plus de 20 étudiants gradués -...
Post on 15-Sep-2018
213 Views
Preview:
TRANSCRIPT
Changements climatiques et biologie hivernale des trois plus importants
défoliateurs du Québecdéfoliateurs du Québec
Richard BerthiaumeConsortium de recherche sur les insectes forestiers
Université LavalUniversité Laval
Les midis de la foresterie 5 Avril 2011
Le consortium iFor c’est :
Regroupement de 14 chercheurs provenant de 11 institutions et oeuvrant en entomologie et en foresterie
AXE 1: OUTILS D’AIDE À LA DÉCISION
Thème 1 : Changements climatiques et biologie hivernale
Thème 2 : Gestion des insectes xylophages après feu
Changements climatiques et la biologie hivernaleChangements climatiques et la biologie hivernale
Arpenteuse de la prucheArpenteuse de la pruche
Dendroctone de l’épinetteTelenomus coloradensis
Livrée des forêtsv ée des o ê s
Tordeuse des bourgeons de l’épinette
Pourquoi ces 3 insectes comme modèle?
Importance économique
1er ravageur en importanceLe défoliateur canadienRecrudescence des infestations depuis 200?Recrudescence des infestations depuis 200?L’ampleur des infestations (en terme de superficie)
Tordeuse des bourgeons de l’épinette
2ième ravageur en importancePlusieurs infestations depuis 2000Infestations répétées sur la Côte‐NordInfestations répétées sur la Côte NordRapidité de la mortalité lors des infestations (1‐2 ans)
Arpenteuse de la pruche
Li é d f êt
Plus important ravageur des forêts de feuillusRecrudescence des infestations depuis quelques annéesÉrablières dans Lanaudière (production acéricole)
Livrée des forêts
Érablières dans Lanaudière (production acéricole)
Pourquoi ces 3 insectes comme modèle?
Importance économique
1er ravageur en importanceLe défoliateur canadienRecrudescence des infestations depuis 200?Recrudescence des infestations depuis 200?L’ampleur des infestations (en terme de superficie)
Tordeuse des bourgeons de l’épinette
2ième ravageur en importancePlusieurs infestations depuis 2000Infestations répétées sur la Côte‐NordInfestations répétées sur la Côte NordRapidité de la mortalité lors des infestations (1‐2 ans)
Arpenteuse de la pruche
Li é d f êt
Plus important ravageur des forêts de feuillusRecrudescence des infestations depuis quelques annéesÉrablières dans Lanaudière (production acéricole)
Livrée des forêts
Érablières dans Lanaudière (production acéricole)
Pourquoi ces 3 insectes comme modèle?
Importance économique
1er ravageur en importanceLe défoliateur canadienRecrudescence des infestations depuis 200?Recrudescence des infestations depuis 200?L’ampleur des infestations (en terme de superficie)
Tordeuse des bourgeons de l’épinette
2ième ravageur en importancePlusieurs infestations depuis 2000Infestations répétées sur la Côte‐NordInfestations répétées sur la Côte NordRapidité de la mortalité lors des infestations (1‐2 ans)
Arpenteuse de la pruche
Li é d f êt
Plus important ravageur des forêts de feuillusRecrudescence des infestations depuis quelques annéesÉrablières dans Lanaudière (production acéricole)
Livrée des forêts
Érablières dans Lanaudière (production acéricole)
Historique des infestations de livrée des forêts au Québecq Q
Année Nb ha défolié
1 200 000
1 400 000
200820092010
19041008785
600 000
800 000
1 000 000
rfic
ie (h
a)
200 000
400 000
600 000
Supe
r
0
1980 1985 1990 1995 2000 2005 2010 2015
Année
Pourquoi ces 3 insectes comme modèle?
