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Table des matières
MOYENS 5
Structure du service et personnel 5
Emploi étudiant 7
Budget et dépenses 8
Recettes 8
Dépenses 8
Budget informatique 10
COLLECTIONS ET POLITIQUE DOCUMENTAIRE 11
Acquisitions et dépenses documentaires 11
Dépenses par type de document 11
Dépenses par bibliothèque 12
Dépenses documentation électronique 12
Dépenses par lecteur inscrit 15
Acquisitions 15
Acquisitions documentation électronique 16
Collections d’ouvrages : nombre d’exemplaires par titre 18
Abonnements de périodiques 19
Collections 21
Volume des collections 21
Focus : les livres électroniques 21
Focus : les thèses 23
Désherbage des collections 24
Accessibilité des collections 24
Principaux chantiers de gestion des collections menés en 2012 25
Prêt et usages des collections 27
Répartition des prêts 27
Nombre de prêts 28
Taux de rotation des collections 28
Focus : le succès des collections audiovisuelles 31
Utilisation des ressources électroniques 32
Données Domino 32
Données fournies par les outils de gestion des périodiques électroniques 32
Données éditeurs 33
Conservation des collections 35
Création d’un service de l’équipement et de la conservation 35
3
Reliure des documents 36
POLITIQUE DE SERVICES AUX USAGERS 38
Ouvertures des bibliothèques et horaires 38
Bibliothèque Pierre Mendès France 38
Bibliothèque Broca 38
Bibliothèque Cuzin 38
Bibliothèque des Arts plastiques 39
Cartothèque 39
Nombre de places assises 39
Fréquentation 40
Conditions d’accès aux bibliothèques 40
Fréquentation 41
Inscriptions 45
Bibliothèque Pierre Mendès France 46
Bibliothèque des Arts plastiques 47
Prêts et communications 47
Prêts 47
Services rendus au lecteur sur place 50
Copieurs et imprimantes 50
Mise à disposition de matériel informatique 51
Accès Internet et WIFI 53
Salles de travail en petit groupe (Bibliothèque du centre Pierre Mendès France) 53
Services à distance 53
Renseignement à distance sur la documentation électronique 53
Renseignement bibliographique via Rue des Facs 55
Prêt entre Bibliothèques 55
Formation des usagers pour l’année 2012-2013 56
Types de formations 56
Nombre d’étudiants formés et évolution du paysage des formations documentaires 56
Contenu des séances 58
Durée des formations 58
Développement des EPI du SCD 58
Formateurs 59
Focus : Zotero, outil de gestion bibliographique 59
ACTIVITES LIEES AU FONCTIONNEMENT EN RESEAU DES BIBLIOTHEQUES 60
Sudoc 61
Signalement des collections des bibliothèques intégrées 61
4
Signalement des livres électroniques 61
Signalement des collections des bibliothèques associées 62
Système intégré de gestion des bibliothèques (SIGB) 62
Maintenance et coût 63
Usage professionnel 63
Utilisation par les usagers finaux 64
Calames 64
Métalib – Portail Domino 64
Signalement 64
Consultation 65
Outils de communication 65
Site web 65
Photothèque : une entreprise commune avec le Service de la communication 67
Amélioration de la gestion informatique 67
Serveurs 67
Service d’assistance (Helpdesk) 68
Outil de télé-déploiement Fusion : 68
Gestion courante des postes informatique professionnels, des logiciels et applications 68
Animation du réseau 69
Visites des bibliothèques 69
Journée du réseau documentaire de l’université Paris 1 69
5
Moyens
Structure du service et personnel
- Pour l’année 2012 la masse salariale s’élève à 2 673 722 € répartis comme suit :
Titulaires
2 349 677,00
Contractuels
172 636,00
Etudiants Budget SCD 151 409,00
2 673 722,00
Les 151 409 € sur le budget du SCD correspondent uniquement à l’emploi de contractuels
étudiants « Pécresse » dans les bibliothèques intégrés. Malgré les sollicitations nous ne
participons pas au financement de l’emploi d’ étudiants dans les bibliothèques associées.
- Personnel état : 61 agents mais seulement 57,8 ETP, soit 5% de temps travaillé en moins.
Ces emplois sont répartis de manière très inégale sur les cinq sites intégrés :
Bibliothèque Cat. A B C Total
Broca 1 1 4
6
Philo 1
1
PMF 14 14 22
50 Coord. d’histoire 1 1
2
St-Charles 1
1
2
Total général 18 16 27
61
Ce tableau fait apparaître clairement la fragilité de la situation des bibliothèques Cuzin (UFR
de philosophie et Saint-Charles (UFR d’arts plastiques) qui ouvrent plus de 40 heures par semaine
avec un agent titulaire à Cuzin, deux à Saint-Charles. Fin 2012 l’université a accepté de requalifier en
emploi pérenne un poste de catégorie B à la bibliothèque Cuzin, poste qui jusqu’alors avait toujours
été pourvu en utilisant des postes de titulaires vacants par ailleurs ou même des rompus de temps
partiel.
Sur ces soixante et un postes cinquante-deux sont occupés par des titulaires de la fonction publique,
trois par des contractuels pérennes de l’université, six par des contractuels sur postes vacants en
raison soit d’une disponibilité ou du départ de leur titulaire.
En 2012 deux bibliothécaires adjoints spécialisés et une secrétaire administrative ont quitté le
Service commun de la documentation. Deux conservateurs, quatre bibliothécaires adjoints
spécialisée et une attachée d’administration nous ont rejoints.
6
Le personnel du SCD appartient massivement à la filière bibliothèque. Les agents de la filière Aenes
sont affectés au service administratif et ne remplissent aucune tâche bibliothéconomique même s’ils
ont acquis une bonne connaissance du fonctionnement du service.
La répartition du personnel par catégorie témoigne de la faible proportion de personnels techniques
de catégories B.
Le personnel est majoritairement féminin dans les catégories A et B . La situation est plus équilibrée
pour la catégorie C.
7
La pyramide des âges est bien répartie :
Emploi étudiant
Le recours à l’emploi étudiant permet d’assurer l’ouverture des bibliothèques dans des conditions
satisfaisantes : les moniteurs participent aux inscriptions des nouveaux lecteurs, au rangement des
collections et, depuis 2012, aux permanences de service public en salle de lecture. Recrutés à partir
du niveau M2 ils s’avèrent des interlocuteurs très efficaces pour les étudiants qui les sollicitent.
Depuis la rentrée 2012 tous les moniteurs assument les mêmes fonctions et sont formés en
conséquence.
A la bibliothèque du centre Pierre Mendès France la proportion de moniteurs polyvalents et de
tuteurs affectés uniquement à des tâches de formation s’est inversée par rapport à 2011 (environ
65% de moniteurs et 35 % de tuteurs) : il a en effet semblé pertinent de favoriser l’amélioration du
service public dans les salles de la bibliothèque.
La bibliothèque Broca-IAE ne peut ouvrir cinquante-sept heures par semaine qu’en ayant recours aux
moniteurs qui permettent d’assurer le service public dans une salle bondée d’étudiants de L1/L2 de
droit qui n’ont pas encore acquis une connaissance suffisante des fonds documentaires pour
s’orienter aisément.
En ce qui concerne la bibliothèque Cuzin un moniteur assure toute l’année le service public en salle
de lecture le matin. Son salaire est pris en charge par le Service commun de la documentation de
septembre à février et par l’UFR de philosophie de mars à juin.
Heures % heures Salaires % salaires
AP 691:30:00 9,10% 13 542,23 € 9,01%
Broca 2330:55:00 30,67% 45 556,97 € 30,32%
Cuzin 399:00:00 5,25% 7 834,77 € 5,21%
PMF 4177:50:00 54,98% 83 304,51 € 55,45% Total général 7599:15:00 100,00% 150 238,48 € 100,00%
8
Budget et dépenses
Recettes :
Rappel 2011 Prévisions
2012
Réalisé
Subvention MESR :
Ex-dotation globale : 680 000 680 000 705 000,00
Part contractuelle : 240 000 245 000 240 000,00
Droits universitaires : 155 000
(310 000
budget)
340 000 346 457
Ressources propres : 15 856
(Reversement
IAE non
versés)
100 000 179 506
1 385 000 1 470 963
Les recettes 2012 sont conformes aux prévisions exceptés en ce qui concerne les ressources propres:
les reversements effectués par l’IAE pour les années 2010 et 2011 ont été versés sur l’année 2012.
En 2012 le SCD a pour la dernière fois refacturé aux bibliothèques associées le coût des licences
utilisées pour le catalogage dans le Sudoc ainsi que la maintenance du SIGB.
Dépenses :
Rappel 2011 Prévisions 2012 Réalisé
Documentation :
Monographies 243 755 260 000 248 081
Abonnements périodiques imprimés 252 573 290 000 294 345
Documentation électronique 207 900 240 000 303 323
Conservation 40 040 70 000 56 643
9
744 268 902 392 70 %
Personnel
Salaires et charges 139 988 196 000 151 410
Formation continue 6 500 4 300
Missions - colloques 7 500 6 029
Costumes et blouses 4750 4 667
Cantine 25000 25 366
191 772 15 %
Charges internes
Frais généraux 35000
Reprographie 750 741
Affranchissement - téléphone 9000 3 909
4 650 0 %
Equipement
Petites fournitures 25 450 23 805
Equipement des salles et des bureaux 37 750 17 296
licences 10 000 830
Equipement informatique 30 000 27 251
69 182 5 %
Services
Maintenance informatique 110 000 108 184
Déménagement 2 000 1 375
Divers 25 800 11 247
120 806 9,37 %
Total 1 385 000 1 288 802 93 %
10
- Les dépenses documentaires sont en nette hausse, principalement en raison de
l’augmentation des dépenses en documentation électronique. Le poste de conservateur
affecté à cette mission a été pourvu au 1er janvier 2012 et ce service a pu reprendre une
activité normale apres trois années sans titulaire. Au total les dépenses documentaires
représentent 70 % du budget du SCD.
-
- Les dépenses liées au tutorat et au monitorat sont en hausse : l’ouverture de la bibliothèque
Broca en particulier a nécessité l’emploi de moniteurs supplémentaires
-
- Comme convenu avec le Directeur général des services le SCD n’a pas versé de contribution
à l’université au titre des frais généraux. Cette disposition a été étendue aux frais de
restauration du personnel pour 2013.
Budget informatique
Matériels et logiciels
En 2012, le service d’informatique documentaire a acheté pour 28076€ de matériels informatiques
(PC et imprimantes) pour les 5 bibliothèques intégrées. Il a par ailleurs dépensé 830€ pour les
licences serveurs demandés par la direction du système d’information.
2012 Postes
publics Postes
professionnels Imprimantes
Publiques Imprimantes
professionnelles Scanner
Portables Tablettes
et liseuses
PMF 46 49 2 19 4 4 6
BROCA-IAE 27 10 2 2 1
CUZIN
(UFR10) 4 3 1 2 1 1
Arts plastiques 7 3 1 2 1
Cartothèque 3 1
1
Coordination
bib. UFR09
1
1
3
Sous-total 87 67 6 27 7
Total général 162
36
8 8 6
11
Collections et politique documentaire
Acquisitions et dépenses documentaires
Les dépenses globales de documentation s’élèvent à 876 561 € en 2012 contre 796 438 € en 2011,
soit une augmentation de 10 %. Une bonne part de cette progression est toutefois due à une
augmentation des dépenses de documentation électronique. Hors documentation électronique, les
dépenses se montent à 567 334 € contre 557 807 € en 2011, soit une hausse de 1,7 %.
Dépenses par type de document
Comme l’indique le graphique ci-dessous, l’essentiel des dépenses de documentation se répartit en
trois grands tiers entre les périodiques, les monographies et la documentation numérique. Les
dépenses pour les autres supports, documents cartographiques et audiovisuels, restent marginales
malgré une progression importante ces trois dernières années.
Dépenses du SCD : achat de documentation (par type de document)
Les dépenses liées aux périodiques (+ 1,9 %) et aux monographies (-1,3 %) restent stables, et les
variations constatées ne sont pas significatives. Après une forte progression en 2011, les dépenses de
documents audiovisuels se stabilisent également (+ 5,6 %). En revanche, les dépenses de documents
cartographiques (intégralement liées à l’activité de la cartothèque du centre Pierre Mendès France)
continuent à progresser fortement à + 58,9 %, même si le caractère spectaculaire de cette hausse
doit être nuancé par le faible volume des dépenses concernées. Cette augmentation reflète toutefois
l’effort consenti pour la constitution de nouveaux fonds qui n’existaient pas il y a quelques années,
permettant ainsi au SCD d’élargir son offre documentaire à de nouveaux supports.
12
Dépenses par bibliothèque
Tous types de documents confondus (hors la documentation électronique qui échappe, par nature, à
la logique de site), les dépenses consacrées à la documentation réparties par bibliothèque montrent
bien la place de la bibliothèque du centre Pierre Mendès-France comme tête du réseau et principal
pôle d’activité, puisqu’elle concentre à elle seule près des trois quarts de l’effort financier.
Dépenses documentation électronique
Budget général
En 2012 le budget initial de la documentation électronique était de 220 000 €. Mais de nombreuses
ressources ont été payées par anticipation dès 2011, réduisant ainsi les dépenses de l’année
courante. En outre, la documentation électronique a largement bénéficié de réajustements
budgétaires fin 2012 pour des achats pérennes (livres électroniques, achats d’archives, droits
d’entrée). Ce sont donc plutôt les coûts de la documentation électronique qu’il convient d’examiner.
Dépenses générales
En 2012, le coût de la documentation électronique s’élevait à 330 536 €, décomposés comme suit :
259 496 € pour les abonnements courants 2012
30 031 € pour les abonnements courants 2012 payés par anticipation en 2011
41 009 € pour les achats pérennes fin 2012 (droits d’entrée, livres électroniques, archives)
13
Évolution des coûts
L’augmentation importante constatée (+45% en deux ans) a plusieurs explications.
la volonté affirmée du SCD de proposer une offre variée et de haut niveau.
le passage des périodiques Wiley papier en abonnement électronique seul.
le modèle économique même de la documentation électronique, fondé sur une
augmentation annuelle des coûts des ressources. Maintenir une offre en documentation
électronique équivaut donc à augmenter les dépenses chaque année. L’engagement du SCD
dans le consortium Couperin et en faveur des revues en libre accès est un moyen de lutter
contre cette situation commerciale, insuffisant néanmoins à l’heure actuelle.
Répartition des dépenses
La part des bases de données reste stable par rapport à l’année précédente (44% en 2011). En
revanche un rééquilibrage s’est opéré entre les périodiques et les livres électroniques.
(respectivement 39% et 17% en 2011).
14
La répartition n’a pas changé depuis 2011.
Cette répartition a un peu changé par rapport à 2011. La part du droit a été divisée par deux (8% des
dépenses en 2011) en raison des accords de mutualisation conclus avec la BIU Cujas, qui a repris à sa
charge deux ressources précédemment payées par le SCD. La part des ressources généralistes (outils
professionnels, presse et ressources pluridisciplinaires) a baissé, passant de 43% en 2011 à 25% en
2012. Ce rééquilibrage a profité aux secteurs de l’économie-gestion et des sciences humaines
(respectivement 17% et 32% des dépenses en 2011).
Achats pérennes
La fin d’année budgétaire a permis d’affecter les derniers crédits à la documentation électronique.
Plutôt que de payer par anticipation les abonnements 2013, le choix s’est porté sur des dépenses
non reconductibles :
Paiement de droits d’entrée à des bases d’archives : ARTstor et DigiZeitschriften (12 942,56
€). Ce paiement est effectué une fois pour toutes et ne sera plus jamais demandé.
