moto webzine n°26 - eté 2014
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INTERVIEW
RALLYE ACTUALITES PORTRAIT
SPORT
RALLYE INTERVIEWS
-
RANDY DE PUNIET
FREDDIE SPENCER
FAUSTO GRESINI
JORGE MARTINEZ ASPAR
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A VOUS MESSIEURS LES PILOTES
NOS CONQUERANTS DE RÊVE ET D’ADRENALINE !
Vous nous dites souvent que la moto n’est pas un sport
Vous dites que c’est facile, qu’il y a un moteur et qu’il suffit d’accélérer, de
freiner pour arriver à rouler, que l’on ne fait que s’asseoir sur une selle et
que nous ne sommes ainsi pas des athlètes.
Mais nous vous demandons :
- Êtes-vous déjà tombé à plus de 2 mètres du sol à 200 km/h en
remontant tout de même ensuite ?
- Vous êtes-vous déjà impliqué pleinement à tous niveaux vous et vos
proches pour arriver à gagner un seul 1/10ème de seconde qui pourrait
changer votre destin ? Ce tout petit rien qui devient le temps d’un tour,
d’une course, d’un week-end, d’une saison, d’une vie un véritable point
d’orgue ….
- Avez-vous déjà dansé avec une mécanique avec laquelle la symbiose
est devenue si forte qu’elle est fusionnelle ? Êtes-vous passé de 300 à
30 km/h en 200 mètres afin de ressentir une sensation incomparable,
indescriptible, pour repousser vos limites ou seulement commencer à
les connaître ?
- Avez-vous déjà risqué votre vie pour un sport ?
Continuez de penser que c’est facile, nous on sait que sans erreur, il n’y
a point de victoire ; sans entraînement pas d’accomplissement, sans
tentatives pas d’espoir, sans faiblesses pas de progression, sans effort pas de
fierté, sans chute pas de détermination à remonter, sans défi pas d’objectif,
sans dévouement pas de passion, sans volonté pas de travail d’équipe, sans
confiance aucune chance, sans courage pas de panache !
C’est ce que nous sommes, des pilotes.
SEB
(texte inspiré des propos de Betty Madden)
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DOSSIER P 25
TOUR DE FRANCE DES CIRCUITS
Lédenon – Alès – Paul Ricard
Pau Arnos – Nogaro – Magny Cours
Circuit du Var – Issoire
SPORT P 34
9 courses, 9 victoires
Où MARQUEZ s’arrêtera-t-il ? 1
ère victoire pour Dominique AEGERTER
MILLER gagne le GP d’Allemagne
MELANDRI s’impose dans la 1ère
course de
Laguna Seca
SYKES triomphe sur un sprint de 7 tours
CEV – CATALUNYA
Juin 2014
LEBLANC & MAHIAS
encore devant à Magny Cours
European Bikes
3 hommes forts à Magny Cours
Coupes de France PROMOSPORT
Romain MAITRE conforte son avance
en tête des 1000cc
AGENDA P 50
EDITO P 3
ACTUALITES P 5
INTERVIEW P 17
RANDY DE PUNIET
« Mon objectif est d’être
sur la grille MotoGP 2015 »
JORGE MARTINEZ ASPAR
« Une saison difficile »
FREDDIE SPENCER
livre son avis sur le MotoGP 2014
FAUSTO GRESINI
analyse le début de saison de son team
RALLYE P 23
DARK DOG MOTO TOUR 2014
Yamaha sur tous les fronts
DOSSIER P 22
24 HEURES DU MANS 2013
- Une heure avant le départ
- Le public revient
- La course
24 heures trépidantes
- Sexy Grid Girls
- Classement général
Comité de rédaction Directeur de la publication : Jean-François FOREST
Rédacteur en Chef : Sébastien FOREST
Comité : Christophe MOIRAND, François MICHEL
Remerciements pour avoir participé à ce numéro – photographe reportage : Patrice AUBERT
E-mail : contact@motowebzine.fr Site : www.motowebzine.fr
Les articles sont publiés sous la responsabilité de leurs auteurs.
Source : motogp.com ; worldsbk.com ; CEV ; FFM ; Yamaha; Kawasaki; Fim-live.com ; Honda ; Aprilia ; Ducati
N°26
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Le Champion du Monde MotoGP a rappelé ses objectifs mercredi lors d’un évènement organisé par l’un de ses sponsors.
Marc Márquez, qui a remporté les sept premiers
Grands Prix de la saison, a reconnu qu’il établissait de
nouveaux records en 2014 mais a rappelé que ce n’était
pas son principal objectif.
« Plus que les chiffres et le nombre de victoires
consécutives, mon objectif est de remporter le
Championnat à la fin de la saison » a déclaré le pilote du
team Repsol Honda. « Je veux juste essayer de faire de
mon mieux pour gagner à chaque course. Si en cours de
route je signe de nouveaux records, tant mieux, mais mon
objectif est de remporter le Championnat à la fin de
l’année. A chaque Grand Prix, il y a beaucoup de
facteurs à prendre en compte. C’est presque impossible
de gagner à chaque fois mais je reste calme et j’ai
confiance en moi. Samedi dernier, je n’ai par exemple
pas pu prendre la pole et je me suis donc concentré juste
sur la course. »
Au Circuit de Barcelona-Catalunya, Márquez s’est
pas pu prendre la pole et je me suis donc concentré juste
sur la course. » Au Circuit de Barcelona-Catalunya,
Márquez s’est imposé suite à une superbe bagarre avec
Valentino Rossi, Jorge Lorenzo et son coéquipier Dani
Pedrosa, qu’il a tous les trois salués pour cette
fantastique bataille.
« Jorge a toujours eu de belles paroles quant à
nos bagarres » a ajouté Márquez. « Il avait été un
exemple pour moi lorsqu’il était arrivé en MotoGP et
avait commencé à gagner. Maintenant nous allons à
Assen, l’un de mes circuits préférés, mais ce ne sera pas
facile. Je n’oublie jamais que les meilleurs pilotes au
monde sont sur cette grille et qu’ils ont tous remporté
beaucoup de titres. »
À l’issue des sept premières manches de la
saison, Márquez a marqué 175 points et dispose de 58
points d’avance sur Valentino Rossi. 275 points sont
encore en jeu sur les onze dernières épreuves de l’année.
MARC MARQUEZ COURT POUR LE TITRE,
PAS POUR LES RECORDS
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SHUEI NAKAMOTO SE REJOUIT DES PRESTATIONS DE MARC
MARQUEZ ET DANI PEROSA
Shuhei Nakamoto a salué les
performances des pilotes du team
Repsol Honda après un Grand Prix
de Catalogne réussi pour l’un
comme pour l’autre.
Alors que Marc Márquez décrochait sa septième
victoire en autant de courses depuis le début de la saison
2014, Dani Pedrosa manquait de justesse de s’imposer
sur son coéquipier dans le dernier tour mais faisait son
retour sur le podium après une période compliquée.
« Marc a fait du très bon travail. Honnêtement, c’était
incroyable » a déclaré Shuhei Nakamoto, le vice-
président du HRC, lundi lors du Test post-GP. « Dani a
eu des problèmes avec son bras en début de saison mais
maintenant il va mieux et il nous montre son talent et son
potentiel. Je suis très content que nos deux pilotes se
battent pour le podium. J’espère que ça continuera
comme ça, avec de bonnes performances de la part de
nos deux pilotes. Nous sommes très, très contents de nos
pilotes et de nos machines. »
Avec sept victoires en sept courses, Márquez compte un
total de 175 points, soit 63 de plus que Pedrosa, qui
occupe la troisième manche du classement général, cinq
Avec sept victoires en sept courses, Márquez
compte un total de 175 points, soit 63 de plus que
Pedrosa, qui occupe la troisième manche du classement
général, cinq longueurs derrière Valentino Rossi.
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Dorénavant assurés d’un titre de Champion du
Monde, ces pilotes pourront étrenner leur nouveau statut
lors de la dernière manche de la saison, en France, à
Brignoles. Cela sera l’occasion de faire la fête avec tous
les supporters tricolores.
Cette fête pourra être magnifique puisque dans la
dernière catégorie, en E2, Pierre-Alexandre Renet occupe
actuellement la tête du provisoire avec 11 points d’avance.
Une grosse performance à domicile sera nécessaire pour
aller chercher le titre mondial et réaliser ainsi un grand
chelem unique dans l’histoire du sport moto.
Après avoir manqué le titre Moto2 l’an dernier
avec Scott Redding, le team Marc VDS Racing domine la
catégorie intermédiaire cette année avec Esteve Rabat et
Mika Kallio, qui, à eux deux, ont remporté six des sept
premières manches de la saison 2014.
« C’est normal pour nous d’y penser et pour les
gens de nous demander si nous voulons aller en
MotoGP » a déclaré Michael Bartholemy, team manager
de Marc VDS Racing. « En regardant la situation, je
pense qu’un team comme Marc VDS est aujourd’hui à un
meilleur niveau que certains teams MotoGP. Je pense
donc qu’il est normal que Marc VDS intéresse les
constructeurs et d’autres acteurs. Aussi, si nous
franchissions ce cap, nous voulons le faire comme il
faut. »
« Nous avons montré au cours de nos quatre dernières
années en Moto2™ que nous étions compétitifs et que
nous sommes devenus l’un des principaux teams dans le
paddock. Nous avons travaillé dur pour en arriver là
« Nous avons montré au cours de nos quatre
dernières années en Moto2™ que nous étions compétitifs
et que nous sommes devenus l’un des principaux teams
dans le paddock. Nous avons travaillé dur pour en
arriver là parce que beaucoup de gens sont ici depuis
longtemps. Le jour où nous passerons en MotoGP, il en
sera de même. Nous voulons réussir, nous voulons avoir
les meilleurs résultats et pour ce faire nous aurons besoin
d’un bon package. »
« J’espère qu’un jour, même si c’est l’an prochain plutôt
que cette année, un des constructeurs nous proposera un
bon package, que nous pourrons dire que nous sommes
heureux de travailler avec eux et que nous aurons
ensemble de bons résultats. Nous verrons dans les jours
ou les semaines à venir la direction que nous suivrons. »
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Les 100 victoires de Honda en MotoGP sont le
fruit de treize pilotes : Dani Pedrosa (25), Valentino Rossi
(20), Casey Stoner (15), Marc Márquez (13), Sete
Gibernau (8), Marco Melandri (5), Nicky Hayden (3),
Max Biaggi (3), Alex Barros (3), Makoto Tamada (2),
Tohru Ukawa (1), Toni Elías (1) et Andrea Dovizioso (1).
En plus de ses 100 victoires, Honda a remporté sept titres
Constructeurs (2002, 2003, 2004, 2006, 2011, 2012,
2013) et cinq titres Pilotes (2002, 2003, 2006, 2011,
2013).
Les 100 victoires de Honda en MotoGP™ :
25 – Dani Pedrosa (2006 – Chine, Grande-Bretagne. 2007
LLeess 110000 vviiccttooiirreess ddee HHoonnddaa eenn MMoottooGGPP
25 – Dani Pedrosa
20 – Valentino Rossi
15 – Casey Stoner
8 – Sete Gibernau
5 – Marco Melandri
3 – Nicky Hayden
3 – Max Biaggi
3 – Alex Barros
2 – Makoto Tamada
1 – Tohru Ukawa
1 – Toni Elías
1 – Andrea Dovizioso
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Le Grand Prix Monster Energy de Catalogne
marque les 65 ans de la toute première course
comptant pour le Championnat du Monde, le TT de
l’Île de Man de 1949.
Le Championnat du Monde avait été instauré par
la FIM (Fédération Internationale de Motocyclisme) et
en est maintenant à sa 66e année, un âge qui fait des
Grands Prix le plus ancien championnat de sports
mécaniques au monde.
Les courses du TT de l’Île de Man avaient
commencé en 1907, sans faire partie d’un championnat,
et comptèrent pour le Championnat du Monde à partir
du lundi 13 juin 1949. Ce jour-là, le Britannique Freddie
Firth s’imposa en 350cc, sur une Velocette. Les autres
catégories incluses dans le premier TT de 1949 étaient
les classes 250cc et 500cc, qui ont plus tard évolué pour
devenir les Championnats du Monde Moto2 et MotoGP.
Dans les premières années du Championnat du Monde,
ce sont les constructeurs britanniques tels que AJS et
Norton qui connaissent d’abord le succès, avant que les
Dans les premières années du Championnat du
Monde, ce sont les constructeurs britanniques tels que
AJS et Norton qui connaissent d’abord le succès, avant
que les Italiens dont Mondial, Moto Guzzi, Gilera et MV
Agusta ne commencent à dominer les années 1950,
reflétant la force de l’industrie motocycliste italienne de
l’époque. MV Agusta connaît de nombreuses réussites et
remporte les titres des quatre catégories durant trois
saisons de suite, de 1958 à 1960, et domine ensuite sans
partage la catégorie 500cc durant pas moins de 17 années
de 1958 à 1974.