Gradient alimentaire
OligophageConifères
PolyphageConifères & Feuillus
OligophageFeuillus
Gradient au niveau des stades diapausants
Oeufs Oeufs avec Larves (L2)larves pharates
Juin - JuilletCycle de vie de l’arpenteuse de la pruche
Larve
Juin - Juillet
Août
Chrysalide
Biologie
1e 2e 3e 4e Xe (dernier)
ghivernale
( )
Oeufs (1 mm)AdulteOeufs (1 mm)
Octobre à Mai Septembre - octobre
Cycle de vie de la livrée des forêts
Juillet
Mai - Juin
LarveJuillet
Chrysalide
BiologieBiologie hivernale
Ad lt
Août à AvrilOeufs
Juillet - AoûtAdultes
Les changements climatiques
Le sujet retient tellement l’actualité qu’il faut inventer des nouveaux termes
L’apparition des « climato‐sceptiques » et des « environnementeurs »
Climato‐sceptiques: Personne quin’est pas convaincue qu’il y ait unréchauffement climatique, ou queréchauffement climatique, ou quecelui‐ci soit dû aux activitéshumaines.
Les changements climatiques
Le phénomène est reconnu et fait l’objet d’un large consensus
Cependant nous oublions souvent que ce n’est pas le premierCependant nous oublions souvent que ce n’est pas le premierdans l’histoire de notre planète et probablement pas le dernier
Phénomène directement relié à l’impact de l’espèce humaine à l’échelle planétaire
Il y a des sceptiques (climato sceptiques)Il y a des sceptiques (climato‐sceptiques)
Le consensus est moins fort
L’effet potentiel des explosions solaires
Malgré une certaine controverse autour des causes, il y a actuellement un réchauffement climatique
L’ampleur (amplitude) du phénomène reste difficile à prévoir dans le temps
Suppose que le processus est irréversible et qu’il n’y a plus rien à faire…
Lampleur (amplitude) du phénomène reste difficile à prévoir dans le temps
Les modèles sont excessivement complexes et les marges d’erreurs sont
Nous devrons subir les effets
Vision très défaitistep gparfois très variables
Il existe aussi beaucoup de variations entre les différents modèles (scénarios)Par analogie
Vision très défaitiste
D t l dèl t êt til
Dans le dossier des algues bleues: Pour s’adapter nous porterons des scaphandriersDe tels modèles peuvent être utiles pour
comprendre le fonctionnement d’un système, maisles réponses qu’ils donnent ne sont jamaismeilleures que les paramètres introduits au point
scaphandriers
Pierre Dansereau: Si l’homme est responsable desmeilleures que les paramètres introduits au point
de départ.
Si l homme est responsable des changements climatiques, il peut faire quelques chose
Les principaux impact du réchauffement climatique
…le climat du Québec a évolué de façonsignificative. Les températures journalièresmoyennes dans le Sud du Québec ontaugmenté de 0.2oC et 0.4oC pardécennie….
D’une façon générale, le climat seu e aço gé é a e, e c at seréchauffera sur l’ensemble du territoirequébécois, et de façon plus marquée enhiver qu’en été.q
Élévation moyenne des températures
La hausse des températures se manifesteaussi par un raccourcissement de la saisonde gel, l’augmentation du nombre dedegrés‐jours de croissance et la diminutiondu nombre de degrés‐jours de chauffage.
Prolongement de la saison végétative
L’impact du réchauffement climatique en entomologie
Société d’entomologie du Québecil y a 8 ans (2003)
Les modèles climatiques actuels prévoient :
Un prolongement de la saison végétativeetet
une élévation moyenne des températures
Des épidémies plus grandes et plus fréquentes(Virtanen et al. 1998; Williams et Liebhold 1995)
Des pertes économiques majeures
Plus d’argent pour la recherche et les entomologistes
Les modèles climatiques actuels prévoient :Un prolongement de la saison végétativeUn prolongement de la saison végétative
• La majorité des ravageurs forestiers dans l’Est du pays sont univoltins
Arpenteuse de la pruche SpongieuseTordeuse des bourgeons de l’épinette
Arpenteuse de Bruce Livrée des forêts
L’établissement d’une deuxième génération est difficile car la qualité du feuillage change et la majorité a besoin du jeune feuillage pour s’établir
Pourrait être bénéfique pour les ravageurs multivoltins
Les modèles climatiques actuels prévoient :
Une élévation moyenne des températures
• Augmentation de la vitesse de développement et une meilleure survie• Augmentation de la vitesse de développement et une meilleure survie
• Favorable pour les populations de ravageurs forestiers?