Achat de collections pérennes : 14 collections (corpus philosophiques) de la série Past
Masters (24 065,91 €)
21%
15
Achat de livres électroniques (4 000 €)
L’achat de collections de la série Proquest Historical Newspapers, demandé par certains chercheurs,
a été envisagé mais n’a pu se concrétiser en raison des conditions tarifaires de Proquest (2 000 € de
frais de maintenance tous les ans en plus de l’achat initial).
Dépenses par lecteur inscrit
Les dépenses de documentation (hors documentation numérique) s’élèvent en moyenne à 43,7 € par
lecteur inscrit dans l’une au moins des bibliothèques du Service commun de documentation. Cette
moyenne recouvre des dépenses relativement homogènes selon les bibliothèques, à l’exception
notable de la cartothèque du centre Pierre Mendès France qui, comme on l’a vu, se situe dans une
phase de constitution de ses collections.
Si l’on inclut la documentation numérique dans le calcul des dépenses, on adopte alors, de fait, un
autre point de vue : la déclinaison par bibliothèque n’est plus pertinente et le public doit être élargi à
toute l’Université et non plus seulement aux lecteurs inscrits en bibliothèque. Dans ce cas, les
dépenses se montent à 19,1 € par étudiant inscrit à l’Université en 2011-2012 (le personnel de
l’Université n’est pas inclus dans ce calcul).
Acquisitions
Le volume global des acquisitions d’ouvrages a mécaniquement suivi les dépenses et a légèrement
baissé (- 1,1 %) par rapport à 2011. Au total, les bibliothèques du SCD ont acquis 9 573 exemplaires
dont 269 en langues étrangères (principalement l’anglais). La proportion de livres en langues
étrangères dans les acquisitions est donc de 2,8 %, ce qui est peu mais reflète la mission des
bibliothèques Pierre Mendès France, Broca et des Arts plastiques de desservir une population
d’étudiants de niveau L. Nous constatons d’ailleurs le peu d’attrait des ouvrages en langues
étrangères auprès de ces étudiants, même lorsque ces ouvrages sont recommandés par les
enseignants. La bibliothèque Cuzin, qui dessert un public d’étudiants de niveau M et D ainsi que de
chercheurs, a acquis pour sa part 17 % d’ouvrages étrangers en 2012, et fait donc figure d’exception
dans ce paysage documentaire orienté vers le niveau enseignement.
16
Les acquisitions de documents cartographiques ont continué d’augmenter fortement en 2012, avec
1 687 exemplaires acquis (+ 60 % par rapport à 2011). Après plusieurs années successives
d’augmentation spectaculaire de ses dépenses documentaires, la cartothèque du centre Pierre
Mendès France atteint désormais son rythme de croisière et l’accroissement devrait se stabiliser en
2013. Il convient de noter une fois de plus le peu d’implication des enseignants de géographie dans la
politique d’acquisition de cartes, malgré des contacts réguliers initiés par la cartothèque.
Les documents audiovisuels (DVD) constituent eux aussi un fonds en plein développement, avec une
augmentation de 43 % des exemplaires acquis en 2012. Actuellement, seules les bibliothèques Pierre
Mendès France et des Arts plastiques constituent un fonds de DVD, mais la bibliothèque des Arts
plastiques concentre 90 % des acquisitions 2012 (380 titres acquis contre 46 pour la bibliothèque
Pierre Mendès France). Là où cette dernière éprouve des difficultés à trouver auprès de ses
fournisseurs des références de qualité universitaire dans le domaine des documentaires, la
bibliothèque des Arts plastiques a élargi son fonds aux fictions et aux classiques du cinéma.
Acquisitions documentation électronique
Quantité
En 2012 le Service Commun de Documentation était abonné à 37 ressources, auxquelles s’ajoutent 3
plateformes de livres électroniques (Numilog, Dawsonera, Past Masters).
Sur ce total de 40 ressources, 2 nouveautés disciplinaires : Edugéo (géographie) et Past Masters
(philosophie). Le périmètre d’abonnement de JSTOR a été étendu à 2 nouvelles collections. Aucun
désabonnement n’a été engagé. Les acquisitions ont été réévaluées et 8 ressources ont été
proposées en test1. Un renouveau plus marqué pourrait donc être constaté dans les acquisitions en
2013.
1 ABI inform, Art Museum Image Gallery, Art Museum Image Gallery special collection, ARTstor, Bénézit,
Europresse, Passport Markets and Reference, Past Masters, Report Linker.
17
A ces ressources, il faut encore ajouter les ressources proposées par les BIU Cujas et Sorbonne, ainsi
que par la Maison des Sciences Economiques, avec lesquelles le SCD a poursuivi sa collaboration.
Répartition
La part de bases de données et de livres et documents électroniques a légèrement augmenté au
détriment des revues électroniques (37% en 2011).
Cette répartition est sensiblement la même qu’en 2011.
18
Cette répartition est également stable par rapport à l’année précédente, à l’exception du droit qui
voit sa part divisée par deux pour les raisons mentionnées précédemment.
Acquisitions 2012 de livres électroniques
Outre la reconduction des collections sur abonnement de l’année précédente, le SCD a procédé à
l’acquisition de 263 nouveaux titres à partir des plateformes proposant un choix titre à titre.
Bien que l’offre éditoriale électronique en manuels et ouvrages de pédagogie reste encore très
limitée, le SCD a cherché à développer au maximum les collections à destination des étudiants. La
nette domination des ouvrages en français va dans ce sens.
Collections d’ouvrages : nombre d’exemplaires par titre
Si le nombre d’exemplaires acquis en 2012 a baissé de 1,1 %, le nombre de titres acquis a, quant à
lui, augmenté de 4,5 %. Le ratio d’exemplaires par titre acquis (c’est-à-dire le nombre d’exemplaires
rapporté au nombre de titres) est d’ailleurs passé à 1,6 contre 1,69 en 2011 et 1,77 en 2010. Cette
baisse suivie d’année en année est due en grande partie à la politique d’acquisition suivie par la
bibliothèque Pierre Mendès France (qui, en raison de sa taille, impacte fortement les chiffres globaux
du SCD). La bibliothèque, confrontée à une importante pénurie d’espace dévolu aux collections, a
choisi de limiter le nombre d’exemplaires partout où cela est possible sans impacter la variété des
titres proposés.
Toutefois, ce chiffre global cache de fortes disparités, non pas entre bibliothèques mais plutôt entre
pôles disciplinaires :
les collections de droit se caractérisent par une proportion importante de codes et de
manuels dont les étudiants font un usage massif. Une grande partie des prêts se concentre
donc sur un nombre limité de titres, ce qui explique que le ratio exemplaires/titres soit très
élevé (2,83 à la bibliothèque Pierre Mendès France, 2,31 à la bibliothèque Broca) ;
les collections d’économie sont plus diversifiées, notamment parce qu’elles répondent
également aux besoins d’étudiants de niveau M (ratio de 1,54 en 2012) ;
19
les collections de sciences humaines reflètent la grande variété de la production éditoriale et
la diversité des sujets abordés dans les enseignements. Hormis en histoire et en géographie,
la proportion de manuels acquis en de nombreux exemplaires est faible, et le ratio va donc
de 1,29 pour le secteur des sciences humaines de la bibliothèque Pierre Mendès France à 1
pour la bibliothèque Cuzin, dont la politique d’acquisition découle de ses spécificités en
termes de locaux, de collections et de public.
Abonnements de périodiques
Difficultés rencontrées avec le fournisseur
Dans le courant de l’année 2011, la société Ebsco, qui est le titulaire du marché de l’Université pour
les abonnements de périodiques, a entamé une importante restructuration de son activité afin de
l’adapter aux évolutions que connaît le secteur (hausse de l’électronique, baisse des abonnements
papier). Cette restructuration n’a pas été sans conséquence sur les prestations fournies.
Les problèmes rencontrés ont été de trois ordres :
un manque de suivi des réclamations pour des numéros non servis,
un manque de suivi également de certaines demandes de réabonnement, ce qui a entraîné la
non-reconduction de fait de certains abonnements
parallèlement, le déploiement d’une nouvelle plateforme de relations client, le personnel
ayant dû s’adapter à son fonctionnement, peu satisfaisant par ailleurs
Au total, on estime qu’entre 10 et 15% des abonnements servis par EBSCO ont été touchés par ces
problèmes. Une partie a toutefois pu se résoudre assez rapidement, et il reste un peu moins de 2%
d’abonnements problématiques. Une compensation sera demandée à la société Ebsco si ces
problèmes s’avéraient définitifs.
20
Il faut souligner que ces dysfonctionnements ont eu d’importantes conséquences sur la gestion des
collections de périodiques en 2012, et particulièrement à la bibliothèque Pierre Mendès France,
entraînant un surcroît de travail pour la vérification des réceptions.
Passage au tout électronique pour les collections Wiley
Au printemps 2012, les bibliothèques interuniversitaires Cujas et Sorbonne (avec lesquelles le SCD
partage les marchés publics de l’université) ont fait part de leur volonté d’initier un mouvement
général de passage des collections du format papier au format électronique.
Plusieurs raisons motivent ce choix : d’une part, les problèmes toujours récurrents de saturation des
magasins de stockage et, d’autre part, un intérêt toujours plus important du public pour la
documentation électronique.
Les bibliothèques interuniversitaires ont une fonction de conservation au niveau national qui les
obligent à conserver une partie de leurs collections au format papier. L’éditeur Wiley leur a proposé
de leur fournir gracieusement un exemplaire papier si l’Université Paris 1 optait pour le passage au
tout électronique. Il a donc été décidé d’expérimenter cette transition avec cet éditeur.
Un groupe de travail s’est réuni à de nombreuses reprises afin d’étudier les conséquences de cette
modification. Certaines bibliothèques du réseau ont ainsi montré des signes d’inquiétude quant à la
disparition de leurs collections papier, freins qu’il a fallu surmonter en trouvant des solutions
adéquates (ici, la conservation des abonnements papier à un tarif particulièrement préférentiel).
D’autres problèmes, notamment au niveau des bibliothèques d’UMR et des budgets mixtes
CNRS/Université ont aussi induit quelques interrogations.
L’intérêt d’initier cette démarche avec l’éditeur Wiley aura aussi été pour Paris 1 de compter un
nombre assez circonscrit de bibliothèques concernés et d’interlocuteurs. Il n’est pas certain que la
même opération conduite avec un autre éditeur ne pose pas de problème de ce point de vue.
Une fois entérinée la décision d’opter pour un passage à l’électronique, ont été rencontrés des
problèmes de calcul de tarification, qui ont principalement touché le SCD : en effet, lors de la
négociation des bouquets de périodiques électroniques, au début des années 2000, les éditeurs ont
passé des accords avec les bibliothèques, maintenant un prix préférentiel sur le produit électronique
à condition de conserver les abonnements papier, chaque désabonnement papier entraînant une
hausse du prix de l’électronique.
Ce système fonctionne bien lorsque tout le monde connaît les règles du jeu ; mais dans un cas
comme celui de Paris 1, où beaucoup de centres ne les connaissent pas, les choses se compliquent.
Ces centres et bibliothèques, qui bien naturellement ont le souci d’optimiser leur gestion budgétaire
ont tendance à supprimer leur abonnement papier, puisque le SCD leur propose une version
électronique de la même ressource. On a ainsi pu voir une bibliothèque procéder en 2006 à de
nombreux désabonnements papier, désabonnement qui se trouvent répercutés sur le prix du produit
électronique, prix qui est acquitté bien souvent par le SCD et/ou les BIU.
Lors du passage au tout électronique chez Wiley, il s’est trouvé qu’il y avait un certain nombre
d’abonnements papier qui avaient été interrompus de manière non concertée par les bibliothèques
associées. Il a donc fallu retracer l’historique d’un certain nombre d’abonnements afin de savoir qui
21
les avaient souscrits avant qu’ils soient affectés au SCD. A cela se sont ajoutés les méthodes de calcul
des tarifications mises en place par l’éditeur, assez nébuleuses.
Un intérêt supplémentaire de ce passage à l’électronique est l’élargissement à prix constant des
collections auxquelles l’université est abonnée : pour le moment, est payé plusieurs fois le même
abonnement à une revue électronique, héritage de l’époque où chaque bibliothèque payait son
exemplaire papier. Désormais, chaque année, Wiley offre la possibilité de transformer un de ces
coûts d’abonnement pour la même ressource électronique vers une autre ressource pour laquelle
Paris 1 ne possédait jusqu’alors pas d’abonnement.
Collections
Volume des collections
Après avoir présenté un solde négatif pendant plusieurs années (conséquence de l’important
désherbage mené dans les bibliothèques Pierre Mendès France et Broca), le taux d’accroissement
global des collections de monographies se stabilise à + 0,7 %, avec 165 587 volumes signalés au
catalogue. Le graphique ci-dessous montre bien le poids de la bibliothèque PMF, qui rassemble à elle
seule les deux tiers des collections d’ouvrages.
Volume et répartition des collections de monographies dans les bibliothèques du Service commun
Focus : les livres électroniques
Volumes
En 2012 le SCD comptait 8467 livres électroniques. Ceux-ci peuvent avoir fait l’objet d’une sélection
documentaire raisonnée (choix au titre à titre2, abonnement à une collection3) ou être simplement
inclus sur des plateformes d’éditeurs en plus d’une souscription aux revues présentes4.
2 Plateformes Numilog, Dawsonera, Past Masters 3 Plateformes Cairn, Histoire Premium, World Bank e-library
4 Plateformes Academic Search Premier, Business Source Complete, Open Edition
22
La domination du secteur économie s’explique par l’abonnement à World Bank e-library, qui
comporte 2643 titres (très peu consultés). Le désabonnement devrait rééquilibrer cette répartition
au profit des autres secteurs.
Les plateformes jugées plutôt à destination des étudiants sont Cairn, Dawsonera, Histoire Premium
et Numilog. Les plateformes jugées plutôt à destination des chercheurs sont Academic Search
Premium, Business Source Complete, Open Edition, Past Masters et World Bank.
23
Focus : les thèses
Les collections de thèses n’ont pas subies de modification substantielle en 2012. Elles se sont accrues
d’un peu moins de 400 titres, ce qui correspond à une activité de soutenance relativement standard,
comme l’atteste le tableau ci-dessous :
2012 a néanmoins été une année chargée pour le service des thèses à double titre :
L’arrivée d’une nouvelle responsable des thèses et de la conservation au premier juillet a permis le
départ de chantiers relatifs au rangement et au refoulement des collections du sous-sol, dont les
thèses restantes (sciences humaines).
Parallèlement, 2012 a été l’année de la gestion de projet autour des thèses électroniques. Un comité
de pilotage a été constitué, comprenant les vice-présidents du conseil scientifique, des représentants
du collège des écoles doctorales, de la direction de la Recherche, des services documentaires (SCD et
BIU Cujas), de la Direction des systèmes d’information, de la direction des affaires juridiques, ainsi
que le chargé de mission bibliothèques du président. Trois groupes de travail furent mis en place :
l’un portait sur l’organisation du circuit de la thèse, le second sur les problématiques scientifiques et
techniques liées à la diffusion, le troisième sur les enjeux de formation et d’information des
doctorants. Le Conseil scientifique de l’université, réuni le 11 décembre, a finalement validé les
conclusions du comité de pilotage en vue d’un passage de l’Université Paris 1 au dépôt électronique
des thèses au premier janvier 2013.
