par kumlai jongkon ater, doctorant- larefi -université montesquieu bordeaux iv
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LE MARCHÉ DU TRAVAIL URBAIN EN THAÏLANDE EST-IL SEGMENTÉ ? ANALYSE À L’AIDE DU MODÈLE DE SWITCHING
AVEC UN RÉGIME INCONNU.
Par
KUMLAI Jongkon
ATER, Doctorant- LARefi-Université Montesquieu Bordeaux IV
LE MARCHÉ DU TRAVAIL URBAIN EN THAÏLANDE EST-IL SEGMENTÉ?
1. Introduction.
2. Contexte économique et marché du travail.
3. Dynamique de l’inégalité salariale.
4. Théorie du capital humain et de la segmentation.
5. Evidence empirique à l’aide du modèle de
switching avec un régime inconnu.
6. Répartition des individus par segments.
7. Conclusion.
1. INTRODUCTION.
Taux de croissance phénoménal durant la fin des années 80: 13,29% (1988), 12,19% (1989) et 11,17% (1990).
Incidence de la pauvreté a été divisé par deux en 10 ans: de 32,6% en 1988 à 12,9% en 1998 (avec la ligne de pauvreté nationale).
Cependant, l’inégalité de revenus persiste : l’indice de Gini est passé de 0.481 en 1990 à 0.486 en 1998.
L’impact négatif de la crise financière a été non seulement économique mais aussi social, notamment sur le marché du travail urbain.
1. INTRODUCTION.
La persistance de l’inégalité salariale et les
dégâts sociaux causés par la crise économique
exigent une étude multidimensionnelle liée au
marché du travail urbain.
Existe-il des différents mécanismes de
détermination salariale pour chaque segment
du marché?
Le marché du travail urbain
est-il segmenté ?
2. CONTEXTE ÉCONOMIQUE.
Prospérité économique des années 80 Croissance économique phénoménale Exportation comme moteur de croissance Accumulation du capital Industrialisation intensive en travail Environnement économique extérieur favorable
Crise financière des années 90 Effondrement du secteur financier Récession économique Baisse du niveau de vie, notamment au sein du marché du travail
urbain : chômage, diminution de salaires et pauvreté urbaine.
Reprise économique et retour au modèle social Prise en consciences des répercussions sociales sur l’économie 9ème Plan du développement prend en compte des questions sociales Adoption du programme CDP (Country Development Partnership) en
collaboration avec la Banque Mondiale en 2003
2. MARCHÉ DU TRAVAIL EN THAÏLANDE.
1985 1990 1995 1998 2000 2003 2004
Taux de participation 52,18 55,94 55,42 54,33 54,12 56,21 55,49
Taux de chômage 3,71 2,25 1,14 3,42 2,40 1,50 1,70
Secteur primaire
Industrie extractive 0,27 0,18 0,14 0,13 0,12 0,14 0,16
Agriculture et pêche 68,40 64,00 51,98 51,27 48,79 43,11 45,35
Secteur secondaire
Industries manufacturières 8,00 10,16 13,44 13,04 14,50 15,44 15,28
Constructions 2,25 3,33 5,67 3,98 3,88 4,72 4,30
electricité, gaz et eau 0,39 0,35 0,52 0,55 0,52 0,28 0,33
Commerce de gros et de détail 9,20 9,66 12,57 13,89 14,55 15,22 14,40
Transports et communications 2,06 2,38 3,03 2,87 2,88 3,06 2,7821,90 25,88 35,22 34,34 36,35 38,72 37,09
Secteur tertiaire
Services 9,43 9,94 12,66 14,27 14,75 18,03 17,40
total des actives occupés 100 100 100 100 100 100 100
Tableau 1: Répartition des emplois, taux de participation et taux e chômage entre 1985 et 2004.
Source: à partir de LFS du troisième trimestre (1985-2004).
3. DYNAMIQUE DE L’INÉGALITÉ SALARIALE
Figure 1: Indice de Gini et de Theil des salaires réels mensuels pondérés.
3. DYNAMIQUE DE L’INÉGALITÉ SALARIALE.
La répartition de salaires est pro-riche au cours de
ces 20 dernières années.
70% d’individus détiennent seulement 40% du
salaire total en 1991 alors que 60% de revenu total
n’appartiennent qu’à 30% des mieux rémunérés.
La situation des pauvres est d’autant plus
dramatique que l’on exclut les gains des emplois
indépendants pour la période allant de 2001 à
2004.
4. THÉORIE DU CAPITAL HUMAIN.
Schultz (1971) et Becker(1964) proposent une théorie du capital humain.