Découle des modèles de croissance fonction de la température
Développement rapide≠
Fécondité supérieureou
ill " i "Meilleur "Fitness"en terme de descendants
pour la prochaine générationRégnière 1987
pour la prochaine génération
Exemple: Arpenteuse de la prucheAugmentation de la To entraîne une augmentation de la vitesse
QuébecRimouskiNord
Renards
du développement et une réduction de la fécondité
250
QuébecSawyerville
RenardsBaie-Trinité
150
200
dité
50
100
Féco
nd
*0
50
10 15 20 25 30 35
*
Température oC
► Optimum de la fécondité près de 18oC
► Réduction de la fécondité à 24 et 28oC
Modèle conceptuel de l’impact potentiel du réchauffementProlongement de la saison végétative‐ Prolongement de la saison végétative
‐ Élévation moyenne des températures
Saison de croissance
pulatio
n
pré‐diapausent d’une
pop
p p
velopp
emen
printemps été automne hiverhiver
Dé
Pour faire face à ces importantes modifications environnementales, les espèces devront être capables de s’adapter
La variabilité au sein d’une même espèce est fondamentale
les espèces devront être capables de s adapter
Selon Ruffié (1986) etSchilthui en (2001)
espèce est fondamentale
Schilthuizen (2001):Le polymorphisme génétique et lavariabilité ont permis l’évolution. Sans
i bilité l d i t it étévariabilité, le monde vivant aurait étécondamné à l’immobilisme.
La variabilité permet l’adaptationLa variabilité permet l adaptationdes populations
La vitesse d’adaptation est‐elle suffisamment grande pour faire face à ce nouveau défi?face à ce nouveau défi?
Pour contrer l’impact du réchauffement climatiqueProlongement de la saison végétative‐ Prolongement de la saison végétative
‐ Élévation moyenne des températures
Saison de croissance
pulatio
n
pré‐diapausent d’une
pop
p p
velopp
emen
printemps été automne hiverhiver
Dé
Il existe une certaine variabilité pour compenser les effets potentiellement négatifs durant la saison de croissance
‐ Éclosion retardée des œufsÉclosion retardée des œufs‐ Réduction du développement larvaire et pupal des individus
Arpenteuse de la prucheDate d’éclosion des œufs après des conditions hivernales identiques
156156156
Date d’éclosion des œufs après des conditions hivernales identiques
152
154y = -0.5796x + 134.87
R2 = 0.9727
QuébecSt-Jacques-de-Leeds
Sawyerville
152
154y = -0.5796x + 134.87
R2 = 0.9727
QuébecSt-Jacques-de-Leeds
Sawyerville
152
154y = -0.5796x + 134.87
R2 = 0.9727y = -0.5796x + 134.87
R2 = 0.9727R2 = 0.9727
QuébecSt-Jacques-de-Leeds
Sawyervilleou
r julien)
148
150
M t
Baie-TrinitéRivière-aux-Renards
ForestvilleRimouski
St-Aubert
148
150
M t
Baie-TrinitéRivière-aux-Renards
ForestvilleRimouski
St-Aubert
148
150
M t
Baie-TrinitéRivière-aux-Renards
ForestvilleRimouski
St-Aubert
éclosion
(jo
Variationpossible10 jours
144
146
North ofNathasquan
Nathasquan
Matamec
144
146
North ofNathasquan
Nathasquan
Matamec
144
146
North ofNathasquan
Nathasquan
Matamec
Déb
ut de l’é
142
45 46 47 48 49 50 51 52
142
45 46 47 48 49 50 51 52
142
45 46 47 48 49 50 51 52
D
LatitudeLatitude
Gradient Sud ‐ Nord
Arpenteuse de la prucheVitesse du développement larvaire sous une température constanteVitesse du développement larvaire sous une température constante
4 stades larvaires 5 stades larvaires
y = -2.9131x + 179.35R2= 0.8945
50
)Variation
35
40
ée (j
ours
)Variationpossible17 jours
25
30
Dur
é
2045 46 47 48 49 50 51 52
Latitude
