient en effet de signer avec Al Salam Bank, pour offrir aux consommateurs algériens la formule
«Tayssir»; un procédé inédit qui permet d'acheter des produits badgés Stream System sans se ruiner. Le paraphe de ce partenariat a été scellé,
à Alger, suite à un protocole de signature qui a réuni Ali Boumédiène et Nasser Hideur, respectivement directeur général de Bomare Company et
de Al Salam Bank. «Tayssir'' est conforme aux principes de la chariaâ islamique et finance les produits des clients, selon leurs choix, grâce au
crédit à la consommation,» explique Arezki Ziani, responsable commercial. Ce dernier ajoute qu'il s'agit là d'une facilité de paiement dont l'échéancier
va de 3 à 12 mensualités. TV, smartphones et autres produits sont ainsi
directement accessibles aux Algériens aux modestes revenus, dans les limites des stocks disponibles. Toute personne dont l'âge va de 20 ans à
65 ans peut prétendre à ce moyen d'achat, indique-t-on. «Dans un marché local qui connaît quelques difficultés, nous nous sommes assignés
comme challenge de trouver des solutions pour accompagner les consommateurs dans leur quête d'articles neufs, et l'idée a fini par germer
en 2017», précise Ali Boumédiène. Selon ce même responsable il s'agit, désormais, d'acheter autrement. En effet, dans ce cas de figure la banque
achète les produits à l'entreprise Bomare qui les lui facture. Stream System dispose ensuite de la procuration de vente de ces mêmes produits
à travers son réseau commercial. En l'occurrence des stores. Ceux-ci seront au nombre de 20 d'ici la fin de l'année, assure-t-on. L'opération
commerciale concernant «Tayssir» et que l'on qualifie de pilote, sera officiellement lancée le 10 avril prochain à partir du store d'El Biar, à
Alger. Annonce-t-on. Les premiers clients pourront alors acheter
directement auprès du producteur national avec facilités de paiement et sans intérêts à déduire. Un dossier sera requis des acquéreurs auxquels
une réponse sera accordée au bout de 48 heures seulement. Par le truchement de ce partenariat, Bomare Company produira et
commercialisera ainsi ses propres produits.
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Nasser Hideur déclare pour sa part à la faveur de l'engagement de sa
banque avec Bomare Company: «Je qualifie notre partenariat d'exceptionnel d'autant qu'il obéit aux principes de la chariaâ. Bomare
Company est une entreprise nationale leader dans son domaine. J'ai eu à
visiter personnellement ses installations et je suis convaincu de la qualité supérieure de ses produits électroniques qui méritent tout notre soutien,
dans le cadre du crédit aux entreprises.» Bomare Company est passé à l'export en 2015. Il affiche une croissance constante de son chiffre
d'affaires. Ce dernier a été de 7,4 milliards de dinars en 2017. Bomare Company affiche l'objectif d'atteindre les 10 milliards de C.A en 2018.
Commerce
Lait en sachet: De nouveau la tension, des laiteries fermées (Le Quotidien d’Oran)
Nouvelle tension sur le lait en sachet, avec une pénurie inexpliquée, qui
touche, depuis plusieurs semaines, toutes les régions du pays. En dépit des tours de vis et les dispositions draconiennes prises par
l'Office national interprofessionnel du lait (ONIL), les ministères du Commerce et de l'Agriculture, la filière n'est toujours pas contrôlée, avec
d'importantes quantités de poudre de lait, qui sont détournées par certaines des 119 laiteries, à d'autres usages, dont la fabrication de
yaourts et autres fromages. Résultat : la production du lait en sachet, subventionné par l'Etat, ne répond plus aux besoins de la demande, alors
que la filière de la distribution est, également, pointée du doigt. Pour mettre de l'ordre dans la filière, le ministère de l'Agriculture a décidé, en
collaboration avec les professionnels et le ministère du Commerce et de l'ONIL, l'introduction d'une « nouvelle clause » dans la convention liant
l'Office aux propriétaires des laiteries. Cette clause leur fait obligation de
présenter un document détaillant les quantités produites et distribuées sur lequel figureront les cachés apposés par les distributeurs, dans le but de
définir le circuit réel du lait subventionné. Le directeur général adjoint de l'ONIL, Khaled Soualmia, a expliqué que la convention liant l'Office aux