Selon ce modèle, la productivité du travail résulte des caractéristiques individuelles, à savoir l’éducation, l’expérience, les formations sur le tas etc.
L’inégalité salariale s’explique par les différences individuelles en terme de l’accumulation du capital humain.
Elle s’égalise automatiquement par le fait que le marché du travail est en situation de parfaite compétition à l’égard du salaire et de l’emploi.
Le modèle standard du capital humain s’exprime par conséquent par une seule équation de gains, développée par Mincer (1964).
4. THÉORIE DE LA SEGMENTATION.
Selon la théorie de la segmentation, il existe deux types de marché à savoir le marché du travail compétitif et non compétitif.
La persistance de l’inégalité salariale résulte de ce fait des différentes mécanismes de détermination de salaires.
La productivité du travail dépend du type d’emploi.
Il existe deux fonctions de gains liées au secteur primaire et secondaire.
Le marché du travail se divise par les bons et mauvais emplois.
5. EVIDENCE EMPIRIQUE À L’AIDE DU MODÈLE DE SWITCHING AVEC UN RÉGIME INCONNU.
Méthodes de déterminations des segments a priori engendrent des problèmes du biais de sélection et de troncation.
Analyses factorielles et du cluster sont critiquées par sa simplification et sa dépendance aux variables introduites.
Méthode de la stratification initiée par Roger (1989) et reprise par Lachaud(1994) à l’aide des critères de protection, de régularité et d’autonomie.
Méthode de Switching avec un régime inconnu est appropriée à notre objectif.
5. SPÉCIFICATION DU MODÈLE.
Le modèle conçu par Dickens et Lang (1985) appartient à une famille des modèles à régimes endogènes [Maddala (1983)].
Construction du modèle fait appel à la conception néoclassique de base: l’individu maximise sa fonction d’utilité
Hypothèse fondamentale: les individus ayant des mêmes dotations initiales du capital humain n’auront pas les mêmes taux de rendements au capital humain, dû à l’existence de la dualité du marché du travail et aux barrières à l’entrée au segment primaire
5. SPÉCIFICATION DU MODÈLE.
pipiip XW ln (1-1)
sisiis XW ln (1-2)
wiii DZ * (1-3)
ipi WW ln si 0* Z (1-4)
isi WW ln si 0* Z (1-5)
5. SPÉCIFICATION DU MODÈLE.
sisiiiiwipipiiiiwi
pipiiiiwi
fXDDfXDD
fXDD
,,Pr,,Pr
,,Pr (1-6)
2/1
2/12/1
2
2
2/1
2/12/1
2
2
11
1ln ss
ss
si
ss
sw
siss
swi
pp
pp
piN
ii
pp
pw
pipp
pwi DD
(1-7)
N
i
ii XYLFR
12/1
2/1 )~~
(
(1-8)
5. SOURCE STATISTIQUE.
Il s’agit d’une Enquête de main d’œuvre (Labour Force Survey) du troisième trimestre entre 1985 et 2003.
L’enquête réalisée par Le Bureau National de Statistique a pour objectif d’appréhender l’évolution du marché du travail.
Les variables enquêtées concernent situation d’emploi, chômage, nombre d’heure de travail, salaires, type d’industrie et de professions, immigration, membre de syndicats etc..
5. SÉLECTION DES VARIABLES.
Logarithme de salaires mensuels
Nombre d'année d'éducation atteinte
Nombre d'année d'éducation atteinte
Calculé sur une base d'expérience potentielle (âge-6-année d'éducation)
Définition
Variable binaire: égale à 1 si l'individu est classé dans ce groupe de professions et à 0 sinonProfessions non ouverières
Variable
Année d'éducation
Log de SalairesVariable dépendante pour les deux fonctions de gains
Variables explicatives de l'équation de sélection
Variables explicatives des fonctions de gains
Variable binaire: égale à 1 si l'individu travaille dans une entreprise d'une taille supérieure à 50 employés et à 0 sinon
Variable binaire: égale à 1 si l'individu travaille à Bangkok et son agllomération et à 0 sinon
Egal à expérience*expérience*102, x102 a pour but de faciliter la maximisation de la fonction de vraisemblance
Calculé par Année d'éducation*Expérience, cette variable a pour objectif d'observer la complémentarité entre l'éducation et l'expérience d'un individu dans la détermination salariale
Bangkok
Education*Expérience
Exp2*102
Expérience
Année d'éducation
Taille de firme (>50)