Gradient Sud - Nord
Il existe donc certains mécanismes capables de contrebalancer l’effetIl existe donc certains mécanismes capables de contrebalancer l effet potentiel du réchauffement climatique au courant de la saison de croissance
Implique un déplacement ou une redistribution des populations au niveau continentalprincipalement une migration vers le nord
Toutefois, pour que les communautés forestièressoient capables de «suivre» la vitesse des Chez les insectes: la vitessechangements climatiques, cela impliquerait unevitesse de migration d’environ 10 km par an. Dans lesfaits, la vitesse de migration des arbres est beaucoupl l t tt i t d it d 10 k à 45 k
Chez les insectes: la vitesse pourra‐t‐elle atteindre ce fameux 10 km par année?
C t d é i à l t
plus lente, atteignant des vitesses de 10 km à 45 kmpar siècle (Davis 1981; Birks 1983).
Ce sont des mécanismes à long terme
Pour mesurer l’effet du réchauffement climatique‐ Prolongement de la saison végétative
Saison de croissance
ion
‐ Élévation moyenne des températures un
e po
pulat
pré‐diapause
ppem
ent d
’u
printemps été automne hiverhiver
Dévelo
printemps été automne hiverhiver
Les stades hivernants sont exposés plus longtemps à des températures supérieures
Existe‐t‐il une variabilité ou un mécanisme permettant une forme d’adaptation?
Impact possible sur la survie hivernale via une réduction des réserves énergétiques
L’exemple de la tordeuse des bourgeons de l’épinette
Chez la tordeuse des bourgeons de l’épinetteChez la tordeuse des bourgeons de l épinette
En général, de longues expositions à dehautes températures durant les premiersstades de la diapause augmentent l’intensité
Triglycerides15001500
12501250
10001000
750750
500500/ 100
/ 1
00 la
rvae
larv
ae
aaaa aa
aa
aa aabb
cc
Triglycerides15001500
12501250
10001000
750750
500500/ 100
/ 1
00 la
rvae
larv
ae
aaaa aa
aa
aa aabb
cc
de celle‐ci et réduisent la survie des larves dela tordeuse des bourgeons de l’épinette(Han et Bauce 1997)
Glycogen
July
August
September
October
500500
250250
00
600600
500500
vae
vae
μμg g
aa a
bbcc cc
aabb bb
cc Glycogen
July
August
September
October
500500
250250
00
600600
500500
vae
vae
μμg g
aa a
bbcc cc
aabb bb
cc
Des pertes importantes des réserves delipides et de glycogène étaient reliées à
400400
300300
200200
100100
00
μμg
/ 100
g
/ 100
larv
larv
aa
400400
300300
200200
100100
00
μμg
/ 100
g
/ 100
larv
larv
aa
l’intensité de l’exposition à de hautestempératures durant la période pré‐hivernale(Han et Bauce 1998)
Beginning of diapause End of October
Fig. 2. Changes in energy reserves before the winter season, frombeginning of diapause to the end of October, in four groups of larvaethat entered diapause at a different time of year as indicated by the graph legend. Mean values followed by the same letter are not Significantly different (ANOVA followed by Tukey-test P > 0 05)
Beginning of diapause End of October
Fig. 2. Changes in energy reserves before the winter season, frombeginning of diapause to the end of October, in four groups of larvaethat entered diapause at a different time of year as indicated by the graph legend. Mean values followed by the same letter are not Significantly different (ANOVA followed by Tukey-test P > 0 05)Significantly different (ANOVA, followed by Tukey-test, P > 0.05).Significantly different (ANOVA, followed by Tukey-test, P > 0.05).
