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Post on 06-Feb-2018
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Zapping des actualités
Bienvenue…
Récemment arrivée à la chambre d’agriculture de Région Nord-Pas de Calais, Amélie Schoonheere, rejoint
l’équipe de rédaction du DEPHY’mail. Elle animera le réseau FERME DEPHY légumes frais de la région.
SOMMAIRE Zapping des actualités
Intensification agro-écologique : couverture permanente en succession Colza-blé
Recul de 2 années de colza en association dans le Dunkerquois
Les aménagements parcellaires, entretien à la FREDON
Invitation : Visite de la plateforme colza associé et couverture permanente
Agenda
Cette lettre d’information est la vôtre, n’hésitez pas à témoigner de vos expériences ou à contacter
votre ingénieur réseau si vous souhaitez proposer certains sujets.
Bulletin 4ème Trimestre 2015
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Intensification agro-écologique : couverture permanente en succession
Colza Blé
La pratique de la couverture permanente est de plus en plus médiatisée. Il s’agit d’avoir dans une parcelle
à la fois la culture d’intérêt et une espèce compagne pérenne apportant divers avantages : apport d’azote
si c’est une légumineuse, concurrence aux adventices, perturbation des insectes ravageurs, structuration du
sol, habitat source de biodiversité etc.
Retour sur les résultats
Arvalis :
Sur la plateforme de Boigneville a
été testée la couverture
permanente en succession colza-
blé. On compare ici l’itinéraire
classique, culture seule et la
conduite culture + trèfle blanc
nain. Le colza est implanté avec
le trèfle le 24/08/2011. Les deux
cultures se développent
ensemble. La compétition du
trèfle est minime au vue de son
développement lent à l’automne.
A la récolte 41 qtx dans
colza+trèfle et 41 qtx dans le
colza seul. Il n’y a donc pas eu de
concurrence du trèfle sur le colza, mais pas non plus d’effet positif sur l’absorption de l’azote via
l’association. Une fois le colza récolté, le trèfle retrouve la lumière et se développe fortement, laissant peu
de places aux repousses de colza. Pour semer le blé dans le trèfle, il faut alors le
réguler avec une dose réduite de glyphosate. Au printemps, le trèfle est détruit à
l’Allié. A la récolte, la partie blé seul (précédent colza seul) fait 96.4 qtx et 8.3 points
de protéines. La partie blé + trèfle (précédent colza + trèfle) fait 102.2 qtx et 9.2
points de protéines. Soit + 5,8 qtx et +0.9 points de protéines. Le résultat est
significatif et encourageant. Il semble que c’est avant tout l’azote qui explique le
résultat.
Cependant la technique est loin d’être simple, et dans certains cas, le trèfle est détruit
trop tôt car il ne supporte pas la régulation. Dans d’autres cas, la régulation du trèfle
est insuffisante et conduit à une concurrence sur le blé pouvant amener à des pertes de
rendement significatives.
Trois agriculteurs du ternois testent la technique :
Un seul moyen d’obtenir des références sur la technique : la tester. C’est le choix
qu’ont fait 3 agriculteurs du Ternois en 2015.
Deux parcelles de colza sont implantées les 8 et 9 septembre. Chaque parcelle comprend une bande d’une
largeur de pulvérisateur d’association colza+trèfle blanc nain, variété Aberace de chez Jouffray Drillaud.
Une parcelle est implantée en TCS, l’autre avec un labour. La graine de trèfle est mélangée au colza et
semée au semoir à céréales. Le colza-trèfle est désherbé avec 70% d’une dose de Novall. Dix jours après le
semis, le colza et le trèfle lèvent.
Figure 1 Colza+trèfle à Galametz
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Cependant la pluie arrive, les limaces s’attaquent aux cultures et surtout au trèfle. Aujourd’hui à la mi-
octobre, le trèfle a quasiment disparu des parcelles. L’avenir du trèfle dans ces deux parcelles semble
compromis.
Une troisième parcelle quant à
elle a été semée au 22 août en
semis direct. Plusieurs bandes
sont semées, colza seul,
colza+trèfle blanc nain, colza +
lotier corniculé (légumineuse
pérenne), colza + féveroles +
pois protéagineux et colza +
féveroles + pois protéagineux +
trèfle blanc nain + lotier
corniculé.
Première observation sur cette
parcelle : il n’y a pas eu de
traitement insecticide sur
altises adultes, la date de semis précoce a permis au colza d’être assez développé pour encaisser le vol
d’altises.