Mike Hailwood se distingue des autres pilotes
entre 1949 et 1976, période durant laquelle le TT est
encore au menu du Championnat du Monde, et s’impose
douze fois à l’Île de Man, notamment en 1961, lorsqu’il
remporte les épreuves 125cc, 250cc et 500cc et devient le
premier pilote à s’imposer dans trois catégories au cours
d’un même évènement du Championnat du Monde.
Dans les années 1960, de nombreux constructeurs
japonais tels que Honda et Yamaha, qui participeront plus
tard à l’ère moderne du MotoGP™, remportent leurs
premiers titres dans les catégories 125cc et 250cc et
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Dans les années 1960, de nombreux constructeurs
japonais tels que Honda et Yamaha, qui participeront
plus tard à l’ère moderne du MotoGP, remportent leurs
premiers titres dans les catégories 125cc et 250cc et
commencent à se faire un nom. Suzuki jouit d’ailleurs
d’un franc succès dans la catégorie 50cc, introduite en
1962.
La fin des années 1960 est marquée par le début
de la fantastique carrière de Giacomo Agostini, MotoGP
Legend et pilote au meilleur palmarès dans l’histoire du
Championnat du Monde. A l’époque, de nombreux
pilotes courent dans deux ou trois catégories et Agostini
remporte dix de ses quinze titres en cinq saisons
consécutives en tant que double Champion du Monde
350cc et 500cc, une aventure exceptionnelle qui
commence en 1968, avec MV Agusta.
Après douze ans d’absence, Honda revient dans
le Championnat du Monde à la fin des années 1970 et
change d’approche en 1983 en choisissant d’abandonner
les 4-temps pour développer le V3 500cc 2-temps connu
sous le nom de NS500, avec lequel Freddie Spencer
remporte le titre mondial.
L’année précédente, la catégorie 350cc vit sa
dernière saison après une histoire longue de 34 ans.
Restent les catégories 50cc, 125cc, 250cc et 500cc mais
la catégorie 50cc est par la suite remplacée par la classe
80cc, vouée à rapidement disparaître.
Honda, Suzuki et Yamaha se livrent plusieurs des
plus grandes batailles de l’histoire dans les années 1980
et 1990, période de gloire des stars américaines telles que
les légendaires Eddie Lawson, Randy Mamola, Freddie
Spencer, Wayne Rainey et Kevin Schwantz.
A la fin des années 1990, la catégorie 500cc est
dominée par l’Australien Mick Doohan, MotoGP Legend
et héros de la marque Honda, qui remporte cinq titres
consécutifs mais doit prématurément renoncer à la
compétition en 1999 suite à une série de blessures.
Avant que le règlement ne connaisse un
changement majeur avec l’arrivée des 990cc 4-temps
dans la catégorie reine, un jeune Italien nommé
Valentino Rossi décroche le dernier titre 500cc en 2001,
sur Honda, après s’être imposé en 125cc en 1997 et en
250cc en 1999, avec Aprilia.
Suite à ce que le Championnat du Monde prenne
le nom de MotoGP en 2002 et à l’introduction des 990cc,
Rossi remporte quatre autres titres d’affilée, deux avec
Honda et deux autres suite à son arrivée chez Yamaha.
En 2007, le règlement change de nouveau pour
imposer un nombre de pneus maximum par Grand Prix et
une réduction de la cylindrée des prototypes MotoGP,
qui passe de 990cc à 800cc. Sur une Ducati équipée par
Bridgestone, Casey Stoner brille et remporte le premier
titre de cette nouvelle ère en s’imposant largement sur
ses concurrents. Rossi revient cependant au sommet en
2008 avec un sixième titre mondial remporté devant
Bridgestone, Casey Stoner brille et remporte le premier
titre de cette nouvelle ère en s’imposant largement sur ses
concurrents. Rossi revient cependant au sommet en 2008
avec un sixième titre mondial remporté devant Stoner.
En 2009, le MotoGP adopte un fournisseur de
pneus unique, Bridgestone. Rossi remporte son septième
titre dans la catégorie reine après s’être battu avec son
coéquipier Jorge Lorenzo et n’est désormais plus qu’à
une unité des huit titres de Giacomo Agostini, le record
pour la catégorie reine.
Ces dernières années, les Grands Prix se sont
modernisés avec l’introduction des catégories Moto2
(600cc 4-temps) et Moto3 (250cc 4-temps, mono-
cylindre), qui ont remplacé les 250cc et 125cc.
En 2012, les prototypes MotoGP passent à 1000cc
et Jorge Lorenzo remporte son second titre mondial avec
Yamaha Factory Racing suite à celui de 2010. Lui
succède en 2013 son compatriote Marc Márquez, du team
Repsol Honda, qui s’impose dès sa première année en
catégorie reine et bat de très nombreux records, dont celui
de devenir le plus jeune Champion du Monde de
l’histoire de la catégorie reine.
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Aleix Espargaró vise une place dans le Top 6 du
Championnat du Monde MotoGP 2014, en espérant
obtenir un guidon Factory pour l’an prochain.
Suite au premier tiers de la saison 2014, le pilote
du team NGM Forward Racing est septième du
classement général, à cinq points de la sixième, qui est
occupée par son frère cadet Pol Espargaró (Monster
Yamaha Tech3). Parti du team Aspar fin 2013, l’aîné des
frères Espargaró est convaincu d’avoir pris la bonne
décision en rejoignant Forward Racing.
« Aller chez Forward était la bonne décision
parce que c’était ce que je voulais, ce que je me voyais
faire » a expliqué Espargaró. « Au moment de prendre la
décision, personne ne savait comment irait la Honda
RCV1000R (Aspar) ou la Forward-Yamaha et j’ai eu de
la chance. Mais je sentais à l’époque que c’était la
bonne décision et ça s’est avéré être la meilleure
option. »
Espargaró a admis qu’il avait toujours une option
de retourner chez Aspar l’an prochain, grâce à son
excellente relation avec Jorge Martínez « Aspar », mais
Espargaró a admis qu’il avait toujours une option
de retourner chez Aspar l’an prochain, grâce à son
excellente relation avec Jorge Martínez « Aspar », mais
attendra d’étudier toutes les options, en espérant que
l’une d’entre elles soit un guidon Factory chez Suzuki,
qui revient en MotoGP en 2015.
« Je sais que l’arrivée de Suzuki va ouvrir de
nouvelles portes. Le plus de constructeurs il y aura sur la
grille, le mieux ce sera, et nous devons être rapides
parce qu’il est clair que lorsqu’un constructeur tel que
Suzuki arrivera, ils voudront engager les meilleurs
pilotes et regarderont le classement pour voir qui sont
les mieux placés. Mon objectif est donc de finir dans le
Top 6 du Championnat afin d’avoir mes options. »
Sur les 6 premières courses de la saison,
Espargaró a pour moyenne la 7ème
position en
qualifications et la 9ème
place en course.
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Mick Doohan, qui a passé onze ans de sa carrière
en Grand Prix chez Honda, affirme que la confiance en
soi est le plus grand atout de Marc Márquez, le
Champion du Monde en titre et leader incontesté de la
saison MotoGP 2014. « Il n'a pas froid aux yeux, c’est
certain ! » déclaré Doohan au sujet de Márquez. « Cette
confiance en lui est c’est ce qui lui permet de faire la
différence. C’est quelque chose qui a toujours existé,
c’est l’une des forces de Valentino Rossi, c’était aussi le
cas à l’époque de Wayne Rainey et même bien avant lui.
Il s’agit juste d’y croire. Pourquoi y a-t-il des pilotes qui
chutent à une certaine vitesse et d’autres qui ne chutent
pas en allant aussi vite ? C’est une question de
confiance, ils croient vraiment qu’ils ne tomberont pas et
qu’ils s’en sortiront. »
Considéré comme l’un des plus grands pilotes de tous les
temps, Doohan avait remporté dix victoires consécutives
depuis la pole position en 1997, l’année du quatrième de
Considéré comme l’un des plus grands pilotes de
tous les temps, Doohan avait remporté dix victoires
consécutives depuis la pole position en 1997, l’année du
quatrième de ses cinq titres consécutifs en 500cc.
L’Australien a observé Márquez devenir le plus
jeune Champion du Monde de l’histoire de la catégorie
reine l’an dernier et pense que l’Espagnol, vainqueur
depuis la pole lors des six premières manches de la
saison 2014, peut continuer à réécrire les livres
d’histoire.
Questionné sur l’éventualité que Márquez
devienne le pilote avec le plus grand palmarès, Doohan a
répondu : « Il est certainement assez jeune pour le faire.
Rossi a aussi eu une belle carrière. Aujourd’hui il y a
plus de courses mais la chance joue un rôle important.
Márquez à l’âge de son côté, le talent aussi, et nous
avons vu qu’il était suffisamment fort mentalement. »
« Tant qu’il continuera à courir et qu’il le fera
avec toujours autant de plaisir, les statistiques seront
toutes pour lui ! »
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13
Cette annonce arrive au milieu d’une excellente
saison de la part du vétéran du MotoGP. Rossi est
actuellement deuxième du classement général et a obtenu
quatre secondes places et un total de cinq podiums en
huit courses depuis le début de l’année. -
Lin Jarvis :
« Je suis ravi que nous ayons trouvé un accord
avec Valentino pour 2015 et 2016. Après deux difficiles
années passées ailleurs, Valentino était revenu à la
maison l’an dernier, pour nous retrouver et retrouver son
YZR-M1 qu’il aime tant. Le facteur ‘fun’ est crucial pour
que Valentino fasse des résultats et lorsqu’il nous avait
rejoints en 2004, l’une de ses plus grandes motivations
dans sa décision était de créer un environnement dans
lequel courir puisse toujours être un plaisir.
rencontrer lors des courses MotoGP™ ou le
voient à la télévision et ça se reflète dans ses excellents
résultats cette année et sa seconde position au
Nous sommes très enthousiastes pour les deux
prochaines années et demie que nous passerons ensemble
et nous souhaitons que Valentino reste chez Yamaha
jusqu’à la fin de sa carrière sportive et au-delà. »
Valentino Rossi :
« Je suis très heureux d’annoncer que j’ai signé un
nouveau contrat avec Yamaha pour continuer en MotoGP
ces deux prochaines années. Je suis très fier de cette
annonce. C’est très important pour moi parce que j’aime
travailler avec mon équipe et tout le team, avec les
Japonais et les Européens qui ont été avec moi durant
presque toute ma carrière. C’est génial parce que c’était
mon objectif, je voulais continuer, je me sens bien et je
suis motivé à donner le meilleur de moi-même. Je suis
très content de continuer à piloter ma YZR-M1, qui a été
mon amour pendant tant d’années et qui le restera cette
année et lors des deux prochaines. Un grand ‘Merci !’ à
tout le monde, je vais continuer à donner le maximum
pour être devant et faire de bonnes courses. »
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14
C’est au Mugello que Valentino Rossi a passé le
cap des 300 Grands Prix sur l’un des circuits où il a
remporté le plus de victoires au fil des ans.
L’Italien portait un hashtag ‘#thisforSIC58’ sur sa
combinaison pour l’ouverture du Grand Prix TIM
d’Italie, le jour où Marco Simoncelli entrait dans le Hall
of Fame du Championnat du Monde en tant que MotoGP
Legend.
Valentino Rossi devenait ainsi le deuxième pilote
à atteindre les 300 GP, après son compatriote Loris
Capirossi, en 65 ans d’histoire du Championnat du
Monde.
Voici quelques chiffres concernant sa carrière :
- Rossi a participé à 299 des 837 Grands Prix qui
ont eu lieu depuis le lancement du Championnat du
Monde en 1949. Il a donc participé à 35,7% des Grands
Prix.
- Au cours de sa carrière, Rossi a couru sur 36 circuits
- Rossi a gagné sur 7 motos différentes :
125cc Aprilia, 250cc Aprilia, 500cc Honda, 990cc
Honda, 990cc Yamaha, 800cc Yamaha et 1000cc
Yamaha.
- Rossi est le seul pilote à avoir gagné sur 500cc
2-temps, 990cc 4-temps, 800cc 4-temps et 1000cc 4-
temps.
- Au cours de sa carrière, Rossi a couru sur 36
circuits différents et s’est imposé sur 27 d’entre eux.
Aucun autre pilote ne s’est imposé sur autant de circuits.
- Le Circuit de Catalunya et le Mugello sont les
deux circuits qui ont le plus réussi à Rossi, vainqueur à
neuf reprises sur chacun des deux.
- Jerez est le circuit où Rossi a le plus couru, avec
un total de 19 participations en Grand Prix.
- 16 ans et 315 jours séparent la première (Brno
1996, 125cc) et la dernière (Assen 2013, MotoGP)
victoires de Rossi en Grand Prix. Seul Capirossi a fait
mieux mais sera battu si Rossi parvient à remporter une
autre victoire.
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Max Biaggi a soumis l'ART
MotoGP à une série de tests intensifs
cette semaine au Mugello.
L'ancien coureur italien a bouclé pas moins de 176
tours du circuit toscan sur l'ensemble de ses trois journées
d'essais et a signé son meilleur tour en 1'50.940.
Le chrono n'était cependant pas la priorité
d'Aprilia, qui cherche avant tout à enregistrer un
maximum de données pour développer sa moto
actuellement utilisée en Championnat du Monde MotoGP
mais aussi son futur prototype pour le retour officiel de la
marque en MotoGP en 2016.