laiteries avait fait l'objet d'une actualisation par l'introduction d'une « nouvelle clause » obligeant les transformateurs à présenter, chaque fin de
mois, un document détaillé sur les quantités produites et les quotas des distributeurs, un document, a-t-il précisé, sur lequel seront apposés les
cachets des commerçants en détail du lait pasteurisé. Dès lors, les laiteries qui ne respecteront pas les dispositions de la convention, signée
avec l'office, seront exclues, définitivement, du programme d'approvisionnement en poudre de lait. Cette démarche, selon lui, a pour
objectif «la traçabilité de la poudre de lait, à partir de l'étape
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d'approvisionnement jusqu'à l'arrivée du produit fini aux commerçants en
détail». De leur côté, les transformateurs doivent faire remplir par les distributeurs
un formulaire sur lequel seront apposés les cachets des commerçants, en
détail du lait pasteurisé et qui sera joint au document remis par l'Office aux propriétaires des laiteries pour définir la destination du produit, a-t-il
expliqué. «Pour la traçabilité de l'activité des transformateurs, il a été convenu de la mise en place de commissions mixtes comprenant des
agents de l'ONIL et des ministères de l'Agriculture et du Commerce pour s'assurer de la véracité des informations fournies par les propriétaires des
laiteries», a ajouté le même responsable. Cette procédure s'inscrit dans le cadre de l'application du décret exécutif, publié en décembre dernier, dans
le Journal Officiel, qui réserve la distribution du lait subventionné, exclusivement, aux ménages. Le décret exécutif 17-362, du 25 décembre
2017, signé par le Premier ministre Ahmed Ouyahia et publié, le même jour au JO, a réservé «strictement aux ménages» le lait subventionné,
vendu à 25 DA/litre. La clause spécifiant cette nouvelle obligation, introduite dans les conventions laiteries-ONIL, devrait permettre une
meilleure traçabilité de la poudre de lait distribuée aux laiteries. Pour le
DG-adjoint de l'ONIL, «cette action des pouvoirs publics vise à contenir les perturbations enregistrées, depuis plusieurs mois, sur le marché du lait en
sachet subventionné», estimant en outre qu'il est «inconcevable que le marché demeure sujet à ces perturbations, au moment où l'ONIL double
les quantités de poudre destinées aux transformateurs». Selon lui, «le volume des approvisionnements des laiteries en poudre de lait a
augmenté de près de 30%, de 2009 à fin 2017, pour arriver début 2018 à 175.000 tonnes». «Ce volume est suffisant pour satisfaire, largement, la
demande des transformateurs pour peu que la poudre de lait ne soit pas détournée à d'autres fins», a-t-il dit. L'Office est conventionné avec 118
laiteries réparties sur l'ensemble du territoire national, dont 15 complexes publics, et dispose d'un stock stratégique de poudre de lait de 3 mois.
Pour autant, un autre « son de cloche » est avancé par la Fédération des distributeurs de lait, selon laquelle la réduction du quota de poudre de lait
des transformateurs est à l'origine des perturbations sur le marché. Le
président de cette Fédération, M. Farid Oulmi, a imputé la responsabilité de la perturbation du marché du lait en sachet à la réduction, au cours des
derniers mois, des quotas de poudre attribués aux transformateurs par l'ONIL. « Le taux de couverture des besoins en lait pasteurisé des wilayas
du Centre (Alger, Blida et Tipaza) a reculé de 80%, en 2015, à 30 et 40% début de 2018, d'où les perturbations enregistrées dans la distribution »,
a-t-il précisé. La demande globale de ces trois wilayas est estimée entre 500.000 et 550.000 litres/jour, alors que la production actuelle est de
400.000 litres/jour seulement. Mieux, la laiterie de Birkhadem (Alger), relevant du groupe public ‘Giplait', qui produisait 600.000 litres/jour en
2016, soit un excédent de plus de 50.000 litres/jour, par rapport à la demande, accuse aujourd'hui un déficit de plus de 150.000 litres/jour. Le
groupe public ‘Giplait', qui compte 16 filiales au niveau national, produit
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entre 50 et 60% des besoins nationaux en lait pasteurisé conditionné en
sachets dont le prix est administré à 25 DA/litre. Quant au montant de la facture des importations de poudre de lait, elle
est en moyenne annuelle d'un milliard de dollars.