24
Désherbage des collections
Le désherbage, c’est-à-dire le retrait définitif de documents des collections, fait partie des pratiques
de bonne gestion de toutes les bibliothèques universitaires, et notamment de celles offrant une large
part de documents en libre accès. Il est donc nécessaire de retirer :
les ouvrages obsolètes et/ou faisant l’objet d’éditions plus récentes
les ouvrages qui, malgré de nombreuses années en rayon, ne sont pas consultés
les ouvrages abîmés ou vieillis (lorsqu’ils sont toujours publiés)
Les bibliothèques du Service commun de documentation sont confrontées, depuis un grand nombre
d’années, à un manque chronique de place. Indépendamment des pratiques de bonne gestion
évoquées ci-dessus, les gestionnaires de collections sont contraints de maintenir un taux
d’accroissement des collections nul ou négatif afin de pouvoir mettre en rayon les nouveautés sans
provoquer un engorgement des rayonnages. Ainsi, l’ensemble des acquisitions du SCD (9 573
volumes en 2012) est du même ordre de grandeur que l’ensemble des volumes désherbés (au
nombre de 9 728 en 2012).
Toutefois, les campagnes de désherbage massif qui ont eu lieu à la bibliothèque Pierre Mendès
France entre 2009 et 2011 en raison de la rénovation de deux des quatre salles de lecture de la
bibliothèque sont désormais achevées, et le désherbage devrait désormais retrouver des proportions
normales.
Accessibilité des collections
La notion d’accessibilité des collections recouvre deux aspects :
la proportion d’ouvrages dans les collections qui sont empruntables à domicile par l’usager ;
la proportion d’ouvrages présentés en libre accès, par opposition à la communication
indirecte de documents conservés en magasin qui demande généralement de renseigner un
formulaire de communication et impose un délai d’attente.
Le travail, mené depuis plusieurs années à la bibliothèque Pierre Mendès-France, de suppression ou
de mise au prêt des exemplaires à consulter sur place sur une grande partie des collections en libre
accès fait progresser la part des exemplaires empruntables sur l’ensemble des collections de
monographies du Service commun de documentation de 74,6 % en 2010 à 80,6 % en 2012 (ceci en
raison de l’importance des collections de la bibliothèque Pierre Mendès France qui impactent
fortement les chiffres globaux). Toutefois, d’autres bibliothèques suivent également cette politique,
comme la bibliothèque des Arts plastiques qui voit sa part d’exemplaires empruntables (la plus basse
des bibliothèques intégrées) passer en un an de 32,6 % à 39,6 %.
Ce travail doit se poursuivre dans les années à venir, de nombreux ouvrages étant encore à consulter
sur place dans les collections sans que cela soit vraiment justifié par les usages actuels du lectorat.
En revanche, la part des collections en libre accès enregistre une baisse constante depuis plusieurs
années (67,8 % en 2012 contre 72,7 % en 2010). C’est là une conséquence des opérations de
désherbage menées depuis plusieurs années dans les bibliothèques : l’accroissement des collections
étant désormais devenu quasiment impossible dans les salles de lecture, un certain nombre
d’ouvrages peu empruntés sont relégués en magasin. C’est notamment le cas d’ouvrages spécialisés
25
qui sortent peu, mais qu’il faut conserver car ils présentent toujours de l’intérêt pour les étudiants de
niveau M et D et les enseignants-chercheurs. Pour ce public, peu nombreux, maîtrisant généralement
bien les outils informatisés de recherche bibliographique et le principe de la communication indirecte
des documents, la perte du libre accès pour quelques centaines d’ouvrages représente un moindre
mal.
Le graphique ci-dessous présente une synthèse de l’accessibilité des collections des bibliothèques du
SCD, tant sur le plan du libre accès que du prêt à domicile.
Volume et accessibilité des collections d’ouvrages du SCD (en nombre de documents)
Principaux chantiers de gestion des collections menés en 2012
Bibliothèque Pierre Mendès France
Pôle droit : réouverture de la salle de droit rénovée le 28 mars 2012
Le désherbage systématique des collections de droit en vue d’intégrer une salle offrant 30 % de
rayonnages en moins s’est poursuivi jusqu’au dernier moment et dans des conditions difficiles, et
s’est accompagné d’une politique de dons aux bibliothèques associées spécialisées dans le domaine
juridique.. L’opération de réimplantation des collections s’est déroulée sans difficulté majeure,
néanmoins de petites portions de collections sont restées en l’état, faute de place en salle. Aucune
solution n’avait été trouvée pour ces fonds à la fin de l’année 2012.
Pôle économie : réaménagement des collections conservées en magasin
Une partie des collections d’économie conservées en magasin sont issues du grand désherbage
organisé préalablement à la rénovation de la salle d’économie en 2009-2010. Il s’agissait donc d’une
part d’opérer un nettoyage du catalogue pour les ouvrages de ce fonds, d’autre part de les aménager
26
dans des conditions conformes aux consignes de sécurité demandées pour les magasins (nécessité de
laisser libre de documents la tablette supérieure des rayonnages).
Pôle sciences humaines : simplification des cotes en histoire de l’art et archéologie
Les collections d’art et d’archéologie étaient organisées selon un système de cotes par déclinaison
géographique trop complexe par rapport au nombre d’ouvrages concernés, qui induisait des
confusions chez les lecteurs et créait des difficultés de rangement. Un chantier de simplification de
ces cotes a été mené à l’été 2012 (environ 1 400 ouvrages concernés).
Pôle périodiques : restructuration de la salle des périodiques
De juin 2011 à mars 2012, en raison de la rénovation de la salle de droit, la salle des périodiques a
accueilli une large partie des collections de sciences juridiques. Leur réimplantation en salle de droit
à l’issue de sa rénovation a été l’occasion de réorganiser la mise en espace des collections de
périodiques.
Les périodiques de sciences humaines, stationnés sous les fenêtres de la salle ont été déplacées vers
les étagères laissées vacantes par le retrait des livres de droit. L’espace dévolu aux périodiques de
droit a été élargi, ce qui a permis un refoulement complet des collections de périodiques de droit
pour lesquels la place venait à manquer.
Ces opérations ont par ailleurs permis également un nettoyage et un reclassement de fond des
collections, travail devenu particulièrement irrégulier et espacé depuis l’ouverture constante de la
bibliothèque au public.
Cartothèque
La rétroconversion des fonds s’est poursuivie en 2012 à un rythme soutenu : environ 4 200
documents cartographiques (hors acquisitions courantes) ont été ainsi catalogués, exemplarisés et
signalés dans la catalogue collectif national Sudoc. Désormais, près de 90 % du fonds (dont la totalité
des documents de la salle de lecture) est catalogué informatiquement. L’achèvement de cet
important chantier est prévu pour 2014.
Suite à l’acquisition de quatre nouveaux meubles de rangement, les collections ont pu être aérées et
certaines parties (cartes géologiques pliées) rapatriées en salle de lecture pour faciliter leur accès.
Bibliothèque Broca
Dans le cadre du départ programmé de l’Institut d’Administration des Entreprises (IAE) pour
l’Université Paris-Dauphine, une réflexion a été entreprise sur le devenir des collections d’ouvrages
et de périodiques financés par l’IAE. Sur ce point, une concertation entre le Service commun de
documentation et la direction de l’IAE est attendue.
Bibliothèque Cuzin
Suite au désherbage et au refoulement des collections ayant eu lieu en 2011, un récolement a été
mené sur les collections courantes, le magasin et une partie de la réserve.
27
Afin de pallier à l’absence de libre accès , une liste illustrée des nouvelles acquisitions est désormais
régulièrement diffusée sous forme papier et mise en ligne sur le site internet de la bibliothèque.
Enfin, la Bibliothèque Cuzin ayant un rôle de conseil auprès des bibliothèques de l’UFR de
philosophie, un plan de classement systématique a été établi pour les ouvrages du Centre antique et
médiéval pour sa partie arabe.
Bibliothèque des Arts plastiques
Les fonds d’esthétique et de cinéma, qui sont les plus représentés parmi les acquisitions, sont
désormais proches de la saturation. Un transfert partiel des titres les moins empruntés vers la
réserve a été effectué pendant l’été 2012. Ce travail devra se poursuivre de façon plus importante en
2013 et être élargi à toutes les collections en libre accès.
Le fonds Souriau déposé par l'UMR IDEAT est maintenant entièrement signalé au catalogue pour la
partie monographies. Ce fonds d’esthétique, communicable uniquement sur place, est utilisé par les
étudiants et enseignants : 120 communications ont été effectuées en 2012. Par ailleurs, des états de
collection des périodiques du fonds ont été réalisés. Il reste à organiser la conservation de ce fonds et
procéder à un éventuel désherbage.
Prêt et usages des collections
Répartition des prêts
La répartition des prêts entre les bibliothèques du SCD reproduit les proportions constatées pour les
autres secteurs de l’activité des bibliothèques : la bibliothèque Pierre Mendès France concentre les
trois quarts de l’activité, suivie par la bibliothèque Broca avec 15 % des prêts.
Répartition du volume des prêts entre les bibliothèques du SCD
28
Nombre de prêts
Le total des transactions de prêt enregistrées en 2012 (tous documents confondus : ouvrages,
documents audiovisuels et cartographiques) est de 133 851, contre 137 347 en 2011, soit une baisse
de 2,54 %. Cette baisse globale modérée cache des disparités :
entre bibliothèques : les bibliothèques Pierre Mendès France et Broca, qui représentent à
elles deux 88 % des prêts, voient leurs transactions baisser respectivement de 5,7 % et
1,7 % ; à l’inverse, les petites bibliothèques voient leurs transactions augmenter :
cartothèque + 2,3 %, bibliothèque Cuzin + 1,7 %, bibliothèque des Arts Plastiques + 35 %
(cette très forte augmentation étant essentiellement due à l’explosion des prêts de DVD –
voir ci-dessous)
entre types de documents : le prêt des ouvrages enregistre une baisse globale de 4,2 %
tandis que celui des documents audiovisuels explose (+ 121 % à 3 577 prêts)
Quels enseignements peut-on tirer de ces chiffres ? D’une part, l’élargissement des conditions de
prêt à la bibliothèque Pierre Mendès France, mis en place en 2011 et qui a entraîné une
augmentation des prêts cette année-là, n’a pas produit d’effets visibles en 2012. Ceci dit, on constate
également une légère baisse de fréquentation de la bibliothèque entre 2011 et 2012. Bien qu’il soit
hasardeux de corréler nombre d’entrées et nombre de prêts, cette baisse de fréquentation a pu
jouer un rôle dans celle des prêts.
D’autre part, on constate que les documents audiovisuels sont plébiscités par les lecteurs (voir plus
loin) : l’explosion du nombre de prêts est en partie lié au plus grand nombre de documents
disponibles, mais également à un usage plus intensif de ceux-ci.
Taux de rotation des collections
Les taux de rotation des collections sont un outil statistique précieux pour mesurer l’activité des
collections, mais aussi l’efficacité de la politique d’acquisition des bibliothèques et son adéquation
avec les besoins des usagers. Les taux de rotation sont calculés de deux manières :
Taux quantitatif (dit taux de rotation 1)
Ce taux est obtenu en calculant le rapport du nombre de prêts dans l’année sur le nombre
d’ouvrages empruntables. Il permet de mesurer le volume des prêts par rapport à la collection dans
son ensemble. En 2012, ce taux moyen est de 0,95 prêt par exemplaire empruntable pour l’ensemble
des bibliothèques intégrées (contre 1,02 en 2011), et suit mécaniquement la baisse globale du
nombre de prêts.
Néanmoins, là encore, les chiffres globaux cachent des disparités locales. Le graphique ci-dessous
détaille les taux de rotation pour les bibliothèques présentant une part importante de leurs
collections en libre accès. La bibliothèque Cuzin et la cartothèque, dont les collections sont
uniquement en communication indirecte, ont un fonctionnement spécifique et n’ont pas été
intégrées au graphique.
29
Pour la bibliothèque Pierre Mendès France, on observe une progression continue du taux au secteur
droit, et ceci est une conséquence directe de l’important désherbage qui a eu lieu entre 2010 et 2012
en vue de la rénovation de la salle de droit (puisque ce sont les ouvrages les moins empruntés qui
sont retirés des collections). On constate d’ailleurs que la fermeture de la salle pendant les travaux et
le déplacement des collections n’ont pas eu de conséquence néfaste sur les emprunts, alors que cela
avait été le cas lors de la rénovation de la salle d’économie en 2010. Pour les deux autres secteurs
(économie/gestion et sciences humaines), on voit bien que l’année 2011 a été particulièrement faste.
A l’inverse, la bibliothèque Broca voit son taux de rotation diminuer lentement, bien qu’il reste plus
élevé que ceux des secteurs droit et économie de la bibliothèque Pierre Mendès France. Cette baisse
correspond à une diminution de la fréquentation et, d’une façon plus générale, à un tassement
global de l’activité qu’il est d’autant plus difficile d’expliquer que la bibliothèque est depuis
longtemps sous-dimensionnée par rapport au public qu’elle reçoit.
La bibliothèque des Arts plastiques présente un taux de rotation extrêmement élevé par rapport aux
autres bibliothèques, alors même que la proportion d’ouvrages empruntables reste faible (moins de
40 % en 2012). Ces chiffres traduisent la forte pression exercée sur les collections par un public
étudiant en grand besoin, ainsi que la nécessité d’inverser la tendance et d’augmenter fortement
dans l’avenir la proportion d’ouvrages empruntables, le tout dans un contexte de manque de place
chronique.
Taux qualitatif (dit taux de rotation 2)
Ce taux est obtenu en calculant le rapport du nombre d’ouvrages empruntés au moins une fois dans
l’année sur le nombre d’ouvrages empruntables. Il permet d’identifier les ouvrages plus ou moins
régulièrement empruntés et, par soustraction, ceux qui ne sortent que peu, voire jamais. Il s’agit
donc d’un outil précieux pour orienter les actions de désherbage des collections. Là aussi, ce taux est
en diminution par rapport à 2011, avec 38,9 % des ouvrages sortis au moins une fois dans l’année
contre 41,1 % en 2011).
30
Dans le graphique présenté ci-après, on observe globalement les mêmes tendances que pour le taux
de rotation 1, mais les effets des différents chantiers de désherbage s’y font plus visibles. Dans
l’ensemble des bibliothèques proposant le libre accès, la proportion d’ouvrages empruntés au moins
une fois dans l’année atteint ou dépasse partout 50%, ce qui est un chiffre satisfaisant et qui
témoigne de l’efficacité du désherbage comme moyen d’améliorer l’adéquation entre les collections
proposées et les besoins des usagers.
31
Focus : le succès des collections audiovisuelles
Les collections de documents audiovisuels (DVD) ont commencé à être constituées à partir de 2009
et sont présentes à la bibliothèque Pierre Mendès France (339 titres) et à la bibliothèque des Arts
plastiques (927 titres). Elles comprennent des documentaires et, pour la bibliothèque des Arts
plastiques, des fictions relevant des grands classiques de l’histoire du cinéma ou de cinéastes
majeurs du cinéma contemporain.
Maintenant que ces fonds sont constitués, il est possible d’obtenir des statistiques pertinentes et
fiables sur leur usage. Dès le début, ces collections ont connu un vif succès et celui-ci ne se dément
pas : non seulement les taux de rotation des collections de DVD sont largement supérieurs à ceux
rencontrés dans les collections d’ouvrages, mais ils continuent d’enregistrer une très forte
progression alors même que ceux des ouvrages se tassent.
PMF Arts plastiques
DVD ouvrages DVD ouvrages
TR 1 2,03 1,22 3,12 1,7
variation / 2011 + 60,6% - 5,1% + 34,9 % - 8,6%
TR 2 57,8% 49,6% 80,3% 68,1%
variation / 2011 + 8,7% - 2,3% + 18% - 2,6%
Si les DVD restent un fonds d’importance mineure à la bibliothèque Pierre Mendès France, ils
constituent désormais une part non négligeable des collections et de l’activité de prêt de la
bibliothèque des Arts plastiques. Pour illustrer l’intensité de cette activité, disons seulement que les
DVD représentent 11 % des exemplaires proposés en libre accès, mais 33,6 % des prêts réalisés en
2012 !