Romano Albesiano, directeur d'Aprilia Racing, a
commenté : « Max a eu un très bon rythme et nous avons
collecté d'importantes données. Il n'y a pas grand-chose à
ajouter à ce que j'ai déjà dit cette semaine.
Nous avions décidé de travailler avec Biaggi parce
que nous savions que son expérience nous apporterait des
Nous avions décidé de travailler avec Biaggi
parce que nous savions que son expérience nous
apporterait des informations importantes et de ce point
de vue, le test s'est passé comme prévu. »
Biaggi était satisfait de son feeling sur l'ART et
a ajouté: « Le bilan de ces trois journées est clairement
positif. De tous points de vue, l'adaptation à la moto, les
pneus, les freins, et l'effort physique fourni pour faire
autant de tours, qui était important, surtout quand on a
passé autant de temps sans rouler. »
« Nous avons fait du bon travail, nous avons pu
évaluer les différentes solutions proposées et je pense
que nous avons donné au team de bonnes idées. »
m
16
Giovanni Castiglioni, le président de MV
Agusta, et Alex Yakhnich, le président de Yakhnich
Motorsport, ont signé un accord pour que MV Agusta
Motor S.p.A. prenne le contrôle des activités World
Superbike et Supersport de la marque.
« Nous avons jusqu’ici atteint de fantastiques objectifs
avec la F3 en World Supersport et nous continuons
d’investir dans le développement de la F4 pour le
Championnat du Monde eni FIM Superbike de 2015,
date à laquelle entrera en vigueur le nouveau règlement
technique » a déclaré Giovanni Castiglioni. « Nous
souhaitons poursuivre nos efforts et notre engagement
dans la compétition afin d’obtenir de meilleurs résultats
dans les deux championnats l’an prochain. »
A partir de l’épreuve qui a lieu ce week-end à Misano,
MV Agusta gèrera directement toutes les activités
A partir de l’épreuve qui a lieu ce week-end à
Misano, MV Agusta gèrera directement toutes les
activités sportives via son Reparto Corse.
MV Agusta renforce son engagement dans la
compétition en s’étant assuré les services de ses pilotes
pour l’an prochain. Le constructeur italien a signé un
contrat avec Claudio Corti et Jules Cluzel pour 2015
tandis que celui de Vladimir Leonov est arrivé à son
terme.
A Misano, Cluzel sera rejoint en Supersport par
le wildcard Massimo Roccoli, qui a récemment remporté
les dernières courses du Championnat d’Italie sur la MV
Agusta F3.
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17
15
L'équipe a récemment roulé à Austin, en
Argentine, à Phillip Island, quel est le programme de
développement Suzuki pour le reste de la saison ? Nous avons participé aux tests hivernaux de Sepang (1
et 2). Nous avons réalisé des essais à Austin, en Argentine,
où malheureusement je n'ai pas roulé, à Phillip Island et à
Barcelone cette semaine. Le programme est différent pour
le mois de juillet puisque je me rends à Suzuka début
juillet pour participer à des essais en préparation des 8
Heures qui auront lieu fin juillet. Je reprends le
programme MotoGP seulement en septembre. Il y a donc
un gros break. Nous devrions ensuite nous rendre au
Mugello, à Aragón et à Valencia. La wildcard n'est pas
confirmée, mais nous testerons sur le circuit de Valencia
mi-octobre. Nous devions avoir un test à Brno au mois
d'août, mais il a été annulé puis remplacé par celui de
Phillip Island. J'ai donc saisi l'opportunité de participer aux
8 Heures de Suzuka pour continuer de rouler, essayer une
moto différente et surtout pour participer à une course
cette saison.
Jusqu'à présent, sur quels points a porté le
développement et le tracail de Suzuki sur sa MotoGP?
Nous avons principalement travaillé sur l'électronique :
nous sommes passés du boîtier Mitsubishi au boitier
Magneti Marelli dès le test de Sepang 1. Il y a beaucoup
de travail sur ce point puisque même lorsque la moto ne
roule pas, les ingénieurs continuent de travailler au Japon
pour essayer de dégrossir les capacités du boîtier au
maximum. Nous avons beaucoup progressé, mais il est
difficile de savoir où j'en suis avec la moto puisque jusqu'à
présent j'ai roulé sous des conditions qui n'étaient jamais
les mêmes. Cette semaine, même si les conditions sont
moyennes (météo incertaine), j'aurais un temps de
référence avec tout le monde, le même jour. La piste est
différente qu'elle le fut lors des essais de vendredi ou de
samedi, mais nous aurons les temps dans les deux
moyennes (météo incertaine), j'aurais un temps de
référence avec tout le monde, le même jour. La piste est
différente qu'elle le fut lors des essais de vendredi ou de
samedi, mais nous aurons les temps dans les deux
conditions. Quand il n'y a pas une base de temps, ce
n'est pas évident de se rendre compte de la progression.
Vous travaillez essentiellement sur
l'électronique, cela signifie-t-il que la moto est prête
concernant le châssis ou le moteur ? Elle est prête, mais encore une fois, il est difficile de
se rendre compte concrètement de son potentiel. Je
pense que la moto est sur de très bonnes bases, mais en
puissance pure, je ne sais pas où on en est. Il y a pas
mal de points où il est nécessaire de rouler avec d'autres
pour comparer et progresser d’autant plus.
Beaucoup de pilotes rencontrent des
problèmes au sujet des pneumatiques, comment se
comporte la Suzuki à ce niveau ? La Suzuki fonctionne bien avec les derniers pneus.
En Malaisie, lorsque nous sommes passés du pneu dur
2013 à la version 2014, nous avons rencontré de gros
problèmes sur l'angle maximum, comme la plupart des
autres constructeurs. Nous avons beaucoup travaillé
pour trouver une solution. Honda a connu beaucoup
moins de problèmes sur ce point et a continué de
progresser. Certains pilotes se sont focalisés sur cet
aspect et l'écart s'est creusé. Depuis les derniers GP,
Lorenzo est revenu aux avants-postes avec le même
pneu. Il y aura toujours des problèmes avec les pneus,
manufacturier unique ou non. Michelin revient en 2016
et ce sera un nouveau challenge.
Outre l'envie de rouler durant la période de break,
d'où est venue l'idée de participer aux 8h de
Suzuka ?
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Outre l'envie de rouler durant la période de break,
d'où est venue l'idée de participer aux 8h de Suzuka ?
Tout d'abord, j'adore ce circuit. C'est une course
mythique et pour Suzuki, c'est une course très importante.
Je pense que nous avons une équipe qui a les moyens de
remporter la course. C'est pour cette raison que je vais
faire un maximum d'essais pour m'adapter au mieux à
cette moto et être prêt pour gagner cette course. Gagner les
8 Heures de Suzuka serait top et m'apporterait beaucoup
dans une saison un peu creuse.
Que fais-tu en dehors de ton rôle dans le
développement de la Suzuki MotoGP ?
Je fais beaucoup de sport et j'analyse beaucoup les
courses. Je commence à m'organiser pour la saison 2015,
dans l'éventualité où je reviens dans le Championnat du
Monde. Cette saison m'a permis de réfléchir sur beaucoup
de notions. À mon sens, si je reviens en 2015 avec Suzuki,
cette saison aura été bénéfique. J’ai pu me remettre dans le
bain des GP avec un team Factory en travaillant avec des
personnes compétentes. J’ai surtout retrouvé du plaisir sur
la moto, notion que j'avais perdu la saison dernière. C'était
important pour moi sur le plan personnel de savoir où j'en
étais et sur ce que j'avais envie de faire dans le
futur. Cependant, j'avoue m'ennuyer. Je dispose d'un top
team, d'une vraie moto, et je regarde les autres rouler. Je
ne voulais pas revivre une situation comme la saison
dernière, mais il y a quelque chose qui me manque.
Eugene Laverty était présent à Okayama et à Phillip
Island, comment s'est passée votre collaboration ?
Quelle a été ta réaction en rapport à son test ? Je sais que le contrat avec son équipe en Superbike
précisait un essai de la Suzuki MotoGP. Je ne savais pas
quand, mais il y a deux mois, l'équipe m'a annoncé qu'il
participerait au test de Phillip Island puisque la semaine
d'avant il roulait en Malaisie. En dehors de ça, je pense
qu’il n'a pas été très correct avant son arrivée avec
certaines déclarations. Je ne suis pas rentré dans ce jeu.
Mon but était évidemment d'être devant lui, tout comme
pour lui, son but, c'était d'être devant moi. Aux yeux de
Suzuki, je ne pense pas que nous étions en compétition. »
Nobuatsu Aoki fait-il toujours partie du
développement ? Oui, mais malheureusement il est tombé à Motegi il y a
un mois environ. Il n'est pas présent cette semaine. Il est
remplacé par Takuya Tsuda, pilote du Superbike japonais.
En général, il ne roule pas beaucoup, mais il réalise un
travail important.
Nous arrivons dans la période des négociations pour la
saison prochaine. Certains pilotes italiens avouent
avoir été approchés par Suzuki, quelles sont tes
relations avec Davide Brivio (Team Manager Suzuki
Nous arrivons dans la période des négociations
pour la saison prochaine. Certains pilotes italiens
avouent avoir été approchés par Suzuki, dis-nous
justement quelles sont tes relations avec Davide
Brivio (Team Manager Suzuki MotoGP) à ce sujet ?
Nous avons de très bonnes relations. Maintenant, il
est tout à fait normal que les pilotes en fin de contrat
tentent de négocier au mieux leur avenir. Suzuki est une
usine qui fait son retour en 2015. Il est donc logique
qu’elle soit au coeur des convoitises. Il reste maintenant
à différencier si les pilotes approchés se servent de cette
offre pour faire monter les enchères ou si leur envie est
d'être véritablement un pilote Suzuki. Mon but est
clair : je veux récupérer une des deux motos. Je fais
mon travail au mieux dans ce sens et nous verrons
comment les choses évoluent.
Dans l'éventualité où l'aventure avec Suzuki ne
donne pas suite en 2015, as-tu une porte de sortie ? J’ai un contrat avec Suzuki pour le futur, comme
pilote test ou ailleurs. Je suis en mesure d’accepter ou
non. C'est pour cette raison que nous aimerions
connaitre rapidement le plan de Suzuki pour la saison à
venir puisque je ne cache pas mon envie de courir de
nouveau, mais pas dans n'importe quelle condition.
Pour le moment, nous n'en sommes pas encore à ce
point là. Mon objectif principal est la MotoGP. S'il y a
un plan en Superbike supporté par l'usine pourquoi pas,
mais mon véritable objectif est d'être sur la grille
MotoGP 2015. »
Que penses-tu de ce début de saison actuelle avec la
domination écrasante de Marc Márquez ?
Les GP du Qatar, d'Italie et de Catalogne ont offert des
courses magnifiques. Mais, il est difficile de contester
les sept victoires de Márquez. On pourrait croire que
c'est facile pour lui, mais ce dimanche, on a bien vu que
ce n'était pas le cas, de même au Mugello. Pedrosa était
en mesure de remporter la victoire dimanche, mais
Marquez est toujours au-dessus du lot grâce à une
confiance sans faille. Je pense que c'est une belle
saison. Pour le public, cette course à Barcelone a été
magnifique avec tous les pilotes de pointe en lutte pour
la victoire.
Propos recueillis par Off Bikes.com
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Votre bilan de début de saison ? En octobre dernier, nous étions très optimistes au
moment d’annoncer notre projet pour 2014, avec Hiroshi
Aoyama et Nicky Hayden, en partenariat avec Honda. Les choses ne se sont cependant pas passées comme nous
l’espérions. Nous sommes 2ème
et quatrième dans la catégorie
Open mais nous espérions faire mieux. Nos chronos sont
meilleurs que ceux de l’an dernier mais la catégorie MotoGP a globalement fait un bond en avant en termes de rythme.
La blessure au poignet de Nicky Hayden n’a pas facilité
les choses… Ça a été notre plus gros problème. Il s’est à nouveau
blessé au poignet, sans chuter. Il s’était fait opérer à la fin de
l’année dernière mais sa blessure est réapparue. Tout allait bien jusqu’à Jerez, Nicky avait fini 10
ème là-bas, à seulement
5 secondes de Dovizioso, qui était cinquième. Nous étions
donc proches d’une moto Factory. Malheureusement, ça a depuis été un calvaire. L’année a été difficile à cause de la
blessure de Nicky et pas en raison d’autre chose parce que le
team et la moto se rapprochaient des objectifs.
La Honda Open vous a-t-elle déçus ? Non. C’est une moto complètement nouvelle, qui
fonctionne très bien et qui est nettement supérieure à la meilleure CRT de l’année dernière et je crois que c’était
l’objectif pour Honda. Ce qui est arrivé est que Yamaha, en
respectant le règlement actuel, loue à un team un package bien supérieur au nôtre. Je pense que ça a été le principal
problème pour nous mais je suis certain que Honda nous
fournira une moto bien plus compétitive, cette année ou l’an prochain.