De plus, les comptages semblent montrer une moindre attaque du colza+féverole+pois comparé au reste de
la parcelle.
Concernant les limaces, une partie de la parcelle a dû tout de même être re-semée. Le trèfle est cependant
présent dans une quantité satisfaisante. A ce jour, les premières conclusions sur cette technique semblent
indiquer qu’il est préférable de semer tôt le colza et d’être très vigilant aux limaces car le trèfle semble
très appètent. Suite de l’expérience au prochaine DEPHY Mail.
Une visite de plateforme colza associé et couverture permanente est organisée ce lundi :
cf. invitation à la fin du DEPHY’mail.
% plantes avec morsures
Figure 2 : Evolution de la pression altises dans les différentes modalités
Figure 3 : Colza + féveroles + pois Figure 4 : Colza + trèfle blanc nain
Figure 5 : colza + lotier corniculé
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Recul de 2 années de colza en association dans le Dunkerquois (réseau
DEPHY du négoce)
Eléments de contexte : essai en parcelle agriculteur. Zone bordure maritime (quasi absence de gel).
Modalités : témoin colza seul, féveroles + lentilles (à 60 kg/ha) + colza, trèfle d’Alexandrie+ vesce pourpre
(à 12.5 kg) + colza. Fertilisation azotée identique sur la modalité témoin et les modalités colza associé.
Récolte en bandes sur largeur de coupe.
Objectif : en maintenant une fertilisation azotée identique, et en se passant d’un désherbage de
printemps pour détruire les plantes compagnes, quels impacts sur la culture de colza ?
Beaucoup d’observations sans certitudes scientifiques, mais
des pistes à creuser…
Le désherbage d’automne (association métazachlore, quinmérac) a été
géré en 2 fois pour préserver les légumineuses. 2 années de suite, des
traces de phytotoxicité ont pu être observées (décoloration blanchâtre) si
le traitement (1 ou 2) était suivi de pluviométrie abondante (pas de seuil
en mm défini). Voir ci-contre trace sur vesce 8 jours après le traitement
2.
Les prélèvements de biomasse entrée hiver ont sans surprise affiché un
colza moins développé dans les associations que dans le témoin seul, mais
des biomasses totales (colza + plantes compagnes) supérieures au colza
seul. Soit, dans l’essai, une vingtaine d’unités d’azote absorbé en plus
entrée hiver grâce aux légumineuses. Les observations de pivots ont
révélé la présence de radicelles plus nombreuses sur les colzas associés
que sur les colzas seuls (voir photos ci-contre).
Comme indiqué plus haut, les périodes de gel se font plutôt rares sur la
côte. Il n’a pas été effectué de comptage de plantes sortie hiver pour
appréhender le nombre de légumineuses encore présentes. Cependant,
les féveroles et le trèfle d’Alexandrie ont été un peu impactés par
quelques jours en négatif, sans toutefois détruire la totalité des pieds
(voir photo ci-contre, trèfle « courbant l’échine » au 07/01 mais…). En
effet, à la récolte, on a pu clairement observer des féveroles encore
présentes, matures, sans poser de problème puisque facilement triées par
la batteuse. Quant au trèfle, malgré une perte de vigueur certaine, une
bonne partie est repartie du pied. Ainsi, à la récolte, on a pu constater le
trèfle en fleurs sous le colza. La lentille quant à elle a totalement disparu
durant le printemps, étouffée par le développement du colza. Enfin, la vesce n’a semble-t-il pas été
impactée par les quelques jours de « froid » et fut récoltée avec le colza. Peut-être plus problématique car
au vue de la taille de la graine, elle était difficilement séparable par les grilles. Malgré la présence de la
plupart des légumineuses lors de la récolte, un delta de rendement positif de 0.5 ql à 2 qx a pu être mesuré
sur les 2 années. Interactions positives entre plantes et enrichissement de la rhizosphère semblent être des
pistes d’explication qu’il reste à confirmer.
L’expérience est renouvelée pour la 3ème fois. A voir si les conditions de levée plutôt capricieuses n’auront
pas eu raison de l’essai…
A gauche: associé, à droite: seul
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Mélange Fibl composé de 3 familles
Les aménagements parcellaires, entretien à la FREDON
La FREDON1 Nord-Pas-de-Calais travaille depuis
plus de 20 ans sur les dispositifs permettant de
favoriser la faune auxiliaire en parcelles. Les
haies sont certes des éléments dont le rôle n’est
plus à démontrer, mais d’autres moyens existent,
et ce, même en grandes cultures.