32
Utilisation des ressources électroniques Les statistiques d’utilisation des ressources se fondent sur deux sources : les outils propres au SCD ;
les rapports fournis par les éditeurs. Se doter de son propre outil de collecte et d’analyse des
statistiques devrait constituer pour le service un projet à lancer l’an prochain.
Données Domino
Domino fournit des informations sur le nombre de clics vers les ressources depuis le portail. Ces
données restent très partielles (rien n’indique la consultation réelle), mais présentent l’intérêt d’être
comparables entre elles et de dégager des tendances.
On compte 2 839 303 consultations à partir de Domino pour 2012.
Les 10 ressources du SCD les plus consultées depuis Domino en 2012 :
Ressource Nombre clics depuis Domino
Doctrinal Plus 29205
Encyclopaedia Universalis 22771
Cairn - revues électroniques 20568
JSTOR 12476
Factiva 7639
Cairn - livres électroniques 6151
Business Source Complete (BSC) 4441
Generalis 2145
Numilog 2064
Academic Search Premier (ASP) 2053
La présence de la plateforme Numilog dans le classement est à tempérer car probablement due au
chantier de catalogage.
Les 10 ressources gratuites signalées sur Domino les plus consultées :
Ressource Nombre clics depuis Domino
Legifrance 4361
Persée 3739
ABU : bibliothèque universelle 1831
Gallica 1257
Classiques des sciences sociales 906
Le Trésor de la Langue Française 858
Erudit 692
Joconde 628
World Databank (WDI et GDF) 619
Encyclopédie de Diderot et d’Alembert 546
Malgré un net décrochage après Gallica, les premières ressources gratuites apparaissent autant sinon
plus consultées que les ressources payantes.
Données fournies par les outils de gestion des périodiques électroniques
Pour des raisons techniques, le SCD dispose de deux outils de gestion des périodiques électroniques :
SFX, intégré au portail Domino, qui sert aussi de résolveur de liens.
33
A to Z, répertoire de revues proposé par le détenteur du marché des périodiques, Ebsco.
Tous deux fournissent des informations relatives à la consultation des périodiques en ligne.
Les 5 revues les plus consultées par grand secteur disciplinaire :
Droit données A to Z données SFX
La Semaine Juridique - Administrations et collectivités territoriales
Dalloz
Revue de l'Arbitrage La Semaine Juridique - Edition générale
L'Actualité Juridique Droit Administratif (AJDA)
Revue générale de droit international public
Constitutions (Editions Dalloz) Revue française de science politique
Recueil Dalloz Gazette du Palais
Economie
données A to Z données SFX
Revue Banque Harvard Business Review
Alternatives économiques American Economic Review
Revue d'économie financière Logistique et management
American Economic Review Recherche et applications en marketing
AACE international transactions Revue Banque
Sciences humaines
données A to Z données SFX
Revue de philologie, de littérature et d'histoire anciennes
Cahiers d'études africaines
Journal of Hellenic Studies Textual practice
Greek, Roman and Byzantine Studies Annales. Histoire, Sciences sociales
AAA, Arbeiten aus Anglistik und Amerikanistik
Le Monde Diplomatique
Journal of Roman Studies Actes de la recherche en sciences sociales
La complémentarité des deux outils est manifeste. Selon les secteurs disciplinaires, les deux
classements sont plus ou moins proches. Une vision d’ensemble des titres les plus consultés se
dégage néanmoins.
Données éditeurs
Elles sont plus précises que les données Domino pour mesurer l’activité (surtout lorsqu’elles
respectent le format COUNTER) mais sont difficilement comparables car chaque éditeur est
susceptible de compter une activité différente : connections, sessions, requêtes, recherches,
téléchargements, etc. C’est pourquoi toutes ces activités sont regroupées sous le terme « usage ».
Plus que cet indicateur brut, qui recouvre des réalités variées, la notion de « coût à l’usage » permet
de voir quelles sont les ressources, non pas les plus utilisées, mais les mieux utilisées au regard de
leur coût initial.
34
Le tableau général « Rapport coût/usage » des bases payantes du SCD5 montre que l’écrasante
majorité des ressources reste extrêmement bien utilisée. En effet, 69% des ressources coûtent moins
de 2€ par usage, 59% coûtant même moins d’1€. La dépense pour ces bases, aussi massive soit-elle,
est donc pleinement justifiée par l’usage qui en effet.
Trois ressources apparaissent clairement moins bien utilisées que les autres :
Dawsonera, plateforme de livres électroniques dont c’était l’année de lancement. Le travail
de signalement au titre à titre commencé cette année pourrait avoir un impact positif sur sa
consultation.
World Bank e-library, ressource dont une grande partie du contenu est devenue gratuite en
2010. Le désabonnement de la partie payante a été acté fin 2012.
Diane, base de données d’entreprises française très pénalisée par son refus de l’accès
distant. La ressource connaît un sursis en 2013 mais ce cas devra être réexaminé en 2013.
Les dix ressources du SCD les mieux consultées en 2012 (données éditeurs):
Ressource Coût 2012 Moyenne mensuelle Coût/usage
Doctrinal Plus 12 046,87 € 16373 0,06 €
Jstor 12 810,12 € 14986 0,07 €
Handbooks Elsevier 547,04 € 449 0,10 €
Sage Journals 2 189,29 € 1780 0,10 €
Cambridge Journals 997,09 € 540 0,15 €
Factiva 27 445,33 € 14247 0,16 €
Taylor and Francis 3 068,46 € 1584 0,18 €
Wiley-Blackwell 2 533,25 € 1089 0,19 €
Open Edition Freemium 5 997,94 € 2551 0,20 €
5 Voir en annexe
Diane
World Bank
Dawsonera
35
Cairn Revues 32 630,06 € 12801 0,21 €
L’utilisation des livres électroniques peut être examinée sur le même modèle que celle des
monographies papier car les indicateurs sont très proches, si l’on considère qu’une consultation
équivaut à un emprunt :
Plateforme (faisant l’objet d’une sélection documentaire)
Nombre de titres
Nombre de titres empruntés au moins une fois en 2012
Nombre de prêts
Moyenne de prêts par titres
Cairn : encyclopédies de poche 1583 1131 71% 25125 15,9
Cairn : ouvrages collectifs 910 765 84% 22464 24,7
Dawsonera 82 37 45% 198 2,4
Histoire Premium 300 196 65% 1854 6,2
Numilog 582 502 86% 1687 2,9
World Bank e-library 2643 91 3% 114 0,04
A l’exception de World Bank, déjà pointée plus haut, les taux d’utilisation des titres sur les
plateformes sont satisfaisants, proches voire supérieurs au taux de rotation 1 des monographies
papier. Toutefois le taux de consultation de Numilog peut s’expliquer en partie par le chantier de
rétro-catalogage.
Conservation des collections
Création d’un service de l’équipement et de la conservation
Dans le cadre de la refonte de l’organigramme du Service commun de documentation, un service des
thèses, de l’équipement et de la conservation a été créé au sein du département des collections, afin
de prendre en charge la gestion physique des collections et notamment les responsabilités
suivantes :
Gestion du mobilier et de la mise en espace des collections en salle et en magasins ;
Gestion de la reliure, de l’équipement des collections et des activités connexes ;
Rôle d’expertise et de conseil auprès des bibliothèques intégrées et associées sur les
problématiques de conservation des collections, et notamment des fonds spéciaux et
précieux ;
Elaboration d’une politique de conservation à l’échelle du SCD
Auparavant, soit ces responsabilités étaient réparties entre différents services, soit elles n’étaient
tout simplement pas attribuées. Ce sont les réflexions menées en groupe de travail au printemps
2012 qui ont permis d’identifier le besoin d’un interlocuteur unique pour toutes ces questions. Le
conservateur responsable de ce service a pris son poste en juillet 2012 et a mené des chantiers dès
l’automne, notamment le récolement et le refoulement des thèses papier (en vue de la clôture de la
collection des thèses papier avant l’entrée dans STAR) et l’élaboration d’un plan d’action pour la
36
restructuration des magasins de la bibliothèque Pierre Mendès France, en vue du rapatriement des
collections de thèses en dépôt au CTLes depuis les travaux de la bibliothèque.
Reliure des documents
Rôle de la reliure
La reliure des ouvrages et des périodiques vise à prolonger leur durée de vie en les protégeant à la
fois des manipulations fréquentes et du stockage prolongé. Cette opération représente un
investissement lourd (en moyenne 13 € par ouvrage et 39 € par volume de périodique) et retarde de
un à deux mois la mise à disposition du document. Le choix de faire relier un document n’est donc
pas sans conséquence, et le bibliothécaire y a recours dans les cas suivants :
manuels d’enseignement volumineux, très demandés et susceptibles de faire l’objet d’un
grand nombre de prêts : un ouvrage ainsi relié pourra voir son nombre de prêts doubler
avant d’être considéré comme détérioré. Toutefois, les ouvrages faisant l’objet de rééditions
fréquentes, dont la durée de vie est nécessairement courte, ne sont généralement pas
reliés ;
ouvrages de niveau recherche : à partir de 300 ou 400 pages, ces documents à vie longue
sont reliés pour leur permettre de défier le temps ;
fascicules de périodiques : une bonne partie des revues de référence paraissant en fascicules,
il est impossible de les conserver tels quels dans de bonnes conditions et sur une longue
période de temps. Selon leur épaisseur et leur périodicité, ils sont donc regroupés et reliés en
un volume unique correspondant à six mois ou un an de parution.
Reliure des ouvrages
A partir des critères énoncés ci-dessus, chaque bibliothèque fait relier une proportion variable de ses
collections en fonction de la nature de celles-ci, comme le montre le graphique suivant.
Les collections de droit se caractérisent par un renouvellement rapide en raison de la forte
proportion de manuels fréquemment réédités et mis à jour. La durée de vie des ouvrages est donc
généralement courte et ne justifie pas d’action de conservation spécifique. C’est pourquoi la
37
proportion d’ouvrages reliés dans les bibliothèques de droit est faible ou nulle (3,3 % pour le secteur
droit de la bibliothèque Pierre Mendès France et aucun pour la bibliothèque Broca, raison pour
laquelle elle n’est pas incluse dans le graphique).
A l’inverse, les collections d’économie et plus encore de sciences humaines se distinguent par la
présence d’ouvrages à vie longue et une moindre proportion de manuels, dont les éventuelles
rééditions ne sont d’ailleurs pas toujours synonymes de changements dans le contenu. Dans ce type
de collection, le recours à la reliure est donc beaucoup plus fréquent (entre 35 et 45 % d’ouvrages
reliés) afin de permettre aux ouvrages de résister à plusieurs décennies de stockage sur les rayons et
de manipulation par les lecteurs.
Enfin, la bibliothèque du centre PMF dispose d’un atelier de reliure chinoise. Cette technique, facile à
mettre en œuvre, est utilisée sur des ouvrages peu épais, dont les pages ne sont pas groupées en
cahiers et dont on prévoit qu’ils ne résisteront pas de façon satisfaisante à des emprunts répétés. La
reliure chinoise permet en effet de coudre les pages entre elles pour éviter qu’elles ne se détachent à
l’usage.
38
Politique de services aux usagers
Ouvertures des bibliothèques et horaires
Bibliothèque Pierre Mendès France
Année universitaire 9h-19h du lundi au vendredi
9h-13h le samedi
Horaires réduits 9h-18h du lundi au vendredi
Fermeture le samedi
Fermetures 1 semaine pendant les vacances de printemps
Mi-juillet à début septembre
2 semaines pendant les vacances de Noël
2012 a été une année sans perturbation de la vie universitaire6. Les travaux sur le plateau des
sciences juridiques se sont achevés en février. Ils n’ont eu aucune incidence sur l’ouverture de la
bibliothèque, ce qui a permis un accueil des lecteurs 244 jours contre 217 en 2011. La bibliothèque a,
pour la première fois, ouvert une semaine pendant les vacances de printemps.
L’objectif contractuel du service est d’augmenter les horaires dès janvier 2013 en prolongeant
l’ouverture de la bibliothèque de 19h à 20h du lundi au vendredi.
Bibliothèque Broca
Année universitaire 9h-20h du lundi au vendredi
9h-13h le samedi
Horaires réduits 9h-18h du lundi au vendredi
Fermeture le samedi
Fermetures 1 semaine pendant les vacances de printemps
Mi-juillet à début septembre
2 semaines pendant les vacances de Noël
La bibliothèque Broca conserve des horaires identiques, grâce notamment au recours aux emplois
étudiants, qui permettent depuis maintenant plusieurs années une ouverture étendue malgré la
petite taille de l’équipe.
Bibliothèque Cuzin
Année universitaire 9h30-18h du lundi au jeudi
9h30-17h le vendredi
Fermetures 2 semaines pendant les vacances de printemps
Mi-juillet à début septembre
2 semaines pendant les vacances de Noël
Maintenir l’ouverture de la bibliothèque et les services aux lecteurs est l’objectif prioritaire de la
Bibliothèque Cuzin. L’extension des horaires d’ouverture, effective depuis septembre 2011, montre
la limite des possibilités de cette bibliothèque en raison d’une équipe limitée à une titulaire, une
6 En dehors des problèmes rencontrés du point de vue des inscriptions administratives.
39
contractuelle et un emploi étudiant. Mais la situation est extrêmement fragile, surtout concernant
l’ouverture de 17 heures à 18 heures, qui devient très problématique dès qu’un membre de l’équipe
est absent.
Bibliothèque des Arts plastiques
Année universitaire 9h30-18h du lundi au jeudi
9h30-17h le vendredi
Fermetures 2 semaines pendant les vacances de printemps
Mi-juillet à début septembre
2 semaines pendant les vacances de Noël
Les horaires d’ouverture ont augmenté chaque année ; la bibliothèque des Arts plastiques arrive au
bout de ses possibilités avec 2 titulaires seulement. Les 20 heures de vacations étudiantes offrent
tout juste assez de souplesse pour ouvrir le midi et le vendredi soir.
Cartothèque
Année universitaire 9h-17h du lundi au vendredi
Fermetures 2 semaines pendant les vacances de printemps
Fin mai à début septembre
2 semaines pendant les vacances de Noël
Pendant les périodes de fermeture, les usagers ont la possibilité d’emprunter ou de retourner les
documents en se présentant à la bibliothèque du centre Pierre Mendès France et l’équipe reste à
leur disposition par mail pour toute question.
L’ouverture de la cartothèque repose entièrement sur le personnel de la bibliothèque du centre
Pierre Mendès France.
Nombre de places assises
Places assises
Bibliothèque Pierre Mendès France 363
Bibliothèque Broca 125
Bibliothèque Cuzin 40
Bibliothèque des Arts plastiques 54
Cartothèque 20
A la rentrée 2012, la bibliothèque Pierre Mendès France a encore perdu une vingtaine de places suite
à la transformation d’une petite salle de lecture en bureaux (transformation rendue nécessaire par
l’arrivée de nouveaux personnels).
40
Le faible nombre de places assises reste la préoccupation majeure du Service commun de la
documentation : rappelons qu’à Paris 1, le nombre d’étudiants par place assise en bibliothèque,
comprenant toutes les bibliothèques de l’université, ainsi que les BIU au prorata de la participation
de l’université , est de 22,4 étudiants de Licence 1 ou 2 par place (la norme étant de cinq étudiants
par place assise).
Le cas le plus critique est celui de la bibliothèque du centre Pierre Mendès France qui n’offre qu’une
place de travail pour 25,45 inscrits, mais les autres bibliothèques du SCD sont également touchées.
La situation devient réellement préoccupante en termes de places de travail en rapport avec le public
potentiel de chacune des bibliothèques. Pour la BUPMF, on atteint une place de travail pour 126.29
usagers potentiels.