Le ministre du Commerce, Mohamed Benmeradi, qui a reconnu, récemment, l'existence d'un problème en matière de distribution du lait
pasteurisé, en dépit des approvisionnements réguliers par l'ONIL, a imputé la crise actuelle, sur le marché du lait, au détournement, par
certaines laiteries, de la poudre de lait pour la production de produits laitiers dérivés, annonçant la fermeture de trois laiteries pour non respect
du cahier des charges. Selon le ministre de l'Agriculture Abdelkader Bouazghi, d'autres laiteries
pourraient être sanctionnées si elles ne respectaient pas le cahier des charges, alors que des comités permanents, installés par les ministères de
l'Agriculture et du Commerce, assurent le suivi et le contrôle de la production des laiteries. Une étude, publiée en 2017, par l'Association des
producteurs algériens de boissons (APEB) avait révélé que la moyenne de consommation par personne en lait pasteurisé en sachets est de 66,1
litres/an.
Coopération
Mines et carrières : Plus de 250 entreprises algériennes et 55 françaises en discussion à Alger pour chercher les voies de
partenariats (Algérie Eco)
La Chambre de Commerce et d’Industrie Algéro-Française (CCIAF), a organisé ce mardi , à l’hôtel Sheraton club des pins à Alger, un double
évènement, à savoir, les 10ème Rencontres des Mines et Carrières, et les 1ère Rencontres du Vrac, avec la participation de de 55 entreprises
françaises et plus de 250 entreprises algériennes. L’édition de cette année 2018 qui durera jusqu’à mercredi 28 mars, est
considérée par les organisateurs «une belle opportunité pour étendre les contacts et relations entre les participants».
Selon Halim Ammar Khodja, Directeur Adjoint de la CCIAF «cet évènement à deux objectifs. Permettre aux entreprises françaises
d’identifier et de mesurer les opportunités d’investissements et de
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partenariats en Algérie, en premier lieu. En second lieu, de permettre aux
entreprises algériennes de brasser et de faire un panorama du secteur mines et carrières, et de démontrer l’attractivité de ce secteur», qui est
selon lui «un secteur attractif mais, méonnu que les autres secteurs».
«Ces rencontres vont permettre aux entreprises algériennes, de dire qu’elles sont là, qu’elles ont des capacités, et qu’elles sont en mesure
d’accompagner ces entreprises françaises en Algérie», a estimé le Directeur Adjoint de la CCIAF, qu a ajouté que «l’opérateur français
lorsqu’il vient ici en Algérie, et lorsqu’il est en partenariat avec un opérateur algérien, ça va lui ouvrir beaucoup de portes».
Parce que, selon le même responsable «l’opérateur algérien connait le pays, les rouages de l’administration, généralement il a une notoriété et
connu sur le marché, ce qui aidera l’entreprise française à être reconnu, il a un réseau de distribution, et aussi, dans certains cas, cet opérateurs
algérien fait de l’export», ce qui permettra selo Halim Khodja «à l’entreprise française de faire elle aussi, à travers ce partenariat, de
développer ses ventes, via l’export, via des marchés». Interrogé sur les résultats de l’organisation de ces rencontres qui sont à
leur dixième édition. Halim Khodja a fait savoir que «pour l’édition
précédente, 4 accords de partenariats ont été signés ici à Alger», tout en soulignant que «je ne vous dis pas qu’aujourd’hui à 17H00, il va y avoir
des accords qui vont être signés, ce qu’on espère et ça peut arriver», en ajoutant que «chaque édition est communiquée à l’édition suivante».
Le même responsable a précisé que «sur les 55 entreprises françaises présentes lors de ces rencontres, une vingtaine viennent pour la première
fois en Algérie, donc, elles ne connaissent rien du secteur minier et des carrières en Algérie. Alors, elles sont là, pour découvrir le secteur, et les
acteurs qui y activent ». Pour sa part, Jérôme Aubry, Dirigeant de Régie Publicitaire Industrielle
(RPI), partenaire de la CCIAF dans l’organisation de ce double évènement, a estimé que «le secteur des mines et carrières commence à se réguler et
à se développer, mais, le problème que rencontre ce secteur, vient du fait qu’il subit les conséquences des changements au niveau des décideurs, ce
qui implique le changement de la réglementation, et la discontinuité de
son application sur le terrain». Dans le programme de ces rencontres, des ateliers sont tenus pour
permettre aux spécialistes d’échanger sur les dernières innovations et sur les solutions à apporter pour accroître l’efficacité des méthodes de
production. Egalement, des rencontres B to B, sont organisées pour permettre
d’identifier de nouveaux partenaires commerciaux et/ou industriels entre les entreprises algériennes et françaises.