Karine Petit, ingénieur d’études en
entomologie et biodiversité fonctionnelle,
détaille quelques-uns des résultats de travaux
menés au sein de la structure.
Sans rentrer dans les détails des espèces
arbustives les plus favorables à la biodiversité,
en quoi les haies contribuent à l’installation de
la faune auxiliaire ?
Ce sont des aménagements qui sont pérennes. Ils
constituent un refuge lors des intempéries,
comme la pluie ou le vent, ou encore en saison
hivernale. Pour qu’un insecte puisse faire son
cycle entièrement, de la ponte au stade adulte,
ce sont donc des conditions idéales. Par ailleurs,
si on laisse la haie fleurir : elle offre aussi de la
nourriture aux auxiliaires.
Dans le cas de figure où l’implantation de haies
n’est pas possible, les conditions que vous
évoquez sont-elles reproductibles autrement ?
Justement, les bords de champ ou bandes
fleuries s’avèrent être aussi d’excellents abris
pour héberger les insectes auxiliaires, pour le
peu que l’absence de produits
phytopharmaceutiques soit de mise. Nos
recherches nous ont conduits à sélectionner des
espèces végétales plus attractives que d’autres
vis-à-vis de la faune auxiliaire.
Cela suppose donc de laisser une surface non
traitée de manière annuelle voire pérenne.
Comment ne pas craindre une pollution par les
adventices sur les cultures adjacentes ?
Nous avons mis en évidence qu’un soin tout
particulier doit être affecté à la préparation de
sol et au semis de ces aménagements. Autant que
possible, et comme on le ferait pour implanter
une culture, la technique du faux-semis est
primordiale. Ensuite, il faut réussir son semis,
1 Fédération Régionale de Défense contre les
Organismes Nuisibles
pour que les graines que l’on souhaite voir lever,
lèvent, et ce vite et bien. Ainsi, le semis avec un
semoir à céréales a montré une meilleure
efficacité que les semis faits à la volée, car un lit
de semences fin et rappuyé est nécessaire.
Ensuite, parmi les deux périodes propices à
l’implantation de ces « couverts », le printemps
et l’automne, nous avons identifié que les bandes
semées à l’automne s’avéraient être plus
propres. En effet, les annuelles poussent plus
difficilement à la sortie de l’hiver, et puisque le
couvert issu du semis d’automne est bien
développé, il joue donc un rôle d’étouffement.
Nos essais nous ont conduits aussi à identifier des
mélanges plus concurrentiels que d’autres à la
levée d’adventices. Ainsi, ceux composés
d’espèces comme la phacélie, la moutarde ou le
trèfle ont été les plus étouffants grâce à leur
vitesse de levée et leur port couvrant.
Parmi les mélanges que nous avons testé, celui
qui s’avère être le plus attractif vis-à-vis de la
faune auxiliaire est un mélange composé d’une
Astéracée, le bleuet, d’Apiacées, telles que la
carotte sauvage, voire l’aneth ou le cumin des
prés, et une Papavéracée, le coquelicot. Ce
mélange est nommé Fibl, du semencier Tezier.
Mais ces espèces sont considérées comme des
adventices en grandes cultures ?
Tout à fait. C’est pour cette raison que nous
suivons depuis 3 ans l’évolution d’une bande
implantée avec ce mélange, et disposée entre
deux cultures dans un système de culture conduit
en production biologique. Il est clair que
l’objectif de ce genre d’implantation n’est pas
de « salir » ses parcelles. En fait, nos relevés
montrent que malgré le vent, les oiseaux et
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l’égrenage d’année en année, aucune espèce ne
s’est retrouvée dans les parcelles adjacentes, ou
du moins les techniques mécaniques de
l’agriculteur suffisent pour les détruire. Il ne
semble donc pas y avoir de risque de
contamination à la culture.
En quoi ce mélange semble-t-il être le plus
intéressant parmi ceux que vous avez testés ?
Le mélange Fibl attire 7,1 fois plus de syrphes
qu’une bande enherbée composée uniquement de
graminées et a une pérennité d’au moins 3 ans.