Ce déséquilibre n’est pas seulement théorique, et toutes les bibliothèques rencontrent des
problèmes saisonniers de saturation totale de leurs espaces de travail, lesquels génèrent tensions,
dysfonctionnements, gêne importante des usagers et probablement in fine une forme de
désaffection pour ce service perçu comme très insuffisant.
Fréquentation
Conditions d’accès aux bibliothèques
Bibliothèque Pierre Mendès France
La bibliothèque du centre Pierre Mendès France accueille et inscrit tous les publics, membres de
l’Université Paris 1 ou non.
41
Depuis la mise en place du contrôle d’accès, il est obligatoire d’avoir une carte pour entrer à la
bibliothèque :
- Carte d’étudiant en cours de validité pour les étudiants de Paris 1, valable jusqu’au 31
octobre suivant l’année universitaire en cours pour les étudiants de L et de M, jusqu’au 31
décembre suivant l’année universitaire en cours pour les doctorants
- Carte professionnelle pour les personnels de Paris 1 enseignants-chercheurs ou BIATSS,
- Carte de lecteur extérieur, gratuite, valable pour l’année civile en cours
- Carte de visiteur, gratuite et valable une journée, pour les personnes qui viennent
ponctuellement à la bibliothèque pour consulter un document, le plus souvent une thèse.
Bibliothèque Broca
La bibliothèque Broca a pour public les étudiants de droit du L 1 et du L 2 ainsi que les étudiants et
enseignants-chercheurs de l’IAE. En raison de la fermeture de la bibliothèque Cujas pour travaux à
partir du mois de septembre, la bibliothèque a accueilli les étudiants juristes de L 3, mais cela n’a eu
que peu de répercussion sur la fréquentation de la bibliothèque.
En concertation avec l’UFR 26, la question de l’accueil de ces étudiants à la bibliothèque Broca, de
façon durable, est à poser malgré des conditions d’accueil dégradées (manques de places assises,
moyens constants).
Bibliothèque Cuzin
La bibliothèque Cuzin accueille les étudiants à partir du L 3, principalement inscrits en philosophie, et
les enseignants-chercheurs.
Bibliothèque des Arts plastiques
La bibliothèque des Arts plastiques reçoit en premier lieu les étudiants et les enseignants-chercheurs
d’arts plastiques.
Cartothèque
La cartothèque est potentiellement accessible à tous, mais seuls les publics de Paris 1 ont la
possibilité d’y emprunter des documents.
Fréquentation
Les données suivantes reflètent la fréquentation physique des cinq bibliothèques du Service commun
de la documentation. A ce public, il convient d’ajouter celui qui utilise les ressources électroniques de
l’Université, dont le chiffrage ne peut techniquement se faire aujourd’hui (voir Utilisation des
ressources). On peut cependant extrapoler qu’au vu de la forte proportion de ressources
électroniques destinées à un niveau recherche et de la plus faible fréquentation des bibliothèques
par les chercheurs et doctorants, ces deux types de fréquentations concernent non seulement un
même public ayant deux approches de la documentation, mais aussi des publics utilisant la
documentation de l’université sous une seule forme (électronique ou papier).
42
Pierre Mendès France
En 2012, le système de contrôle d’accès AEOS a comptabilisé 199 340 entrées. Mais en raison des
problèmes liés aux inscriptions et du nombre important d’étudiants sans carte, les portillons ont été
ouverts du lundi 22 octobre à la fin du mois de décembre. Si on extrapole aux mois de novembre et
de décembre les entrées quotidiennes du mois d’octobre, on atteint le chiffre de 264 220 entrées.
On constate donc une baisse de 6 % des entrées, bien que le dernier trimestre de l’année ait vu des
records de fréquentation. Certaines heures, le nombre des entrées était supérieur à 400. Saturation
est un terme bien faible pour décrire la bibliothèque lors de la rentrée universitaire ou en période
d’examens.
0
5000
10000
15000
20000
25000
30000
35000
40000
45000
Fréquentation de la BUPMF par mois
La fréquentation de la bibliothèque suit de très près le rythme de l’année universitaire. Octobre-
novembre puis février-mars sont les périodes de très grande affluence.
Fréquentation des lecteurs extérieurs
0
50
100
150
200
250
300
350
400
450
500
Fréquentation des lecteurs extérieurs par mois à la BUPMF
43
Le contrôle d’accès nous a permis de quantifier la fréquentation des lecteurs extérieurs. Si les pics de
fréquentation de mars et d’octobre sont là encore évidents, on remarque que ces lecteurs sont
beaucoup plus réguliers tout au long de l’année, y compris en juillet.
Bibliothèque Broca
Le comptage est obtenu par cellule électrique. Malgré la fréquentation autorisée des L 3 à partir du
mois d’octobre, la hausse constatée du nombre des entrées a été de faible ampleur.
Bibliothèque Cuzin
Comptées manuellement, les entrées à la bibliothèque Cuzin poursuivent leur légère hausse : 9 443
en 2012 pour 8 903 en 2011, soit + 6 %, bien que les horaires se soient maintenus.
Bibliothèque des Arts plastiques
La fréquentation de la bibliothèque des Arts plastiques a plus que doublé en 4 ans et continue de
progresser : 46 861 entrées en 2012 contre 40 415 ( soit + 16 %) en 2011 et 21 928 en 2008.
La salle est saturée entre novembre et mars en milieu de journée.
Cette progression peut être imputée à une meilleure visibilité des collections à la suite de
l’informatisation du catalogue, à l’aménagement d’un espace de visionnage audiovisuel, et au
maintien d’horaires d’ouverture étendus.
Le comptage des entrées est manuel.
Cartothèque
En 2012, un comptage manuel a été mis en place à la cartothèque. 5 952 lecteurs l’ont fréquentée.
L’essentiel de la fréquentation se situe pendant la période des travaux dirigés et de rendus des
devoirs soit entre octobre et avril, période pendant laquelle la cartothèque peut être saturée. Au
contraire, de mai à septembre, la fréquentation est quasi-inexistante, d’où la fermeture de la
cartothèque pour l’été.
44
Focus : le contrôle d’accès Mis en place au sein de la bibliothèque Pierre Mendès France en 2010, le contrôle d’accès permet de
gérer les accès à la bibliothèque, notamment lorsque la bibliothèque connaît des pics d’affluence ou
lorsque des mesures d’exclusions sont prononcées à l’égard de lecteurs. Toutefois, ce contrôle
n’offre pas tous les services attendus et génère un surcroît de travail et parfois des difficultés
relationnelles avec les étudiants.
La rentrée 2012 a de ce fait été particulièrement ardue : le retard accumulé dans le traitement des
dossiers d’inscriptions administratives n’a pas permis aux étudiants d’obtenir leur carte dans les
temps. De ce fait, les agents de la bibliothèque ont dû inscrire et créer des cartes temporaires à une
multitude d’étudiants. Des files d’attente se sont donc formées à l’entrée de la bibliothèque,
suscitant de fortes tensions. Le problème s’étant étendu sur plus de 3 mois, la bibliothèque s’est
trouvée dans l’obligation d’ouvrir les portiques en novembre et décembre, ce qui a eu pour
conséquence de ne plus pouvoir faire de statistiques par ce biais lors de ces mois très chargés.
Le contrat passé initialement a également révélé ses failles : nombre de licences insuffisantes face à
l’augmentation du nombre d’inscrits, absence de contrat de maintenance, pannes. L’outil s’est révélé
parfois inadapté à l’usage en bibliothèque, notamment sur la partie statistique qui a dû être
développée spécifiquement.
45
Inscriptions
Tous les étudiants inscrits à Paris 1 ne sont pas inscrits dans les bibliothèque du SCD. Ce sont les
étudiants de licence qui s’inscrivent en plus grand nombre dans les bibliothèques situées à proximité
de leurs enseignements. La bibliothèque du centre Pierre Mendès France participe aux journées
Portes ouvertes pour présenter la bibliothèque aux futurs étudiants, mais il serait important, dans le
cadre du Plan licence, de faire visiter aux étudiants de première année les bibliothèques auxquelles
ils ont accès. Seuls un tiers d’entre eux sont inscrits, alors que plus de 40 % des étudiants de
deuxième année sont inscrits.
Le moins grand nombre d’inscrits des étudiants en master ou en doctorat s’explique par leur
fréquentation des bibliothèques de recherche et bibliothèques inter-universitaires.
46
38 % des étudiants en sciences humaines, 32 % des étudiants en sciences économiques et 24 % des
étudiants en sciences juridiques se sont inscrits dans une des bibliothèques du SCD. Il est impossible,
sauf à faire des enquêtes auprès des lecteurs, de savoir quels sont les étudiants qui sont inscrits dans
d’autres bibliothèques, que ce soient les grandes bibliothèques généralistes (Bibliothèque nationale
de France, bibliothèque Sainte-Geneviève, bibliothèque Sainte-Barbe), les bibliothèques
interuniversitaires de la Sorbonne et Cujas ou les nombreuses bibliothèques associées de Paris 1
pour les étudiants avancés.
Bibliothèque Pierre Mendès France
On ne remarque pas de grande évolution dans la répartition des inscriptions par type de lecteur. Les
étudiants forment la très grande majorité (95 %) des inscrits (9257) :
47
Les étudiants de licence forment la majorité des étudiants inscrits, malgré le poids non négligeable
du M (voir diagramme en annexe).
Les sciences humaines (35 %) et l’économie (34 %) sont les disciplines les mieux représentées. La
place prise par les étudiants des instituts, principalement en masters, et par les lecteurs extérieurs
n’est pas négligeable. L’ouverture du prêt à cette dernière catégorie de lecteurs a sans aucun doute
contribué à leur inscription (voir Prêt).
Bibliothèque des Arts plastiques
La bibliothèque des Arts plastiques voit son nombre d’inscrits augmenter vertigineusement pour
l’année 2012 (986), tout comme sa fréquentation et son activité de prêt.
Prêts et communications
Prêts
Toutes les bibliothèques intégrées au SCD pratiquent le prêt informatisé.
Bibliothèque Pierre Mendès France
Catégorie d'usagers Nombres de documents empruntables
Durée du prêt
Licence 5 2 semaines
Master 8 4 semaines
Doctorants, enseignants-chercheurs, personnels de Paris 1
illimité 4 semaines
Lecteurs extérieurs 3 2 semaines
96 % des emprunts ont été effectués par les étudiants, du L 1 aux concours. On compte une légère
baisse de l’activité de prêt (voir Collections).
48
71 % des emprunts étudiants sont effectués par les étudiants de licence, 22 % par des étudiants de
master, 3 % par des doctorants et 2 % par des étudiants préparant les concours.
0
2000
4000
6000
8000
10000
12000
14000
16000Prêts par niveau et discipline - BUPMF
Sciences juridiques
Sciences économiques
Sciences humaines
Instituts
Les étudiants de sciences humaines sont les plus grands emprunteurs (39 % des emprunts) avant les
économistes (28 %) et les juristes (25 %).
49
Nombre illimité de prêts aux doctorants, enseignants chercheurs et personnels de
Paris 1
Il n’est pas facile de repérer les lecteurs qui ont saisi l’opportunité d’emprunter plus de 8 ouvrages à
la fois. Seuls ont pu être répertoriés les lecteurs qui ont emprunté ou rendu plus de 10 ouvrages le
même jour.
Cela concerne 49 doctorants, 14 enseignants et 5 membres du personnel.
Le plus souvent les emprunts n’excèdent pas 15 volumes, les records étant de 33 pour un doctorant
et 20 pour un enseignant. Il s’agit, pour la plupart d’entre eux, d’une exception (1 ou 2 fois dans
l’année), même si certains y ont recours jusqu’à 6 fois dans l’année. La période la plus propice est
l’été : les emprunts se font en juillet et le retour en septembre-octobre.
Communications des documents en accès indirect
3 058 documents en accès indirect (monographies et brochures, thèses et mémoires, périodiques)
ont été communiqués, le plus souvent à des étudiants de master ou des doctorants.
69 % des communications des documents en accès indirects concernent les sciences humaines, ce
qui s’explique très facilement vu le plus grand nombre de titres dans ces disciplines (voir Collections).
50
Bibliothèque Broca
0100020003000400050006000700080009000
10000
Prêts par catégorie de lecteurs - bibliothèque Broca
La tableau des prêts effectués à la bibliothèque Broca est typique car il est le reflet des pratiques de
deux catégories distinctes : ce sont les étudiants en licence de l’UFR 26 qui empruntent très
majoritairement les ouvrages de droit et les étudiants de master 2 de l’IAE qui empruntent les
collections de gestion.
Le peu d’impact de l’ouverture de la bibliothèque aux Licence 3 s’explique par une offre
documentaire peu adaptée à ce public.
Bibliothèque des Arts plastiques
Le service est en pleine expansion : 8 600 prêts en 2012 contre 6 377 en 2011. Plus de 50 % des prêts
sont effectués par des étudiants de masters et par des doctorants. Si les prêts d’ouvrages continuent
d’augmenter, on remarque une forte attraction du pôle audiovisuel (voir Collections)
Cartothèque
On note une légère stagnation des prêts à domicile : 3 086 en 2012 contre 3 158 en 2011 (- 2 %),
mais une forte hausse des consultations de cartes sur place : 1 119 contre 602 (+ 86 %).
Services rendus au lecteur sur place
Copieurs et imprimantes
2012 marque la fin du précédent marché de copieurs. Plusieurs problèmes ont pesé sur leur
fonctionnement :
Une hétérogénéité entre centres (la bibliothèque des Arts plastiques fonctionnant avec un
fournisseur différent)
Le recours à un logiciel de gestion d’impression dont le fournisseur n’est plus en mesure
d’assurer la maintenance et qui pose des problèmes réguliers
La vétusté des matériels, dont le marché ne pouvait prévoir le remplacement.
51
Ces dysfonctionnements, qui mobilisent également du temps et de l’énergie dans les équipes en
poste, ne peuvent toutefois remettre en question la validité de ce service, comme l’attestent les
chiffres :
Copies et impressions en 2012 (bibliothèque du Centre Pierre Mendès-France)
Mise à disposition de matériel informatique
Postes publics Imprimantes
Publiques
Tablettes et
liseuses
PMF 46 2 6
BROCA-IAE 27 2
CUZIN
(UFR10) 4 1
Arts
plastiques 7 1
Cartothèque 3
Total 87 6
52
Focus : projet de mise à disposition de tablettes et liseuses
A partir de 2011, le Service commun de la documentation a acquis des tablettes afin d’améliorer la
diffusion des ressources électroniques dans les pratiques professionnelles des bibliothécaires, en vue
d’un éventuel élargissement du service aux lecteurs. Les objectifs étaient de permettre aux
bibliothécaires de :
· suivre l’évolution du livre numérique au niveau technique mais aussi au niveau du modèle
économique, des usages
· s’approprier les pratiques de lectures de demain
· continuer à assurer leurs rôles de médiateurs/prescripteurs tout en gardant le lien physique
(social, convivial) avec les lecteurs.
· évaluer les offres éditoriales, tester les plateformes et préparer les modalités des éventuels
marchés
Depuis le 12 novembre 2012, le prêt de tablettes et liseuses auprès des personnels du service a
débuté. Deux questionnaires sont diffusés en ligne pour recueillir les avis (l’un sur le service et
l’usage des tablettes, l’autre sur la documentation électronique).
Le test est encore en cours mais ce projet a été favorablement accueilli par les bibliothécaires, qui se
sont montrés intéressés par la découverte de ces nouveaux outils. Face à l'intérêt suscité par ce
projet, il a été décidé de le poursuivre en 2013 en travaillant avec le service des TICE.