Chez les deux autres espècesChez les deux autres espèces
En 2009 et 2010 : Hiver excessivement doux
Mortalité élevée lors de la génération des cohortes afin d’induire un allongement de l’exposition du stade diapausantd induire un allongement de l exposition du stade diapausant
En 2010 et 2011: Les expérimentations sont en coursp
Générer des scénarios climatiques
Générer des hausses de températures automnales
Chambre de croissance avec variation graduelle de la température
Températures moyennes observées à la station météorologique de Ste‐Foy (Environnement Canada, 2010)
é d d h l l ( ll ) é é d ( b )Périodes de chaleur: canicules (juillet) et étés indiens (octobre) durant cinq jours
Livrée des forêts ‐ Températures journalières maximalesT1 (Témoin) T5T2 T6T3 T7
35
40T3 T7T4 T8
18 28°C
22‐32°C
26‐36°C 22‐32 °C
20
25
30 18‐28°C
14 24°C
14‐22°C10‐18°C
10
15
20 14‐24°C13‐23°C
7 ‐17°C 6‐14°C
10‐18°C
0
5
10 7 ‐17 C
2 ‐10°C
Arpenteuse de la pruche ‐ Températures journalières maximales
T1 (Témoin)
T2
30
35
40T3 T4
20
25
30
10‐18°C
14‐22°C
13‐23°C
51015
6‐14°C7 ‐17°C
05
Août
2 ‐10°C
SeptembreOctobre
Pour chaque traitement et espèce
Périodes (Septembre et Novembre 2010; Janvier et Mars 2011)
Évaluation du contenu des principaux polyols et sucres en lien avec la résistance au froidlien avec la résistance au froidGlycogène, tréhalose, glucose, glycérol, sorbitol et mannitolChromatographie en phase liquide à haute performance (HPLC)g p p q p ( )
Point de surfusion (passage de l’état liquide à solide + émission de chaleur)(p g q )
Évaluation de la survie hivernale (avril 2011)
Points de surfusion – Livrée des forêts (Saguenay)
‐25Septembre novembre janvier
T1 (Témoin)
°C
‐30
T2T3T4
Canicules(Juillet)
‐35
T5T6 Étés indiens
(Octobre)
‐40
T7T8 Combinaison
( )
‐45
40
** **
45
Canicules effet à court terme (Septembre) : Augmentation point de surfusion
Été i di ff t à l l t (S t b ) Réd ti i t d f iÉtés indiens effet à plus long terme (Septembre) : Réduction point de surfusion
Janvier : Aucun effet
Points de surfusion – Ap Sawyerville‐ Bouleau blanc
Septembre Novembre Janvier°C
‐25
‐30 T1T2T3
T1T2T3 Étés indiensÉtés indiens
‐35T3T4T3T4 (Octobre)(Octobre)
‐40** **
‐45
ÉÉtés indiens : Réduction du point de surfusion
Pour mesurer l’effet du réchauffement climatique‐ Prolongement de la saison végétative
Saison de croissance
ion
‐ Élévation moyenne des températures un
e po
pulat
L fuse
orte
pré‐diapause
ppem
ent d
’u La fameuse saison morte
La fa
meu
saison
m
printemps été automne hiverhiver
Dévelo L s
printemps été automne hiverhiver
Les stades hivernants sont exposés moins longtemps à des températures plus clémentes
Pour comprendre l’effet potentiel sur la biologie hivernale, il faut:Comprendre le fonctionnementComprendre les mécanismes impliquésMesurer le niveau de variation entre les populations
Pour mieux comprendre la biologie hivernale des 3 espècesPour mieux comprendre la biologie hivernale des 3 espèces
Travaux de laboratoire Taux de survie à différentes températures
Taux de survie avec scénarios climatiquesTaux de survie avec scénarios climatiques
Point de surfusion (supercooling point)
Mesurer les métabolites (glycérol, glucose, etc.)