Vous avez récemment parlé de la nécessité de renouveler
votre équipe pour l’an prochain, en parlant notamment
d’Aleix Espargaró et d’Álvaro Bautista, deux pilotes qui
ont déjà couru pour vous par le passé. Pouvez-vous nous
en dire plus ?
« C’est vrai que nous étudions nos options pour l’an
prochain. J’aimerais vraiment avoir Aleix Espargaró ! Nous
C’est vrai que nous étudions nos options pour l’an
prochain. J’aimerais vraiment avoir Aleix Espargaró ! Nous
le connaissons, en tant que pilote et que personne, et nous
savons de quoi il est capable. Nous savons que c’est
difficile. C’est un pilote qui intéresse beaucoup de teams et
nous allons nous battre pour le récupérer mais ce ne sera pas
facile. Álvaro Bautista pourrait aussi être disponible. Ou
pourquoi pas Esteve Rabat ? Il y a beaucoup de noms que
j’aimerais signer. Et ce ne sont pas que des idées. Nous
avons déjà discuté avec les trois, ce ne sera pas facile mais
ce sont des possibilités.
J’aimerais aussi rappeler que nous avons un contrat
de deux ans avec Nicky Hayden et qu’il a la priorité
absolue. Nous sommes très contents de lui en tant que
pilote, que personne et que professionnel. J’espère juste
qu’il récupèrera afin de se donner à 100%, ce serait la
meilleure nouvelle que je puisse recevoir. Mais, comme je
l’ai dit, nous étudions nos options. La même chose vaut
pour Hiroshi Aoyama. Nous sommes très content de lui, il a
fait de bonnes performances et il était premier pilote Open
en Argentine. Nous allons simplement continuer à prendre
en compte toutes nos options parce que le MotoGP va plus
vite d’année en année et que nous voulons compter sur les
meilleurs.
Que pensez-vous de la saison 2014 dans son ensemble ?
Il y a beaucoup à dire de cette année mais je
retiendrai deux chose : l’une est ce que fait Marc Márquez,
la véritable révélation du Championnat du Monde. Il établit
une référence qui n’existait pas et continue à battre des
records… En ensuite je dirais Valentino Rossi. C’est un
gars avec neuf titres mondiaux à son nom, il a 35 ans et il
est deuxième du classement général. Je pense que c’est
admirable et je crois que ce qu’il fait est tout simplement
incroyable.
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Marc a eu un parcours extraordinaire en 2013 et
le poursuit cette année avec six victoires en six courses.
Qu’as-tu pensé du début de la saison 2014 ? Je crois que Marc change d’une manière très
intéressante cette année, qui repose sur sa position actuelle
et le fait qu’il ait grandi. L’an dernier, il était tombé
beaucoup de fois en essais libres mais juste une fois en
course, au Mugello. Cette année, je le vois plus mature,
dans sa zone de confort et je vois ce qu’il veut accomplir.
Il a raison d’avancer course par course, en utilisant les
forces de sa moto. Il est très fort pour résoudre les
problèmes et comprendre les forces et les faiblesses de sa
moto comme de ses adversaires. C’est cette prise de
conscience qui lui a permis de grandir et de remporter six
victoires sur six. Il a fait un excellent travail et il a la
capacité de remporter toutes les courses mais, comme
nous le savons, en compétition, il faut toujours quelque
chose de plus pour réussir. Espérons qu’il n’ait pas de
problème avec sa moto.
D’autres pilotes essayent de l’arrêter : Jorge
Lorenzo, Dani Pedrosa ou encore Valentino Rossi, qui
monte plus souvent sur le podium que l’an dernier… Ce qui est génial, c’est que Valentino s’est adapté
et a su changer son pilotage. Nous connaissons tous son
talent, nous savons à quel point il est passionné et quel
plaisir il prend à courir en Grand Prix. Il a réussi à
s’ajuster, c’est toujours risqué, mais il a relevé le défi et je
le respecte pour ça. Je suis très fier de ce qu’il a fait et de
ses performances. Il est devant, il pousse Marc et si Marc
n’avait pas tout gagné, Valentino se serait imposé parce
qu’il a fini deuxième plusieurs fois. Jorge a
malheureusement eu des soucis mais nous avons vu en
Italie qu’il était de retour. Marc le sait. C’est comme ça
que les courses doivent être, dures et avec des problèmes à
résoudre. Dani a eu des problèmes avec son bras et nous
n’avons pas encore vu le meilleur de lui cette année. Nous
savons qu’il peut être plus fort. Ces trois pilotes doivent
pousser Marc à un niveau encore plus haut, il les force à
hausser le niveau et c’est ce qui rend le championnat
intéressant. »
Tu étais devenu le plus jeune Champion du Monde de
pousser Marc à un niveau encore plus haut, il les force à
hausser le niveau et c’est ce qui rend le championnat
intéressant.
Tu étais devenu le plus jeune Champion du
Monde de la catégorie reine en 1983. Marc a battu ce
record trente ans plus tard. Vois-tu d’autres pilotes qui
pourraient battre Marc dans les quatre, cinq voire dix
prochaines années ? Il y a toujours de jeunes pilotes prêts à se battre. Le
jeune Australien, Jack Miller, en Moto3, pourrait devenir
fort. Il y a aussi le frère de Marc, Álex… Ne serait-ce pas
intéressant ? Un duel entre deux frères. Marc a quelque
chose d’unique que l’on voit rarement. Il y aura
certainement d’autres grands pilotes après Marc mais il est
le premier de sa génération à avoir fait ça. Ça inspire les
autres, de savoir que les records peuvent être battus, et ça en
motive certains. Marc inspire beaucoup de gens. Il y aura
certainement quelqu’un qui arrivera à le battre. C’est
pourquoi ce que nous faisons est aussi génial, tout est
possible !
Et comment avancent les projets de Freddie
Spencer ?
Je continue à travailler avec l’école de pilotage au Castellet,
en France avec 4G et nous faisons de belles choses. J’adore
aider les gens. J’avais lancé une école à Las Vegas et c’était
la première étape. Une de mes autres activités sont les
courses classiques. C’est quelque chose qui se développe. Je
crois qu’il est important de faire vivre l’histoire du
motocyclisme. Nous avons eu un évènement à Dijon le
week-end dernier, il y avait trente ou quarante mille
personnes… un record. Les gens peuvent venir et voir des
motos de différentes décennies ainsi qu’un Champion du
Monde. C’est génial de faire partie de ça et je pense qu’il est
important de partager. J’aime aussi assister aux Grands Prix.
Je crois en ce que nous faisons et au motocyclisme. Ça m’a
énormément apporté et je veux donner en retour. »
m
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L’ancien Champion du Monde 125cc Fausto
Gresini, team manager de GO&FUN Honda Gresini fait
le bilan du début de saison d’Álvaro Bautista et de
Scott Redding, qui ont tous les deux connu des hauts et
des bas sur leurs RC213V et RCV1000R respectives.
Quelle analyse faites-vous du début de saison de vos
pilotes MotoGP ?
Les résultats de Bautista ont été mitigés, avec
quelques belles courses et d’autres qui n’étaient pas
aussi bonnes. Nous avons parfois manqué de chance.
Álvaro aurait pu être sur le podium au Qatar mais il est
tombé dans le dernier tour. Il a une moto Factory, mais
avec certains éléments techniques qui apportent des
avantages et des inconvénients. Scott (Redding) a fait
une première course fantastique et a depuis fait ce
qu’on attend généralement d’un rookie, avec des
résultats limités par les performances de sa machine. La
Production Racer est une bonne moto mais elle n’est
pas aussi compétitive que la version Factory.
Que pensez-vous de la RCV1000R et qu’attendez-
vous de Honda pour l’an prochain ?
« C’est une très bonne moto, comme une Factory mais
Que pensez-vous de la RCV1000R et
qu’attendez-vous de Honda pour l’an prochain ?
C’est une très bonne moto, comme une Factory
mais avec un moteur moins puissant, surtout à
l’accélération, ce qui fait que la moto est dans l’ensemble
moins performante que les modèles Factory. J’espère que
Honda réagira l’an prochain, comme ils l’ont annoncé, et
je suis sûr que la moto sera plus compétitive. Quelque
chose d’exceptionnel arrivera du Japon, comme ça a
toujours été le cas par le passé.
Shuhei Nakamoto (vice-président du HRC) a
récemment parlé d’un moteur à rappel de valves
pneumatique que Redding pourrait essayer avant la
fin de la saison 2014. Pouvez-vous nous en dire plus ?
Oui, nous avons nous aussi annoncé ce moteur, qui
est similaire au Factory. Ce sera un gros avantage en
termes de performance. Il est difficile de dire si nous
pourrons l’avoir avant la fin de la saison mais nous
espérons qu’il arrivera le plus vite possible.
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Sérieux atouts pour la victoire
Vainqueur du Dark Dog Moto Tour depuis 2010
grâce à son atout maître, Denis Bouan, Yamaha remet
ses cartes en jeu pour 2014. Denis Bouan n’a pas encore
choisi ses armes pour aller chercher une 9e victoire,
Yamaha R6 ou roadster MT-09 ou MT-07. Quelque que
soit la machine, Denis reste le favori et Yamaha a
d’autres très bonnes cartes à jouer comme Julien
Toniutti. Deuxième du Dark Dog Moto Tour 2013 et
passé sur Yamaha cette saison avec le soutien du Team
2B, Julien a maintenant sa MT-09 bien en main et un
nouveau titre de Champion de France des Rallyes
Routiers en vue.
Les concessionnaires dans la course
On devrait aussi revoir dans le peloton de tête
Cédric Parmentier et Barbara Collet. Ils seront au guidon
de Yamaha MT-09 sous les couleurs du Team Jean-Marc
Delétang, concessionnaire à Blois. Fred Kosytarski, le
patron de Best Of Bike, la concession Yamaha
d’Antibes, complète le tableau en soutenant deux pilotes
qui ont fait leurs preuves en vitesse, Anthony Dos Santos
sur MT-09, et Ornella Ongaro qui découvrira le Dark
Delétang, concessionnaire à Blois. La concession
Yamaha d’Antibes, complète le tableau en soutenant
deux pilotes qui ont fait leurs preuves en vitesse,
Anthony Dos Santos sur MT-09, et Ornella Ongaro qui
découvrira le Dark Dog Moto Tour avec son permis
tout neuf au guidon d’une MT-07 en catégorie A2. Best
Of Bike est aussi le partenaire de la Dark Dog
Academy. Liberty Yam sera aussi au départ avec
Yohann Herbet, patron de cette concession de
Périgueux, engagé en Classique sur une TDR 240 de
1988 et Antoine Vaubal sur MT-07.
Le Challenge Nine sur Alès Toulon
Le Challenge Nine rejoindra la Dark Dog Moto
Tour sur le Alès-Toulon. Ces deux dernières journées
de compétition de la 12e édition seront l’épreuve finale
de cette nouvelle Coupe Yamaha multi discipline
réservée aux MT-09 qui rassemble une trentaine de
pilotes depuis le début de la saison.
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Préparation minimale
Les tracas de préparation de votre moto pour le
Dark Dog Moto Tour ne sont plus une excuse valable
pour hésiter à vous engager. Cette année, le règlement
technique de l’épreuve, devançant les évolutions en
championnat de France des Rallyes routiers pour 2015,
simplifie la préparation des machines. Il n’est plus
obligatoire de percer et de freiner les bouchons de
vidange et les écrous des circuits de freinage. Il n’est plus
obligatoire non plus de remplacer le liquide de
refroidissement par de l’eau. Autrement dit, il vous reste à
mettre un train de pneus Michelin, un récupérateur sous le
reniflard d’huile et les mises à l’air et des plaques
numéros pour prendre le départ avec votre moto de tous
les jours (qui est, bien sûr, conforme à la réglementation
routière !).
Le Dark Dog Moto Tour pour tous
Tous types de machines peuvent s’aligner au
départ des 125 aux sportives en passant par les scooters,
les side-cars, les 3 roues et les machines classiques
(homologuées entre 1955 et 1990). Une catégorie est
même ouverte cette année aux nouveaux permis A2. Pour
faciliter encore la vie des pilotes engagés sur le Dark Dog
Moto Tour 2014, les interventions mécaniques pourront
se faire sans contrainte de temps en raison de la
suppression du parc fermé (sauf au départ à Saverne).
Chaque soir à l’étape, vous pourrez aussi compter
sur le soutien de l’Assistance Mutuelle des Motards pour
les interventions mécaniques et l’aide et les conseils des
techniciens Michelin pour la monte des pneumatiques
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Lédenon est un petit village situé au nord de Nîmes, à proximité de l'autoroute A9.
Ne comptant que sur ses propres deniers, Jean-Claude et Sylvie Bondurand, passionnés de sport automobile, décidèrent en 1970 de construire le Circuit de Lédenon.
Il s'écoula alors trois années pendant lesquelles les époux ne désespèrent jamais en dépit des embûches qui se dressent sur leur chemin. Cependant le résultat fût là, et c'est précisément le samedi 16 juin 1973 que le Circuit de Lédenon fut homologué pour la première fois.