5. RÉSULTATS DES ESTIMATIONS (HOMME).
Année 2002 β t β t β t β t
Constant 0,7561 9,222*** 0,1028 0,7370 1,1860 13,797*** -1,1608 -8,782***Education (année) 0,0556 9,347*** 0,1080 11,372*** 0,0166 2,387** 0,0180 1,304
Expérience potentielle (année) 0,0191 3,746*** 0,0735 8,895*** 0,0057 1,109Expérience 2 -0,0004 -5,562*** -0,0009 -7,46*** -0,0002 -2,513**
Expérience*Education 0,0015 5,683*** -0,0008 -2,192* 0,0006 2,135*Travail hautement qualifié 1,0805 10,268***
Taille de firme (>50) 0,3417 5,4***Bangkok et son agglomération 0,3475 5,616***
Ecart-type 0,1131 28,636*** 0,0670 11,654*** 0,0543 14,229***Log de vraisemblance
Rapport de vraisemblance (1)
N pondéréAnnée 2003
Constant 0,6579 8,023*** -0,0900 -0,562 1,1172 11,701*** -1,3836 -9,806***Education (année) 0,0657 11,277*** 0,1285 11,224*** 0,0193 2,432** 0,0447 2,823***
Expérience potentielle (année) 0,0171 3,444*** 0,0696 7,581*** 0,0095 1,777Expérience 2 -0,0003 -4,52*** -0,0007 -5,528*** -0,0002 -3,033***
Expérience*Education 0,0014 5,325*** -0,0013 -3,032*** 0,0005 1,656Travail hautement qualifié 0,7632 8,735***
Taille de firme (>50) 0,3253 5,493***Bangkok et son agglomération 0,3492 6,02***
Ecart-type 0,1162 30,619*** 0,0855 9,61*** 0,0558 12,086***Log de vraisemblance
Rapport de vraisemblanceN pondéré
Tableau 2: Estimations des fonctions de gains à l'aide d'un modèle de Switching avec un régime inconnu: homme, chef du ménage, 15-64 ans (2002-2003).
Notes: (1) le rapport de vraisemblance est égal à -2(log de vraisemblance du modèle avec contraintes - log de vraisemblance du modèle sans contrainte), il est équivalent à l'équation (1) en Annexe B-2-2.* significatif à 10%; ** significatif à 5%; *** significatif à 1%
Source: Valeurs calculées à partir des enquêtes LFS du troisième trimestre (2002-2003).
Sélection
722,56921875
706,61661640
Normalisé à 1-642,4238 -281,1392
normalisé à 1-539,7693 -186,4610
MCO Primaire Secondaire
5. RÉSULTATS DES ESTIMATIONS (FEMME).
Année 2002 β t β t β t β t
Constant 0,8030 11,802*** 0,5305 2,900*** 1,0592 13,043*** -1,2322 -7,409***Education (année) 0,0547 11,239*** 0,0879 7,716*** 0,0266 4,222*** 0,0070 0,3880
Expérience potentielle (année) 0,0131 2,844*** 0,0321 2,396** 0,0052 0,9590Expérience 2 -0,0004 -5,784*** -0,0004 -1,851 -0,0003 -3,850***
Expérience*Education 0,0013 5,451*** 0,0005 0,723 0,0010 3,0190***Travail hautement qualifié 0,6917 6,893***
Taille de firme (>50) 0,4509 6,850***Bangkok et son agglomération 0,2826 4,400***
Ecart-type 0,0876 29,1380*** 0,0769 9,474*** 0,0555 15,856***Log de vraisemblance
Rapport de vraisemblance (1)
N pondéréAnnée 2003
Constant 0,8054 10,450*** 0,5924 3,482*** 1,3158 17,595*** -2,1813 -12,285***Education (année) 0,0558 10,421*** 0,0779 7,042*** -0,0019 -0,293 0,1250 8,238***
Expérience potentielle (année) 0,0065 1,268*** 0,0263 2,365** 0,0008 0,179Expérience 2 -0,0003 -3,585*** -0,0003 -1,479 -0,0002 -2,836***
Expérience*Education 0,0018 7,005*** 0,0006 1,141 0,0009 3,257***Travail hautement qualifié 0,5536 4,554***
Taille de firme (>50) 0,5994 7,583***Bangkok et son agglomération 0,3891 5,189***
Ecart-type 0,1022 28,644*** 0,1344 14,806*** 0,0341 13,152***Log de vraisemblance
Rapport de vraisemblanceN pondéré
734,22051641
Notes: (1) le rapport de vraisemblance est égal à -2(log de vraisemblance du modèle avec contraintes - log de vraisemblance du modèle sans contrainte), il est équivalent à l'équation (1) en Annexe B-2-2.* significatif à 10%; ** significatif à 5%; *** significatif à 1%
Source: Valeurs calculées à partir des enquêtes LFS du troisième trimestre (2002-2003).