Travaux de terrain Gradient altitudinal
Arpenteuse de la pruche
3 populations
SAB EPB BOP
p p3 essences
Point de surfusion
Absence de variation entre les populations
Métabolites
Sucre dominant tréhalose
Glycérol pratiquement absent
Octobre2009
Décembre2009
Janvier 2010
Peuplier faux‐trembles Bouleau blancLivrée des forêts
‐302009 2009 2010
‐402 populations2 essences
Saguenayen °C
±SE)
Point de surfusion‐50
‐30
Saguenaympé
rature
moyen
ne ±
Point de surfusion
Absence de variation entre les populations
Tem (m
Le glycérol est dominant
Métabolites
‐40Le glycérol est dominant
‐50Outaouais
Épinette blanche Sapin baumier
Octobre2009
Décembre2009
Janvier 2010‐30
Tordeuse des bourgeonsde l’épinette
‐40
C
de l épinette
2 populations2 essences
Saguenay‐50
30ature en °C
nne ±SE)
Point de surfusion
b d i i ‐30
40
Tempé
ra(m
oyenAbsence de variation
entre les populations
‐40
50
Mixte de 3 composésGlycérol
Métabolites
Baie‐Comeau‐50Glycérol
GlucoseTréhalose
Taux de survie à différentes températures et expositions
Arpenteuse de la pruche
p p
La population sudiste (Sawyerville) est moins résistante que les autres
Effet de la taille des oeufs???
La population sudiste (Sawyerville) est moins résistante que les autres
Augmentation de la taille des œufs en fonction de la latitude
0.30gg
0.30gg
A t d l h y = 0.0123x - 0.374R2= 0.8374
0.25
e (m
m3 )
y = 0.0123x - 0.374R2= 0.8374
0.25
e (m
m3 )
Arpenteuse de la pruche
0.20Vol
ume
0.20Vol
ume
Berthiaume 2007
0.1545 46 47 48 49 50 51 52
Latitude
0.1545 46 47 48 49 50 51 52
Latitude
0.220.220.220.22Phénomène connu chezde nombreuses espèces
0.180.18
0.200.20
EEi 0.180.18
0.200.20
EEi
Peu d’étude ontdémontré un lienHarvey 1983
Tordeuse des bourgeonsde l’épinette
0 140 14
0.160.16
0 140 14
0.160.16direct avec uneaugmentation dela survie
4040 4545 5050 5555 6060 65650.140.14
DEGREES NORTH LATITUDEDEGREES NORTH LATITUDE4040 4545 5050 5555 6060 6565
0.140.14
DEGREES NORTH LATITUDEDEGREES NORTH LATITUDE
la survie
Étudier l’impact de la température sur la survie hi l d diffé t l ti l l d’hivernale de différentes populations le long d’un gradient altitudinal
850 m 700 m550 mMicroclimat
400 m
80 m
550 m
250 mavec
sapinière
80 m
Une élévation de 107 mètres équivaut à 1o de latitudeq
Arpenteuse de la pruche
Québec Rivière‐Ouelle Sawyerville
70
80
90y
Effet microclimatique
40
50
60
e survie (%
)
20
30
40
Taux
d
0
10
80 250 550 700 850
Altitude
La population sudiste (Sawyerville) est moins résistante que les autres
Altitude
Effet de l’altitude (climat) sur la survie des oeufs
La population sudiste (Sawyerville) est moins résistante que les autres
Effet de la taille des oeufs???