En revanche, l’ouverture de ce service aux lecteurs ne paraît pas pertinente pour le moment : outre
des incertitudes quant aux capacités de gestion de ce service, on peut douter que ces outils
présentent vraiment une plus-value scientifique, les ressources payantes offertes par le SCD ne
présentant pas de confort de consultation sur ces supports en particulier.
53
Accès Internet et WIFI
En février 2012, suite à une demande du Service commun de la documentation, la Direction des
systèmes d’information a installé de nouvelles bornes WIFI dans les deux salles de travail
désamiantées de la bibliothèque du centre Pierre Mendès-France, à savoir le droit et d’économie.
Cette installation a permis l’amélioration des conditions de travail des étudiants. Toutefois, certaines
zones restent insuffisamment couvertes dans la tour Mendès France, notamment la salle de sciences
humaines, qui ne bénéficie de plus pas de prises réseau câblées au même titre que les plateaux droit
et sciences humaines.
Toutes les autres bibliothèques du SCD donnent accès à Internet via le WIFI dans les espaces de
travail, ainsi que par câble en ce qui concerne la bibliothèque des Arts plastiques.
Salles de travail en petit groupe (Bibliothèque du centre Pierre Mendès France) La réfection des plateaux d’économie et de droit de la bibliothèque du centre Mendès France
comprenait l’aménagement de salles destinées au travail des étudiants en petits groupes (de 3 à 6
personnes).
La mise en service de ces salles, équipées de tableaux blancs et de prises, représente une
amélioration importante pour les étudiants, et permet aussi un meilleur contrôle du bruit dans le
reste de la bibliothèque. Cependant, leur gestion a nécessité plusieurs réajustement successifs.
A partir de juin 2012, un logiciel de réservation de salle a été mis en test auprès des bibliothécaires
afin de gérer la réservation des salles de travail par les étudiants. Le produit peut être intégré dans
l’Environnement Numérique de Travail et être consultable à distance. La mise en œuvre devrait en
être effective courant 2013.
Services à distance
Renseignement à distance sur la documentation électronique
Entre janvier et décembre 2012, le service de la documentation électronique a répondu à 178
questions (hors accompagnement proposé en interne aux collègues bibliothécaires).
Traitement des questions
Le traitement des questions se fait en continu du lundi, 9h au vendredi, 19h, par l’intermédiaire de la
messagerie docelec@univ-paris1.fr. Sa réactivité semble appréciée des usagers.
Le temps de résolution du problème est variable. Le service ne peut qu’insister sur la nécessité de
formuler clairement les ressources concernées et les messages d’erreur rencontrés, ainsi que le
moment où ils surviennent. L’envoi d’une copie d’écran reste le moyen le plus rapide et efficace pour
cerner un problème. Dans le cas de dysfonctionnements liés au paramétrage de la machine de
l’utilisateur, il se peut qu’aucune solution vraiment satisfaisante ne soit apportée.
Retour sur les problèmes rencontrés
Domino
54
Sur les 178 sollicitations, la moitié concernait l’accès général au portail Domino et à ses ressources,
mais les problèmes avaient des origines multiples :
Procédures de connexion (38%) : ces problèmes surviennent lorsque les personnes
cherchent à s’authentifier en amont sur le portail Domino. Une nouvelle procédure a été
décrite sur le site web de la bibliothèque7, signalée sur la page d’accueil de Domino et
présentée en formation.
Comptes Paris-1 (8%) : ces problèmes relèvent essentiellement de messagerie à activer ou
réactiver : la procédure proposée par la Direction des Systèmes Informatiques (DSI) suffit à
les régler. Il est toutefois inquiétant que certains étudiants et chercheurs semblent n’activer
leur compte que très tard dans l’année.
Maintenances programmées (7%) : ces maintenances sont constituées des coupures
électriques et travaux sur serveurs programmés par la DSI. Malgré une large information,
certaines personnes oublient ces maintenances et s’en étonnent auprès du service.
Pannes (35%) : en 2012, Domino a connu 2 pannes majeures, l’une en juillet qui a affecté
l’ensemble des ressources proposées en accès distant, l’autre en octobre qui a rompu le lien
vers Domino depuis l’ENT. Ces pannes n’ont duré que quelques jours mais ont été fortement
ressenties par le public.
Autres (12%) : cette rubrique englobe des problèmes divers : configurations de navigateur,
ergonomie, accès aux bibliothèques, etc. En particulier, plusieurs questions portaient sur
l’accès distant pour les personnes non membres de Paris 1 (lecteurs extérieurs, chercheurs
invités…). Le SCD a plusieurs fois porté cette question auprès des instances de l’Université.
Problèmes sur des ressources précises
Un peu plus de 70 messages portaient sur des ressources précises. La majorité des questions
signalaient des problèmes d’accès réglés au cas par cas avec les éditeurs. Quelques-unes portaient
sur une demande en dehors du périmètre d’abonnement de la bibliothèque.
Les ressources juridiques constituent presque la moitié des demandes, pour 2 raisons principales :
les juristes sont un public très friand de documentation électronique et se montrent donc
très réactifs en cas de problème.
les éditeurs juridiques ont une forte propension à complexifier les procédures de connexion,
notamment par des mots de passe supplémentaires, ce qui multiplie les sources d’erreur.
Quelques questions portaient moins sur la documentation électronique même que sur des sujets de
recherche documentaire au sens large : bibliométrie, demande de références bibliographiques, etc.
Le service s’est efforcé d’apporter des premiers éléments de réponse mais cet accompagnement
ponctuel ne saurait se substituer à une vraie formation à la recherche documentaire.
7 http://www.univ-paris1.fr/bibliotheques/obtenir-de-laide/acceder-aux-ressources-en-ligne/
55
Renseignement bibliographique via Rue des Facs
La participation du Service commun de la documentation au Service de renseignement régional d’Île-
de-France a été marquée durant l’année 2012 par deux faits majeurs :
Le premier concerne l’ensemble des domaines. Pour des raisons financières, l’abandon du
principe des « pétales » (dont le nombre avait déjà auparavant été diminué de moitié avec, à
titre d’exemple, la fusion entre Economie-Gestion, Droit et Sciences politiques), a été acté.
Depuis fin mai – début juin, l’interface est désormais commune à l’ensemble des domaines
(et par conséquent à l’ensemble des répondants), chaque question étant attribuée par
défaut au domaine choisi lors de l’envoi de la question. Il devient ainsi possible de répondre
à des questions d’autres domaines selon ses compétences.
Ne demeure plus de ce principe que le choix de référents pour chaque domaine
correspondant à un pétale de la première version.
Le répondant principal étant actuellement l’acquéreur du secteur économie de la
bibliothèque Mendès France, il n’est pas sans conséquence que les collègues de Dauphine
souhaitent une participation accrue au SRV afin de le valoriser dans leur propre
établissement. Le principe de l’assignation par le référent aux répondants a été acté lors de
la réunion-bilan du domaine en juin 2012. Le référent doit assigner chaque matin au moins
une question à Dauphine ; passé ce délai, l’assignation est libre.
Prêt entre Bibliothèques Le Service du Prêt entre bibliothèque (PEB) a reçu 583 demandes dont 51 % ont reçu une réponse
positive. Les demandes non satisfaites rassemblent en grande partie les demandes de thèses
déposées au CTLes (qui traite directement le prêt de ces volumes), de documents que la bibliothèque
ne possède pas ou de demandes provenant d’autres bibliothèques d’Île-de-France (ce qui ne
correspond pas au PEB, traditionnellement conçu pour des échanges entre villes géographiquement
éparses).
56
Formation des usagers pour l’année 2012-2013
Types de formations
Le Service commun de la documentation ne propose pas actuellement de formations indépendantes
du cursus disciplinaire, ni de formations individuelles « à la carte ». Les formations sont
généralement des cours insérés dans un ensemble de cours. Seules quelques formations en droit ont
été proposées hors cursus.
Les formations sont construites en fonction du niveau des étudiants au plus près de leurs lieux de
cours. Elles se déroulent selon les possibilités dans la salle de formation de la Bibliothèque du Centre
Pierre Mendès France, la salle informatique de la bibliothèque du Centre Broca, et dans les
bibliothèques du centre Pierre Mendès France et du centre Saint Charles.
· L : Bibliothèque du Centre Pierre Mendès France, bibliothèque du centre Broca et du centre
Saint Charles.
· M : bibliothèque du centre Broca, Bibliothèque du centre Pierre Mendès France
Nombre d’étudiants formés et évolution du paysage des formations
documentaires
A titre des éléments positifs, on notera que les efforts ont été moins dispersés sur cette année
universitaire : 1267 étudiants de L ont été formés en 124 séances, avec 10 étudiants présents en
moyenne.
De même la formation Erasmus : 283 étudiants furent formés en 14 séances avec 20 étudiants
présents en moyenne.
L’UFR 04 se pose comme un nouveau partenaire en L ; et une nouvelle formule d’insertion de la
formation à la documentation émerge : il s’agit de l’intervention de professionnels de la
documentation dans le C2i , domaine recherche d’information.
57
Après le contact pris par la responsable de la bibliothèque du Centre Saint Charles avec la
responsable du Certificat nous sommes intervenus pour le domaine D4 :
- D4.1 Rechercher de l'information
- D4.2 Évaluer les résultats d'une recherche
- D4.3 Récupérer et référencer une ressource numérique en ligne
Cette formation a occupé 1 séance de TD d'1h30 pour l’option Arts plastiques et de 2h pour l’option
Cinéma. Le TP fait par les étudiants lors de ce cours a été intégré aux notes du contrôle continu.
Les cours ont été en grande part assurés les tuteurs documentaires de l’UFR 04 et du SCD .Ces
tuteurs ont été rémunérés sur le budget du SCD consacré à la formation.
Le bilan de l’expérience est positif, il sera néanmoins nécessaire que les liens avec la communauté
enseignante soient encore renforcés.
Nb de séances Volume d’heures de formation Nombre d’étudiants
TD C2i 15 27 244
A titre des éléments négatifs, on constate une baisse sur 2 ans du nombre d’étudiants formés :
- Abandon par l’UFR 12 (Droit social) de l’ancien partenariat sur le cours de méthodologie, en
dépit de la proposition d’une séance de méthodologie du dossier de presse (environ 400
étudiants d’AES aborderont leurs études avec une simple formation « à la recherche sur
internet » dans le cadre du C2i).
- UFR 26 (Etudes juridiques générales): échec de la solution alternative à la séance obligatoire
supprimée depuis 2011. L’UFR avait préconisé une participation volontaire(et donc
optionnelle ) à la formation proposée à la Bibliothèque du Centre Broca, au lieu des cours
intégrés dans la méthodologie générale et expression française de L1.
2009-2010 2010-2011 2012-2013
Conférence de méthode obligatoire obligatoire optionnel
Séances dans le TD 1 1
Séances en demi groupes* 82 86 6
Heures d’enseignement 123 129h 13h 30
Etudiants présents 670 967 49
Les étudiants juristes en programme d’échange ont été plus nombreux à recevoir une
formation documentaire que les étudiants de l’UFR 26.
- Les formations pour les masters, expérience positive l’année passée, n’a pu être poursuivie
faute se voir rattachée à un des enseignements ce qui permettrait d’ en stabiliser la formule.
Il serait aussi possible de concevoir un « atelier documentaire » sur inscription libre,
notamment en direction des doctorants.
58
Contenu des séances
Pour les formations intégrées au C2i d’Arts plastiques :
La ressource documentaire en art à l’Université (typologie des documents, réseau
documentaire), l’usage bibliographique d’un catalogue de bibliothèque
Présentation des grandes bibliothèques parisiennes accessibles dès le L1 (BPI,
BNF, Sainte-Geneviève) ainsi que l’usage de leurs sites web
Présentation des bases de données : accès aux articles de périodiques et les bonnes pratiques
de recherche d’images
TP d’application de recherche d’informations et d’images, rédaction d’une référence
bibliographique
Durée des formations
Les cours sont, malgré les tentatives amorcées puis abandonnées, limités à une seule séance de TD.
La durée moyenne des cours n’a que peu progressé, en L : 1h 30, en master : 2h, exception faite de la
double licence Histoire–science politique en L1 (3h) et en philosophie L3 (6h), ce qui est très
regrettable : une formation réellement efficace sur le long terme demande au moins 7h30 de cours.
0 0,5 1 1,5 2
2009-2010
2010-2011
2011-2012
2012-2013
Durée moyenne d'un cours
Développement des EPI du SCD
Ils atteignent le nombre de 30, complétés par les documents correspondant aux formations créées
par la coordination des bibliothèques d’histoire pour les masters de l’UFR 09. Leur signalement par
des liens dans les EPI disciplinaires est une initiative spontanée des enseignants.
59
Formateurs
Les bibliothécaires des bibliothèques des centres Broca et Saint Charles , la coordination des
bibliothèques d’histoire s’ impliquent dans cette activité qui réclame en plus d’une charge
d’enseignement une présence sur le terrain administratif et pédagogique des UFR.
- Plusieurs membres de l’équipe des bibliothécaires du Service commun de la documentation
ont assuré des cours dans le cadre de la semaine d’intégration des étudiants internationaux
en septembre et janvier.
- Les tuteurs (emplois étudiants) recrutés au niveau M2 et D ont assuré 80 cours (120h) soit
40% de l’ensemble de l’activité d’enseignement. Ils assurent le suivi des formation en
effectuant de service public de renseignement bibliographiques à la BU du Centre Pierre
Mendès France et à la bibliothèque du centre Saint Charles. Leur apport scientifique
disciplinaire est essentiel pour l’élaboration des formations, et en retour, l’expérience est
pour ces étudiants extrêmement enrichissante, pour la poursuite de leurs études autant que
dans la perspective d’une future carrière dans l’enseignement ou la documentation.
Focus : Zotero, outil de gestion bibliographique Au début de l’année 2012, Zotero a remplacé Refworks comme outil de gestion bibliographique
propre à l’université Paris 1. Cette transition a été pilotée par le Service de la Recherche et le Service
commun de la documentation, accompagnés de la Direction des systèmes d’information. On compte
actuellement 82 inscrits, et 5,5 Go de données sont stockées sur le serveur. Afin d'accroître
l’utilisation de ce service, le SCD aurait besoin de davantage de formateurs afin d’offrir des services
plus personnalisées en direction des étudiants et des enseignants chercheurs.
60
Activités liées au fonctionnement en réseau des bibliothèques
Le contexte parisien oblige à penser toute activité documentaire comme prenant place au sein d’un
large réseau d’acteurs de la documentation.
Le réseau des bibliothèques de l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne peut être représenté comme
suit du point de vue des professionnels qui y travaillent :
A ces bibliothèques, il convient d’ajouter les bibliothèques interuniversitaires fréquentées par les
publics d’étudiants et chercheurs Paris 1, qu’elles soient sous la tutelle administrative directe de Paris
1 (Cujas, Sorbonne), ou que l’Université y soit co-contractante (Sainte-Geneviève, Sainte-Barbe,
BULAC, BDIC, INHA), sans compter les bibliothèques autres (municipales ou sous tutelle plénière
d’une autre université).
Face à cette situation, on peut relever un double problème
La complexité de ce paysage est considérable, et ne permet pas à l’usager, même averti, de
profiter au mieux de la richesse considérable des ressources qui lui sont proposées.
61
Le réseau tel qu’il existe administrativement ne recouvre pas parfaitement celui des usages
de la documentation de ses usagers et bénéficiaires principaux.
Pour répondre à ces difficultés, il ne suffit pas de veiller au fonctionnement correct des entités
documentaires présentes dans l’université, il est également nécessaire :
- De s’assurer d’une bonne connaissance mutuelle des professionnels à l’œuvre dans chacune
des bibliothèques de l’université
- De tendre à une mutualisation optimale dans le plus possible d’aspect de gestion
- Et donc de proposer des outils communs, tant aux professionnels qu’aux usagers, et s’assurer
de leur mise en œuvre.