-341,9806 -52,0109579,93951698
Normalisé à 1-457,1117 -90,0015
Tableau 3: Estimation des fonctions de gains à l'aide d'un modèle de Switching avec un régime inconnu: femme, chef du ménage, 15-64 ans (2002-2003).
MCO Primaire Secondaire Sélection
Normalisé à 1
5. PREMIÈRE ÉTAPE DU TEST: TEST DU RAPPORT DE VRAISEMBLANCE.
la méthode de Monte Carlo: fixer le degré de liberté égal au nombre de paramètres contraints plus le nombre des paramètres non-identifiés [Goldfeld et Quint (1975)]
le degré de liberté = 13: 6 paramètres contraints à l’égalité pour deux équations du modèle de Switching (y compris la variance), 5 paramètres contraints à zéro pour l’équation de sélection et 2 covariances non identifiés.
Pour les hommes, 706,6166 en 2002 (=-2[-539,7693-(-186,4610)]) et de 722,5692 en 2003 (=-2[-642,4238-(-281,1392)]) qui dépassent la valeur critique de 34,53 à un risque d’erreur de 0.1%, avec 13 degré de liberté. Pour les femmes, les valeurs du rapport de vraisemblance étant de 579,9395 et de 734,2205 pour 2002 et 2003 dépassent également la valeur critique
Le test confirme la dualité du marché du travail urbain.
5. DEUXIÈME ÉTAPE DU TEST: LE MODÈLE SUIT-IL LA PRÉDICTION DE LA THÉORIE
Calcul des taux de rendements
iipipipippipii seeesWWWE 42
3210)(log (1-8)
essWWWE pipp 41/)(log (1-9)
seeWWWE pppp 432 2/)(log (1-10)
Primaire Secondaire Primaire Secondaire Primaire SecondaireHOMME
2002 8,8933 2,9918 2,2575 0,3743 2,4183 1,47572003 10,0371 2,9979 2,4541 0,4852 2,4309 1,4664
FEMME2002 9,6801 4,5913 2,2760 0,2824 2,3929 1,41552003 8,7894 1,6765 2,6020 -0,0053 2,2130 1,3734
Education Expérience Log de salairesTableau 4: Rendements au capital humain du secteur primaire et secondaire (%) et la moyenne du log de salaires pour les hommes et les femmes
Source: à partir de LFS du troisième trimestre (2002 et 2003).
5. PROFIL LOG DE SALAIRE-ÉDUCATION (HOMME, 2002).
Figure 1 : Profil estimé du log de salaires horaires-éducation pour les hommes en l’année 2002.
5. PROFIL LOG DE SALAIRE-EXPÉRIENCE (HOMME, 2002).
Figure 2 : Profil estimé du log de salaires horaires-expérience pour les hommes en l’année 2002.
6. RÉPARTITION DES INDIVIDUS PAR SEGMENTS.
Calcul des probabilités attachées à segment primaire
sisiiiiwipipiiiiwi
pipiiiiwi
fXDDfXDD
fXDD
,,Pr,,Pr
,,Pr (1-6)
Figure 3: répartition des hommes selon secteurs en 2002 (en %).
0
5
10
15
20
25
30
35
40
0-0,1 0,1-0,2 0,2-0,3 0,3-0,4 0,4-0,5 0,5-0,6 0,6-0,7 0,7-0,8 0,8-0,9 0,9-1,00
%
Probabilité d'être dans le secteur primaire
2002
6. RÉPARTITION DES INDIVIDUS PAR SEGMENTS.
Figure 4: répartition des hommes selon secteurs en 2003 (en %).
0
5
10
15
20
25
30
35
40
0-0,1 0,1-0,2 0,2-0,3 0,3-0,4 0,4-0,5 0,5-0,6 0,6-0,7 0,7-0,8 0,8-0,9 0,9-1,00
%
Probabilité d'être dans le secteur primaire
2003
6. RÉPARTITION DES INDIVIDUS PAR SEGMENTS.
0 ≤ probabilités ≤ 0.30 Secondaire0.30 < probabilités < 0.70 Non classé0.70 ≤ probabilités ≤ 1 Primaire
2002 2003 2002 2003
Primaire 24,21 23,77 11,74 27,82Non Classé 13,22 11,35 12,55 10,39Secondaire 62,57 64,88 75,72 61,79
HOMME FEMMETableau 5: Répartition des individus selon les secteurs (%)
Source: à partir du LFS (2002 et 2003),
6. RÉPARTITION SELON LES CARACTÉRISTIQUES INDIVIDUELLES.
Tableau 6: répartition des individus selon caractéristiques individuelles: hommes, chef du ménage (2002 et 2003).