Etrenné pour la première fois par une trentaine de Matra Bagheera et bien d'autres véhicules d'époque, le Circuit de Lédenon a fait son entrée dans l'histoire du sport automobile.
En 1977, c'est le début des
courses importantes comme la Production, rapidement transformée en Supertourisme. La formule Renault arrive également en 77.
Le Circuit de Lédenon,
aujourd'hui, s'est imposé comme le plus vallonné, le plus sinueux et le plus technique des circuits de France. En effet, Lédenon n'est pas un circuit de tout repos car il nécessite près de 38 changements de vitesse. C'est aussi l’un des rares circuits qui tournent dans le sens inverse des aiguilles d'une montre.
L'hôtel de Lédenon vous accueille à Lédenon dans le Gard. Depuis plus de 25 ans,
cet établissement vous accueille avec un agréable cadre dans une ambiance familiale et conviviale. Toutes les chambres disposent d'une baie vitrée qui donne accès à une terrasse, qui
elle-même accède au parc afin de vous apporter une autonomie supplémentaire. Accès internet
gratuit.
Pour la sécurité de vos véhicules, en plus du parking ouvert, un garage sécurisé par
alarme pour avant tout profiter du calme et de la sérénité, vous permettant le repos nécessaire
qui vous est dû. Situé à proximité du circuit de Lédenon, vous pouvez apprécier ce cadre en
toute liberté. A proximité, vous trouvez un grand nombre de restaurants, de sites touristiques,
d'activités et de lieux à visiter. Nous vous souhaitons un agréable séjour à l'hôtel de Lédenon.
1 che du Moulin à Vent 30210 Lédenon
Tél. : 04 66 37 02 08 (*)
Fax : 04 66 37 13 06 (*)
Mail : hotel-de-ledenon@sfr.fr
Circuit de Lédenon – 30210 Lédenon Gard – Tél : 04 66 37 17 31 – Fax : 04 66 37 15 92 – info@ledenon.com
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Avec ses virages variés et
son tracé technique, le circuit de
vitesse est un outil de travail et de
plaisir unique en France.
C’est la raison pour
laquelle les constructeurs et les
écuries viennent régulièrement y
faire des essais.
Les multiples trajectoires
de cette piste garantissent du
spectacle pour les pilotes, comme
pour les spectateurs.
Caractéristiques
techniques
• Enrobé : 0/10 au bitume
élastomère.
• Longueur : tracé technique de
2,5 km et tracé rapide de 2 km.
• Boucles indépendantes : boucle
nord de 1040 m et boucle sud de
1379 m.
• Largeur : 13 m.
• Ligne droite des stands :
longueur 335 m et largeur 14 m.
Équipements
• Paddock 21 000m², avec
raccordements eau et électricité.
• Tour de contrôle climatisée.
• Salle de presse.
• Salle de réunion.
• 12 stands modulables de 45m²
• Voie de liaison avec la route
d'essais rallye.
• Aire de lavage, poste de
secours, Boucles AMB, Alfano
Situé en face de la gare d'Alès, cet hôtel climatisé dispose d'un restaurant proposant une
cuisine gastronomique et de chambres dotées d'une connexion Wi-Fi gratuite. Vous pourrez
rejoindre la cathédrale d'Alès en 10 minutes à pied. Les chambres de l'hôtel Le Riche affichent
une décoration élégante et disposent d'une télévision par satellite à écran plat avec les chaînes du
bouquet Canal +. Elles sont insonorisées et comprennent une salle de bains privative.
Vous pourrez déguster un petit-déjeuner buffet tous les matins en lisant les journaux
mis à votre disposition. Vous disposerez d'un parking privé dans le garage et le parc national des
Cévennes se trouve à 15 minutes en voiture. Vous pourrez également visiter Nîmes, qui se
trouve à 40 km de l'hôtel.
42 pl Pierre Sémard - 30100 Alès - Tél : 04 66 86 00 33 - reception@leriche.fr
Pôle Mécanique Alès Cévennes - Vallon Fontanes - 30520 Saint Martin de Valgalgues
Tél : 04.66.30.31.85 - Fax : 04.66.30.79.89 - contact@pole-mecanique.com
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Les nombreuses variantes,
divisées en deux ensembles de
solutions, permettent d’effectuer des
essais spécifiques, précisément adaptés aux objectifs de chacun en
matière de mise au point ou de R&D.
Sur les différents tracés, les écuries, toutes disciplines confondues,
peuvent préparer tous les types
d’épreuves, des 24 Heures du Mans au Grand Prix de Monaco.
Depuis 2002, de nouveaux
virages sont venus enrichir le tracé,
afin de répondre à de nouvelles attentes et de perfectionner encore la
sécurité du circuit : Chicane
Montréal (2003), nouveau virage du Petit Beausset (2004), nouvelles
options au “S” de la Verrerie
(2005)…
1970 - CRÉATION DU CIRCUIT
En 1970, Paul Ricard (1909-1997) crée le circuit qui porte son
nom. La piste varoise sera le théâtre
de nombreuses épreuves nationales et internationales parmi lesquelles 14
Grands Prix de France de Formule 1,
22 Bols d'Or et 12 Grands Prix du
Championnat du Monde Moto. Le lieu deviendra rapidement
mythique pour les motards du monde
entier, avec les performances de pilotes comme le Français Raymond
Roche, qui inscrira son nom au
palmarès du Bol d'Or ou de
l'Américain Eddie Lawson, quadruple Champion du Monde et
multiple vainqueur du GP de France.
À sa création, le circuit est
en avance sur son temps, offrant une
sécurité et des infrastructures inédites à l'époque. Malheu-
reusement, le manque d'investis-
sements ne lui permettra pas de gar-
der son rang international.
Le Circuit offre 167 solutions de
piste différentes (de 826 à 5 861
mètres) adaptées aux objectifs de chacun en matière de développement
des voitures et d’entraînement pour
Sur place au BEST WESTERN Grand Prix Hôtel : piscine extérieure, salle de fitness,
hammam, terrain de pétanque et table de ping-pong.
Au coeur de la Destination Castellet :
l Golf Compact 6 trous, Spa Partenaire Cinq Mondes à l’Hôtel du Castellet*****
l Karting extérieur et stages de pilotages sur le Circuit Paul Ricard
l Baptême de l’air en hélicoptère ou en avion de chasse sur l’Aéroport International
l Accrobranche AUX ALENTOURS
l Villages médiévaux du Castellet et de la Cadière d’Azur
l Découverte des vignobles AOC Bandol et de l’arrière pays varois
l Village de Sanary-sur-Mer, plages de Bandol et de Saint-Cyr-sur-Mer
l La Rade de Toulon, Fréjus, ville d’art et d’histoire
l Le Massif de Maures, Le Massif de l’Estérel, Les villages perchés du Pays de Fayence
l Saint-Tropez & le Golfe de Saint-Tropez,
l L’Abbaye du Thoronet, Les Gorges du Verdon RN8 - 3100 Route des Hauts du Camp - 83330 Le Castellet - France Tél. : 04.94.88.80.80 - Fax : 04.94.88.80.81 - welcome@grandprixhotel.fr
Circuit Paul Ricard RDN8 2760 Route des Hauts du Camp - 83 330 Le Castellet
Tél. : 04.94. 98.36.66 - Fax : 04.94.98.35.41 - circuit@circuitpaulricard.com
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Souvent lorsqu’on parle au grand public de circuit en association
à Pau, la première image qui vient
est celle du traditionnel et
spectaculaire Grand Prix automobile couru en ville. Néanmoins, tout
proche de la ville sur la petite
commune d’Arnos, on y trouve un circuit auto et moto rempli d’intérêts
en tous genres.
Vous apprécierez le tracé de
cette piste vallonnée pour la diversité
des situations qu’il propose, son
aspect vallonné, ses grandes courbes rapides avec d’importantes vitesses
de passage comme son gros freinage
en bas de la descente ou encore son incontournable « corkscrew » inspiré
du circuit américain de Laguna Seca.
Voici donc une piste qui
plaira à la plupart d’entre vous
puisque les novices y trouveront un
excellent panel de passages techniques et variés permettant de
parfaire leur apprentissage du
pilotage là où les pistards les plus avertis amateurs de sensations fortes
et de montées d’adrénaline seront
garantis satisfaits.
Un tracé à la fois technique
et rapide avec un très bon grip grâce
au revêtement récent où on rencontre souvent des pilotes internationaux
venant faire halte sur la piste pour
effectuer certains essais privés, notamment en début ou fin de
saison. Il nous est d’ailleurs arrivé
lors de l’un de nos roulages, de
rencontrer Mike Di Meglio roulant avec un Honda CBR 600, très
abordable et ouvert aux personnes
venant l’aborder pour un conseil comme une photo souvenir ou
encore un autographe.
Hôtel B&B à Pau
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confort ? Notre hôtel B&B Pau Lescar vous réserve un accueil personnalisé !
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l’autoroute A64, notre hôtel est proche du circuit de Pau Arnos. Pour les fans
d’histoire et de culture, le centre-ville de Pau se trouve à 15 minutes de notre
hôtel. Un avion à prendre ? L’hôtel n’est qu’à 10 kilomètres de l’aéroport Pau
Pyrénées.
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m
30
28
Tracé réputé pour la technicité
de ses virages, la longueur de sa
ligne droite et la qualité de son
revêtement. La piste, surfacée en
janvier 2009, est composée de 2
types de revêtement, un
revêtement ruflex sur les parties
en courbe et un revêtement
drainant sur les parties droites.
Equipement de tout premier
ordre comme en atteste ses
homologations.
HOMOLOGATION de
GRADE T1 pour les
Fédérations Françaises
Auto et Moto
Entièrement surveillée par 16
caméras de type dôme à 360° de
rotation, et de 6 feux sécurité
piste, le tout contrôlé depuis le PC
Sécurité.
Bien qu’ancien de par son
histoire, le circuit de Nogaro a su
s’adpater aux élvolutions du sport
moto comme à la progression des
performances des motos pour
continuer de proposer aux pilotes
une enceinte sécurisée dotée d’un
équipement moderne. Les boxes y
sont larges, permettant ainsi à
chaque team d’optimiser la
qualité de son travail.
L'hôtel restaurant Le Commerce est installé à Nogaro depuis plus de 10
ans. Situé à 1 minute du circuit Paul Armagnac, l'hôtel comprend 14 chambres
tout confort, salle de bains, wc, télévision, internet en wifi gratuit. Le
restaurant vous propose une cuisine traditionnelle et raffinée avec des
spécialités régionales. Le chef cuisine des repas pour les groupes ou des repas
d'affaire.
Entre 2012 et 2013, l'établissement a été complètement rénové en
pensant au confort des clients tout en conservant un esprit familial.
En pension complète ou en demi-pension, l'Hôtel Restaurant Le
Commerce est idéal pour vous reposer. Le Commerce met à votre disposition
un parking public gratuit en face de l'hôtel. Le Commerce accepte votre
animal de compagnie.
2 Place des Cordeliers - 32110 Nogaro - 05 62 09 00 95 - info@hotelrestaurantnogaro.com
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31
39
L'hôtel Du Circuit vous accueille dans un cadre paisible à proximité du
circuit automobile de Magny-Cours. Il dispose de 32 chambres spacieuses,
toutes équipées d'une télévision à écran plat, de la climatisation et d'un
téléphone. Chacune comprend également une salle de bains privative pourvue
d'une baignoire et d'un sèche-cheveux.
L'hôtel sert chaque matin un petit-déjeuner buffet, que vous pourrez
savourer dans la salle à manger ou dans votre chambre. L'Hôtel Du Circuit se
trouve dans une zone verdoyante, à 2 heures de route de Paris. Vous
apprécierez les services proposés par cet établissement au bon rapport
qualité/prix.
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La piste Grand Prix du
Circuit de Nevers Magny-Cours
accueille toute l’année des
journées de roulage auto et des
journées de roulage moto, des
essais techniques et des
opérations commerciales auto et
moto. Les pilotes du monde entier
apprécient son tracé très
technique allié à une sécurité
conforme aux réglementations
internationales (FIA et FIM) les
plus exigeantes.
Venez-vous mesurer à
cette piste mythique et rouler sur
les traces des meilleurs pilotes du
monde, la location circuit est
accessible sur simple demande.
INFORMATIONS
TECHNIQUES
Longueur : 4 411 mètres
Largeur : 10,40 à 18 m.
48 boxes
Piste éclairée
9 kilomètres de voies de
sécurité
Centre médical permanent
Paddock de 40 000 m²
Une hélisurface avec 3
plots dont 2 sanitaires
Surveillance vidéo
complète de la piste avec
enregistrement numérique
en continu et stockage des
images jusqu’à 4 jours
Gestion à distance de la
signalisation lumineuse
sur la piste, 20 points de
signalisation lumineuse
Matériel de dépannage
auto/moto sophistiqué et
balayeuse-aspiratrice
grand volume
Circuit de Nevers Magny-Cours - Technopole - 58470 Magny-Cours
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32
Au cœur du Var et de la
Provence, à 20 kms de la baie de
Saint Tropez, le Syndicat Mixte de
la base de loisirs du circuit
automobile du Var vous accueille
dans sa vaste pinède.