Si ce dernier item ne permet pas de passer outre certaines distinctions administratives, il peut du
moins travailler à diminuer la contrainte et à faciliter l’échange d’information pour le lecteur.
L’ensemble du personnel des bibliothèques du réseau travaille de façon informatique, mais les
connaissances et pratiques des personnels restent très hétérogènes. Malgré les formations données
par l’université, le service d’informatique documentaire passe énormément de temps à aider et
former les collègues sur les différentes applications avec l’aide des responsables des applications
correspondantes.
Le service gère de manière directe les postes informatiques des 5 bibliothèques intégrées au Service
Commun de la Documentation. Mais elle intervient et travaille en collaboration avec la Direction des
systèmes d’information sur les problèmes liés aux logiciels propres à l’informatique documentaire,
sur l’ensemble des sites disposant de ces outils.
Sudoc Le premier de ces outils est le catalogue national Sudoc, base nationale de signalement
bibliographique gérée par l’Abes8 dans laquelle sont signalées les collections d’une trentaine de
bibliothèques intégrées et associées au SCD, ainsi que de la plupart des grandes bibliothèques
parisiennes.
Signalement des collections des bibliothèques intégrées
La quasi-totalité des collections des bibliothèques intégrées est signalée dans le Sudoc, à l’exception
d’environ 10 000 titres en attente d’exemplarisation automatique à la bibliothèque Cuzin, et d’une
partie des collections de la Cartothèque, en cours de rétroconversion.
Signalement des livres électroniques
Les livres électroniques ont fait en 2012 l’objet d’un signalement particulier. Ils étaient déjà
disponibles sur le portail Domino, mais l’accès se faisait par plateforme d’éditeur uniquement.
Contrairement aux revues électroniques, aucun accès au titre à titre n’était offert. Un chantier de
rétro-signalement des livres électroniques a donc été lancé pour obtenir un signalement les livres
électroniques dans le catalogue public, aux côtés des livres papier, favorisant ainsi des recherches de
références tous supports confondus.
8 Agence bibliographique de l’enseignement supérieur
62
Le chantier a commencé en mars 2012 grâce à la participation volontaire de bibliothécaires et
documentalistes de l’ensemble du réseau documentaire de l’université. Les premières plateformes
cataloguées en 2012 ont été les plateformes d’acquisitions au titre à titre, soit Numilog et
Dawsonera. 2013 devrait permettre d’étendre le catalogage à d’autres collections.
308 livres électroniques ont été catalogués entre mars et décembre, soit environ le quart du chantier
total. Un rétro-catalogage sur 4 ans peut donc être envisagé.
Signalement des collections des bibliothèques associées
Les bibliothèques associées, elles, comptent un certain nombre de collections en attente de
signalement :
- Le signalement des collections de périodiques reste très largement lacunaire. Seules deux
bibliothèques ont signalé leurs collections de façon extensive, sur une trentaine ; beaucoup
n’ont signalé aucun titre. Il s’agit d’un enjeu majeur pour le repérage et la rationalisation de
la documentation.
- Les mémoires, thèses et la littérature grise en général, en raison des problèmes que ces
documents posent, sont rarement signalés ; le rétrospectif, notamment dans des disciplines
où le savoir ne présente aucune obsolescence, est considérable.
- Les dons (de bibliothèques de chercheurs notamment) représentent dans les bibliothèques
de recherche un apport conséquent et régulier de contenus. Toutefois, ces arrivées massives
de documentation souvent complexe à intégrer et à traiter ne peuvent que très rarement
être suivies immédiatement du signalement du fonds, ce qui engendre des décalages parfois
considérables.
- Les archives : voir Calames
- 4 bibliothèques peuvent actuellement être considérées comme en cours de catalogage
rétrospectif : l’ISST (Institut des sciences sociales et du travail, Bourg-la-Reine), la BDIE (Droit
international et européen, Panthéon), et deux bibliothèques pour lesquelles le travail
commencera début 2013 : la bibliothèque d’histoire du XIXe siècle et la bibliothèque de Droit
Social.
Le système de facturation actuellement mis en place par l’Abes repose sur la structure du logiciel
professionnel de signalement (WinIBW : paiement au poste installé), ce qui est défavorable à un
établissement comme Paris 1 où les fonctions documentaires sont très dispersées. Cet état de fait
devrait évoluer dans les prochaines années. Les coûts liés au Sudoc pour l’année 2012 ont été réglés
par le SCD de façon intégrale, et n’a pas été refacturés aux bibliothèques du réseau (voir SIGB).
Système intégré de gestion des bibliothèques (SIGB) Comme la majeure partie des établissements d’enseignement supérieur, Paris 1 signale ses
collections (papier, multimédia et plus rarement électronique) dans le Sudoc et les gère via un SIGB,
en l’occurrence Aleph, de la société Ex-Libris. Les collections gérées sont bien entendu seulement
celles qui ont été signalées, ce qui ne recouvre donc pas toutes les collections documentaires de
l’université.
63
Ce SIGB est un outil propre au Service commun de la documentation et aux bibliothèques qui lui sont
rattachées. En tant qu’outil de gestion, il est destiné à desservir une communauté limitée.
Maintenance et coût
Le coût global de la maintenance des principaux outils bibliothéconomiques (Aleph, SFX, Metalib)
s’élève à 63.768,84 € dont 40.123,92€ TTC pour le SIGB Aleph. Une partie de cette somme était
refacturée jusque fin 2012 aux bibliothèques associées en fonction du nombre de licences qu’elles
utilisaient9. Cette gestion posant de nombreuses questions (elle était exclusivement déclarative, le
paiement de la refacturation arrivait en fin d’année sans que les bibliothèques associées n’aient
toujours le budget adéquat, le calcul des sommes dues étant chronophage à cause d’une évolution
perpétuelle des besoins), il a été résolu d’y mettre fin. Le Service Commun de la Documentation doit
toutefois rester vigilant sur le nombre de licences installées, afin de ne pas dépasser les 73 licences
qu’il déclare et paye à son prestataire.
Usage professionnel
Actuellement, 13 bibliothèques du réseau pratiquent le prêt de façon officielle. Huit seulement
pratiquent le prêt informatisé via le SIGB Aleph10. Beaucoup ont des pratiques informelles de prêt
exceptionnel.
511 acquièrent et réceptionnent via le module Acquisitions/Périodiques leurs collections de revues
vivantes.
712 font leurs acquisitions via le module Acquisitions/Périodiques.
Cette utilisation plutôt parcellaire d’un des outils de travail principaux du réseau s’explique par le fait
que pour beaucoup de petits centres, ces fonctions ne sont pas pertinentes. Certaines bibliothèques
ne font pratiquement pas d’acquisitions. Beaucoup n’ont que quelques abonnements en cours, et
toutes ne peuvent prêter leurs collections en fonction du caractère patrimonial de celles-ci, ou tout
simplement d’un manque de main d’œuvre permanente.
Augmenter l’utilisation de ces fonctions plus complexes peut toutefois permettre à certains collègues
de s’approprier l’outil plus avant. Le fait d’homogénéiser les pratiques représenterait également une
forme de facilité de gestion souhaitable dans le cas d’un réseau aussi complexe.
La demande en ce sens est d’ailleurs croissante de la part des responsables de centres et de
bibliothèques, au fur et à mesure de la progression du signalement, de la formation des collègues et
de l’intégration de nouveaux enjeux.
Malgré la mutualisation des formations, des procédures, les échanges facilités par de nouveaux
médias (listes de diffusion, documents partagés, groupes de travail), le déploiement de nouvelles
9 Voir tableau en Annexe 10
Les six bibliothèques intégrées, la Maison des sciences économiques, la Bibliothèque de recherches
africaines. 11 Bibliothèque du centre Pierre Mendès France, bibliothèque Broca, bibliothèque des Arts plastiques, Maison
des sciences économiques. 12 Toutes les bibliothèques intégrées et la bibliothèque Ernest Lavisse
64
fonctions dans de nouvelles bibliothèques reste une tâche lourde, d’autant que même les fonctions
les mieux partagées nécessitent un travail continu de mise à jour, de formation afférente,
d’adaptation à de nouveaux enjeux, d’assistance de premier et de second niveau.
Pour cette raison, lors de la refonte de l’organigramme du SCD, il a été résolu de renforcer le
département de l’Informatique documentaire par la création d’un poste consacré notamment à cet
aspect. Le recrutement d’une personne susceptible d’être référent sur le déploiement de nouveaux
modules et la mise en œuvre de nouvelles fonctions devrait permettre d’avancer sur ces nombreux
chantiers simultanés (pour n’en citer que quelques-uns : la refonte du catalogue de la bibliothèque,
le paramétrage et la mise en œuvre de nouveaux services comme la communication sur place, les
prolongations, les réservation de documents via le compte lecteur…)
Utilisation par les usagers finaux
La principale interface de service pour les usagers est le catalogue public (OPAC), qui présente
également des fonctions de gestion (possibilité de s’authentifier pour consulter son compte de
lecteur), et sera amené à en comporter davantage prochainement(réservations de documents,
prolongations des prêts).
L’utilisation de l’OPAC est difficile à chiffrer : le module statistique du SIGB ne fournit actuellement
pas de chiffres cohérents sur sa consultation. C’est pourquoi le département de l’informatique
documentaire réfléchit à la collecte de statistiques sur le catalogue via Google Analytics.
Calames L’application Calames (Catalogue en ligne des archives et manuscrits de l’enseignement supérieur)
est utilisée à Paris 1 depuis 2010 pour permettre le signalement des fonds d’archives scientifiques
présents dans certaines bibliothèques associées (essentiellement les bibliothèques d’histoire).
Actuellement, un travail est en cours dans les bibliothèques suivantes sur les archives personnelles
de chercheurs présentes dans les bibliothèques suivantes : CHS, CHAC (inventaires publiés) et BRA
(inventaire en attente de publication). Les bibliothèques du CRALMI et de l’IHRF souhaiteraient
également signaler leurs archives dans cet outil.
Calames est, comme le Sudoc, un catalogue fonctionnant grâce à un logiciel payant (X-Metal), et
administré par l’Abes.
Métalib – Portail Domino Le portail Domino sert de point d’accès unique aux ressources électroniques de l’université. Il donne
également accès à un outil appelé A to Z, qui permet de repérer les revues électroniques de Paris 1.
Signalement
Un des principaux chantiers qui y a été mené en 2012 a été de s’assurer que l’intégralité des
ressources de l’université, en particulier celles fournies par la BIU Sorbonne, étaient signalées et
mises à jour dans Domino. Ce rattrapage pour les ressources payantes s’est doublé d’une valorisation
des ressources gratuites de niveau académique. En décembre 2012, les ressources libres et gratuites
constituaient plus d’un tiers de la documentation électronique signalée dans Domino (224 ressources
en tout).
65
Cette répartition se retrouve globalement dans l’activité des ressources ajoutées en 2012 :
29 nouvelles ressources ont été signalées en 2012 : 20 ressources payantes et 9 ressources gratuites.
A ces chiffres il faut ajouter les 8 ressources en test et le retrait de 4 ressources (désabonnements de
la BIU Sorbonne).
Ce chantier de signalement des ressources s’est accompagné d’un important effort de description de
celles-ci. Chaque ressource possède dans Domino une fiche descriptive accessible au public et
dispensant des informations sur l’éditeur, la langue, le contenu, la couverture ou les astuces liées à la
base. Nombre de ces fiches était incomplet ou erroné : leur mise à jour a fait l’objet d’un travail
systématique pour les 224 ressources du portail. Pour les ressources comportant des périodiques, les
mises à jour ont été effectuées en parallèle dans les deux outils de gestion des revues en ligne
(onglet « Revues » de Domino et « Répertoire des revues électroniques » sur le site web).
Consultation
Le nombre moyen de visites par jour sur Domino est de 7779, chiffre en baisse de 8% par rapport à
2011. Cette baisse s’explique essentiellement parce que les données manquent pour 58 jours ; d’une
part en raison de l’indisponibilité du portail (complète ou partielle), d’autre part en raison de
manipulation sur le serveur qui stockait les données. En projetant la moyenne de 7779 visites sur ces
58 jours, on arriverait à un total de 2 839 303 visites. Il n’y a donc pas de baisse d’utilisation de
Domino, bien au contraire la hausse se poursuit (+9%).
Outils de communication Le Service commun de la documentation participe également à l’élaboration d’outils destinés aux
différentes bibliothèques dans le domaine de la communication, soit auprès des publics des
bibliothèques, soit de façon plus interne :
Site web
La refonte du site de l’université avait pour objectifs de simplifier la création de contenu et de
l’étendre à de nouveaux contributeurs, d’améliorer l’ergonomie et l’organisation du site. Elle a
permis au Service commun de la documentation de rendre plus visible le réseau des bibliothèques
(diversité, activités) et de manière annexe d’améliorer la gestion des statistiques.
66
Elle a été réalisée avec le CMS (Content Management System) Typo 3 utilisé par l’université Paris 1
Panthéon-Sorbonne. En 2011, toutes les pages du site ont été transférées, et l’ancien serveur fermé.
En 2012, le SCD a poursuivi ses efforts sur ce plan. De janvier à juillet, la bibliothèque a mis en place
un groupe de travail afin d’étudier la réorganisation des rubriques et d'accroître le nombre de
rédacteurs ; les futurs rédacteurs du site devaient suivre la formation de premier niveau sur Typo 3
et une formation à l’écriture web. Cette dernière formation donnée en interne n’a pu être effectuée
auprès de tous les collègues et devra être poursuivie en 2013. Par ailleurs, la personne responsable
de cette réorganisation a été remplacée à la rentrée universitaire 2012.
En septembre 2012, les nouvelles rubriques ont été mis en place et les pages ont été remplacées et
complétées progressivement. La nouvelle collègue en charge du dossier a effectué très rapidement
les formations nécessaires et a su mener un travail exemplaire en collaboration et avec l’aide de la
Direction des systèmes d’information pour répondre aux besoins exprimés dans le réseau.
L’effort doit évidemment se poursuivre en 2013 afin de compléter les rubriques concernant l’aide
disciplinaire (formation, bibliographie, nouvelles acquisitions dans les différentes matières
enseignées à l’université), le second objectif étant d’améliorer l’interfaçage entre le site du Service
commun de la documentation et les sites des bibliothèques autant qu’il est possible, notamment en
proposant au public des rubriques similaires. Toutefois la refonte se heurte à des difficultés
organisationnelles :
- certaines bibliothèques ont développé leur propre portail
- leur site peut dépendre et être hébergé par d’autres institutions (CNRS notamment)
- D’autres ont leur espace personnel sur le site d’une UFR de l’Université.
Ainsi la bibliothèque des Arts plastiques, qui fait partie du Service commun de la documentation
dispose de pages web spécifiques sur le site de l’UFR04, et suit la charte graphique de celle-ci.
L’objectif reste cependant d’unifier les sites autant que possible afin de donner une vue d’ensemble
de l’activité des bibliothèques du réseau et permettre de communiquer efficacement avec
l’ensemble des utilisateurs des bibliothèques.
L’amélioration du site passe également par une réorganisation du réseau et la constitution d’un
groupe de référents. La multiplication et l’implication de nouveaux contributeurs vise à améliorer la
mise à jour des informations (heures d’ouverture, fermetures ponctuelles). Là encore cependant, les
ressources humaines et matérielles disponibles sur l’ensemble du réseau s’avèrent insuffisantes.
Dans le cadre de l’amélioration du site, la bibliothèque a réfléchi à la manière de mesurer la
fréquentation du site web. La récolte de statistiques précises via Google analytics a été mis en place
fin janvier 2013. Pour 2012, on ne dispose que du nombre de pages vues durant l’année (384.122
vues) soit 1,40% des pages vues sur le site de l’université.