Par exemple, le bleuet attire une espèce de
puceron inféodé à la famille des Astéracées2,
donc non préjudiciable pour les systèmes de
culture de la région. Il permet donc d’attirer les
auxiliaires aphidiphages (mangeurs de puceron),
qui seront présents lorsque des pucerons
attaqueront la parcelle. Concernant les Apiacées,
on a observé une attirance certaine des syrphes
pour les inflorescences de type ombelle, bien
visibles durant leur vol. Enfin, c’est le mélange
qui a le moins attiré de ravageurs. Ce même
mélange implanté chez un agriculteur en
conventionnel à proximité d’une parcelle de
choux, a montré un intérêt certain. En effet, de
deux insecticides, il est passé à zéro, et ce, non
pas du fait d’une pression plus faible mais bien
de la présence d’auxiliaires en plus grand
nombre.
Y-a-t-il d’autres espèces végétales
intéressantes pour implanter en parcelle ?
Bien sûr. Un autre mélange s’est montré
intéressant : le mélange Douce France (souci,
bleuet ou cosmos + coquelicot) attire 6,4 fois
plus de syrphe qu’une bande enherbée, mais il ne
se maintient qu’une seule année, et c’est un
mélange qui craint le gel, donc à privilégier pour
un semis de printemps. Ce qui importe c’est que
les auxiliaires qui se nourrissent aussi de pollen,
en trouvent en quantité suffisante, et de qualité.
Il n’est pas nécessaire d’avoir de nombreuses
espèces en mélange, mais deux voire trois sont
déjà très utiles. Ainsi, certains mélanges
proposent d’autres familles végétales : les
Polygonacées (ex du sarrasin), les
Hydrophyllacées (ex de la phacélie), les Poacées
(ex du ray-grass anglais), les Fabacées (ex du
trèfle blanc), les Caryophyllacées (ex du
compagnon blanc), les Dipsacées (ex de la
2 L’artichaut fait partie de cette famille
scabieuse des champs)… Les Fabacées notamment
sont réputées pour attirer les coléoptères utiles
comme la coccinelle ou le carabe.
Un autre point, et non des moindres lorsqu’on
implante une bande fleurie, c’est de tenir
compte de la précocité de la floraison et de la
durée de floraison, pour se caler au mieux à la
période de sensibilité de la culture. En effet, les
syrphes, dont seule la larve est aphidiphage, sont
floricoles, ce qui signifie qu’ils se nourrissent de
pollen (source de protéines, jouant aussi sur la
fertilité) et de nectar. Mais ils ne sont pas les
seuls à s’en nourrir, puisqu’on compte aussi la
coccinelle, le chrysope ou l’hyménoptère
parasitoïde. Il est donc intéressant d’opter pour
un mélange composé de différentes espèces, avec
des floraisons échelonnées et longues. A ce titre,
les Astéracées comme le bleuet mais aussi le
cosmos ou le souci officinal, présentent cette
caractéristique.
Peut-on craindre un effet inverse de ces bandes
fleuries, et donc représenter un réservoir à
ravageurs ?
Il est évident qu’on essaie d’implanter au
maximum des espèces qui ne favoriseront pas la
prolifération des ravageurs. Ainsi, nous avons
observé que la moutarde était à écarter en cas
de culture de crucifères, comme le colza ou le
chou, par rapport au risque altises. A l’inverse, il
a été observé que la moutarde en fleurissant
précocement constitue un leurre vis-à-vis des
méligèthes du colza. Il y a donc un compromis à
trouver par rapport à sa rotation. Par ailleurs,
nos relevés ont montré que des mélanges
composés de 3 à 4 familles botaniques présentent
8 à 50 fois moins de pucerons qu’une bande
enherbée, constituée donc uniquement de
graminées. De plus, nous avons recherché
également les principales mouches préjudiciables
des cultures, comme la mouche du chou, de la
carotte, mouche des semis… Conclusion : les
bandes fleuries testées ne présentent pas un
risque de pullulation de ces mouches.
Concernant les auxiliaires rampants, avez-vous
observé une corrélation entre famille végétale
et population ?
Il ne semble pas que les carabes ou les staphylins
soient inféodés à une espèce végétale. Ce qui
importe, c’est le caractère pérenne des couverts.
Pour le carabe par exemple, le travail du sol est
son plus grand ennemi. En effet, chez certaines
espèces, l’éclosion et les mues sont dépendantes
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de la température. On peut donc supposer que la
ponte a lieu à proximité de la surface. Et deux
périodes sont cruciales pour le développement
des carabes, d’une part en automne/hiver pour
le développement de la larve et au printemps
d’autre part pour l’émergence de l’adulte,
phases correspondant donc aux travaux du sol.
Enfin, est-ce que d’autres moyens que les
couverts existent ?