Le site se compose :
d'une piste de 2,4 kms,
pouvant être abaissée à 2,2
kms.
d'un paddock intérieur avec
voie d'accélération et de
décélération, points d'eau
d'un PC sécurité équipé
d'une vidéosurveillance (16
caméras visionnant la quasi
totalité de la piste) et d'un
système de radios
de boxs à usage d'atelier
mécanique
d'un paddock extérieur
réservé aux organisateurs et
usagers de la piste avec 2
bornes électriques
d'une zone de stationnement
pour remorques et véhicules
tracteurs
La location du circuit permet un
accès privatif et exclusif à toutes
ces infrastructures pour la durée de
la location.
Le site comprend également
des parkings publics et des
sanitaires publics (7 toilettes et 3
douches) qui sont accessibles à
l'ensemble des usagers du circuit et
de la base de loisirs.
Une éventuelle privatisation
de ces espaces est possible
A 1 h de l'aéroport et au cœur de la forêt, cet hôtel est propice à la
tranquillité et aux loisirs. Bénéficiez de moments de détente au bord de la
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Situé à 20 minutes de
Clermont-Ferrand et de l’aéroport,
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Ses différents tracés vous
offrent un excellent niveau de
technicité et de plaisir.
Chaque virage comporte une
zone de dégagement vous assurant un
degré de sécurité maximum.
L’ensemble du site, clos et
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confidentialité.
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électricité (220V et 380V) –
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34
37
Suite à une averse qui précède la procédure de
départ, seuls Bradl, Aoyama et Abraham font le pari de
partir sur pneus slick pour le tour de chauffe. Une
décision risquée mais compréhensible puisque la piste est
majoritairement sèche, si bien que plus de la moitié des
pilotes rentrent aux stands pour changer de machines et
prendre le départ de la course en formation serrée depuis
la pit-lane. Le groupe comprend une quinzaine de pilotes
parmi lesquels se retrouvent le poleman, Márquez, son
coéquipier Pedrosa, Lorenzo, Rossi et Aleix Espargaró.
Seuls 9 pilotes sont présents sur la grille de
départ. Bradl est isolé sur la 3ème
position, loin devant
Aoyama, 16ème
, tandis que les autres prétendants au
podium sont entassés au bout de la pit-lane.
L’Allemand profite donc d’une situation jamais
vue pour mener dans les premiers tours mais est rattrapé
par Márquez et Pedrosa dès le 5ème
, puis battu par le
Champion du Monde en titre et son coéquipier le tour
suivant. Le classement de la course reprend petit à petit
l’ordre de la hiérarchie habituelle et les pilotes de
Yamaha, Rossi et Lorenzo, remontent rapidement aux
4ème
et 5ème
positions en passant Aoyama, Petrucci puis
Bradl juste avant d’attaquer le 10ème
des 30 tours.
9/9 pour Marc Márquez
Une fois passé en première position, Márquez mène
jusqu’à l’arrivée mais doit longtemps rester sur ses
Une fois en 1er, Márquez mène jusqu’à l’arrivée
mais doit longtemps rester sur ses gardes puisque
Pedrosa parvient à se maintenir à une ½ sec. Ce dernier
finit cependant par lâcher prise en fin d’épreuve et
Márquez remporte confortablement sa neuvième victoire
en autant de courses cette année. Le Champion du
Monde en titre est le premier pilote à aligner 9 victoires
consécutives depuis Mike Hailwood en 1964 et aborde la
trêve estivale avec 77 points d’avance sur Pedrosa.
Après une course très décevante à Assen,
Lorenzo retrouve le podium en prenant la troisième
place, à huit secondes de Pedrosa et avec 8s. d’avance
sur Rossi. Iannone décroche quant à lui son meilleur
résultat en MotoGP en finissant 5ème
, devant Aleix
Espargaró, Pol Espargaró, Dovizioso, Bautista et
Crutchlow.
Mal à l’aise sur une moto initialement réglée
pour la pluie puis montée en slicks au dernier moment,
Bradl termine sa course nationale, pour laquelle il s’était
qualifié en première ligne, hors des points, avec une bien
triste 16ème
place, derrière Redding, Aoyama, Abraham,
Nicky Hayden et Petrucci. Mike di Meglio termine sa
course en 22ème
position et reprendra le chemin des
pistes le 10 août aux Etats-Unis à Indianapolis.
m
35
Maverick Viñales, revenu dans le groupe de la
troisième place depuis la mi-course, et Franco
Morbidelli ont eux aussi fini à une fraction de seconde
du podium, avec une excellente performance pour le
rookie italien, vainqueur du Championnat d’Europe
FIM Superstock 600 l’an dernier, qui signait son
meilleur résultat.
Randy Krummenacher, Mattia Pasini, Tom Lüthi
et Xavier Siméon complétaient le Top 10 à l’arrivée,
devant les deux pilotes de Tech3, Ricky Cardús et
Marcel Schrötter, mais aussi Louis Rossi, 13ème
et dans
les points pour la 3ème
fois de la saison.
Johann Zarco est tombé à mi-épreuve alors qu’il
luttait pour le Top 5. Le Français s’est en sorti indemne,
contrairement à sa Caterham, en morceaux et en feu
dans le bac à gravier. Ont également abandonné Jordi
Torres, vainqueur de l’épreuve l’an dernier et en lice
pour le podium avant sa chute, ainsi que les Allemands
Jonas Folger et Sandro Cortese.
1ère victoire pour
Dominique AEGERTER
Le Suisse Dominique Aegerter a
remporté un fantastique duel face à Mika
Kallio pour décrocher sa toute première
victoire en Grand Prix dimanche au
Sachsenring et la première de Suter cette
année. Simone Corsi a pris la 3ème place.
Qualifié en pole position pour la 1ère
fois de sa
carrière au Grand Prix d’Allemagne, Aegerter a
transformé l’essai pour décrocher sa toute première
victoire, pour laquelle il a dû se battre jusqu’au bout face
à Kallio. Bien parti le poleman a rapidement été devancé
par le Finlandais et l’a ensuite suivi durant quasiment
toute la course, s’échappant avec lui loin devant le reste
du peloton. Le Suisse a attaqué une 1ère
fois à 4 tours de
l’arrivée, avant d’être battu 2 tours plus tard, mais a
finalement eu le dernier mot en s’imposant sur Kallio
dans le dernier tour, franchissant la ligne d’arrivée moins
d’un 1/10ème
de seconde avant son rival.
Corsi a pris le dessus sur Rabat en fin de course
pour s’offrir son second podium de la saison. 4ème
à
l’arrivée, Rabat ne compte plus que 19 points d’avance
sur Kallio en tête du classement général.
Maverick Viñales (Paginas Amarillas HP 40), revenu dans le groupe de la troisième place depuis la mi-course, et Franco Morbidelli (Italtrans Racing)
ont eux aussi fini à une fraction de seconde du podium, avec une excellente performance pour le rookie italien, vainqueur du Championnat d’Europe FIM Superstock 600 l’an dernier, qui signait son meilleur résultat.
m
36
En pole pour la 5ème
fois de la saison au
Sachsenring, Jack Miller s’est imposé en conservant la
première position du début jusqu’à la ligne d’arrivée et
consolidait ainsi sa 1ère
place au classement général
avant la trêve estivale.
S’il est resté installé en tête du départ jusqu’au
drapeau à damier, l’Australien n’a cependant pas eu une
course facile puisque plusieurs pilotes sont restés sur ses
talons jusqu’à la dernière ligne droite. Parmi eux, Brad
Binder a impressionné en luttant pour le podium dès les
premiers tours et en rattrapant Miller, qui avait pris un
peu d’avance au départ avant de se rendre compte qu’il
ne pourrait pas réaliser l’échappée en solitaire. Dans le
Top 10 lors des 3 courses précédentes, le jeune Sud-
Africain a mis la pression sur le leader de la catégorie
Moto3 tout au long de la course et a décroché la 2nde
place, à 0.180s du vainqueur, son meilleur résultat
depuis ses 4ème
places de 2012 et 2013 mais aussi un
nouveau podium pour le constructeur indien Mahindra.
A moins d’une seconde des deux héros du jour,
Alexis Masbou a remporté le sprint pour la 3ème
place
face à Álex Márquez et Danny Kent, qui entrait dans le
Top 5 pour la 1ère
fois depuis son retour en Moto3.
Masbou montait quant à lui sur le podium pour la
deuxième fois de sa carrière, sur le circuit où il avait
décroché la seconde place en 2012.
A une vingtaine de secondes du groupe de tête, Efrén
Masbou montait quant à lui sur le podium pour la
deuxième fois de sa carrière, sur le circuit où il avait
décroché la seconde place en 2012.
A une vingtaine de secondes du groupe de tête,
Efrén Vázquez a pris la 6ème
place devant son coéquipier
John McPhee, Isaac Viñales, Matteo Ferrari et Juanfran
Guevara. Jules Danilo n’est pas passé loin des points
avec la dix-septième place, son meilleur résultat en date.
De très nombreux pilotes ont chuté durant cette
manche, à commencer par le vice-Champion Álex Rins,
tombé dès le début du premier tour. Romano Fenati, un
autre prétendant au titre mondial, a également chuté.
Grâce à sa victoire, Miller compte désormais 19 points
d’avance sur Márquez, 30 sur Vázquez, 32 sur Fenati et
35 sur Rins tandis que Masbou remonte à la septième
place du classement général, derrière Viñales.
Les autres pilotes à avoir abandonné sont Bryan
Schouten, Scott Deroue, Gabriel Ramos, le Belge Livio
Loi, Andrea Locatelli, Karel Hanika, qui a emporté
Miguel Oliveira avec lui, et Niccolò Antonelli, contraint
à l’abandon pour la 6ème
fois en 9 courses depuis le début
de la saison.
MILLER
GAGNE
SUR LE
CIRCUIT
DU GP
D’ALLEMAGNE
m
37
Marco Melandri a remporté sa troisième victoire
de la saison lors de la première des deux courses de la
journée à Laguna Seca, où se déroule la neuvième
manche du Championnat du Monde eni FIM Superbike
2014. Le pilote de l'Aprilia Racing Team a profité d'une
erreur de Tom Sykes (Kawasaki Racing Team), qui était
en pole, dans le Corkscrew pour s'emparer de la
première position dès le premier tour et a ensuite mené
jusqu'à l'arrivée.
Son coéquipier Sylvain Guintoli a fait tout son
possible pour le suivre mais a dû se contenter de la
deuxième place, devant le Champion du Monde en titre.
Chaz Davies (Ducati Superbike Team) a été
victime d'un highside dans le deuxième tour, alors que
les trois premiers pilotes creusaient déjà l'écart sur Leon
Haslam (Pata Honda World Superbike Team), promu à
la quatrième place suite à la chute du Gallois.
A la mi-course, le record du tour établi en 2013
avait déjà été nettement battu et les trois leaders, grâce à
un rythme exceptionnel, disposaient d'une confortable
avance sur leurs concurrents.
A l'approche du dernier tiers de la course,
Guintoli continuait de mettre la pression sur Melandri
tandis que Sykes se contentait d'un rôle de spectateur et
apercevait au loin l'Italien finalement faire le break pour
décrocher sa troisième victoire de l'année.
Davide Giugliano (Ducati Superbike Team) a pris la
tandis que Sykes se contentait d'un rôle de spectateur et
apercevait au loin l'Italien finalement faire le break pour
décrocher sa troisième victoire de l'année.
Davide Giugliano (Ducati Superbike Team) a
pris la quatrième place devant Toni Elias (Red Devils
Roma Aprilia) et Jonathan Rea (Pata Honda World
Superbike Team), qui complétait le Top 6 malgré une
sortie de piste en début de course.
David Salom (Kawasaki Racing Team) a
remporté la victoire dans la catégorie EVO en terminant
dixième devant Niccolo Canepa (Althea Racing Ducati)
et Sylvain Barrier (BMW Motorrad Italia).
Leon Camier a quant à lui pris le point de la
quinzième place pour sa première course avec le MV
Agusta Reparto Corse, derrière Jérémy Guarnoni (MRS
Kawasaki).
Eugene Laverty (Voltcom Crescent Suzuki) a été
contraint à l'abandon, tout comme Ayrton Badovini
(Team Bimota Alstare), Aaron Yates (Team Hero EBR)
et Peter Sebestyen (Team Toth BMW).
m
38
La seconde des deux courses du Championnat du
Monde eni FIM Superbike au Mazda Raceway Laguna
Seca, où étaient réunis 49 408 spectateurs ce week-end,
a dû être interrompue par drapeau rouge à deux reprises
suite à divers incidents.
Au départ, Tom Sykes (Kawasaki Racing Team)
était parvenu à capitaliser sur sa pole position pour
s’affirmer devant Sylvain Guintoli (Aprilia Racing
Team) et Marco Melandri (Aprilia Racing Team), le
vainqueur de la première course, tandis que Eugene
Laverty (Voltcom Crescent Suzuki) et Toni Elias (Red
Devils Roma Aprilia) tentaient de suivre le rythme des
leaders.