Livrée des forêts
100
Outaouais Saguenay
70
80
90
100%)
40
50
60
x de
survie (
10
20
30Taux
0
80 250 550 700Altitude
Effet de l’altitude (climat) sur la survie des larves pharates
Pas d’effet de la populationPas d’effet de la population
Baie Comeau Drumondville Saguenay
Tordeuse des bourgeonsde l’épinette
70
80
90
Baie‐Comeau Drumondville Saguenay
40
50
60
70
e survie (%
)
10
20
30
40
Taux
de
0
10
80 250 550 700
Altitude
Effet de l’altitude (climat) sur la survie des larves de stade 2
Pas d’effet de la populationPas d effet de la population
Conclusions
Il existe des mécanismes pour contrebalancer les effetspotentiellement négatifs des changements climatiques au niveaudu développement des Lépidoptèresdu développement des Lépidoptères
La vitesse d’adaptation sera‐t‐elle suffisante pour contrebalancerles effets potentiellement négatifs des changements climatiques
L’allongement de la période précédant la diapause (pré diapause)Lallongement de la période précédant la diapause (pré‐diapause)a un effet négatif sur la survie hivernale
Il n’existe pas de différence au niveau des points de surfusion etdes métabolites de réserve entre les différentes populations pourles 3 espècesp
Il existe des différences dans les taux de survie entre lesdiffé l i ( ff d l ill d f ???)différentes populations (effet de la taille des oeufs???)
Des prédictions pour le futur
Il existe à la fois des éléments climatiques qui favorisent et quinuisent à la dynamique des populations des principauxdéfoliateursdéfoliateurs
Les raisons expliquant le déclenchement des infestations restentencore nébuleuses et ce dans un système sans réchauffemente co e ébu euses et ce da s u systè e sa s éc au e e tclimatique
Il y aura des problèmes mais lesquels?Il y aura des problèmes mais lesquels?
??
Réflexions
Devant la cheminée d’usine, crachant enpermanence des colonnes de fumée dans lapermanence des colonnes de fumée dans lacampagne… j’ai ressenti indignation et colère.Pourtant du haut de notre confort et de notre
ibilité é l i bli f il tsensibilité écologique, nous oublions facilementl’envers de la médaille. L’usine fait vivre le villagequ’elle inonde de sa suie. Pendant les grandesfamines médiévales, le ciel était propre et lacampagne non polluée (Reeves 1990).
C’est la première fois dans la jeune histoire de notreplanète, qu’un ravageur est conscient de l’impactd tide ses propres actions.
RemerciementsLaboratoire d’entomologie forestièreSophie Rochefort
MRNFGuy RhéaumeLouis Morneau
Ressources naturelles Canada ‐CFLChristian HébertSophie Rochefort
Rosemarie VallièresÉric BauceMartin Charest
Louis MorneauJocelyn LebelLouis HarveyLisette Durocher
Christian HébertYves Dubuc
SOPFIMl
ÉtudiantsI b ll M i
Martin CharestPaule Huron
Lisette DurocherYvon Therrien
Alain DupontAAC Yves Castonguay
Isabelle MercierFrancis DesjardinsMarie‐Ly FontaineJulie Poulin
Annick Bertrand
Julie PoulinCatherine DionFrancis GrenierMathilde MaïsanoMathilde MaïsanoLaurence Saucier
Obstinations et révisionNathalie DesrosiersClaudette Bernier
Écologie saisonnièreÉcologie saisonnièreÉcologie saisonnièreÉcologie saisonnière
Mai Juin Juil. Août Sept. Oct. Nov. Déc. Janv. Fév. Mars Avr.
Livrée des forêtsLivrée des forêtsLarves pharates
Tordeuse des Tordeuse des bourgeons de bourgeons de
l’épinettel’épinette Larves de deuxième stade (L2)
Arpenteuse de la Arpenteuse de la pruchepruche Oeufs
LarvesLarves ChrysalidesChrysalides AdultesAdultes ŒufsŒufs
top related