Un autre moyen de favoriser l’installation
d’auxiliaires en parcelles est de leur fournir un
endroit pour passer l’hiver, à l’abri des
intempéries. Pour créer des conditions
artificielles d’hivernation, des « réservoirs » sont
disponibles dans le commerce. Mais ils sont pour
la plupart facilement réalisables, à partir de
bois, de paille, de carton ondulé... Lorsqu’il
n’est pas possible de les accrocher à un arbre, il
convient de les surélever pour les préserver de
l’humidité du sol. Ces réservoirs permettent
ainsi aux auxiliaires d’être présents plus tôt en
parcelle à la sortie de l’hiver.
Si ces abris représentent des conditions idéales
pour les auxiliaires, n’y-a-t-il pas un risque
pour que les ravageurs y élisent aussi domicile ?
Les relevés réalisés au sein du secteur Recherche
et Développement de la FREDON ont montré que
ces abris hébergent essentiellement des
auxiliaires, tels que coccinelles, chrysopes,
forficules et punaises prédatrices. Quelques
charançons et autres punaises ont certes été
dénombrés, mais au regard du nombre
d’auxiliaires présents, le ratio
« auxiliaires/ravageurs » permet bien de parler
de réservoirs à auxiliaires. Des suivis au verger
de pommiers ont même démontré que les
populations de pucerons à proximité des
réservoirs étaient plus limitées que dans les
espaces dépourvus
Un pot en terre cuite dont le fond est
bourré de paille et un grillage pour la
maintenir.
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Visite de la plateforme colza associé et couverture permanente sur la
parcelle de David Ducellier entre Auxi le Château et Beauvoirs Wavans le
lundi 2 Novembre à 14 h
Présence d’Arnaud Vanboxsom de TERRESINOVIA (anciennement CETIOM) et
monsieur Capron de Jouffray Drillaud
L’agroécologie est un mot à la mode, mais concrètement qu’est ce que c’est ? Eléments de réponse ce lundi
chez David Ducellier.
Au programme de la visite :
- Retour sur un début de campagne difficile pour les colzas, point rattrapage (graminées, sanves et
ravenelles) et larves d’altises avec Arnaud VanBoxsom (TerresInovia)
- Point sur les réussites et les échecs de ce démarrage d’expérimentation
- Présentation des modalités, du comportement des espèces et de l’itinéraire technique du semis
sous couvert
- Profils de sol, retour d’un essai association du trèfle à la féverole dans les Flandres avec Aurélien
Foirestier, conseiller CA Flandres Maritimes
- Présentation par la société Jouffray Drillaud d’essais similaires et de pistes à venir (variété,
itinéraires techniques…).
Bandes implantées cette année : divers associations avec du colza : trèfle blanc nain Aberace (Jouffray
Drillaud), trèfle blanc nain Avalon (Barenbrug), lotier corniculé, féverole et pois.
Le blé de 2016 sera implanté en semis direct dans les couverts vivants ou non et une évaluation rendement
et de la protéine sera effectuée.
Pour aller à la parcelle : à Auxi Le Château, passer devant intermarché, continuez tout droit et prenez à
gauche direction Beauvoirs Wavans, vous prenez la rue du marais, vous passez devant l’ancienne
discothèque (le King’s Club), prenez la première à droite et vous êtes arrivés.
Beauvoirs Wavans
Coordonnées GPS 50.220011, 2.126732
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A VOS AGENDAS !
5 novembre 2015 – APCA (Paris)
Colloque national DEPHY
En marche vers une agriculture économe en
phytosanitaires
Enseignements et résultats des réseaux FERME et
EXPE
Gratuit - Inscription obligatoire : cellule.dephy@apca.chambagri.fr – 01 53 57 10 71
13 novembre 2015
Assises régionales de lutte contre l’érosion – Tincques
Evénement à destination des élus et des techniciens des collectivités
Organisé par la Chambre d'agriculture de région du Nord-Pas de Calais, la Chambre d'agriculture
de la Somme, l'association Somea, les conseils départementaux du Nord, du Pas-de-Calais et de
la Somme et l'Agence de l'Eau Artois Picardie.
Action pilotée par le ministère chargé de l'agriculture, avec l’appui financier de l’office national de l'eau et des milieux aquatiques, par les crédits issus de la redevance pour pollutions diffuses attribués au financement du plan ecophyto 2018. Rédaction : D. Delange, J. Monchy, G. Boutillier, A. Schoonheere, Chambre d’Agriculture de Région Nord-Pas-de-Calais, S.Vanderhaeghe, Fédération du Négoce Agricole.
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