Guintoli a immédiatement mis la pression sur le
Champion du Monde en titre et a brièvement mené avant
d’être repris par ce dernier puis par Melandri, alors que
Davide Giugliano (Ducati Superbike Team) et Elias
suivaient de près en attendant leur opportunité de se
joindre à la lutte pour le podium.
La course a été interrompue dans le onzième tour
suite à la chute d’Alex Lowes (Voltcom Crescent
Suzuki) dans le Corkscrew, puis relancée pour sept tours
avant d'être à nouveau arrêtée suite à un autre accident,
dans lequel Sylvain Barrier (BMW Motorrad Italia) a
percuté le pit-wall. Le Français était conscient à son
Suzuki) dans le Corkscrew, puis relancée pour sept tours
avant d'être à nouveau arrêtée suite à un autre accident,
dans lequel Sylvain Barrier (BMW Motorrad Italia) a
percuté le pit-wall. Le Français était conscient à son
arrivée au centre médical tandis que les autres pilotes
reprenaient leurs positions sur la grille pour un troisième
départ, pour un sprint de sept tours. Melandri a alors
réalisé un excellent départ pour s’installer devant Sykes
mais est parti à la faute dans le deuxième tour et a été
contraint à l’abandon alors qu’il espérait signer le doublé
en Californie.
Suite à la chute de l’Italien, Sykes a repris le
contrôle de la course devant Guintoli, alors que
Giugliano chutait dans le Corkscrew et manquait une
opportunité de monter sur le podium. Le Français n’a de
son côté pas pu inquiéter le Champion du Monde en
titre, vainqueur pour la huitième fois de la saison, tandis
que Jonathan Rea (Pata Honda World Superbike Team)
surprenait en décrochant la troisième place devant
Laverty, Elias et Baz. David Salom s’est imposé dans la
catégorie EVO, en prenant la huitième position devant
Alessandro Andreozzi, Leon Camier et Jérémy Guarnoni
(MRS Kawasaki).
Sykes repart de Laguna Seca avec 39 points d’avance
sur Guintoli tandis que Rea passe à la troisième place du
m
39
Maxxess Arras 255 avenue J.F. Kennedy
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m
40
La première course à s’élancer en piste est celle
des Moto3 où l’on retrouve les principaux animateurs de
cette pépinière de talents du CEV-REPSOL avec Fabio
Quartararo, Hiroki Ono, Maria Herrera, Jorge Navarro,
Adrian Martin qui forment les première lignes. Avec un
excellent départ, le pilote français Fabio met déjà son
empreinte sur cette course et ne laisse à personne d'autre
le loisir de s’emparer du holeshot. Un groupe de 5 pilotes
arrive dans le premier droit, chacun évoluant à des
vitesses différentes et la seule fille du plateau qui arrivait
plus vite que les autres, toucha la roue arrière d'Andrea
Migno et ce fut la chute sans dommage de la belle des
Moto3. Ensuite et comme depuis le début de la saison,
Fabio se lance dans un cavalier seul en faisant
particulièrement preuve d’application dans son pilotage,
en tirant ses trajectoires au couteau, notre frenchie se
détache irrémédiablement pour reléguer à plus de 2
secondes ses poursuivants les plus proches, s’expliquant
ainsi pour venir compléter le podium. Le spectacle en
piste se situait surtout au niveau d’un groupe de
poursuivants composé de 6 furieux (Rodrigo, Migno,
Cresson, Manzi, kunimine, Gardner, fils d’un certain
Wayne ...) en lutte pour la 5ème
place. Dans cet escadron,
chacun prenait la tête avec des dépassements virils mais
corrects tout au long des 4 km de ce magnifique circuit
où les phénomènes d’aspiration furent une nouvelle fois
prépondérants dans la ligne droite des stands. Dans le
dernier tour Ono et Navarro se battaient pour la et se
dépassaient dans les derniers virages ; ce n'est que sur la
ligne droite au prix d'une belle réaccélération en sortie
où les phénomènes d’aspiration furent une nouvelle fois
prépondérants dans la ligne droite des stands. Dans le
dernier tour Ono et Navarro se battaient pour la et se
dépassaient dans les derniers virages ; ce n'est que sur la
ligne droite au prix d'une belle réaccélération en sortie
du droit avant l'arrivé que Navarro soufflait la 2ème
position à Ono pour 0,080s. La bataille pour les 4ème
et
5ème
places était composée de Ramirez suivi de Rodrigo,
Mono et Cresson qui arrivèrent comme des chiens fous
pour passer sous le drapeau à damier. Simon Danilo qui
avait fait le 14ème
temps de la série A ne sera pas de la
fête dans les 2 courses de Moto3.
m
41
En Superbike, même si beaucoup de spectateurs
présents s’attendaient à assister à une lutte entre Noyes et
Carmelo Morales, dans cette catégorie nous trouvons 5
Français Ponson, Parchard, Dumas, Le Gallo et Chris
Cotton, ces deux derniers étant membres du Team JEG
Racing (Juan Eric Gomez Racing Team) et ayant la
particularité pour le premier d'être le doyen du CEV à 56
ans ce qui ne l’empêche pas de croiser le fer avec les
plus jeunes ; pour sa part, Chris a la particularité d'être
Franco-Canadien-Suisse et rapide en course
Au départ de ce Superbike les fauves sont lâchés,
si nous retrouvons au premier virage Morales qui prend
le meilleur sur Noyes auteur d’un départ en demi-teinte,
ils se retrouvent rapidement accompagnés de Rodriguez,
Barragan et Pietri. Dans ce virage à droite on ne peut
passer qu'à une moto de front, Noyes est obligé de
prendre la voie de secours et c'est dans la montée qu'il va
sous la colère passer les trois pilotes pour se retrouver à
quelques encablures de Morales qui accentuait la cadence
étant informé de la remontée de son plus sérieux rival.
Derrière la lutte est acharnée pour le gain de la 3ème
place
entre Rivas, Rodriguez et Silva. Un peu plus en retrait
des avant-postes, les Français roulent honorablement
avec Parchard et Dumas, très à l'aise aux 12 et 13ème
places Du côté du JEG Racing Team, le plus français des
teams espagnols, nous retrouvons Le Gallo et Cotton
qui au départ partaient en fond de grille et qui se
retrouvèrent 20 et 21ème
en quelques tours. Au fur et à
mesure que la course avançait, les pilotes devenaient de
plus en plus agressifs et ces passes d'armes
entraînent les chutes de certains d’entre eux.
m
42
Dans le dernier des 17 tours Carmelo Morales en
lutte avec Noyes pour conserver la première place partira
à la faute sur une traînée d'huile (avec une saison
écourtée car les secours le relèveront avec 2 jambes
cassées) laissant à son grand rival Américain le soin de
glaner la victoire.
Très disputée à tous les étages, cette course de
Superbike fut constructive et positive pour le Team JEG
Racing qui rentrait dans les points avec le Pilote Chris
Cotton 14ème
le quinquagénaire Philippe terminait à une
belle 17ème
place. Posson finissait 11ème
alors
que Dumas cassait à l'avant dernier tour en
laissant derrière lui un filet d'huile où Parchard chutait
dans le dernier tour allant rejoindre Carmelo Morales
dans le bac à sable
En Moto2 les premières lignes étaient composées
des principaux candidats au titre pour dans ce CEV-
REPSOL avec parmi eux Alan Techer au guidon d'une
moto 2 du team Tech 3 au sein du team Targo Bank. Au
feu vert 4 pilotes s’extrayaient les plus vite de la grille de
départ Florian Alt, Jesko Raffin, Alan Techer et Steven
Odendaal mais virent leur course rapidement interrompue
par la sortie du drapeau rouge suite à une chute collective
lors du premier virage. Les 4 pilotes au sol sont alors
Gomez, Bonastre, White et Pons
Un nouveau départ est donné avec toujours une
bonne envolée de Techer qui se trouve en 3ème
position
derrière Steven Odendaal. Au 2ème
tour Florian Alt lui
fait un dépassement par l'intérieur et le Français se
retrouve avec Sebastien Porto, Miroslow Popov, Xavi
Vierge et Edgar Pons pour le gain de la 4ème
place ; ces
5-là n’auront de cesse de s’arsouiller pendant 7 tours où
chacun passe leader de ce groupe et là aussi la ligne
droite des stands nous fait voir la qualité des motos et
surtout de l'aspi.
Dans ces luttes certains vont y laisser des plumes
comme Xavi Vierge par exemple qui, sur un freinage
appuyé perd l’avant pour finir dans les graviers laissant
Raffin passer dans le dernier virage Alt qui manque son
freinage, suivi d'un peu plus loin de Odendaal, Sebastien
Porto et Alan Techer en 5ème
position .
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43
La nouvelle course des Moto3 sera un bis repetita
mais avec des nuances car Quartararo en 7ème
position au
premier virage sort large pour ne pas se faire éjecter de la
piste et dans la montée se retrouve 4ème
à la poursuite de
Navarro, Ono et Migno. C'est alors non sans une certaine
finesse, prudence, et clairvoyance que le Français
remonte sur les hommes de tête pour prendre la première
place après 2 tours où dans un gauche en descente il fait
l'intérieure à Ono qui voulait résister à cette attaque pour
ne pas perdre sa 3ème
place.
Comme dans les autres catégories la lutte sera
féroce entre les 4 poursuivants du leader qui durant les 13
tours restant vont se passer à l'aspiration comme aux
virages où le plus téméraire force sur les freins, sachant
que parmi eux se trouve Maria Herrera qui veut sa
revanche de la première course bien que les garçons ne
l’entendant visiblement pas ainsi. S'en suit un spectacle
tout au long de la course qui permet à d'autres pilotes de
venir s'inviter à cette lutte, ce qui fait qu'au 13ème
tour
nous avons un peloton formé de 10 pilotes en lutte pour
la 4ème
place...
Fabio Quartararo réalise une nouvelle
démonstration au nez et à la barbe de ses concurrents
directs en établissant au passage le record de la piste
(1.50 135) détenu jusque-là par un certain Alex Marquez
Fabio Quartararo réalise une nouvelle
démonstration au nez et à la barbe de ses concurrents
directs en établissant au passage le record de la piste
(1.50.135) détenu jusque-là par un certain Alex
Marquez en 1.50 519 en grand-prix. Au moment de
franchir la ligne d’arrivée, il compte encore plus de 2
secondes sur ses poursuivants que sont Ono et Navarro,
départagés par la photo finish, suivi d'un peu plus loin
par Rodrigo, Sanchis Ramirez et Maria Herrera .
Place désormais à la coupe Kawasaki où nous
retrouvons 21 pilotes espagnols avec 1 Italien parmi eux.
Comme l’an passé Llorens s’impose largement devant
Sardanyons et Jimenez qui se bagarrent pour la 2ème
place ; viennent ensuite un peu plus loin Lopez et
Valera. Cette coupe n'est plus aussi prenante qu’elle put
l’être car mis à part les 10 premiers derrière l’écart est
très net, cette épreuve perd quelque peu en charme avec
moins de lutte, des temps qui ne reflètent pas
obligatoirement le potentiel et la puissance de ces motos,
le peu de participants n'enthousiasme jusque-là pas les
foules.
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SUPERBIKE
Grégory Leblanc a su se sortir du piège tendu
par la météo pour empocher une nouvelle victoire. Le
cumul des manches sourit à Sébastien Gimbert qui avait
fait un mauvais choix de pneus en seconde manche. La
révélation du jour s’appelle Sébastien Gérard qui place
sa Honda Stock sur le podium Scratch après une
deuxième manche où il remontait comme une flèche vers
Leblanc.
La course du dimanche :
Leblanc boucle le premier tour en tête devant
Gimbert, Maurin et Salchaud. Leblanc creuse tout de
suite l’écart, Gimbert ne parvient pas à garder le contact
mais s’échappe lui aussi du groupe de poursuivants. Ce
groupe composé de 9 pilotes est très compact. Mené
d’abord par Salchaud, Muscat en prend les rênes avant
qu’Axel Maurin ne revienne aux commandes. Dans le
9ème
tour, alors que les 2 hommes de tête sont isolés et
que le groupe de poursuivants est toujours
composé de neuf pilotes, la pluie s’invite dans la course.
L’arrêt de la course est décidé et un nouveau départ est
donné. La grille reprend l’ordre au moment du drapeau
que le groupe de poursuivants est toujours composé de 9
pilotes, la pluie s’invite dans la course. L’arrêt de la
course est décidé et un nouveau départ est donné. La
grille reprend l’ordre au moment du drapeau rouge. A
l’issue de la seconde manche, un cumul des manches
sera effectué. La piste est très humide sur une partie du
circuit et la majorité des pilotes partent en pneus pluie.
Gimbert prend le meilleur départ mais Muscat le
double pour prendre la tête. Leblanc le colle tandis que
Gimbert perd beaucoup de terrain. Parti de loin, on
observe la remontée de Sébastien Gérard qui semble
imprimer un rythme très élevé avec sa moto Stock.