2002
2003
Primaire
Secondaire
Total
Primaire
Secondaire
Total
Niveau d'éducation
Sans instruction 0,00
79,30
100
0,00
100,00
100 Primaire 10,08
76,21
100
7,70
81,22
100
Secondaire premier cycle 15,76
68,87
100
14,23
78,20
100 Secondaire seconde cycle (général) 20,82
64,27
100
15,92
66,85
100
Secondaire seconde cycle (professionnel) 39,48
52,14
100
42,65
48,96
100 Diplôme de niveau Bac+2 34,33
51,80
100
47,69
34,56
100
Universitaire 70,77
20,15
100
66,38
22,62
100 total 24,21
62,57
100
23,77
64,88
100
Région Bangkok et agglomération 27,85
56,16
100
26,93
58,22
100
Centre 23,65
63,76
100
24,68
65,81
100 Nord 12,20
81,49
100
15,92
78,05
100
Nord-est 14,31
81,75
100
17,61
80,31
100 Sud 24,21
62,57
100
9,91
81,58
100
total 24,21
62,57
100
23,77
64,88
100 Expérience potentielle
0-10 16,87
67,15
100
20,93
64,18
100 11-20 22,24
60,82
100
25,09
64,14
100
21-30 27,50
62,38
100
20,38
67,29
100 31-40 34,15
58,70
100
30,23
63,85
100
>41 17,02
72,49
100
22,27
63,38
100 total 24,21
62,57
100
23,77
64,88
100
Source: Valeurs calculées à partir des enquêtes LFS du troisième trimestre (2002-2003).
6. RÉPARTITION SELON TYPE D’INDUSTRIE ET DE PROFESSION.
Primaire Secondaire Total Primaire Secondaire TotalType des industrie
Industrie manufacturière 23,49 59,65 100 22,87 65,74 100Construction 11,53 82,77 100 8,54 84,64 100
Electricité, gaz et eau 79,54 8,35 100 82,74 5,15 100Commerce de gros et de détail 16,96 68,84 100 17,89 70,91 100
Transports, entrepôts et communications 30,73 55,39 100 31,89 51,83 100Service 20,43 67,00 100 25,65 61,02 100
Banque, finance et immobiliers 47,52 46,92 100 36,95 53,28 100Autres 12,26 47,16 100 0,00 48,72 100total 24,21 62,57 100 23,77 64,88 100
Catégories professionnellesMembres exécutifs et cadres supérieurs 83,95 11,29 100 78,02 9,50 100
Professions intellectuelles et Scientifiques 77,74 7,35 100 62,80 26,03 100Professions intermédiaire 61,53 21,44 100 53,67 24,26 100
Employés de type administratif 37,37 49,62 100 43,41 44,66 100Personnel commercial et vendeurs 8,38 83,73 100 17,13 75,98 100
Artisans et ouvriers 8,25 81,09 100 6,51 86,06 100Conducteurs installation et de machines 16,19 65,51 100 14,83 71,05 100
Ouvriers ou employés non qualifié 3,80 83,01 100 4,75 87,97 100total 24,21 62,57 100 23,77 64,88 100
2002 2003Tableau 6: répartition des individus selon caractéristiques de l'emploi : hommes, chef du ménage (2002 et 2003).
Source: Valeurs calculées à partir des enquêtes LFS du troisième trimestre (2002-2003).
7. CONCLUSION.
Le marché du travail urbain est segmenté au sein du secteur formel.
La répartition des salaires est au profit des riches et au détriment de la classe moyenne et des moins payés.
La grande partie de la population se trouve dans le secteur secondaire où les salaires sont relativement faibles
Il existe une complémentarité de la théorie du capital humain et de la segmentation.
L’étude de la mobilité professionnelle va compléter cette analyse de la segmentation.
LE MARCHÉ DU TRAVAIL URBAIN EN THAÏLANDE EST-IL SEGMENTÉ ? ANALYSE À L’AIDE DU MODÈLE DE SWITCHING
AVEC UN RÉGIME INCONNU.
Par
KUMLAI Jongkon
ATER, Doctorant- LARefi-Université Montesquieu Bordeaux IV
Email: okrajong@yahoo.fr
Site internet: http://kumlai.free.fr
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