Les organisateurs ont rappelé que, «les 09 dernières éditions, ont réunis à chaque fois en moyenne 300 exploitants et plus de 60 fournisseurs de
matériels et services».
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Entretiens entre Raouya et plusieurs ministres et responsables
d'institutions financières internationales et régionales (APS)
Le ministre des Finances, Abderrahmane Raouya, s'est entretenu à Alger avec plusieurs ministres ainsi que de responsables d'institutions
financières internationales et régionales, en marge de la conférence sur la contribution de l’économie numérique à la croissance des pays de la MENA
organisée lundi et mardi par son département ministériel avec la
collaboration de la Banque mondiale (BM) et du Fonds monétaire arabe (FMA).
Raouya a ainsi rencontré le ministre malte des Finances, Hon Edward Scicluna, le ministre tunisien du Développement de l'investissement et de
la coopération internationale, Zied Ladhari, avec lesquels il a échangé sur la conférence et ses impacts sur la région Moyen-Orient et Afrique du Nord
(MENA), et les suites à réserver aux recommandations qui en résulteraient, précise le communiqué du ministère.
Les relations bilatérales avec ces deux pays ont également été passées en revue, note la même source.
Par ailleurs, le ministre s'est entretenu avec le vice-président de la BM chargé de la région MENA, Hafez Ghanem, et le Directeur général et
président du conseil d'administration du FMA, Abderrahmane El Hamidi, avec lesquels il a évoqué les relations entre l'Algérie et ces deux
institutions et les perspectives pour les renforcer.
Ghanem et El Hamidi ont alors exprimé leur satisfaction pour la nature et le niveau appréciable de leurs relations avec l'Algérie et leur disponibilité à
accompagner le pays dans ses différents programmes de réformes économiques.
En outre, M. Raouya a rencontré le secrétaire général de la Fédération des chambres de commerce des pays du Golfe, Abderrahim Hassen Naqui,
avec lequel il a échangé sur les possibilités de coopération entre son institution et les organismes algériens concernés.
Le ministre a également eu un entretien avec la conseillère du président de la Banque islamique de développement, Mme Hind Sindi, laquelle a
marqué l'entière disponibilité de son institution pour accompagner l'Algérie en matière d'assistance technique pour la technologie et la recherche.
Yousfi et Dominique De Villepin évoquent le partenariat industriel algéro-français (APS)
Le ministre de l'Industrie et des mines, Youcef Yousfi, s'est entretenu
mardi à Alger avec l'ancien Premier ministre français, M. Dominique De Villepin, avec qui il a évoqué l'évolution de l'économie algérienne et le
partenariat algéro-français particulièrement dans le secteur industriel, a indiqué un communiqué du ministère.
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A cet égard, M. Yousfi a relevé les réalisations du secteur qui, a-t-il
affirmé, "connaît un rythme de développement soutenu ces dernières années", souligne la même source.
Les deux parties ont également abordé les perspectives de développement
dans le domaine de l'industrie avec les entreprises françaises, dont l'agroalimentaire, la mécanique, la sidérurgie et la pharmacie.
''Les perspectives de développement de ces partenariats existent et nous avons évoqué la possibilité d'entreprendre des actions afin de favoriser
ces partenariats entre les opérateurs algériens et français", a affirmé M. Yousfi à l'issue de cette audience.
De son côté, M. De Villepin a salué les initiatives déjà entreprises de part et d'autre, qui tendent "à favoriser les relations économiques entre les
deux pays tant au niveau des grandes entreprises que des PME", alors que l'accent a aussi été mis particulièrement sur les aspects de la formation.