Muscat et Leblanc s’échappent. Le blanc passe Muscat
au 6ème
tour tandis que Gerard est revenu à la 3ème
place
à 5 secondes de la tête. La piste est très séchante et la
dégradation des pneus pluie est importante pour de
nombreux pilotes. Au tour suivant, Gérard a repris 2
secondes. Il semble être le seul à ne pas être en difficulté
à la réaccélération. Dans le dernier tour, entre son pneu
arrière complètement détruit et une panne d’essence,
Muscat est contraint à l’abandon à 2 virages de la fin.
Axel Maurin résiste jusqu’au bout à Nicolas Salchaud
pour terminer 3ème
de cette manche. Gimbert est 6ème
.
Au cumul des deux manches, la victoire revient
logiquement à Grégory Leblanc. Grâce à la très bonne
première manche, Gimbert monte sur la seconde marche
du podium tandis que l’héroïque Sébastien Gérard
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45
SUPERSPORT
Incroyable début de saison de Lucas Mahias ! Il
signe un nouveau doublé à Magny Cours et explose
toutes les statistiques : 8 victoires sur 8 possible, Il a
encaissé tous les points possible sauf un depuis le début
de saison : un extraterrestre. Derrière, Anthony Dumont
semble avoir retrouvé toutes ses qualités de pilotage et
enchaine une nouvelle seconde place. Parti dernier suite
à sa mésaventure d’hier, Valentin Debise arrache un
podium devant son public venu supporter l’équipe locale
qu’est Tecmas.
La course du dimanche :
Lors de la mise en grille, quelques gouttes de
pluie viennent perturber la procédure. Si la piste est
déclarée « wet », elle reste suffisamment sèche pour
rouler en pneus secs.
Lucas Mahias reste fidèle à son programme :
meilleur départ, course en tête de bout en bout et
victoire. Malgré tout, le meilleur tour en course à été
longtemps mis au crédit d’Anthony Dumont. Très
rapide, le pilote SLMoteur pointe 7ème
au premier tour et
remonte rapidement sur le trio de tête dès le 5ème
tour.
Cédric Tangre est alors second mais avec déjà 3
secondes de retard sur Mahias. Au tour suivant, Dumont
engloutit Tangre et se lance à la poursuite du leader.
Derrière, parti dernier suite à son résultat blanc d’hier,
Valentin Debise est déjà 6ème
.
SUPERSPORT
Cédric Tangre est alors second mais avec déjà 3
secondes de retard sur Mahias. Au tour suivant, Dumont
engloutit Tangre et se lance à la poursuite du leader.
Derrière, parti dernier suite à son résultat blanc d’hier,
Valentin Debise est déjà 6ème
. Bien Panneauté, Mahias
augmente un peu plus son rythme et reprend le meilleur
temps en course. Debise poursuit sa remontée pour être à
moins d’une seconde de Dumont au 11ème
tour. Le
dernier tour ne permet pas à Debise de se rapprocher
suffisamment de Dumont qui franchit la ligne d’arrivée
en seconde position à 4 dixièmes de Debise.
En Stock, très belle performance d’Hugo Clere
qui finit 4ème
à seulement 1.4 seconde de Debise. Morgan
Berchet et Mathieu Charpin complètent le podium.
Au classement provisoire, Lucas Mahias compte
211 points sur 212 possibles. Louis Bulle, malgré sa 9ème
place du jour, est second avec 141 points devant
Valentin Debise qui comptabilise 125 points.
En Stock, Hugo Clere (187 points) reste leader
mais perd un point sur Morgan Berchet (154 points).
Robin Anne est 3ème
avec 145 points.
Une fois en piste, voici ce
que les concurrents de
Lucas MAHIAS, vainqueur
de toutes les courses, ont
pris pour habitude d’avoir
pour image de leur
principal rival
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46
MOTO 3
Enzo Boulom a réalisé un magnifique exploit
aujourd’hui : arrivé ce matin dans la Nièvre, il effectue
le warm’up ce matin pour seule séance de réglage, par
dernier et s’impose sur le fil pour 74 millièmes. Rénald
Castillon Gioanni est une nouvelle fois le second
malheureux. Hugo Casadesus n’a pas été en mesure de
jouer la gagne mais monte sur la 3ème
marche du podium
synonyme de gros points pour le championnat.
La course du dimanche :
Absent hier pour cause de participation à la Red
Bull Rookies Cup à Assen, Enzo Boulom participe
aujourd’hui à la course mais part dernier.
Hugo Casadesus boucle le premier tour en tête
devant Rénald Castillon Gioanni, Loic Arbel et Enzo
Boulom qui a fait un départ incroyable. Au tour suivant,
il prend les commandes. Castillon Gioanni ne se laisse
pas faire et repasse en tête au 4ème
tour. La bagarre est
intense Boulom , repasse puis Castillon Gioanni. Dans la
manœuvre, ils parviennent à décrocher Casadesus qui a
fort à faire avec Julian Loison.
Dans le dernier tour, Castillon Gioanni reprend la tête à
quelques virages de l’arrivée mais au final, avec 74
millièmes d’avance, c’est Enzo Boulom qui remporte la
MOTO 3
Dans le dernier tour, Castillon Gioanni reprend la
tête à quelques virages de l’arrivée mais au final, avec 74
millièmes d’avance, c’est Enzo Boulom qui remporte la
manche. Hugo Casadesus est isolé à la 3ème
place tandis
que Maximilien Bau double dans le dernier tour Loison
pour le gain de la 4ème
place et premier représentant du
Challenge de l’Avenir FFM.
Au classement provisoire, Hugo Casadesus profite de
l’absence de Corentin Perolari pour prendre le large avec
ses 168 points. Perolari reste second avec 118 points
mais voit le retour de Maximilien Bau qui compte 116
points. Castillon Gioanni, 4ème
, possède 115 points.
Luchel (33 points) et Enzo De La Vega (32
points), tous deux pensionnaires du challenge de
l’Avenir FFM.
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47
TROPHÉE PIRELLI
Alex Rodrigues remporte la victoire après que
son adversaire direct, Guillaume Antiga, se méprenne et
stoppe son effort à un tour de l’arrivée. En bagarre avec
Rodrigues, il lui offre la victoire sur un plateau. Paul
Haquin progresse encore un peu plus et accède à la
seconde marche du podium, juste devant Alan Agogue.
La course du dimanche :
Le départ permet à Guillaume Antiga de faire un
départ canon avec une avance de 3 secondes au premier
tour sur Yvan Laetzig, Paul Haquin, Alex Rodrigues et
Alan Agogue. Au second tour, les deux premiers
effectuent leurs pénalités et laissent la tête à Haquin. Au
5ème
tour, Rodrigues prend les commandes et commence
à s’échapper. Très motivé suite à son passage dans la
voie des stands, Antiga entame une remontée
extraordinaire. Très rapide, il remonte un à un ses
adversaire pour revenir au contact du leader au 8ème
tour.
Entre Rodrigues et Antiga, le duel est fabuleux et les
changements de positions nombreuses. A l’entame du
dernier tour, Antiga commet une erreur et croit que la
course est finie. Il perd beaucoup de terrain et se
retrouve en 6ème
position. Faute de combattant, la voie
vers la victoire est toute tracée pour Rodrigues. Paul
Haquin réussit à prendre le meilleur sur Alan Agogue.
Les deux hommes montent sur le podium.
Au classement provisoire, Alex Rodrigues prend les
commandes avec 148 points devant Guillaume Antiga
(135 points) et Alan Agogue (123 points).
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48
v
EUROPEAN BIKES
L'épreuve de Magny-Cours marquait le passage dans la deuxième partie de la saison 2014 de l'European Bikes. Emilien Jaillet, Cyril Brunet Lugardon et Laurent Aymonin ont profité de l'épreuve nivernaise pour se détacher dans la lutte pour le titre.
Samedi 28 juin
L'été est arrivé sur le calendrier, mais il n'était
pas vraiment du côté de Magny-Cours pour la 4e
épreuve de la saison. Si la journée d'essais libres du
vendredi s'est bien déroulée sous le soleil, les averses
sont venues perturber la séance qualificative du samedi
matin. Il a fallu trouver la bonne fenêtre de tir pour faire
claquer un chrono. A ce petit jeu, Eric Dubray s'est
montré le plus performant sur sa Ducati en signant la
pole devant Michel Amalric et Emilien Jaillet. Leader du
championnat en arrivant dans la Nièvre, Cyril Brunet
Lugardon n'a pu signer que le 10e chrono dans des
conditions qu'il n'affectionne guère. La piste étant sèche
l'après-midi, la course s'est déroulée sans perturbation.
Emilien Jaillet a ainsi mené la course du début à la fin,
laissant Cyril Brunet Lugardon et Andy Rey se battre
pour les deux autres places sur le podium.
Dimanche 29 juin
Le soleil était enfin de retour pour la journée de
course du dimanche. Lors des essais qualificatifs, les
BMW S 1000 RR ont fait parler leur puissance en
signant les 9 premiers chronos. Cyril Brunet Lugardon a
signé la pole devant Andy Rey et Emilien Jaillet.
Pourtant, en course, c'est Laurent Aymonin qui s'est
montré le plus rapide en dominant largement ses
adversaires. Jaillet et Brunet Lugardon ont livré un
superbe duel pour la place de dauphin et c'est au finish
que Brunet Lugardon est parvenu à prendre la deuxième
place et ainsi revenir à égalité au championnat avec
Jaillet. A cause d'une crevaison de son pneu avant,
Michel Amalric, ancien leader du classement, a laissé de
gros points en route.
Championnat
Deux hommes se partagent la tête du classement
provisoire. Avec 141 points chacun, Cyril Brunet
Lugardon et Emilien Jaillet devront encore se méfier de
Laurent Aymonin qui ne pointe qu'à 14 longueurs.
Michel Amalric redescend au 3ème
rang à 41 points des
leaders. En Twin, le doublé d'Eric Dubray lui permet
d'augmenter sensiblement sur avance sur Florent
Roudier.
La prochaine épreuve de la Coupe de France European
Bikes aura lieu sur le circuit Carole (93) les 30 et 31 août
2014.
Retrouvez toutes les infos sur
www.european-bikes.com
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49
Promosport 1000 : Les deux finales n’ont en rien affecté la confiance du
leader du Championnat Romain Maître. Pourtant, le pilote
Suzuki est tombé sur un os avec un Cyril De Laville
Monbazon extrêmement coriace tout au long du samedi. Dans la première finale, Romain signe le holeshot suivi par le
poleman du jour De Laville Monbazon. Au 10ème tour, les
positions s’inversent mais Romain réagit dès le tour suivant
en reprenant son bien. Le drapeau à damier salue la victoire du pilote numéro 70 avec 6 secondes d’avance sur Cyril De
Laville Monbazon et plus de 9 secondes d’avance sur
Yannick Pierre (Kawasaki). Dans le dernier débat, le scénario est identique. Romain Maître caracole en tête suivi comme
son ombre par Cyril De Laville Monbazon. A mi-course, le
pilote Kawasaki passe à l’attaque et trouve l’ouverture laissant de marbre Romain Maître. Le numéro 70 laisse filer
la victoire mais se contente très largement de cette 2ème
position puisqu’il accroît tout de même son avance au
classement provisoire devant Yannick Fabre, 4ème de la Finale 2 et le pilote Yamaha Alex Plancassagne (4/3).
Promosport 600 :
Totalement décomplexé après sa victoire à Croix
en Ternois il y a déjà un mois, Maxime Gucciardi
(Yamaha) réédite l’exploit en s’imposant sur le circuit
de Pau-Arnos lors de la grande finale. Arrivé à la 4ème
place du classement provisoire, Maxime repart du Pays
Basque au 2ème rang du Championnat avec 14 unités de
retard sur Nicolas Souchon (Yamaha). Kévin Méco
(Kawasaki) pointe à la 3ème place.
Promo 500 Cup :
Une catégorie n’est jamais acquise par avance.
Thibaut Doutre (Honda) l’a appris à ses dépens en
faisant « chou blanc » lors de la Finale 1 suite à un
problème mécanique. Bien que second de la Finale 2, le
leader du Championnat laisse filer de gros points à la
concurrence, notamment à Kévin Lavainne (Honda),
auteur d’un doublé imparable. Le pilote numéro 38
réalise la bonne opération du week-end et grimpe à la
seconde position du classement provisoire. Bien que
dans les gros points (2/3) à Pau-Arnos, Martial Bellut
rétrograde à la 3ème place de la catégorie.
Promo Sénior :
Absent de cette cinquième épreuve de la saison, le
leader de la catégorie Alain Cottard (Suzuki) a laissé le
champ libre à la concurrence qui s’en est donnée à cœur
joie. Christophe Passat (Suzuki) s’impose lors de la
Finale 1 tandis que Denis Tacco (Suzuki) triomphe en
Finale 2. Au classement provisoire, Marc Wormser (3/10)
et sa Kawasaki se rapprochent dangereusement d’Alain
Cottard puisque 18 petits points séparent désormais les
deux hommes.
Promo Découverte :
Avec un seul groupe au départ de l’épreuve
Basque, Julien Guillaume n’a laissé que des miettes à la
concurrence. Le pilote Honda rafle les deux finales de la
journée devant Billy Cornut (Yamaha), deux fois
deuxième. Très régulier (4/3), Olivier Rigaud (Suzuki)
ferme la marche.
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