Lors de la réorganisation du site, la bibliothèque a créé de nouveaux services, comme les suggestions
d’achat ou les demandes de quitus en ligne. Ces services semblent trouver progressivement leur
public puisque, entre la fin octobre et le 31 décembre 2012, 33 formulaires ont été adressés :
67
Nombre total d'utilisation des formulaires en ligne 33
Quitus 14
Suggestion d'achat 19
Photothèque : une entreprise commune avec le Service de la
communication En 2012, la coordination des bibliothèques a souhaité mettre en place une photothèque afin disposer
d’un fonds iconographique représentant toutes les bibliothèques du réseau, à des fins de
communication. Le service de la communication disposant d’un outil, le Service d'Informatique
Documentaire et le service de la coordination des bibliothèques ont pris contact avec le Service de la
communication afin de mettre en œuvre le projet et préparer l’arborescence «Bibliothèques » dans
la photothèque en s’assurant de la bonne gestion des droits sur les clichés pris. Ce projet reste à
finaliser en 2013.
Amélioration de la gestion informatique Le Service commun de la documentation dans son ensemble, et le Département de l’informatique
documentaire en particulier ont considérablement travaillé en 2012, comme en 2011, à une
meilleure mutualisation avec les autres services de l’université dans le cadre de ses projets et de sa
gestion courante. Cette mutualisation doit favoriser l’alignement stratégique du Service Commun de
la Documentation sur la politique globale de l’université. Au regard de l’accroissement des ressources
électroniques et des besoins de l’informatique documentaire, il est devenu impératif de rationaliser
en termes de gestion et de développement des différents outils.
Dans ce contexte a été entrepris un travail conjoint avec la Direction des systèmes d’information afin
d’améliorer la diffusion des connaissances et des procédures en permettant le recentrage de la
bibliothèque sur ses compétences métier.
Serveurs
Seuls demeurent au Service commun de la documentation le serveur d’impression à destination des
usagers, en attendant la mise en œuvre de la solution d’impression propriétaire prévue par
l’université, et un serveur offrant un espace commun à l’ensemble des collègues des bibliothèques
du centre Pierre Mendès France.
En 2012, suite à la changement de version et au passage de SFX 3 à SFX4, le serveur recevant les
applications pour la documentation électronique (SFX, Metalib, ez-proxy) a été confié à la Direction
des systèmes d'information.
L’objectif général reste de confier l’ensemble des serveurs à la DSI afin de simplifier leur gestion,
renforcer leur sécurité et en particulier diminuer fortement les conséquences des pannes.
Par ailleurs le service assistance de proximité (SAP) de la DSI a mis en œuvre de nouveaux outils : le
centre d’assistance (HelpDesk) et un outil de télé-déploiement (Fusion) auxquels le Service Commun
de la Documentation a souhaité participer activement notamment pour le changement de version
d’Aleph en 2011. Cette collaboration s’est poursuivie au rythme des changements apportés par la
Service assistance de proximité :
68
Service d’assistance (Helpdesk)
Le centre d’assistance ou encore hotline, est une application qui permet de répondre aux demandes
d'assistance émanant des utilisateurs. Ceux-ci entrent en contact avec le “helpdesk” par mail ou
directement à partir de l’ENT dans le but de trouver une réponse à un problème informatique, tant
logiciel que matériel. Le Service Commun de la Documentation a demandé à pouvoir créer, répondre,
rediriger et clore les demandes relatives à notre parc informatique, à l’informatique documentaire et
à la documentation électronique. Cela permettrait d'accroître la communication interservices et
d’améliorer les réponses aux bibliothèques et aux usagers. La DSI ne peut pour le moment répondre
positivement à cette demande, bien qu’elle soit favorable au principe.
Outil de télé-déploiement Fusion :
L’outil de télé-déploiement Fusion doit permettre à la Direction des système d’information de
déployer sur un ensemble de postes les logiciels dont les utilisateurs ont besoin dans le cadre de
leurs missions. A la fin de l’année 2011, le SCD a travaillé avec la DSI pour un changement de version
de logiciel grâce à l’outil de télé-déploiement alors en test. Cependant, les postes des bibliothèques
sont restés en version de test durant toute l’année 2012. Cet état de fait a nécessité une intervention
spécifique lors du passage des postes professionnels au Pack Microsoft Office 2010.
Ce logiciel permet d’inventorier les postes et les applications installés. La bibliothèque dispose d’un
accès afin d’inventorier les différents ordinateurs dont elle a la charge.
L’accès à ce logiciel a été ouvert en décembre 2012 au Département de l’informatique documentaire,
qui n’a cependant pour l’heure pas reçu la formation qui lui permettrait de l’utiliser pleinement.
Gestion courante des postes informatique professionnels, des logiciels et
applications
Le Service commun de la documentation compte un informaticien qui gère avec l’aide de deux
magasiniers (soit 1 ETP) les 220 matériels informatiques des bibliothèques (répartis dans 5
bibliothèques et 4 sites), plus les applications nécessaires au travail interne et au service aux lecteurs.
Pour assurer une forme d’assistance dans les bibliothèques associées, le département Informatique
documentaire dépend de la disponibilité de la Direction des systèmes d'information pour la
communication des chiffres dont elle a besoin (nombre d’installations, adresse IP, etc.). Il en est de
même pour la mise à jour et maintenant le télé-déploiement des différents logiciels.
L’interconnexion entre les deux services est forte. Les demandes effectuées par les collègues des
bibliothèques à la DSI associées arrivent fréquemment jusqu’au SCD pour régler les problèmes
rencontrés sur les logiciels bibliothéconomiques. Inversement, des problèmes sont fréquemment
remontés à la DSI pour tout ce qui concerne les réseaux, les demandes de développement, et les
problèmes logiciels ou matériels.
De ce fait, un rapprochement des pratiques, notamment au niveau de la gestion du parc
informatique, et un travail conjoint paraissent nécessaire, et c’est l’effort que les deux services
projettent de mettre en œuvre en 2013. Dans ce contexte, il semble important de revoir la
sécurisation des postes professionnels et publics, ainsi que la formation des collègues non-
69
informaticiens du Service commun de la documentation qui pratiquent la maintenance de premier
niveau.
Par ailleurs, la coordination DSI/SCD est une nécessité quasi-quotidienne pour maintenir à flots le
niveau de service. Ainsi, en 2012, suite à la mise en place d’IP dynamique sur le réseau, le SCD a dû
modifier son mode de connexion à la base Electre avec l’aide du prestataire et de la DSI. Cette
opération a pris plusieurs mois et a empêché les acquisitions dans certaines bibliothèques du réseau.
Animation du réseau Deux personnes gèrent au quotidien l’animation du réseau des bibliothèques de l’université :
l’adjointe à la direction en charge du réseau et un personnel de catégorie B, mobile et présent dans
les différentes structures documentaires de l’université.
Outre les assistances de premier niveau vis-à-vis de questions documentaires ou liées aux outils cités
ci-dessus, et le suivi de l’activité des bibliothèques du réseau pour le compte de l’université et de
l’Etat, ces deux personnes pilotent deux initiatives particulières relatives à la construction d’un
réseau plus dense en termes de relations interpersonnelles.
Visites des bibliothèques
2012 a vu le début de l’organisation de visites de bibliothèques à destination des professionnels du
réseau. Cette initiative relève à la fois de la formation continue (elle permet aux différents agents
d’appréhender des réalités professionnelles diverses dans le cadre de la documentation), et à la fois
de l’animation du réseau, puisqu’elle invite chaque professionnel à engager des relations directes
avec ses collègues plus éloignés géographiquement. Les visites ont rencontré un certain succès et
leur évaluation a mis en avant une grande satisfaction chez les participants.
Journée du réseau documentaire de l’université Paris 1
Le Service commun de la documentation a organisé en 2012 sa seconde journée du réseau
documentaire, dans l’amphithéâtre du centre Saint-Charles. Le programme (cf en Annexe) était
comme l’année précédente découpé en deux temps : bilan et informations diverses sur la
documentation dans l’université le matin, après-midi professionnelle et thématique, dédiée à la
question de la formation documentaire dans l’enseignement supérieur (bilan et perspective).
Les participants ont évalué le déroulement de la Journée et été invités à donner leur avis sur de
possibles améliorations en vue de la tenue de la troisième journée du réseau : cette évaluation fait
ressortir une assez forte appétence des collègues pour les contenus, et le souhait de formes plus
participatives.
70
Annexes
Contenu
COLLECTIONS ..................................................................................................................................................... 70
PUBLICS ................................................................................................................................................................ 71
ACTIVITES LIEES AU FONCTIONNEMENT EN RESEAU DES BIBLIOTHEQUES .................................... 73
Collections
Coût total moy nb usages/mois Coût/usage
2011 2012 2011 2012 2011 2012
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0,61 €
Cambridge Journals 1 036,02
€ 997,09
€ 496 540
0,52 €
0,46 €
Dawsonera 5 000,00
€ 17
15,14 €
Delphes-Generalis 7 785,96
€ 8 318,18
€ 545 658
1,19 €
1,05 €
Diane 10 046,40
€ 11 005,59
€ 126 7
6,63 €
139,31 €
Doctrinal Plus 11 814,12 € 12 046,87 € 10451 16373
0,09 €
0,06 €
Edugéo 100,00 € ND ND
Factiva 26 645,94 €
27 445,33 €
26825 14247 0,08
€ 0,16 €
Francis 3 610,72
€ 3 719,56
€ 485 388
0,62 €
0,80 €
Grove Art 4 282,00
€ 5 395,20
€ 169 238
2,12 €
1,89 €
Handbooks Elsevier 526,00
€ 547,04
€ 308 449
0,14 €
0,10 €
Histoire Premium 2 810,40
€ 2 810,40
€ 155
1,52 €
Jstor 5 806,00
€ 12 810,12
€ 10052 14986
0,05 €
0,07 €
71
Kompass 5 844,00
€ 5 963,26
€ 4309 1098
0,11 €
0,45 €
Marketline 7 912,00
€ 8 465,35
€ 482 194
1,37 €
3,64 €
Numilog 8 523,25 € 3 838,60 € 77 141
9,23 €
2,28 €
Open Edition Freemium 5 997,84 € 5 997,94 € 2555 2551
0,20 €
0,20 €
Oxford Journals 2 829,74 € 2 797,05 € 558 595
1,27 €
1,18 €
Palgrave 1 412,60
€ 1 454,34
€ 164 196
0,72 €
0,62 €
Philosopher's Index 4 952,63
€ 5 106,92
€ ND 146 ND
2,91 €
Sage Journals 2 053,77 € 2 189,29 € 530 1780
0,97 €
0,31 €
Taylor and Francis 3 068,46 € 3 068,46 € 527 1584
1,46 €
0,53 €
Universalis 15 673,49 €
16 452,73 €
5987 3403 0,22
€ 0,40 €
Wiley-Blackwell 1 500,68 € 2 533,25 € 739 1089
0,17 €
0,19 €
World Bank 6 147,00
€ 6 817,20
€ 26 18
19,36 €
31,86 €
Xerfi 9 568,00
€ 9 568,00
€ 288 224
3,33 €
3,56 €
Publics
72
390
3088
3201
2144
247
Inscrits par discipline
Instituts
Economie
Sciences humaines
Sciences juridiques
Extérieurs
5 999
2 303
280
187Etudiants inscrits à la BUPMF par niveau
d'études
Licence
Master
Doctorat
concours
73
Prêts par discipline et par niveau - bibliothèque Pierre Mendès France
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1
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2
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3
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Per
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P 1
Exté
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Tota
l
Sciences juridiques 4696 4745 4685 4568 2510 1514 1499 243 82 97 24639
Sciences économiques 7811 6836 4001 4010 3253 547 269 484 28 95 27334
Sciences humaines 13408 12623 6434 3028 1476 1017 522 198 101 21 38828
Instituts 540 402 698 1726 993 251 35 27 12 30 4714
Indéterminé 204 93 44 134 130 76 19 328 609 1604 3241
Total par niveau 26659 24699 15862 13466 8362 3405 2344 1280 832 1847
Total par cycle 67220 21828 3405 2344 1280 832 1847
Total étudiants 94797 1280 832 1847
Total prêts 98756
Activités liées au fonctionnement en réseau des bibliothèques
Maintenance Aleph Prix d'une licence TTC Nbre de licence TTC
Service Commun de la Documentation (PMF, BROCA, CUZIN, + UFR04 CARTO 549,6 45,25 24869,4
UFR09 549,6 13 7144,8
MSE 549,6 7 3847,2
UFR11 549,6 1 549,6
Tunc 549,6 1,5 824,4
BEDJS 549,6 1 549,6
ISST 549,6 0,25 137,4
Total
73 40120,80
74
Seconde journée du réseau documentaire de l’université de Paris 1
31 mai 2012
9h30 - Accueil des participants
10h - Introduction, par Anne Magnaudet (directrice du Service commun de documentation) et Agnès D’halluin (responsable des relations avec le réseau, adjointe) L’activité du Service commun de documentation de Paris 1 et de son réseau documentaire :
Bilan, perspectives et objectifs dans le cadre du contrat d’établissement de l’université
11h15 - - Le Projet Calames à Paris 1 : des archives pour la recherche (Florine Stankiewicz, responsable de la coordination des
bibliothèques d’histoire) - La documentation électronique du SCD et son public (Alexia Vanhee, responsable de la documentation électronique)
11h45 – Guides pour la recherche : l’exemple du JurisGuide (Jean-Emile Tosello-Bancal, directeur de la bibliothèque Cujas)
12h15 Déjeuner libre
14h - Formation documentaire dans l’enseignement supérieur (perspectives et évolution) Introduction de l’après-midi de réflexion professionnelle par Anne Imbert, responsable de la formation des usagers pour le Service commun de documentation
14h10 – Parcours de formation documentaire des étudiants à l’université de Paris 1 France Martin (Centre d’économie de la Sorbonne, centre de documentation de la MSE) Florine Stankiewicz (responsable de la coordination des bibliothèques d’histoire) Anne Imbert (responsable de la formation des usagers pour le Service commun de documentation) Christian Vanin (directeur du service TICE de Paris 1)
15h20 - Hors l’université… Un partenaire : la Bibliothèque nationale de France forme ses usagers (Valérie Grignoux, BnF) Un exemple : la bibliothèque de l’École des Mines s’engage dans un enseignement (Doriane Ibarra, École des Mines ParisTech)
16h30 - Table-ronde
« La bibliothèque doit-elle être un acteur de la formation ? » Si la problématique de la formation des étudiants par les bibliothécaires a été l’objet de réflexions nombreuses depuis les années 90, le débat
n’est pas clos. Toutes les évolutions actuelles de nos milieux professionnels, qu’elles soient techniques, administratives ou scientifiques
conduisent à faire évoluer les acceptions de la formation documentaire, et, par là, à remettre en cause les priorités dans ce domaine. Les
bibliothécaires doivent-ils avant tout travailler à la mise en place d’outils et de structures entièrement intuitives, de boîtes à outils utilisables en
toute autonomie, ou, au contraire, doivent-ils se poser en pédagogues et en médiateurs nécessaires à l’acculturation d’étudiants habitués à
d’autres structures et à d’autres pratiques ? Quelle troisième voie inventer pour la formation documentaire de demain ? Trois intervenants
issues de trois structures documentaires universitaires différentes dialoguent avec la salle en s’appuyant sur leur pratique.
Isabelle Fructus (Bibliothèque Cujas), Thomas Fresneau (Bibliothèque de l’Institut de géographie) ; Table ronde modérée par Hélène Chaudoreille (Service commun de documentation de Paris 3)
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