"Je crois qu'il y a aujourd'hui un nouvel esprit qui joue en faveur des relations entre nos deux pays qu'il faut encourager", a déclaré M. De
Villepin. L'ancien Premier ministre français a également relevé cette volonté, de
part et d'autre, d'être attentifs aux besoins des deux économies et des
entrepreneurs algériens et français en favorisant ''tout ce qui peut permettre de développer cette confiance indispensable", rapporte le
communiqué.
Yousfi reçoit une délégation de la Banque Mondiale (APS)
Le ministre de l'Industrie et des mines, Youcef Yousfi, a reçu mardi à Alger une délégation de la Banque mondiale (BM) conduite par le vice-président
de cette institution pour la région du Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA), Hafez Ghanem, a indiqué un communiqué du ce département
ministériel. Lors de cette rencontre, M. Yousfi et le représentant de la BM ont abordé
la coopération entre l'Algérie et cette institution financière internationale
notamment dans le secteur industriel. Les deux parties ont ainsi procédé à l'évaluation des programmes de
coopération en cours entre le ministère de l'Industrie et des mines et la BM et ont examiné les moyens de les renforcer dans les prochaines
années. Dans ce cadre, M. Yousfi a cité quelques pistes où son département
ministériel sollicite la collaboration de la BM comme la numérisation de l'administration et la formation des compétences, deux aspects qui vont
contribuer à l'accélération du processus de diversification de l'économie algérienne et de ses exportations.
Pour sa part, M. Ghanem a affiché la disponibilité de la BM à soutenir l'Algérie dans sa démarche de diversification et à l'accompagner dans se
efforts d'exportation.
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Pour le représentant de la BM, la chute des prix des hydrocarbures sur les
marchés internationaux constitue une opportunité pour l'Algérie au vu de son grand potentiel dans différents secteurs, pour accélérer le processus
de la diversification de l'économie.
Veille
Plus de 700 exposants attendus au 16ème salon international
Djazagro (APS)
Environ 700 exposants nationaux et étrangers sont attendus à la 16ème édition du Salon professionnel de la production agroalimentaire "Djazagro"
qui se tiendra du 9 au 12 avril prochain au Palais des expositions (Pins maritimes, Alger), ont annoncé mardi les organisateurs.
"Nous avons été surpris d'atteindre un nombre de 700 exposants qui ont
confirmé leur participation à Djazagro pour cette année, alors que nos prévisions tablaient en septembre dernier sur une chute de 20% des
participations vu la conjoncture économique en Algérie", a indiqué la directrice de Djazagro, Olivia Milan, lors d'une conférence de presse.
Selon elle, l'engouement des entreprises malgré le nouveau contexte économique "témoigne de la solidité, de la dynamique et de la belle
énergie de l'économie algérienne". "Nous avons assisté durant les mois passés à un coup de frein parce que
les choses n'étaient pas vraiment claires, mais par la suite, les opérateurs se sont adaptés aux différentes évolutions économiques", a relevé, de son
côté, le commissaire du salon, Nabil Bey Boumezrag. Les organisateurs craignaient l'impact des différentes mesures de
limitation des importations, prises par le gouvernement, sur le nombre des exposants dont les deux tiers sont des étrangers.
Des entreprises étrangères, habituées à participer à ce salon depuis une
quinzaine d'années, ont fait le choix de ne pas venir à cette édition en raison de la suspension de 851 produits à l'importation, a-t-il ajouté.
Toutefois, le recul de la participation étrangère a été compensé par un nombre record des exposants algériens avoisinant 140 entreprises, soit
une croissance de 10% par rapport à l'édition précédente. Ces exposants nationaux cherchent essentiellement à valoriser leur
potentiel, à donner plus de visibilité à leurs activités et à trouver des nouveaux débouchés aux produits algériens à l'international.
Ainsi, le salon jouera désormais un rôle important dans la promotion de l'exportation en mettant en relation des acheteurs potentiels étrangers
avec les producteurs locaux exposants, ont avancé les organisateurs qui soulignant que 8% des visiteurs professionnels du salon viennent de
l'étranger (Europe, Maghreb et Afrique essentiellement).
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Pour M. Bey Boumezrag, la limitation des importations est une décision
"salvatrice" qui permettra aux filières algériennes de se mettre à niveau. Mais cette perspective de mise à niveau et de repositionnement ne peut
se réaliser sans le concours des entreprises internationales, de leurs
technologies et de leur savoir-faire, a-t-il considéré. Dans ce sens, les organisateurs notent que sur les 700 exposants
participant à ce salon, 250 entreprises vont présenter des matériels innovants et des technologies les plus récentes dans le domaine de
l'industrie agroalimentaire. Le Salon Djazagro, qui table sur près de 21.000 visiteurs professionnels,
sera marqué également par la tenue de 6 ateliers organisés par la Chambre algérienne de commerce et d'industrie (Caci) sur différents
thèmes dont la règlementation algérienne des investissements, la sécurisation financière et contractuelle et les taxes et douanes à l’export.
En outre, trois sessions seront organisées permettant aux exposants de témoigner de leurs "success stories" sur le marché algérien notamment
dans les filières lait, viande et boulangerie. La 16ème Djazagro prévoit aussi d'organiser une animation qui a pour
thème "la boulangerie de demain" permettant de couvrir tout le processus
de fabrication de baguettes, pains spéciaux et autres viennoiseries à base de produits locaux.
Des rencontres entre opérateurs B2B se tiendront en marge de cet évènement avec la contribution de la Chambre de commerce et d'industrie
algéro-française (CCIAF).
L’ISGP organise le 31 mars à Alger, un important séminaire sur les nouvelles technologies et leurs concepts (Algérie Eco)
L’Institut Supérieur de Gestion et de Planification (ISGP) et la firme
SOLSIM organisent, à compter du samedi 31 mars 2018 à Bordj El Kiffan, une série de conférences visant à préparer les utilisateurs à l’usage des
concepts des technologies de l’information et de la communication (TIC).
Ce séminaire d’introduction aux « haltes technologiques » a pour but de familiariser les auditoires sur les nouveaux concepts qui reviennent de
manière récurrente dans les débats sur les industries et les économies futures.
Les termes/concepts d’industrie 4.0, d’internet des objets (IoT), des nanomatériaux, d’impact carbone, de développement durable, de réalité
virtuelle, de technologies convergentes, de veille technologique et de prospective, de technologies de rupture, d’innovation incrémentale, et
d’autres encore, sont autant de réalités qui sont à la base et qui guident la marche à pas accélérés des économies industrielles matures vers plus de
développement, d’innovations technologiques et de mutations vers de nouveaux horizons techniques économiques et sociaux..
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Ces évolutions irrésistibles, essentiellement au sein des économies
industrielles avancées, préfigurent les technologies de demain et annoncent déjà l’obsolescence de plusieurs de celles qui portent les
économies actuelles. Certaines de ces avancées offrent, pour le tissu
économique des nations analogues à la nôtre, des opportunités de raccourcis technologiques qui sont pour elles autant de perches pour
monter de plain-pied dans le train du développement et sortir de la course effrénée au rattrapage engagée depuis les années soixante-dix.
En Algérie, l’écosystème technique national interpelle les responsables au plus haut niveau de l’Etat, comme aux niveaux intermédiaires, sur des
actions urgentes de mise à niveau de plusieurs fonctions qui manquent à sa cohérence et à son efficience.
Le tissu économique national, qui s’est constitué et redéployé dans des conjonctures particulières, laisse en effet apparaitre des incohérences
structurelles multiples qui condamnent le pays à rester dans une économie de rattrapage dopée par une injection continue de fonds
publics. Il est donc temps de mettre, ou de remettre, au goût du jour
les termes/concepts, tels les processus de conception, les processus
d’innovation, l’engineering industriel, les essais d’évaluation et de qualification, la fonction métrologie, la fonction maintenance, la rétro-
conception et le reverse engineering, l’infrastructure qualité, l’accréditation, la certification, le recyclage de produits, etc. et les
partager avec un public de professionnels de haut niveau de tous les secteurs de l’économie nationale.
Cette rencontre organisée conjointement par l’Institut Supérieur de Gestion et de Planification et la Sarl Solsim est destinée : aux managers et
aux responsables techniques des secteurs public et privé, aux formateurs et chercheurs dans tous les domaines (économiques, techniques,
sociologiques, professionnels, etc.), ainsi qu’à tous les cadres supérieurs activant dans les domaines impactés par les évolutions scientifiques,
techniques, technologiques et organisationnelles décrites plus haut.
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